Réservations - Informations « Pré-vente de billetsCGT de Narbonne - Bourse du Travail - 04.68.32.04.10 cgt.narbonne@wanadoo.fr ou bonheursocialclub@gmail.comCultura Narbonne - ZAC Bonne Source« Vente sur place en fonction des places disponiblesh Plein tarif : 5€h Tarif réduit : 2,50€ pour les -25 ans, privés d’emploi, étu-diants, comités d’entreprise et salariés des partenairesh Pass «Festival» : 8€

Zoom sur Pablo Casals… virtuose engagéSi Rostropovitch a marqué la seconde moitié du XXème siècle, c’est Pablo Casals qui a régné sur la première.En 1939, le républicain, Casals fuit l’Espagne franquiste et trouve refuge à Prades. Tout au long de sa longue vie, Casals fut un défenseur acharné et enthousiaste du violoncelle, mais aussi de la musique dans une iné-branlable foi dans les valeurs qu’elle peut transmettre. Il essaye de favoriser l’accès à la musique pour le plus grand nombre, que ce soit avec des associations de concerts, la création de ses divers orchestres.Ainsi, dans la période difficile des années d’avant et d’après la Seconde Guerre mondiale, il restera inflexible sur ses idéaux, quelles qu’en soient les conséquences pour sa carrière : dès 1933, il refuse de jouer en Alle-magne et après-guerre, il interrompt sa tournée aux Etats-Unis et en Angleterre quand il prend conscience que ces gouvernements respectifs «s’accomoderont» du Franquisme. Il participe néanmoins à plusieurs galas de soutien au mouvement pacifiste et antifasciste.Agé de 96 ans, Pablo Casals meurt à Porto Rico, où il s’était installé. Sa dépouille ne sera transférée en Es-pagne qu’en 1979, après la fin de la période franquiste.

Zoom sur Dugudus, créateur de l’afficheRégis Léger alias Dugudus est graphiste illustrateur, il vit à Paris et se passionne pour la représen-tation de l’image sociale et politique française.Il poursuit la tradition des affiches politiques en offrant une nouvelle identité à l’image engagée. Après avoir étudié en France (école des Gobelins), il poursuit son parcours à Cuba en 2010.

En Argentine il découvre la sérigraphie directe dans la rue d’affiches de révolte contre la politique du gouver-nement, projet qu’il transporte à Paris où il monte son premier atelier de sérigraphie de rue sur le parcours du cortège du 1er mai 2012 (Musée de l’Homme à Paris, Mairie de Paris ou de Seine St Denis, Mutuelles…).

Avec le soutien de

Salle des Consuls Salle des Synodes

Cour de la Madeleine Autres Lieux

Expo peinture Léon Diaz Ronda

16h30Conférence-

débat : Jean Sagne, la Retirada

18h-20h15 Concert : Andaléo

Restaurateur : Le Figuier (tajine)

20h30, film «La Nueve ou les

Oubliés de la victoire» (médiathèque)

9h Projection spéciale collèges

17h15, film«La boulangerie du

coin»

18h-20h30 Concert :

Simply JazzRestaurateur :

L’auberge espagnole (fideua)

18h-19hJulien Camy : «Sport et

Cinéma»

20h30, film«Mélancolie ouvrière»

11h Hommage

aux guérilleros (place de la Mairie)

16h30, film «Adieu Garry»

18h-20h30 Concert B.Brass

Restaurateur : D’Ici et d’Ailleurs (repas

exotique)

18h-19h, Jean Pierre Grotti :

«Le long chemin de Joaquim l’Espagnol» et

Rose Farnos

20h30 «Bartoli, le des-sin pour mémoire»22h Duo inattendu

Concert «sur les pas de Pablo Casals…»

CAVE COOPERATIVE, LA VENDEMIAIREPour les 3 pauses gourmandes, la Vendémiaire présentera sa gamme riche et variée issue des meilleures parcelles de la Clape, appréciée d’un large public.

Jeud

i 26

sept

embr

eVe

ndre

di 2

7 se

ptem

bre

Sam

edi 2

8 se

ptem

bre

Oublier le fatalisme, la morosité ambiante, le monde du travail est créateur d’espoir. Rejeter l’autocensure de beaucoup d’entre nous, la qua-lité de la programmation se partage. Refuser le formalisme, la convivialité est permanente. Le festival s’appelle «Bonheur Social Club» !Nos valeurs républicaines, les notions de bien vivre ensemble, du «Vivre et Travailler digne-ment», sont à restituer au cœur de notre so-ciété.L’un des moyens pour mieux vivre de-main, c’est justement de rendre la culture accessible à tous, en créant des lieux d’échange et de confrontations d’idées. Pour cette édition, de nombreux réa-lisateurs seront présents parmi nous. Comme les autres années, nous al-

lierons, détente et musique lors des pauses gourmandes entre les diffusions cinématogra-phiques.Au-delà des films, des temps forts rythme-ront ces trois jours : conférence-débat de Jean Sagnes sur la guerre d’Espagne, hommage aux Guerilleros FFI de l’Aude, soirée hommage à Pablo Casals avec un concert unique. Vive la culture pour tous, facteur d’échange, de connaissance et d’émancipation humaine !

Un festival d ’espoir. ) .

La RETIRADA’ ET Les re’publicains ESPAGNOLS.

. .

En février 1939, à la fin de la guerre civile espa-gnole, près de 500.000 personnes franchissent la frontière pyrénéenne. Parquées dans des camps sur les plages puis «transférées» dans d’autres camps comme Bram, Montolieu, ou Couiza dans l’Aude, le quotidien qui leur est imposé est contraire au respect de la dignité humaine.Cet internement dans le système concentra-tionnaire français est rendu possible par le décret du 12 novembre 1938 pris par le gou-vernement Daladier avec comme ministre de l’intérieur Albert Sarraut (député, sénateur de l’Aude et Président du Conseil Général de l’Aude) qui permit d’interner les ‘indésirables étrangers’ dans des centres spécialisés. Les républicains espagnols auront des parcours divers en France, avec le sentiment aigu d’avoir été oubliés de tous, même lorsqu’ils ont com-battu pour la libération de la France.Pendant la guerre d’Espagne, des organisations de solidarité, politiques, syndicales apportent leur soutien à la République, la CGT créant par exemple les Comités d’Accueil pour les Enfants

d’Espagne ou intervenant pour essayer de faire respecter des droits élémentaires. Secours Suisse, Secours Basque et Britannique orga-nisent aussi la solidarité.Même dans une France parfois hostile, des ré-publicains espagnols reprendront les armes et créeront des maquis pour vaincre le fascisme. C’est à Greffeil dans l’Aude que s’est tenue la première réunion organisant les maquis espa-gnols en France de la zone libre, avec l’espoir, de libérer l’Espagne après avoir libéré la France. La reconnaissance du gouvernement franquiste par les grandes puissances occidentales en dé-cidera autrement. C’est à ces «Oubliés de la vic-toire», en cette année de commémoration du 75ème anniversaire de la libération de la France que nous dédions ce festival.

Conférence-débat sur Retirada et guerre d’Espagnepar Jean Sagnes

16h30, Salle des Consuls - Palais des Archevêques - GratuitProfesseur émérite à l’Université de Perpignan. Président de l’université de Perpignan (1992-1997), responsable de la revue Les cahiers de l’université de Perpignan.

Exposition de peinture Léon Diaz Ronda, organisée par la Mairie de Narbonne

Salle des Consuls - Palais des Archevêques Le peintre Léon Diaz Ronda présentera l’exposition «ST (Sans Titre), 40 ans autour de l’image». L’entrée est gratuite pour les participants à la conférence de Jean Sagnes.

Pause gourmande animée par Andaléo18h-20h15, Cour de la Madeleine - Palais des Archevêques - Ouvert à tousOuverture du festival et accueil des festivaliersInauguration de l’exposition : «les réfugiés espagnols dans l’Aude de 1937 à 1945»Le restaurant le Figuier propose un tajine à 10€

Andaléo, trio séduisant l’auditoire dans un voyage plein de surprises au cœur de l’univers des chansons populaires espagnoles recueillies par Federico Garcia Lorca, des chants séfarades et autres chants traditionnels.

Projection «La Nueve ou les oubliés de la victoire» d’Alberto Marquardt20h30, auditorium de la Médiathèque - Gratuit

Premiers soldats de la France libre à entrer dans Paris occupé le 24 août 1944, les républi-cains espagnols de « la Nueve », la 9e compa-gnie de la 2e DB de l’armée Leclerc, sont les hé-ros oubliés et trahis de la victoire alliée contre la barbarie nazie. Luis Royo et Manuel Fernan-dez sont les derniers survivants. Chez eux pas la moindre amertume ou récrimination, ils re-viennent sur leur histoire, certains d’avoir fait ce qu’il fallait faire…Et si c’était à refaire ? Ils n’hésiteraient pas une seule seconde…

Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur.

Jeudi 222622 septembre2

Projection réservée aux collèges«BartolÍ, le dessin pour mémoire» de Vincent Marie

9h, Salle des Synodes - Palais des Archevêques

Projection«La Boulangerie du coin» de Julien Camy

17h15, Salle des Synodes - Palais des Archevêques - GratuitLe réalisateur interroge Omar, orphelin arrivé en France en 1964 à l’âge de 10 ans, mais aussi Farid, son fils. Deux regards : Comment se sont-ils construits et qu’est-ce qu’il fait qu’ils se sentent français, algériens ou les deux ? La culture et la nationalité sont deux choses bien différentes.

Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur.

Pause gourmande animée par Simply Jazz18h -20h30 - Cour de la Madeleine - Palais des Archevêques - Ouvert à tousLe traiteur l’Auberge espagnole proposé une fideua à 10€

Simply Jazz est une superbe équipe possédant un large répertoire de variété Française et internationale teinté de Jazz bien sûr mais aussi de rock et d’in-fluences Latines suivant les contextes. En bref un bon moment à partager.

18h-RENCONTRE LITTERAIRE avec Julien Camy autour de son livre «Sport & Cinéma».Féru de sport, il a publié avec son père, Gérard Camy, le premier livre explorant le sport dans le cinéma de fiction. Ce livre a reçu le prix du meilleur beau livre du syndicat de la critique de cinéma français.

Projection«Mélancolie ouvrière» de Gérard Mordillat

20h30, Salle des Synodes-Palais des Archevêques - 5€/2,50€Née dans une famille de paysans pauvres de la région de Grenoble, à 12 ans, Lucie Baud travaille dans une filature de soie. Elle s’engage dans la défense des droits des ouvrières. Après avoir perdu son mari prématurément, elle s’engage dans la défense des droits des ouvrières, affermie dans sa détermi-nation par sa rencontre avec le syndicaliste Auda. C’est le début d’un long combat, celui d’une femme seule contre les préjugés de son temps.Avec Virginie Ledoyen et Philippe Torreton.

Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur.

Vendredi 222722 septembre2

Hommage aux Républicains espagnols combattants en France

11h, place de la MairieIls étaient des combattants républicains espagnols. Ils sont arrivés dans l’Aude lors de la Retirada, ils n’ont jamais déposé les armes. Ils ont participé à la victoire contre le nazisme en 1944 en France et regroupés au sein de l’Union Nationale Espagnole ont participé à l’opération reconquête de l’Espagne jusqu’en 1945. Leur Association a été interdite en France en 1950, jusqu’à la mort de Franco en 1975. Nous vous invitons, avec l’association des Guérilleros FFI de l’Aude à un hommage à ces combattants de la liberté à l’occasion du 75ème anniversaire de la Libération et des 80 ans de la Retirada.Avec l’aimable participation de la chorale du Chiffon Rouge

Projection «Adieu Gary» de Nassim Amaouche

16h30, Salle des Synodes-Palais des Archevêques - GratuitAu milieu de nulle part, une cité ouvrière vidée de sa population depuis quelques années déjà. Pourtant, certains habitants ont décidé d’y rester, plus par choix que par nécessité, parce que c’est là qu’ils sont nés et qu’ils ont grandi. Parmi eux il y a Francis, l’ouvrier consciencieux, Samir, son fils ; mais aussi Maria, la voisine, vivant avec son fils José qui veut croire que son père est Gary Cooper... Grand Prix de la Semaine de la Critique Cannes 2009.

Pause gourmande animée par B Brass18h-20h30, Cour de la Madeleine - Palais des Archevêques - Ouvert à tousLe restaurant d’Ici et d’Ailleurs de Fleury d’Aude propose un plat exotique à 10€.

B Brass : 5 musiciens (Sax, trompette, trombone, batteur et souba) pour une ambiance variée et un jazz endiablé.

18h-RENCONTRE LITTERAIRE avec Jean Pierre Grotti autour de son livre : «Le long chemin de Joaquin l’Espagnol» accompagné de Rose Farnos, fille de Joaquin.Pris dans le tourbillon infernal de la guerre d’Espagne, Joaquin Garcia San-chez doit affronter la férocité du fascisme, l’emprisonnement, l’injustice, et la mort de ceux qu’il aime. Vaincu, il va pourtant rester debout avec, planté dans la cour comme un drapeau, un ardent désir de vivre. C’est la découverte du carnet authentique d’un réfugié espagnol qui a poussé Jean-Pierre Grotti à se lancer dans l’écriture de cette poignante histoire.

Samedi 222822 septembre2

Soirée autour des artistes engagés (5€/2,50€)

Projection«BartolÍ, le dessin pour mémoire» de Vincent Marie

20h30, Salle des Synodes-Palais des ArchevêquesLe film nous livre un récit à travers l’analyse des œuvres de Josep Bartoli, un dessinateur républicain espagnol qui a figé l’histoire à coups de crayon...Le film interroge sur la manière de recueillir la mémoire et de se l’appro-prier. Pour Josep Bartoli, la transmission se fait par le dessin...

Projection suivie d’un débat animé par le réalisateur et Georges Bartolí, photographe de presse.

Concert : Duo inattendu«Sur les pas de Pablo Casals»

22h, Salle des Synodes-Palais des ArchevêquesLe festival se terminera par une soirée hommage à Pablo Casals un concert unique «Duo Inattendu sur les pas de Pablo Casals» (violoncelle, piano, euphonium). Concert hommage aux républicains espagnols qui a pour fil rouge les engagements du maitre du violoncelle : extraits de concert pour la Proclamation de la 2ème République, en 1931 au Palais de Montjuïc à Barcelone, ou ceux de sa dernière apparition publique en Catalogne pour les soldats républicains au théâtre du Liceu et bien d’autres…

Marie Condamin (piano et violoncelle) Premier grand prix de Musique de chambre de Paris en piano. A excercé 10 ans au sein de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Depuis 1995, Marie Conda-min est professeur accompagnatrice au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse. Prix du Conservatoire de Colmar en violoncelle, elle se produira dans dif-férentes formations comme l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, en Quatuor à cordes… Armand Izard (euphonium)Prix d’euphonium mention Très Bien à l’unanimité du Conservatoire de Tou-louse à Rayonnement Régional. Ancien euphonium solo du Brass Band de Toulouse, et aussi saxhorn co-solo de l’orchestre principal de l’armée de terre. Depuis 2016, il est musicien à la Garde Républicaine.

programme-pour lecture2.indd 1 01/08/2019 14:12:48