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Dictionnaire de la pensée du cinéma La série des séries Desperate Hous ewives / The Practice / Les Experts Kerouac et la Beat Generation Les 100 mots de la Bretagne Les 100 histoires des Jeux olympiques Syrie, l’État de barbarie Les lois fondament ales de la stupidité humaine • • • N°45 Avril - Juin 2012 Toute l’actualité des PUF

Savoir n°45

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Toute l'actualité des PUF d'avril à juin 2012

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Page 1: Savoir n°45

• Dictionnaire de la pensée du cinéma • La série des séries Desperate Housewives / The Practice / Les Experts • Kerouac et la Beat Generat ion • Les 100 mots de la Bretagne • Les 100 histoires des Jeux olympiques • Syrie, l ’État de barbarie

• Les lois fondamentales de la stupidité humaine • • •

SavoirN°45

• Avril - Juin 2012Toute l’actualité des PUF

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À bout de souffle • À nos amours • Acteur • Action • Actors studio • Adaptation • Adieu Philippine • Adorno Theodor W. • Agamben Giorgio • Agee James • Agel Henri • Amengual Barthélemy • Animation • L’année dernière à Marienbad • Annie Hall (Emmanuel Dreux) Antonioni Michelangelo • Apocalypse Now • Aragon Louis • Archives et Cinémathèques • Arnheim Rudolf • Arrêt sur image

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Historien et critique de cinéma, notamment aux Cahiers du cinéma, dont il a été rédacteur en chef (1997-1999), puis à Libération, dont il a dirigé les pages culturelles (2001-2006), Antoine de Baecque s’intéresse plus particulièrement à la Nouvelle Vague. Après une Histoire des Cahiers du cinéma en deux volumes, il publie, avec Serge Toubiana, une biographie de François Truffaut (1996, Gallimard), puis, en 1998, un essai d’histoire culturelle, La Nouvelle Vague, portrait d’une jeunesse (Flammarion). Suivent, en 2003, une étude historique : La Cinéphilie. Naissance d’un regard, histoire d’une culture (Fayard) ; en 2008 une synthèse : L’Histoire-caméra (Gallimard) ; en 2010 une autre biographie : Godard (Grasset). Le long-métrage documentaire qu’il a écrit (réalisé par Emmanuel Laurent), Deux de la vague, sur l’amitié entre Truffaut et Godard, est sorti en salles en janvier 2011. Il a également consacré des études et essais à Tim Burton, Manoel de Oliveira, Andreï Tarkovski, Maurice Pialat ou Jean Eustache. Antoine de Baecque est professeur d’histoire du cinéma à l’université de Paris Ouest Nanterre.

Antoine de Baecque

Docteur en philosophie de l’université Paris-Est, Philippe Chevallier travaille à la délégation à la Stratégie et à la recherche de la Bibliothèque nationale de France. Il a récemment publié : Être soi, Actualité de Kierkegaard (Bourin, 2011) et Michel Foucault et le christianisme (ENS éditions, 2011).

Philippe Chevallier

À bout de souffle (Antoine De BAecque) - À nos amours (Gilles Mouëllic) - Acteur (tristAn GArciA) - Action (JeAn-BAptiste thoret) - Actors studio (Vincent AMiel) - Adaptation (philippe cheVAllier) - Adieu philippine (Gilles Mouëllic) - Adorno theodor W. (MAteus ArAúJo) - Agamben Giorgio (herVé JouBert-lAurencin) - Agee James (cécile tourneur) - Agel henri (philippe cheVAllier) - Amengual Barthélemy (noël herpe) - Animation (herVé JouBert-lAurencin) - l’année dernière à Marienbad (lAurence schifAno) - Annie hall (eMMAnuel Dreux) - Antonioni Michelangelo (AlAin BonfAnD) - Apocalypse now (JeAn-BAptiste thoret) - Aragon louis (Antoine De BAecque) - Archives et cinémathèques (christophe GAuthier) - Arnheim rudolf (cléliA Zernik) - Arrêt sur image (lAurent GuiDo) - Artaud Antonin (Julie piekArski) - Arts plastiques (fABien DAnesi) - Assayas olivier (Antoine De BAecque) - Astruc Alexandre (Antoine De BAecque) - Attractions (cinéma des) (DiAne ArnAuD) - Audiberti Jacques (noël herpe) - Aumont Jacques (luc VAnchéri) - l’aurore (tristAn GArciA) - Autant en emporte le vent (serGe chAuVin) - Auteur (fréDéric soJcher) - Avant-garde (Vincent DeVille) - l’aventure de Mme Muir (serGe chAuVin) - Aveuglement (AlAin BonfAnD) - l’avventura (AlAin BonfAnD) - 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Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti • 01 58 10 31 89

‘‘ Le cinéma est une pensée qui prend forme, une forme qui pense. Jean-Luc Godard

Un dictionnaire manifeste

À travers près de 400 entrées, le Dictionnaire de la pensée du cinéma donne à lire, comme autant de courts essais stimu-lants, la place centrale du film dans notre compréhension du monde. On y trouve quatre types d’entrées :

Des COnCePts : environ 130, autour desquels se structurent et se cristalisent toutes les réflexions sur le cinéma.

Des théOriCiens-Critiques : au nombre de 110, largement internationaux (à la seule condition d’être accessibles en langue française), dont l’œuvre est reconnue, qui offrent à notre lecture, d’hier à aujourd’hui, le corpus de textes qui fonde ce volume.

Des CinéAstes-Penseurs : une cinquantaine, soit qu’ils aient écrit sur le cinéma, préalablement à leurs films, des textes dont la portée a pu influencer l’œuvre, soit qu’ils aient commenté leurs propres films en en tirant des principes fondamentaux pour la compréhension du cinéma. Parfois font-ils les deux...

Des films : une centaine, qui ont marqué non pas tant l’histoire du cinéma qu’un certain moment soudain matérialisé comme pivot ou fondateur.

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À bout de souffle • À nos amours • Acteur • Action • Actors studio • Adaptation • Adieu Philippine • Adorno Theodor W. • Agamben Giorgio • Agee James • Agel Henri • Amengual Barthélemy • Animation • L’année dernière à Marienbad • Annie Hall (Emmanuel Dreux) Antonioni Michelangelo • Apocalypse Now • Aragon Louis • Archives et Cinémathèques • Arnheim Rudolf • Arrêt sur image Le cinéma est une pensée qui prend forme, une forme qui pense.

Jean-Luc Godard

Un dictionnaire manifeste

Photographie en hommage à Jeanne Moreau, François Truffaut et au film « Jules et Jim », à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa sortie sur les écrans en 1962.

cf. page 283

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Antoine de Baecque et Philippe Chevallier

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Le cinéma fait son entrée dans la collection des Dictionnaires de référence des Presses universitaires de France. nous avons choisi pour titre, tel un ma-nifeste : Dictionnaire de la pensée du cinéma. Écrire sur le cinéma est en effet une des manières de penser, particulièrement en France où la théorie a très tôt entouré et comme relancé les films, où la critique est née de façon précoce dans la lignée d’une tradition de commentaire des images.

Ce Dictionnaire reprend à son compte cette façon de penser par le film que Jean-Luc Godard a su illustrer dans une de ces formules balancées dont il a le secret : « le cinéma est une pensée qui prend forme, une forme qui pense. » le septième art est, à l’égal de la phi-losophie, de l’histoire, de la littérature ou de la sociologie, de l’anthropologie, une boîte à outils offerte à chacun afin qu’il se représente le monde, le décrive, le formule, le visualise entermes cinématgraphiques.

Pour une nouvelle génération intellectuelle, qui s’est naturellement nourrie de textes sur le cinéma, ce dernier est devenu l’un des instruments de leur réflexion, sans doute le plus maniable, le plus proche, le plus excitant. Les 73 collaborateurs de ce dictionnaire, philosophes, historiens, sociologues, critiques, historiens d’art, autant que spécialistes du cinéma, incarnent avec une belle fidélité ce phénomène générationnel.

39 € - 768 pages Collection Quadrige Dicos poche

Nouveauté Réédition

Et aussi dans la collection « Que sais-je ? »

l’humanité (luc VAncheri) - hypnose (Mireille Berton) imaginaire (JeAn-pierre ZArADer) - impitoyable (serGe chAuVin) - improvisation (Gilles Mouëllic) - incarnation (luc VAncheri) - india song (VAlérie plAncheZ) - l’intendant sanshô (cléliA Zernik) - ishaghpour youssef (Antoine De BAecque) - James David e. (ottilie sAint-clAir) - Jameson fredric (ottilie sAint-clAir) - Johnny Guitare (ArnAuD GuiGue) - le jour se lève (noël herpe) - kael pauline (Julie piekArski) - kapo (Aurélie leDoux) - keaton Buster (eMMAnuel Dreux) - king kong (eMMAnuel Dreux) - kyrou Ado (Antoine De BAecque) - koulechov lev (philippe cheVAllier) - kracauer siegfried (christiAn DelAGe) - labarthe André sylvain (Antoine De BAecque) - laffay Albert (cléliA Zernik) - langlois henri (MAroussiA DuBreuil) - lanterne magique (GréGoire quenAult) - leenhardt roger (noël herpe) - lemaître Maurice (fABien DAnesi) - lettrisme (fABien DAnesi - leutrat Jean-louis (DiAne ArnAuD) - lewis Jerry (eMMAnuel Dreux) - l’herbier Marcel (lAurent VérAy) - lindsay Vachel (Antoine De BAecque) - lola Montès (Vincent AMiel) - lost highway (DiAne ArnAuD) - lourcelles Jacques (JeAn-christophe ferrAri) - lukács György (tristAn GArciA) - lumière (JeAn-yVes chAteAu) - lumière louis (eMMAnuel Dreux) - lyotard Jean-françois (JeAn-Michel DurAfour) - Mac-mahonisme (Antoine De BAecque) - 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les séries télévisées connaissent un succès public et critique sans précédent. façonnant des commu- nautés de téléspectateurs, elles génèrent leur propre univers culturel et sont capables de charrier des valeurs exportables d’un continent à l’autre. la série d’ouvrages proposée aujourd’hui aux Puf s’offre comme un décryptage des séries télévisées par les sciences humaines, en permettant à chaque auteur de porter un regard libre sur une série particulière.

Claire Sécail, 33 ans, historienne des médias, est chargée de recherche au Laboratoire Communica-tion et Politique du CNRS. Auteur de l’ouvrage Le Crime à l’écran ( INA / Nouveau monde éditions, 2010), adapté de sa thèse d’histoire sur le fait divers criminel à la télévision, elle travaille sur la fabrication des discours médiatiques autour des événements criminels et des problèmes de santé publique. Fan de the Wire, six feet under, rome ou mad men, elle souffre d’addiction sériphilique.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, 33 ans, philosophe et juriste, est chercheur en droit international à McGill University (Canada). Auteur d’une douzaine d’ouvrages, dont Sade moraliste (Droz, 2005), Anthologie d’éthique animale (PUF, 2011), Pas de paix sans justice ? (Presses de Sciences Po, 2011) et La guerre au nom de l’humanité (PUF, 2012), il travaille principalement sur les relations interna- tionales et la guerre. Fan de the Wire, the shield, Generation Kill, rome, ou encore mad men, il a eu l’idée de cette collection sur les séries télévisées après avoir souffert d’une addiction à 24 heures chrono.

Cette série de livres est placée sous la direction de Claire sécail et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.

Les séries TVont désormais leur série

ÉVÉNEMENT[ ]

EPISODE 3

une consécration : la série des séries débarque aux Puf.

EPISODE 1

un phénomène mondial,un engouement français.

Les séries télévisées sont à l’heure actuelle les programmes les plus regardés à la télévision et les plus téléchargés sur internet. 76 des 100 meilleures audiences de 2011 en france ont été réali-sées par des séries.

Les séries télévisées s’appuient sur des contextes, véhiculent des idées, des valeurs et renvoient à des réfé- rences qui relèvent de la philo- sophie, la sociologie, l’économie, les sciences politiques, etc. À la fois accessible et exigeante, cette nouvelle collection propose un décryptage des séries télévisées par les sciences humaines, donne aux publics des pistes de réflexion et prolonge leur expérience télévisuelle.

EPISODE 2

une légitimité académique, un plaisir partagé.

d’abord sous estimées, les séries sont aujourd’hui encensées comme le nou-veau cinéma. Les cahiers du cinéma leur ouvrent leurs colonnes, Jean-Luc Godard se dit fan de dr House ; les grandes écoles et les universités organisent des colloques, elles suscitent des dizaines d’ouvrages et servent par-fois de supports de cours. Les séries télévisées ont acquis une véritable légitimité académique.

Attachées de presse : Patricia Ide-Beretti • 01 58 10 31 89 / Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 91

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Cette série de livres est placée sous la direction de Claire sécail et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.

GérArD WAJCmAn

The Practice, remarquable série judiciaire, explore le monde de la justice pénale des États-Unis, mettant au jour avec minutie les failles du système et passant au crible la société américaine meurtrie par le 11 septembre 2001: prolifération des armes à feu, justice individuelle et peine de mort y sont mises en cause avec force. À travers l’analyse d’exemples issus des huit saisons de la série, l’auteur montre comment celle-ci s’est positionnée dans l’espace public en offrant un regard sans concession sur une société américaine en crise. c’est en effet l’image d’une justice faillible, parfois injuste, imprévisible et aléatoire que la série dévoile, une justice qui, comme la société qui l’a mise en place, n’est pas dépourvue de préjugés racistes.

nAthAlie Perreur

Nathalie Perreur est docteur en sciences de l’information et de la communication. elle est l’auteur d’une thèse portant sur le monde du crime dans les séries (The Practice, Law & Order) et l’information télévisées aux États-Unis..

Virginie Marcucci, professeur d’anglais en classe préparatoire, 33 ans, est titulaire d’un doctorat consacré à desperate Housewives, intitulé « desperate Housewife, miroir tendu au(x) féminisme(s) américain(s) ? ».

si Les Experts, série télévisée la plus regardée dans le monde, est une fiction policière passionnante, formidablement écrite, jouée et réalisée, elle est tout autant un portrait de la société moderne actuelle. dans ce monde, on dit qu’on peut faire la lumière sur tout, arracher son secret à toute chose, à la mort elle-même. Ce monde-laboratoire où nul crime ne reste jamais opaque, c’est le nôtre. Prêtres quantificateurs de la religion du chiffre, les experts ne travaillent que sur le certain. mais la seule chose vraiment certaine en ce monde, c’est la mort. C’est pourquoi cette série sur la police scientifique qui va chercher la vérité au fond des cadavres, montre la vérité de toute expertise : elle n’opère que sur un monde froid. Pour ce qui est du monde des vivants, du monde réel secoué de crises financières et de tsunami, c’est plutôt l’impuissance des experts qui frappe…

Gérard Wajcman, écrivain, psychanalyste, est maître de conférences au département de psychanalyse de l’Université Paris 8. il dirige le centre d’Étude d’Histoire et de théorie du regard. il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Le Voyage de Benjamin (actes sud, 2004), L’Œil absolu (denoël, 2010) et Voix (nous, 2012).

LES EXPERTSLa police des morts

LES EXPERTSLa police des morts Gérard Wajcman

Nous sommes entrés dans l’âge des experts. Dans le monde

des experts, on dit qu’on peut tout savoir, qu’on peut faire

la lumière sur tout, arracher son secret à toute chose et à

la mort elle-même. Ce monde-laboratoire où nul crime ne

reste jamais opaque, ce monde de transparence et de vérité,

c’est le nôtre : celui de la grande promesse de la science.

Cette série sur la police scientifique sait faire parler les

choses et va chercher la vérité au fond des cadavres. Elle

n’opère que sur un monde enfin froid. Pour ce qui est du

monde chaud, du monde des vivants, du monde réel secoué

de crises financières et de tsunami, c’est plutôt l’impuissance

des experts qui frappe.Écrivain et psychanalyste, Gérard Wajcman est maître de

conférences au département de psychanalyse de l’Université

Paris 8. Il dirige le Centre d’étude d’histoire et de théorie

du regard.

Gérard Wajcman

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www.puf.com 12 € TTC France

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ISBN : 978-2-13-059416-1

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LES EXPERTSLa police des morts

LES EXPERTSLa police des morts

Gérard Wajcman

Nous sommes entrés dans l’âge des experts. Dans le monde

des experts, on dit qu’on peut tout savoir, qu’on peut faire

la lumière sur tout, arracher son secret à toute chose et à

la mort elle-même. Ce monde-laboratoire où nul crime ne

reste jamais opaque, ce monde de transparence et de vérité,

c’est le nôtre : celui de la grande promesse de la science.

Cette série sur la police scientifique sait faire parler les

choses et va chercher la vérité au fond des cadavres. Elle

n’opère que sur un monde enfin froid. Pour ce qui est du

monde chaud, du monde des vivants, du monde réel secoué

de crises financières et de tsunami, c’est plutôt l’impuissance

des experts qui frappe.

Écrivain et psychanalyste, Gérard Wajcman est maître de

conférences au département de psychanalyse de l’Université

Paris 8. Il dirige le Centre d’étude d’histoire et de théorie

du regard.

Gérard Wajcman

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www.puf.com 12 € TTC France

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comment le réalisateur de Desperate Housewives, marc cherry, et la chaîne américaine aBc sont-ils par-venus à transformer le pire genre télévisé, le soap opera de la ménagère, en une série diffusée en prime-time et qui a connu un succès planétaire ? Pourquoi, de l’aveu de tant d’américains, a-t-elle provoqué le « plaisir coupable » de suivre intensément un produit culturel de basse extraction ? cet essai analyse les moyens déployés pour construire une série cultivant l’ambiguïté, traversée par le féminisme ou la misogynie, à la fois progressiste et conservatrice, plaisant aux adolescents comme aux parents, et qui réussit le tour de force de proposer une œuvre télévisuelle aussi audacieuse que consensuelle.

Comment le réalisateur Marc Cherry et la chaîne américaine

ABC sont-ils parvenus à transformer le pire genre télévisé,

le soap opera de la ménagère, en une série diffusée en

prime-time et qui a connu un succès planétaire ? Pourquoi,

de l’aveu de tant d’Américains, a-t-elle suscité le « plaisir

coupable » de suivre intensément un produit culturel de

basse extraction ?Cet essai analyse les moyens déployés pour construire

une série cultivant l’ambiguïté, traversée par le féminisme

ou la misogynie, à la fois progressiste et conservatrice,

plaisant aux adolescents comme aux parents, et qui réussit

le tour de force de proposer une œuvre télévisuelle aussi

audacieuse que consensuelle.

Docteur en civilisation américaine, Virginie Marcucci est

professeur d’anglais en classes préparatoires.

Virginie Marcucci

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DESPERATE HOUSEWIVESUn plaisir coupable ?

DESPERATE HOUSEWIVESUn plaisir coupable ?

Virginie Marcucci

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ISBN : 978-2-13-059417-8

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Comment le réalisateur Marc Cherry et la chaîne américaine

ABC sont-ils parvenus à transformer le pire genre télévisé,

le soap opera de la ménagère, en une série diffusée en

prime-time et qui a connu un succès planétaire ? Pourquoi,

de l’aveu de tant d’Américains, a-t-elle suscité le « plaisir

coupable » de suivre intensément un produit culturel de

basse extraction ?

Cet essai analyse les moyens déployés pour construire

une série cultivant l’ambiguïté, traversée par le féminisme

ou la misogynie, à la fois progressiste et conservatrice,

plaisant aux adolescents comme aux parents, et qui réussit

le tour de force de proposer une œuvre télévisuelle aussi

audacieuse que consensuelle.

Docteur en civilisation américaine, Virginie Marcucci est

professeur d’anglais en classes préparatoires.

Virginie Marcucci

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Virginie Marcucci

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-:HSMBNA=Z^YV\]:ISBN : 978-2-13-059417-8

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Série créée par David E. Kelley en 1997, The Practice

explore le monde de la justice pénale américaine et met

au jour les failles de son système. À partir du microcosme

de la justice et de ses acteurs, c’est la société américaine

dans son ensemble qui est passée au crible du regard

intransigeant des scénaristes.

Au long de ses huit saisons, la série se positionne dans

l’espace public en offrant un regard sans concession sur

une société en crise. Car c’est l’image d’une justice faillible,

parfois injuste, souvent imprévisible, que la série dévoile ;

une justice qui, comme la société qui l’a mise en place,

n’est pas dépourvue de préjugés racistes ni d’obsession

sécuritaire et reste obnubilée par la peine de mort.

Nathalie Perreur est docteur en sciences de l’information

et de la communication.

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La justice à la barre

www.puf.com 12 € TTC France

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ISBN : 978-2-13-059418-5

La justice à la barre

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Série créée par David E. Kelley en 1997, The Practice

explore le monde de la justice pénale américaine et met

au jour les failles de son système. À partir du microcosme

de la justice et de ses acteurs, c’est la société américaine

dans son ensemble qui est passée au crible du regard

intransigeant des scénaristes.

Au long de ses huit saisons, la série se positionne dans

l’espace public en offrant un regard sans concession sur

une société en crise. Car c’est l’image d’une justice faillible,

parfois injuste, souvent imprévisible, que la série dévoile ;

une justice qui, comme la société qui l’a mise en place,

n’est pas dépourvue de préjugés racistes ni d’obsession

sécuritaire et reste obnubilée par la peine de mort.

Nathalie Perreur est docteur en sciences de l’information

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La justice à la barre

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La justice à la barre

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120 pages - 12 €

Page 6: Savoir n°45

Partez sur la route de Kerouac et de la Beat Generation

Des rencontres et des entretiens inédits avec ❍ Allen Ginsberg Le poète qui changea l’Amérique

❍ Carolyn Cassady L’amour de Jack et de Neal

❍ Joyce Johnson Petite amie de Kerouac

❍ Timothy Leary Le Pape du Lsd

❍ Anne Waldman La beat woman

❍ Ken Kesey Le messie du psychédélisme

Jean-François duval sillonne depuis vingt ans les États-Unis sur la piste de Jack Kerouac et des héros de la Beat Generation, avec en ligne de mire notamment la figure charismatique de Neal Cassady, le héros de sur la route. Il a retrouvé et s’est entretenu avec plusieurs protagonistes majeurs de la légende beat : Allen Ginsberg, Carolyn Cassady, Joyce Johnson, Timothy Leary, Anne Waldman, Ken Kesey.

Il nous livre ici les résultats de son enquête.

Kerouac et la Beat Generation / Une enquête fait revivre de l’intérieur l’épopée des « Beats » au travers de témoignages de première main. Il montre comment le succès d’un livre culte, sur la route, peut conduire à la déchéance et à la mort délibérée à la fois de son auteur, Kerouac, et de son héros, Neal Cassady, tous deux victimes de leurs propres accomplissements. Il montre aussi que la contre-culture américaine, tout au long de la seconde moitié du XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui, sans même que nous en ayons conscience (c’est-à-dire bien au-delà des signes apparents que sont le port du blue-jean, la consom-mation de coca-cola et les influences musicales), représente la face cachée d’à peu près toutes les évolutions culturelles que nous avons connues en Europe.

L’histoire des « Beats » est aussi notre histoire.

À LA UNE[ ]

Parution : 2 mai 2012384 pages - 23 e

Après des études de lettres à l’Université de Genève, Jean-François duval devient journaliste, voyage et écrit. dès 1977, il publie dans l’hebdomadaire suisse Construire de nombreux grands reportages et des entretiens avec Cioran, Robert Pinget, Juan Rulfo, Charles Bukowski, Kurt Vonnegut, Ray Bradbury, William styron, Naguib Mahfouz, etc. Parallèlement, il collabore à diverses publications, telles Le Monde, Libération, Le Magazine littéraire, la revue Autrement.

son essai Buk et les Beats : essai sur la Beat Generation (Michalon, 1998), traduit en Italie (Archinto, 1999) et aux États-Unis (sun dog Press, 2002), lui vaut d’être considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de la Beat Generation.

Il est également l’auteur de Boston Blues (Phébus, 2000), Et vous faites-vous semblant d’exister ? suivi de sur la route avec Marylou (PUF, 2010), et de L’année où j’ai appris l’anglais (Ramsay, 2006, aujourd’hui repris au format de poche chez ZoéPoche).

Jean-François Duval

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Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 89Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti • 01 58 10 31 89

Page 7: Savoir n°45

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Parution : 6 juin 2012128 pages - 9,20 e

Patrick Poivre d’Arvor

100 mots pour dire la Bretagne

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Comment parler de la Bretagne, comment en restituer la richesse, les contrastes, la rudesse parfois, les beautés, tout ce qui fait l’identité de ce territoire en somme ? Ce livre est une déclaration d’amour à sa région d’origine par un Breton né à Reims.

de mot en mot, Patrick Poivre d’Arvor dessine le visage de la Bretagne d’hier et d’aujourd’hui par touches impressionnistes. Il en détaille la nature et le paysage (Armor et Argoat, bocage, ajonc, granit), en esquisse les horizons lointains ou bouchés (mer, île, pluie), en traduit les odeurs, les saveurs et les sons (galettes, fraises, beurre, biniou et bombardes, langues gallo et bretonne, Curé de Camaret, goémon), en dévoile l’imaginaire et les croyances (Ankou, ex voto, Brocéliande).

Restituant l’histoire de cette terre dans laquelle Michelet voyait « l’élé-ment résistant de la France », il en distingue ses héros (les résistants de l’île de sein, Tabarly, Marion de Faoüet), ses luttes comme ses drames (Traite des Noirs, Amoco Cadiz). Loin du pittoresque facile et des représentations empressées, Patrick Poivre d’Arvor évoque ici une atmosphère autant qu’une tradition et mêle le regard du connais-seur à celui du passionné. 100 mots-clés, donc, et autant d’invita-tions au voyage, aussi bien pour l’initié que pour le néophyte.

Les 100 mots de la Bretagne

• Ajonc • Amoco Cadiz • Ankou • Anne de Bretagne • Armor et argoat • Artichaut • Astérix • Bécassine •

Beurre • Biniou et bombarde • Bocage • Bonnets rouges (révolte des) • Breiz Atao • Brocéliande •

Calvaire • Canal de Nantes à Brest • Cancale • Carnac • CELIB (Comité d’études et de liaisons des in-

térêts bretons) • Celtomanie • Chantiers de l’Atlantique • Chasse-Marée • Chateaubriand • Chouans •

Chouchen • Cidre • Cochon • Coiffe et chapeau rond • Compagnie des Indes et de l’Orient •

Coquillages • Curé de Camaret • diwan • dolmen et menhir • Bertrand du Guesclin • duguay-Trouin •

Emsav • Enclos paroissial • Ex-voto • Far • Festival interceltique de Lorient • Fest-noz • Fraise de

Plougastel • Galette • Paul Gauguin • Goémon • Grande Troménie • Granit • Guerre de succession •

Gwenn ha du • Bernard Hinault • IFREMER • Île de sein • Îles • JAC (Jeunesse agricole catholique) •

Jubé • Lande • Langues • Le Braz Anatole • Le Cheval d’orgueil • Lisier • Lit-clot • LU • Madame de

sévigné • Malouinières • Manoir • Marais • Marinière • Marion du Faouët • Matriarcat breton •

Missions (terre de) • Mont saint-Michel • Montfort • Montparnasse (diaspora bretonne) • Muscadet •

Ouest-France • Pardon • Parlement de Bretagne • Pâté Henaff • Pêcheur • Phare • Pluie • Pomme de

terre • Pont-Aven • Pontcallec (marquis de) • Rase-cailloux • Ernest Renan • Rue de la soif • saints •

salomon (salaün) • sardinerie • Victor ségalen • sel • Alan stivell • Éric Tabarly • Tonnerre de Brest •

Traite des Noirs • Traou Mad • Triskell • Usine marémotrice de La Rance • Vénètes

Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti • 01 58 10 31 89

Page 8: Savoir n°45

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MUsTAphA KEssoUsest journaliste au Monde, où il a été successivement au service société, y couvrant notamment la crise des banlieues en 2005 et 2007, au service économie où il s’est intéressé au malaise social, enfin aujourd’hui au service des sports où il s’attache à traiter les questions humaines et sociétales liées au sport.

Parution le 30 maiCollection « Que sais-je ? » • 128 pages • 9,20 e

Vous inaugurez une nouvelle forme de « Que sais-je ? » avec ces « 100 histoires ». C’est aussi votre premier livre. Pouvez-vous nous raconter la genèse de ce projet ?

Julie Gazier, de la direction éditoriale des Puf, m’a envoyé une belle lettre à mon bureau, en novembre dernier, pour me proposer d’écrire un ouvrage autour des Jeux. Ça m’a infini-ment touché car les « Que sais-je ? » ont bercé mon enfance. Mais j’ignorais que pour redynamiser la collection, les Puf avaient imaginé « les 100 mots ». L’idée était donc de pouvoir relater les Jeux à travers cent entrées : cent dates, voire cent exploits, rien n’était défini. Et puis, fin novembre, avec Julie, nous avons conclu pour cent histoires : c’était pour nous la manière la plus naturelle de raconter les J.O.

Ce livre sur les Jeux Olympiques en 100 histoires s’appuie aussi bien sur des faits sociaux que culturels, historiques… Votre large parcours, qui n’est pas seulement sportif, vous a-t-il aidé à mettre en perspective toutes ces questions ?

Sans aucun doute. J’ai trente-deux ans, et cela fait plus de onze ans que je suis journaliste, dont plus de huit au Monde. Je suis passé du service société à l’économie puis au sport. Au cours de ces années, j’ai eu la chance de réaliser des tas de repor-tages autour de la prostitution, des prisons, de l’immigration, des banlieues, des délocalisations, du malaise social, des ouvrières du textile, du racisme, du dopage… J’ai dû faire six ou sept fois le tour de la planète pour le sport aussi : j’ai interviewé le roi Pelé, je suis allé voir ce club magique du Tout Puissant Mazembe au Lubumbashi en R.D.C, j’ai traité le football palestinien et ses problèmes avec Israël, j’ai ren-contré des néonazis à Saint-Pétersbourg qui huent des Noirs pendant des matchs de foot... Au-delà du sport, les Jeux olympiques ont aussi cette dimension sociétale, économique, sociale et géopolitique. Mon parcours m’a permis de mieux cerner les Jeux, leurs évolutions et leurs enjeux. Les J.O. sont intrinsèquement liés à notre histoire contemporaine. On ne peut pas comprendre les Jeux si on ne saisit pas le monde dans lequel on vit.

Quelle est pour vous l’histoire la plus touchante ?

Je pense particulièrement à celle de Bill et frank Havens. En 1924, Bill était confronté à un dilemme d’une grande beauté et en même temps d’une immense cruauté. Deux événements majeurs devaient se dérouler, a priori, au même moment :

les Jeux olympiques de Paris et la naissance de son premier enfant. Que faire ? L’ Américain choisit de rester assister à l’accouchement. Le sort est parfois capricieux : son fils naîtra quelques jours après la clôture des Jeux et son équipe rempor-tera l’or (canoë quatre places). Vingt-huit ans plus tard, aux Jeux d’Helsinki, son fils frank, enverra à son père un télégramme pour lui dire. « Je rentre avec la médaille d’or que tu aurais dû gagner ». Sa discipline était le 10 000 mètres en canoë une place.

J’ai lu cette histoire à un ami et il s’est mis à pleurer, moi aussi d’ailleurs et nous avons pleuré ensemble. Mais j’étais content car j’ai voulu écrire les « 100 histoires » comme des petites nouvelles, pleines d’émotions, comme si vous étiez devant votre télé ou au stade. Car la performance sportive n’est rien : les Jeux sont avant tout des histoires humaines.

Quel est le sportif ou la sportive qui vous a le plus impres-sionné et pourquoi ?

Il n’y a pas grand monde que j’admire ou qui m’impressionne, ce n’est pas ma nature. Toutefois, j’ai un infini respect pour des athlètes que l’on dit « handicapés » et qui ont su mater des adversaires valides. Je pense notamment à Karoly Takacs. Il a été un grand tireur avec sa main droite mais en 1938, ce militaire hongrois perd son bras droit emporté par l’explosion d’une grenade. Il apprend en cachette à tirer avec sa mauvaise main, la gauche, et réussi à gagner la médaille d’or aux Jeux de Londres en 1948, et une autre quatre ans plus tard. Son exemple montre à quel point l’esprit et la volonté n’ont pas de limite. Les Jeux nous donnent aussi des leçons de vie et il y en a des tonnes !

Avec Londres, ce sera la XXXe olympiade moderne. Selon vous, la formule est-elle toujours aussi gagnante ?

Et de plus en plus même. un événement qui se déroule tous les quatre ans, qui se déplace de continent en continent, vu et adulé par une majorité de l’humanité, qu’espérer de mieux ? Les droits télés ne cessent de grimper. L’argent irrigue à merveille les anneaux. La planète connaît peut-être la crise mais pas les Jeux olympiques. Cependant il ne faut pas occul-ter l’ombre des J.O. : la corruption, le dopage et le manque de femmes dans les instances du Comité internationale olympique. Les Jeux ne sont que le simple reflet de notre monde.

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Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 91

Parce que vous avez[parfois] affaire

à des gens stupides

Page 9: Savoir n°45

9 Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 91

Comment évaluer l’impact de la stupidité humaine sur nos destins personnels et sur l’ensemble de la société ? Vaste question à laquelle l’historien Carlo Maria Cipolla décida en 1976 de répondre. Derrière la rhétorique académique se cache un texte désopilant, qui appartient au genre « pseudo-scientifique », comme en son temps le célèbre Cantatrix Sopranica de Georges Perec, ou aujourd’hui les très sérieuses recherches de Jean-Baptiste Botul.

Jouant sur le fil du paradoxe et de l’absurde, Carlo Maria Cipolla construit un bref essai, une sorte de théorie générale de la stupidité humaine ; un petit chef-d’œuvre de funambulisme intellectuel, une précieuse pause d’excentricité et d’humour dans cette époque frénétique et folle.

Diffusé en 1976 aux États-Unis sous la forme d’une édition limitée et numérotée, Les lois fondamentales de la stupidité humaine a été publié en italien en 1988 (dans un recueil intitulé Allegro ma non troppo), et pour la première fois dans sa langue originale, l’anglais, à l’automne 2011.

Une autre politique pour une nouvelle croissance

■ Spécialiste de l’histoire écono-mique de renommée mondiale, il fut professeur à l’Université de Berkeley et à l’École normale supérieure de Pise.

Auteur de nombreux ouvrages (dont une très remarquée Histoire économique de l’Europe et une Histoire économique de la population mondiale, traduites en français), il a commis avec Les lois fondamentales de la stupidité humaine (1976) un livre devenu culte, best-seller dans son pays natal où il a été vendu à plus de 350 000 exemplaires.

Carlo Maria CIPOLLA

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À LA UNE [ ]

Titre original : The Basic Laws of Human Stupidity

Traduit de l’anglais par : Laurent Bury

7 e • 72 pagesParution le 2 mai

Parce que vous avez[parfois] affaire

à des gens stupides

Page 10: Savoir n°45

Cet ouvrage, inédit dans sa forme, permet de jeter un regard éclairant sur la guerre civile qui secoue actuellement la Syrie. Le livre regroupe des écrits issus de trois recueils de Michel Seurat : L’État de barbarie,

La Syrie aujourd’hui et Les Frères musulmans. Michel Seurat, qui vécut en Sy-rie et au Liban entre 1971 et 1985, analysait déjà la réalité syrienne comme une négation de l’État. Il avait compris que la violence du régime traduisait sa fragilité interne pour mieux assurer sa puissance à l’extérieur.

En Syrie, l’appareil étatique n’existe pas. Seul un clan déguisé en hommes d’État impose sa loi au pays, écrasant toute émergence d’une société civile. S’appuyant sur Ibn Khaldoum, Michel Seurat a montré qu’à un moment historique donné, une communauté (assabiyya), soudée par des liens de sang, use d’une prédication religieuse ou politique (da’wa) pour prendre le pouvoir (mulk). C’est ainsi qu’a procédé Assad. Une minorité confessionnelle dévalorisée (montagne des Alaouites) capturant l’appareil d’État, se dissimu-lant derrière une idéologie de rassemblement afin qu’apparaisse un homme nouveau, l’homme arabe laïc ou déconfessionnalisé.

Michel Seurat estimait que cette forme de dictature antipolitique ne s’ap-parentait nullement à l’État totalitaire mais plutôt à « l’État de barbarie ». Il a été le premier à révéler l’ampleur des massacres d’Hama en 1982, signe annonciateur de la déliquescence d’un régime ne sachant répliquer que par une terreur féroce et aveugle.

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Michel SEURAT (1947-1986)

Sociologue, chercheur au CNRS détaché à Beyrouth, Michel Seurat est considéré comme l’un des plus grands spécialistes des conflits moyen-orientaux. Pris en otage en 1985, il a été assassiné par le Hezballah. Un quart de siècle plus tard, ses écrits n’ont rien perdu de leur acuité et nous permettent de mieux comprendre la situation présente en Syrie.©

DR.

10Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 89Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti • 01 58 10 31 89

Les textes rédigés par Michel Seurat dans les années qui précédèrent son enlèvement sont l’aboutissement d’un lent processus de maturation qui fit d’un jeune sociologue engagé aux côtés du progressisme arabe, un observateur exigeant de la scène sociale.

Extrait de l’avant-propos de Gilles Kepel, directeur de la collection « Proche-Orient », et Olivier Mongin.

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GrAND DÉBAT [ ]

Parution le 2 mai

Collection « Proche-Orient »27 e • 304 pages

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Ouvrage publié avec le soutien

de la Commission européenne

Syrie : pertinence et actualité de Michel Seurat

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Pourquoi philosopher ?

Parce qu’il y a le désir, parce qu’il y a de l’absence dans la présence, du mort dans le vif ; et aussi parce qu’il y a notre pouvoir qui ne l’est pas encore ; et aussi par ce qu’il y a l’aliénation, la perte de ce qu’on croyait acquis et l’écart entre le fait et le faire, entre le dit et le dire ; et enfin parce que nous ne pouvons pas échapper à cela : attester la présence du manque par notre parole.

En vérité, comment ne pas philosopher ? Jean-François Lyotard

phILosophIE[ ]

Jean-François LyoTARd (1924-1998) a été l’une des grandes figures de la pensée française de la seconde moitié du XXe siècle. Parmi ses livres les plus célèbres : La phénoménologie (PUF, 1954), Discours, figure (Klincksieck, 1971), La condition postmoderne (Minuit, 1979) ou Le différend (Minuit, 1983).

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Lyotard inédit

En octobre-novembre 1964, Jean-François Lyotard, alors professeur au Prytanée national militaire de La Flèche, donnait quatre conférences aux étudiants de propédeutique en Sorbonne. Ces conférences, rassemblées sous le titre Pourquoi

philosopher ?, se voulaient une introduction exigeante à l’acte même de philosopher – un acte qui, pour Lyotard, impliquait bien plus qu’un simple goût pour la pensée. Avec la philosophie, il y allait du désir qui fait des êtres humains ce qu’ils sont : « Pourquoi philosopher ? », écrivait-il, revient à demander « Pourquoi désirer ? » – c’est-à-dire : comment nous débrouiller avec ce qui nous manquera toujours ?

D’une rare limpidité pédagogique, cet ouvrage présente ce cours d’introduction, n’ayant jamais été publié en français du vivant de Jean-François Lyotard. « Professer – du moins professer la philosophie, non la foi ni la science – n’est rien sans les questions qu’on se pose et qu’on pose aux autres. […] Lyotard aura enseigné de cette manière, en apprenant aux étudiants qu’ils n’apprendront rien de lui, s’ils n’apprennent pas à désapprendre », souligne Corinne Enaudeau, l’une des deux filles de Lyotard qui a préfacé l’ouvrage.

Ce texte est d’autant plus emblématique qu’il témoigne de l’évolution de Lyotard, s’éloignant de la phénoménologie pour inaugurer la pensée radicalement nouvelle qui le mènera à devenir, avec Derrida, Deleuze et Foucault, une des figures majeures de la French Theory.

Parution le 25 avril

Collection « Travaux pratiques » 10 e • 112 pages

Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti • 01 58 10 31 89

F L A S H S U R . . . • Althusser, l’adieu infini. Emilio dE IpollA - Traduit de l’espagnol par Marie Bardet Parution le 16 mai - 16 e - 152 p. - Collection « Pratiques théoriques »

Le purgatoire des philosophes peut être plus ou moins long. Celui d’Althusser aura duré trente ans, et les raisons ne manquent pas pour l’expliquer.

Extrait de la préface d’Étienne Balibar

Althusser fut le premier et l’unique marxiste de haut vol que la France ait produit de toute son histoire, comme le rappelle Emilio de Ipola, professeur émérite en culture et langage politique à l’Université de Buenos Aires, dont nous présentons ici l’important ouvrage paru il y a cinq ans en Argentine.

Au milieu des années soixante, avec la parution de ses grandes œuvres, le prestige d’Althusser semblait inébranlable. Mais dès le début des années soixante-dix, son nom fut associé à la crise du marxisme, puis à l’effondrement des régimes de l’Est.

L’œuvre du philosophe fut dès lors stigmatisée et jetée aux oubliettes après sa mort en 1990. Deux faits vinrent changer la situation : la publication posthume de son autobiographie et celle – encore en cours – de ses textes inédits. Cet ouvrage restitue le parcours théorique du philosophe et contribue de façon magistrale à mettre fin à l’injuste destin qui lui fut réservé. Il le fait, comme dit Balibar, « avec une hardiesse dont aucun d’entre nous n’aurait été capable » : bel hommage de celui qui fut à la fois l’élève, le collaborateur et l’ami d’Althusser.

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F L A S H S U R . . . • Bartolomé de las Casas, luis Adrián Mora RodRíguEz

Parution le 16 mai - 35,50 e - 288 p. - Collection « Fondements de la politique »

Cet ouvrage analyse la conquête de l’Amérique à partir de l’œuvre de Bartolomé de Las Casas, prêtre domini-cain espagnol du XVIe siècle qui dénonça les pratiques des colons espagnols envers les Indiens d’Amérique. Luis Adrian Mora Rodríguez, professeur de philosophie à l’Université du Costa Rica, développe ici une critique de la domination coloniale espagnole et européenne qu’il met en perspective avec le monde contemporain.

• Max Weber et les paradoxes de la modernité, Coordonné par Michael lÖWY Parution le 18 avril - 18 e - 224 p. - Collection « Débats philosophiques »

Ce recueil interdisciplinaire, proposé par des spécialistes reconnus de l’œuvre de Weber sera indispensable à qui veut approcher Max Weber dans sa complexité. Michael Löwy, Catherine Colliot-Thélène, Manfred Gangl, Gerard Raulet , Enzo Traverso et Eduardo Weisz y abordent tous les aspects du rapport de Max Weber à la modernité et à ses paradoxes. Le livre contient un texte de Weber inédit en français : « Le fondement économique de l’ « Impérialisme » (sous-chapitre de la deuxième partie d’Économie et société).

Avec un

inédit de

M.Weber

Revue Cités n° 50Extrêmes violences

Numéro coordonné par Cristina ION, conservateur à la BNF et docteur de l’EHESS en études politiques.

• Éditorial d’Yves Charles ZarKa, directeur de la revue Cités.

• Mise en perspective historique - Cristina Ion

• Désobéissance et violence, nouvelles formes de contestation - Cristina Ion

• L’émeute, forme élémentaire de la protestation - Laurent Mucchielli • Les émeutes urbaines : la violence faite aux institutions - Denis Merklen

• Le sens politique des violences urbaines - Didier Lapeyronnie

• La violence des jeunes et la notion d’honneur - Amar Henni • La violence au travail. De quoi la souffrance au travail est-elle le symptôme ? - Nadia Taïbi

• Banditisme et contestation - Serge Portelli

• La folie meurtrière : une violence qui n’a pas de sens - Roger Ferreri

• Rubrique « Débat » sur l’historiographie de la Terreur révolutionnaire - Patrice Gueniffey et Sophie Wahnich

L’extrême violence repose à la fois sur une formation idéologique et sur un conditionnement psychologique. La première, Mohamed Merah l’a reçue d’abord en France, mais surtout dans les camps d’entrainement pour terroristes d’Afghanistan et du Pakistan. Le condition-nement psychologique a été concomitant : donner la mort sans le moindre scrupule, sans la moindre inquiétude. Il a été formé à tuer l’objet que son idéologie le conduisait à haïr. Or, cela a été effacé par les discours consistant à voir en lui un fou, un monstre ou un loup solitaire. Pauvres loups qu’on accable ainsi de vices dont ils sont bien incapables. Il n’y a que les hommes qui peuvent être inhumains.

Yves Charles Zarka

Ce qui en question dans ce numéro de Cités, c’est la violence qui sourd, embrase, sidère; la violence qui n’est pas saturée de sens politique. Des manifestations sporadiques, sans discours, parfois sans idéologie, voire sans conscience, qui mettent à mal le monopole de la violence légitime des États, affleurent en marge des mouvements organisés, forcent l’entrée de revendi-cations privées dans l’espace public, font voler en éclats les cadres institutionnalisés du conflit et du dialogue social.

” Parution le 23 mai

15,50 e • 208 pages

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Raymond RUyER (1902-1987), ancien élève de l’École normale supérieure, a été professeur de philosophie à l’Université de Nancy. Il est notamment l’auteur de La conscience et le corps, Paradoxes de la conscience et limites de l’auto-matisme, L’utopie et les utopies, La gnose de Princeton, Dieu des religions, Dieu de la science.

Connaître au-delà de l’observable

Penseur singulier et inclassable, salué par Merleau-Ponty et Deleuze, Raymond Ruyer est redécouvert aujourd’hui notamment grâce aux travaux de Fabrice Colonna, qui signe la préface de cette nouvelle édition de Néo-finalisme. Comme il le rappelle

d’emblée, le traité de Ruyer, paru en 1952 aux Presses Universitaires de France, « reformule avec la précision qui lui a toujours manqué l’intuition fondamentale, qui est de tous les temps, d’un monde et d’une vie traversés de sens et d’activité finalisée ». Ruyer y entreprend une réhabilitation du thème finaliste que la philosophie et la science modernes avaient remisé au magasin des accessoires.

Appuyée sur les résultats de la science, la réflexion philosophique conduit à recon-naître qu’une finalité réelle et créatrice est à l’œuvre dans les replis de la nature partout où se manifeste une activité organisatrice de structures spatio-temporelles. Les questions les plus fondamentales de la philosophie s’en trouvent transformées : le sens de la vie corporelle, la signification de la liberté, la possibilité d’un Dieu.

Aujourd’hui, alors que la parenthèse anti-métaphysique de ces dernières décennies semble se refermer, une entreprise comme celle de Ruyer est de nouveau rendue lisible, faisant réémerger une œuvre tombée dans l’oubli, contrairement à celle de ses contempo-

rains : Sartre, Alquié, Jankélévitch. Il est vrai que le philosophe s’avançait sur un terrain délaissé : celui d’une métaphysique spéciale.

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Parution le 18 avril Collection « MétaphysiqueS »

23 e • 328 pages

F L A S H S U R . . . • penser avec donna Haraway, Sous la dir. de E. doRlIN, E. RodRIguEz

Parution le 6 juin - 22 e - 248 p. - Coll. « Actuel Marx confrontation »

Pour la première fois traduit en français, voici un inédit de Donna Haraway, figure majeure du féminisme contemporain, philosophe et histo-rienne des sciences, accompagné d’une dizaine de textes de contributeurs étudiant son œuvre. Donna Haraway, célèbre pour la façon dont elle a détourné le « cyborg », a ouvert la voie à un féminisme post-humain qui rompt avec une certaine tradition technophobe. les contributeurs : Sara Angeli Aguiton • Madeleine Aktypi • Malek Bouyahia • Vinciane Despret • Elsa Dorlin • Émilie Hache • María Puig de la Bellacasa • Éva Rodriguez • David Sakoun • Benedikte Zitouni

Avec un texte inédit de donna Haraway : « Les Promesses des monstres : politiques régénératives pour d’autres impropres / inappropriées ».

• Wilfrid Sellars et le mythe du donné, Aude BANdINI Parution le 9 mai - 12,50 e - 176 p. - Collection « Philosophies »

Cent ans après sa naissance, Wilfrid Sellars (1912-1989) est désormais considéré comme une figure incontournable de la philosophie américaine de la seconde moitié du XXe siècle. Aude Bantini, enseignante à l’Université du Québec à Montréal, présente dans cet ouvrage la pensée du philosophe et particulièrement sa critique du « mythe du donné ». Sur quoi notre connaissance et notamment notre connaissance scientifique du monde est-elle fondée ? Selon Sellars, il n’y a rien qui puisse à la fois nous être simplement donné, et en même temps assurer par lui seul une fonction de justification pour la connaissance.

• Chaïm perelman. de la nouvelle rhétorique à la logique juridique Benoît FRYdMAN, Michel MEYER Parution le 30 mai - 25 e - 280 p. - Collection « L’Interrogation philosophique »

B. Frydman et M. Meyer, à l’occasion du centenaire de la naissance de Chaïm Perelman (1912-1984), lui rendent ici hommage. Perelman remit à l’honneur la rhétorique dans les années cinquante et l’appliqua à la philosophie morale, politique et juridique. Reprenant l’œuvre d’Aristote et la poursuivant, il fit de la rhétorique et de l’argumen-tation la nouvelle matrice des sciences humaines après la mort du structuralisme.

Contact : Hanna Buisseret 01 58 10 31 60

R E V U E D E S R E V U E S

• Actuel Marx - 2012 / n°51 24,50 e - 224 pages

Parution le 25 avril ISBN : 978-2-13-059330-0

• diogène - 2011 / n°233-23424 e - 255 pages

Parution 9 mai ISBN : 978-2-13-058707-1

• les études philosophiques 2011 / n°222 e - 144 pages

Parution 23 maiISBN : 978-2-13-059361-4

• Revue de métaphysique et de morale - 2012 / n°121 e - 144 pages

Parution 20 juin ISBN : 978-2-13-059402-4

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LETTrEs - ArTs [ ]La subversion de l’identité

selon Marcel Duchamp

~ Giovanna ZAppERi est professeur d’histoire et théorie de l’art à l’École nationale supérieure d’art de Bourges et chercheur associé au CEHTA/EHESS. Elle a été professeur invitée à l’Université Humboldt de Berlin (2007-2008) et chercheuse à l’Institut d’études avancées de Nantes (2009). Sa thèse sur Marcel Duchamp a reçu le prix de la ville de Paris pour les études de genre.

Par ses multiples transformations, travestissements et jeux identitaires, Marcel Duchamp a entrepris de redéfinir un topos aussi ancien que l’art : la figure de l’artiste comme individu singulier et masculin. À New York, entre 1915 et 1923,

Duchamp développe un intérêt grandissant pour son image photographique, le plus souvent en lien avec son ami et confrère Man Ray. La métropole américaine, symbole de la modernité et du capitalisme triomphant, éloignée de la guerre et de ses appels à la virilité, est le théâtre idéal de cette remise en cause radicale du rôle de l’artiste. Dans ce contexte, la montée en puissance d’une modernité marquée par l’image d’une femme émancipée et désirable aura un rôle déterminant dans la fabrication de l’image de Duchamp.

Le personnage de Rrose Sélavy, alter ego féminin qu’il adopte dès 1920, exprime toute l’ambivalence de son renoncement à la masculinité. Entre recherche identitaire et artis-

tique, entre culture d’élite et culture de masse, entre masculinité et féminité, son image ambivalente ouvre des possibilités d’identification qui ne cesse-ront de travailler l’art du XXe siècle.

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Parution le 13 juin

Collection « Lignes d’art » 21 e • 160 pages

F L A S H S U R . . . • Questionner le roman, Jean BESSIÈRE Parution le 20 juin - 32 e - 344 p.Collection « L’interrogation philosophique »

À travers une relecture de Lukacs, de Bakhtine, d’Auerbach et de quelques autres théoriciens du roman, à travers un examen de la pertinence des thèses contemporaines sur le récit et sur la fiction, Jean Bessière propose une caractérisation du roman comme genre de la transition temporelle et du jeu sur la différence et l’indifférenciation des identités. Il revisite les grands éléments de l’histoire du roman depuis l’Antiquité qu’il replace dans des perspectives anthropologiques lui permettant de dessiner une typologie des personnages. Au final, il redéfinit le roman sous le signe de la problématologie. IS

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Lorsque Marcel Duchamp arrive à New York en 1915, il est certainement le Français le plus connu, grâce au scandale suscité par son Nu descendant un escalier.

Giovanna Zapperi

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Contact : Hanna Buisseret 01 58 10 31 60

R E V U E D E S R E V U E S

• Revue d’histoire littéraire de la France - 2012 / n°2 20 e - 256 pages

Parution le 16 mai ISBN : 978-2-13-059382-9

• la linguistique 2012 / Vol. 48Colette Feuillard 31,50 e - 160 pages

Parution le 27 juinISBN : 978-2-13-059358-4

• Nouvelle revue d’esthétique 2012 / n°9 30,50 e - 192 pages

Parution le 27 juin ISBN : 978-2-13-059366-9

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Le génie de la Mitteleuropa

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david TARoT est professeur d’histoire en Bourgogne, spécialiste des mondes germaniques. Il a effectué de nombreux séjours en pays danubiens, travaillant notamment sur les rapports histoire, art et culture.

Des merveilles architecturales de la Prague médiévale, renaissante et baroque aux splendeurs de Schoenbrunn et à la douceur de vivre de la Vienne de Schubert, cet ouvrage fait revivre un monde disparu, qui fut déterminant dans la construc-

tion de l’Europe contemporaine.

Frontière de l’Empire romain face aux « Barbares », le Danube s’imposa comme le trait d’union d’une nouvelle Europe née de la rencontre des mondes germanique, slave et magyar. Sur ses berges, l’Österreich est devenue au fil des siècles le centre de gravité du grand empire des Habsbourg et Vienne, sa capitale, s’est affirmée comme l’un des foyers majeurs de la culture européenne.

Ce rempart de la Chrétienté face au péril ottoman, lieu des fastes de la cour de Marie-Thérèse, capitale de la musique où l’œuvre de Schubert fait écho à celles de Mozart et de Haydn, fut aussi le lieu des avant-gardes du premier XXe siècle – à l’époque de la Sécession et de Klimt – quand Freud et Kafka ouvraient de nouvelles pistes à l’intel-ligence du monde.

Intégrées de longue date à un ensemble politique et dynastique commun, la Prague de Charles IV et de Rodolphe II et la Budapest de Liszt et de Bartók ont quant à elles participé à la subtile alchimie qui a permis à l’histoire de construire dans l’ensemble danubien un espace de civilisation original dont la marque demeure.

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Collection « Culture guides » 28 e • 384 pages

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• de Vichy à la Communauté européenne, Antonin CoHEN Parution le 18 avirl - 25 e - 456 p.Hors collection

Si nombreux sont les détracteurs de l’Europe aujourd’hui qu’on en oublie à quel point cette Europe était prometteuse lorsqu’elle est née, entre les mains de Jean Monnet, inspirateur de la déclaration prononcée par Robert Schuman le 9 mai 1950.

Ce livre, fruit d’une longue enquête documentaire d’Antonin Cohen, maître de conférences en science politique à l’Université Paris Ouest Nanterre, est un passionnant retour aux sources.

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Stratégie royale

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olivier Mattéoni est professeur d’histoire du Moyen Âge à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également secrétaire général du comité éditorial de la Revue historique, dirigée par Claude Gauvard et Jean-François Sirinelli. Olivier Mattéoni est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Institutions et pouvoirs en France XIVe - XVe siècles (Picard, 2010).

Tout au long de son règne, Louis XI a encouragé plusieurs procès mettant en cause les maisons princières du royaume. En 1480, a lieu un procès devant le parlement de Paris contre les principaux officiers du duc de Bourbon mis en

accusation pour avoir attenté aux droits du roi. De riches plaidoiries ont lieu où sont détaillées tous les excès, usurpations de cas royaux et autres « exploits » de juridiction souveraine censés avoir été commis par les hommes de Jean de Bourbon. C’est autour de cette procédure qu’Olivier Mattéoni a construit ce livre.

Pour saisir les fondements des accusations royales, l’étude revisite la politique de Jean II de Bourbon dans ses territoires, qui était fort méconnue jusqu’à présent. Elle montre que le projet politique de Jean II a été axé sur la réforme de la justice, dont les fondements divins et les implications souveraines ont été jugés attentatoires aux intérêts de la couronne par les agents royaux.

Ainsi, le procès de 1480, qui a été pensé comme l’occasion de donner une leçon de souveraineté au duc de Bourbon, doit être lu comme la confrontation, non seulement de deux pouvoirs, mais aussi de deux conceptions du pouvoir.

Le livre s’avère une contribution de premier plan à la question essentielle des rapports politiques entre Louis XI et les princes.

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Collection « Le Nœud gordien » 35 e • 512 pages

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• Convertir les musulmans d’Espagne (1491-1609), Isabelle pouTRIN Parution le 11 avril - 29,50 e - 372 p.Collection « Le noeud gordien »

En retraçant l’histoire de la dernière conversion de masse réalisée en Europe occidentale, celle des musulmans d’Espagne aux lendemains de la Reconquête, jusqu’à l’expulsion des descendants des convertis un siècle plus tard, ce livre explore ce qui fut non seulement un épisode douloureux pour ceux qui en furent les victimes mais aussi une tragédie pour l’Espagne et un tournant majeur dans la longue histoire des relations entre l’Église et les non-chrétiens.

• des Rhôs à la Russie. Histoire de l’Europe orientale (v. 730-1689)pierre goNNEAu, Aleksandr lAVRoV Parution le 16 mai - 49 e - 680 p.Collection « Nouvelle clio »

C’est aux Rhôs que la Russie doit son nom. Cet important ouvrage retrace une histoire longue, qui débute vers 730 quand les premiers Rhôs, des Vikings, s’installent sur les rives du lac Ladoga. Il étudie les faits et les mythes qui ont constitué l’identité russe et qui ont orienté son développement jusqu’au début du règne personnel de Pierre le Grand.

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Penser le judaïsme autrement

Pluriel et ancré dans son histoire, le judaïsme n’en obéit pas moins à une loi, la Torah, dont le développement est soumis aux époques et aux territoires qu’elle traverse. Les huit siècles couverts ici sont ceux du glissement du judaïsme

des prêtres à celui des chrétiens et des rabbins, du judaïsme de Palestine à celui de la Diaspora.

Dans cette somme sur le judaïsme ancien, nouant les histoires politique et religieuse, il apparaît évident que l’évolution de la religion judéenne – juive –, mais aussi de la culture et de la société qui en découlent, n’est pas le produit d’une autarcie. Le judaïsme s’est moulé dans son époque, a évolué avec elle et les civilisations qui l’ont constitué. Cette histoire antique y est décryptée dans une étude qui fera date pour tous ceux qui cherchent à comprendre réellement les racines d’un judaïsme bien moins figé que l’historiographie ne l’a laissé transparaître jusqu’ici.

Simon Claude MiMoUni est directeur d’études à la section des sciences religieuses de l’École pratique des hautes études. Il est l’auteur de Le christianisme, des origines à Constantin (PUF, 2006).

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Parution le 2 mai

Collection « Nouvelle Clio » 49 e • 976 pages

LLa pérennité du judaïsme et du peuple juif constitue peut-être l’une des énigmes les plus incomprises de l’histoire. Le secret de cette énigme est réputé émaner de « la Torah ». Or, lorsqu’on dit « Torah », on pense d’abord et de manière réflexe

à la Torah écrite.

Pourtant la réalité juive telle qu’elle se déploie depuis deux mille ans, est indissocia-blement liée à une Torah orale quasiment illimitée, dont les règles ont été élaborées, puis développées depuis les temps les plus reculés, par des générations de rabbins et d’érudits. Ce sont cette transmission et ce travail d’actualisation permanente qui répondent à l’appellation d’un corpus dit oral, mais qui s’incarne pourtant dans un volume d’écrits qu’aucune littérature n’atteint. « Transgressions positives » et audaces traversent donc et fondent ce qu’on appelle la Torah orale, c’est-à-dire, le cœur vivant de cet organisme qu’est le judaïsme.

Spécialiste des questions méthodologiques, patrice BLoCh a rédigé plusieurs ouvrages sur l’art contemporain. Depuis quinze ans, il a coécrit plusieurs ouvrages de pensée juive et d’initiation à la philosophie.

yossef BERdAh, rabbin, spécialiste du Talmud qu’il a étudié pendant plus de vingt-cinq ans dans les plus prestigieux établissements d’études talmudiques, est responsable du Centre d’études du consistoire de Paris.

Ensemble, ils ont publié Les 6 équations de l’homme et du Nom divin (Éd.Safed).

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Parution le 18 avril

Collection « Lectures du judaïsme » 15 e • 180 pages

F L A S H S U R . . . • Théâtre et sacré dans la tradition juive, guila Clara KESSouS

Parution le 20 juin - 15 e - 196 p.- Collection « Lectures du judaïsme »

Le théâtre a traversé l’histoire et la tradition juive dans un état ambigu d’attirance/détestation de la part des autorités. Peut-être parce que cet art fut sous l’Antiquité considéré comme un outil idolâtre au service de cultes païens et donc éloignant l’homme du « vrai » divin. Ce livre, proposé par Guila Clara Kessous, comédienne et metteur en scène, cherche à comprendre comment le théâtre, à travers toutes les influences et l’histoire de la tradition juive, devint un élément essentiel de partage de la parole divine malgré les oppositions et préceptes rabbiniques. IS

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18Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 91

Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti • 01 58 10 31 89

Comment penser le clivage gauche-droite ?

• Avec les contributions de Alexandre Dauphin, Vincent Darracq, Daniel Gaxie, Philippe Juhem, Bernard Lacroix, Xavier Landrin, Lee Kil-Ho, Carmela Lettieri, Blaise Magnin, Philippe Riutort, Gisèle Sapiro, Erwan Sommerer, Jérôme Tournadre-Plancq et Christophe Voilliot.

Jacques LE BohEC est professeur en sciences de l’information et de la communi-cation à l’Université Lumière Lyon 2. Christophe LE diGoL est maître de conférences en sciences politiques à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense.

Ils sont tous deux chercheurs au Groupe d’analyse politique (GAP) de Nanterre.

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De la Révolution française à nos jours, le clivage gauche-droite a traversé l’histoire presqu’inchangé, jusqu’à devenir la clé de compréhension de la politique française. Pareillement, de la France aux grandes démocraties

de la planète, il a traversé nos frontières pour devenir quasi universel. Pour tous, ce clivage va de soi.

Cet ouvrage interroge cette familiarité qui masque un arbitraire politique et une his-toire infiniment plus complexe qu’on ne l’a écrit. Souvent considéré comme un principe d’analyse et de description de la politique, le clivage gauche-droite est au contraire traité ici comme un objet dont il faut instruire l’histoire afin d’en découvrir les usages et les fonctions politiques, manifestes ou cachées.

Les citoyens que nous sommes trouveront ici un voyage dans l’inconscient démocratique que l’histoire politique nous a légué.

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Parution le 13 juin

Hors collection29 e • 512 pages

F L A S H S U R . . . • Qui capture l’État ? - Sous la direction de Jean-Hervé loRENzI, président du Cercle des économistes Parution le 11 avril - 14 e - 112 pages - Collection « Cahiers du Cercle des économistes »

Qui capture l’État aujourd’hui bousculé ? Qui prive l’État de ses ressources fiscales ? Qui retient les politiques d’imaginer un État moderne ? Cet ouvrage avance le postulat que l’État semble perdre, de façon paradoxale, sa capacité d’action sur l’économie. Tout se passe comme s’il avait été contraint de se réfugier progressivement dans un rôle d’assistance aux groupes sociaux défavorisés, aux victimes d’accidents de la vie, aux secteurs en difficulté… Membres du Cercle des économistes et experts s’efforcent de répondre à cette problématique dérangeante et cruciale.

➠ Avec les contributions de Béji ESSEBSI (Premier ministre de la Tunisie), Martin HIRSCH (Président de l’Agence du service civique), Corbus de SWARdT (Directeur de Transparency International), Martin zIguElE (ancien Premier ministre de la République Centrafricaine).

• la nouvelle mondialisation - Sous la direction de lionel FoNTAgNÉ Parution le 20 juin - 15 e - 160 pages - Collection « Cahiers du Cercle des économistes »

Par le passé il n’y a pas eu une, mais plusieurs, vagues de mondialisations : avant la première guerre mondiale le « grand XIXe siècle » a été le cadre d’une mondialisation d’un type totalement différent de celle dont nous tournons probablement la page avec la crise contemporaine. Ce cahier du cercle, dirigé par Lionel Fontagné, professeur à l’École d’économie de Paris, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, vise à écrire la page suivante.

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scIENcEs poLITIQUEs [ ]Retour sur deux siècles

d’une histoire mouvementée

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Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti • 01 58 10 31 89

Contact presse : Claire Ballossier • 01 58 10 31 48

Comment penser le clivage gauche-droite ?

F L A S H S U R . . .

• les espaces de l’Amérique du Nord Jean-Marc zANINETTI Parution le 23 mai - 19 e - 192 p. - Collection « Major »

Jean-Marc Zaninetti, professeur de géographie à l’Université d’Or-léans, dresse une géographie humaine et économique des grands pays d’Amérique du Nord – Canada, États-Unis et Mexique. Il place les enjeux environnementaux au centre de sa réflexion et étudie les inte-ractions entre l’économie, les sociétés et leurs territoires.

• les débordements de la mer d’Aral Raphaël JozAN Parution le 25 avril - 22 e - 220 p. - Collection « Partage du savoir »

Un travail innovant et transgressif prenant le contre-pied de bien des idées reçues sur l’assèchement de la mer d’Aral et la guerre de l’eau, par Raphaël Jozan, sociologue et ingénieur des Ponts, des Eaux et des forêts, qui a effectué ici une véritable enquête de terrain sur plusieurs années, extrêmement bien documentée.

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Retour sur deux sièclesd’une histoire mouvementée

À l’aube du déménagement de la police judiciaire parisienne à la périphérie de la capitale, l’heure est venue de dresser un bilan de la célèbre institution installée au 36 quai des Orfèvres depuis la seconde moitié du XIXe siècle,

après l’incendie du palais de justice qui, lors de la Commune, ravagea ses anciens locaux rue de Jérusalem.

Dirigée tour à tour par des personnages charismatiques tels que Vidocq, Canler ou Goron, à l’origine de brigades devenues mythiques, telles la Crim’, l’Antigang, les Stup’ ou la Mondaine le 36, quai des Orfèvres est devenu au fil des siècles un mythe. Des crimes de la bande à Bonnot, en passant par le mystère de Violette Nozière, l’affaire Petiot ou l’affaire Ben Barka, jusqu’aux exactions de Guy Georges ou du gang des Postiches, « la Crim’ » a résolu la plupart des grandes enquêtes politiques et médiatiques de l’histoire contemporaine.

En proie aux attentats anarchistes sous la IIIe République, la police criminelle se mua en 1913 en une police judiciaire autonome. Les effectifs de ce bras armé de la Justice ne cessèrent d’augmenter tout au long du XXe siècle au rythme de la multiplication de services spécialisés évoluant dans l’ombre.

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Parution le 16 mai

Collection « Questions judiciaires »27 e • 260 pages

Préface de Jean-Marc Berlière

Contact : Hanna Buisseret 01 58 10 31 60

R E V U E D E S R E V U E S

• Revue française de droit constitutionnel - 2012 / n°90 26 e - 224 pages

Parution le 16 mai ISBN : 978-2-13-059387-4

• droit international public Raphaële RIVIER Collection « Thémis »32,50 e - 672 pages

Parution 18 avril ISBN : 978-2-13-055500-1

• droit de l’urbanisme Grégory KALFLÈCHE Collection « Thémis »29 e - 384 pages

Parution 27 juinISBN : 978-2-13-056715-8

• droit du sport Gérald SIMON Collection « Thémis »32,50 e - 656 pages

Parution 11 avrilISBN : 978-2-13-059429-1

Clovis Bienvenu est officier de police judiciaire.

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Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 9119

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20Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 91

La valeur couple chez les descendants d’immigrés

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F L A S H S U R L e S o R i e n tAt i o n S S c o L A i R e S e t L ’ e n S e i g n e m e n t p R o F e S S i o n n e L

• l’orientation scolaire, géraldine ANdRÉ Parution le 25 avril - 19 e - 188 p. - Collection « Éducation et société »

Pourquoi, dans nos sociétés démocratiques, les jeunes de milieux populaires se retrouvent-ils souvent dans des filières et des formes d’enseignement peu valorisées dans la hiérarchie scolaire ?

À partir d’une enquête qualitative de longue durée, l’auteur propose une relecture de la sociologie de l’éducation en confrontant les interprétations de l’orientation à un corpus empirique inédit.

Une immersion prolongée dans les familles, les lieux de sociabilité d’élèves de l’enseignement profes-sionnel, les séances d’orientation et les conseils de classe donne à ce livre l’épaisseur ethnogra-phique nécessaire pour saisir les réalités scolaires.

L’automédication : vers un danger sanitaire ou une autonomie des patients ?

Àquelles conditions les individus décident-ils, aujourd’hui, de s’automédiquer ? Quels sont les ressorts de leurs décisions en matière de consommation médica-menteuse ? Cet ouvrage propose, à partir d’une enquête de terrain, une nouvelle

approche de l’automédication, de son image, de ses motifs et de sa pratique, aujourd’hui en France.

Sylvie Fainzang aborde également la question du libre accès aux médicaments, objet d’un vif débat entre les acteurs concernés. Quels dangers, quels responsabilités en-traînent la mise en circulation libre de certains traitements ? Sans prise de position partisane, l’auteur s’interroge sur le traitement social de l’autonomie dans le contexte de l’automédication en vue de cerner ses conditions et ses limites au sein d’un proces-sus d’« auto-médicalisation ».

L’ouvrage révèle que l’automédication n’est pas seulement une pratique réalisée dans des situations bénignes, mais parfois une façon de contourner le médecin lorsque l’usager nourrit des doutes à l’égard de ses compétences. Dès lors, jusqu’où le patient peut-il se voir laisser la liberté d’agir sans le médecin, d’une manière qui soit émancipée de l’autorité médicale ?

Sylvie FAinZAnG, anthropologue, est directrice de recherche à l’IN-SERM et membre du CERMES3 (Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société). Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les représentations et les pratiques sociales relatives au corps et à la maladie, notamment La relation médecins-malades : information et men-songe (PUF, 2006).

~Parution le 13 juin

20 e • 192 pages

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socIoLoGIE[ ]

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La valeur couple chez les descendants d’immigrés

Beate CoLLET est maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) et membre du Groupe d’études et de méthodes d’analyse en sociologie de la Sorbonne (GEMASS).

Emmanuelle SAnTELLi est chargée de recherche au CNRS, membre du Centre Max Weber (CMW) de l’Université de Lyon et associée à l’INED.

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Aussi libre que puisse être le choix conjugal aujourd’hui, il continue à unir des personnes qui se ressemblent socialement et culturellement. Les couples formés par les descendants d’immigrés d’origine maghrébine,

sahélienne et turque n’échappent pas à cette règle. Mais en leur sein, le choix conjugal cristallise la confrontation de deux systèmes normatifs : celui des parents marqués par des valeurs patriarcales ancrées dans la tradition musulmane et celui plus individualiste de la société française.

Cet ouvrage se propose d’étudier la formation conjugale de ces descendants. Il repose sur les récits des intéressés eux-mêmes – deux cents entretiens ont été réalisés – et est complété par des données statistiques.

Les auteurs utilisent le terme d’entre-soi conjugal, pour qualifier les comportements de ces nouveaux couples, résultat de déterminismes sociaux et de choix individuels. L’ana-lyse balaie un large spectre de situations conjugales, allant des plus conformes héritées du modèle des parents (l’entre soi déterminé), en passant par certaines plus conformes à la société française (l’entre soi négocié) jusqu’aux plus individualisées s’inscrivant dans une logique d’affinité (l’entre soi émancipé). Ce livre très riche fait le point sur une problématique jusqu’ici peu investie par les chercheurs en sciences sociales, nul doute qu’il contistue un passionnant apport dans la compréhension de notre société contem-poraine présente et à venir.

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Parution le 9 mai 29,50 e • 308 pages

Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 9121

• Explicitation et phénoménologie, pierre VERMERSCH Parution le 2 mai - 39 e - 472 p. Collection « Formation et pratiques professionnelles »

‘‘Qu’est-ce que je fais à l’autre avec mes mots ?’’ Pour répondre à cette question, il faut avoir un but d’action précis permettant de révéler les effets de ces mots. Par exemple, poser des questions pour faire décrire un vécu. Pierre Vermersch, chercheur au CNRS, détaille ces effets et présente la cohérence historique, épistémo-logique, pratique de la technique de l’explicitation. Il montre com-ment la question de l’explicitation des vécus est un problème que s’est constamment posé la pensée occidentale. Il détaille par ailleurs les ressources théoriques psychologiques que l’on peut extraire de l’œuvre du philosophe Husserl, fondateur de la phénoménologie.

Contact : Hanna Buisseret 01 58 10 31 60

R E V U E D E S R E V U E S

• Sociologie - 2012 / n°1 20 e - 176 pages

Parution le 23 mai ISBN : 978-2-13-059405-5

• l’année sociologique 2012 / n°1 - Volume 62Raymond BOUDON36 e - 256 pages

Parution 25 avril ISBN : 978-2-13-059333-1

• Ethnologie française 2012 Jean CUISENIER 22 e - 192 pages

Parution 4 avrilISBN : 978-2-13-059351-5

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Emmanuelle SantelliBeate Collet

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22Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 91

Selon Freud, l’interprétation du rêve est la « voie royale » menant à la connaissance de l’in-conscient : la méthode de l’association libre doit permettre d’y découvrir un sens caché. Mais le rêve apparaît déjà interprété de l’intérieur par la culture. Comment comprendre

cela ? L’auteur retrace à cet égard les apports de Géza Roheim (Les portes du rêve) et surtout de Georges Devereux auteur de Psychothérapie d’un Indien des Plaines. Réalité et rêve, premier compte rendu complet d’une thérapie transculturelle. Elle propose aussi de redécouvrir un concept freudien longtemps considéré comme mineur : celui de l’élaboration secondaire du rêve. Il s’agit du remaniement préconscient de sa façade qui le rend intelligible et communicable dans le registre de la pensée diurne. C’est lui qui ordonne les choses selon la logique culturelle du rêveur, selon sa « vision du monde ».

À travers la thérapie ethnopsychanalytique d’une jeune femme marocaine à Bruxelles, le rêve appa-raît bien comme un lieu privilégié de ce qui se noue entre l’individu et son univers culturel. Il reste

toujours le paradigme du travail psychique dans la cure et dans le transfert.

danièle piERRE est psychiatre et psychanalyste ; depuis près de vingt ans elle développe une consultation d’ethnopsychiatrie à Bruxelles, au Centre Chapelle- aux-Champs (Association des services de santé mentale de l’Université catholique de Louvain).

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Parution le 23 mai

Coll. « Souffrance et théorie »16,50 e • 160 pages

Qu’est-ce que rêver ?

On peut parfois qu’écrire peut dévoyer chez un analysant le travail psychique mis en œuvre dans sa cure en entravant, le cheminement inconscient des effets de ce travail intime. Ce livre montre au contraire comment, lors de l’élaboration de l’héritage

traumatique d’un crime de masse, – ici, le génocide arménien de 1915 – écrire peut non seu-lement contribuer à l’élaboration de celui-ci, mais en faire partie intégrante. Ce livre, basé sur des exemples personnels, soutient la thèse que toute publication, cherchant à socialiser une subjectivité de la cure, ouvre une nouvelle étape de l’élaboration et en dessine même de nouveaux contours.

Janine Altounian restitue la poursuite de son parcours analytique, qui, depuis un pre-mier article écrit en 1975, a cherché à témoigner de ce qui s’est psychiquement transmis aux descendants des survivants du premier génocide du XXe siècle. Ce travail d’écriture cherche à traduire un travail psychique qui s’est inscrit en divers articles publiés entre 1990 à 2005, ici recomposés, articulés et complétés en une synthèse susceptible d’en dégager le sens. L’auteur accompagne son récit de nombreuses références littéraires (Aharon Appelfeld, Yervant Odian, Victor Bérard, Jean Améry), et se réfère à des documents historiques (récits de survivants, archives

radiophonique et filmique), ce qui confère à son ouvrage une authenticité et une humanité étonnante.

Redéfinir la résilience

Janine ALToUniAn essayiste, est co-traductrice de Freud depuis 1970 des Œuvres complètes de Freud aux PUF sous la direction de Jean Laplanche. Née à Paris de parents arméniens rescapés du génocide de 1915, elle travaille sur la « traduction » de ce qui se transmet d’un trauma collectif aux héritiers des survivants.

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Parution le 30 mai

Hors collection27 e • 248 pages

Écrire pour guérir

Contact : Hanna Buisseret 01 58 10 31 60

R E V U E D E S R E V U E S • Revue française de psychanalyse 2012 / Tome 76 / n°231 e - 320 pagesParution le 23 mai ISBN : 978-2-13-059391-1

• Revue française de psychanalyse 2012 / n°4127,50 e - 192 pages

Parution le 27 juinISBN : 978-2-13-059395-9

• le travail humainJean-Michel HOC 2012 / Volume 75 / n°221 e - 96 pages

Parution le 20 juinISBN : 978-2-13-059410-9

• la psychiatrie de l’enfant2012 / Volume 75 / n°239 e - 320 pages

Parution le 27 juinISBN : 978-2-13-059368-3

psychANALysE - psychoLoGIE [ ]

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Qu’est-ce que rêver ?

Attachée de presse : Caroline Psyroukis • 01 58 10 31 9123

Redéfinir la résilience

Résilience : ce mot, prononcé pour la première fois en 1982 par une chercheuse, Emmy Werner, est désormais utilisé par toute la communauté de chercheurs, mais aussi par le grand public. Cette notion pourtant complexe est devenue si popu-

laire, qu’elle en a aujourd’hui perdu sa dimension scientifique.

La résilience désigne t-elle une forme d’immunologie psychique dont les porteurs tra-verseraient indemnes les épreuves ? S’apparente-t-elle à une force interne, qui ne se développerait qu’au contact des traumatismes ? Ou bien est-ce plutôt une compétence, innée ou acquise, qui se manifesterait chez certains seulement ? Faute d’une véritable définition de son champ d’application, la notion s’expose au risque de sous-tendre des postures idéologiques qui renvoient à des conceptions réductrices de l’homme.

Au contraire ici, les auteurs de cet ouvrage offrent d’envisager la résilience, à la fois dans sa dimension conceptuelle en proposant une définition, et dans sa double dimension éthologique et phénoménologique permettant d’en décrire les ressources essentielles. Celles-ci, réparties en quatre dimensions – affective, cognitive, sociale et conative – permettent d’étudier la situation clinique d’une personne ayant vécu un fracas ainsi que son évolution vers la résilience, la résistance, la désistance ou la désilience. Les auteurs donnent dans leur ouvrage la parole aux biologistes et invitent des psychologues, des romanciers, des historiens à s’exprimer pour enfin « débattre avec le passé et reconstruire les souvenirs dans le récit ».

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Parution le 18 avril

Hors collection29 e • 368 pages

Cet ouvrage servira de référence à ceux qui ont l’intention de mieux comprendre les “milles voies de la résilience“, qui permettent de mieux aider les blessés à repartir dans l’existence.

Extrait de la préface de Boris Cyrulnik

“ ”

e t A U S S i …• la dépression, sous la direction de guy CABRol, Marie-Claire duRIEux, Hélène Parution le 13 juin - 28,50 e - 272 p. - Collection « Monographies et débats de psychanalyse »ISBN : 978-2-13-060657-4

Avec les contributions de : Bernard BRUSSET, Catherine CHABERT, Marie-France DISpAUx, Béatrice ITHIER, Augustin JEANNEAU, Bianca LECHEVALIER, Bernard LEMAIGRE, Jackie pIGEAUD, Benno ROSENBERG, Claude SMADJA

• psychologie cognitive expérimentale, Arnaud REYParution le 13 juin - 15,50 e - 256 p. - Collection « Licence »ISBN : 978-2-13-056952-7

Jean-pierre poURToiS est docteur en sciences psycho-pédagogiques. Il est professeur de l’Université de Mons et directeur du Centre de recherche et d’innovation en sociopédagogie familiale et scolaire (CERIS).

Bruno hUMBEECk a un master de recherche en sciences de l’éducation. Il est chercheur à l’Université de Mons et directeur du Centre de prévention de la maltraitance (CPMP) et du Centre d’aide aux personnes toxicomanes et alcooliques (CAAT) à Péruwelz.

huguette dESMET est docteur en sciences psycho-pédagogiques. Elle est professeur à l’Université de Mons et codirige avec Jean-Pierre Pourtois le CERIS.

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La place des femmes dans la fondation de l’Islam

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1S’ « il n’y a pas de belle surface sans profondeur effrayante », comme le proclamait Nietzsche, quels sont les soubassements pulsionnels, jamais étudiés, de la fonda-tion islamique ? La religion islamique est liée à la question du féminin. Mais quelle

est la nature de ce lien et comment se présente-t-il dans le Texte et dans les textes ? C’est ce que ce livre, tout à fait original, qui convoque notamment les neuf épouses exemplaires et mythiques du Prophète, se propose d’examiner à travers différents corpus : théologique, mystique et érotique.

D’Agar, la mère des Arabes qui n’est présente dans le corpus arabo-musulman que comme figure d’esclave, à Khadija, l’épouse du prophète que les hagiographes ont dépouillée de toute sexualité ; d’Aïsha, décrite comme l’aimée de l’Aimé de Dieu mais qui se révèle une enfant violentée et un nourrisson savant, à l’inconsolable Hind, qui entaille avec cruauté le foie de l’oncle de Muhammad, à Fâtima, qui réclama l’héri-tage pour retrouver sa place de fille, elle qui était la mère de son père. Ces figures de femmes – maltraitée, mélancolique, cruelle, fatale – disent le lien complexe de l’Islam à l’inquiétante étrangeté du sexe féminin. Ces femmes et d’autres lèvent le voile sur les soubassements pulsionnels de la fondation islamique.

À travers elles, Houria Abdelouahed nous invite à une plongée dans les profondeurs effrayantes de la culture et du Texte, au-delà du charme de la belle surface.

Parution le 2 mai

Coll. « Petite bibliothèque de psychanalyse » 16,50 e • 256 pages

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• Autisme et secteur de psychiatrie infanto-juvénile Sous la direction de Jacques SARFATY

Parution le 30 mai - 27 e - 288 p.- Collection « Le fil rouge »

Cet ouvrage reprend les interventions d’un colloque de 2010 dont l’objectif était de rendre compte de la richesse des pratiques des professionnels concernant les soins donnés aux patients. Il s’agit à la fois d’une réflexion sur le contexte dans lequel sont prodigués les soins et sur leur spécificité. Plusieurs aspects de la prise en charge sont évoqués : les interventions précoces, le travail avec les parents, la scolarité, la question de l’évaluation en articulation avec les soins.

• Avec les contributions de : Aida ABREU, Marie Dominique AMy, Isabelle AUSTRUIT, Natalie BOUqUENIAUx, Daniel CALIN, Muriel CHAUVET, Jacques CONSTANT, pierre DELION, Éric EMERy, Michelle FRANçOIS, Bernard GOLSE, Laurence GUIBERT, Naïma HAMDANE, Jacques HOCHMANN, Martin JOUBERT, Anne JUTEAU, Chantal LEMANT, Martine LESTRÉHAN JURKIEWICz, Chritophe LIBERT, Francesca MOSCA, Vincent MOUTON, paul ORSET, Jacques SARFATy, Sophie THERy, patricia TROTOBAS.

• l’adolescent et son corps, diran doNABEdIAN préface de Claude SmadjaParution le 6 juin - 21e - 176 p. - Collection « Le fil rouge »

Diran Donabedian, psychanalyste et pédopsychiatre, s’appuie sur les théories de Pierre Marty et Michel Fain pour faire l’analyse des transformations psycho-physiologiques de la puberté. Les observations cliniques rapportées par l’auteur montre qu’à l’adolescence, la démentalisation peut entrainer une distorsion de la vie psychique créant les conditions d’altération de l’image du corps et l’attaque du corps.

L’étude surprendra, car « il n’y a pas de belle surface sans profondeur effrayante ». En effet, lorsque nous nous aventurons dans « la région historique » de notre culture, nous découvrons un théâtre plus complexe où le malaise dans la civilisation mérite d’être, sinon analysé, du moins soulevé.

Extrait de l’introduction

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psychANALysE - psychoLoGIE[ ]

houria ABdELoUAhEd est maître de conférences à l’Université Denis Diderot et psychanalyste. Elle a notamment traduit une partie des œuvres du poète syro-libanais Adonis avec qui elle a écrit un livre d’entretiens : Le regard d’Adonis (Fayard, 2009).

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Explorerses ressources « antistress »

• enfin moi ! Votre psychanalyse active, Geneviève ABRIAL

• J’arrête de lutter avec mon corps, Jean-Christophe SEzNEC

• mon humeur enfin stable !, Claire GINDRE et Frédéric SORBARA

• Je mange et je suis bien, Florence PUJOL

Déjà parus dans la collection :

nicolas RoUiG est diététicien-nutritionniste et consultant en santé au travail. Ancien sportif de haut niveau, il co-dirige le diplôme univer-sitaire de nutrition du sportif, au CHU Pitié-Salpêtrière, à Paris. Directeur général de la société VITAMINE D, Nicolas Rouig a en charge des pro-grammes de santé au travail et de formation sur le stress, l’alimentation et l’activité physique.

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Parution le 25 avril

Collection « Psychoguides »18,50 e • 256 pages

Que faire contre le stress ? Que dit la science ? Que préconisent les philosophies ou la psychologie ? L’être humain a en soi de formi-dables ressources anti-stress souvent inexploitées.

Cet ouvrage invite le lecteur à agir pour se défaire durablement de ce qui peut devenir un véritable handicap au quotidien. Faisant une part à la théorie et à la pratique, l’auteur propose un cheminement sur mesure grâce à des outils appli-cables rapidement. Chacun peut ainsi progresser à son rythme, selon son profil et ses objectifs.

Que l’on soit un grand stressé ou une personne simplement tendue, on découvre ici des techniques efficaces pour améliorer son hygiène de vie, son vécu émotionnel, son mental, et prêter attention à soi de façon plus profonde.

L’auteur, fort de son expérience d’ancien sportif de haut niveau y expose une approche globale, basée sur des recherches récentes en neurobiologie et sciences du comportement, autant que sur la pratique de la méditation.

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espace poches

QUADRIGE

Cet ouvrage a l’ambition de manifester au lecteur l’essence du jazz, le terreau où il s’enracine et surtout, ses développements buissonnants. Des premières sonorités du jazz issues des musiques afro-américaines, en passant par le Blues, le Mainstream, le Be-bop, le Free jusqu’aux courants de la postmodernité, touts les styles de jazz sont abordés. Cet ouvrage nous fait rencontrer de grands artistes, des plus anciens pèlerins noirs, comme Charlet Patton, Blond Blake, Blind Lemon Jefferson, jusqu’aux artistes plus contemporains comme Duke Ellignton, Johnny Hodges, Miles Davis, B.B King, et bien d’autres encore… Les auteurs nous font partager leur amour du jazz, avec ses sonorités fortes, sa pulsation rythmique et son balancement vibrant, qui sont vite communicatifs.

Lucien MALSON est docteur d’État ès lettres et agrégé de philosophie. Christian BELLEST (1922-2001), compositeur, arrangeur et trompettiste, était professeur au Conservatoire de Paris.

ParUTION LE 4 avrIL10 E • 132 pages

Si la publication des œuvres complètes de Bergson (dans la collection Quadrige) est désormais complète, l’éditeur offre aussi la possibilité de découvrir dans des petits volumes, traités à part, certains textes essentiels. Voici les trois derniers d’une collection de douze volumes.

•Le rêve suivi de Fantômes de vivants Les deux articles réunis ici touchent à des questions connexes : les formes et la nature de l’activité de l’esprit dans des situations qui ne sont pas celles de la conscience vigile ordinaire. ParUTION LE 4 avrIL / 10 E • 132 pages

•Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance Bergson est sans doute le premier à formuler cette question : quand est-ce que le souvenir se forme ? Le concept de « souvenir du présent » renvoie à la différence entre virtuel et actuel, et finalement à l’énigme d’un passé qui ne passe pas, qui se conserve intégralement « en soi », et dont le présent n’est que le degré le plus contracté. » ParUTION LE 30 MaI / 9 E • 120 pages

•La philosophie de Claude Bernard Qu’y a-t-il, dans l’œuvre physiologique et médicale de Claude Bernard, qui puisse s’intégrer à la théorie de la vie élaborée dans L’évolution créatrice (1907) ? En quel sens y a-t-il bien une « philosophie » de Claude Bernard ? Ce fascicule est suivi d’une postface d’Alain Prochiantz, professeur au Collège de France (chaire de « Processus morphogénétiques »). ParUTION LE 2 MaI / 8 E • 72 pages

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Attachée de presse :PAtriciA ide-Beretti

•Le jazz, Lucien MaLSON - Christian BELLEST GRAnDstExtEs

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Attachée de presse :PAtriciA ide-Beretti

L’Histoire de l’Amérique latine n’est pas seulement un plaisir d’historien, c’est un travail exemplaire par son appro- che et sa méthode. Pierre Chaunu prend de la hauteur et retrace l’histoire « d’une terre de 21 173 000 km2 » sur cinq siècles. En ressort un texte incontournable pour comprendre ce monde qui naît en 1492 et au sein duquel trois continents se sont rencontrés, donnant naissance à une identité à la fois unique et complexe.

Pierre CHAuNu (1923-2009) fut professeur d’histoire moderne à l’université de Caen où il a fondé le Centre de recherche d’histoire quantitative, puis à l’université Paris IV – Sorbonne.

ParUTION LE 4 avrIL10 E • 144 pages

•Histoire de l’amérique latine, Pierre CHaUNU GRAnDstExtEs

QuadrigeNouveauté

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Nouveauté

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un CLaSSIQuE DE PIERRE Chaunu

PEnSER La PRatIQuE CLInIQuE DE tERRaIn

Du CoRan à noS jouRS

un MonDE PaRMI LES MonDES

LE jazz à toutES LES ÉPoQuES

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contact :clAire BAllossier

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Attachée de presse :PAtriciA ide-Beretti

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Attachée de presse :cAroline Psyroukis

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Attachée de presse :cAroline Psyroukis

Les professionnels en santé mentale d’aujourd’hui sont écartelés entre deux tendances : une approche cli-nique et empirique issue d’une tradition, notamment en France, qui porte avec elle un savoir et un savoir-faire de pratiques sur la psychiatrie et la psychopathologie, et une approche plus mondialisée, à travers les grandes classifications internationales (DSM, CIM), qui propose des modèles cliniques standardisés. Ce manuel permet d’aborder ces différentes tendances dans une approche didactique intégrative. Il présente de nombreuses illustrations cliniques, propose des descriptions sémiologiques qui approfondissent les obser-vations de l’exercice quotidien des professionnels. Il indique systématiquement les éléments nécessaires pour faire le lien entre la pratique et les connaissances de la recherche biomédicale.

Vassilis KAPSAMBELIS est psychiatre, praticien hospitalier, psychanalyste et directeur général de l’Association de santé mentale du 13e arrondissement de Paris.

ParUTION LE 16 MaI30 E • 928 pages

•manuel de psychiatrie clinique et psychopathologique de l’adulte, vassilis KaPSaMBELIS

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Nouveauté QUAdRige

iNédiTPEnSER La PRatIQuE CLInIQuE DE tERRaIn

Présenter l’histoire de la pensée d’expression arabe depuis l’émergence du fait coranique jusqu’à nos jours, tel est l’objet de cet ouvrage. Alors que l’on oppose de plus en plus fréquemment l’« Occident » à l’« Islam », il situe, dans un cadre historico-critique, la place de la pensée arabe dans une histoire générale de la pensée et des cultures méditerranéennes, par-delà toutes les grandes ruptures historiques entre les deux rives de la Méditerranée.

Mohammed ARKOuN (1928-2010) était professeur à l’université Paris III-Sorbonne, grand spécialiste de l’histoire de la pensée islamique.

ParUTION LE 2 MaI10 E • 132 pages

•La pensée arabe, Mohammed arKOUN GRAnDstExtEs

Quadrige

Du CoRan à noS jouRS

Que se passe-t-il aujourd’hui au travail ? Les dirigeants disent en chœur qu’ils n’ont « pas le choix ». Les managers sont fatigués et coachés pour éviter de « péter les plombs ». Les salariés en relation avec les clients ou les usagers, eux, ont le sentiment amer d’être contraints à mal travailler, de ne jamais « être à la hauteur ». Marie-Anne Dujarier s’est mise à leur écoute dans deux secteurs d’activité, tous deux producteurs de services de masse : la gériatrie publique et une chaîne de restauration privée.

Marie-Anne DujARIER est maître de conférences en sociologie à l’université Paris III et à l’École polytechnique.

ParUTION LE 11 avrIL19 E • 276 pages

•L’idéal au travail, Marie-anne DUJarIEr GRAnDstExtEs

Quadrige

PouR En fInIR avEC La SouffRanCE au tRavaIL

Ce recueil réunit des essais consacrés à des observations générales ou théoriques sur l’évolution de l’anthro-pologie, ses méthodes et ses résultats ainsi que sa signification dans la culture moderne. Mêlant réflexions historiques, littéraires ou philosophiques, et évocations ethnographiques subtiles, il est servi par une écriture élégante.

Clifford C. GEERTz (1926-2006) était anthropologue et professeur à l’Institute for Advanced Study de Princeton. Il a contribué au renouvellement de la pensée anthropologique, notamment dans l’étude de la culture en tant que système symbolique.

ParUTION LE 9 MaI 19,50 E • 396 pages

•savoir local, savoir global, Clifford GEErTZ

un MonDE PaRMI LES MonDES

GRAnDstExtEs

Quadrige

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Cet ouvrage fait le point sur les instruments, les principes et procédés relatifs à l’image et au son qui, depuis la chambre noire jusqu’au numérique, sont à la disposition du cinéaste. Il donne à comprendre les différents stades de l’élaboration d’une œuvre cinématographique, depuis son projet jusqu’à sa diffusion.

• Les techniques du cinéma - vincent PINEL

ISBN : 978-2-13-059512-0•Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti

DÉCouvERtE DE La PLanètE MaRSEILLE

La faBRIQuE D’un fILM DE a à z

• Les 100 mots de marseiLLe - Jeanne LaFFITTE, Olivier PaSTrÉ ISBN : 978-2-13-059243-3•Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti

Restituer Marseille en 100 mots… un vrai défi ! Même avec 10 000 mots, on serait un peu court… Jeanne Laffitte et Olivier Pastré se sont pourtant prêtés au jeu de la touche néo-impressionniste pour donner à comprendre cette ville extrême et atypique. Au programme de ce livre, promenade sur la « Corniche », visite du « Vieux port », cabotage vers le « Château d’If », dégustation d’un « aïoli » d’exception, mais aussi découverte de « Pythéas », lecture de « Polars », court séjour aux « Baumettes » ou encore récit de la fameuse « Sardine qui a bouché le port ». Ici, pas de galéjade, juste les 100 manières de dire la richesse et la diversité de Marseille par ceux qui l’aiment et la connaissent. De l’« OM » au théâtre de la « Criée », de l’« Estaque » aux « Cahiers du sud », de la « French connexion » au fameux « savon », les auteurs semblent avoir extrait l’essence même de cette ville.

• Les 100 mots du Cinéma - Yves rOUSSET-rOUarD ISBN : 978-2-13-059274-7•Attachée de presse : Patricia Ide-Beretti

Comment naît un film ? Comment se prépare-t-il ? Comment se fabrique-t-il ? Comment se distribue-t-il ? Comment disparaît-il parfois ou, au contraire, comment devient-il le reflet d’une époque, voire un miroir pour toutes les époques ? Yves Rousset-Rouard, producteur, nous invite en 100 mots à entrer dans le monde du cinéma pour y suivre le processus de création d’un film, depuis l’idée du scénario jusqu’à la sortie en salle et autres exploitations. Du « maquilleur » au « casting », de la « ventouse » au « CNC », des « Césars » aux « figurants », cet ouvrage présente l’activité cinématographique concrète. Il restitue ainsi l’équilibre étrange propre au cinéma, ce métier d’artisans qui utilise des moyens indus-triels parfois considérables pour créer une œuvre originale et unique dont le désir, l’attente ou le rejet sont le point commun de toutes les créations artistiques.

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Parution le 25 avril

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Parution le 18 avril

Parution le 2 mai

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jeanne LAFFITTE est libraire-éditeur à Marseille. Elle y a créé et y anime Les Arcenaulx.Olivier PASTRÉ est professeur d’économie à l’université Paris VIII et président d’IMBank (Tunis).

Producteur indépendant, Yves ROuSSET-ROuARD a notamment été, au sein du CNC, vice-président de la commission d’avance sur recettes et président de la commission d’agrément. Ancien président d’uniFrance, il a également dirigé l’Association française des producteurs de films (AFPF) et le Bureau de liaison de l’industrie cinématographique (BLIC).

• Les 100 Mots de la ProvenceMarc duMAs

• histoire de Parisyvan coMBeAu

• histoire des CévennesPatrick cABAnel

à redécouvrir en

Réédition...

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• Le yogaPierre FeugA, tara MichAël

• Les techniques de lutte contre le vieillissement christophe de JAeger

• L’ostéopathieFrançois le corre, serge toFFAloni

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Parution le 23 mai

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Parution le 16 mai

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•Le tai CHi CHuan - Bruno GErENTES, Marianne PLOUvIEr 978-2-13-059181-8•Attachée de presse : Caroline Psyroukis

Le Tai chi chuan (ou Taijiquan) est un art martial qui trouve ses fondements dans la philosophie chinoise et, en particulier, dans les notions de taiji, de dao (tao), de yin et de yang. Si sa pratique simplement gymnique ne demande pas de référence particulière, se pencher sur l’histoire du tai chi chuan, en comprendre les caractéristiques propres, les notions sur lesquelles il se construit, la manière dont il s’enseigne, ouvre à une autre approche. Spirituelle et concrète, cette pratique si particulière devient alors un art de vivre autant qu’un art martial, art dans lequel de l’extrême lenteur naît une puissante énergie tournée vers l’intérieur.

Bruno GERENTES pratique le Tai chi chuan. Il est aussi producteur de musique.Marianne PLOuVIER est secrétaire générale de la Fédération de Tai chi chuan et Chi gong et enseignante de Tai chi.

•L’iVG - Israel NISaND, Luisa araÚJO-aTTaLI, anne-Laure SCHILLINGEr-DECKEr 978-2-13-059489-5•Attachée de presse : Caroline Psyroukis

Une génération a passé depuis la légalisation en France de l’interruption volontaire de grossesse et, même si les passions ne se sont guère estompées, l’IVG est devenu un véritable droit des femmes. Pourtant, comme par souci de préserver ce droit de nouvelles polémiques, parler concrètement de l’IVG aujourd’hui semble presque tabou. Sait-on, par exemple, que plus de la moitié des IVG sont aujourd’hui médicamenteuses ? Sait-on qu’une IVG peut être réalisée à domicile ? Sait-on que, chaque année en France, près de 12 000 mineures ont recours à une IVG ? Accompagner les femmes et les jeunes filles en demande d’IVG est essentiel. Il ne s’agit pas seulement de faire en sorte que l’acte médical se passe au mieux – trop souvent, lorsque « tout se passe bien », plus rien ne se dit. Accompagner les femmes, c’est surtout veiller à ce qu’elles puissent parler. Et ceci avant, pendant et après l’IVG.

Pour commencer cet accompagnement, cet ouvrage décrit le cadre légal de l’interruption de gros-sesse et propose ensuite de suivre toutes les étapes du déroulement d’une IVG, du premier rendez-vous à l’après IVG. À l’aide de quelques exemples cliniques, il met en relief les fragilités qui se font jour autour de cet acte.

Israël NISAND est chef du département de gynécologie-obstétrique du CHu de Strasbourg. Luísa ARAujO-ATTALI est psychologue clinicienne au Pôle de gynécologie-obstétrique du CHu de Strasbourg et chercheur associé au CRPMS, Centre de recherches en médecine, psychanalyse et société, université Paris VII – Denis Diderot.Anne-Laure SHILLINGER-DECKER est chef de clinique au Pôle de gynécologie-obstétrique et sénologie du CHu de Strasbourg.

L’IvG : un vÉRItaBLE DRoIt DES fEMMES.

La GyMnaStIQuE Du CoRPS Et DE L’âME

à redécouvrir en

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• L’éthique médicale et la bioéthiquedidier sicArd

•La grossesse et le tabacMichel delcroix

•La politique de santé en franceBernard Bonnici

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• L’angoisseVassilis kAPsAMBelis

• La timidité christophe André

• L’identitéAlex Mucchielli

Parution le 18 avril

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•Le narCissisme - Paul DENIS 978-2-13-058818-4•Attachée de presse : Caroline Psyroukis

« S’aimer soi-même est le début d’une passion qui dure toute la vie » écrivait Oscar Wilde.

Parce qu’il touche au rapport – pas toujours aisé – à soi-même, à « l’amour propre », le narcissisme est une notion centrale pour comprendre les troubles ordinaires comme les pathologies plus sévères, mais aussi l’organisation même de la vie amoureuse et de la sexualité. Concept clé de la théorie psy-chanalytique, on le retrouve au cœur de la construction de la personnalité, du caractère et de l’identité. Il a fini par quitter le seul domaine de la psychanalyse pour être appliqué au champ social : les conséquences individuelles des changements de la société d’aujourd’hui nous rendraient-ils tous narcissiques ?

Cet ouvrage nous invite à l’exploration d’un espace qui va de la blessure narcissique à la rage ou à la dépression qu’elle déclenche, en passant par la pernicieuse perversion narcissique, et nous tend subrepticement un miroir.

Paul DENIS est psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Paris. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont, dans la collection « Que sais-je ? », Les phobies.

aMouR Et DÉSaMouR DE SoI

• Sociologie du risquedavid le Breton

• Réseaux sociaux et structures relationnelles emmanuel lAzegA

• Les conflits relationnelsdominique PicArd, edmond MArc

Parution le 13 juin

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•Les risques psyCHo-soCiaux - Sylvain LEDUC, Gérard vaLLÉrY 978-2-13-059127-6•Attachée de presse : Caroline Psyroukis

Rançon du renforcement des logiques gestionnaires au sein d’organisations où les conditions de travail se sont globalement aggravées (y compris sur le plan physique), la souffrance au travail a changé de nature : stress, harcèlement sexuel et moral, violence interne à l’organisation, violence externe (exercée par des personnes extérieures à l’entreprise à l’encontre de salariés), burn-out, addictions, etc. sont les nouveaux risques professionnels. Depuis le milieu des années 2000, cette réalité est appréhendée sous le terme de « risques psycho-sociaux » ou RPS. Derrière ce terme large-ment relayé par les médias et des études de plus en plus fournies, émergent le souhait de voir pris en compte ces risques dans le droit du travail et la volonté croissante de prévenir les situations de travail qui les génèrent.

Première synthèse grand public sur le sujet, cet ouvrage éclaire les enjeux sociaux, économiques comme juridiques des risques psycho-sociaux. Il fait un état des outils et concepts qui sont d’ores et déjà utilisés pour les évaluer, les analyser et les prévenir.

Sylvain LEDuC est maître de conférences en psychologie du travail et des organisations à l’université de la Méditerranée. Gérard VALLÉRY est professeur en psychologie du travail et ergonomie à l’université Picardie jules Verne, il en dirige la filière en psychologie du travail.

unE SynthèSE DES SavoIRS SuR LES SouffRanCES au tRavaIL

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CoLLoQuE IntERnatIonaL autouR DE RouSSEau

➜ Terence Marshall, auteur de À la recherche de l’humanité (Coll. « Léviathan », Puf, 2009), sera présent au colloque « Rousseau et la science de l’homme » qui se tiendra du mercredi 30 au jeudi 31 mai à l’Université Sorbonne Nouvelle et à l’eHeSS.

Il interviendra jeudi 31 mai à partir de 14h30 sur « L’Émile et l’origine de la philosophie critique » à l’EHESS.

Infos pratiques : Amphithéâtre françois-furet, 105 boulevard Raspail – Paris 6ème

L’entrée est libre.

Quoi de neuf ?

REjoIGnEz La CoMMunautÉ Puf

➜ Pour connaître toutes nos actualités et nos événe-ments, venez nous rejoindre sur facebook, Twitter, Google+ et www.puf.com.

tRoIS ÉvÉnEMEntS InContouRnaBLES autouR DE jaCK KERouaC

➜ Un livre exceptionnel édité aux PUF paraîtra le 2 mai : Kerouac et la Beat generation / Une enquête, écrit par Jean-François duval dans la collection « Perspectives critiques ». (cf page 6)

➜ Une exposition inédite à Paris du 16 mai au 19 août 2012 : Sur la route de Jack Kerouac. L’épopée, de l’écrit à l’écran. Pour la première fois en france, la venue du rouleau original sur l’écrivain a dactylographié Sur la route.

Infos pratiques : Musée des lettres et manuscrits 222 boulevard Saint-Germain – Paris 7ème

www.museedeslettres.fr

➜ Sortie nationale du film, Sur la route, le 23 mai :un film de Walter Salles, produit par francis ford Coppola et MK2. Il est en compétition dans la sélection officielle du Festival de Cannes qui se tiendra du 16 au 27 mai.

Puf : MonIQuE LaBRunE PRÉSIDEntE Du DIRECtoIRE

Le 22 mars dernier, le Conseil de surveillance a nommé Monique Labrune présidente du directoire des Presses Universitaires de France. Elle demeure en outre directrice éditor iale des Presses universitaires de france, fonction qu’elle occupe depuis

le 22 août 2011.

Ancienne élève de l’École normale supérieure de la rue d’ulm, agrégée de philosophie, Monique Labrune a dirigé le département des Sciences humaines des éditions flammarion de 1996 à 2003 et le département des Sciences humaines des éditions du Seuil de 2003 à janvier 2011.

« LES 100 MotS DE La BREtaGnE », REnContRE avEC PatRICK PoIvRE D’aRvoRÀ l’occasion de la parution le 6 juin de son « Que sais-je ? », les 100 mots de la Bretagne, Patrick Poivre d’Arvor sera en Bretagne où vous pourrez le rencontrer dans les librairies suivantes :

• 4 juillet : Morlaix (Dialogues)

• 5 juillet : saint Malo (Droguerie de Marine)

• 6 juillet : lannion (Gwalarn)

• 17 juillet : Brest (Dialogues)

• 18 juillet : lorient (L’Imaginaire)

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■ présidEntE du dirEctoirE & dirEctricE éditorialE :Monique labrune

■ consEillErs éditoriaux :paul GaraponJulie Gazieranne-laure Géninreynal sorel

■ dirEctricE dE la coMMunication :dominique reymond 01 58 10 31 85 [email protected]

■ charGéEdE coMMunication :Virginie pelletier01 58 10 31 [email protected]

■ attachéEs dE prEssE :

patricia ide-Beretti01 58 10 31 [email protected]

• littérature • Arts • philosophie • religions • histoire • Géopolitique

caroline psyroukis01 58 10 31 91 [email protected]• psy • sciences-santé• éducation • société- sociologie• économie

■ rElations EnsEiGnants :Droit & manuels toutes disciplinesclaire Ballossier01 58 10 31 [email protected]

■ droits étranGErs :Marion [email protected]

Maria Vlachou [email protected]

laurence Zarra [email protected]

■ dirEction coMMErcialE :Ghislaine [email protected]

■ concEption Et réalisationlaurent Marquès

Pour recevoir gratuitement le Magazine Savoir

01 58 10 31 [email protected]

Savoirn° 45

Le grand Palais et les Presses Universitaires de France organisent tous les lundis des débats passionnés sur des thèmes d’actualité, animés par Arnaud Laporte,

journaliste producteur de l’émission « La dispute » sur France Culture.

Rendez-vous au grand Palais (salle de projection) tous les lundis (Hors période de vacances scolaires)

de 18 heures 30 à 20 heures

les lundis du Grand Palais

➥ CYCLe « PHOTOgRAPHie »

lundi 14 MAi

• Quand peut-on dire qu’une photo est une œuvre d’art ?

Anne Sauvagnargues, co-directrice aux Puf de la collection « Lignes d’art » Simone Klein, directrice du département Photographies chez Sotheby’s france

Sebastiao Salgado, photographe

lundi 21 MAi

• La folie numérique, tous photographes ? éric Scherer, auteur de A-t-on encore besoin des journalistes ? (Puf),

Jean-Marie Perier, photographedimitri Beck, rédacteur en chef de Polka Magazine

lundi 4 Juin

• La photo de mode : art et érotisme ? Frédéric Monneyron, auteur de La photographie de mode (Puf)

Violeta Sanchez, modèle et muse de NewtonJosé Alvarez, directeur des Éditions du Regard, co-auteur du catalogue de l’exposition

Jorge Alvarez, photographe

➥ CYCLe « THéâTRe »

lundi 11 Juin

• Mise en scène et texte dramatique : illustration ou vampirisation ?

lundi 18 Juin

• Comment le théâtre peut-il éduquer ?

lundi 25 Juin

• de la scène à la rue : lieux multiples, art unique ?

Programme disponible sur le site du Grand Palais www.grandpalais.fr et sur le site des Puf www.puf.com