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Roue libre en Tricastin DOSSIER RENDEZ-VOUS Biennale de la guitare RÉTROSPECTIVE Noël à Saint-Paul ZOOM Dutrie, sortir du brouillard information et vie municipale n°02 • janvier - février 2009

Roue libre en Tricastin - ville-saintpaultroischateaux.fr · dra à Saint-Paul-Trois-Châteaux : élus, sportifs, artistes, chanteurs ! ... le maire, Silvia Colla, l’adjointe à

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Roue libreen Tricastin

DOSSIER

RENDEZ-VOUSBiennalede la guitare

RÉTROSPECTIVENoël à Saint-Paul

ZOOMDutrie,sortir du brouillard

information et vie municipalen°02 • janvier - février 2009

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En ce début d’année, mes premiers mots iront bien entendu vers vous, chers amis Tricastins, car s’il est bien une tradition à laquelle on ne déroge pas, c’est celle des vœux.

Au seuil de cette année nouvelle, je vous adresse mes vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur et de prospérité à vous, à vos familles et à vos proches.

Une année 2009 au cours de laquelle je vous souhaite une pleine réussite dans vos projets personnels et professionnels, ainsi qu’une amélioration de vos conditions de vie, avec une pensée toute particulière pour les plus démunis.

J’ai une ambition pour notre commune, une passion partagée par toute mon équipe qui trou-ve sa traduction concrète dans des projets forts :aménager, rassembler, fédérer, c’est le vœu que je formule pour Saint-Paul-Trois-Châteaux.

Bonne année à tous !> Jean-Michel Catelinois Maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux

L’hôtel de ville illuminé pour les fêtes de Noël

Le mot du maire

ÉDITO

À SUIVRE À SAINT-PAUL Jumelage 03

À SUIVRE À SAINT-PAUL Biennale de la guitare 04

À SUIVRE À SAINT-PAUL Journée de la femme 04

À SUIVRE À SAINT-PAUL Activités enfants 05

RÉTROSPECTIVE Pôle animation 06

RÉTROSPECTIVE Retour des fêtes 07

GENS D’ICI Ils font la ville 08

DOSSIER Le vélo à Saint-Paul 09

VIE MUNICIPALE Accession à la propriété 12

VIE MUNICIPALE Recensement 12

VIE ÉCONOMIQUE L’entreprise Dutrie 13

EXPRESSION Groupes politiques 14

HISTOIRE Le docteur Ziter 15

AGENDA SORTIR Encart en page centraleSO

MM

AIR

E

bien dans ma ville, bien avec les autresTRIBUNE

Batteries d’énergie à plat, les jouets inanimés égrainent de leurs entrailles les piles usées. Un arrêt pile, qui chagrine les pilons ! Et face à la pile usagée, le plus facile pour l’usager consiste dans l’abandon au plus vite de sa batterie vide. Il vire sa pile au pilon et 70 % des piles fi nissent dans la nature. Une pilule nocive pour la nature et la santé, les carcas-ses de nos piles contiennent du cadmium, du mercure, du plomb et du nickel. 100% indigeste. Face aux piles déchargées, un ar-rêt pile poil chez les vendeurs de batteries. Ça tombe pile, depuis janvier 2001, ils ont l’obligation de les reprendre.

FUSIBLE Ça tombe à pile

Mais qu’ont-ils donc ? Pourquoi les turbulents conducteurs de voitures, mobylettes, scooters sillonnent les rues pétaradant pour les uns et très souvent à vitesse exagérée pour les autres ? La vitesse autorisée en ville ne doit jamais dépasser les 50 km/h et dans certaines rues du centre bourg 30 km/h. Et les cyclomoteurs et scooters doivent circuler sans bruit excessif. Un gendarme confi ait que « la traversée de Saint-Paul-Trois-Châteaux à 60 km/h (du rond point de l’Europe au rond point de Trecate) fait gagner moins d’une minute. » Dérisoire, non ?

LE COIN CIVIQUE

Vitesse en ville Toutes les infos sur internet :www.saintpaultroischateaux.fr

Magazine municipal d’information / Directeur de publication : Jean-Michel Catelinois / Maquette : Kaligram /Service communication Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux / Rédaction : Agence ELC2 et service communication de la Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux / Photographies : Agence ELC2 /Service communication / Illustrations : Patrick Lapenne / Distribution : Médiapost / N° 2 / janvier - février 2009 / Dépôt légal en cours. Numéro ISSN en cours / Imprimerie : GRAPHOT 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux.

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À SUIVREÀ SAINT-PAULles évènements à ne pas manquer

CARNAVAL

Carmentran exécuté sans procèsFaute de combattants, le carnaval n’aura pas lieu à Saint-Paul cette année.

Confettis, déguisements, chars, musique, mais aussi joie, bonne humeur, rires : rien de tout cela cette année.

Sur les 130 associations sollicitées par la municipalité, seules 11 ont répondu présentes pour participer au défi lé avec seulement deux chars en guise de parade. Aucune association n’a voulu assurer la buvette, pas plus que le procès de Carmentran q u i d e m a n d e un minimum de préparation et de mise en scène. La réalisation de l’affi che qui sert de promotion pour le Carnaval, traditionnellement réalisée par une des écoles élémentaires n’a pas eu plus de succès : une seule école a proposé des créations.

« Ce sont toujours les mêmes qui se démènent » nous explique Jean-Claude Monnier, conseiller municipal délégué aux fêtes. « La ville consacre un budget de 25 000 euros pour cette manifestation familiale et associative, mais nous ne pouvons la maintenir si les Tricastins n’y mettent pas du leur. Toutefois, un grand merci aux associations qui se sont mobilisées. »

« Ce sont toujours les

mêmes qui se démènent »

JUMELAGE Saint-Paul et sa jumelle italienne

Trecate de retour dans le Tricastin

C’est à l’occasion de la Fête de la Truffe qu’une délégation italienne d’une trentaine de personnes vien-dra à Saint-Paul-Trois-Châteaux : élus, sportifs, artistes, chanteurs ! Un dosage explosif pour une rencontre placée sous le signe de la diversité.

C’est une longue histoire entre Trecate et Saint-Paul-Trois-Châteaux : vieille de plusieurs siècles ! Une peuplade gauloise, les Tricastini, a participé aux nombreuses invasions qui se sont déroulées en Europe à l’époque p r é - r o m a i n e . Certains Tricas-tins de l’époque auraient trouvé la vie belle dans ce petit village italienet s’y seraient implantés en donnant leur nom. Ils ont aussi laissé leurs traces en Suisse et en Allemagne. A l’occasion de son 800e anniversaire, la ville de Trecate a fait des recherches pour trouver d’autres villes ayant les mêmes origines, et c’est ainsi que les deux villes sont entrées en contact. « Depuis cette date, une grande amitié seconstruit avec de nombreux échanges à plusieurs niveaux : sportif, culturel, politique, économique », explique Jean-Claude Monnier, conseiller municipal délégué au jumelage.

Le thème du séjour est incontournablement la gastronomie, puisque nous serons en pleine saison des truffes tricastines. La délégation de Trecate sera présente pour l’Omelette aux Truffes le dimanche 8 février, et ils seront les invités d’honneur au Salon des Vins qui a lieu le même jour. Le marché aux truffes et une sortie de cavage sont également à l’agenda.

« La délégation de Saint-Paul s’est rendue à Trecate en octobre 2008 à l’occasion du 250e anniversaire de San Clemente, le saint protec-teur de la ville », nous indique Jean-Claude Monnier. « Les rencontres avec Enzio Zanotti Fragonara, le maire, Silvia Colla, l’adjointe à la culture, ainsi que les nombreuses autres personnes actives dans la vie locale, ont été très enrichissantes et prometteuses pour des échanges entre nos deux villes à tous les niveaux, notamment pour les jeunes ». En effet, un projet d’échange de jeunes Tricastins français et italiens dans des familles d’accueil devrait voir le jour cette année. A Trecate, la délégation française a visité les rizières, une exposition de photos, l’église qui abrite les restes de San Clemente, a participé à la foire annuelle et aux spectacles pyrotechniques et musicaux. « L’accueil a été extrêmement chaleureux avec de nombreux repas pris en commun avec les divers acteurs de la vie locale » nous confi e Christine Etuy, adjointe à la culture. « Le point d’orgue pour tous : ce repas préparé dans les cabanons près du lac par l’association des pêcheurs : délicieux de saveurs et d’amitié ! »

Une visite de la ville jumelée italienne programmée en février

« Depuis cette date, une grande amitié

se construit...»

Les 2 maires à Trécate

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À SUIVREÀ SAINT-PAUL les évènements à ne pas manquer

Le grand rendez-vous de la guitare a 30 ansÀ L’OCCASION DE SON 30E ANNIVERSAIRE, le festival propose une program-mation d’excellence. Des artistes de renommée mondiale présente-ront des joyaux de musique, dont certains inédits.

Un événement majeur dans le monde de la musiqueLa Biennale de guitare en Tricastin « est le plus ancien festival de guitare en France encore existant » précise son directeur artistique. Bernard Piris, c’est l’âme de la Biennale : c’est lui qui a réussi, au fi l du temps et à force de passion, à lui donner cette ampleur. Il faut dire qu’il s’agit aujourd’hui d’un événement majeur dans le monde de la musique. Il intéresse un large public aussi bien local que de Genève, Paris, Barcelone...Des artistes du monde entier s’y produisent. « Je ne sais pas si les Tricastins mesurent l’importance de ce qui se passe chez eux :

MUSIQUE 17e Biennale de guitare en Tricastin, du 3 au 11 avril

les musiciens les plus renommés sont là. Certains jouent même bénévolement, par plaisir ! On voit de grands noms qu’il est habituellement diffi cile de faire venir, ce qui fait des jaloux dans les autres festivals ! »

Des têtes d’affi che ébouriffantesA chaque édition, la ville commande une œuvre à un compositeur de renom. Cette année, la création est particulièrement atten-due dans l’univers musical. Leo Brouwer, l’un des plus grands compositeurs actuels, réalise un Concerto du Tricastin. « Des gens, partout dans le monde, attendent : une nouvelle œuvre au corpus du grand Léo Brouwer ! »

Une passerelle entre les styles : de la musique pour tous les goûtsLa guitare classique est une technique de jeu. Cela ne signifi e pas que le répertoire joué ne soit que de la musique classique. Au contrai-re, « c’est un instrument multiforme qui sert les genres les plus divers » : jazz, musique du monde, musique baroque… Amateur éclairé ou non, chacun trouvera le style de ses goûts, joué par les meilleurs musiciens !

ProgrammeVENDREDI 3 Soirée : Quatuor Cordoba

SAMEDI 4 Après-midi : Concerts découvertes : Gabriel Bianco, Maud Laforest, Thomas Viloteau Soirée : Récital Alvaro Pierri

VENDREDI 10 Soirée : Récital Rolf Lislevand (Luth, guitares anciennes)

SAMEDI 11 En soirée. Concert fi nal avec no-tament un hommage à Victor Jara composé par Leo Brouwer, interprété par Marcelo de la Pue-bla, et Concerto de Tricastin composé et dirigé par Leo Brouwer (commande de Saint-Paul-Trois-Châteaux).

DIMANCHE 8 FÉVRIER Un régal !

L’omelette aux truffesLe 8 février de 9h à 20h, omelette aux truffes et salon des vins mettront le terroir tricastin au goût du jour ! La truffe sera fêtée et dégustée tout au long de la journée, accompagnée de vins et de diverses spécialités du terroir. Vous pourrez savourer ce mets délicat sous toutes ses formes : en omelette, en salade, avec du fromage... Tarifs : 14 € l’omelette, 27 € le repas complet.En parallèle se tiendra le Salon des vins : producteurs des Coteaux du Tricastin feront déguster leur précieux breuvage, tandis que des conférences feront apprécier le vin avec un regard de spécialiste.Le Musée d’archéologie tricastine, ouvert gratuitement pour l’occasion, projettera un fi lm sur le vin dans l’Antiquité. Renseignements : MTT : 04 75 96 61 29Pôle animation de la ville : 04 75 04 55 87Musée : 04 75 96 92 48 – www.musat.fr

Des ateliers sont organisés en amont du 8 mars. « L’idée est de mettre en valeur la femme de Saint-Paul dans sa diversité culturelle et créative » : depuis janvier, des ateliers permettent aux Tricastines de s’exprimer autour de la symbolique de la femme, au moyen de l’art plastique, de

l’écriture et de la photographie.Leurs réalisations seront exposées le 8 mars dans les salles Pommier et Girard, où se t iendront des ateliers de confection de chapeaux et d’art fl oral. La journée se terminera par un goûter et un concert.

Les femmes tricastines s’expriment Ateliers de création, exposition, m o m e n t s d e c o nv iv i a l i t é … La journée de la femme se fera en famille le 8 mars prochain. L’idée est venue d’un groupe d’élues femmes. « C’est la première fois qu’il y a la parité au conseil municipal. Nous avons pensé que c’était l’occasion de marquer le coup » raconte Agnès Boutet, adjointe déléguée aux affaires sociales. L’équipe de l’AFI-Centre Social s’est immédiatement investie dans le projet.

INITIATIVE La journée de la femme

Renseignements : 04 75 96 65 20

Renseignements : Pôle animation de la ville : 04 75 04 55 87

Leo Brouwer

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DU 28 JANVIER AU 1ER FÉVRIER

Fête du livre de jeunesse Le thème de cette 25e édition donne envie de dévorer les livres ! Près de 30 auteurs dont Jeanne Benameur, invitée d’honneur, seront présents pour faire découvrir leurs œuvres et leurs univers. Des écritures sans concession pour dire la nécessité de se nourrir de mots, d’expériences,d’émotions.La Fête du livre, c’est aussi :des ateliers, des petits éditeurs, une immense librairie, des débats, des rencontres... Deux expositions à visiter : Sara à l’espace salon et Martin Jarrie à la Galerie Angle, en partenariat avec la Médiathèque. Une vingtaine de représentations proposées : contes pour petits et grands lus par leurs auteurs, un spectacle avec Susie Morgenstern, visites guidées d’exposition...

Tarifs et renseignements : Centres de loisirs municipaux : gratuit. Repas de midi : 5 €. 04 75 46 02 41 Centre de loisirs de l’AFI Centre Social : tarif calculé en fonction du coeffi cient familial. 04 75 96 65 20MJC : être adhérent + tarif calculé en fonction du coeffi cient familial. 04 75 04 90 33

VACANCES D’HIVER Activités pour les enfants

Pour que les enfants ne s’ennuient pas pendant les vacances

À SUIVREÀ SAINT-PAUL

Renseignements : 04 75 04 51 42 ou www.slj26.com

Pas question que les petits Tricastins qui ne partent pas regardent les autres avec envie ! Ils trouveront leur bonheur dansleur ville.

Centres de loisirs et MJC préparent de bons moments aux enfants de tous âges ! Les plus petits, de 2 à 6 ans, se dirigeront vers les centres de loisirs municipaux situés dans les écoles Germaine Gony et du Resseguin. « Des temps de jeux en société alternent avec des jeux individuels favorisant l’autonomie, des sorties et des

moments calmes comme l’écoute de musi-que » raconte Bruno Marcos, chef du service jeunesse scolaire.Les plus de 4 ans pourront s’immerger dans la magie de l’Inde qui sera le thème des activités du centre de loisirs de l’AFI Centre Social. Les parents sont invités tous les matins à un café des parents, pour partager « café et petite parlotte ! » précise Marie-Noëlle Ode, directrice adjointe. Rendez-vous à l’école Plein-Soleil.Les plus grands, à partir de 11 ans, pourront participer à des activités hivernales avec la MJC : sorties ski, patinoire, etc.

« Trop bon ! Se nourrir pour grandir »

Fort de la réussite de l’édition 2008, le maga-zine Télérama propose un nouveau week-end spécial musées les 21 et 22 mars prochain. Le Musée d’archéologie tricastine participe cette fois encore à ce rendez-vous national.

De quoi s’agit-il ? A l’instar de son Festival Cinéma, Télérama instaure un rendez-vous avec les lieux artistiques partout en France. Un Pass, disponible dans les deux numéros de Télérama

précédant le week-end de l’opération, donne accès à tous les musées participants.Au programme, au Musée d’archéologie tricastine : des visites guidées, un cycle de fi lms sur la restauration des objets archéologiques, un atelier de restauration des mosaïques antiques… Des activités pour toute la famille !

Renseignements : www.musat.fr et www.telerama.fr/musees/

21 ET 22 MARS 2009

Le week-end musées Télérama :

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RÉTROSPECTIVE retour sur ce qui s’est passé à Saint-Paul

Un succès pour les vœux de la muni-cipalité. Le 8 janvier, les locaux de la salle Fontaine semblaient étroits pour accueillir les habitants, responsables associatifs, présidents de clubs, industriels, commerçants venus en toute convivialité saluer l’année nouvelle au son des mor-ceaux joués par la Lyre. Une occasion pour Jean-Michel Catelinois de rappeler que « dans ce monde en crise, le curseur de la redistribution s’est massivement déplacé du travail vers les actionnaires, les protections sociales collectives ont reculé. Il nous appartient d’anticiper, en conservant les marges de manœuvre pour l’extension probablement néces-saire des solidarités, pour le soutien aux investissements durables, pour la qualité économique du tissu local. » Le maire ajoutera, « à notre échelle, le bonheur, c’est celui de tous les jours, de ceux que nous connaissons et aimons. Aucune stratégie politique ne peut nous prémunir des maux engendrés par notre société. Entre toutes les solutions, nous choisissons toujours la moins pire. »Il n’est pas de démarrage d’une année sans vœux, ceux de la commune laissaient poindre l’idée que demain sera forcément différent d’hier. Qu’un avenir nouveau nécessite de s’en occuper et surtout de l’inventer ensemble.

2009, du neuf à inventer ensemble

LES VŒUX DU MAIRE

«...le bonheur, c’est celui de tous les jours...»

« Nous nous attelons principalement, depuis octobre, à l’analyse de l’existant pour construire cette année des initiatives nouvelles. Jusqu’ici nous avons géré le quoti-dien en quelque sorte. » Un quotidien tricas-tin qui comprend malgré tout de nombreuses manifestations conduites par la ville elle-même et par une multitude d’acteurs, qu’elle accompagne et soutient. En témoignent les animations de Noël, l’omelette aux truffes ou la Fête du livre de jeunesse qui rassemblent plusieurs milliers de personnes.

Jouer collectif« L’objectif est de travailler tous ensemble, poursuit Philippe Chomarat. Aussi, une fois par semaine, nous réunissons l’ensemble des agents, pour harmoniser les actions, la trans-versalité est un élément essentiel dans tous les domaines. Il faut ainsi travailler à une communication identifi ée par les Tricastins. Chaque secteur ne doit plus réaliser la sienne dans son coin, si l’on veut qu’elle soit visible et repérée. Dans cette même logique de mise en cohérence, le Pôle s’attachera à coordonner les initiatives de tous les acteurs du territoire, associations ou commerçants, de manière à ne pas pâtir d’évènements concurrentiels. D’autant que pour nos services eux-mêmes, la coordination des évènements permettra de mieux les anticiper, de manière à ne plus agir dans l’urgence en matière de logistique et de matériel. Il faut songer aux Tricastins

qui souhaitent légitimement des animations réussies comme à tous ceux qui œuvrent sur le terrain pour les rendre possibles ».

Un lieu unique« La réalisation de ces objectifs passait par le regroupement des équipes sur un seul lieu. C’est le cas aujourd’hui place Chausy. À ce titre, nous récupérons d’ailleurs le rez-de-chaussée, occupé avant par la Drôme Provençale, pour accueillir d’autres collaborateurs. Mais ce bâtiment n’est sans doute pas suffi samment identifi é. Il faut que chaque Tricastin, chaque partenaire se dise désormais que l’animation qu’elle soit culturelle, sportive ou associative, c’est ici », insiste le cadre municipal.

Travailler à de nouvelles initiatives« En tant qu’agents communaux nous avons la tâche de concrétiser les projets portés par l’équipe municipale et souhaités par les Tricastins. Les orientations des élus sont clairement défi nies : les propositions de la ville en matière culturelle et sportive doivent s’adresser de manière plus forte aux jeunes. Aussi la programmation est-elle à réorienter, nous organisons par exemple deux soirées électro au mois d’avril. D’autres projets animent la commune : reconduire différem-ment les fêtes gourmandes pour créer une grande Fête du goût. » Autant d’initiatives que le Pôle animation s’attachera à mettre en œuvre.

PRÉSENTATION Création d’un Pôle municipal d’animation

Desseins d’animation

Le Pôle animation, créé en octobre 2008 sous l’impulsion de la nouvelle équipe municipale, regroupe trois compétences : la culture, le sport et la vie associative. Philippe Chomarat, en charge de coordonner les équipes et les actions qui vont s’y développer, explique les ambitions et les objectifs de la structure.

Philippe Chomarat

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RÉTROSPECTIVE

Nouveaux Tricastins

Un accueil chaleureux pour tous ceux qui sont arrivés à Saint-Paul

Vous êtes nouveau à Saint-Paul, vous êtes parti d’ailleurs pour venir vous installer ici ? Alors vous avez sans doute reçu un courrier vous invitant à un apéritif de bienvenue en mairie pour rencontrer le maire et les adjoints, faire connaissance entre vous, découvrir en quelques heures la convivialité qui règne dans cette ville !

Les bonnes habitudes perdurent Chaque année les nouvelles familles de Saint-Paul sont invitées par courrier à venir à l’Hôtel de ville pour un accueil de bienvenue qui démarre de façon certes bien protocolaire : présentation du maire et de ses adjoints, leurs fonctions, leurs orientations, une description des

infrastructures, de l’organisation des ser-vices municipaux. Mais, bien vite le ton devient plus décontracté, les sourires plus détendus, les langues se délient. C’est que l’objectif est atteint : faire connaissance les uns, les autres, se rencontrer autour d’un apéritif convivial, mais dans ce lieu offi ciel qu’est l’Hôtel de ville, dans la salle des mariages.

Cette année, 175 familles ont été contactées pour cette invitation et presque la moitié a

Retour des fêtes ÉVÈNEMENT Un Noël à Saint-Paul

de tous les âges et de ceux qui le restent, tournant leur tête à se tordre la nuque, en quête du plus beau pétard qu’un sursaut des épaules accompagne au milieu de la nuit noire. Et si le 10 décembre le repas des seniors organisé par le CCAS semblait ouvrir le bal des festivités, le traditionnel réveillon des pompiers, pour la Saint-Sylvestre semblait le clore en beauté.

livrés par le conservatoire de musique et l’ensemble vocal du Rocher les 19 et 20 décembre, jusqu’à ceux de la fraternité œucuménique et des professeurs de la MJC à travers une œuvre intitulée « Le Père Noël est musicien » dont les bénéfi ces ont été reversés à des œuvres humanitaires. La musique du cœur en somme. Quant aux pieds des danseurs, ils ont battu la mesure lors du bal folk du 19. Point d’orgue des animations de Noël, le feu d’artifi ce et le spectacle sons et lumières, mardi 23, place Castellane. « Cette année, on a mis le feu à la mairie et à la cathédrale », plaisante l’adjoint chargé du sport et de la sûreté liée aux risques industriels. Et, en effet, chaque Tricastin a pu contempler, dans l’air glacial que le vin chaud offert par la ville rendait plus doux, au-dessus des volutes parfumées des gobelets fumants et les nuages condensés des respirations au sortir de bouches arrondies, un spectacle pyrotechnique qui sembla incendier les deux bâtiments. D’intenses lumières découpèrent le ciel du soir, tandis qu’un déluge de sons émerveillait les familles assemblées en nom-bre. Un feu d’artifi ce conclut l’embrasement enchanté à la plus grande joie des enfants

Entre les actions de solidarité et les moments festifs et conviviaux, les Tricastins ont pu bénéfi cier de nom-breuses animations à l’occasion des vacances de Noël. Retour sur quel-ques évènements.

Les enfants ont été à l’honneur le 17 décembre avec des ateliers animés par Ateliers et Vitrines qui offraient à chacun la possibilité de confectionner des couronnes, des bougeoirs et même des « photophores » (générant sans doute d’intenses explications pour les parents des chérubins curieux de lexique), tandis qu’un racontoir à la média-thèque poursuivait l’entreprise d’initier à la magie du vocabulaire. Pour les Tricastins les plus gourmands, de multiples occasions d’exercer les palais se sont présentées : le 21, dans le cadre du marché des produits du terroir avec une dégustation de soupe d’épeautre ; un marché aux truffes le 28 avec comme mise en bouche l’apéritif de Noël servi le 17 à l’Offi ce de Tourisme.Les oreilles aussi se sont régalées d’harmo-nies variées depuis les concerts de Noël

répondu présent pour partager ce moment de détente et de rencontre. Vous choisissez de vivre ici pour le travail, pour la qualité de vie, pour être proche de vos enfants ou de vos parents. Vous vous installez dans les nouveaux quartiers près de Saint Paul 2003 à deux pas des équipements de loisirs, dans les maisons construites il y a déjà quelques années, ou encore dans une location en attendant de trouver la maison de vos rêves. En tous les cas, aux dires de vous tous, le 5 décembre, vous êtes contents d’être là, et... nous aussi !

Pratique Si vous êtes nouveau à Saint-Paul, faites-vous connaître auprès de FrançoiseMartinand qui vous inscrira sur les tablettes pour le prochain apéritif de bienvenue. Tél. 04 75 96 78 86.

BIENVENUE Aux nouveaux arrivants

« Le Père Noël est

musicien »

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des Tricastins qui font la ville

Dominique BertolusLa foi musicaleC’est en surveillant les devoirs musicaux de ses deux garçons qu’elle apprend le solfège. « En contrôlant leurs études, en les faisant répéter, petit à petit, moi l’ancien-ne fi lle d’agriculteurs du Loiret, j’ai appris la musique. Elle s’est diffusée en moi » explique, ravie, Dominique Bertolus. Aujourd’hui organiste à la cathédrale, elle accompagne, comme Yvonne Messié, du haut de l’orgue, les messes, les cérémonies de mariage, de baptême, les funérailles. « Je ne suis pas concertiste, je joue des partitions liturgiques. Je vis ma passion musicale comme le prolongement de ma foi catholique et de mon engagement dans les actions de la paroisse. » La cinquantaine dynamique, Dominique Bertolus trouve dans ses activités bénévo-les la reconnaissance sociale que d’autres trouvent dans leur profession. « Je me suis consacrée à mes trois enfants et j’en suis très heureuse » précise-t-elle. C’est Yvonne Messié, l’organiste « histori-que » de la cathédrale qui l’a appelée vers l’instrument magique de la somptueuse bâtisse : l’orgue. « Un vrai appel » insiste-t-elle. Elle poursuit, « depuis, je participe à la mobilisation pour la restauration de l’orgue. Il date de 1704. C’est en 2004, que nous avons, avec quelques autres Tricastins passionnés, décidé de collecter les fonds nécessaires à sa restauration. » Il est classé monument historique, « j’éprouve du plaisir à faire découvrir ce bijou aux habitants et aux touristes. C’est un patrimoine commun dont nous devons tous être fi ers » conclut-elle avec sa pas-sion communicante.

En savoir plus : www.orgue-st-paul.fr

Johann CorreTout dans l’improvisation« Au début c’est pour t’amuser toi-même, puis tu te rends compte que ça amuse les autres. »

Ainsi une passion se transforme en job. Johann Corre, la petite quarantaine, assume son métier de comédien dans le domaine de l’improvisation depuis cinq ans. L’ancien animateur culturel de la MJC, après avoir, animé bénévolement de nombreuses années « l’atelier d’impro » assure la direction de la troupe « L’Improdrôme ». Un groupe de passionnés qui tout au long de l’année enchaîne spectacles, formations et stages. Dans ce travail, « le partage consti-tue le moteur, le fond, le carburant de mon engagement » explique le comédien. Il pré-cise, « je distribue et je reçois. Au contact du public je me bonifi e et je me modifi e ». La transformation progressive du ludique au spectacle constitue chez lui une aventure passionnante. « Pour réussir, il est nécessai-re de s’y connaître en tout, théâtre, musique, littérature, bandes dessinées. Nous picorons dans tous les registres pour créer le specta-cle avec la salle. » L’organisateur, l’arbitre, les spectateurs de la soirée lancent une idée, un défi . Ensuite, la troupe, sur les chapeaux de roues, sans fi let et sans préparation, égraine une représentation, des répliques, des attitudes. Pour lui l’improvisation est « un perpétuel pari, nous jouons et avec un peu de technique, le public joue aussi. » Une alchimie qui fait de l’impro un spectacle de bande, pour se marrer d’urgence.

En savoir plus : http://limprodrome.canalblog.com/

Georges CannaudJe t’attendrai devant la porte du garage« Mon père est arrivé à Saint-Paul sur son vélo et simplement muni de sa caisse à outils. Dans la ville, on comptait deux voitures. » Ainsi la famille Cannaud démarre son activité de réparateur, puis de garagiste. Aujourd’hui, à 83 ans, Georges Cannaud regarde dans le rétroviseur. Il explique une vie faite de delcos, de bougies, de pneumati-ques, de moteurs d e m o t o s e t d’autos, de vélos.Chez les Cannaud, on répare tout : « Après la guerre, nous réparions encore les tracteurs. Mais après ils étaient tellement volumineux qu’ils n’entraient plus dans les locaux ». Dans l’atelier d’où émane un mélange d’odeurs de pneus neufs, de gaz d’échappement et d’huile de vidange, en caressant l’enclume familiale de 1841, le garagiste de la place de la Libération raconte la concession Esso créée par son père. « J’ai débuté à 14 ans, pendant la guerre. La commune n’avait que 1200 habitants. Mon père travaillait au garage, ma mère servait le carburant à la pompe. » Dans les mains des Cannaud se sont succé-dées toutes les marques d’automobiles et de motos. Georges Cannaud conserve le souvenir des moteurs de 202, 203, 403 remis entièrement à neuf. « J’ai appris mon mé-tier sur le tas. Mais c’était formidable. » Garagiste et vendeur de bicyclette de la place, il s’investissait, comme son père, chez les pompiers volontaires. « En 1929, mon père faisait partie des créateurs des sapeurs-pompiers. J’ai moi aussi, pendant une trentaine d’années, participé au combat contre le feu ». Georges Cannaud referme le rideau de son garage, il préserve, ainsi, ses souvenirs intacts.

GENS D’ICI

« J’ai appris mon métier sur le

tas. Mais c’était formidable. »

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La petite reine à trois-châteaux

DOSSIER

hôtels de la commune. D’ailleurs ils affi chent déjà tous complets », se félicite l’adjoint au sport. L’hébergement lié à l’événement repré-sente ainsi 500 couchages, pour 300 chambres d’hôtel, de quoi accueillir les 160 coureurs de 15 nationalités différentes, et leurs staffs.L’agent municipal précise que « certains Tricastins s’inquiètent sans doute des diffi cultés qu’un tel déploiement de vélos sur la commune est susceptible d’engendrer. Qu’ils soient rassurés, après le départ place de la libération à 11 heures, le peloton n’effectuera qu’un tour de chauffe tout autour des remparts avant de poursuivre son itinéraire extra-muros. D’ailleurs, la place de la Libération, le Courreau, l’avenue Général de Gaulle et le parking Chau-sy seront dévolus à la logistique de la course. » L’adjoint au sport conclut en riant : « dans tous les cas, nous nous attendons à une agitation médiatique positive. Parce qu’à force de parler vélo les journalistes auront faim et soif, et que les vins et produits du terroir tricastin pourraient bien obtenir un maillot jaune. »

Paris-Nice à Saint-Paul !Saint-Paul-Trois-Châteaux constituera le 13 mars, la 6e étape d’une course au soleil qui en compte 8, le Paris-Nice. « Première grosse cour-se à étapes de la saison, le Paris-Nice permet aux cyclistes qui visent le Tour de France de se montrer et de se mettre en jambes avant Paris-Roubaix ou Milan-San Remo. L’étape tricastine commencera place de la Libération pour une arrivée, 180 kilomètres plus loin », expliquent de concert Claude Loverini, adjoint au sport et Jean-Philippe Rouveyrol, responsable de la vie associative et chargé pour l’occasion de coor-donner l’action des services municipaux et ceux de la société du Tour de France, organisatrice. « Si l’événement occasionne peu de dépen-ses pour la ville, nous en espérons des béné-fi ces tant en termes d’image du territoire, de promotion du patrimoine qu’en termes de dynamisation de l’activité économique locale. Les médias seront très présents, nous attendons une centaine de journalistes, et de nombreux coureurs internationaux logeront dans des

Si le départ d’une étape du Paris-Nice à Saint-Paul en mars met à l’honneur la petite reine, les amoureux du vélo se comptent depuis longtemps par centaines sur le territoire : VTT, VTC, bicross, vélos de course ou de ville, les montures s’avèrent aussi variées que les manières de les conduire, de la simple balade jusqu’à la compétition, et que les paysages parcourus, de la monotrace au cœur de bois inconnus des cadastres jusqu’aux kilomètres de macadam que les roues avalent dans un souffl e d’air.

Tour de plateau du vélo dans la ville.

REPORTAGE Le vélo à Saint-Paul

Roue libreen Tricastin

DOSSIER

RENDEZ-VOUSBiennalede la guitare

RÉTROSPECTIVENoël à Saint-Paul

ZOOMDutrie,sortir du brouillard

information et vie municipalen°02 • janvier - février 2009

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DOSSIER

REPORTAGE Le vélo à Saint-Paul

Gérard Bolotte et Alain Zéphir

Cyclo Club Tricastin Les roues libres Parmi les associations sportives qui ras-semblent les férus du braquet, le Cyclo Club Tricastin s’adresse à tous ceux qui souhaitent effectuer des sorties vélos régulières et variées, sur route ou en VTT. « Le CCT développe ces deux pratiques, mais sans compétition, chacun son rythme, après ça n’empêche pas bien sûr de se mettre des petites bourres », explique Alain Zéphir, le président, en riant. Le club compte aujourd’hui* une centaine d’adhérents. « Sur route, nous effec-tuons environ 70 km durant les périodes froides et 120 en été, au rythme de 3 à 4 sorties hebdomadaires. » Affi liée à la fédéra-tion française de cyclotourisme, l’association envisage par ailleurss avec la présidente du comité départemental, d’initier une semaine des jeunes en 2010. Entre chaque sortie, Gérard Bolotte, responsable de la section VTT, a de quoi s’occuper. « Je m’attelle à la défi nition des itinéraires de la future rando VTT des Trois Plateaux, ce qui veut dire obtenir l’autorisation – écrite – des propriétaires des terrains que nous traversons, soit un nombre incalculable de démarches. Après nous déposons le tracé complet en Préfecture. Mais quel plaisir que de découvrir au gré de ces reconnaissances en solitaire des chemins abandonnés et que seul un fi n sillon – une monotrace – révèle encore. » Chaque parcours en pleine nature s’accompagne du souci de sa

préservation : « nous effectuons le nettoyage en même temps que le débalisage, j’ai toujours un sac poubelle dans ma musette ». Le Club propose aussi aux plus endurants de s’attaquer au Brevet Cycliste Montagnard, le plus beau souvenir de vélo d’Alain Zéphir : « C’était l’année dernière, 4000 mètres de dénivelé, 220 kilomètres de distance. Je me souviens du col du Rousset, magnifi que, on sent la montagne à chaque tour de pédale, c’est sûr, mais quel spectacle grandiose ! » Une sortie à nouveau proposée en 2009. Pour autant le club s’attache à faire vivre ce principe : ne laisser personne derrière. « On ne met pas le nez dans la potence tout le long », résume le vététiste, avant que ne conclue le président : « d’ailleurs on ne s’entraîne pas, on s’entraide ».

Bicross Club du Tricastin Tout à fond !Autre pratique du vélo, le bicross. « Grâce aux médailles remportées par les françaises aux Jeux Olympiques, le nombre d’adhérents a explosé, de 42 l’année dernière à 70 cette année » explique Renaud Malaval, président du Bicross Club. Ce père de 4 enfants dont 3 adeptes du bicross, également champion Rhône-Alpes 2008, catégorie + de 40 ans, pratique la « race », entendez course, depuis longtemps. Une passion qui l’a conduit en fi n de saison 2007 à s’investir dans le club en assumant les fonctions de président. Cette pratique du vélo exige que « l’on attaque du début à la fi n des pistes de terre semées de bosses et de virages un peu à la matière du motocross, la pollution en moins. Il faut être un peu casse-cou, mais le casque et les protections nous préservent des mauvaises chutes » ajoute-t-il sereine-ment. « Nous disposons aussi d’un parc de vélos et de casques à la location pour les jeunes qui désirent s’essayer sur du matériel adapté avant de se décider.Les entraînements ont lieu les mercredis et samedis sur la piste communale ou celle de Pierrelatte, pour le groupe compétition. » Cinq éducateurs sportifs encadrent les groupes sur piste. Le club affi che des résultats fl atteurs. Médailles de champions régionaux et nationaux s’égrènent au fi l des saisons, et certains s’envolent pour des destinées encore plus vastes. « Manon Valentino, qui était au Club il y a 2 ans, est devenue championne du monde en Chine, et Faustine Comberoure, en sport étude à Bourges, marche très bien au niveau national. Le club de Saint-Paul leur a servi de tremplin. »Parmi les vœux de nouvelle année du président racer : l’attribution d’un local au stade des Archivaux, la rénovation de la grille de départ de la piste tricastine, et puis « rouler encore, à bloc ».

*Le vélo en Tricastin doit beaucoup à André

Messié. Une allée de Saint-Paul et un trophée

annuel portent le nom de cet ancien notaire,

aujourd’hui décédé, qui développa le club.

Aujourd’hui encore, le local de l’association est

toujours prêté gracieusement par son fi ls.

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DOSSIER

REPORTAGE Le vélo à Saint-Paul

Triathlon Tricastin Club

Claude Loverini, adjoint chargé du sport et de la sûreté liée aux risques industriels

Quelle relation la ville entretient-elle avec le sport ?Le sport joue un rôle social essentiel, notamment en direction de la jeunesse. Parce qu’il porte et met en œuvre des valeurs comme l’éducation à la citoyenneté, au respect des règles, ou à la santé, la ville se doit d’accompagner son dynamisme en faisant, du sport pour tous, un objectif qui dé-passe de loin la seule notion d’exercice physique. Il s’agit aussi pour nous d’assurer la promotion du sport de haut niveau en accompagnant et en soutenant nos jeunes qui réalisent des performan-ces individuelles exceptionnelles. Les pôles de for-mation dans les clubs s’avèrent ainsi essentiels.

Comment la ville soutient-elle le mouvement sportif ?Saint-Paul-Trois-Châteaux compte 40 clubs, pour 35 disciplines qui rassemblent plus de 4200 sportifs, des chiffres non négligeables au regard du bassin local de population. Nous souhaitons instaurer une politique de contractualisation et de partenariat avec les clubs. Pour cela nous tra-vaillons beaucoup en concertation, notamment par le biais des comités consultatifs. Une volonté d’avancer collégialement qui nous a également permis d’élaborer des critères d’attribution de subvention plus limpides et plus transparents. Nous allouons environ 160 000 € de subventions, et le soutien de la ville passe aussi évidemment par une aide organisationnelle, logistique et matérielle aux évènements initiés par le secteur sportif, en plus de la gestion et de l’entretien des équipements. Le budget global consacré aux sports s’élève à 1,2 millions d’euros environ.

Quels sont vos projets ?Nous devons travailler avec l’ensemble des clubs à une meilleure coordination des évènements, et veiller à la solidarité entre les associations. Nous souhaitons également élaborer le Trophée du sport en concertation, en l’orientant sur la question du bénévolat pour le mettre à l’honneur. Charnière essentielle du tissu associatif, la défection progressive des bénévoles devient une question cruciale qui pèse sur les fi nances, sinon sur l’avenir, des clubs aujourd’hui. Enfi n, Saint-Paul va accueillir de grands évènements cette année avec le Paris-Nice et le championnat de France Jeunes du Triathlon.

3 questions, 3 réponses à :

Pour les triathlètes, le cyclisme s’effectue généralement sous forme d’un contre la montre individuel, après l’épreuve de natation et avant celle de la course à pied. Cette discipline exigeante à trois volets exigeante compte, par l’intermédiaire du Triathlon Tricastin Club, une centaine d’adhérents, et une école de formation d’envergure nationale, en témoignent les nombreux titres nationaux et européens dont peuvent s’enorgueillir les jeunes et les moins jeunes du club. « Depuis 2000, le club s’est orienté vers la formation des jeunes pour préparer les triathlètes de demain », explique la présidente, Evelyne Corduan. Aujourd’hui un nouveau projet anime l’équipe du Club : organiser le 23 mai 2009 le championnat de France Jeunes au lac de Pignedoré à Pierrelatte. « Plus de 600 jeunes de la France entière viendront en découdre », précise-t-elle avant de poursuivre :

« La Fédération Française de Triathlon a choisi de confi er l’organisation de l’évè-nement à notre club, et à travers lui aux deux communes où nous développons nos activités, Saint-Paul et Pierrelatte. » De quoi être fi er dans un contexte où les candidats de grosses agglomérations étaient nombreux.

Aujourd’hui le Tricastin Triathlon Club, rompu à l ’o r g a n i s a t i o n d ’ é p r e u v e s , s’emploie à relever ce nouveau défi , pragmatique et résolu : « Nous sommes en quête de partenariats avec des entreprises locales, et nous avons besoin de bénévoles pour réussir l’initiative à la mesure des ambitions du territoire tricastin. D’ailleurs une victoire, même individuelle, résulte toujours d’un travail d’équipe. »

« ... une victoire, même individuelle,

résulte toujours d’un travail

d’équipe. »

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Accession sociale à la propriété

VIEMUNICIPALE Ce que le Conseil municipal décide

Sexe- 51 % de femmes, 49 % d’hommes.

Âge- 21 % sont âgés de moins de 14 ans - 18 % de 15 à 29 ans - 24 % de 30 à 44 ans - 20 % de 45 à 59 ans - 12 % de 60 à 74 ans - 5 % de + de 75 ans

Niveau d’étude- 18,6 % n’ont pas de diplôme- 23,9 % titulaires d’un CEP ou d’un BEPC- 24,8 % titulaires d’un CAP ou d’un BEP- 15,1 % titulaires d’un BAC/Brevet professionnel- 17,6 % sont de niveau BAC et supérieur

Emplois et professions- 86,5 % sont salariés. 13,5 % sont au chômage.- 37,5 % professions intermédiaires - 44,5 % ouvriers ou employés - 12,6 % cadre sup. - 4,5 % commerçants/artisans- 0,9 % agriculteurs

Taille des familles- 1 enfant 24,2 % - 2 enfants 21,7 %- 3 enfants 10,1 % - 4 enfants et + 2,7 %- sans enfants à charge 41,3 %

Le recensement se déroule du 15 janvier au 14 février 2009. Vous allez recevoir la visite d’un agent recenseur. Il est tenu au secret professionnel. Depuis une loi de 1951, répondre au recensement est obligatoire. Merci de réserver le meilleur accueil à cette personne.

Pour établir le chiffre légal, tout le monde doit être compté. Le recensement représente une photographie fi dèle, c’est une opération d’utilité publique destinée à organiser la vie sociale.

Qui sont les Tricastins ?A cette occasion, rappel de quelques chiffres clés.Le recensement de 2006 compte au total 8 626 habitants. Il faut se reporter à celui de 1999 pour obtenir quelques détails :

L’INSEE programme un recensement de la population

Aide aux propriétaires en diffi cultéLa société de crédit soutient aussi, sous conditions de ressources, les propriétaires en diffi culté, par l’octroi de prêts sans intérêt. Ces sommes servent à la réalisation des a m é l io rat io n s , c hau f f a g e , i s ol at io n , adaptation à un handicap ou à un problème de mobilité de personnes âgées… Les conditions de remboursement sont adaptées à la situation du ménage et s’établissent à la suite d’une étude budgétaire.

RenseignementsPour bénéfi cier des propositions aux propriétaires en diffi culté de la société de crédit immobilier contacter Brigitte Devienne (Tél. 04 75 44 04 77).

Même avec des ressources faibles, l’idée de vivre dans une maison apparaît comme un projet de vie fort. Une série de dispositifs existe pour passer du rêve à la réalité. Pour favoriser l’accession sociale à la propriété, la ville vient de signer une convention avec une société convention-née avec l’État.

5 lots réservés en mission socialeÀ proximité de la nouvelle gendarmerie, le programme de 34 lots « les Iris » réserve 5 maisons à des ménages aux revenus modérés, entre 31 588 € (pour 2 personnes) à 44 425 € (pour 5 personnes). Ces lots seront vendus à une valeur inférieure au marché et des aides sont négociables.

Le bowling de Saint Paul 2003 se met au goût du jourLes « boulers » (pratiquants du bowling)le réclamaient depuis longtemps, le personnel d’entretien de Saint Paul 2003 aussi : des pistes synthétiques remplacent le bois.

Meilleure technicité du jeu, moins d’entretien y compris en termes de coût (en moyenne 10 000 euros / an pour le bois), tout le monde peut être content !Pour les nostalgiques, vous n’y verrez que du feu, le revêtement synthétique imite parfaitement le bois.

Nouvelles BCD pour les écoles Pialonet Plein SoleilNouveau mobilier, étagères, coin mul-timédia, poufs : tout pour apprendre à lire dans une bonne ambiance !

Deux nouvelles bibliothèques centres de documentation ont été créées. Pour Plein Soleil il s’agissait d’un rem-placement de mobilier vétuste, pour l’école du Pialon, cette acquisition est faite dans le cadre de la rénovation de

l’école.

ÉQUIPEMENTS

L’équipe de recenseurs

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Un vaste domaine d’applicationSi les particuliers, les restaurants commencent à brumiser les terrasses, les industriels ali-mentent l’essentiel des commandes. De son nom complet Dutrie the FOG System, la société diffuse sa technologie dans l’élevage, l’horticulture, l’alimentaire, le loisir, l’indus-trie, l’environnement et l’hygiène en indus-trie.

Sortir du brouillardPour les locaux industriels ou commerciaux, la fabrication de brouillard artifi ciel, de brume ou de nuages permet par exemple le refroidissement, le rafraîchissement d’inté-rieur ou d’extérieur.

Dans la zone industrielle du Bois des Lots personne n’a la tête dans le brouillard. Tous s’activent pour faire face aux commandes qui affl uent de toute l’Europe. Le PDG précise « nous sommes spécialistes du brouillard artifi ciel, de la brumisation, de la nébulisa-tion et de l’humidifi cation d’atmosphère. »

Des applications très variéesLa brumisation permet la suppression des odeurs, de la poussière et la climatisation de terrasses de restaurants. Des applications qui se retrouvent dans les équipements comme-les chambres froides, la conservation, la

climatisation, l’agriculture et la production de plantes et de fl eurs. « Dans une serre par exemple - commente Joseph Dufour - le contrôle de l’humidité et de la température est primordial, que ce soit pour les semis, le bouturage ou la culture de plantes fl euries ou vertes, toutes ont besoin de la brumisa-tion. Grâce à nos équipements, l’enracine-ment des boutures devient plus facile et

VIE ÉCONOMIQUE

Les crocodiles sous brumisateurLes loisirs, les jeux et les animations consomment éga lement de l a brumisation. Par exemple, elle rend l’atmosphère de la Ferme aux crocodiles agréable aux animaux. Ainsi, les grands reptiles carnassiers, qui résident à deux pas de Saint-Paul-Trois-Châteaux, vivent particulièrement paisibles dans un environnement frais. Des vacances quoi.

Issue d’une famille d’horticulteurs

en activité depuis 1871, cette

entreprise familiale créée en 1976

compte une dizaine de salariés

à Saint-Paul-Trois-Châteaux et

dans le Nord-Pas-de-Calais. Elle

invente, fabrique et commercialise

des installations qui produisent

du brouillard artifi ciel, diffusent

du parfum, suppriment les odeurs.

Son PDG Joseph Dufour explique

« nous sommes en pointe dans le

domaine de la climatisation par

brumisation. Nous fournissons les

professionnels, les particuliers et

même les organisateurs d’évène-

ments. »

Dutrie,pour sortir du brouillard

rapide. » Le PDG, assez fi er, ajoute : « il est désormais prouvé que notre technologie est idéale pour la culture de tomates bio, la brumisation apportant un bon contrôle de l’environnement des plantes. »

DistinctionUne variante de cette technique s’utilise dans les rayons fruits et légumes : la nébulisation. Elle allonge la conservation en état de fraîcheur et améliore la vente des produits. Depuis 17 ans, Dutrie offre toutes les garan-ties sanitaires pour la conservation des fruits et légumes. Joseph Dufour a obtenu l’Oscar de l’innovation en 1990 à Agen.

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EXPRESSION des groupes politiques

Au fait, combien coûte une gendarmerie ?Groupe de la majorité

Groupe de l’opposition

Gérer la Commune de Saint-Paul suppose, davantage aujourd’hui qu’hier, la maîtrise de ses fi nances. La situation de notre Commune est encore saine mais l’accroissement des charges a réduit progressivement les marges de manœuvre et par conséquent les possibilités d’investissement. Cette situation était connue. Elle se complique singulièrement quand les dossiers révèlent à l’usage de très mauvaises surprises. C’est le cas du fi nancement de la nouvelle gendarmerie.Pour fi nancer cet équipement un montage un peu complexe, autour d’un bail emphy-téotique administratif, a été mis en place. Pour simplifi er, la Commune de St Paul règle au Constructeur des annuités d’emprunt qui devaient être plus qu’équilibrées par le loyer versé à la Commune par l’Etat pour l’usage des locaux de la Gendarmerie. C’est ce qui avait été annoncé aux Tricastins dans le Bulletin Municipal « En toutes lettres » N° 23 en Mai 2007 dans les termes suivants :

La nouvelle gendarmerieLe fi nancement :Le coût total s’élève à 8 500 000 €.Le loyer annuel payé par les gendarmes, indexé sur le coût de la construction permettra de rembourser le loyer du bail à construction signé avec AUXIFIP /SOCOGIM (529 000 € sur 30 ans ) et de provisionner des fonds pour les travaux de gros entretien.

La réalité d’aujourd’hui est bien différente. Le coût de la construction s’est élevé à 9 345 000 €. Le loyer payé par l’Etat d’une part et le remboursement de la construction par la Commune d’autre part ne sont pas fi xes et ils évoluent selon des règles différentes. Le « loyer payé par les gendarmes » n’est fi nalement, la première année, que de 480 000 €, il ne permet pas de payer les annuités d’emprunt ; quant aux « provisions pour les travaux de gros entretien » il ne faut pas y compter. Dès 2008 il manque déjà plus de 30 000 €.

En 2009 le trou est supérieur à 50 000 €. Les projections pour les années suivantes ne sont pas très rassurantes… Une petite bombe à retardement !

« Demain Saint-Paul », les Conseillers de la Majorité Municipale.

> mardi 27 janvier 20h00> Jeudi 26 février 20h00 > Jeudi 27 mars 20h00

Les prochains conseils municipaux

Des Investissements Inutiles…en période de Crise, dont le budget n’a pas été encore communiqué.• Avec une réorganisation des services municipaux où un simulacre de concertation a eu lieu, mais avec des décisions unilatérales sans prendre en compte les souhaits du Personnel et les compétences de chacun.• Avec l’augmentation du nombre de policiers municipaux (de 4 à 8 pour 6 annoncés au conseil municipal et 8 par voie de presse) . Souhaitons qu’ils soient bien employés !!!• Avec le sectarisme du Maire et des élus de gauche qui n’offrent aucun poste d’administrateur à l ’opposition dans l’association locale « Truffi ères du Tricastin », alors que le Site Remarquable du Goût a été initié par la municipalité de Claude GERFAUD.

Et nous restons vigilants :Le Débat d’Orientation Budgétaire aura lieu en Conseil Municipal le 26 février. Il sera déterminant sur les réelles intentions

Lorsque les délibérations du conseil municipal proposées vont dans le sens de l’intérêt de tous les Tricastins, bien sûr, nous votons en accord avec la municipalité de gauche. C’est ce que nous avons fait pour la plupart des points développés dans le dernier conseil.

Mais nous ne pouvons être d’accord :• Avec la Réhabilitation de la Piscine découverte, sur la départementale 59, qui coûtera plus de 1.100.000 € TTC et qui ne sera utilisée que 4 mois par an, par très peu de Tricastins compte-tenu de la situation. Le coût de fonctionnement annuel dépassera les 150 000 €. • Avec le Ramassage des Ordures qui va être sous-traité à une entreprise extérieure, tout en conservant l’effectif actuel dans les services municipaux, donc une Double Dépense, et les Tricastins paieront bientôt une nouvelle Taxe qui arrive à grands pas.• Avec une étape de PARIS-NICE, course cycliste,

de la municipalité et montrera ses ambitions pour notre ville qui sont aujourd’hui fl oues, approximatives et rarement chiffrées.

Les Conseillers de l’opposition : Gérard Clerc, Martine Duriaud, Raoul Garcia, Vanina Gilot, Fabien Limonta, Annie Roux, Michel Seux.

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Médecin et accoucheurLe jour, il soigne les pathologies classiques, et il accouche parfois la nuit. « Dans la naissance d’un enfant, il y a du magique, un mélange de craintes et de félicité. J’ai pratiqué une c e nt a i n e d ’ a c c o u c h e m e nt s . J ’ a i c e s s é l’obstétrique avec la création de la clinique de Bollène, début des années soixante » explique Élie Ziter avec émotion.

Bonne santéLes Ziter ont vu le village sauter les remparts. Eux-mêmes suivent ce mouvement et demeu-rent Cours des Platanes. En 1953, il y avait deux médecins et 1600 âmes. Aujourd’hui la ville affi che 9000 habitants et sept médecins. Le docteur Ziter pense encore à la médecine. À 83 ans, il se tient informé des évolutions médicales. Philosophe et pragmatique, il conclut notre entretien avec comme ordonnance : « être heureux, trouver le bonheur, c’est la meilleure façon de conserver la santé. »

* Jeanne Barnier recevra « la Médaille des Justes » pour ses actes de résistance.

Médecin de familleLa médecine dans un village fait du médecin tour à tour un soignant, mais aussi confi dent. « Être généraliste c’est savoir écouter » confi e-t-il.

Rachel sa compagne explique, « il était mé-decin de famille en permanence. » Dans l’ombre, l’épouse assure la prise des r e n d e z - vo u s , l a

gestion de la salle d’attente, le quotidien familial. « Une médecine proche des gens exige de les aimer beaucoup » raconte Rachel Ziter. « Nous n’avions ni soirée, ni week-end. Le dimanche matin, faute d’infi rmier, il fai-sait les pansements et les perfusions. Nous disposions de l’après-midi pour découvrir la Drôme. » Des années cinquante aux années soixante-dix, la médecine exige un engagement total. Le docteur assure consultation et soins. « Je disposais d’un équipement radiologique pour diagnostiquer les fractures. Et dans un milieu rural, les chutes et les coups sont nombreux » se souvient un brin nostalgique Élie Ziter.

HISTOIRE ET MEMOIRE

Nous sommes en 1953, Jacques Brel débute diffi cilement sa carrière, Jacques Anquetil remporte facilement, à 19 ans, le Grand Prix des Nations et le sommet de l’Everest vient d’être visité pour la première fois. Élie Ziter, son épouse et ses trois enfants s’installent à Saint-Paul-Trois-Châteaux. « Le dernier avait trois mois« précise Rachel sa compagne.

Une annonce dans une revue médicaleÀ 28 ans, Élie Ziter est un jeune médecin issu de la faculté de Bordeaux. « J’ai eu connais-sance du départ d’un confrère, dans les annonces d’une revue médicale » explique Élie Ziter. « Nous avons choisi cette commune, que je connaissais, après un séjour effectué durant la guerre. Pour échapper aux Allemands j’étais réfugié à Dieulefi t. » Elie Ziter, durant un an, trouvera dans la Drôme un asile salutaire. Il a dix-sept ans et doit son hébergement à Marguerite Soubeyran, de l’école de Beauvallon. Grande résistante, elle a sauvé de nombreux enfants. C’est Jeanne Barnier*, résistante, secrétaire de la mairie de Dieulefi t qui lui a procuré de faux papiers. « Mon nom de clandestinité était Marcel Lacoste. »Le village compte 1600 habitants et la vie se vit entre les remparts. La population se compose de paysans, d’ouvriers agricoles. « La majorité disposait d’une assurance : la Mutualité Agricole. Un avantage qui permettait l’accès aux soins » explique le vieux médecin. Une population laborieuse et chaleureuse qui accueille le couple et ses en-fants. Rue Grande Fontaine l’activité médicale commence. Elle durera quarante années.

Témoins précieux, l’histoire des Ziter se superpose à celle de la commune. En plus de cinquante ans, ils ont suivi avec passion l’évolution du village vers la ville. Radiographie d’une vie au service de la santé des simples gens.

Médecinavant tout

Coup d’œil sur notre passé

« Une médecine proche des gens exige de les aimer beaucoup »

Elie et Rachel Ziter

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