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Saint-Hilaire
Saint-Savinien
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Saint-Pierre navigation
Parcours : visite par élément
d’architecture
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Saint-Hilaire 1/26
Nord
46,60 mètres
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Saint-Pierre 13/18
Fenêtre à colonnettes de l’abside avec un décor en dents de scie.
Sommaire Saint-Pierre
Parcours fenêtres
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situer
Situer les églises de Melle parmi les repères de la classe de 5ème.
Situer les différentes parties d’une église romane.
Situer Melle dans le royaume de France du
XIIème siècle et sur les chemins de Saint-
Jacques.
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Les trois églises de
Melle, petit
historique.
Patrimoine local,
patrimoine
mondial.
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
L’art roman : style architectural et techniques de construction.
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Quelles sont les techniques de construction de la voûte en plein cintre ?
L’art roman : style architectural et techniques de construction.
La voûte étant placée sur des piliers appelées piles,
c’est sur ces piles que la poussée s’exerce.
Cette poussée se transmet aux piles qui tombent vers l’extérieur.
Leur chute entraîne celle de l’ensemble de la voûte.
C’est pour éviter cela que l’on place des contreforts à l’intérieur et à l’extérieur
des édifices pour soutenir les piles.
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En quoi les églises romanes de Melle sont-elles liées au pèlerinage ?
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
Sur les quatre voies principales qui mènent à Compostelle se mettent en place souvent sous l'impulsion des grandes abbayes un système d’accueil des pèlerins et des pèlerinages secondaires comme c’est le cas à Melle.
Saint-Pierre appartenait à un prieuré bénédictin de l’abbaye de Saint-Maixent. Celle-ci avait fondé entre elle et Melle d’autres prieurés comme pour jalonner –et orienter- le parcours des pèlerins. En effet, les abbayes cherchaient à venir en aide aux pèlerins mais profitaient également de leur générosité car une tradition voulait que les pèlerins fassent un don aux abbayes qui les avaient accueillis.
Les moines de Melle dépendant de l’abbaye bénédictine de Saint-Jean d’Angély sont présents à Melle où ils possèdent un hospitale c’est-à-dire une maison où l’on offre l’hospitalité. En effet, la règle de Saint-Benoît préconise que les moines accueillent les pèlerins.
Dans l’église Saint-Hilaire, une chapelle était dédié à Saint-Jacques et une porte a peut-être porté son nom. Le déambulatoire permettait aux pèlerins de vénérer les reliques disposées dans les absidioles en déambulant autour du chœur. L’un des chapiteaux du portail sud représente la coquille symbole de Saint-Jacques.
L’élévation nord est beaucoup plus décorée que celle située au sud. Cela s’explique car la route de pèlerinage de Celles-sur-Belle à Melle était la rue des Mines longeant le nord de l’église puis les pèlerins passaient le cours d’eau de la Béronne à gué. L’élévation nord était donc offerte à tous les regards et objet d’une attention particulière lors de la construction de l’église.
Il y a un parallèle entre les églises de Melle construites aux XIème et XIIème siècles et l’essor du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle dont ces siècles sont l’apogée.
Extrait de la règle de Saint-Benoît traduite par Dom Bonaventure Sodar parue en 1947.
CHAPITRE LIIIDE LA RÉCEPTION DES HOTES Tous les hôtes qui se présentent seront reçus comme le Christ en personne, si bien qu'il puisse nous dire un jour : "J'ai demandé l'hospitalité, et vous m'avez accueilli." On aura pour tous les égards qui s'imposent, mais on en témoignera principalement aux gens de la maison de Dieu ainsi qu'aux voyageurs venus de loin.
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Patrimoine
local, patrimoine
mondial.
Comment le patrimoine médiéval de
Melle a-t-il traversé les siècles ?
Dessin de Baugier publié
dans les Monuments
des Deux-Sèvres de
Ch.Arnauld en 1843 cité dans
Hubert le Roux, Trois
églises romanes, Melle
en Poitou, 1991.
Pour comparer, on peut compter les voussures, repérer les colonnettes, observer le cavalier et le vaincu…
Comparer le portail nord de 1843 à celui d’aujourd’hui.
L’art roman a été longtemps méprisé et parfois masqué. Il n’était pas rare que l’on recouvre de plâtre les tympans. À Saint-Hilaire en 1840, « cinq ou six couches de blanc » recouvraient les sculptures de la nef comme le note Mérimée. L’art roman devient source d’intérêt au XIXème siècle. Il est appelé roman pour la première fois en 1818 en liaison avec les langues romanes (dérivées du latin) puis vulgarisé par un dictionnaire d’archéologie. A partir de ce moment-là un engouement pour l'art roman se développe dans la 2nde moitié du XIXème siècle. On se lance dans la restauration (parfois de façon désastreuse).