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14.00
oilà l’EuropeRediffusion du 4 mai)
14.30
SylvaRediffusion du 20 mai)
15.15
talianamericanRediffusion du 16 mai)
16.15
’ambrede la mer BaltiqueRediffusion du 7 mai)
16.50
La machine à laverRediffusion du 9 mai)
17.20 (PDC : 17.30)
’empire des sushisRediffusion du 22 mai)
18.05
Après la uneDeux drapeaux pour une médaille
19.00
Flash Info
19.00
ARTE On Tour 1. Salamanque
19.45
ARTE Info
20.00
ARTE On Tour
20.45
’aventure humaineLa mémoire perdue de l’île de PâquesDocumentaire de Thierry Ragobert
21.35
Metropolis
22.30 (PDC : 22.25)
ARTE Météo
22.35 (PDC : 22.30)
FictionTèt Grenné
éléfilm de Christian Grandman
00.00
La lucarneDivine obsessionDocumentaire de Volko Kamensky
00.30
En direct de Cannes
01.15
La belle américaineRediffusion du 12 mai)
18.05 Câble et satellite.
Après la uneARTE G.E.I.E.
Ils ont été les héros ou les victimes d’unévénement, ont fait la une de l’actualité puisont sombré dans l’oubli. Que sont-ils deve-nus ? Après la une leur redonne la parole,mène l’enquête et analyse l’actualité d’hieravec le recul du temps.
Deux drapeaux pour une médaille
Réalisation : Richard Vargas(France, 2001-52mn)Coproduction : ARTE, Coup d’Œil
Aux J. O. de Sydney en 2000, CathyFreeman réconciliait l’Australie blanche etcelle des aborigènes en remportant lamédaille d’or du 400 mètres. Que reste-t-ilaujourd’hui de cette image emblématique ?Le 25 septembre 2000, sur la piste ro u g edu stade olympique de Sydney, CathyFreeman s’envole. La jeune aborigène réa-lise son rêve en remportant la médaille d’ordu 400 mètres. Les 110 000 spectateurssaluent debout la nouvelle reine noire del’Australie, brandissant drapeaux austra-liens et bannières aborigènes. Après sacourse, Cathy fait un tour de piste avec cesmêmes bannières sur les épaules : bleu-b l a n c - rouge pour l’Australie, ro u g e - j a u n e -n o i re pour son peuple. Le geste, symbo-lique, fait suite à dix années de luttesmenées par les organisations aborigènespour enclencher un processus de réconci-liation, dans un pays qui reste pro f o n d é-ment raciste. Tout en montrant les condi-tions de vie des aborigènes, les contrastese n t re la ville et le bush, ce documentairerevient sur l’aventure de Cathy Freeman etsur les suites que la société australiennedonne à la victoire emblématique de sachampionne aborigèn e .
19.00 En direct.
ARTE On Tour (1)À la découverte des Européens(France/Espagne, 2002-1h45mn)Coproduction : ARTE, TVPARTE G.E.I.E.Présenté par Annette Gerlach
En partenariat
avec et
Comment vivent nos voisins polonais, hol-landais ou autrichiens ? Qui sont aujour-d’hui les créateurs à Salamanque ouHelsinki ? Chaque soir, de 19.00 à 20.45,Annette Gerlach anime un plateau en directd’une ville d’Europe dont elle brosse le por-trait. Une semaine itinérante qui se termine-ra, vendredi 31 mai, par un grand jeu depiste culturel dans une ville européenne.La pre m i è re partie de la soirée, de 19.00 à19.45, est consacrée à l’art de vivre et à lac u l t u re des villes visitées. Annette Gerlachrecevra des artistes, des écrivains, des intel-lectuels et tous ceux qui participent active-ment à la vie de leur cité. Après A RTE Info,d i ffusé à 19.45, la présentatrice accueillerades chefs d’entreprise et des personnalitéspolitiques pour évoquer la vie socio-écono-mique de ces villes d’Europe (de 20.00 à20.10). À 20.10, un re p o rtage appro f o n d i r ales grands traits de la politique et de l’éco-nomie des pays traversés par A RTE On To u r.
s a m e d i 25 mai
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Nouveau
Cathy Freeman a incarné
le processus de réconciliation
entre l’Australie aborigène
et l’Australie blanche.
Où en est-on aujourd’hui ?
Jouez, avec Télé 7 jours,
Jet Tours et Austrian Airlines Gro u p
Jouez au grand jeu des dix
ans d’ARTE en suivant A RT E
On To u r. Répondez aux tro i s
questions figurant sur le site
w w w. a rt e - t v.com et dans
Télé 7 jours. Pour part i c i p e r,
répondez sur papier libre ou
complétez le form u l a i re de
Télé 7 jours. À la clef : deux
tours d’Europe de dix jours à
Vienne, Prague et Budapest,
cinq lecteurs DVD et télévi-
seurs et cinq coff rets DVD
de Robert Guédiguian.
Présenté par
Annette Gerlach
1. Salamanque
P re m i è re étape de A RTE On To u r,Salamanque. Dans cette très vieille ville uni-v e r s i t a i re – qui est cette année capitale cul-t u relle européenne –, il sera question d’artc u l i n a i re, d’arc h i t e c t u re, de tauromachie etde musique. On y croisera également den o m b reuses personnalités du cinémac o n t e m p o r a i n .Lundi, rendez-vous à Amsterdam.
Salamanque, le “Clerecía”,
ancien collège des jésuites...
… et les deux cathédrales,
l’ancienne et la nouvelle,
qui au fil des constructions ont fini
par ne plus former qu’un seul bâtiment.
D é c o u v e rte en 1722 par l’explorateur hollandais Jacob Roggeven,
l’île de Pâques a toujours fasciné par ses immenses et mystérieuses
statues, vestiges d’une ancienne civilisation. D’où venaient les Rapa
Nui ? Comment vivaient-ils ? Réponses dans ce premier volet d’une
saison “archéologie” qui se décline tout au long du mois de juin.
SaisonarchéologieAux quatre coins du globe, à la découverte des grandescivilisations disparues
La mémoire perdue de l’île de Pâquessamedi 25 mai à 20.45
Un corsairesous la mersamedi 1er juin à 20.45
L’énigme des Nascassamedi 8 juin à 20.45
Les Étrusques, unvoyage interrompusamedi 15 juin à 20.45
Karakoum, la civilisation des oasissamedi 22 juin à 20.45
samedi 25 mai
Documentaire de Thierry Ragobert(France, 2001-52mn)Coproduction : ARTE France, Gédéon Programmes, Discovery Channel,CNRS Images MédiaARTE FRANCE
Située dans le Pacifique Sud, à 3 700 km dela côte chilienne, l’île de Pâques a abritépendant 1 500 ans la civilisation des RapaNui. Ceux-ci vivaient apparemment dans lapaix et la prospérité, grâce à une org a n i s a-tion sociale très hiérarchisée. Mais, lorsqueles Hollandais arrivent dans l’île en 1722,cette civilisation est déjà sur le déclin. Lesrafles des marchands d’esclaves et l’intro-duction de maladies inconnues sur l’îleachèvent de décimer les Rapa Nui. Depuisle milieu du XIXe siècle, l’île de Pâques a
p e rdu sa mémoire. Or, les traces laisséespar l’ancienne civilisation suscitent une mul-titude de questions : d’où venaient les RapaNui ? Comment sont-ils arrivés sur l’île ?Comment vivaient-ils ? La clef du mystèreest-elle cachée dans ces gigantesques sta-tues rituelles, les m o a ï s ? Pour répondre àces questions, l’archéologue italienGiuseppe Orifici a rassemblé la plus grandeéquipe de spécialistes jamais constituée…
La colère des dieux
P o u rquoi l’harmonieuse société des RapaNui a-t-elle connu un déclin brutal au milieudu XVIIe siècle ? Les archéologues avancenta u j o u rd’hui l’hypothèse d’une séchere s s eexceptionnelle qui aurait privé l’île d’eaupotable, la transformant peu à peu en prisoni n f e rnale. La pluie ne venant pas, les re n d e-
20.45 La mémoire perdue de l’île d
En partenariat
avec et
Giuseppe Orifici,
l’archéologie italien
qui supervise les recherches.
ments agricoles baissant toujours, le peuplese serait révolté, renversant le pouvoir quifaisait ériger toujours plus de statues pourcalmer les dieux. Cela expliquerait notam-ment la présence de nombreuses statuesinachevées. Le croisement des appro c h e sd’historiens de l’agriculture, d’anthraco-logues (spécialistes des charbons), d’eth-nologues, de linguistes et d’arc h é o l o g u e sp e rmet de dissiper petit à petit de nom-b reuses zones d’ombre. Cette arc h é o l o g i eé l a rgie à d’autres disciplines se révèle unescience d’investigation passionnante et plei-ne de surprises. Elle permet par exempled’expliquer l’apparition sur l’île de Pâques,au XVIIIe siècle, d’un système d’écritureunique dans toute l’Océanie : les Espagnols,de passage sur l’île, auraient fait signer auxhabitants un écrit annexant leur terre ,manuscrit dont les Rapa Nui, bien que ne lec o m p renant pas, se seraient inspirés pourcréer leur pro p re écriture …Rediffusion le 30 mai à 01.45,
le 31 mai à 15.15 et le 1er juin à 18.05
21.35Metropolis Magazine culturel européen coordonné parPierre-André Boutang et Peter Wien(France, 2002-52mn) Rédaction en chef : Dominique RabourdinCoproduction : ARTE France, On LineProductions ARTE FRANCE
René Ehni
Dans son dernier livre, Algérie ro m a n,(Denoël), René Ehni raconte le cauchemarde son existence : son expérience de lag u e rre d’Algérie. Un roman douloureux etrefoulé, dont la franchise est une liberté, à lafois rare et singulière .
Arnaldo Pomodoro
dans le jardin du Palais-Royal
P romenade dans le jardin du Palais-Royaloù sont exposées près de quarante œuvre sdu sculpteur italien Arnaldo Pomodoro. Desœ u v res qui retracent l’itinéraire de l’art i s t ede 1960 à nos jours. Elles sont exposéesjusqu’au 4 août 2002.
Festival de Cannes
P a rmi les sujets queM e t ro p o l i s c o n s a c re au5 5e Festival de Cannes, unhommage à Tati orc h e s t r épar Jérôme Deschamps etMacha Makeïeff, et les tri-bulations des Deschiens àC a n n e s .
Venezuela : où en est la “révolution
culturelle” ?
En décembre 1998, les Vénézuéliens ont éluà la tête de leur pays, à une écrasante majo-rité, un homme qui leur promettait d’entre-p re n d re une “révolution pacifique et démo-cratique” et de changer les bases de lasociété : Hugo Chavez. Proche de FidelC a s t ro mais aussi de l’Église et des mili-t a i res, ce commandant de 45 ans a été l’au-teur en 1992 d’une tentative de coup d’Ét a t .A u j o u rd’hui, l’ancien putschiste traverse unepériode difficile. Mi-avril, il a failli être re n v e r-sé par un coup d’État militaire et a rétabli dejustesse son pouvoir. Qu’en est-il de la révo-lution culturelle qu’il avait promise auxVénézuéliens ?
FaxPlusieursdocumentaires des Themas d’ARTEFrance viennentd’être primés
Prix international de
l’audiovisuel méditerranéen
de Soverato (Italie)
> Le Caire, mère et fils ,de Mustapha Hasnaoui (une coproduction ARTE FranceINA), diffusé dans la Thema“Impressions d’Égypte” le 6 juin2000, a reçu le Grand Prix de la ville de Soverato.
> Seule avec la guerre, deDanielle Arbid (une coproductionARTE France, MovimentoProduction), diffusé dans la Thema “Après la guerre” le 30 novembre 2000, a reçu le Prix de la région CalabrSeule avec la guerre a déjà reçude nombreux prix parmi lesquelsle Léopard d’argent (vidéo) àLocarno en 2000, le Prix du juryœcuménique à Leipzig en 2000,le Prix Albert-Londres 2001 et le Prix du meilleur documentaireaux Hot Docs Toronto 2001.
> On tire et on pleure,de David Benchetrit (une coproduction ARTE FranceRiff International Production),diffusé dans la Thema “Nous n’irons pas la faire !” le 9 novembre 2000, a reçu une mention.
Festival international des
droits de l’homme de Pragu
> Ma vie en plus , de BrianTilley (une coproduction ARTEFrance, Dominant 7, Steps forthe Future, Big World Cinema),diffusé dans la Thema “Sida,vingt ans après” le 1er décembre 2001, a reçu le Prix spécial du présidenVaclav Havel. Le protagonistde Ma vie en plus , ZackieAchmat, a reçu le Prix HomoHomini, qui récompensechaque année une personnalitépour sa contribution à la défensedes droits de l’homme.
Pâques
Des statues érigées pour calmer la colère des dieux ?
22.35 Tèt GrennéÀ ceux qui s’imaginent que les Antilles sont synonymes
d’Eden avec soleil, mer d’huile et cocotiers garantis,
Christian Grandman off re une vision qui bat en brèche
clichés et stéréotypes : la misère est peut-être moins
pénible au soleil, mais elle n’en est pas moins une
réalité accablante.
Téléfilm de Christian Grandman (France, 2001-1h25mn)Scénario : Christian Grandman et Roland BrivalAvec : Alex Descas (Richard), C.C.H. Pounder(Sally), Mbembo (Muriel), Christian JosephMathurin (Roland), Thérence Brouta (Teddy),Mostéfa Djadjam (Tafo)Image : Jean-Michel HumeauMontage : Joëlle DufourCoproduction : ARTE France, Athénaïse, RFOARTE FRANCE
Pointe-à-Pitre. Roland, la soixantaine, vit surun terrain vague des faubourgs de la villeavec sa fille Muriel, mentalement diminuée,et son fils adoptif Richard. Leur quotidienmonotone est bientôt troublé par l’arr i v é etonitruante de Sally, une Dominicaine pour-suivie par son ancien patron à qui elle vientde dérober une grosse somme d’arg e n t .Alors que Richard voit d’un mauvais œil l’in-trusion de cette nouvelle venue, Muriel s’at-tache à elle de plus en plus…
Marginalité et exclusion
Christian Grandman, qui signe ici son pre-mier long métrage, n’a pas choisi la facilitéen mettant directement en question l’imageen trompe l’œil d’une île paradisiaque. Ildénonce, sous l’apparente nonchalance quirègne en Guadeloupe, la violence omnipré-sente des rapports sociaux et des situa-t i o n s : l’incapacité de la société à venir enaide aux plus démunis, la brutalité des auto-rités locales, l’exclusion produite par l’illet-trisme, la mainmise des dealers sur lesAntilles... Pourtant, si les problèmes soule-vés par le réalisateur semblent insurm o n-tables, l’humour et l’émotion donnent à l’his-t o i re des respirations bienvenues. Lacomplicité entre les personnages féminins,sans doute plus adultes que les hommes,ponctue de touches de tendresse un récitplutôt sombre. La connivence entre lescomédiens, professionnels et non pro f e s-sionnels, est évidente et doit beaucoup àune direction d’acteurs très maîtrisée. Grâceà eux – Alex Descas en tête – et à la géné-rosité jamais mièvre de Grandman, T è tG re n n é dépasse la seule pro b l é m a t i q u eantillaise pour atteindre une dimension uni-verselle. À noter la présence au génériquede l’actrice C.C.H. Pounder, l’inoubliableB renda de Bagdad Café ( q u ’ A RTE diffuse lelundi 27 mai à 20.45).Rediffusion le 5 juin à 17.30
samedi 25 mai
Librede Jean-Pierre Sauné
Vendredi 3 mai à 20.45
I.T. (Immatriculationtemporaire) de Gahité Fofana
Samedi 4 mai à 22.30
Daresalam d’Issa Serge Coelo
Samedi 11 mai à 22.55
Roues libres de Sidiki Sijiri Bakaba
Samedi 18 mai à 23.10
Tèt Grenné de Christian Grandman
Samedi 25 mai à 22.30
Heremakono (en attendant le bonheur)d’Abderrahmane Sissako
Samedi 1er juin à 22.30
En partenariat avec
et
Alex Descas joue
Richard (photo de gauche),
et C.C.H. Pounder,
l’inoubliable Brenda
de Bagdad Café,
incarne Sally (photo de droite).
Quel a été
le point de départ du film ?
Je n’ai pas grandi aux Antilles, mais ma
famille vient de là-bas et j’y passais
p resque toutes mes vacances quand
j’étais petit. Pro g ressivement, en
vieillissant, j’y allais – en vacances
toujours – mais avec un re g a rd qui
changeait. Je commençais à me
raconter des histoires sur les gens que
je voyais et puis je faisais aussi
beaucoup de photos. Les personnages
du film sont nés de ces photos et de
ces récits imaginaires. Quant à la
m a rginalité, c’est un thème que je
ressens partout, à Paris pour
c o m m e n c e r, et d’ailleurs, dans la
p re m i è re version du scénario, l’histoire
se passait à Paris.
Ce qui frappe, c’est l’apparente
tranquillité derrière laquelle
la violence est omniprésente…
Je voulais montrer ce contraste entre
cette apparente nonchalance, en
grande partie due au climat, et la
violence soudaine. Quand je suis là-
bas, je ressens une violence latente,
p e rmanente, tout le temps.
Vous n’aviez pas peur
qu’on vous accuse de forcer le côté
dramatique de la situation sociale
des protagonistes ?
Non, parce qu’il s’agit d’une tragédie,
et la tragédie est aussi dans la vie.
J’y ai pensé au moment de l’écriture ,
mais je savais qu’avec la manière dont
je voulais traiter cette histoire, je ne
risquais pas de basculer dans quelque
chose de trop mélo. D’ailleurs, on ne
voit le père boire qu’une fois, c’est
plutôt un sentiment diffus qu’on a à son
é g a rd, quelque chose de suggéré.
Je suis tout le temps resté sur le fil de
mes personnages. Et la dimension
d o c u m e n t a i re que je voulais m’a aidé
à amener constamment du réalisme
et de la crédibilité. ■
Propos recueillis
par Franck Garbarz
00.00 La lucarne.
Divine obsessionDocumentaire de Volko Kamensky(Allemagne, 1999-27mn)ZDF(Rediffusion du 29 novembre 2000)
Une ode aux ronds-points…À l’origine, l’invention était anglaise… C’estun ingénieur des Ponts et Chaussées deQuimper qui, le pre m i e r, eut l’idée de testercette forme de carrefour sur le continent.Dans un premier temps, trente-cinq ro n d s -points ont été aménagés en Bretagne. L’ É t a tt rouva l’expérience si concluante qu’ils sonta u j o u rd’hui 14 000. Volko Kamensky s’estrendu dans le midi de la France et s’estamusé à observer les particularités locales,les effets décoratifs, les comportements desconducteurs, les obsessions des élus et desa rtistes. Son re g a rd décalé sur cet élémentde notre vie quotidienne, le montage épuréet la musique entraînante font de ce film unpetit bijou.
00.30En direct de CannesMagazine présenté par Michel FieldRédacteur en chef : Thomas BauderRéalisation : Serge Bergli (France, 2002-45mn)Coproduction : ARTE France, MorganeProductionARTE FRANCE
En partenariat avec
A RTE consacre pour la première fois uneémission quotidienne au Festival de Cannes,animée par Michel Field. Retrouvez En direct
de Cannes tous les soirs du 16 au 26 maivers 00.30.
Entretien avec Christian Grandman
Derrière l’apparente nonchalance,
la violence soudaine
Né en 1969, Christian
Grandman est originaire
de Guadeloupe. Auteur-
réalisateur et producteur,
il coréalise en 1997 avec
Hugues Poulain un court
métrage, Chaussée glissante.
Il est ensuite lauréat de
la Fondation Hachette pour
le scénario de Tèt Grenné,
son premier long métrage
de fiction.
Michel Field : “Rendre compte de la couleur
et de l’effervescence de la nuit cannoise.”
14.00
Création(s)
14.30
CamargueRediffusion du 23 mai)
15.15
Piège pour un chasseurRediffusion du 24 mai)
17.00
Cuisines des terroirsLa Croatie
17.30
Les grands duels du sportHongrie / URSS -
ater-polo
18.15
BiographiesGeorges-ArthurGoldschmidt
19.00
Flash Info
19.00
MaestroBeethoven, Symphonie n° 9Simon Rattle – Orchestrephilharmonique de Berlin
20.15
ARTE Info / Météo
20.45-23.50
ThemaRomy Schneider
20.45
La banquièreilm de Francis Girod
23.00
Romy Schneider,étrange étrangèreDocumentaire d’Anne Andreu t Francesco Brunacci
23.55 (PDC : 23.50)
Mic Mac
00.20
En direct de Cannes
01.05
Une journée particulièreRediffusion du 19 mai)
14.00 Câble et satellite.
Création(s)Chemins d’artistesProposé par Serge MoatiRéalisation : Patrice Le Van Hiep(France, 2001-26mn)Production : ARTE France, Image et CompagnieARTE FRANCE
Des artistes de toute l’Europe et de toutesles disciplines (arts plastiques, musique,théâtre, cirque, cinéma, danse, design…),filmés en train de créer.
> Konstantin Grcic
Le designer allemand Konstantin Grcic autravail sur un prototype de théière pour uneligne de vaisselle en porc e l a i n e .> François-René Duchable
Le pianiste François-René Duchable répètele C o n c e rto en sol pour piano et orc h e s t rede Maurice Ravel.> Keiichi Tahara
Photographe, réalisateur et créateur del u m i è res, Keiichi Tahara s’apprête à réaliserun tirage photographique sur pierre …
17.00 Câble et satellite.
Cuisines des terroirsLa CroatieDocumentaire de Johannes Eglau(Allemagne, 2002-26mn)ZDF
La Croatie, ses îles, ses homards…L’ a rchipel de Lastovo, à l’extrémité méridio-nale de la Croatie, a conservé dans sa cui-sine le souvenir des peuples qui y vécure n t :Illyriens, Grecs, Romains, Vénitiens, Tu rcs etS e r b e s …Retrouvez les recettes de “Cuisines des
terroirs” sur www.arte-tv.com
17.30 Câble et satellite;
Les grands duels du sportUne série de Serge Laget, Max Urbini et Marc Silvera (France, 2001-41mn)Coproduction : ARTE France, Ethan ProductionsARTE FRANCE
Les grands duels du sport ne se résumentpas à un affrontement physique entre deuxadversaires. Décryptant quelques ren-contres mythiques, cette série replace cesévénements dans leur contexte social, cul-turel, politique.
Hongrie / URSS - Water-polo
Réalisation : Bernard CazedepatsChampionne olympique de water-polo àM e l b o u rne en 1956, la Hongrie aff ro n t el’URSS en match de poule. Si l’on en croit lalégende, elle “bat” les Soviétiques au sensp ro p re du terme : la piscine se teinte dusang des joueurs ! C’était en 1956, quelquessemaines après l’invasion de la Hongrie parles troupes soviétiques…À venir dans “Les grands duels du sport” :
Anquetil / Poulidor ; Borg / Mac Enroe ;
Real Madrid / Barcelone ; Mercedes /
Ferrari…
18.15 Câble et satellite.
BiographiesGeorges-ArthurGoldschmidtDocumentaire d’Evelyn Scheels(Allemagne, 2002-43mn)BR
Portrait de Georges-Arthur Goldschmidt,écrivain français d’origine allemande, tra-ducteur de Peter Handke.Né en 1928 à Hambourg dans une famillejuive, il a 10 ans lorsque ses parents le met-tent dans le train de l’exil. Il ne les re v e rr ajamais. Hébergé dans un internat deC h a m b é ry jusqu’en 1946, Goldschmidtsubit des brimades qui le marq u e ront àjamais. Il raconte ces années terribles dansla Ligne de fuite, la Traversée des fleuves e tN a rcisse ou la Part échappée. Auteur den o m b reux romans et essais, Goldschmidtest également le brillant traducteur de Stifter,Kafka et Peter Handke.
d i m a n c h e 26 mai
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Nouveau
Nouveau
L’équipe de water-polo hongroise à l’entrainement.
Film
Avec : Hillevi Martinpelto (soprano), Birgit Remmert (contralto), Herbert Lippert (ténor), Willard White (basse)L’Orchestre philharmonique de Berlin Les Chœurs de la Radio de BerlinRéalisation : Bob Coles (Allemagne, 2002-1h15mn)ZDF
Sacré “musicien le plus doué de sa généra-tion” par le Monde de la musique, SimonRattle dirige la Symphonie n° 9 d eBeethoven dans ses habits tout neufs dechef de l’Orc h e s t re philharmonique deBerlin. Une re n c o n t re au sommet entre l’undes princes du romantisme allemand et unchef d’orc h e s t re très britannique, qui donneun éclairage inédit à l’une des œuvres sym-phoniques les plus célèbres au monde.Avec les solistes Hillevi Martinpelto, Birg i tR e m m e rt, Herbert Lippert et Wi l l a rd White.
L’hymne européen
Lors de sa création, en 1824, la mythiqueneuvième et dern i è re symphonie deBeethoven déclenche de violentes discus-
sions : l’œuvre mélange les genres musicauxet cela prête à controverse. Aujourd’hui, elleest considérée comme l’un des grandsjalons historiques vers l’avènement de lamusique à programme du XIXe siècle. On nesait toujours pas avec certitude ce qui aconduit Beethoven à composer cette œuvre: sa situation personnelle au moment où ill’écrit, ou le contexte politique et social, alorstrès mouvementé. Aujourd’hui, le finale, avecle célèbre “Freude schöner Götterfunken” estdevenu l’hymne européen, et l’ensemble dela symphonie a été déclaré patrimoine cultu-rel mondial de l’Unesco.Simon Rattle dirigera la Passion selon
saint Jean de J.-S. Bach au Festival de
Saint-Denis les 29 et 30 mai prochains.
19.00 Beethoven, Symphonie n° 9Simon Rattle –
Orchestre philharmonique de Berlin
Diffusion en simultané sur
La magistrale Symphonie n° 9 de Beethoven,
e n registrée pour ARTE à la Philharmonie de Berlin
en avril dern i e r. Avec l’Orc h e s t re philharmonique
de Berlin sous la direction de son nouveau dire c t e u r
musical, sir Simon Rattle.
Le prélude de
“l’Ode à la joie”,
quatrième mouvement
de la Symphonie n° 9,
est devenu l’hymne
européen en 1972.
ARTE FRANCE
20.45 La b a n q u i è reFilm de Francis Girod(France, 1980-2h10mn)Scénario : Georges Conchon,Francis GirodAvec : Romy Schneider (Emma Eckhert, la banquière),Jean-Louis Trintignant (HoraceVannister), Jean-Claude Brialy(Paul Cisterne), Claude Brasseur(Largué), Jacques Fabbri (MoïseNathanson), Jean Carmet (Du Vernet), Noëlle Chatelet(Camille Sowcroft), Marie-FrancePisier (Colette Lecoudray)Image : Bernard ZitzermannMusique : Ennio MorriconeProduction : Ariel Zeitoun,Partners Production, FR3, SFP,Gaumont
Film
d i m a n c h e 26 mai
20.45-23.50Romy Schneider
Dans le Paris des années folles, une bellebanquière fait trembler le monde de la finan-ce et des bonnes mœurs. Romy Schneidermajestueuse, superbement entourée deJean-Louis Trintignant, Jean-Claude Brialyet Claude Brasseur.Emma Eckhert est une femme belle, aimantla vie, le luxe et la puissance. Ses spécula-tions en Bourse en font l’une des ban-quières les plus populaires de Paris : grâceaux affaires qu’elle réalise, elle peut se per-m e t t re d’offrir des intérêts de 8 % à sesclients, alors que les banques n’en accor-dent que de 1 %. Les représentants de lafinance traditionnelle commencent à grin-cer des dents…
Amour, luxe et ambition
“Le film s’inspire de la vie de Marthe Hanau,qui fit scandale dans les années 30 pouravoir affiché son anticonformisme et sonhomosexualité, mais surtout pour avoir luttéc o n t re le capitalisme en favorisantl ’ é p a rgne populaire. Les deux principauxatouts du film sont le luxe de la réalisationet l’interprétation de Romy Schneider.Celle-ci éclate d’une beauté souveraine,d’une élégance majestueuse, d’une autori-té superbe. Elle est, de plus, superbemententourée d’une pléiade d’acteurs de pre-mier plan.” (Guide des films).Rediffusion le 29 mai à 00.15
et le 4 juin à 00.50
Il y a tout juste vingt ans,
le 29 mai 1982, Romy Schneider
mettait fin à ses jours. Sacrée
princesse de l’écran avec la série
des S i s s i, l’actrice allemande
la plus chère au cœur des Français
avait imposé, sous la direction
des plus grands réalisateurs
( Visconti, Welles, Sautet,
Costa-Gavras…), son personnage
de femme vulnérable.
Thema lui rend hommage avec
un film et un documentaire inédit.
23.00Romy Schneider,étrange étrangèreDocumentaire d’Anne Andreu et Francesco Brunacci (France, 2002-55mn)Coproduction : ARTE France, Cinétévé
P i c c o l i , B i r k i n , G i r o d , C o s t a - G a v r a s ,Boehm… Ses amis intimes racontent RomySchneider et livrent quelques clés inéditespour décrypter le mystère de la star.Le déroulement de la vie de l’actrice, sesgrands films comme les événements tra-giques qui l’ont conduite à la mort, sontconnus du public. L’ambition de ce film estailleurs. Anne Andreu et Francesco Bru n a c c iont tenté d’échapper à la biographie pourréaliser un essai qui livre des clés inéditespour décrypter le mystère Romy Schneider.Comment cette femme qui possédait la beau-té, le talent, la célébrité, bref qui avait toutpour être heureuse, a-t-elle été détruite parune angoisse de plus en plus incontrôlable ?Pour Michel Piccoli, Jane Birkin, FrancisGirod, Costa-Gavras et bien d’autres, c’estp a rce qu’elle ne “s’assumait pas” : ni commepersonne, ni comme actrice…
L’énigme Romy Schneider
“Ce film a été construit à la manière d’uneenquête. Nous avons interrogé les témoinsessentiels choisis pour leurs liens d’intimitéavec l’actrice, nous sommes re t o u rnés surles lieux majeurs de sa vie, à Vienne et enAllemagne à Berchtesgaden, où elle a passétoute son enfance. Nous avons re n c o n t r édes hommes et des femmes qui n’avaiente n c o re jamais parlé d’elle à la télévisioncomme Karl Heinz Boehm, son part e n a i re deS i s s i. L’acteur évoque très bien l’ignorancetotale dans laquelle vivait Romy Schneiderpar rapport au nazisme, à la fin des année50. Comme lui-même et comme tous lesjeunes gens de cette génération. La caméraS u p e r-8 nous permet de traduire de manièresubjective des émotions ressenties par l’ac-trice. Nous avons alterné diff é rentes texture sd’images, diff é rents supports qui nous per-mettent d’intro d u i re des ru p t u res de ton, derêver sur ce destin tragique. Et peut-être dep e rcer un peu l’énigme.” (Anne Andreu etFrancesco Bru n a c c i )Rediffusion le 1er juin à 15.15
23.55Mic MacMagazine de la création proposé par CarineBratzlavsky, Claudio Pazienza, Benoît Peeters,Gérard Preszow, Michel Caulea(France/Belgique, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, RTBF, Triangle 7ARTE G.E.I.E. / RTBF
Rendez-vous avec Mic Mac
un dimanche sur deux, après la Thema
> Ah, vous voilà... !
Un invité surprise, enfermé dans une boîte,répond à des questions concernant son par-cours et ses idéaux. Des images, des sonset des objets se glissent dans la boîte et sol-licitent ses cinq sens, plus un sixième : lesens de l’humour. Dans ce numéro, le “paperouge” ou “la bête noire” du syndicalismebelge (c’est selon) envoie un message auxe x t r a t e rre s t res, nous raconte son dern i e rrêve et dialogue avec Lénine.
> Signes d’Europe : C’est du propre !
Y a-t-il une Europe des poubelles, une inter-nationale du pro p re et du sale ?
> Tranche de ville
Champion de break, maître du h e a d s p i n(toupie sur la tête), auteur de Solo for Tw o,S t o rm consacre une part de son temps àt r a n s m e t t re ses gestes à une nouvelle géné-ration de danseurs.
> Martine et les heures
Le portrait d’une femme, une femme dans lafoule, une femme et les heure s .
Rediffusion le 29 mai à 02.15
Dans son dernier film,
Huit femmes, François
Ozon rend hommage
à Romy Schneider
en faisant revivre
sa présence quelques
instants grâce à une
photo en noir et blanc.
Romy Schneider est lauréate
du premier César en 1976
pour l’Important c’est d’aimer
et en remporte un deuxième
en 1979 pour Une histoire simple.
14.00
Lolaes femmes à la campagne
14.30
Kim Dae Jung et la politique du soleilRediffusion du 21 mai)
15.25
ntérieur NordRediffusion du 21 mai)
16.20
Nouilles froides à PyongyangRediffusion du 21 mai)
16.50
oilà l’EuropeRediffusion du 4 mai)
17.20
La belle américaineRediffusion du 12 mai)
19.00
Flash Info
19.00
ARTE On Tour 2. Amsterdam
19.45
ARTE Info
20.00
ARTE On Tour
20.45
CinémaBagdad Café
ilm de Percy Adlon
22.15
ARTE Météo
22.20
Grand formatMissing AllenDocumentaire de Christian Bauer
23.55
Court-circuit le magazine) n° 70
00.55
SensoRediffusion du 23 mai)
14.00 Câble et satellite.
LolaLes femmes à la campagneLe magazine au féminin(Allemagne, 2002-28mn)ARTE G.E.I.E.
Portraits de femmes qui ont choisi la vie auvert…En Allemagne, les jeunes agriculteurs ontgénéralement bien du mal à trouver uneépouse. Certaines femmes choisissent pour-tant de vivre au vert… mais seules ! Port r a i td’une jeune berg è re qui passe l’été dans lesalpages et d’une vieille dame de la nobles-se qui a décidé de faire re v i v re le domaineoù elle a grandi, dans le Brandebourg .
19.00 En direct.
ARTE On Tour (2)À la découverte des Européens(France/Pays-Bas, 2002-1h45mn)Coproduction : ARTE, NPSARTE G.E.I.E.Présenté par Annette Gerlach
En partenariat
avec et
Comment vivent nos voisins polonais, hollan-dais ou autrichiens ? Qui sont les créateursd’aujourd’hui, à Salamanque ou à Helsinki ?Chaque soir, de 19.00 à 20.45, A n n e t t eGerlach anime un plateau en direct d’uneville d’Europe dont elle brosse le portrait.
2. Amsterdam
ARTE On Tour évoque l’art de vivre particu-lier des Amstellodamois, dans une ville oùl’eau est omniprésente. Comment les habi-tants se déplacent-ils ? Que re p r é s e n t e n tles canaux ? La présence de l’eau influe-t-elle sur la vie de tous les jours ? On parle-ra également de mode, de musique et depeinture.Demain mardi, rendez-vous à Helsinki.
l u n d i 27 mai
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Les canaux irriguent-ils les humeurs
des habitants d’Amsterdam ?
(Out of Rosenheim)Film de Percy Adlon(RFA, 1987-1h27mn) - VOSTFScénario : Percy Adlon, Eleonore Adlon,Christopher DohertyAvec : Marianne Sägebrecht (Jasmin), C.C.H. Pounder (Brenda), Jack Palance (Rudi Cox), Christine Kaufmann (Debby),Darron Flagg (Sal Jr.), Monica Calhoun (Phyllis)Image : Bernd HeinlSon : Heiko HinderksMontage : Norbert HerznerMusique : Bob TelsonProduction : Pelemete Film GmbH, ProjectFilmproductionARTE FRANCECésar du meilleur film étranger 1988
Après s’être vertement disputée avec sonmari, une grosse Bavaroise se re t ro u v eseule au milieu du désert américain. Auh a s a rd de son errance sur la route de LasVegas, elle tombe sur un hôtel-bar- s t a t i o n -s e rvice minable baptisé “Bagdad Café”.Malgré l’hostilité de la patronne et l’indiff é-rence plus ou moins affichée de la tribu quil ’ e n t o u re, elle noue peu à peu des liens pro-fonds avec le lieu et ses habitants…
Fugue américaine
Bagdad Café s ’ o u v re sur une scène de dis-pute dont les plans géométriques font pen-ser à ceux de Wenders dans Paris Te x a s.Mais le re g i s t re n’est pas le même, les cou-leurs acidulées l’indiquent. Hymne à la dif-f é rence, le film se laisse voir avec la légère-té non exempte de lucidité d’une comédieà la Capra. Percy Adlon a fait ses arm e sdans le documentaire. “Je n’aime pas lafantaisie pure, détachée de tout contexteréel. J’ai besoin d’une authentique réalitépour m’élever jusqu’à une vision poétiquedes choses”, explique le réalisateur. De là,sans doute, cette impression de pro x i m i t é .On est en prise directe avec cette Bavaro i s eau chapeau à plumes égarée dans le désertde Mojave, qui ne sait pas encore quel’amour lui manque. Marianne Sägebre c h test énorme, au pro p re comme au figuré.
Magicienne improvisée, elle relance lesa ff a i res d’une tenancière d’hôtel aigrie(C.C.H. Pounder). Représentée nue ettenant dans la main une forme ovoïde parun peintre retraité d’Hollywood (JackPalance), elle figure une sorte d’alma mater.C’est une chose rare que ces personnagesbien campés qui laissent entrevoir les vraiesorigines de l’acteur qui les incarne : laB a v i è re de Sägebrecht, la Russie dePalance – de son vrai nom Palunuik. Rêved’Amérique et nostalgie des migrants, quela chanson “I’m calling you”, interprétée parJevetta Steele, porte en elle. Et puis, aumilieu de la bigarru re, l’intemporalité, le ter-r i t o i re absolu de la musique de Bach ver-sion jazzy. L’immensité du réel, le désert ,sont à la mesure de l’homme pour peu qu’ily insuffle de la poésie…
20.45 Bagdad CaféUne grosse Bavaroise échoue dans un motel minable du désert américain.
P e rcy Adlon visite à sa manière le thème de la vieille Europe confrontée à l’immensité
du Nouveau Monde, dans une fable optimiste à l’enthousiasme communicatif.
“Le thème de Percy
est le désert.
Les deux femmes
sont des déserts
et leur amitié
représente dans la vie
de chacune d’elles
une sorte d’oasis.”
(C.C.H. Pounder)
En partenariat
avec
Rediffusion le 1er juin à 01.20
et le 13 juin à 00.40
L’enthousiasme communicatif
de Marianne Sägebrecht
et de C.C.H. Pounder – qui joue
également dans Tèt Grenné,
à découvrir samedi 25 mai à 22.35.
La Chevy Bel Air d’Allen Ross fut retrouvée
en mai 2000 dans l’Oklahoma.
Documentaire de Christian Bauer(Allemagne/États-Unis, 2001-1h31mn)BRMeilleur documentaire, Festival du
nouveau cinéma et des nouveaux médias
de Montréal 2001
Prix Canal Grande, Festival de télévision
de Venise 2002
Allen Ross, cinéaste et cameraman deChicago, disparaît sans laisser de tracesen 1995, quelques semaines après avoirachevé le tournage d’un documentaire surle Mississippi avec Christian Bauer. Aprèsq u a t re ans et demi de doutes et de ques-tions sans réponses, celui-ci décide d’élu-cider cette disparition. Toutes les pistessont envisageables. Allen a-t-il décidé devivre en marge de la société ? Se cache-t-ilquelque part ? Ou bien a-t-il été assassiné,et dans ce cas, pourquoi ? L’enquête per-met d’éliminer successivement chacunedes hypothèses. Jusqu’à ce qu’il ne re s t eplus qu’une seule explication possible...
L’ami disparu
Missing Allen est un objet étrange et rare ,un documentaire au suspense tout à faitinhabituel. Dès le début du tourn a g e ,Christian Bauer choisit de raconter sa quêteà la pre m i è re personne. Malgré de nom-b reuses résistances, il commence à ras-sembler les pièces du puzzle, qui dessinentune véritable histoire policière. Peu à peus u rgit un portrait d’Allen Ross qui, grâce àdes extraits de ses films, montre l’intensitéet la beauté de son travail. Puis ChristianBauer s’attaque au plus délicat : la quêtespirituelle de Ross, son désir d’amour et decompréhension qui l’amènent finalement àe n t rer dans une secte – raison possible desa disparition. Découvrir cette démarc h e ,dont Allen Ross ne lui avait jamais rien dit,est un grand choc pour Christian Bauer.Cela ne correspond pas à l’image qu’il sefaisait de son ami. Et le réalisateur de s’in-t e rroger : que savons-nous vraiment deceux que nous croyons connaître ?
lundi 27 mai
Christian Bauer part à la re c h e rche de son ami cinéaste Allen Ross,
d i s p a ru mystérieusement en 1995. Une enquête pleine de suspense
au cœur d’une Amérique secrète et inquiétante, où il est question
de sectes, d’ovnis et de meurt re .
22.15 Missing Allen
Christian Bauer et Allen Ross à Chicago, en 1991.
Que savons-nous
vraiment de ceux
que nous croyons
connaître ?
23.50Court-circuit (le magazine) n° 70Le magazine du court métrageARTE G.E.I.E. / ORB / ZDF
> Mr. Hollywood StarCourt métrage de Bartosz Werner(Allemagne, 2002-7mn) - VOSTFAvec : Steven Man (Mr. Hollywood Star), Jenny Oliver (la première femme), Joy Salamanca (la deuxième femme), Lee Avent (la troisième femme), Kaley Dobson(la quatrième femme), Angela Swedlund (la mère), Anneka Swedlund (la fille)Image : Ralf SchlotterProduction : HFF Konrad Wolf, ORB, ARTE
Beau, riche, célèbre et malheureux en amour.Un matin, alors que Mr. Hollywood Star seréveille à côté de la femme qu’il doit épou-s e r, celle-ci le quitte pour toujours. Cettesituation se répète avec trois autres femmesqui lui tiennent à cœur. . .
> Trois pour cent(Three Percent)
Court métrage de Robert Thalheim(Allemagne, 2002-14mn) - VOSTFAvec : Heather Fox (Anna Wojcik), Curtis Olson (Paul Berg), Emily Williams(Branda Watson), Zdzislaw Garsorski (le facteur), la famille MaczkowiakImage : Maxi Johanna StrauchProduction : HFF Konrad Wolf, ORB, ARTE
Deux regards sur la vie superficielle de LosAngeles.Deux personnes observent l’insouciance deshabitants de Los Angeles : Anna Wojcikenvoie des photos d’Américains souriants àsa famille en Pologne, et Paul Berg suit les“ s o l i t a i res” de la ville avec sa caméra numé-r i q u e …
> SCourt métrage de Thanassis Karanikolas(Allemagne, 2002-10mn) - VOSTFAvec : Supermarky, The Goddess Bunny,Ron Athey, FredImage : Lorenz HaarmannProduction : HFF Konrad Wolf, ORB, ARTE
Abdos, biceps et autres muscles…P o rtrait de Superm a k y, écrivain under-g round tout en muscles, et de trois autre spersonnages marqués par le culte du corpsen Californ i e .
> Hollywood DogsCourt métrage de Dirk Hibert(Allemagne, 2002-16mn) - VOSTFImage : Benedikt HainProduction : HFF Konrad Wolf, ORB, ARTE
Hollywood vue à travers ses chiens et leursm a î t re s …
Tous les lundis à minuit
Tous les mardis à 17.30
sur le câble et le satellite
En liaison directe
avec www.arte-tv.com
Mardi 4 juin
sur le câble et le satellite :
A Glance Apart
de Hyoe Yamamoto
Steven Man est Mr Hollywood Star…
S p é c i a l
H o l l y w o o dRosa von Praunheim
emmène ses étudiants
de l’école de cinéma
de Babelsberg -
Potsdam à Hollywood.
Le résultat ? Un
cocktail d’histoires et
neuf courts métrages
sur la Mecque du
cinéma. C o u rt - c i rc u i t
(le magazine) d i ff u s e
les quatre meilleurs.
Supermarky et The Goddess Bunny.
ARTE FRANCE
20.45Loft paradoxeDocumentaire de Jean-Jacques BeineixCoproduction : ARTE France, Cargo Films(France, 2002-1h20mn)
“Le Loft, c’est nul mais tout le monde lere g a rde.” P remier paradoxe. La jeune fille quile formule fait partie d’un groupe d’adoles-cents que Jean-Jacques Beineix a filmés entrain de re g a rder Loft Story. “Le produit estmauvais sociologiquement. La publicité a étéexceptionnelle et le produit a form i d a b l e m e n tm a rché. Donc, quelque part, le produit estb o n ”, raisonne Jacques Séguéla. Jean-François Kahn évoque “tous ceux qui ontre g a rdé en disant ‘Mais pourquoi ces consre g a rdent cette chose incroyable ?’”, etFrançoise de Panafieu rapporte les pro p o sde ses enfants : “C’est nul et j’adore ”… Ene ffet, “le néant est excessivement attractif”,explique Vincent Cespedes, philosophe. Dunéant de Loft Story, Jean-Jacques Beineixt i re une matière à réflexion riche, complexe,aux vastes ramifications : ce n’est pas lem o i n d re des paradoxes de son documentai-re. Le réalisateur de D i v a et de 37°2 le matina rencontré des intellectuels (Jacques Attali,Philippe Sollers…), des psychiatres, psycho-logues, psychanalystes (Gérard Miller, Serg eTi s s e ron…), des hommes et des femmespolitiques (Roselyne Bachelot, NoëlM a m è re…), des journalistes (Edwy Plenel,David Dufre s n e … ) , des sociologues
14.00
Cuisines des terroirsRediffusion du 26 mai)
14.30
Natalia Gutman oue HaydnRediffusion du 19 mai)
15.10
Hollywood oves the pianoRediffusion du 22 mai)
16.15
Au pays des Miss (1)
Rediffusion du 13 mai)
16.45
LolaRediffusion du 27 mai)
17.25
Court-circuit le magazine)’arpenteur
Moyen métrage de Sarah Petit t Michel Klein
19.00
Flash Info
19.00
ARTE On Tour 3. Helsinki
19.45
ARTE Info
20.00
ARTE On Tour
20.45-23.55
Themau à la télé !
20.45
Loft paradoxeDocumentaire
e Jean-Jacques Beineix
22.10
Late showilm de Helmut Dietl
23.55
ARTE Météo
00.00
Music Planet 2NiteBjörk & Matmos encontrent Radio Boy
01.00
Die Nacht / La nuit
02.00 (PDC : 01.55)
La bonne conduiteRediffusion du 12 mai)
19.00 En direct.
ARTE On Tour (3)À la découverte des Européens(France/Finlande, 2002-1h45mn)Coproduction : ARTE, TVPARTE G.E.I.E.Présenté par Annette Gerlach
En partenariat
avec et
Comment vivent nos voisins polonais, hol-landais ou autrichiens ? Qui sont les créa-teurs d’aujourd’hui, à Salamanque ou àHelsinki ? Chaque soir, de 19.00 à 20.45,Annette Gerlach anime un plateau en directd’une ville d’Europe dont elle brosse le por-trait.
3. Helsinki
Peu connue, la Finlande est tournée à la foisvers la nature et vers la modernité. On évo-quera la place de la femme dans une socié-té part i c u l i è rement pro g ressiste et la diversi-té culturelle d’Helsinki. Dans cette étapen o rdique d’A RTE On To u r, on constatera quela froideur et le sérieux des Finlandais nesont que des idées re ç u e s .
Demain mercredi, rendez-vous à Wroclaw
(Pologne).
m a rd i 28 mai
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
20.45-23.55
Helsinki : vue sur le por t
avec la cathédrale Saint-Nicolas.
Sous-titrage pour sourdset malentendantsO
Film
(Dominique Mehl, Jean-Claude Kaufmann),un sémiologue (François Jost), un jésuitep rofesseur de philosophie (Luc Pare y d t ) ,des hommes de télévision (Michel Field…).Il a également interrogé les responsables del’émission de M6 : Thomas Valentin, dire c-teur des programmes de la chaîne, AlexiaL a ro c h e - J o u b e rt, chef de projet de L o f tS t o ry, Angela Lorente, rédactrice en chef.Enfin, il a filmé des spectateurs : des ados,filles et garçons de 16 à 20 ans, M. et MmeLusseau, dirigeants d’entreprise. En re t r a i tpar rapport à ses interlocuteurs, il les lance,les confronte parfois par propos interposés,et intercale quelques respirations (un drôlede personnage mécanique qui tire lalangue…), façon de pre n d re du recul parr a p p o rt au flux de paroles. La juxtapositionde ces témoignages pousse à la réflexion,fait naître des questions, aborde de mul-tiples thèmes : le conflit des générations, led i v o rce entre culture de l’élite et culturep o p u l a i re, le sexe à la télé, la ru p t u re entreles citoyens et les hommes politiques, la fré-
nésie de consommation, l’accélération dusystème médiatique, la transfiguration dubanal, la “fictionnalisation” du réel… Alors ?Télévision poubelle ou “ f o rmidable accélé-rateur de particules télévisuelles” (Field) ?Phénomène de désertification culturelle oumise en valeur de l’intimité, du quotidien ?Jean-Jacques Beineix ne prétend pas tran-c h e r. “Des millions de gens ont re g a rdé L o f tS t o ry ; analyser les re g a rds portés sur cetteémission, c’est donc aussi s’intéresser à cesmillions de spectateurs.”
Vu à la télé !Mai 2001, la fièvre du Loft envahit la France. Lancée deux ans
auparavant aux Pays-Bas sous le nom de Big Bro t h e r, l’émission
déchaîne les passions – de l’adoration au rejet. Mais Loft Story
n’est que la partie émergée de l’iceberg “télé-réalité”.
Jean-Jacques Beineix a exploré le phénomène en menant de
n o m b reux entretiens et livre un documentaire riche, foisonnant,
captivant. Suit le film Late Show, dans lequel Harald Schmidt
et Thomas Gottschalk, stars du petit écran en Allemagne,
interprètent une savoureuse satire des milieux de la télévision.
De haut en bas :
Dominique Mehl, Edwy Plenel,
Jean-Claude Kaufmann, Serge Tisseron,
Luc Pareydt et Roselyne Bachelot.
“Les soixante-dix jours du Loft,
moi je considère que ça m’a fait
soixante-dix jours de vacances.” (M. Lusseau, dirigeant de société)
“Moi j’ai téléphoné pour
Laure. J’étais pas obligée.
Personne m’a dit :
‘Il faut téléphoner.’ Les
impôts, vous êtes obligés.
Là, vous étiez pas
obligés. Pour une fois
qu’on avait le choix…” (Mme Lusseau,
dirigeante de société)
Rediffusion le 2 juin à 15.15
00.00 Music Planet 2Nite.
Björk & Matmos rencontrent Radio BoyRéalisation : Bernie Apt (Allemagne, 2002-52mn)Coproduction : ARTE, NDRNDRPrésenté par Ray Cokes
Björk retrouve les complices de son dernieralbum, les Californiens de Matmos et lespécialiste du sampling Radio Boy, pour unconcert au plus vieux club d’Europe, leGrünspan à Hambourg. Une rencontremusicale captivante présentée par RayCokes.
P ropulsée sur le devant de la scène islan-daise dès l’âge de 12 ans, Björk est d’abordtentée par le style punk avant de former lesS u g a rcubes avec le chanteur Einar. En1988, leur premier album, L i f e ’s Too Good,les propulse sur la scène intern a t i o n a l e .Après la dissolution des Sugarcubes, lachanteuse entame une carr i è re solo. Sa voixsi part i c u l i è re et ses re c h e rches musicalesen font rapidement une star. En 2000, ellefait ses débuts au cinéma dans Dancer inthe Dark de Lars von Trier (dont elle signeaussi la musique) : bouleversante dans lerôle de Selma, elle re m p o rte le Prix d’inter-prétation à Cannes. Un an plus tard, elle sortun nouvel album, Ve s p e rt i n e, pour lequelelle a collaboré avec le duo californ i e nMatmos, glaneur de sons hors du commun,et Matthew Herbert, alias Radio Boy, spécia-liste du sampling. Björk a re t rouvé Matmoset Radio Boy sur la scène du Grünspan – unc o n c e rt qui révèle de nouvelles facettes dugénie créatif de la star venue du fro i d .Des interviews et plus d’informations
sur www.arte-tv.com
Rediffusion le 31 mai à 02.00
m a rdi 28 mai
22.10Late ShowFilm de Helmut Dietl(Allemagne, 1998-1h41mn) - VOSTFScénario : Helmut Dietl, Christoph MuellerAvec : Thomas Gottschalk (Hannes Engel),Harald Schmidt (Conrad “Conny” Scheffer),Veronica Ferres (Maria Keller), JasminTabatabai (Carla Sperling), Sabine Orléans(Rose), Dieter Pfaff (Mick Meyer), Otto Schenk(le Dr August Beer), Karl Markovics (TschurliNowak), Andrea Sawatzki (Sonja Vogel)Image : Gernot RollSon : Andreas WölkiMontage : Inez RegnierARTE G.E.I.E.
Pour enrayer la chute d’audience d’unechaîne de télé privée, le directeur des pro-grammes fait appel à un jeune DJ… Satiredes milieux de la télévision, Late Show e s tréalisé par Helmut Dietl (Schtonk !) et inter-prété par deux stars de télé allemandes.
Conrad Scheffer est dire c-teur des programmes deTELE C, chaîne de télévi-sion privée dont l’audienceest en chute. Son animateurvedette, Mick Meyer, n’aplus le vent en poupe.S c h e ffer cherche à doperses programmes. C’estalors qu’il découvre HannesEngel, animateur dans uneradio de province, adorépar un petit groupe de fans,à qui il propose de lancersa pro p re émission. Hannes
vit avec l’actrice Maria Keller, qui vient juste-ment de quitter TELE C, écœurée, alorsqu’elle a fait fureur dans une série télé. Petità petit, le jeune homme réalise que son L a t eS h o w va lui valoir quelques inimitiés…
Stars du petit écran
Late Show se moque de la télévision en uti-lisant, dans les rôles principaux, deux starsde la télévision allemande : Harald Schmidtet Thomas Gottschalk. Son réalisateur,Helmut Dietl, est notamment connu pourSchtonk ! (1992), diffusé sur ARTE en jan-vier 1998, satire désopilante du scandaleautour des faux journaux de Hitler.
Vu à la
Night Show, l’émission de
Mick Meyer, atteint des sommets
de mauvais goût sans faire
remonter les taux d’audience...
Le producteur qui se bat pour
son job (Harald Schmidt, à
gauche) et le jeune DJ ambitieux
(Thomas Gottschalk, à droite).
télé !
01.00Die Nacht / La nuitUne émission proposée par l’Atelier de recherche d’ARTE FranceImaginée par Paul Ouazan(France, 2002-52mn)ARTE FRANCE
Tous les derniers mardis du mois, la nouvel-le émission de l’Atelier de recherche d’ART EFrance donne à voir des images décalées,surprenantes, réjouissantes. Un régal.Au sommaire de cette cinquième édition : > Classifier : François Yo rdamian arecensé les 180 acteurs principaux desFeux de l’amour et dressé méthodiquementle catalogue de leurs gestes. Grâce à lui, onsait désormais que pendant les 137 heure se n registrées à ce jour, on a ri 209 fois, pleu-ré 94 fois, mangé 82 fois, bu 383 fois, qu’ons’est gratté le menton 88 fois…> B l o w - u p de Siegfried A. Fruhaut :I n s p i rez ! Expirez !> Pour S e rge Mathô, les mains font l’ob-jet d’une observation attentive…> C a rnets de voyage : E n t re Avallon et Auxerre de CatherineBonétat : une jeune femme conduit, elle fixela route, la lumière sur son visage…Te l - Av i v, juillet 2002 : la rue Allenby à Te l - Av i v, filmée par Nurith Av i v.> Walden de Jonas Mekas. Trois extraitsde l’une des œuvres maîtresses de JonasMekas. Cassis : une vue du port de Cassistournée en 1966 ; Carl Theodor Dreyer : unp o rtrait filmé du metteur en scène danois ;Notes on the Circ u s : un carnet de cro q u i sde la piste d’un cirque en pleine re p r é s e n-tation.> Lors d’un vernissage d’art contemporainà Londres, l’œil de F r a n ç o i s - X a v i e r
C o u rr è g e s se laisse irrésistiblement attire rpar un détail…
> P o rtraits filmés : B e rtrand Delanoë,m a i re de Paris, par David Guedj (avril 2002)et Jonas Mekas par Lionel Charrier (28o c t o b re 2001)> Les petits riens : avec de petits riens,on peut faire un grand tout. C’est ce qued é m o n t re Conce Codina avec une sériepétillante et pleine de vie...> Totem par Maïder Fortuné : le visage auralenti d’une jeune fille sautant à la cord e .> La pause du dentiste par Thierry Augé :entre deux patients, un dentiste joue un airde guitare.> Le récit par Thierry Augé et Paul Zarine :Enora Malagre, 21 ans, vient de passer lep remier tour du concours d’entrée auC o n s e rv a t o i re d’art dramatique de Paris. Eller a c o n t e .> Bonne nuit par Thierry Augé, ConceCodina, Yaël Cohen, David Guedj et JanPeters : des dizaines de personnes detoutes nationalités souhaitent une bonne nuità l’un de leurs pro c h e s .
14.00
Album de famille’Europe des langues
14.30
CamargueRediffusion du 23 mai)
15.15
Cinquante années de règneRediffusion du 22 mai)
16.15
Au pays des Miss (2)
Rediffusion du 14 mai)
16.45
Capté !
17.10
DuckRediffusion du 20 mai)
17.30
Roues libresRediffusion du 18 mai)
19.00
Flash Info
19.00
ARTE On Tour 4. Wroclaw
19.45
ARTE Info
20.00
ARTE On Tour
20.45
Les mercredis de l’histoireLa guerredes MalouinesDocumentaire de Peter Kosminsky
21.45 (PDC : 21.50)
MusicaOffenbach à Paris
22.45 (PDC :21.45)
ARTE Météo
22.50
Programmation spécialeC’est beau l’Europe, a nuit
00.15 (PDC : 00.50)
La banquièreRediffusion du 26 mai)
02.15
Mic MacRediffusion du 26 mai)
14.00 Câble et satellite.
Album de familleL’Europe des languesRédactrices en chef : Marie-Claude Schultz,Laure Siaud (France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE(Rediffusion partielle du 2 avril 2001)
Éducation, famille, modes de vie…Comment s’y prennent nos voisins ?Aujourd’hui : l’enseignement des langues.
Angleterre : l’anglais et rien d’autre
En Grande-Bretagne, une langue étrangèreest obligatoirement enseignée au collège,mais on ne la choisit pas.
France/Allemagne : le grand recul
De même que l’apprentissage de l’allemandest en chute libre en France, en Allemagne,la cote du français n’est plus du tout cequ’elle a été.
16.45 Câble et satellite.
Capté !Magazine de société des 15-25 ans(Allemagne, 2002-26mn)Coproduction : Kobalt Produktion, ORBORB
Qui a dit que les jeunes ne s’intéressaientpas à la politique et aux questions de socié-té ? Capté ! donne la parole à la générationmontante. Un magazine passionné et unbrin provoc pour tous ceux qui sont en priseavec leur époque.Au sommaire de ce premier numéro :> Les anti-pub : en France, la pub a sesdétracteurs et ils s’org a n i s e n t .> Les novices : Mélanie, 20 ans, est novicedans un couvent de carmélites ; Stefan, 27 ans, est entré dans une confrérie pro t e s-t a n t e …> Les aiguilleurs du ciel : Yves Lévêque, 24 ans est contrôleur aérien. Un travail trèsp re n a n t …> La résistance des jeunes Italiens face àB e r l u s c o n i .
19.00 En direct.
ARTE On Tour (4)À la découverte des Européens(France/Pologne, 2002-1h45mn)Coproduction : ARTE,TVPARTE G.E.I.E.Présenté par Annette Gerlach
En partenariat
avec et
Comment vivent nos voisins polonais, hol-landais ou autrichiens ? Chaque soir, de19.00 à 20.45, Annette Gerlach anime unplateau en direct d’une ville d’Europe dontelle brosse le portrait.
4. Wroclaw
Quatrième ville polonaise, Wroclaw est l’undes pôles universitaires majeurs du pays.Elle connaît aujourd’hui un dynamisme cultu-rel et économique sans précédent et seraincontestablement dans les années à venirau cœur de l’Euro p e .Demain jeudi, cinquième étape à Vienne.
m e rc redi 29 mai
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Nouveau
À Wroclaw, le Rynek,
la place de la Mairie.
(Falklands War: the Untold Story)Documentaire de Peter Kosminsky(Royaume-Uni, 1987-59mn)Production : Granada InternationalARTE FRANCEBFI Archival Achievement Award 1987
Broadcasting Press Guild Award
for the Best Single Documentary 1987
Prix spécial du jury, Reims 1988
Best Social and Political Documentary
Award, Banff 1988
En 1981, à la veille du 150e a n n i v e r s a i re del’expulsion des Argentins des îles Malouinespar les Anglais, la nouvelle junte militaire aupouvoir à Buenos Aires fait de la re s t i t u t i o ndes îles une priorité. Les négociations org a-nisées par Ronald Reagan entre le présidentGaltieri et le Premier ministre Marg a re tThatcher échouent rapidement. Le 2 avril1982, 500 commandos argentins envahis-sent les Malouines. La Grande-Bre t a g n eriposte aussitôt en déployant la plus impor-tance force armée depuis la SecondeG u e rre mondiale… Ce film raconte la véri-table histoire de cette guerre, comment ellefut gagnée puis perdue, et dit pour la pre-m i è re fois la réalité d’un conflit qui s’estd é roulé loin des caméras. Il comporte desdocuments filmés étrangers et amateursjamais vus auparavant ainsi que des inter-views exclusives de soldats et d’officiers desdeux camps.
L’empire contre-attaque
Après plusieurs documentaires re m a rq u é sdans les festivals du monde entier, PeterKosminsky s’est fait connaître avec Wa rr i o r s(1999), une fiction sur la mission desCasques bleus en Bosnie d’un réalisme à la
limite du suppor-table. Le film, diff u s ésur ARTE, a notam-ment décroché leFipa d’or en 2000.“Les merc redis del ’ h i s t o i re” présentece soir la versionc o u rte du tout pre-mier documentairede Kosminsky, uneenquête sur la guer-re des Malouines
réalisée en 1987. Le film remonte aux ori-gines du conflit et présente des témoi-gnages exceptionnels de militaires qui,pour la plupart, n’avaient jamais fait la guer-re. Les soldats britanniques disent le senti-ment de culpabilité que leur inspire la mortde combattant argentins, des jeunes de 18 ans mal entraînés. Le film raconte uncombat inégal, perdu d’avance, dont lap resse britannique n’a rien pu dire, touteimage étant alors censurée. Une guerreteintée de post-colonialisme, qui a fait millemorts et plus de deux mille blessés.Rediffusion le 5 juin à 15.15
Présenté par
Alexandre Adler
“Je me suis dit : je vais gagner cette guerre pour ces cons
et je me tire !” (un officier de l’armée britannique)
20.45 La guerre des MalouinesIl y a tout juste vingt ans, la Grande-Bretagne partait en guerre contre l’Arg e n t i n e
pour conserver le contrôle des îles Malouines. Peter Kosminsky (Wa rr i o r s)
raconte la véritable histoire cette guerre post-coloniale dont les enjeux furent
plus symboliques que stratégiques.
En partenariat
avec
Avec le témoignage exceptionnel
de militaires qui, pour la plupart,
n’avaient jamais fait la guer re.
Les airs les plus populaires d’Offenbach interprétés par la diva suédoise
Anne-Sofie von Otter, dirigée par Marc Minkowski. Un concert enjoué
et festif, enregistré le 22 décembre dernier au Théâtre du Châtelet.
21.45 Offenbach à ParisUne soirée avec Anne-Sofie von Otter
“Avec Offenbach,
j’ai découvert une joie
de la musique
et du texte portée
à un degré supérieur.
Même si c’est
de la musique légère,
il faut (…) la chanter
avec autant de passion
que Mozart si on veut
lui rendre justice.”
(Anne-Sofie von Otter dans
Libération le 1er avril 2002)
l a i res d’Offenbach, de la Grande Duchessede Gero l s t e i n à F a n t a s i o ou aux C o n t e sd ’ H o ff m a n n. Surprenante et mutine, Anne-Sofie von Otter n’hésite pas pour l’occasionà changer plusieurs fois de costume dansune mise en scène eff i c a c e …Avec des extraits de : la Grande Duchessede Gero l s t e i n (“Ah, que j’aime les militaire s ” ,“ D i t e s - l u i ” , “ C h a n s o n m i l i t a i re ” ) , F a n t a s i o( “ B a l l a d e à l a l u n e ” e t “ D u o F a n t a s i oElsbeth”), Madame l’Arc h i d u c (“Sextuor del’alphabet”), Lischen et Fritzchen (“Duo desA l s a c i e n s ” ) , l e C a rn a v a l d e s R e v u e s( “ S y m p h o n i e d e l ’ a v e n i r ” ) , l e s C o n t e sd ’ H o ff m a n n (“Entracte” et “Barc a rolle”), la Vi ep a r i s i e n n e (“Je suis veuve d’un colonel”), l aFille du tambour major (“Je suis la fille dutambour major”), la Périchole (“Air de la gri-serie”), Orphée aux enfers (“Galop final”).
Anne-Sofie von Otter
Après une solide formation à Londre s ,Vienne et Bâle, la mezzo-soprano suédoiseconnaît son premier triomphe en 1985 àCovent Garden dans les Noces de Figarosous la direction de Colin Davis. Puis elleinterprète une étonnante Dorabella dansCosì fan tutte ainsi que Berlioz, RichardStrauss, Bach… Sa riche discographie est àl’image de son talent multiple : les L a m e n t ide Monteverdi, Legrenzi ou Bertali, l’éton-nant album de chansons suédoises Wi n g sin the Night, le Messie de Haendel, l aDamnation de Faust, les Lieder de Schubert ,For the Stars avec Elvis Costello…Rediffusion le 4 juin à 15.15
Anne Sofie Von Otter a publié le 5 mars
2002 deux disques chez Deutsche
Grammophon : Hercules de Haendel,
avec Les Musiciens du Louvre dirigés par
Marc Minkowski (3 CD), et Mots d’amour /
Chaminade, où elle est accompagnée
par Bengt Forsberg et Peter Jablonski au
piano et Nils-Erik Sparf au violon (1 CD).
m e rc redi 29 mai
Diffusion en simultané sur
Avec : Anne-Sofie von Otter (mezzo-soprano),Magali Léger (soprano), Stéphanie d’Oustrac(mezzo-soprano), Gilles Ragon (ténor), Laurent Naouri (basse), Jean-Christophe Henry(ténor), Franck Versini (ténor), Christophe Grapperon (baryton)Chœur et orchestre :Les Musiciens du Louvre-GrenobleDirection musicale : Marc MinkowskiRéalisation : Oliver Becker (France, 2002-1h)Coproduction : ARTE France, RM Associates,LGM, Théâtre musical de Paris-ChâteletARTE FRANCE
Compositeur prolifique souvent sous-estimé,O ffenbach a longtemps souff e rt d’avoir étéinterprété par des orc h e s t res aux arr a n g e-ments vulgaires. Rien de tel avec l’aréopa-ge de choix de Marc Minkowski, uniquementcomposé de voix habituées au répert o i reclassique de l’opéra. Chanteurs et musi-ciens se livrent avec bonheur aux airs popu-
22.45C’est beau l’Europe, la nuitRéalisation : Denis Thybaud(France, 2002-2h)Coproduction : ARTE France, La Grosse BouleARTE FRANCE
Artistes, fêtards, écrivains, veilleurs denuit… Ariel Wizman et Frédéric Ta d d e ï(Paris dernière) partent à la rencontre desnoctambules de toute l’Europe. A m b i a n c egarantie !De Berlin à Bucarest, d’Istanbul à Séville, deL o n d res à Milan, nos deux night-tro t t e r sc ro i s e ront, le temps d’un verre, le photo-graphe britannique Martin Parr, la chanteu-se de flamenco Estrella Morente et le met-teur en scène Christoph Schlingensief. Ilss ’ e n t re t i e n d ront avec les rappeurs Fat BoyS l i m e t G o n z a l e s , l ’ é c r i v a i n M i c h e lH o u e l l e b e c q e t l a c o m é d i e n n e R o n aH a rt n e r. Ils hanteront les bars de Stockholm,d é a m b u l e ront sur les plages de Tarifa, s’at-t a rd e ront dans un hôtel londonien et flâne-ront dans les cafés littéraires de Berlin.Pendant deux heures, Ariel Wizman etFrédéric Taddeï inventeront une sorte dem é t ro p o l e e u ro p é e n n e i d é a l e . L e sséquences filmées s’enchaîneront, sansprécision géographique, pour que les fro n-t i è res soient abolies le temps d’une soirée…
Présenté
par Ariel Wizman
et Frédéric Taddeï
14.00
Hippocrate
14.30
Le forum des EuropéensRediffusion du 18 mai)
15.15
Un monde en fusionRediffusion du 24 mai)
16.15
Au pays des Miss (3)
Rediffusion du 15 mai)
16.45
Création(s)Rediffusion du 26 mai)
17.15
Le péril jeuneRediffusion du 14 mai)
19.00
Flash Info
19.00
ARTE On Tour 5. Vienne
19.45
ARTE Info
20.00
ARTE On Tour
20.45
Première séanceFesten
ilm de Thomas Vinterberg
22.30
ARTE Météo
22.35
Programmation spécialeBest-of spécial 10 ans
00.05
CinémaBuena Vista Social Club
ilm de Wim Wenders
01.45
La mémoire perdue de l’île de PâquesRediffusion du 25 mai)
14.00 Câble et satellite.
HippocrateLe magazine santé(Allemagne, 2002-26mn)ZDF
> Le monde des rêves
L’homme passe un tiers de sa vie à dorm i r.Ce processus est essentiel pour la santé,d’où l’importance des re c h e rches sur lesommeil, les rythmes biologiques et la fonc-tion irremplaçable des rêves.
> L’absinthe ou le retour
de la “fée verte”
Le breuvage vert a eu de nombre u xadeptes, de Van Gogh à To u l o u s e - L a u t re c ,d’Hemingway à Picasso. Jusqu’à ce quel’absinthe soit interdite après avoir étéreconnue comme nocive pour l’org a n i s m e .En 1998, l’Union européenne a levé l’inter-diction et cette boisson est désormais ser-vie dans les bars branchés. Le danger a-t-ild i s p a ru ?
> Médecines chinoises
traditionnelles
Herbes et plantes, taïchi ou acupuncture, lesmédecines douces et les pratiques corpo-relles venues de Chine re n c o n t rent de plusen plus de succès. Certains y voient d’ex-cellentes alternatives aux approches de l’al-lopathie moderne. Quelles en sont eff e c t i v e-ment les vertus ?
19.00 En direct.
ARTE On Tour (5)À la découverte des Européens(France/Autriche, 2002-1h45mn)Coproduction : ARTE, ORFARTE G.E.I.E.Présenté par Annette Gerlach
En partenariat
avec et
Comment vivent nos voisins polonais, hol-landais ou autrichiens ? Qui sont les créa-teurs d’aujourd’hui, à Salamanque ou àHelsinki ? Chaque soir, de 19.00 à 20.45,Annette Gerlach anime un plateau endirect d’une ville d’Europe dont elle brossele portrait.
5. Vienne
Annette Gerlach et son équipe débarq u e-ront en plein Festival de Vienne, qui tienta u j o u rd’hui une place prépondérante dansle domaine de la création artistique enE u rope. Dans cette vieille ville aux traditionsc u l t u relles marquées, ouverte sur l’Euro p ecentrale, on évoquera la victoire dessociaux-démocrates sur le leader populisteJ ö rg Haider aux dern i è res élections.
Demain vendredi, à 19.00, grand jeu
de piste autour du patrimoine culturel
et historique d’une ville européenne…
j e u d i 30 mai
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
La place Marie-Thérèse et le musée
des Beaux-Arts de Vienne.
Taïchi dans un jardin normand.
Film de Thomas Vinterberg(Danemark, 1998-1h46mn) - VOSTFAvec : Ulrich Thomsen (Christian), Henning Moritzen (le père), Thomas Bo Larsen(Michaël), Paprika Steen (Hélène), Birthe Neumann (la mère), Trine Dyrholm (Pia), Helle Dolleris (Mette)Image : Anthony Dod MantleSon : Morten HolmMontage : Valdis OskarsdottirProduction : Birgitte Hald, Nimbus Film Aps,SVT DramaARTE FRANCE / ARD
En ce bel été danois de 1991, les Klingenfeltet leurs hôtes sont réunis dans l’imposanted e m e u re familiale pour célébrer les soixanteans du patriarche, père, époux et hommeaccompli. Les enfants, Hélène, Christian etMichaël, invité non attendu, accueillent lesconvives. Mais une ombre plane sur les fes-tivités. Le fantôme de Linda, sœur jumellede Christian, qui a mis fin à ses jours un anauparavant. Et cette fois-ci, Christian entendbien ne pas laisser le voile des condo-léances recouvrir impunément sa mort .Brisant brutalement les tabous et la bien-séance, il endosse avec courage le rôle det rouble-fête. Il révèle l’inceste répété dont ilsont été victimes, sa sœur et lui-même, et las o u i l l u re irrémédiable de leur enfance parun père monstru e u x …
Inceste et chasteté
Aucun sujet ne se prête mieux aux règles duDogme 95 que celui choisi par ThomasVinterberg. Le “vœu de chasteté”, principefondamental du Dogme, vise à laisser l’actionse déployer à nu, afin que la vérité surg i s s ed’elle-même dans toute sa pureté. Tel estégalement le but de Christian : faire jaillir lavérité dans toute son horre u r. La caméra, por-tée à l’épaule, filme abruptement les visagesdécomposés ou crispés, les mains qui s’en-t o rtillent sous la table, les corps qui s’écro u-lent. Elle ne lâche les personnages, pris dansun huis clos mental et physique, que lorsquele carcan du mensonge a enfin volé en éclats.Cette violence dans la manière de filmerr é p e rcute la violence de l’acte commis, la vio-lence du déni qui l’a enseveli et la violencede sa révélation. La volonté de transpare n c equi anime ce chef-d’œuvre est prolongée parles jeux sur le thème du verre et de l’eau –l’eau du bain dans lequel Linda s’est immer-gée, celle des bains que prenait son pèreavant de la violer, les reflets scintillants dusoleil sur l’eau qui ouvrent le film, les verre slevés pour les toasts et que le réalisateurs e rre de très près.
Le Dogme 95
est un collectif
de réalisateurs
créé à Copenhague
en 1995 autour
notamment de
Lars von Trier et
de Thomas Vinterberg.
Son “vœu de chasteté”
englobe dix principes
qui consistent
à rejeter tout artifice
cinématographique.
20.45 Festen
Dans F e s t e n, Thomas Vi n t e r b e rg cerne impitoyablement
les protagonistes d’un drame familial. Il signe l’un des plus
beaux et des plus dérangeants des films du Dogme.
Un bijou d’un éclat et d’une violence inouïs.
Christian (Ulrich Thomsen)
accuse son père d’inceste…
avant de se faire mettre
dehors manu militari.
jeudi 30 mai
Un feu d’artifice des meilleurs moments
d ’ A RTE. Un cadavre exquis où l’on cro i s e
aussi bien Pina Bausch que Dalida,
Bob Wilson que Rocco Siff redi ! Un festival
d’images commenté de façon décapante
par Édouard Baer et Sissi Perlinger.
Commenté
par
Édouard
Baer
et Sissi
Perlingen
Auteurs : Pierre Philippe et Pierre-André Boutang Réalisation : Pierre Philippe(France, 2002-1h30mn)Coproduction : ARTE France, On Line ProductionsARTE FRANCE
Puisant dans les quelque 22000 heures de programmes dela chaîne – les fictions, lesThema, les magazines d’histoi-re, les spectacles, les copro-ductions cinématographiques…–, Pierre Philippe a composé unvéritable kaléidoscope festif. Ony découvre que, contraire m e n tà certaines idées préconçues,A RTE est un espace de diversi-té et de créativité, un lieu où l’on
a p p rend autant que l’on s’amuse, où secôtoient en bonne intelligence Pina Bauschet Dalida, Patrice Chéreau et Mire i l l eDumas, Bob Wilson et Rocco Siff re d i .Édouard Baer et la comédienne allemandeSissi Perlinger portent sur les pro g r a m m e sun re g a rd d’une ironie mordante. Dérisionet autodérision contaminent l’ensemble desséquences, ponctuées de vignettes humo-ristiques et de clins d’œil malicieux. Qui n’apas rêvé de voir Jérôme Clément, vice-pré-sident d’ARTE, chanter du Dalida ou duFrance Gall ? Ceux qui ont encore desidées toutes faites sur la chaîne culture l l erisquent d’être surpris…
22.35
Best-of spécial10 ans
00.05 Cinéma.
Buena Vista Social ClubFilm musical de Wim Wenders (Allemagne/Cuba, 1998-1h41mn) - VOSTFAvec : Ry Cooder, Compay Segundo, Ruben Gonzalez, Ibrahim Ferrer,Omara Portuondo, Eliades Ochoa, Joachim Cooder, Manuel “Guajiro” Mirabal,Orlando “Cachaito” Lopez, Barbarito Torres, Pio Leyve Musique : Ry Cooder, Buena Vista Social ClubImage : Jörg Widmer, Robby MüllerMontage : Brian JohnsonARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 30 décembre 2001)
Les papys superstars de la musique cubai-ne produits par Ry Cooder et filmés par WimWenders. En tournée ou sur leur île, l’his-toire merveilleuse de musiciens oubliés,revenus au premier plan par la grâce d’undisque en or.Comme l’album, le film s’ouvre sur “ChanChan”, titre interprété par CompaySegundo et l’orc h e s t re du Buena Vi s t aSocial Club lors de leur unique tournée endehors de Cuba. Des extraits de cec o n c e rt, dans un très beau noir et blancsigné Robby Müller (l’un des meilleurschefs opérateurs en activité), s’interc a l e n tentre des séquences en couleur filmées surl’île. Là-bas, Wim Wenders profite de l’en-re g i s t rement du disque d’Ibrahim Ferre rpour re n c o n t rer tous les musiciens duBuena Vista Social Club. Vétérans du “son”,rythme cubain ancêtre de la salsa, ilsétaient tombés dans l’oubli avant que laproduction attentive et respectueuse de RyCooder ne fassent d’eux des stars mon-diales. Wenders les re g a rde jouer, plaisan-ter, voyager, vivre…Rediffusion le 8 juin à 00.40
Compay Segundo,
l’un des papys du “son”
révélés au monde
par Wim Wenders
et Ry Cooder.
14.00
Capté !Rediffusion du 29 mai)
14.30
’empire des sushisRediffusion du 22 mai)
15.15
La mémoire perdue de l’île de PâquesRediffusion du 25 mai)
16.15
Au pays des Miss (4)
Rediffusion du 16 mai)
16.45
Album de familleRediffusion du 29 mai)
17.15
DaresalamRediffusion du 11 mai)
19.00
Flash Info
19.00
Les clés de la ville
19.45
ARTE Info
20.10
ReportageAllons z’enfants du Sénégal
20.45
FictionDangereuses encontreséléfilm de Christian Petzold
22.15
ARTE Météo
22.20
La vie en facePas les flics, pas les noirs, pas les blancsDocumentaire d’Ursula Meier
23.30
Le muet du moisMetropolis
ilm de Fritz Lang
02.00 (PDC : 01.55)
Björk & Matmos encontrent Radio BoyRediffusion du 11 mai)
19.00Les clés de la villeRéalisation : Sylvain Bernard(France, 2002-40mn)Coproduction : ARTE, Tomawak ProductionsARTE G.E.I.E.
En partenariat
avec et
Au terme d’une semaine itinérante deSalamanque à Helsinki et d’Amsterdam àVienne en passant par Wroclaw, ARTE pro-pose ce soir une chasse au trésor autour dupatrimoine culturel et historique d’une gran-de ville européenne… Devinez laquelle !Deux couples de candidats, l’un allemand,l ’ a u t re français, s’aff ro n t e ront dans une cour-se contre la montre dont le but est de mettrela main sur les clefs de la ville enferm é e sdans le coff re de l’un de ses monuments.Les téléspectateurs pourront jouer par télé-phone ou via Internet. Le couple gagnantre m p o rtera une dotation de 2 000 euros des-tinée à un projet culturel de sa ville et unséjour dans une ville européenne. Les télé-spectateurs et les internautes pourront éga-lement gagner des séjours et des voyages.Pour jouer : www.arte-tv.com
v e n d re d i 31 mai
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
20.15 ARTE Reportage.
Allons z’enfants du SénégalReportage de David Gormezano et Matthieu Pansart (France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., VM GroupARTE G.E.I.E(Déprogrammation du 23 mai 2002)
Le Sénégal vit depuis quelques mois lapériode la plus glorieuse de son histoirefootballistique…Pour la pre m i è re fois de son histoire, leSénégal est qualifié pour la phase finale dela Coupe du monde de football.L’évènement est historique, d’autant que lesLions du Sénégal aff ro n t e ront en ouvert u re ,à Séoul le 31 mai 2002, les Bleus de l’équi-pe de France. Les Sénégalais attendent cematch avec impatience dans l’espoir de voirles Lions manger tout cru l’ex-puissancecoloniale. La quasi-totalité des joueurs sontdes professionnels qui jouent en Francedepuis leur adolescence. Avant ce match dusiècle France-Sénégal, l’équipe du Sénégala brillé en terre africaine : les “Séné fran-çais”, venus de Sedan, Monaco ou Lens,sont devenus vice-champions d’Afrique lorsde la Coupe d’Afrique des nations 2002 àBamako, au Mali.
(Toter Mann)Téléfilm de Christian Petzold(Allemagne, 2001-1h28mn) - VFScénario : Christian PetzoldAvec : Nina Hoss (Leyla), André Hennicke(Thomas), Sven Pippig (Blum), HeinrichSchmieder (Richard), Kathrin Angerer (Sophie),Henning Peker (Ott) Image : Hans FrommSon : Andreas Mücke-NiesytkaDécors : Kade GruberCostumes : Lisy ChristlMontage : Bettina BöhlerCoproduction : Teamworx, ZDF, ARTEZDFSélectionné aux festivals de Sarrebruck,
Berlin, Rotterdam, Göteborg, Vienne,
Rome, Édimbourg et Los Angeles
Fipa d’or du meilleur scénario 2002
L’été à Stuttgart. Les citadins se pre s s e n tdans les piscines en plein air. Leyla préfèref a i re des longueurs dans une piscine cou-v e rte. Thomas, un jeune avocat, l’observ eavec intérêt. Il croise à nouveau Leyla et entombe bientôt amoureux. Mais à l’issue deleur pre m i è re nuit ensemble, la jeune femmedisparaît sans laisser de traces. Leyla s’estinstallée dans une autre ville où elle travailleà la cantine d’une usine. Elle y re n c o n t reBlum. Celui-ci est un ancien meurt r i e r. Aprèsq u a t o rze ans passés en établissement psy-chiatrique et en prison, il participe à un pro-gramme de réinsertion. Pendant ce temps,Thomas poursuit sa quête de Leyla.
Remous
“Dans les histoires que je raconte, je puiseà plusieurs sources pour les entre c ro i s e rensuite. L’une de mes idées de départ étaitl ’ h i s t o i re d’une jeune femme qui mène unevie que je qualifierai d’artificielle : elle tra-vaille dans un centre d’appels télépho-niques, habite dans un appartement anony-me et déjeune dans des snack-bars sansâme. Ce qui m’intéressait, c’était de savoir
comment ces personnes-là vivent et aiment,quels sont leurs rêves et leurs attentes. Etpuis j’ai rencontré par hasard deux jeuneshommes dans une piscine thermale. Ilsétaient avec leur vieux père dans un bain àremous. Le père était avocat et ils devaientp re n d re la succession de son cabinet. Unefois leur géniteur parti, les fils ont commen-cé à se disputer. D’abord sur les études àf a i re : droit économique ou droit pénal ? Lep remier frère était dur et précis, le secondmou et avide d’argent. Puis ils se sont que-rellés à propos de leurs épouses et ont quit-té la piscine en échangeant des insultes !C’est à partir de ces anecdotes que j’ai écritcette histoire de gens qui évoluent dansn o t re société moderne, qui font tout ce qu’ilconvient de faire, mais passent à côté deleur pro p re vie. Mes personnages sont desindividus en situation de ru p t u re. Ce sontdes hommes et des femmes qui sont à lare c h e rche de la ‘vraie’ vie, mais qui, une foisqu’ils l’ont enfin trouvée, vont s’y brûler. ”(Christian Petzold)
Rediffusion le 7 juin à 17.25
20.45 Dangereuses rencontresUn jeune avocat tombe amoureux d’une femme qui passe son temps
à disparaître… Un polar psychologique et hitchcockien qui a re m p o rt é
cette année le Fipa d’or du meilleur scénario.
Après les Tricheuses
(le 27 mai 2000)
et Dangereuses rencontres
(ce soir), ARTE diffusera
Contrôle d’identité
de Christian Petzold
le 19 septembre 2002.
Thomas (André Hennicke)
tente d’entrer en contact
avec Leyla (Nina Hoss).
v e n d redi 31 avril
Alain Devegney dirige
l’antenne policière
de la gare de Cornavin,
la zone la plus dure
de Genève en matière
de drogue,
de misère humaine
et de conflits raciaux.
Documentaire d’Ursula Meier(Suisse, 2002-1h12mn)ARTE G.E.I.E. / SSR
Lors d’une mission à Kinshasa, AlainD e v e g n e y, un policier genevois, membredu parti d’extrême droite Vigilance ete x p e rt en arts martiaux, se fait arrêter ethumilier par une patrouille de l’armée zaï-roise. Il comprend alors la détresse deceux que la violence et la misère contrai-gnent à l’émigration. À son re t o u r, il imagi-ne un étonnant projet d’échanges et demédiation entre la police et les nom-b reuses minorités étrangères établies enSuisse. Ce projet est à la fois simple et pro-fondément novateur : il s’agit de nommerdans chaque communauté une personnerespectée, un “sage” susceptible de jouerle rôle de médiateur auprès des siens etd’expliquer à la police comment cela sepasse chez lui. Le projet est assez rapide-ment accepté par la hiérarchie d’AlainD e v e g n e y. Dans sa naïveté et son enthou-siasme de néophyte, Alain pense qu’il re n c o n t rera immédiatement l’enthousias-me des associations d’immigrés. Il doit vite déchanter : il faudra des mois, voiredes années, pour que le contact s’établis-se, car les habitudes de méfiance ont lavie dure .
Flic et communicateur
Séduite par la sincérité d’Alain Devegney etpar son idée, Sarah Khalfallah, une jeunefemme spécialiste des relations interc u l t u-relles, va servir d’interm é d i a i re avec lescommunautés étrangères. Leur très grandecomplicité et leur amitié est partagée parYves Delachaux, un collègue d’Alain quidonne aux apprentis gendarmes des coursde sensibilisation aux “minorités ethniques”.Cette collaboration permet aussi à Alain,personnage chaleureux et tru c u l e n t ,p resque méditerranéen, de donner la mesu-re de son talent de communicateur et de lea-d e r. Au fil des mois, des re n c o n t res et dese n t retiens, un cercle d’une quinzaine demédiatrices et médiateurs se constitue.Venus d’Afrique, des Balkans, de Suisse,d’Amérique du Sud, du Maghreb et duP roche-Orient, ils entament aussitôt une for-mation à la médiation. Déroulant la tramed’une véritable enquête, le film re n c o n t reces hommes et ces femmes, et constate,sans angélisme ni préjugés, les diff i c u l t é sdu projet. Il ne craint non plus d’en soulignerles limites et les contradictions en montrantles tensions et les incompréhensions entreles personnes.
22.15 Pas les flics, pas les noirs, pas les blancsAlain Devegney est policier dans l’un des quartiers les plus durs de Genève.
A u t refois militant d’extrême droite, converti aux bienfaits de la médiation,
il a développé un étonnant programme d’échanges entre la police
et les minorités d’origine étrangère .
Séduite par le projet d’Alain Devegney, Sarah Khalfallah
(à gauche), se porte volontaire pour l’aider à entrer en
contact avec les communautés étrangères.
23.30 Le muet du mois.
MetropolisFilm de Fritz Lang(Allemagne, 1927-2h27mn) - Noir et blancScénario : Thea von Harbou, d’après son roman éponyme, et Fritz LangAvec : Alfred Abel (Joh Fredersen), Gustav Frohlich (Freder Fredersen), Brigitte Helm (Maria / la machine humaine), Rudolph Klein-Rogge (Rotwang), HeinrichGeorge (Grot), Fritz Rasp (l’homme en noir / “le mince”), Theodor Loos (Josaphat), Olaf Storm (Jan)Image : Karl Freund, Günther RittauDécors : Otto Hunte, Erich Kettelhut, Karl VollbrechtEffets spéciaux : Eugen SchüfftanMaquettes et robots : Walter Schulze-MittendorfMusique (2001) : Bernd SchultheisProduction : UFAZDFVersion restaurée (1999-2001)
Le chef-d’œuvre de Fritz Lang, restauré etcomplété par de nombreuses séquencesque l’on croyait perdues depuis la fin desannées 20. À découvrir absolument.Joh Fredersen règne sur Metropolis, unegigantesque cité futuriste dont le confort etles jardins idylliques sont réservés à uneélite. Dans les entrailles de la terre vit unepopulation d’ouvriers, d’esclaves rivés à unemachine qui les broie. Fre d e r, le fils du des-pote, découvre par hasard ces conditionsde travail inhumaines et aussi la belle Maria,une égérie qui prêche des valeurs pro c h e sdu christianisme primitif. Freder en tombea m o u reux sur-le-champ. Mais son père a luiaussi eu vent de l’existence de Maria…
À la recherche des scènes perdues
Lors de la pre m i è re, le 10 janvier 1927, àBerlin, M e t ro p o l i s d u re environ deux heure st rente. La Paramount décide aussitôt de nep rojeter aux États-Unis qu’une versioné c o u rtée. Les coupures concernent en prio-rité le conflit entre Joh Fredersen etRotwang. Or, cette rivalité fonde l’intrigue dufilm et explique la construction de la machi-ne humaine. D’autres scènes faisant interv e-nir l’ouvrier n° 11811, Josaphat (ancien hautresponsable évincé par Joh Fredersen) et“le mince” (espion à la solde de Joh) sontelles aussi supprimées. On mutile égale-ment les séquences qui se déroulent à
Yoshiwara, le quartier desplaisirs, on re t i re cert a i n e sr é f é rences re l i g i e u s e s …Cette copie, conservée auMuseum of Modern Art deNew York, est longtempsrestée la seule versionconnue du film. Les pre-m i è res tentatives de re s t a u-ration sont entreprises dansles années 60 en RDA et enURSS. Mais c’est EnnoPatalas, du Musée du ciné-
ma de Munich, qui fait vraiment pro g re s s e rla reconstitution du film en utilisant le scéna-rio original, la fiche de censure de la pre-m i è re version et la partition musicale deGottfried Huppertz. En 2000-2001, laFondation Friedrich-Wi l h e l m - M u rnau par-achève un travail de restauration sans pré-cédent. Des re c h e rches aux quatre coins dumonde ont permis de comparer toutes lescopies disponibles – certaines re m o n t a n taux années 20 – et de travailler à partir denégatifs d’origine. Les techniques les pluspointues ont ensuite été mises en œuvrepour supprimer les altérations de l’image.Un autre objectif a été de re c o n s t i t u e r, dansla mesure du possible, l’ord re initial desscènes. Des cartons ont été ajoutés pourexpliquer les passages et fragments man-quants. Par ailleurs, l’équipe de re s t a u r a t i o na eu recours à la collection de photos deHorst von Harbou, riche de plus de 800 cli-chés, qui illustre le déroulement du tourn a-ge, ce qui a permis de se faire une idée dec e rtaines scènes à jamais perd u e s .
Dans la version de
Metropolis antérieure à
sa récente restauration,
un quart des scènes
avaient été supprimées
et les trois quarts
avaient été partiellement
remontées dans un ordre
différent. Sur les
175 cartons rédigés
à l’origine, 36 avaient
été éliminés
et 45 reformulés.
Rediffusion le 7 juin à 00.10
et le 12 juin à 00.00
Vous pensiez tout connaître
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inédites dans une nouvelle version
du film visionnaire de Fritz Lang.
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E x e m p l a i re n° 22 jeudi 2 mai 2002
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A RTE Info, Reportage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23
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Fichier pre s s eSouad Khaldi 01 55 00 70 37
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3615 ARTE (1,29 F/mn)
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> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s edes programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m
Samedi 1er juin
19.00 Le forum des Européens
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.10 Météo
20.15 Forza Bastia 78
20.45 L’aventure humaine :
Le corsaire de Saint-Malo
21.40 Metropolis
22.35 Fiction : Heremakono,
téléfilm d’Abderrahmane Sissako
00.05 La lucarne : Sud,
documentaire de Chantal Akerman
01.20 Bagdad Café (r)
Dimanche 2 juin
19.00 Maestro : Jessye Norman
et Kathleen Battle chantent le blues
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Danse : Het Hans Hof Ensemble,
“La ville la nuit”
20.45 Thema : La nuit des divas,
avec le film Diva
de Jean-Jacques Beineix
01.15 Les déracinés (1) (r)
Lundi 3 juin
19.00 Nature
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 360° - Le reportage GEO
20.45 Cinéma : Le fantôme de la liberté,
film de Luis Buñuel
22.30 Grand format : Pelé et Garrincha,
dieux du football brésilien
00.00 Court-circuit (le magazine)
01.20 Les déracinés (2) (r)
Mardi 4 juin
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 360° - Le reportage GEO
20.45 Thema : Proche-Orient
23.00 Music Planet 2Nite :
Mercury Rev et Miossec
23.55 La nuit s’anime
00.50 La banquière (r)
Mercredi 5 juin
19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 360° - Le reportage GEO
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Albanian stories
21.40 Musica : La route des troubadours
22.40 Ciné-découverte :
L’impitoyable lune de miel,
film d’animation de Bill Plympton
23.55 Festival hip-hop
franco-allemand 2001
02.05 Tracks (r)
Jeudi 6 juin
19.00 Voyages, voyages : Bahia
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 360° - Le reportage GEO
20.45 Première séance : Lost Killer,
film de Dito Tsintsadze
22.20 Thema : La révolution surréaliste
00.50 Une journée particulière (r)
Vendredi 7 juin
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Les petites mains,
téléfilm de Lou Jeunet
22.15 La vie en face
23.10 Profils : Okwui Enwezor
et la Documenta 11
00.10 Metropolis de Fritz Lang (r)
La semaine prochaine (23)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
SpécialanimationÀ l’occasion
du Festival d’Annecy,
du 3 au 8 juin 2002,
ARTE propose trois
rendez-vous avec
le cinéma d’animation :
Court-circuit
(le magazine), lundi 3,
la Nuit s’anime, mardi 4,
et l’Impitoyable Lune
de miel de Bill Plympton
mercredi 5 juin.
ARTE à Cannes18 films coproduits par ARTE sélectionnés
Contact presse
Agnès Buiche / Martina Bangert, 01 55 00 70 47 / 73 43
Sélection officielleEn compétition
> L’homme sans passé
d’Aki Kaurismäki(Pyramide, ARTE France Cinéma)
> Intervention divine
d’Elia Suleiman(Ognon Pictures, ARTE France Cinéma)
> Kedma d’Amos Gitaï(MP Productions, ARTE France Cinéma)
> Russian Ark
d’Alexandre Sokourov(WDR, ARTE)
Séances spéciales (hors compétition)
> La dernière lettre
de Frederick Wiseman(Idéale Audience, ARTE France Cinéma)
> Être et avoir de Nicolas Philibert(Maïa Films, ARTE France Cinéma)
> De l’autre côté
de Chantal Akerman(AMIP, Shemah I. S., Paradise Films,ARTE France)
Un certain regard> Rachida de Yamina Bachir(F for Film, ARTE France Cinéma)
> Une part du ciel
de Bénédicte Liénard(JBA Production, ARTE France Cinéma)
> Dix-sept fois Cécile Cassard
de Christophe Honoré(Sepia Production, ARTE France Cinéma)
> Terra incognita
de Ghassan Salhab(Agat Films & Cie, ARTE France)
> Heremakono
(En attendant le bonheur)
d’Abderrahmane Sissako(Duo Films, ARTE France)
> Sacrifices
d’Oussama Mouhamad(AMIP, Office national syrien du cinéma,ARTE France)
Semaine de la critiqueSéance spéciale
> Hundstage
d’Ulrich Seidl(Allegro Film Produktions GmbH,Coproductions Office, ZDF, ARTE)
Quinzaine des réalisateurs> Sex Is Comedy
de Catherine Breillat(Flach Film, ARTE France Cinéma)
> Le pays du chien
qui chante de Yann Dedet(Maïa Films, ARTE France)
> Abouna
de Haroun Mahamat Saleh(Duo Films, ARTE France)
> Japon de Carlos Reygadas(NoDream Cinema en association avec ZDF et ARTE)