4
S" Aaift f !!,*<• (■4= P®«eal s mmsmi iatw—s m»« f-4b Paleis) IsrJi 9 IWrnbra (»(& Adiamistratesp -Séiégué -Cérast O. RANDOLET iSiteatiM, iBBrsssiess etAaseaess, TÉL. 10,47 SB, Rue Foaceneile, 35 Adwsse TélégrapMque : EA2ÏÏJ0L1T HavM Le Petit Havre ANNONCES AU HAVRH. , ... Bureau du Journal, 11J8, bo«F de Stras nour». ( L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est A PARIS........ ? seule chargée de recevoir les Annonces pour (Ie Journal. La PETITHAVRE est désignépoar tas AssansasJeditiefres êt tigelas ORGANE RÉPÜBLICA1N DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des de la Région RÊDACTSU R EN CHEF tf.-J. CASPAR - JORDAN Téléphone ! 1S.SO Saorêtaïre Gèaérai i TH. VALLÉS Rédaction, 35, rue Fonieneile - Tét. 7.80 ABONNEMEIMTS ITrois Mois Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure.l l'Oise et la Somme.. » Fr. QUELLE PAIX? Ge n'est pas une fable, une invention de journaliste neutre en mal de copie, ou d'agent allemand clierchant a créer des courants d'opinion ehez les allies ; non, cela paraït maintenant, coinme élant par- faitenient sérieux : nos ennemis désirent ardemment la paix. ïls en ont assez, ils prévoient l'heure •tout leur édifiee va s'écrouler, et ils vou- draient pouvoir traiter dès maintenant, alors que leur situation n'est pas encore en apparence compromise, et qu'ils détiennent encore des gages: la Beigique et le nord de la France, la Pologne russe. Sans doute, ils se rendent parfaifement compte qu'il n'y a la qu'une faqade de vic- loire, si je puis dire, et que, derrière cette facade la ruine inévitable du militarisme germanique et de ses rê-ves de domination Universelle se prépare len temen t mais sü- rement. et que — plus tót peut-être que nous ne le supposons nóus-mêmes elie va se manifester aux yeux du monde, ainsi libéré du plus redoutable danger qui ait jamais menacé son indépendance. Et c'est paree que 1'écliee de tous leurs projets, la défaile fatale de leurs armées se présentent maintenant a leurs yeux avec une précision obsédante, paree qu'ils sen¬ tent ieurs reins fléebir. qu'ils voient arri- ver l'heure oü ils devront céder par suite de l'usure de leurs forces, — c'est pour cela que dans tous les coins de Ia Germa- ' nic, el dans toutes les classes de la société, retentissenl des appels è la paix. Les déclarations faites par un officier su¬ périeur prussien, et que nous awns repro- duites hier, ne laissenl aucun doute a ce sujet. Elles établissent avec netteté non seule'mënt le désir de paix qui animo ac- tuellement toute la population de l'Empire, mais aussi l'impérieux besoin quelle en éprouve. Les manifestations de eet état d'esprit se trouvent un peu partout dans les articles •publiés ces jours-ei par les journaux alle— mands et autricbiens, notamment k propos de ia constitution du ministère Briand ; el la douche froide que Maximiiien Harden, l'enfant terrible de la presse ludesque, vient de leur appliquer, en les éclairant sur He veritable esprit des Alliés, n'est qu'une démonstration de plus de l'impcrtance prise .par ces aspirations. Les missions, un peu mysterieuses, qui viennent d'élre conflées au prfnee de Bü- 'low et au ministre Solf, envoyés le premier en Suisse, oü il s'est rencontré avec des jeprésentants du Vatican, et le second en Ilollande, aussi bien que l'ouverturc d'un Congrès pacifiste è Berne, ou que les dé- •placements de certains ecclésiastiques au¬ tricbiens, tout cela concorde vers ce. but, aujourd'hui évident, de la diplomatie ger¬ manique : la conclusion rapide de la paix, Mais quelle paix ? II est manifeste que, s'ils la désirent si vivement, c'est qu'elle serail leur paix a eux, la paix allemande, la paix dans le maintien du statu quo ante, c'est-fi-dire celle qui évitcrait aux deux bandits couronnés de Berlin et de Vienne et a leurs complices Ie juste cMti- ment de leurs attentats conlre Ie droit des gens et contre le droit des peuples. Paree qu'è l'heure actuelle s'ils sont Virtuellement vaincus par le fait même de l'écbec de leur offensive sur tous les fronts — ils n'en sont pas moins encore dans une position en apparence avantageuse, paree qu'ils détiennent encore des territoires, ils pourraient encore parler haat, si l'on avait la faiblesse de les écouter. Et l'officier prus¬ sien, dont nous avons publié les déclara¬ tions, ne dit-il pas tout crüment que la •France et l'Angleterre devraient faire des .concessions ? Oui, voila quelle serait la paix alle¬ mande. celle pour la conclusion de laquelle ils s'agitent en ce moment, et avec une ar- deur qui se concoit aisément. Parbleu ! ils ont échoué dans tous leurs plans de con- qnèles : c'est inutilement qu'ils ont sur- passé en cruauté les plus sanguinaires en- valiisseurs barbares, qu'auprès d'eux Attila et Tamerlan nous semblent des petits saints ; c'est en vain qu'ils ont employé les procédés de combats les plus inavouables, qu'ils ont violé toutes les lois divines et hu- maines, partout ils se sont hcurtés a Ia ré- sistance des peuples qu'ils avaient pro- voqués, et qui se sont tous levés contre «ux dans un farouche et unanime élan ! Et maintenant qu'ils sentent que bientót va sonner l'heure du chaliment, alors ils demandent « pouce » ! « Restons comine nous étions, et n'en parions plas Car c'est bien è cela qu'ils voudraient arriver, c'est a cela que tendent toutes ces manifestations d'opinion, toutes ces ma¬ noeuvres sourdes et c'est pourquoi personne chez les Alliés ne pourra y prèter l'oreille. Oui. cerles, nous aimons la paix, nous Pavons prouvé a maintes reprises avant cette guerre, et quelquefois par une longa- nimilé excessive ! Mais puisqu'on l'a rom- jpue contre nous, cette paix, et puisqu'on aious a contrahits de tirer l'épée, nous ne Ia remettrons au fourreau, suivant Ia belle expression de M. le Président de la Répu- liiique, que « le jour oü nous aurons vengé nosmortset la victoire commune des Alliés nous permetü'a de réparcr nas ral¬ lies, de refttire la France integrale et de > nous prémunir efficacement conlre Ie retour périodique des provocations », Ce que nous voulons, ce n'est point la paix allemande, mais celle que nos armées victorieuses imposeront a nos ennemis ré- dnits a l'impuissance, la paix franqaise qui sera aussi la paix vraiment humaine, celle qui consacrera 1c triomphe du Droit sur la Force, rétablira les peuples opprimés dans leurs libertés nalionales, et débarrassera le monde de la menace germanique. Tant que nous n'en serons point arrivés la, toute autre conception de paix serait sacrilège, et a sa seule évocation nos morts héroïques, aussi bien que toutes les inno- centes yictimes des Barbaras sorliraient de terre ; et des pierres eiies-mêmes de Reims, de Louvain, et de toutes les villes mar- lyres s'élèverait. comme un murmure de protestation indignée, F. Poiet. LA GUERRE «4LQA.» J-QTJ-FSJVEGS: COMMUNIQUÉS OFFICIELS mammssm L'Assassiaai k Miss Ediüs Cavel! Nous avons dit que le.Conseil national des Femmes franchises a adressé nr.e lettre ü la préddeate da Gonseil national des Femmes asgiaisss. Voici soa teste : GhèroMadame, Le Gonseil national des Femmes fMGgiUes,vi¬ vement énrn par la mort tie Miss Edith Gave!" nous a ctsargées de vans lémaigner les senti- ments de pfofondo et douloureuso sympathie qn'a évefitéseit nos ccenrs la mort si tragique de la vai laaie femme qui, depais des aunées, s'ólait vouCeau soulagement de ceux qui sonffrent. Geuxqai intcrrompireDt ie cours de cetle noble exisicnce cammirent un crime dont Ia hosle p r- péiacra le-souvenir. Potir les avoir vues a Fceuvre depuis le début des bsslilités, nous savons ce que ie r.oeur des femmes angisises comports de dévouetnest, d'ab aègalion, de générosi'6, et nous comprenoes ie reteoiissecaeat qu's djft avoir c&ezvous Ia disp?- rition d uae des meilleures el des pias hér; ïques d'enire eltss, dass dssccnd:t[ons rèvoliaales pour l'bumaaité. Veiiiliei, chère Madame, vous faire l'ieterprète, auprés des membres de voire Gonseil, do toute notre sympathie et -agrêer pour vous-méme l'as- surance de nos sentiments los meilleurs et les plus fralerfisis. Li présidente, JULIE SIEGI'IUED, LARËG0LTE DUSLEEUAUSLETEPSE C'cjsU.Ia plus Stelle depais 25 aas D'après tm calcal préliminaire du Board of Agriculture, la récolle de b!é R>15 s'éiève a 8,490 69ï boisseaux, soit un excédent da 4,189,000 boisseaux sar 1914, oü l'aira semée en blé était inférieure de 368,000 acres êt l'aire habituells. La rècolte 1915 est ia pias belle qai ait été constatée depuis 1891. L'Acliviiê surli front del'Yssr L8 couloir vers la mort Le Belgisch" Standaard signaie que durant Ia soirée a» jeudi plasieurs taubes ont sur- v«ié la Panne, prélude d'ane action sur l'Yser: Ces jours demiers on a reaarqaé de graads ffioureraents de troupe «utonr de la fordt P.-act et autour de Ia forêt d'Hoathulst. Done toujours aa- lour de Dixmudeoii i on s« dispute toujours avee violence le faineux « Gang von den Dood ». iLe couloir vers ia mort.) Cs couioir, ajouto Ie Bel¬ gischeStandaard, a jusqu'a ce jour coüté la vie s do nombreux soldais, mais il est aussi un point d'imporlaace. II a une ïoogueur d'ecviron irento metres, une tranchöe de quelques ddcimètres de im^eur dans laqueile fes hommes ne peuvest ab- soiiicnentpas se moövoir et ne peuvent manier le fusil. Lors de la dernière atiaquo les Alleajsnds ont attaqué ce couioir armea ae revolvers seu- ieraent. Etats-Uiiis eiOrande-Bfetagne Pas de blocus des ports neutras, déclarent les Etats-Unis. La note américaiüe k Ia Grande Bretigne fait de nouveau rossorlir les entraves appar- tées au commerce des Etats-Unis par ie blo¬ cus anglais. Eile ne contests pas ies sïatisti- qaes asgiaises démontrant l'angmentaiion des exportation araéricaines depuis le com¬ mencement de la guerre et déclare qne i'in- terprétation angaaise, d'après taqueüe cer- laiaes marchandises utiüsables ponr la gaerre penveat être réexportées è l'ennemi, des pays centres, ne saarait servir de base sure, paree qu'eüe présente une trop grande facilité aux abus. Les Etat3-Unis maintiennent leur droit de rendra les maiehantLses inscrites au stock général aux pays neutres ; de plus, le fait que des merchandises de coatrebanda con- ditionnello sant destinées a l'ennemi, par l'intermédiaire des neutres, est en iui-même insuffisant pour just lier la saisie, et par conséquent ies Etats-Unis contestent ia saisie des batiments opérée sur tine simple con¬ jecture. La note conteste égïlarasnt l'effieacité du blocus anglais dans la Baltiqne ; elie pré- tend que ies ports allemands recent ou- verts au traflc avec les pays scandiaavrs et dit qu'aneuae convention internationale n'est mieux établic que celie interdisant le blocus des ports nestres en temps de guer¬ re. La note déclare encore que les tribu- naux de prises n'oftrent pas les réparations adéquates aux domeaages caasés aux négo- Ciants américains. Eu conséquence, les Etats-Unis deman¬ dent instamment a la Gracde-Bretagae que les relations des deux goavernements ne reposeat pas sur une politique d'expédieats, mais sar les conventions iüteraationaies re- connues. La note se lemiue aiasi : « Les Etats-Unis se font sans hésitatioa les champions de I'intégrité des droil3 des neutres coatre les agissements arbitraire! dee be!ligérants résuitant de la iutte sans >idévast Paris, 8 Novemhre, 1 5 heures. Uien a sig-aaler au précédent com- mtmiqus» ERRATUM. — Les communiqués du 7 novembre relatifs a l'armée d'Orient parient tous deux de Ia journés du 5 novembre pour les opérations dans la région de Krivolak, Dans le communiqué ds 15 heures, il faut lire : « Le calme s'est rétabli dans la journés du 4 novembre bos avanoées de Krivolak. » sur Paris, 23 heures. De violents combats d'artillerie se sout pcursuivis, au cours de la jour- née, daas plusieurs régfions du front, notamment en Artois, dans les sec- teurs de Loos et du bols de Given- chy, au Nord de l'Avre, dans les en¬ virons d'Andechy et en Champagne, a i'Est de Tahure, ainsi qu'au Nord da Massiges. Nos batteries ont déraoli, au Nord de Saint-, Mihiel, une piéce allemande contre avions. Dans les Vosges, Ia lutte rapproi- chée a coups de pAtards et de bomhes a encore été trè3 vive aux environs ds la Chapeloite. niers, bus milraiüensa, use qssntité de mu¬ nitions. de matériel. Sar i'Louzo, one irruption hardie de no¬ tre infantaria prit quelques prisonniers, deux petits canons, une miir.ïiilease, des lance bombes et beaucoap de munitions. 4 SO Autres Département!. Union Postale Ons'abenneabatement,SANSEBA IS, dans tous las Bureauxde Pasta di~Frana» <s Fr. «O > Six Mois fi s so tco Fr. Uk AS «& Fr. 40 » COMMOHigsiS RÜSSIS LssAiisüiands rsfaufés è il ds Owiflsk COMMUNIQUÉ BILGE $ aovombre Calme sur Ie front. COMMUHIQÜÊS ITALIEHS Rome, 7 novembre. Tandis que sur tont le théatre des opera- lions i'attaqoe de notre artillerie continue, les attaques de notre iafauterie nous out procuré de nouveaux snceès. Daas la vailé8 de Fetla, un détachsment eatievni, éqnioé avec d«s capoies blanches, s'avsnqa, le 5 novembre, ven nos positions de Foreeüa et de Gueltaroad mais il a été repoassé avec des pertes considerables. Dans Is valiéad© Seebach, nn de nos d*ta- chements en reeonnaifsauee réussit a attirvr teas les retranchements do Sslla-Nevea de nombrsuves forces ennemiss, qui ont été l'ofcjet <lenos tirs efficaces d'aHiilerie et de moaeqneterie qni les ont dispersés. Sur le Gxrso, hier, après avoir repoossé i'attaq'M»do i'ennemi dans la zone de Monte- San Miclieie, notre infanterie a passé a l'of- feasiva et a dtvpersé les Arxtrichiens, aux- qaeis elie a fait 212 prisonniers. Rome, 8 novembra. Dans la vallé8 de Daone, nous avons mis en fuiie des detachement! ennemis. Dans le Haut-Gordevole, par une attaque furieuse, nous avons pris les positions enoe- mies de Cordilasa et arboré'le drapeau au som.met, a 2.464 mètres d'altitnde. Nous avons pris ure centaine de prifon- Petrograd, 7 aovembre. Sar le front de Riga, nos troupes ont at¬ taqué avec succés les Aiiemands prés da vil¬ lage Olai, au Sad-Oaest de Riga. L'ennemi a é!é obligé d'évacuer ternporairemeat ce point; dogs avons oecapé Ie cimriièrc prés du village Laour, snr la riye ganche de la Dvina, a proxiaiité d'UxknJ. An Snd de Pjirors, dans la même région, nous a'voiis disperse les Allemands ientant is passage k travers la Dvina. Snr la rive Oaest du Sax; de Svenlea, nons avons enlevé la seconde ligne des tran- chées alletnandes et fait prisoaniqrs plus de 300 scldats. Nous avons pris 2 mitraillensfs et un projectenr ; les Allemands ont pro noncé ensuite qaatra contre-attaques sans Sticcès. Sur la rive gancha de la rivière Styr, l'ad versaire noos a attaqués dans la région du village de Nedvegie : son attaque a été re po'assée. Les corobats continuentè l'Ouest da village d« Koslukhnovka, qua noas avons gnlevé Ie 4 novembre. Armee da Caucase Diss Ia région du littoral, l»s Tures ont teuté da tranchir ia rivière Arkhave, mais ils ont été repoussés par notro feu. Dans la région de Tortarn, au Nord da vblsgp de Khystaspar et daas la région I Quest de ta valiée d'Alacbkert, prés du vil¬ lage de Djorovs, on sigoaie des engage¬ ments d'éelairenrs. Au S d du lac de Van, dans la r-gkm du village Cliatikha, nos (roupes ont eu des engagements avec les hordes. COMMliiWJi MTÉiIGRlil Cdligné, 7 novembre. Le combat prés de Graliovo.en Harz^govine, a continué tonta la journée dn 5 novembre, jusqu'au soir, avec nu grand aeharnement. L'ennemi a ett'ectué plnsleurs attaques afin ■ s'craparer de nos postfions ; non seale- de ment il n'a pas rénssi, raais il a é é reponseé par nos braves soidats avec de grandes oer- tes . PtïQdant ces combats snr le front d'Herzé- govine, noas avons pris h Fennsmi quatre canons de campagne, qaatre mitrailleuses, trois appareiis téléplioniqofs, un projecienr, snixante dix chevaux, cent fnsils et cent miiie cartouches. Nousavons fait prisoaniers deux officiers et quarant© soidats. De son cöté, l arméa do Sandjak a pris quatre canons de campagne, trois mitrail¬ leuses, six cents fusil», seat cents ouiDs et nne quarstité d->ai .nitioos : elie a fait pri¬ sonniers six oificiers, trois médecins et trois cents soidats. Sur le reste du front, la Iutte d'artillaria se dé»reloppe. Onlère merci qa: Celts note presse angiaisa qui la et « aicDnCsvtante *. dérasta actaeilement l'Europe. araêiicaiae est j-.'gée par la déclare « aecevante LAGUERRE BAIKAHIÜUE Lss progrèa de l'offensive anglo-frangaisö Salonique, 8 novembre. Suivant des renseïgnements fournis nar 'étai-major francais, sur ia bgne Grad'ko- lac-Doiran, les 'angio-frangais progresseot aa Nord-Est de Stroumiiza daas la direction da Nord. Les Anglais ont repoessé vine violente atta¬ que contre Paplist prés de Keivol k. Les Franyais ont traversé ia rivière Ornaya etoccupé, snr la rive gauche, Kameuiol 'et D^brisla. On signaie des snccès serbes dans la ré¬ gion de Uzanja. .A. SOFIA Gecéve, 8 novembre. Oa mande de Sofia qo'au cours des mani¬ festations organisées k i'occasion de la prise de Nirch, la foule a acclamé le roi et le prési¬ dent du conseil. M, Radoslavoft', dans nne ellocntion adres- sée ti ïa foule, a déclaré que la nation bal- gare réalisait ses aspirations histcriques. LA COURSERBEA BÏ1TR0VITZA Genève, 6 novembre. Suivant les Dertnères Noucelles de Munich, Ia Geur serbe est a Mitroviiza. Le roi Pierre a refusé l'invitation da roi de Montenegro d'ailer k Gettigné. Croiseur allemand coulé Bêle, 8 novembre. On mande de Bsrlin que, hier après midi, le petit croiseor E-atine a été conlé par deux torpilles lancées d'an sous-marin au Sad de la oöte snédci«e. l'féiq'tê totit l'cq' ipng? a été sauvé. VAPE0KS AKSLA1S COBLES Lonires, 8 aovembre. Communiqué officiel: ont conlé, I Des soos marins ennemis 5 rsovembre, le vapeur auxiiiaire Zcira, Méüterranée oriëntale. On compte 34 manqaunts. Le vapeur Woölwich, de Londres, a conlé. L'équipage a été sauvé. été LaTerreur aliemsnda enBeigip Genève, 8 novembre. Suivant nn télégramrne de Bruxailes, la cour martiale a coadainné pour espionnage trois Beiges a mort. INCIDENT MARITIME Bordeaux 8 novembre. Une dépêohe da sémaphore de la pointe dn Grave, rcpoe a Bordeaux, annonce que le steamer frauyiis Sénrgambie, provenaut du Sénégal, s'est echouó en Gironde, prés de Soulac. II a pu être renfloué et a continué ponr Bordeaux, son héüce étant engagée. ■Mort subits d'un Sons-prêfst Paris, 8 novembre. M. Tonnelier, soas-préfet de Rocroy (Ar¬ dennes) est décédé subüement a Paris. ENGRANDE-8RETAGNE Le Recrutement militaire Les Syndics ts ouvriers de Londres ont or- ganisé aimanche k Trafalgar square une im¬ posante manifestation pour appuyer ie plan de recrutement de lord Dei-ay. La réroluiion soivsute a été vo'ée : Les citoyeas öe LonSres,coBVoquéspar le Co¬ mité central des Syndicatsde Loodres, aflpBient êlre ea faveur du systèiae volontaire et opposés a la conscription, lis expriraeat la conviction que Ie system» volontaire, bien organise par les autorités et appuyé par la population, pourra subveaa a tous les besoios du pays, lis décilent ca coasé- quenéi»de diBner loot leur coscours a la cssspa- gae de lord bc'by. Dans iesEaibaas LA GUERRE LüHïüislaafe serbe D'Athèaes, 6 novembre, a la nuit : Sofia fait «avoir qu'une division bulgarö est entrée k Öüeh. C'est exact. D'aatre prrt. fes téiégrammes pfticifils dé¬ clarent que I'occupation bulge re d U^kïib été mis* en danger par ie récent succèi Ob- terrti a la passé de Bab iuna, au Sad Oaest de Kuprrsln. Jnsqn'ici, les Buigares n'oat pas ten té de déboucher d<»la passé de Kat- chanik, au Nord-Ouast d'Uskub. Les Francais ayant fait échec a l'avance bulgare vers Kosturiao, au Sud-Onest de la froatière bnigare, tiennent k présent les hauieurg d'Ormanali. Le combat se poursnit sur le from francais Dins nne grande bitaille, csmuiencée il y a quelques jours dans Ia partis Nord-Est du (rent sfifbe, contru les forces allemandes descendant sur les deux rives de ia Morava, lesSsrbes résisient avec suceèa dans leurs positiiris eo moatagues ; ils out main tenu Fennenai dans lei vallées afin de donner aux forces disperses de i'E-,t Je temas de sa concealrer et de rejoindre le corps' urin¬ espal. Le sort de Nbeh est piloyabie. Toutes les rues de la petite capital© avaient étó décorées de bannières en l'hooneur de l'aide promise par les A'iiés. La résistaece actuelle df-s Sftrbes est le dernier effort d'un psaple héronae, qui a jnré de se détendre jusqu'a sa dernière goutve dï sang. I s out envoyé a Salonique un appei d sespéré disant : « Venez a tra¬ vers ia Macédoiae nous aider. » Bataiüe fraiea-bulgarc Une violente canonoads et nne fusillade ant été entendnes dans ia région de Valan- dovo entre ies Francais et ies Bulgares. Les détails manquent. Un certain noiübre d'obas bnlgares se- raient tombés sur le chemin de ferau nord de Gaevgueli. L»s Serbes tiannant ferm" me ut la passé de Bibonna oü les assants repétés des Bul- gares ont été repoussés avec de fories per- tes. La passe est entièrernent cou verte de cada- vres ; plus de mille Bulgarcs sont tombés en un point oü ils ont é'é pris entre deux feux. Sftiis Iefeudeboscanons Touies les correspondances de Saloniane coDsiatenr, que. dans ies combats d - ia région do Vardar, ies Boigares v'oni pas leim sous ie feu de dos canons. Leurs batteries oat été faciiement réduites aa silenes et lears co¬ lonnes d'attaqne dispsrsées. Les Bulgares ont êproavé une trés crueüe déception de i'intériorbé de leur artillerie dont ie materiel ne ie cède p iurtant pa< au rölre pnisqn'ii est de fabrication fran^aise. On s lit, en eflet, qti'en outre des batteries Kr-upp, fes Bulgares oaf. aossi des ca cons du Greusot qui sent i'équivalent de no- tra 75. Dans les combats de Valandovo notam- meut, ies Bulgaria n'avaisnt mis en action qoe di's pieces d'origine franviise et en plus grand nombre que noas ne poavions alors leur en opposer. Maigré eet important avan- _ t, leurs batteries lure.ot rapidement dé- traites on maitriiées. Des officiftrs d'artillerie bulgares faits pri¬ soaniers ost declare nu'üs uo coraprenaient rien a ce résultat. L'ês plication est cepen- daat fort simple : c'est d'abord que ies Bul¬ gares sorsf, en taciiqne, éiëves des Aiie- mands ; c'est ensuil3 que l'insontestable prima nté de notre artillerie ne tient pas aniqaoment ii 11quaiité de i'arsne, muis sor- toat a la perfect. oa des meihodes de tir f'ranqaises, a l'exoérience das commandants et a l'habiieté «t 1'autraiaeHieat dn psrsoa- nel ie nos batteries. LesFrSBfaisont deux calevé bulgares Corriere dtlla Sera télé- Villages Le earrespocdant da grapbie : Des réfugiés, fuyant davant ['invasion alle" mande, font avec d?s accents désespérés des réc.ts d'unö horreur tragique. Los Serbes iutient farieusement, opposant la m irche de i'eavakisseur des barrières de poitrioes et de b .ïonaettes. Dans ia région de Strumriiiza, les Fran¬ cais, après avoir pris les villages de Kajala et de Memisti, ont été arrêtés mornentaué- ment dans leur offensive par un gros orage. Mais ils marchent en avant de noHveau. Le trésot' serbe a été transporté d'Ojhrida Salonique. LesBulgares teiiasenéchec par ros Treupes Suivant la Deutsche Tages ZHlung, lei trou- pei fraocaises sost soii iement rctranchées snr ias baufeorsde lUbrovo, G adok et De- mir-Kapou, oü elles tienuent les B.Jgares en échec. LaVoie ferréeBe!«raile-SoSa Les renseignemenia parvenus è Mi'an de Salonique aononcent ions que mhgró l'oc- cupatioa de Nich par les Austro-AI Iemands, s 'ne poorront utiliser avant longtemps la ligne de Belgrade a Sofu car. tons ies tunnels ont été deiruits par Ie,, Serbes. Le Seccloconstate avec joia que les premiè¬ res opérations inilitaires des ailiés en Macé¬ doiae ont été immédiatemant couronnéas p»r le succès et que la situation s'est ausutöt heureusement mooifiée. Lail6fci.se deSlonsslir Un des premiers soias de i'état-major franyais, aussiiöt que les troupes franya's^s enrent atteint la frontière serbe, fat d'expé- dierdeux mille hommes, avec de Fartillerio de montagne et des mitrailleuses, pour for¬ tifier la fameus8 passe de Babouna, qui com¬ mando ia route vers Monastic. Cette passé, située entre Prilep et Velés, est surmonté» de deux montagnes escarpées se touciiant prei-qae jasqa'a leurs cimes, et farme une défense naturelle unique ; délen- dne par des troupes 6uftisantes et une artil¬ lerie appropriée, cette passe deviant une po¬ sition inexpugnable. Si l'armée serbe a pa s'emparer, durant la guerre baikieique, de cette imponante position sans beaucoup de sacrifices, c'est paree que les Tares, surpris par la rapidité de l'avanc« serbe, n'avaient pis ea ie temps de se fortifier. L'armée serbe qni défendai! Velès et Ia rive droite du Vardar a rrculó sur les bau- te.urs de la passé (le Babonna, après avoir détruit les denx ponts snr ia Vardar et fait sauter les dépóts de munitions da Velès. C'est contre cette forruidabl» position, dé- tendue p-r les Serbes et les Franyais que ie flot des Bulgares vient de se briser avec de» peries tfi'royables. LesAiliés Un accord a ete coacfu avec l&s aatorité» ^recques aux termes duquel les aüiés cons- trairoat une jetée et pereeront une «euvel!» route ponr faciliter les commonicaliGus en¬ tre les quais et ia gare. Lesautorités locales ont conseati a accoP^ der une pariie des quais ponr le débarque- ment de< troupes aiiiées, a condition -qaa ion n ait pas besoin de ces quais pour Ia transport des Grecs.'c tril ne faut pas pu¬ blier que ies trois armées, angiaisos, fran- yaise et hellénique, dlbarqoent simultaué- meat. Lehombardemeut dcBelgrade raconlé ^ar uaeiiilii'Siière aaglaise Le Timesdétache d'une lettre u'une infuuiióra snglsise a son père ces détails inédiis sur Ie bom¬ bardement de Belgradepar ies Allemands: Le mardi 5 oetobre, nn aéroplane alle¬ mand vint en reconnaissance sur la villa. Nous l'entendimes bombarder par internl- ies. Mais le mercredi matiu, un peu avant buit heures, les Allemands (de la rive oppo- séa du Dtnnbe, du cóté de l'Antricbe) com- mencèrent 5 bombarder sérieasement et ie» obus tr.mbèrent dra, en tir rapide. Oa nons dit que 4S 000 obus furent ianc^ sur Bel¬ grade pendant deux jours et deux nuits. Notre hópiial était situ© a sept minutes de marche des tranches et les so'dats b'essós et ies civiis coiiimencêrent it arriver. Le3 médecius étaient absorbés par les onérati-ms a pr.iiiqaer. Notre lumière (éleeirique) fut de tout — on noes sup- vacarrae était assourdissant, êffondrant ds t0U3 les cólós, des incendies s'aliamant — !a nnit — sous nn cie! qni seoiblait illnminé. Ie quittais l'hópitai a dix heures et demie du sot pour t'höte! oü je logeais el, k onze heures, un obus tombi dans la cniüne, bles¬ sant trois personnesqui s'y tronvaient et dé- trnisant la cuisine complètement. A una heure et demie du mitin, (es personnas qni se iroavaient 4 i'hötel fureut priées do re- tourner k i'iiêpüal. A ce moment, les tbi- trailleases ótaieat en plei te aebvité et, vn le vacarme, nous kous dimes qu'on se hattait dans les rue^. En arrivant k l'hópitai (nons ne voyioasquA la lumière de quelques bou¬ gies), nons trouvStnes des cidavres de soi¬ dats ia long du corridor et des traces de sang partout. f.ei batiras qoi suivirant — jusqo'A six heures du matin — ne pauvent être dé- crites. Nous nous attendions è être taésd'an instant k I'aatre, car il nous semblait qu« i'höpilal ailait lumber sur nous. ' L'édifica était vaste ct sofide, mais tretnblait snr sa base corvtinuellement. Li miison d'en face et csiies d'a cóté s'effondrèrent. A butt heures dn matin, les canons dimi- nnèrent leur feu et l'on nons dit d'évacuer. Nous sortiiiies les radavres et ils furent transportés (sous le fen) dans nn immenbta situé contre i'hópilal américain. II nous fal- Int, Ie soir, évacner de nouveau ce uouvel böpital. Les Américains se chargèrent da noi blrssés, leur hömtal se troavan t sitné trés prés da nótre. Nons fitnes onevingtains Ac kilometres fi pied (!a plupart du temps sons le feu) et noss attelgaim s une gare ds charain de Ier. Nous ó'.ioos guidés par des officiers serbes en convaicscenee.Autrempnf, ,i" ne sais pas comment nons aurions fait. Nous primes Ie train a deitination de l'hópi¬ tai nniitaira des femmes écoss«i;es^|ui nous recneiliit et nous gard.» jasqo'a" ier, 'oii nous sommes venus prendre charge de l'Uö- oital d'oü je voas éens, voyageant daas des wagons fi hétail et rencontr>>nt des biersés i toutes les gares. Nous n'avons plus da vête- ments, raais noas eypérons ea racevoir des dépöis de sir Rüph Paget. Coiuraenoas attendous avec aagoisse qua les Anglais et les Franpsis viannent fi uotra secours !... LaSituation a Belgrade Le correspondant du Berhmr Tider.de aveo 103troupes antricbiennes en Serbie, mande do Belgrad® : La partie de la viile a l'Est est occupêe par ies Auiricbiens, !a p-vile a l'Oaest par les A'Iemnnds, la ligae lie separation est la li,?ne principale oü se trouve le snul hotel encore ouvert. Dans eet hotel, les Allemandset ies 'Aulrioliieas se réurissent et boivent de ia bière toute la jour- Bée ; cn face des fenêtres de l'höiel se dressa une potonce ou l'on pead les patrioles serbes. il n*<a em les habitants les plus paavres qui soieat resié- iv- Bug-rade. LA SERBIE Iléclaralions deM.Pachilcli La président du Conseü strba a fcitau cor¬ respondant du Temps ces declarations : l.es espoirs et les forens morales de foule U Serbie, srmée et population c vile, deineureot io- taeis. laalsré l'aspect actuei pris par les événe- monts. depuis l'invasion auslro-nlieiaandeet bul- gare. Nos troupes, aux prises avee des forces nu- mérlquement trés supérieures, se reiirent ca or- dre parfait Oa se bst depuis un mois et cepeadant nos ennsaais n'ont poiai obtenu le but qu'ils pour* suivaient. Les suceês allemand? nesont pas en¬ core marqués. La joficlion n'est pas véritsble- ment effective et ie premier contact élahli n'a pas d utiiiió pratique, puisqoe les Allemands ne peu- veni faire passer ni des canons, ni de« muniiioas aux Bulgares et aux Tares. G'eslpourquoi ils font, en co moment, un effort désespsré pour s'ecupt- rer de la voie ferrée du Belgradea Nichet a Sofia. Aussi bien au quarfier général, qua chez 'es mem¬ bres du gouvernement ot dans lout le peuple, oa est persuadé qu'aussilöt que les Iroupas alliées seront vennes en nombre suffisantet commence- ront leur aelion, le suceés sera rapide et cons- tint On est, eo oulre, convaiacu que ce succfts marquera le commencement de la iin de la guerra générale. LA BULGARIE L'élal descsprils Une grande inqoiétude lègoe en Bulgaria daus ies cercles gouvernementaax au sujet de la marche des opérations inilitaires, La lenieur de Farance anstro-aiiemand», que lts Bulgares croyaient devoir êire iou- droyante, et los pertes énormes subies par 1'-rinée bulgare, obligée da ponrsuiyre una offensive tsméraire po ar lacher da regagnwr le temps perdu par les Alleruands, ont fait disparaitre l'optimisme des prevniers jonrs. A Sofia et dans les grands centres do royau me, le courant russophile gagRerapi- dehieut da terrain et meaaca de renverser le régime goavernemental actuei. L's Alieraar.ds.qii s'ea raadsnl

S f-4b Paleis) IsrJi IWrnbra LePetitHavre...MM.Guechof et Danef anraient attiré 'Fat¬ tenbon deM.Radoslavof sar is fait que sa politique n'est pas populaire daas lamasse de lanation,

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • S"Aaift f !!,*ai .nitioos : elie a fait pri¬sonniers six oificiers, trois médecins et troiscents soidats.Sur le reste du front, la Iutte d'artillaria sedé»reloppe.

    Onlère

    merci qa:Celts notepresse angiaisa qui laet « aicDnCsvtante *.

    dérasta actaeilement l'Europe.araêiicaiae est j-.'gée par ladéclare « aecevante

    LAGUERREBAIKAHIÜUELss progrèa de l'offensive anglo-frangaisö

    Salonique,8 novembre.Suivant des renseïgnements fournis nar'étai-major francais, sur ia bgne Grad'ko-lac-Doiran, les 'angio-frangais progresseotaa Nord-Est de Stroumiiza daas la directionda Nord.Les Anglais ont repoessé vine violente atta¬que contre Paplist prés de Keivol k.Les Franyais ont traversé ia rivière Ornayaetoccupé, snr la rive gauche, Kameuiol 'etD^brisla.On signaie des snccès serbes dans la ré¬gion de Uzanja.

    .A. SOFIAGecéve, 8 novembre.

    Oa mande de Sofia qo'au cours des mani¬festations organisées k i'occasion de la prisede Nirch, la foule a acclamé le roi et le prési¬dent du conseil.M, Radoslavoft', dans nne ellocntion adres-sée ti ïa foule, a déclaré que la nation bal-gare réalisait ses aspirations histcriques.

    LACOURSERBEABÏ1TR0VITZAGenève, 6 novembre.

    Suivant les Dertnères Noucelles de Munich,Ia Geur serbe est a Mitroviiza.Le roi Pierre a refusé l'invitation da roi deMontenegro d'ailer k Gettigné.

    Croiseur allemand couléBêle, 8 novembre.

    On mande de Bsrlin que, hier après midi,le petit croiseor E-atine a été conlé par deuxtorpilles lancées d'an sous-marin au Sad dela oöte snédci«e.l'féiq'tê totit l'cq' ipng? a été sauvé.

    VAPE0KSAKSLA1SCOBLESLonires, 8 aovembre.

    Communiquéofficiel:ont conlé, IDes soos marins ennemis

    5 rsovembre, le vapeur auxiiiaire Zcira,Méüterranée oriëntale.On compte 34 manqaunts.Le vapeur Woölwich, de Londres, aconlé. L'équipage a été sauvé.

    été

    LaTerreuraliemsndaenBeigipGenève,8 novembre.

    Suivant nn télégramrne de Bruxailes, lacour martiale a coadainné pour espionnagetrois Beiges a mort.

    INCIDENT MARITIMEBordeaux 8 novembre.

    Une dépêohe da sémaphore de la pointedn Grave, rcpoe a Bordeaux, annonce quele steamer frauyiis Sénrgambie, provenautdu Sénégal, s'est echouó en Gironde, prés deSoulac.II a pu être renfloué et a continué ponrBordeaux, son héüce étant engagée.

    ■Mortsubits d'un Sons-prêfstParis, 8 novembre.

    M. Tonnelier, soas-préfet de Rocroy (Ar¬dennes) est décédé subüement a Paris.

    ENGRANDE-8RETAGNELe Recrutement militaireLes Syndics ts ouvriers de Londres ont or-ganisé aimanche k Trafalgar square une im¬posante manifestation pour appuyer ie plande recrutement de lord Dei-ay.La réroluiion soivsute a été vo'ée :Les citoyeas öe LonSres, coBVoquéspar le Co¬mité central des Syndicatsde Loodres, aflpBientêlre ea faveur du systèiae volontaire et opposés ala conscription, lis expriraeat la conviction que Iesystem» volontaire, bien organise par les autoritéset appuyé par la population, pourra subveaa atous les besoios du pays, lis décilent ca coasé-quenéi»de d iBner loot leur coscours a la cssspa-gae de lord bc'by.

    DansiesEaibaasLA GUERRE

    LüHïüislaafeserbeD'Athèaes, 6 novembre, a la nuit :Sofia fait «avoir qu'une division bulgaröest entrée k Öüeh. C'est exact.D'aatre prrt. fes téiégrammes pfticifils dé¬clarent que I'occupation bulge re d U^kïibété mis* en danger par ie récent succèi Ob-terrti a la passé de Bab iuna, au Sad Oaestde Kuprrsln. Jnsqn'ici, les Buigares n'oatpas ten té de déboucher d

  • Le Petit Havre Mardi0 fêövémferè1915e«®envotent comiaueliemsnt ties officiers enBülg-irie pear avoir sons la main l'arroéebnigire. L'arrivée d'nn grand nombre detroupes torques on Balgarie s'explique enpartie par le souci ties Allemands de terro¬rise? ia population.

    Millineries

    Bédarati«asdeII.RadoslavefMM. Gnechof et Danef ont en tme entre¬vue avec M. Radoslavof a Sofia. Seion lesjournsux bulgares, le président du Cooseilanrait assnré les chefs des partis nationa¬lists et libêral piogressiste qa'il ne voitpoarle moment aucun danger sar le chesain dela Buïgarie.Ii est vrsi, aurait dit M.Radoslavof,qa'il n'exis-te pas d'obligations direeles eaire la Buigarie«j'oBepaHayante fatigue mora¬ls et physique. Gaiiianana Ie Saaglant a ditfort eiiictemeni • a Gelni-lft sera le vain-qnenr qui aura les serfs les pins seiides. »Ss3 troopes, les premières, ent les nerfs fa-tignós : cs!a est indéniabie.Lors de l'interrogatoire des Alleman asprisonaiers, on se rssd biea coojpte qnedans ie camp ennsmi, i'ègae même du saé-conteatesisat.On kous a troaspés, dissnl, mécoEtenls, ungrasd EO'ftb?.L'éroigrabsn, ssalgré sss manvais cöiés,noas est d'aae èaarme ntilité. Les émigréscrésat d'éasrmes difficuités aax Allemande.Lss prissaniars dissat eacoro :Oüque nous srrivkms, rgus reacontroas undésert Sr.uvcst, ii a'y a roêsnepas ae psla. Oane reneoatre pas de geas 4 qui deuj.inaer da pain.Ii est dur de cousijaltrsdans ces coaaiiioas.Si les êmigrés élaient rsstés chez' asx, lesAlIemands, avec leurs tais'sts de brigands,auraieni troaré ie moyea de leur extorqneret ic.patn et tout...Oa sail, da ia source la plns authSBiique,qee la distribatioa d'avciee dans i'art&é» al¬lemande a êté rédsite ft sspt livres pDEVANTLEGONSEILDEGÜERflEDEPARIS

    Le 3 aoüt 1914, Ie jour même ds Ia decla¬ration de la gnerre, un administrateur dólé-gué de la Société La Morue franr.mse, M Lé-gatss, écrivnit aux ministres de Ia marine,du commerce et de ia guerre, poor leuroffrtr, en vae da revitaiüement des troupeset de la population .civile, un stock impor¬tant de iBorties. M. Légasse iusistait sur l'ex-ceflence de la marchandisa qae Ia Sociétéponvsit fourair.Les reiiseignements pris sur eette Sociétéétaieat de nature a faire crobe qu'r-lle pou-vait, ea eiïet, dcr.no? satisfaction. La Moruefranchise, aa capital ds 4 Tallioas, a, en effet,.une floüiile de 51 navirca et oxploite d'ira-nortantes séchsricg ft Fécamp, SaLnt-Malo,Bordeanx, ia Roebelle, etc... Son consei!d'admiPistn>t;on est corn posé de négociantset d'armaieurs honorable ment connus.Aussi, lc 28 aoül, la situation da campretranché cis Paris ótant alors devenna brus-quement critique, ie sous. intendant Juliatraita avc-cM. Légasse, egissant au nota deLa Morue francaise.La Société s;engageait ft foarnir ft i'Eat100,000quintans da 50 kilos, e'est ft-dire 5mil/iona de kilos de morue sèche, au prix denn franc ie kilo.Le 31 aoüt, M. Légasse pissa un avenantdaas lequel, déférant aux désirs de i'aotoritémilitaire, la Société s'engageait ft fourair anmitsimnm de 100,009kilos par jonr, a partirdu t" senteosbrr, et de telle manièro queton te ia fourniture füt efïectnne le 30 du mê¬me mois. Or, de soa cöté, M. Légasse, ftl'insiigation d'un de ses employés, M. LeBorgn», stipula qua la Société paarrait in-distinctemcnt fourair ft I'tntorité militaire,soit ds la morae sèche en babste, soit de laKiorua saléa en barils, dite « mefua ea(onna », cette deraière étest garantie d'asssiboaae eeaservaiioa et qoaliié quo la pre¬mière. Mais cetie modïficatiöa au contralétatf, an paint de vee de prix, capitate : lamorue sa losse a moias de valeer, en eflst,que la moras eéelsés au « sec de Grèca » ;son prix da reviert, calcalé aux 100 kilos,est intérieur de 13 francs enviroa ft csioi deia morns sèche.

    a'en fat rien. Par la livraisoa de monies entoauesja Société La Mtrue Francaise augm-^ra-tait, d'après i'sxpert, sta Maéfics de 300,000francs.Grpecdsat M. Légasse s'était fait incorpo-rer ft la 9S«section de G. O. A. et avsit étédésigné par I© eoas-iateadaat Julia poarveilig? ft I'issfcallsikm de fe morue.Mais te 23 «eptembre, pour Ia premièreföiv, fat eoiutató 'e rnauvais étet è'ua cer-faia no® bra de lots de moras. Ites cousta-tatioas aaaiegaas fereat feites tont l'hivur.Des tets sbüsfs de pvovenanceé divers®.?fa-reat recsaaas attsints, soit de ramoüisse-rfiant, seit d'ana raaladia crvptogatniqssparticulièra ft ia morse, qu'cn apptTie « leronga ».D'aatr® part, lss bariis de srstec ea ton¬nes éfaient facts rés ft l'Etat ft raisoo da 130kilos, alora qa'il est ti'usage commercial dens compter le bail! qua pon? i2ö kilos, d'oüun prejudice g&u? l'Efat ds 87,500 francs daea ebef.E>fin touto la morns fivré«paraissait avoirêté fortement addifêoneée d'acida bsrique,ea qai est iitterdit par !a loi.C'est dans cm c&nditiaas qae sur la plaintedn miaistre de la gasrra na ovdrc .dhafor-mer lat déesrué centre M. Légasse,' aiasiqse cosfre sou esapioyé M. Le- fiorgae, etqua toss ctess compmissaleet bier" devestis tressièsae csasèil ds sesrrs d-s"Paris, eavertu da i'srbcis 433 da Code pénai etds Ia ioidu l" aeftt It05.Posr leer èéleatss les incelcés, qa'assis-teat M«sCealoa e! Aubêpin, ttecKvFsnt qaeriuteadas.eo avail libremsst conssati ft >"0qaa la mqpnc füt livréa « ea tosno » ; que.pas une se&la iscra», même donteuse, n'estsortie d«s sèeherfes tb» « ia Morns fraacai-se » ; que si use partie da lg marchaEdisas'est av'ariés, c'est psudaat la transport on(lans las nsagasitis de fiataedance ; qa'enfial'emploi gs i'acids bartqas est d'ua usagecourant, qua i'iafsu/toaca la gait bia.n, etqns cat acids eert ft retards? l'éciofion da« rong® ».La'première audience a été rvmplie parl'exposó cle l'sfuirs et i'i&terrogatoii'é das in-caipés.

    MortM. Fraacis L9 Brak:cours, origiasira du Hjvrtaira et lieutsn-aul cl'tatoglorieuseaieat ie 26 septet;

    ÜtiFXetil'

    agó volon-est tombé

    mra

    o tld'SEoasssr

    d'hoaaear sst nttribuéua M.■echter, capitals® aa 119e régitarie. Catto auribution est failomtfega soivaóte :39allsfit, su? la front dspuis ia débat. igsa. dffux fois. A été blesss

    ure- troislèoie fois te 23 septerobro 1918 ea ec-irsisMt sa comgsgBie a i'assaut des traactiées-esEeaies.

    La LJean-Pasi ymeet d'iüi'savec li me:Offieiertrè'de ia c

    55-édatlïe mfilêafü?»La inêdaille mibfaira a été attribuée ft M.Gfi&rgcs-i-'aui Dmiites, sergent-major aa329»régiment d'inlvuterie :Grsdé d'uno Lxavoure répulée. A étó griève-meet Mes&óea se pcrlast résolument a I'#ll«q.aodes iraachéss eaacraies. Résec-üoa du coudogauoke.

    Cifatisas & [email protected]'.1/4 ;Etéments—Gcsmmaireet éerilura —Versions etTbèruts —Dictees.CiALLioiut'uis(Prof.M.te uaeai,Directeurti'Eco!®!Communale).— De8 fc.{/ft «9 b. i/4 : Exereiensgradués condalsant 4 uea fiesse écrilure com«nssrciïio —CbiSres—Rondoet Bfttsr.le.AaiVKaéviausELküiaxfiirï (Prof.M.Pigné, Di-rectaar d'Eeole tommanale). — Ce 8 ö, i/4 a9 h. 1/4 : Grandeurs— Mexure des grsndeurs —Naasbrcs—Naméralisn — kinctpes relatifs auxqastre opérati-as — DIvishdMtódes sombres —,(Tsïcalmental -- Rapports —Fractions —Proper-,bons - Applications sax epératioas commsr-ciaio.?.STibtaaaipaiE-(Prof. tf. Earaat, Bgtployö i#'commerce,mobilisö.!atérj*ixtt»,H.A. Lefèvrc.—,toannóe, de Sb. i/i a 9 É7{/4. MSJióte Prêvost-Be!aaiï-y.L%Sociétéas (Am» tüantaJtasfuieri et cwrdost 1» aaraiêat fcasabs<L» aitsf du ssreijia sa-m w^fflreï-nafï vafm.

    ■ft.SM.lesNége-featstoyé» diva»tenzs bureaux.

  • Le Petit Havre — Mardfi9 Növeiftbfti1(H5

    Kte*-

    i

    T3£1TRES_4_COJIGEHTSThéêtre-Cirque OmniaCinéma Cmnta-Patbé

    Anjoord'bni mardi, reiSche. Domain mer-Cradi, en matinée, &2 h. 1/2 ; en soirée, it8 henros, début dn nooveau programme de)a femsino, avrc !a coki petition spivante :JLe I*ssp«ï©s» aSta S*Fé»i«ïeiitj grande scènedratnatiq'i" en dem parlies ; Geithorn, laVenise Champêtre , plein air ; Rigadtn est ja-lottx, scène ccmiqoe ; Lll«ritaj|f «IeCécile, comèdie de M. P Rivers, jonée parl'autenr, interprétée par Mile Cécile Goyon,MM P. Rivers, H-'r,rv BosC. Pathé- Journal etli-s dsrnières actraiiïé» da la guerre teraii-fieat ca joli programme.

    Folies* Berg èr®Ce soir, Frivole- and Deep ; La Jea and Cha¬ir cm ; Les Ricardos. Concert par toute latroupe. Vne cinernatngrepfeqnedelagnerre,Les Tranchées de première ligne en Argonne.Location de 11 h. i midi et da 1 h. 1/2 &8 b. 1/2.Venéredi 12 courant, Première de la Revue.Locaiion ouverte ar.jourdlhui.

    Conférenceset

  • Lf Petit Havre — Mardi 9 Nevembre 1915

    t&& ö.éjprixxx.^, preiiez '.ï2»ai»X,OI *FEïICÏiSSSSi matin et soir,recouvrir ensuite avec de l'ouata.

    TRES IMPORTANT. — Lo Baume Leudatétaat un medicament trés actif, nous conseillons, pourles enfants et les personnes qui ont la peau trés sen¬sible, de lecouper de un ou deux volumes d'eau-de-vie.SETROUVEDSNSTOUTESLESBONHESPHARMACIES

    FKIX : I» Flacon 525 francs.[ Franco contre mandat-poste de 2 fr.60 ; les 4 ilac., 8 fr. 60 franco.

    Dépot: HUFILOND'OR20, place de l'Hótel-ds-VilleL.E HAVRE

    SUXjLETïM c1*3ïüj

    COMM0NE3

    Monti\-llll9ri.St-Homais ..Bolbeci.Uiebo-ne. .OoruievlUe...OoitsrvUie....FêcamoYvetot

    FauvtiloValmoutCanyYerviiloDoudsviila.

    BLÉS PAINDATBS -

    Sacs j Pnx jlUSSS; S«iui Uu ifSclslli

    4 nov. 6 130 ~ ir. 0 436 — 8i 30 - O — »— ö B 2 :32 — 38 60 f?6 a — n — 3 o 1 47 13 — 187 29 50 o — »— 6 n 2 20 i3 — 50 30 40 o — »— 6 » 2 30 19 — 454 30 16 D — »— 6 » 2 30 l6 — 1» — • —- 3 j>1 25 i3 >ov. 145 30 70 »— 0 — 4 0 0 40 |30 oel®b. 40 60 8 D — »— 6 ii 2 355 nov 08 30 35 »— a — ft » 2 353 - — — n — 3 — ft 0 i 402 — _ O — »— i » 0 412 10 30 - »— »— 6 0 2 45.30 octob. 1C0 31 - » »)— « » 2 433 no». — _—»— »— ft 0 2 50

    15 s; 50 »— #— 4 » 0 41i 9 n v. 23 20 50 »— n — 1 0 0 4229 octob. »" 9 — 0 0 01 3 ïiuv. »- • — 4 0 1 71

    SE1GL8

    UK jPrlx

    OltGS

    an iPrtx

    AVOINK

    nu Prix

    Bacqnevilta |PavillyDieppeUuciairKoacnNenfcbAtel/ NOTA.— Le» srix dn Bta s'astenflent par (00Goderviile, Yvetot. Y-rvSlc. DondsvtUc. Bacauoville,Vsovilla Csiidübfi» Oanv Valrnoiit.. SaÉat-Valsrv

    5 80 -1 li —I -

    10 22 206 304 Ï1 -

    9 23 50

    (0 24 —

    SI(8 S0

    iisi

    Ilüo» 4 Monti villier», Saint- Romaln, UUsbonna, Gonnsville,Pavilly Oeetalr ; par 200 kilos : Bolbac, Crluaatot Pècarap,

    3 38 -

    6 27 23

    33 31 50 i

    21 5028 -19 5019 10

    23 9521 -17 75

    19 -

    - :20 50

    20 S3 23

    (2 SS 50

    1 95 !2 30I 90 i1 90 1I 90 ,1 90 |( 99 I( >5 j3 00 !1 95 1! 85 i3 003 50t 80 i3 70 I1 90 ;o I3 83 !4 354 49

    1 9$

    Havre — lmprimerie du Jouvtal Le Havre, 3», rue Fonteoetle.

    L'Administrateur-DéiéouA Gérant : O. liAYIIOLET.

    Imprimé sur machines rotatives de la Maison DERRIEY (4, 6 et 8 pages).

    VflparHons,MairedslaViHednHavre,p9urUlegalisatiedBlasignaiare0.RANDOLET,appasdeoi-contri

    4