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Revue Reflets et Nuances
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156j u i l l e t
2 0 1 3
Technique
LE NF DTU 59.1 FAIT PEAU NEUVE
28Page
Saga
SAINT-LUc, LA mArqUE FrANçAISE DES DISTrIbUTEUrS INDéPENDANTS
24Page
FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT
UNIONPROFESSIONNELLE
PEINTUREFINITIONS
VIE SyNDIcALEAssemblée générAle UPPF : mUTUAlIsATIOn Des COmPeTenCes p.8
AcTUALITégéOlOCAlIsATIOn : Un servICe eFFICACe p.14
FormATIoNgeIQ : FOrmer POUr Insérer p.40CQP « FAçADIer ITéIsTe » : Une réPOnse AUx besOIns Des enTrePrIses p.42
QualiBaTl’essenTiel pour un dossier en Bonne eT due forme
20Page
Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service, vous constituez l’environnement professionnel de l’entrepreneur de peinture. Le Club Alliance Peintures est un lieu privilégié entre les entreprises membres de l’Union et leurs fournisseurs partenaires.
CLUB ALLIANCE PEINTURES
Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Peintures, contactez Yves Labbé : [email protected]
Som
mai
re
editorialRespecter et faire respecter le nouveau NF DTU 59.1
Magazine édité par Club allianCe peintures9, rue la Pérouse - 75784 Paris cedex 16 l tél. 01 40 69 53 73 l Fax 01 40 70 01 74 l e-mail : [email protected] l N° iSSN : 1764-0709 l Président-Directeur de la publication : Philippe Bertolani l Rédacteur en chef : Yves labbé l Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle l Comité de rédaction : Rachel Pellé, Frédéric Poggia, Stéphane Marie, thierry tijouOnt COllabOré au nuMérO 156 : Corinne Bailly, Rolland Cresson, Didier le Gorrec, Yona Ong, Michaela tumpachPublicité : Club Alliance Peintures l Maquette : lenox l impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/lenox la revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 3
n La vie des sections p 4n Le centenaire de l’entreprise Saudemont p 6n Assemblée générale UPPF p 8n 24 h du Bâtiment p 10n Fondation FFB : favoriser l’insertion
sociale p 12
AcTUALITé14
Page
n Géolocalisation : un service efficace p 14n La prévention : quel impact économique
pour l’entreprise ? p 16n Relèvement du taux réduit de TVA p 18n Zoom Assurance : comment s’assurer
en cas de technique non courante ? p 18
TEchNIqUE28
Page
n Le NF DTU 59.1 fait peau neuve p 28n Un lustre recouvré p 32n Peinture dépolluante : changer d’air ! p 34 n Billet d’humeur p 34n Les bonnes pratiques - Sols souples p 35n Vos questions à l’UPPF-FFB p 38
DoSSIEr SAgA DES mArqUES
20Page
n QUALIBAT : L’essentiel pour un dossier en bonne et due forme p 20
n Saint-Luc, la marque française des distributeurs indépendants p 24
FormATIoN40
Page
n Former pour insérer p 40n Votre IFRB est à votre service p 41n CQP « façadier itéiste » Une réponse
aux besoins des entreprises p 42n Chef d’équipe peinture et sols : booster
les compétences en management p 44n Concours 2013 : «Trophées
de l’excellence » p 46 n Promotion des métiers et valorisation
de l’apprentissage p 48
NoUVeaUtÉS p 50
docUmeNtS UPPF BoN de commaNde p 54
Som
mai
re
La vie des sections p 4
VIE SyNDIcALE
4Page
A l’issue de deux ans de travaux, la commission de normalisation a terminé la révision du NF DTU 59.1. Intitulé désormais « Travaux
de bâtiment - Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais », le nouveau NF DTU est homologué depuis le 22 juin 2013.
Je tiens à remercier ici, au nom de la profession, les experts rédacteurs, MM. Rolland Cresson, Roger Michel, Serge Le Galles et Francis Viez. Sous la conduite de Roger Michel, ils ont su harmoniser les règles de l’art avec la vie quotidienne des entreprises de peinture.
L’évolution des produits et matériels permettent une mise en œuvre différente de celle du siècle dernier. Nous utilisons des enduits plus performants, des peintures en phase aqueuse etc. Les nouvelles formulations des produits rendent optionnelles certaines étapes de la mise en œuvre.
Philippe BertolaniPrésident de l’UPPF & du club alliance Peintures
Dans un monde de l’écrit avec des relations formalisées, il fallait un Cahier des clauses administratives types plus réaliste. Les rédacteurs ont fait preuve de pragmatisme.
La polychromie y est clairement définie, les relations entre corps d’état sont sans ambigüité.
La rénovation du NF DTU est une étape importante pour les entreprises de peinture. J’incite les présidents de sections peinture à organiser des réunions pour que les entreprises connaissent ce qu’elles sont en droit de refuser ou d’accepter sur un chantier. Pour le respecter et le faire respecter, les entreprises doivent avant tout connaître le NF DTU et le faire connaître à tous les acteurs de la profession.
Ne prenez pas de risques : appliquez le NF DTU ! Il est votre meilleur argument de défense en cas de litige.
Pensez-y ! Reflets & Nuances est consultable en version numérique
www.cluballiancepeintures.com
Vie SyNdicale
4 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
Vie SyNdicale
ACTION ISÈRE
UnE opéRatIon dE commUnIcatIon haUtE En coUlEUR
EURE-Et-loIRrENTAbILITé DES chANTIErSMathieu Lavaud, tout jeune président de la section peinture finitions d’Eure-et-Loir, a réuni pour la première fois ses confrères, le 2 avril, autour du thème « améliorer la rentabilité des chantiers de peinture ».
Yves Labbé, secrétaire général de l’UPPF, a détaillé les sept points clés pour améliorer la rentabilité : définir précisément les besoins du client, établir un devis écrit, bien organiser son chantier, maîtriser les risques et respecter les règles d’hygiène et sécurité, respecter les règles de mise en œuvre, bien préparer la réception des travaux et gérer l’après-vente.
Autre événement marquant pour la section peinture, la venue du bus « la peinture, mon futur » dans le département.
Du 11 au 16 mars, le bus a fait escale dans plusieurs collèges euréliens avant de stationner sur la place des Epars de Chartres.
haUtE-SaVoIEUNE INITIATIVE orIgINALELors de sa réunion du 25 avril, la section finitions de BTP 74, présidée par Philippe Bondaz, a mis en pratique la décision du bureau : remplacer le sacro-saint « tour de table de conjoncture » par l’interview standard d’un entrepreneur. Cette interview est destinée à engager un échange entre les participants et ne donne pas lieu à une trace écrite. A la fin de l’échange, l’entrepreneur a désigné son successeur pour la prochaine réunion, qui se prêtera donc au jeu lors de la réunion du 26 septembre.
ENVIroNNEmENT, DroIT SocIAL, commUNIcATIoNPrésidée par Bruno Fiard, une réunion de la section peinture de l’Isère s’est tenue le 18 avril avec la participation de trois invités. Ce fut d’abord au tour de Rodolphe Grosfilley de Chimirec Centre Est de présenter la gestion des déchets dangereux des métiers de la peinture. Après avoir énuméré certaines solutions de gestion adaptées au métier de peintre, il a fait savoir que le programme 2013/2018 de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse ne proposait plus d’aides financières aux entreprises pour l’élimination des déchets dangereux. Un changement de position radical que regrettent les entrepreneurs d’autant plus que les coûts de gestion des déchets dangereux sont très importants pour les entreprises. L’intervention sur le pouvoir de direction de l’employeur et vie personnelle du salarié : addictions, contrôle des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), retrait du permis de conduire, cumul d’activités du salarié, a suscité de nombreuses questions de la part des professionnels. Les responsabilités des employeurs, les moyens de contrôle et les sanctions encourues par les salariés ont été largement évoqués. Bruno Fiard a ensuite présenté la nouvelle opération de communication « tee-shirts » (voir détail ci-contre). La réunion s’est terminée par des échanges fournis avec Pierre Streiff, président de la FBTP Isère, notamment sur la communication de la FFB dans les médias, les offres anormalement basses et le renforcement des relations de la FBTP Isère avec les établissements bancaires départementaux.
C ’est dans les locaux de l’Institut des métiers et des techniques à Grenoble, que Bruno Fiard, président de la section peinture de la Fédération BTP Isère,
a lancé, le 31 mai, la nouvelle édition de l’opération de communication destinée à valoriser l’image de marque des entreprises de peinture et la technicité du métier. Initiée en 2010, cette campagne de communication présente cette année quelques changements : un nouveau slogan « les peintres en bâtiment un métier haut en couleur » et trois visuels différents affichés sur les tee-shirts. Autre nouveauté, les entrepreneurs de peinture ont souhaité associer à l’opération tous les apprentis peintres en CAP, BP ou BTS aménagement finition dans les établissements de formation du département, en leur remettant les tee-shirts de la campagne, notamment grâce au soutien financier du Comptoir Seigneurie Gauthier.
Près de 200 jeunes en apprentissage ont ainsi porté ces tee-shirts sur les chantiers, durant tout le mois de juin, tout comme les 2000 salariés des 60 entreprises de peinture adhérentes à la Fédération BTP Isère et à l’Union professionnelle peinture finitions, pour montrer qu’ils font un métier haut en couleur et tourné vers l’avenir.
Dans le contexte économique actuel, les entreprises de peinture ont un besoin constant de compétences et de qualité pour rester compétitives. Recruter du personnel formé et qualifié reste pour elles une priorité d’où la nécessité de continuer à former des jeunes, en tirant les formations vers le haut.
BRUNO FIARD (À GAUCHE) ET PIERRE STREIFF, PRÉSIDENT DE LA FFB ISÈRE AVEC LES JEUNES DE L’IMT.
loIRE-atlantIQUEFocUS SUr L’AmIANTEC’est à l’occasion d’une réunion technique organisée conjointement par la section professionnelle peinture présidée par Bertrand Hillaire et carrelage de Loire-Atlantique, le 26 mars, que l’OPPBTP (organisme professionnel de prévention du BTP) et la SMABTP (société mutuelle d’assurance du BTP) sont intervenus sur le thème de l’amiante. Dans un premier temps, ont été rappelées les règles qui régissent la sous-section 4 (qui concernait les entreprises présentes) en matière de mode opératoire, formations et information… L’assureur partenaire de la FFB Loire-Atlantique a ensuite exposé les risques que représente l’amiante en termes de faute inexcusable. Un diner a clôturé la soirée.
RhônE-alpESDES SUjETS VArIéS
Président de la section UPPF de Rhône-Alpes, Luc Faty a organisé une réunion régionale le 2 mai à Villeurbanne. Il a évoqué en premier lieu le rapprochement en cours de l’UPPF et de l’UNRST (Union nationale des revêtements de sols techniques) conformément aux préconisations du libre blanc de la FFB.
Autres sujets à l’ordre du jour : l’organisation d’une réunion sur l’ITE (technique, assurance, formation…) et l’opération tee-shirts « embellir c’est notre métier », menée par les sections peinture de BTP Rhône et BTP Isère qui a décidé cette année de renouveler le slogan et les visuels des T-shirts.
Ont ensuite été recueillies les réponses des sections de l’Isère, de Haute-Savoie et du Rhône à la question posée par l’UPPF à l’ensemble de ses sections professionnelles concernant les problèmes gênant le plus les entreprises au quotidien (voir ci-contre).
© F
FB IS
ÈRE
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 5
EURE-Et-loIRrENTAbILITé DES chANTIErSMathieu Lavaud, tout jeune président de la section peinture finitions d’Eure-et-Loir, a réuni pour la première fois ses confrères, le 2 avril, autour du thème « améliorer la rentabilité des chantiers de peinture ».
Yves Labbé, secrétaire général de l’UPPF, a détaillé les sept points clés pour améliorer la rentabilité : définir précisément les besoins du client, établir un devis écrit, bien organiser son chantier, maîtriser les risques et respecter les règles d’hygiène et sécurité, respecter les règles de mise en œuvre, bien préparer la réception des travaux et gérer l’après-vente.
Autre événement marquant pour la section peinture, la venue du bus « la peinture, mon futur » dans le département.
Du 11 au 16 mars, le bus a fait escale dans plusieurs collèges euréliens avant de stationner sur la place des Epars de Chartres.
haUtE-SaVoIEUNE INITIATIVE orIgINALELors de sa réunion du 25 avril, la section finitions de BTP 74, présidée par Philippe Bondaz, a mis en pratique la décision du bureau : remplacer le sacro-saint « tour de table de conjoncture » par l’interview standard d’un entrepreneur. Cette interview est destinée à engager un échange entre les participants et ne donne pas lieu à une trace écrite. A la fin de l’échange, l’entrepreneur a désigné son successeur pour la prochaine réunion, qui se prêtera donc au jeu lors de la réunion du 26 septembre.
lE poIdS dES contRaIntES
Pour la troisième année consécutive, l’UPPF a soumis à l’ensemble de ses sections professionnelles, au mois de février dernier, un thème de réflexion commun : « identifier les problèmes qui gênent le plus les entreprises au quotidien ». Nous énonçons ici les problèmes les plus fréquemment invoqués.
Compte tenu de la crise, la concurrence déloyale (auto-entrepreneurs, entreprises étrangères) et les offres anormalement basses auxquelles ils doivent faire face, sont actuellement les soucis majeurs des entrepreneurs. En découle un manque de visibilité dans leur planning qui leur fait appréhender l’avenir. Des problèmes ou contraintes de différents ordres entravant le fonctionnement de l’entreprise sont ensuite cités : normes et réglementations trop nombreuses et difficilement applicables, difficulté à trouver de la main d’œuvre qualifiée, contraintes administratives, trésorerie tendue due à des délais de paiement trop longs, gestion des litiges (clients/fournisseurs), interfaces entre corps d’état et coordination de chantier insuffisante. Les professionnels soulignent également les relations parfois difficiles avec le personnel au sein de l’entreprise et le stress du dirigeant.Ont également été mentionnés des problèmes spécifiques à des départements comme par exemple, dans le Rhône, l’intervention bloquante des ABF (Architectes des Bâtiments de France) sur la rénovation des façades en centre historique.
Nous remercions les sections professionnelles qui ont transmis leur réflexion à l’UPPF.
loIRE-atlantIQUEFocUS SUr L’AmIANTEC’est à l’occasion d’une réunion technique organisée conjointement par la section professionnelle peinture présidée par Bertrand Hillaire et carrelage de Loire-Atlantique, le 26 mars, que l’OPPBTP (organisme professionnel de prévention du BTP) et la SMABTP (société mutuelle d’assurance du BTP) sont intervenus sur le thème de l’amiante. Dans un premier temps, ont été rappelées les règles qui régissent la sous-section 4 (qui concernait les entreprises présentes) en matière de mode opératoire, formations et information… L’assureur partenaire de la FFB Loire-Atlantique a ensuite exposé les risques que représente l’amiante en termes de faute inexcusable. Un diner a clôturé la soirée.
RhônE-alpESDES SUjETS VArIéS
Président de la section UPPF de Rhône-Alpes, Luc Faty a organisé une réunion régionale le 2 mai à Villeurbanne. Il a évoqué en premier lieu le rapprochement en cours de l’UPPF et de l’UNRST (Union nationale des revêtements de sols techniques) conformément aux préconisations du libre blanc de la FFB.
Autres sujets à l’ordre du jour : l’organisation d’une réunion sur l’ITE (technique, assurance, formation…) et l’opération tee-shirts « embellir c’est notre métier », menée par les sections peinture de BTP Rhône et BTP Isère qui a décidé cette année de renouveler le slogan et les visuels des T-shirts.
Ont ensuite été recueillies les réponses des sections de l’Isère, de Haute-Savoie et du Rhône à la question posée par l’UPPF à l’ensemble de ses sections professionnelles concernant les problèmes gênant le plus les entreprises au quotidien (voir ci-contre).
décapantS chImIQUES SanS dcm
Au cours du 2e trimestre 2013, les interventions sur les décapants chimiques sans dichlorométhane (DCM) se sont poursuivies. Des réunions ont été organisées notamment par les sections UPPF de Midi-Pyrénées, le 9 avril à Toulouse, de Seine-et-Marne, le 16 avril à Port Marly et le 27 juin à Meaux, et de la Sarthe, le 25 avril au Mans.
baticup-med.fr / 04 91 23 26 43
BATICUP14 & 15 septembre
Marsei l le 20139
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RÉUNION À PORT MARLy
actUalitÉ
6 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
Vie SyNdicale
le centenaire de l’entreprise saudemont
Entouré de tous ses collaborateurs et en présence de plus de 150 invités, voisins, clients et fournisseurs, Pascal Pawlaczyk, dirigeant de l’entreprise Saudemont Peinture & Décoration à Saint Laurent Blangy (62), a célébré avec bonheur et émotion, le 11 avril, les cent ans de l’entreprise.
Créée au début du siècle dernier par René Saudemont, artisan peintre, l’entreprise Saudemont est devenue une PME florissante.
Pascal Pawlaczyk a rendu hommage aux trois générations de Saudemont qui ont enraciné l’entreprise dans le paysage local et ont été les acteurs essentiels d’une aventure humaine et économique. Entré dans l’entreprise en 1983, Pascal Pawlaczyk en a pris les rênes en 1998. Il aime à dire être en « formation perpétuelle » pour anticiper les mutations, innover, s’adapter aux évolutions du métier et relever les défis du 21e siècle.
Remerciant chaleureusement tous ceux qui l’ont accompagné et l’accompagnent encore dans cette aventure passionnante, il a mis à l’honneur la quarantaine de femmes et d’hommes qui effectuent avec talent un travail quotidien qui repose sur de solides valeurs : l’engagement et le respect des hommes et du contrat avec une priorité à la préservation de l’environnement.
Ce fut ensuite le moment de partager le verre du premier centenaire de l’entreprise. Pascal Pawlaczyk a souhaité une belle soirée à tous ses invités. Une soirée qui s’est déroulée dans une ambiance joyeuse dans les locaux de l’entreprise et s’est prolongée tard dans la nuit… !
En souvenir de cet événement marquant, les invités sont repartis avec le très bel ouvrage intitulé « Saudemont Peinture & Décoration - Un siècle à la conquête de la couleur » qui retrace les grandes étapes de l’entreprise et présente un florilège de ses réalisations. n
AssociAtion nAtionAle « ArtisAns de notre Avenir »Créée le 19 avril dernier, l’Association nationale « Artisans de notre avenir » a vocation à rassembler les associations « Artisans de notre avenir » locales (21 associations ont adhéré à ce jour) ainsi que les associations ou syndicats nationaux en vue de coordonner et impulser des actions, définir un mode d’expression commun et porter les messages auprès des pouvoirs publics et des médias.
FBtP 13 : lutter contre lA délinquAnce suBie sur les chAntiersDepuis 2004, la Fédération du BTP 13 et la préfecture des Bouches-du-Rhône se sont saisies de cette problématique. En signant la convention départementale de lutte contre les vols et autres actes délictueux sur chantiers, les professionnels du bâtiment et les pouvoirs publics se fixent pour objectif commun de conjuguer leurs efforts pour lutter plus efficacement contre les vols et atteintes volontaires visant les entreprises et les collaborateurs du bâtiment. Deux leviers entrent en action : la prévention technique et opérationnelle et l’optimisation des plaintes et des investigations. Un volet « accompagnement social » unique en France est engagé par la Fédération du BTP 13 de façon volontariste afin de compléter ce dispositif.
rAndonnée cyclotouriste versAilles-chAmBordElus, professionnels, permanents et conjoints(es) de la FFB, rendez-vous le 21 septembre 2013, avec vos vélos, au départ de la randonnée « Versailles-Chambord » pour porter dignement les couleurs de notre organisation professionnelle, sur un parcours long de 214 km. Partir et arriver ensemble est la devise FFB, pour le plaisir de réaliser « une belle partie de manivelles ». Inscrivez-vous avant le 5 juillet 2013 sur http://versaillesvelo.emonsite.com/medias/files/plaquetteversailleschambord-4.pdf
seine-mAritime/rouen-diePPepaUl hUbERtdirigeant de Hubert et Cie à Amfreville la
Mi-voie, a été élu président de la section peinture de Seine-Maritime/Rouen-Dieppe, en remplacement de Christophe Lavenu.
phIlIppE bERtolanI, président de l’Union professionnelle peinture finitions, a été nommé au grade de Chevalier dans l’Ordre national du mérite, au titre du Premier ministre.
cArNET SyNDIcAL
distinction
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FB
«Je vous remercie de votre
présence à cette assemblée
générale, qui est la dernière
que je préside » : c’est par ces mots
que le président Bertolani a ouvert
la séance, en ajoutant « la fonction
de président est plus lourde que je
ne le pensais. Il faut savoir se faire
entendre. Etre président d’Union,
c’est accepter un héritage en ayant le
souci de le transmettre avec une plus-
value (…). Par son action engagée
et constructive, l’Union permet au
métier d’évoluer et de répondre aux
attentes du marché. »
Après avoir donné les grandes
lignes des travaux menés par les
présidents de commissions qui les ont
détaillés ensuite dans leur rapport
d’activité respectif, le président de
l’Union a poursuivi le rapport moral
en évoquant tout particulièrement
le « chantier » de l’année 2012 : le
rapprochement de l’UPPF et l’UNRST
(Union nationale des revêtements de
sols techniques).
UPPF et UNrST : bientôt une seule UnionCe rapprochement s’inscrit plus glo-
balement dans les objectifs et évolu-
tions fixés par la FFB dans son livre
blanc afin de prendre en compte les
évolutions des métiers et des entre-
prises du bâtiment qui deviennent
souvent multidisciplinaires et aux-
quelles les organisations doivent
s’adapter en rendant le meilleur ser-
vice au plus près de leurs besoins.
L’UPPF et l’UNRST ont donc entrepris
de mettre en œuvre leur rapproche-
ment afin de mutualiser leurs com-
pétences en vue de créer une seule
Union avec la représentativité des
deux métiers. Un traité précise les
conditions du rapprochement (voir encadré). « Avec le président de
l’UNRST, Gérard Adamo, nous parta-
geons la même vision prospective
pour nos deux métiers. En rappro-
chant nos métiers dans une seule
et même structure, nous aurons un
dynamisme plus fort en créant une
politique de rationalisation.» a souli-
gné Philippe Bertolani.
Un comité de pilotage, constitué
de membres des Bureaux des deux
Unions, travaille depuis trois mois
sur un projet de statuts de la future
Union qui sera dotée d’un nom en
accord avec ses deux métiers. Pour
l’UPPF, ces travaux seront commentés
et validés lors de son conseil d’ad-
ministration du 2 octobre, au cours
duquel sera élu le président de l’UPPF
qui deviendra le vice-président de
la nouvelle Union, et présentés pour
acceptation à l’assemblée générale
extraordinaire du 4 décembre 2013.
A l’issue du rapprochement, il n’exis-
tera plus qu’une seule Union pour
les deux métiers, qui verra le jour le
1er janvier 2014 et aura vocation à
fédérer à terme d’autres métiers en
lien avec les peintres et les soliers.
Sous les applaudissements des par-
ticipants, Philippe Bertolani termine
ses propos en souhaitant longue vie
à l’Union et à la profession.
Après la lecture du rapport finan-
cier et des rapports du commissaire
aux comptes, l’assemblée générale
a approuvé les comptes arrêtés au
31 décembre 2012 et a donné quitus
plein et entier au conseil d’adminis-
tration pour l’exercice de son mandat
au cours de l’année 2012.
Les travaux des commissions Philippe Bertolani a donné la parole
aux présidents de commissions qui
à tour de rôle ont fait leur rapport
d’activité. Parmi les travaux menés
actUalitÉ
8 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
Vie SyNdicale
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Le 13 juin, à la FFB à Paris, s’est
tenue l’assemblée générale de l’UPPF
présidée par Philippe Bertolani.
Compte-rendu.
muTualisaTion des CompéTenCes
13 juin 2013Assemblée générale UPPF s
Traité de rapprochement uppf/unrsTCE TRAiTé PRévoiT NoTAMMENT qUE :
• pour le premier mandat de trois ans, le premier président de l’Union est le dernier président élu de l’UNRST et le premier vice-président est le dernier président élu de l’UPPF. Pour le second mandat de trois ans, il est prévu une alternance des postes. A compter du troisième mandat, le président sera librement choisi parmi les membres sans que soit prise en compte son appartenance à tel ou tel métier ;
• le premier trésorier sera désigné parmi les membres du CA actuel de l’UPPF et le secrétaire parmi ceux de l’UNRST ;
• le Bureau sera composé, à parts égales, de peintres et de soliers ;
• le nom de la revue de l’UPPF « Reflets & Nuances » ne sera pas modifié.
>>>
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10 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
Vie SyNdicale
en 2012 par la commission tech-
nique, Frédéric Poggia et Luc Faty
du groupe façades/ITE ont rap-
pelé les recherches demandées
par l’Union dans le cadre du pro-
gramme recherche développe-
ment métier (PRDM) de la FFB, le
suivi de la nouvelle réglementa-
tion amiante, de l’instruction tech-
nique 249 relative à la révision de
la réglementation du risque incen-
die, de l’actualité concernant l’ITE :
élaboration du certificat de qua-
lification professionnelle (CQP)
« façadier itéiste », création du
NF DTU ITE pour enduits minces
et hydrauliques, ainsi que la révi-
sion du DTU 59.1. Quant au groupe
intérieur/décoration piloté par
Yolande Terminaux, il s’est inté-
ressé de près aux résultats de la
recherche sur les peintures nou-
velle génération, en faisant inter-
venir le laboratoire DVI qui a mené
l’étude. Par ailleurs, le groupe a
commencé à faire l’état des lieux
du NF DTU 59.4 « Mise en œuvre
des papiers peints et des revê-
tements muraux », en vue de
demander sa révision.
Présidée par Rachel Pellé, la com-
mission formation a travaillé en
2012 sur le thème du recrutement
des jeunes, en collectant les docu-
ments existants concernant l’em-
bauche des jeunes afin de mettre
en avant les bonnes pratiques. Elle
a convié à l’une de ses réunions un
formateur de CFA , rencontre qui a
donné lieu à des échanges enri-
chissants et permis d’insister sur
l’importance d’établir un lien entre
le formateur, le maître d’apprentis-
sage et l’entreprise. La commission
a continué de mener son action de
valorisation du métier en suivant
les différentes étapes de sélection
des 42e Olympiades des métiers.
Par ailleurs, afin d’honorer l’ex-
cellence professionnelle, elle a
accueilli la « meilleure ouvrière de
France 2011» en peinture décors.
A la suite du constat fait lors de la
rencontre 2011 du Club Alliance
Peintures, Actions 3PF a entre-
pris la mise en place d’un projet
contribuant à l’amélioration de la
qualité des formations dispensées
dans les différents établissements
afin qu’elles répondent mieux aux
besoins des entreprises. Le projet
initial d’une journée de formation
pour les formateurs a évolué vers
la création d’un site pédagogique.
En cours d’élaboration, le projet est
suivi par Rachel Pellé.
2012 : année des 40 ans de reflets & NuancesConcernant les travaux de la com-
mission communication présidée
par Thierry Tijou, 2012 a été riche
en événements marquants. Ce
fut l’année des 40 ans de Reflets
& Nuances. A cette occasion, un
numéro spécial a été réalisé et le
site www.cluballiancepeintures.com
a été créé pour disposer de la
revue en version numérique afin
de satisfaire la demande de nom-
breux lecteurs. Ce fut aussi l’année
de la publication de l’annuaire
de l’UPPF, un nouveau lien entre
toutes les entreprises de l’Union,
également consultable sur le site
du Club Alliance Peintures.
La commission gestion, sous la pré-
sidence de Thierry Fougeray, a axé
ses travaux sur l’établissement des
ratios entre entreprises regroupées
par tranche de chiffre d’affaires et
par activité dont les résultats ont
été présentés lors d’un conseil
d’administration.
Après la partie statutaire de
l’assemblée générale, les modi-
fications majeures du nouveau
NF DTU 59.1 ont été présentées
aux participants (voir article p.28),
en insistant sur le fait que le DTU
est un document opposable à
tous les acteurs de la filière d’où
l’intérêt de le connaître, le faire
connaître et le respecter. Ce que
les entreprises prennent parfois
pour des contraintes : obligation
de la surface de référence, subjec-
tiles, conditions ambiantes, sont
en fait leurs meilleurs arguments
de défense en cas de litige. n
defendre nos enTreprises
pour reConsTruire la franCe !
Ce fut l’occasion pour eux d’exprimer leur sentiment
d’appartenance, de confirmer leurs valeurs et sortir
de leur solitude pour essayer, en ces temps de crise, de
se rassurer et reprendre confiance.
Animées par des journalistes et rythmées par des films
et des témoignages, six séquences d’échanges se sont
succédé tout au long de la journée. Des messages forts
traduisant l’inquiétude des chefs d’entreprise mais aussi
leur fierté de bâtisseurs ont été lancés. Les échanges
ont porté sur l’ensemble des préoccupations des
adhérents de la FFB : les normes et les réglementations
envahissantes, la défense des métiers, la concurrence
déloyale, l’auto-entrepreneur, les offres anormalement
basses, les charges, impôts et taxes subis par la
profession, mais dans le même temps l’amour du métier,
le goût d’entreprendre, le développement du marché, les
mandataires bénévoles. Le public était invité à participer
en votant sur certains sujets.
Le Président de la République, François Hollande, a
répondu présent à l’invitation de la FFB. Il est venu
accompagné de Cécile Duflot, ministre du Logement, et
Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat.
Pour la petite histoire, il est le troisième président de la
République à répondre à une invitation de la FFB, après
Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
Le Président Ridoret s’est fait le porte-parole de tous ces
chefs d’entreprise de bâtiment « qui ne savent plus de
quoi demain sera fait et qui doutent un peu plus chaque
jour » et a tenté de donner des raisons d’espérer à ceux
présents dans la salle. Discours qui a été accueilli par un
flot d’applaudissements.
Après avoir rappelé les mesures engagées depuis le
début de son quinquennat, le Président de la République
a annoncé de nouveaux leviers pour l’activité du bâtiment
parmi lesquels l’auto-liquidation de la TVA sur les marchés
de la sous-traitance et la réforme des plus-values
immobilières pour les terrains à bâtir qui profiteront à
court terme d’une inversion de la fiscalité. n
4000 chefs d’entreprise venus de toute la France se sont réunis au Palais des Sports de la porte de versailles à Paris, le 14 juin, pour parler d’avenir malgré une conjoncture économique déprimante.
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Ce fut l’occasion pour eux d’exprimer leur sentiment
d’appartenance, de confirmer leurs valeurs et sortir
de leur solitude pour essayer, en ces temps de crise, de
se rassurer et reprendre confiance.
Animées par des journalistes et rythmées par des films
et des témoignages, six séquences d’échanges se sont
succédé tout au long de la journée. Des messages forts
traduisant l’inquiétude des chefs d’entreprise mais aussi
leur fierté de bâtisseurs ont été lancés. Les échanges
ont porté sur l’ensemble des préoccupations des
adhérents de la FFB : les normes et les réglementations
envahissantes, la défense des métiers, la concurrence
déloyale, l’auto-entrepreneur, les offres anormalement
basses, les charges, impôts et taxes subis par la
profession, mais dans le même temps l’amour du métier,
le goût d’entreprendre, le développement du marché, les
mandataires bénévoles. Le public était invité à participer
en votant sur certains sujets.
Le Président de la République, François Hollande, a
répondu présent à l’invitation de la FFB. Il est venu
accompagné de Cécile Duflot, ministre du Logement, et
Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat.
Pour la petite histoire, il est le troisième président de la
République à répondre à une invitation de la FFB, après
Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
Le Président Ridoret s’est fait le porte-parole de tous ces
chefs d’entreprise de bâtiment « qui ne savent plus de
quoi demain sera fait et qui doutent un peu plus chaque
jour » et a tenté de donner des raisons d’espérer à ceux
présents dans la salle. Discours qui a été accueilli par un
flot d’applaudissements.
Après avoir rappelé les mesures engagées depuis le
début de son quinquennat, le Président de la République
a annoncé de nouveaux leviers pour l’activité du bâtiment
parmi lesquels l’auto-liquidation de la TVA sur les marchés
de la sous-traitance et la réforme des plus-values
immobilières pour les terrains à bâtir qui profiteront à
court terme d’une inversion de la fiscalité. n
4000 chefs d’entreprise venus de toute la France se sont réunis au Palais des Sports de la porte de versailles à Paris, le 14 juin, pour parler d’avenir malgré une conjoncture économique déprimante.
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12 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
Vie SyNdicale
FoNDATioN FFB favoriser l’insertion sociale
EnsEmblE, aidons lEs plus démunis à rEbâtir lEur avEnir
Depuis plus de huit ans, la Fondation FFB accompagne les plus démunis pour qu’ils retrouvent à terme le chemin de la vie active. Présentation..
1 cANDIDATUrEPrendre connaissance des critères de sélection et des formalités d’octroi de subvention et de paiement sur www.fondation-ffb.fr
2 PorTAgETout dossier doit être obligatoirement « porté » par un référent (au niveau local) issu du réseau FFB.
3 DéPôTRemplir très attentivement le dossier et l’envoyer par la poste au 33, avenue Kléber, 75784 Paris cedex 16. Dates limites : 31 mai et 31 octobre.Pas de dossier accepté sous format numérique.
4 PréSéLEcTIoNDoté d’un rôle de pilotage, le Comité consultatif instruit chaque dossier et en contrôle l’éligibilité. Après avoir effectué toutes les vérifications, il soumet son avis au Comité exécutif.
5 DécISIoNRéuni en mai et en décembre, le Comité exécutif accorde souverainement les aides aux projets qui ont retenu son attention. La décision finale est communiquée en juin et en janvier.
6 réALISATIoNLe Comité exécutif peut aussi apporter un appui technique et une aide à la maîtrise d’ouvrage, une implication personnelle qui relève du mécénat de compétences.
l a m a r C h e à s u i v r e p o u r v o s p r o j e T s l l l l l
Créée en 2005 par la FFB, sous l’égide de
la Fondation de France, la Fondation FFB
met compétences et moyens au service
des publics en situation d’exclusion, en
soutenant les initiatives qui favorisent leur
retour à l’emploi. Elle apporte prioritairement
son aide aux projets collectifs, aux actions de
terrain et aux réponses pratiques permettant à
ces personnes de retrouver confiance en soi et
autonomie.
La Fondation s’appuie sur le maillage
territorial de la FFB auquel s’ajoutent les
57 000 entreprises adhérentes, qui peuvent faire
remonter des projets susceptibles d’intéresser
la Fondation ou les relayer. Elle alloue des
aides plafonnées à 15 000 euros pour des
projets relevant des domaines d’intervention
suivants : « cadre de vie & quotidien »,
« mobilité & logement », « découverte et
orientation », « compétences & métiers ».
Depuis sa création, elle a accompagné
258 projets, qui ont bénéficié à près de
10 000 personnes en difficulté.
mutualiser les réussitesLa capacité à pouvoir être déployé sur tout le
territoire est un des critères qui entre en ligne de
compte dans l’approbation d’un dossier. En effet,
la Fondation FFB a bien vocation à servir le plus
grand nombre de personnes en insertion ou en
réinsertion professionnelle. A titre d’exemple,
dans le domaine « compétences & métiers »,
citons le projet de création d’un site internet
et d’un QCM (questionnaire à choix multiple)
sur l’information « hygiène et sécurité » pour
tout nouveau salarié du GEIQ (groupement
d’employeurs pour l’insertion et la qualification),
en complément de la formation obligatoire
de deux journées, organisée par l’entreprise
d’accueil. Lancée par le GEIQ BTP Bourgogne,
l’idée est de proposer un outil interactif, une
façon innovante de plonger le salarié dans la
prévention des risques et une pédagogie tout
à fait adaptée à la typologie des publics aidés.
Un projet d’autant plus intéressant pour le
Comité national de coordination et d’évaluation
des GEIQ (CNCE GEIQ) qu’il sera mutualisé au sein
du réseau des GEIQ, avec l’appui de l’OPPBTP,
organisme de prévention de la profession. nsi vous souhaitez soutenir la Fondation FFb et ses projets en effectuant un don, téléchargez le bulletin de générosité Fondation FFb sur www.fondation-ffb.fr. grâce à vous, des actions concrètes, locales et utiles verront le jour pour soutenir les publics en difficulté.
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Encart Pleine Page SOFRAMAP:Mise en page 1 30/05/2013 11:15 Page 1
Depuis plus de huit ans, la Fondation FFB accompagne les plus démunis pour qu’ils retrouvent à terme le chemin de la vie active. Présentation..
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actUalitÉ
14 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
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La géolocalisation consiste à
installer une balise GPS sur les
véhicules de l’entreprise. Elle
permet ainsi de les localiser, mais pas
seulement… Gestion des interventions
sur les chantiers en temps réel,
sécurité des salariés, localisation du
véhicule en cas de vol et baisse des
coûts d’assurance sont au nombre des
autres avantages cités.
Pour Michel Teiffer, dirigeant de
l’entreprise de peinture et d’isolation
thermique Les peintures réunies,
après plus de deux ans d’utilisation,
le bilan est positif : « Avec un parc de
120 véhicules environ, entre le Haut-
Rhin, le Bas-Rhin, les Vosges et la
Normandie, nous couvrons un large
secteur géographique. Les balises GPS,
posées sur les véhicules du personnel
ouvrier, nous ont permis de mieux
gérer les chantiers, la composition
des équipes ou le ramassage du
personnel. Il y a également moins
de paperasse pour nos ouvriers, le
décompte du kilométrage se faisant
automatiquement. »
Pour Aurélie Hernot, responsable
ressources humaines des sociétés
Raub (peinture, revêtements sols,
menuiserie PVC et aluminium), dans
le Finistère, le constat est le même :
« Nous avons installé la géolocalisation
sur les 150 véhicules de notre parc,
tous postes confondus. Le parc roulant
est le deuxième poste budgétaire
après les salaires ; en limiter l’impact
financier était primordial.
Nous y avons gagné une meilleure
gestion des déplacements, des
contrôles techniques, de l’entretien.
Les salariés ont naturellement une
attitude plus responsable. »
S’organiser très en amont et en anticiper le coûtChez Raub, « tous les boîtiers ont
été installés en trois jours, fin août,
alors qu’une majorité de salariés
était en congés. Nous avons préparé
l’installation très en amont, via un
système de roulement, négocié avec
le prestataire. Finalement, chaque
Géolocalisation : un service efficace
optimiser son parc de véhicules, mieux gérer les déplacements sur les chantiers, les atouts de la géolocalisation sont légion. Encore faut-il prendre le temps de bien la mettre en place et préparer son personnel.
Le point sur la législationl L’entreprise doit déclarer la mise en place du dispositif auprès de la cnil et attendre le récépissé avant toute mise en service.l La déclaration doit préciser les finalités du dispositif ; elles détermineront les exigences imposées aux salariés dans le respect de leur vie privée.l Les salariés disposent d’un droit d’accès aux données les concernant. Celles-ci ne peuvent être conservées que pendant une durée limitée et ne sont accessibles qu’aux personnes habilitées au sein de l’entreprise.
Une fiche technique est à disposition sur le site de la Cnil www.cnil.fr
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Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 15
véhicule n’a été immobilisé que
pendant un quart d’heure. »
« C’est un gros investissement de départ,
estime Michel Teiffer. Chaque année,
la géolocalisation nous coûte dans les
40 000 €. Mais avec les économies que
nous faisons en gestion, le respect des
horaires qui s’en suit et le fait que nos
véhicules ne sont plus utilisés le week-
end, nous nous y retrouvons. »
Accompagner l’ensemble des salariésSouvent soupçonné d’être instauré pour
« surveiller » les salariés, ce système
est encadré par la Cnil, la Commission
nationale de l’informatique et des
libertés. Il est fondamental d’expliquer
le bien-fondé de l’outil à ses équipes.
Aurélie Hernot raconte : « Nous avons
d’abord rassemblé les représentants
du personnel, puis nos salariés, pour
les informer, tous en même temps, de
cette nouvelle mesure. Le prestataire,
présent, a pu répondre aux questions.
Nous avons précisé que nous ne
voulions « fliquer » personne, expliqué
nos attentes. J’ai ensuite essayé de
répondre personnellement à toutes les
inquiétudes comme « oui, vous pouvez
vous arrêter prendre votre pain sur le
chemin du retour ! » Il faut beaucoup
d’encadrement et lever tous les sujets
tabous. La géolocalisation ne se met
pas en place du jour au lendemain. » n
emissions PolluAntes : étiquetAge oBligAtoireL’obligation d’étiquetage des émissions en polluants volatils des produits de construction ou de décoration (isolants, plaques de plâtre, panneaux de bois, revêtements de sol, peintures, vernis, colles, adhésifs…), en vigueur depuis le 1er janvier 2012 pour les produits nouveaux mis sur le marché, sera étendue à l’ensemble des produits le 1er septembre 2013.
sécurité incendie des hABitAtionsL’arrêté commun aux ministères du Logement et de l’Intérieur publié le 14 mars 2013 rend obligatoire, d’ici à mars 2015, l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation individuelle et collective, ainsi que des travaux dans les parties
communes.
les journées euroPéennes du PAtrimoineLes journées du patrimoine auront lieu les 14 et 15 septembre 2013 dans toute la France. Placées cette année sous le thème « 1913-2013, cent ans de protection », elles sont ainsi l’occasion de mettre en avant le savoir-faire des adhérents de la FFB.Au niveau national, ce partenariat se concrétise par la présence du logo FFB sur les 250 000 affiches et les 50 000 bandeaux apposés sur les monuments, le site internet, les communications presse et les outils de communication édités.
grouPe tollens : un nouveAu Pdg
Président directeur général de Neopost France depuis 2008, Jean-François Badet a été nommé au mois de juin président directeur général du Groupe Tollens (Materis Paints), fabricant et distributeur de peintures et produits de décoration.
oBjectiF ecoenergie et ZolPAn lAncent lA Zol’Prime ecoénergieObjectif EcoEnergie, société corrézienne spécialisée dans les certificats énergétiques et environnementaux, et Zolpan, fabricant et distributeur de peinture et de systèmes pour la protection et l’isolation des bâtiments, mettent en oeuvre leur programme Zol’Prime Ecoénergie. Ce nouveau dispositif vise à encourager les actions d’amélioration de la performance énergétique sur le parc bâti existant. Reposant sur le mécanisme des certificats d’économies d’énergie, gérés par Objectif EcoEnergie, le programme est déployé dans toute la France à travers le réseau d’agences et les équipes commerciales de Zolpan.www.certificats-economies-energie.comwww.zolpan.fr et www.zolpan-isolation-ite.fr
un nouveAu guide smA BtPIntitulé « Gérer ensemble la survenance d’un sinistre », ce guide publié par le groupe SMA BTP présente de façon claire et simple la gestion d’un sinistre. Il est destiné à éclairer les entreprises sur les modalités de déclaration et de gestion des événements dommageables, les informer au mieux sur les pratiques, les règles et sur sa politique en matière de prestations et d’instruction des dossiers, jusqu’à l’indemnisation.www.smabtp.fr
BAtimAt déménAgeFini la Porte de Versailles ! L’édition 2013 du salon du bâtiment, qui se tiendra du 4 au 8 novembre, s’installe au Nord de la capitale, dans le parc des expositions de Villepinte. Un changement de lieu qui correspond au regroupement de Batimat avec les salons Interclima+Elec et Idéo bain.
Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique
www.cluballiancepeintures.com
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16 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
actUalitÉ Faire de la prévention contribue le plus
souvent à améliorer la performance
économique de l’entreprise, telle est la
conclusion de l’étude menée par l’oPPBTP,
organisme professionnel de prévention
du BTP. Démonstration.
Contrairement à certai-
nes idées reçues, la
prévention ne rime pas
seulement avec coût. Elle est
aussi source de performance
économique. Pour dépasser
le cadre de la théorie,
l’OPPBTP a mené une étude
microéconomique auprès
d’une trentaine d’entreprises
des métiers du secteur.
Cette démarche a permis
d’étudier 101 cas d’actions de
prévention sur le terrain ainsi
que leurs effets économiques
concrets et quantifiés, sur la
performance de l’entreprise.
Un bilan économique avant
et après la mise en œuvre
de l’action a été établi par
entreprise, sur tous les
postes impactés par l’action
(organisationnels, techniques
et humains).
Pour les coûts, les dépen–
ses d’investissements, de
formation, d’exploitation,
d’entretien et en ressources
humaines (personnel dédié
totalement ou en partie à
la prévention) ont été pris
en compte. Pour évaluer les
gains, ceux de la production
(temps gagné dans la réalisa-
tion des tâches), les achats,
la marge sur le chiffre d’af-
faires additionnel, la diminu-
tion des primes d’assurance
ont été observés. S’il faut se
garder de toute extrapola-
tion statistique, les résultats
d’ensemble de cette étude
sont convaincants : oui, faire
de la prévention contribue le
plus souvent à améliorer la
performance de l’entreprise,
dont sa performance écono-
mique.
Un bilan positifSur les 101 cas étudiés, le
rendement moyen, c’est-
à-dire la différence entre
les coûts et les gains, est
estimé à 2,19. Cette étude
révèle que la prévention
a un impact économique
chiffrable et s’avère souvent
rentable. Ainsi, globalement
pour 100 € investis dans
une action en faveur de la
prévention, l’entreprise en
tire 219 € de gains.
Même les bilans négatifs
sont gagnants. Quelques
actions présentaient des
gains en retour inférieurs aux
dépenses engagées. Pourtant
le rendement moyen de
ces actions s’élevant à 0,6,
les gains permettaient de
réduire le coût de l’action de
plus des deux tiers.
Un autre enseignement à
tirer de cette étude, et non
des moindres, est que la
prévention est à la portée
de toutes les entreprises. Le
quart des actions analysées
coûtent moins de 5.000 €.
Le bilan est donc plutôt
positif puisque la prévention
des risques est assurée et
qu’elle coûte bien moins
cher que ce que l’on imagine
initialement.
L’OPPBTP a regroupé les
résultats détaillés de cette
étude au sein d’un recueil.
Les cas y sont classés par
critères : taille de l’entreprise,
risques, actions mises en
place, bilans prévention
et économique. En fonction
de vos problématiques,
vous pourrez vous inspirer de
chaque cas pour adapter vos
propres actions de prévention
et vos investissements.
Les 101 actions sont
consultables sur le site
www.preventionbtp.fr. n
LA PRévENTioN Quel impact économique pour l’entreprise ?
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AmiAnte : deuxième PhAse de lA cAmPAgne de sensiBilisAtionLa deuxième phase de la campagne de sensibilisation à l’arrêté « formation amiante » du 23 février 2012 a été lancée le 19 avril. Initiée en avril 2012, la campagne de communication « Pas formé, pas toucher » est ainsi prolongée pour 2013. L’ OPPBTP (organisme professionnel de prévention du BTP) a comptabilisé en 2012, 5 400 salariés formés en sous-section 3 et 5 300 en sous-section 4.
Prévention : PArtenAriAt entre lA FFB et l’oPPBtPLes entreprises adhérentes de la Fédération française du bâtiment peuvent découvrir une façon simple et efficace de réaliser leur évaluation des risques, à travers le film « Passez à l’action en prévention : Action DU-Préval », fruit du partenariat entre la FFB et l’OPPBTP, organisme professionnel de prévention du BTP. Synthétique et pédagogique sur l’outil d’évaluation des risques élaboré par l’OPPBTP et accessible sur www.preventionbtp.fr, ce film évoque également l’accompagnement proposé aux chefs d’entreprise, notamment dans la réalisation de leur évaluation simplifiée des risques sur le lieu de travail, grâce à l’outil Préval.
Notre meilleur compagnon depuis 10 ans
La façade en toute sécurité• Adhérence sans faille • Durabilité des teintes • Respect de l'environnement • Idéal pour le neuf et la rénovation
www.pliolite.com
© 2
013
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NO
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Inc.
Trad
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omnova_projet_10ans_A4_V2_Mise en page 1 03/06/13 16:35 Page1
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18 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
actUalitÉ
La FFB demande aux pouvoirs publics
que dix mesures phares soient
prises afin de permettre un meilleur
contrôle et permettre aux artisans et
entrepreneurs d’exercer leur activité
dans des conditions économiques
normales :
1 imposer la transmission des
déclarations de détachement aux
Caisses de congés payés,
2 rendre obligatoire la carte BTP pour
les salariés d’entreprises établies en
France ou hors de France,
3 instaurer la transmission au
maître de l’ouvrage de la liste
des travailleurs détachés par une
entreprise ou une agence d’intérim,
4 renforcer l’efficacité des vérifications
effectuées par les donneurs d’ordres
lors de la conclusion des marchés,
5 conditionner la signature des
marchés à la production de
l’attestation d’assurance décennale
obligatoire,
6 autoliquider la TVA sur tous les
travaux sous-traités,
7 responsabiliser les maîtres
d’ouvrage professionnels privés
en cas de choix d’une OAB (offre
anormalement basse),
8 étendre le devoir d’injonction
du maître de l’ouvrage en cas
d’irrégularité du cocontractant,
9 engager la responsabilité pénale
du maître de l’ouvrage ou donneur
d’ordre professionnel négligent,
10 donner la possibilité aux orga-
nisations professionnelles de se
constituer partie civile.
concurrence déloyAle
lA FFB réclAme 10 mesures
La concurrence déloyale bafoue toutes les règles sociales et fiscales en vigueur sur le territoire. qu’il s’agisse de l’intervention d’entreprises étrangères et de recours à du « pseudo-interim », leur but est d’afficher des tarifs avec lesquels aucun entrepreneur respectant les règles ne peut rivaliser.
Cette mesure vise à financer le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Le taux de 10% s’appliquera aux opérations dont le fait générateur intervient à compter du 1er janvier 2014. Pour les travaux immobiliers (prestations de service), il s’agit de l’achèvement des travaux.En conséquence, le taux de 10% s’appliquera aux travaux immobiliers dont l’achèvement interviendra à compter du 1er janvier 2014, quelle que
soit la date à laquelle les clients auront
versé des acomptes ou acquitté des
situations ou factures.
Il est donc important d’avertir les clients
du changement de taux en prévoyant
dans le devis une clause type, par
exemple : « Nos prix sont établis sur la
base des taux de TVA en vigueur à la
date de remise de l’offre. Toute variation
ultérieure de ces taux, imposée par la
loi, sera répercutée sur les prix. »
tvA
relèvement du tAux réduit
A compter du 1er janvier 2014, le taux réduit sur les travaux d’entretien-amélioration du logement sera relevé de 7 à 10%.
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CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN, c’est l’assurer
Le Groupe SMABTP, premier assureur des professionnels du bâtiment et des travaux publics, s’ouvre à tous. Son engagement, son écoute, sa proximité et son accompagnement refl ètent depuis toujours la qualité de ses services. Chaque jour, nous partageons notre expertise pour construire demain avec assurance et mieux vous protéger.
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A
www.smabtp.fr
Groupe_SMABTP_annonces-VFDef.indd 1 14/02/13 16:26
CommenT s’assurer en Cas de TeChniQue non CouranTe (TnC) pas CompliQue !
Les assureurs de la construction font une distinction entre les « travaux de technique courante », normalement garantis par les contrats, et les « travaux de technique non courante » (TNC) qui nécessitent une déclaration préalable. Il s’agit d’une notion contractuelle qui peut varier d’un assureur à l’autre.
ConseilPour bénéficier des garanties de votre contrat, il vous incombe de vérifier, lors de la remise de votre offre, que les travaux que vous envisagez de réaliser ou de sous-traiter sont conformes aux règles définies par votre assureur comme relevant de la technique courante.Dans le cas contraire, vous devez obtenir l’accord préalable de votre assureur. La déclaration des travaux de technique non courante, dans le cadre d’une opération déterminée, doit être accomplie le plus tôt possible : avant la remise définitive des prix (afin de tenir compte de l’incidence d’une éventuelle surprime) et, en tout état de cause, avant le début des travaux.
Attention !L’absence de déclaration de travaux de technique non courante fait peser sur vous la menace des sanctions prévues par le Code des assurances pour défaut de déclaration d’une aggravation du risque, à savoir une réduction de l’indemnité due en cas de sinistre, voire une non-garantie.
Zoom Assurance
Extrait de : « À chaque métier son assurance », guide assurance en peinture finitions réalisé par la SMABTP avec le concours de l’UPPF-FFB.
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CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN, c’est l’assurer
Le Groupe SMABTP, premier assureur des professionnels du bâtiment et des travaux publics, s’ouvre à tous. Son engagement, son écoute, sa proximité et son accompagnement refl ètent depuis toujours la qualité de ses services. Chaque jour, nous partageons notre expertise pour construire demain avec assurance et mieux vous protéger.
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doSSier
20 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
organisme de référence en matière de qualification et de certification des entreprises de construction, qUALiBAT dénombre aujourd’hui près de 30 000 entreprises titulaires. Mais n’obtient pas le précieux sésame qui veut : l’attribution d’une qualification ou d’une certification implique une évaluation des capacités techniques, humaines et financières de l’entreprise.
Chaque candidature fait ainsi l’objet de procédures rigoureuses soumises au contrôle d’une commission d’examen constituée de professionnels. qui sont les membres qui la composent ? Comment se préparer au mieux à ces démarches ? quels sont les trucs et astuces à connaître pour mettre toutes les chances de son côté ? Réponses.
Un organisme gage d’excellenceCréé en 1949 à l’initiative du Ministre de la Construction
et d’organisations professionnelles d’entrepreneurs,
d’architectes et de maîtres d’ouvrage, QUALIBAT est un
organisme sans but lucratif, régi par la loi du 1er juillet 1901.
Son but ? Apporter des éléments d’appréciation sur les
activités, les compétences professionnelles et les capacités
des entreprises exerçant une activité dans le domaine de
la construction. Sa mission ? Fournir aux prescripteurs et
donneurs d’ordre, publics, institutionnels ou particuliers, un
maximum d’informations pour leur permettre de choisir
avec justesse et objectivité leurs partenaires travaux.
Pour les professionnels, posséder la fameuse qualification
ou certification est un véritable argument commercial qui
valorise et distingue l’entreprise lors des appels d’offres
publics ou privés. Mais ce n’est pas le seul atout, comme
en témoigne Pierre Girard, directeur de la politique
technique de l’organisme : « L’image QUALIBAT rassure à
tous les niveaux. La preuve en est avec les assurances qui
n’hésitent pas à faire bénéficier les entreprises qualifiées
et/ou certifiées d’avantages tarifaires qui sont loin d’être
négligeables pouvant aller jusqu’à 30 % de réduction ! »
Les commissions d’examen au cœur du dispositif d’évaluation
L’organisme compte près de 150 commissions, nationales,
régionales et départementales, réparties sur l’ensemble
du territoire. Leur rôle ? Délibérer sur les candidatures des
entreprises. A ce titre, elles ont la responsabilité d’attribuer,
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OTO
LIA
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Ox
PIERRE GIRARD, DIRECTEUR DE LA POLITIqUE TECHNIqUE DE qUALIBAT
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QualiBaTl’essentiel pour un dossier en bonne et due forme
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 21
organisme de référence en matière de qualification et de certification des entreprises de construction, qUALiBAT dénombre aujourd’hui près de 30 000 entreprises titulaires. Mais n’obtient pas le précieux sésame qui veut : l’attribution d’une qualification ou d’une certification implique une évaluation des capacités techniques, humaines et financières de l’entreprise.
Chaque candidature fait ainsi l’objet de procédures rigoureuses soumises au contrôle d’une commission d’examen constituée de professionnels. qui sont les membres qui la composent ? Comment se préparer au mieux à ces démarches ? quels sont les trucs et astuces à connaître pour mettre toutes les chances de son côté ? Réponses.
de renouveler ou de retirer selon les cas, les qualifications
et les certifications. Elles sont composées paritairement
de représentants d’utilisateurs et d’entreprises, soit
une vingtaine de sachants : « Ne sont nommés que des
professionnels en exercice, reconnus et désignés pour leur
expérience et leurs compétences, poursuit Pierre Girard.
Parmi eux, des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, des
membres de l’ADIL1 et de l’ADEME2, des représentants de
la CAPEB, de la FFB et des SCOP. » En pratique, les membres
de commission s’appuient sur un collège de rapporteurs.
« Le rapporteur joue un rôle majeur dans les commissions.
C’est lui qui est chargé d’instruire le dossier, de réaliser “la
fiche d’instruction“ qu’il annote de ses recommandations
et qu’il présente aux membres de la commission. » Pour
statuer, chaque commission QUALIBAT délibère jusqu’à
obtenir le consensus ou procède à un vote. »
« Attribution, refus, chaque décision est motivée »
« En cas de décision positive, deux cas de figure possibles :
soit la commission juge que l’entreprise remplit tous les
critères requis et lui octroie une qualification pour 4 ans,
soit elle estime que la société manque de références
mais que son activité est prometteuse et lui délivre une
qualification probatoire valable 2 ans, au terme desquels
il faudra refaire une demande, poursuit le responsable de
la politique technique. En cas de refus, deux options là
aussi : soit l’entreprise se voit opposer un refus dit “fermé“
lui signifiant qu’il n’y a pas de réexamen possible, soit le
refus est dit “ouvert“ signifiant alors que l’entrepreneur
peut compléter son dossier s’il le souhaite. »
Les raisons d’un refus ? « La principale raison est souvent
administrative : il y a en effet beaucoup de pièces
justificatives à produire (lire encadré p. 22). Par exemple
si l’entreprise n’est pas en capacité de nous fournir les
attestations d’assurance réclamées. L’autre raison est
technique : si l’entreprise candidate ne respecte pas les
exigences fixées par l’organisme. Une société qui ne ferait
que de la prestation de services n’est pas qualifiable par
exemple. »
Des renouvellements, loin d’être automatiques !
Chaque année, le certificat est renouvelé sous réserve que
l’entreprise prouve son existence légale et la régularité
de son fonctionnement au regard de l’ensemble de ses
obligations fiscales et sociales par l’envoi des pièces
administratives correspondantes.
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OTO
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« Notre rôle est de contrôler annuellement que l’entreprise
remplit toujours, pendant la période de validité de
la qualification ou de la certification, les conditions
d’attribution conditionnant la délivrance d’un certificat . Si
tel n’est pas le cas - perte des moyens humains lui ayant
permis d’être qualifiée par exemple -, l’organisme peut
être amené à procéder à une révision anticipée. »
A l’échéance de la validité, la qualification est mise
en révision. L’entreprise en est informée et un délai lui
est donné pour constituer son dossier de révision. Ce
dossier est centré sur les exigences techniques mais deux
références seulement de chantier sont demandées.
Des démarches également accessibles en ligne
Sur le site internet www.qualibat.com, vous pouvez
effectuer toutes vos démarches en ligne depuis l’onglet
«espace entreprise». Pour y accéder, rien de plus simple, il
vous suffit de créer votre compte personnel en renseignant
les éléments suivants : nom, prénom, civilité, coordonnées
(email et téléphone), raison sociale, Siren et département
où est implanté le siège de l’entreprise. Cet espace permet
de constituer en ligne ses dossiers de première demande,
de renouvellement, d’extension de qualification ou de
certification métier (à l’exception de la certification 1552
relative aux travaux de désamiantage).
Conseils à suivreEN cAS DE réExAmENL’entreprise dispose d’un an pour retourner son dossier à qUALiBAT. Cependant, il ne faut pas tarder pour les dossiers préparés en fin d’année, sinon les pièces administratives ne sont plus valables. Par ailleurs, il ne s’agit pas de fournir les plus « beaux » chantiers mais ceux qui font apparaître la technicité de la qualification demandée.
EN cAS DE rENoUVELLEmENTChoisir un chantier par an et préparer un dossier complet sur ce chantier (devis, photos et attestation de fin de travaux). Au bout de 4 ans, l’entreprise dispose de 4 chantiers de référence, parmi lesquels elle en choisit deux.
22 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
cÉdric Garcia
CO-DiRiGeANt De lA SOCiété MultiFAçADeS (HéRAult)
une seule règle : l’anticipation
«Spécialisée dans le ravalement de façades et l’isolation thermique par
l’extérieur, Multifaçades comptabilise déjà cinq qualifications : 7131 (ITE, enduit sur isolant), 6121 (ravalement en peinture), 3412 (calfeutrement des joins de construction), 3422 (imperméabilisation des façades I1, I2, I3) et 2121 (ravalement en maçonnerie). Mon conseil aux entrepreneurs qui déposent un dossier pour
la première fois ?
Anticipez ! Il ne faut pas attendre le dernier
moment pour constituer un dossier de candidature.
Il y a en effet beaucoup de documents administratifs
et techniques à fournir en vue d’un dossier complet
et clair, tant sur le fond que sur la forme d’ailleurs.
Pour s’éviter d’avoir à fouiller dans nos archives
papier, nous disposons d’une base de données qui
synthétise toutes les informations relatives aux
chantiers réalisés ; simple et pratique à la fois. Si
ces démarches sont certes très chronophages, com-
mercialement elles se justifient : la certification
QUALIBAT est un argument qui appuie l’image et
le savoir-faire de l’entreprise. Un atout que nous
ne manquons pas de valoriser dans nos outils de
communication. » n
JeAn-Pierre rUFFiNo
DiRiGeANt De lA SOCiété SPeBi (VAl-De-MARNe)
les principales raisons d’un refus
«En plus de mon titre de dirigeant de la société SPEBI que j’occupe depuis 1986, j’officie
aussi depuis 5 ans comme membre de commission - la Société SPEBI étant elle-même qualifiée (2121, 3412, 3422, 3432, 6111, 6212, 6221, 6222, et 7132). SPEBI bénéficie d’ailleurs d’une triple certification (ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001). Par expérience, je sais que la majorité des refus opposés sont le fait de dossiers incomplets. Or, le site Internet QUALIBAT met à la disposition des entrepreneurs toutes les informations utiles à connaître, notamment les pièces justificatives à produire. Il est donc conseillé de prendre son temps pour remplir convenablement son dossier de candidature, quitte à demander un report d’audience pour se laisser un délai suffisant. Autre raison explicative d’un refus : l’appel à la sous-traitance pour un pourcentage allant de 30 à 35 % ou encore une sinistralité trop importante. Pour l’un ou l’autre de ces cas de figure, le refus est d’office mais pas définitif. L’entreprise peut si elle le souhaite déposer un nouveau dossier une fois sa situation clarifiée. Quoiqu’il en soit, un refus doit toujours être motivé et les raisons clairement détaillées. Pour accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches de certification, l’organisme a créé un référentiel utile pour l’attribution et le suivi d’une demande de qualification professionnelle.
A consulter sans modération ! » n
Trucs et astuces
dossier : les pièces administratives et techniques à fournir
Le Cv du responsable technique (si différent du responsable de l’entreprise)
Les informations comptables (pour l’activité de qualification demandée)
Les moyens humains pour l’activité de qualification demandée. Si l’entreprise dispose de compagnons dédiés à une activité ; ce sont ces effectifs qui doivent être comptabilisés.
le reTour d’expérienCes d’enTrepreneurs
Extrait Kbis et/ou inscription à la Chambre des Métiers
immatriculation iNSEE : Siren et Code NACE
Attestation de l’URSSAF datant de moins de 3 mois au dépôt du dossier
Attestation de la Caisse de Congés Payés datant de moins de 3 mois au dépôt du dossier
Attestation sur l’honneur du paiement des impôts et taxes
Lettre d’engagement signée par le responsable légal de l’entreprise ou par un représentant habilité
Attestations d’assurances en responsabilité civile et en responsabilité construction en cours de validité à la date de dépôt du dossier
Déclaration annuelle des salaires précédant l’année de la demande de qualification
Description immobilière et liste du matériel et des machines
Etat des déclarations de sinistres en responsabilité construction sur les quatre dernières années.
doSSier
doSSier
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 23
alaiN SimoN
DiRiGeANt DeS etS A. SiMON SA (YVeliNeS)
valoriser ses références chantiers
«Entreprise familiale depuis 1920, les
Ets A. Simon SA compte huit qualifications :
6112 (peinture et ravalement), 6221 et 6222
(revêtements résilients PVC), 6212 (revêtements
textiles collés), 3412, 3432 (étanchéité des
façades), 3422 (imperméabilisation des façades I1,
I2, I3) et 2121 (ravalement en maçonnerie).
Je sais par expérience que la qualification n’est pas
un dû. C’est une reconnaissance qui se mérite.
Alors pour mettre toutes les chances de votre
côté, pas de place à la négligence, votre dossier
doit être irréprochable : la présentation doit être
claire, soignée, et vos photos doivent être de
qualité pour illustrer, dans le détail, la technicité du
chantier réalisé. Enfin les informations techniques
et administratives communiquées doivent être
exactes, tout est rigoureusement vérifié ! Ma
technique pour gagner du temps et être sûr, en
temps voulu, de disposer de tous les documents
nécessaires : pour chaque chantier « référence »,
c’est de prévoir en amont un dossier spécifique
alimenté avant, pendant et après les travaux.
Il faut battre le fer quand il est chaud, le risque
après coup, c’est que les attestations soient
mal renseignées, moins précises voire moins
élogieuses. » n
Dans le détail, vous pourrez :
• conduire votre démarche progressivement et constituer votre dossier de demande ou de révision à votre rythme,
• créer ou compléter à tout moment votre «catalogue de chantiers» à partir duquel vous sélectionnerez, le moment venu, les références que vous souhaitez présenter pour telle ou telle demande de qualification ou certification,
• télécharger des formulaires vierges (lettre d’engagement, attestation de travaux, attestation de sinistralité, etc.) et déposer toutes les pièces justificatives requises (extrait K Bis, attestation URSSAF, attestations d’assurance, etc.),
• disposer d’une bibliothèque personnelle regroupant :
- les certificats QUALIBAT en cours et vos factures acquittées,
- tous les documents utiles à votre démarche, tels que le règlement général ou encore le référentiel de qualification,
- des outils dédiés (fiches pratiques, logos QUALIBAT sous différents formats de fichiers),
• acquitter les prestations rendues par carte (service
PAYBOX) ou virement bancaire.
En version papier ou en ligne, plus d’excuse pour ne pas
déposer de dossier, et souvenez-vous, les avantages sont
nombreux ! n
1 Agence départementale d’information sur le logement
2 Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
dossier : les pièces administratives et techniques à fournir
Le Cv du responsable technique (si différent du responsable de l’entreprise)
Les informations comptables (pour l’activité de qualification demandée)
Les moyens humains pour l’activité de qualification demandée. Si l’entreprise dispose de compagnons dédiés à une activité ; ce sont ces effectifs qui doivent être comptabilisés.
Dans le cas contraire, l’effectif global est conservé.
La liste des chantiers de l’activité de qualification sur les 4 dernières années. Parmi ces chantiers, choisir 3 chantiers de référence. Pour chaque chantier, fournir le devis, des photos avant, pendant et après les travaux, l’attestation de fin de travaux complétée par le maître d’ouvrage.
le reTour d’expérienCes d’enTrepreneurs réglemenTaTion : une nouvelle mesure à venir
Au 1er janvier 2014, seuls les particuliers faisant appel à une entreprise compétente pour améliorer la performance énergétique de leur logement avec la mention « Reconnu Grenelle Environnement », pourront bénéficier des aides de l’Etat en faveur de la rénovation énergétique. voilà un argument qui devrait faire mouche auprès de votre clientèle de particuliers.
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SaGa deS marqUeS
24 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
SAiNT-LUC, LA MARqUE FRANÇAiSE DES DiSTRiBUTEURS iNDEPENDANTS
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Les débuts du groupement amical de droguerie Tout commence après l’occupation en 1949. Dans un
contexte économique difficile ou tout est en pénurie, y
compris les domaines de la droguerie et de la chimie, il
faut se battre pour trouver les produits à revendre. A cette
époque, les grossistes vendent à leurs clients peintres les
produits de base constituant la peinture, tout en fabriquant
aussi pour ces clients quelques peintures prêtes à l’emploi.
Aussi, cette pénurie pousse les principaux grossistes en
droguerie à se regrouper pour acheter ensemble des
matières telles que le minium de plomb, le blanc de zinc,
l’huile de lin, l’essence de térébenthine ou la lessive. C’est
ainsi qu’est créé le Groupement amical de droguerie (GAD).
Les Trente Glorieuses se déroulent ensuite, avec leur
insouciante prospérité. Le bâtiment est en pleine
expansion et certains adhérents de GAD décident en 1966
de fabriquer eux-mêmes leur propre marque de peinture.
Ils quittent le groupement pour fonder les peintures ONIP,
tandis que les autres adhérents poursuivent la distribution
des marques nationales telles que Guittet, Trimétal,
Sikkens, Seigneurie, Gauthier, Ripolin, Vitex, Beissier… tout
en fabriquant eux-mêmes ou faisant fabriquer de manière
limitée quelques petites gammes courtes de produits
basiques à leur propre nom. « Dans le groupement GAD, à
cette époque se réunissaient des distributeurs leaders dans
leur région tels que Vachon à Lyon, Peppler à Strasbourg,
saint luc : l’origine du nomC’est en référence au patron des peintres, Saint Luc, que le nom de Saint-Luc a été retenu. La légende raconte en effet que l’apôtre Luc, médecin d’origine et compagnon de Paul, avait des talents de peintre. A la fin de sa vie, il aurait recueilli avec lui la vierge dont il aurait réalisé un certain nombre de portraits qui lui sont encore aujourd’hui dévotement attribués. Ce sont les vierges dites de vladimir, de Jérusalem, de Tikhvine, de Smolensk, de Czestochowa…Dès le Xive siècle, les maîtres peintres se sont placés sous son protectorat. Ainsi on a vu naître en italie, aux Pays-Bas et également en France des « Guildes de Saint-Luc » appelés aussi corporations, confréries ou compagnies de Saint-Luc, organisations strictement réglementées de type corporatif au sein desquelles se réunissaient les «Maîtres Peintres». La fête de la Saint-Luc, le 18 octobre, a été longtemps célébrée par ces corporations de peintres ; à cette occasion les patrons invitaient leurs compagnons à un grand banquet ; c’était l’occasion de décorer les plus anciens et de renouveler à chacun sa tenue de travail pour l’année à venir.
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Si le concept de « marque propre » est très développé dans la grande distribution, il est beaucoup moins usité en distribution professionnelle. Et pourtant, le développement de la marque de peinture Saint-Luc par un réseau de distributeurs indépendants, depuis plus de 25 ans, prouve que ce concept a aussi sa place dans le monde professionnel.
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 25
>>>
face aux évolutions du marché. Le seul investissement
que nous réalisons est d’ordre technique pour la sélection
des produits et marketing pour leur promotion. Enfin la
marque Saint-Luc est aussi un moyen d’affirmer et de
défendre notre indépendance, dans un secteur d’activité
très intégré par les grands groupes chimiques.»
1987-1997 : pendant cette période de 10 ans, chaque
année un nouveau produit vient enrichir la gamme
Saint-Luc avec une démarche de sélection toujours la
même : repérer les meilleurs produits du marché qui
répondent à un besoin exprimé par les clients pour les
faire fabriquer sous la marque Saint-Luc.
Une sélection rigoureuse
Pour ce faire, le GAD est accompagné par un laboratoire
indépendant qui réalise une analyse
comparative des caractéristiques techniques
des produits sélectionnés. Simultanément,
sont organisés par des distributeurs pilotes
des tests d’application auprès de la clientèle
de professionnels. Cette démarche permet de
repérer les produits les plus performants et d’entamer une
négociation prix auprès des industriels sélectionnés pour
obtenir au final un produit au rapport qualité/prix optimal
répondant au plus près aux attentes des professionnels.
En 1997, la gamme compte 10 produits, peintures
intérieures glycéros et acryliques sélectionnées auxquels
s’ajoutent des produits de service originaux. « Les fabricants
qui sont nos partenaires ne sont pas nécessairement de
grande taille, souligne Bruno Grassin. Nous sélectionnons
souvent des fabricants qui ont peu de moyens commerciaux
mais qui ont dans leur gamme des pépites ; ils trouvent
ainsi à travers la marque Saint-Luc l’opportunité de pouvoir
s’appuyer sur un réseau de distributeurs dynamiques qui
leur ouvrent une zone de chalandise qu’ils auraient du
mal à conquérir seuls. » Ainsi aujourd’hui une dizaine de
fabricants collaborent à la fabrication des produits de la
gamme dont certains viennent d’au-delà de nos frontières,
en particulier d’Allemagne et d’Europe du Nord, pays
Coquard à Auxerre, Crozier à Paris ou encore Forcade à
Tarbes et Busson à Brest, sans oublier Grassin bien sûr, se
souvient Bruno Grassin, actuel dirigeant du groupement.
Malheureusement, un grand nombre de ces sociétés
intégreront au fil du temps le réseau intégré des fabricants
de peintures. Devant cette tendance, les adhérents de GAD
pour maintenir leur indépendance rejoindront en 2000, le
réseau SOCODA, premier réseau français de distributeurs
indépendants (2,9 Milliards d’euros) pour l’industrie et le
bâtiment, pour y créer la branche Décoration. »
Naissance de la marque : retour sur le passé…
En 1987, l’évolution des technologies et la volonté de
mieux valoriser ces petites gammes propres rendent
de plus en plus difficile le maintien de ces
fabrications individuelles ; les adhérents de GAD
décident alors de les regrouper. Ils en confient la
fabrication à quelques industriels et leur donnent
une image et un nom communs. C’est ainsi que
naissent les peintures Saint-Luc aux couleurs
nationales, bleu et rouge, soutenues par un slogan fort
et clair : « Vive les peintres ». Un premier produit est ainsi
lancé sous le nom générique de « Mat Acrylique St Luc ».
Par sa qualité et son prix attractif, il s’impose rapidement
dans leur clientèle et reste encore aujourd’hui un des
produits phare de la gamme. Bien évidemment le nom de
Saint-Luc n’est pas innocent ; il a été retenu en référence
au patron des peintres, Saint Luc (lire encadré).
« L’originalité de notre concept réside dans le fait que
nous sommes un groupe de distributeurs chaque jour
au coté de nos clients peintres professionnels, souligne
Bruno Grassin. Nous partons des besoins détectés chez
eux pour construire nos gammes à l’inverse des industriels
qui partent souvent des innovations proposées par leurs
laboratoires et qui cherchent à les imposer au marché.
De plus, n’étant pas producteur et n’ayant pas d’usine,
nous n’avons pas la contrainte d’investir dans des outils
industriels, ce qui nous permet une plus grande réactivité
55 produits
93 agences
18 distributeurs
comparative des caractéristiques techniques
des produits sélectionnés. Simultanément,
sont organisés par des distributeurs pilotes
des tests d’application auprès de la clientèle
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26 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
qUelqUeS dateS
SAin
t-LU
C en
très avancés en matière de gammes écologiques. « En
rassemblant les meilleurs produit du marché, Saint-Luc
est en quelque sorte l’équipe de France des peintures »
aime à dire son président. En 1997 Saint-Luc a célébré son
10e anniversaire en réunissant à Disneyland 1000 peintres
venus de toutes la France.
cap sur l’innovation
Mais Saint-Luc ne veut pas être seulement une marque
« suiveuse » ; elle sait proposer des produits originaux et
innovants. Ainsi en 2006, lorsqu’est publiée la directive
européenne sur les COV (composés organiques volatils),
le GAD décide d’être parmi les pionniers à intégrer cette
nouvelle exigence écologique dans son offre en allant
même au-delà de cette directive. C’est ainsi qu’il met sur
le marché dès 2007 sous le nom de St Luc’O, la première
gamme de peintures écololabel avec un taux de COV proche
de 0%, avec un rapport qualité/prix exceptionnel. C’est un
vrai succès … qui dure encore aujourd’hui puisqu’en 2012
plus d’un million de litres de peinture St Luc’O ont été
vendus.
Mais une offre manquait à Saint-Luc pour pouvoir
« jouer dans la cour » des grands fabricants de peinture :
proposer une colorimétrie sur l’ensemble de ses produits.
En 2009 est lancé audacieusement un programme
d’étude colorimétrique piloté avec l’aide d’un ingénieur
coloriste ; après une année de travail, Saint-Luc peut
mettre à disposition de ses distributeurs un système de
colorimétrie de haut niveau et très compétitif, baptisé
Turner Color System, capable de teinter avec des colorants
« écologiques » l’ensemble des peintures de la gamme bien
qu’issues de fabricants différents. Une petite révolution dans
l’univers de la colorimétrie très « maîtrisé » par les fabricants.
C’est avec beaucoup d’ambitions que Saint-Luc célèbre
son 25e anniversaire ; c’est l’occasion pour cette marque de
faire peau neuve en rajeunissant son visuel, en s’installant
sur le web à l’adresse www.peintures-saint-luc.com et
en éditant son premier « Book Produits ». En 2013, de
nombreux développements et innovations sont déjà
dans les cartons et l’aventure continue… Ainsi en 25 ans,
Saint-Luc apporte la preuve que « marque propre » ou MDD
(marque des distributeurs) en peinture peut ne pas être
synonyme de « lowcost » ou de basse qualité lorsqu’elle
s’adresse à des professionnels et qu’elle peut avoir toute
sa place au coté des grandes marques d’industriels. En
effet, le fait d’avoir à porter seul la notoriété de la marque
oblige le distributeur Saint-Luc à proposer des produits de
qualité à sa clientèle et le rend encore plus exigeant vis-
à-vis de Saint-Luc.
Aujourd’hui, avec 18 distributeurs indépendants repré-
sentant une centaine d’agences et une gamme de
50 produits couvrant l’essentiel des besoins du peintre,
Saint-Luc peut s’enorgueillir d’être la grande marque de
peinture française des distributeurs indépendants. n
q 1949 Création du Groupement amical de droguerie (GAD) rassemblant les principaux distributeurs de France.
q1966 Scission du GAD ; quelques distributeurs quittent GAD et créent la marque ONiP.
q1987 • GAD crée la marque Saint-Luc et son slogan « Vive les peintres » • Lancement du 1er produit le « Mat Acrylique ».
q1997 • Célébration du 10e anniversaire de la marque. 1000 peintres sont réunis à eurodisney. • la gamme comporte 11 produits qui représentent 2 700 tonnes.
q2001 les distributeurs Saint-luc rejoignent SOCODA.
q2007 lancement de la gamme St luc’O ecolabel « 0% COV »
q2009 : lancement du système à teinter turner Color System
q2012 • 25e anniversaire de la marque Saint-luc
• Refonte de l’image Saint-luc
SaGa deS marqUeS
>>>
reCTIFICATIF Reflets & Nuances présente ses excuses à Unikalo pour l’erreur qui s’est glissée dans la saga des marques « Unikalo, une affaire de famille ! » parue dans le numéro d’avril 2013 . En page 33, il fallait lire dans l’intertitre « Hervé Pestourie : de Lorient à Mérignac » (et non Serge).
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SAINT-LUCLa grande marque française
des distr ibuteurs indépendants
SAINT-LUCLa grande marque française
des distr ibuteurs indépendants
SAINT-LUC’Ofai tes un geste pour
l’environnement
SAINT-LUC’Ofai tes un geste pour
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avecavec
Annonce St-Luc'O•Juin_Mise en page 1 04/06/13 16:15 Page2
SAINT-LUCLa grande marque française
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SAINT-LUCLa grande marque française
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l’environnement
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28 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
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LE NF DTU 59.1 FAiT PEAU NEUvE
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Au terme de deux ans et demi de travaux, la commission chargée de la révision du NF DTU 59.1 a actualisé le document qui datait de 2000. Constituée de tous les acteurs de la filière peinture finitions et présidée par Philippe Bertolani, président de l’UPPF-FFB, elle a mis au point un document précis en vue de limiter les litiges, encore trop nombreux, entre les maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et les entreprises de peinture sur l’interprétation du texte de la version précédente.
Le point sur les modifications avec Rolland Cresson, directeur de l’iREF (institut de recherche et d’étude de la finition) et membre de la commission de normalisation.
pourquoi le nf dTu 59.1 a-t-il dû être révisé ?Comme pour tous les documents normatifs relatifs aux métiers du bâtiment, il a été demandé à l’UPPF-FFB de réviser son document-phare, pour tenir compte des réalités de la normalisation européenne. Une harmonisation avec le reste de la collection était nécessaire.En outre, le DTU est une pièce de marché de travaux entre l’entrepreneur de bâtiment et son client. Si les règles de l’art demeurent, les produits changent et les conditions économiques évoluent. Les professionnels souhaitaient que ce texte évolue en tenant compte des réalités techniques et économiques.Certaines précisions que la pratique du document 2000 rendait nécessaire au regard des incompréhensions que pouvait parfois laisser permettre cette
version, ont été apportées.
la modification visible dès la première page, c’est le titre «Travaux de bâtiment - revêtements de peinture en
feuil mince, semi-épais ou épais ». pourquoi ce nouveau titre ?Le nouveau document vise désormais
tous les systèmes dits « décoratifs »,
c’est-à-dire les lasures, les peintures
films minces, les revêtements semi-
épais (RSE), et les revêtements
plastiques épais (RPE) qui sont
aujourd’hui dénommés revêtements
de peinture épais (correspondant
respectivement au classement D1, D2
ou D3).
Dans ces conditions, le NF DTU 59.2
« Travaux de revêtements plastiques
épais sur béton et enduits à base de
liants hydrauliques » n’existe plus, les
produits pour l’imperméabilité I1, I2,
et I3 étant traités dans le NF DTU 42.1
« Réfection de façades en service par
revêtements d’imperméabilité à base
de polymères ».
Concernant le domaine d’application,
signalons que le DTU 59.1 traite aussi
bien des travaux neufs que des travaux
d’entretien, ce qui est relativement rare
pour ce type de document.
avant d’entrer dans le détail des modifications du texte existant de 2000, y a-t-il une nouveauté dans la présentation même du dTu?En effet : l’apparition d’un cahier qui remplace l’article 3 sur les produits de peinture et connexes à l’usage du peintre. Ce cahier intitulé « Critères généraux de choix des matériaux » fournit les données techniques, normatives et réglementaires (santé, hygiène, environnement, sécurité incendie, …) sur les matériaux utilisés
par le professionnel.
parlons des principales évolutions. 27 tableaux de descriptions-types de travaux apparaissent dans le nouveau dTu, au lieu de 23 dans la version 2000. pourquoi ?Les nouveaux tableaux détaillent, beaucoup plus qu’auparavant, les prestations relatives aux travaux d’entretien des anciens fonds peints, selon les fonds (plâtre, maçonnerie,
bois, métal…).
ROLLAND CRESSON
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Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 29
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LIA
dans les tableaux, justement, on retrouve des étapes dites « optionnelles », à l’appréciation de l’entrepreneur. Que faut-il comprendre ?Prenons un exemple. Pour obtenir une finition A sur des plaques de parement en plâtre à épiderme cartonné, il faut dix opérations qui sont contractuelles : révision des joints, époussetage, impression, rebouchage, ratissage, enduit repassé, ponçage/époussetage, couche intermédiaire, révision et couche de finition. Chacun sait que la main d’œuvre est le poste le plus conséquent dans le coût d’un chantier, chaque opération correspond à du temps qu’il faut facturer. L’expérience démontre que selon l’état du support réceptionné, certaines de ces opérations peuvent être facultatives. Le DTU étant contractuel, si toutes les opérations décrites ne sont pas effectuées, le maître d’ouvrage est en droit de réclamer une moins value sur la facture.Cette pratique fréquente est une cause de prix anormalement bas. Les membres de la commission ont pris en compte cette réalité économique dans l’esprit des nouvelles règles de l’art. Les tableaux ont été conservés dans l’état avec la même description des tâches en ajoutant une remarque optionnelle ; « le choix par le peintre de ce type d’opération peut être nécessaire en fonction de la présentation du subjectile reçu pour obtenir la finition demandée ». Cela laisse le choix au professionnel de ne pas réaliser certaines tâches dans le processus de mise en œuvre tout en obtenant quand même la finition demandée. De même que si le client souhaite avoir toutes les opérations prescrites, il devra le préciser dans les diverses pièces du marché (DPM) et dans ce cas précis, il est imaginable que le peintre en tiendra compte dans le chiffrage de son devis. Attention : plus que jamais, je rappellerai ici que la réalisation d’une surface de référence, avant de commencer les travaux, devient indispensable.
C’est sur la base du principe d’acceptation par le maître d’ouvrage ou le maître d’oeuvre de la surface proposée, que l’entreprise pourra engager ses travaux et avoir des éléments de recours, en cas
de contestation lors de la réception.
une précision est-elle donnée sur la classification du brillant spéculaire d’un film ?Une précision était nécessaire car certaines fiches descriptives de produits ont un aspect plus marketing que technique et adaptent des termes aux qualités du produit. L’exemple le plus connu est le satin dont certaines versions sont « demi satiné », « satin profond », « velours » etc. C’est une interprétation de la version 2000 qui déclinait satiné mat, satiné moyen, satiné brillant. La version 2013 se réfère à des valeurs limites indicatives de brillant spéculaire Bs suivantes :• très mat : Bs inférieur à 5• mat : Bs compris entre 5 et 10• satiné : Bs compris entre 10 et 60• brillant : Bs supérieur à 60.
Quelques remarques sur les états de finitions ?Globalement, le texte de la version 2000 est conservé.Deux nouvelles annexes : l’annexe E récapitule dans un tableau les classements des finitions de revêtements selon les supports et l’annexe F les opérations d’enduisage en
intérieur selon le niveau de finition visé.
la réception des travaux est souvent source de désaccords sur l’interprétation de l’article « essais et vérifications ». des précisions ont-elles été apportées dans la nouvelle version ?La méthode de la version 2000 reste inchangée, sur la forme il s’agit toujours de critères qualitatifs sur l’aspect de surface et des caractéristiques physiques et d’aptitude à l’usage.
La somme des expériences souvent vécues par les professionnels a fait qu’une attention toute particulière a été portée à la rédaction du contrôle de l’état de finition et des rechampissages, source de conflit au moment de la réception car l’observation à 2 m avec un éclairage incident normal, angles compris entre 70 et 110°, était à la libre interprétation de chacun. Les rédacteurs de la commission ont révisé le texte en distinguant les surfaces verticales de celles horizontales (les plafonds). L’éclairage est décrit de façon précise : il n’est pas rasant ; lorsqu’il est artificiel, il est situé à plus de 2 m de distance, un peu à l’arrière et au-dessus de l’observateur, d’une puissance maxi de 100 W sans être halogène.Pour les plafonds, il est précisé qu’un réflecteur peut être nécessaire au-dessus de la source pour éviter la lumière rasante. Dans le cadre du plan Europe, il sera réalisé un calepin de chantier dans lequel tout ceci sera
illustré par un schéma.
le Cahier des clauses administratives spéciales types a-t-il été remodelé ?Si les rédacteurs n’ont pas opéré de changement dans l’ordonnancement du sommaire, ils ont ajouté une annexe définissant la limite des prestations en matière de polychromie et tenu compte des expériences en ce qui concerne la réception et la coordination de chantier,
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calEpIn dE chantIER
Une collection « Calepins de chantier » a été créée pour informer le personnel d’exécution des modifications apportées aux règles nationales de construction dans le cadre du Plan Europe.Le calepin « Travaux de peinture d’intérieur et d’extérieur des bâtiments » viendra compléter cette collection à la rentrée. Attention, en aucun cas, ce calepin se substitue au DTU.Pour vous le procurer : UPPF au 01 40 69 53 73 ou [email protected]
chantIER
en précisant plus les droits et les devoirs des différents acteurs du chantier.La rédaction de ce que comprennent et ce que ne comprennent pas les travaux reste identique.Dans le chapitre « coordination », paragraphe « remise du chantier au peintre », quelques précisions sont ajoutées : à l’intérieur pour l’exécution des travaux de peinture (travaux neufs et rénovation), les locaux à peindre doivent être propres, accessibles dans leur totalité, vidés de tous éléments ou objets matériels et gravats provenant d’autres corps d’état, et leur accès doit être réservé à l’entrepreneur de peinture pendant ses travaux (y compris la durée nécessaire de séchage des revêtements exécutés, sachant que les locaux sont
hors d’eau, etc.)
Bien souvent, au moment de la remise du CCTp (cahier des causes techniques particulières), les couleurs sont demandées « selon le choix de l’architecte » et c’est sur le chantier que l’entrepreneur, après avoir remis un devis pour trois teintes, apprend qu’il y en a beaucoup plus. des précisions sont-elles apportées à ce sujet dans le nouveau dTu ?Effectivement, la commission de
rédaction s’est penchée sur ce problème
important et a précisé les points suivants.
Un maximum de 4 teintes sera toléré
pour l’ensemble du chantier inférieur à
1000 m² de peinture.
Par pièce : 1 couleur pour le plafond,
2 teintes maximum sur les murs,
1 teinte maximum sur les menuiseries.
En fixant le nombre de teintes par pièce,
les membres de la commission ont
souhaité mettre sur un pied d’égalité
les entrepreneurs au moment du calcul
de leur devis.
Pour des chantiers particuliers
(établissements hospitaliers, scolaires,
etc.) un maximum de 7 teintes pourra
être accepté par étage.
Une polychromie très ouverte est
généralement exigée sur ces ouvrages.
Il devenait évident, pour la commission,
de fixer une limite dans le nombre des
couleurs retenues, au-delà de laquelle
la renégociation du marché devenait
logique. Par ailleurs, le DTU alerte le
concepteur sur la mise en peinture des
portes des ouvrages du type « locaux
hospitaliers, scolaires,… » : une seule
teinte est ici retenue.
Il n’est pas rare de voir pour une porte
à oculus, une demande comprenant
une couleur différente par face, le
rechampissage de l’oculus différent,
ainsi que la couleur du chant souvent
imprécisée, cela entraînant des coûts
et des désaccords après la mise en
peinture. Enfin, les rechampis décoratifs
ne seront que ceux en plafond,
huisseries et plinthes. Cela veut dire
que, pour une mise en couleur usuelle,
les rechampis, autres que ceux pour
les plafonds, huisseries et plinthes,
pourront être soumis à une tarification
particulière.
Ce document important, opposable
à tous les acteurs de la profession,
doit être respecté. Pour cela, en tout
premier lieu, il y a obligation pour les
entreprises de peinture de le connaître
et de l’appliquer. n
30 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
techNiqUe
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LE NF DTU 59.1 FAiT PEAU NEUvE
MARCHES DATE D’APPLICATION
mArChé PrIvé
Marché faisant référence à la norme NF P 03-001*
La norme s’applique au marché dont la consultation est lancée après le 1er septembre 2013.
Marché ne faisant pas référence à la norme NF P 03-001*
Sans précision, la norme s’applique au marché dont la date d’établissement de l’offre est postérieure au 22 juin 2013.
mArChé PUblIC
Marché faisant référence au CCAg (Cahier des clauses administratives générales)
La norme s’applique au marché dont le mois d’établissement des prix** est octobre 2013.
* « Marchés privés – Cahiers types – Cahier des clauses administratives générales applicable aux travaux de bâtiment faisant l’objet de marchés privés »
**La date d’établissement du prix est précisée dans le marché ou, à défaut, elle est la suivante :- procédure d’appel d’offres : 1er jour du mois de calendrier qui précède celui de la signature
de l’acte d’engagement par le titulaire du marché ;- procédure négociée : 1er jour du mois de calendrier qui précède celui de la signature de l’offre
finale ;- procédure de dialogue compétitif : 1er jour du mois de calendrier qui précède la remise de l’offre
finale.Les normes applicables sont celles dont la date de prise d’effet est antérieure de trois mois au premier jour du mois d’établissement des prix.
à QUEllE datE applIQUER lE noUVEaU nF dtU 59.1 ?
Le NF DTU 59.1 a été homologué le 22 juin 2013. mais attention la date de prise d’effet du 22 juin 2013 n’est pas obligatoirement la date d’application de la norme, qui dépend du type de marché.
L’UPPF-FFB TIENT À REMERCIER ET À FÉLICITER TOUTES CELLES ET CEUx qUI ONT PARTICIPÉ À LA RÉVISION DE CE DOCUMENT.
U 59.1 ?
32 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
Fondée au 12e siècle à Saint-
Germain-la-Blanche-Herbe dans
le Calvados (14), près de Caen,
l’Abbaye d’Ardenne est aujourd’hui
occupée par l’Institut mémoires de
l’édition contemporaine (IMEC). Elle
rassemble quelque 80 000 fonds
d’archives et d’études consacrés aux
principales maisons d’édition, aux
revues et aux différents acteurs de
l’édition du 20ème siècle. Ce transfert
a été réalisé après près de quatre
années de travaux de rénovation et
l’aménagement d’une bibliothèque
dans l’Abbaye. Une des parties les plus
magistrales du bâtiment est la voûte en
bois sur croisée d’ogives de l’abbatiale
réalisée au 17ème siècle dans le style
gothique. Cette voûte peinte d’une
chaux monochrome a été fortement
détériorée par des infiltrations
d’eau lors d’une tempête de neige
en 2012, nécessitant sa réfection par
un décapage des éléments en bois et
l’application d’une nouvelle lasure. Le
bois « travaille » et la chaux n’a pas de
coefficient d’élasticité suffisant pour
répondre à ces petites déformations.
Aussi, au fil du temps, se forment des
écailles qui à l’Abbaye tombaient sur
les tables des chercheurs de l’IMEC. Ce
problème perdurait depuis longtemps.
Ce dégât des eaux a été l’occasion de
remplacer la chaux par une lasure.
Une lasure sur mesure« Suite aux dégâts dus à la tempête
de neige, nous sommes intervenus
pour décaper l’intégralité du plafond
et mettre le bois à nu, explique
Christophe Guérin, dirigeant de
l’entreprise Cyjoco à Authie (14). Pour
le décapage nous ne pouvions utiliser
de produits chimiques. Nous avons
dû réaliser le décapage par ponçage
manuel et mécanique à l’aide d’une
ponceuse avec aspirateur intégré sur
les voutains et au moyen d’une brosse
métallique douce sur les nervures afin
de ne pas abîmer le bois. Les déchets
et poussières de décapage étaient
évacués chaque fin de journée et les
platelages aspirés. Cette première
phase a duré deux mois. Ensuite ont
pu débuter les essais de teinte pour
la lasure. « L’architecte en chef des
Monuments historiques en charge de
la maîtrise d’œuvre, Bruno Decaris,
souhaitait que la teinte de la lasure
pour le bois soit en parfaite harmonie
avec celle de la pierre de l’abbaye,
reprend Christophe Guérin. Les essais
ont duré encore deux mois. »
Un lustre recouvré
Le plafond en bois peint de l’Abbaye d’Ardenne dans
le Calvados avait été abîmé par des infiltrations d’eau
durant l’hiver 2012. Un décapage complet et l’application
d’une nouvelle lasure lui ont redonné toute sa splendeur.
L’Abbaye d’Ardenne dans le Calvados, occupée par l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (IMEC). Elle rassemble quelque 80 000 ouvrages.
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retrouver les teintes originellesEnsuite, la lasure opaque en
phase aqueuse de JefcoSylco a été
appliquée directement sur le bois
puis essuyée au chiffon et au spalter
afin de faire ressortir les nervures du
bois. « L’architecte des Monuments
historiques voulait ne pas faire trop
neuf et conserver l’authenticité du
lieu. » Enfin, au niveau de chaque
portée, la clef de voûte pendante
en bois, dessinant un motif, a
été repeinte. Trois teintes ont été
fabriquées spécialement afin de
retrouver les coloris d’origine : gris,
ocre jaune et brique.
La particularité du chantier résidait
dans la hauteur sous plafond,
nécessitant le montage d’un
échafaudage multidirectionnel de
17 m de haut. L’intégralité de la
voûte a été échafaudée nécessitant
21 tonnes de matériel. L’échafaudage
a été monté après que l’ensemble des
ouvrages ont été « encapsulés » et
protégés des travaux par la mise en
place d’un polyane. n
Les pendantes en bois des clefs de voûte ont été repeintes afin de retrouver ses couleurs d’origine : gris, ocre jaune et brique.
Le plafond de l’Abbaye abîmé par des infiltrations d’eau a été recouvert d’une nouvelle lasure en harmonie avec la teinte des pierres de l’édifice.
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Fiche d’identité
s mAîTre D’OUvrAge : Conseil régional de Basse-Normandie
s mAîTre D’OeUve : Bruno Decaris
s lOT PeInTUre-éChAFAUDAge :
Entreprise Cyjoco (14)
s lAsUre : Neolasur de JefcoSylco
34 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
techNiqUe
l’aVEnIR dE l’EntREpRISE ESt tEchnIQUE
actE I lES REgREtSJ’ai connu le temps, dans les années 70, où l’entreprise de peinture occupait une place privilégiée auprès du maître d’ouvrage et du maître d’oeuvre. Il est vrai que l’argument des professionnels de la peinture, à l’époque, était le savoir technique. Si les peintres étaient de bons techniciens, ils étaient en revanche moins préoccupés par les problèmes de gestion qu’aujourd’hui, et cela a coûté cher à beaucoup d’entre eux. S’en est ensuivie une « ère » de formation à la gestion pour laquelle s’est dépensé notamment mon ami (regretté) Lucien Dheedene. Mais depuis ces glorieuses années 70, la technique est devenue une notion très secondaire dans le
savoir de l’entreprise.
actE II lE conStat La règlementation devient de plus en plus musclée. Vous vous en rendrez compte avec la version modernisée du DTU 59.1. Vous le constatez aussi, vous qui posez de l’ETICS en façades.Et cela, non pas pour vous créer de nouvelles contraintes, mais bien au contraire, pour vous aider. Simplement, pour bien se servir d’un outil, il faut en comprendre son parfait fonctionnement.Lorsque l’IREF intervient, au titre d’expert, sur des sinistres, le bilan est éloquent : 80 % des sinistres sont liés au non-respect des règles de mise en œuvre.La raison de ce non respect d’exécution ? Le coût du m² réalisé ! Des prix ahurissants pour un spécialiste sont non seulement demandés par certains maîtres d’ouvrage, mais sont proposés par des entreprises (je devrais préciser des pseudo-entreprises), inconscientes du risque qu’elles prennent…, et qui font perdre crédit à toute la
profession !
actE III l’ESpoIRIl est primordial de former dans l’entreprise une «Madame» ou un «Monsieur» technique, capable, avec la connaissance des DTU, avis techniques, et autres règles professionnelles de :• savoir poser des réserves sur un CCTP erroné,• refuser, de plein droit, certains travaux
techniquement irréalisables,• proposer des solutions,• avoir des arguments lors de la réception de
travaux.De votre engagement dans cette voie, dépend
votre avenir. n
Billet d’hUmeUrSous la responsabilité de l’auteur Rolland Cresson, directeur de l’Institut de recherche et d’étude de la finition (IREF)
PEiNTURE DéPoLLUANTE
Changer d’air ! Bureaux, appartements, transports en commun, la pollution intérieure est partout. Source d’allergies, elle est aujourd’hui l’un des enjeux majeurs de santé publique du Gouvernement.
Face à cette problématique qui touche aujourd’hui 1 Français sur 4,
le ministère du Développement durable a instauré - dans le cadre
de la loi Grenelle 2 - de nouvelles mesures pour améliorer la qualité
de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public
sensible (enfants, personnes âgées ou malades). Parmi les mesures
phares, la surveillance obligatoire par le propriétaire ou l’exploitant de
l’établissement des émissions de trois substances prioritaires, à savoir :
le benzène, le dioxyde de carbone et le formaldéhyde.
Le formaldéhyde en ligne de mireConsidéré comme l’une des substances les plus néfastes à la qualité
de l’air intérieur, le formaldéhyde est émis par certains produits de
matériaux (revêtements de sol, tissus par exemple), les meubles neufs
ou encore la cigarette… Autant dire, partout ! Partant de ce constat,
ONIP a développé une toute nouvelle gamme de peintures dites
dépolluantes : Label’Onip Clean’R. « Cette inwnovation est la première
gamme de peintures assainissantes certifiée Ecolabel Européen, précise
Pascal Hoareau, PDG d’ONIP. Son lancement en avril dernier, avait
pour but d’anticiper l’évolution de la réglementation et de redorer
l’image de nos produits, encore souvent perçus comme toxiques. »
Disponible en mat, velours et satin, cette gamme a été formulée à base
de résines spécifiques qui absorbent entre 40 et 60 % des molécules de
formaldéhyde présents dans l’air intérieur. Ainsi, par effet chimique, la
pollution intérieure se transforme en quantité infinitésimale de vapeur d’eau.
Conscients du potentiel de ce marché, d’autres fabricants réfléchissent
déjà à la formulation de produits de peinture « intelligents » tenant
compte des enjeux écologiques des prochaines décennies. A suivre… n
à REtEnIRLa surveillance de la qualité de l’air (mesure des taux de formaldéhyde, de benzène et de Co2) au sein des crèches, des écoles maternelles et élémentaires et des centres de loisirs sera obligatoire à compter du 1er septembre 2015.
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La pose de revêtements de soL soupLes est une activité compLémentaire à La peinture, qui fait partie d’une offre gLobaLe de décoration.
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 35
SOLS SOUPLES
POSE DE DALLES PLOMBANTES TEXTILES démonstration par L’écoLe de pose forbo sarLino
1 Les supports destinés à recevoir les revêtements de sol doivent être propres, sains, secs, solides, plans et normalement absorbants, conformément au NF DTU en vigueur. Les dalles devront être stockées à plat dans le local, 48 heures précédant la pose à une température ≥ 15°C. En cas de doute sur la préparation du support, vous rapprocher du fabricant.
4 Mettre en place la 1re dalle en suivant les axes de pose. Poser et maroufler, joints bien serrés, les dalles entières suivantes sur l’ensemble de la surface. En fonction des dessins, la pose peut être contrariée à 90° ou monolithique.
2 Tracer un axe au milieu de la pièce pour réaliser l’implantation des dalles et veiller à laisser une demi-dalle au minimum sur les bords.
5 La pose des dalles de bordures s’effectue par report en terminant par les angles de la pièce.
8 Vue d’ensemble : pose monolithique.7 Vue d’ensemble : pose contrariée à 90°.
3 Etendre le produit de maintien (colle poissante) au rouleau. Respecter le temps de gommage (voir conditions du fabricant).
6 Outillage.
36 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
pour pLus d’informations www.formation-solier-forbo.com
1 Les supports destinés à recevoir les revêtements de sol doivent être propres, sains, secs, solides, plans et normalement absorbants, conformément au NF DTU en vigueur. Les dalles devront être stockées à plat dans le local, 48 heures précédant la pose, à une température ≥ 15°C. En cas de doute sur la préparation du support, vous rapprocher du fabricant.
4 Mettre en place la première dalle en suivant les axes de pose. Poser et maroufler, joints bien serrés, les dalles entières suivantes sur l’ensemble de la surface. En fonction des dessins, la pose peut être contrariée à 90° ou monolithique.
7 Vue d’ensemble. Attendre au minimum 12 heures avant l’ouverture au trafic.
2 La position des axes pour l’implantation des dalles doit être telle que la dimension des coupes en rive soit équilibrée et partout suffisante pour permettre un bon collage (1/2 dalle au minimum).
5 La pose des dalles de bordures s’effectue par report en terminant par les angles de la pièce.
3 Etendre le produit de maintien (colle poissante) au rouleau. Respecter le temps de gommage et le temps ouvert (voir conditions du fabricant).
6 Outillage.
POSE DE DALLES PLOMBANTES PVC démonstration par L’écoLe de pose forbo sarLino
SOLS SOUPLES
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38 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
techNiqUe
VOiCi leS RéPONSeS Aux queStiONS teCHNiqueS POSéeS à l’uPPF-FFB. elleS PeuVeNt êtRe utileS à tOuS.
Vos questions à l’UPPF-FFB
PPR signifie « peinture primaire réactive ». Il s’agit d’un produit qui favorise l’accrochage du système de peinture final et qui est doté
de propriétés inhibitrices de corrosion, de courte durée.
SuR De l’ACieR GAlVANiSé eN extéRieuR, il M’eSt DeMANDé D’APPliqueR eN PReMièRe COuCHe uN PPR. De quOi S’AGit-il ?1
Non, ce n’est pas la bonne solution. Seuls les revêtements I3 ou I4 sont admis sur ce type de support. En cas de mise en œuvre de lait de
chaux sur un support qui l’accepte, il vous faudra prévoir une couche tous les six mois.
POuR uN RAVAleMeNt D’uNe FAçADe PARiSieNNe eN PlâtRe, il M’eSt iMPOSé uN lAit De CHAux eN FiNitiON. eSt-Ce lA Seule SOlutiON ?5
Non, si elle n’est pas spécifiée au CCTP1. Cette prestation n’est pas due par le peintre
à moins qu’elle soit demandée en travaux supplémentaires.
il M’eSt iMPOSé De RéAliSeR uN jOiNt SOuPle le lONG DeS PliNtHeS et AutOuR DeS eNCADReMeNtS De FeNêtRe. DOiS-je VRAiMeNt ACCePteR Cette PReStAtiON ?6
La réalisation de chantiers de peinture de sols est régie par le DTU 59.3 « Peinture de sols », qui décrit très précisément toutes les étapes des travaux. Le point le plus important est la reconnaissance du support qui conditionne
à elle seule la réussite ou non du chantier. Si le subjectile ne répond pas aux prescriptions définies par le DTU, vous ne pourrez pas commencer les travaux sans risquer un sinistre.
je DOiS RéAliSeR uN CHANtieR De PeiNtuRe De SOlS DANS uN PARkiNG. quel DOCuMeNt RéGit Ce tYPe De tRAVAux ?3
Les teintes sombres absorbent le rayonnement solaire. Sous ensoleillement, le film et son support sont portés à une température élevée, avec pour conséquences : un vieillissement prématuré du film, des contraintes physiques (dilatation) du support importantes, une
accélération du départ de l’humidité du subjectile. Les teintes sombres favorisent le cloquage et la fissuration du revêtement en même temps qu’elles perdent rapidement de leur fraîcheur.
POuRquOi leS teiNteS SOMBReS SONt-elleS à DéCONSeilleR eN extéRieuR ?4
Il s’agit d’un revêtement mural collé. La définition de cette famille est dans le NF DTU 59.4 « Mise en œuvre des papiers peints et des revêtements muraux » article 3.1.1
« Familles des revêtements muraux par type de supports de base » 5 - Supports minéraux. Exemple : toile de verre finie ou à peindre.
SuR DeS PlAFONDS PRéSeNtANt DeS MiCROFiSSuReS, le DeSCRiPtiF iMPOSe uN ReVêteMeNt De FAMille 5. quel eSt Ce ReVêteMeNt ?2
Chaque entrepreneur a la charge de reboucher les trous et/ou saignées qu’il a effectués selon la norme NF P 03-001 article 4.1.3.4. Après
devis et un ordre de service en bonne et due forme, vous pourrez les réaliser pour eux.
A lA ReCONNAiSSANCe DeS FONDS, il A été CONStAté que le PlOMBieR et l’éleCtRiCieN N’ONt PAS ReBOuCHé leS tROuS qu’ilS ONt FAitS DANS lA PAROi. qui DOit le ReBOuCHAGe ?
7
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 39
La réponse est dans l’article 2 du CCS2 du NF DTU 42.1 « Réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilité à base
de polymères » à savoir « l’entreprise doit la réfection systématique des joints de gros œuvre ».
APRèS étuDe POuR uN RAVAleMeNt, je DOiS MettRe eN œuVRe uN ReVêteMeNt D’iMPeRMéABilité De ClASSe i SuR uN ANCieN ReVêteMeNt D’iMPeRMéABilité De ClASSe i3. DOiS-je RePReNDRe leS jOiNtS De GROS œuVRe, MêMe S’ilS PARAiSSeNt eN BON étAt ? 8
Avant toute chose, évitez la confrontation et préparez un dialogue constructif avec le maître d’œuvre en lui faisant part oralement de la situation, et en lui rappelant l’article 4 sur la coordination du chantier du NF DTU 59.1. A la date à laquelle vous deviez commencer les travaux, il faut établir par écrit en présence du maître d’œuvre un constat des lieux en notant le cas échéant : la présence d’autres
corps d’état, les travaux inachevés, l’état des surfaces à peindre : aspect, taux d’humidité etc. Signifiez en fin de constat que le chantier qui vous est confié ne présente pas les
caractéristiques voulues dans le CCS2 du NF DTU 59.1. Le délai d’exécution doit être prorogé, en fonction du retard pris, conformément aux indications du DTU.
Suite Aux RetARDS PRiS PAR leS CORPS D’étAt qui PRéCèDeNt MON iNteRVeNtiON, MeS tRAVAux DéButeRONt AVeC PluS D’uN MOiS De RetARD et CePeNDANt lA DAte De liVRAiSON DeMANDée à l’ORiGiNe eSt MAiNteNue. il M’eSt iMPOSSiBle De FiNiR DANS leS teMPS. que PuiS-je FAiRe ?
9
Oui. Le paragraphe 6.2 « Classement d’aspect et définition des états de finition communs à tous les subjectiles » de l’article 6 « Mise en œuvre » du NF DTU 59.4 est formel. La nature et l’importance des travaux d’apprêt à exécuter
dépendent à la fois des caractéristiques du subjectile brut et du niveau de finition désiré. Une finition B impose des travaux d’enduisage classiques.
il M’eSt DeMANDé De MettRe eN œuVRe De lA tOile De VeRRe SuR DeS PlAqueS De PlâtRe CARtONNéeS. DOiS-je leS eNDuiRe ?1010
Le NF DTU 25.1 « Travaux de bâtiment. Enduits intérieurs en plâtre» notifie qu’un délai de sept jours est nécessaire suivant les conditions particulières du chantier pour le séchage des joints entre plaques. Il est indispensable avant d’intervenir d’effectuer la reconnaissance des fonds afin de vérifier la planéité et la siccité
du subjectile. S’il apparaît après vérification, que les conditions d’intervention ne sont pas requises, vous devez le signaler par écrit à votre maître d’ouvrage et votre maître d’œuvre. Cela reculera d’autant votre délai d’intervention sur le planning général.
MON eNtRePRiSe eFFeCtue DeS tRAVAux D’eNtRetieN POuR uNe COlleCtiVité. le ReSPONSABle DeS tRAVAux Veut NOuS iMPOSeR D’iNteRVeNiR eN MêMe teMPS que le PlâtRieR AFiN De RAttRAPeR le teMPS PeRDu. que DOiS-je lui RéPONDRe ?11
Les conditions ambiantes doivent être de + 5° à + 35° C, avec température du support supérieure de 3° C à celle du point de rosée. Les principes généraux de mise en oeuvre des SEL sont définis dans les « Règles professionnelles SEL concernant les travaux d’étanchéité réalisés par application de systèmes d’étanchéité liquide sur planchers extérieurs, en maçonnerie dominant des parties
non closes du bâtiment » de septembre 1999. Rappelons que les surfaces visées sont les planchers extérieurs ne comportant pas d’isolant thermique, en ouvrages neufs ou en réfection. Outre les loggias et balcons, les SEL concernent les coursives, gradins extérieurs, passerelles mais également les auvents et casquettes d’immeubles.
quelleS SONt leS CONDitiONS AMBiANteS à ReSPeCteR POuR lA MiSe eN œuVRe D’uN SYStèMe D’étANCHéité liquiDe (Sel) ?12
Vos questions…
1Cahier des clauses techniques particulières2Cahier des clauses spéciales
FormatioN
Former pour insérer
Crées à partir de 1993, les GEiq (Groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification) constituent une aide incontournable pour toute PME désireuse de répondre aux clauses d’insertion sociales figurant dans les marchés publics et dans les travaux associés au programme de rénovation urbaine.
Si les premières mises en œuvre de démarches
d’insertion au travers des marchés publics sont
repérées à partir de 1994 dans des projets
de grande ampleur, depuis 2001, les entreprises
désireuses de répondre aux appels d’offre public
doivent pouvoir réserver un certain nombre d’heures
de travail à des personnes rencontrant des difficultés
particulières d’insertion et sans qualification. Le but :
former et reconvertir ces personnes (chômeurs de
longue durée, jeunes sans qualification, allocataires
de minima sociaux) vers les métiers du bâtiment.
Seulement, il est compliqué pour les PME de faire
face à ces obligations ou « clauses d’insertion ».
Aussi, des entreprises se sont mobilisées en région,
avec l’aide des antennes départementales des FFB
pour créer les GEIQ (Groupements d’employeurs
pour l’insertion et la qualification).
Associations loi 1901, les GEIQ sont pilotés et gérés
par des chefs d’entreprises. Pour leurs adhérents,
elles sélectionnent les candidats, recrutent,
gèrent les contrats aidés, suivent les parcours de
formation et surtout accompagnent les personnes
tout au long de leur processus de retour à l’emploi
en assurant un double tutorat socioprofessionnel
avec un tuteur au sein de l’association et un en
entreprise. « Nous faisons appel au GEIQ de deux
façons, explique Eric Gilot, directeur général de
Caty Peinture à Rivery (80). Tout d’abord pour
la rédaction des clauses d’insertion lors de la
constitution de notre dossier de réponse d’appel
d’offre et ensuite, le GEIQ nous aide à trouver la
main-d’œuvre qui répond aux critères demandés.
Elle met à notre disposition ces personnes. Pour
nous, le GEIQ fonctionne comme une agence
d’intérim qui nous facture le temps de présence de
l’intérimaire dans l’entreprise. En parallèle, le GEIQ
se charge de trouver la formation et l’organisme.
Je n’ai à m’occuper de rien. » Un autre intérêt pour
les PME d’adhérer à un GEIQ est la mutualisation
des engagements d’insertion puisque la personne,
n’étant pas salariée de l’entreprise mais par le GEIQ,
peut faire plusieurs chantiers selon les différentes
obligations d’insertion des entreprises. Enfin, les
GEIQ sont un moyen de recruter et former aussi
des personnes issues d’autres secteurs d’activité
susceptibles d’être reconverties aux métiers du
bâtiment, en fonction des besoins des entreprises.
40 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
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Activité des gEIq en 2012En 2012, les GEiq BTP représentent 46% des 208 implantations, tous secteurs confondus. Les statistiques montrent que les entreprises adhérentes des GEiq BTP ont poursuivi leurs efforts d’embauche de jeunes et d’adultes éloignés de l’emploi. 2460 contrats ont été signés dans le BTP (à 80% des contrats de professionnalisation), soit une augmentation de 2% par rapport à 2011.
Bien qu’encore très satisfaisants, on constate une baisse des taux d’obtention d’une qualification (79%) et des sorties positives (64%). Avec la naissance d’un nouveau GEiq régional en Lorraine, le secteur est désormais présent dans toutes les régions. Le nombre d’entreprises adhérentes progresse, soulignant l’intérêt des dirigeants pour ce dispositif souple et adapté à leurs besoins, notamment pour répondre aux clauses d’insertion dans les marchés publics.
Si vous ne trouvez pas de GEIQ BTP sur votre territoire, vous pouvez vous adresser
à un GEIQ multisectoriel. Toutes les coordonnées sont disponibles
sur www.geiq.fr
Les GEIQ BTP
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 41
Sécuriser les parcours
« Il faut entre six mois et un an à la personne en
difficulté pour que l’insertion soit réussie, explique
Dominique Aubry, co-dirigeant de l’entreprise Chanel,
basée à Venissieux (69). Il s’agit d’insérer des jeunes
sans formation dans un système. C’est pour cela que
nous sommes passés de six mois à un an pour sécuriser
le parcours. Mais aujourd’hui, nous pensons revenir
aux six mois initiaux à cause de la crise. » Le GEIG 69,
fondé à l’initiative notamment de Jean Chanel, peut
se féliciter d’un taux d’embauche de 30 à 40 % des
jeunes formés. « A la création du GEIQ 69, l’entreprise
Chanel a mis en place une politique de formation forte.
En externe, elle a fait appel aux Compagnons du Tour
de France pour la formation technique et en interne, un
tutorat donne un cadre au jeune, reprend Dominique
Aubry. En ce qui concerne les demandes d’insertion des
jeunes des quartiers, Jean Chanel s’est battu pour que
ceux-ci n’aillent pas sur les chantiers de leur quartier.
D’abord, parce qu’il n’était pas toujours agréable pour
les locataires de retrouver un jeune de la cité avec qui
ils avaient eu des soucis et ensuite c’est contraire à
l’idée d’insertion. Il ne fallait pas qu’ils restent d’où ils
viennent mais qu’ils aillent partout comme n’importe
quel salarié du BTP. C’est toujours cette idée qui
prévaut. » Aujourd’hui le GEIQ 69 s’intéresse à un autre
public pour lequel une nouvelle structure a été créée
en 2010 : Rhôninserim. « Des entreprises ne réalisaient
pas leurs clauses car il n’existait pas d’outils adaptés
pour les missions courtes de 300 h voire 30 h. Là encore,
c’est la structure qui porte la notion de mutualisation.
Elle aide des personnes qui ont une expérience
professionnelle, qui n’ont pas besoin de formation et
qu’il faut remettre en contact avec l’entreprise. » n
Appartenant au réseau territorial de la FFB, les instituts de formation et de recherche du bâtiment mettent à la disposition des entreprises adhérentes un service de formation de proximité.
Les chantiers demandent de plus en plus de qualifications, les attentes des clients
évoluent, de nouveaux marchés émergent. Par ses connaissances des problématiques du secteur, des marchés et des métiers du bâtiment, le réseau des instituts de formation et de recherche du bâtiment (IFRB), qui compte une trentaine d’organismes de formation sur l’ensemble du territoire, accompagne les entrepreneurs, artisans et salariés du bâtiment dans ces évolutions. Pour cela, les IFRB élaborent des outils techniques et commerciaux, développent des formations adaptées aux évolutions de la profession en partenariat avec les Unions et Syndicats, collaborent avec les organismes de formation réputés afin de trouver des formateurs compétents et conçoivent des formations adaptées aux exigences des entreprises, dispensées à proximité ou au sein-même de l’entreprise. Ils aident les chefs d’entreprise à répondre à leurs obligations en matière de prévention, de performance énergétique et d’accessibilité des bâtiments. Des formations sur la réglementation thermique (RT) 2012, l’isolation thermique par l’extérieur, l’accessibilité, l’amiante, l’habilitation élec-
trique ont été développées.n
Pour plus d’informations sur les IFRB et les formations qu’ils organisent près de chez vous, consultez www.formation-batiment.fr
votre ifrB est à votre service
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Les GEIQ BTP
BTP
Travaux Publics
Antennes
42 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
CQp « façadier iTéisTe » une réponse aux besoins des entreprises
Construit à partir d’un référentiel de compétences élaboré par les professionnels
du groupe isolation thermique par l’extérieur (GiTE) de la FFB, le certificat de qualification
professionnelle (CqP) « façadier itéiste » sera mis en place à partir du mois de septembre 2013.
Reconnue comme l’une des activités les plus aptes à répondre aux objectifs du
Grenelle de l’environnement, tant en construction neuve qu’en rénovation, l’isolation thermique par l’extérieur est en plein essor. Pour se positionner sur ce marché en tant que spécialistes reconnus, les entreprises avaient besoin d’une offre de formation adaptée afin de garantir une prestation de qualité conforme aux normes en vigueur. Dans ce contexte, la FFB a déposé une demande de CQP « façadier itéiste », validée en novembre 2011 par la commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE) conjointe du BTP.Ce certificat est constitué d’un tronc commun (sécurité, communication, organisation, travaux préparatoires, traitement mixte des points singuliers) et de deux options possibles : filière humide (mise en œuvre d’enduits sur isolant) et filière sèche (mise en œuvre d’éléments rapportés sur isolant).
Le public viséLe CQP « façadier itéiste » est destiné à reconnaître et valoriser les compétences des salariés déjà en poste. Il s’adresse également aux nouveaux entrants qui souhaitent intégrer durablement la profession. Pour sécuriser le recrutement de ces derniers, un outil spécifique a été créé avec Pôle emploi selon la technique
dite méthode de recrutement par simulation (MRS). Un bilan de compétences des salariés en poste permet de personnaliser le parcours de formation. Pour ces candidats, un seul module de 14 heures est obligatoire : la session de CQP, qui se déroule sous l’autorité d’un jury paritaire, comprend carnet de validation, épreuves pratiques, questionnaire à choix multiples et entretien avec le jury. Modulaire, le parcours complet, s’il est nécessaire, est de 273 heures pour chacune des filières, humide et sèche.
La description de l’emploiLe façadier itéiste participe, au sein d’une équipe et sous la responsabilité d’un chef d’équipe ou de chantier, à la mise en œuvre des différents procédés d’isolation thermique par l’extérieur en filière sèche et/ou humide dans le respect des modes opératoires et de sécurité. Dans ce cadre, il accomplit les principales tâches suivantes :• préparer le support au procédé
ITE, en effectuant les traitements adaptés,
• mettre en place une ossature ou un rail de départ,
• poser les panneaux isolants, en partie courante, en utilisant le mode de fixation approprié,
• traiter les principaux points singuliers (parties hautes, basses, latérales, ouvertures).
Les centres de formationA partir de septembre 2013, les instituts de formation et de recherche du bâtiment (IFRB) de huit régions proposeront cette formation : Alsace, Auvergne, Bourgogne, France-Comté, Haute-Normandie, Lorraine, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes.
Si vous êtes concerné par le marché de l’isolation thermique par l’extérieur et souhaitez former vos salariés, prenez contact avec l’IFRB de votre région.www.formation-batiment.fr
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Les CqP répondent aux évolutions des métiers et aux besoins des entreprises, lorsqu’il n’existe ni diplôme ni titre professionnel du ministère du Travail. C’est une certification reconnue par la Convention collective nationale du bâtiment.
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44 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
À l’attention des ouvriers qualifiés, compagnons professionnels et chefs d’équipes désireux
d’améliorer leurs compétences en management, la formation chef d’équipe peinture et sols,
initiée en Haute-Garonne, dresse un premier bilan positif.
La formation chef d’équipe peinture et sols, lancée cette année à l’initiative du syndicat
peinture sol finitions de Haute-Garonne1 présidé par Pascal Capdevila, dirigeant de Sogapeint à Toulouse, tire déjà des enseignements de sa première session. Prévue les vendredis, ou jeudis et vendredis selon les modules, elle s’est échelonnée entre le 25 janvier et le 12 avril 2013 (70 heures). Son objectif ? Permettre aux ouvriers qualifiés, compagnons professionnels ou maîtres ouvrier d’acquérir des techniques de management. Elle vise aussi à renforcer les acquis professionnels des chefs d’équipe déjà en place. Avec, à la clef pour tous,
des perspectives d’évolution de carrière…
gérer les chantiers avec professionnalisme
Sébastien Lagrèze, dirigeant d’Idéal Peinture-
Lagrèze Bâtiment, à Blagnac, a inscrit deux de ses
peintres qualifiés à la formation, Alexandre Delos et
Raoul Bassonville. Il s’en explique : « Je voulais qu’ils
apprennent à gérer un chantier comme des patrons.
Le bilan que j’en tire aujourd’hui avec eux est
positif. Cette formation est poussée, adaptée à des
entreprises de taille moyenne, comme la mienne
(une douzaine de salariés). Ce qui m’a semblé
intéressant, c’est aussi l’échange d’expérience qu’ils
ont pu faire avec les autres stagiaires… »
David Mondragon et Ludovic Sylvestre, chefs de chantier chez Sogapeint et stagiaires de cette première session, sont à l’unisson. Ils ont appris le management « sur le tas », au fil des années. S’ils se sont rendus à la formation « un peu à reculons », ils l’ont trouvée bénéfique. « Le but, résume Ludovic Sylvestre, était de nous sentir un peu moins dépassés sur les chantiers. Nous nous sommes aperçus que nous connaissions beaucoup de choses en vérité. Et nous avons appris des procédures pour nous faciliter la tâche, mieux gérer les plannings par exemple. » David Mondragon a trouvé le rythme dense : « Compte tenu des chantiers que nous gérons (une dizaine chacun), ce n’était pas évident de dégager le temps nécessaire à la formation. Je redoutais le côté trop scolaire également : nous n’avons pas l’habitude de passer la journée assis sur une chaise ! Mais nous avons appris beaucoup, en administratif par exemple. Les documents écrits sont très bien, ainsi que les petits tests en commun et les mises en situation. Les formateurs se sont mis à notre hauteur. Mes deux seuls bémols portent sur les semaines où il y avait cours les jeudis et vendredis, ainsi que sur le module sécurité, pas suffisant… » Bonne nouvelle, la prochaine session tiendra compte de ces demandes d’aménagement, formulées par tous les stagiaires : plus de cours le jeudi, les jours consécutifs de formation (jeudi et vendredi) étant pénalisants pour l’activité de l’entreprise ; quant au module dédié à la sécurité, il Womptera désormais deux jours ! n
l Elle rassemble 4 modules principaux, comme suit : module 1, représentation de l’entreprise sur le chantier (1 jour) module 2, gestion d’une équipe (4 jours) module 3, prévention, sécurité, environnement (deux jours à compter de la deuxième session) module 4, règles de base de gestion et d’organisation d’un chantier (4 jours)
l Date de la prochaine session : octobre 2013 les vendredis, de 8h à 16h30
l Durée : 77 heures sur 11 semaines l Lieu : IFRB (Institut de formation et de recherche du bâtiment), 11, boulevard des Récollets, Toulouse. l Validation : attestation de formation individuelle.l renseignements et inscriptions : Evelyne Bonafos au 05 61 14 70 37 ou [email protected]
Chef d’éQuipe peinTure eT sols
Booster les compétences en management
la formation point par point
1Lire Reflets & Nuances
d’avril 2013 (n° 155) p. 5
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Stagiaires, dirigeants, formateurs et l’IFRB Midi-Pyrénées se sont réunis pour faire le bilan de la première session de formation.
FormatioN
46 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
CoNCoURS 2013 « TRoPHéES DE L’EXCELLENCE » !
inscrivez-vous avant le 31 août !
Organisés par la fondation d’entreprise Excellence SMA, les trophées de l’Excellence
distinguent les artisans et les entreprises qui par des actions novatrices et exemplaires témoignent de leur intérêt pour la prévention des désordres, la sécurité des personnes ou la préservation de l’environnement sur les chantiers. La fondation récompensera aussi des actions de prévention routière.
Un prix spécial « centre de formation » sera également attribué au CFA qui témoignera d’une action, formation ou réalisation visant à sensibiliser les apprentis à la qualité de mise en œuvre du travail.
Chaque lauréat de cette 3e édition recevra un prix de 2 500 € à 3 000 € qui sera remis lors du salon Batimat en novembre 2013.
Le droit d’accès au concours est gratuit. Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site www.smabtp.fr à la rubrique Trophées de l’Excellence. Vous avez jusqu’au 31 août 2013 au plus tard pour envoyer votre dossier de
candidature. n
Pour tout renseignement : Fabienne Tiercelin : 01 40 59 72 34
concours
Trophées de l’excellencede la fondation d’entreprise des métiers du Btp
édition 2013
FONDATION D’ENTREPRISE DES MÉTIERS DU BTP
ENVOI DU DOSSIER DE CANDIDATURE :Le dossier complet doit être envoyé au plus tard le 31 août 2013 (le cachet de la poste faisant foi) par courrier à :
Fondation EXCELLENCE SMAConcours Trophées de l’Excellence « Qualité Construction » - Edition 2013
114 Avenue Emile Zola
75739 PARIS CEDEX 15
Pour tout renseignement :
- Par email : [email protected]
Objet : Concours trophées de l’excellence « Qualité Construction » - Edition 2013
- Par téléphone : Fabienne TIERCELIN – 01 40 59 72 34
COmmENT Y PARTICIPER ?L’inscription est gratuite.
Rendez-vous sur le site www.smabtp.fr ð Groupe SmAbTP ð Fondation ð Activités
Puis complétez votre dossier avec les pièces mentionnées dans le paragraphe « DOSSIER DE PARTICIPATION » et téléchargez les annexes :
- Fiche d’engagement du candidat
- Fiche d’inscription aux « Trophées de l’Excellence 2013 »
Renseignement sur :
www.smabtp.fr
licence Pro « chArgé d’AFFAires Peinture AménAgement Finitions » : recrutementLes étudiants titulaires de la licence pro «chargé d’affaires peinture aménagement finitions » (session 2012-2013) à Laval (53) sont maintenant sur le marché de l’emploi. Si vous êtes intéressé par ce profil et prêt à intégrer un jeune titulaire de cette licence professionnelle dans votre entreprise, prenez contact avec Martine Le Gall 06 16 16 47 36 [email protected]
sensiBiliser les PArents Aux métiers du BâtimentLa FFB et l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel) nationale ont signé le 22 mars 2013 une convention de partenariat pour faire mieux connaître le secteur du bâtiment aux parents dont l’influence est déterminante pour l’orientation de leurs enfants. L’objectif de cette convention est d’associer les parents et les établissements de l’enseignement libre aux actions FFB d’information sur les métiers, comme « Les Coulisses du Bâtiment » en octobre, « Un jour en entreprise » en mars, le concours « Batissiel » en juin ou les opérations dans les collèges. L’Apel, de son côté, fera la promotion de ces différentes actions dans son réseau et dans ses publications.
APPrentissAge BtP et culture générAleLe CCCA-BTP (Comité de concertation et coordination de l’apprentissage BTP), la Fondation BTP Plus et la Bibliothèque nationale de France (BNF) ont noué un partenariat, le 20 mars, pour la création de Passerelle(s), un portail multimédia incitant les apprentis du secteur à s’ouvrir à la culture générale, à travers leur métier. Ce portail permettra aux apprentis d’accéder notamment aux savoirs liés à l’histoire des métiers du BTP, à partir des collections de la Bibliothèque Nationale de France. Passerelle(s) devrait être accessible à partir de 2014.
l’esjdB1 ProPose des FormAtions « Action »Ces formations couvrent tous les profils et toutes les étapes du parcours de l’entrepreneur d’aujourd’hui. Elle s’adresse aux futurs repreneurs, aux créateurs ou aux dirigeants en poste. Comptabilité, sous-traitance, droit des sociétés, ressources humaines, marketing etc.Chaque thématique abordée est spécialement tournée vers les entreprises et leurs spécificités. Les contenus des formations sont actualisés en permanence, pour répondre aux attentes des stagiaires. S’appuyant sur un réel accompagnement pédagogique, chaque cursus est progressif. Il tient compte des acquis du candidat, de son parcours, de son projet et des objectifs de l’entreprise. Les formations sont réparties sur plus de trente sites en France métropolitaine et à La Réunion. Les stagiaires bénéficient du réseau des anciens, aujourd’hui entrepreneurs.Pour plus d’information : www.esjdb.com
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promotion des métiers et valorisation de l’apprentissage
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un des meilleurs APPrentis de FrAnce : FinAle nAtionAle 2013
Organisé par la société nationale des meilleurs ouvriers de France, ce concours annuel dont c’est la 28e édition vise à promouvoir auprès des plus jeunes l’excellence des filières d’apprentissage. Pour les métiers du bâtiment, la finale nationale 2013 des meilleurs apprentis de France s’est déroulée le 30 mai à Montluçon. En peinture d’intérieur, quatre jeunes ont reçu le titre de meilleur apprenti de France. Le 6 mars 2013, a eu lieu au Sénat la cérémonie annuelle de remise des titres « Un des meilleurs apprentis de France » à la promotion 2012. www.meilleursouvriersdefrance.org
concours du meilleur APPrenti Peintre de Bourgogne : 24e éditionPour sa 24e édition, le concours, présidé par Didier Sève, président de la section peinture de Saône-et-Loire, se déroulera au Bâtiment CFA de Côte d’Or en octobre 2013. Organisé chaque année et à tour de rôle dans les départements de la région Bourgogne, il fait concourir les deux apprentis de chaque département ayant eu les meilleurs résultats au CAP peintre-applicateur de revêtements. Le concours dure vingt heures étalées sur deux jours et demi. A noter que Kelly Lhoste, qui représentera la France en peinture aux 42e Olympiades, a été lauréate, il y a trois ans, du concours du meilleur apprenti peintre de Bourgogne. Un tremplin pour l’excellence !
42e olymPiAdes des métiers : à vos mArques !Worldskills France a présenté le 4 juin au ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, les 45 jeunes de l’équipe de France des métiers 2013, sélectionnés pour défendre l’excellence du savoir-faire français dans leurs métiers respectifs pendant la compétition internationale des Olympiades des métiers qui se tiendra du 2 au 7 juillet à Leipzig (Allemagne). Le ministre Michel Sapin a salué l’engagement des jeunes candidats français dans cette compétition, qui exige une parfaite maîtrise de leur métier.Durant 4 jours, près de 1000 candidats âgés de moins de 23 ans et venant de 44 pays, concourront dans une quarantaine de métiers. Parmi ces candidats, Kelly Lhoste, entraînée et coachée pendant plusieurs mois: elle affrontera des jeunes peintres de 18 pays avec un seul objectif en tête, décrocher la médaille d’or.www.worldskills.org
un des meilleurs ouvriers de FrAnce : session 2013 - 2015
Si vous avez plus de 23 ans et si vous souhaitez participer à la 25e édition du concours « MOF », vous avez jusqu’au 30 septembre 2013 pour vous inscrire. Les référentiels métiers et les sujets des épreuves
qualificatives de la classe 13 « peinture d’intérieur » et « peinture décors » sont en ligne sur www.meilleursouvriersdefrance.org. En 2014, les épreuves qualificatives décentralisées, obligatoires pour tous les métiers, se dérouleront dans des lycées professionnels ou centres de formation. Organisées à Paris et en région parisienne, les épreuves finales et les évaluations des oeuvres auront lieu entre janvier et avril 2015. Au terme du concours, l’Exposition nationale du travail se tiendra à Paris. Luc Papavoine, artisan en Seine-et-Marne, succède à Michel Margery en tant que président du jury de la classe 13. www.meilleursouvriersdefrance.org
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Si vous avez plus de 23 ans et si vous souhaitez participer à la 25avez jusqu’au 30 septembre 2013 pour vous inscrire. Les référentiels métiers et les sujets des épreuves
concours BAtissiel : à lA découverte des métiers du Bâtiment
Le 5 juin, la FFB a accueilli la finale nationale de la 9e édition du concours Batissiel qui réunissait 38 classes retenues lors des sélections académiques. Organisé par la FFB, la FNTP, l’Education nationale et la Fondation école française du béton, en partenariat avec la Fondation BTP, ce concours s’inscrit dans le programme de technologie des classes de 5e et de 3e ainsi que dans le parcours de découverte professionnelle. Objectif du concours : faire découvrir le secteur de la construction, les métiers et les formations qui y préparent. 17 classes, dans les trois catégories 5e, 3e et Pro, ont été récompensées. Tous les élèves ont été félicités pour leur engagement, dynamisme et spontanéité dans la présentation de leurs projets. Pour les enseignants, ce concours se révèle être un formidable outil pédagogique et fédérateur.
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De nombreux concours valorisent l’apprentissage et la formation professionnelle, l’excellence et le talent des jeunes d’aujourd’hui dans la pratique de leur métier. Zoom sur ces concours.
© COET2012
40 ans au service des Professionnels… SCHULLER EH’KLAR, acteur majeur depuis 40 ans sur le marché européen de la Distribution spécialisée en Outillages pour Peintres et Artistes, propose pour vos chantiers une offre complète de Qualité : Brosserie,Manchons et Rouleaux de peinture, Adhésifs, Outillages divers, Abrasifs, Protections individuelles et Aérosols de peinture…
PEINTRES, FACADIERS, ENDUISEURS, PLÂTRIERS, CARRELEURS, Pour tous vos travaux, vous trouverez avec SCHULLER EH’KLAR une solution adaptée à votre budget.
SCHULLER EH’KLAR FRANCE DISTRIBUTEUR INTERNATIONAL D’OUTILLAGES POUR PEINTRES ET ARTISTES
4, rue Antone Wagner 67190 MUTZIG Tél.: +33 388 04 68 04 Fax: +33 388 04 68 08
E Mail : [email protected] www. Schuller.eu
Easy SANDER DS 1220, Ponceuse Courte
Très légère et performante pour un réel gain detemps grâce à son système d’aspiration directe dans un sac à poussière et un plateau identique à la Ponceuse télescopique :
Easy MIX SX 30, Mélangeur Pro à 2 vitesses
Pour une utilisation continue, robustesse, haute performance et confort d’usage, tels sont les avantages des Easy Mix :
Puissance : 1200 W Vitesse Rotation : 0-580 T/min 0-760 T/min Tige agitatrice M14: 590 mm x 120 mm Capacité de Mélange : 40 à 90 Litres Poignée Ergonomique
(Existe en 1600 W, pour les produits lourds ou à forte viscosité comme les enduits, colles, plâtres et mortiers)
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Puissance : 1200 W Vitesse Rotation : 1500 à 2300 T/min Diamètre disque : 225 mm Poids : 2,8 kg Poignée Ergonomique
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L’ensemble de notre gamme et solutions sur notre site internet.
50 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
NoUVeaUtÉS
PPG iSol : oFFre comPlète ite de GUittettrois systèmes d’ite adaptés à toutes les configurations.
PPG Isol est un système à couche de base pâte + ciment qui convient aux périodes froides et humides (dans la limite des règles des DTU 59.1 et 59.2) ; PPG Isol PAE, un système à couche de base organique fibrée et 100% prête à l’emploi et PPG Isol Poudre, un système à couche de base en poudre à base de ciment, à mélanger avec de l’eau. Ces trois systèmes s’accompagnent des revêtements de finition Guittet, reconnus pour leur esthétisme et leur résistance : Guittet Isol Taloché et Guittet Isol Ribé.
tél. 01 57 61 00 00 www.guittet.com
UN marqUeUr de Würth FraNceUn outil basique mais indispensable sur les chantiers.
Würth propose un nouveau marqueur de précision, doté d’une pointe extra longue et fine, qui permet d’atteindre facilement les endroits difficiles d’accès, comme le repérage des trous d’alésage. Ce marqueur permet d’écrire de façon permanente sur l’aluminium, la tôle métal-lique, le béton, la pierre, le verre ou encore le bois. Cette nouvelle référence complète la gamme composée d’un marqueur peinture industriel, d’une craie industrielle ou d’un marqueur pour le verre effaçable à sec.
tél. 03 88 64 72 45 www.wurth.fr
alPhaxylaN SF : le mat SiloxaNe de SikkeNSUn aspect minéral mat profond pour une esthétique conforme aux tendances du marché.
Sikkens reformule son best-seller tout en conservant ses qualités d’origine. Produit 2 en 1 (primaire et finition), le nouvel Alphaxylan SF offre dorénavant une blancheur renforcée et des caractéristiques plus respectueuses de l’environnement. Capable de masquer les imperfections, l’Alphaxylan SF se décline dans les 1600 teintes du nuancier 4041.
www.sikkens.com.fr
VeStChAUf/8 de caray : UN VeStiaire iNdiVidUel chaUFFaNtUne innovation destinée à améliorer les conditions de travail du personnel soumis aux intempéries.
Composé d’une batterie de huit vestiaires individuels, Vestchauf/8 intègre dans la gaine des armoires un circuit de ventilation qui permet de chauffer les casiers en cinq minutes. L’air reste sain puisqu’il est renouvelé 20 fois par heure. L’espace de rangement est spécialement conçu pour accueillir l’ensemble des équipements de protection individuels du salarié (EPI) ainsi que deux paires de chaussures.
tél. 01 30 37 09 49 www.caray.fr
SoFramaP PrÉSeNte SoN traitemeNt hydrofUge – oLéofUge eN PhaSe aqUeUSe : PLexiteC h-oSolution de protection des façades évitant l’encrassement issu des pollutions atmosphériques en milieu urbain et industriel.
A base de résines siloxanes en dispersion dans l’eau, Plexitec H-O est non filmogène et incolore, permettant ainsi de préserver l’aspect d’origine du support traité. Ce revêtement classé D1 s’applique sur les pierres naturelles ou reconstituées, les marbres, briques, tuiles en terre cuite, l’ardoise, le fibro-ciment, le béton... Hydrophobe et microporeux, il combine des aptitudes d’imperméabilité à l’eau, pour protéger les façades des intempéries, et de perméabilité à la vapeur d’eau pour laisser respirer le support. Son effet déperlant entraîne les salissures. Oléofuge, il apporte un complément de résistance à la pénétration des particules grasses.
tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com
NoUVelle Gamme de toileS de Verre PrÉeNcollÉeS de SemiN
deux références afin d’optimiser le temps de travail sur vos chantiers.
Semin propose désormais aux
professionnels du bâtiment Maille Préencollée et Maille Préencollée prépeinte aux dimensions 50 M x 1 M. L’utilisateur n’a plus besoin d’acheter, transporter ni stocker les pots de colle. Un nettoyage facile du matériel contribue au chantier propre. N’ayant qu’à les humecter avant de les poser, les toiles préencollées Semin présentent économie et gain de temps.
tél. 03 82 83 53 57 www.semin.com
Juillet 2013 Reflets & NuaNces l 51
NoUVeaUtÉS
FaSciNatioN : collectioN de taPiS de VorWerk rÉcomPeNSÉe Par leS architecteSLe design et la créativité pour les sols.
Cette nouvelle collection illustre la richesse technique et esthétique d’une offre de moquettes de haute qualité, adaptée aux exigences de l’habitat, comme à celle de l’hôtellerie ou du tertiaire. Organisée autour de quatre thématiques, Universal Gloss, Balanced Pureness, Private Treasures et Design Unlimited, elle joue avec les formes, les coloris et les matières. Moquettes tuftées, bouclées, saxony, velours, laine et alcan-tara, lés et dalles de formes inédites, bordures pour composer des tapis person-nalisés…une large palette de coloris et de dessins s’offre ainsi afin de s’intégrer à tous les décors.
tél. 02 51 85 47 52 www.vorwerk-moquettes.com
Stoarmat claSSic PlUS PoUr leS iteSto présente un nouvel enduit fibré, 100% organique.
Associé au système d’ITE StoTherm Classic®, l’enduit StoArmat Classic plus répond à tous les critères d’exigence en ce qui concerne la qualité, sécurité et durée de vie. Souple et élastique, il est insensible aux intempéries et aux variations dimensionnelles du support. Il en résulte une résistance à la fissuration. Sa composition organique sans ciment lui confère une résistance aux chocs nettement supérieure à celle des enduits hydrauliques.
tél. 01 34 34 57 00 www.sto.fr
lemaître SÉcUritÉ haBille leS PiedStrois nouveaux modèles de chaussures de sécurité pour les chantiers extérieurs.
Moon S3 (botte), Pilot S3 (modèle haut) et Drive S3 (modèle bas) sont les chaussures de sécurité fabriquées en cuir huilé hydrofuge souple et robuste et qui possèdent une doublure en textile tridimensionnel avec un col souple. La semelle 4x4 en PU2D à profil courbe Parabolic® assure une bonne adhérence sur tous les terrains et un confort optimal. Les chaussures sont équipées d’embout de protection large et d’insert anti-perforation non métallique, donc non conducteur de froid (ni de chaleur).
tél. 03 88 72 28 80 www.lemaitre-securite.com
www.zoLPAn-iSoLAtion-ite.fr : toUte l’ite à BoUt de cliczolpan crée son site internet dédié à l’isolation thermique (ite, combles perdues).
La navigation en images, claire et fluide, est articulée autour de six rubriques : Pourquoi isoler, Comment isoler, Nos systèmes vidéo en 3D, Opti-miser votre chantier, Aspect & Finition, Simulateur thermique. En complément, certaines documentations utiles comme le guide des composants et les fiches techniques sont téléchargeables.
tél. 04 72 10 70 60 www.zolpan-isolation-ite.fr
weber.mUr.int’Air : le NoUVel atoUt deS FaçadierSla solution pour l’étanchéité intérieure à l’air des murs et des jonctions.
Weber a développé le weber.mur int’air, un revêtement technique intérieur, à base de gypse et de chaux, à projeter mécaniquement sur les murs intérieurs. Cette solution permet de traiter efficace-ment l’étanchéité à l’air des murs et, dans le même temps, les ponts thermiques avec les jonctions murs/plafonds/plan-chers/menuiseries, avant la mise en œuvre du doublage. Nouveau dans son genre, il permet aux façadiers de sécuriser rapi-dement et durablement les fuites d’air du bâtiment afin d’atteindre les performances dictées par la RT 2012.
tél. 01 60 62 13 00 www.weber.fr
tolleNS + PaNtoNe®
Une nouvelle palette de couleurs dédiée à la décoration d’intérieur.
La Collection inspired by Pantone® de Tollens propose un nuancier de 100 couleurs graphiques et harmonieuses issues du nuancier Fashion + Home, réali-sables sur machine à teinter. Déclinée en deux gammes de peinture intérieure pour murs et boiseries (Orizon et Flat Hydro), la Collection permet de satisfaire toutes les exigences esthétiques et techniques.
tél. 01 41 27 62 52 www.tollens.com
52 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
NoUVeaUtÉS
ACt 4 et ACt 8 de frACo : BaSe aUtomotrice PoUr PlateFormeS à mâtS des plateformes dotées de bases automotrices permettant leurs déplacements de façon autonome sur les chantiers.
La base automotrice est équipée d’un pupitre de commandes permettant de faire bouger la plate-forme aussi bien d’avant en arrière que de droite à gauche pour un ajustement parfait le long de la façade. Son moteur hydraulique est de même puis-sance que celle utilisée pour l’élévation de la plateforme. Sa source d’alimentation, diesel ou électrique, provient du moteur de l’unité élévatrice.
tél : 03 44 91 03 53 www.fraco.com/fr
la Gamme SoltiS® de SerGe FerrariLa gamme dédiée à la protection solaire intérieure et extérieure.
La technologie exclusive utilisée pour les screen composites de Serge Ferrari assure une stabilité dimensionnelle, une tenue des couleurs et une planéité tout en résistant sans renfort à la déchirure. Leur armature composée de fils polyester haute ténacité, apporte une grande solidité et résistance au temps et à la salissure. 100% recyclables, les screen composites Soltis® bénéficient d’une analyse de cycle de vie (ACV) et d’une fiche de déclaration envi-ronnementale et sanitaire (FDES).
www.sergeferrari.com
SiGmalyS : NoUVelleS PeiNtUreS de SiGma coatiNGSdeux nouvelles références complètent la gamme de peintures intérieures Sigmalys (destinées aux travaux courants).
Sigmalys Impress est une impression adaptée à une grande variété de supports. Sans odeur et sec hors poussière en une heure, elle est recouvrable en 24 heures. Sigmalys Soft, peinture mate-veloutée apporte une touche contemporaine. Dotée d’une grande opacité, elle dissimule les légers défauts du support. Avec quatre finitions au choix (mate, mate-veloutée, velours et satinée), associées à une impression polyvalente, la gamme Sigmalys répond avec pertinence à toutes les configurations de chantier.
tél. 01 57 61 00 00 www.sigmacoatings.fr
SAni-Air : la PrÉoccUPatioN SaNitaire de JeFcoSylcoUne peinture qui purifie l’air intérieur en éliminant les particules de formaldéhyde.
Après Sani-Cryl en 2011 qui agit contre la condensation et les moisissures et la peinture antibactérienne Sani-Pur en 2012, JefcoSylco étoffera sa gamme Sani, à la rentrée 2013, d’une nouvelle peinture, Sani-Air, qui purifie l’air intérieur par l’élimination des particules de formaldéhyde, un irritant des yeux, du nez et de la gorge. La gamme Sani apporte des solutions professionnelles esthétiques, alliant respect de l’environnement et fonctions sanitaires.
tél : 04 96 12 50 00 www.jefcosylco.com
eaSyoNe By caParolnouvelle gamme de peinture d’intérieur au service des peintres.
Conçue pour les travaux courants, la gamme de peinture lancée par Caparol se compose d’une impression, de quatre finitions (mat, satin, mat éco et soie), complétée par une peinture mate polyvalente intérieur/extérieur. Garnissantes et bénéficiant d’une 1ère couche sur impression, les peintures EasyOne by Caparol sont disponibles en 5 et 15 L en blanc et en teintes pastel.
tél. 03 22 38 39 40 www.caparol.fr
Green-dextm : UN ePi reSPoNSaBle
Le premier gant biodégradable pour protéger l’environnement.
Le groupe japonais Showa Best Glove innove avec un gant jetable et biodégradable, le GreeN-DExTM, basé sur la technologie qui a la spécificité d’accélérer la biodégradation des matériaux la contenant. Les gants GreeN-DExTM offrent les mêmes qualités et performances que les N-DEx® utilisés pour des activités de peinture-décoration ou de nettoyage. Faciles à enfiler et à enlever, ils protègent la main d’une vaste gamme de produits chimiques. Ils sont vendus au même prix.
tél. 01 55 62 14 20 www.showabestglove.com
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Avec 35 ans d’expérience et près de 10 000 logements réalisés par an, Zolpan a une véritable expertise dans la mise en oeuvre des systèmes d’isolation thermique (I.T.E, combles perdus).
Ce site spécifique répond à tous les besoins d’informations des professionnels et les accompagne sur ce marché en pleine expansion.
www.zolpan.fr
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n 2
013
BoN de commaNdeà Faxer 01 40 70 01 74
Merci d’inscrire dans les cases correspondantes le nombre d’exemplaires souhaité
Je SoUhaite receVoir grACieUSement LeS doCUmentS réALiSéS PAr L’UPPf-ffb
Nom/Prénom :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Email : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
accessibilitéGuide des bonnes pratiques de mise en couleurDocument élaboré en partenariat avec l’UNEA, l’UNTEC et l’Association Valentin HaüyFormat A4, 16 pages
chantierréussir son chantier : conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finitionDocument élaboré par les Unions du Groupement Aménagement Finitions (UMPI, UNECB, UNRST et UPPF). Format A5, 24 pages
CeS doCUmentS Sont à CommAnder à L’UPPf-ffb PAr fAx 01 40 70 01 74 oU Par mail [email protected] ilS SoNt ÉGalemeNt acceSSiBleS SUr www.uppf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque>publications>publications de l’UPPF
isolation thermique par l’extérieurFiches techniques Format A4, recto/verso• Cadre général de l’ITE• Composition des systèmes de l’ITE• Résumé du cahier des prescriptions techniques• Points singuliers à traiter lors de la mise en œuvre• Les accessoires
Fiches techniques
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pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs
GUIDE PRATIQUE peinture
revêtements muraux
peinture de sols
système d’étanchéité liquide
façades
isolation thermique par l’extérieur
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méthode descriptifGuide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs de peinture, revêtements muraux, peinture de sols, système d’étanchéité liquide, façades, isolation thermique par l’extérieur, etiCS
Mode de rédaction d’un descriptif et d’un devis quantitatif estimatif Format A4, 32 pages
LES CARNETS DU PEINTRE®
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Formation
JuridiqueAssurance
Sécurité
GestionProspective
5 - LE PEINTRE, SPECIALISTE DES EFFETS DECORATIFS
intérieur/décorationLes carnets du peintre n°5 Le peintre, spécialiste des effets décoratifsFormat A4, 1 2 pages
L’entreprise de peinture et son assurance
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S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise,il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifi er si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.
Qualifi cation des travaux de peinture
Responsabilités en fonction des travauxLa distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.
PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES
REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR
Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal
Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal
TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION GARANTIE DÉSORDRES/DOMMAGES CONTRAT
q Peintures intérieures q Peintures extérieuresq Revêtements décoratifs
Durée : 10 ans à compter de la réception
=j’ai un contrat (marché)
pour des travaux
Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun
Contrat
« tous fondements »
de préférence
q Revêtements d’imperméabilité I1, I2
Garantie légale de 10 ans à compter de la réception
=
je construis un ouvrage
Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage
Faute de l’entreprise retenue
Responsabilité pourdésordres intermédiaires
q Revêtements d’imperméabilité I3, I4 Dommages affectant
la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale
q Isolation thermique par l’extérieurBâti neuf en service*
q Spécifiques
Garanties particulièresLes engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue
Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.
Mise en jeu de cette garantie par le client
Cas particulier
(Voir votre assureur)
*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°04-17.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.
assurancel’entreprise de peinture et son assuranceCe qu’il faut savoir sur l’assurance en peinture finitions Format A4, 4 pages
mémoire techniqueGuide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peintureTrame adaptée au métier de la peinture indiquant les points essentiels à traiter dans un mémoire technique. Format A4, 3 volets
Bâtir avec l’environnement l’entreprise de peinture écoresponsableLa charte FFB « Bâtir avec l’environnement » adaptée spécifiquement au métier de peintre. Format A4, 4 pages
Les
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tech
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Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ?
Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.
LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ?
Rappel de la nouvelle législation
Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012.Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui.Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.
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Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb.
Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.
PEINTURES AU PLOMBQUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ?
Les dates clés
l Décret48-2034du30/12/1948relatifàl’interdictiond’emploideproduitsplombifèresetcérusedanstouslestravauxdepeintureenbâtimentpourl’ensembledesprofessionnels
l Arrêtédu01/02/1993relatifàl’interdictiondelamisesurlemarchéetdel’emploidecertainessubstancesetpréparationsdangereuses
l Décretdu19/03/1993fixant,enapplicationdel’articleR.237-8ducodedutravail,lalistedestravauxdangereuxpourlesquelsilestétabliparécritunplandeprévention
l Arrêtédu07/08/1998relatifauxlimitationsdemisesurlemarchéetd’emploidecertainsproduitscontenantdessubstancesdangereuses(dontcertainespeinturesauplomb)pourlegrandpublic
l Décret2001-97du01/02/2001ditdécretCMR(agentschimiquescancérogènes,mutagènesoutoxiquespourlareproduction)
l Décret2003-1254du23/12/2003relatifàlapréventiondurisquechimique
La fiche individuelle de pénibilité
l Arrêtédu30janvier2012relatifaumodèledeficheprévuàl’articleL.4121-3-1ducodedutravail.Lestravauxsurpeintureauplombdoiventêtreconsignésdansuneficheindividuelledesuivi.
Lafichedepénibilitéestcommuniquéeauservicedesantéautravailquilatransmetaumédecindutravail.Ellecomplèteledossiermédicalensantéautravaildechaquetravailleur.
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façades Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ?Les nouveaux décapants sans dichlorométhane (DCM) : leur efficacité, les modes opératoires, les dangers et moyens de prévention, leur coût. Format A4, 4 pages
Peintures au plomb Peintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ? Document rappelant à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb. Format A4, 4 pages
54 l Reflets & NuaNces Juillet 2013
ce document (en cours de réimpression) est seulement accessible par téléchargement sur le site de l’UPPf www.uppf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque>publications>publications de l’UPPf
Cuisines & Salles de bains
REBOUCHEUR : Semin enduit de renovation et rebouchage spécial pièces
humides, adapté à tous les supports, même irréguliers
ou endommagés.
LISSAGE ALLÉGÉ : Enduit de finition spécial pièces humides, avant peinture ou revêtement mural.
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