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1 PAR ICI LES PLAQUÉS GERAINT JOHN SALLE DES MOTEURS 4,95 $ NUMÉRO 4 PRINTEMPS 2014 CANADA RUGBYCANADA.ca LE DERNIER MOT L’HOMME DU CANADA SUR LE CIRCUIT DE R7 CANADA VS JAPON ET ÉCOSSE ET EN LE RUGBY CANADIEN SUR LES RAILS UN VRAI GENTLEMAN DON WHIDDEN FÉMININE 2014 APERÇU CM Numéro de convention de Postes Canada : 42619013 JOHN MOONLIGHT R7 - ÉTAPE É.U. CHAMPIONS NATIONAUX UNIVERSITAIRES DE R7! SARA KALJUVEE VEDETTE

RugbyCA Printemps 2014

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L'édition de printemps de RugbyCA

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PAR ICI LES PLAQUÉS GERAINT JOHN≥ ≥ SALLE DES MOTEURS≥

4,95 $

NUMÉRO 4 PRINTEMPS 2014

CANADA

RUGBYCANADA.ca

LE DERNIER MOT

L’HOMME DU CANADA SUR LE CIRCUIT DE R7

CANADAVS JAPON

ETÉCOSSE ET EN

LE RUGBY CANADIEN SUR LES RAILS

UN VRAI GENTLEMAN

DONWHIDDEN

FÉMININE 2014

APERÇU CM

Numéro de convention de Postes Canada : 42619013

JOHNMOONLIGHT

R7 - ÉTAPE É.U.

CHAMPIONSNATIONAUX

UNIVERSITAIRESDE R7!

SARAKALJUVEE

VEDETTE

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GET YOUR SPECIAL HOME DELIVERY SUBSCRIPTION OFFER TODAY.EMAIL US: [email protected]: RUGBY CANADA INTRODUCTORY OFFER

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CONTENU NUMÉRO 4 PRINTEMPS 2014

PARTENAIRES DANS LA POURSUITE DE L’EXCELLENCE

DANS CE NUMÉRO

COUVERTURE : JOHN MOONLIGHT AU TOURNOI R7 DE LAS VEGAS

LES ARTICLES

EN COUVERTURE

LES CHRONIQUES4 ARRÊT SUR IMAGE Les meilleures photos des derniers mois sur la planète rugby.

10 MESSAGE DE RUGBY CANADA ET DE L’ÉDITEUR12 SALLE DES MOTEURS L’actu du rugby n’est pas seulement sur les terrains!

14 #PARLONS-ENQui dit quoi dans les médias sociaux et sur la Twittosphère.

17 EN COULISSE Le Thunder de l’Île de Vancouver, l’équipe canadienne autochone de rugby. PAR DOUG CROSSE

33 POINT DE VUE Don Whidden était un vrai gentleman. PAR IAN KENNEDY

39 EN VEDETTE Sara profite de son poste avec l’Équipe nationale féminine de R7. 44 FINANCEMENTAppuyez votre communauté de rugby. 46 LE MOT DE LA FINMiche Chu offre un point de vue international sur le rugby canadien.

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ENCOUVERTURE

16 LA CHANCE DU RUGBY CANADIENAppuyez votre communauté de rugby

PAR AL CHARRON

18APERÇU DE LA COUPE DU MODE FÉMININE DE RUGBY

Préparer la meilleure équipe pour août. PAR DOUG CROSSE

20DERNIÈRE MINUTE Vous n’êtes pas en retard, juste à temps!

22LE CANADA À L’ÉTAPE AMÉRICAINE DE R7

Excellente prestation du Canada à Las Vegas! PAR DOUG CROSSE

25JOHN MOONLIGHTQue la planète rugby le

sache, John arrive. PAR DOUG CROSSE

28CHAMPIONNATS NATIONAUX UNIVERSITAIRES DE R7

Langford a accueilli un weekend réussi avec 26 équipes participantes. PAR BRYAN KELLY

30CANADA VS JAPON ET ÉCOSSEERS L’AVANT

Deux matchs fantastiques cet été. PAR JEFF HULL

38R7 FÉMININ Les Canadiennes produisent sur le

circuit de R7. PAR MARK SHELDON

40ÉQUIPEMENT Découvrez la prochaine génération de

machines à ruck. PAR DOUG CROSSE

44 ENTRE LES LIGNES RUGBYca parle à Geraint John.

PAR DOUG CROSSE

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Phil Mack marque un de ses trois essais à l’étape américaine de la Série mondiale de R7 de l’iRB (32 points au total) alors que le Canada a pris le troisième rang à Las Vegas, son meilleur classement à vie.

EN ÉQUILIBRE!

Photo

Lorne Collicutt

PRÉSENTÉ PAR

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Jack McDonald (London, ON) tente de rejoindre Charlie Thorpe de UBC (no. 20) au Championnat canadien universitaire de R7 à Langford.

COUCOU!

Photo

Lorne Collicutt

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PRÉSENTÉ PAR

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Ashley Steacy marque un essai contre la France au Tournoi invitation de R7 de Hong Kong que les Canadiennes ont remporté pour une deuxième année de suite.

MISSION ACCOMPLIE

Photo

Ian Muir

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PRÉSENTÉ PAR

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Je suis enthousiaste de démarrer la deuxième année du magazine RUGBYca Je remercie toutes les associations provinciales pour leur appui continu de ce superbe projet.

Nous découvrons déjà des bénéfices de cette publication alors que les joueurs partagent

leurs exploits avec leurs employeurs et leurs collègues de bureau et de classe. Pouvoir montrer aux collègues pourquoi toutes leurs demandes de congé sont essentielles pour la croissance du sport au Canada et à l’étranger. Je félicite nos équipes masculines et féminines de R7 d’avoir démontré le style palpitant de rugby canadien qui fait tourner les têtes chaque semaine sur la scène internationale. Au moment d’écrire ces lignes, nos femmes sont classées troisièmes sur le circuit mondial de R7, tandis que nos hommes ont grimpé au septième rang et ils ont accédé quatre fois de suite aux quarts de finale. Ce rendement est une grande preuve que la centralisation de nos joueurs et l’appui reçu de l’IRB, du programme À Nous le Podium et du Comité olympique canadien rapportent gros à l’approche des Jeux de 2016.

Je veux aussi profiter de l’occasion d’accueillir notre nouveau chef du service marketing Mark Lemmon au sein de la famille de Rugby Canada. Avec un superbe historique de réussite chez les Blue Jays de Toronto, à la CBC et à la brasserie Labatt, nous sommes heureux de l’intérêt qu’il a démontré pour toutes nos équipes et nous avons hâte de voir les fruits de notre relation avec Mark au sein de notre organisation. Je souhaite aussi bonne chance à notre équipe nationale féminine qui se prépare pour la Coupe du Monde de rugby féminin 2014 au mois de juillet et à l’équipe masculine U-20 qui aura conclu sa participation au Tournoi du trophée mondial junior 2014 à Hong Kong au moment où vous lisez ces lignes.Finalement, merci aux lecteurs de RUGBYca d’avoir profité du magazine et de passer le mot à propos de cette belle publication.

gRAHAM bROwNChef de la direction de Rugby Canada

MESSAgE DU CHEF DE LA DIRECTION

MESSAgE DE LA RÉDACTION

JAG

JAG

Rédacteur-chefDoug Crosse

Graphisme et mise en pagePIX

PhotographesJosé Lagman Judy TeasdaleColin WatsonIan Muir

RédacteursJeff HullIan KennedyAndrew SmithDoug Crosse

Ventes publicitairesSion Ishmael 30 East Beaver Creek Unit 110, Richmond Hill, ON(905) 707-8998 x [email protected]

IMPRIMERIETranscontinental

ÉditeurRugby Canada

Martin Seras LimaLissy TomlinsonBryan KellyJAG

RUGBYca est publié trois fois par année (mai, août et octobre) aux personnes abonnées auprès de Rugby Canada. Les adresses de livraison sont basées sur les renseignements d’inscriptions soumis à Rugby Canada. Les associations provinciales de rugby sont fortement encouragées à fournir les coordonnées actuelles de tous les membres de sa direction et des participants du programme afin qu’ils puissent être abonnés. L’association locale et Rugby Canada devraient être avisés de tout changement d’adresse par l’entremise du système d’inscription.

RUGBYca est publié trois fois par année par Rugby Canada, 30 East Beaver Creek, Bur. 110, Richmond Hill, ON L4B 1J2. Tous droits réservés. La reproduction ou l’utilisation totale ou partielle du contenu de ce magazine est interdite peu importe la façon, sans le consentement par écrit au préalable de l’éditeur. Les textes, le graphisme et les photographies sont soumis au risque de l’expéditeur. Tout le contenu soumis demeurera la propriété de Rugby Canada. Les opinions exprimées dans ces pages ne sont pas nécessairement celles de ce magazine, de Rugby Canada ou de ses commanditaires. Aucun article de ce magazine ne constitue l’endossement par ce magazine ou par les personnes ou les organisations qui y sont rattachées. RUGBYca n’acceptera en connaissance de cause aucune publicité frauduleuse ou mensongère. Les abonnements sont disponibles au coût de 13,95$ par année, payable à Rugby Canada, aux soins de RUGBYca. Tous les logos et les marques de Rugby Canada et de ses associations membres illustrés dans ce magazine appartiennent à Rugby Canada et de ses associations membres respectives et ne peuvent pas être reproduits dans le consentement écrit au préalable du Comité de marketing de Rugby Canada. IMPRIMÉ AU CANADA

CONSEIL D’ADMINISTRATION DE RCPAT ALDOUS PrésidentKEITH GILLAM Vice-président / Rep. CJCGORDON SNEDDON SecrétaireJAY JOHNSTON TrésorierTROY MYERS AdministrateurLARRY JONES AdministrateurDOUG CAMPBELL AdministrateurTIM POWERS AdministrateurJAMIE LOCKWOOD AdministrateurPEARSE HIGGINS AdministrateurKATHY HENDERSON AdministrateurJOHN SEAMAN AdministrateurBRIAN BURKE AdministrateurCHRIS LE FEVRE AdministrateurDAWN DAUPHINEE Rep. des joueusesMARK LAWSON Rep. des joueusesRICK POWERS Rep. COCARABA CHINTOH Rep. intérimaire des joueuses RICK BOURNE Président sortant /Rep. NACRACHRIS LEFEVRE Représentant iRB

CANADA POST CORPORATION agreement no. 42619013

NUMÉRO 4 / PRINTEMPS 2014

Al CharronPenny KrollMark SheldonBryan Kelly

Chers lecteurs de RUGBYca,Déjà une année!?! C’est tellement palpitant de voir une deuxième année de notre magazine démarrer. Nous espérons que vous aimerez vraiment ce que nous vous offrirons en 2014. Avec tellement de belles histoires à raconter sur le

rugby canadien, il est vraiment difficile de faire des choix de contenu pour chaque numéro. Alors que les Jeux olympiques de 2016 arrivent à grands pas avec la tenue d’un tout premier tournoi de R7 chez les hommes et chez les femmes, nous avons cru le moment bien choisi pour dédier un numéro à cette discipline. Nous étions sur place à Las Vegas où les hommes ont atteint un nouveau sommet avec un troisième rang dans un tournoi de l’IRB et où les femmes ont dominé la compétition secondaire. La récente forme des Canadiens après l’étape américaine leur a permis d’atteindre les matchs pour la coupe dans quatre tournois de suite. Nos femmes ont pris le troisième rang dans les deux plus récents tournois de l’IRB et elles occupent le troisième rang du classement mondial.

John Moonlight et Phil Mack ont été retenus deux fois au sein de l’équipe d’étoile du tournoi, notamment au sein de l’équipe d’étoile de l’étape américaine ensemble, ce qui est une réalisation hors pair tenant compte qu’il n’y a chaque tournoi que sept joueurs retenus. Le R7 fleurit à travers le pays grâce à ces succès et nous désirons célébrer et explorer le profil des personnes impliquées dans cette réussite.N’oublions pas les succès de notre équipe féminine XV qui se prépare pour une tournée dans l’hémisphère sud avant la Coupe du Monde en France. Profitez du premier numéro du Volume 2 de RUGBYca, et n’oubliez pas d’encourager ceux qui sont des partisans d’occasion à votre club ou qui ne sont plus membres de Rugby Canada à s’abonner à ce magazine et à l’aider à croître partout au pays. Meilleurs vœux de succès pour votre saison de rugby 2014.

DOUg CROSSERédacteur-chef RUGBYca

Le vent dans les voiles du rugby canadien

MERCI AUX ASSOCIATIONS PROVINCIALES

RUGBY ONTARIO - Provincial LogoFOR PRINT USE ONLY

COLOUR INFORMATION

PIX 04-10-08

DIGITAL ART available from Glenn Ryan @ PIX Tel: (416) 504.3622 or email [email protected]

PANTONE2768

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TOUT D’ABORD

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Le vent dans les voiles du rugby canadien

131204_Rugby.ca Magazine.indd 1 12/4/13 11:17 AM

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Nous aimons rester à jour alors que nous allons à l’imprimerie, donc voici les pointages les plus chauds avant de mettre ce magazine en production.

Équipe senior féminineCanada 14 – États-Unis 10*19 avril (Le Canada remporte le Trophée CAN-AM 62-17 au total des points)Canada 51 – États-Unis 715 avril

Édition iPadTéléchargez une version numérique (en français ou en anglais) du Magazine rugby.ca

02 03 GRossE vIctoIRE dEs caNadIENNEs aUx États-UNIs

05DERNIER COUP DE SIFFLET

Les Howlers de Dog River, un club de tournée créée à partir du nom de la ville fictive de Dog River en Saskatchewan de l’émission de télévision Corner Gas envoie deux équipes au

Tournoi de R7 de Medellín en Colombie, les 24 et 25 mai. Damon Weigl, membre des Rogues de Regina a travaillé au cours des quatre dernières années à Moravia, un des secteurs les plus rudes de Medellín, où la communauté a été créée sur le dépotoir de la ville. Selon un communiqué des Howlers, « au cours de cette tournée les deux équipes tiendront une session d’entraînement avec le club de rugby de Moravia ». « Tout au long des années 1990, Moravia était reconnue comme le quartier le plus violent au monde, mais aujourd’hui il en ressort une incroyable histoire de résistance.” Les Howlers ont fait un don de deux sacs d’équipements de rugby qui seront distribués à l’équipe de Moravia.

UNE SURFACE APPROUVÉE PAR L’IRb POUR bC PLACE

Les officiels du stade BC Place considèrent l’installation d’une nouvelle surface de jeu artificielle approuvée pour le rugby qui ouvrirait la porte à la visite des meilleures nations de rugby au monde dans le stade de 54 500 sièges. Le stade de 31 ans n’a jamais accueilli de compétitions de

rugby, mais il accueillera le Tournoi de la Coupe du Monde Féminine de soccer l’an prochain et il est probablement que la surface en place installée en 2011 sera remplacée avant le début du tournoi en juin 2015. Le directeur général de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique (BCRU) Jim Dixon a dit qu’il y a eu plusieurs conversations à propos de l’installation d’une surface approuvée pour le rugby au stade BC Place quand le terrain actuel sera remplacé « Nous sommes très heureux que ces conversations aient lieu et que le rugby soit sur le radar de PavCo et de BC Place », dit-il. Dixon a ajouté que de possibles événements de rugby à BC Place pourraient comprendre des matchs opposant le Canada à des équipes du premier groupe mondial ou un Tournoi de la fédération internationale de rugby (IRB) comme la populaire Série mondiale de R7 de l’IRB.

DANS LA PREMIèRE D’UNE SÉRIE DE DEUx MATCHS, l’équipe canadienne senior féminine, les Canadiennes ont signé une impressionnante victoire de 51-7 sur les États-Unis, grâce au tour du chapeau de Julianne Zussman (Ville-Mont-Royal) tandis que Jessica Dovanne (Velox RFC) et Magali Harvey (Club de Rugby Québec) ont chacun inscrit deux essais. Cette victoire a donné le coup d’envoi à une saison 2014 plutôt affairée pour l’équipe féminine qui se prépare pour la Coupe du Monde de Rugby féminin en France cet été. À sa deuxième année à la

barre de l’équipe féminine, l’entraîneur-chef François Ratier a dit être heureux du bon départ de son équipe recomposée.

« Nous avons respecté le plan de match. Nous voulions bien déplacer le ballon et nous voulions avoir le dessus au contact. Nous l’avons fait aujourd’hui alors je suis satisfait

du résultat », a déclaré Ratier à l’École Shawnigan Lake. Pour un aperçu plus complet sur l’équipe féminine en 2014, rendez-vous à la page 18.

DAMON wEIgL A RÉgULIèREMENT TRAVAILLÉ EN COLOMbIE AU COURS DES QUATRE DERNIèRES ANNÉES.

LEs HowLERs dE doG RIvER EnvOIEnT DEUx

éqUIPES aU TOUrnOI r7 DE MEDELLín En COLOMbIE

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100 LE NOMbRE DE MATCHS INTERNATIONAUx DU CANADA

7LE CANADA A PRIS LE SEPTIèME RANg AU TOURNOI DU TROPHÉE MONDIAL JUNIOR À HONg KONg

Trophée mondial junior – Canada U-20MCanada 33 Hong Kong 3019 avril*Canada 12 Japon 3715 avrilCanada 18 Uruguay 1811 avrilCanada 25 Namibie 377 avril

JULIANNEZUSSMAN

LE CANADA U-20M PEINE AU

TOURNOI DU TROPHÉE MONDIAL JUNIOR À HONg KONg Avec deux défaites et un match nul dans la phase de groupes du Tournoi du Trophée mondial junior de rugby, le Canada a raté ses objectifs après une campagne réussie en 2013 au Chili. Les Canadiens ont entrepris la compétition avec une surprenante défaite aux mains de la Namibie. Puis contre l’Uruguay, ils ont fait match nul 18-18 pour mettre la table pour une situation gagne ou crève contre le Japon. Les Japonais n’ont jamais cache leurs intentions et ils ont renversé les Canadiens 37-12. Cette victoire en envoyé les Japonais en finale du tournoi contre Tonga, tandis que le Canada a affronté les hôtes de Hong Kong pour le septième rang. L’entraîneur Mike Shelley demeure positif malgré les accrochages des deux premiers matchs.

04

Dites-nous qui le Canada affronte puis quand et où ce match a-t-il été disputé. Comme toujours,

il y aura un ensemble de prix pour le gagnant, notamment un maillot et une casquette de le boutique en ligne de Rugby Canada au store.rugbycanada.ca

L’HEURE DU CONCOURS!

RUGBY.CA/CONTESTVISITEZ

POUR VOUS INSCRIRE!

SALLE DES MOTEURSLES NOUVELLES DE RUGBY nE SE PrODUISEnT PaS TOUTES SUr LE TErraIn PRÉSENTÉ PAR

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NOW!BUYTICKETS

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bio.

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SOCIALEMENT PARLANT

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*Taxes comprises. Ne peut être combinée à toute autre offre.

3 NUMÉROS POUR SEULEMENT 12,95 $*

Le magazine RUGBYca vous offre :• Couverture dans les coulisses• Photos renversantes• Entrevues exclusives• Conseils d’entraîneurs et d’entraînement• Excellente idée cadeau• Appuyez la communauté de rugby – ABONNEZ-VOUS MAINTENANT

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sUIvEZ RUGBY caNadaObtenez les dernières nouvelles et les événements de la communauté de Rugby Canada.

/RUgbyCANADA

qUESTIOnS SUr JOhN MOONLIGhT :

A. Quelle est la chanson la plus embarrassante sur son iPOD?B. Quel superhéros serait-il?C. Quel est son repas préféré?D. Quel est son film préféré?E. Nommez une de ses superstitions de jour de match?

RÉPONSES : JOHN MOONLIGHTA. Boyfriend de Justin BieberB. BatmanC. Coquilles farciesD. Ça n’engage à rien (No Strings Attached) / Amis modernes (Friends with Benefits) E. Sortir le 4e du vestiaire JUSTIN DOUGLAS A. Pretty Fly for a White GuyB. La Chose (4 fantastiques)C. Ailes de pouletD. Un amour fou (Crazy, Stupid, Love.)E. Sortir 4e du vestiaire MIKE SCHOLZA. Roar de Katy Perry B. Capitaine America C. Macaroni au fromage KraftD. Piège de cristal (Die Hard)E. Sortir 4e du vestiaire

CONOR TRAINORA. Une chanson de Katy PerryB. HulkC. Ailes de pouletD. Ce qu’il peut regarder avec les garsE. Sortir 4e du vestiaire

qUESTIOnS SUr SARA KALJUVEEA. Quelles trois personnes inviterais-tu à souper?B. Quelle est ta possession la plus précieuse?C. Plus grand moment au rugby? D. Qui est la meilleure co-chambreuse? E. Tournoi ou étape favorite de l’IRB?F. Personne la plus drôle au sein de l’équipe? RÉPONSES : SARA KALJUVEEA. Ma mère / Bobby Orr /

Ma grand-mèreB. Médaille d’or SIC en 2013C. Finale 2013 de SIC à St. F.X.D. Karen PaquinE. Première étape à DubaïF. Sandro Fiorino BRITTANY WATERSA. Muhammad Ali / Ma grand-

mère / Lady GagaB. Casquette de RC C. DubaïD. Brittany WatersE. Dubaï F. Mandy Marchak

BIANCA FARELLAA. Ma sœur / Ma mère/

Mon pèreB. Ma montre roseC. Championnat SIC 2013D. Kelly Russell E. DubaïF. Mandy Marchak MAGALI HARVEYA. L’entraîneur de St.F.X. /

Sandro / Emily BelchosB. Casquette de RCC. FreddyD. DubaïE. Sandro

qUIZ SUr JOhN MOONLIGhT ET SARA KALJUVEE

Kayla Moleschi @KaylaMoleschi - 12hGros merci à @bcrugbyunion et à toutes les provinces pour leur soutien financier du rugby féminin au Canada! #apprécié #RedNationRepublié par RugbyCanada

Julianne Zussman @JZussman -22hHonorées de jouer avec l’uniforme de l’unifolié aujourd’hui! J’aime cette équipe et j’aime ce sport #debout

Brian Burke @Burkie2020 - Apr12À Victoria en C.-B. pour les réunions du Con-seil de @RugbyCanada. Des gens de qualité et un endroit magnifique.

Rugby Canada @RugbyCanada - Apr10Nos condoléances aux parents et amis de #JimFlaherty. Un homme bon et partisan du #rugby au #Canada #RIP @pmharmer twitter.com/gALCPb3meb

PRÉSENTÉ PAR

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3 NUMÉROS POUR SEULEMENT 12,95 $*

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Le rugby est un sport rude, et le financement l’est encore plus. J’ai joué quelques rôles au sein de Rugby Canada au fil des ans, mais un des rôles les plus importants en ce moment est le

financement. Je peux dire sans me tromper que le rôle me garde éveillé la nuit et me préoccupe autant qu’un jeune homme qui se prépare à jouer son premier match international! Je peux manquer de sommeil, mais je peux vous dire que je suis passionné à propos de ce que je tente d’accomplir, soit d’amasser des fonds pour nos athlètes dévoués des équipes nationales masculines et féminines. Pourquoi? Parce que je crois en eux et dans ce que nous pouvons réaliser en tant que pays sur la scène internationale du rugby. J’ai aimé jouer au rugby pour le Canada et j’espère que cela était évident quand je sautais sur le terrain

avec la feuille d’érable sur mon maillot. Il n’y avait rien de mieux et de plus important à mes yeux que de représenter le Canada au meilleur de mes capacités, mais malheureusement, mes coéquipiers et moi étions souvent du mauvais côté du pointage. Ce n’était pas par manque d’effort, mais parfois nos adversaires étaient simplement mieux préparés pour les rigueurs du rugby international. C’est la pilule qui est difficile à avaler. Personne n’aime perdre, mais personne n’aime perdre sachant qu’avec les bons outils et le soutien adéquat, le pointage aurait facilement pu être renversé. Croyez-moi, nous haïssions perdre et nous savions en sortant du terrain que nous avions tout donné, mais que cela ne suffisait pas. Et cela est vraiment frustrant! Le Canada a longtemps fait face au vent en affrontant les grands pays du rugby international

et toutes choses prises en compte, nous avons fait remarquablement bien, puisque c’était vraiment une confrontation entre nantis et démunis. Je crois vraiment que les Canadiens n’avaient pas conscience du travail de nos athlètes et de nos équipes au fil des ans tenant compte de l’adversité qu’ils ont surmontée sur la scène internationale. Je crois que le rugby au Canada a franchi des étapes importantes, mais nous avons encore beaucoup à faire. Malheureusement, nous avons des lacunes de financement qui nous empêche d’exposer tous nos athlètes identifiés à la gamme complète de services afin de mieux les préparer à adéquatement surmonter les défis qu’ils rencontreront quand viendra le temps de jouer. C’est là que mon rôle entre en jeu au chapitre du financement. Rugby Canada a créé un fonds du nom de Programme de soutien des joueurs nationaux (NPSP) afin d’aider nos athlètes à réaliser leur plein potentiel et de traiter ces lacunes de financement et permettre à nos équipes d’atteindre leur potentiel. Pour être clair, dans un monde parfait, Rugby Canada aimerait avoir les moyens à sa disposition

pour s’occuper de ses joueurs comme plusieurs des pays du premier groupe mondial arrivent à le faire. Dieu voulant, cela pourrait être un jour possible, mais il y a encore plusieurs obstacles à franchir avant que le rugby devienne le sport dominant que nous aimerions tous voir au Canada. Pour le moment, le NPSP, par l’entremise du bon soutien du public canadien offre à nos athlètes d’aujourd’hui une meilleure chance de se préparer avec les outils et les occasions que leurs adversaires internationaux ont

le luxe de profiter quotidiennement et qu’ils tiennent pour acquis jusqu’à un certain point. Après tout, nos athlètes ne crèvent pas de faim, mais ils doivent mettre une pause à leur vie et sacrifier plusieurs choses afin de mieux représenter le Canada au rugby international. Ils nous rendent fiers, mais combien le serions-nous davantage sachant que votre soutien financier les a poussés plus loin dans leur quête vers les succès internationaux? Notre équipe féminine XV jouera en France à la Coupe du Monde de Rugby féminin en 2014 et l’équipe masculine XV sera à la Coupe du Monde de Rugby, l’année suivante en Angleterre. N’oublions pas que par leur qualification réussie, nos équipes de R7 devraient être à Rio en 2016 quand le rugby fera son retour tant attendu aux Jeux olympiques d’été au Brésil. Ces tournois phares de rugby seront une énorme réalisation pour les joueurs sur la scène internationale, mais plutôt gratifiante pour l’enthousiaste canadien de sports en vous qui sait que vous avez fait votre petite partie à les positionner pour le succès! Nous vivons des moments palpitants de rugby. Sa popularité est en hausse à travers le monde et particulièrement ici au Canada. J’aimerais donc que vous puissiez me contacter afin que je puisse discuter avec vous de la façon dont vous pourriez appuyer nos fiers joueurs des équipes nationales masculine et féminine. Ne vous contentez pas de les regarder, faites partie de l’équipe!

FINANCEMENT APPUYEZ VOTRE COMMUNAUTÉ DE RUGBY

LA CHANCE DU RUGBY CANADIEN

Pour appuyer l’équipe, veuillez contacter Al ([email protected]) ou composez le 613.986.2994 pour discuter comment vous pouvez aider les joueurs d’aujourd’hui à être au sommet avec l’équipe canadienne.

Par aL cHaRRoN

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DU bOn SOUTIEn DU PUbLIC

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LES OUTILS ET LES OCCaSIOnS

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COÉQUIPIERS D’OTTAWAAl Charron pose avec le ministre de la Justice Peter MacKay qui a aussi joué pour les Howlers de Dog River.

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Empruntant les traditions des Maoris de la Nouvelle-Zélande, Samoa, Fidji et d’autres nations insulaires polynésiennes, le Canada a vu le noyau d’une équipe junior autochtone prendre vie sur la Côte Ouest du Canada, mené par un des meilleurs internationaux canadiens XV et de R7, Phil Mack dans le poste d’entraîneur-chef. Cette équipe, le Thunder de l’Ile de Vancouver est composé de joueurs de l’Ile de Vancouver principalement, mais aussi de la région de Vancouver et d’aussi loin que Port Hardy, à près de six heures de route. Membre de la nation Toquaht sur l’Ile de Vancouver, Mack qui a connu une carrière impressionnante avec le Canada sur le Circuit de R7 de l’IRB a été approché par John Lyall pour l’aider à introduire le rugby auprès de jeunes des Premières nations de la Colombie-Britannique.« Nous avons rencontré l’association des sports autochtones de la Colombie-Britannique et ils ont identifié sept ou huit sports et le rugby n’en faisait pas partie », explique Lyall, membre de la nation Kwakwaka’ wakw. Avant le Tournoi de R7 de Hong Kong, Mack a participé à 48 tournois et il a accumulé 817 points en environ 288 matchs. Il était la personne idéale pour rejoindre ces jeunes athlètes, plusieurs n’ayant jamais même touché à un ballon de rugby auparavant. Mack a dit qu’il était facile de s’appuyer sur certains de ses coéquipiers de l’équipe canadienne pour lui donner un coup de main

LE ThUNDER DE L’ILE DE VANcOUVER NOUS OffRE LA PREMIèRE ÉqUIPE AUTOchTONE DU cANADA

ainsi qu’au Thunder de l’Ile de Vancouver pour faire de la première équipe de rugby autochtone du Canada un groupe cohérent de ces jeunes joueurs. « Nous avons tellement un bon groupe de gars que cela n’a pas été difficile », raconte Mack. « J’ai demandé l’aide des gars et immédiatement Nanyak Dala, Nick Blevins, Mike Fuailefau et Crosby Stewart sont venus. » Par une journée très pluvieuse de mars, au Centre d’excellence de Rugby Canada à Langford un groupe enthousiaste composé de garçons et de filles ont passé par les bases du rugby, sous l’oeil des parents à l’abri des averses. Bien qu’il était encore tôt dans le processus, Mack était heureux de ce qu’il a vu. « Il est trop encore pour le dire, mais il y a d’excellents athlètes au sein de la communauté autochtone », dit-il. « Maintenant, nous essayons simplement de nous faire connaître. » Lyall, qui a été impliqué au rugby toute sa vie au sein du club Velox Valhallians basé à Langford est heureux de pouvoir présenter le sport à ce groupe divers avec Mack comme point d’ancrage. « Avoir Phil (comme modèle) est simplement fantastique », a déclaré Lyall. « Le regarder jouer contre les meilleurs avec l’équipe nationale d’une semaine à l’autre, le voir marquer des points à Las Vegas est simplement superbe et les jeunes sont conscients combien il est spécial. »Samantha Jack Gattley est une jeune

joueuse de Vancouver. Elle joue au poste de talonneur et aime faire partie d’une mêlée. « C’est super d’être impliqué avec le Thunder, particulièrement de travailler avec Phil. » Les camps se déroulent tous sur l’Ile de Vancouver, et conduiront à leur participation au Tournoi international de R7 de Victoria en juillet. Contactez [email protected] pour obtenir plus de renseignements ou visitez firstnationsrugby.com

« nOUS avOnS TELLEMEnT Un bOn GrOUPE DE GarS qUE CELa n’a PaS éTé DIFFICILE », raCOnTE MaCk. « j’aI DEManDé L’aIDE DES GarS ET IM-MéDIaTEMEnT nanYak DaLa, nICk bLEvInS, MIkE FUaILE-FaU ET CrOSbY STEwarT SOnT vEnUS. »

Dimanche 24 mai Camp de Port AlberniDimanche 8 juin Camp de DuncanDimanche 21 juin Camp de Saanich9-10 juillet Camp de Shawnigan Lake11-12 juillet Tournoi international de R7 de Victoria

Par doUG cRossEINSIDER

LE TONNERRE Le Thunder de l’Ile de Vancouver est une des premières équipes autochtones de rugby du Canada.

C’est un programme visant le rugby junior autochtone sur l’Ile de Vancouver. Il a démarré par des conversations sur la façon d’introduire le rugby chez les jeunes autochtones et nous organisons maintenant des camps. Environ la moitié des enfants ont pratiqué le rugby au sein de clubs auparavant. Deux proviennent de Port Hardy (6 h de route), une fille de Vancouver et une voiture pleine de Campbell River. Nous avons rencontré l’association des sports autochtones de la Colombie-Britannique et ils ont identifié sept ou huit sports et le rugby n’en faisait pas partie. C’est pourquoi j’ai cru que ce serait bien et nous tentons simplement d’introduire le sport auprès des jeunes autochtones.Avoir Phil Mack (comme modèle) est simplement fantastique. Nous avons organisé une séance photo le mois dernier et les jeunes provenaient de partout pour être près de lui. Le regarder jouer contre les meilleurs avec l’équipe nationale d’une semaine à l’autre, le voir marquer des points à Las Vegas est simplement superbe.

John LyallDirecteur des programmes du Thunder

de l’Ile de Vancouver

PRocHaINs ÉvÉNEMENts dU tHUNdER

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UNE VICTOIRE QUI COMPTELe Canada a remporté ses deux premières victoires à vie contre l’Angleterre à la Coupe des Nations au Colorado.

PRÉSENTÉ PAR

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COUPE DU MONDE DE RUgby

Il est juste de dire que les Canadiennes n’ont pas complété leur mission sur le terrain à la Coupe du Monde de Rugby féminin 2010. Si le Canada

a conclu la phase de groupes avec un dossier de 2-1, bon pour le deuxième rang du Groupe C, seule l’équipe de tête et le meilleur deuxième ont progressé vers les demi-finales, sans le Canada. Après avoir battu l’Écosse 41-0, le Canada a affronté ses rivales et voisines des États-Unis dans un match pour la cinquième place, s’inclinant 23-20. Le sixième rang a été le grain de sable dans l’huitre qui a poussé les Canadiennes à se développer solidement au cours des trois années qui ont suivi. Avec des tonnes de succès au R7, l’entraîneur John Tait a pris la responsabilité de l’Équipe R7 à temps complet en 2012, tandis que le réputé François Ratier a été embauché pour amener l’équipe vers la

prochaine Coupe du Monde en 2014. Certains signes certains de succès seraient le rendement de l’équipe canadienne à la Coupe des Nations 2013, où le groupe de Ratier a impressionné pour remporter le tournoi au Colorado par la marque de 27-13 sur l’Angleterre.En préparation de l’évaluation des joueuses au Centre d’excellence et avec une paire de matchs du Tournoi CAN-AM contre les Américaines en avril, le programme offre beaucoup de défis.« Ce sera superbe de voir tout le talent réuni de partout au pays », raconte Ratier.« C’est un groupe d’athlètes très talentueuses que nous avons choisi cette année. La décision sera difficile, mais nous en sortirons avec la meilleure équipe possible pour nous conduire à la Coupe du Monde en août. » Canada vs États-Unis

15 avril 2014École Shawnigan Lake, Mill Bay, C.-B.Webdiffusé EN DIRECTCoup d’envoi à 15 h 30 (HP) Canada vs États-Unis 19 avril 2014Stade Westhills, Langford, C.-B.Webdiffusé EN DIRECTCoup d’envoi à 15 h 30 (HP)

Canada vs AustralieVendredi 6 juin 2014Domaine Tauranga, Nouvelle-ZélandeCoup d’envoi 14 h 30 (local)Jeudi 5 juin 19 h 30 (HP)Jeudi 5 juin 22 h 30 (HE) Canada vs Nouvelle-ZélandeMardi 10 juin 2014Domaine Tauranga, Nouvelle-ZélandeCoup d’envoi 14 h 30 (local)Jeudi 5 juin 19 h 30 (HP)Jeudi 5 juin 22 h 30 (HE) Canada vs Nouvelle-ZélandeSamedi 14 juin 2014Parc de rugby Whakatane, Nouvelle-ZélandeCoup d’envoi 14 h 30 (local)Jeudi 5 juin 19 h 30 (HP)Jeudi 5 juin 22 h 30 (HE)

CMR féminine – Match 1 de la phase de groupes 1er août 2014Paris, FranceHeure à déterminer

CMR féminine – Match 2 de la phase de groupes5 août 2014Paris, FranceHeure à déterminer CMR féminine – Match 3 de la phase de groupes9 août 2014Paris, FranceHeure à déterminer

CMR féminine – Demi-finale (si qualifié)13 août 2014Paris, FranceHeure à déterminer

CMR féminine – Finale (si qualifié) 17 août 2014Paris, FranceHeure à déterminer

Groupe BNouvelle- ZélandeÉtats-UnisIrlandeKazakhstan

Groupe CAustralieFrancePays de GallesAfrique du Sud

gROUPES DE LA COUPE DU MONDE

Groupe A AngleterreCanadaEspagneSamoa

cOUPE DU MONDE DE RUGBY 2014 DU cANADA ET cALENDRIER DE PRÉPARATION

Canada vs Angleterre

Fiche à vieCanada 2 victoires – 19 défaites

Les matchs de la Coupe des Nations en 2013 ont marqué un tournant pour les Canadiennes. Elles jouaient avec un groupe jeune avec beaucoup d’éléments talentueux de l’équipe de R7. L’Angleterre avait aussi envoyé une jeune formation et à l’automne, le Canada a perdu contre l’Angleterre dans un match amical disputé à Richmond. L’Angleterre aura l’avantage de jouer plus de matchs avec leur Tournoi des Six Nations, ce qui leur procurera plus de temps ensemble.

Advantage Angleterre

Canada vs Espagne Fiche à vieCanada 2 victoires – 0 défaite

4 septembre 2006Parc de rugby St-AlbertCoupe du Monde de Rugby fémininCanada 79 Espagne 0

11 mars 1991Cardiff, Pays de GallesCoupe du Monde de Rugby fémininCanada 19 Espagne 4

La rivalité n’est pas très importante entre ces deux équipes, mais les succès du Canada sur la scène internationale dans le cadre des deux dernières Coupes du Monde suggèrent que les Espagnoles, troisièmes favorites auront de la difficulté à surmonter la robustesse et la vitesse des Canadiennes.Contre des équipes moins bien classées, les Espagnoles peuvent remplir la feuille de pointage, comme indiqué dans les matchs de qualification pour la Coupe du Monde remportés 55-0 sur la Suède et 78-0 sur les Pays-Bas, avant d’accorder un essai aux Italiennes dans un gain de 38-7.Advantage Canada

APERÇU

Canada vs Samoa

Fiche à vie

C’est la première fois que ces équipes se rencontreront. Le programme national féminin de Samoa est relativement jeune selon les normes internationales, avec un premier match en septembre 2000 où le Japon a vaincu Samoa 12-10 au parc Apia. Une équipe robuste impressionnante, le conditionnement physique jouera certainement un grand rôle alors qu’on arrivera à la deuxième demie du match. Les Canadiennes sont en grande forme et elles commenceront à étirer le jeu de Samoa quand elles commenceront à démontrer des signes de fatigue.

Advantage Canada

fIchE DU cANADA DEPUIS LA cOUPE DU MONDE 2010FINALE DE LA COUPE DES NATIONS 2011

13 août – Angleterre 41 Canada 1920112 août Afrique du Sud 17 Canada 52 5 août États-Unis 17 Canada 359 août Angleterre 22 Canada 10

2012Aucun match au programme

201330 juillet Canada 29 Angleterre 25 4 août États-Unis 29 Canada 17 7 août Canada 53 Afrique du Sud 1510 août Finale / Canada 27 Angleterre 132 novembre Canada 19 France 276 novembre Canada 11 France 613 novembre Canada 3 Angleterre 32

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Dans ce numéro, nous avons un profil de John Moonlight, un joueur étoile des équipes XV et de R7 au Canada.

Son cousin et mentor de rugby, Dave Moonlight, 34 ans de Whitby en Ontario est intronisé au Temple de la renommée du sport de Whitby pour ses années de succès sur les terrains de R7.La cérémonie se déroulera le 26 avril, mais en préparation pour ce grand événement, nous avons rencontré Dave à Victoria en Colombie-Britannique où il réside depuis 2000. Moonlight affirme être honoré d’être intronisé au Temple de la renommée pour différentes raisons. Il est heureux d’être le premier joueur de rugby au sein de l’organisation, le plaçant aux côtés d’étoiles du hockey comme Gary Roberts et Joe Nieuwendyk. L’autre raison est plus personnelle.« Je travaillais à l’aréna où le temple de la renommée se situe et j’ai souvent vu ces plaques », souligne Moonlight. Il rentrera à la maison pour la cérémonie, profitant de voyage pour présenter sa nouvelle fillette Sydney à ses amis et parents. L’ancien entraîneur de l’équipe nationale de R7 Doug Tate a indiqué combien impressionnante la carrière de Moonlight a été. « David a réalisé quelque chose d’historique et il l’a fait en affrontant des joueurs étoiles comme Serevi, Gollings et Gomez-Cora », indique Tate. « Tous ceux qui connaissent le rugby à sept comprendront combien impressionnante cette réalisation peut être au rugby, particulièrement pour un Canadien. » Moonlight est heureux du succès de son cousin John sur le Circuit de R7 de l’IRB et il repensait à son époque où il a participé à 38 tournois entre 2003 et 2010 où il a marqué 107 essais. Si la situation a changé sur le plan de la robustesse au sein du circuit, l’enseignant en éducation physique croit qu’il serait encore de mesure de tirer son épingle du jeu si son corps de 2010 était projeté en 2014.« La grande différence ces jours-ci est

le temps que les gars de R7 ont pour s’entraîner ensemble », raconte Moonlight. « Nous avions une semaine en groupe avant de partir, maintenant le noyau de l’équipe s’entraîne ensemble toute l’année ». Certaines choses ne changent jamais, puisque le Canada n’a toujours pas vaincu la Nouvelle-Zélande, seule formation que Dave a sur sa liste d’équipes à vaincre. Il n’a pas trop de solutions à offrir au groupe actuel d’internationaux canadiens pour vaincre les Kiwis, mais il croit qu’ils n’ont jamais été aussi près d’y parvenir. « Le récent tournoi au Japon où ils étaient

à égalité en fin de match, puis ils ont échappé le ballon et le vent a changé de direction. C’était si près », dit-il. « Il faut simplement garder le ballon aussi longtemps que possible contre eux parce qu’ils te font mal sur les revirements. »La carrière de Moonlight comprenait aussi quatre matchs au sein de l’équipe canadienne XV, d’abord contre

l’Équipe Canada ‘A’ à Vancouver en 2003. Dans les rangs de club, il a joué jusque l’an dernier avec James Bay, remportant la coupe Rounsefell pour mettre fin à son parcours comme il l’avait entamé, avec deux titres. « À ma première année dans les rangs seniors, nous avions remporté la coupe McCormick avec les Wanderers d’Ajax et voilà que j’ai conclu avec le titre de la Colombie-Britannique, ce qui n’est pas mal », dit-il un peu perdu dans ses pensées alors que sa fille Sydney pousse un soupir sur les genoux de papa. « Les crampons sont accrochés maintenant. »

davE MooNLIGHt INtRoNIsÉ aU tEMPLE dE La RENoMMÉE dU sPoRt dE wHItBYPAR doUG cRossE

DERNIÈRE MINUTEVOUS N’ÊTES PAS EN REGARD, jUSTE à L’HEUrE!

L’équipe canadienne féminine de R7 a une fois de plus impressionné sur le circuit de R7 de l’IRB, finissant au troisième rang de l’étape chinoise à Guangzhou et ainsi garder le cap avec les meneurs du circuit, soit la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Les Canadiennes étaient enflammées en première ronde avec une victoire de 35-7 sur les États-Unis, puis elles ont vaincu la France 19-7 avant de faire match nul 12-12 contre la Russie. Lors de la deuxième journée, le Canada a remporté son match de quarts de finale de la coupe en battant l’Angleterre 19-10. Bianca Farella a inscrit son 21e essai sur le circuit pour donner les devants aux siennes en début de rencontre. L’Angleterre a porté la marque à 12-10 avant que Karen Paquin inscrive son quatrième essai du tournoi pour sceller l’issue de la rencontre. En demi-finale de la coupe, le match a été très serré et un seul essai a été marqué par les Australiennes à la deuxième minute de jeu en route vers un résultat de 5-0 qui a poussé les Canadiennes vers le match pour la troisième place. Contre Fidji, le Canada a obtenu des essais de Jen Kish, Farella, et Mandy Marchak avant que Paquin y aille de son cinquième essai en Chine pour porter la marque à 26-0 sur les insulaires du Pacifique. Le Canada compte maintenant 64 points cette saison avec un dernier tournoi à faire, soit 10 points derrière l’Australie et à 12 points de la Nouvelle-Zélande en tête.

LEs caNadIENNEs coNtINUENt d’IMPREssIoNNER sUR LE cIRcUIt dE R7 dE L’IRB

STATISTIQUES DU TOP 5 CANADIEN APRèS QUATRE RONDES

1. Bianca Farella (23 matchs) 105 points 21 essais2. Ashley Steacy (23 matchs) 81 points - 7 essais 23 conversions3. Karen Paquin (23 matchs) 60 points - 12 essais4. Ghislaine Landry (17 matchs) 57 points - 9 essais 6 conversions5. Kayla Moleschi (23 matchs) 40 points - 8 essais

ÉLUSIVEJen Kish a aidé le Canada à vaincre les Américaines 35-7 en Chine.

MACHINE À MARQUERDave Moonlight a été un des meilleurs marqueurs du Canada sur le circuit de l’IRB durant six ans.

CARRIèRE R7 DE DAVE MOONLIgHT

CARRIÈRE R7 DE DAVE MOONLIGHT

38 TOURNOIS DE R7 de l’IRB

(+150 MATCHS)107 ESSAIS MARQUÉS

523 POINTS

PRÉSENTÉ PAR

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DERNIÈRE MINUTE

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LES SPÉCIALISTES DU RETOURLe Canada a remonté trois déficits en six matchs pour prendre le troisième rang à Vegas. Justin Douglas marque contre le Pays de Galles

R7 MASCULIN

Ce n’est plus un secret, le Tournoi de R7 de Las Vegas est devenu le « tournoi à domicile » des partisans du Canada, qui autrement suivent leur équipe dans ses

longs déplacements ou devant leur écran. Le grand nombre de Canadiens qui ont fait le pèlerinage annuel au Nevada et l’attention accrue a semblé avoir un effet bénéfique sur l’équipe, alors qu’en 2014, une formation composée de nouveaux visages et de récents vétérans qui sont venus combler l’absence de blessés pour terminer au troisième rang. Cette prestation énorme de l’équipe canadienne leur a permis d’amasser 13 points pour avoir atteint la demi-finale de la coupe, puis le match pour la troisième place en revenant de l’arrière pour vaincre Samoa. « Je crois que nous avons très bien joué », a déclaré l’entraîneur-chef Geraint John. « Le rendement en deuxième demie, les mises en jeu,

il faut complimenter tout le monde. Terminer au troisième rang mondial, c’est un événement assez spécial. » « Nous avons beaucoup d’équipes des rangs secondaires ici et plusieurs autres formations alors nous espérons que cela les encouragera beaucoup et que ça tournera les réflecteurs sur nos joueurs. »John affirme que malgré l’absence de gars comme Sean Duke et Nathan Hirayama blessés l’équipe n’a pas trop ralenti sur le terrain. « Nous avons un groupe qui s’entraîne régulièrement à la maison et qui travaille dur les uns pour les autres et ce résultat le démontre bien. »PHASE DE gROUPESLe Canada a entrepris son parcours en phase de groupes le vendredi soir avec une solide victoire de 17-15 sur le Kenya. Connor Braid, John Moonlight et Justin Douglas ont marqué et Phil Mack a ajouté une conversion. Dans le deuxième match de la soirée, les Sud-

Africains n’ont démontré aucune faiblesse dans une victoire à sens unique de 29-0 sur les Canadiens. Le format unique du tournoi de Vegas prévoyait un dernier match de phase de groupes lors de la deuxième journée contre le Pays de Galles. Dans la première d’une série de résultats semblables, les Gallois ont pris les devants 12-0 en première avant Nanyak Dala explose pour lancer un retour remarquable. Une passe en retrait de Harry Jones a permis à Dala de marquer dès la première minute du deuxième engagement. Phil Mack a ensuite profité d’un carton jaune gallois pour marquer et donner les devants 14-12 aux siens. Le jeune Justin Douglas a ensuite marqué avec moins d’une minute à jouer et Connor Braid a inscrit la conversion cruciale pour porter le pointage à 21-12 avec quelques secondes à écouler. Le Pays de Galles a marqué sur le dernier jeu du match, mais trop peu trop tard et le Canada a pris le deuxième rang de son groupe pour accéder à

PAR doUG cRossE PHOTOS PAR LoRNE coLLIcUtt

LE CANADA ObTIENT SON MEILLEUR RÉSULTAT À L’ÉTAPE AMÉRICAINE DE R7 EXCELLENTE PRESTATION

CANADIENNE À LAS VEGAS

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R7 MASCULIN

LE CANADA ObTIENT SON MEILLEUR RÉSULTAT À L’ÉTAPE AMÉRICAINE DE R7

son premier quart de finale pour la coupe de la saison 2013-2014.RONDES ÉLIMINATOIRESDans le tournoi pour la coupe, le Canada a affronté la France en quarts de finale et l’a emporté 17-14. Comme ce fut le cas dans les matchs précédents à Las Vegas, c’est une poussée de deuxième demie qui a permis aux Canadiens de passer en demi-finale pour la coupe pour la première fois depuis 2000. La France avait les devants 14-0 avant que Connor Braid marque le premier de deux essais dans ce match, Nanyak Dala a aussi franchi la ligne à la troisième minute de la deuxième période. La France n’est pas parvenue à percer la défensive canadienne tenace et le prix de la victoire a été un affrontement contre la Nouvelle-Zélande dimanche. Contre les Kiwis, le Canada a tenu bon en marquant le premier essai à 3:45 de la première demie, mais ce fut là toute la production canadienne du match alors que les Néo-Zélandais ont marqué deux fois en première et deux autres fois en deuxième route vers une victoire de 26-7.MATCH POUR LA TROISIèME PLACEAu cours des dernières années, un match contre Samoa aurait été accueilli par un grognement de résignation par les partisans du Canada en raison de l’avantage des insulaires au fil des ans. Par contre, la nouvelle mouture des Canadiens combinée à une équipe de Samoa en transition a

donné lieu à un match palpitant.Au cours des neuf premières minutes, le Canada a traversé une tempête polynésienne et en est ressorti avec un retard de 19-0 à la pause. C’est là que les spécialistes du retour ont à nouveau frappé. Avec un appui marqué des spectateurs, les Canadiens ont fait circuler le ballon une minute plus tard et le bon travail de Connor Braid a conduit à l’essai de Conor Trainor. Mack a ajouté la conversion et c’était 19-7 avec cinq minutes et demie à jouer. Le Canada carburait sur l’émotion du moment et avait le vent dans les voiles. Moonlight a amené le ballon à la ligne et Dala s’est assuré d’entre dans la zone de but pour réduire l’écart davantage à 19-12.Avec seulement une minute à faire, le Canada a complété un retour incroyable en égalisant la marque grâce à une concrétisation intelligente dans le coin gauche de Mack qui a toutefois frappé le poteau sur sa tentative de conversion. Cela importait peu alors que la domination rouge des Canadiens s’est poursuivie jusqu’au dernier coup de sifflet. Une punition contre Samoa a mené Mack à un but sur coup de pied tombé pour garantir la troisième place du tournoi et 17 points au classement de la Série mondiale de l’IRB. Malgré la chance ratée d’atteindre la finale, Conor Trainor a dit que cette troisième place était une belle récompense après un bon weekend de rugby. « Nous sommes très heureux de ce que nous avons accompli », a-t-il dit avec un large sourire. « Nous avons joué dur tout le weekend et c’est là où on se retrouve et nous sommes super satisfaits de la situation et maintenant nous allons simplement continuer de progresser. »

EXCELLENTE PRESTATION CANADIENNE À LAS VEGAS

MaRQUEURs dU caNada sUR LE cIRcUIt 2013-14

POINTS SUPÉRIEURSPhil Mack 123 points

MEILLEUR MARQUEUR D’ESSAIS John Moonlight 20 essaisCanada sixième pour le nombre d’essais marqués (114) Canada septième pour le nombre de points marqués (693)

Phil Mack

VICTOIRELa France repart les mains vides après une défaite où le Canada a encore une fois réussi à revenir de l’arrière.

EN PERMISSIONLes joueurs canadiens avaient beaucoup de soutien à Las Vegas alors que ces représentants de la Police montée suivaient le jeu attentivement!

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toURNoI dU JaPoNLe Canada voguait sur le succès des deux derniers tournois à son arrivée à Tokyo pour l’étape des 22 et 23 mars. D’abord, le Portugal, toujours un adversaire coriace pour les Canadiens, mais pas de taille en raison de la forme actuelle, a été vaincu 40-5 grâce aux deux essais et cinq conversions du capitaine Nathan Hirayama. Jake Webster a marqué un essai à son premier match pour ajouter à ceux de Sean Duke, Harry Jones et Ciaran Hearn.Dans le deuxième match du jour, le Pays de Galles a pris les devants 12-5 en première demie avant la réplique canadienne en deuxième demie grâce aux essais de Harry Jones et Mike Scholz en route vers un nul de 17-17. Dans le dernier match du jour en phase de groupes, le Canada s’est encore retrouvé face à la Nouvelle-Zélande et s’est retrouvé à quelques secondes d’un résultat historique. Les Canadiens ont créé l’égalité 17-17 en fin de rencontre grâce à un essai de John Moonlight. Avec moins d’une minute à faire, les Canadiens étaient à nouveau en position menaçante, mais le ballon a été échappé et le revirement a permis aux Kiwis de marquer sur une course de 60 mètres de Bryce Heem pour une victoire de 22-17. Malgré le revers, le message était clair, le Canada s’est bel et bien hissé dans le Top 8 mondial et serait un client compliqué pour tous les géants du circuit.Avec une fiche de 1-1-1, les Canadiens ont accédé à leur troisième quart de finale de suite de la Coupe.Les matchs contre l’Angleterre sont de plus en plus serrés au fil des ans et ce fut encore le cas au Japon. Les Anglais étaient en avant 5-0 en première demie avant que Sean White et Mike Scholz renversent la vapeur pour une avance de 10-5 des Canadiens. Nos représentaient semblaient en voie de marquer un troisième essai, mais l’arbitre était mal positionné pour prendre la décision en faveur du Canada.Les Anglais ont répliqué grâce au marchand de vitesse Dan Norton qui a franchi la ligne avec 30 secondes à jouer pour une victoire de 14-10.Vidés émotionnellement suite à ce match, les Canadiens n’ont pas offert de résistance aux Américains, s’inclinant 28-15 dans le match suivant. Les Canadiens ont ainsi récolté 10 points pour se maintenir au huitième rang du classement avec 53 points. L’entraîneur Geraint John a été généreux dans ses commentaires après le tournoi. « Je suis très fier des joueurs et de leur combat alors que nous avons démontré beaucoup de ténacité, particulièrement dans le premier match contre l’Angleterre. Face aux États-Unis, nous sommes trop souvent tombés au contact et cela a fait la différence. Il faut être cliniques et réaliser ces jeux. »« Je veux regarder les aspects positifs du weekend contre notre victoire (sur le Portugal) et notre excellent rendement contre la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre. »

gROUPE A

Portugal 5 Canada 40Pays de Galles 17 Canada 17Nouvelle-Zélande 22 Canada 17

QUART DE FINALE DE LA COUPEAngleterre 14 Canada 10

DEMI-FINALE DU PLATEAUÉtats-Unis 28 Canada 15

R7 MASCULIN gOCANADAgOCANADAgOCANADAgOCANADAgOCANADAgO

RETOUR SUR LES RÉSULTATS DU CANADA

toURNoI dE wELLINGtoN Dans les traces de sa meilleure prestation à vie à Las Vegas, l’équipe canadienne a profité d’un tirage au sort favorable pour poursuivre sur sa lancée, les 7 et 8 février à l’étape de Wellington en Nouvelle-Zélande.Le Canada a remporté ses trois premiers matchs contre l’Écosse (17-14), les États-Unis (29-12) et l’Argentine (24-5) pour prendre le premier rang du Groupe C avec neuf points. Ils sont alors passés en quarts de finale de la coupe pour un deuxième tournoi de suite, cette fois contre la Nouvelle-Zélande. Les All Blacks demeurent à ce jour la seule équipe que les Canadiens n’ont pas vaincue sur le circuit, mais ils s’approchent de ce fait d’armes. Lors du deuxième jour de la compétition, les Kiwis n’ont donné aucun répit au Canada dans un jeu blanc de 24-0.Samoa était à nouveau au menu en demi-finale du Plateau et les Canadiens ont démontré qu’ils étaient au niveau depuis plusieurs mois contre une équipe qu’ils redoutaient par le passé. John Moonlight et Conor Trainor ont chacun marqué deux essais et Harry Jones a complété la marque dans un gain de 27-0.En finale du Plateau contre l’Australie, Sean Duke a donné les devants 10-0 au Canada avant le retour de deuxième demie des Australiens. Con Foley a marqué à la cinquième minute, puis Harry Jones a écopé d’un carton jaune de deux minutes à 7:48 pour ouvrir la porte à un essai en avantage numérique d’Ed Jenkins pour niveler la marque. Cameron Clark a réussi la conversion sur le dernier jeu du match, infligeant un revers de 12-10 aux Canadiens qui prenaient ainsi le sixième rang. Les 12 points au classement ont quand même fait grimper le Canada au huitième rang avant le tournoi au Japon le mois suivant.

gROUPE C

Écosse 14 Canada 17États-Unis 12 Canada 29Argentine 5 Canada 24

QUARTS DE FINALE DE LA COUPENouvelle-Zélande 24 Canada 0

DEMI-FINALE DU PLATEAUSamoa 0 Canada 27

FINALE DU PLATEAUAustralie 12 Canada 10

HoNG KoNG Les victoires produisent leur lot de récompenses et ce fut le cas avec le triage au sort du Canada à Hong Kong au sein d’un groupe prenable avec l’Angleterre, l’Argentine et le Portugal dans le Groupe C.Les Canadiens ont entrepris le tournoi de trois jours en écrasant le Portugal 35-7 vendredi. John Moonlight a démontré sa domination dans le circuit avec deux essais et Nathan Hirayama a réussi cinq conversions. Conor Trainor, Sean White et Nanyak Dala ont aussi marqué des essais. Lors de la deuxième journée, le Canada a doublé l’Argentine 14-7 avant d’affronter l’Angleterre, leur adversaire de quart de finale pour la Coupe la semaine précédente à Tokyo. Cette rencontre n’a pas déçu avec un autre pointage serré. Phil Mack et Dan Norton ont échangé les essais pour un verdict nul de 7-7 à la mi-temps. Le Canada a repris les devants 12-7 après 28 secondes de jeu en deuxième sur un essai de John Moonlight qui n’a pas été converti. Norton a réussi son deuxième essai du match sur une longue course, mais c’est la conversion qui a fait la différence pour une victoire de 14-12 des Anglais. Ce match s’est donc départagé sur une question de pouces et les équipes ont besoin de ces petites erreurs pour vaincre les nouveaux venus au sommet parmi les aspirants du circuit de l’IRB.Les Canadiens ont pris le deuxième rang du Groupe C et accédaient à un quatrième quart de finale de suite pour la Coupe, un record.Le troisième jour du tournoi, le Canada a affronté l’Australie et comme dans son match contre les Anglais, les Canadiens étaient au rendez-vous. Harry Jones a donné les devants 5-0 aux siens avant que l’Australien Alex Gibbon créé l’égalité à 1:41 de la deuxième demie. Son essai converti a mis les Australiens devant 7-5 avec cinq minutes à jouer. Ciaran Hearn s’est ensuite lancé sur une course impressionnante à 5:55 pour marquer un essai converti par Phil Mack pour porter la marque à 12-7 avec seulement 30 secondes à faire. Encore une fois, les Canadiens ont eu le cœur brisé alors que Paul Asquith a trouvé un espace sur la contre-attaque pour marquer près des poteaux. Cameron Clark a converti pour pousser les Australiens en demi-finale grâce à un gain de 14-12. « Nous sommes chanceux d’avoir gagné ce match. Il faut surveiller les Canadiens puisqu’ils sont une très bonne équipe! », a déclaré l’entraîneur australien Michael O’Coonor à Seb Lauzier de l’IRB après le match.Les louanges et les têtes qui se tournent en direction du Canada et de sa série de bons résultats dans le monde du rugby sont le résultat du développement à long terme et non seulement d’une bonne fortune.Comme ce fut le cas la semaine précédente, les Canadiens étaient drainés physiquement et émotionnellement pour leur match de demi-finale du plateau contre le Pays de Galles et ils ont été battus 31-14 pour conclure le weekend avec 10 autres points au septième rang du classement avec 63 points, accusant un retard d’un point sur Samoa au sixième rang et deux tournois à jouer à Glasgow et à Londres.

gROUPE C

Portugal 7 Canada 35Argentine 7 Canada 14Angleterre14 Canada 12

QUART DE FINALE DE LA COUPEAustralie 14 Canada 12

DEMI-FINALE DU PLATEAUPays de Galles 31 Canada 14

Le vent dans les voiles et toujours plus haut

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PAR DOUG CROSSE Photos PAR jOSÉ lAGMAN

EN COUVERTURE

JOHN MOONLIGHT Que la planète rugby le sache, John arrive

Il possède le même nom qu’un autre joueur de rugby canadien célèbre, il a remporté une médaille d’or des Jeux panaméricains et il s’est enflammé sur le circuit de la Série mondiale de R7 de l’IRB. Nous avons rencontré pour vous l’international canadien John Moonlight.

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RUGBYca : Combien les gens te confondent encore aujourd’hui avec ton cousin Dave Moonlight, qui avait aussi toute une réputation sur le circuit de R7?J.M. : Souvent quand on parle de Dave, les gens l’appellent mon frère. Depuis des années, les commentateurs disaient cela. J’ai beaucoup parlé avec Nigel Starmer-Smith pour lui rappeler que nous étions cousins. Dave est souvent mentionné. C’est une légende de notre sport alors il ne sera jamais très loin de moi.RUGBYca : Quel est le commentaire favori que tu as entendu dans la description d’un de tes essais?J.M. : Tous les gars et moi aimons beaucoup la fois où nous étions en Afrique du Sud et ils ont mis la photo de la lune sur le tableau indicateur. Alors les gars ont bien ri à ce moment.RUGBYca : Qui a placé le premier ballon de rugby dans tes mains et qui t’a lancé sur ton parcours?J.M. : C’est Dave qui m’a le plus initié au rugby. Honnêtement, je n’étais pas intéressé puisque je pratiquais le hockey comme la plupart des

Canadiens. Dave m’a parlé de ce sport, me disant que j’y tirerais beaucoup de plaisir. Je n’étais pas très gros à l’époque, mais je pouvais voir dans les gènes familiaux que j’allais éventuellement prendre du volume. J’y suis allé et j’ai vraiment aimé ce sport. Je suis ici aujourd’hui à cause de cela.RUGBYca : Est-ce que Dave t’offre des conseils basés sur son passage sur le circuit?J.M. : Dave et moi parlons toujours des tournois. Je me tourne vers lui quand j’ai besoin d’information. Quand j’ai été nommé capitaine après la blessure à Nathan (Hirayama), je lui ai envoyé un message et il m’a donné quelques conseils. Il a toujours été là et utile avec tout ce qui concerne le rugby. Il est le seul membre de ma famille sur la Côte Ouest alors c’est bon de l’avoir près de moi.RUGBYca : À quel moment la pratique du rugby est devenue pour toi un sport de haut niveau?JM: J’ai réalisé que je voulais jouer au rugby quand Paul Connelly qui dirigeait l’équipe d’Uxbridge (secondaire) et venu me voir après avoir

affronté mon école de Dunbarton. Il m’a dit : ‘Tu devrais essayer de faire l’équipe de l’Ontario. Je crois que tu as une belle occasion de faire ton chemin au rugby si tu viens.’ J’y ai pensé un peu, j’ai été sélectionné au sein de l’équipe de l’Ontario et de là l’équipe canadienne U-19 en 2006 et je suis allé à Dubaï. Je me suis bien amusé et la porte s’est ouverte pour moi et j’ai déménagé en Colombie-Britannique. Je dirais donc que cette conversation avec Paul m’a fait réaliser que c’est un sport que j’aimais vraiment et où je pourrais réussir. RUGBYca : Si vous deviez prendre une décision demain de pratiquer une discipline plus que l’autre, choisirais-tu le XV ou le R7?J.M. : Ce sont deux jeux complètement différents. Au R7, j’ai l’occasion de courir un peu plus avec le ballon et il y a un peu plus d’espaces ouverts et il y a plus de situations à un contre un. Au rugby XV, mon rôle est un peu plus robuste avec beaucoup de plaqués. J’aime les deux vraiment alors je ne crois pas que je serais en mesure de faire ce choix.

JOHN mOONLIGHTEN COUVERTURE

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ÉTOILE MONTANTELa cote de John Moonlight est en hausse sur les terrains de XV et de R7 depuis quelques années.

Pour regarder l’entrevue de John, visitez le Rugby.ca

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JOHN mOONLIGHT EN COUVERTURE

RUGBYca : Comment l’élément motivateur des Jeux olympiques influe sur ton rôle au sein de l’équipe de R7?J.M. : Chaque athlète grandit en rêvant de participer aux J.O. C’est le sommet de ce que chaque athlète désire alors avoir l’occasion d’y parvenir procure des sensations uniques. Je ne sais pas comment le décrire. Il est difficile de mettre des mots sur le fait de se retrouver au top niveau et d’y affronter les meilleurs. C’est ce que chaque athlète recherche après tout.RUGBYca : Crois-tu voir le niveau de respect grimper à l’endroit du Canada sur le circuit mondial

alors que vous continuez d’aligner les grosses victoires et les grands résultats d’un tournoi à l’autre?J.M. : Il y a un noyau de sept ou huit joueurs qui évoluent ensemble depuis quatre ou cinq ans. Nous nous sommes développés comme joueurs et notre équipe aussi pour pratiquer un nouveau style de rugby. Ce n’est plus un groupe de petits gars qui courent partout. Maintenant vous avez des gars comme moi et comme Sean Duke et Phil Mack comme fabricants de jeu. Nous avons vraiment développé un nouveau jeu. Le Canada a vraiment bien fait au chapitre du développement, l’amplitude et nous

avons eu tout ce que nous avions besoin.Les équipes jettent certainement un regard différent sur nous avant de nous affronter. La seule équipe que nous n’avons pas encore battue est la Nouvelle-Zélande et nous sommes passés près de le faire à quelques occasions. Les autres équipes commencent à démontrer beaucoup de respect à notre égard. Nous sommes une équipe établie maintenant et les gens réalisent que nous ne sommes pas satisfaits de simplement nous retrouver ici. Nous tentons de remporter des coupes et notre principal objectif est de gagner le tournoi. Les équipes le réalisent et elles s’assurent d’être prêtes à nous affronter.RUGBYca : Qu’as-tu en tête pour la vie après le rugby?J.M. : Je ne sais pas encore, mais je fais mes études en sociologie à Laurier. Je vais probablement faire quelque chose lié au commerce.

nOUS nOUS SOMMES DévELOPPéS COMME jOUEUrS ET nOTrE éqUIPE aUSSI POUr PraTIqUEr Un nOUvEaU STYLE DE rUGbY.

LIENS FAMILIAUXJohn Moonlight et son cousin Dave jouent ensemble au club James Bay AA

PHYSIQUEJohn Moonlight offre une grande présence sur les terrains

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Le samedi 9 mars, les Vikes de l’Université de Victoria ont conclu le Championnat canadien universitaire 2014 de R7 au stade

Westhills grâce à une victoire de 24-19 sur l’UBC. La victoire sur leurs rivaux provinciaux permet aux Vikes de remporter un deuxième titre de suite et un troisième en quatre ans. Plus tôt dans la journée. McMaster mené par la joueuse par excellence du tournoi Cindy Nelles a vaincu l’Université de Lethbridge 24-7 pour mettre la main sur le titre féminin du tournoi. La quatrième édition du Championnat national universitaire de R7 a eu lieu dans le haut lieu du rugby canadien soit à Langford en Colombie-Britannique et a été un autre succès avec 26 équipes en action pendant les trois journées du tournoi. RÉSUMÉ DE LA TROISIèME JOURNÉE CHEZ LES FEMMESLa dernière journée du tournoi n’avait que quatre matchs au menu chez les femmes, mais les spectateurs ne sont pas restés sur leur faim. Les Lions de York ont vaincu les Vikes II de Victoria 31-19 pour remporter le Bol chez les femmes. La finale du Plateau opposait les champions de 2012 et de 2013, Guelph vaincre les Mustangs de Western 24-5. Après ces deux matchs, les Vikes I de Victoria ont profité de l’appui d’une foule enflammée pour vaincre l’Alberta, finaliste l’an dernier par la marque de 15-0. Malgré trois défaites serrées en phase de groupes lors de la première journée du tournoi, les

Marauders de McMaster ont surpris Guelph et ils ont écrasé l’Alberta en quarts de finale et en demi-finale pour accéder à la finale dimanche.Les adversaires de McMaster étaient Lethbridge, qui a battu Western et les Vikes I lors de la deuxième journée. Malgré un effort solide de Lethbridge, McMaster l’a emporté 24-7 pour remporter un premier titre national de R7.

RÉSUMÉ DE LA TROISIèME JOURNÉE CHEZ LES HOMMESDimanche, la journée a démarré avec deux matchs chez les hommes alors que Humber et Western ont vaincu le Collègue militaire royal et Waterloo en demi-finale du Plateau. Les deux prochains matchs du jour étaient les demi-finales de la Coupe où l’UBC a facilement déclassé Queens 31-0 avant que les Vikes battent les Norsemen 41-0 dans la bataille de Victoria.Après une pause au programme masculin où les femmes ont complété leur tournoi, les hommes ont repris avec Calgary qui a vaincu l’Université Mount Royal 17-0 pour remporter le Bol. Un des matchs les plus palpitants du jour a suivi avec Humber qui a vaincu les favoris du tournoi, soit Western 27-12 pour remporter le Plateau. Humber était mené par son capitaine Jason Chuck et l’incroyable touche de marqueur de Joseph Ginsberg et de Justin Tota.Dans le match pour la troisième place, Queens était trop fort pour les Norsemen de Victoria, l’emportant 24-12. Dans le dernier match du weekend, les Vikes de Victoria ont défendu leur titre en battant les Thunderbirds de l’UBC dans une reprise de la finale

du Tournoi invitation de R7 de Las Vegas. Devant près de 30 000 spectateurs, UBC avait battu Victoria en janvier. Ce match a été entamé avec les Thunderbirds comme grands favoris avec des essais de l’international canadien de R7 Sean Ferguson et de l’international espoir U-20 Harjun Gill. Malgré un retard hâtif, l’expérience du demi d’ouverture Pat Kay, joueur par excellence du tournoi masculin en 2013 et de Beau Parker ont mené le retour des Vikes. Deux essais de James Pitblado, plus tard élu homme du match les a ramené dans le match. Victoria a pris les devants pour la première fois quand Parker s’est échappé pour un essai, mais Kay n’a pas su convertir. Victoria était alors en avant 19-14 avec quatre minutes à jouer. UBC a créé l’égalité avec un essai de Liam Murphy-Burke, mais sa tentative de conversion a aussi été ratée. À égalité 19-19 et très peu de temps au tableau, la foule a eu droit à une fin palpitante.Le match a été remporté par les locaux quand le jeune Kane Wyatt, fils de l’ex-international canadien Mark Wyatt, a percé la défensive pour marquer sous les poteaux. UBC a profité d’une dernière mêlée profondément dans son territoire sur le dernier jeu du match, mais le botté en croisé de Sandover-Best qui a bondi en touche a mis fin à la rencontre et a scellé la victoire des Vikes. Rugby Canada aimerait remercier toutes les équipes, les joueurs, les officiels de match, le personnel d’équipe, bénévoles, les partisans, les commanditaires et les partisans du Championnat canadien universitaire 2014 de R7 et nous vous donnons rendez-vous l’an prochain!

championnats nationaux Universitaires de R7 Par BRYaN KELLY

PHOTOS Par LoRNE coLLIcUtt

R7 UNIVERSITAIRE

LANGFORD A ACCUEILLI UN WEEKEND RÉUSSI À 26 ÉQUIPES

CHAMPIONS MASCULINSLes Vikes de l’Université de Victoria a remporté les grands honneurs chez les hommes au Championnat de 2014

PRÉSENTÉ PAR

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Par BRYaN KELLY PHOTOS Par LoRNE coLLIcUtt

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R7 UNIVERSITAIRE

CHAMPIONNES FÉMININESLes Marauders de McMaster ont remporté leur premier titre national féminin de R7 en battant Lethbridge 24-7.

MAGIEUne paire de joueurs de Western tentent d’empêcher le ballon d’aller en touche.

CRI PRIMALKailyn Jones (Port Colborne) des Marauders célèbre un essai.

L’ObSTACLELes Vikes I de Victoria ont vaincu Humber en quart de finale de la coupe 17-12.

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aPERÇU caNada vs JaPoN Et ÉcossE NE RATEZ RIEN DE L’ACTION ALORS QUE DEUX mATCHS INTERNATIONAUX TRÈS ATTENDUS SERONT DISPUTÉS À BURNABY ET À TORONTO CET ÉTÉ.

CANADA : 8 VICTOIRES, 12 DÉFAITES ET 2 NULS Deux équipes ont joué un nul à la Coupe du Monde de Rugby de l’IRB (12-12) en 2007 à Bordeaux, et 23-23 en 2011 au McLean Park de Napier en Nouvelle-ZélandePremier match : 31 janvier 1932 à Osaka

FICHE à vIE vS jaPOn

PRÉSENTÉ PAR

vsQuand cet hiver exceptionnellement long prendra fin, les partisans canadiens de rugby des deux côtés du pays auront droit à un beau programme. L’équipe

nationale senior masculine du Canada (ENSM XV) affrontera le Japon et l’Écosse cet été dans des matchs importants dans les préparatifs du Canada pour la Coupe du Monde de Rugby 2015 en Angleterre. Le match du 7 juin au stade Swangard de Burnaby sera une autre occasion pour le Canada de vivre un autre épisode de sa rivalité croissante avec le Japon, un pays contre qui les Canadiens ont signé des résultats serrés ces dernières années.

Le Canada et le Japon se sont livré des matchs nuls à la Coupe du Monde de Rugby de 2007 et de 2011. Plus récemment, le Japon a infligé la seule défaite du Canada au tournoi de la Coupe des Nations du Pacifique l’an dernier, un 16-13 à Nagoya.

Cet été, la Coupe des Nations du Pacifique a de nouveau été rénovée. Afin de limiter les déplacements extrêmes, le Canada, le Japon et les États-Unis s’affronteront dans un groupe, tandis que Samoa, Tonga et Fidji joueront dans un autre groupe. Les gagnants de chaque groupe s’affronteront

en finale durant la fenêtre de matchs internationaux de novembre 2014.Quand le Canada sautera sur le terrain en Colombie-Britannique cet été, le souvenir de la défaite de l’an dernier au pays du soleil levant devrait toujours être un facteur de motivation. L’avant du Canada et du Irish de Londres Jebb Sinclair est un des joueurs qui connaît très bien le défi que le Japon sera en mesure de produire. « Le Japan possède notre numéro depuis quatre ou cinq matchs. Nous avons fait match nul contre eux lors des deux dernières Coupes du Monde. En 2011, nous avons disputé notre meilleur rugby dans les 15 dernières minutes pour créer l’égalité. Malheureusement, ils nous ont aussi battus deux fois. J’ai hâte à ce match retour tant attendu. » « Avec le décalage horaire et le long déplacement, le Japon est un endroit difficile où jouer et gagner et nous n’avons pas particulièrement bien fait là-bas. Je ne faisais pas partie de l’équipe qui est allée au Japon l’été dernier, mais cette défaite nous a coûté le titre de la Coupe des Nations du Pacifique alors la pilule a été difficile à avaler. » « Nous avons offert un visage complètement différent quand nous les avons affrontés au Canada et ce sera palpitant de retourner dans la région de Vancouver et de jouer un match sur la côte Ouest. Il y a une belle rivalité qui se forme avec le Japon depuis quelques années alors ce sera bien de pouvoir les battre pour la première fois depuis un petit bout de temps à domicile! » Les partisans canadiens sur la Côte Ouest attendent avec empressement le retour du rugby international alors cet été sera l’occasion parfaite pour toute la Colombie-Britannique de démontrer son soutien pour le Canada et peindre le stade Swangard en rouge le 7 juin.

« En 2011, nOUS avOnS DISPUTé nOTrE MEILLEUr rUGbY DanS LES 15 DErnIÈrES MInUTES POUr CréEr L’éGaLITé ».

ON AFFICHE COMPLETLe Canadien Tyler Ardron a hâte de jouer devant un autre stade BMO Field bondé à Toronto contre l’Écosse en juin.

Une semaine plus tard, les Canadiens seront de retour au BMO Field de Toronto pour ce qui s’annonce comme une des plus rudes confrontations de

2014. L’Écosse, qui vient de vaincre l’Italie au Tournoi des Six Nations RBS débarquera en Ontario pour affronter le Canada le 14 juin L’Écosse est une équipe en transition alors que le Néo-Zélandais Vern Cotter vient d’hériter du poste d’entraîneur-chef. Classée 10e au monde, l’Écosse sera un défi de taille pour le Canada, mais le joueur de ligne arrière des Ospreys Tyler Ardron a bien hâte de disputer cette rencontre.

« Le BMO Field à Toronto est un bel endroit où jouer en raison des installations à la fine pointe et tout est en place pour que nous jouions un bon match, mais c’est

vraiment la chose la moins importante à propos d’un stade. Jouer au BMO est beaucoup plus qu’une belle fondation. C’est notre maison et la foule y est incroyable. » « Pour moi c’est aussi une belle sensation de jouer devant tellement de mes parents et amis. » « Le match contre l’Écosse représente une belle occasion pour nous. Nous attendons toujours des matchs comme celui-là et d’en profiter démontre que nous allons dans la bonne direction. Ce sera toujours difficile d’affronter une équipe composée entièrement de professionnels et l’Écosse ne fait pas exception. Il y a beaucoup de grands joueurs au sein de cette sélection et ils offriront du jeu très structuré. »

« J’évolue dans la Pro 12 et cela me permet de voir des équipes écossaises chaque semaine. Ce sont tous d’excellents joueurs de rugby, mais je crois que nous serons bien en mesure de nous hisser à leur niveau. »« Sur le plan physique et athlétique, nous sommes à leur niveau et le fait de les affronter à Toronto en fera un match très palpitant. »Ardron est un d’un nombre grandissant de jeunes professionnels canadiens à pratiquer leur sport à

l’étranger. Son coéquipier Jeff Hassler des Ospreys, DTH Van der Merwe des Warriors de Glasgow et Phil Mackenzie des Sharks de Sale ne sont que

quelques-unes des étoiles canadiennes qui seront familières face aux Écossais de l’autre côté du terrain quand ces deux fières nations de rugby s’affronteront en juin.Pour le Canada, des matchs comme ceux contre l’Écosse sont nécessaires en préparation pour la Coupe du Monde de Rugby 2015. Rappelons que le Canada sera dans un groupe avec trois équipes du Tournoi des

Six Nations RBS alors un test contre l’Écosse sera important pour notre équipe nationale. Avec plus de Canadiens que jamais qui évoluent dans des clubs professionnels européens, le temps n’a jamais été meilleur pour vaincre les Écossais à la maison et quel meilleur endroit pour le faire que devant 20 000 membres de la Red Nation au BMO Field de Toronto?L’équipe canadienne senior masculine cherchera à envoyer un message à la planète rugby cet été. Ne ratez pas l’occasion de leur envoyer votre message de soutien en aidant à remplir le stade Swangard et le BMO Field pour ce qui s’annonce comme un été incroyable de rugby.

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aPERÇU caNada vs JaPoN Et ÉcossE NE RATEZ RIEN DE L’ACTION ALORS QUE DEUX mATCHS INTERNATIONAUX TRÈS ATTENDUS SERONT DISPUTÉS À BURNABY ET À TORONTO CET ÉTÉ.

CANADA 2 VICTOIRES, 2 DÉFAITESLe Canada a battu l’Écosse deux fois à domicile :25 mai 1991 Canada 24 Écosse 19 à St. John’s15 juin 2002 Canada 26 Écosse 23 à Vancouver

Mais a perdu deux fois en Écosse :21 janvier 1995 Écosse 22 Canada 6 à Édimbourg22 novembre 2008 Écosse 46 Canada 0 à Aberdeen

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« jOUEr aU bMO EST bEaUCOUP PLUS qU’UnE bELLE FOnDaTIOn. c’Est NotRE MaIsoN Et La foULE Y Est INcRoYaBLE ».

PRÊTJebb Sinclair veut envoyer un message quand le Canada affrontera le Japon à Burnaby.

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L’ex-gérant de Rugby Canada Don Whidden était un être humain merveilleux et un homme de rugby extrêmement dévoué qui a touché

presque tout le monde avec qui il était en contact. Je me considère privilégié de l’avoir connu pendant plus de 40 ans à travailler avec lui au National Rugby Post et servant sous ses ordres comme agent de presse alors qu’il étant gérant avec l’équipe nationale senior masculine et l’équipe des moins de 23 ans de Rugby Canada. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, notamment à la Coupe du Monde de Rugby en France en 1998 et en Australie en 2003. Ce qui fascine à propos de Don Whidden est la quantité de dossiers qu’il a gérés en simultané. Il a été chef des services financiers de la Faculté de médecine de l’Université de l’Alberta, gérant de Rugby Canada pendant huit ans de 1995 à 2003 et après s’être retiré, il a formé des arbitres avant d’être commissaire de l’IRB. Depuis 1972, il a aussi été à la tête d’une équipe de 16 officiels hors patinoire à l’époque de l’AMH et de la LNH à Edmonton, il est membre engagé de son église locale et un homme de famille dévoué auprès de sa femme Barbara et de ses enfants John, Megan et Michael, sans oublier ses quatre petits-enfants.

POINT DE VUE

UN VRAI GENTLEMAN

Par IaN KENNEdY

Don Whidden était un serviteur loyal de notre « grand sport »

Don aimait être gérant de l’équipe canadienne, comme si c’était un emploi à temps complet. Il organisait méticuleusement tout avant les tournées : tous les billets d’avion, les maillots et uniformes, les articles de physiothérapie, les ballons, uniformes d’entraînement et les cadeaux. Il ne laissait rien au hasard, car dans le monde de Don, toutes les barres étaient sur les ‘T’ et tous les points sur les ‘I’. Outre les tâches multiples liées à sa responsabilité de gérant, Don n’oubliait

aucun anniversaire de joueurs et organisait les gâteaux et les célébrations. Lors des deux Coupes du Monde auxquelles il était impliqué, il a organisé des soupers d’Action de grâce canadienne spéciaux. En France en 1999, tout s’est fait sans aucun problème, mais l’histoire fut toute autre en 2003 à Melbourne. Semblait-il que les chefs de l’hôtel n’avaient jamais fait de tarte à la citrouille, un met rare en Australie et ils n’avaient jamais même pilé de citrouilles. Les gens ont donc mangé une pâte un peu caoutchouteuse comme des petits cubes de légumes. Don en a été quitte pour quelques railleries qu’il a prises de bon coeur. Toutefois, il haïssait les erreurs, peu importe qui les commettait En 2002, le Canada affrontait les États-Unis à Chicago et quand nous sommes arrivés au terrain la veille du match, Don a immédiatement reconnu que le terrain a été ligné trop étroitement, quelque chose qui aurait nui à la ligne arrière du Canada. Don a

rencontré le personnel du terrain et il a fait religner le terrain. Le Canada l’a emporté 36-13 alors que tous les points ont été marqués par les arrières, soit trois essais et 16 points par les bottés de Jared Barker. Don ne s’est pas gêné par la suite pour dire qu’il avait contribué à cette victoire. Après avoir joué avec l’École universitaire St. Michael’s et avec les Leprechauns d’Edmonton, Don est devenu arbitre tout en trouvant le temps d’être président des

associations de rugby d’Edmonton et de l’Alberta. Ses aptitudes d’arbitres et d’administrateurs ont été bien vues à la CMR de 1999 en France alors que l’IRB a convoqué John Hutchinson à une audience disciplinaire à Londres pour avoir été le « troisième homme » dans une altercation dans un match contre Fidji. Don a passé des heures en préparation et ses protestations ont aidé John à éviter une suspension, ce qui l’aurait empêché de disputer 50 matchs internationaux de suite, un record canadien. Parlant de record, Don maintenait méticuleusement un dossier de tous les matchs du Canada,

le compte des sélections et les pointages. Il était la principale source d’information en matière de records et il les gardait scrupuleusement. Malgré les pressions du moment et des tensions associées à son rôle, Don ne blasphémait jamais, un miracle dans un sport où les blasphèmes sont souvent la deuxième langue. Quand les choses tournaient au vinaigre, ses pires expressions étaient « Mon doux! » ou encore « Ma parole!! » Les anciens capitaines de l’équipe canadienne à la CMR Gareth Rees et Al Charron ont assisté aux obsèques de Don à Edmonton. Au même moment que les funérailles se déroulaient, plusieurs anciens internationaux canadiens d’un océan à l’autre ont levé leur verre à Don, à la suggestion d’un autre capitaine de la CMR, Mark Wyatt. Aucun hommage n’était plus approprié pour un véritable gentleman canadien et un serviteur loyal de notre « grand sport ».

LoRs DEs DEux CoupEs Du MoNDE auxquELLEs IL étaIt IMpLIqué, IL a oRgaNIsé DEs soupERs D’aCtIoN DE gRâCE CaNaDIENNE spéCIaux. En FranCE En 1999, TOUT S’EST FaIT SanS aUCUn PrObLÈME, MaIS L’HISTOIrE FUT TOUTE aUTrE En 2003 à MELbOUrnE. SEMbLaIT-IL qUE LES CHEFS DE L’HôTEL n’avaIEnT jaMaIS FaIT DE TarTE à La CITrOUILLE, Un MET rarE En aUSTraLIE.

PRÉSENTÉ PAR

DÉVOUÉDon Whidden a joué plusieurs rôles au rugby au fil des ans. 13 août 1941 – 3 février 2014.

GÉRANT D’ÉQUIPEDon, à droite en arrière, le troisième avec une cravate a mené plusieurs équipes canadiennes comme gérant au fil des années.

LA MERVEILLEDon était aussi connu de Wayne Gretzky à Edmonton, où Whidden travaillait comme chronométreur au Colisée Northlands.

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LE 11 AVRIL AU MUSÉE ROyAL DE LA C.-b. AU CENTRE-VILLE DE VICTORIA, les membres de la communauté canadienne de rugby se sont réunis pour célébrer l’excellence au rugby canadien.Le deuxième Souper annuel de remise des Prix coïncidait avec l’Assemblée générale annuelle de Rugby Canada 2013, lors du weekend du 11 avril à l’hôtel Westin Bear Mountain de Langford, en Colombie-Britannique. En raison des circonstances, les délégués des associations provinciales et membres du Conseil d’administration de partout au pays ont eu l’occasion de rencontrer des membres des programmes masculins et féminins du Canada.Jeff King de CHEK TV était le maître de cérémonie de la soirée, qui comprenait un accueil au champagne, le visionnement de plusieurs vidéos palpitants, l’interprétation de l’‘Ô Canada’ et des discours fantastiques de l’ex-international gallois Gerald Davies et des anciens capitaines canadiens Stephanie White et Hans de Goede.

ENTRAÎNEUR DE L’ANNÉEFéminin - Stephanie Murphy

ENTRAÎNEUR DE L’ANNÉEMasculin - Michel Francois

OFFICIEL DE L’ANNÉEBruce Kuklinski

bÉNÉVOLE DE L’ANNÉEMark Winokur

PRIX D’ASSOCIATION PROVINCIALEAssociation provinciale de rugby de la Colombie-Britannique

JEUNE JOUEUR DE L’ANNÉEFéminin - DaLeaka Menin

JEUNE JOUEUR DE L’ANNÉEMasculin - Patrick Kay

JOUEUR DE L’ANNÉEFéminin R7 - Jen Kish

JOUEUR DE L’ANNÉEMasculin R7 - John Moonlight

JOUEUR DE L’ANNÉEFéminin XV - Kelly Russell

JOUEUR DE L’ANNÉEMasculin XV - Ciaran Hearn

JOUEUR MASCULIN XV DE L’ANNÉE – CHOIX DES JOUEURS Phil Mack

PRIX STUART PEGGPat Kay

PRIx 2013 DE RUgby CANADA CÉLÉBRATION D’UNE ANNÉE PALPITANTE AU RUGBY CANADIENPar BRYaN KELLY PHOTO Par LoRNE coLLIcUtt

Brian Burke en entretien avec le journaliste de CHEK et maître de cérémonie Jeff King.

Kelly Russell, Ghislaine Landry, Ashley Steacy, Nikki Case, Mandy Marchak

Présidente de Rugby Manitoba Sandy Donald.

Conor Trainor, Nanyak Dala

Bruce Kuklinski (à droite) avec Peter Gardiner, SMUS. John Moonlight, Pat Aldous

Entraîneuse féminine de l’année Stephanie Murphy

De gauche à droite : Stephanie Murphy, Bruce Kuklinski, Phil Mack, Pat Kay, Mark Winokur, Ciaran Hearn, John Moonlight, Kelly Russell, DaLeaka Menin, Michel Francois et Pat Aldous

PRÉSENTÉ PAR

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La saison 2013-2014 des Thunderbirds de l’UBC a été mémorable. Cette année, l’équipe a été invaincue lors de la première moitié du calendrier, elle a battu les grands rivaux de l’Université de Victoria pour reprendre le Wightman Boot, et gagner

le championnat universitaire de R7 de Las Vegas. Toutefois, rien ne peut surmonter le sentiment que les joueurs et entraîneurs ont eu quand le programme de rugby a reçu la garantie de son statut de sport interuniversitaire pour les années à venir. Avec la solidification du programme, l’objectif de devenir le meilleur programme de rugby universitaire en

Amérique du Nord et maintenant en vue.Pour comprendre le succès de l’édition actuelle de l’UBBC, il faut revenir sur l’histoire du programme pour comprendre pourquoi les joueurs de l’UBC jouent avec autant de fierté et de passion. La pratique du rugby à l’UBC remonte à 1906 à une époque où l’université s’appelait encore le Collège universitaire McGill de la Colombie-Britannique. Au cours des 108 dernières années, le rugby de l’UBC a affronté des adversaires nord-américains et étrangers de taille et cela avec beaucoup de succès. Certains des matchs les mieux documentés comprennent la victoire sur la formation médaillée d’or olympique de Stanford

jusqu’alors invaincue le jour de Noël de 1920, un match contre les puissants Maoris de la Nouvelle-Zélande en 1927 et une série de quatre matchs contre l’Université Berkley en 1953 surnommée la « Coupe du Monde ». Durant son histoire, l’UBC a remporté de nombreux prix comme la coupe McKechnie, la « Coupe du Monde », et Wightman Boot, ainsi que la mention de « plus belle équipe au Canada sinon de toute l’Amérique du Nord. » Non seulement les bonnes équipes ont évolué à l’UBC, mais des athlètes de classe mondiale sont passés par le programme. Six anciens ont été intronisés au Temple de la renommée de l’UBC et du rugby de la Colombie-Britannique, soit Ro Hindson, Ted Hunt, John Graf, l’actuel directeur du rugby à l’UBC Spence McTavish, Lloyd Williams et Buzz Moore. Avec le rugby de l’UBC possédant une tradition aussi fière, il n’est pas surprenant que le programme ait aussi bien paru sur la scène nationale. Plus de 75 membres de l’équipe nationale de rugby proviennent du programme de l’UBC, notamment Harry Jones et Tyler Hotson qui sont présentement au sein de l’équipe nationale masculine. L’équipe de cette année compte actuellement deux joueurs au sein de l’équipe canadienne de R7, six au sein de l’équipe canadienne U-20 et trois joueurs au sein de l’équipe canadienne U-18. Un autre aspect de la campagne « Retour à l’excellence » a été d’accroître le budget d’exploitation et les fonds de bourse. Au cours des deux dernières années, le programme de rugby a doublé son budget d’exploitation et a quadruplé son fonds de bourse. Un des accents de l’augmentation du fonds de bourse a été de créer trois bourses internationales. L’UBC croit que pour continuer de croître sur les terrains, ils doivent compter sur des athlètes de l’étranger afin de compléter leur alignement de Canadiens qui forment la colonne vertébrale du programme. L’objectif de l’UBC est de devenir le meilleur programme universitaire d’Amérique du Nord et de continuer d’attirer les meilleurs joueurs internationaux pour contribuer à l’amélioration du calibre de jeu des joueurs de rugby au Canada.Aucun programme de rugby n’est complet avec seulement une équipe masculine et à l’UBC, l’équipe féminine grimpe les échelons au Canada se positionnant pour un avenir brillant. L’entraîneur-chef de l’équipe féminine est Dr Maria Gallo, deuxième joueuse la

plus sélectionnée de l’histoire du rugby féminin canadien et entraîneur par excellence de l’Association Canada West à sa première année complète en poste. Maria est secondée par l’entraîneur-chef de l’équipe provinciale féminine de la Colombie-Britannique Dean Murten. Déjà, les améliorations sont importantes. L’objectif de l’entraîneur Gallo est que l’UBC aligne la meilleure équipe féminine au Canada et avec les installations actuelles, un soutien financier qui est substantiellement accru, un encadrement supérieur et la façon de penser des entraîneurs et de l’équipe, tout le monde à l’UBC croit que ce programme atteindra son objectif. Les succès de l’équipe masculine de l’UBC se poursuivent, ils ont ajouté la coupe du « Monde » à leur ceinture, ayant battu l’Université de la Californie dans l’édition 2014 de leur série annuelle. Dirigée par l’entraîneur-chef recrue Rameses Langston, la réalisation n’a pas été mince de vaincre le meilleur programme de rugby aux États-Unis pour la première fois en huit ans. Langston a bâti sur la fondation établie sur plusieurs années par le directeur général

Spence McTavish.Dans les deux programmes, le succès ne se trouve pas seulement sur le terrain. La devise du rugby de l’UBC est « Excellente éducation, excellent rugby ». Le rugby de l’UB appuie les athlètes-étudiants et compte sur la plus haute moyenne académique de tous les sports interuniversitaires chez les hommes et chez les femmes. Chaque année, le programme de l’UBC compte un nombre important de membres au sein de l’équipe d’étoiles académique

nationale (15 l’an dernier) et comprenait cinq boursiers de Rhodes. L’UBC figure régulièrement au deuxième rang des universités canadiennes (selon le magazine McLean’s).Le retour du plus haut niveau de rugby au Canada à l’UBC augure bien pour le rugby en Colombie-Britannique et au Canada. Les deux programmes sont prêts pour la prochaine vague d’adversaires. Au cours des prochaines années, l’UBC aura l’occasion de participer à plusieurs tournois nationaux et internationaux. Cela comprend le

Tournoi universitaire de R7 de Las Vegas et le Tournoi de R7 de SIC; en plus de poursuivre la tradition annuelle de disputer une série aller-retour de « Coupe du Monde » contre la puissante équipe américaine de l’Université de la Californie à Berkeley. En 2015, UBC a accepté une invitation pour participer au Tournoi mondial du Top 8 universitaire à l’Université Oxford, qui sera joué avant la Coupe du Monde de Rugby 2015 en Angleterre. La fondation est en place pour l’avenir et maintenant, l’UBC lutte pour devenir le meilleur programme universitaire de rugby en Amérique du Nord.

RUGBY DE L’UBC EXCELLENTES CRITIQUES SPORTIVES,

RETOUR À L’EXCELLENCE

PUBLIREPORTAGE

« Je suis tellement fier du caractère de ces gars », raconte Langston. « C’est ce sur quoi nous avons travaillé toute l’année. C’est un bel honneur pour Spenc McTavish et pour la tradition du programme. »

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coupe.Reconnaissant que la Nouvelle-Zélande est présentement la meilleure équipe au monde, Tait ne craint pas les prochaines rencontres. « Nous sommes sûrs que nous allons les battre, ce n’est qu’une question de temps », affirme Tait. La capitaine de l’équipe est bien d’accord. « Notre jour viendra, j’en suis certaine », assure Kish. « Reste à savoir quand cela se produire et combien de fois nous y parviendrons. » La confiance de Kish repose en grande partie sur le travail acharné déployé quotidiennement par l’équipe. « Notre éthique de travail n’a jamais été une question au sein de notre équipe », dit-elle. Elle affirme que leur succès répété jusqu’à maintenant démontre à quel point tout le monde travaille chaque jour. « Nous n’abandonnons pas les unes et les autres et plus important encore, nous travaillons les unes pour les autres », ajoute Kish. « Nous avons développé un lien où nous dépendons les unes des autres, ou nous nous faisons confiance, où nous veillons les unes sur les autres », estime Kish qui croit que leur relation à l’extérieur du rugby est une grande raison pourquoi elles connaissent autant de succès sur le terrain.« C’est certainement bénéfique sur le terrain. Nous sommes tellement en symbiose qu’on peut ressentir cette énergie que chacune déploie. » Cela dit, ce n’est pas toujours une histoire d’arc-en-ciel et de papillons entre Kish et ses coéquipiers. Comme dans toutes les équipes, il y a des hauts et des bas quand on passe autant de temps ensemble. Il y a tellement de différentes personnalités, il y a des jours de conflits, mais ce sont ces mauvaises journées qui agissent comme des catalyseurs pour identifier les problèmes et créer des solutions. « Chaque moment que nous partageons, positif ou négatif, nous rapproche et ajoute plus de colle à nos liens, rendant nos relations encore plus solides », conclut Kish.Le concept de travail d’équipe

est extrêmement important aux succès d’une équipe, l’aidant à produire des résultats. L’espoir ici pour l’équipe canadienne féminine de R7 est qu’elle peut réaliser la prochaine étape, soit de remporter un titre d’étape sur le circuit mondial féminin de R7 de l’IRB.

Les 12 derniers mois ont été plutôt palpitants pour le programme féminin canadien de R7. Après avoir pris le quatrième rang dans la saison inaugurale de la Série mondiale féminine de R7, les Canadiennes ont pris le deuxième rang à la Coupe du Monde de R7 l’été dernier. Profitant de cette vague de succès, elles ont poursuivi sur leur lancée cette saison : après trois rondes, notre équipe féminine a pris le deuxième rang, le troisième rang et le quatrième rang pour le troisième rang du classement de la Série mondiale féminine de R7. Depuis l’étape chinoise de 2013, elles ont obtenu six Top 4 de suite. Alors que l’équipe et le personnel ont investi beaucoup de travail acharné au cours de la dernière année, l’entraîneur-chef John Tait affirme que la ligne est mince entre un Top 4 et un Top 8, alors il ne tient pas le succès pour acquis. « Collectivement nous avons été bons de ne pas regarder au-delà du défi à relever chaque fois que nous sautons sur le terrain », estime Tait. Cette mentalité les a bien servis récemment alors que le Canada a terminé en tête de son groupe de phase préliminaire lors des deux derniers tournois, mettant la table pour un jumelage favorable le deuxième jour de la compétition. Si Tait est heureux des progrès généraux de l’équipe, il ne sent pas qu’il a réalisé l’objectif encore « Nous sommes toujours insatisfaits de ne pas avoir remporté de tournoi cette saison et nous chercherons à le faire dans les deux dernières étapes », estime Tait. Le Canada a entrepris la saison en terminant au quatrième rang à Dubaï. Bien que ce soit là leur pire résultat de la saison, il pourrait être le plus important. L’équipe jouait sans deux de ses meilleurs éléments puisque la capitaine Jen Kish et Mandy Marchak étaient à l’écart en raison de blessures. Tait a été forcé de modifier son alignement avec un groupe qui comprenait trois joueuses qui faisaient ainsi leurs premiers pas au sein de l’équipe nationale.Après avoir aligné une équipe relativement jeune et inexpérimentée à Dubaï, Tait a fait exactement le contraire à Atlanta avec 11 des 12 joueuses qui étaient membres de l’équipe qui a pris le deuxième

rang à la Coupe du Monde à Moscou. Le Canada a conclu la première journée avec une fiche parfaite de 3-0, marquant 90 points contre sept. Le deuxième jour, le Canada a atteint la finale de la Coupe en battant les États-Unis et l’Australie. Pour la troisième fois en quatre tournois internationaux, le Canada et la Nouvelle-Zélande se rencontraient en finale de la Coupe. Malheureusement pour les Canadiennes, les championnes de la Coupe du Monde ont démontré leur classe en remportant une victoire convaincante de 36-0. En retard par seulement 10 points à la pause, le Canada n’a pas été en mesure de marquer en deuxième demie, tandis que la Nouvelle-Zélande a inscrit quatre essais pour sceller la victoire. C’était une fin décevante pour un tournoi autrement réussi pour les Canadiennes. La semaine après Atlanta, les Canadiennes ont eu une brève chance de venger l’échec contre les Black Ferns en demi-finale de la coupe de l’étape brésilienne. Ce match a semblé différent alors que les Canadiennes ont dicté le rythme de la rencontre. Avec 20 secondes à faire dan le match, le Canada était en avant 17-7 et semblaient en voie de confortablement remporter leur premier tournoi de la Série mondiale féminine de R7 en battant la Nouvelle-Zélande. C’est là que tout est tombé en morceaux. La Nouvelle-Zélande a marqué avec suffisamment de temps au cadran pour une remise en jeu et au lieu de garder possession, les Canadiennes ont perdu le ballon, ce qui a été coûteux puisque les Black Ferns ont marqué à nouveau sur le dernier jeu du match. « Notre groupe est assez atterré d’avoir laissé filer ce match », a déclaré Tait après cette rencontre. « Nous avons de dures leçons à apprendre pour conclure un match contre un adversaire de ce calibre. » Une chose est certaine, l’équipe canadienne féminine de R7 devra trouver un moyen de vaincre la Nouvelle-Zélande si elle veut remporter une finale de coupe. Les Black Ferns ont vaincu le Canada dans cinq tournois de suite : trois finales et deux demi-finales de

« NotRE ÉtHIQUE dE tRavaIL N’a JaMaIs ÉtÉ UNE QUEstIoN aU sEIN dE NotRE ÉQUIPE. NoUs N’aBaNdoNNoNs Pas LEs UNEs Et LEs aUtREs Et PLUs IMPoRtaNt ENcoRE, NoUs tRavaILLoNs LEs UNEs PoUR LEs aUtREs ».

PAR MARk SHELDON

R7 FÉMININ

fEMMES cANADIENNES MARqUER DES POINTS

bRAS SOLIDEKelly Russell se met en action contre l’Australie.

31. Nouvelle-Zélande 76 pts2. Australie 74 pts3. Canada 64 pts

CaNaDa Vs LE MoNDE

Trois derniers tournois de l’IRB

Atlanta, États-UnisCanada 111

Adversaires 462e rang

Rio de Janierio, BrésilCanada 138

Adversaires 613e rang

Guangzhou, ChineCanada 111

Adversaire 463e rang

Fiche cumulée

13-4-1

LE MONDE DES FEMMES

CANADIENNES CLASSEMENT

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RUGBYca : Quand avez-vous touché à un ballon de rugby pour la première fois?S.k. : J’ai d’abord touché à un ballon de rugby avant de commencer ma troisième année du secondaire. Mes cousins m’ont dit que j’allais aimer ce sport parce que je jouais au hockey avec les gars avant de passer au hockey féminin. Ils m’ont dit que je devais pratiquer le rugby parce que j’aimerais les contacts. J’ai joué mon premier match de rugby en troisième année du secondaire et c’était incroyable. Je suis tombé en amour avec le sport.RUGBYca : Comment t’es-tu débrouillée à ta première saison?S.k. : Je ne savais pas comment jouer, je ne connaissais pas les règlements et je me suis retrouvé sur le banc la plupart du temps. Puis dans un match, une fille s’est blessée et l’entraîneur m’a envoyé sur le terrain. Il m’a dit : ‘Va sur le terrain et joue’. Je suis entré sur le terrain sans crainte et j’ai foncé dans les gens tout le monde et j’ai marqué mon premier essai dans ce match. C’était un match assez mémorable pour moi. RUGBYca : Quand as-tu su que c’était un sport pour toi?S.k. : Ce premier match a été un moment qui a défini la suite. Je me souviens d’avoir plaqué quelqu’un et ne pas me faire chicaner parce que je l’avais bousculé. Je me souviens d’avoir pensé ‘oh wow, c’est vraiment amusant!’. On m’envoyait régulièrement au banc des punitions au hockey. Je n’arrivais pas à croire combien rapidement je me suis développée au rugby et combien mon entraîneur Kelly Sadowski a eu une grande influence sur moi. J’ai joué au hockey toute ma

vie, mais soudainement l’aiguilleur est passé à un autre canal et j’ai réalisé que le rugby était ce que je désirais poursuivre.RUGBYca : Comment as-tu gravi les échelons aussi rapidement jusqu’à l’équipe nationale?S.k. : En quatrième secondaire, mon entraîneur m’a invité à faire un essai pour l’équipe de l’Ontario. J’étais là entourée de filles qui pratiquaient ce sport depuis l’âge de six ans. Je l’ai simplement comparé au hockey, je me suis taillé un poste au sein de l’équipe et j’ai réalisé : ‘Wow, je fais partie de l’équipe de l’Ontario, c’est incroyable’. Nous avons remporté les championnats canadiens cet été-là à Fletcher’s Fields. J’ai continué à jouer avec l’Ontario et l’année suivante j’ai été capitaine de l’équipe. C’était quelques pas de géants plutôt intéressants et je dois remercier mon entraîneur pour cela.RUGBYca : Tu as plus tard remporté un titre national universitaire avec St-Francis Xavier. Comment expliques-tu tous ces succès aussi tôt durant ta carrière?S.k. : J’ai toujours pris un peu de recul pour regarder la situation et aborder chaque détail un à un. Par exemple, nous étions réunies en camp d’entraînement à San Diego. Mes coéquipières me demandaient d’arrêter d’en parler, mais je leur ai répondu que la plupart des gens ne vivaient pas ce genre d’expérience. C’est un style de vie extraordinaire et c’est un rêve qui se réalise.RUGBYca : Parle-moi de ta première expérience sur le terrain à Dubaï en 2013.S.k. : J’ai été envoyé dans le match contre la France en fin de rencontre. Plusieurs personnes diraient

que c’est difficile psychologiquement parce que vous êtes sur le banc durant le déroulement du match. Je trouvais cela plutôt motivant parce que je savais que j’aurais les jambes fraîches en arrivant sur le terrain. J’ai suivi le match et je savais que j’avais l’occasion d’avoir une grande influence et aider mon équipe. La chose la plus importante dans mes pensées était : ‘Je n’arrive pas à croire que je suis sur la scène internationale maintenant et j’ai l’occasion d’y faire quelque chose. »RUGBYca : Maintenant que le R7 est un sport olympique, quelle est la réaction que tu obtiens de ta famille et de tes amis à propos de ce que tu fais? S.k. : J’ai des amis proches de mes années du secondaire avec qui j’ai gardé contact et ils me disent ‘Bon où te trouves-tu dans le monde aujourd’hui?’ J’aime appeler mes parents à la fin d’une journée et leur raconter ce que j’ai fait. Ils sont vraiment très fiers de mon. Quand j’ai su que le rugby était intégré au programme olympique, je savais que je devais y aller à fond. À ce point-là, je n’avais pas intégré l’équipe nationale, mais c’était mon objectif.RUGBYca : Qu’est-ce qui te procure une fierté à l’extérieur du rugby? S.k. : Même si je n’ai pas achevé mes études en sciences de l’activité physique, je suis fière d’avoir continué à l’école après le secondaire. J’espère y retourner un jour et obtenir mon diplôme. Il y a des réussites sportives dont je suis fière, mais je suis encore plus fière de ma famille et de ce qu’elle a traversé. Je regarde ma mère et je suis encore plus fière de ce qu’elle a fait durant sa vie.RUGBYca : Parle-moi du fait d’être un leader au sein d’une équipe de club senior féminin avec le Scottish de Toronto malgré ton jeune âge. S.k. : J’ai fait partie de plusieurs équipes comme si elles étaient une deuxième famille pour moi et c’est certainement le cas du Scottish de Toronto. J’ai reçu un courriel l’autre jour, qui me disait : ‘Bonne chance à Vegas, nous sommes toutes derrière toi!’. Quand j’ai obtenu une place au sein de l’équipe canadienne U-20 cet été, elles ont été des appuis énormes pour m’aider à financer ma participation. Elles ont organisé tellement d’activités de financement et ce n’était pas difficile. Être un leader parmi ce groupe est facile parce qu’il y a tellement de gens avec toi qui sont prêts à travailler avec toi. Tout le monde est leader à sa façon.

EN VEDETTE PRÉSENTÉ PAR

SARA kALJUvEE Par doUG cRossE PHOTO Par LoRNE coLLIcUtt

fIchE DE SARA KALJUVEE

Âge : 20 ans

Taille : 168cm

Poids : 70kg

Début : Coupe des Nations U-20 2013

Débuts avec l’ENF XV : Coupe des Nations

1ère sélection de l’ENF R7 : Dubai

Tournée avec les Maple Leafs du Canada au Tournoi de R7 de la NACRA 2013

Pour voir l’entrevue avec Sara, visitez RUGBY.ca

DROIT DEVANTSara aime jouer sur la scène internationale

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L’objectif de tout entraîneur de rugby est de préparer son équipe avec des exercices qui reproduisent avec exactitude de véritables situations de matchs sans à avoir à placer vos joueurs à risque dans la réalisation de l’objectif. Quand vient le temps de faire des exercices de contacts en pleine vitesse, l’approche traditionnelle a été d’empiler des sacs de blocs et que les joueurs foncent dans la pile, habiller les joueurs dans des survêtements sportifs bourrés ou demander à d’autres joueurs de tenir de petits coussins pour éviter aussi que les teneurs de sacs se blessent. Ce concept pourrait être bientôt chose du passé avec la plus récente innovation provenant des laboratoires de recherche du scientifique Kevin Wirachowski de la réputée société Scrummaster. Inventeur reconnu de la machine de mêlée la plus sophistiquée au monde, il nous revient avec la création d’une machine très simple et remarquablement très efficace à l’intérieur comme à l’extérieur, ajoutant un coussin de collision optionnel au 7sPivot PowerTrainer. Le 7sPivot PowerTrainer est conçu pour que l’athlète effectue le contact à

la bonne hauteur et utilisant la bonne technique pour déplacer l’unité. Si vous ne vous y prenez pas de la bonne façon, le coussin sautera dans les airs. Vous y arrivez correctement et la machine glissera de façon contrôlée, exigeant beaucoup des joueurs sur le plan physique pour maintenir le rythme. « Quand le coussin saute, le joueur reçoit alors l’indication immédiate qu’il ou elle n’a pas le bon angle”, explique l’ancien pilier de l’équipe canadienne. « Nous voulons que les joueurs, particulièrement ceux de R7 exécutent leurs plaqués ou leurs rucks sans soulever, déclencher des groupes musculaires clés et générer un déplacement horizontal et une poussée des jambes efficace sur le plan ergonomique. » La clé, dit-il sont les indications en temps réel que l’équipement donne aux joueurs. EN effet, c’était tout un spectacle à l’extérieur de BMO Field en novembre dernier de voir des joueurs de 250 lb incapables de déplacer

Amenez-en des plaqués

ÉQUIPEMENT

La nouvelle génération de machine d’entraînement pour rucks modifie la façon de jouer

Par doUG cRossE

un 7sPivot PowerTrainer avec seulement 20 kg de poids sur le matelas de traction intérieur. Plusieurs des participants enthousiastes sont revenus à la charge et en quelques minutes, ils ont modifié leur façon d’appliquer de la pression jusqu’à ce que les bons groupes musculaires soient recrutés et qu’une technique plus efficace soit réalisée, les récompensant avec un mouvement contrôlé. « Quand les joueurs utilisent les gros muscles comme les quadriceps et les ischio-jambiers et qu’ils sont en mesure de stabiliser leur tronc, le joueur avance avec une direction et cela rend leur réaction au ruck plus efficace, cela leur permet d’effectuer des plaqués autorisés plus durs et plus puissants dans tous les cas exigeant une poussée », explique Wirachowski de son atelier de Malahat en Colombie-Britannique. « La meilleure partie est que le coût

« toUs LEs atHLètEs vERRoNt dEs aMÉLIoRatIoNs PREsQUE IMMÉdIatEs. LE 7SPIvOT POwErTraInEr avEC COUSSIn OPTIOnnEL DE COLLISIOn ».

KEVIN WIRACHOWSKI

NOUVELLE TECHNOLOGIELa dernière innovation sur le Pivot Trainer est le gros coussin à l’arrière, utilisé pour les exercices de ruck.

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ÉQUIPEMENT

de l’équipement a tellement diminué avec le nouveau design efficace, le rendant accessible pour les équipes de clubs, il peut être utilisé à l’intérieur durant la saison morte hivernale et à l’entraînement avant le début de la saison offrant un entraînement axé sur une technique de façon réaliste à votre gymnase. Tout athlète verra immédiatement les fruits du travail sur le 7sPivot PowerTrainer avec le nouveau coussin optionnel de collision », estime Wirachowski.Le coût de base du Pivot Trainer est de 1 995$C, avec l’ajout du coussin de collision sur l’arrière qui ajoute 999 $ pour en faire un outil d’entraînement double. Pour les organisations plus importantes comme le Centre d’excellence de Rugby Canada, les équipes universitaires ou d’académie, les Accustat Pro Packages ajoutent des indicateurs numériques très importants, une unité WiFi qui envoie de l’information à un appareil intelligent en temps réel durant son utilisation. Les calibrations ont été élaborées grâce au Département de technologie du génie mécanique du Collège Camosun de Victoria. Kieran Dunford a été un des quatre étudiants impliqués dans la

conception et la mise en œuvre du 7sPivot PowerTrainer. Il dit que ce fut fantastique de passer d’un travail théorique en salle de classe vers à des défis du monde réel pour élaborer un outil utile. « Nous avons développé un modèle professionnel de l’équipement et nous avons créé des mesureurs de tension à partir de rien qu’on retrouve maintenant dans les cousins, offrant des indications importantes », raconte Dunford, qui joue avec le club de Wirachowski, Velox Valhallians. « Vous passez deux ans assis en classe à développer une nausée des cours alors être en mesure de développer ceci et d’appliquer les connaissances était vraiment superbe. »Pour Wirachowski, c’était une aussi occasion d’apprentissage. « C’était superbe de travaille avec Camosun et avec les étudiants », admet-il. « Ça amène tout le processus de développement sous un autre angle et cela a amélioré le produit et l’a rendu plus performant dans ce qu’il peut faire pour aider les joueurs et les entraîneurs. » Pour en apprendre davantage à propos du 7sPivot PowerTrainer avec coussin de collision, visitez www.scrummaster.com

AccuStats™ de Scrummaster

272lbs 1502lbs

1760lbs6’2”

The average prop in an international scrum weighs

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Each prop must withstand momentary pulses

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The average prop in an international scrum weighs

The average height

The average force transmitted through their bodies during a scrum

500lbs 500lbs 500lbs

500lbs 500lbs 500lbs

Each prop must withstand momentary pulsesTECHNIQUE ADÉQUATELa bonne position du corps avec une technique adéquate est essentielle pour l’amélioration.

Poids moyen du pilier ans une mêlée internationale

Taille moyenne

Force moyenne transmise par leur corps durant une mêlée

Chaque pilier doit résister à des pulsions momentanées

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RUGBYca : À quel point étais-tu nerveux dans les étapes de qualification en 2013 en raison de l’importance du statut de régulier pour l’avenir du programme?

G.J. : « Nous aurions espéré nous qualifier avant d’aller à Londres et à Glasgow l’an dernier. Nous avons connu de bons tournois, mais nous avons un peu trébuché au Japon au Tournoi de R7 de Tokyo. Cela signifiait que nous devions aller à Glasgow

sachant de nous devions nous qualifier et nous nous retrouverions probablement dans le groupe le plus ardu. Nous étions avec le Kenya, l’Afrique du Sud et Samoa. Nous avons bien fait et nous sommes arrivés à Londres sachant que nous avions une saison structurée en place pour 2014. »RUGBYca : La Nouvelle-Zélande est la dernière équipe sur votre liste d’équipe à vaincre. Quel est l’écart aujourd’hui entre le Canada et les Kiwis? Est-ce qu’il rétrécit?G. J. : « Je crois que l’écart se referme. J’ai vu une statistique récemment que dans les matchs de phase de groupes, plus de la moitié sont remportés par 10 points ou moins, cela veut donc dire un peu plus qu’un essai et une conversion par match. Je crois que plus d’équipes sont mieux structurées et les joueurs sont presque tous basés au même endroit. Je crois que seule l’Espagne n’est pas dans ces dispositions. Cela signifie que ces équipes s’entraînent chaque jour ensemble, ils ont un personnel d’entraîneurs à temps complet et du soutien à temps plein aussi.

Vous savez donc avant chaque tournoi que ce sera très difficile. Vous ne savez jamais qui va gagner. Comme tu l’as dit, la Nouvelle-Zélande est la seule équipe que nous n’avons pas battue. Je crois que nous sommes passés bien près dans certains matchs, mais nous avons de la difficulté à y parvenir. Les joueurs de notre équipe ont connu du succès et c’est un gros élément positif. Ils savent en arrivant à ces tournois que s’ils exécutent bien et jouent au niveau de leurs habiletés, ils peuvent gagner et cela est important. »RUGBYca : Le Centre d’exellence est passé de la théorie à la réalité au cours des quatre dernières années. Peut-on dire aujourd’hui que les joueurs sont plus gros, plus rapides et plus forts qu’avant l’arrivée du CE?G.J. : “Oui et nous pouvons chiffrer cette affirmation. Nous sommes conscients que ce n’est pas seulement à propos du rugby. Je crois que c’est un des éléments clés de notre programme.

C’est aussi à propos du développement de personnes de qualité. Je crois que le meilleur compliment que j’ai reçu était d’une agente de liaison de la Nouvelle-Zélande l’an dernier, qui m’a dit que c’était bien de rencontrer des personnes avec ce niveau d’excellence. Les joueurs peuvent discuter avec les gens, qui sont respectueux et qui ont des manières. Je crois que cela aussi fait partie de notre programme. Je veux qu’ils jouent bien, qu’ils puissent remporter des matchs, mais la vie après le rugby est très importante pour nous. Nous avons un bon centre d’excellence ici. Nous pouvons améliorer des choses et modifier notre façon de les exécuter. Nous avons du bon personnel. Nous sommes privilégiés de compter sur l’appui de Rugby Canada, mais aussi de la Ville de Langford, du programme À Nous le Podium et de Sport Canada. Nous avons beaucoup de soutien, beaucoup de ressources et maintenant l’attente est d’accéder aux Jeux olympiques de 2016. Nous devons nous qualifier et aussi

ENTRE LES LIGNES

GERAINTJOHN

Par doUG cRossE PHOTO Par BRYaN KELLY

L’entraîneur de l’équipe nationale masculine de R7 a de grandes ambitions

PRÉSENTÉ PAR

RUGBYca s’est assis avec l’entraîneur de l’équipe de R7 Geraint John avant le tournoi de Las Vegas afin de discuter de son parcours de carrière, de la progression du Canada au classement mondial et comment le public adopte la nouvelle croissance du R7 à l’échelle nationale.

RALIER LES TROUPESGeraint John a guidé le Canada vers quatre rondes quarts de finale de coupe de suite en 2014

Pour visionner l’entrevue de Geraint, allez sur RUGBY.ca

connaître du succès dans la Série de l’IRB. » RUGBYca : Il y a un long chemin depuis votre arrivée au Canada par une journée enneigée en 2006. Comment voyez-vous votre parcours de carrière au cours de ces huit années?G. J. : « C’était janvier 2006 ce qui ne semble pas bien loin. J’ai soudoyé ma fille en lui disant que je voulais passer trois ans ici alors c’est comme cela que j’ai réussi à la sortir du Pays de Galles. Huit ans plus tard, elle ne veut plus y retourner. Nous nous sommes installés comme famille et j’aime mon travail. Je suis arrivé ici dans un rôle complètement différent, mais me voilà de retour dans un poste d’entraîneur, ce que j’aime vraiment et de me retrouver sur le terrain avec les joueurs. J’ai toujours fait cela. Nous avons connu du succès, mais il faut aussi regarder aux joueurs. Ils y ont investi beaucoup de travail.J’espère que ça va se poursuivre, non seulement cette année, mais pour plusieurs années à venir. C’est ce que je désire et c’est ce que je veux attendre aussi pour les joueurs. L’objectif

est de toujours trouver de nouveaux joueurs. Nous avons maintenant les Maple Leafs et un groupe de joueurs u-20 qui vont à Vegas chaque année. Nous devons poursuivre le travail pour approfondir le groupe et d’être prêts pour 2016, 2020, et au-delà. Beaucoup de choses se sont produites et j’ai été impliqué dans plusieurs programmes avec Rugby Canada. Je profite de chaque minute. Certains ont été plus complexes, d’être autant sous la loupe, mais c’est aussi amusant et je crois que ce plaisir est la clé. » RUGBYca : Crois-tu qu’il y a plus d’harmonisation aujourd’hui au niveau local que dans le passé. Par exemple, certains clubs ne voulaient pas auparavant libérer leurs joueurs en raison de matchs importants, etc.G. J. : « Je crois que nous comprenons ce que les clubs désirent. Je crois que ce qui importe maintenant est que nous avons amélioré notre communication avec eux et nous sommes beaucoup plus ouverts dans ce que nous faisons. Nous maintenons un dialogue constant avec les entraîneurs, les équipes du Championnat canadien de rugby (CRC), avec les provinces, les équipes régionales, etc. Je crois fermement que les relations sont plus saines. Entre les étapes de septembre, je me suis rendu à Halifax et j’ai fait du travail avec l’Ontario. Nous devons aussi nous rendre dans d’autres régions. Je crois que le dialogue est très bon et nous sommes perçus comme des entraîneurs. Cela signifie que nous sommes souvent sur la route et c’est la nature du travail. Je suis en déplacement six ou sept mois par année et tu sais dans quoi tu te lances quand tu acceptes un poste comme le mien. Je pense et j’espère que le public comprend ce que nous tentons de faire. Si nous voulons connaître du succès sur le terrain, nous devons avoir un programme centralisé et nous devons voir à quel moment les joueurs sont disponibles pour jouer au sein de leurs clubs. Il y a un besoin d’équilibre. Ces joueurs font beaucoup de sacrifices pour jouer pour leur pays. J’avais sept joueurs avec moi en Afrique du Sud et à Dubaï qui sont aussi allés à Toronto, en Géorgie, en Roumanie et au Portugal. Ils ont investi six semaines, ont pris six vols vers six pays différents pour représenter leur pays et on parle ici d’amateurs. Nous devons être respectueux de leurs exigences et je crois que les clubs le comprennent. Nous avons 18 mois assez incroyables devant nous. Non seulement avec la Série mondiale de R7 de l’IRB, mais aussi avec la Coupe du Monde en 2015, les Jeux panaméricains en 2015, ce qui signifie que nous demandons un investissement de temps important à ces joueurs. »RUGBYca : Quel est l’événement ou le moment qui t’a convaincu que la situation s’améliorait?G. J. : « Je crois que les Jeux panaméricains de 2011 ont été le point de départ. Nous voulions y aller pour bien faire. Nous avons affronté les États-Unis dans notre groupe, puis en demi-finale. Ces victoires ont été clés pour nous. Nous accusions un retard au pointage, Nathan (Hirayama) a botté une conversion importante pour que nous l’emportions. Ensuite, nous avons affronté l’Argentine qui était une force assez dominante

sur le circuit de la Série mondiale. Cette équipe avait atteint la finale de la Coupe du Monde en 2009 et ils avaient perdu contre le Pays de Galles. En gagnant ce match et en faisant partie de ce mouvement olympique, je crois que l’équipe et le sport ont obtenu le respect des autres sports. Les Jeux panaméricains sont une compétition multisports alors nous avons reçu l’appui de plusieurs autres sports et athlètes à ce moment. Je crois que les joueurs ont réalisé qu’il y avait quelque chose de spécial qui se produisait. Les Olympiques sont sur le radar et nous pouvons battre ces équipes. Nous ne gagnons pas souvent de tournoi. Nous avons remporté le championnat de la NACRA, mais de remporter un tournoi d’envergure a été un véritable point de départ. Ce n’est pas souvent qu’on voit des joueurs sur un podium avec la médaille d’or au cou. Pour moi, ce

fut un grand moment de fierté. »RUGBYca : Par ailleurs, tu as vu la popularité du rugby XV grandir, avec plus de 60 000 personnes dans les estrades pour les matchs du Canada l’été dernier. Ça doit être spécial de voir la croissance du sport de ce point de vue.G. J. : « Oui, je me souviens des matchs au Fletcher’s Fields, et je n’ai rien contre cet endroit. Nous avions trois ou quatre mille personnes pour un match international. L’été dernier les Maoris et l’Irlande ont attiré plus de 22 000 ou 23 000 pour chaque match au BMO Field. Je crois que cela démontre comment Rugby Canada a grandi. Chaque organisme de régie autour du monde est l’objet de critiques, peu importe. Par contre, il faut donner crédit à tout le personnel des bureaux de Toronto et de Victoria pour le travail acharné qu’ils déploient dans la promotion du match et d’amener des spectateurs dans les estrades. Je n’ai jamais rêvé de cette situation quand je suis arrivé ici il y a huit ans. Quand je voyais les foules à Fletcher’s Fields et ailleurs et que maintenant nous allons au BMO Field pour affronter tous ces pays. Les équipes nationales veulent venir au Canada. Je crois que c’est une énorme réalisation qui favorise Rugby Canada et qui est le fruit de leurs labeurs. Il y a beaucoup de rugby en Colombie-Britannique. Je mets les gens au défi de venir nous appuyer quand nous affronterons le Japon le 7 juin à Burnaby. Démontrez que vous pouvez faire ce que les gens en Ontario ont fait. Venez en grand nombre pour appuyer l’équipe dans ce qui pourrait être son dernier match dans la région avant la Coupe du Monde. »RUGBYca : Merci Geraint de nous avons accordé cet entretien.

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ENTRE LES LIGNES

Si les partisans peuvent être vus à remuer le drapeau canadien ou porter des vêtements à l’effigie de la feuille d’érable dans plusieurs tournois internationaux de rugby, le grand succès de nos équipes nationales masculines et féminines a attiré plus d’intérêts auprès des expatriés

canadiens et des entreprises canadiennes installées à l’étranger pour soutenir les programmes de Rugby Canada. Organisateur du huitième lunch annuel de financement en conjonction avec le Tournoi de R7 de Hong Kong 2014, le Fonds du R7 canadien basé à Hong Kong est un appui de longue date de Rugby Canada et de la Fondation du rugby canadien. Fondé par les Canadiens Kip Woodward et Randy Heward, le Fonds a été démarré pour financer les efforts de réunion et d’entraînement d’une équipe nationale de R7 compétitive pour rivaliser sur la scène internationale avec des pays financés de façon professionnelle. Le nombre d’invités à ces activités grandit chaque année et après le grand succès obtenu cette année, le fonds a amassé près de 1 million $. Leur soutien a été reconnu alors que notre équipe masculine s’est hissée parmi les équipes régulières du circuit depuis 2005 et a grimpé au septième rang du Classement de l’IRB après le tournoi de 2014. Dans cette foulée, la Financière Sun Life basée à Hong Kong s’est jointe à titre de commanditaire de l’équipe masculine pour les tournois de R7 de Tokyo et de Hong Kong cette année. Ils ont aussi appuyé l’équipe féminine qui a remporté son deuxième titre au Tournoi invitation de Hong Kong et à l’étape chinoise de la Série mondiale de R7 féminin de l’IRB à Guangzhou.« Nous sommes tellement fiers et nous apprécions tellement le soutien de la Financière Sun Life pour nos équipes masculines et féminines seniors dans le cadre des étapes de la Série mondiale de R7 de l’IRB au Japon et à Hong Kong », affirme Mark Lemmon, chef des services marketing de Rugby Canada qui était

à Hong Kong. « En plus du soutien de la Financière Sun Life, le récent partenariat hors du terrain avec Maxwell’s Clothiers de Hong Kong a porté notre marque vers de plus hauts sommets. Grâce à Maxwell’s Clothiers, notre équipe de joueurs a l’apparence et le sentiment d’être de vrais champions! » À l’approche des Coupes du Monde de Rugby chez les femmes en 2014 et chez les hommes en 2015, l’intérêt des expatriés grandit à l’approche de ces deux événements palpitants. Rugby Canada travaille avec des soutiens de longue date à Londres pour organiser des activités de financement en route vers la CMR de

2015 en Angleterre. C’est bon de voir que la base de partisans et le soutien financier pour nos équipes et nos programmes ne s’arrêtent pas aux frontières du Canada. Nous sommes encouragés de voir que d’autres croient au programme et au personnel professionnel qui a été mis en place par Rugby Canada pour nous aider à atteindre le niveau de compétition dont nous profitons aujourd’hui. Avec de belles prestations et la deuxième place de notre équipe féminine à la CMR7 de l’IRB en 2013 et la montée de notre équipe masculine au classement de R7 de l’IRB, je crois que cela nous aidera à nous réunir comme nation (ou #REDNATION), peu importe où nos partisans se trouvent pour les Jeux du Commonwealth 2014, les Jeux panaméricains 2015 et les Jeux olympiques de Rio en 2016.

FINANCEMENT APPUYEZ VOTRE COMMUNAUTÉ DE RUGBY

Soutien des Canadiens de l’étranger

POUR NOUS APPUYER : Contactez Penny Kroll au [email protected] ou par téléphone au 905.707.8998, poste 240 pour discuter de comment vous pouvez aider les joueurs d’aujourd’hui à atteindre leur plein potentiel pour le Canada.

Par PENNY KRoLL PHOTOS Par BRYaN KELLY

« C’EST bOn DE vOIr qUE La baSE DE ParTISanS ET LE SOUTIEn FInanCIEr POUr nOS éqUIPES ET nOS PrOGraMMES nE S’arrêTEnT PaS aUx FrOnTIÈrES DU CanaDa. Nous soMMEs ENCouRagés DE VoIR quE D’autREs CRoIENt au pRogRaMME Et au pERsoNNEL pRofEssIoNNEL quI a été MIs EN pLaCE paR Rugby CaNaDa ».

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SOURIEZ!Les joueurs de l’équipe canadienne masculine ont tenu une clinique pour les jeunes de la communauté canadienne de Hong Kong.

RÉUNIONSLe chef des services marketing de Rugby Canada Mark Lemmon avec le proprié-taire de Maxwell’s Clothiers, Andy Mahtani.

TEMPS DE PARTAGEBianca Farella parle de son parcours durant l’activité annuelle de financement du R7 canadien à Hong Kong.

PRÉSENTÉ PAR

FINANCEMENTAPPUYEZ VOTRE COMMUNAUTÉ DE RUGBY

Belles activités de financement au menu de 2014

La saison de rugby 2014 démarre partout au Canada et c’est aussi le cas de nos activités estivales de financement. Nous avons quelque

chose qui devrait rejoindre tous les enthousiastes de rugby et même ceux qui n’ont jamais assisté à un match de rugby de leur vie! Nos deux premières activités sont faites à l’ombre des matchs internationaux à domicile contre le Japon et l’Écosse. Une célébration du Rouge & Blanc est le thème de notre souper où nous accueillerons les équipes nationales du Canada et du Japon à Vancouver. Nous honorerons les anciens membres de l’équipe nationale qui ont joué dans les rangs professionnels au Japon et nous célébrerons la riche histoire du rugby entre nos deux pays. Après cela, nous retournerons en Ontario pour un souper de financement avec les joueurs du Canada et de l’Écosse au Fermenting Cellar, situé dans le quartier historique des distilleries au centre-ville de Toronto. Un partenariat avec la distillerie écossaise Morrison Bowmore nous permettra de vivre une Classe de maître « Taste of Islay » et une dégustation de scotch à Vancouver et Toronto. Rien ne se compare au parfum de l’Islay de Bowmore avec ses accents d’agrumes, son petit goût salé et de vanille, le tout délicatement entrelacé de fumée. Vous apprendrez à reconnaître les différentes saveurs, vous profiterez d’échantillons de chacun et vous aurez l’occasion de passer des commandes. Le golf est une bonne excuse pour sortir, profiter du temps chaud et amasser des fonds pour nos athlètes nationaux. Des tournois sont organisés à Victoria, Vancouver et Toronto et des défis amusants de rugby seront aussi au menu. Notre dernière activité de l’été est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie, soit le défi de pêche Helijet Langara dans le magnifique archipel Haida Gwaii en Colombie-Britannique. Nous avons eu des invités spéciaux chaque année alors planifiez être des nôtres pour vous joindre au gérant de l’équipe du Pays de Galles Alan Phillips et deux des membres de notre équipe féminine XV qui seront de retour de leur participation à la Coupe du Monde de Rugby féminin en France cet été. Vous reviendrez avec une ou deux histoires de pêche à raconter pour les prochaines années et vous pourriez repartir avec la bourse de 7500 $ remis au champion!

ACTIVITÉS DE FINANCEMENT 20145 juin Souper de célébration Rouge & Blanc / Classe de maîtres

Taste of Islay, Vancouver

11 juin Classe de maîtres Taste of Islay et Dégustation de scotch, Toronto 12 juin Souper de financement Canada / Écosse, Toronto10 juillet Tournoi de golf, Victoria12 août Tournoi de golf, Vancouver23-26 août Défi de pêche Langara, Archipel Haida Gwaii25 août Tournoi de golf, Toronto

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LE PARCOURSLe parcours de golf Olympic de Victoria vu des airs.

Visitez le site events.rugbycanada.ca pour de plus amples détails

LEPRECHAUN TIGER RFCEdmonton, Albertawww.ltrugby.comEdmonton Tiger Rugby Club est. 1959The Leprechauns RFC est. 1961

PRÉSENTÉ PAR

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L’ANNÉE 2013 A ÉTÉ MARQUÉE D’UN ÉNORME SUCCÈS POUR LES ÉQUIPES CANADIENNES DE RUGBY , chez les hommes et les femmes, au rugby XV et au R7, dans les rangs juniors et seniors. Nous avons vu une augmentation importante dans le nombre d’événements internationaux auxquels les équipes canadiennes ont participé, plus du double que lors de l’année précédente. Hors du terrain, deux matchs à guichets fermés à BMO Field ont été des faits saillants tout comme la poursuite de la croissance et du développement du Centre d’excellence du rugby à Langford en Colombie-Britannique. Sommes-nous donc sur la bonne voie? Je vous dirais que globalement, je donnerais un A- à notre département de rugby en 2013. Nous avons atteint des cibles clés comme notre qualification pour la CMR 205, nous avons maintenu le statut de régulier pour nos équipes masculine et féminine de R7 sur le circuit mondial, nous avons obtenu un podium à la CMR7 chez les femmes en plus de plusieurs autres succès bien documentés par d’autres sélections. Il y a aussi eu des défaites décevantes, mais nous en tirerons des leçons. Où pouvons-nous donc nous améliorer? Afin d’être les meilleurs, nous devons vaincre les meilleurs et nous avons établi plusieurs critères de comparaison avec la Nouvelle-Zélande. Ces critères comprennent des aspects comme la planification, la gouvernance, la science du sport, le soutien médical, l’identification de talent, les aptitudes psychologiques, l’expérience lors des tournois importants, les capacités du personnel et ainsi de suite. Nos équipes masculine et féminine de R7 sont passées près de vaincre la Nouvelle-Zélande à quelques occasions récemment et nous croyons que nous diminuons l’écart, mais personne d’autre ne reste immobile alors nous devons constamment travailler pour accroître notre développement simplement pour garde le rythme avec le reste du monde. Un écart clé qui a été porté à notre attention par nos provinces est le rugby communautaire. Elles indiquent un besoin de plus grand leadership et de structures pour faire croître le rugby à l’échelle locale. À cette fin, nous avons formé un groupe de représentants provinciaux animé par Steve Norris de WinSport afin d’élaborer un plan

stratégique pour le rugby communautaire. Je crois beaucoup que la vision d’une organisation propulse sa direction, ce qui à son tour propulse la culture et le rendement organisationnels. Si nous désirons réaliser notre vision d’équipes nationales qui connaissent du succès, nous ne pouvons pas y parvenir sans une base locale harmonisée et

intégrée à l’échelle nationale. Il y a tant à venir alors surveillez bien cette page! Alors que je repense à 2013, je suis extrêmement fier des efforts de notre personnel et des joueurs qui ont réalisé tant de choses, avec relativement peu de ressources. L’éthique de travail et la passion qu’ils démontrent à leur poste sont impressionnantes. Notre équipe masculine XV a joué 14 matchs en 2013, soit le même nombre de matchs que les All Blacks. Nous avons deux membres du personnel à temps complet, auxquels se greffent des consultants alors que les All Blacks ont 14 personnes à temps complet. Je ne dis pas ici que je désire avoir plus de personnel, mais cela met nos ressources en perspective. Finalement, je désire honorer les nombreux bénévoles, entraîneurs, arbitres, partisans et administrateurs qui ont contribué aux succès de nos équipes nationales en 23013. Plusieurs d’entre vous qui lisez ceci peuvent se demander comment avez-vous personnellement contribué à ces succès? Je peux vous dire qu’au niveau de l’équipe nationale, nous sommes limités par le matériel brut (les athlètes) que nous sélectionnons. Si ces personnes n’arrivent pas avec les fondations de bons joueurs de rugby, nous aurons de la difficulté à faire d’eux des champions. Si ces joueurs n’arrivent pas avec un désir brûlant et une passion pour l’excellence, il est difficile de les enflammer. Encore une fois, je désire remercier la quantité innombrable d’intervenants de rugby partout au Canada qui a activé et maintenu cette flamme. Alors que vous repensez à 2013 et que vous regardez devant à la saison à venir, demandez-vous une fois de plus ce que vous contribuez aux succès du Canada sur la scène internationale. Le simple fait que vous lisez ce texte signifie que la réponse est la suivante : « vous en faites beaucoup! »

LE DERNIER MOT Mike Chu POiNTS De Vue Du CANADA SuR Le RuGBY

Le rugby canadien sur la bonne voie

« jE CrOIS bEaUCOUP qUE La vISIOn D’UnE OrGanISaTIOn PrOPULSE Sa DIrECTIOn, CE qUI à SOn TOUr PrOPULSE La CULTUrE ET LE rEnDEMEnT OrGanISaTIOnnELS. sI Nous DésIRoNs RéaLIsER NotRE VIsIoN D’équIpEs NatIoNaLEs quI CoNNaIssENt Du suCCès, Nous NE pouVoNs pas y paRVENIR saNs uNE basE LoCaLE haRMoNIséE Et INtégRéE à L’éChELLE NatIoNaLE. IL y a taNt à VENIR aLoRs suRVEILLEz bIEN CEttE pagE! »

afin d’être les meilleurs, nous devons vaincre les meilleurs

DIRECtEuR géNéRaL, RUGBY cANADA

NOUVEAUX SOMMETSRécemment rénové, le stade Westhills adjacent aux bureaux de Rugby Canada a attiré des foules records pour le Tournoi de l’ARC 2013.

• One of North America’s top ranked university rugby programs

• Home of “BC Rugby Centre of Excellence”• Active and engaged alumni base• Historic program• International tours• International talent• Eight month season of fantastic rugby weather• Home of Canada’s best rugby facilities• Scholarship opportunities• Five years of eligibility• UBC broad based admission program• Guaranteed residence access for first year students• Established pathway to Rugby Canada representation • Five national and provincial level coaches

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