Santénet2: Formation et soutien des agents communautaires oeuvrant dans des conditions difficiles à Madagascar

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    Santnet2: Formation et soutien des agents

    communautaires XYUDQWdans desconditions difficiles Madagascar

    Novembre 2011

    Sarah Castle, consultante pour IntraHealth International

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    Santnet2: Formation et soutien des agents communautairesXYUDQWdans des conditions difficiles Madagascar 1

    REMERCIEMENTS

    Le consultant et IntraHealth International souhaitent remercier le personnel de Santnet2 pourson assistance et sa participation dans la prparation et le travail sur le terrain dans le cadre de

    ce rapport. Nous voudrions remercier tout particulirement Julie Rajaonson et Josoa Ralaivaopour leur dur labeur et leur dvouement. 'HPrPHFHWUDYDLOQDXUDLWpu tre men bien sansles comptences et la diligence des enquteurs/traducteurs, Ramiandrisoa Felasoa Norosehenoet Rabozakandraina Oliva.

    Nous souhaitons galemenW UHPHUFLHU WRXWHV OHV SHUVRQQHV D\DQW SULV OH WHPSV GrWUHinterviewes dans le cadre de ce rapport. Nous pensons plus particulirement aux autoritslocales, au personnel des ONG, aux formateurs des agents communautaires, aux agentscommunautaires, aux membres des comits de dveloppement social, et aux clients. NousYRXGULRQV HQILQ UHPHUFLHU OHV FRPPXQDXWpV G$QMHYD *DUH HW 7DODWD $PSDQR GDQV OHXU

    ensemble Gavoir bien voulu participer ce travail et pour leur accueil chaleureux.

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    CONTEXTE

    Santnet2FRQQXORFDOHPHQWVRXVOHQRPGH.06DODPDFRPSUHQGODTXDWULqPHSKDVHGXQSURMHWGHVDQWpFRPPXQDXWDLUHILQDQFpSDUOUSAID VpWDODQWGHjSantnet2, dirigpar RTI International, contribue la ralisaWLRQGHOREMHFWLIVWUDWpJLTXHnGHO86$,'26 qui

    consiste aFFURvWUHOXWLOLVDWLRQGHVHUYLFHVGHVDQWpHWGHSURGXLWs spcifiques, et amliorerles pratiques en vigueur. /HU{OHG,QWUD+HDOWKVXUOHSURMHW6DQWpQHWHVWD[pVXUODPpOLRUDWLonde la qualit dela formation et delasupervision et des rsultats stratgiques.

    /pFKHOOHGXSURMHWHVWYDVWHFRXYUDQWDLQVL

    800 communes travers Madagascar etimpliquant prs de 11 000 agentscommunautaires (AC). Choisis par lefokontany, ou conseil de village, les AC sont

    gnralement des personnes respectes ausein de la communaut et savent lire et crire.,OH[LVWHGHX[W\SHVG$& : (i) ceux dont letravail est ax sur la sant de la mre, la santde la reproduction (planification familiale), etla maternit sans risque et dnomms ACmres dans ce document ; (ii) et ceux dontle travail est ax sur la sant des enfants, OHVXLYLQXWULWLRQQHOGHOHQIDQWet la prise en chargeintgre des maladies des enfants (PCIMEC). Ces derniers sont appels AC enfants dans cedocument.

    &HVGHX[JURXSHVG$&WUDYDLOOHQWVXUGHVTXHVWLRQVOLpHVjODVVDLQLVVHPHQWWRWDOGLULJpSDUODcommunaut (CLTS). &KDTXHW\SHG$&VHGpFOLQHSDUDLOOHXUVHQGHX[QLYHDX[SRXUSHUPHWWUHaux agents cRPPXQDXWDLUHVGRFFXSHUSleinement leurs rles par tape comme dcrit dans letableau ci-dessous.

    AC Les services de sant communautaires Niveau 1 Niveau 2

    ACenfant

    Nutrition : Action essentielle en nutrition, surveillance de la croissance,dtection de la malnutrition et rfrenceIEC/CCC : vaccinations, traitement prcoce, utilisation de moustiquairesimprgnes GLQVHFWLFLGHVHDXSRWDEOHtraitement intermittent du paludismedes femmes enceintes pendant les consultations prnatalesSupplmentation en micronutriments, dont le dparasitage, la vitamine A, et

    Outilisation du sel iod

    Toutes les activitsniveau 1 plus

    Traitement dupaludisme,pneumonie,diarrhe

    ACmre

    Soins de qualit pour les nouveau-ns, rfrence et distribution du Fer AcideFolique (FAF) pour les femmes enceintesPromotion de la nutrition de la femme et des enfants, GRQWOallaitementimmdiat et exclusif pendant 6 mois et sa continuation pendant 24 mois,accs aux produits pendant la semaine de sant de la mre HWGHOHQIDQW(SSME)PF: counseling, contraceptifs oraux, condom, contraceptif post natal, etmthode de jour fixe

    Toutes les activitsniveau 1 plus

    /LQMHFWLRQGX

    Dpo Provera(DMPA)

    Stratgie de renforcement du systme de

    sant communautaire KM Salama

    Augmenter rapidement le nombre GACRenforcer la capacit des leaderscommunautairesSatisfaire les besoins de la communaut etgnrer les demandes travers les diffrentsmoyens de communication

    Mettre en place un paquet intgr de servicesGHVDQWpGHTXDOLWpHWpWHQGUHODFFqVGDQVOHVcommunauts enclavesTester les nouvelles innovations (services etsystmes) et intgrer les bonnes pratiques.Assurer la prennisation des systmescommunautaires de qualit.

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    AC Les services de sant communautaires Niveau 1 Niveau 2

    IEC/CCC : vaccinations, traitement prcoce, utilisation de moustiquairesimprgnes GLQVHFWLFLGHVHDXSRWDEOHtraitement intermittent du paludismedes femmes enceintes pendant les consultations prnatales

    La plupart des AC niveau 1, aussi bien dans le domaine de la sant maternelle que dans celui dela sant infantile, sont passs au niveau 2.

    /HV$&VRQWVRXWHQXVSDUXQWHFKQLFLHQGDSSXLLVVXGXQHGHVQRPEUHXVHVRUJDQLVDWLRQVQRQgouvernementales (ONG) partenaires du projet et par les chefs des centres de sant de base&6%3DUDLOOHXUVFKDTXHFRPPXQHGLVSRVHGXQFRPLWpGHGpYHOoppement social (CDS) quiappuie les AC et mobilise la communaut pour que celle-ci soutienne leur travail.

    Madagascar regorge de terrainsvallonns et montagneux et lesvillageois vivent dans de petitshameaux trs disperss necomprenant que quelques maisons.

    Les hameaux qui constituent lefokontanypeuvent tre spars parun grand nombre de kilomtres etles dplacements entre le fokontanyet le centre de sant de basencessitent souvent plusieurs heures

    voire plusieurs jours de marche, rendant ainsi la prestation de services de soins et la supervisiondirecte des AC extrmement dlicates. La plupart des villageois sont de confession chrtienne

    287 515

    5269 4774

    0

    1000

    2000

    3000

    4000

    5000

    6000

    Child Health CHWs Mother Health CHWs

    Nom

    bred'AC

    Nombre d'AC oprationnels par catgorie et par niveau

    Level 1 Level 2Niveau 1 Niveau 2

    AC enfants AC mres

    (Source: USAID/Santnet2/CMIS juin 2011)

    Source : Sarah Castle. Consultante IntraHealth

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    (aussi bien protestante que catholique) combine des croyances animistes locales trs fortespouvant influencer leur opinion quant aux causes de certaines maladies, et OHVGpFLVLRQVTXLOVprennent en matire de soins de sant.

    METHODOLOGIE

    En juin 2011, des recherches qualitatives ont t menes dans les domaines suivants :

    Forces et faiblesses du programme de formation des AC

    Satisfaction des clients

    Efficacit du systme de supervision actuel recommand

    Dveloppement des capacits des acteurs communautaires et des ONG partenaires

    Questions lies la prennisation du systme.

    Les villages situs dans la commune G$QMHYD*DUHXQHGHPL-KHXUHG$QWDQDQDULYRODFDSLWDOHde Madagascar) ont t choisis dans les travaux de recherches, tout comme les villages de lacommune de Talata Ampano dans la rgion de Fianarantsoa, une zone montagneuse situe huit heures de route de la capitale.

    Source RTI/USAID Santnet2/SIG/DPpWKRGRORJLHVHVWDUWLFXOpHDXWRXUGHGLVFXVVLRQVGLULJpHVDYHFGHX[JURXSHVG$&PqUHVHW

    GHX[JURXSHVG$&HQIDQWVGHVFOLHQWVKRPPHVet femmes), ainsi quDXWRXU de discussionssupplmentaires avec les membres des comits de dveloppement social. Par ailleurs, desentretiens individuels approfondis ont t mens avec quatre formateurs (faisant galementoffice de superviseurs), un technLFLHQGDSSXLLVVXGXQH21*XQUHSUpVHQWDQWGHODGLUHFWLRQ

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    GXQH21*SDUWHQDLUHGHX[leaders communautaires, le directeur de la sant au niveau dudistrict et un reprsentant de Santnet2. Le consentement clair de tous les participants a tobtenu pRXUOHQVHPEOHGHVHQWUHWLHQV. Ils ont t enregistrs en malgache et retranscrits enfranais.

    FORMATION

    Points forts de la formationAvant la formation des AC, Santnet2 a procd la rvision de tous les curricula de formation(formation des formateurs, formation des AC niveau 1 et niveau 2), en conformit avec lesdirectives nationales, HWVHORQODSSURFKHGApprentissage Axe sur la Performance (AAP). Cetteapproche adapte le matriel de formation aux besoins spcifiques des personnes formes. Unestratgie de formation/supervision a galement t dveloppe durant cette priode. Celle-ciest LQFRUSRUpHjODSSURFKHGHQVHPEOHGH.06DODPDGRQWOREMHFWLIHVWGDLGHUOHVFRPPXQDXWpVjVDSSURSULHUOHVGLYHUVHVDSSURFKHVHWjGpYHORSSHUOHXUV comptences pour

    pouvoir rpondre aux besoins sanitaires.

    Le projet a identifi 410 formateurs fonctionnels renforant les comptences des AC inclus dansKM Salama. Parmi ces 410 formateurs, 398 ont t forms en andragogie, 233 la PCIMEC et/ouDpocom, et 262 en technique de supervision. Ces personnes ont form :

    5 289 AC mres en planification familiale intgre/sant de la reproduction (niveau 1)4 774 AC mres en prestation de contraceptifs injectables (niveau 2)5 556 AC enfants en sant infantile/nutrition (niveau 1)5 269 AC enfants en PCIMEC (niveau 2).

    Les AC doivent suivre cinq jours de formation intensive durant lesquels il leur est montrcomment dispenser des soinsprventifs et curatifs et commentmaintenir jour les outils degestion. Par ailleurs, les AC mresniveau 2 apprennent dispenser lecontraceptif injectable DepoProvera. Les AC enfants niveau 2apprennent prendre en charge lesmaladies des enfants, dont le

    pDOXGLVPHDSUqVODYRLUdtect parle test de diagnostic rapide dupaludisme. Les deux groupestudient comment accueillir lesclients avec respect et maintenirleur confidentialit.Source : Sarah Castle, Consultante, IntraHealth

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    Les entretiens ont rvl que les AC avaient acquis de nombreuses comptences techniques etutilisaient avec aisance OpTXLSHPHQW mdical de base, tel que le chronomtre pour compter laUHVSLUDWLRQGHOHQIDQW/HV$&sont capables de rpertorier efficacement les consultations et derfrer les patients. Ils ont appris quand traiter les patients et quel moment les rfrer vers leFHQWUHGHVDQWpGHEDVH,OVRQWSDUDLOOHXUVpWpFDSDEOHVGDUWLFXOHUFODLUHPHQWOHVFRQQDLVVDQFHV

    et les comptences acquises durant la formation.

    Pour moi, le plus important tait de pouvoir traiter lHVHQIDQWV0DLQWHQDQWTXHMDLtform, je sais si je dois les envoyer vers le centre de sant ou les traiter sur le champ.AC enfants (homme), 40 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    3RXUPRLOHSRLQWIRUW>GHODIRUPDWLRQ@HVWTXRQnous a montr comment donner desinjections de Depo Provera, car normalement les femmes doivent attendre en faisant laTXHXHjOK{SLWDODORUVTXHOOHVRQWWRXWHVXQWUDYDLOHWVRQWSUHVVpHVG\UHWRXUQHU&HVW

    extrmement positif que nous sachions commenWGRQQHUFHWWHLQMHFWLRQ&HVWXQYUDLSOXV

    AC mres (femme), 51 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    3RXUPDSDUWXQHIRLVTXHMDLUHoXODIRUPDWLRQODFRPPXQDXWpPDIDLWFRQILDQFH-H

    dirais mme que pour ces gens-l, ma maison est devenue comme un petit hpital. Lesparents ne vont pas dans le vrai centre hospitalier moins que je les y rfre, et celaQDUULYHTXHORUVTXHMHQHSHX[SDVOHXUYHQLUHQDLGH. La communaut a confiance en moiHWYLHQWPHYRLUORUVTXXQHQIDQWHVWPDODGHPrPHGXUant la nuit.AC enfants (homme), 49 ans, ducation secondaire, Talata Ampano

    Points amliorer dans la formation

    Malgr les points forts abords ci-dessus, les AC ont galement fait part de certainesinquitudes concernant la formation, principalement sa GXUpHTXLOVFRQVLGqUHQWtrop courte.

    La formation est vraiment courte. En effet, si vous nous comparez des mdecins, eux ontune formation plus longue1RXVGHPDQGRQVDLQVLTXHOOHVRLWSURORQJpHGHPDQLqUHjFHque nous puissions davantage convaincre les gens. Car ils VpWRQQHQWet nous disent : ane fait pas longtemps que vous tes forms et vous faites dj a ?! La dure est tropcourte. Il faut la rallonger.AC mres (femmes), 52 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    Ils se sont aussi plaints de la pitre qualit du papier sur lequel le matriel tait imprim.

    Les manuels de formation nous ayant t remis se dchirent facilement car nous devons lesgarder avec nous en permanence, comme nous effectuons des visites domicile. Lacouverture se froisse HWORUVTXHOOHVHGpFKLUHQRXVGHYRQVODUpSDUHUDX6FRWFKSRXUTXHOOHtienne.AC enfants (femme), 40 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

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    Toutefois, la plupart des formateurs taient convaincus de la dure adquate de la formation.'DSUqVHX[VLODGXUpHHVWSHUoXHFRPPHpWDQWWURSFRXUWHFHVWSDUFHTXHGDQVFHUWDLQVFDV

    les villageois semblent confondre les AC avec des mdecins et se montrent sceptiques quant auIDLWTXLOVDLHQWSXDSSUHQGUHjVRLJQHUODSRSXODWLRQHQFLQTMRXUV seulement.

    La communaut raisonne de la manire suivante : Cela fait trs peu de temps que voustudiez et vous allez dj devenir mdecins et traiter nos enfants ?&HVWXQVXMHWTXLIDLWGpEDWPDLVLOQHVDJLWSDVUpHOOHPHQWGXQREVWDFOHFDULOVVRQWUDYLVTXHOHV$&VHWURXYHQW

    proximit.Formateur, 49 ans, ducation universitaire, Fianarantsoa

    De leur ct, les formateurs DYDLHQWGDXWUHVPRWLIVGHSUpRFFXSDWLRQ, notamment le fait que lecurriculum montrait auparavant aux AC comment dissiper les rumeurs autour de la planificationfamiliale (TXLOV rendent infertiles ou provoquent le cancer) et que FHVVHVVLRQVQRQWGpVRUPDLV

    plus lieu.

    Il y avait une section intitule Rumeurs entourant la planification familiale dans leprcdent curriculum mais celle-ci a t retire. Mais quand nous donnons la formation,nous nous penchons sur ce sujet de manire ce que les AC puissent dissiper ces rumeurs,dans la mesure o elles existent rellemHQWHWTXHOOHVQHSHXYHQWrWUHLJQRUpHVFormatrice, 67 ans, ducation secondaire, Fianarantsoa

    3UDWLTXHPHQWWRXVOHVIRUPDWHXUVVHVRQWSODLQWVGXQSUREOqPHextrmement rpandu, savoirOHPDQTXHGpGXFDWLRQGHV$&'DQVFHUWDLQVFDVHQUDLVRQGXnpotisme, un AC est nommVDQVSRXUDXWDQWDYRLUOHQLYHDXGpGXFDWLRQUHTXLV'DQVGDXWUHVFDVOHPDQTXHGpGXFDWLRQ

    est ce point gnralis TXLOQ\DWRXWVLPSOHPHQWSDVG$&SRWHQWLHOVsachant lire ou crirecorrectement.

    3DUH[HPSOHVLOVQHsavent pas lire ou crire, il ne leur est pas possible de suivre car il y aEHDXFRXSGH[HUFLFHVjIDLUHGXUDQWODIRUPDWLRQ6LOVQHSDUYLHQQHQWSDVjOLUHRXjpFULUH

    nous finissons par perdre du temps car les autres doivent les attendre.Formatrice, 50 ans, ducation universitaire, Antananarivo

    DEFIS PROGRAMMATIQUES

    /HVWUDYDX[GHUHFKHUFKHRQWPRQWUpTXLOH[LVWDLWTXDWUHGpILVSURJUDPPDWLTXHVmajeurs. Enpremier lieu, certains AC enfants ne disposent pas de suffisamment de balances pour peser lesbbs XQHDFWLYLWpTXDIIHFWLRQQHQWOHVPqUHVHWTXLOHVPHWUpJXOLqUHPHQWHQFRQWDFWDYHFOHVprestataires de soins de SEECALINE, programme fond par la Banque Mondiale, afin de pouvoiremprunter des balances. MDLVFHWWHDSSURFKHVHVWUpYpOpHSHXsatisfaisante et a frquemmentabouti ce que les nouveau-ns ne puissent tre pess. Ceci dcourage les mres qui fontsouvent une marche de plusieurs heures pour assister une consultation.

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    Nous devons donner nos balances aux AC qui vivent le plus loin. Ds lors, nous rencontronsun problme car nous en avons besoin ici pour examiner les enfants. Certaines femmesvont SEECALINE pour la pese. Mais quand leur agent est absent, elles font le trajet pourrien et doivent rentrer chez elles, et cela les drange.AC enfants (femme), 44 ans, ducation secondaire, Talata Ampano

    Le deuxime problme a trait aux ruptures de stocks en mdicaments essentiels qui empchentOHVFOLHQWVGrWUH traits et qui diminue la crdibilit du projet aux yeux de la communaut.

    Parfois, nous devons faire face des ruptures de stocks en mdicaments, ce qui occasionnede graves problmes avec les gens dont nous prenons soins. Ils sont en colre car nous lesavons rfrs vers le centre de sant. Nous vous demandons de ne pas interrompreODSSURYLVLRQQHPHQWGHPpGLFDPHQWVPDLVSOXW{WGHQDVVXUHUODFRQWLQXLWp.AC mres (femme), 37 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    Le troisime problme est que dans bon nombre de vLOODJHVLOQexiste pas de lieu o les ACpeuvent rencontrer leurs clientesFHTXLDPqQHEHDXFRXSGHQWUHHX[jOHVUHFHYRLUFKH]HX[Cette situation ne VHVWDYpUpHJXqUHVDWLVIDLVDQWHYLV--vis de laFRQILGHQWLDOLWpHWGHOLQWLPLWpGHVFOLHQWes, tout en exposantpotentiellemHQWOHVPHPEUHVGHODIDPLOOHGHO$& desmaladies infectieuses.

    'DQVODPHVXUHRQRXVQDYRQVSDVGHFHQWUHnous recevons lesgens GRPLFLOH3DUH[HPSOHSXLVTXHQRXVQDYRQVTXXQHVHXOHpice qui fait office de cuisine et de chambre, nous ne pouvons pasdu tout accueillir les patients de manire adquate. Cela peut

    dranger les personnes qui viennent nous voir. Elles nous disent : RKRQYDQRXVYRLUFKH]TXHOTXXQ&HVWODUDLVRQSRXUODTXHOOHQRXVVRXKDLWRQVGLVSRVHUGXQYpULWDEOHEXUHau pour voirnos clientes.AC mres (femme), 37 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    Dans certains villages travers Madagascar, les comits de dveloppement social ont encouragles villageois btir une case de sant spare o les consultations peuvent avoir lieudiscrtement. Cette contribution en nature envers le projet refOqWHOHQgagement local en faveurdes AC et de leur travail.

    Le quatrime problme est que le dispositif actuel cre une division entre la sant maternelle etla sant infantile DORUVTXHQUpDOLWpLOFRQYLHQGUDLWGDGRSWHUXQHDSSURFKH intgre. Les ACmres ont mme exig de recevoir la formation des AC enfants. Non seulement une approcheintgre qui SHUPHWWUDLWGXWLOLVHUDXPD[LPXPOHVVHUYLFHVSDUH[HPSOHOHVIHPPHVYHQDQWpour la pese de leur enfant pourraient tre sensibilises la planification familiale) mais ellevaloriserait galement les AC aux yeux de la communaut. Certains villageois ont en effet dout

    Source: Sarah Castle, Consultante, IntraHealth

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    de la comptence des AC, dans les cas o, par exemple, XQ$&PqUHQHVWSDVFDSDEOHGDSSRUWHUXQHUpSRQVHjXQHTXHVWLRQsur la sant GHOHQIDQWou vice-versa.

    Nous souhaitons tre mme de prendre en charge les accouchements et nous dsironstre forms dans ce domaine. Une fois, dans mon village, ma belle-VXUpWDLWVXUOHSRLQW

    de donner naissance, etMDLpWpDSSHOpH, mais quand je suis arrive, elle avait djDFFRXFKp-DLHXSHXUHWMHPHVXLVGHPDQGpFHTXHMHGHYDLVIDLUH-DYDLVKRQWHFDUMHVXLV

    agent de sant et je ne savais mme pas quoi faire du cordon ombilical.AC enfants (femme), 42 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    IMPACT DU PROJET

    Le programme semble avoir eu un impact dans trois domaines majeurs7RXWGDERUGXQLPSDFWGLUHFWDpWpSHUoXHQVDQWpPDWHUQHOOHHWLQIDQWLOH/HVYLOODJHRLVVRQWGDYLVTXHOHVUpVXOWDWV

    sanitaires ci-dessous dcoulent directement du programme :

    Moins de naissances

    Moins de naissances rapproches

    0RLQVGDYRUWHPHQWV

    Meilleure prise en charge du cordon ombilical

    Plus GDOODLWHPHQWmaternel exclusif

    Moins de maladies infantiles

    Meilleure prise en charge des maladieVGHOHQIDQW

    Baisse de la mortalit infantile.

    Durant la priode des rcoltes, entre avril et mai, les enfants sont souvent atteints de fivre.Auparavant, un enfant pouvait mourir en deux jours. SUpVHQWODILqYUHSHXWGXUHUMXVTXjTXDWUHMRXUVPDLVDSUqVOHQIDQWYDPLHX[9RXVYR\H]PrPHVLQRXVQDYRQVSDVGH

    statistiques, nous recevons des chos du projet. Les cas de diarrhe taient galementtrs frquents chez les enfants durant la saison des pluies mais ils sont dsormais en baisse.,O\HQDWRXMRXUVFHVWYUDLPDLVPRLQVTXDYDQW'RUpQDYDQW, TXDQGTXHOTXXQHVWPDODGHORUVTXHOHVPqUHVHWOHVSqUHVYRQWYRLUO$&LOVREWLHQQHQWGHODLGH6RLWLOVVHIRQW

    conseiller quant la manire de traiter leur enfantVRLWLOOHXUHVWUHFRPPDQGpGDOOHUDX

    centre de sant.Client, 48 ans, ducation primaire, Talata Ampano

    >/LPSDFWDVXUWRXWSXrWUHREVHUYp@en sant maternelle et infantile. Ce sont dans cesGRPDLQHVTXHMDLUHPDUTXpOHVSOXVJUDQGVFKDQJHPHQWV/HQRPEUHGHQIDQWVKRVSLWDOLVpV

    a diminu tandis que le nombre de femmes recourant la planification familiale aDXJPHQWp4XDQGMHGLVFXWHDYHFOHPpGHFLQFHVWFHTXHQRXVobservons.Maire adjoint, Anjeva Gare

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    Les donnes pidmiologiques ci-dessous confirment ces dclarations. Ce tableau apporte despOpPHQWVWpPRLJQDQWGXQHXWLOLVDWLRQDFFUXHGHVVHUYLFHVGDQVOHVGRPDLQHVGHODSODQLILFDWLRnfamiliale et du traitement du paludisme dans les communes de KM Salama, DLQVLTXHGunediminution des cas de diarrhe. Le fait que les bnficiaires du projet peroivent ces

    changements semble indiquer que le projet contribue, en effet, la diminution de la morbiditet de la mortalit dans les communauts desservies.

    Indicateur

    2008 2010

    NATIONAL

    (A)

    800

    KMs

    (B)

    (B)/(A)

    100%

    NATIONAL

    (A)

    800

    KMs

    (B)

    (B)/(A)

    100%AC

    Nombre de cas de

    paludisme parmi les

    enfants de moins de 5

    ans traits par le centre

    de sant de base

    117 030 21 789 19% 97 940 25, 46 26% 25 747

    Nombre de cas de

    diarrhe parmi les

    enfants de moins de 5

    ans pris en charge par le

    centre de sant de base

    306 255 150 706 49% 299 991 110 650 37% 17 584

    Nombre de personnes

    ayant recours toutes les

    mthodes de

    planification familiale

    1 076 642 685 848 64% 1 300 915 831,754 64% 27 912

    Taux de couverture

    contraceptive23% 21% N/A 26% 25% N/A 28%

    Le deuxime impact majeurFRPPHOLQGLTXHOHFOLHQWFLWpplus haut, est que le temps ncessairejODUHFKHUFKHGXQWUDLWHPHQWDpWptrs UpGXLW$YDQWODUULYpHGH.06DODPDOHVPqUHVDYDLHQWtendance retarder le recours un traitement pour les enfants malades du fait du long trajet effectuer pour dispenser des services de soins.

    (QFHTXLFRQFHUQHOHVPDODGLHVQRXVQDWWHQGRQVSOXVTXHOOHVVDJJUDYHQW ODSSDULWLRQdes premiers symptmes, par exemple une pousse de fivre ou des maux de tte, nouspartons immdiatement consulter un AC.Cliente, 32 ans, ducation primaire, Fianarantsoa

    Troisimement, il semble y avoir eu une amlioration dans le bien-tre gnral, ainsi que dans laproduction conomique et le dveloppement communautaire. Les AC voient cela comme lersultat direct du recours la planification familiale permettant aux deux poux de travailler sanstre encombrs par des enfants.

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    Par exemple, une mre qui utilise des contraceptifs injectables ne tombe pas malade. ElleHVWHQERQQHVDQWpHWHOOHSHXWVRFFXSHUGHVHVHQfants correctement tout comme sonPDUL,OQ\DSDVGHPDODGLH,OVVRQWWRXVHQPHLOOHXUHVDQWpAC mres, 37 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    'HSXLVTXHQRXVWUDYDLOORQVDYHFOHV$&MDLUHPDUTXpTXLO\DYDLWHXXQHUpGXFWLRQGHODpauvret dans la mesure o la fois la mre etOHSqUHSHXYHQWJDJQHUGHODUgent puisquela femme recourt la planification familiale.AC mres, 43 ans, ducation primaire, Talata Ampano

    Effet du programme sur le comportement et le statut des ACLe fait que les AC aient t recruts en tant que prestataires de soins semble accrotre leurinfluence et le respect dont ils bnficient, mais aussi amliorer leur statut au sein de lacommunaut ainsi que leurs comptences en matire de communication, tout en augmentant la

    probabilit de voir les villageois imiter le comportement et/ou le style de vie des AC, notamment travers la construction de latrines.

    Nous occupons une place importante dans le village. tre AC est vraiment quelque chosede spcial &HVWFRPPHVLORQIDLVDLWSDUWLHGHV9,3&HVWYUDLPHQWPDJQLILTXH ! NousVRPPHVGHVSHUVRQQHVjSDUWDXVHLQGHODFRPPXQDXWp'XQSRLQWGHYXHSHUVRQQHOGqV

    que les gens ont le moindre petit problme de sant, ils viennent me dire 0PHO$&YRLOjce qui ne va pas ! /HIDLWGDYRLUpWpIRUPpe est vraiment satisfaisant. Cela me faitpQRUPpPHQWSODLVLUGrWUHUHVSHFWpHGDQVODFRPPXQDXWpAC enfants (femme), 42 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    Nous sommes heureux car les mres arrivent tout nous GHPDQGHU/HVJHQVPRQWGpMjappel petit docteur. Ils me font vraiment confiance !AC mres (femme), 41 ans, ducation secondaire, Talata Ampano

    $XSDUDYDQWMHQDUULYDLVSDVjGLUHDX[PqUHVGHPPHQHUOHXUVHQIDQWVDXFHQWUHGHVDQWp

    PDLVPDLQtenant je parviens leur parler ouvertement.AC mres (femme), 42 ans, ducation secondaire, Talata Ampano

    QUESTION DE LA REMUNERATION DES AC

    /HV$&QHVRQWSDVSD\pVSRXUOHXUWUDYDLOELHQTXLOVUHoRLYHQWGHSHWLWVDYDQWDJHVILQDQFLHUVgrce aux SURGXLWVTXLOVYHQGHQWproduits contraceptifs, comprims pour la purification deOHDXHWF0DLVFHUWDLQVRQWSHUoXOHPDQTXHGHSDLHPHQWFRPPHXQSUREOqPH

    /HPDQTXHGDUJHQWHVWXQREVWDFOH car si nous sortons pour mener des activits desensibilisDWLRQHQWDQWTXHPqUHVHWFRPSWHWHQXGHVFRQGLWLRQVGHYLHGLIILFLOHVjOKHXUHDFWXHOOHQRXVGHYRQVDLGHUQRWUHPDULjJDJQHUGHODUJHQW. Mais parfois, faire de la

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    VHQVLELOLVDWLRQQHVWSDVVXIILVDQWHWJDJQHUGHODUJHQWGHYLHQWXQHSULRULWp1RXV

    dHPDQGRQVjrWUHSD\pVSRXUQRWUHWUDYDLO$LQVLQRXVSRXYRQVOLQFOXUHGDQVODIDoRQdont nous planifions notre temps.AC mres (femme), 51 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    Cette question est revenue avec beaucoup Ginsistance Fianarantsoa o les agents deSEECALINE, une ONG remdiant aux problmes nutritionnels dans la mme rgion, peroiventun salaire mensuel. Nanmoins, le sentiment gnral tait que les AC pouvaient treUpFRPSHQVpVGDXWUHVPDQLqUHVSDUODFRPPXQDXWpet que la mise en plaFHGXQV\VWqPHGHrmunration constituerait un obstacle la prennisation de leurs activits. Au lieu GXQHcompensation financire, les habitants du village pourraient cultiver les champs des AC et lesDLGHUDYHFGDXWUHVW\SHVGHWUDYDX[DJULFROHV8Qe autre alternative serait de les inscriregratuitement dans le systme de mutuelle local et ainsi de les faire bnficier de soins gratuitsau centre de sant de base.

    AC : Nous ne voulons pas payer quand nous sommes malades.Enquteur : Comment a ? En recevant un traitement gratuit ?AC : Oui, comme une faveur.AC mres (femme), 51 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    SUPERVISION DES AC

    La supervision rgulire des AC est essentielle pour veiller la qualit continue de la prestationde services. Les graphiques ci-dessous montrent, aussi bien pour les AC enfants (N=5 556) quepour les AC mres (N=5 289) valus, que des normes de performance trs leves semblenttre en place.

    0

    20

    40

    60

    80

    100

    post training 1stsupervision

    2ndsupervision

    3rdsupervision

    90 91 97 97

    %desAC

    Source: USAID/Santnet2/CMIS juin 2011

    Evaluation de performance des AC enfants

    Child CHW Level 2AC enfants niveau 2

    1re 2me 3me

    supervision supervision supervision

    Post-formation

    AC enfants niveau 2

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    &RPPHQRXVODYRQVPHQWLRQQpSOXVKDXWOLPPHQVHpFKHOOHJpRJUDSKLTXHGXSURMHWHWOHV

    distances parcourir entre les hameaux isols qui constituent bon nombre de fokontanyprsentent des grands dfis pour ce qui est de la conduite du projet et des activits desupervision. ORULJLQHOHSURMHWWHQDLWGHVrunions trimestrielles pour assurer une supervisioncomplte des AC mais tant donn les dfis logistiques, ces sessions auront dsormais lieu 6PRLVGLQWHUYDOOH&HFKDQJHPHQWUpSRQGpJDOHPHQWDXEHVRLQDFFUXGHGpYHORSSHUOHV

    FDSDFLWpVDXQLYHDXORFDOHWGaider les acteurs, tout en facilitant ODSSURSULDWLRQGHODSSURFKHpour mieux la prenniser.

    Cette dmarche visant rendre moins frquentes les activits de supervision technique menespar les superviseurs indpendants et accrotre la supervision rgulire assure au niveaulocal par le centre de sant et les ONG locales partenaires reflte les objectifs gnraux duprojet qui sont de transmettre des comptences aux parties prenantes sur le terrain./LPSOLFDWLRQDFFUXHGXFKHI&6%HVWUHQGXHSRVVLEOHSDUOHIDLWTXHGDQVODSOXSDUWGHVFDVOHV

    $&HQWUHWLHQQHQWGH[FHOOHQWHVUHODWLRQVDYHFOHFKHIGXFHQWUHGHVDQWpGHEDVH

    Nous entretenons une bonne relation [avec le centre de sant de base] et nous parvenons FROODERUHUHQFDVGHSUREOqPH2QVHGHPDQGHSDUH[HPSOHVLXQWHORXXQWHOVHVWUHQGXDX

    centre de sant dans le cas o son formulaire ne nous a pas t retourn. Pour ce genre decas, nous travaillons de manire complmentaire.AC enfants (femme), 40 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    Nos relations avec le centre de sant de base sont excellentes 6LO\DTXHOTXHFKRVHTXLnous chappe, ils sont l pour nous conseiller. Que ce soit le mdecin ou la sage-femme, ilspeuvent nous parler et nous aimons traiter avec eux !AC mres (femme), 52 ans, ducation secondaire, Anjeva Gare

    Post-formation

    0

    20

    40

    60

    80

    100

    94 90 96100

    %desAC

    Source: USAID/Santnet2/CMIS Juin 2011

    Evaluation de performance des AC mres

    Mother CHW Level 2

    Post-formation 1re 2me 3mesupervision supervision supervision

    AC mres niveau 2

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    Ainsi, le chef CSB supervise frquemment les AC sur place, rpond aux questions ayant trait auxFDVOHVSOXVFRPSOH[HVHWGLVSHQVHGDXWUHVLQIRUPDWLRQVORUVTXHOHV$&UHPHWWHQWOHXUV

    rapports mensuels. En change, les AC apportent leur aide aux CSB dans le domaine de lasensibilisation la vaccination et la pese de routine du nouveau-n dans le centre de sant.

    A : Nous entretenons de bonnes relations avec le centre de sant. Nous leur venons en aidetous les jeudis pour la pese des bbs.B : Nous pesons les enfants et nous occupons des vaccinons par la mme occasion.Enquteur : Vous venez toutes les deux tous les jeudis ?A et B : Non. Nous y allons chacune notre tour !AC enfants, 49 ans, ducation secondaire, Talata AmpanoAC enfants, 51 ans, ducation secondaire, Talata Ampano

    /HUHSUpVHQWDQWGHO21*LQWHUYLHZpDpJDOHPHQWUHFRQQXOHVDYDQWDJHVGXQV\VWqPHjWUDYHUV

    lequel la prsentation des rapports mensuels des AC peut aussi tre utilise comme une priode

    de supervision par le/la chef C6%RXSDUO21*SDUWHQDLUH

    Nous supervisons les AC chaque mois en collaboration avec le chef CSB. Par exemple, nousdressons un calendrier mensuel qui nous indique quand nous devrons nous rendre danschaque commune. ce moment-l, les AC viennent au centre de sant et rendent leurrapport mensuel. Nous profitons de la collecte des rapports pour les superviser.'LUHFWHXUGXQH21*ORFDOHDQVpGXFDWLRQXQLYHUVLWDLUH)LDQDUDQWVRD

    /HGLUHFWHXUGHO21*MXJHLPSRUtant que les comptences en matire de supervision soientconsolides et renforces au niveau du centre de sant de base pour assurer la prennit deODSSURFKH.

    Un transfert de comptences plus important vers le chef CSB est ncessaire pour amliorerla qualit de la supervision, GDQVODPHVXUHRLOVDJLWGXQHDFWLYLWp qui tombe dans ledomaine de la sant publique Madagascar. Ensuite, il est aussi ncessaire de renforcer lescapacits [des membres] des comits de dveloppement social de manire ce TXLOVpuissent rsoudre les problmes pouvant exister avec le chef CSB.'LUHFWHXUGXQH21*ORFDOHDQVpGXFDWLRQXQLYHUVLWDLUH)LDQDUDQWVRD

    Le chef CSB de Talata Ampano a soulign que son travail tait effectu de manire intgre avecle comit de dveloppement social local et le bureau du maire.

    En ce qui concerne la sant, le bureau excutif de la commune et le chef CSB travaillentWRXMRXUVHQVHPEOHDXGpYHORSSHPHQWGHVVRLQVGHVDQWpDXVHLQGHODFRPPXQDXWp,O

    serait bien de ne pas avoir attendre aprs Santnet [pour la supervision]. Nous pouvonsla faire nous-mmes.Chef CSB, 50 ans, ducation universitaire, Talata Ampano

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    /RUVGXQHGLVFXVVLRQDYHFOHVPHPEUHVGHVFRPLWpVGHGpYHORSSHPHQWVRFLDOOHFKHI&6%HWXQ

    reprsentant du bureau du maire en sont habituellement membres), eux-mmes ont saisiOLPSRUWDQFHGrWUHLPSOLTXpVGDQVODVXSHUYLVLRQDILQde soutenir le projet sur le long terme.

    -HVRXKDLWHPH[SULPHUFRQFHUQDQWODSpUHQQLWpGXSURMHW/HVXLYLHWODVXSHUYLVLRQ

    SRXUUDLHQWFHVVHUHQODEVHQFHGXQILQDQFHPHQWVXIILVDQW,OHVWpYLGHQWTXHOHSURMHWDVHVOLPLWHV'qVORUVMDLPHUDLVTXLO\DLWXQHIRUPDWLRQau niveau de la commune de manire ce que nous puissions aider les AC lorsque le budget affect ce projet prend fin. Si leILQDQFHPHQWVDUUrWHSRXUTXHOHVDFWLYLWpVVHSRXUVXLYHQWLOIDXWTXLO\DLWXQHIRUPDWLRQ

    au niveau de la commune.Adjoint au maire, 50 ans, ducation secondaire, Talata Ampano

    /HWHFKQLFLHQGDSSXLGHO21*VH[SULPHdans ce sens et considre que les sessions deVXSHUYLVLRQGRLYHQWrWUHPHQpHVSDUOHSHUVRQQHOORFDODILQGDFFURvWUHODSSURSULDWLRQGH

    ODSSURFKHHWGHYHLOOHUjFHTXHOHQYLURQQHPHQWFXOWXUHOpFRQRPLTXHHWORJLVWLTXHVRLWELHQ

    compris.

    1RXVQHGHYULRQVSDVUHFUXWHUGLQGLYLGXVH[WpULHXUVjODFRPPXQDXWpSRXUOHVXLYL&HV

    DFWLYLWpVGRLYHQWrWUHPHQpHVSDUTXHOTXXQGHFRPSpWHQWen son sein. Il existe toujours unchef de file dans chaque communaut et cette personne sait comment grer son domaine.Auparavant, OHVXSHUYLVHXUYHQDLWG$QWDQDQDULYRSRXUSUHQGUHHQFKDUJHOHVXLYLGDQVXQHFRPPXQDXWpTXLOQHFRQQDLVVDLWPrPHSDV/HVWHFKQLFLHQVORFDX[DXraient d treDOHUWpV&HVVXSHUYLVHXUV>H[WpULHXUV@LJQRUHQWOKLVWRLUHORFDOHHWOHQYLURQQHPHQWGXYLOODJH7HFKQLFLHQGDSSXLGXQHONG locale, 36 ans, ducation universitaire, Fianarantsoa

    Par ailleurs, cette personne a t attentive au fait que la logistique du projet tant donn

    OpWHQGXHHWODVSHFWPRQWDJQHX[GHOD]RQHHQTXHVWLRQ ne permettait pas vraiment de copierles projets communautaires ayant t dvelopps GDQVGDXWUHVSD\VjWUDYHUVOHPRQGHetayant bnfici GXQHPHLOOHXUHDFFHVVLELOLWpgographique. Il est par consquent ncessaireGDGDSWHUORFDOHPHQWODFRQGXLWHGHVRSpUDWLRQVHWGHVDFWLYLWpVGHVXSHUYLVLRQDXFRQWH[WH

    malgache.

    CHSURMHWHVWQpGun autre SURJUDPPHPLVHQXYUHjOpWUDQJHUDX%DQJODdesh. Ainsi, lestravaux de recherche y ayant trait ont dans un premier temps t accomplis par desFKHUFKHXUVpWUDQJHUV&HVWHQVXLWHTXHOHSURMHWHVWDUULYpj0DGDJDVFDUHWLOHVWLPSODQWp

    FRPPHoDDORUVTXHQIDLWQRXVGHYRQVOKDUPRQLVHUDYHFODFXOWXUHHWOHQYLURQQHPHQW

    social et conomique de la population locale.7HFKQLFLHQGDSSXLGXQH21*ORFDOHDQVpGXFDWLRQXQLYHUVLWDLUH)LDQDUDQWVRD

    De la mme manire, le directeur GHODVDQWpELHQTXLOQHVRLWSDVGLUHFWHPHQWpYRTXpGDQVOHSURMHWGHSXLVOHGpEXWGHODJLWDWLRQSROLWLTXHj0DGDJDVFDUDpJDOHPHQWYXGDQVOHVGLIILFXOWpV

    logistiques un obstacle majeur la prestation de services et la supervision.

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    Pour nous, le SULQFLSDOSUREOqPHHVWFHOXLGHODGLVWDQFH6LOHODFKHI&6%HVWVHXOHGDQVOHSRVWHHWTXLOHOOHVRFFXSHGHODVXSHUYLVLRQ>VXUOHVLWH@FHWWHSHUVRQQHDEHVRLQGH

    TXHOTXXQSRXUSUHQGUHVDSODFH4XHOTXXQJDUGHDLQVLOHFHQWUHGHVDQWpRXYHUWou prenden charge la supervision sur le terrain. Ou encore, pour viter la fermeture du centre desant [durant les priodes de supervision], le chef CSB peut traiter les personnes malades

    pendant la moiti de la journe et partir en supervision au sein de la communaut durantODXWUHPRLWLpjFRQGLWLRQTXLORXHOOHGLVSRVHGXQPR\HQGHWUDQVSRUW(WQous manquonsde vhicules, GXVHUYLFHGHVDQWpGXGLVWULFWMXVTXDXQLYHDXGXCSB.Responsable sant au niveau du district, 52 ans, ducation universitaire, Fianarantsoa

    %LHQTXXQHUpIOH[LRQDLWpWpODQFpHDXVXMHWGHODVXSHUYLVLRQSDUPLOHVpFKHORQVOHVSOXVpOHYpV

    de la structure de KM Salama, celle-FLQDSDVpWpFRPPXQLTXpHHIILFacement aux AC. En ralit,si le chef CSB prend en charge la supervision et parvient y intgrer des aspects des runionscompltes (par exemple travers des jeux de rle) et conduit celle-ci de manire mensuellelorsque les AC prsentent leur rapport, alors la frquence de la supervision aura augment.

    7RXWHIRLVOHV$&RQWFUDLQWGDYRLUpWpDEDQGRQQpVHQUDLVRQde la reprogrammation de lasupervision tous les six mois.

    1RXVDYRQVXQHVpDQFHGDQDO\VHHWGHVXSHUYLVLRQPHQVXHOOH/DQDO\VHPHQVXHOOHnechangera pas. En revanche, la supervision avait auparavant lieu tous les trois mois et nousVRPPHVVXUSULVGDSSUHQGUHTXHOOHDXUDGpVRUPDLVOLHXWRXVOHVVL[PRLV !AC mres (femme), 37 ans, ducation secondaire, Talata Ampano

    Nous avons besoin de sXSHUYLVLRQ&HVWELHQTXHOHVVXSHUYLVHXUVYLHQQHQWFDULOVQRXVaident. Ils nous secouent un peu et nous font rflchir ! Il est davantage bnfique pourQRXVGrWUHVXSHUYLVpVWRXVOHVWURLVPRLVTXHGHPDQLqUHVHPHVWULHOOH. Autrement, nos

    cerveaux risquent de se mettre en veille !AC enfants (femme), 45 ans, ducation universitaire, Talata Ampano

    Ainsi, lLQIRUPDWLRQ des AC sur la supervision doit avoir lieu rapidement afin de leur assurer TXLOest dans leur intrt, comme dans celui du projet, que les runions de supervision compltesdeviennent moins frquentes, TXLOIDXWDPpOLRUHUODTXDOLWpGH la supervision au niveau local.Ainsi, le chef CSB les soutiendra GDYDQWDJHHQFROODERUDWLRQDYHFO21*ORFDOe et le comit dedveloppement social. CettHVWUDWpJLHSHXWVDYpUHUSD\DQWHpWDQWGRQQpTXHODPDMRULWpGHV$&entretiennent GH[FHOOHQWHVUHODWLRQVDYHFOHFKHI&6%8QV\VWqPHGHJHVWLon du temps detravail et un systme de classification permettraient au chef CSB de noter et classer les AC.

    Ensuite, il ou elle pourrait se focaliser sur la supervision approfondie de ceux qui en ont besoin.

    CONCLUSIONS

    /HSURMHW6DQWpQHWVpWHQGjWUqVJUDQGHpFKHOOHHWVRQUythme GH[WHQVLRQHVWUDSLGH$LQVLVesobjectifs ambitieux en termes de couverture et de prestation de services sont difficiles DWWHLQGUH&HSHQGDQWOHSURJUDPPHVHPEOHrWUHHQPHVXUHGDFFRPSOLUVRQPDQGDWFRQFHUQDntles indicateurs examins dans cette tude. Madagascar prsente des spcificits telles, en termes

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    de terrain et de culture, que le projet ne peut tre bas sur une approche passe-partout tireGDXWUHVSURJUDPPHVGHVDQWpFRPPXQDXWDLUHVet PLVHQXYUHDLOOHXUVGDQVOHPRQGH. EnRXWUHXQPRGqOHXQLTXHQHSHXWFRQYHQLUjOHQVHPEOHGXSD\V$LQVLODUpSRQVHSURSRVpHSDU

    le projet doit tre la fois innovatrice et flexible. Les dbats actuels sur la supervision montrentque le projet doit rpondre aux besoins locaux, en particulier ceux relatifs la prennit du

    programme.

    /DIRUPDWLRQDSHUPLVGDPpOLRUHUOHVFRQQDLVVDQFHVHWOHVcomptences techniques des AC. Elleencourage un changement de comportement au sein des communauts, grce la transmissionet ODSSOLFDWLRQdes messages partages par les AC. Ils MRXLVVHQWGXQERQVWDWXWGDQVOD

    communaut et disposent decomptences sociales bien tablies. Ilsmettent particulirement en avantODFFXHLOGHVFOLHQWVODGLVFUpWLRQjOHXU

    gard et le respect de leur

    confidentialit7RXWHIRLVOHIILFDFLWpGHces agents est amoindrie en raison desruptures de stocks qui doivent tremieux gres en collaboration avec lespartenaires du projet. Les AC sont parDLOOHXUVKDQGLFDSpVSDUODEVHQFHGXQ

    endroit o mener leurs consultations.Cela pourrait tre rectifi SDUOHIIHFWLYH

    collaboration de la communaut laFRQVWUXFWLRQGXQsite adquat pour

    dispenser les consultations et les traitements. /LPSDFWGXSURJUDPPHVXUOHUHFRXUVDX[VHUYLFHVde planification familiale, la sant maternelle et la charge de morbidit et de mortalit infantileest peru comme tant lev, tout comme son influence sur le dveloppement social etconomique dans son ensemble.

    /HV$&VHPEOHQWHQWUHWHQLUGH[FHOOHQWHVUHODWLRQVDYHFOHFKHI&6%TXLOHVVXSHUYLVHHWOHV

    conseille de manire routinire. Ces efforts seront accentus et les comptences serontrenforces ce niveau de manire ce que le chef CSB prenne davantage de responsabilits enPDWLqUHGHVXSHUYLVLRQHQFROODERUDWLRQDYHFO21*SDUWHQDLUH Les runions de supervisionsemestrielles menes par Santnet2, combines une supervision mensuelle amliore conduiteSDUOHFHQWUHGHVDQWpHWO21*ORFDOHDLGHURQWjSpUHQQLVHUFHVHIIRUWV&HFLGRLWFHSHQGDQW

    tre communiqu efficacement aux AC qui se sentent abandonns en matire de supervision,ELHQTXLOVREWLHQQHQWXQHJUDQGHVDWLVIDFWLRQGDQVOHUHVWHGHOHXUWUDYDLO(QUpDOLWpHQ

    amliorant la qualit de la supervision dont ils bnficient chaque mois, les AC seront supervissplus frquemment, ce qui permettra une meilleure appropriation GHODSSURFKHDXQLYHDXORFDOjWUDYHUVOHQJDJHPHQWGXFHQWUe de sant de base, et la participation active des parties prenantes.Ces dernires tant illustres par la volont du comit de dveloppement social jouentgalement un rle plus actif en matire de supervision.

    Source : Sarah Castle, Consultante, IntraHealth

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    /HSURMHWDIDLWGpQRUPHVSURJUqVdans le dploiement de la prestation de services dans deszones faisant face de grands problmes logistiques. La communaut semble tmoigner unengagement fort et les AC constituent un lien important entre les villageois et leur centre desant de base. En outre, ils interviennent rapidement et efficacement sur le terrain pour

    minimiser OHWHPSVGDWWHQWHSRXUOHVWUDLWHPHQWVHWUpIpUHUOHVSDtients vers les servicesadquats. Le projet ne semble pas seulement avoir un impact sur le secteur de la sant. Ilinfluence galement OHQVHPEOHGXdveloppement de la communaut et le bien-tre desfamilles.

    RECOMMANDATIONS

    1. Il est urgent GH[SOLTXHUDvec soin tous les acteurs et partenaires (AC, centre de santde base, comits de dveloppement social, ONG) le systme de supervision ainsi que lafrquence des runions de supervision formelles. La nouvelle stratgie consiste se fier

    des superviseurs locaux pour assurer les sessions de supervision mensuelles avec les AC.Les superviseurs indpendants de Santnet2 conduiront ensuite des sessions desupervision conjointes et approfondies avec les AC et les superviseurs locaux une fois parsemestre. Ce mcanisme permettra de garantir la qualit de la supervision dispense parFHVVXSHUYLVHXUVORFDX[,OVDJLWGXPR\HQOHSOXVDGDSWpOHSOXVUHQWDEOHHWOHSOXV

    durable travers lequel le projet peut influencer la qualit de la supervision assure parces employs publics locaux.

    2. Le projet doit continuer appuyer les FKHI&6%SRXUTXLOs poursuivent les sances desupervisions mensuelles et garantissent la qualit de la supervision, encourageant lapratique par les jeux de rle RXOREVHUYDWLRQGHV prestations de soins et donnant des

    FRQVHLOVWHFKQLTXHVDX[$&HQFROODERUDWLRQDYHFO21*SDUWHQDLUHHWOHFRPLWpGHdveloppement social.

    3. Il est urgent de travailler en troite collaboration avec les partenaires, tels que PSI, afinde minimiser les ruptXUHVGHVWRFNVHWGpWDEOLUGHVSODQVGHFRQWLQJHQFHDYHFOHFHQWUHde sant de base quand ces ruptures ont lieu SDUH[HPSOHVXUODYLVGXFKHI&6%enremplaant un mdicament non disponible par un autre mdicament adquat en stock).

    4. De mme manire, il est important de rsoudre le problme d au manque de balancespour la pese des bbs. Ceci pourrait tre possible grce une meilleure collaborationavec les partenaires locaux, tels que SEECALINE.

    5. Il convient par ailleurs de renforcer OHQJDJHPHQWGHV communauts et le soutienTXHOOHVDSSRUWHQWDXSURJUDPPHpar exemple en les encourageant btir un endroito mener les consultations et en les amenant motiver les AC en temps ou ennature, par exemple, en cultivant leurs champs.

    6. Le dveloppement futur du projet devra permettre aux AC mres de bnficier de laformation des AC enfants, et inversement. Actuellement, ces deux domaines sontspars, crant ainsi une fausse division entre eux, alors TXLOV devraient aller de pair. Par

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    exemple, si les AC bnficient des deux formations, la malnutrition infantile pourrait treidentifie quand les mres viennent pour les consultations en planification familiale. Demme, les femmes amenant leur enfant pour la pese pourraient recevoir des conseils enSODQLILFDWLRQIDPLOLDOH-XVTXjFHTXHFHWWHIRUPDWLRQFURLVpHsoit ralisable, il convientGHQFRXUDJHUOHV$&jWUDYDLOOHUSDUJURXSHGHGHX[HWRXjVHUpIpUHUjOHXUKRPRORJXH

    quand cela est ncessaire.7. Une attention particulire doit tre porte au contexte culturel et religieux pour dissiper

    les rumeurs autour de la planification familiale. De mme, les aspects positifs ducomportement culturel lis ODVDQWpWHOVTXHODOODLWHPHQWPDWHUQHOGRLYHQWrWUHencourags.