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Flammarion

Rock Strips Come Back

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L'histoire du rock en BD revient.

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ario

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11-IX

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Flammarion

Vincent Brunner est journaliste, spécialisé dans la musique et la bande dessinée.

Il a été chef de rubrique musique de Rolling Stone pendant trois

ans et a écrit plusieurs ouvrages sur des chanteurs, notamment

En Quarantaine, avec/sur Christophe Miossec (Flammarion)

et Bob Dylan au-delà du mythe (City). Actuellement, il écrit pour divers

magazines (VSD, Spray, KR Homestudio,

Beachbrother, Snatch).

Le lettrage des bulles de la

couverture a été réalisé par

Renaud de Châteaubourg.

Rock Strips c’est aussi le blog

www.rockstrips.com pour en savoir plus sur

les artistes qui ont participé au livre

et sur leurs univers.

Flammarion

Prix France : 25 ISBN : 978-2-0812-4224-1

-:HSMASB=WYWWYV:Exe ROCK_STRIPS_CB_JAQUETTE.indd 1 02/09/11 09:55

Page 2: Rock Strips Come Back

SOUS LA DIRECTION DE VINCENT BRUNNER

Flammarion

Page 3: Rock Strips Come Back

Singeon 182

LouStaL 124

Ludovic debeurme 192

FLorence dupré La tour 176

Frederik peeterS 126

proSperi buri 58

drangiag & brunner 26Bob Dylan

WinShLuSS 12

cateL & paringaux 16

SébaStien Lumineau 156

charb 152

anne Simon 36

LouStaL 56

bertoyaS 66

bLexboLex 6LouStaL 4

Areski & FontAine

charLeS berberian & benoît mouchart

92 mathieu Sapin 102

kiLLoFFer 110phiLippe dupuy 116

LouStaL 166

LouStaL 212

ruppert & muLot 202

chaumaz 136

Frédéric rébéna 144

Frantz duchazeau 168

Jean- chriStophe

menu 46

2

Luz 84

R o x y M u s i c

LouStaL 100

nine antico 74

chiltonalex

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Mais John R. (ses vrais prénoms) n’était pas taillé pour les trajectoires simples. Représentant de commerce pour une marque d’équipement électroménager, il sut se montrer motivé auprès de Sam Philips, le boss de Sun Records, et rejoignit la prestigieuse écurie au moment où Elvis Presley, Roy Orbison et Jerry Lee Lewis étaient encore de la partie. Après un premier mariage et douze années tumultueuses, il a été sauvé du chaos par June Carter qui, depuis

l’âge de 10 ans, se produisait sur scène avec ses parents, au sein de la Carter Family. Ironie du destin, la première chanson enregistrée par Cash, alors qu’il faisait son service militaire en

Allemagne, était de Carl Smith, le premier mari de June. Après avoir formé sur scène un irrésistible duo du genre de la Belle et la Bête, ils finiront par se marier en 1968. Ce sera pour Johnny le début de la rédemption. Par la suite, il n’a plus eu besoin de lutter

contre ses démons, seulement contre ceux

qui le voyaient fini. Ce croyant sera sauvé par un messie inattendu. Producteur de hip-hop

(Beastie Boys) et de metal, Rick Rubin et sa grosse barbe le remettent en selle autour d’un concept effa-rant de simplicité : la voix de

Johnny, sa guitare… et c’est tout. Si elle évoluera vers une instrumentation moins intimiste, la série des American Recordings (sept volumes, tous sous la direction de Rubin, avec quantité d’invités, de Nick Cave

à Fiona Apple) représente à la fois son testament et son ultime don à la musique populaire. Il y entonne de vieux airs traditionnels (comme sur le précieux My Mother’s Hymn Book), mais aussi

des chansons écrites par les g é n é r a t i o n s postérieures à la sienne. Malade depuis 1997, i l l i v re a ins i l’interprétation

ultime du terrible « Hurt » de Nine Inch Nails, récit d’une perdition à qui il donne l’air funèbre d’une oraison. Quand son épouse meurt, il puise le peu d’énergie qui lui reste pour enregistrer avec Rubin jusqu’à son dernier souffle. Au bout de quatre mois, il s’éteint : June et lui ne pouvaient pas être séparés plus longtemps. Avec

son beau diptyque, Winshluss revient sur cette vie contrastée.

Q

Il l llll llll ll llll l’lllll-lllll ll llll ll llllllllll ll lll lllll l’lll lll llll lllllllll

PLAYLIST 1 Cry,Cry,Cry(1955) 2 IWalktheLine(1956) 3 GetRhythm(1956) 4 GivemyLovetoRose(1957) 5 IStillMissSomeone(1958) 6 FiveFeetHighandRising(1959) 7 IGotStripes(1959) 8 RingofFire(1963) 9 TheLongBlackVeil(1965)10 Jackson(1967)avecJuneCarter11 FolsomPrisonBlues(1968)12 ABoyNamedSue(1969)13 SanQuentin(1969)14 ManInBlack(1971)15 AThingCalledLove(1972)16 Delia’sGone(1994)17 RustyCage(1996)18 Hurt(2002)19 TheManComesAround(2002)20 Likethe309(2006)

1932 - 2003Une histoire de Winshluss

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uand il a téléphoné la première fois à Sun Records, il s’est présenté comme chanteur de gospel. La seconde fois qu’il a appelé, il s’est prétendu artiste

country. En réalité, il avait appris à chanter les cantiques et les traditionnels du folklore américain en ramassant le coton. Pendant la Grande Dépression, sa famille avait obtenu un lopin de terre dans l’Arkansas, tout près du fleuve du Mississippi – la terrible crue de 1937 lui inspira vingt ans plus tard « Five Feet High and Rising ». Attaché à la terre, à la foi, Johnny Cash a pourtant été, par son attitude rebelle – envers les institutions, le milieu country –, un rocker dans l’âme. Et pas seulement parce qu’il a été un pionnier du vandalisme d’hôtel… Son goût pour les hors-la-loi le poussa à appeler son camping-car « Jesse », en l’honneur du outlaw Jesse James, et sur tout à organiser des concerts mythiques dans des prisons. À Folsom, en 1968, il a interprété la chanson d’un détenu, Glenn Sherley ; durant celui de 1969 donné à l ’ in tér ieur de l’établissement pénitentiaire de San Quentin, il a été immortalisé faisant un doigt d’honneur à l’équipe télé qui le suivait.Mais, s’il a écrit le terrifiant « Folsom Prison Blues » (avec notamment ce vers : « J’ai tué un homme à Reno juste pour le regarder mourir »), ses soucis avec la justice ne sont jamais allés plus loin que des nuits passées en cellule de dégrisement ou de fortes amendes pour avoir provoqué des feux de forêt et menacé une espèce de condors protégée. Comme l’a résumé le chanteur-acteur Kris Kristofferson, Cash constitue « une contradiction ambulante, moitié vérité moitié fiction ». Johnny, qui, lorsqu’il se produisait en public, s’habillait uniquement en noir, a joué avec sa voix d’outre-tombe le rôle de catalyseur de nos états d’âme les plus ténébreux, cette part d’ombre chère à l’écrivain James Ellroy. Sans son caractère autodestructeur et son appétit pour les amphétamines – le mal de tous ceux qui, comme lui, jouaient trois cents fois par an –, il serait certainement resté dans le droit chemin…

DISCOGRAPHIE SÉLECTIVEJohnnyCashatSanQuentin(1969)Unliveélectriquedevantlepublicchauddelaprisoncalifornienne.AmericanRecording(1994)PremièrecollaborationavecRubin,épuréeetémouvante.TheManComesAround(2002)MêlantreprisesdechansonssignéesDepecheModeouNINavecdesvieilleries(«We’llMeetAgain»,«DannyBoy»),cetalbumvautaussi,surtout,poursachanson-titre.

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au festival de Newport 65, grand raout folk, on l’accuse de crime. Énorme contresens : dès le single « Mixed-up Confusion » (1962), il délaissait l’orthodoxie acoustique. En 1966, lors d’une tournée anglaise houleuse, un spectateur le qualifie même de Judas. Cet immense amour-haine et un accident de moto le convaincront de rester peinard, près de Woodstock. Lors de cette retraite, il conçoit avec les Canadiens de The Band la fascinante et joyeuse musique révélée plus tard sous le nom de Basement Tapes. Punk avant l’heure – dans le film Dont Look Back, caché derrière ses lunettes noires, il joue avec les journalistes comme un chat cruel avec ses proies –, il a adopté l’art du contre-pied. En pleine période du psychédélisme, il revient à un folk champêtre avant d’embrasser la country (Nashville Skyline). Quand le punk et la new

wave électrisent la fin des seventies, lui fait part de son illumination religieuse et vire gospel. Au début des années 90, il s’éclate à dépoussiérer d e s c h an s o n s d e s siècles passés (la paire

Good As I Been to You et World Gone Wrong), insensible au séisme causé par le grunge de Nirvana. Depuis, artisan jamais rassasié, il alterne concerts inégaux (le Never Ending Tour) et recueils de chansons intemporelles (Time Out Of Mind, Love and Theft). Il s’ingénie à brouiller les pistes, comme dans ses Chroniques, mémoires iconoclastes aux impasses inattendues, énième tentative de réécrire son histoire aux branches multiples – comme dans le film I’m Not There où six acteurs distincts l’incarnent. S’il existe à son sujet quantité de malentendus, il en a créé certains. Au début de sa carrière, s’inspirant de Woody Guthrie, le chanteur folk qui, lui, connut la Dépression des Raisins de la colère et la vie de vagabond, Dylan prétend être orphelin – ses parents, bien vivants, tiennent un magasin d’électroménager –, avoir fugué… et même s’être prostitué. Occupé à créer sa propre mythologie d’après ceux qui peuplent la sienne – Rimbaud, les auteurs de la beat generation, les bluesmen d’avant la Seconde Guerre mondiale comme Charley Patton ou Blind Willie McTell –, celui qui est né Robert Zimmerman a souvent traité sa propre existence comme une matière romanesque (« heureusement que je ne suis pas moi »). D’où l’envie de revenir sur un épisode méconnu…

qui l’avaient célébré l’ont vu en traître, voleur de chansons ou vendu. Affolé par la pression herculéenne pesant sur ses épaules, lui protestera : « Le monde n’a pas besoin de moi. Bon Dieu, je ne mesure qu’un mètre soixante-quinze ! » Il n’y peut rien, mais il a bouleversé la planète rock. Offert aux Byrds (« Mr. Tambourine Man ») et Peter, Paul & Mary (« Blowin’ in the Wind ») des tubes soufflant l’air du temps contestataire. Bluffé les Beatles (qu’il a initiés à la marijuana), donné à Jimi Hendrix le courage de chanter – en remerciement, le génial guitariste transformera « All Along the Watchtower » en sommet électrique. Joan Baez, muse d’un temps, Bruce Springsteen, Neil Young, Bryan Ferry, Joe Strummer (The Clash), Cat Power et des centaines d’autres (Hugues Aufray, of course) se sont réclamés de ses chansons. De The Big Lebowski aux Guns N’ Roses, il en existe pour toutes les occasions…Vénéré puis jeté plus bas que terre, Dylan a appris à se préserver. Quand il compose des brûlots sociaux d’après des faits divers, la communauté folk le couve jalousement. Mais lorsque, sur un coup de tête, il joue avec une formation électrique

Bob Dylan

Lllllll, lll ll llll ll llll, ll llll llll lll lllllllll llllllllll ll llllllll ll Nllllll 65, lllll lllll llll, ll l’llllll ll lllll

Une histoire de Drangiag & Brunner

rophète. Prodige. Grand poète populaire. Porte-parole de toute une génération, conscience, messie… Ses adeptes idolâtres l’ont affublé de tous ces

qualificatifs. Lui, reprenant à son compte le credo de Sartre (« l’enfer, c’est les autres »), n’y a vu que des maux. Car si ses compositions lui ont assuré confort matériel et reconnaissance, les centaines qu’il a écrites entre 1962 et 1966 ont été louées comme les fragments d’un texte sacré. Le mouvement américain des droits civiques – Dylan était avec Martin Luther King le jour où il raconta son « rêve » –, les manifestants contre la guerre du Vietnam, la jeunesse titillée par la révolution – le nom des Weathermen vient d’un vers de « Subterranean Homesick Blues » –, etc., beaucoup y ont trouvé les manifestations d’un oracle. N’acceptant pas que, de son vivant, on lui construise cette statue, Dylan en a sapé les fondements. Avec succès : une partie de ceux

P

PLAYLIST 1 Blowin’intheWind(1963) 2 AHardRain’sA-GonnaFall(1963) 3 Don’tThinkTwice,It’sAllright(1963) 4 TheTimesTheyArea-Changin’(1963) 5 ItAin’tmeBabe(1964) 6 SubterraneanHomesickBlues(1965) 7 Mr.TambourineMan(1965) 8 It’sAllrightMa (I’m Only Bleeding)(1965) 9 LikeaRollingStone(1965)10 BalladofaThinMan(1965)11 DesolationRow(1965)12 Positively4thStreet(1965)13 VisionsofJohanna(1966)14 IWantYou(1966)15 JustLikeaWoman(1966)16 LayLadyLay(1969)17 KnockinonHeaven’sDoor(1974)18 Hurricane(1976)19 BlindWillieMcTell(1983)20 NotDarkYet(1997)

DISCOGRAPHIE SÉLECTIVE

BringingItAllBackHome(1965)

Moitiérockmoitiéacoustique,

l’émancipation.

Highway61Revisited(1965)

Affranchidescontraintesdufolk,

lepoèteélectriqueselâche.

BlondeonBlonde(1966)

SommetsurréalisteduDylan

rocker,undoublealbumrempli

dechansonshorsnorme.

BloodontheTracks(1975)

Unerupturesentimentaleetdes

chansonstendrementsanguinaires.

NÉ EN 1941

2726

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a volé en éclats avec le départ du second. L’aura de Kraftwerk n’est cependant pas prête de s’éteindre. Première formation électronique à proposer un substantiel spectacle visuel,

samplée dès 1982 par Afrika Bambaataa & The Soulsonic Force pour « Planet Rock » (morceau-passerelle avec le hip-hop), influence de David Bowie, Depeche Mode comme des producteurs de techno, elle a prouvé que l’humain,

en contrôlant la technologie d’une main de fer, pouvait toucher au sublime. À travers six pages pleines de vie, Chaumaz livre un impressionnant hommage aux Allemands.

mécaniques. « Tour de France », leur hommage à la course cycliste, a connu plusieurs versions subtilement distinctes depuis 1983. Quant à leur discographie, ils ont voulu en figer définitivement les composantes avec The Catalogue, fausse intégrale aux allures de testament-mémoire : y sont réunis, après une ultime mise à jour digitale, tous les morceaux pour lesquels ils veulent que l’on se souvienne d’eux. Prolongeant l’esprit du Bauhaus qui veut mixer les formes d’art, ces perfectionnistes ont tenu aussi à arrêter une fois pour toutes l’habillage graphique (les pochettes) de leurs compositions, validant via des visuels colorés et troublants l’imagerie qu’ils ont toujours eue en tête. Depuis, le binôme Hütter-Schneider

Croyant fermement en la valeur du progrès et en l’harmonie qui peut exister entre hommes et machines, les deux têtes pensantes tracent en 1974 le sillon hypnotique et planant d’« Autobahn », ode à l’autoroute et aux grands axes de circulation. Galvanisés par la mécanisation croissante des existences, Hütter et Schneider, accompagnés par Karl Bartos, Wolfgang Flür et d’autres, ont célébré la radioactivité (« découverte par Mme Curie », dit la chanson) et la robotisation, anticipé l’amour virtuel et la suprématie de l’ordinateur. En concert, ils se sont amusés à mettre des automates au-devant de la scène et ont largement fait preuve d’une passion ambiguë pour ce qui est désincarné. Cependant, ils n’ont jamais totalement effacé l’humain de leur paysage futuriste. La voix, parfois déformée ou ramenée au rang d’onomatopées, sert de guide et énonce ses slogans parfois glaçants – en 1991, pour The Mix, anthologie où chaque pièce a été réaménagée, la relecture de « Radioactivity » cite Hiroshima et Tchernobyl.Obsédés par leur quête d’une pop épurée, les Allemands se sont efforcés pendant trente ans de peaufiner leur grammaire synthétique, remixant de manière clinique, dans leur studio-repaire

Kling Klang, les reliefs de leurs symphonies

Ollllll lll llll lllll l’lll lll llllll, lll ll llll llllllll ll lllllllll llll lllllllll lllllllllll

Une histoire de Chaumaz

alf Hütter et Florian Schneider sont des intrus. Le rock’n roll, depuis quarante ans, ils l’observent, le sourire en coin, comme une chose rétrograde.

Eux qui ont suivi l’enseignement de Karlheinz Stockhausen, un des pionniers (avec le Français Pierre Schaeffer) de la musique électronique, ont sauté l’étape des répétitions dans le garage. La jeunesse allemande post-68 cherche alors à s’exprimer sans imiter les Anglo-Saxons. Elle le réussit avec Amon Düül, Can, Faust et les autres défricheurs rassemblés dans le panier du « krautrock », affectueux sobriquet se référant à la choucroute (sauerkraut en allemand). Laborantins intrépides, Hütter et Schneider se livrent à leurs premières expérimentations en manipulant des bandes magnétiques. S’ils consentent à utiliser des instruments traditionnels – guitare, violon, orgue – sur les premiers albums de Kraftwerk (« centrale nucléaire »), considérés depuis par leurs auteurs comme inaboutis et jamais réédités, c’est une solution par défaut. Eux rêvent de former un orchestre automatisé dont chaque membre serait un exécutant virtuose, le rouage d’une mécanique huilée à la perfection. Bien qu’ils aient bricolé eux-mêmes des percussions électroniques pour obtenir des rythmiques sèches et prévenir la rouille que causerait la sueur d’un batteur, ils ont dû attendre que la technologie rattrape son retard sur leur imagination.

R

DISCOGRAPHIE SÉLECTIVE

Autobahn(1974)

Àpartirdece4ealbum,lesAllemands

trouventlabonnecarburation

pourleurtransesynthétique.

Trans-EuropeExpress(1977)

Cetteœuvreconceptuellepro-Europe

montresurtoutquelsmélodistes

sontHütteretSchneider.

TheMan-Machine(1978)

L’obsessiondeKraftwerk–l’hybridation

deshumainsetdelatechnologie–

icimagnifiéedansunesorte

d’apothéoseélectro-pop.

fORmÉ EN 1970

PLAYLIST 1 Kling-Klang(1972) 2 Autobahn(1974) 3 Kometenmelodie2(1974) 4 Radioactivity(1975) 5 OhmSweetOhm(1975) 6 EuropeEndless(1977) 7 ShowroomDummies(1977) 8 Trans-EuropeExpress(1977) 9 TheRobots(1978)10 TheModel(1978)11 NeonLights(1978)12 PocketCalculator(1981)13 Numbers(1981)14 ComputerLove(1981)15 BoingBoomTschak(1986)16 MusiqueNonStop(1986)17 TheTelephoneCall(1987)18 Dentaku(1991)19 AéroDynamik(2003)20 TourdeFrance(2003)

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Vincent Brunner est journaliste, spécialisé dans la musique et la bande dessinée.

Il a été chef de rubrique musique de Rolling Stone pendant trois

ans et a écrit plusieurs ouvrages sur des chanteurs, notamment

En Quarantaine, avec/sur Christophe Miossec (Flammarion)

et Bob Dylan au-delà du mythe (City). Actuellement, il écrit pour divers

magazines (VSD, Spray, KR Homestudio,

Beachbrother, Snatch).

Le lettrage des bulles de la

couverture a été réalisé par

Renaud de Châteaubourg.

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les artistes qui ont participé au livre

et sur leurs univers.

Flammarion

Prix France : 25 ISBN : 978-2-0812-4224-1

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