Hebdomadaire de la fédération du Parti communiste fra

nçais - 9

7eannée - 1,20€

Les choixde l’ARS

La démocratieau cœur del’alternative

Sommaireen bref p 2 et 3Cartouches d’imprimante - Festival du capital -Solidarité Rajae Gueffar - À qui profitent leslouanges ? - Lévignac-de-Guyenne : méthaniseur- Retrait de la loi El Khomri

à mon avis p 3actu p 4 à 6La démocratie au cœur de l’alternative - Hôpitalde Nérac : les choix de l’ARS - Le taux depauvreté en France se maintient à 14 % -Consultation citoyenne - Une fête pas commeles autres

à propos de p 6locales p 7Nérac - Villeneuve-sur-Lot

culture p 8Le jardin d’Élie - Le livre de la rentrée -Exposition - Visite guidée

Pour construirel'alternative aux projetsde casse

Le taux depauvretéen Francese maintient

TLeTravailleurdeLot-&-Garonne

vendredi 8 juillet 2016

N° 4671

Rien n’entame la détermination

du mouvement social français !Rien n’entame la détermination

du mouvement social français !

enbref

30 juin : réunion d'information et d'échanges en présence de RaymondGirardi, vice président du conseil départemental, chargé de l'Agriculture,Eaux et Forêts et Environnement.Le comité de pilotage a beaucoup travaillé pour étudier les huit offres quilui sont parvenues. C'est la société lot-et-garonnaise Arcbiogaz qui a étéretenue. Son projet s'intègre parfaitement dans le paysage grâce à unstockage innovant, ne nécessitant quasiment pas de construction bétonet ne générant pas de pollution visuelle ; cheval de bataille des opposantsà ce projet qui est suivi par un architecte paysager. Rappel : des citoyensde la commune siègent au comité de pilotage et permettent ainsi degarantir la transparence de son travail. Le maire est le seul élu qui ycollabore et rend compte régulièrement à son conseil municipal.Ce projet est soutenu depuis le début par toutes les instancesdépartementales, régionales, nationales, européennes puisqu'il s'inscritdans le cadre de la transition écologique. Elles apportent des subventionsimportantes (environ 1 million d'€) et gardent un pouvoir de contrôle.Lévignac deviendra ainsi « commune à énergie positive »Le président de la CUMA locale (intercantonale de Seyches), membre duconseil départemental des CUMA du 47 est président de la société quivient d'être créée : SAS Lévignergies. C'est une société par actionssimplifiées.Les membres du comité de pilotage et le concepteur se sont efforcés derépondre, chacun dans son domaine d'expertise, aux multiples questionsdes Lévignacais à l'aide des documents projetés par le technicien deSolagro (bureau d'études de faisabilité) qui suit le projet depuis le début(il est rémunéré par la CUMA). Le coût global sera d'environ 2 900 000 €.

La municipalité participera à hauteur de 20 % puisqu'elle va en retirer

un bénéfice : une partie de la chaleur résiduelle servira au chauffage deslocaux municipaux de la zone sud du village (salle des fêtes, salle dessports, école, centre de loisirs, « cantine », bibliothèque, salle despétanquistes).La SAS Lévignergies sera inscrite dans le GI2E (Groupe d'intérêtséconomiques et écologiques) grâce au partenariat avec la commune.Raymond Girardi a conclu en expliquant pourquoi le conseil départementals'est inscrit dans ce projet et a exprimé le souhait d'en voir d'autres seconcrétiser en Lot-et-Garonne. Il est plus que temps d'abandonner petità petit les énergies fossiles qui se raréfient et qui génèrent d'énormesquantités de CO2 pour aller vers un mix écologique. Le conseildépartemental a mis l'accent sur trois énergies renouvelables : le bois, lephotovoltaïque et la méthanisation. Mille méthaniseurs sont prévus àcourt terme, dans notre pays. En Lot-et-Garonne, celui de Lévignac serale second. La méthanisation est donc d'intérêt public.Y a-t-il eu une « révolution » dans le village quand la coopérative bruyantede séchage de prunes d'ente a été construite dans ce secteur où setrouvent des opposants au méthaniseur dans cette zone du village ? Lorsde cette troisième réunion publique, il est clairement apparu que lesopposants en ont après le maire ou plutôt briguent sa place. Elle a permisd'éclaircir les choses : ce n'est pas la municipalité qui est maître d'œuvre.Les Lévignacais sont, dans leur majorité, fiers d'apporter leur pierre auxénergies renouvelables dans un futur proche mais, bien sûr, s'interrogentsur le coût. Il est vrai que l'argent planqué dans les paradis fiscaux nousarrangerait bien, c'est ce que je me suis permis de dire à une personneinquiète. Il faudrait prendre conscience qu'il est urgent que cet argent soitinvesti dans des œuvres de vie car c'est « l'avenir de la planète » qui endépend et n'oublions pas que « ne pas agir serait une faute ».Le comité de pilotage remplit une mission au service du territoire et desa population. On ne peut que l'en remercier chaleureusement et le féliciterpour l'immense travail accompli et celui à venir. <

Marie Renée Gérard

moyens.On est loin de la culturepour tous ! <

SolidaritéRajae GueffarLe jeudi 30 juin 2016, lecomité de soutien, avecla CGT-Cheminots, arencontré Rajae Gueffarcomme il le fait réguliè-rement depuis le 22 dé-cembre 2 015.Rajae Gueffar a signéun contrat de travailavec ONET pour sonembauche. Elle était ac-compagnée, lors decette signature, parJacques Meillier (quis’occupe de la perm-anence juridique pourla CGT). Elle travaillerasur le site de la zonecommerciale « OGreen » du lundi auvendredi 6 h 00/11 h 50 etle samedi 6 h 00/11 h 00.

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Festivaldu capital

Marmande vient de voirpasser plus de centvingt mille festivalierspour l’événement leplus attendu dans leSud-Ouest. En explo-sant sa fréquentation,Garorock veut entrerdans une nouvelle di-mension et devenir « leplus grand festival deFrance ». C’est vrai queles chiffres sont impres-sionnants ! Plus de sixcents bénévoles, prix dela place pour la totalitéde l’événement :177 euros… Il va falloir,pour devenir le plusgrand festival de Fran-ce, attirer cinq centmille visiteurs de plus.

Cela répond aux de-mandes de Rajae : nepas avoir d’horairesfractionnés, avoir unseul site de travail.Après de long mois decombat, elle va enfinpouvoir rendre visite àsa famille au Maroc.Elle décolle mardi.Le comité lui a remis unchèque de solidarité de1 500 euros correspon-dant à sa perte de sa-laire de trois mois… <

À quiprofitent leslouanges ?

Tout le week-end der-nier, nous avons étésubmergés par les com-mentaires sur la mort deMichel Rocard !Toute la pseudo-gauches’est exprimée et ladroite de Bayrou à l’ex-

La fête de l’Humanitérassemble, dans lesbelles années, sept centmille personnes (2 009et 2 015) pour unemoyenne à quatre centmille. Au niveau super-ficie, « la fête de l’Hu-ma » est encore l’undes deux plus grandsfestivals d’Europe. Pour35 euros, la fête del’Humanité est belle etbien une fête populaire: elle sera dure a détrô-ner ! Pour Garorock, le prixest tout simplementune honte. Commentfont-ils leur calcul… ?Heureusement que lessix cents bénévolessont là (gratuitement)sinon l’entrée serait à300 euros. Il faut espé-rer que les collectivitéset l’État n’y mettent pasun centime. Ce festivaln’est réservé que pourles personnes ayant les

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Lévignac-de-GuyenneMéthaniseur

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TLeTravailleurdeLot-et-Garonne

Le Travailleur de Lot-et-Garonnefondé par RenaudJean, premier député communiste de France

directrice de la publication : Jacqueline Debord - rédaction : MichelCeruti, Lysiane Chantre, Edmond Coëdelo, Roger Déjean,Jean-Claude François, Marie-Renée Gérard, DanielHeinrich, Monique Mirande, Guy Rauzières, Vincent Santoro,Claude Vaccariédité et imprimé par SARL Le Travailleur du Sud-Ouest18, rue Jules Ferry 47 006 AgenTél. 0553668259 - Fax 0553476101letravailleur@orange.frCCP 1309 19X Bordeaux 2e trimestre 2 016 - ISSN 1627-2471 - CPPAP N° 0620 C 86962

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à monavisLe peuple de France

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Le peuple de France est porteur de sonhistoire, de son modèle social qui a faitde ce petit pays la France, une grandenation, y compris jusqu'à l'ONU.L'exécutif du pays, le président et sonPremier ministre, avec les surenchères duMEDEF, de la droite et du FN, ont beau utilisertous les artifices, comme l’état d'urgence,l’Euro de foot, les casseurs… le 49.3,les tentatives de faire exploser le PS(vieux rêve du capital : empêcherdurablement toute alternative politique),Rocard s'y était cassé les dents… rienn'entame la détermination du mouvementsocial français. Sous l'impulsion des septorganisations syndicales et de jeunesse,il s'oppose et s'opposera à la casse dece modèle social, y compris durantles vacances d'été, même si la formesera plus ludique. Dans le même élan,se tiendra le grand rendez-vous populairede toutes les forces sociales et progres-sistes : la fête de l'Huma avec un Lot-et-Garonne et ses militants et amisdu PCF, autour de l'Auberge gasconne.La seule nouveauté à gauche, c'est l'offrepolitique de rassemblement du PCF avecdes propositions pour l'ensemble des forcesde gauche, écologiques et citoyennes.Elle vise à construire dans les débatset la consultation citoyenne, « un pacted'engagement commun de gauche »pour déboucher (et non l'inverse)sur une candidature unique, viaune primaire dont une candidaturecommuniste, capable de déjouer dèsmaintenant le piège du deuxième tourde la présidentielle : droite/ FN.Passer du Front de gauche à unvéritable front populaire et citoyen,tel est le moyen d'y parvenir.Seule condition pour faire échecà la tentative de division du mouvementprogressiste, elle redonne des couleursà la gauche en poursuivant, dans lesconditions du XXIe siècle, le modèlesocial et solidaire français.C'est cela le peuple de France !Nous en sommes héritier et acteur.

Michel Ceruti<

trême droite a donné de lavoix. Tous, pour vénérerl’homme politique, sur sa« volonté » à « rénover lagauche, la réconcilier avec leréel, allier le concret et larigueur ». « Longtemps hom-me politique le plus populairede France, il était spontanévoire impulsif, sincère voirenaïf, maladroit mais volon-tiers calculateur ». « Proched'un socialisme humaniste,plus que du marxisme ». Onn’oubliera pas qu’il futénarque.« Manuel Valls a évoqué avecémotion ce « visionnaire »qui fut son « père en po-litique », « le parler vrai enpolitique » et EmmanuelMacron, né à la politiquesous son parrainage ». PourJean-Luc Mélenchon cet« éclaireur » dont « la vie estune leçon »… Voilà, lamesse était dite ! Pourtant, il ne faut pasoublier qu’il fut, entreautres, à l’origine de « lacréation de cet impôt ditmoderne qu'est la contri-bution sociale généralisée(CSG) », véritable cheval deTroie dans la destruction

de la Sécurité sociale pource qu’elle avait encore unpeu de démocratique danssa gestion. Et où, enFrance, la place de l’in-dustrie dans le produitintérieur brut a été diviséepar deux en trente ans, laCSG a permis de réduireles prélèvements là où secréent les richesses pourles augmenter sur la rému-nération des salariés et surles pensions des retrai-tés… Qu’il ne soutenait pasles nationalisations dans leprogramme commun, en1981…Toutes ces envolées louan-geuses n’ont pour seulevisée :renforcer l’idée que lapolitique menée par lepouvoir actuel est la seulepossible, comme d’asseoirl’idée que les deux gau-ches sont irréconciliables.A l’attention, bien sûr, deceux qui se posent quel-ques questions sur le be-soin de se rassembler au-tour d’une plate formecommune pour changer lasociété en France, en Euro-pe et dans le monde… <

Retrait loi El KhomriMercredi 4 juillet, une délégation était reçue par un dessénateurs de Lot-et-Garonne ; il y a quelques semaines,c’était chez les députés. <

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Point de vue

« La démocratie au cœur de l’alternative »

Hôpital de Nérac

Les choix de l’ARSL'agence régionale de santé (ARS) vientd'annoncer la création du groupement hospitalierdu territoire de Lot-et-Garonne avec le centre

hospitalier d'Agen, comme pilote départemental.Dans ce cadre, les pressionsde la population, syndicats,comité de vigilance… ontpermis d'éviter le regroupe-ment avec Condom. Le Gersa besoin, comme le reven-dique le comité du Gers pourl'hôpital public, de renforcerson offre de soin égalementinsuffisante.Désormais, la question de laréouverture de l'accueil desurgences à Nérac, pour lessoins inopinés, est plus quepertinente pour la populationdu territoire. Il faut y adjoindre

une radiologie moderne, desconsultations avancées degynécologie obstétrique, dechirurgie orthopédique, voired'autres disciplines pour serapprocher des usagers et lesfidéliser. Ce que ne pourra pasfaire le pôle des cliniquesprivées d'Agen.Une rencontre est organiséepar le comité de vigilance avecLaurent Maillard, directeur dudépartement urgences, cevendredi après-midi pour étu-dier cette possibilité ; la vigi-lance demeure !

Nous pouvons constater que les acteurs des politiques d’austérité s’engagent toujoursplus, en portant atteinte aux fondamentaux de la démocratie.C’est ainsi que la recherche duprofit dans les entreprises, viala baisse du coût du travail,s’impose aux salariés sansqu’ils n’aient réellement leurmot à dire ou que les straté-gies entrepreneuriales s’exer-cent en étant totalement dé-connectées du collectif detravail que constituent ceuxqui produisent les richesses.Il n’est pas rare que les sa-lariés apprennent par la pres-se la fusion de leur entrepriseou pire encore, le plan delicenciements qui en découle.Et lorsqu’une organisation

syndicale s’empare du problè-me, mobilise les salariés,mène des actions pour con-traindre au dialogue social,leurs délégués sont traitéscomme des délinquants.L’autoritarisme et l’arbitrairepatronal s’exercent avec lequitus des dirigeants, des loiset des médias.On peut dire qu’on assiste àune véritable régression desdroits démocratiques à l’entre-prise et la loi El Khomri en estun révélateur.De la même façon, les ci-toyens, à l’échelle du pays

comme à celle du territoiredans lequel ils vivent, se trou-vent face à une présiden-tialisation institutionnelle quiles écarte d’un droit légitimeà l’information, la consultationvoire la coélaboration de pro-positions pour leur vie quoti-dienne.Depuis, le président de laRépublique et le Premier mi-nistre qui imposent une poli-tique rejetée par 80 % desFrançais à coup de 49-3,jusqu’à la présidentialisationde chaque strate du territoire,on ne peut qu’être inquiet de

la façon dont sont prises, encomité restreint, sans débatpublic et avec une telle rapi-dité, des décisions qui vontimpacter la vie des gens sansqu’ils ne soient associés.C’est le cas des fermetures declasses, d’hôpitaux de proxi-mité, de services publics, dutransfert de compétences encours, des privatisations…Un des meilleurs exemplesest la « loi NOTRe » qui con-forte l’éloignement des ci-toyens des lieux de décision,tout en réorganisant les com-pétences des collectivités.À quel moment les salariés dela territoriale vont-ils être infor-més de ce qui se joue pourleurs missions dans le cadredes mutualisations de servicesqui se préparent ?Nous ne sommes qu’au débutde l’onde choc que va pro-

actuLe taux de pauvreté en

France se maintient à 14 %L'INSEE publie l'édition 2 016 de son étude sur « Les revenuset le patrimoine des ménages ».Une baisse moyenne durevenu médian de 0,2 %par an depuis cinq ans

L'INSEE montre ainsi que leniveau de vie médian desFrançais s'élève, en 2013, à20 000 euros par an, soit unniveau quasi identique (-0,1 %en euros constants) à celui de2 012. Toutefois, cette stabiliténe doit pas cacher que lerevenu médian a reculé de1,1 % entre 2008 et 2013 ; cequi équivaut à une baissemoyenne de 0,2 % par an.L'INSEE relève que « cette

lente diminution sur cinq ans duniveau de vie médian est inéditesur la période d’observation desenquêtes revenus fiscaux etsociaux », soit depuis 1996. Ilsouligne également que cettebaisse est inférieure à cellesubie par la plupart des payseuropéens après la crise de2008.Autre phénomène remarqua-ble : les inégalités se sont creu-sées au cours de la période,mais avec un fort contrastetemporel. Ainsi, les inégalitésse sont « nettement creusées »

Par ailleurs, la fédération duPCF, par la voix de FrédéricRauch, devait intervenir pourcontester le raisonnement etles conclusions austéritairesde la Cour des comptes quiconsiste à faire de la santéune entreprise rentable ausens marchand du terme ; cequi prévaut, malheureuse-ment, au niveau national en

matière de choix politiques desanté publique !D'autres choix sont possibleset indispensables à gauche.C’est ce que les communistesportent et porteront en har-monie avec la population pourune nouvelle perspective, unnouvel espoir avec des ser-vices publics dignes duXXIe siècle. <

Jean-Jacques Mirande, MichelCeruti, Daniel Heinrich, FrédéricRauch.Avec la tenue de l'Aubergegasconne, la fédération con-tribue au rayonnement de lafête, dans une démarched’influence

voquer cette loi dans lesdépartements ruraux commele nôtre.À la veille de l’élection prési-dentielle de 2 017 et dans laperspective d’un pacte d’en-gagement coélaboré avecd’autres forces de gauche etpersonnalités, pour une alter-native à la politique deHollande-Valls et contre toutesles politiques de droite etd’extrême droite, l’apport ori-ginal des communistes à cetteconstruction serait, à monavis, de mettre en débat ledépassement de la « démo-cratie représentative » pouraller vers « une démocratieparticipative » où les salariés,comme citoyens, verraientleurs droits d’interventions etde contre-propositions, àl’entreprise, comme à la cité,reconnus et organisés, avec

des pouvoirs nouveaux.

Qu’entend-on parpouvoirs nouveaux ?

Prenons l’emploi pour exem-ple :Face à l’arbitraire patronal etl’irresponsabilité sociale desentreprises, nous pensonsqu’il faut une maîtrise popu-laire, personnelle et collectivedes évolutions de l’emploi surles territoires.Les délégués du personneldoivent disposer de nouveauxpouvoirs à chaud, afin de limi-ter au maximum les effetssociaux des décisions de res-tructurations de l’employeur.Les salariés et leurs organi-sations syndicales doiventdisposer de nouveaux pou-voirs d’anticipation et decontre-propositions leur per-mettant d’anticiper les besoins

en formation, en qualifica-tions, en création d’emplois,en moyens financiers nou-veaux à l’appui de leurs pro-positions alternatives.Il s’agit de reconnaître au co-mité d’entreprise un droit deproposition alternative avec,en cas de rejet du patron, lapossibilité de recours à unarbitrage.Parallèlement ou en dehors deces périodes de crise, il fautanticiper ces situations enmodifiant, bien en amont, lecontenu des gestions prévi-sionnelles des entreprises,avec des objectifs chiffrésd’emploi et de formation.Une conférence territoriale del’emploi doit se tenir annuel-lement associant, représen-tants de l’État, organisationssyndicales, élus, associationsde chômeurs… Elle doit établir

les objectifs et les besoins enemplois mais aussi en lienavec les fonds régionaux.Les entreprises doivent ré-pondre à certains critèressociaux pour pouvoir pré-tendre aux financementspublics.Nous associons inventaire,objectifs et financements del’emploi dans une concer-tation élargie et démocratiqueprovoquée annuellement surles territoires.Seuls seraient financés desprojets dont on aurait lacertitude, grâce à un pouvoirétendu d’initiative et de con-trôle exercé par les salariés etles citoyens eux-mêmes, qu’ilsserviront à développer l’em-ploi, la formation, la recher-che, la protection de l’environ-nement.<

Thierry Guyon5

entre 2008 et 2011 (+1,4 point) »,ce que les baisses de 2012 et2013 (-0,7 point au total) nesuffisent pas à effacer. Dans lemême temps, depuis 2008,l’intensité de la pauvreté aprogressé de 0,5 point depourcentage, traduisant ladétérioration de la situationdes plus pauvres par rapportau reste de la population. Pourl'INSEE, « cette aggravation dela pauvreté est inédite enFrance ». En effet, la pauvretéa diminué de façon quasimentcontinue entre 1996 et 2004 (-1,9 point). Sans surprise, lesfamilles monoparentales et lesfamilles nombreuses sont lesplus touchées par la hausse dela pauvreté.L'augmentation du taux depauvreté est toutefois plusmesurée en France que dansle reste de l'Europe, grâce àl'amélioration de ces deuxdernières années. Le taux depauvreté de la France se situeainsi toujours « dans le bas del'échelle européenne ». <

Jean-Jacques Mirande

entre 2 008 et 2 011 sous l'effetde la montée du chômage,même si le système social etfiscal a amorti l'impact de lacrise économique sur la crois-sance des inégalités.Le creusement des inégalitésse poursuit en 2012-2013, mais« à fronts renversés » :les niveaux de vie diminuentchez les plus aisés - en raisonnotamment d’un repli desrevenus financiers -, tandisque le niveau de vie des plusmodestes progresse légère-ment. Il reste néanmoins quele niveau de vie des plus mo-destes a globalement reculéentre 2008 et 2013 : - 3,5 % pourle premier décile, mais - 0,2 %pour le 7e et +1,1 % pour le 8e.

Une aggravation inéditede la pauvreté

On retrouve également cecontraste en matière de pau-vreté. En 2013, le taux depauvreté monétaire (à 60 % duniveau de vie médian de lapopulation) s'élève à 14 % dela population, soit 8,6 millionsde personnes. Ce taux corres-pond à une légère baisse parrapport à 2 012 (14,3 %) aprèsun recul de 0,4 point en 2 011.Mais si l'on considère l'ensem-ble de la période, « le taux depauvreté a nettement augmenté (suite page 6)

Le collectif est composé deAnnette Boussinot, Jean-Claude Baury, Francis Tressos,Léone Soulage, GillesLucmarie, Isabelle Marchand,Monique Mirande, MaïtéHereil, Nicole Debord, AlainBouchez, Marie-France Nardot,

L'Auberge gasconnede la fête de l'Huma

Lundi dernier, la commission fête de l'Huma a misen place le dispositif de l'Auberge gasconne.

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On n’arrête pas de me chercher des poux sous prétexte quej’ai des idées révolutionnaires, c'est-à-dire de justice socialeet d’amitié entre les peuples.Alors, je me suis permis d’en chercher ailleurs et j’en ai trouvé.Tiens ! Par exemple sur la tête de François Mitterrand et celledu général de Gaulle.Dans un précédent article, je me suis occupé de FrançoisMitterrand, aujourd’hui c’est le tour du général de Gaulle.Même les « grands hommes » ont leurs petits défauts, n’est-ce pas ?..Les mérites du général de Gaulle sont connus, on en atellement parlé : la Résistance (comme mes voisins commu-nistes) ; l’expulsion de France des bases militaires états-uniennes dans les années 1960 (j’avais participé à desmarquages « US GO HOME », avec l’UJRF, depuis 1954) ; lareconnaissance du droit à « l’autodétermination » de l’Algérieen 1961. (Avec mes camarades, je luttais pour l’indépendancede l’Algérie depuis 1954).Pourtant, j’avoue que j’avais une dent contre lui. En 1958,soldats anticolonialistes en Algérie, nous nous amusions àl’appeler « le chef des veaux ». Pourquoi ? Parce que quelquechose nous avait souverainement déplu. Dans son livre « Aufil de l’épée », de Gaulle avait écrit que « la France est un pays

de veaux » et que « la foule est composée d’une majoritéd’imbéciles qu’on ne remue pas autrement que par dessentiments élémentaires ».Merci général !S’il y avait des veaux dans l’armée, mes camaradesanticolonialistes et moi-même, nous n’en étions pas.

De Gaulle renonce a l’empirecolonial par la force des choses

Il n’est pas douteux qu’il avait toujours rêvé de conserverl’Empire colonial français. Il l’a dit, écrit et répété maintes fois.S’agissant de l’Algérie, il lui aura fallu beaucoup de tempspour qu’il se rende à l’évidence : la décolonisation étaitinéluctable, même en Algérie.De Gaulle avait « une certaine idée de la France » et peut-êtreaussi une certaine intelligence de l’histoire.N’oublions quand même pas qu’il était au sommet du pouvoirlors des tragiques événements suivants := 8 mai 1945 : massacre de dizaines de milliers d’Algériensà Sétif et Guelma.= 17 octobre 1961 : sauvage répression des Algériensmanifestant pacifiquement à Paris (des centaines de personnesmortes sous la torture ou noyées dans la Seine).= 8 février 1962 : le drame de Charonne, où une chargeforcenée des CRS provoqua la mort de neuf personnes, àl’issue d’une manifestation pacifique pour la paix en Algérieet contre les crimes de l’OAS. De Gaulle, comme Ponce Pilate,pouvait-il « s’en laver les mains ? » <

Edmond Coëdelo

À propos de :

Veaux et de petits défauts

du communiste fran-çais, dans un con-texte de lutte, deconsultation citoyen-ne pour élaborer unpacte d'engagementcommun de gauche,pour l’élection prési-dentielle et les légis-

latives.Les communistes ont à cœurde valoriser le patrimoineagricole, gastronomique dudépartement autour de l'auber-ge, avec une exposition desproduits et des saveurs de Lot-et-Garonne.Les militants et amis sontinvités à s'inscrire en réservantleur week-end, dès maintenant,pour participer à cet œuvremilitante et faire la fête.Un bus partira d’Agen le jeudi8 septembre. D'autres moyensde transport sont organisés levendredi soir 9 septembre…La vignette-bon d’entréepour les trois jours defête est disponible ausiège du PCF et auprèsdes militants des diver-ses localités.<

actuLa grande consultation citoyenne, ainsi que l’a imaginéenotre congrès, doit permettre de construire l'alternativeaux projets de casse sociale et de division qui nous sontimposés depuis des années.

Consultationcitoyenne

La grande consultation cito-yenne, ainsi que l’a imaginéenotre congrès, doit permettre deconstruire l'alternative aux pro-jets de casse sociale et dedivision qui nous sont imposésdepuis des années. Premièrepierre d'un processus d'interven-tion citoyenne, cette campagneveut rendre la parole au peuple.Nous voulons rencontrer descentaines de milliers de per-sonnes avec cette enquête,mener autant de discussionspolitiques pour faire lever ungrand débat dans le pays etsortir du piège politique qui esttendu à notre peuple.Au cœur de notre stratégie, lagrande consultation citoyennesera un appui déterminant pour

toutes les échéances qui nousattendent et pour empêcher lesscénariosp r é - é t a b l i squi étouffenttoute idée deprogrès so-ciaux et démo-cratiques. C'estune démarchesingulière quirencontre déjàl’intérêt den o m b r e u xcitoyens et ci-toyennes carelle vient casserla représenta-tion qu’ils ontde ce que peutêtre la politique

et de ce que propose le PCF. Denombreuses initiatives vont setenir dans tout le pays pour enfaire un événement massif,jusqu’à la fête de l’Humanité.Chacun peut proposer à un pro-che, un collègue, un ami, un voi-sin de la remplir, de donner sonavis, de participer.De là naîtront une nouvellevigueur démocratique et denouveaux combats. <

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47local Devoir de mémoire

À l’initiative du comité ANACR deNérac, le 20 juin dernier, à la salledes Écuyers, les élèves de quatreclasses de CM2 ont participé à lacommémoration de l'accrochage dela sous-préfecture du 20 juin 1944,où sept hommes du bataillonNéracais sont tombés sous les ballesnazies. Les élèves ont lu des texteschoisis (Éluard, Deluy, MarcelLanger, Abbé Devert…).Des diplômes ont été remis par desanciens résistants (MM. Chantre etGuitat) et par Mme Dall'Anese, filled'Alix Olivié, rescapé des pen-daisons de Sos. Nicole Feletti,membre du bureau du comitéANACR, a exposé cet épisode del'histoire du bataillon Néracais.M. Chantre a fait l’appel desrésistants fusillés.La cérémonie a été clôturée par leChant des Partisans. <

Pôle de santéLes militants CGT ont organisé unevotation citoyenne. Sur quatre-vingt-dix personnes consultées quatre-vingt-deux se sont prononcées pourle retrait de la loi travail et pour unenouvelle loi conforme aux intérêtsdes salariés et du pays ! <

Bière de Lot-et-GaronneUn Belge installé a La Croix-Blanchea créé son entreprise de brasserie enjanvier 2016. En plus d'entreprendre,notre artisan pérennise sa pro-duction : « Je cultive moi-même monorge, sans produits chimique. J’essaied'être le plus naturel possible. Je travailaussi pour devenir écoresponsable etaller vers une économie circulaire. »Pour les amateurs de ce breuvage,on peut le retrouver sur le marchéd'Agen, le mercredi, Foulayronnes,le samedi et à Beauville, le di-manche. <

La Croix-Blanche

Nérac

Villeneuve-sur-Lot

Le choix de la ruralitéL'unique café-restaurant-hôtel de lacommune accueille une nouvellepropriétaire. Le « Café au bout dumonde » a ouvert le 21 juin, de 7 h30 à 21 h 00 pour les horaires. Lechoix de vouloir s'installer dans laruralité : « un choix que j'assumepour la qualité de vie et une écolepour ma fille. Je n'ai pas souhaitédonné suite aux propositions quim'ont été faites dans les grandesvilles ». La population a plutôt bienaccueilli cette cuisine authentique etissue du circuit court. <

72 ans aprèsMercredi 22 juin à 18 h 30, lesBuzéquais se sont recueillis devantle mur de la cabane des fusillés(22 juin 1944). Différentes asso-ciations d'anciens combattants ouamis (l'ANACR de Damazan etLavardac) mais aussi le PCF, des éluset les représentants de l'État. Leconseil municipal des jeunes étaitaussi présent pour accompagnerchaque moment de la commé-moration. <

TarkettLe groupe Suédois a décidé detuer l'industrie du bois en Lot-et-Garonne. La crainte du maire,malgré les promesses, serait effec-tivement celle d'un déman-tèlement industriel qui mettrait unterme définitif à tout projetd'installation de nouvelles entre-prises.« 58 000 euros ont été réservés parTarkett pour réaliser une étude dupartage, afin de faciliter l'arrivée deplusieurs usines. Mais la BPI traînedes pieds », « quand nous recevonsun industriel intéressé, nous sommesdans l'incapacité de lui dire où ilpourrait s'installer réellement et dequel réseau ou équipement il pourraitdisposer. Cela n'aide pas ». <

Buzet-sur-Baïse

Francescas

Cuzorn

Devoir de mémoireà Nérac

Le Poireau baguette, pour les gourmetsparesseux : il s’agit d’un poireau que l’on sème enseptembre, sans le repiquer ensuite. Ce semis tardif -comparéaux poireaux classiques- produit en mars-avril de l’an suivant,de fins poireaux primeurs au goût soutenu, épais comme undoigt et renflés à leur base. Pour obtenir le poireau baguette,il faut des variétés très rustiques comme « bleu de solaire ».Le semis s’effectue en ligne ou à la volée, en gardant à l’espritque les poireaux resteront en place. Éclaircissez un mois aprèsla levée, en gardant un pied tous les 10 cm.Connaissez-vous cette petite campanulesauvage qui se mange ? Campanula rapunculus,la raiponce, est une bisannuelle dont on consomme les feuilleset la racine dès la première année. Avec un goût très fin denoisette, sa rosette change de la mâche, sa racine se mangecrue, à la façon des radis mais sans le piquant. Semez-la à lavolée dans un coin de terre fine, comme si vous semiez desradis et laissez grossir. Récoltez à partir de cet automne etdurant tout l’hiver.Si ça monte, il faut récolter : avec les chaleurs,les aromatiques annuelles montent à fleur et leur cycle vas’achever. Vous pouvez les forcer à repartir pour un tour, enles coupant avant qu’elles n’aient commencé à former leursgraines. Plus tôt vous coupez, meilleure sera la repousse. Necoupez pas à ras mais à quelques centimètres au-dessus dela base, idéalement en gardant quelques feuilles qui aiderontla plante à se reconstituer. Congelez le produit de la récolte :c’est la meilleure façon de préserver les arômes pour la cuisine.Fenouil, aneth, basilic, marjolaine et persil peuvent être « ber-nés » de cette façon, mais cela ne marchera qu’une fois ! <

culture

Visites commentées du patrimoine livradaisrendez-vous à la médiathèque

sous la grande halle - Sainte-Livrade-sur-Lot

du 1er juillet au 29 juillet à 11 h 00gratuit sur inscription

Tous les vendredis en juilletRenseignements : 05 53 49 69 00

« Sans domicile fisc, l'ouvrage d'Éric et Alain Bocquet, écrit avec lacollaboration de Pierre Gaumeton, constitue une arme formidable dansla phase paroxystique de la lutte de classes que les oligarchies du capitalfinancier globalisé livrent aujourd'hui aux peuples du monde. Le livre estprécieux par la clarté et la précision de sa langue, l'érudition qui le nourrit,les conclusions visionnaires qu'il énonce… »«…La troisième guerre mondiale contre les peuples de l'hémisphère suda commencé depuis longtemps.Dans sa préface aux carnets de Victor Serge, Régis Debray écrit : « Le rôlede l'intellectuel n'est pas de distribuer des aménités, mais d'énoncer cequi est. Son propos n'est pas de séduire, mais d'armer ».Éric et Alain Bocquet assument magnifiquement cette tâche. Leur livreest une arme efficace dans la lutte contre l'ordre cannibale du monde. »

Jean Ziegler(extrait de la préface)

Le livrede larentrée

Exposition dessinsAntoine Arnaudgalerie - Penne-d'Agenais

jusqu’au 31 octobre

tous les joursde 10 h 00 à 11 h 00(sauf lundi)

entrée libre

Antoine ArnaudGalerie06 67 39 06 94

toinino@hotmail.com

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