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w Bien se nourrir pour vivre plus longtemps w Les défenses naturelles : une arme anticancer VOTRE SANTÉ w Activité physique : le plaisir et la nécessité de l’effort Santé Active Le magazine de votre Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe Les bons comportements alimentaires DOSSIER VOTRE BIEN-ETRE MARS 2010 N°36 w w w EDITION SPÉCIALE NUTRITION : Quel parcours pour ma santé ? Evénement forum Santé Active > 9 et 10 avril - Le Mans Palais des Congrès et de la Culture

SANTE ACTIVE

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Le magazine de la Caisse Primaire d'Asuurance Maladie de la Sarthe.

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Page 1: SANTE ACTIVE

w Bien se nourrir pour vivre plus longtemps

w Les défenses naturelles : une arme anticancer

votre santé

w activité physique :le plaisir et la nécessité de l’effort

santéactiveLe magazine de votre Caisse

d’Assurance Maladie de la Sarthe

Les bons comportements alimentaires

Dossier

votre Bien-etre

m a r s 2 0 1 0

N°36

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eDiTioN sPÉCiaLe

NutritioN : Quel parcours pour ma

santé ?Evénement forum Santé Active

> 9 et 10 avril - Le Mans

Palais des Congrès et de la Culture

Page 2: SANTE ACTIVE

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santéactive

saNTÉ aCTiveDate de parution : mars 2010

240 000 exemplaires Distribution gratuite

Ne pas jeter sur la voie publique Dépôt légal : à sa parution

N°IssN : 1289 - 2424editeur :

CPam de la sarthe - 178, avenue Bollée 72033 Le mans Cedex 9

Tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70 Directeur de la publication :

Patrick Negaretrédactrice en chef : sophie Guibot-Letestu

rédaction : sylvie Chardon, Emmanuel Chevreul,

sophie Guibot-Letestu, Claude Hubert, anne-marie Lechat

Photographies : ad’hoc, E. robert Espalieu, Okaparka,

Thomas Pasteau, PhovoirConception-réalisation :

Pollen - 06 83 20 37 23impression :

Technigraphic - 02 33 85 21 00

De longue date, la Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe s’est fortement in-vestie dans des actions de promotion et d’éducation à la santé, convaincue qu’il s’agissait là d’un enjeu essentiel pour l’avenir de l’Assurance Maladie et qu’elle avait toute légitimité pour le faire.

Après des années d’incertitude, il est maintenant communément admis que nos comportements influent fortement sur notre état de santé.

Les actions menées dans le cadre de la Santé Active n’ont d’autre but que de vous aider à modifier ces comportements.

Le poids croissant des affections de lon-gue durée (qui représentent 2/3 des dé-penses de l’Assurance Maladie et 9/10 de leur évolution) nous y incite encore plus à l’heure où des choix sociaux sur les dé-penses de santé deviennent inéluctables.

Le 3e forum Santé Active, avec ses confé-renciers renommés et son Village Saveur et Bien-être viendra utilement renforcer cette action et vous aider plus encore sur les chemins de la santé.

Les actionsde la Caisse d’assurance maladie

éDito

L ’ a c t u a l i t é d e v o t r e C a i s s e d ’ a s s u r a n c e m a l a d i e d e l a s a r t h e

mars 2010 - N°36

Patrick NegaretDirecteur de l’assurance

maladie de la sarthe

07 w Dossier

sommaire

Les boNs ComPorTemeNTs aLimeNTaires > sel, sucre, gras : nos ennemis cachés> Des repères nutritionnels avec le PNNs

04 voTre saNTÉ> Bien se nourrir pour vivre plus longtemps> Les défenses naturelles : une arme anticancer

voTre bieN-êTre> activité physique :Le plaisir et la nécessité de l’effort

Près De Chez vous> Forum santé activeNutrition : quel parcours pour ma santé

serviCe> La ligne et le bilan Nutrition activeDeux services de conseils gratuits

QuesTioNs/rÉPoNses> Bien manger à portée de budget

eN PraTiQue

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N° 36 - mars 2010 / saNTÉaCTive / 03

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Page 3: SANTE ACTIVE

Bien se nourrir pour vivre plus longtempsw w w Au cours des dernières décennies, des études ont démontré que le mode de nutrition influait sur l’espérance de vie des populations et que certains aliments limitaient indéniablement le risque de développer une maladie cardio-vasculaire ou un cancer, principales causes de mortalité en France. Encore faut-il adopter les bons régimes…

“Jusque dans les années 80, le corps médical n’accordait guère d’im-portance à la nutrition

dans les recherches scientifiques. Il aura fallu les conclusions de travaux sur le mode de vie de peuples se distinguant par leur lon-gévité exceptionnelle, comme les Esquimaux et les Crétois, pour que l’on prenne en compte l’influence de l’alimentation sur la santé”, ex-plique le Docteur Jacques Fricker, médecin nutritionniste et ancien chercheur à l’INsErm(1). Depuis lors, les recherches se sont mul-tipliées et les nutritionnistes sont réellement pris au sérieux car il est prouvé qu’un bon régime ali-mentaire peut notamment réduire les risques d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral (aVC), d’hy-pertension artérielle, d’artérite ou de diabète qui sont à l’origine de 28 % des décès dans notre pays.

w un enjeu capital de santé publique“Plusieurs familles d’aliments contri- buent à la prévention cardio-vascu-laire en ralentissant l’assimilation

des glucides, en réduisant la for-mation de mauvais cholestérol ou encore en fluidifiant le sang. Ils li-mitent le risque d’obstruction des artères et des vaisseaux à l’ori-gine des aVC ou des infarctus”, explique le Docteur Fricker. De plus, l’excès de poids élève les risques cardio-vasculaires.À l’heure où 50 % de la popu-lation âgée de 18 à 74 ans est considérée en surpoids, où le taux d’obésité ne cesse d’augmenter, notamment chez les plus jeunes, l’enjeu de santé publique est, par conséquent, capital.

04 / saNTÉaCTive / mars 2010 - N° 36

Les défenses naturelles : une arme anticancer

D Dans quelles circonstances êtes-vous venus à vous intéresser à la nutrition comme facteur de prévention du cancer ?

Il y a 17 ans, dans mon laboratoire, j’ai découvert que j’étais atteint d’un cancer du cerveau. J’ai connu une première guérison grâce aux traitements traditionnels, mais j’ai récidivé quelques années plus tard. J’ai alors compris qu’il fallait que j’aide mon corps à renforcer ses défenses pour résister à la maladie et que, pour atteindre cet objectif, je devais changer radicalement mes habitudes et, notamment, mon ré-gime alimentaire.

D Comment avez-vous déterminé ce nouveau mode de vie et quelles règles avez-vous adoptées ?

Je me suis plongé dans la litté-rature scientifique et ai eu confir-mation que, preuves médicales à

en Oméga 3, mais aussi certaines épices ou herbes, comme le thym et le romarin, le curcuma, ou en-core les oignons, l’ail, l’huile d’olive ou de colza, le thé vert. Il faut, par contre, éviter les aliments très su-crés, et plus encore les sodas, les produits à base de farine blanche ou encore les boîtes de conserves de fruits en sirop. Par exemple, avant d’adopter ce mode de vie, j’avalais chaque midi, dans l’ascenseur, un chili à la viande hachée, un bagel et un soda. aujourd’hui, je prends le temps de déjeuner et privilégie des repas méditerranéens com-posés de plusieurs salades de légumes et d’épices… et cela ne me coûte pas plus cher.

D vos conseils permettent-ils de se passer des traitements classiques ?

Certainement pas ! La médecine conventionnelle reste évidemment indispensable dans le traitement du cancer… mais souvent pas suffisante.Par nos choix de vie, nous pouvons avant tout prévenir le développe-ment des cellules cancéreuses que nous avons tous dans notre corps. Nous pouvons aussi contribuer à guérir les malades du cancer en nous appuyant sur une hygiène de vie “anticancer”.mon désir est que l’on reconnaisse et que l’on utilise dans notre sys-tème de soins la complémentarité et l’efficacité des approches natu-relles, l’importance de l’hygiène de vie dans la prévention et, ce qui est encore plus nouveau dans le do-maine du cancer, dans la guérison.

l’appui, le mode de vie, en parti-culier nutritionnel, a une influence sur l’évolution des cancers dans 85 % des cas. Pourtant, ces in-formations restent peu diffusées. À partir de ces recherches et de mes propres observations, j’ai bouleversé mon quotidien en sui-vant quatre principes : 1- me nourrir plus sainement, 2- pratiquer une activité physique quasi-quotidienne, 3- gérer mon stress et m’entourer de mes amis et de ma famille, 4- éviter le plus possible les contaminants liés au risque de ce cancer.

D en matière de nutrition, quels sont vos principaux conseils ?

J’ai constaté qu’il fallait, avant tout, privilégier les aliments frais, les légumes et les fruits (bios quand on peut), les poissons riches

aNTiCaNCer : nouvelle édition !La seconde édition du best-seller de David Servan-Schreiber, “Anticancer, Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l’esprit”, vient d’être publiée. Le célèbre neuropsychiatre a, en effet, souhaité réactualiser son livre en tenant compte de nouvelles études publiées et des remarques transmises par les lecteurs. En vente depuis quelques mois aux Etats-Unis, l’ouvrage figure déjà sur la liste des meilleures ventes du New York Times.

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N° 36 - mars 2010 / saNTÉaCTive / 05

w Le bon… et le moins bon“Les produits riches en Oméga 3, tels les poissons gras (saumon, thon…), l’huile de colza ou les noix, qui réduisent de moitié les risques d’infarctus, sont tout à fait recommandés. Il en est de même pour les fruits et les légumes, qui apportent au corps des vita-mines essentielles, ainsi que des “sucres lents”, comme les flocons d’avoine, ou la plupart des fécu-lents (lentilles, pâtes, riz…)”, pour-suit le nutritionniste. “Le vin qui, consommé modérément, facilite la circulation sanguine, le thé vert qui est un parfait antioxydant, et a fortiori l’eau, sont des boissons bénéfiques pour la santé”. À l’inverse, le Docteur Fricker dé-conseille les sodas et les aliments trop riches en sucres rapides (corn-flakes, biscottes, pâtisse-ries…) ou en graisses animales (charcuterie, viande d’agneau, côtes…). “Il est aussi préférable d’éviter les boissons sucrées ainsi que les sucres à assimilation ra-pide entre les repas”, précise en-core le nutritionniste. Ce dernier assure par ailleurs que la protection cardio-vasculaire liée à l’alimentation est majorée par la pratique régulière d’une acti-vité physique. Enfin, il est sou-haitable de manger en prenant son temps… en savourant. “De consultations en conférences, je constate qu’une part de plus en plus importante de la population a conscience qu’il est important de bien se nourrir pour rester en bonne santé. Pour autant, manger doit demeurer un plaisir. Chacun peut donc adapter les recomman- dations à ses goûts, à ses con- traintes et à son rythme de vie ; il n’y a aucune raison de dramati-ser”, conclut Jacques Fricker.

(1) Institut National de la santé et de la recherche médicale

w w w Interview de David Servan-Schreiber.

Médecin, neuropsychiatre, chercheur et enseignant.Auteur de “Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse” et de “Anticancer-Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles”.

Chacun peut donc adapter les recommandations à ses goûts, à ses contraintes et à son rythme de vie ; il n’y a aucune raison de dramatiser.

“Aujourd’hui, je prends le temps de déjeuner...”

Venez rencontrer et échanger avec le Dr Fricker à l’occasion du forum Santé Active, vendredi 9 avril 2010 au Palais des Congrès et de la Culture du Mans. Le praticien, ancien interne des hôpitaux de Paris, interviendra dans le cadre de la conférence-débat : “Nutrition : le remède du siècle ?”.Il a publié de nombreux ouvrages sur les relations entre l’alimentation et la santé, comme “Maigrir vite et bien”, “Bien manger pour être au top : coeur, cerveau, santé” (des ressources complémentaires en page 15)

a NoTer

Le Docteur Fricker au forum santé active

voTre saNTÉ voTre saNTÉ

retrouvez le Dr Fricker à la conférence Nutrition :

le remède du siècle ?

Vendredi 9 avril à 20h30

retrouvez le Dr Servan-Schreiber à la conférence Nutrition : le remède du siècle ?Vendredi 9 avril à 20h30

a NoTer

www.guerir.org

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Page 4: SANTE ACTIVE

Q ui n’a pas entendu par-ler de la cycliste Jeannie Longo ?

Depuis trente ans elle collec-tionne les médailles, avec près d’un millier de victoires ! a un peu plus de 50 ans, elle rem-portait le dernier championnat de France de contre la montre en juin 2009. C’est un vrai phéno-mène de longévité qui amène à se poser la question : comment fait-elle ? Elle n’est pas la seule

à avoir l’esprit de compétition, à avoir de la force de caractère, des qualités intrinsèques… alors ? sa marque de fabrique : une manière de vivre et de se nourrir. Exemple. Lors d’une course, elle préférera être hébergée dans un gîte pour mieux maîtriser son rythme et sa nourriture, ou, à défaut, imposer “son régime” au restaurant des athlètes. Ce qui la fit d’abord passer pour une casse-pieds. La maîtrise de tous les facteurs de la

course dont l’alimentation et la di-gestion fait que “l’expérimentée” Jeannie Longo a toujours des ar-guments à opposer à de jeunes athlètes, alors que la loi du sport voudrait qu’elle ait lâché prise de-puis longtemps.

Cette démarche singulière, elle a eu la bonne idée de la théo-riser pour les sportifs, de la vul-gariser pour le grand public. Pour les sportifs, elle a coécrit “Performances et records” où elle affirme : “On ne naît pas champion, on le devient”. C’est en s’interrogeant sur la nutrition qu’en 1986, elle réussit à faire prendre un tournant à sa carrière. Elle abaisse son poids de forme de cinq kilos gagnant en “rende-ment” pour emporter son premier Tour de France. auparavant, elle ne pouvait guère y prétendre, cantonnée par sa morphologie au seul rôle de routière sprinteur.

Pour le grand public, en 2003, elle écrit “Vivre en forme”, un manifeste écologique ou plutôt “d’écolo-vie”, avec une approche simple de la diététique, une ma-nière d’organiser alimentation familiale et bien-être. Conseils de la championne pour rester en forme : “développer le plai-sir de l’effort. Il faut apprendre à faire monter le cœur deux à trois heures d’oxygénation par semaine. mais pour certains, ce sera d’abord prendre les es-caliers, plutôt que l’ascenseur. après, il faut aller dans la pro-gression, faire un minimum d’ef-fort, enfourcher un “bon” vélo, trouver les petites routes qui font plaisir. Ou chausser de bonnes chaussures de jogging. Il faut malgré tout avoir la volonté”.

Les bons comportements alimentaires !w w w Ce message vous dit quelque chose ? : “Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour”. Il s’agit d’une des recommandations obligatoires depuis mars 2007 sur les publicités de produits alimentaires diffusés par le Plan National Nutrition Santé, le PNNS.

C es messages de prévention sur la nutrition se multiplient sur les écrans pour vous alerter sur la

nécessité de trouver votre équilibre ali-mentaire. Puisque l’obésité et les patho-logies liées à une mauvaise alimentation sont alarmantes, l’objectif est d’améliorer l’état de santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : La NUTrITION. En même temps il s’agit d’encourager les Français à se faire plai-sir tout en mangeant de façon diversifiée et équilibrée. Le PNNs a donc établi des repères nutritionnels qui sont validés scientifiquement et reconnus pour leur pertinence.

Près de 80 % des français admettent qu’une consommation modérée de sucres, de sel et de graisse va de pair avec une bonne santé. ainsi une majorité de français approuve le PNNs. Les alertes lancées sur l’épidémie d’obésité, l’augmentation du diabète et des maladies cardio-vascu-laires sont responsables de cette prise de conscience collective. Néanmoins avec tout ce que l’on entend un peu partout, bien manger peut devenir un casse-tête. afin de vous aider, ce dossier vous apporte des conseils sur les bons comportements alimentaires à adopter pour préserver sa santé.

Dossier07 >

w w w Jeannie Longo, certainement le plus beau palmarès sportif français, définit la performance en liant effort et bonne nourriture. Le Docteur Thierry Bouillet lui s’est aperçu que l’effort physique non seulement participait à la guérison de certains de ses malades, mais qu’en prévention, il était essentiel.

D

activité physiqueLe plaisir et la nécessité de l’effort

Surprenant. Les personnes atteintes d’un can-cer sont fatiguées, tout le monde le sait. Aussi, paraît-il cohérent de leur préconiser le repos parallèlement à leur traitement. Pas si évident pour le Docteur Thierry Bouillet, oncologue ra-diothérapeute à l’hôpital Avicenne de Bobigny. C’est même l’inverse… Douze ans de pratique du karaté par certains de ses malades au sein de l’as-sociation CAMI(1) le démontrent. Le karaté, arme contre l’ennemi invisible… ça marche affirme-t-il. Mais “dans un cadre adapté, protégé du regard des autres, encadré par un sportif qui sait ce qu’est un ma-lade”, explique-t-il. Une formation universitaire “sports et cancer” a démarré en septembre 2009

pour enseigner à 14 sportifs l’encadrement des malades. Par contre ce sont les malades qui s’au-to organisent et assurent le fonctionnement de la CAMI. “Donc, le sport - ou plutôt l’activité physique - participe à la guérison de cancers”, ajoute Thierry Bouillet. Des études montrent un pourcentage bien moindre du taux de rechute pour les ma-lades “sportifs” : jusqu’à 50 % de moins selon les types de cancers. Avec aussi maintenant la certitude qu’en prévention, notamment pour les 12-22 ans la pratique du sport suffisamment intensive est essentielle. “C’est une affaire de santé publique”, estime Thierry Bouillet. (1) CAMI, Cancer, Arts Martiaux et Information créée en 1998.

L’aCTiviTÉ PhysiQue : souTieN à La guÉrisoN

“On ne naît pas champion, on le devient...”

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06 / saNTÉaCTive / mars 2010 - N° 36 N° 36 - mars 2010 / saNTÉaCTive / 07

Préservez votre santé...

voTre bieN-êTre

retrouvez Jeannie Longo au Village Saveur et

Bien-être au forum

Santé Active

retrouvez le Dr Bouillet à la conférence Nutrition : le remède du siècle ?Vendredi 9 avril à 20h30

Page 5: SANTE ACTIVE

D Qu’est ce que le PNNs ?

Pr Hercberg : Le PNNs est une ex-pression de la politique nutritionnelle placée sous l’égide du ministère de la santé. Il est représenté par un Comité de Pilotage composé d’experts de la santé publique, des administrations et des professionnels concernés qui se réunit tous les mois. La nutrition s’impose comme un enjeu majeur de santé publique car de mauvais repères alimentaires favorisent des maladies qui pèsent lourd dans les dépenses de l’assurance maladie. Le premier PNNs (2001 à 2005) a été prolongé par un second Plan qui s’étend de 2006 à 2010.

D Quelles sont les actions du PNNs ?

Des campagnes d’informations pour donner des conseils nutritionnels. au niveau scolaire cela passe par une cir-culaire pour la restauration afin d’agir sur l’offre alimentaire. Et auprès des professionnels par le dépistage précoce et la prise en charge des troubles nu-tritionnels. Nous avons également dé-veloppé des outils comme des guides

alimentaires diffusés par l’INPEs. Pour ces actions, nous disposons d’un bud-get de 15 millions d’euros fournis par le ministère de la santé avec une par-tie pour la communication via l’Institut National de Prévention et d’Education pour la santé, l’INPEs.

D Quels sont les intérêts pour les français ?

Des messages comme “mangez cinq fruits et légumes par jour” donnent des repères de consommation et de nutrition. a la fin du premier PNNs, une grande enquête nutritionnelle a été réalisée. ain-si nous avons remarqué des évolutions positives : une stabilité pour le surpoids des jeunes enfants et la consomma-tion de sel est passée de 10 grammes à 8,5 grammes. Par contre il n’y a pas eu d’impact dans la consommation des fruits et légumes chez les enfants ni sur l’obésité des adultes.

Dossier08-09

08 / saNTÉaCTive / mars 2010 - N° 36 N° 36 - mars 2010 / saNTÉaCTive / 09

Qui ne craque pas devant une tablette de chocolat ou quelques chips ? Pour rétablir notre équilibre ali-

mentaire, les messages de prévention sur la nutrition du PNNs défilent sur les écrans. “Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé”. Oui mais comment ? D’autant que les graisses, le sel et le sucre sont parfois cachés.

w Le sel n’est pas toujours là où vous croyez

Il est bien visible dans la salière mais on en trouve aussi dans le pain, les pâtisseries, les condiments, les plats préparés… a titre d’exemple, un quart de baguette contient 1,34 g de sel et 40 g de céréales en contient 1 g. “L’Institut National de la santé conseille 5 g de sel par jour. au-jourd’hui on estime que la consom-mation est de 8,5 g, indique le Doc-teur Chevallier. Le sel est un aliment indispensable, le sang en a besoin mais l’excès peut favoriser des ma-ladies comme le cancer de l’estomac et l’hypertension”. Chaque année, il est responsable d’environ 30 000 décès liés aux maladies cardio-vas-culaires.

w sachez débusquer le sucre caché

Le sucre est un exhausteur de goût. On peut donc le retrouver dans la viande préparée, les plats cuisinés, les sauces… Pour garder la forme mieux vaut l’éviter. Une consommation exces-sive de sucre favorise l’obésité et les maladies associées au surpoids. “Evi-demment sans sucre, votre corps est privé d’énergie car le carburant du cer-veau est le glucose. mais consommé en excès, il peut générer des maladies. On compte en effet 2 millions et demi de diabétiques et 8 000 amputations par an dûes à cette pathologie”.

w Pas trop de gras

De la même façon, attention au gras. “si on en consomme trop, on risque de le stocker. Cela provoque l’obé-sité”. même si les matières grasses sont énergétiques et apportent des vitamines nécessaires à nos cellules, prises en excès, les acides gras sa-turés qui se trouvent surtout dans les produits d’origine animale (fromage, beurre,…), dans les pâtisseries, les produits frits… favorisent les maladies cardio-vasculaires.

w Lisez les étiquettes

“Il faut regarder les étiquettes des pro-duits. Les produit allégés ne signifient pas qu’il n’y a pas de sucre ou de gras”. selon les étiquettes, le sel est aussi appelé sodium et à titre d’exemple 1 g de sodium équivaut à 2,5 g de sel. Le contenu en graisse (ou en lipides) fi-gure aussi généralement sur l’étiquette. Un plat comportant plus de 10 % de graisses (10 g de graisses pour 100 g de produits) est considéré comme gras. “Finalement, il vaut mieux acheter des produits bruts (non transformés) ou semi bruts (par exemple des carottes déjà épluchées) en surgelé ou en pro-duits frais”, conseille le Dr Chevallier.

sel, sucre, gras : nos ennemis cachés

w w w Un français sur six est obèse et un tiers des cancers serait la conséquence d’une mauvaise hygiène de vie. Comment et pourquoi diminuer sa consommation de sucre, de sel et de gras ? Explications du Dr Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition à Montpellier.

w evitez > Les pâtisseries, les bonbons, les viennoiseries, les glaces, les céréales du petit-déjeuner, les crèmes desserts… Très sucrés ces produits ne contiennent aucune valeur nutritionnelle et sont riches en matières grasses.

> Les jus sucrés, les sodas. Mieux vaut boire de l’eau !

> Les fromages, les charcuteries, les cacahuètes, chips et autres biscuits apéritifs : trop gras et trop salés.

Des repères nutritionnels avec le PNNsw w w Limiter sa consommation de gras, de sucre et de sel fait partie des principales recommandations du PNNS. Zoom sur le Plan National Nutrition Santé avec le Professeur Serge Hercberg, président du Comité de Pilotage du PNNS.

9 objeCTifs NuTriTioNNeLs(définis comme prioritaires en terme de santé publique)1 Fruits et légumes : au moins 5 par jour2 Produits laitiers : 3 par jour 3 Féculents : à chaque repas4 Viande, poissons, œufs : 1 à 2 fois par jour5 Matières grasses : à limiter6 Produits sucrés : à consommer avec modération7 Sel : à limiter8 réduire la consommation d’alcool. Eau à volonté !9 Activité physique : 30 minutes par jour.

Pour eN savoir +Consultez le site du PNNS surwww.mangerbouger.fr

Professeur Serge Hercberg

Activité physique : 30 minutes par jour

> Les sucres lents (pain complet, céréales natures comme le quinoa …), des féculents (pâtes, riz, pomme de terre…) à chaque repas en faisant attention aux associations (ketchup, sauce pesto, gruyère…) qui peuvent rendre le produit trop gras ou trop sucré.

> Les viandes, volailles, poissons et œufs une à deux fois par jour.

> Les acides gras “insaturés” qui se trouvent dans les huiles (lin, olive,…), dans certains poissons (saumon, sardine…), les fruits oléagineux (noix, avocat…)

contribuent au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire.

> Pour l’apéritif, des petites tomates cerises, des bâtons de carottes, du radis noir en dés avec une sauce au yaourt.

> Les fruits et légumes. Au moins cinq par jour. Bourrés de vitamines, de minéraux et de fibres, ils jouent un rôle protecteur vis-à-vis des cancers, diabète et maladies cardio-vasculaires. Quand on dit “cinq par jour minimum”, cela ne signifie pas cinq fruits et cinq légumes entiers, mais cinq portions en tout.

w Privilégiez ces aliments w réduisez votre consommation De SeL : en remplaçant par des herbes aromatiques (thym, cerfeuil, ciboulette…), des épices (curry, muscade, baies roses,…), ail, oignon, échalotes…Goûtez vos plats avant de resaler.

De Sucre : en agrémentant d’un peu de confiture ou de miel les des-serts comme les yaourts nature. Terminez plus souvent vos repas avec des fruits : entiers, en compote, en salade …

De grAS : Servez-vous d’une cuillère pour doser l’huile en cuisine ou la vinaigrette dans les salades. Privilégiez les modes de cuisson sans matières grasses : à l’étuvée, à la vapeur, en papillotes…

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retrouvez le Dr chevallier à la conférence Santé et Nutrition : notre défi pour demain ?Samedi 10 avril à 20h30

retrouvez le Pr Hercberg à la

conférence Santé et

Nutrition : notre défi

pour demain ?

Samedi 10 avril à 20h30

Page 6: SANTE ACTIVE

w Le village est en accès libre et gratuit

Le plus souvent, il faut s’inscrire sur place pour les ateliers. Essayez une séance avec le Club du rire de la sarthe, c’est (presque) sérieux ! Le rire au quotidien participe évide-ment au plaisir de vivre. mais le rire qui libère des endorphines soulage aussi la douleur pour quelqu’un at-teint de polyarthrite… Essayez la wii, oui la console wii, qui a priori amène plutôt à rester trop séden-taire. mais avec le programme “fit”, elle peut amener indirectement des enfants qui en sont accros ou des adultes pas vraiment sportifs à se mettre à faire un peu d’exercice. savez-vous qu’on l’utilise dans certaines maisons de retraite ? Le Village n’est pas fait pour les seuls sportifs, ou ceux qui ont envie de le devenir, mais pour tout le monde.

Forum santé active

Nutrition : quel parcours pour ma santé ? w w w Le forum Santé active, ce sont deux grandes conférences-débats en soirée, et un “Village Saveurs et Bien-être”, animé en journée. Pour s’informer auprès des meilleurs spécialistes, bouger, déguster, découvrir, se faire plaisir… A chacun de composer son menu. Seul, entre amis ou en famille, pour prendre sa santé en main.

10 / saNTÉaCTive / mars 2010 - N° 36 N° 36 - mars 2010 / saNTÉaCTive / 11

Près De Chez vous Près De Chez vous

w Pourquoi un forum santé ?

Trop de sel, trop de sucres, trop de gras ! C’est en résumé, la ca-ractéristique principale de notre alimentation “moderne”… Nos principaux problèmes de santé en découlent, accentués souvent par une sédentarité liée à nos modes de vie. Conséquences : le diabète, en particulier celui de type 2, a explosé. Près de 2,5 millions de Français sont concernés. L’hy-pertension artérielle touche près de 7 millions de personnes en France et les maladies cardio-vasculaires sont responsables de 17 000 morts par an en France… Près de 50 % des Français sont concernés par les problèmes de poids. Le coupable : le développement de la malbouffe.

Une fois le tableau brossé, la CPam de la sarthe ouvre le dé-bat et propose des solutions (voir page 11 rencontre avec Patrick Negaret). Il existe, au quotidien, des services, des outils mis en place pour que les assurés sar-thois “prennent leur santé en main”. Des temps forts rythment également ces messages de pré-vention, où tout le monde est mo-bilisé, y compris les spécialistes les plus pointus. C’est l’idée du forum santé active, dont la 3e édition aura lieu les 9 et 10 avril. “C’est un rendez-vous avec la santé collective, où chacun peut se repérer”, explique Jacques Lalanne. Directeur de la Gestion du risque et de la Prévention à la CPam, il coordonne également le comité de pilotage qui organise

le forum santé active, associant l’ensemble des grands partenaires sarthois. “Le thème de cette an-née, la nutrition, est un enjeu de santé publique qui demande à être partagé. si 70 Français sur 100 se sentent concernés par la prévention, seulement 14 sur 100 déclarent adopter des compor-tements de prévention”. aller au forum, participer, échanger avec les spécialistes, c’est faire un pre-mier pas.a noter qu’un des films, projeté au forum alerte dans nos assiettes, photographie l’alimentation “mo-derne” en Europe et en amérique du Nord, et illustre les problèmes de santé publique qui en décou-lent. Diffusé sur Canal + en jan-vier 2009, il présente la démarche “santé active” en sarthe.

agir sur Les Causes Des maLaDies ChroNiQues, maiNTeNaNT !rencontre avec Patrick Negaret, directeur de la CPam de la sarthe

L’Assurance Maladie est selon vous à un tournant de son histoire. expliquez nous…On est à la fin d’un système. L’Assurance Maladie enregistre des déficits toujours plus importants, à mesure que se développent certaines affections chroniques. Ces ALD, affections de longue durée représentent un pourcentage toujours plus important de nos dépenses, les 2/3 actuellement. On ne pourra plus rembourser si leur progression continue. Que faire ? Il faut agir sur les causes qui déclenchent ces maladies d’aujourd’hui, liées autant à notre alimentation, à sa qualité, qu’à une certaine inactivité physique.

Dans ce contexte, quels choix la cPAM de la Sarthe a-t-elle fait ?On a innové. Dès la fin des années 1990, nous avons décidé de créer des outils

pour informer le public : le magazine Santé Active, des conférences tout public avec des spécialistes.

On a ouvert un espace Santé Active en centre ville du Mans, des diététiciennes sont aussi joignables via un appel téléphonique pour conseiller, etc. A la disposition de tous les Sarthois, ces outils sont aussi un appui ou un relais aux médecins. Exemple, si votre médecin vous prescrit un médicament contre votre cholestérol, nous, nous pouvons vous aider à définir un meilleur comportement alimentaire qui finira - peut-être - par rendre inutile la prise de ce médicament. C’est une démarche gagnant-gagnant. Mais auparavant, si vous observiez déjà ce “meilleur” comportement alimentaire, avec des activités physiques adaptées, vous auriez tout bonnement échappé au cholestérol. D’où l’idée de prévention.

etre acteur de sa santé, c’est une idée simple. Mais sa mise en œuvre l’est-elle vraiment ? Dire la vérité sans chercher à culpabiliser, c’est quand même mieux que de ne pas aborder la réalité. Mais, on sait aussi qu’informer ne suffit pas. L’inscription “fumer tue” sur les paquets de cigarettes n’a pas réglé le problème du tabagisme. Notre idée est d’accompagner le patient, prévenir le bien portant, le responsabiliser, donner les moyens d’adopter les bons comportements. C’est notre démarche Santé Active en Sarthe depuis une dizaine d’années. On est autant l’assurance santé que l’assurance maladie.

a NoTer

forum saNTÉ aCTiveEVENEMENT Santé & Nutrition, organisé par votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe> Vendredi 9 et samedi 10 avril - Palais des Congrès et de la Culture du Mans.Consultez le programme au centre de votre magazine

C’est un rendez-vous avec la santé collective, où chacun peut se repérer.

Les bons tuyaux (sont) au VillageDu taï-chi, art martial doux, sorte de gymnastique chinoise qui per-met de travailler sur la respiration, la souplesse, la concentration, l’énergie. Ou du Taïso, un cou-sin d’origine japonaise, qui per-met de se (re)mettre aux sports de remise en forme, quels que soient son âge et sa souplesse… Du basket aussi, sur le parvis du PCC, pour se défouler, essayer. Ou de la marche nordique, c’est-à-dire de la marche rythmée avec des bâtons, une activité qui fait bouger tout le corps, mieux que ne le fait la marche traditionnelle, sans réelle difficulté supplémen-taire… Venez aussi goûter du pain à base de farine complète, au stand du syndicat des boulan-gers de la sarthe. Ou découvrir des céréales qui vous veulent du bien et des façons ludiques pour faire manger des fruits à toute la famille. assistez aussi à des cours de cuisine pour des recettes fa-ciles, équilibrées,…

Le Village du forum fait se côtoyer une multitude de stands, d’activi-tés, d’associations, d’organismes institutionnels, de producteurs, de personnalités comme Jean-nie Longo... L’objectif est d’être pratique, de donner des tuyaux aux visiteurs pour bouger plus, se nourrir mieux et moins cher, dé-couvrir le bien-être.

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Alimentation

+Activité physique

Nutrition : Quel parcours

pour ma santé ?

Evénement forum Santé Active

9 et 10 avril - Le Mans

Palais des Congrès et de la Culture

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Page 7: SANTE ACTIVE

La ligne et le bilan Nutrition activeDeux services de conseils gratuits w w w Savoir si vous mangez équilibré ? Apprendre à consommer malin ? Pour répondre à vos questions sur la nutrition, votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie propose la ligne et le bilan Nutrition Active. Explications de la diététicienne chargée de ces services.

12 / saNTÉaCTive / mars 2010 - N° 36

voTre saNTÉ

N° 36 - mars 2010 / saNTÉaCTive / 13

Près De Chez vousvoTre saNTÉserviCe

w sur la ligne Nutrition active

sur la ligne Nutrition active, “Je réponds aux questions et pro-pose des conseils gratuits sur la nutrition en toute confidentialité, explique la diététicienne. Comme les personnes qui m’appellent ne maîtrisent pas tout sur la nutri-tion, je leur donne des conseils personnalisés sur les bases ali-mentaires et sur la diversifica-tion des repas. Les personnes qui me téléphonent sont de tout âge. 2/3 sont des femmes et

1/3 des hommes. Bien souvent on m’appelle pour me parler d’un problème de poids. Ce sont aussi des parents qui souhaitent obte-nir rapidement une réponse à une question car le pédiatre n’est pas toujours disponible, des femmes ménopausées ou à la retraite qui ont pris quelques kilos ou bien des jeunes qui ont besoin de conseils alimentaires. Je reçois également des appels d’hommes qui viennent de se séparer et qui ne savent pas comment cuisiner. En moyenne, la durée d’un appel varie de dix minutes à un quart d’heure”.

w Le bilan Nutrition active

Le bilan Nutrition Active vous permet de rencontrer gratuite-ment une diététicienne pour faire le point sur votre santé en géné-ral et sur la nutrition en particulier

tout en prenant en compte votre hygiène de vie (alimentation, acti-vité physique, sommeil, stress…). “Il s’adresse à tous les assurés du régime général, invite la dié-téticienne. Il suffit de s’inscrire au club santé active. L’inscription est gratuite, cela n’engage à rien et vous êtes informé en avant-

première des manifestations de votre Caisse d’assurance ma-ladie. Je reçois sur rendez-vous le mardi et le jeudi de 13 h 30 à 17 h30 au siège de la CPam. au cours de cet entretien per-sonnalisé qui dure une heure, je note les habitudes alimentaires et comportementales pour en déga-ger les points forts et les points à améliorer. Le bilan a pour but de faire le point sur différents as-pects de votre quotidien pour rec-tifier ce qui peut l’être et surtout vous encourager dans la bonne voie. Je reçois des femmes en-ceintes, des ménopausées, des enfants, des végétariens, des personnes atteintes de patholo-gies diverses… J’accueille aussi les couples et dans ce cas l’en-tretien dure deux heures. selon les réponses, je sensibilise sur

les comportements à adopter afin d’éviter l’apparition de certaines pathologies. Je peux conseiller par exemple une inscription au programme Nutrition du service

coaching santé active et si je le juge souhaitable, vous orienter vers des professionnels de santé. Je reçois aussi des gens dans la précarité. Je leur donne ainsi des conseils pratiques et écono-miques pour maintenir leur équi-libre alimentaire”. Près de 300 bilans ont ainsi été réalisés l’an passé.

CoNseiLs De La DiÉTÉTiCieNNePourquoi appeler la ligne ? On n’a pas toujours le temps de prendre rendez-vous pour consulter un professionnel et en plus cela a un coût. Et en général, on ne dérange pas un pédiatre ou un nutritionniste pour une seule question. Quant à Internet, on y voit un peu de tout. Avec la ligne, vous n’attendez pas, la réponse est immédiate et personnalisée !

CoNseiLs De La DiÉTÉTiCieNNePourquoi faire un bilan ? Prendre sa santé en main commence par ce qu’il y a dans son assiette. Personne n’est jamais res-sorti d’un rendez-vous déçu ou avec un sentiment de culpabilité... Il ne faut donc pas hésiter à me contacter. Le bilan permet de répondre à un besoin ponctuel et de savoir où vous en êtes vis-à-vis de votre hygiène alimentaire. immédiate et personnalisée !

a NoTer

LigNe NuTriTioN aCTive> un numéro à contacter : 02 43 507 500 (prix d’un appel local) ou par e-mail : [email protected]> tous les mercredis après-midi de 13 h 30 à 17 h 30

TEmOIGNaGE

“grâce au bilan, j’ai changé mes habitudes alimentaires”

D Comment avez-vous connu le bilan ?

“J’ai connu le bilan en lisant santé active, le magazine de la CPam. Je me suis donc inscrite au club santé active. J’ai com-mencé par participer à certains ateliers du programme Nutrition pour apprendre à lire les éti-quettes des produits et pour par-ticiper aux exercices physiques puis j’ai pris rendez-vous pour faire un bilan”.

D Quelles étaient vos motivations pour participer à ce bilan ?

“Je souffre de Polyarthrite rhu-matoïde, ce qui implique des trai-tements médicamenteux lourds. Ces traitements ont des inci-dences sur mon alimentation et j’ai des nausées continuelles. Je m’intéresse à l’alimentation car à force d’être malade, je perdais

l’appétit et des kilos. Je cuisine sans sel, sans graisses et j’avais peur des risques de carence. Je n’ai donc pas consulté une diététicienne pour perdre du poids mais pour m’assurer que mon alimentation était saine et équilibrée. avant le bilan, je me nourrissais souvent des mêmes aliments”.

D Qu’en avez-vous pensé ?

“C’est vraiment très bien. On peut poser toutes sortes de questions sur la nutrition. Les ré-ponses ne sont pas toutes faites et sont personnalisées selon nos goûts et modes de vie. L’entre-tien ne dure pas que cinq mi-nutes. J’ai trouvé qu’une heure était une durée intéressante car on a le temps de tout pas-ser en revue. Je suis ressortie très contente et prête à essayer de nouvelles aventures alimen-taires”.

D Le bilan est-il efficace ?

“Oui, rien n’est conseillé à la légère. Le bilan a répondu à mes attentes en ouvrant sur des perspectives de prévention. La diététicienne a rec-tifié quelques habitudes que j’avais prises. Elle m’a aussi donné des recettes tout en me conseillant de prendre avis auprès du médecin du fait de ma situation médicale. C’est sérieux, j’ai apprécié ses compé-tences. En plus, on peut continuer de lui poser des questions en la contactant par la suite grâce à la ligne Nutrition active ou par e-mail”.

D Quelles sont les consé-quences sur le quotidien ?

“Puisque je manquais d’oléagi-neux, la diététicienne m’a conseillé de rajouter un peu d’huile d’olive et de noix dans mon alimentation. Elle m’a fait prendre conscience qu’il fallait que j’écoute mon corps”.

w w w Rencontre avec Frédérique Garcia, 39 ans, qui a réalisé un bilan Nutrition Active pour s’assurer que ses habitudes alimentaires étaient saines et équilibrées.

a NoTer

biLaN NuTriTioN aCTive> s’inscrire au préalable au club Santé Active au 36 46 (prix d’un appel local depuis un poste fixe) ou sur www.masanteactive.com

> prendre rendez-vous au 36 46 pour votre bilan

> lieu : siège de la CPAM - 178 , avenue Bollée au Mans

> tous les mardis et jeudis de 13 h 30 à 17 h 30

> ce service est offert par votre Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe

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Page 8: SANTE ACTIVE

L’EsPaCE saNTé aCTIVE

Ressources en libre service (cyberespace, livres…) ou accompagnement personnali-sé grâce au coaching Santé Active, l’es-pace est un lieu d’écoute et de conseil ouvert à tous du mardi au samedi. N’hési-tez pas à pousser les portes de l’espace Santé Active, place de la République au Mans.> ouvert le mardi de 14h à 19h, du mercredi au vendredi de 10h à 19h en continu et le samedi de 10h à 17h en continu.

Bien manger à portée de budget !w w w L’alimentation équilibrée est-elle à la portée de tous ? Les produits sains sont-ils réservés à une poignée de privilégiés ? Santé Active s’est renseigné auprès d’une diététicienne pour apporter des réponses concrètes à vos questions.

14 / saNTÉaCTive / mars 2010 - N° 36

nance, vous ferez des économies. Les légumes en conserve sont, de la même façon, riches en nutri-ments, mais ils apportent du sel.

D et pour les petits creux ?

Vous avez un vaste choix pour calmer les grognements de votre estomac en lui épargnant les nui-sibles que sont le sel, le sucre, le gras. Les fruits séchés comme les dattes, les prunes, les raisins ou encore les figues seront un en-cas synonyme de fibres et de potassium. Pratiques à grignoter, vous pouvez opter pour les noix, les noisettes, les noix de pécan. Ces fruits à coque contiennent de “bons” lipides. C’est-à-dire de bonnes graisses qui seront utili-sées et non stockées. En adoptant les bons réflexes, vous trouverez l’équilibre pour conserver votre capital santé et préserver votre portefeuille !

système digestif. Les légumes secs contiennent aussi des miné-raux comme le fer.

D Les légumes frais coûtent assez chers. Quels conseils donner pour ne pas s’en priver ?

Tout d’abord, choisissez des lé-gumes de saison. Ils sont plus faciles à produire et donc coûtent moins cher. Ensuite, privilégiez les produits non transformés. acheter des carottes fraîches pour ensuite les râper vous-même plutôt qu’une barquette de salade de carottes toute prête. Non seulement tous les produits préparés voient leur prix s’envoler mais en plus, en terme d’alimentation, vous y trouverez des additifs, des graisses saturées, du sel… des apports dont votre corps n’a pas besoin.Pensez aux légumes surgelés. Ils sont aussi très bons pour votre san-té. Disponibles en grande conte-

D sommes-nous obligés de manger de la viande à chaque repas ?

assurément non. L’intérêt de la viande réside, entre autres, dans son apport en protéines. Et ces nutriments se retrouvent dans de nombreux autres aliments : les lé-gumes secs. Citons par exemple les lentilles, les haricots blancs ou rouges, les pois chiches… avec les légumineuses, votre porte-feuille se porte mieux. au même prix, vous aurez, par exemple, 2 fois plus de lentilles. Ces légumes secs, comme les céréales com-plètes, sont également riches en fibres. Les fibres facilitent le transit, augmentent la sensation de satiété et ralentissent la diges-tion, vous avez donc faim moins rapidement. mais, c’est aussi pour ces raisons qu’il faut les réintroduire progressivement. si-non, vous pourriez perturber votre

Pensez aux légumes surgelés. Ils sont aussi très bons pour votre santé.

QuesTioNs/rÉPoNses

N° 36 - mars 2010 / saNTÉaCTive / 15

eN PraTiQue w w w Vous souhaitez en savoir plus ? Vous recherchez une information complémentaire ? Retrouvez des ressources pour allez plus loin et des outils pratiques pour que la nutrition n’ait plus de secret pour vous. Devenez, vous aussi, acteur de votre santé !

sur le net...

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Dr. David servan-schreiber > anticancer, seconde édition - Editions robert Laffont> Guérir - Editions robert Laffont> Cuisiner avec les aliments contre le cancer de richard Béliveau et Denis Gingras, Préface de David servan- schreiber - Editions robert Laffont

Dr. Thierry bouillet> Le samouraï et le cancérologue - Editions Broché

Dr. jacques fricker > La Vérité sur les compléments alimentaires - Editions Broché> Le régime liberté - Editions Broché> Bien cuisiner les saveurs du monde - Editions Broché

Dr. Laurent Chevallier > mes ordonnances alimentaires - Edition Les Liens qui Libèrent> Les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la planète - Editions Fayard France Bleu> Impostures et vérités sur les aliments - Editions Fayard France Bleu 6e édition> L’alimentation des P’tits Loups (de 3 à 14 ans) - Edition J’ai Lu France Bleu

m. Pierre meneton> Le sel un tueur caché - Editions Favre

Pierre Weill, président de bleu blanc Coeur :> Tous gros demain ? - Editions Plon> mon assiette, ma santé, ma planète - Editions Plon

jeannie Longo> Vivre en Forme - Editions Broché

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Tous ces ouvrages sont consultables en libre accès à la bibliothèque-santé de l’espace Santé Active.

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