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la CTîJE .7 . . ruîlîtaîre ro Irançalre rgu-rg6z Extrait de la publication

ro Irançalre… · SOMMAIRE. INTRODUCTION, par . Raoul . Girardet Première partie PROBLÈMES . DE . RECRUTEMENT . n . 1. par . Raoul Girardet, Jea:r-Pierr{ Hf . Thomas \.,J, Deu.rième

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Photo REPORTERS ASSOCIES

la CTîJE.7 . .

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Irançalrergu-rg6z

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CAHIERS DE LA FONDATION NATIONALEDES SCIENCES POLITIQUES

-723-

f,A CRISE IIIf,ITAIREFRANçAISE

lg4r -!962Aspects sociologiqrres et idéologiqrres

sous la direction de

RAOUL GIBARDET

aâÉaq

ô

LIBRAIRIE ARMAND COLIN

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La Fondation Nationale des Sciences Politiqucs a ete Creel.' par une Ordonnance du9 octobre 1945. Elle a pour objet de favoriser Ie progres et la diffusion des ScicnccsPolitiques, Economiques et Socia les.

Son administration et sa direction sont assurees de la maniere suivante :

Conseil d'Administration :

President: M. Pierre RENOUVIN, de l'Institut, Doyen honoraire de la Faculte des Leltrcset des Sciences Humaines de Paris, Professeur a la Sorbonne.

Vice-Presidents: MM. Gabriel LE BRAS, Doyen bonoraire de la Faculte de Droit et desSciences Economiques de Paris, Directeur d'etudes a l'Ecole desHautes Etudes;

Roger LEONARD, Premier President de la Cour des Comptes.Membres: MM. Andre ALLIX, Recteur d'Academie honoraire:

Marcel BABAu, Secretaire con federal C.G.T.-F.O.;Wilfrid BAu~IGARTNER, Gouverneur bonoraire de la Banquc de France,

Ancien Ministre;Jean CARBONNIER, Professeur a la Faculte de Droit et des Sciences Econo­

miques de Paris;Jacques CHAPSAL, Directeur de l'Institut d'Etudes Politiques de l'Univer­

site de Paris;Bernard CHENOT, Conseiller d'Etat, Ancien Ministre;Jean-Jacques CHEVALLIER, Profcsseur ala Faculte de Droit et des Sciences

Economiques de Paris;Rene COURTIN, Professeur a la Faculte de Droit et des Sciences Econo­

miques de Paris;Henry DAvEzAc, President du Syndicat General de la Construction Elec-

trique; _Henry DEROY, Gouverneur general honoraire du Credit Foncier, Presi­

dent de la Banque de Paris e:t des Pays-Bas;Louis ESTRANGIN, President de la Federation Nationale des Centres

d'Etudes Techniques Agricoles;Pierre FOURNIER, Gouverneur honoraire de la Banque de France;Fran~ois GAZIER, Directeur de l'Ecole Nationale d'Administration;Jacques GEORGES-PICOT, President-Directeur general de la Compagnie

Financiere de Suez;Fran~ois GOGUEL, Secretaire general du Senat;Emile JAMES, Professeur a la Faculte de Droit et des Sciences Econo­

miques de Paris;Ernest LABROUSSE, Professeur a la Faculte des Lettres et des Sciences

Humaines de Paris;Charles MORAZE, Professeur a l'Ecole Polytechnique, Directeur d'etudes

a rEcoIl.' des Hautes Etudes;Leon NOEL, de I'Institut, Ambassadeur de France;Louis PAPY, Doyen de la Faculte des Lettres et des Sciences Humaines

de Bordeaux;Alexandre PARODI, Vice-President du Conseil d'Etat;Andre SEGALAT, ConseiIler d'Etat, President du Conseil d'Administration

de la S.N.C.F.Roger SEYDOUX, Ambassadeur de France;Louis TROTABAS, Doyen de la Faculte d'e Droit et des Sciences Econo­

miques de Nice.

Adm.illistmteur : M. Jacques CHAPSAL.

Secretaire general: M. Jean TOUCHARD.

La Fondation assure notamment la publication:1° du Bulletin Analylique de Documentation Politique, Economique et Socia Ie

Contemporaine, repertoire. methodiq~e. mensuel des .principaux ':lrticles. co~cernant lesquestions .relevant des SCle!1ces Politlques, .Economlques et Soclale~,. alDSI que de ladocumentation sur les problemes contemporams du meme ordre, publies dans les revuesfranl;aises et etran~er~s. (Abonnement : Fran.oe: 20 F p~r an; Etr~nger: 24 F par a~._ Presses Universltalres de France: 1, place Paul-PalDleve, Pans (5e). C.C.P. Pans392.33) ;

2° de la Revue Fralll;aise de Science Politique, revue bimestrielle puhliee par laFondation Nationale des Sciences Politiques et r Association Franl;aise de Science Po­Iitique. (Abonnement: France: 30 F par. an;. Etan~eI' :. 32 F -par an .. ---: Presses Uni­versitaires de France: I, place Paul-Pamleve, PaIlS (ae). C.{".P. Pans 392.33);

3° de Cahiers publies plusieurs fois par an, en depot a la Librairie Armand Colin,et destines a faire progresser la recherche dans Ie domaine des Sciences Politiques,Economiques et Sociales;

40 des Bibliographies fralll;aises de Sciences sociales et de la collection Recherchessur ['economie fralll;aise.

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CÂHIERS DE LA FONDÂTION NATIONALEDES SCIENCES POLITIQUES

-123-

LA CRISE I}f,Tf,ITAIREFRANçATSE

!94'r -1:962

Aspects sociologiqrres et idéologiques

sous lcr direction de

RAOI]L GIBABDET

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1964LIBRAIRIE ARMAND COLIN103, boulevard Saint-Mic.hel, Paris-V"

lonc drolte dc reproducdon, de traductlon et d'adaptadoa réserv& pour tous palrt@ rS84 by Ltbratrle Ârma[<l Colln

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ISBN de la version numérique : 9782724684544
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Ont collaboré à aet ow)rage :

Paul M. BOUdU

Agrégé de I'Université.Assistant à la Faculté des lettreset des sciences humaïnes de Lyon.

Raoul GIRARDET

Âgrégé de ÏUniversité.Maitre-assistant à la Faculté des lettreset des sciences humaines de Paris.Professeur à lilnstitut d'études politiquesde Paris.

rlean-Plerre H. THOMASAttaché de recherches au Centre nationalde la recherche scientiflque.

Iæs collaborateurs de cet ouvrage ont bénéffcié de la documentationr6unie par la Qsmmi55iep de sociologie militaire, qui a siégé à ÏEcolesupérieure de guerre au cours des années 1958, 1959 et 1960. Placée sousle double patronage de I'Ecole supérieure de guerre et de la Fondationnationale des sciences politlques, cette commission a rassemhlé un cer-tain nombre d'ofrciers stagiaires et un certain nombre dtuniversitaireset de hauts fonctionnaires.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION, par Raoul Girardet

Première partie

PROBLÈMES DE RECRUTEMENT n 1

par Raoul Girardet, Jea:r-Pierr{ Hf Thomas\.,J,

Deu.rième partie

PRoBLÈMES DE STRUCTURE tr DF ïIODE DE rtlEpar Paul M. tsouju, Jean-Pierrel H{,Thomas

'!Troisième partie

PROBLÈMES IDÉOLOGTQUEA ET MORAUXpar Raoul Girardet

ESSAI D'INIERFRÉTATIOIpar Raoul Girardet

Innnx DEs FrcuREs

INosx DES TABLEAUX

INonx ons lnnÉvrarroNs

Tesln ors ulrrùnrs

Pages

7

151

2r9

23r

233

234

236

11

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INTRODUCTÏON

TL serâit téméraire d'affirmer que, jusqu'à une date touteI récente, la vie de la société militaire française ait beaucoupf ;;Ë;i'"itu"iioo'tles historiens et des soôiologues. Pendahi

$ès longtemps ce type social particulier que représ9lt9- le mili-taife de- profession est ilemzuré, au regard des spécialistes des

Sciênces Ëumaines, dans une ombre d'une 'exceptiodnel.le discré-tion, à I'abri des curiosités trop hardies aussi bien que des inves-tigations trop poussées. Monde clos apparemmcnt que le milieu del'Àimée, forteiesse interdite dont bien peu semblaient tentés defotcer les portes... A ce long et persistant silence'a cependantbrusquement succédé depuis quelques années, et pour des raison-sapparemment très liées à une certaine actualité politique' une mul-tiplication d'interrogations et d'enquêtes. Soudainement I'armée'en tant que corps social, a attiré sur elle une attention,qui ne luiavait étd jusqu'ici gue très parcimonieusement accordée. Toutetrne littérature romatresqûe' aux tirages parfois impressionnants,a wlgarisé auprès d'un très large public I'image de quelques-unsde ses plus étonnants héros. La grande presse s'est emparée de sesproblèmes. A I'examen de la < crise > ou du < malaise > de l'arméese sont trouvés désormais attachés d'innombrables commentairesCt d'innombrables controverses.

Il faut toutefois reconnaltre gue ce soudain mouvement d'atten-tion n'a qu'assez rarement colnsidé avec la préoccupation de larecherche désintéressée. Si la littérature qu'il a suscitée demeured'une particulière abondance et c.onserve souvent une authentiquevaleur de témoignage, elle se trouve, dans I'ensemble et à quelquesexceptions près, trop inspirée par certains soucis immédiats' tropétroitement liée aussi à l'événement, pour satisfaire véritablementaux exigences de la curiosité scientiflque. Elle s'inserit, d'auttepart, dans un climat moral trop passionné, elle reste mêlée à tropde guerelles et à trop de polémiques pour que son objectivité neparaisse pas, bien souvent, à bon droit suspecte. Le temps sembledonc venu de prendre un peu de hauteur. La frn des combatsd'Algérie a définitivement clos un chapitre décisif de I'histoiremilitaite de la France contemporaine. Une période s'est achevéequi se trouve désormais livrée aux investigations de I'historien. Lalongue et douloureuse crise que vient de connaltre le corps mili-tdire français peut aujourd'hui être embrassée dans son ensemble.r;a marge de recul existe qui permet de replacer les faits dans deplus exactes perspectives, qui autorise aussi le travail dranalyse et

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Ia qise militaire françaïse

I'effort de synthèse. Aux arrière-pensées apologétiques ou parti-sanes peut venir enfin se substituer le seul souci de l'étude, de lacompréhension et de I'explication.

C'est à ce souci que répond la publiçation du présent ouvrage.Il est indiscutable que les dix-sept années qui sè sont déroulélsentre la fln du second conflit mondial et la conclusion de la guerred'Algérie ont représenté, dans I'histoire sociale de I'armée- fran-çaise, une période de rupture ou de mutation. Il est indiscutablegue les conditions de l'équilibre traditionnellement établi, depuisI'instauration en France de l'armée nationale, entre le corps ùili-taire et I'ensemble de la société civile se sont trouvées piofondé"nent modifiées. Il est indiscutable également que lè milieumilitaire a été traversé, dans ces annéés récentes-, de courantsidéologiques nouveauxr eue de nouvelles conceptions y sont appa-rye!, qu'un nouveau système de morale proféssionnêIe a tenduà s'y définir. Dans quelle mesure, cependânt, ces mutations cor-respondent-elles à de profonds bouleversements dans le systèmede recrutement du corps militaire et quelles sont aujourd'Éui lesconditions et les assises sociales de ce recrutement? sous quellesformes olginales se sont présentés, dans les quinze annéôs guiviennent de s'écouler, le genre de vie de I'officier, les modes

-de

son existence familiale et de son comportement social? euels fac.teurs de ten_sion, quels éléments d'opposition interne I'analyse desstructures

^du -corps militaire est-ellè susceptible de présénter àI'exaTe-n? Quelles étapes enfin ont marqué i'évolution idéologiquedu milieu militaire et à quelles influenôes, influences rnoralËs- etinfluences intellectuelles, ôelui-ci a-t-il été soumis? Il y a ta toutun en,semble de problèmes inédits devant lesquels l,aitention duspécialiste de sciences sociales ne saurait se déiober.

- Le présent ouvrage ne se réclame cependant d'aucune prétentionà I'exhaustivité. Les limites de la contiibution gu'il ente-nd appor-ter sont nombreuses et ne peuvent manquer d'être, dès l,abôrd,indiquées- Il convient, en premier lieu, de Souligner que les recher-ches sur lesquelles il s'appuie n'ont porté que sur les-seuls oficiersde (armée de terre, ù. ?erception dà ceut,âe l,armée de taiï et deceuz. de larmée de mer, et qu'elles restent limitées à un cadre chro-nologique nettement déterminé que circonscrivent les années 1g46et 1962.lI convient ensuite de mentionner qu'ont été laissés de côtéde ces recherches les ofrciers généraux, les divers corps d'ingé-nieurs militaires, Ie service de Santé et le corps de la gendarmeiie.Certains problèmes, et notamment celui de faltitude dé I'opinion à{égard de I'armée, n'ont été, d'autre part, gue partiellement abor-dés... I.acunes importantes, sans doute, et qutil nè saurait être gues-tion de légitimer au nom d'un quelconque critère d'absolutismescientifique. Ces lacunes et ces limites ne correspondent, en fait,qu'aux possibilités de recherche qui nous ont été immédiatementofrertes. Les auteurs de cet ouvragé ont donc pleinement conscience

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Inhoiluclion

que celui-ci appelle d'autres études et d'autres investigations. Lamise au poinf qu'ils tentent d'apporter sur quelques-uns desaspects essentiels de la crise militaire française contemporaine noussemble cependant suffire à légitimer la publication de ce volume.

Au demeurant, à défaut d'autre mérite, celui-ci présente aumoins une originalité : celle d'être né d'une réelle et très étroitecollaboration entre un certain nombre d'officiers, stagiaires à I'Ecolesupérieure de guerre, et un certain nombre de personnalités civiles,un-iversitaires ét fonctionnaires des grands corps de I'Etat' Cettecollaboration eut I'occasion de se développer, au cours des années1959 et 1960, dans le cadre d'une < commission de sociologie mili-taire >, créée en 1958 à I'initiative de M. le général Lecomte etplacée sous le double patronage de I'Ecole supérieure de_ grrerreêt ae la Fondation nâtionale des Sciences politiques. Gr:âce àl'appui efficace et constant que lui ont apporté MM. les géné-raui Lecomte, de Maison-Rouge et de I'Estoile au commandementde l'Ecole supérieure de guerre, grâce à celui de MM. Jacqges Çhap_-sal, directeui de l'Institut d'études politiques et Jean Touchard'secrétaire général de la Fondation des Sciences politiques, grâceenfin à celui de M. le colonel Chandessais du Comité d'Action scien-tifique de la Défense nationale, cette < commission de sociologiemilitaire > â pu, duraut plus de deux années jouer le rôle d'uncentre actif d'études, de recherehes et de discussions. Elle a permis

- et ce ne fut pas le plus négligeable de ses résultats - d'établir'en toute diversité d'opinion et en toute liberté d'expression, de nom-breux échanges d'idéès entre des représentants de milieux très diffé-rents. Elle à pris, d'autre part, l'initiative d'un certain nombred'enquêtes concernant le iecrutement du corps des -ofrciers,l'anaiyse de ses structures, l'étude de ses genres de vie. Ainsia-t-elË pu réunir, sur la plupart des problèmes intéressant la viesociale âu corps militaire français un matériel de documentationd'une richesse particulièrement abondante et d'une exceptionnellenouveauté.

C'est cette documentation, produit d'un travail très largementcollectif, qui se trouve à I'origine de_s deux premières

- parties de

cet ouyragè. euant à la troisième et dernièr-e partie,. qui traite desproblèmes- idéôlogiques et moraux, elle e-st dge au signataire de lairésente introductiôn. L'objet de son étudeéchappant par définitionàux règles rigoureuses de I'analyse statistique, celli-ci 1'a- pas euI'ambition dJ réaliser une que'leonque synthèse des opinions lesplus diverses qui se sont exprimées à ce sujet à I'intérieur de laôommission. If aoit donc être considéré conme seul responsabledes h5rpothèses qu'il propose et des jugements que.son texte peutparfois sembler impliquer. Il ne p_ense pas cependg! a,voi1 été infi'âgte a h volonté tuèiaè de compréhension et de sérénité qui domine,croyons-nous, I'esprit de ce volume.

R. G.

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PRBMIÈRB PAR TE

PROBTÈMESDE RECRUTEMENT

RAOUL GTRARDET

JEAT{-PIERRE H. THOMAS

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A DTUETTRE que la physionomie d'un corps professionnel dépendIt dabord des m,odalités de son recrutement ne relève que dea r la banalité. Sur le plan de la sociologie du corps milita:ire, la

reconnaissance de cette banalité ne va pas cependant sans poser dedélicats problèmes de méthode et de recherche. Sans doutè faut-ild'abord tenir compte - et la tâche est sur ce point relativementaisée - des principes institutionnels qui régissènt réglementaire-ment I'accession au grade et à I'emploi dofrcier d'active. Mais au-delà de ce cadre institutionnel, ne peuvent manquer d'apparaltre uncertain nombre de réalités sociales ou idéologiques singulièrementplus difrciles à appréhender. De quels milieux sont issus les jeunesgens qui ont choisi de se diriger vers la carrière des armes? A quellesnotivations profondes conespond leur vocation? Four apporter uneréponse à ces questions l'enquêteur manque le plus souvent,même pour la période la plus immédiatement contemporaine, desprincipaux éléments d'information. La perrnânence de certainesinstitutions risque, d'autre part, de dissimuler à ses regards lesfacteurs d'évolution ou de fluctuation : la pérennité de l'école deSaint-Cp par exemple ne saurait faire oublier que I'origine socialeet le niveau intellectuel de ses élèves sont loin d'être demeurésidentigues depuis le début du xrx" siècle.

En fait, l'historien se trouve contraint de constater que, depuisun siècle et demi, la sociologie du corps militaire fra-nçais a étéprofondément marquée par des crises périodiques de recrutement :sous la monarchie consùitutionnelle, au début du xx' siècle, dansles ,ïx années qui ont immédiatement suivi la première guerremondiale. Or ces crises restent significatives de la situation maté-rielle et surtout morale qui fut celle de l'ofrcier à un certain mo-ment de notre histoire. Elles apparaissent comme étroitement liéesà l'état- de Ia _conlolclure économique, à la situation politiqueet aux formes de I'idéologie momentanément dominante. Le recru-tement du corps des offieiers varie donc essentiellement en fonc-tion des vicissltudes de toutes sortes qui déterminent les rapportsde I'armée et de l'ensemhle de la collectivité nationale. A tiâversles prob.lèmes particuliers du recrutement, ce sont en fin decompte, pour une date déterminée ou une période donnée, tous lesproblèmes de l'intégration de I'armée à la nation dont on retrouveles données essentielles. C'est à ce titre sans doute que l'étude durecrutement du corps des officiers depuis la fin de la secondeguerre mondiale présente un intérêt particulier.

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I

LA MISE EN PTACEDES MODES ACTUETS

DE RECRUTEMENT

/-r o{uT p9u" la. qluqar-t des institutions militaires françaisesI . c'est à la période de la monarchie constitutionnelle qu'ii faut\-/ sans doute remonter pour isoler et définir les principes fon-damentaux {ui, durant près d'un siècle et demi, n-'ont ôessé deprésider au mode de recrutement du corps des officiers. ce sout lesgrandes lois organiques de 1818, de 1832 et de 1884 qui ont étabtiun < statut > de l'officier encore valable dans ses- dispositionsess-entielles jusqu'à nos jours. ce sont également ces graides loisqui- ont txé quelgues-unes des règles principales sur i-esquelles lesy1_tè-me de recrutement_du corps _militaire continue de- reposer.< Nul ne pourra être officier, dit l,article 27 de la loi Gorivion-Saint-Cyr du 10 mars 1818, s'il n'a servi pendant deux ars commesous-officier, ou s'il n'a suivi pendant le même temps les cours etexercices des écoles militaires et satisfait aux exa--ens desditesécoles. > Principe décisif qui ouwe par deux voies d'accès la car-rière de I'officier de I'armée de terre : ce qu'il est convenu d'appe-ler < le recrutement direct >, c'est-à-dire ldpassage par les gaiâ"s9.".k* à. l'entrée régie par un ooncours (Eôle p6\,techniqi" poo"I'ar-tillerie_ et le génie et école de Saint-cyr- pôur l'iifanîerieet la cavalerie) et ce qu'il est convenu d'appèler-< le recrutementindirect >, c'est-à-dire le passage par le Ran!-et les grades de sous-ofrcier. Les deux voies â'accès ôonduisanÈ d'aiueu-rs à un eorpsunique, --"éq p-ql des règles identiques et dominé par la notiônessentielle de l'égalité de tous sous l-épaulefte r.

_ 1. A_ la {!fférence de la marlne où ,l'on distingue traditlonnellement lef,1t-tp;;9î:-"T-.j ers ge tr{arin,e, a n cien J eréves .ae

-i-,Ë'"te -Nr;Ë;î' 1. c".i;tre_s.otflclers des équipage_s.rec{utés à partir du Rang.Ces deux coipsdemeureitdistincts dans la htérarchte; l'avance-ment s'y trouie soumiiïà6"e-g-tur-dil-férentor.

1

LA MISE EN PLACEDES MODES ACTUELS

DE RECRUTEMENT

COMME. pour la plupart des institutions militaires françaisesc'est à la période de la monarchie constitutionnelle qu'il fautsans doute remonter pour isoler et définir les principes fon­

damentaux qui, durant près d'un siècle et demi, n'ont cessé deprésider au mode de recrutement du corps des officiers. Ce sont lesgrandes lois organiques de 1818, de 1832 et de 1834 qui ont établiun «statut:. de l'officier encore valable dans ses dispositionsessentielles jusqu'à nos jours. Ce sont également ces grandes loisqui ont fixé quelques-unes des règles principales sur lesquelles lesystème de recrutement du corps militaire continue de reposer.c Nul ne pourra être officier, dit l'article 27 de la loi Gouvion­Saint-Cyr du 10 mars 1818, s'il n'a servi pendant deux ans commesous-officier, ou s'il n'a suivi pendant le même temps les cours etexercices des écoles militaires et satisfait aux examens desditesécoles. ~ Principe décisif qui ouvre par deux voies d'accès la car­rière de l'officier de l'armée de terre: ce qu'il est convenu d'appe­ler «le recrutement direct », c'est-à-dire le passage par les grandesécoles, à l'entrée régie par un concours (Ecole polytechnique pourl'artillerie et le génie et école de Saint-Cyr pour l'infanterieet la cavalerie) et ce qu'il est convenu d'appeler «le recrutementindirect », c'est-à-dire le passage par le Rang et les grades de sous­officier. Les deux voies d'accès conduisant d'ailleurs à un corpsunique, régi par des règles identiques et dominé par la notionessentielle de l'égalité de tous sous l'épaulette 1.

1. A la différence de la marine où J'on distingue traditionnellement leCoTps des officiers de Marin'e, anciens élèves d·e l'Ecole Navale, et le Corpsdes officiers des équipages recrutés à partir du Rang. Ces deux corps demeurentdistincts dans la hiérarchie; l'avancement s'y trouve soumis à des règles dif­férentes.

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l6 Problèrnes ile requtement

Cadre juridigue demeuré immuable depuis la Restauration' maisà I'intérieur duquel de nombreux facteurs d'évolution n'ont pumanquer de se faire jour. En fait les modalités du recrutementdirect n'ont que très sec.ondairement changé au cours d'un siècleet demi d'histoire. En revanche celles du recrutement indirect ontvarié de façon particulièrement sensible. Surtout la proportionrespective des deux sources du recrutement n'a cessé de connaitrede très importantes mutations. C'est en fonction de ces deux varia-bles que, de la Restauration à nos jours, la société militaire fran-çaise n'a pas été sans présenter, quant à la structure de sonrecrutement, une assez grande diversité d'aspect.

DE LA III" A LA lV" RÊPABUQAE.

C'est à ce titre notamment que la période de la III' Républiquemarque une très nette coupure par rapport à la période précé-dente, celle de la monarchie constitutionnelle et du SecondEmpire. La loi du 10 mars 1818 avait précisé dans son article 28,que c Ie tiers des sous-lieutenances de la ligne > devait être attri-bué aux sous-offi.ciers, ce qui laissait théoriquement les deux autrestiers aux promotions < directes > par les grandes écoles. Mais, enfait, cette règle ne fut jamais respectée. A la veille de la guerre rle1870 les proportions se trouvaient même à peu près inversées, lerecrutement indirect représentant 60% de l'ensemble du corps desofficiers et le recrutement direct, anciens saint-cyriens et ancienspolytechniciens, n'en représentant qte 40%..11 va de soi d'ailleursque cette prépontlérance, à I'intérieur du milieu militaire, d'ancienssous-officiers, pour Ia plupart issus de milieux très modestes, dotésd'un niveau d'instruction le plus souvent élémentaire et arrivéstardivement à l'épaulette n'était pas sans poser d'assez graves pro-blèmes. C'est à elle notamment que la plupart des observateurscontemporains n'hésitent pas à attribuer I'atonie intellectuelle dela < vieille armée >, sa lourdeur, son traditionalisme étroit, sesfaibles facultés d'adaptation et de transformation 2.

On conçoit donc que, dans l'immense effort de réorganisation etde rénovation de I'appareil militaire entrepris aux lendemains dela défaite de 1871, les gouvemements de la lII" République sesoieut attachés à doter la nouvelle armée nationale d'un enca-drement intellectuellement plus homogène et mieux préparé, parun niveau général d'instruction plus élevé, aux tâches modernes

2. On pourra se reDorter. pour de plus amples déveloopements à: CsaL-xrx (PieÉe), L'oficier'françà$ ae fi75'A fi7L,Panln M. Rfi'rÈnE, 196?, 408 p.Grnenpsr (Raoul), trà sociëté militaîra dans la France contemporaine,7E75-7939, Parls, Plonn 1963,939 p.

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Les moiles actuek ile recrulemenl t7

de la guerre. Sans doute la loi du 13 mars 1875' portant organi-sation-du régime des cadres et des effectifs, se borna-t-elle à

reprendre leJ principes fondamentaul établis so,us la monarchiecohstitutionnette. f.ei dispositions de la loi du 14 avril 1832 (quireprenait elle-même les règles essentielles po-sées p-ar la- loi de18i8; furent reconduites < jusqu'à ce qu'il fut statué sur le nom-bre, la structure et I'organisation des écoles militaires >. Mais touteune série de décrets étâlée sur une dizaine d'années vint modiflerprofondément I'esprit des institutions traditionnelles. Innovationèssentielle : il fut-stipulé, d'abord pour I'infanterie, puis pour lacavalerie, enfin pour-l'artillerie et 1e génie, que nul sous-officierne pourrait désolmais accéder au grade d'officier sans être passé

au lréatable dans une école ouverte au concours. Ainsi furent suc-cesiivement créées entre 1874 et 1884, les < écoles de sous-offisiersélèves officiers > de Saint-Maixent pour l'infanterie, Saumur pourla cavalerie, Versailles pour le génie, I'artillerie I et le train deséguipages. Les anciens sous-officiers << vieillis dans le service > se

trôuiaiint donc délibérément écartés des conditions d?accessionà l'épaulette. Un retour en arrière fut cependant fait e1^ley1 faveurune ïngtaine d'années plus tard lorsque le décret du 18 juin 1904aocordJà la promotion < directe > des adjudants le dixième des

vacances des sous-lieutenances' proportion qui fut bientôt portéeau cinquième.

Ainsi, à la veille de la première guerre mondiale, le recrutementdu corps des officiers de l'armée de terre relevait-il de trois modesdifféreits : les deux grandes écoles, Polytechnique et Saint-Cyr"les écoles de sous-officiers élèves officiers et le Rang. En 1913 plusde la moitié de l'ensernble du corps venait des grandes écoles. Lepourcentage des officiers issus des écoles de sous-officiers élèvesôfrciers était de 43,9 %. Quant à la promotion par le Rang' ellene représentait qu'une proportion de 4%. Nul doute que l'on ne se

tro'uvè alors en présence d'un système de recrutement harmo-nieusement équilibré, cohérent en même temps que suffisammentsouple (Fig. I, p. 19.).

Cet equitifre, la période de dix années qui suivit la- premièreguerre mondiale afait cependant assez sérieusement l'ébranler.Période d'aspirations pacifistes et de prospérité {ssnsmique'période de désaffection à l'égard d'une carrière militaire aux res--sources réduites et au prestige moral contesté. De 1920 à 1930 lesdémissions se multiplièient, frappant surtout les rangs des anciensélèves des grandes écoles; en même temps, les polytechniciens nese dirigeaient plus gu'en nombre très sensiblement restreint versle métier des

- armds, tandis que les effectifs des candi ats à

Saint-Cyr baissaient dans de très inquiétantes proportions- ParailleurJ les nombreuses promotions d'officiers faites au combat,

3. Les ésoles de sous-ofrciers élèves ofrciers d.e l'artillerie et du génle fuxentultérieurement transférées à Poitiers et à Angers.

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I,8 Problèmes ile recruternqtt

entre 1914 et 1918, parmi les sous-offici€rs, viurent accroitre dans,des proportions non négligeables le pourcentage des élémentsdirectement issus du Rang. Sans doute cette crise fut-elle de courtedurée : après 1930 les démissions se font de moins en moius nom-breuses, les efrectifs des candidats à Saint-Cyr recornmencent régu-lièrement à s'aocroltre, les pol5rtechniciens se dérobent en rnoinsgrand nombre devant la vocation, des armes, En 1938 la structuredu corps des officiers n'en présentait pas moins, quant aux ori-gines du recrutement, une physio,nomie très nettement différentede ce.lle de 1913 (Fig. ci-contre). La proportion des ofrciers sortisdes grandes écoles s'était notam nent sensiblement abaissée :35,9 % au lieu de 52,1 y'o en 1913. Le pourcentage des anciens,élèves des écoles de sous-officiers 6lèves ofrciers (O.A.; marquaitégalement une notable diminution : 30,3 y'o aa lieu de 43,9 %. Enrevanche on note une très forte augmentation des officiers sortisdu Rang : 24,6 Vo aa lieu de 4 %. On note également l'apparitiond'une catégorie nouvelle : celle des anciens officiers de réserve(O.R) ayant choisi de rester dans I'armée et intégrés au corps desoffi.ciers d'active; ils représentaient à la veille de la seconde guerremondiale, 9,3 Vo de I'ensemble du corps.

Cette situation explique peut-être la politique novatrice esquisséeen 1945, par la IV" République à peine naissante, au lende-main même de la libération du territoire national. Depuis long-temps certains déploraient, au nom de la cohésion de I'armée, latrop grande diversité des modes de recrutement : déjà, dans lespremières années du xx" siècle, de vives polémiques avaient opposépartisans et adversaires de la fusion de l'école de Saint-C5rr etde l'école de Saint-Maixent. Ce fut, en fait, une fusion plus largeencrore que réalisa la IV" République. L'éco,le de Saint-C5rr etIes écoles de sous-offi.ciers élèves officiers furent suppriméesdans leur forme traditionnelle et réunies dans une institutiôn nou-velle destinée à instruire les officiers de to,utes armes et installée àCoëtquidan, dans les landes du Morbihan. Cette institution pritbientôt le nom d'Ecole spéciale militaire interarmes de Coëtqui-dan (E.S.M.I.A.). Deux concours en permettent l'accès : I'un, leconcours de la < division Saint-Oyr >, est ouvert aux élémentsd'origine civile; Iautre, le coucours de la < division corps de troupe >,est ouvert aux éléments d'origine militaire.

Le concours de la < division Saiut-Cyr > (ex-concours de Saint-Cyr) est ouvert aux jeunes gens titulaires de la seconde partie dubaccalauréat et âgés de 18 à 23 ans; ce concours se prépare danscertaines classes .spéciales, ou << corniches >, des établissementsd'enseignement secondaire a. Quant au concours de la < division

4. La limite d'âge est rerportéo à 24 ans, pour les candidats présents sousles drapeaux. Cçu-xai Beuyent, d'agtro nrart, obtenir 'leur inscription dans des< corniches > mllltaires.

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l. - Le recrutement du corps des officiers en 1869, t9t3 et 1938.

VVZ ?olytu*rnigue (2) ffiffil so'"r-cvr: Slo.eVTZeo.ns fTl Réserve

( t ) ens em ble du rec rutemetrt Sain 1' C yr' Fo ly fe c bn iq u e.(2) y comprrb cecre eFFacleant leur temps légal.

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" Recherches sur l'0conomie flancaise "Collection publiée par Ie Se.ruice d'étude de l,Actîuitéëconomique de Ia Fondation Nationale des Sciences politiçtes

l. N. DELEFORTRIE et J. MORICE - Les revenus départementauxen 1864 et en 1954 19 F

2. D. RENOUARD - Iæs transports de marchandises, par fer, route eteau depuis 1850 19 F

3. J. SINGER-KEREL - Iæ coût de la vie à Paris depuis 1840 g0 F

4. M. PERROT - Le mode de vie des familles bourgeoises françaises 1873-1953 19 F

5. F. MARNATA - Les loyers des bourgeois de Paris 1860-1958 8 F6. N. DELEFORTRIE-SOUBEYROUX - Les dirigeants de f industrie

française fg F7. J. CAPRONNIER-SPIELHAGEN - Comptes nationaux et régionaux

de l'énergie 35 F

8. H. FAVIER - Tableau économique du département de I'Aube 24 F

" [tudes et lT|émoires "Collection publiëe par le Centre d'ëtudes économiquesde I'Ecole pratique des hautes études (6" section)

50. P. RAMBAUD - AlbiezJe-Vieux en Maurienne. Introduction à l'étu-de d'une région de montagne .. 25 F

51. J. FOURASTIÉ - Documents pour I'histoire et la théorie des prix(tome iI) 40 F

52. G. BELLEVILLE - Morphologie de la population active à Paris .. S8 F

53. P. CORNUT - Répartition de la fortune privée en France 38 F

54. F. LANGLOIS - Les salariés agricoles en France 25 F

57. P. PINCHEMEL et F. CARRIÈRE - Le fait urbain en France .. 38 F

LIBRtrIRIE .ERMI'ND COLIN

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