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Christine RAYMOND - Modul e 3 - rôle de l'AS en pne umologie 1 Rôle de l’AS en pneumologie • Anatomie respiratoire

Rôle de l’AS en pneumologie

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Rôle de l’AS en pneumologie. Anatomie respiratoire. LES VOIES AERIENNES. LES FOSSES NASALES Lors du passage l’air inspiré est réchauffé humidifié, débarrassé des poussières inhalées - PowerPoint PPT Presentation

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Rôle de l’AS en pneumologie

• Anatomie respiratoire

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LES VOIES AERIENNES

LES FOSSES NASALESLors du passage l’air inspiré est réchauffé

humidifié, débarrassé des poussières inhalées

Le pharynx : carrefour des voies aériennes et digestives faisant communiquer la bouche avec l’œsophage, et les fosses nasales avec le pharynx

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Les voies aériennes

Le larynx : composé de l’os hyoïde et de plusieurs cartilages rigides réunis les uns aux autres par des ligaments et des muscles. Deux replis membraneux forment les cordes vocales, l’espace entre celles-ci constitue la glotte. La cavité du larynx est tapissée par la muqueuse laryngée

Rôle du larynx : organe de la parole

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– Anatomie respiratoire

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Rôle de l’AS en pneumologie

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Rôle de l’AS en pneumologie

• L'appareil respiratoire a pour rôle de fournir de l'oxygène au sang et d'expulser du corps des déchets gazeux, constitués principalement par le dioxyde de carbone. Les structures supérieures de l'appareil respiratoire sont associées aux organes sensoriels de l'odorat et du goût (dans la cavité nasale et dans la bouche) et à l'appareil digestif (de la cavité buccale au pharynx).

• • Les organes respiratoires se séparent des autres

au niveau du pharynx et deviennent les voies respiratoires, composées du larynx, de la trachée et des bronches.

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• La respiration est un phénomène automatique, présent même lorsque l'on est inconscient. Au repos, le rythme respiratoire d'un adulte moyen est de 16 respirations par minute. L'air que l'on inspire descend dans la trachée, jusqu'aux bronches, qui se ramifient pour pénétrer dans le poumon droit ou gauche.

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• La cage thoracique

• Composée des côtes, du sternum et de la colonne vertébrale. Elle a pour mission de protéger les poumons et le cœur. Elle est déformable et peut augmenter son diamètre antéro-postérieur et transversal lors de l’inspiration et de l’expiration

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• Les poumons sont des organes spongieux, volumineux, coniques. Ils jouent un rôle vital puisqu'ils sont chargés de l'apport en oxygène de votre organisme. L'oxygène permet au corps de brûler son carburant, c'est-à-dire les nutriments contenus dans l'alimentation.

• Les poumons sont divisés en deux moitiés, droite et gauche. Le poumon droit a trois lobes, tandis que le gauche en a deux et dispose d'un emplacement pour le coeur. Les poumons d'un adulte peuvent contenir environ trois litres d'air. Puisque les poumons n'ont pas de muscles eux-mêmes, ce sont les muscles thoraciques qui sont chargés du travail de la respiration. La majorité de ce travail est assurée par un muscle fin situé à la base des poumons et appelé le diaphragme.

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• Le diaphragme, muscle large et fin, situé sous les poumons, assure avec les muscles intercostaux et abdominaux, la contraction et l'expansion de la cage thoracique permettant la respiration.

• Les côtes servent de support structural à l'ensemble des éléments thoraciques, et les membranes de la plèvre assurent la lubrification des organes respiratoires, évitant les frottements pendant la respiration.

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• Les bronches souches sont au nombre de deux et partent de l'extrémité inférieure de la trachée, au niveau de la bifurcation trachéale, pour pénétrer ensuite dans le hile des poumons gauche et droit.

• Les bronches elles-mêmes se ramifient en plusieurs bronchioles, qui se divisent en une demi douzaine de canaux alvéolaires, qui sont d'étroits conduits s'ouvrant dans les sacs alvéolaires. Cette structure ramifiée unissant la trachée, les bronches, les bronchioles, les canaux alvéolaires et les sacs alvéolaires est souvent appelée "arbre bronchique", du fait de sa ressemblance aux branches et aux feuilles d'un arbre à feuilles caduques.

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• Les bronchioles• Les poumons contiennent des conduits plus

fins, ou bronchioles, chargés de transporter l'air à l'unité fonctionnelle des poumons : l'alvéole.                        

• Là, dans les milliers de minuscules chambres alvéolaires que contiennent les poumons, l'oxygène apporté par l'inspiration traverse la membrane de la paroi alvéolaire pour être transféré vers les globules rouges contenus dans les capillaires. Inversement, les déchets gazeux passent des globules rouges à l'air des alvéoles, afin d'être éliminés par l'expiration.

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• A l’extrémité de chaque bronche collatérale, les divisions vont se poursuivre en bronchioles teminales, canaux alvéolaires et alvéoles. Sur la paroi des alvéoles s’appliquent les capillaires pulmonaires dont la paroi est très mince, favorisant ainsi la diffusion des gaz. La multitude d’alvéoles existantes permet d’estimer à 200m2 la total de la superficie sur laquelle s’effectuent les échanges gazeux

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15• Mesurer sa respiration • Des examens permettent d'évaluer notre

ventilation, en mesurant certains paramètres, ce sont les Explorations Fonctionnelles Respiratoires (ou EFR). Ils sont complémentaires de l'examen clinique et des radios des poumons. Ils mesurent le volume des gaz contenus dans les poumons, la quantité de gaz inspiré et expiré, ou encore les gaz présents dans le sang.

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L'exploration fonctionnelle respiratoire

• étude des capacités respiratoires. Il existe différents tests pour mesurer la fonction respiratoire désignés sous le terme : exploration fonctionnelle respiratoire (EFR).

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• L'examen principal est la spirométrie, il quantifie la capacité respiratoire. La personne est dans une cabine fermée, elle souffle dans un tube relié à une machine qui va intégrer tous les paramètres permettant d'évaluer la respiration. L'examen est plus ou moins complet en fonction de ce que les médecins recherchent. Il est notamment utilisé quand une maladie respiratoire est suspectée, comme un asthme, une broncho pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou encore une mucoviscidose.Permet d’enregistrer le volume d’air que vous mobilisez lors de la respiration ainsi que le débit maximum de votre souffle

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LA PONCTION PLEURALE• La plèvre est une membrane séreuse qui

enveloppe les poumons et couvre la paroi interne de la cage thoracique, délimitant un espace virtuel (c'est-à-dire vide à l’état normal) appelé cavité pleurale. Au cours de certaines maladies, cette cavité pleurale peut se remplir de liquide. Une ponction pleurale est alors réalisée par un médecin dans le but de recueillir le liquide contenu dans la plèvre et de l’analyser. Cette ponction peut être associée à une biopsie de la plèvre afin de prélever un fragment de plèvre pour analyse microscopique (biopsie pleurale).

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Drainage pleural • consiste à évacuer l’air ou le liquide qui s’est introduit

dans la cavité pleurale, de façon à rendre au poumon sa place normale.

• De l’air (pneumothorax) ou du liquide (pleurésie) peuvent se collecter dans la cavité pleurale (entre le poumon et la paroi thoracique). Le poumon se rétracte et ne participe plus efficacement à la ventilation. La mise en place d’un tube flexible (drain) dans la cavité pleurale pour évacuer l’air ou le liquide est parfois nécessaire pour permettre au poumon de reprendre sa place et de fonctionner normalement.

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Endoscopie bronchique

• L’examen se réalise sous anesthésie locale mais dans certaines circonstances, un médicament relaxant peut être proposé. Une anesthésie plus complète administrée par voie intraveineuse (neuroleptanalgésie)supprime le souvenir de l’examen.

• Sous anesthésie locale, le malade examiné est le plus souvent assis face au médecin dans un fauteuil. Une pulvérisation d’un anesthésique local de goût amer (identique à celui utilisé par les dentistes) est réalisé dans le nez et la bouche. Ce produit sera aussi appliqué dans la gorge et dans les bronches. Il supprime la toux et la gène douloureuse liée au passage du tube. L’examen dure dix à quinze minutes et est jugé même sous anesthésie locale juste "désagréable".

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• La fibroscopie bronchique permet d’explorer visuellement les bronches les plus grosses et de faire des prélèvements pour rechercher les maladies bronchiques en particulier les infections et les tumeurs.

• Il s’agit d’un système optique en fibres de verre ou d’une petite camera vidéo que le médecin pneumologue descend dans les bronches en passant par le nez ou par la bouche. L’appareil appelé fibroscope se présente comme un tube souple de moins de 5 mm de diamètre (le diamètre d’un crayon) que le médecin dirige avec un système de manettes. Le fibroscope va explorer systématiquement les bronches d’un poumon puis de l’autre.

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• Endoscopie bronchique

• Un petit canal (canal opérateur) est intégré dans le fibroscope et permet d’aspirer les sécrétions ou d’instiller dans les bronches des produits anesthésiques ou des coagulants. On peut aussi injecter par ce canal du sérum physiologique (eau salée) pour "noyer" ainsi une petite zone pulmonaire. Le liquide ensuite sera aspiré et son analyse donnera des renseignements précieux sur l’état du poumon au-delà de la bronche. C’est ce que l’on appelle un lavage broncho-alvéolaire. Par le canal opérateur, on peut glisser aussi des instruments comme un petit écouvillon pour faire un brossage ou une petite pince pour prélever une zone jugée anormale (biopsies). Dans certaines circonstances, on peut même descendre par ce canal des outils pour détruire des lésions et réaliser ainsi une endoscopie thérapeutique. Par exemple une fibre laser ou une sonde de thermocoagulation permettra de réaliser une destruction d’une tumeur par la chaleur alors qu’une sonde de cryothérapie détruira par le froid. On peut même réaliser un traitement par rayons (curiethérapie) dans les bronches ou détruire une lésion par l’effet de la lumière (photothérapie).

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• Endoscopie bronchique

• La personne examinée doit être strictement à jeun deux heures avant l’examen et le rester deux heures après car l’anesthésie locale va se dissiper lentement et peut favoriser les fausses routes (avaler "de travers"). Il est recommandé de ne pas fumer avant l’examen (24 à 48 h) pour éviter d’irriter plus les bronches ce qui rendrait l’examen plus pénible. Sous anesthésie locale, le retour à domicile peut être immédiat.

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• Pathologies respiratoires• → Asthme• Défini par un spasme bronchique aigu, réversible,

responsable d’une dyspnée ;Le bilan de l’asthme inclut une enquête allergologique, une évaluation fonctionnelle respiratoire (EFR).

• Le traitement repose sur des médications symptomatiques dont l’optimisation est favorisée par l’éducation thérapeutique.

• L’évaluation et le suivi du patient asthmatique sont habituellement du ressort de la consultation.

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• Pathologies respiratoires chroniquesLa BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive) est une maladie des bronches qui se traduit par une inflammation chronique de la muqueuse qui tapisse l’intérieur des bronches.Après plusieurs années, cette muqueuse enflammée va s’épaissir et provoquer un rétrécissement progressif du calibre des bronches, réduisant le passage de l’air (maladie obstructive).

• Définie par une toux et une expectoration chroniques, d’une durée supérieure à trois mois. Le terme de bronchite chronique obstructive (BPCO) est employé après démonstration d’un trouble ventilatoire obstructif en EFR.

• Pathologie étroitement liée au tabagisme, son aggravation est freinée par l’éradication de cette intoxication, les consultations de tabacologie contribuent à apporter une aide au sevrage tabagique.

• Le suivi thérapeutique d’une bronchite chronique comprend le contrôle de l’EFR, de l’hématose et contrôle des images radiologiques; tout ceci étant réalisé dans le cadre de consultations externes.

• →

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• La BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique• L’irritation chronique provoque, par

ailleurs, une surproduction de mucus, qui s’accumule dans les bronches déjà rétrécies, augmentant ainsi les difficultés de circulation de l’air. Cet encombrement bronchique est à l’origine d’un réflexe de toux (signe du début de la maladie chez le fumeur), qui vise à ramener le mucus dans votre gorge avant qu’il ne soit dégluti ou craché.

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• La BPCO (Broncho-Pneumopathie ChroniqueC'est une maladie des poumons : A un stade

avancé, c'est-à-dire lorsque le calibre des bronches est très rétréci, l’air entre dans les alvéoles pulmonaires mais s’évacue difficilement du fait du rétrécissement des bronches. Les alvéoles, déjà fragilisées par le tabac, se distendent puis se détruisent, ce qui aboutit à ce que l’on nomme l’emphysème pulmonaire.

Plus il évolue et plus l’expiration est rendue difficile par une quantité d’air de plus en plus importante piégée dans le thorax. Ce dernier gonfle progressivement dans tous les sens, on dit qu’il prend un aspect « globuleux » ou en « tonneau ».

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Pathologies respiratoires chroniques : Insuffisance respiratoire chronique (IRC)

• Définie par une insuffisance ventilatoire permanente avec perturbation de l’hématose spontanément et/ou à l’effort, et/ou la nuit. L’étiologie est dominée par la bronchite chronique obstructive, mais d’autres causes peuvent être envisagées.

• La prise en charge thérapeutique de fond comporte, outre les médications symptomatiques et préventives, d’autres propositions :

• la réhabilitation respiratoire à l’effort sous réserve de l’absence de contre indications

• l’oxygénothérapie de longue durée • la ventilation non invasive (VNI)•

Ces indications thérapeutiques sont retenues après un bilan pratiqué en consultation externe ou en hospitalisation.

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Pathologies respiratoires chroniquesLe syndrome d’apnée du sommeil (SAOS)

• Défini par des pauses respiratoires avec retentissement sur la saturation en oxygène : les apnées survenant au cours du sommeil, en altère la qualité avec des conséquences cliniques importantes. Cette affection justifie un traitement par pression positive (PPC).Le diagnostic est acquis par l’enregistrement polygraphique ou polysomnographique ; les tests précises le caractère des apnées et permettent de choisir le type de PPC ;Le diagnostic, la mise au point thérapeutique peuvent être gérés dans le cadre des consultations ou en hospitalisation en fonction du contexte, des difficultés d’adaptation.

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Pathologies respiratoires aiguës Pathologies bronchopleuro-pulmonaires aiguës

d’origine infectieuses ;• Définies par l’infection aiguë bronchique (bronchite),

pulmonaire (pneumonie) ou pleurale (pleurésie) ; d’origine virale, bactérienne ou mycosique, sans oublier les infections liées à la tuberculose, devenue rare mais incomplètement éradiquée.

• La décision d’hospitalisation dépend de plusieurs facteurs : âge, présentation clinique préoccupante, moyens diagnostics lourds à mettre en œuvre.Certains agents pathogènes justifient des mesures d’isolement respiratoire pendant la période aiguë.

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• Pathologies respiratoires chroniquesPathologies tumorales de l’étage respiratoire

• Définies par la prolifération de cellules tumorales malignes, cancéreuses. L’atteinte bronchique primitive proximale ou périphérique est la plus fréquente.D’autres tumeurs malignes sont également rencontrées :

• tumeurs broncho-pulmonaires secondaires, • pleurésie maligne primitive (mésothéliome), • tumeurs secondaires métastatiques, • tumeurs médiastinales.

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• Pathologies respiratoires chroniquesPathologies tumorales de l’étage respiratoireLe diagnostic suggéré par des examens radiologiques est établi de façon formelle, habituellement par l’endoscopie bronchique ou la ponction trans thoracique sous contrôle scanner.

• Les propositions thérapeutiques sont formulées après présentation du dossier en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).

• Trois types de traitement peuvent être proposés, isolément ou en association séquentielle :

• traitement médical par chimiothérapie ou thérapeutique ciblée, • traitement chirurgical• traitement par radiothérapie• L’hospitalisation dans le service ou en unité d’hospitalisation

de jour (HJM) représentent des lieux d’accueil et de traitement à tous moments de l’évolution de la maladie.

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Pathologies tumoralesBilan d’extension : • Évaluation de l’amaigrissement• Bilan du tabagisme + EFR• Fibroscopie bronchique + biopsie• Scanner thoracique et abdominal et cérébralTraitements possibles : - patients pris en charge à un stade tardif : 25

% peuvent bénéficier d’une intervention chirurgicale et 40 % ont une métastase au moment du diagnostic

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Pathologies tumorales : traitements• La chirurgie :- Seul traitement radical qui peut prétendre à la

guérison- Proposée à un patient de moins de 80 ans- Pas d’autres pathologies sévères avec une capacité

respiratoire suffisante (PBCO)- Tumeur suffisamment limité pour être accessible à

une exérèse- Extension trop importante dans le médiastin et

existence d’une métastase contre indiqués- Soit lobectomie, soit pneumonectomie- La chirurgie peut être complétée par une

radiothérapie thoracique si on pense que persistent des cellules tumorales

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Pathologies tumorales : traitements• La radiothérapie :- agit par effet palliatif local et est dirigée directement

sur la tumeur- Entraîne une destruction tumorale- Proposée aux patients qui ne peuvent pas bénéficier

d’une exérèse- Se déroule en une séance par jour sur six ou sept

semaines- Principal désagrément : brûlure oesophagienne qui

régresse spontanément à distance du traitement- Peut être proposée à titre palliatif sur une métastase

osseuse ou cérébrale

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Pathologies tumorales : traitements• La chimiothérapie- fait appel à des agents ayant une toxicité directe sur les cellules

tumorales - En IV ( parfois par voie orale)- Patients ayant une tumeur inopérable ou en association avec la

radiothérapie lorsque la tumeur reste localisée au poumon, soit de manière exclusive en cas de métastases

- Le plus souvent administration sur une chambre d’accès vasculaires- En hôpital de jour- Cures espacées d’environ trois à quatre semaines- Effets secondaires : fatigue, troubles digestifs à type de nausées et

vomissements pendant et quelques jours après le traitement, avec une baisse des cellules sanguines pouvant toucher les leucocytes, les globules rouges et les plaquettes ; chute des cheveux fréquente,; puis en fonction des produits utilisés (atteinte rénale, neurologique, auditive, douleurs

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Pathologies tumorales : traitements

• Soins palliatifs : soins de confort visant à maintenir leur qualité de vie :

- traitement de dyspnée : oxygénothérapie, aspiration bronchique, kinésithérapie respiratoire

- Traitement de la douleur (morphinique, consultation par un médecin de l’unité antidouleur

- Psychologue si le patient le souhaite- Hospitalisation à domicile, réseaux de soins

de cancérologie

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Pathologies tumorales• Cancers secondaires pulmonaires : - localisation métastatique au poumon d’un cancer primitif

développé dans un autre organe. Parfois la localisation pulmonaire peut-être révélatrice

- Se présente souvent sous forme de nodules pulmonaires plus ou moins nombreux

- Atteinte de l’interstitium pulmonaire (lymphangite carcinomateuse) ou d’un épanchement pleural

- Altération de l’état général + dyspnée sont révélateurs- Traitement : chimiothérapie + corticothérapie- Si épanchement pleural : ponctions évacuatrices complétées

par un talcage pleural permettant d’éviter les récidives- Soins palliatifs

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Pathologies tumorales• Le cancer broncho-pulponaire reste très fréuent et

grave malgré la baisse du tabagisme• Augmentation récente des cas chez les femmes

(campagnes anti-tabac)• Souvent pris en charge à des stades trop tardifs• Radiothérapie et chimiothérapie : résultats

modestes• Émergence de nouveaux traitements qui

ralentissent la croissance tumorale : thérapies ciblées

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Signes d’appel en pneumologie• La toux est un acte réflexe qui permet

l'expulsion de l'air, des sécrétions ou des corps étrangers encombrant l'appareil respiratoire.

• Il constitue donc un moyen de défense de l'organisme pour éviter tout encombrement de l'appareil respiratoire. Il constitue également une expression bruyante à de nombreuses infections, notamment au niveau de l'appareil respiratoire, souvent banales (laryngite) parfois plus graves (cancer bronchique).

• On distingue la toux sèche de la toux grasse (productive) ramenant des crachats.

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Les signes d’appel en pneumologie

• Les expectorations sont les expulsions par la toux de sécrétions(crachats) provenant des voies respiratoires.

• En théorie, une personne en bonne santé ne crache pas. L'expectoration apparaît donc comme une réaction de défense de la muqueuse, qui tapisse l'intérieure des bronches, face à une agression.

• Il peut s'agir- d'une exposition prolongée à des facteurs irritants comme la fumée de tabac aboutissant à une maladie chronique comme la BPCO.- d'une agression aiguë par un agent infectieux comme dans la bronchite infectieuse. Dans ce cas, l'expectoration disparaît avec la guérison de l'infection.

• L'aspect de l'expectoration peut être clair (muqueuse) ou jaune verdâtre (purulent) ou teinté de sang (crachats hémoptoïques).Cet aspect oriente vers une étiologie particulière.

• Il est également important de noter la quantité quotidienne de l'expectoration.

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Signes d’alerte en pneumologie• La dyspnée est un terme médical qui désigne une

difficulté à respirer se traduisant par la sensation désagréable de manque d’air. Elle peut être d’installation brutale ou progressive : c’est un symptôme non spécifique pouvant être constaté dans beaucoup de maladie (respiratoire, cardiaque, anémie,…). Son intensité est habituellement évaluée par une «échelle » en fonction de l’effort nécessaire pour la déclencher.

• Dans la BPCO, la dyspnée apparaît, initialement, à l'effort . Elle est souvent négligée au début de la maladie et attribuée à l'âge ou à l'intoxication par le tabac. Elle peut être aiguë en cas d'exacerbation ou chronique traduisant l'existence d'une obstruction bronchique.

En l'absence de traitement, en cas de poursuite du tabagisme, elle est progressivement croissante et de plus en plus invalidante, apparaissant au moindre effort.

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Signes d’alerte en pneumologie• La douleur thoracique : - dans la région médiane rétrosternale dans les

pathologies cardiaques ou médiastinales- Douleur unilatérale due à une atteinte de la plèvre ou de

la paroi. Le poumon et les bronches n’ont pas de récepteur à la douleur

- Douleur pleurale au cours des pleurésies, positionnelle, augmente à l’inspiration profonde, et de siège basithoracique

- Le pneumothorax entraîne une douleur thoracique irradiant à l’épaule

- Les douleurs de la paroi dues aux fractures de côte ou à une extension pariétale d’un cancer pulmonaire sont reproduites à la palpation de la zone douloureuse

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Rôle de l’aide-soignante

• En pneumologie, les pathologie sont souvent graves et les patients nécessitent de nombreux soins et ont besoin d’être réconfortés

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Signes d’appel les bruits anormaux• - les râles bronchiques sont des bruits graves correspondant aux

secrétions bronchiques, observés au cours de la bronchite aiguë ou chronique

• Les râles sibilants sont des bruits aigus sifflants, liés à un rétrécissement du calibre bronchique. Celle-ci apparaît en cas d’hypersécrétion, au cours de la BPCO par exemple, ou lors du spasme du muscle bronchique dans l’asthme

• Les râles crépitants sont des bruits secs et fins, comparés à un bruit de Velcro ou à un bruit similaire au pas dans la neige, entendu en fin d’inspiration. Ils sont dus à un œdème dans les alvéole au cours de la pneumonie ou de l’œdème pulmonaire ou au cours de la fibrose pulmonaire.

• Les râle sous-crépitants sont des râles humides correspondant à un œdème dans les bronchioles et observés dans la bronchite. Ils disparaissent après la toux.

• Le frottement pleural est perçu comme un bruit de froissement de cuir neuf, observé dans les inflammations de la plèvre.

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Rôle de l’aide-soignante

Objectifs de l’équipe : - limiter la douleur- Soulager les symptômes- Assurer les oins d’hygiène et de confort- Adapter ces soins en fonction du stade de la

maladie, de l’évolution des symptômes et de l’état psychique des patients

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Rôle de l’aide-soignante

• L’accueil du patient et la qualité relationnelle :

- Patient souvent angoissé par l’hospitalisation et par les symptômes rencontrés : dyspnée, douleur, diagnostic inconnu

Page 48: Rôle de l’AS en pneumologie

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Rôle de l’aide-soignante

• Être à l’écoute de la douleur- entendre la plainte douloureuse des patients- La décrire avec précision- Transmettre les bonnes informations

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Rôle de l’aide-soignante

Connaître les signes de détresse respiratoire :- patient cyanosé- En sueur- Fréquence respiratoire élevée- Ne supporte pas la position couchée- angoisse réagir vite, avertir l’infirmière ou le médecin, car

le risque d’arrêt cardio-respiratoire est réel

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Rôle de l’aide-soignante

• S’inscrire dans une démarche de soins palliatifs

- beaucoup de situations difficiles autant pour le patient que pour l’entourage et pour l’équipe soignante

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Rôle de l’aide-soignante• Préparation des patients aux examens :

oxygénothérapie : - connaître les débits d’oxygène- Savoir s’ils peuvent ou non se passer d’oxygène

pour certains gestes de la vie quotidienne tels que toilette repas ou déplacement pour aller à des examens

- Les débits de chaque patient peuvent être inscrite au lit du paient

- Veiller à la bonne délivrance de l’oxygène- Surveiller que le barboteur contienne de l’eau

stérile

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Rôle de l’aide-soignante

• Oxygénothérapie (suite) : - Surveiller que le système est opérationnel et

bien positionné- Observer l’état clinique du patient :

cyanose, polypnée, agitations, sueurs et céphalées, état de conscience

- Surveiller la sécheresse de la bouche- Surveiller l’apparition des escarres sur les

ailes du nez et à l’arrière des oreilles

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Rôle de l’aide-soignante

• Préparation des patients aux examens : Aérosol thérapie:

- Système formé de particules, dispersées et transportées par un gaz, suffisamment fines pour y rester en suspension

- Introduction de médicaments directement dans le voies respiratoires

- Pour les AS seulement si l’aérosol ne contient pas de produit médicamenteux

- Peut être arrêté par une aide-soignante

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Rôle de l’aide-soignante

• Préparation des patients aux examens : le drain pleural:

- but : évacuer un liquide ou de l’air qui se trouve entre les deux feuillets de la plèvre et qui gêne la respiration.

- L’AS surveille les tuyaux et évite la courbure pour une bonne aspiration

- Veille à la bonne position du patient (la mobilisation du patient doit s’effectuer drains clampés ; le lever est organisé et surveillé pour éviter tout arrachement des drains)

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Rôle de l’aide-soignante

• Préparation des patients aux examens : fibroscopie bronchique

- consiste à introduire un fibroscope souple pour visualiser les bronches.

- Pratiqué sous anesthésie générale ou locale sur des patients à jeun

- Attendre un délai de deux heures pour donner à boire ou à manger au patient lors de son retour d’examen car risque de fausses-routes

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Rôle de l’aide-soignante• Préparation des patients aux examens:

ponction et biopsie de plèvre- prélèvement de plusieurs petits fragments

de plèvre pariétale- Sous anesthésie locale de la paroi puis,

après incision, on introduit une aiguille dans la cavité pleurale et les prélèvements sont effectués

- Radiographie du thorax systématique après à la recherche d’un éventuel pneumothorax

- Le patient n’a pas besoin d’être à jeun

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Rôle de l’aide-soignante

• Préparation des patients aux examens:Préparation à la ponction sous scanner

- patient à jeun seulement si un produit de contraste est injecté

- Préparé sur un brancard pour se rendre à l’examen

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Rôle de l’aide-soignante

• les isolements- connaître les différents modes de

transmissions des germes ou virus (aérien, sanguin, entérique, cutané)

- Adapter les mesures d’isolement de façon à lutter contre la contagion et de protéger le patient des virus et des germes environnants

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Rôle de l’aide-soignante : Le sevrage tabagiqueLe syndrome de manque • Le syndrome de manque est la conséquence de la baisse

brutale de la nicotine dans l'organisme en dessous d'un certain seuil auquel le fumeur est habitué ; dans cette situation, le cerveau, notamment ses récepteurs, réclame sa dose de nicotine.

• Nervosité, colère, agressivité, agitation, impossibilité de se concentrer, insomnie, envie de grignoter et de manger, tristesse, dépressive, anxiété, impossibilité de se concentrer…sont caractéristiques du syndrome de manque.

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Rôle de l’aide-soignante : Le sevrage tabagique• L'arrêt du tabac provoque une réelle souffrance que le

fumeur doit apprendre à maîtriser. • Ces manifestations sont importantes au début de l'arrêt du

tabac puis diminuent rapidement pour disparaître, en général, en quelques semaines

• Les pulsions d'envie de fumer peuvent se prolonger plusieurs mois, surtout pour les gros fumeurs.

• Les substituts nicotiniques et certains médicaments peuvent aider à vaincre les symptômes de manque de nicotine.

• La dépression est une complication pouvant survenir après un arrêt du tabac: 15 % environ des fumeurs présentent une dépression un an après l'arrêt du tabac.

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Rôle de l’aide-soignante : Le sevrage tabagique

• La dépendance psychique et comportementale liée aux habitudes est également importante à prendre en compte. Un fumeur prend l'habitude de fumer une cigarette dans certaines circonstances, installant de véritables rites dans sa vie quotidienne. L'arrêt du tabac va s'accompagner de difficultés à retrouver d'autres rythmes, à réapprendre à vivre sans tabac dans des situations rituelles ou fumer était devenu un réflexe. Quelques semaines suffisent souvent à régler cette période délicate. Les personnes déprimées sont souvent des fumeurs très dépendants car le tabac provoque un effet stimulant sur l'humeur masquant les manifestations d'un état dépressif sous jacent. L'apparition d'un état dépressif quelques mois après l'arrêt du tabac est d'ailleurs souvent constatée.

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Rôle de l’aide-soignante : Le sevrage tabagique

• Faire appel a l’infirmière tabacologue

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Rôle de l’aide-soignante

L’alimentation- patients souvent cachectiques- Apport en protéines- Offrir ce qu’ils ont envie de manger- Si patients obèses sujets aux apnées du

sommeil ont besoin de conseils pour mieux s’alimenter et réduire leur apport calorique

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La trachéotomie

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Rôle de l’aide-soignante

• Trachéotomie• C'est un trou qui est pratiqué dans la

trachée au niveau du cou. Elle est nécessaire lorsque le malade a le larynx obstrué, comme dans un cancer.

• Un insuffisant respiratoire est amélioré par la trachéotomie, ainsi que les comateux, et tous les malades neurologiques ayant du mal à avaler.

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Ventilation non invasive

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La ventilation non invasive

• La VNI regroupe l'ensemble des techniques d'assistance ventilatoire prenant en charge tout ou partie du travail respiratoire en l'absence de dispositif endotrachéal afin d'assurer une ventilation alvéolaire satisfaisante.

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La ventilation non invasive

• Soutien au long cours de la respiration chez les patients insuffisants respiratoires chroniques. Alternative à l'intubation endotrachéale chez de nombreux patients en insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique et/ou hypoxique. Peut permettre un sevrage plus rapide en permettant une extubation plus précoce. Patients présentant un syndrome d'apnée du sommeil. Défaillance respiratoire postopératoire

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La ventilation non invasive

• La VNI se caractérise par l'existence de fuites aériennes autour du masque ou par la bouche, qui sont quasi constantes. Ceci impose de rechercher une ventilation de compromis qui, en minimisant les fuites, permet une ventilation alvéolaire suffisante et assure un confort acceptable pour le patient.

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La ventilation non invasive• il faut la coopération du patient• intolérance locale du masque (irritation arrête

du nez, escarres)• fuites aériennes qui peuvent compromettre

l'efficacité de la ventilation (en présence d'une sonde gastrique par exemple)

• charge de travail initiale pour l'équipe soignante• parfois emploi d'une mentonnière la nuit pour

les patients ventilés avec un masque nasal et qui ne gardent pas la bouche fermée

• Irritation des yeux (signe de fuite d'air)• Ballonnement abdominal lié au passage d'une

partie de l'air dans l'estomac

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La ventilation non invasive• Il est fréquent qu'il soit nécessaire

d'utiliser plusieurs types de masques pour rechercher à la fois la meilleure étanchéité et le meilleur confort.Une bonne évaluation du masque choisi se fait sur plusieurs heures de ventilation.Prendre le temps de placer le masque correctement. Il est inutile voire déconseiller de trop serrer les élastiques de maintien car, plutôt que d'améliorer l'étanchéité, cela risque de créer des fuites et d'abîmer le nez.

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La ventilation non invasive• Être à l'écoute du patient et le rassurer à la mise en

route de la VNI. Cette méthode de ventilation nécessite toujours une période d'adaptation pendant laquelle le patient peut ressentir quelques difficultés (impression de recevoir trop d'air ou pas assez, ou de ne pas respirer au rythme de la machine). Au besoin, voir avec le médecin pour réajuster les paramètres de ventilation.

• Prévenir le patient qu'une courte sensation de gêne respiratoire peut apparaître dans les minutes qui suivent le débranchement. Ce phénomène est lié au fait que le poumon, mis au repos pendant la ventilation, doit à nouveau accomplir la totalité du travail. Surveiller la saturation.