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programme du 26 août au 29 sept. 2015 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Los hongos

salle Jacques Tati - Le théâtre de Saint-Nazaire | …...nuits - volume 2 docu/fiction de Miguel Gomes • Portugal / France / Allemagne / Suisse • 29 juillet 2015 • couleur

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programme du 26 août au 29 sept. 2015le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

photo du

film

Los ho

ngos

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calendriersemainedu 26 août au 1er sept. mer 26 jeu 27 ven 28 sam 29 dim 30 mar 1er

Cinéma Paradiso (VO) 19h15 14h - 20h30 - -

Le désolé (VO) 16h45 20h30 17h30 18h 18h 21h

L’enchanté (VO) 21h30 18h 20h 15h30 20h30 18h45

L’inquiet (VO) - - - - 15h30 -

Gus petit oiseau… 15h 16h15 15h30 10h45 10h45 -+ goûter + goûter + goûter + goûter + goûter

semainedu 2 au 8 sept. mer 2 jeu 3 ven 4 sam 5 dim 6 mar 8

Los Hongos (VO) 15h 21h15 15h 18h30 17h 19hciné-café

Que viva … ! (VO) 21h 15h 19h 20h30 19h 17h

Femmes … (VO) 19h15 17h 17h15 - 15h 21h

L’enchanté (VO) 17h 19h 21h 16h 21h -

semainedu 9 au 15 sept. mer 9 jeu 10 ven 11 sam 12 dim 13 mar 15

Le lendemain (VO) - 20h30 avant-première - - -

El abrazo … (VO) - - 20h30 avant-première - -

L’ombre des femmes19h - - 20h45 18h30 19h

Casa grande (VO) 16h30, 20h30 - - 18h30 20h 20h30

Le cheval venu 14h30 - - - 16h30 -de la mer (VF) + goûter

semaine du 16 au 22 sept. mer 16 jeu 17 ven 18 sam 19 dim 20 mar 22

Fatima - 20h30 avant-première - - -

Allende … (VO) - - 21h avant-première - -

Mustang (VO) 19h 16h 19h 17h, 21h15 18h15 -

Cemetery of … (VO) 16h30, 21h 18h 16h30 19h 16h, 20h15 21h

Nanouk l’Esquimau 15h + goûter - - - - -

1,2,3 Léon - - - 11h + goûter 11h + goûter -

Panic sur … (VO) - - - - - 19h

semaine du 23 au 29 sept. mer 23 jeu 24 ven 25 sam 26 dim 27 mar 29

The Other Side (VO) 18h30 17h30, 21h15 18h30 15h30, 19h 17h, 20h30 -

Les secrets … (VO) 16h30 14h, 19h15 16h30 20h45 15h 21h

La Vanité 20h30 16h 15h, 20h30 17h30 19h -

Wadjda (VO) - - - - - 19h

Prévisionnement pour les professionnels et bénévoles des cinémas du réseauSCALA (Loire-Atlantique) et CINÉ-PHARE (Bretagne) jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 septembre. Seules les séances du soir sont ouvertes au public du Tati.

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Cinéma Paradisocomédie dramatique de Giuseppe Tornatore• Italie/France • 1989 • ressortiecopie numérique restaurée juin2015 • couleur • 2h04 • VOSTFavec Philippe Noiret, JacquesPerrin, Salvatore Cascio…

À Rome, à la fin des années 1980, Salvatore, cinéaste en vogue, vientd’apprendre la mort de son vieil amiAlfredo. Avec le souvenir d’Alfredo,c’est toute son enfance qui remonte àla surface : son village natal, en Sicile,quand on l’appelait Toto et qu’il parta-geait son temps libre entre l’église et lasalle de cinéma paroissiale, où régnaitAlfredo le projectionniste qui, au traversdes films qu’il projetait, lui apprenaitla vie.

«C’est le type même du film nostalgique.Mélo ? Non, pas vraiment, mais senti-mental, assurément. Le cinéaste Giuseppe Tornatore s’est vraisembla-blement impliqué à l’extrême dans cetteévocation. Chaque spectateur qui a connule cinéma de papa doit avoir autant desouvenirs dans sa tête. Outre la mélan-colie, il y a de l’humour dans ce film, etla présence écrasante, rassurante, dePhilippe Noiret dans le rôle du projection-niste sympa. C’est vivant, aéré, et de cettetristesse dont on est content de subirle charme : le délicieux masochismedu romantisme». Gilbert Salachas – Télérama

Le désoléLes Mille et une nuits - volume 2

docu/fiction de Miguel Gomes• Portugal / France / Allemagne /Suisse • 29 juillet 2015 • couleur• 2h15 • VOSTF avec Crista Alfaiate, Dinarte Branco, Carloto Cotta,Adriano Luz, Rogério Samora,Miguel Gomes, Maria Rueff... • Quinzaine des Réalisateurs – Cannes 2015

Où Schéhérazade raconte comment ladésolation a envahi les hommes : «Ô Roibienheureux, on raconte qu’une jugeaffligée pleurera au lieu de dire sasentence quand viendra la nuit destrois clairs de lunes. Un assassin enfuite errera plus de quarante jours durant dans les terres intérieures etse télé-transportera pour échapperaux gendarmes, rêvant de putes et deperdrix. En se souvenant d’un oliviermillénaire, une vache blessée dira cequ’elle aura à dire et qui est bien triste !Les habitants d’un immeuble de banlieuesauveront des perroquets et pisserontdans les ascenseurs, entourés de mortset de fantômes, mais aussi d’un chienqui…». Et le jour venant à paraître,Schéhérazade se tait…

«Ce volume central des Mille et une nuitsconjugue sur le mode de la mélancolie lamagie du vaste projet de Miguel Gomes.Le film débute par la chronique d’uncriminel en fuite, surnommé «sanstripes», vieux chacal jouisseur etanarchiste qui va narguer la policependant quarante jours dans les terresintérieures du Portugal. Le stylecontemplatif et la sauvagerie de «sanstripes» sont en rupture avec la proli-fération d’images baroques des autrescontes.

À l’opposé, Les larmes de la juge, reconstitution d’un procès dans unthéâtre antique, hyper stylisé et hyperdialogué à la manière d’un film de Guitryou de Ford place le cinéma de Gomessur le plan de la dialectique. Les Maîtres de Dixie appartient à saveine lyrico mélancolique, beau àpleurer comme une chanson de variétés,avec les petites misères et grandes tragédies des habitants d’une cité populaire, entre drogue, chômage etsuicide, vues à travers le regard douxd’un petit chien blanc nommé Dixie.Moments de «saudade» à l’état pur,sublimés par le sens du cadre et de lamise en scène, le génie de l’accompa-gnement musical et les trouvaillespoétiques». Olivier Père – Arte

du 26 au 29 août du 26 août au 1er septembre

ciné-classic

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L’enchanté Les Mille et une nuits - volume 3

docu/fiction de Miguel Gomes• Portugal / France / Allemagne /Suisse • 26 août 2015 • couleur• 2h05 • VOSTF avec Crista Alfaiate, Carloto Cotta, Guo Jinglin,, Chico Chapas… • Quinzaine des Réalisateurs – Cannes 2015

Où Schéhérazade doute de pouvoir encoreraconter des histoires qui plaisent auRoi, tant ses récits pèsent trois milletonnes. Elle s’échappe du palais etparcourt le Royaume en quête de plaisiret d’enchantement. Son père, le GrandVizir, lui donne rendez-vous dans laGrande Roue. Et Schéhérazade reprend :«Ô Roi bienheureux, quarante ans aprèsla Révolution des Oeillets, dans les anciens bidonvilles de Lisbonne, il y avaitune communauté d’hommes ensorcelésqui se dédiaient, avec passion et rigueur,à apprendre à chanter à leurs oiseaux…».Et le jour venant à paraître, Schéhérazadese tait.

«Volume le plus libre et poétique desMille et une nuits à la fois tristes etdionysiaques de Miguel Gomes, L’en-chanté nous emmène d’abord dans un

Bagdad des calanques où Schéhérazade(magnifique Crista Alfaiate) apparaîtenfin dans toute sa sensualité et sasuprême sagesse. Avec ses allures depeplum de Luna Park, où des person-nages en costumes orientaux évoluentdans des décors contemporains, Gomesdonne libre cours à toute sa fantaisiemusicale, comme si Pasolini croisaitWes Anderson dans une utopie ciné-matographique inventée par le magicienportugais.

Cet univers coloré et paradisiaque cèdela place à une partie documentaire quin’en est pas moins dépaysante, Le chantenivrant des Pinsons, immersion dansla communauté des «pinsonneurs»,ces hommes marqués par la mauvaisevie d’un bidonville de Lisbonne dont lapassion, héritée des vétérans de laguerre de 14-18, consiste à attraper despinsons et à organiser des concoursde chant entre les différents oiseaux.On retrouve le génie ethnologique ducinéaste qui filme la réalité de son paysavec acuité, révélant des coutumes insoupçonnées comme autant de pochesde résistance à la fureur et à la duretéde l’époque. Les Mille et une nuits ontébloui les premiers spectateurs de laQuinzaine justement grâce à cette libertécréatrice et cette croyance dans le cinéma qu’incarne aujourd’hui MiguelGomes avec quelques auteurs de sagénération, et n’ont pas fini de nousfaire rêver, dans les salles du mondeentier». Olivier Père – Arte

L’inquietLes Mille et une nuits- volume 1

docu-fiction de Miguel Gomes• Portugal / France / Allemagne /Suisse • 24 juin 2015 • couleur• 2h05 • VOSTF avec Crista Alfaiate, MiguelGomes, Miguel Cerqueira, Sebastião Almeida…• Quinzaine des Réalisateurs – Cannes 2015

Où Schéhérazade raconte les inquiétudesqui s’abattent sur le pays : «Ô Roibienheureux, on raconte que dans untriste pays parmi les pays où l’on rêvede baleines et de sirènes, le chômagese répand. En certains endroits, la forêtbrûle la nuit malgré la pluie et en d’autreshommes et femmes trépignent d’im-patience de se jeter à l’eau en pleinhiver. Parfois, les animaux parlent,bien qu’il soit improbable qu’on lesécoute. Dans ce pays où les choses nesont pas ce qu’elles semblent être, leshommes de pouvoir se promènent à dosde chameau et cachent une érectionpermanente et honteuse ; ils attendentqu’arrive enfin le moment de la collectedes impôts pour pouvoir payer un ditsorcier qui…». Et le jour venant à paraître,Schéhérazade se tait…

du 26 août au 1er sept.du 2 au 6 septembre (dernière semaine)

dimanche 30 août (séance unique)

avant-premièr

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Femmes au bordde la crise de nerfs comédie dramatique de Pedro Almodóvar• Espagne • 1989 • ressortiecopie numérique restaurée 19 août 2015 • couleur • 1h35• VOSTF avec Carmen Maura, AntonioBanderas, Julieta Serrano…

Ivan et Pepa, deux comédiens de dou-blage, prêtent leur voix aux grandesstars du cinéma et se jurent chaquematin dans la pénombre du studio unamour éternel. Lorsqu’Ivan annoncequ’il rompt leur liaison, Pepa décidede mener son enquête et découvre ladouble vie de l’homme qu’elle aime…

«Comédie théâtrale, acide et loufoque,tout l’univers d’Almodóvar est là : lescouleurs exubérantes, avec toujoursune dominante rouge sang, de brèvestouches d’humour trash, l’obsessionpour les talons d’escarpins claquantau sol, les perversions sexuelles, leshéroïnes blessées mais indomptables…Librement inspiré d’une pièce en unacte de Jean Cocteau, La voix humaine,le récit est orchestré autour d’un élémentcentral, le téléphone, instrument dumalentendu et de l’incommunicabilité,tour à tour gag, arme, menace oupromesse. Carmen Maura, égérie despremières années, trouve ici un rôleà sa mesure, entre le rire et leslarmes». Arte

Los Hongosdrame de Oscar Ruíz Navia• Colombie / Argentine / France /Allemagne • 27 mai 2015• couleur • 1h43 • VOSTFavec Jovan Alexis Marquinez,Calvin Buenaventura, Gustavo Ruiz Montoya… • Prix spécial du Jury – Festival deLocarno 2014 / Prix du Public - Festivalde Rotterdam 2014 / Prix spécial duJury – Festival de Séville 2014 / Meilleurfilm national – Festival de Cali 2014 /Prix spécial du Jury, Meilleure actrice,Meilleure direction artistique, Meilleurmontage – Festival du Costa Rica 2014 /Meilleur film, Prix du Jury jeune, Mentionspéciale du Jury de la Critique – FestivalTarragona 2014

Dans la journée, Ras est ouvrier dansle bâtiment. Tous les soirs après letravail, il tague des graffitis sur lesmurs du quartier dans l’est de Cali.Ras n’a pas dormi depuis longtempset commence à rêvasser en plein jour.Quand il vole plusieurs pots de pein-ture pour finir une immense fresquemurale, il est renvoyé. Sans le sou, ilarpente la ville à la recherche de Calvin,son ami graffeur qui fait des études d’artet veille avec amour sur sa grand-mère.

«Le réalisateur traîne avec ses héros,il filme sa ville natale, Cali, avec brio.Le personnage qui charme le plus, c’estla grand-mère de Calvin, dont il s’occupeavec une attention touchante. La scèneoù, feuilletant un album de photos, ellerésume sa vie devant ces deux adosattentifs, est un moment magnifiquede tendresse partagée». Télérama

«Il y a quelque chose de très pur et detrès élevé dans le rapport au mondede ces adolescents, graves dans leursaspirations à la liberté et à une expres-sion artistique généreuse, mais débor-dants de fantaisie, d’humour et detendresse». Figaroscope

«Apprentissage de la vie, plongée inti-miste dans le quotidien, force de l’artdes rues : un film de révolte, d’espoir,de liberté». La Rédaction – Le Dauphiné Libéré

du 2 au 8 septembre du 2 au 8 septembre

ressortie

coup de cœur

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Que viva Eisenstein !biopic de Peter Greenaway• Pays-bas / Mexique / Finlande /Belgique • 8 juillet 2015• couleur • 1h45 • VOSTF• Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateursavec Elmer Bäck, Luis Alberti,Maya Zapata, Rasmus Slätis…• Festival de Berlin 2015 - Compétitionofficielle

En 1931, fraîchement éconduit par Hollywood et sommé de rentrer enURSS, le cinéaste Sergueï Eisensteinse rend à Guanajuato, au Mexique, poury tourner son nouveau film, Que vivaMexico ! Chaperonné par son guidePalomino Cañedo, il se brûle au contactd’Éros et de Thanatos. Son génie créatifs’en trouve exacerbé et son intimitéfortement troublée. Confronté aux désirset aux peurs inhérents à l’amour, au sexeet à la mort, Eisenstein vit à Guanajuatodix jours passionnés qui vont bouleverserle reste de sa vie et contribuer à façonnerle reste de sa carrière.

«Dans l’interview qu’il a accordée àCulturopoing, Peter Greenaway clamequ’il attend encore du «cinéma cinéma»,c’est-à-dire du cinéma non de textemais d’images, et puis du cinéma quiparle de cinéma. C’est exactement cequ’il nous offre avec Que viva Eisenstein !,où il touche à une certaine vérité deson héros cinématographique tout enreconstruisant son histoire à sa guise,avec une obscénité moqueuse et raffinée,tandis que sa caméra virevolte, plus libreque jamais, dans un espace grandioseet baroque, éclatant de couleurs, avecune facétie magistrale.

Que viva Eisenstein ! est résolumentl’œuvre d’un Greenaway au sommet deson art, à l’érudition plus joueuse quejamais. Pour rendre hommage à celuiqu’il qualifie de «plus grand cinéaste detous les temps», l’auteur de Meurtredans un jardin anglais a choisi, sansparadoxe, le ton de l’impertinence etde l’humour endiablé le plus haut encouleurs qui soit, puisque l’action sepasse ici au Mexique, où le grand SergueïEisenstein est allé, au terme d’unetournée américaine (de 1929 à 1931) quilui a aussi permis de rencontrer les plusgrandes figures hollywoodiennes etlittéraires du moment, pour réaliser unfilm qui n’a jamais vu le jour. Le résultatde la rêverie de Greenaway sur l’aventure

mexicaine du célèbre cinéaste soviétiqueest un vrai bonheur, un récit délectable,exaltant de culot, qu’on goûte tout dulong avec un sourire jusqu’aux oreilleset où l’on retrouve, dans leur plus belleexpression, toutes les sympathiquesmarottes du metteur en scène gallois :son goût des collages, listes et herbiersmenteurs, ses multiples référenceslittéraires, picturales, musicales et cinématographiques, son attention àl’architecture, sa prédilection pour lesthèmes de l’Eros et du Thanatos et sondon fabuleux pour rendre significativesles juxtapositions les plus grotesques.

(…) Ici, il exploite au maximum la plasti-cité de l’image numérique, passant dunoir et blanc à la couleur ou à l’imagecolorisée, divisant l’écran, évoluantcomme une toupie, étirant les travellings.Il fait un travail d’architecte diaboliquesoutenu par un montage extravagantet précis, indiscipliné et symétrique. Etdans la jubilation du maestro britanniqueà user à l’extrême des possibilités quele numérique lui offre, on lit malgré sesdénégations l’optimisme pour l’avenird’un des plus grands amoureux du cinéma qui existent aujourd’hui, parceque le passé du cinéma lui a offert deshéros». Bénédicte Prot – Culturopoing.com

du 2 au 8 septembre

nouveauté

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Casa grandedrame de Fellipe Barbosa• Brésil • 3 juin 2015 • couleur• 1h54 • VOSTF avec Marcello Novaes, SuzanaPires, Thales Cavalcantin…• Prix du Public - Festival de Rio deJaneiro / Prix du Public, Prix Fipresci etPrix Découverte de la Critique Française,Festival Ciné-Latino - Toulouse

Enfant de l’élite bourgeoise de Rio deJaneiro, Jean a 17 ans. Tandis que sesparents luttent pour cacher leur ban-queroute, il prend peu à peu consciencedes contradictions qui rongent sa villeet sa famille.

«Le premier long-métrage prometteurdu jeune réalisateur brésilien FellipeBarbosa. Un film langoureux sur unecertaine jeunesse brésilienne qui frappepar sa justesse et sa lucidité».Julien Zimmer – aVoir-aLire.com

«Une superbe étude de mœurs avec despleins et des déliés». Vincent Ostria – L’Humanité

«Sur fond d’initiation adolescente, unesubtile satire d’une société raciste etinégalitaire». Julien Gester – Libération

«Un remarquable parcours initiatique».Dominique Martinez – Positif

L’ombre des femmesdrame de Philippe Garrel• France/Suisse • 27 mai 2015• noir et blanc • 1h13avec Stanislas Merhar, Clotilde Courau, Lena Paugam…

Pierre et Manon sont pauvres. Ils fontdes documentaires avec rien et ils viventen faisant des petits boulots. Pierrerencontre une jeune stagiaire, Elisabeth,et elle devient sa maîtresse. Mais Pierrene veut pas quitter Manon pour Elisabeth,il veut garder les deux. Un jour Elisabeth,la jeune maîtresse de Pierre, découvreque Manon, la femme de Pierre, a unamant. Et elle le dit à Pierre… Pierrese retourne vers Manon parce que c’estelle qu’il aimait. Et comme il se senttrahi, il implore Manon et délaisse Elisabeth. Manon, elle, rompt tout desuite avec son amant. On peut supposerque c’est parce qu’elle aime Pierre…

«Le nouveau film de Philippe Garrelest l’un de ses plus beaux : il va droitdans la chair des sentiments». Jean-Sébastien Chauvin – Cahiers du cinéma

«Dans les mains de Garrel, la vie simédiocre soit-elle, devient diamant – unematière irradiante, issue d’une expérienceintime qu’il a réactivée à l’écriture, puisavec ses acteurs, qu’il a sculptée avecla lumière, taillée encore au montage,faisant jaillir une émotion brute, violentecomme une décharge». Isabelle Régnier – Le Monde

du 9 au 15 septembre du 9 au 15 septembre Le Meilleur de la Quinzainedes Réalisateurs

nouveauté

Le Meilleur de la Quinzainedes RéalisateursCannes 2015Depuis plusieurs années, la Quinzainedes Réalisateurs organise des reprisesen France et à l’étranger afin de permettre au plus grand nombre de découvrir sa sélection de films.

Du 9 au 22 septembre 2015, des sallesdu Groupement National des Cinémasde Recherche (GNCR), proposeront à leur public de venir découvrir desœuvres cinématographiques mises enavant par la Quinzaine des Réalisateurs,lors du Festival de Cannes 2015.

Adhérente au GNCR, la salle JacquesTati vous propose, sur ces 2 semainescinématographiques, des avant-premières de films à sortir dans l’hiver(Fatima de Philippe Faucon, Le lendemain de Magnus von Horn, El Abrazo de la Serpiente de CiroGuerra, Allende mi abuelo Allendede Marcia Tambutti Allende ou des reprises de films de la Quinzaine déjàexposés dans les salles (L’ombre des femmes de Philippe Garrel etMustang de Denis Gamze).

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Le lendemaindrame de Magnus von Horn• Suède / Pologne / France• sortie prévue 10 février 2016• couleur • 1h41 • VOSTFavec Ulrik Munther, Mats Blomgren, Alexander Nordgren…

John, encore adolescent, rentre chezson père après avoir purgé sa peine deprison et aspire à un nouveau départ.Mais la communauté locale n’a ni oublié,ni pardonné son crime. Sa présenceattise les pires pulsions chez chacun,l’atmosphère devient menaçante, prochedu lynchage. Rejeté par ses anciensamis et abandonné par ses proches,John perd espoir et la violence qui l’aconduit en prison refait peu à peu surface. Dans l’impossibilité d’effacerle passé, il décide d’y faire face.

«Porté par un comédien stupéfiant,Ulrik Munther, qui, mutique, silencieux,presque terne, tremblant, sourd d'unetension toujours palpable, ce Lendemainréussit de manière assez étonnante àne pas prendre parti. Dans de longsplans fixes, les lumières blafardes d'unmonde aseptisé, dans des champs-contrechamps dignes de western quiracontent le poids des silences, desnon-dits, Magnus von Horn suit lelong chemin de croix qu'il faudra à Johnpour être véritablement délivré de safaute. Un premier long-métrage trèsmaîtrisé». Anne Feuillère – Cinergie.be – le site du cinéma belge

El abrazo de la serpientefilm d’aventures de Ciro Guerra• Colombie / Vénézuela / Argentine• sortie prévue 23 décembre 2015• noir et blanc • 2h05 • VOSTFavec Jan Bijvoet, Brionne Davis,Nilbio Torres…• Prix Art et Cinéma – Cannes 2015

Karamakate, un chaman amazonienpuissant, dernier survivant de sonpeuple, vit isolé dans les profondeursde la jungle. Des dizaines d’années desolitude ont fait de lui un chullachaqui,un humain qui a tout d’une coquille vide,dépourvu de souvenirs et d’émotions.Sa vie est bouleversée par l’arrivéed’Evans, un ethnobotaniste américainà la recherche de la yakruna, une plantesacrée très puissante, possédant la vertud’apprendre à rêver. Ils entreprennentensemble un voyage jusqu’au cœur del’Amazonie au cours duquel passé,présent et futur se confondent, et quipermettra à Karamakate de retrouverpeu à peu ses souvenirs perdus.

«El abrazo de la serpiente, qu’onpourrait traduire par «L’étreinte duserpent», est l’un de ces films dontl’empreinte vous poursuit pendant lesheures qui en suivent la projection. Unfilm magnifique en noir et blanc quimêle deux récits de voyages initiatiquesen Amazonie. Plusieurs acteurs nonprofessionnels indios illuminent cefilm magnifique dont la réflexion portesur la place de l’homme sur la planèteet sa responsabilité quant à son avenir».Jean-Francois Lixon – FranceTV Info - CultureBox

Mustangdrame de Deniz Gamze Ergüven• Turquie / France / Allemagne• 17 juin 2015 • couleur • 1h37• VOSTF avec Günes Nezihe Sensoy, Doga Zeynep Doguslu, Elit Iscan…• Prix Label Europa Cinema– Cannes 2015

C’est le début de l’été. Dans un villagereculé de Turquie, Lale et ses quatresœurs rentrent de l’école en jouant avecdes garçons et déclenchent un scandaleaux conséquences inattendues. Lamaison familiale se transforme progressivement en prison, les coursde pratiques ménagères remplacentl’école et les mariages commencent às’arranger. Les cinq sœurs, animéespar un même désir de liberté, détournentles limites qui leur sont imposées.

«Mis en scène avec beaucoup de grâce,porté par cinq jeunes comédiennes auxchevelures luxuriantes et à l’époustou-flante présence (…), Mustang trouve sajuste tonalité dans une atmosphère àmi-chemin entre le réel et la fable, aucœur de paysages splendides». Arnaud Schwartz – La Croix

«À l’instar des peintures sociétales dela libanaise Nadine Labaki, Mustangest bâti sur un savant équilibre entredes tragédies ancrées dans le réel etun humour salvateur, qui agit commedes bouffées d’oxygène». Mehdi Omaïs – Metro

jeudi 10 sept. à 20h30 Le Meilleur de la Quinzainedes Réalisateurs

vendredi 11 sept. à 20h30 Le Meilleur de la Quinzainedes Réalisateurs

du 16 au 20 septembre Le Meilleur de la Quinzainedes Réalisateurs

avant-premièr

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jeudi 17 sept. à 20h30 Le Meilleur de la Quinzainedes Réalisateurs

vendredi 18 sept. à 20h30 Le Meilleur de la Quinzainedes Réalisateurs

Fatimadrame de Philippe Faucon• France • sortie prévue 7 octobre2015 • couleur • 1h19avec Soria Zeroual, Zita Hanrot,Kenza Noah Aïche, Chawki Amari…

Fatima vit seule avec ses deux filles :Souad, 15 ans, adolescente en révolte,et Nesrine, 18 ans, qui commence desétudes de médecine. Fatima maîtrisemal le français et le vit comme unefrustration dans ses rapports quotidiensavec ses filles. Toutes deux sont sonmoteur, sa fierté, son inquiétude aussi.Afin de leur offrir le meilleur avenirpossible, Fatima travaille comme femmede ménage avec des horaires décalés.Un jour, elle chute dans un escalier.En arrêt de travail, Fatima se met àécrire en arabe ce qu’il ne lui a pas étépossible de dire jusque-là en françaisà ses filles. Librement inspiré des ouvrages de Fatima Elayoubi Prière àla lune et Enfin, je peux marcher seule.

«Mes grands-parents ne parlaient pasle français et ma mère ne le parlaitpas dans son enfance. Ils étaient des«invisibles» de la société dans laquelleils vivaient. Chez Fatima, j’ai retrouvé

des attitudes que j’ai connues chez eux.Elle est à l’image de ces femmes, quisouvent n’ont eu accès qu’à des scola-rités incomplètes, ont été amenées àémigrer par nécessité vitale, pour venirvivre dans un pays dont elles ne parlaientpas la langue et dont les codes leurétaient étrangers. Pour toutes ces raisons, ces femmes ont développé,malgré leurs ignorances et leurs han-dicaps, des ressources très importantes,allant puiser au fond d’un courage etd’une obstination farouches». Philippe Faucon

«Le film conte une histoire simple ettrès émouvante qui pose les questionsde la transmission et des origines etde la possibilité de s’extraire d’une sortede déterminisme communautaire etsocioculturel grâce au système répu-blicain de l’éducation nationale. Le cinéaste parvient à transcender lesqualités sociologiques de son film enprocédant par de subtils effets de distanciation et d’humour qui mènentà la grâce. Cinéaste humaniste mais sansillusions, sensuel mais sans insistance,Philippe Faucon est peut-être le pluscrédible héritier de Maurice Pialat, enplus doux, et de Jean Renoir, en plusinquiet». Olivier Père – Arte

Allende miabuelo Allendedocumentaire de Marcia Tambutti Allende• Chili/Mexique • sortie prévue le 9 décembre 2015 • couleur et noir et blanc • 1h37 • VOSTF• Œil d’or du meilleur documentaire - Festival de Cannes 2015

Marcia souhaite rompre le silenceentretenu autour du passé tragique desa famille. 35 ans après le coup d’Étatqui a renversé son grand-père, SalvadorAllende, premier président socialisteélu démocratiquement, elle estime qu’ilest temps de retrouver les souvenirsfamiliaux, les images de la vie quoti-dienne qui leur a été arrachée. Un passéintime qui lui est inconnu, enterré sousla transcendance politique d’Allende,l’exil et la douleur familiale. Aprèsplusieurs décennies de non-dit, Marciaessaie de dresser un portrait honnête,sans grandiloquence, prenant en comptela complexité de pertes irréparables etle rôle de mémoire sur trois générationsd’une famille blessée. Une plongée dansl’univers intime du leader chilien SalvadorAllende.

«Marcia Tambutti Allende signe là unfilm à la fois très personnel et universelsur les douleurs et les non-dits, sur latransmission et la mémoire. Un portraitde famille bouleversant». Maid Marion – Grand-Ecart.fr

avant-premièr

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coup de cœur

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Cemetery of splendourdrame de Apichatpong Weerasethakul• Thaïlande / Grande-Bretagne /France / Allemagne / Malaisie• 2 septembre 2015 • couleur• 2h02 • VOSTF avec Jenjira Pongpas Widner,Banlop Lomnoi, JarinpattraRueangram• Sélection Un Certain Regard - Cannes 2015

Des soldats atteints d’une mystérieusemaladie du sommeil sont transférésdans un hôpital provisoire installé dansune école abandonnée. Jenjira se portevolontaire pour s’occuper de Itt, un beausoldat auquel personne ne rend visite.Elle se lie d’amitié avec Keng, une jeunemédium qui utilise ses pouvoirs pouraider les proches à communiquer avecles hommes endormis. Un jour, Jenjiratrouve le journal intime de Itt, couvertd’écrits et de croquis étranges. Peut-être existe-t-il une connexion entrel’énigmatique syndrome des soldats etle site ancien mythique qui s’étend sousl’école ? La magie, la guérison, la romance et les rêves se mêlent sur la fragile route de Jenjira vers uneconscience profonde d’elle-même et du monde qui l’entoure.

«L’artiste plasticien et cinéaste Apichatpong Weerasethakul – récipien-daire-surprise de la Palme d’or 2010avec Oncle Boonmee, n’a pas varié d’uniota l’invitation au voyage que chacunde ses films fait au public. Une sortede trip bouddhique dispensateur dedivines langueurs, un chant poétiquelent, sourd et foisonnant lancé sousles ramures de jungles psychotropes,traversé d’animaux bizarres, de maladiestropicales, de saillies érotiques, de lumières d’outre-monde. (…)

Cemetery of splendour semble vouloirnous envoyer quelques nouvelles allé-goriques d’un pays qui vit sous le régimedu coup d’État endémique depuis undemi-siècle, et qui se tient aujourd’huiencore sous la coupe d’un gouverne-ment légitimé par la force des armes.Telles ces lampes phosphorescentesau chromatisme changeant, baignantles dormeurs dans la nuit, il fautcroire que le film d’ApichatpongWeerasethakul veut étendre sur sonpays cette si douce lumière. Il fautégalement croire que la jambe abîméede l’héroïne – interprétée par sa fidèleactrice et inspiratrice Jenjira PongpasWidner – figure une sorte de cartecharnelle, douloureuse et couturée, dela Thaïlande, en quête d’une urgenteréparation». Jacques Mandelbaum – Le Monde

Les secrets des autres drame de Patrick Wang• USA • 26 août 2015 • couleur• 1h43 • VOSTFavec Wendy Moniz, Trevor St. John,Oona Laurence, Jeremy Shinder,Sonya Harum…• Sélection ACID – Cannes 2015Film soutenu par le GNCR

Adapté d’un roman de Leah Hager Cohensalué par la critique américaine, Lessecrets des autres raconte l’histoired’une famille hantée par un destin tragique. Une visite inattendue va à la foisrouvrir des blessures enfouies, et offrirune voie de sortie à ce deuil irrésolu.

Parole de cinéaste«Ce film permet de voir notre monde, sisimple et si banal, dans son étrangeté.Cette réalité est tellement proche denous, au milieu de nos vies, qu’il estétonnant de s’en distancier et de le voirtel un miroir, dans un film. Dans lesinterstices de ces relations simples et

du 16 au 22 septembre

nouveauté

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ordinaires que nous vivons tous, il y aquelque chose de singulier, étrange etprécieux que l’on ne perçoit plus.Patrick Wang est libre. Libre d’interrogerun quotidien que nous vivons et que lecinéma n’interroge que trop peu, telle-ment il tend à être obnubilé par l’ailleurset l’extraordinaire. Libre de réinventerla forme du récit qui semble dans unpremier temps linéaire. Créant ainsides ruptures temporelles, des pochesde temps qui viennent se glisser aumilieu d’un récit pour l’étirer, le déplier.Libre de ne pas se laisser tenter par lepessimisme qu’engendrent des situationsde souffrance et de laisser émergerl’espoir, le désir de continuer à vivreensemble». Mehran Tamadon (Iranien, Bassidji ),cinéaste membre de l’ACID

sortie nationaleThe Other Side docu-fiction politique de Roberto Minervini• France / Italie • 23 septembre2015 • couleur • 1h32 • VOSTF avec Mark Kelly, Lisa Allen,James Lee Miller… • Sélection Un certain Regard – Festival de Cannes 2015

Dans un territoire invisible, aux margesde la société, à la limite entre l’illégalitéet l’anarchie, vit une communauté endolorie qui fait face à une menace :celle de tomber dans l’oubli. Des vétérans désarmés, des adolescentstaciturnes, des drogués qui cherchentdans l’amour une issue à leur dépen-dance, des anciens combattants desforces spéciales toujours en guerreavec le monde, des jeunes femmes et futures mères à la dérive, des vieuxqui n’ont pas perdu leur désir de vivre…Dans cette humanité cachée, s’ouvrentles abysses de l’Amérique d’aujourd’hui.

«Roberto Minervini a filmé la vie d’uncouple de junkies, Mark et Lisa, et deleur entourage à Bawcomville, unquartier de West Monroe en Louisianedu Nord, région qui détient des tristesrecords de pauvreté et de consommationde drogue. Minervini, qui a vécu dansce quartier, applique une méthode quile situe aux marges du documentaireet de la fiction. Il procède à un travaild’immersion mais aussi de composition.Minervini est cinéaste avant d’être documentariste. La description d’uneréalité aussi misérable soit-elle ne faitpas l’économie d’un sens du cadre etde la lumière qui, loin d’esthétiser oude filtrer malhonnêtement la misère etla détresse humaine, nous les restituedans leur terrible vérité, où les momentsde beauté et de tendresse existent. (…)Un film qui oscille sans cesse entrehorreur et douceur, violence et poésie».Olivier Père – Arte

du 23 au 29 septembreavec le soutien de l’ACID

du 23 au 27 septembre

coup de cœur

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La Vanitécomédie dramatique de Lionel Baier• Suisse / France • 2 septembre2015 • couleur • 1h15avec Patrick Lapp, CarmenMaura, Ivan Georgiev…• Sélection ACID - Cannes 2015

David Miller veut en finir avec sa vie.Ce vieil architecte malade met toutesles chances de son côté en ayant recoursà une association d’aide au suicide.Mais Espe, l’accompagnatrice, ne semblepas très au fait de la procédure alorsque David Miller tente par tous lesmoyens de convaincre Tréplev, leprostitué russe de la chambre d’à côté,d’être le témoin de son dernier souffle,comme la loi l’exige en Suisse. Le tempsd’une nuit, tous trois vont découvrir quele goût des autres et peut-être mêmel’amour sont des sentiments drôlementtenaces.

Parole de cinéaste«Sur un mur se trouve la reproductiondes Ambassadeurs d’Holbein le Jeune,double portrait de deux amis dans lequelfigure une forme étrange : un crâne en

anamorphose qui n’est visible qu’à lafaveur d’un déplacement permettant deregarder l’image de biais. C’est uneVanité – une peinture qui exprime lavacuité de la vie.

La jubilation du film tient au mêmedéplacement de regard progressifqu’opère la mise en scène, précise,virtuose et inspirée de Lionel Baier.De rebondissements en retournements,où chacun se révélera à lui-même et auxautres, où les lourds rideaux ouvrirontsur un ailleurs utopique, le film formeun trio improbable et uni, et mène unevariation méditative et ironique surl’existence.Les éléments visuels et les motifs desAmbassadeurs se déploient dansl’univers du film qui emprunte aussiexplicitement à Hitchcock et à Lynch :nulle citation pour initiés, mais unematière filmique que Lionel Baier agenceavec gourmandise pour produire sonpropre cinéma. Il parvient ainsi àcomposer une «Vanité en cinéma», où l’amitié redevenue possible, la foienvers la création et les puissances ducinéma sont une affirmation souveraineface à la vacuité de l’existence». Christophe Cognet, cinéaste membre de l’ACID

Le cheval venu de la mercomédie dramatique de Mike Newell• USA/Grande-Bretagne/Irlande• 1994 • couleur • 1h37 • VF• à partir de 7 ansavec Gabriel Byrne, Ellen Barkin,Ciaran Fitzgerald…

Fils d’un nomade irlandais ivrogne devenu sédentaire, Ossie et Tito voientun jour revenir leur grand-père Wardsuivi d’un superbe cheval blanc. Ilsadoptent l’animal, mais un propriétairede haras véreux le leur arrache. Le chevals’échappe et prend la fuite avec sesdeux amis, poursuivi par la police etleur père.

«S’il ramène au conte de fée, avec soncheval blanc doué de pouvoirs mer-veilleux, le film s’accroche au réel etdénonce le racisme dont sont victimesles Tinkers (gens du voyage) en Irlande.À côté d’une description presque rude,réaliste, du monde ravagé où vivent lepère et ses enfants, contrastant aveccelui des gens du voyage, une plongéedans l’univers de la télévision montrele western comme sortie de secours,porte magique devant laquelle rêventles deux petits garçons… Et quand lecheval blanc les emporte pour une courseonirique et aventureuse, il emporte aveclui tout l’imaginaire du jeune public».Les Enfants de Cinéma

du 23 au 29 septembre mercredi 9 sept. à 14h30dimanche 13 sept. à 16h30séances tout public dans le cadre deÉcole et cinéma

à voir en famille

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Nanouk l’Esquimaudocumentaire de Robert Joseph Flaherty• USA / France • 1922• noir et blanc • muet • 1h10• à partir de 5 ans

Là-haut dans l’Arctique canadien.Profitant de la saison d’été, Nanouk etsa famille, accompagnés d’autres Inuits,montent à bord d’un omiak pour rejoindrepar la mer un comptoir. À peine arrivé,Nanouk échange les peaux d’ours etde renards qu’il a chassés contre desproduits de première nécessité ou desfriandises pour ses enfants. Mais lesobligations de chasse et de pêche repren-nent le dessus. Nanouk doit repartir enquête de nourriture. Des morses sontsignalés sur une île lointaine…

«Presque cent ans nous séparent despremiers jours de tournage de Nanoukl’Esquimau en août 1919. Ce grand filmde cinéma est considéré comme lepionnier du genre documentaire. En leréalisant, Robert J. Flaherty s’est fixédeux objectifs : sauvegarder les tracesd’un peuple moribond, et nous fairepartager son admiration pour ce peuplesurvivant dans des conditions abomi-nables mais dont le bonheur de vivren’en semble pas altéré. Cette plongéeau cœur de la vie quotidienne des Inuitsest émouvante pour le témoignagehumain qu’elle nous livre et pour laleçon de cinéma documentaire qu’ellenous offre». Les Enfants de Cinéma

Panic sur Florida Beachcomédie dramatique de Joe Dante• USA • 1993 • couleur • 1h39 •VOSTF • à partir de 13 ansavec John Goodman, Cathy Moriarty, Simon Fenton…

Octobre 1962. Les États-Unis soumettentl’île de Cuba à un blocus économiqueintensif. À Key West, en Floride, leshabitants vivent dans la terreur d’unconflit atomique que chacun imagineinéluctable et proche. Pour seuleconsolation, Gene, 14 ans, n’a que lecinéma d’horreur et Lawrence Woolsey,un petit maître survolté du genre, quijustement organise une avant-premièrefantaisiste dans une salle locale. Geneet ses amis s’apprêtent à vivre un samediaprès-midi qu’ils n’oublieront pas…

«Joe Dante est un expert en subversion,capable de dégoupiller une grenadepolitique derrière la façade du diver-tissement. Panic sur Florida Beachrevêt les atours de la comédie rétropour mieux ridiculiser la paranoïaaméricaine : en pleine crise des missilesde Cuba, les adultes de Key West redoutent l’apocalypse nucléaire, pendant que les ados, qui ont toutcompris à la vie, prennent plaisir, eux, àavoir peur au cinéma. Comme toujours,Joe Dante en profite pour rendre hom-mage aux réalisateurs qui ont enchantéson enfance. Son pastiche, à la foisrespectueux et loufoque, des films demonstres fauchés en noir et blanc estirrésistible». Samuel Douhaire – Télérama

Wadjdadrame de Haifaa Al Mansour• Arabie saoudite / Allemagne• 2013 • couleur • 1h37 • VOSTF• à partir de 11 ansavec Waad Mohammed, Reem Abdullah, AbdullrahmanAl Gohani…

Wadjda, douze ans, habite dans unebanlieue de Riyad, capitale de l’ArabieSaoudite. Bien qu’elle grandisse dansun milieu conservateur, c’est une fillepleine de vie qui porte jeans et baskets,écoute du rock et ne rêve que d’unechose : s’acheter le beau vélo vert quilui permettra de faire la course avecson ami Abdallah. Mais au royaumewahhabite, les bicyclettes sont réservéesaux hommes car elles constituent unemenace pour la vertu des jeunes filles.Wadjda se voit donc refuser par sa mèrela somme nécessaire à cet achat. Déterminée à trouver l’argent par sespropres moyens, Wadjda décide alorsde participer au concours de récitationcoranique organisé par son école, avecpour la gagnante, la somme tant désirée.

«Par son récit tout simple, mais riche dedétours inattendus, son aspect de fableréaliste, Wadjda rappelle les premiersfilms iraniens d’Abbas Kiarostami. (…)Le film est sensible et intense».Jacques Morice – Télérama

«Pour l’Arabie Saoudite, mais plus encore pour la cause féminine et pourle cinéma, ce coup d’essai est un coupde maître». S. Kaganski – Les Inrockuptibles

mercredi 16 sept. à 15hséance tout public dans le cadre deÉcole et cinéma

mardi 22 sept. à 19h séance tout public dans le cadre deCollège au cinéma

mardi 29 septembre à 19h séance tout public dans le cadre deCollège au cinéma

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Gus Petit oiseau, grand voyagefilm d’animation de Christian De Vita• France / Belgique • 4 février2015 • couleur • 1h30 • VF• à partir de 4/5 ans

À l’heure du départ pour la grandemigration, Darius, le doyen de la volée,est blessé. Il va devoir confier tous sessecrets et le nouvel itinéraire du voyageau premier oiseau venu. Et cet oiseau…c’est notre héros, exalté à l’idée de découvrir enfin le monde… mais pasdu tout migrateur !

«Une production animée 100% française,techniquement épatante, avec un scénario pour les tout- petits, qui apprécieront la candeur du messaged’ouverture et de tolérance». Pierre Fornerod – Ouest France

«(…) le premier long métrage du studiofrançais TeamTO est un petit bijoud’animation. Il réussit à mêler récitinitiatique, anecdotes pédagogiquessur l’ornithologie et sens de l’humourdélicat. Une vraie réussite».Baptiste Thion – Le Journal du Dimanche

«Stylisée, colorée, d’une réelle drôlerie,cette comédie initiatique très animéerappelle qu’à cœur vaillant, rien d’impossible». Guillemette Odicino – Télérama

1, 2, 3… Léon ! un programme de courts métragesd’animation à destination des enfants et des grands qui les accompagnent ou qui viennenttout seuls au cinéma !• 45 minutes • à partir de 5 ans

Chez madame Poulede Tali• Québec • 2006 • 8’Deux enfants : le grand et le petit. Et, cesdeux garçons n’ont pas spécialementl’intention d’aider leur mère dans toutesses tâches ménagères. Non, ce quiles préoccupe le plus, c’est de pouvoirbecqueter de quoi se nourrir ! Le pèresemble absent et madame Poule s’entire comme elle peut, surtout lorsquelui arrive un troisième enfant…

La bouche cousuede Jean-Luc Grécoet Catherine Buffat• France • 1998 • 4’La Bouche cousue nous raconte lamésaventure d’un pauvre petit gars quimonte dans un bus avec une part depizza à la main. Mais un coup de freininattendu du conducteur entraîne lerepas directement sur la moquette.

Sientje de Christa Moesker• Pays-Bas • 1997 • 5’ Sientje est sans doute une charmanteenfant, mais pas ce jour où sa mèrel’isole du reste de la famille…

L’hiver de Léonde Pierre-Luc Granjonet Pascal Le Nôtre• France • 2007 • 28’ Dans ce film qui se déroule au Moyen-Âge,on découvre Boniface le bonimenteur,un château et son village rassemblésautour d’un roi, et un enfant du nom deLéon qui s’interroge sur son adoptionpar un couple d’apiculteurs. Dans ceconte, on croise aussi un hérisson râleur,un éléphant trouillard, un ogre poilu, unejolie et intelligente princesse nomméeMélie Pain d’Épice et des abeillescomplices.

«D’une part de quoi nous interroger surnotre comportement citoyen dans unbus ; d’autre part, nous porter, adultecomme enfant, à réfléchir aux questionsde l’adoption tout au long d’un contemerveilleux et drôle». Les Enfants de Cinéma

du 26 au 30 août sam 19 et dim 20 sept à 11hséances tout public dans le cadre deÉcole et cinéma

cinémômes

reprise

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à voiren octobre• In the familyde Patrick Wang• Self madede Shira Geffen• Brooklynde Pascal Tessaud

• Fatima de Philippe Faucon• Refugiado de Diego Lerman• Classe à part d’Ivan I. Tverdovsky

Cinémômes• Les petites casserolesd’Uzi Geffenblad

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La programmation cinéma de la scène nationale c’est : salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

programmation du mardi au dimanchetéléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

salle classée Art et Essai,labellisée Patrimoine,Recherche et Découverteet Jeune public

À partir du 26 août, la salleJacques Tati propose une programmation sur six jours, du mardi au dimanche.

attention, la séance commence par le film !l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

• plein 6,50 €• réduit* 5,50 €• carte 6 entrées 27 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

informations pratiques cinéma

nouveaux tarifs à compter du 26 août :

photo du film : Self made

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• conception graphique Julien Cochin

LECTURE ET VIDÉO

soirée de présentation du roman de Marie Louëtet restitution sur scène du projet «Changer le regard»

• samedi 19 septembre à 19h• au Théâtre, entrée gratuite

renseignements – réservations 02 40 22 91 36www.letheatre-saintnazaire.fr