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Saint nicolas

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SAINT NICOLAS, Aimez-vous Brahms ?

Dimanche 07 décembre 2014 16H Arsenal Grande Salle Metz Direction Jacques Mercier Chœur Nicolas de Grigny Chef de chœur Jean-Marie Puissant Johannes Brahms Ouverture tragique Chant funèbre Ave Maria Chant du destin Ouverture académique Ein deutsches Requiem Denn alles Fleisch Chant de triomphe Alleluia Durée : 65’ + entracte Une production réalisée en partenariat avec Moselle Arts Vivants et le Conseil Général de la Moselle dans le cadre de la manifestation départementale « Noëls de Moselle ».

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Johannes Brahms ( 1833 - 1897) Ouverture tragique en ré mineur (op.81) En mars 1879, en Silésie, l'université de Wratislavia (à l'époque Breslau et aujourd'hui Wroclaw) conféra à Brahms le titre de docteur honoris causa. C'est en remerciement de cet honneur que le compositeur lui dédia l'Ouverture pour une Fête académique (op.80) qu’il écrivit au cours de l’été 1880. Peu après, Brahms écrivit à un ami : « L'Ouverture académique m'a poussé à en écrire encore une autre pour laquelle je n'ai pas trouvé d'autre titre que, dramatique, qui ne me plaît d'ailleurs pas ». Brahms écrivait souvent en proche voisinage deux œuvres du même genre, en général, mais de caractère différent (c'est le cas par exemple de ses deux premières symphonies). C'est ainsi qu'est née cette Ouverture qui reçut finalement le nom de « tragique ». Le compositeur utilisa, en partie, des esquisses plus anciennes. Il n'en détermina pas concrètement l'utilisation comme ouverture de certaines pièces de théâtre - peut-être ne l'envisageait-il même pas. Sa place était donc dans les salles de concert. Brahms a rarement composé une musique aussi sombre ; il est révélateur que ce titre définit une catégorie très spécifique dans le genre du tragique dont le ton, d'une profonde gravité, s'impose avec de plus en plus de netteté au cours de la pièce. 1879 Événements contemporains Démission du Président de la République Mac-Mahon, remplacé par Jules Grévy. Léon Gambetta est Président de la Chambre des députés. Installation des premiers téléphones à Paris. La Marseillaise devient l'hymne national français. Œuvres contemporaines Franck Quintette avec piano. Fauré 1er Quatuor avec piano. Tchaïkovski Eugène Onéguine. Chant funèbre (Begräbnisgesang) (op.13) Les compositions chorales avec accompagnement orchestral jouissaient, tant auprès du public que des musiciens allemands du XIXe siècle, d’une position privilégiée et honorée. Conscient des attentes suscitées par le genre, Brahms prit tout son temps avant de s’y risquer, étudiant le contrepoint et la fugue tout en se plongeant dans l’univers des maîtres du passé. Les premiers essais achevés du compositeur datent de 1858, avec l’Ave Maria (op.12) et le Chant funèbre (op.13). Cette dernière pièce, écrite dans la sombre tonalité d’ut mineur dont on sait qu’elle pouvait incarner aux yeux de la génération romantique, le poids du destin est composée pour chœur, douze instruments à vent et timbales. Le choix d’un texte ancien - un poème de Michael Weisse datant de 1531 - ainsi que l’utilisation d’une mélodie de choral et d’une palette de couleurs restreinte confèrent à cette marche funèbre un caractère de sobre solennité volontairement teinté de couleurs archaïques. 1858 Événements contemporains Attentat d'Orsini contre Napoléon III. En France, Bernadette Soubirous affirme avoir vu la Vierge dans la grotte de Massabielle à Lourdes. Proudhon contraint à l’exil se réfugie en Belgique. Première liaison télégraphique entre l'Amérique et l'Europe. Le photographe français Nadar prend en ballon la première photographie aérienne. Œuvres contemporaines

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Mendelssohn Concerto pour violon. Schumann Quatuor pour piano et cordes (op.47). Ave Maria (op.12) Comme le Chant funèbre, l’Ave Maria fut composé, en 1858, mais ne fut publié qu’en 1861. Sa première représentation eut lieu à la Gradener Akademie de Hambourg, le 2 décembre 1859, avec un accompagnement orchestral, en même temps que l’Hymne funèbre (op.13) sous la direction de Brahms lui-même. Cette œuvre représente un premier essai du compositeur de combiner la musique vocale et la musique instrumentale. Brahms choisit de donner à la prière mariale une couleur bucolique : la couverture de la première édition s'ornait d'ailleurs d'une illustration représentant des bergers agenouillés devant une chapelle dédiée à la Vierge. Brahms s'inspire ici de l’imagerie romantique de la Vierge richement exploitée par la chanson populaire et le lied. Curieusement, il supprime la fin de la prière « peccatoribus, nunc et in hora mortis nostrae ». Chant du destin (Schicksalslied) (op.54) Avec le Chant du destin (Schicksalslied), l'inspiration du compositeur mêle un texte sombre qui décrit le caractère inéluctable de la destinée humaine, à une vision subjective du monde qui mise sur une issue positive, revendiquant ainsi l'espoir d'une vie après la mort : à l'opposé de la conception antique du destin, contenue dans le texte de l'œuvre, le poème en trois strophes « Chant du destin » tiré de l'Hypérion de Friedrich Hölderlin. En 1868, commence la genèse proprement dite du Chant du destin. Après avoir commencé le travail de composition sur un élan d'inspiration, Brahms se heurta bien vite à des difficultés pour concevoir la fin de l'œuvre. Tandis que les deux premières strophes du poème d'Hölderlin décrivent le monde des dieux insouciant et paisible, la troisième et dernière strophe s'achève sur l'illustration dramatique du destin humain incertain. Mais Brahms ne pouvait se résigner à laisser sa composition finir sur des accents aussi désespérés. C'est pourquoi il rechercha une solution qui passerait outre les concepts du texte poétique. Alors que le manuscrit achevé avait déjà été remis à l'éditeur, et la création accomplie avec succès sous la direction du compositeur le 18 octobre à Karlsruhe, Brahms écrivit à son ami Karl Reinthaler : « Le Chant du destin est imprimé et le chœur se tait dans le dernier Adagio [...] J'étais à ce point désespéré que j'ai écrit quelque chose pour le chœur ; cela ne va pas. Il peut bien s'agir d'une tentative manquée mais un tel collage ne produirait que quelque chose d'insensé. Je dis quelque chose que le poète ne dit pas, et vraiment, il eût mieux valu que ce qui manque eût été pour lui la chose essentielle ». Le compositeur formula finalement la « chose essentielle manquante » en tant qu'épilogue dans un adagio purement instrumental, qui reprend les structures du début de l'œuvre, transposées dans une rayonnante tonalité de do majeur. C'est là l'interprétation très personnelle du compositeur et de son idée du destin : les mondes du divin et de l’humain qui s'unissent en un impressionnant adagio final, une conclusion chargée d'espoir.

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Ouverture pour une fête académique (op.80) Créée à Breslau le 4 janvier 1881 sous la direction du compositeur. C’est pour témoigner de sa reconnaissance, après l'attribution du titre de docteur honoris causa qui lui avait été conféré, en 1879, à l’Université de Breslau (aujourd'hui Wroclaw en Pologne) que Brahms entreprend, l'année suivante, de composer son Ouverture pour une fête académique. Il en interrompt toutefois la composition durant l’été, pour écrire l’Ouverture tragique, sa sombre jumelle. Tout en effet oppose ces deux œuvres, au sujet desquelles Brahms a écrit : « L’une pleure et l’autre rit ». Celle qui rit, c’est bien sûr cette Akademische Festouvertüre, d’une joyeuse solennité. Le compositeur s'acquitta de cette tâche agréable en composant une sorte de pot-pourri de chansons estudiantines célèbres. Mais ce qui aurait pu n'être qu'une pièce de circonstance relativement mineure s'avère en réalité une page magistrale du répertoire, où rien ne se passe comme on pourrait s'y attendre, notamment du fait des « trouvailles d'orchestration ». Le rôle des vents graves est particulièrement développé, ainsi que celui de la percussion, comme pour souligner le caractère festif, à la fois académique et populaire, d'une ambiance musicale de ville universitaire allemande. Il ne faut donc pas se laisser abuser par le caractère, quelque peu péjoratif que peut revêtir en français, le terme d'« académique ». Comme le soulignait Claude Rostand, il n'y a rien de moins académique que cette ouverture (...) dont la forme ne correspond à aucun schéma classique » C'est le regard rétrospectif plein de mélancolie que porte un homme d'âge mûr sur une époque révolue de sa propre existence : en effet, même si Brahms n'a jamais suivi d'études universitaires, il avait été proche du milieu estudiantin de Göttingen, en 1853, lorsque s'était nouée son amitié avec Joachim. 1880 Événements contemporains Le 14 juillet est désormais proclamé jour de fête nationale. Début de la réalisation du canal de Panama. Jules Ferry, Président du Conseil, poursuit la laïcisation de la société en s’appuyant sur une réforme de l’enseignement public. Décès de Jacques Offenbach. Œuvres contemporaines Borodine Dans les steppes de l’Asie centrale. Puccini Messa di gloria. Un Requiem allemand (Ein deutsches Requiem) (op.45)

« Denn alles Fleisch… » Au cours de sa carrière, Brahms est sans cesse revenu au thème de la mort. Mais il l'explora dans toute sa profondeur avec, Un Requiem allemand, cette œuvre qui lui permit d'établir sa réputation, tant en Allemagne qu'à l'étranger, auprès d'un vaste public de mélomanes. L'œuvre, qui n'est pas un requiem au sens liturgique mais plutôt une méditation sur la mort, juxtapose différents passages de la Bible de Luther. Il choisit des textes qui, en évitant de désigner le Christ comme rédempteur, étaient susceptibles de s'adresser à l'auditoire le plus large possible. Ses textes ne sont pas des prières pour les morts, ils se

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tournent davantage vers les vivants éplorés qui essaient de trouver un sens à leur propre condition de mortels. Ils prétendent que considérés sous un jour adéquat, tant la mort que le deuil, peuvent acquérir une signification positive. Brahms caressait sans doute depuis longtemps le projet d'Un Requiem allemand. Lorsqu'il eut terminé son Chant funèbre, en 1858, il exprima le désir d'écrire une œuvre aux dimensions plus vastes. Toutefois les circonstances ne le poussèrent pas à prendre le projet plus au sérieux avant 1865. Cette année-là, il perdit sa mère à laquelle il était très attaché : depuis deux ans, il avait vu se détériorer le mariage unissant sa mère à son père qui était beaucoup plus jeune qu'elle. Il en fut très affligé et la composition du Requiem devint pour lui un moyen de cicatriser ces blessures émotionnelles sûrement profondes. L'année suivante, il acheva ce Requiem qui se présentait alors sous la forme d'une œuvre en six mouvements pour baryton solo, chœur et orchestre. La première exécution eut lieu le vendredi Saint, de l'année 1868, à la cathédrale de Brème. L’œuvre eut tout de suite un succès retentissant mais Brahms n'était pas satisfait de l'équilibre de l'ensemble. Au cours des mois suivants il ajouta un nouveau mouvement dont les références à l’amour maternel montrent plus ouvertement les sources émotionnelles de l’œuvre. Le deuxième mouvement, « Denn alles Fleisch… », conçu à l'origine comme « un scherzo lent dans le mouvement d'une sarabande » se transforma en une étrange marche funèbre. Il comprend deux larges sections contrastées. La première utilise la première épître de Saint Pierre, puis dans le volet central, un fragment de l’épître de Saint Jacques. 1868 Événements contemporains Ulysse Grant remporte les élections présidentielles américaines. Naissance de l’Empire du Japon. Transfert de la capitale de Kyoto à Tokyo qui devient la nouvelle capitale du Japon. En France, une loi autorise les réunions publiques. Création en France de deux caisses d’assurances sociales : une sur la vie et l’autre contre les accidents du travail. Œuvres contemporaines Offenbach La Périchole. Saint-Saëns Concerto pour piano n°2. Rimski-Korsakov Antar. Wagner Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. Chant de Triomphe (Triumphlied) (op.55) Alléluia Création de l’œuvre complète au Théâtre de la cour de Karlsruhe, le 5 juin 1872, avec le baryton Julius Stockhausen, sous la direction d'Hermann Levi. Brahms avait suivi avec un immense enthousiasme la guerre de 1870. Peu après Sedan, le 9 octobre, il décida de composer un « chant sur Paris », puis en décembre, un Te Deum. En février 1871, il annonçait à son ami Karl Reinthaler l'achèvement d'une œuvre pour chœur, résultat de ses « méditations politiques ». Ce chœur (sur le lied « Heil dir im Siegerkranz ») fut créé en la cathédrale de Brème, le 7 avril 1871, lors d'un concert religieux donné « en souvenir des soldats tombés au combat », devant deux mille personnes : ce fut un triomphe. Brahms se replongea ensuite dans le Chant du destin puis revint au Chant de Triomphe durant l'été à Baden-Baden. En septembre, l'œuvre s'intitulait « Bismarck-Gesang » - en hommage au chancelier qu'il admirait. Elle fut achevée en novembre 1871, et fut finalement dédiée à l'empereur Guillaume Ier. Elle parut en 1872 et connut un immense succès dans tous les pays germaniques. Le Triumphlied fut écrit pour célébrer un épisode de l'histoire militaire et louer la mémoire des hommes qui y prirent part, en accord avec une partie de l'opinion publique allemande -militaristes, pangermanistes, partisans de Bismarck et du Reich, qui applaudissaient la

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défaite de la France. Le texte est une habile compilation de l'Apocalypse de Saint Jean (XIX, 1-2, 5-7, 11, 15-16). Brahms adopta un procédé consistant à isoler des versets qui, hors de leur contexte, perdirent de leur sens, et, par un assemblage habile, en prirent un nouveau. Ces découpages affectèrent maint passage d'un caractère séculier, qui se prêtait dès lors à un rapprochement avec l'actualité. Brahms lui-même, à la fin de sa vie, en conçut des regrets. Il sentit qu'avec cette œuvre, trop liée à l'état d'esprit d'une époque dont elle se voulait l'expression idéale, l'artiste avait été victime de l'homme, et parla de « monstruosité » et de « rengaine impériale ».

Olivier Legéret

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L’ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE EST ADMINISTRÉ PAR UN SYNDICAT MIXTE RÉUNISSANT LA VILLE DE METZ ET LE CONSEIL RÉGIONAL DE LORRAINE. LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION PARTICIPE ÉGALEMENT À SON FINANCEMENT. Fondé en 1976, l’Orchestre national de Lorraine a été successivement dirigé par Emmanuel Krivine, Jacques Houtmann, Jacques Lacombe et depuis 2002, par Jacques Mercier. Artistes invités, des chefs et solistes de renommée internationale se sont produits avec l’ONL comme John Axelrod, Naoto Otomo, François-Xavier Roth, Mstislav Rostropovitch, Brigitte Engerer, Jean-Efflam Bavouzet, Roger Muraro, Nicholas Angelich et Natalie Dessay. Implanté à Metz, l’orchestre donne ses concerts à l’Arsenal, lieu d’exception inauguré par le célèbre violoncelliste Mstilav Rostropovitch en 1989. D’aillleurs, l’ONL et l’Arsenal s’associent pour accueillir des compositeurs en résidence dont Édith Canat de Chizy, Philippe Hurel, Martin Matalon, Philippe Leroux ou encore, en cette saison 2012-2013, Thierry Pécou, et pour mener des projets artistiques conjoints. Dans sa ville, l’orchestre est le partenaire de grands événements comme le Festival Présences de Radio France, le Festival Acanthes et sa participation, aux 16eVictoires de la Musique, sous le parrainage du célèbre ténor Roberto Alagna a été particulièrement appréciée.

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Parallèlement à ses activités, l’Orchestre national de Lorraine collabore à la saison lyrique de l’Opéra-Théâtre de Metz. L’Orchestre national de Lorraine entretient une étroite coopération avec la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern et le Musikfestspiele Saar, festival où l’orchestre s’est produit seul et avec la phalange allemande, sous la direction de Rafael Frühbeck de Burgos et Günther Herbig. L’Orchestre national de Lorraine affirme également sa vocation d’ambassadeur culturel tant en région, en France et par-delà les frontières lors de nombreux Festivals: Berlioz – La Côte Saint André, le Festival d’Art Sacré de Paris, Les Flâneries musicales d’été de Reims, le Primavera concertistica di Lugano, le Festival de Sully-sur-Loire, le Festival d’Antibes d’Ève Ruggiéri, le Brighton Festival, le Festival Classique au Vert du Parc Floral de Paris, le Festival des Nuits romantiques du Bourget et le Festival de La Chaise-Dieu. Sa présence au Musikverein de Vienne pour un concert exceptionnel a conforté la phalange lorraine au sein des grandes formations symphoniques. Lors de sa tournée en Espagne, à l’automne 2005, la presse a chaleureusement salué son talent. En janvier 2011, l’orchestre a fait une tournée triomphale en Allemagne et a donné un éblouissant concert à l’Opéra Royal de Versailles avec la célèbre soprano Natalie Dessay et le baryton Laurent Naouri. L’Orchestre national de Lorraine qui enregistre régulièrement des œuvres du XVIIIeau XXIesiècle s’attache particulièrement à la mise en valeur de compositeurs régionaux tels Théodore Gouvy, Gabriel Pierné et Florent Schmitt, trop longtemps négligés, sous-estimés, voire injustement méconnus. On peut citer l’enregistrement du Stabat Materet du Requiem(K 617) de Théodore Gouvy. Ce dernier a obtenu les plus importantes récompenses discographiques: «Choc du Monde de la Musique», «5 Diapasons», «9 de Répertoire» et «RTL d’or», celui de Gabriel Pierné (Timpani) sorti en avril 2007, avec l’An Mil a été récompensé par un «diapason d’or de l’année». En avril 2008, Antoine et Cléopâtre et Mirages de Florent Schmitt (Timpani) a été lui, couronné d’un «diapason d’or», «10 de Répertoire» et «4**** du Monde de la Musique». Enfin, en janvier 2014, Le Petit Elfe Ferme l’œil de Florent Schmitt (Timpani) a été récompensé d’un «diapason d’or» et d ‘un « Choc Classica ».

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JACQUES MERCIER CHEF D’ORCHESTRE Jacques Mercier fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient le Premier prix de direction d’orchestre à l’unanimité. La même année, il est Premier Prix du Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon et Lauréat de la Fondation de la vocation. Jacques Mercier entame rapidement une carrière internationale. Il dirige de prestigieuses formations : l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de Radio France, le London Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Stockholm, l’Orchestre philharmonique de Moscou, l’Orchestre de la Suisse Romande… Qualifié de "Souveräner Dirigent" à Berlin, Jacques Mercier se produit également au festival de Salzbourg tout comme à Bucarest, Helsinki et Madrid, où il est cité par la critique comme "l’un des meilleurs chefs français et européens de sa génération". De 1982 à 2002, Jacques Mercier est Directeur artistique et Chef permanent de l’Orchestre National d’Île-de-France. Il développe une politique artistique exigeante et ambitieuse qui vaut à cet orchestre d’être reconnu aujourd’hui comme une formation de tout premier plan. La critique ne tarit pas d’éloges sur le travail accompli par Jacques Mercier et sa formation : "Déployant une énergie et un enthousiasme communicatifs, Jacques Mercier est parvenu à hisser sa formation au premier rang des orchestres français." (Olivier Bellamy dans L’Evénement du Jeudi) ; "Jacques Mercier a fait la preuve irréfutable de son grand talent, fait de précision et de maîtrise, mais aussi de flamme et de panache." (Pierre Petit dans Le Figaro) ; "L’ONDIF s’impose, sous la houlette de Jacques Mercier, comme l’une des meilleures phalanges symphoniques nationales." (C.C. dans France-Soir). En 1995, l’Orchestre National d’Île-de-France reçoit un hommage spécial lors de la soirée des Victoires de la musique classique. Durant sept années, Jacques Mercier a été Chef permanent du Turku Philharmonic en Finlande : une expérience déterminante dans son approche des œuvres des compositeurs du nord de l’Europe comme Sibelius, dont il s’attache à faire découvrir le répertoire en France. Pour le choix de ses enregistrements, Jacques Mercier fait preuve de curiosité et de pertinence. On lui décerne le Grand Prix de l’Académie Charles Cros pour Bacchus et Ariane et Mélodies d’Albert Roussel ainsi que le Prix de l’Académie du disque lyrique pour Djamileh de Bizet. Son enregistrement, Le Martyre de Saint-Sébastien de Claude Debussy, paru chez RCA a obtenu le "Choc" du Monde de la Musique. Avec l'Orchestre national de Lorraine, Jacques Mercier a enregistré chez Universal Music France des œuvres de Martin Matalon, de Gabriel Pierné chez Timpani, un CD récompensé par un Diapason d'Or de l'année 2007. Enfin, vient de paraître toujours chez Timpani Antoine et Cléopâtre et Petit Elfe Ferme l’œil, deux enregistrements auréolés d’un Diapason d’Or et d’un Choc Classica.

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CHŒUR NICOLAS DE GRIGNY Créé en 1986, le Chœur Nicolas de Grigny est constitué de chanteurs amateurs de haut niveau, de Reims et sa région, encadrés par une équipe artistique professionnelle : Jean-Marie Puissant, directeur artistique depuis plus de 20 ans, Nicolas Pattier, chef-assistant, Elodie Marchal, pianiste-

accompagnatrice, Patrick Radelet, professeur de chant ainsi que des chanteurs solistes, instrumentistes, danseurs, metteurs en scène, techniciens et des orchestres. Grâce à l’exigence et au dynamisme de son chef de chœur, le chœur donne des spectacles contrastés de grande qualité. La volonté du directeur artistique est d’aborder des répertoires très variés, de l’époque baroque à nos jours, en passant par l’interprétation de musiques du monde (Brésil, Chine, Espagne) ou d’œuvres de jazz (Caratini, Goret, Gershwin) avec orchestre, orgue, a capella, en grand chœur (80-120 choristes) ou en chœur de chambre, chœur de femmes, chœur d’hommes ou ensemble vocal. Depuis quelques années, le Chœur Nicolas de Grigny souhaite apporter une autre dimension à l'interprétation des œuvres. Il travaille en étroite collaboration avec Angélique Persem afin de réaliser des spectacles avec mises en scène (Carmen, Passion Opéra, Carmina Burana, Gershwin) qui font intervenir des musiciens, des danseurs, des artistes de cirque, des comédiens et des figurants. Le Chœur Nicolas de Grigny a passé commande auprès de deux compositeurs : Patrice Caratini, dont le chœur a créé Xocoalt, spectacle musical autour du chocolat, qui mêle narration et musique, le tout accompagné d'un orchestre de jazz. Plus récemment, Jean-Marie Puissant a sollicité Ivan Jullien pour un arrangement d'extraits de comédies musicales de Gershwin pour solistes, chœur mixte à 7 voix, orchestre de jazz et danseur de claquettes. Le Chœur Nicolas de Grigny organise régulièrement des répétitions publiques commentées, destinées le plus souvent aux habitants du quartier des Châtillons (lieu des répétitions) mais également dans d'autres lieux (salles des fêtes de villages) afin de faire découvrir la musique vocale à des personnes qui ne vont pas régulièrement au concert ou à des mélomanes qui veulent découvrir de nouvelles œuvres en assistant à des répétitions du chœur. Le Chœur Nicolas de Grigny bénéficie des soutiens de la Ville de Reims, du Conseil Général de la Marne et du Conseil Régional (ORCCA).

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Jean-Marie Puissant Chef de chœur Chanteur, sous la direction des plus grands maestros tels Herreweghe, Christie, Corboz, Boulez, Gardiner, Abbado, Nagano, Bertini, Barenboïm et Giulini, Jean-Marie Puissant étudie parallèlement la direction de chœur avec Ericson, puis la direction d'orchestre en France, Suisse, Hongrie et Italie. Après avoir été directeur musical du Chœur national des Jeunes, du Quatuor Féminin de Paris et du chœur Sorbonne Nouvelle, il assure la coordination de 76 chorales de collèges parisiens et il est l'assistant de William Christie, en 1995. Il dirige actuellement le Chœur Variatio, le Chœur Nicolas de Grigny et l'Ensemble de Solistes Allegri.

Jean-Marie Puissant a dirigé plusieurs orchestres réputés dont l'Orchestre national d'Île-de-France, la Savaria Symphonia de Hongrie, l'Orchestre Paris-Sorbonne, l'Orchestre de l'Opéra de Reims ou encore l'Orchestre Lamoureux. Des artistes de renom ont travaillé sous sa direction : Quatuor Parisii, Quatuor Arpeggione, Françoise Pollet, Nora Gubisch, Christiane Legrand, Mark Foster, Dominique Visse, Marie-Josèphe Jude. Eclectique. Il aborde aussi bien des œuvres du répertoire lyrique (Carmen, Faust, comédies musicales de Bernstein, Joubert ou Gershwin), que le répertoire sacré, du baroque au contemporain. Engagé à plusieurs reprises par l'Opéra de Reims, Jean-Marie Puissant a notamment interprété des oeuvres de Haydn, Prokofiev et Mozart . Il est régulièrement invité par de nombreux festivals comme chef, membre de jury de concours internationaux ou pour animer des master-classes tant en France qu'à l'étranger (Israël, Slovénie, Russie, Estonie, Portugal, Chine). En 2007, un Diapason d'Or, récompense l'enregistrement d'œuvres de Gabriel Pierné réalisé avec le chœur Nicolas de Grigny et l'Orchestre national de Lorraine sous la direction de Jacques Mercier. Plusieurs productions internationales l'engagent au Stade de France pour diriger les chœurs des opéras Nabucco et Aïda de Verdi (2008 et 2010) et ceux du spectacle des Rolling Stones (2014).