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Schéma Directeur du Systèmes d’Information 2012 - 2014 Version : février 2012

Schéma Directeur du Systèmes d’Information 2012 - 2014 · mutualisation participant à l’agilité et la réactivité du SI particulièrement nécessaire ... 4.3.5. Renforcer,

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Schéma Directeur du Systèmes d’Information

2012 - 2014

Version : février 2012

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 2/64

Fiche de contrôle du document

Caractéristiques du document

Identification : FAM-SDSI-201202269.doc

Objet : Schéma directeur du système d’information de FranceAgriMer

Version : V1

Processus de validation

Émetteur/Rédacteur Approbateur

Nom : Date : 29 février

Nom : Date :

Suivi des versions

Version Date Rédacteur Modification

1.0 29/02/2012

Liste de diffusion

Société / Service Nom Objet de la diffusion

FranceAgriMer Comité de Direction Pour validation

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 3/64

Synthèse

Le présent SDSI porte sur la période 2012-2014 ; il concerne l’ensemble du système d’information de FranceAgriMer, ainsi que son organisation et sa gouvernance.

La période de 3 ans, est calée d’une part sur l’ambition fixée par la Direction de FranceAgriMer de finaliser la transformation applicative en liaison avec le chantier de réingénierie des processus d’ici la fin 2013, et d’autre part sur l’actualisation prévue en 2014 du présent SDSI afin de tenir compte de la réforme de la Politique Agricole Commune 2014/2020.

Les caractéristiques majeures du présent SDSI peuvent être synthétisées en cinq points principaux :

• Il est focalisé principalement sur une transformation applicative de grande envergure du SI principalement liée à la démarche de réingénierie de l’ensemble des processus de l’établissement;

• Il ouvre l’ère de la modernisation de la relation usagers par la mise en place de télé-procédures associées à une dématérialisation en masse ;

• Il s’aligne sur une politique volontariste de gestion et diffusion des données socio-économiques et d’aide à la décision servie par une architecture urbanisée et pérenne ;

• En parallèle avec une refonte des applications sur le moyen terme, il a pour ambition de doter FranceAgriMer d’une véritable architecture applicative de services performante comme base d’une politique d’industrialisation des développements et de mutualisation participant à l’agilité et la réactivité du SI particulièrement nécessaire dans le cas des aides de crise ;

• Il met en place également les grandes évolutions organisationnelles et contractuelles (vis-à-vis de la sous-traitance) qui permettront de mener à bien ce programme.

Ainsi, le présent SDSI doit être considéré comme la nécessaire phase de transition entre un SI en organisations juxtaposées héritées du passé et un SI structuré et urbanisé sur une base technologique moderne.

La conduite de cette transformation nécessite, en liaison avec la mise en place de nouvelles modalités de gouvernance du SI une évolution de l’organisation et de la conduite des travaux entre maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage.

Elle sera illustrée, d’une part par le recentrage des Etudes sur le pilotage renforcé et industrialisé des projets et de leur sous-traitance et, d’autre part, par une implication et présence plus fortes des maîtrises d’ouvrage.

Cette évolution nécessitera du temps et devra être accompagnée au cours de ce schéma directeur par des appuis à la conduite du changement et un renfort des compétences au moins au démarrage. Les structures de gouvernance ad hoc ont été mises en place récemment et fonctionnent bien, ceci est également un atout dans la réussite de cette transformation.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 4/64

Table des matières

Synthèse ..................................................................................................3

Introduction...............................................................................................7

1. FranceAgriMer et son système d’information, contexte et perspectives ..................................................................................8

1.1. FranceAgriMer : contexte, situation et perspectives........................................................... 8 1.2. Le système d’information de FranceAgriMer : constat et perspectives............................ 10

1.2.1. Système d’information applicatif .................................................................................. 10 1.2.2. Architecture technique ................................................................................................. 14 1.2.3. L’organisation et la sous-traitance............................................................................... 15 1.2.4. La gouvernance SI....................................................................................................... 16

1.3. Les axes stratégiques orientant le SDSI de FranceAgriMer............................................. 17

2. La cible du système d’information ...............................................19 2.1. Introduction ....................................................................................................................... 19 2.2. Les synergies et les harmonisations avec le MAAPRAT.................................................. 20 2.3. L’alignement des applications sur les processus redéfinis............................................... 21 2.4. Les principes pour la cible fonctionnelle ........................................................................... 21 2.5. Une cible urbanisée pour le SI Intervention sur les marchés et les filières ...................... 22

2.5.1. Un système modulaire pour la gestion des dispositifs sur une base unifiée............... 23 2.5.2. Un système unique pour la gestion comptable et financière....................................... 24

2.6. Un système autonome pour l’information économique et l’aide à la décision.................. 25 2.7. Un système d’information décisionnel pour le pilotage .................................................... 26 2.8. Une gestion industrialisée et transverse de la dématérialisation...................................... 27 2.9. Architecture applicative et technique cible........................................................................ 28 2.10. Cible sécurité .................................................................................................................... 30 2.11. Cible de sous-traitance et impacts organisationnels ........................................................ 31

2.11.1. Un modèle de sous-traitance optimisé pour les Études .............................................. 31 2.11.2. Une organisation recentrée des Études FranceAgriMer ............................................. 31 2.11.3. Une voie exploratoire : le « cloud computing »............................................................ 32

2.12. La gouvernance SI............................................................................................................ 33 2.12.1. La gouvernance stratégique du SI............................................................................... 33 2.12.2. L’organisation et rôle des maîtrises d’ouvrages (MOA et AMOA)............................... 33 2.12.3. Le schéma général de gouvernance du SI.................................................................. 34

2.13. La gouvernance de l’action en région............................................................................... 35

3. Les programmes de transformation inscrits au SDSI ..................36 3.1. Projets sur le domaine « SI intervention sur les marchés et filières ».............................. 37 3.2. Projets sur le domaine « Information et aide à la décision » ............................................ 39 3.3. Projets d’unification du pilotage ........................................................................................ 41 3.4. Projets d’amélioration des fonctions support et comptabilité............................................ 42

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 5/64

3.5. Evolution de l’architecture applicative............................................................................... 43 3.6. Evolution des services d’architecture technique............................................................... 46 3.7. Organisation, méthodes et outillage SI............................................................................. 48 3.8. Pilotage, sécurité et AMOA SI .......................................................................................... 51

4. La mise en œuvre du SDSI .........................................................53 4.1. La trajectoire ..................................................................................................................... 53

4.1.1. Les grands principes de planification........................................................................... 53 4.1.2. Les grandes échéances sur le domaine métier........................................................... 54 4.1.3. La trajectoire proposée sur le domaine de l’organisation et de la sous-traitance ....... 56

4.2. Le plan projet .................................................................................................................... 57 4.3. Les mesures organisationnelles et de gouvernance pour la mise en œuvre ................... 58

4.3.1. Le dispositif de pilotage global du Schéma Directeur SI ............................................. 58 4.3.2. Sous-traiter davantage sur les projets de développement .......................................... 58 4.3.3. Optimiser les pratiques de sous-traitance et accompagner le changement ............... 59 4.3.4. Sécuriser la maîtrise globale du SI et des applications ............................................... 59 4.3.5. Renforcer, professionnaliser et accompagner les MOA.............................................. 60

5. Le budget prévisionnel ................................................................61 5.1. Projection 2012 – 2016 ..................................................................................................... 61 5.2. Budget détaillé sur la période du SDSI............................................................................. 62

6. Annexe : lexique..........................................................................63

7. Annexes : fiches descriptives des portefeuilles du SDSI.............64

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 6/64

Liste des tableaux et des figures

Liste des figures

Figure 1 : Architecture applicative existante des domaines national et communautaire .......10 

Figure 2 : Architecture applicative existante du domaine "information et aide à la décision" 11 

Figure 3 : Cartographie fonctionnelle du SI de FranceAgriMer..............................................13 

Figure 4 : Répartition des prestations entre équipes internes Etudes et sous-traitance .......15 

Figure 5 : Synthèse des axes stratégiques ............................................................................17 

Figure 6 : Cibles d'urbanisation du SI FranceAgriMer par domaine ......................................20 

Figure 7 : Séquencement du programme de réingénierie des processus .............................21 

Figure 8 : Cible urbanisée du domaine SI gestion des aides.................................................22 

Figure 10 : Distinction des activités génériques et spécifiques..............................................24 

Figure 11 : schéma de principe d'une procédure dématérialisée de bout en bout ................27 

Figure 12 : Architecture applicative cible du domaine « gestion comptable et financière » ..24 

Figure 13 : Architecture applicative cible du domaine « information économique et aide à la décision » ........................................................................................................................25 

Figure 14 : Principe de sous-traitance future des Etudes ......................................................31 

Figure 15 : Organisation de la gouvernance du SI.................................................................34 

Figure 16 : Répartition fonctionnelle des portefeuilles de projets ..........................................36 

Figure 17 : Vue générale de la trajectoire du SDSI................................................................54 

Figure 18 : Détail de la trajectoire pour le socle applicatif......................................................55 

Figure 19 : Trajectoire pour la cible de sous-traitance ...........................................................56 

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 7/64

Introduction La Direction générale de FranceAgriMer a décidé de réaliser un schéma directeur de son système d’information (SDSI) pour la période 2012-2014. La vocation du SDSI est de définir et planifier les chantiers d’évolution du SI dans une logique de cohérence et d’alignement sur la stratégie métier et sur les besoins opérationnels en intégrant les contraintes structurelles et conjoncturelles de FranceAgriMer.

Le présent SDSI fait suite à l’état des lieux des SI dressé en octobre 2010 par le service des Systèmes d’Information (SI), à partir duquel des axes stratégiques d’évolution du système d’information avaient été fixés par la direction générale. Le constat était qu’au sein du SI de FranceAgriMer, « les applications et architectures mises en place par les établissements qui se sont succédées [étaient] pour la plupart d’entre elles toujours présentes et alignées sur l’organisation et les processus de ces établissements ». Face à ce constat, la préconisation majeure portait sur la nécessité de renforcer l’urbanisation du domaine applicatif « gestion des aides », qui avait été amorcée dès la création de FranceAgriMer avec des actions telles que la généralisation de SIREPA à la gestion budgétaire et comptable de l’établissement et la généralisation de l’application SIVAL NL à la gestion de l’ensemble des aides nationales.

Depuis cette étude, les principaux projets structurants du SI identifiés ont été lancés et se poursuivent actuellement :

Le choix d’une plate-forme de développement Java a été fait ; dans le prolongement de cette action, le SDSI oriente l’effort de constitution d’un socle applicatif conforme aux principes d’architecture orientée services ;

Le projet de mise en place d’une gestion unifiée de tiers, avec comme référentiel maître la BDNU (base de données nationale des usagers), est en cours de réalisation : après la phase d’étude, l’appel d’offre de réalisation a été lancé fin 2011 et le choix du prestataire doit être fait au cours du premier trimestre 2012;

Le projet de gestion des identités et des accès est en cours ; sa poursuite est prévue dans le SDSI, en phase avec les travaux du MAAPRAT ;

Les grands projets de refonte applicative structurante SDSI sont principalement l’unification du domaine financier et comptable, l’infocentre transverse pour le pilotage, le programme VISIO pour l’information et l’aide à la décision sur les filières, la refonte du SI pêche, l’unification de la gestion des restitutions et, pour certaines applications, une migration technique vers des environnements à l’état de l’art ;

En parallèle et en complémentarité avec cet effort d’urbanisation a été entrepris en 2010, un vaste chantier de réingénierie des processus et doit se poursuivre au moins jusqu’à fin 2012. pour concerner de l’ordre de 80% des processus et des agents de l’établissement.

Pour l’organisation et la mise en œuvre de ces projets, la conjonction de la mise en chantier quasi-simultanée des schémas directeurs du MAAPRAT, de l’ASP et de FranceAgriMer est une opportunité favorable. Elle doit permettre le développement d’une vision commune sur l’interopérabilité des systèmes, la mutualisation, la valorisation et la mise à disposition des données

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 8/64

1. FranceAgriMer et son système d’information, contexte et perspectives 1.1. FranceAgriMer : contexte, situation et perspectives

FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, est un établissement public administratif placé sous la tutelle de l’Etat, créé le 1er avril 2009, dans le cadre des mesures liées à la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) par fusion de cinq établissements et du Réseau des Nouvelles des Marchés (RNM), s’est vu confier des missions d’organisation des marchés sur les filières des grandes cultures, des viandes, du lait, de la pêche et de l’aquaculture, des vins, des fruits et légumes, de l’horticulture et des plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Ces missions se déclinent autour de trois grands domaines d’action :

La mise en œuvre des aides communautaires liées à la régulation des marchés pour l’ensemble des filières agricoles, végétales et animales et des aides nationales incluant les aides de crise. Les principaux enjeux métier de cette activité portent sur le respect des délais de paiement, des réglementations communautaire et nationale, pour d’une part, assurer la réalisation des missions de FranceAgriMer et, d’autre part, éviter ou limiter les risques de refus d’apurement.

L’expertise, l’analyse socio-économique et le renforcement du suivi économique des filières : collecte, analyse, qualification et diffusion des informations à l’ensemble des acteurs des filières. L’enjeu majeur pour FranceAgriMer sur cette activité est d’être un véritable tiers de confiance au service de tous les professionnels

La concertation professionnelle et l’animation des filières.

FranceAgriMer comprend au 31/12/2011 environ 1 280 agents (1253 ETP) dont 434 en région.

Le préfet de région est le représentant territorial de l’établissement. Des conventions signées entre FranceAgriMer et les préfets de région déterminent les missions assurées par chacune des DRAAF pour le compte de FranceAgriMer, les moyens mis à disposition par l’Etat ainsi que les moyens alloués par FranceAgriMer sont placés sous la responsabilité des Directeurs Régionaux de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt. Ainsi, les services territoriaux de FranceAgriMer sont intégrés dans les DRAAF (Directions Régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt). Directement en liaison avec les producteurs et opérateurs des différentes filières, les agents des régions assurent l’instruction et le contrôle sur place des demandes d’aide, la collecte et le traitement de données socio-économiques

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 9/64

Dans le cadre de la réalisation de ses missions, FranceAgriMer est en relation avec différents « tiers ».

Commission Européenne

CICC

Cours des comptes Française et Européennes

C3OP

Corps de contrôle

Commission Européenne

CICC

Cours des comptes Française et Européennes

C3OP

Corps de contrôle

Marchés

Filières agricoles

Opérateur

Sujets d’études

Marchés

Filières agricoles

Opérateur

Sujets d’études

MAAPRAT

Minefi

Autorités administratives

MAAPRAT

Minefi

Autorités administratives

Producteurs

EntreprisesOPA (1)

Navirede pêche

Bénéficiaires

Collectivités

Organismes cautioneurs

DDTDRAAF

Douane

ASPAffaires maritimes

Partenaires

ODEADOM

Ministère de l’environnement

Instituts techniques

(1) Organismes professionnels agricoles

OPA (1)

Autorités administratives et corps de contrôle : Il s’agit des Institutions et organismes externes à FranceAgriMer qui définissent les missions de l’établissement, ses règles de fonctionnement et de financement et qui assurent le contrôle du respect de ces règles.

Sujets d’études : Il s’agit des tiers à connaître dans le cadre de la mission de FranceAgriMer « connaître les marchés » et dans le cadre de la définition et mise en place de mesures et d’aides. FranceAgriMer n’a pas obligatoirement de relations directes avec ces tiers, mais il peut être nécessaire de les connaître individuellement.

Bénéficiaires : Les bénéficiaires représentent toute personne morale ou physique susceptible de bénéficier d’une prestation délivrée par FranceAgriMer (bénéficiaires d’aides ou de données économiques).

Partenaires opérationnels : Il s’agit des acteurs externes à l’établissement, avec lesquels FranceAgriMer collabore, sous forme d’échanges d’informations, de délégation d’activité ou de moyens, ou de mise en commun de moyens. Ces partenariats sont en général matérialisés par des contrats ou conventions.

FranceAgriMer contribuant à la mise en œuvre des politiques publiques, en tant qu’opérateur de l’Etat, son contrat d’objectifs et de performance, établi pour la période 2010-2013, se place dans la perspective d’un meilleur dialogue avec la tutelle par la prise en compte d’une dimension stratégique, par le partage des objectifs et l’évaluation de leur réalisation.

Les orientations du contrat d’objectifs et de performances de FranceAgriMer, tiennent compte par ailleurs des efforts attendus en matière de modernisation de la gestion publique et de la nécessaire maîtrise des dépenses.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 10/64

1.2. Le système d’information de FranceAgriMer : constat et perspectives

1.2.1. Système d’information applicatif

Le système d’information de FranceAgriMer est composé de deux domaines constituant le cœur de métier de l’établissement :

Le SI intervention sur les marchés et filières : ce domaine traite les aides nationales pour lesquelles un programme de rationalisation applicative a déjà été mené, et les aides communautaires pour lesquelles des travaux de rationalisation ont commencé et doivent être poursuivis plus largement :

Le sous-domaine des aides nationales dont les aides de crise a été rationnalisé la 1er année de création de FranceAgriMer en une application, SIVAL NL, qui gère ainsi 100% de ces aides en ordonnancement et visa et 80% de bout en bout (soit environ 200 mesures) et en un modèle unique de gestion d’aide de crise (modèle « KPPA » utilisée pour la 1er fois en 2009 pour la tempête « Klauss »). Quelques applications résiduelles coexistent et communiquent avec SIVAL NL («rénovation des vergers », « gestion des serres » ). SIVAL NL offre des fonctions d’infocentre pour le pilotage des domaines qu’il gère.

Le sous-domaine communautaire est géré par un ensemble d’applications historiques, spécialisées par secteur, héritées des établissements d’origine (dont quelques unes sous Excel). Les infocentres de pilotage sont spécifiques à chacune des applications. Le mouvement de regroupement de certaines de ces applications est en cours, comme par exemple pour le commerce extérieur qui regroupe en cible cinq applications d’origine.

Domaine communautaire

Pilotage d’activité / Restitutions

% d

es m

esur

es d

’aid

es

40%

Acquisition Instruction Liquidation Ordon. Visa100%

SSD, PEAD, Restit, CE, Fruit & lait aux écoles, Beurre Coll, ACAL

EXPORT VIANDES, CERTIFICAT IMPORT, PHA1, FONDS OP, PGC, EQUARISSAGE, RETRAITS, CAUTION, RQD, RS

ARRACHAGE PREALABLE, CVI, REFERENTIEL REF, MUPEC

Excel

PHA1AMERICE

SUCRINDUSPRNSUCRE

SIVALSTOSIVALEX

MCXInter CéréalesOP / SPECIF

PGCFONDS OP

APPAD / RS / RQD

RXDISTILLATION

ENRICHISSEMENT

Domaine national

80%

Acquisition Instruction Liquidation Ordon. 100%

Pilotage d’activité / Restitutions

SIVAL NL Excel

« Client / Serveur »

% d

es m

esur

es d

’aid

es

Visa

SIVAL NL

SIVAL CPER, SIVAL LM, SIVAL BEP, FCOPRÊT DE TRESORERIE

SERRESRENOVATION DU VERGER

KPPA, FAC

Figure 1 : Architecture applicative existante des domaines national et communautaire

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 11/64

Le système de gestion des aides est sous contrôle dans la mesure où les services attendus du MAAPRAT sont rendus. Toutefois, d’un point de vue opérationnel, leur ergonomie reste intuitive et ils n’ont pas été conçus pour s’adapter à une démarche orientée processus.

Le SI information et aide à la décision est soumis à de fortes contraintes de qualité des données. La situation actuelle est une forte dispersion entre de nombreux outils. Le programme VISIO a été initialisé en 2008 pour rationaliser ce domaine applicatif, d’abord dans le domaine céréalier (VISIOGrains) avant de donner lieu à une évolution en cours sous forme d’autres refontes applicatives pour les données sources (VISIOSources) et d’un outil générique multi-filières pour l’analyse et la diffusion des données.

VISIO, en cible, est un système intégré de collecte, de traitement et de mise à disposition des informations socio-économiques des filières. Au-delà de la refonte des applications d’acquisition des données, il comprend un entrepôt de données (VISIOBase), une couche de présentation des données et un accès extranet pour la publication vers l’extérieur (VISIONet). Le périmètre de VISIO est de centraliser l’ensemble des données socio-économiques pertinentes pour l’analyse économique en vue d’en permettre le partage et la diffusion. A cet effet, environ 500 sources ont été recensées (internes et externes). L’outil d’analyse mis à disposition des experts de FranceAgriMer est le produit SAS dédié aux besoins pointus de traitement statistique.

En matière de politique des données, FranceAgriMer suit les directives de la loi Cada du 17 juillet 1978 et du décret n° 2011-577 du 26 mai 2011. Les données brutes publiées sont réutilisables gratuitement. Les données à forte valeur ajoutée, issue par exemple de croisement avec différentes sources, ou faisant l’objet d’une diffusion personnalisée ou pour lesquelles la fraicheur constitue en soit une valeur réelle sont, le cas échéant, diffusées contre redevance.

Acquisition Contrôle Analyse Formalisation Publication

VISIO(dont

ETATXX)

AGROSTATAGRESTE

ENQABATTOIRSDETAIL

OFINOTEOFIRICCEFPA

NOTEAVVHE

RICCONTROLESCONTROLESEXTOFIVAL

Extranet

EXPEONIFLHOREF08EF1

COTATIONWEBCOTATIONNETCOTATIONLAIT

SNM5COTATIONINFOCOT

ECSDMCO

KOUPRODSONDAGE/COLLECTE

Figure 2 : Architecture applicative existante du domaine "information et aide à la décision"

Le domaine des échanges avec l’extérieur est, compte tenu de la nature des interventions de l’établissement, un domaine clé pour ce dernier. L’évolution rapide des usages professionnels et grand public vers la dématérialisation des procédures sur internet pousse fortement FranceAgriMer à moderniser ce domaine. Les projets historiques de télé-procédure ont été réalisés au cas par cas, sans recherche réelle d’industrialisation. FranceAgriMer a identifié environ 70 projets de télé-procédures à réaliser entre la refonte de télé-procédures existantes et les nouveaux projets. L’adoption d’une démarche d’industrialisation revêt donc toute son importance dans ce contexte. Le projet en cours avec la DGME dans le cadre du projet Certiphyto (utilisation de «l’usine à télé-procédures » de la DGME) illustre parfaitement l’intérêt de se lancer dans ce type de démarche.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’Information Page 12/64

Les difficultés rencontrées par FranceAgriMer pour l’obtention des données gérées par le MAAPRAT (données statistiques) et par d’autres opérateurs (ASP) ont été surmontées. Désormais, un accord d’accès direct à ces données a été mis en place pour les données SSP et ASP (via le centre de service des données du MAAPRAT)

A noter que dans le domaine de la communication externe, FranceAgriMer dispose maintenant d’un site internet unifié se substituant à l’ancienne version qui fédérait les sites des offices d’origine.

Sur le domaine du pilotage : une démarche de rationalisation des SI décisionnels a été engagée afin de mieux valoriser l’existant, de développer des tableaux de bords transversaux, d’apporter plus de confort aux services métiers qui aujourd’hui utilisent deux outils (Business Objects et Cognos). Le socle portail décisionnel « IDE » (Intranet DEcisionnel) a été mis en place; il assure la fédération des infocentres (par le biais d’un métadictionnaire), le support des demandes utilisateurs en services décisionnels et la mise à disposition d’une base partagée de rapports. Il utilise BO pour la restitution. Le projet de réingénierie des processus de gestion de la performance en cours exprimera ses besoins d’évolution du SI pour le pilotage stratégique.

Sur le domaine comptable, un projet d’unification des domaines financier et comptable est en cours autour du logiciel SIREPA ; son but est de fournir les fonctions comptables standard (comptabilité unifiée de tiers, gestion centralisée du recouvrement ...) de centraliser les paiements, tout en assurant une communication avec les applications métiers de gestion des aides. La nouvelle structuration sur SIREPA a été mise en production début 2012, préalable au projet d’unification des domaines financier et comptable.

Le domaine « support SI » fournit une architecture de développement (une forge) pour lequel un choix d’unification autour du langage et des technologies JAVA a été fait. Cet environnement reste à compléter par des composants tels que la gestion électronique de documents, la gestion de formulaires électronique et la signature électronique, éventuellement des moteurs BPM/Workflow et de règles. Le domaine « support SI » possède en outre un certain nombre de composants transverses ou mutualisables : la messagerie, l’architecture portail intranet, la gestion de contenu et le collaboratif (SharePoint), les outils d’extraction de données (ETL Talend), de requête et reporting (Business Object).

Du fait du poids de l’historique, l’urbanisation du SI de FranceAgriMer est limitée. Avec le projet de gestion des identités et des accès, le deuxième grand projet allant dans cette direction est la mise en place de référentiels sur la base d’un outil spécialisé (MDM - Master Data Management) en cours de sélection début 2012. Le référentiel Tiers sera implémenté dans un premier temps. Ce socle de gestion des référentiels fait partie des grands projets fondateurs visant à créer un socle applicatif mutualisé entre applications et à urbaniser le système d’informations.

Les grands enjeux sur les domaines applicatifs sont essentiellement la capacité de FranceAgriMer à rénover son architecture logicielle pour diminuer à terme la complexité de son système d’information, industrialiser les développements et le moderniser en introduisant des composants applicatifs mutualisables (GED, workflow, usine à télé-procédures…). Toutefois, il convient de rappeler que la complexité du SI de FranceAgriMer est, par ailleurs, de nature fonctionnelle eu égard au grand nombre de mesures d’aides à gérer et à la diversité des règlements communautaires et nationaux en jeu.

FranceAgriMer 

Schéma Directeur du Système d’Information Page 13/64

Les différents domaines décrits dans les pages précédentes sont replacés ci-dessous dans la cartographie fonctionnelle du SI de FranceAgriMer

Échanges externes

Pilotage

Objets métiers

SI Intervention sur les marchés & filières SI Information & Aide à la décision

Comptabilité Fonctions support

Support SI

Contrôles sur placeGestion des dispositifs Veille règlementaireInfo éco• Conception du plan de

contrôle• Contrôle sur place• Consultation du contrôle

• Contrôles de cohérence• Intégration• Analyse• Mise en forme• Consultation d’étude

• Contrôles de cohérence

• Intégration

• Pilotage d’activité

• Tenue de la comptabilité générale et auxiliaire• Paiement• Recouvrement• Gestion des cautions• …

• RH, • Communication, • SI, • Achats

• GED• Messagerie• Impression

Référentiels

Gisements de données

• Tiers (dont BDNU)

• Filières• Produits• Dispositifs• Entités

géographiques• Installations

techniques / équipements (criées, bateaux, silos,…)

• Identités (agents)

• Dossier• Caution• Donnée éco• Étude• Enveloppe• Pièce

justificative• Paiement• Certificat• Agrément• Plans de

compte

• Contrôles de conformité• Sélection• Engagement• Liquidation• Ordonnancement• Visa• Consultation du dossier• Restitutions réglementaires

• Formulaires• Portail• Gestion de contenu

• Pilotage d’entreprise

Gestion de la relation

bénéficiaire

.

Gestion des restitutions

règlementaires

Gestion de la relation

partenaires

Gestion des flux

financiers

Gestion de la relation sources

Gestion de la relation avec

les cibles

• Moteur de BPM et Workflow• Moteur de règles• Plateforme d’intégration

• Signature électronique• ETL –/ Extracto Chargeur• Requête et rapport

Gestion de la relation avec le MAAPRAT et

ses opérateurs

Figure 3 : Cartographie fonctionnelle du SI de FranceAgriMer

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 14/64

1.2.2. Architecture technique

Dans le domaine de l’architecture technique, les points saillants de l’état des lieux sont les suivants :

La rationalisation du parc de serveur a démarré dés la création de l’établissement. Le principe de rationalisation retenu est de virtualiser les serveurs physiques qui peuvent l’être ou de les supprimer en répartissant leurs applications sur les autres serveurs. La virtualisation a permis de réduire par 2 le nombre de serveurs physiques depuis la création de l’établissement : passage de 292 (avril 2009) à 148 serveurs (octobre 2011).

Le stockage est assuré par une baie SAN récemment doublée pour assurer une redondance, ce qui est conforme aux bonnes pratiques

Les 1 200 postes de travail répartis sur quatre sites (Montreuil, Libourne, Volx et La Rochelle) bénéficient de procédures de gestion et de support à l’état de l’art ; la migration de XP à Windows 7 et la migration d’Office 2003 vers Libre Office est un sujet d’actualité ; la préparation de la migration à Windows 7 est en cours : création du socle pour le déploiement industrialisé, test du socle, validation des applications métier sur le socle ;

La mobilité est gérée depuis fin 2011 par le recours au contrat interministériel OPACHE3 qui couvre la téléphonie fixe et mobile. Sur le plan organisationnel, la situation peut être optimisée dans la mesure où l’intervention du service des SI est requise pour l’assistance alors que la maîtrise et la contractualisation des achats ne sont pas de sa responsabilité (le passage des moyens de mobilité sous contrôle du service des SI est une évolution qui a lieu aujourd’hui dans de nombreuses entreprises). L’achat de tablettes numériques par le service des Systèmes d’Informations est limité aujourd’hui à des usages métiers bien spécifiques tels que les relevés sur le terrain pour le Réseau National des Marchés.

Dans le domaine de la gestion des données, l’histoire de l’établissement se traduit par une représentation majoritaire de deux systèmes de gestion de bases de données. (plusieurs versions d’Oracle et Sybase) mais également d’autres SGBDR (SQL Server, MySQL, Access).

Les environnements et outils de développement hérités des établissements d’origine sont nombreux. Toutefois, deux sont majoritairement utilisés (DotNet / Pro*C et Powerbuilder / Procédures stockées) . En matière d’architecture applicative, cohabitent des architectures N Tiers avec des architectures de type “client lourd”. L’objectif est d’unifier les développements sur un environnement unique JAVA. Un premier projet a été lancé sur la forge JAVA en août 2011 (projet paiement unifié) ; tous les nouveaux projets seront réalisés sur cet environnement. Par contre, certains développements récents (tel que l’unification du commerce extérieur) sont faits sur l’environnement DotNet / Pro*C dans l’objectif de réutiliser au mieux l’un des socles historiques de gestion du commerce extérieur.

Pour la gestion de la sécurité, une réflexion est en cours pour la mise en place d’une plateforme unifiée de sécurisation des accès au SI, notamment en provenance d’internet.

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Depuis la fusion des offices un important travail de rationalisation des infrastructures a été entrepris et se poursuit actuellement. Si le fonctionnement est satisfaisant, quelques points d’attention subsistent : la migration des environnements utilisateurs, la rationalisation des bases de données et des environnements de développement et d’exploitation, la gestion de la mobilité.

La sécurité, tout en bénéficiant des solutions et mesures déjà mises en place, constitue toujours un domaine de progrès.

1.2.3. L’organisation et la sous-traitance

Du fait de la limitation des effectifs du Service des Systèmes d’Information au regard des projets à mener, FranceAgriMer a historiquement une politique marquée de sous-traitance dans le domaine des études / développements, l’exploitation étant par contre assurée très majoritairement en interne.

Les services externalisés par les études s’appuient actuellement sur treize marchés définis sur une durée initiale de 1 an, renouvelable 3 fois, dont l’échéance est respectivement octobre 2013, pour neuf d’entre eux et août 2014 pour les quatre autres. Les prestations sont délivrées par des équipes présentes dans les locaux de FranceAgriMer. Dans les faits, les prestataires ont un rapport quotidien avec les internes, selon des pratiques de gestion qui peuvent induire un risque d’ambiguïté sur les responsabilités entre internes et externes et sans pilotage réel d’indicateurs de suivi de la qualité de service. Les coûts unitaires pour la maintenance et le support sont supérieurs à ceux généralement constatés sur le marché.

Dans ce mode de fonctionnement reposant fortement sur l’externalisation (80% de la réalisation), il est important pour les équipes Etudes de maintenir dans le temps la maîtrise du SI.

Elles ont de ce fait une culture historique fortement impliquée dans l’analyse (spécifications générales - habituellement assumées par la maîtrise d’ouvrage - et détaillées), dans la réalisation (développement pour une part relativement faible, tests techniques et recette fonctionnelle habituellement réalisée par la maîtrise d’ouvrage…) et dans le support fonctionnel des utilisateurs qui est également en général du ressort de la maîtrise d’ouvrage.

Figure 4 : Répartition des prestations entre éq

Figure 4 : Equipes internes Etudes et sous-traitance

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 16/64

Le mode de fonctionnement actuel doit être repensé afin de reporter sur le pilotage une partie du temps actuellement consacrée par les Etudes aux phases opérationnelles des projets.

1.2.4. La gouvernance SI

La gouvernance du système d’information a fait l’objet d’un atelier de réingénierie des processus (mai-juillet 2011) qui s’est conclu par une note de décision du Directeur général en date du 28 juillet 2011 définissant les enjeux et les principes de la gouvernance du Système d’information, notamment :

La définition des acteurs contribuant à la fabrication du SI, de leurs responsabilité et de leurs missions

La distinction des trois niveaux de maîtrise d’ouvrage : la MOA stratégique, la MOA déléguée et la MOA opérationnelle

L’importance du rôle du Directeur de projet dans le pilotage et l’organisation des projets

La mise en place d’une gestion de portefeuille projet (GPP)

La définition des instances de gouvernance opérationnelle et stratégique qui ont été mises en place sur la base de ces décisions.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 17/64

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette nouvelle gouvernance et suite aux évolutions envisagées des responsabilités respectives des MOE et MOA dans le présent SDSI, la mise en place d’un fonctionnement généralisé en mode projet avec toute sa place donnée à chaque métier, MOE, MOA avec l’AMOA est un point d’attention à bien maîtriser.

1.3. Les axes stratégiques orientant le SDSI de FranceAgriMer

Les axes stratégiques de FranceAgriMer permettent d’identifier les grands sujets devant constituer le cœur des transformations portées par le SDSI. Compte-tenu de la situation de FranceAgriMer, de sa stratégie, du contexte actuel (RGPP…), la transformation du SI doit se caler sur quatre grands axes :

Conserver la capacité à mettre en œuvre rapidementdes dispositifs sécurisés

Etre reconnu par les représentants professionnels commeLE Tiers de confiance

Améliorer l’efficience des processus métier

Rationaliser l’informatique

Un SI adapté aux enjeux de FranceAgriMer et en cohérence avec la sphère des SI du MAAPRAT

Un SI adapté aux enjeux de FranceAgriMer et en cohérence avec la sphère des SI du MAAPRAT

11

22

33

44

Figure 5 : Synthèse des axes stratégiques

Sans faire de la sécurité informatique un axe stratégique spécifique, le SDSI porte une exigence transversale de sécurité des systèmes d’information en réponse notamment aux contraintes de sécurité qui s’imposent à l’établissement au titre de sa fonction d’organisme payeur d’aides communautaires, mais aussi dans le cadre du Référentiel Général de Sécurité (RGS), disposition transverse, prévue par décret, applicable à l’ensemble des services de l’Etat en matière d’échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives ainsi qu’entre les autorités administratives.

Les axes « 1 » et « 2 » portent la stratégie de l’établissement ; l’atteinte des objectifs sur ces axes est fondamentale pour le futur de l’établissement, dans sa capacité à réaliser les missions qui lui sont confiées dans les meilleures conditions.

Conserver la capacité à mettre en œuvre ou à adapter rapidement des dispositifs sécurisés face aux évolutions fréquentes des dispositifs et de leurs règles de gestion.

L’objectif de réactivité passe par la mise en œuvre d’un système d'information modulaire, constitué de briques élémentaires s’inscrivant dans une cible système d'information urbanisée intégrant le recours aux solutions standards du :marché.

La capacité à mobiliser rapidement des prestataires constitue également un levier à promouvoir pour garantir la réactivité nécessaire à la prise en compte d’exigences métiers ou réglementaires multiples. Dans ce cadre il convient de décliner opérationnellement la stratégie d’externalisation de FranceAgriMer afin non seulement de combler efficacement les manques de ressources (notamment les ressources jouant un rôle d’assistance à maîtrise d’ouvrage), mais aussi et surtout d’assurer la réalisation efficiente des évolutions applicatives du système d’information sur des bases méthodologiques et contractuelles permettant une gestion de projet optimisée.

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Etre reconnu par les représentants professionnels comme LE tiers de confiance : la mise en place d’une démarche qualité sur la production et la diffusion d’informations est la mesure majeure d’alignement du SI sur cet objectif stratégique.

L’axe stratégique « 3 » porte principalement sur le support que doit apporter le SI aux activités opérationnelles et la recherche d’une plus grande qualité et productivité dans l’exercice des missions de l’établissement.

Cet axe, se traduit pour le système d’information dans un objectif de recherche de la valeur ajoutée maximale au service de l’efficience des processus métier et dans le support de dispositifs de pilotage à la mesure des enjeux. Il s’articule autour de trois actions majeures :

1. Aligner les applications sur les processus redéfinis

2. Rationaliser et unifier les applications

3. Déployer les télé-procédures et la dématérialisation

Le quatrième axe répond aux enjeux économiques et techniques (évolutivité, maintenabilité, fiabilité…) propres au SI.

Il s’agit de la rationalisation de l’informatique, ce qui inclut la recherche d’une organisation efficiente permettant à la fonction informatique de contribuer à l’effort fait par FranceAgriMer sur l’emploi et les coûts :

1. Industrialiser les développements par la mise en place d’usines spécialisées

2. Rechercher la mutualisation des infrastructures et des offres de services ministérielles et interministérielles

La déclinaison de ces 4 axes stratégiques répond non seulement aux enjeux propres à FranceAgriMer mais également à ceux de son ministère de tutelle. Sur ce dernier point, une mise en cohérence avec les SI de la sphère du MAAPRAT dont notamment l’ASP est recherchée afin de converger vers une vision commune dont les 3 piliers sont :

l’'interopérabilité et l’agilité des systèmes.

la mutualisation et l’industrialisation des moyens informatiques (de la sphère des SI du MAAPRAT et de la DISIC).

la prise en compte de l'importance des données dans un État de plus en plus stratège, avec pour corollaire la valorisation de ces données et leur mise à disposition de la tutelle.

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2. La cible du système d’information Ce chapitre présente l’état du système d’information cible, c’est-à-dire tel qu’il sera à l’achèvement de l’ensemble des projets du SDSI.

2.1. Introduction

La grande ambition des objectifs de transformation portés par le schéma directeur 2012-2014 est d’impulser une nouvelle conception du développement des applications, fondée sur un socle applicatif à l’état de l’art qui sera constitué progressivement au cours de cette période ; ce changement technologique porte par essence un changement de culture et de pratique au sein des équipes, qu’il va falloir impulser et accompagner. Ces travaux de fonds seront menés en parallèle avec le vaste programme d’évolutions applicatives découlant de la réingénierie des processus en cours. Pour mener à bien ces deux grandes transformations, il est nécessaire de repenser le mode de fonctionnement actuel des équipes Etudes, leurs relations et la répartition des tâches en interne avec la maîtrise d’ouvrage, d’une part, et avec la sous-traitance, d’autre part.

Ainsi, au terme du SDSI, le programme de transformation issu de la réingénierie des processus aura été mené à son terme. FranceAgriMer disposera d’un socle applicatif performant pour les évolutions suivantes. Ce socle permettra en particulier de mettre en place rapidement des évolutions des systèmes existants ou de nouvelles applications dématérialisées et automatisées.

L’organisation des équipes aura été optimisée, ainsi que les pratiques de contractualisation dans l’optique d’une gestion efficace et performante de la sous-traitance. La coopération avec la maîtrise d’ouvrage se fonde ainsi sur un partage équilibré des responsabilités, conforme à l’état de l’art. La gouvernance du système d’information bien intégrée dans le fonctionnement général de l’établissement .continuera d’assurer la pilotage du système d’information.

Cependant, compte tenu de la profondeur de ces transformations, le présent SDSI ne peut pas être vu comme un aboutissement, mais comme la première phase d’une transformation qui devra nécessairement se poursuivre sur les futurs schémas directeurs.

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Échanges externes

Pilotage

Objets métiers

SI Intervention sur les marchés & filières SI Information & Aide à la décision

Comptabilité Fonctions support

Support SI

Contrôles sur placeGestion des dispositifs Veille règlementaireInfo éco

• Une solution d’échange industrialisée et normée permettant de générer des formulaires plus ou moins complexes rapidement..

• Une solution permettant de gérer la relation avec les tiers (bénéficiaires, consommateurs d’études) de façon plus personnalisée avec plus de suivi et de manière harmonisée avec le MAAPRAT

• Une architecture modulaire en services• Une orchestration des services séparée (pouvant reposer

sur une solution type BPM)

• Visio après découplage des échanges externes et du back office

• Une orchestration des services séparée

• Pas de changement en cible

• Une plateforme de pilotage unifiée.

• Un système applicatif unique – SIREPA• Quelques applicatifs spécifiques au métier de

FAM (ex cautions)• Une ou plusieurs applications dédiées par fonction supports

• Une architecture de services de composants métier et techniques mutualisés : GED, archivage, workflow/BPM, plateforme d’échange, signature électronique, mobilité,… s’appuyant en priorité sur des solutions open source ou interministérielles

Référentiels

• Une gestion centralisée et industria-lisée des référentiels communs via des MDM

Gisements de données

• Un dictionnaire et modèle de données partagé et commun des objets métiers transverses.

Figure 6 : Cibles d'urbanisation du SI FranceAgriMer par domaine

2.2. Les synergies et les harmonisations avec le MAAPRAT

Au terme du SDSI, les composants techniques permettant au SI de FranceAgriMer de fonctionner en coopérant avec ceux de ses partenaires, le MAPRAAT en particulier (fédération d’identité, partage de référentiels, utilisation de la plate-forme d’échange SECOIA, le déploiement de Windows7 et de libre office), sont ainsi opérationnels et facilitent les échanges d’information, les conditions de travail des agents en DRAAF et la relation avec les usagers.

Le versement des données de FranceAgriMer au centre de services des données (les données socio-économique du programme VISIO, comme les données du SI « intervention sur les marchés et les filières »), la contribution à Etalab, la publication des données et leur réutilisation gratuite notamment via le portail national « data.gouv.fr » s’inscrivent dans une logique globale de gouvernance des données pilotée par le ministère en conformité avec le mouvement actuel des administrations vers l’OpenData.

L'accès à l’ensemble des télé-procédures de FranceAgriMer est assuré par la mise en place d’une fédération d’identité avec le MAAPRAT et l’ASP, et d’un portail FranceAgriMer comme relais du portail unique du ministère (dans le respect d’une charte graphique commune) afin de garantir la lisibilité par les citoyens des services offerts.

L’organisation des Etudes et la révision des pratiques de contractualisation ont tiré profit des travaux et des réflexions déjà menés par la SDSI du MAAPRAT.

Les réflexions et les groupes de travail, notamment autour du programme VISIO centré sur les données socio-économiques, ont permis d’identifier les briques techniques ou les méthodes réutilisables par le MAAPRAT.

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Au terme du SDSI, FranceAgriMer a mené ses réflexions en intégrant l’offre de mutualisation de la DISIC (direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’Etat) et du MAAPRAT particulièrement en matière d’infrastructures (à titre d’exemple, offre réseau en remplacement de l’offre MOREA) et d’hébergement (à titre d’exemple, site de secours).

2.3. L’alignement des applications sur les processus redéfinis

Le large programme de réingénierie des processus (RP) entrepris en 2010 a pour objectif, à partir du réexamen des processus essentiels de l’activité de FranceAgriMer, d’harmoniser et optimiser les méthodes de travail ; il doit conduire à la mise en place d’un référentiel d’entreprise fondé sur la modélisation des processus ayant fait l’objet de la RP. Le programme est subdivisé en séquences, comportant chacune sept à huit processus. A ce jour, cinq séquences ont été arrêtées ; des séquences complémentaires viendront finaliser le dispositif à échéance début 2013.

Le schéma suivant présente le contenu de chacune des séquences du programme déjà arrêté. La date de chaque séquence correspond à la date de lancement des projets de réingénierie. Compte-tenu du délai de réalisation de l’étude RP (2-3 seules les séquences 1-2, et partiellement la séquence 3 ont conduit dans le plan d’action des processus concernés à des projets informatiques suffisamment définis pour être chiffrés dans le SDSI.

Janv 2011Avril 2011

Janv 2012Avril 2012

Séquence 1 

Accorder l’aval

Virements

RecouvrementQuotas laitiers

Caution

Inform conj. Éco.

Stockage privé / public 

Gouvernance des SI

Gouvern. de l’action en région

Déclaration réglementaire

Lait et fruits dans les écoles

Aide OCM fruits et légumes

Gérer les contrôles

Promotion OCM viticole

Gérer le référentiel de Tiers

Gérer les publications

Mise en place aide nat.

Fond Européen de la PêcheGérer la paye

Gérer la formation

Gérer les marchés

Gestion démat. du courrier

Restructuration du vignoble

Pesée classement marquage

Aides à la promotion

Suite de contrôle

Elaborer et gérer le budget

Gérer l’Arborial

Evaluer les politiques publiques

Piloter la performance

Séquence 2 Séquence 4 

Séquence 3 

Sept 2011

Séquence 5 

Se concerter avec les filières

Journaux de bordExp@don

Gérer les publications internet

Assurer le recrutement

Assurer le conseil juridique

Gérer le contentieux juridique

En cours de validation Figure 7 : Séquencement du programme de réingénierie des processus

Lors de la réingénierie du chaque processus, les impacts éventuels sur le SI sont identifiés, ce qui donne lieu à la création d’un projet. L’ensemble des projets SI en cours en 2012 ou décidés sont intégrés dans le SDSI.

2.4. Les principes pour la cible fonctionnelle

Pour mieux servir l’efficience métier et la stratégie de FranceAgriMer, le SI cible est urbanisé selon un ensemble de principes :

Modularité et autonomie des domaines fonctionnels

Maitrise des échanges inter-applicatifs fondée sur un cadre et des normes d’échange

Cohérence des données de référence sur la base d’un dictionnaire de données et de l’industrialisation de la gestion des données de référence.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 22/64

L’application de ces principes couplée à la prise en compte des besoins métiers et des objectifs stratégiques dessine la cible applicative du SI de FranceAgriMer :

Une cible urbanisée pour le SI Intervention sur les marchés et les filières

Un système modulaire sur une base unifiée pour la gestion des aides

Un système autonome pour l’information économique et l’aide à la décision

Une gestion industrialisée et transverses des échanges

Un système unique pour la gestion de la comptabilité

Un infocentre unique pour le pilotage

2.5. Une cible urbanisée pour le SI Intervention sur les marchés et les filières

L’approche d’urbanisation menée sur le SI cœur de métier de gestion des aides de FranceAgriMer a permis de mettre en évidence des sous-domaines métiers à considérer comme zones d’urbanisme, et d’appliquer cette vision cible aux évolutions du SI Intervention sur les marchés et les filières. Cette urbanisation cible fait ainsi référence aux grands projets fondateurs du futur SI de FranceAgriMer : le référentiel des tiers, la gestion des identités, la distinction entre gestion des dispositifs et contrôles, la gestion des cautions, les débiteurs potentiels et les aspects financiers et comptables.

Ces domaines donnent lieu chacun à un traitement spécifique dans le SDSI en ligne avec cette démarche d’urbanisation.

Paiemen

t

Comptabilité

géné

rale et d

e Tiers

Domaine financier& comptable

Mandats & titres pris en charge 

Domaine pilotage

Domaine gestion des dispositifs

Gestiondes cautions

Titres prisen charge 

Acquisition

Dégagement

Fichier devirement

Référentiel des TiersRéférentiel des Tiers

Gestio

n de

s identités et d

es accès

Référentiel d’iden

tités

Référentiel d’iden

tités Engagement / dégagement

Compe

nsation automatique

Recouvremen

t  

Encaissement

Informations paiement

Suivi contrôles Suites contrôles

Domaine contrôle

Visa

SIREPA

SPI

DIP / DIR

Suivi des pré débiteurs

Info «pré débiteurs»

Info «prédébiteurs»

Système modulaire 

pour la gestion des 

dispositifs

sur une base unifiée

CSDCSD

Figure 8 : Cible urbanisée du domaine SI gestion des aides

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 23/64

2.5.1. Un système modulaire pour la gestion des dispositifs sur une base unifiée

L’analyse des processus métiers a montré une similitude forte entre les différentes activités liées aux aides et aux filières quel que soit le dispositif étudié : aides de crise, aides à l’investissement, aides à la promotion, délivrance de certificats, gestion de quotas,…

Ainsi, la gestion des dispositifs peut être modélisée sous forme macro par dix grandes activités.

Figure 9 : Aperçu des activités de la gestion des aides

Certaines activités sont réalisées de manière identique quel que soit le dispositif : ce sont les activités génériques telles que l’acquisition, les contrôles de complétude, la sélection, l’engagement, la consultation du dossier pour l’ordonnancement ou le visa, la signature pour l’ordonnancement ou le visa.

Certaines activités sont réalisées de manière spécifique selon le dispositif : les contrôles de conformité, la liquidation, les restitutions réglementaires et les contrôles sur place.

Les activités identiques sont plus nombreuses que les activités spécifiques et militent pour la mise en place d’une approche fondée sur la composition d’enchainements de modules génériques appelant des modules spécifiques lorsque nécessaire.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 24/64

Activités génériques

AcquisitionContrôles

decomplétude

Sélection Engagement Ordonnan-cement VISA Paiement

Activités spécifiquesContrôles

deconformité

Liquidation

Restitutions réglementaires

Contrôles sur place

1 2 3

5

6 74 8

2

910

Figure 10 : Distinction des activités génériques et spécifiques

La cible applicative pour le système de gestion des aides est donc composée de modules applicatifs génériques et spécifiques. Ces modules applicatifs implémentent les activités identifiées lors de l’analyse des processus. Il peut s’agir selon le cas de :

Modules désimbriqués des applications existantes et reconfigurés en service applicatif

Modules développés sur la nouvelle plateforme de développement

Modules génériques disponibles sur le marché éventuellement dans une suite logicielle paramétrable.

2.5.2. Un système unique pour la gestion comptable et financière

Le choix de mettre en place un système unique pour la gestion de la comptabilité, la gestion centralisée du recouvrement ainsi que pour l’unification des paiements, l’ensemble s’appuyant sur le progiciel de gestion comptable et financière SIREPA, a été fait avant le lancement du SDSI. La gestion des cautions et des débiteurs potentiels restent assurées par des modules logiciels externes à SIREPA. La refonte de ce domaine est en cours.

Le SDSI a intégré ce choix cohérent dans la cible urbanisée.

SPI

ComptabilitéGestion

Budget/Comptabilité

Cautions

Paiement

Recouvrement

Caution unifiée

Engagement

Débiteurs potentiels

DPO

SIREPA

Figure 11 : Architecture applicative cible du domaine « gestion comptable et financière »

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2.6. Un système autonome pour l’information économique et l’aide à la décision

Le métier d’information économique est une activité fortement consommatrice en données. Environ 80% des données manipulées dans le cadre de l’information économique provient de l’extérieur et seulement 20% des applicatifs internes.

Le choix a donc été fait avant le lancement du SDSI de mettre en place un système décisionnel dédié à l’information économique (VISIO). Ce système comprend la refonte des applications sources pour s’adapter à l’environnement technologique cible, un entrepôt de données, des services de création, structuration, modification et consultation de ces données, des fonctions d’analyse, des fonctions de mise en forme, une gestion électronique de documents et un portail de consultation. Ce système représente la cible pour le SI information économique. Un premier lot est en cours de développement (VISIOgrains).

A l’issue du SDSI, les échanges (collecte) et le backoffice (entrepôt, analyses) sont gérés de manière indépendante dans VISIO. Aujourd’hui, ces éléments sont fortement couplés, ce qui ne permet pas de spécialiser les fonctions d’échange et de leur appliquer des traitements spécifiques indépendamment du backoffice (par exemple les normes de sécurité sont différentes pour les fonctions d’échange et pour les fonctions backoffice).

En cible, VISIO a donc évolué pour désimbriquer les fonctions d’échange des fonctions back office en vue de respecter les normes de sécurité informatique et les principes d’urbanisation, tout en maintenant le processus continu de contrôle et de qualification des données collectées et stockées.

Architecture du SI « données socio‐économiques »

Collecter, contrôler et qualifier les données

Contrôler, documenter, structurer et traiter les données

Valoriser, publier et diffuser les données

VisioSources

VisioBase

VisioNet

Experts métiers (siège, régions)

Systèm

es de 

prod

uctio

n

Extraction et transformation des données (ETL)Extraction et transformation des données (ETL)

Référentiels communsRéférentiels communs

Entrepôts de données structurées

Entrepôts de données structurées

Données  Géo localisées Documents de travail

Extraits référentiels

Données prêtes àl’emploi

Carte dynamique Documents publiés

Extraits référentielsExtraits 

référentielsDonnées prêtes à

l’emploiDonnées prêtes à

l’emploi

Carte dynamique Documents publiés

Systèm

e d’inform

ation 

décision

nel

Portails de diffusion intranet, extranet & internet

Observatoires, tableaux de bord, Etudes, …

Gestio

n de

s iden

tités et d

es accès

Référentiel d’identités

Référentiel d’identités

SourcesMER

SourcesLAIT SourcesGRAINS

SourcesBIOMASSESourcesFruit&Legume

SourcesVIANDES

SourcesVins

‐‐‐‐‐

CSD

Figure 12 : Architecture applicative cible du domaine « information économique et aide à la décision »

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2.7. Un système d’information décisionnel pour le pilotage

Le pilotage des activités repose aujourd’hui largement sur des outils locaux (tableur). Le choix de mettre en place un système d’information décisionnel pour le pilotage a été fait avant le lancement du SDSI. Ce système a pour premier objectif de fournir une vision transversale de l’activité et d’automatiser la production d’indicateurs de suivi, de productivité et de tableaux de bord en particulier pour le reporting réglementaire. Le SDSI a intégré ce choix cohérent avec la cible urbanisée.

Pour répondre aux critères d’urbanisation, la cible du SI doit identifier, caractériser et modéliser l’ensemble des objets métiers transverses ayant vocation à être pilotés et faire en sorte que les applications opérationnelles respectent les états et les caractéristiques de ces objets métiers.

Cet enjeu de gouvernance des données de pilotage de l’établissement est traité par le projet de réingénierie des processus sur la performance en cours (définition des indicateurs, mise en cohérence des dictionnaires de données…).

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2.8. Une gestion industrialisée et transverse de la dématérialisation

Les applications actuelles de FranceAgriMer ont été conçues pour être utilisées selon un mode de fonctionnement interne sans possibilité d’utilisation par les bénéficiaires finaux. Les fonctions d’acquisition et de restitution sont imbriquées dans les applications et ne sont utilisées que par les agents. Quelques applications intègrent des « télé procédures » mais elles restent rares et peu utilisées.

Un enjeu majeur de FranceAgriMer est de pouvoir déporter certaines activités sur les bénéficiaires (saisie de dossier dématérialisé, contrôles de complétude, remplissage en ligne d’enquêtes pour la collecte de données).

La mise en place de télé procédures est le premier maillon d’une chaîne de traitement dématérialisé du processus. Les apports majeurs de cette dématérialisation sont :

pour l’établissement, un gain de productivité pour les équipes internes et un accroissement de la capacité de pilotage de l’activité

et pour les usagers, une amélioration du service par la mise à disposition de “e-services” (par exemple, consultation du suivi d’avancement des dossiers de paiement), par la mise en œuvre d’un point unique d’accès à tous les “e-services” de la sphère agriculture dont ils bénéficient (participation de FranceAgriMer au projet de portail unifié du MAAPRAT) et par le respect du Référentiel Général d’Accessibilité des Administrations (RGAA).

A l’issu du SDSI, FranceAgriMer dispose de formulaires dématérialisés et de capacités de traitements des processus dématérialisés de bout en bout pour la majorité des dispositifs d’aides et des collectes de documents. La production et le déploiement des formulaires sont industrialisés.

Figure 13 : schéma de principe d'une procédure dématérialisée de bout en bout

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2.9. Architecture applicative et technique cible

Au terme du SDSI, FranceAgriMer aura progressé sur la rationalisation de ses solutions technologiques, sur la base d’un socle logiciel répondant à des objectifs d’industrialisation technologique, d’agilité et de réactivité, de réduction des coûts et d’injection d’innovation. Des normes et méthodes sur les usages de ce patrimoine unifié sont déployées.

Le socle logiciel constitue le tissu de composants réutilisables, stables qui ont été rendus standards au sein de FranceAgriMer. Il regroupe l’ensemble des solutions technologiques communes, fait l’objet d’une normalisation stricte des usages et vise l’industrialisation par une productivité accrue des développements techniques. Les fonctionnalités développées spécifiquement au sein de chaque projet (pour illustration : la gestion des échanges, la dématérialisation) font alors l’objet d’acquisition de solutions spécialisées ciblées. Ce socle s’inscrit ainsi dans une logique de forge, d’usine spécialisée pour produire en masse des échanges, des formulaires, etc… La production en masse de fonctionnalités spécialisées engage une réduction des coûts selon le principe universel de la courbe d’expérience.

Le socle logiciel est constitué en premier lieu de la forge Java. Cette forge a évolué chaque année via l’apport de composants pour intégrer les nouvelles usines spécialisées au sein des applications métier.

Les usines spécialisées quant à elles adressent le domaine de la dématérialisation (GED, téléprocédures, formulaires, signature électronique), le décisionnel (Infocentre) et des domaines innovants comme la gestion des données géolocalisées (SIG), les référentiels de données (MDM), l’intégration (plate-forme EAI/SOA, BPM/Workflow, moteur de règles). Ces usines ont été particulièrement mises en œuvre afin de répondre rapidement au vaste chantier des télé procédures de l’établissement et afin de maintenir la réactivité nécessaire dans le cadre de la gestion des aides de crise.

L’offre, en réponse à la mobilité, s’est d’avantage développée en équipant le Réseau des Nouvelles des Marché (RNM) de tablette PC pour le relevé de prix et en dotant l’encadrement de FranceAgriMer de nouveaux dispositifs de téléphonie dans le cadre du marché interministériel OPACHE3. L’application « Pesée Classsement Marquage » (PCM) pour le contrôle des carcasses en abattoir s’est enrichie de nouvelles fonctionnalités.

La rationalisation des serveurs par la poursuite de la démarche de virtualisation a permis de disposer en cible environ 75 serveurs physiques (contre 292 à la création de FranceAgriMer) et de 200-250 machines virtuelles.

Les composants d’infrastructure technique qui le nécessitent ont été mis à jour. Avant la fin de la phase de support étendu de Windows XP (Avril 2014), ce dernier a fait l’objet d’une migration sur les 1 200 postes de travail vers Windows 7. De même la migration de la suite bureautique à Libre office a été réalisée. Les bases de données Sybase de production ont été rationalisées autour de la dernière version de Sybase et les projets utilisant une autre base de données et ayant fait l’objet d’une refonte ont migré sur Oracle.

Enfin, la mise en place et l’usage de ce patrimoine technologique unifié fait l’objet de méthodologies, normes et standards formalisés par un architecte référent dans le respect du Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI) et du Référentiel Général d’Accessibilité des Administrations (RGAA).

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 29/64

L’architecte référent s’assure du respect du RGI et du RGAA, garantit la structuration du socle, la bonne application des règles d’usage, de conception et de sécurité en lien avec le RSSI. Il a formalisé un référentiel de documents (dit socle méthodologique) dont il assure la pérennité, la bonne utilisation et application auprès des projets. Il travaille conjointement avec l’urbaniste référent afin de s’assurer de la bonne réutilisation fonctionnelle (SOA) des composants applicatifs existants. La conception technique des nouveaux projets fait l’objet de son visa ; ce visa faisant état de son regard critique sur les solutions architecturales proposées, de la bonne réutilisation / valorisation de la forge Java et des usines spécialisées ou dans certains cas d’un accord pour dérogation.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 30/64

2.10. Cible sécurité

Au titre de sa fonction d’organisme payeur des aides agricoles et des obligations communautaires qui en découlent (règlement (CE) n° 1290/2005 relatif au financement de la PAC et règlement (CE) n° 885/2006 relatif aux modalités d’application), FranceAgriMer se doit de mettre en place une organisation et des dispositifs garantissant la sécurité des dispositifs de paiement des mesures relevant de sa responsabilité, l’ensemble devant se fonder sur une norme internationale (en France, c’est la Norme ISO 17799 : 2005, devenue 27002 :2005, qui a été choisie).

Par ailleurs, sur le plan des exigences nationales en matière de sécurité, FranceAgriMer suit les règles du Référentiel Général de Sécurité.

Le SDSI s’inscrit dans la Politique de Sécurité des Systèmes d’Information (PSSI) de l’établissement qui se fonde sur les principes et les préconisations du référentiel normatif établis par la Norme ISO 27002 : 2005.

Ainsi au terme du SDSI, l’urbanisation des SI, l’enrichissement de socle applicatif, ainsi que les projets de réalisation (y/c les infrastructures) ont tenu compte des exigences en matière de sécurité informatique.

L’expression des besoins de sécurité identifiés par les métiers au travers de l’analyse « DICP » a été systématisée lors de la phase d’étude préalable et est devenue un pré requis au démarrage des projets.

Le chantier des télé-procédures, les projets de publication et d’échange de données, la sécurisation de l’environnement de production ont été menés en concertation avec le RSSI de l’établissement.

La réflexion est menée sur la mise en place d’une plateforme unifiée de sécurisation des accès au système d’information, notamment en provenance de l’Internet.

Les identités interministérielles et inter-agences sont fédérées afin de mieux identifier et fluidifier le parcours usager et utilisateur (support du portail unifié).

La PSSI et l’analyse de risque sont révisées régulièrement ;

Le Plan de Continuité d'Activité (PCA) est défini en matière de besoins de continuité d’activité des métiers et des moyens de sécurité à mettre en œuvre dans le cadre de sinistre majeur. De même le processus de gestion de crise est défini et un dispositif permettant l’accès immédiat à la documentation nécessaire dans le cadre d’un sinistre est opérationnel. Les tests relatifs au PCA et au Plan de reprise (PRI) ont été réalisés régulièrement.

Dans le domaine des infrastructures les actions recommandées par la C3OP (Commission des Certification des Comptes des Organismes Payeurs) ou découlant des revues de conformité techniques sont réalisées.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 31/64

2.11. Cible de sous-traitance et impacts organisationnels

2.11.1. Un modèle de sous-traitance optimisé pour les Études

Sur le périmètre des études, les nouveaux marchés ont vocation à s’appuyer sur les centres de services externes (CDS) des prestataires. En effet, les centres de services externes présentent les avantages d’un modèle industriel :

Réduction significative des coûts unitaires, par rapport à des prestations réalisées par des équipes dédiées en permanence à FranceAgriMer et localisées sur le site de FranceAgriMer ; ceci exige de limiter le nombre de contrats à 2 ou 3 et de prévoir une durée initiale de 3 ans minimum au lieu de 1 an.

Clarification des rôles respectifs entre Client et Fournisseur et donc meilleure responsabilisation de bout en bout des prestataires sur la qualité de service.

Stabilisation et fiabilisation des niveaux de service obtenus

CDS 2 - Projets applicatifs & TMA

Interlocuteurs Études

CDS 1 - Projets applicatifs & TMA

Figure 14 : Principe de sous-traitance future des Etudes

Les périmètres fonctionnels des nouveaux marchés seront définis en cohérence avec les grandes zones d’urbanisme du SI pour minimiser les interférences entre projets (à titre d’illustration, FranceAgriMer pourrait ainsi passer 3 marchés, le 1er sur le SI Intervention sur les marché et les filières, le 2ème sur le SI Information et aides à la décision, et enfin le dernier sur le support SI et les objets métiers).

Ce modèle de sous-traitance implique un renforcement de la formalisation des besoins exprimés par FranceAgriMer et la définition de critères permettant d’apprécier qualitativement le service rendu par les prestataires.

2.11.2. Une organisation recentrée des Études FranceAgriMer

L’organisation actuelle doit évoluer rapidement, afin d’être en capacité de piloter la refonte du SI en cours. L’objectif du SDSI est de passer d’une participation des Etudes sur chaque projet de 40% à 30% afin d’être en mesure de piloter d’avantage de projets. Cette évolution se traduit à la cible par deux familles de recentrages :

Report de charge vers les maîtrises d’ouvrage métiers, et vers les prestataires

Renforcement des compétences sur certaines expertises et sur le pilotage des prestataires

Aussi, en cible :

Certaines activités ne sont plus prises en charge par les études mais sont réalisées par les maîtrises d’ouvrages métiers (MOA) ou sont externalisées Il s’agit :

du cahier des charges fonctionnel (les spécifications générales)

des recettes fonctionnelles,

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du support fonctionnel des applications

Certaines activités sont externalisées par les Études:

Les activités de développement, de tests et d’intégration, hormis éventuellement sur des applications non éligibles à l’externalisation (à identifier),

La rédaction des spécifications fonctionnelles détaillées (sous le contrôle direct des études)

Enfin, certaines activités restent le cœur de métier des Études :

Ce qui est nécessaire à la maîtrise par FranceAgriMer de ses applications complexes, ou critiques :

• La validation des architectures et urbanisations proposées • Le pilotage et le contrôle des spécifications fonctionnelles détaillées (qui

sont rédigées par des sous-traitants)

Les activités permettant une gestion professionnelle des fournisseurs

Enfin, la maîtrise de bout en bout, dont la réalisation, des applications jugées non éligibles à une externalisation de type « centre de service externe ».

2.11.3. Une voie exploratoire : le « cloud computing »

Le modèle cloud computing, pour illustration le mode SaaS (Software as a Service) est en plein développement grâce à l’émergence d’offres tant privées que publiques. Il constitue une forme aboutie de mutualisation qui fait sens dans une logique de rationalisation et de recherche d’économies d’échelle. Cette forme de gouvernance des ressources informatique est très prometteuse par ses atouts non seulement en termes économiques, mais aussi en termes de qualité de service aux utilisateurs, Elle offre en particulier une réponse adaptée aux besoins de disponibilité et de support des applications sur des plages horaires étendues, qui doit accompagner la mise en place de services en ligne.

La perspective du recours à cette approche de gouvernance des ressources informatiques implique une attention particulière à l’urbanisation du SI qui doit apporter une vision claire et maîtrisée des domaines fonctionnels homogènes et des échanges entre domaines. Elle implique de même une attention toute particulière à la sécurité informatique.

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2.12. La gouvernance SI

Le dispositif de gouvernance du système d’information de FranceAgriMer a fait l’objet au cours du 1er semestre 2011, d’une réingénierie des processus dont les travaux ont arrêté les modalités de gouvernance présentés dans la note de décision du 28 juillet 2011 signée par le Directeur Général et accompagnée de ses quatre annexes. Certains compléments ont été apportés depuis, principalement pour préciser le rôle de la cellule d’assistance à la gouvernance informatique (C_AGSI) et au sein de celle-ci du pôle de management des opérations (PMO).

2.12.1. La gouvernance stratégique du SI

La cible du SDSI en matière de gouvernance SI s’appuie sur les structures et modalités de fonctionnement suivantes :

Le comité de gouvernance a pour rôle le pilotage et la gouvernance du système d’information et de ses évolutions. Il prend les décisions importantes en matière d’évolution du SI de l’établissement, s’assure à la fois de la concrétisation de la stratégie et de la condition de sa mise en œuvre, décide du lancement des projets de refonte du SI. Il est piloté par le Directeur Général de l’établissement, composé des directeurs de l’établissement en tant que Maîtrise d’Ouvrage Déléguée (MOAD), du responsable du Service Informatique et du RSSI, et se réunit mensuellement.

Le comité de gouvernance s’appuie sur une cellule d’aide à la gouvernance comprenant un PMO (Pôle de Management des Opérations), placée sous la responsabilité d’une Direction fonctionnelle de l’établissement (la DRSSO). Elle instruit les dossiers, gère le portefeuille projet de l’établissement, produit les indicateurs, anime la phase d’analyse de la valeur des projets candidats en phase d’étude d’opportunité, anime et fait respecter la méthodologie de management des projets et de création de valeur. Elle gère également la comitologie des comités de gouvernance.

Un comité de pilotage « sécurité des systèmes d’information » se réunit deux fois par an sous la présidence du Directeur Général

Deux instances transverses ont été définies pour compléter les cellules de gouvernance opérationnelles : le comité d’urbanisation et le comité infrastructures.

2.12.2. L’organisation et rôle des maîtrises d’ouvrages (MOA et AMOA)

La Maîtrise d‘Ouvrage Déléguée (MOAD), est le donneur d’ordre au profit de qui les systèmes d’information sont réalisés. Elle désigne le Directeur de Projet, chargé de coordonner les travaux de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'œuvre. Il se fait assister par une Maîtrise d’Ouvrage Opérationnelle (MOA O) à laquelle il délègue les tâches opérationnelles de maîtrise d’Ouvrage en phase d’avant-projet et durant le projet Il peut demander l’appui d’une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) interne ou externe pour la direction de projet ou/et la MOA Opérationnelle afin de les décharger d’un certain nombre de travaux.

Pour le fonctionnement « courant » des applications, une instance spécialisée, les « groupes applicatifs » (regroupés au sein de portefeuilles applicatifs adossés aux zones d’urbanisation), est chargée de la priorisation , de la régulation et de la planification des demandes d’adaptations-maintenances applicatives.

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Dans le cadre des projets d’évolution, l’organisation type mise en place est la suivante :

Mise en place par le directeur de projet, d’un comité de pilotage dédié (COPIL). Ce Comité fonctionnel, structure temporaire, mise en place spécifiquement pour le projet se distingue de la hiérarchie permanente de d’établissement. Il, est composé a minima du directeur de projet, du Pilote Stratégique (MOA Déléguée), du responsable MOA Opérationnelle et, du chef de projet coté MOE et d’autres acteurs selon la nature et la phase du projet. Il a pour mission de mener à son terme le projet sous tous ses aspects

Dans ce cadre fonctionnel, il est tenu de rendre compte au Comité de gouvernance du SI de l’avancement du projet et des problèmes éventuels rencontrés, notamment lorsqu’ils peuvent conduire pour les régler à des décisions d’ordre stratégiques.

Le responsable de la MOA opérationnelle (Chef de projet MOA) est responsable de l’expression des besoins (en phase d’étude d’opportunité), des spécifications fonctionnelles générales (en phase de définition), de la validation des spécifications détaillées et des recettes utilisateurs, de l’assistance fonctionnelle auprès des utilisateurs ainsi que de l’accompagnement au changement. Il peut se faire assister par une AMO interne ou externe.

2.12.3. Le schéma général de gouvernance du SI

Les rôles et relations entre les structures de gouvernance décrites ci-dessus sont présentés dans le schéma suivant

Comité de gouvernance SI (CGSI)Gouvernance stratégiquedu SI de l’établissement

Groupes applicatifs= la gouvernance opérationnelle sur un domaine fonctionnel

Gestion d’un portefeuille d’opérations du SI  par groupe applicatif (avant‐projets, projets, adaptations‐maintenances) 

Demandes d’arbitrage (fonctionnels, budgétaires, délais, priorités)

Suivi du portefeuille d’opérations du SI consolidé et du Plan d’emploi des 

moyensDocuments d’aide à la décision pour un go/non Go (avant projet, projet)

Décisions (go/no go, budget SI,  (ré)actualisation du Plan d’emploi des moyens / (ré)allocations budgétaire, décalage de projets,..)Arbitrages rendusSchéma directeur du SI  

Comité de pilotage d’un avant‐projet  ou d’un projet (COPIL)

= le pilotage d’un projet

Cellule d’aide àla gouvernance / Equipe PMO

Priorisation / régulation / arbitrage / planification  / suivi des adaptations‐maintenance des applications existantes dans le cadre d’une enveloppe budgétaire

Consolidation du portefeuille avec les avant‐projets et projets pour des besoins de pilotage des moyens àaffecter

Pilotage du projet applicatifs ou d’infrastructures (risques, délais, conformité fonctionnelle, charges) dans le respect d’un budget de projet

Comitéinfrastructures

Gestion d’un portefeuille d’opérations du SI  concernant les infrastructures (avant‐projets, projets, adaptations‐maintenances)

Priorisation / régulation / arbitrage / planification  / suivi des adaptations‐maintenance des infrastructures existantes dans le cadre d’une enveloppe budgétaire

Consolidation du portefeuille avec les avant‐projets et projets  d’infrastructures pour des besoins de pilotage des moyens à affecter

Comitéd’urbanisation

Principes et plan d’urbanisationAvis sur les dossiers d’opportunité(avant‐projet SI) au regard des principes d’urbanisation 

Comité de pilotage « Sécurité des SI »

Comité de gouvernance SI (CGSI)Gouvernance stratégiquedu SI de l’établissement

Groupes applicatifs= la gouvernance opérationnelle sur un domaine fonctionnel

Gestion d’un portefeuille d’opérations du SI  par groupe applicatif (avant‐projets, projets, adaptations‐maintenances) 

Demandes d’arbitrage (fonctionnels, budgétaires, délais, priorités)

Suivi du portefeuille d’opérations du SI consolidé et du Plan d’emploi des 

moyensDocuments d’aide à la décision pour un go/non Go (avant projet, projet)

Décisions (go/no go, budget SI,  (ré)actualisation du Plan d’emploi des moyens / (ré)allocations budgétaire, décalage de projets,..)Arbitrages rendusSchéma directeur du SI  

Comité de pilotage d’un avant‐projet  ou d’un projet (COPIL)

= le pilotage d’un projet

Cellule d’aide àla gouvernance / Equipe PMO

Priorisation / régulation / arbitrage / planification  / suivi des adaptations‐maintenance des applications existantes dans le cadre d’une enveloppe budgétaire

Consolidation du portefeuille avec les avant‐projets et projets pour des besoins de pilotage des moyens àaffecter

Pilotage du projet applicatifs ou d’infrastructures (risques, délais, conformité fonctionnelle, charges) dans le respect d’un budget de projet

Comitéinfrastructures

Gestion d’un portefeuille d’opérations du SI  concernant les infrastructures (avant‐projets, projets, adaptations‐maintenances)

Priorisation / régulation / arbitrage / planification  / suivi des adaptations‐maintenance des infrastructures existantes dans le cadre d’une enveloppe budgétaire

Consolidation du portefeuille avec les avant‐projets et projets  d’infrastructures pour des besoins de pilotage des moyens à affecter

Comitéd’urbanisation

Principes et plan d’urbanisationAvis sur les dossiers d’opportunité(avant‐projet SI) au regard des principes d’urbanisation 

Comité de pilotage « Sécurité des SI »

Figure 15 : Organisation de la gouvernance du SI

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2.13. La gouvernance de l’action en région

La gouvernance de l’action de FranceAgriMer en région a fait l’objet d’une réingénierie des processus en 2011. Les choix de cette gouvernance visent à :

• la sécurisation de l'action de FranceAgriMer : missions assurées, objectifs tenus, exigences règlementaires respectées, qualité garantie ;

• une gestion performante, quantitative et qualitative des ressources et moyens de la DRAAF mobilisés sur les missions de FranceAgriMer et, en particulier, des ressources et des moyens alloués à la DRAAF par FranceAgriMer.

• une définition du rôle de la DRAAF qui crée un schéma d'organisation efficient et responsabilisant (des missions et des règles claires, des marges de manœuvre identifiées, une absence de recouvrement entre les activités siège et les activités DRAAF…), cohérent avec la fonction de représentant territorial de FranceAgriMer du préfet de région et avec le rôle de la DRAAF en matière d'animation des politiques agricoles au niveau régional.

Ces orientations nécessitent le renforcement du système de pilotage par notamment l’évolution des systèmes d’information pour partager les données nécessaires au suivi des personnels (GPEEC, formation, ETPT…), au travail de modélisation de l'adéquation charges/ressources et au dimensionnement des effectifs en régions, pour apporter aux DRAAF la connaissance de toutes les aides versées sur leur territoire ainsi que des outils de pilotage des activités « de production ».

Par ailleurs, les évolutions « métiers » du poste de travail en région sont coordonnées avec les équipes informatiques sur site et en cohérence avec les actions du MAAPRAT.

Enfin, le SDSI prend en compte en tant qu'axe d'analyse et enjeu pour l'Etablissement, la performance de la gouvernance de l'action de FranceAgriMer en région.

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 36/64

3. Les programmes de transformation inscrits au SDSI Le schéma directeur a décliné les actions pour l’atteinte de la cible en programmes de transformation du système d’information par grand domaine ; les programmes sont constitués de projets circonscrits dans leur périmètre et leurs objectifs, regroupés au sein de portefeuilles de projet. Ce chapitre présente les portefeuilles de projets :

PTF1 : Interventions avec paiements

PTF2 : Interventions sans paiements

PTF3 : Contrôles sur place

PTF4 : Information et aide à la décision

PTF5 : Pilotage

PTF6 : Outils support (comptabilité, RH, etc.)

PTF7a : Architecture applicative

PTF7b : Architecture technique

PTF 7c : Organisation et méthodes

PTF 7d : Objets métier

PTF7e : Gouvernance, sécurité, AMOA SI

Les portefeuilles se répartissent sur la cartographie fonctionnelle du SI selon le schéma suivant :

Fonctions support

Échanges externes

PilotageObjets métiers

SI Intervention sur les marchés & filières

SI Information & Aide à la

décision

Comptabilité

Support SI/MOE

5

7

6

7b - Architecture technique

7a - Architecture applicative

7c - Organisation et méthode

7d -Objets métier

4

7e - Gouvernance, Sécurité, AMOA SI

Interventions avec paiement

Interventions sans paiement

Contrôles sur place

1 2

3

Figure 16 : Répartition fonctionnelle des portefeuilles de projets

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3.1. Projets sur le domaine « SI intervention sur les marchés et filières »

Trois portefeuilles de projets couvrent ce domaine fonctionnel :

PTF1 : Interventions avec paiements

PTF2 : Interventions sans paiements

PTF3 : Contrôles sur place

Les projets de ce domaine sont majoritairement issus de la démarche de réingénierie des processus (RP) ; ils incluent, le cas échéant, le développement des interfaces pour les échanges externes suivant la démarche de dématérialisation des processus métier proposée par le groupe de réingénierie des processus. Dans cette logique, la mise en place de e-services spécialisés s’appuie sur des e-services transversaux mutualisés mis à disposition par une « usine à télé-procédures » prévue dans les chantiers d’architecture applicative du SDSI.

La définition des nouveaux projets d’évolution applicative du SI dépend fortement de l’achèvement des projets de réingénierie des processus : ainsi, certains domaines couverts en séquence 3 initialisée en septembre 2011 n‘ont pas été évalués en termes d’impacts SI, les domaines inclus dans la séquence 4 et 5, examinés respectivement en janvier et avril 2012, feront l’objet d’évaluations en cours de SDSI.

Les enjeux

Qualité des services rendus aux utilisateurs par les applications Les objectifs

Optimisation des processus concourant à :

L’unité d’action de FranceAgriMer

La sécurité réglementaire de son action

L’efficience de son fonctionnement

La réactivité nécessaire au paiement des aides de crise, Points d’attention

Ne pas ralentir les projets Métier par la mise en place du socle

Les projets Interventions avec paiement

RP Commerce extérieur (y/c télé-procédure)

RP Promotion

RP Fonds Opérationnels (y/c télé-procédure)

RP Fruit et Lait scolaire (y/c télé-procédure)

RP Stockage (y/c télé-procédure)

En application des décisions prises dans le programme de réingénierie des processus principalement, un certain nombre d’applications font l’objet de projets d’évolutions plus ou moins profondes dans le cadre du SDSI :

unification d’applicatifs par domaine (commerce extérieur, stockage et intervention…),

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RP Déclaration réglementaire

RP Restructuration vignoble

RP Fond Européen de la Pêche

Aides aux investissements (OASIS)

Prestation Vétérinaires

Refonte Rénovation du verger

Aides aux plus démunis (y/c télé-procédure)

Refonte Sucrindus

mise en place de télé-procédures (fonds opérationnels, les fruits aux écoles et le lait scolaire, le stockage, prestations vétérinaires….),

évolutions fonctionnelles diverses et, le cas échéant, refonte d’applications (Sucrindus, aides au plus démunis, rénovation du verger …)

Interventions sans paiement

Certiphyto

RP PCM (Pesée Classement Marquage)

RP Exp@don

RP journaux de bords

Poursuite du projet Aval (V2)

Refonte bois et plants

Refonte contingent meunerie

Quotas laitiers

Un certain nombre d’applications font l’objet de projets d’évolutions plus ou moins profondes dans le cadre du SDSI dont certains précédés de chantiers de RP : poursuite de Certiphyto (portage interface sur environnement téléprocédures DGME, évolution Back Office), mise en place de téléprocédures sur PCM (Normabev), refonte Exp@don ; préparation de la sorite des quotas laitiers, évolution des journaux de bord pour prise en compte du nouveau périmètre défini par le MAAPRAT et refonte de l’application bois et plants.

Contrôles

RP Contrôles sur place

Aides nationales

RP Aides nationales Les projets d’évolution sur les aides nationales seront précisés courant 2012/2013 pour mise en oeuvre en 2013/2014, la priorité étant donnée aujourd’hui aux projets communautaires.

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3.2. Projets sur le domaine « Information et aide à la décision »

Ce domaine est couvert par le portefeuille 4.

Les enjeux

Renforcement de la qualité, de la maîtrise de la diffusion et du partage des données

Augmentation de la capacité d’analyse et renforcement du rôle d’information économique

Les objectifs

Un SI cible intégré de collecte, traitement et mise à disposition des informations socio-économiques sur les filières

Les projets Extension de la mise en œuvre de Visio

VisioEnquêtes (ECS)

VisioGrains

VisioStockage (OSS)

VisioMer

VisioLait

VisioBase / VisioNet

Le programme VISIO sera poursuivi pour la refonte des applications de collecte de données (VISIOSources) en priorité sur les domaines suivants :

les enquêtes céréalières par sondage (refonte de l’application ECS enquêtes)

la dématérialisation des Etats céréaliers l’observatoire des sites de stockage la refonte de la gestion des données de

référence Mer le domaine laitier : cotations, enquête

mensuelle, panels lait mensuel et hebdo

Le projet VISIOBase/ VISIONet, une fois le socle technique opérationnel et le premier lot terminé (déclaration de collecte des céréales), sera implémenté dans un deuxième lot, sur les données concernant les sucres industriels, devises, surfaces, rendements, productions, commerce extérieur et stockage ; le socle VISIO sera progressivement alimenté de toutes les sources recensées sur les différentes filières et au niveau multi-filières

Développement des Observatoires

Observatoire Abattoirs

Observatoire des données des entreprises

Céré’Obs

Le projet « Observatoire abattoirs » repose sur une base de données en cours de construction de recueil des sources du SSP, de la DGAL et du fichier entreprise de l’établissement. Associée à cette base de données, un info centre et un site internet seront mis en place

Le projet Céré’Obs, une fois l’ouverture sur le WEB

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Observatoire Biomasse

Observatoire des prix et marges

opérationnelle pour le grand public, sera poursuivi avec des fonctionnalités de gestion et la diffusion de nouvelles restitutions pour le réseau et de nouvelles publications ;

L’observatoire de la Biomasse créé en 2011 sera enrichi d’un module de gestion des données.

L’observatoire des prix et marges comprendra, dans sa nouvelle version, une base de données assortie d’un module de restitution dynamique de données.

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3.3. Projets d’unification du pilotage

Ce domaine est couvert par le portefeuille 5.

Les enjeux

Doter l’encadrement d’un outil de suivi et pilotage

Être en mesure de quantifier les gains attendus (efficience)

Mieux rendre compte aux parties prenantes externes de l’activité de l’établissement Les objectifs

Disposer d’indicateurs implantés dans un environnement décisionnel pour le pilotage de l’établissement et de l’activité opérationnelle et le reporting

Les projets Pilotage de la performance

RP Pilotage de la performance

Le chantier pilotage de la performance stratégique au niveau de l’établissement a pour objet principal de formaliser un certain nombre d’indicateurs, en amont de la spécification du SI pilotage, de formaliser l’impact sur les systèmes de gestion opérationnelle, d’articuler ce processus avec les fonctions d’analyse de risque, de contrôle interne, de contrôle de gestion, d’audit interne, et également avec le processus budgétaire, la démarche de management par objectif, la gouvernance de l’action en région et les démarches de progrès telle que la réingénierie des processus.

Infocentre pilotage

Mise en place des bases Infocentre de différents projets :

• AVAL

• Observatoire des abattoirs

• PCM

• Aides aux investissements (Serres)

• Commerce extérieur

• SSD

• Bien être

• Contrôles sur place

Le projet consiste en une refonte, un portage ou une extension des fonctions de suivi et pilotage de différentes applications sur l’intranet décisionnel (IDE) mis en place à cet effet

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3.4. Projets d’amélioration des fonctions support et comptabilité

Ce domaine est couvert par le portefeuille 6.

Les enjeux

Simplifier les applications et les rendre plus maintenables ; augmenter la qualité comptable et financière ; faciliter les reportings réglementaires

Les objectifs

Unifier le domaine sur des composants majeurs : compta /finances, cautions et recouvrements

Les projets Cautions / virements / recouvrements

RP virement

RP recouvement

Reprise de l’existant recouvrement (GAROO, Sival recouvrement, Recouvrement C/S)

RP caution

Le projet consiste en une refonte du domaine financier pour faire porter par SIREPA l’ensemble des fonctions de virement et recouvrement. La mise en place d’une comptabilité unique de tiers et la centralisation des paiements sont en cours et doivent être poursuivis (lot 2 : flux mandats et titres). L’unification du recouvrement sur SIREPA et la migration des données des outils de recouvrement actuels (GAROO, Sival recouvrement et Recouvrement C/S) suite à leurs abandons est un projet à finaliser au premier semestre 2012 . Le paramétrage de SIREPA sur l’axe « nouvelle structure » a été mis en place début 2012.

La poursuite en 2012 de la mise aux normes d’échange SEPA pour les fichiers de virement sera faite dans le cadre de cette refonte.

La gestion des cautions est considérée comme un domaine devant faire l’objet d’un développement hors SIREPA : la création d’un module « caution unique » et son intégration dans les applications sont planifiés en 2012 - 2013

Comptabilité d’engagement

Comptabilité d’engagement en classe 8

La mise en place d’une comptabilité d’engagement en classe 8 fait partie des projets planifiés sur l’année 2012.

Contentieux

Suivi du contentieux Mise en place d’une « base de donnée » partagée entre les métiers et le service juridique su le suivi des contentieux. Projet 2012/2013

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3.5. Evolution de l’architecture applicative

Ce domaine est couvert par le portefeuille 7a. La migration des applications pour l’intégration du référentiel correspond au portefeuille 7d (objets métier).

Les enjeux

Rationaliser les solutions technologiques.

Adopter des référentiels communs aux MAAPRAT et ses opérateurs afin de faciliter les échanges de données

Etre reconnu comme LE Tiers de confiance via une infrastructure technique sécurisée (fédération des identités et des accès)

Les objectifs

Mettre en place un socle logiciel adressant l’industrialisation technologique, la réduction des coûts et l’injection d’innovation.

Proposer aux usagers une vision unifiée des e-service « agriculture » à l’accès sécurisé

Faciliter la collaboration des agents FranceAgriMer avec ceux du ministère et de ses opérateurs tant à l’échelon régional que central

Points d’attention

Ne pas ralentir les projets Métier par la mise en place du socle.

Prévoir un accompagnement d’experts auprès des MOE interne.

Le socle doit être l’un des fondamentaux des choix d’architecture sur les projets : son utilisation n’est pas une option (sauf dérogation).

Inscrire le projet « fédération des identités » dans le cadrage IAM du MAAPRAT

Les projets Référentiel et infocentre

Finalisation du socle applicatif actuel (Socle V1- MDM-infocentre)

L’année 2011 a fait l’objet du lancement du marché intégrateur / éditeur MDM (Référentiel des tiers), et des travaux sur le volet Infocentre. La 1ère version du socle consolide ces nouveaux acquis technologiques par la mise à disposition de plateformes MDM et « IDE » (Intranet DEcisionnel) industrialisées au regard des usages (activités de conception / développement) et des processus d’exploitation. La première utilisation du socle référentiel concerne la mise en place du référentiel de tiers avec comme référentiel maître la BDNU (Base de Données Nationale des Usagers)

Evolution des applications pour intégration MDM

La modification des applications pour tirer parti de la mise en place de la nouvelle gestion des référentiels se fait progressivement au fur et à mesure des projets d’évolution

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Migration infocentres BO La migration des infocentres actuels de l’environnement Business Object est entreprise pour adopter la nouvelle version de BO intégrée dans le système d’information décisionnel de l’établissement (IDE)

Abandon de Cognos au profit de BO La migration des environnements Cognos est entreprise pour adopter la nouvelle version de BO intégrée dans le système d’information décisionnel de l’établissement (IDE)

Dématérialisation

Mise en place du socle de dématérialisation (Socle V2)

Afin de soutenir le développement de la dématérialisation, le socle logiciel v2 met à disposition des usines spécialisées. Ces usines sont de deux types :

L’usine « Téléprocédures » pour répondre à la demande massive de production / évolution de formulaires : les sujets concernés étant : les formulaires , les signatures électroniques, l’intégration portail.

L’usine « GED » pour le stockage et la recherche de documents dématérialisés (tel que les justificatifs, …) qui pourra intégrer une première version de workflow. L’archivage des données numériques sera également traité pour compléter les services dématérialisés de bout en bout.

En complémentarité, des dispositifs d’EDI sont mis place.

Géolocalisation

Mise en place de gestion de données géolocalisées (Socle V3)

Le socle (Socle V3) et son usine « SIG » adresse la gestion standardisée du relevé de données géolocalisées (telles que les informations relatives aux usagers, les cartographies des forêts, …).

Intégration (EAI/SOA), BPM, Workflow

Mise en place d’un socle d’intégration (Socle V4), BPM / Workflow (Socle V5)

Une plate-forme d’échanges et de services (Socle V4) sera choisie pour assurer l’intégration applicative dans le contexte de fusion des SI. La solution retenue en V4 évoluera dans le socle V5 avec des briques avancées de gestion des processus métiers (BPM), Workflow, moteur de règles. Ces évolutions restent à confirmer par des pré-études.

Forge Java

Extension des composants de la forge La forge Java évolue en continu pour mettre à

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disposition des applications métier des composants d’intégration aux usines spécialisées.

Collaboratif et mobilité

Evolution de la gestion de la mobilité et mise en place de services collaboratifs

A moyen terme (2013/2014), des évolutions de la gestion de la mobilité (3G/ Smartphones) et la mise en place d’outils collaboratifs seront envisagés en privilégiant un partenariat avec le MAAPRAT. Le contenu et le planning de ces projets restent à confirmer

Fédération de la gestion des identités et des accès

Mise en œuvre de la fédération des identités Afin de mieux identifier et fluidifier le parcours usager et utilisateur, les identités interministérielles et interagences sont fédérées. La mise en œuvre de la fédération des identités est coordonnée au niveau MAAPRAT.

Ce projet implique à la fois les Etudes et la production, fortement mobilisée pour la mise en place technique du projet.

Refonte des services d’identification et d’authentification –

Projet de Gestion es Identités et des accès (GIA)

En interne à FranceAgriMer, le service d’identification doit permettre d’identifier sans équivoque les données relatives aux usagers / agents, les partenaires (référentiel des tiers), et à terme toute donnée métier (données relatives aux forêts, aux filières pêche / agroalimentaire / …). Le service d’authentification se matérialise quant à lui, via la mise en place d’un portail unifié, par un système unifié d’authentification

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3.6. Evolution des services d’architecture technique

Ce domaine est couvert par le portefeuille 7b.

Les enjeux

Rationaliser les solutions technologiques Les objectifs

Poursuite de la virtualisation

Faire évoluer les infrastructures techniques vers les dernières versions Points d’attention

Recenser les applications existantes pouvant être impactées par les migrations

Evaluer le coût d’adaptation des applications suite à une migration du socle technique

Les projets Standardisation des bases de données de production

Poursuite de la virtualisation des serveurs.

La démarche de virtualisation de serveurs initiée à la création de FranceAgriMer se poursuit : 292 serveurs (avril 2009) 148 serveurs (octobre 2011) 100 serveurs (fin 2012) environ 75 serveurs (2013-2014)

Mise en place d’une offre industrielle cible sur Oracle

Compte tenu du nombre de bases de données (SQLServer, Sybase, Oracle, Informix, MySQL, Access), une offre standard « Base de données » est proposée pour les nouveaux projets ou évolutions structurantes. Cette offre est basée sur Oracle et délivre des services industrialisés de stockage commun/dédié, exploitation (sauvegardes à chaud / froid, arrêt/redémarrage, supervision, …).

Migration Sybase 12.X vers 15.X L’absence de support de la version 12.X de Sybase conduit à une migration vers la version 15.X. Les évolutions majeures des applications basées sur Sybase font l’objet d’une étude de migration vers l’offre industrielle cible Oracle. Le plan projet de cette migration fait état de phases de requalification, de recompilations éventuelles des applications et de déploiement.

Déploiement du nouveau poste de travail

Déploiement de Windows 7 La fin du support étendu de windows XP (Avril 2014) impose une migration des 1200 postes de travail vers Windows 7. Dans certains cas cette migration fait l’objet d’une mise à jour matérielle (barrettes mémoires). Afin de limiter

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les impacts d’incompatibilité technique, les applications sont requalifiées et éventuellement virtualisées. L’échéance du déploiement Windows 7 est fixée à fin 2012.

Déploiement de la nouvelle suite bureautique

A l’image du système d’exploitation, la suite bureautique Office évolue vers Libre Office et met en évidence les besoins de requalification des applications (pour illustration, l’usage de MSAccess est répandu pour des applications ad hoc.). Le déploiement de la nouvelle suite bureautique est prévu à horizon fin 2013

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3.7. Organisation, méthodes et outillage SI

Ce domaine est couvert par le portefeuille 7d.

Les enjeux

Avoir la capacité à piloter les projets de refonte du SI

Recentrer les organisations internes (MOA, MOE) sur leurs périmètres « naturels »

Sécuriser les projets alors que les marchés actuels arrivent en fin de vie

Améliorer les marchés pour savoir travailler avec les futurs centres de services

Améliorer l'efficience des processus métiers

Valoriser le patrimoine SI par une approche de réutilisation (SOA). Les objectifs

Mise en place de méthodologies, normes et standards autour de l'usage du patrimoine technologique unifié

Institutionnaliser les rôles d'urbaniste et architecte référent Points d’attention

Un projet à mener conjointement (MOA – MOE)

Vérifier les possibilités réglementaires de passage des marchés en cours vers les nouveaux marchés

Dépendance avec la gouvernance SI et le changement de posture des équipes informatiques (pilotage, spécification générale)

Dépendance avec la mise à disposition du socle EAI/ESB

Nécessité d’alimenter les méthodologies (volet stratégique) par des cas Projet concrets (volet pragmatique); et inversement.

Les projets Recentrage des études en renforçant le rôle des MOA

Redéfinition des rôles des MOA/MOE

La première tâche consiste à effectuer un premier travail pragmatique, application par application, permettant de préciser au cas par cas, quels sont les besoins de recentrages et les réponses adaptées. Ce projet sera mené conjointement avec le management des MOA et de l’AMOA interne pour identifier dans les directions métier concernées et affecter aux projets les ressources MOA supplémentaires permettant d’absorber les reports de charges envisagés.

Les activités concernées (spécifications générales, recettes, support) peuvent être traitées en s’appuyant sur des AMOA internes ou externes pilotées par les MOA.

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Recadrage des marchés, lancement des nouveaux marchés Études et accompagnement des Etudes

Préparer et lancer les nouveaux marchés pour les Études

Mise en place d’une assistance externe pour accompagner les Etudes pour la mise en oeuvre

Ce travail doit traiter les deux dimensions suivantes :

Définir des règles de fonctionnement avec les fournisseurs à l’état de l’art (c'est-à-dire, tout ce qui a trait au pilotage et à l’interfaçage avec les prestataires)

Réviser l’ensemble du clausier des CCTP (sur les unités d’œuvre, les pénalités, la réversibilité,…)

Ce travail nécessite une analyse préalable, qui exige une solide expertise : un accompagnement pour mener à bien cette opération par un cabinet expert des contrats de projets applicatifs et de TMA. En parallèle un rapprochement avec le MAAPRAT sur ces questions permettra de bénéficier de leur retour d’expérience. Au-delà de cette phase d’étude, l’accompagnement et le renfort des équipes se poursuivra en phase projet pour la production des livrables, pour le pilotage de la cohérence d’ensemble des évolutions du SI (support en urbanisme et architecture applicative) et pour la gestion de la sous-traitance.

Renforcement de la démarche d’urbanisation

Formalisation et outillage de la méthode

Guides d’implémentation et d’utilisation de la forge JAVA et des composants

L’urbanisation adresse en priorité les évolutions fonctionnelles induites par les chantiers RP. A ce titre, la démarche d’urbanisation décrit son ancrage d’une part auprès des équipes métiers pour recueillir leurs besoins et d’autre part auprès de l’architecte référent pour en assurer un atterrissage SI. Pour asseoir une légitimité, une évolution est requise au niveau de l’organisation projet (en termes de rôles et responsabilités) et des processus opérationnels / gouvernance. Cette démarche fait état d’une méthodologie et d’outils pour des activités de modélisation de processus, de cartographie fonctionnelle, de modélisation d’objet métier, ...

Maintien d’un référentiel d’urbanisation Insufflé par cette démarche, un référentiel d’urbanisation est constitué et contient des cartographies, modèles d’objet métier, règles métier. Il s’alimente auprès des chantiers RP et permet d’illustrer concrètement les règles et principes de la méthodologie.

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Méthodologie d’architecture SOA

Formalisation et outillage de la méthode Rationaliser le patrimoine informatique signifie non seulement unifier les actifs mais également les valoriser dans une approche de réutilisation. Sur cette base, l’architecture fait l’objet d’une méthodologie de type SOA (Service Oriented Architecture). Un architecte référent déploie cette méthodologie conjointement avec l’urbaniste référent et s’assure de la bonne réutilisation fonctionnelle (SOA) des composants applicatifs existants. Cette méthodologie instruit également une évolution de l’organisation (rôles et responsabilités) et des processus opérationnels, de gouvernance. Pour illustration, la conception technique des nouveaux projets fait l’objet d’un visa ; ce visa faisant état d’un regard critique sur les solutions architecturales proposées, de la bonne réutilisation / valorisation de la forge Java et des usines spécialisées ou dans certains cas d’un accord pour dérogation. Les outils, quant à eux, accompagnent les activités de conception UML, de classification de l’existant (dictionnaire / référentiel de services).

Maintien d’un référentiel d’architecture applicative

Le référentiel d’architecture est un espace alimenté par les différents projets d’évolution SI (issus des chantiers RP ou intrinsèques au SI). Il contient des règles de modularité (Découplage des échanges externes et des traitements, désenclavement des fonctions des applications existantes et banalisation) et répertorie l’existant (le portefeuille technologique, une cartographie applicative, le lien composant Java et services métiers, les MCD, …).

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3.8. Pilotage, sécurité et AMOA SI Ce domaine est couvert par le portefeuille 7e. Les enjeux

Etre en capacité d’assurer le bon déroulement de la mise en œuvre du SDSI conformément aux prévisions

Mettre la MOA en capacité de bien assumer son nouveau rôle sur les projets

Respect des obligations d’un organisme payeur (norme ISO27002, certification des comptes)

Etre en conformité avec la législation et les normes (AQSSI, RGS, CNIL) Les objectifs

Mettre en place les outils, méthodes, structures et équipes ad hoc

Apporter à la MOA/AMOA le renfort et l’accompagnement nécessaires pour mener à bien les projets

Intégration de la politique de sécurité dans tous les projets SI Points d’attention

Risques liés au développement des télé procédures

Mise en place d’une gestion de portefeuilles de projets et pilotage du SDSI

Mise en place d’une GPP : logiciel, pratiques, formation, accompagnement, alimentation de la base

Mise en place d’une cellule PMO (gestion de projets)

Pilotage du SDSI

Pour garantir au mieux le respect du planning de mise en œuvre des projets, et plus spécifiquement de ceux du SDSI, FranceAgriMer a décidé d’outiller la gestion de projet et de formaliser la méthode ; une cellule de PMO (Project Management Office) a été créée au sein de la cellule d’appui à la gouvernance pour assurer la gestion des projets ; l’équipe PMO est formée et accompagnée. La migration des différents projets sur cette base se fait progressivement.

Accompagnement et renforcement des MOA/AMOA

Mise en place d’une assistance externe pour l’accompagnement et le renfort de la MOA/AMOA

La montée en autonomie des MOA sur ces activités passera par une période transitoire, avec des besoins spécifiques : formation et accompagnement (sur la rédaction des cahiers des charges, ou sur la conduite des recettes) ou des besoins de montée en compétence fonctionnelle (certaines applications ne sont maîtrisées que par les Études)

La nouvelle répartition des rôles et responsabilités sur les projets sera

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accompagnée, côté maîtrise d’ouvrage, par un prestataire, qui pourra également renforcer la capacité de production des livrables.

Sécurité

Mise en place de la politique et des outils de sécurité

Une politique de sécurité (PSSI) définit les principes forts à adopter au regard des risques SI. Les thèmes incontournables abordés sont le reporting, le contrôle, la gestion des tiers, la gestion des identités, la définition de « zone de confiance », la définition d’une grille commune d’analyse des besoins de sécurité.

Intégration de la sécurité dans les projets SI

Un guide d’intégration de la sécurité dans les projets SI est défini et appliqué.

Téléprocédures Les exigences prévues par le référentiel général de sécurité (RGS) sont prises en compte dans les projets de téléprocédure.

L’infrastructure technique garantit la sécurité des accès. .

Mise en place du PCA Un Plan de Continuité d'Activité (PCA) est défini afin de répondre aux besoins de disponibilité des systèmes d’informations des métiers de FranceAgriMer et systèmes d’information support les plus critiques qui sont sous sa responsabilité.

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4. La mise en œuvre du SDSI 4.1. La trajectoire

4.1.1. Les grands principes de planification

Le SDSI place en première priorité la refonte des applications issues de la réingénierie des processus. La demande des utilisateurs est forte et ces projets constituent une priorité stratégique pour la direction de l’établissement : ils sont menés dans les deux premières années du SDSI.

Les autres chantiers du SDSI, qui portent sur des transformations de fond de l’architecture applicative et des évolutions techniques, s’alignent sur cette priorité stratégique ; ils sont réalisés dans un laps de temps moins contraint, soit sur les trois années du SDSI :

les évolutions du socle d’architecture applicative se font progressivement et selon un lotissement aligné sur les priorités métier. La priorité des métiers est donnée à la dématérialisation ; les attentes de la mise à disposition d’un volume conséquent de télé procédures / formulaires sont fortes. La mise en place d’une « usine spécialisée en dématérialisation de formulaires » est menée sur 2012 – 2013. Après une phase préparatoire en 2012 (études et lancement d’appels d’offres) l’évolution du socle se poursuit sur 2013 et 2014 pour constituer une architecture agile et évolutive (sujets relatifs à l’intégration EAI / SOA / BPM notamment).

l’architecture technique évolue en donnant la priorité à la migration du poste de travail Windows 7 et la migration Sybase 15.X. Le sujet de la gestion des identités usagers devient également prioritaire au regard de la priorité métier de dématérialisation.

2012 2013 2014

Mettre en œuvre rapidement des

dispositifs sécurisésEtre reconnu comme

LE Tiers de confiance

Améliorer l’efficience des processus

métier

Rationaliser l’informatique

Pal

iers

de

mat

urité

Temps

Renouvellement des marchés

Rééquilibrage MOA - MOE

Socle MDM, Infocentre

Socle Echanges

Socle BPM

Socle SIG Mobilité

Windows 7 Open Office

Migrations BDD

Fédération d’identité

IAM

PSSIPCA

Démarche Urbanisme

Démarche SOA

VISIO, Observ.

Refontes massives

SI RP

Téléprocédures

Refontes massives

SI RP

Téléprocédures

Réingénierie des processus

SI Industrialiséet standardisé

Innovation &Agilité

Socle Démat

Figure 17 : Schéma de planification des principaux projets au regard des axes stratégiques

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4.1.2. Les grandes échéances sur le domaine métier

Sur le court et moyen terme, le programme mobilisateur est la refonte applicative suite au chantier de réingénierie des processus. L’objectif de ces refontes est non seulement d’aligner les processus sur les orientations métier mais aussi de « moderniser » la relation usagers par un déploiement massif de téléprocédures, dont la réalisation est industrialisée sous forme d’une « usine à télé-procédures » intégrée dans le socle applicatif V2. Sans attendre, les télé-procédures les plus urgentes (fonds opérationnels, fruits aux écoles et lait scolaire, prestations vétérinaires…) seront développées en 2012 sur le socle JAVA.

Le programme de transformation du SI se cale sur les grandes échéances européennes pour les métiers de FranceAgriMer, la nouvelle réglementation de la pêche attendue en 2013, la préparation de la nouvelle PAC agricole pour 2014, la reforme de l’OCM Vitivinicole et fruits et légumes pour 2015.

En parallèle de ces chantiers, les applications existantes devront faire l’objet d’évolutions et maintenances correctives durant les 3 ans.

Figure 18 : Vue générale de la trajectoire du SDSI

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Le socle applicatif est construit progressivement sur la base de la forge JAVA actuelle ; chaque version du socle apporte des modules techniques complémentaires, utilisables de façon transverse sous forme d’usines spécialisées (télé-procédures…). Au fur et à mesure de la constitution du socle, les projets applicatifs en bénéficient automatiquement. La stratégie retenue pour l’utilisation du socle consiste en une migration progressive des applications au fur et à mesure des projets d’évolution qui sont programmés sur des critères métier (importance stratégique, valeur ajoutée, urgence…) et non dans une logique de migration globale du SI sur le socle.

2012 2013 2014

Finalisation du socle V1MDM

Infocentre

Extension de la forge Java

Socle v2 – Industrialisation Dématérialisation

Télé-procédures, portail , GED, Workflow V0

Socle v4 – Echanges

EAI / ESB / mobilité/collaboratif

Socle v5 -Orchestration

BPM / Workflow

Utilisation du socle dans les projets applicatifs au fur et à mesure de sa construction

Socle v3

SIG

Figure 19 : Détail de la trajectoire pour le socle applicatif

FranceAgriMer Schéma Directeur du Système d’information Page 56/64

4.1.3. La trajectoire proposée sur le domaine de l’organisation et de la sous-traitance

Les recentrages pour équilibrer les charges et responsabilités avec les MOA selon les règles de l’art sont démarrés dès le début du SDSI, afin de maximiser le bénéfice de cette opération pour permettre en particulier aux équipes Etudes de renforcer leur capacité de pilotage de projets. Ces nouvelles règles d’organisation sont mises en œuvre dès début 2012.

Le lancement rapide des futurs marchés permettra de sécuriser les projets applicatifs, en regard de la fin de vie des marchés actuels. Il s’appuiera sur une étude préalable permettant de réviser à la fois les règles de gestion applicables avec les fournisseurs, et les grandes caractéristiques des marchés : niveaux de services, unités d’œuvres, clauses de réversibilité, pénalités…

Les futurs marchés de type « centres de service » seront démarrés au plus tôt.

Le deuxième centre de service sera démarré en même temps que le premier ou bien quelques mois plus tard (décision à affiner selon projets confiés et volumes prévisionnels).

L’amélioration des pratiques de gestion des sous-traitants commencera par des formations ; elle deviendra effective avec la mise en œuvre des futurs marchés

Le renforcement du recours à la sous-traitance peut opportunément débuter au plus vite mais sa pérennité sera assurée avec les futurs marchés.

La possibilité de lancer de nouveaux marchés de développement en parallèle avec les marchés existants et la possibilité de prolonger les marchés actuels au-delà de leur terme contractuel doivent être validés du point de vue juridique.

Pal

iers

de

conv

erge

nce

vers

la c

ible

2012 2013 2014

Rééquilibrage MOE / MOA

Lancement des nouveaux marchés Etudes (2 à 3 en tout)

Amélioration des pratiques de gestion des fournisseurs

Renforcement du recours aux externes(opportunisme avec les marchés actuels; puis recours aux nouveaux marchés)

Figure 20 : Trajectoire pour la cible de sous-traitance

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4.2. Le plan projet

Le schéma ci-dessous présente la répartition sur les trois années du SDS des projets identifiés à ce jour et le pourcentage de réalisation de chaque projet par année.

Domaines PTF 2012 2013 2014

1 57% 22% 12%

2 51% 49%

3 57% 43%

1 57% 43%

4 78% 15% 7%

4 100%*

5 En continu 

5 100%

6 30% 70%

6 100%

6 50% 50%

7a 77% 23%

7a 61% 39%

7a 73% 27%

7a 75% 25%

7a

7a 39% 61%

7a 81% 19%

7b 50% 25% 25%

7b 100%

7b 88% 13%

7c

7c

7c

7c

Objets métier 7d 100%

7e

7e

7e* : pour les observatoires connus à ce jour

Sécurité

Gestion des objets métier (Référentiel Tiers)

Standardisation bases de données de production

Evolution en continu

Accompagnement en continu

En continu

En continu

Architecture technique

Organisation et méthode

Gouvernance, Sécurite 

& AMOA SI

SI Intervention sur les marchés & 

filières

SI Information & Aide à la décision 

Pilotage

Comptabilité et Fonctions support

Architecture applicative

Déploiement du nouveau poste de travail

Mise en place d'une gestion de portefeuilles de projets et pilotage du SDSI

 RP Pilotage de la performance

Collaboratif et mobilité

Recadrage des marchés

Cautions

Comptabilité/virements/recouvrements

Contentieux

Référentiel et infocentre (Socle v1)

Renforcement de la démarche d'urbanisation

Accompagnement en continu

Accompagnement en continu

Accompagnement en continuAccompagnement et renforcement des MOA/AMOA

Développement des Observatoires

Interventions sans paiement

Pilotage Infocentre

Grands Chantiers

Contrôles sur place

Extension de la mise en œuvre Visio

Interventions avec paiement

Aides nationales

Méthodologie d'architecture SOA

Recentrage des fonctions de l'unité Etudes

Dématérialisation (Socle v2)

Géolocalisation (Socle v3)

Intégration (EAI/SOA), BPM, Workflow (Socles v4 et v5)

Forge Java

Fédération de la gestion des identités et des accès

Poursuite de la virtualisation de serveurs

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4.3. Les mesures organisationnelles et de gouvernance pour la mise en œuvre

4.3.1. Le dispositif de pilotage global du Schéma Directeur SI

Le dispositif de pilotage du SDSI est un élément clé de sa réussite, s’agissant d’un programme de transformation ambitieux, planifié sur une durée d’exécution contrainte.

Le pilotage est assuré par le comité de gouvernance des systèmes d’information de FranceAgriMer ; son suivi est réalisé, comme pour l’ensemble des projets SI par la cellule d’aide à la gouvernance.

1) Le directeur exécutif du SDSI

Le bon déroulement du plan d’action d’un schéma directeur SI requiert une gouvernance similaire à celle d’un programme de transformation de type « multi directions métiers ».

Le directeur en charge de ce pilotage représente les intérêts stratégiques de FranceAgriMer, et possède une vision globale du plan projets. Il a autorité pour prendre toute décision nécessaire pour coordonner la bonne marche d’ensemble, dans le respect du planning prévu. Lorsque des arbitrages majeurs s’avèrent nécessaires, il déclenche et organise une réunion exceptionnelle avec les représentants des directions concernées de l’établissement.

Le directeur gère sous son autorité la mise à jour annuelle du SDSI.

Le Directeur du SDSI réuni une fois par an les représentants des directions concernées de l’établissement ainsi que les composantes ad hoc du MAAPRAT afin de présenter le bilan d’exécution du SDSI.

2) L’équipe de pilotage et de suivi de la mise en œuvre

Dans le cadre de la gouvernance SI mise en place, et décrite au point 2.12, le directeur du SDSI s’appuie sur une cellule de type « PMO » (Project Management Office) constituée de plusieurs intervenants (internes et/ou externes) qui garantissent la consolidation et le contrôle mensuel des indicateurs de suivi opérationnel et budgétaire du déroulement de chaque projet figurant au plan projet du SDSI. Ces intervenants collectent les faits marquants et les éventuelles difficultés auprès des opérationnels. Ils apportent des éléments d’instruction chaque fois que possible. Ils préparent et facilitent l’analyse du directeur exécutif.

La charge de travail peut être conséquente pour un plan projet tel que celui de FranceAgriMer.

4.3.2. Sous-traiter davantage sur les projets de développement

Pour toutes les applications éligibles, un travail pragmatique visera, application par application, à identifier les activités parmi celles décrites ci-dessous, à externaliser davantage :

Réalisation, tests, intégration ;

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Rédaction des spécifications fonctionnelles détaillées.

Ensuite, il s’agit de planifier sur quels contrats FranceAgriMer décidera d’externaliser davantage :

Les contrats actuels lorsque c’est opportun de ne pas attendre et qu’il n’y a pas de risque à faire ainsi (n’a pas de sens pour un contrat en fin de vie) ;

Ou bien, les futurs contrats.

4.3.3. Optimiser les pratiques de sous-traitance et accompagner le changement

L’effort est porté dès 2012 sur les marchés actuels, et sera accentué à l’occasion du renouvellement des marchés. C’est une opportunité à saisir pour :

Améliorer la formalisation des règles de gestion des prestations de service : formalisation et industrialisation des processus de gestion des services ; renforcement du contrôle, de la mesure et du pilotage de la qualité de service ;

Mettre en place les bonnes pratiques de gestion des prestations de service (par exemple, inscrire à l’ordre du jour le contrôle régulier des indicateurs de niveaux service) et inciter les responsables de contrats à les suivre scrupuleusement ;

Améliorer la formation des responsables des contrats concernés à la gestion des prestations de services ;

Les accompagner sur la durée pour la mise en œuvre des contrats, le pilotage des projets et des sous-traitants: cet accompagnement pourra être fourni par des profils de types gestionnaire de prestation de service (« service delivery manager »).

Cette action sera initialisée durant le prochain semestre puis mise en application systématiquement sur tous les nouveaux marchés. FranceAgriMer s’appuiera sur l’expérience du MAAPRAT dans ce domaine.

4.3.4. Sécuriser la maîtrise globale du SI et des applications

Les évolutions applicatives en cours et l’émergence de nouveaux choix technologiques renforcent le la nécessité de maîtriser ces domaines d’expertise. Afin de conserver la capacité à piloter les évolutions du SI, de « challenger » et valider les propositions faites par les sous-traitants :

Le renforcement des compétences d’urbanisme et d‘architecture applicative du SI sera entrepris ;

La sécurisation des compétences clés sur les applications sera menée.

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4.3.5. Renforcer, professionnaliser et accompagner les MOA

Le renforcement des responsabilités et de la participation des MOA aux projets d’évolution du SI implique pour elles une capacité accrue :

à s’organiser pour libérer du temps sur les projets

à piloter les projets

à mettre en forme les documents qui lui incombent dans le cycle projet : spécifications générales, plan et cahiers de recette, plan de déploiement vers les utilisateurs

à valider les documents du cycle projet dont la validation lui incombe : spécifications détaillées

Des solutions mixtes sont envisagées, combinant l’implication directe des directions métiers (au moins en tant que « sachants »), l’implication de la cellule d’assistance de la DRSSO et le recours à des prestations externes.

Compte tenu de l’importance que revêt l’accompagnement des équipes dans un tel processus de transformation, l’intervention d’une assistance externe qualifiée est identifiée à la fois en substitution de ressources internes et pour assurer un transfert de compétence, un accompagnement et une acculturation des équipes internes de FranceAgriMer.

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5. Le budget prévisionnel 5.1. Projection 2012 – 2016

2012 2013 2014 2015 2016Etudes 7 142 8 000 7 500 5 000 5 000Production 1 412 1 200 1 200 1 200 1 200Total Etudes + Production 8 554 9 200 8 700 6 200 6 200Gouvernance (Infomatique) 120Total Etudes + Production + Gouvernance 8 674 9 200 8 700 6 200 6 200

2012 2013 2014 2015 2016Etudes 737 759 759 759 759Production 2 660 2 717 2 717 2717 2717Total Etudes + Production 3 397 3 476 3 476 3 476 3 476Gouvernance (Sécurité, PCA, Infomatique) 988 1 320 1 120 520 520Total Etudes + Production + Gouvernance 4 385 4 796 4 596 3 996 3 996

Investissement - Coûts (K€)

Fonctionnement - Coûts (K€)

Sous réserve des budgets alloués dans le cadre des EPRD annuels de l’établissement. En tant que de besoin l’ajustement de la dotation se fera en consacrant le budget voté aux projets prioritaires arrêtés par le comité de gouvernance des systèmes d’information de l’établissement et qui seront annexés à l’EPRD.

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5.2. Budget détaillé sur la période du SDSI

2012 2013 20141 - Interventions avec paiement 1 650 1 850 4501 - Interventions avec paiement (non planifié au 1/3/2012) 5002 - Interventions sans paiement 230 750 402 - Interventions sans paiement (non planifié au 1/3/2012) 1603 - Contrôles sur place 190 190 04 - Information et aide à la décision 1 230 440 1004 - Information et aide à la décision (non planifié au 1/3/2012) 400 5005 - Pilotage 120 75 05 - Pilotage (non planifié au 1/3/2012) 25 806 - Outils support 530 120 06 - Outils support (non planifié au 1/3/2012) 707a : Outils SI/ archi applicative 800 625 1807c : outils SI / méthode et organisation 152 65 657d : objets métier 40 60 07d : objets métier (non planifié au 1/3/2012) 40Groupe Applicatif 1 900 1 900 1 900Evolution des plates-formes techniques 300 300 300Budget réservé notamment pour les évolutions liées à la réforme de la PAC (non planifié au 1/3/2012) 0 1 200 3 115

Total Etudes (1) 7 142 8 000 7 5007a : Licences + Presta Architecture Applicative 560 500 5007b : Licences + Presta Architecture Technique 140 95 95Autres logiciels 0 200 200Matériels 712 405 405Total Production (y/c sécurité, PRI, PCA) (2) 1 412 1 200 1 200Total Etudes + Production (1)+(2) 8 554 9 200 8 700

7e : Gouvernance Infomatique 140 0 0Total Gouvernance (3) 140 0 0

Total Etudes + Production + Gouvernance (1)+(2)+(3) 8 694 9 200 8 700

PortefeuilleInvestissement - Coûts (K€)

Figure 21 : Charges et coûts d'investissement sur 2012-2014

2012 2013 2014Maintenance corrective 736 759 759Total Etudes (1) 736 759 759Production 2 660 2 717 2 717Total Production (2) 2 660 2 717 2 717Total Etudes + Production (1)+(2) 3 396 3 476 3 476

7e : Gouvernance Sécurité 109 70 707e : Gouvernance PCA 135 135 607e : Gouvernance Informatique 744 1 115 990Total Gouvernance, Sécurité, PCA, AMOA SI 988 1 320 1 120

Total Etudes + Production + Gouvernance (1)+(2)+(3) 4 384 4 796 4 596

PortefeuilleFonctionnement - Coûts (K€)

Figure 22 : Charges et coûts de fonctionnement sur 2012-2014

Sous réserve des budgets alloués dans le cadre des EPRD annuels de l’établissement. En tant que de besoin l’ajustement de la dotation se fera en consacrant le budget voté aux projets prioritaires arrêtés par le comité de gouvernance des systèmes d’information de l’établissement et qui seront annexés à l’EPRD.

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6. Annexe : lexique

BDNU : Base de Données Nationale des Usagers

BPM (Business Process Management) : approche consistant à modéliser informatiquement les processus métiers de l'entreprise

C3OP : Commission des Certification des Comptes des Organismes Payeurs

Cloud computing : concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l'utilisateur

DISIC : Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’Etat

EAI (Entreprise application integration) : architecture permettant à des applications hétérogènes de gérer leurs échanges

GPP : Gestion de Portefeuille Projet

IDE : Intranet DEcisionel

OP : Organisme Payeur

PCP : Politique Commune de la Pêche

PMO : Pôle de Management des Opérations.

RGAA : Référentiel Général d’Accessibilité des Administrations

RGI : Référentiel Général d’Interopérabilité

RGPP : Révision Générale des Politiques Publiques

RGS : Référentiel Général de Sécurité

RP : Réingénierie des Processus

SaaS (Sofware as a Service) : concept consistant à proposer un abonnement à un logiciel plutôt que l'achat d'une licence

SI : (Service des) Systèmes d’Information

SIG : Système d’information géographique

SIREPA : Progiciel de comptabilité

SOA (Service-oriented architecture) : Architecture orientée service

SSI : Sécurité des Systèmes d’Information

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7. Annexes : fiches descriptives des portefeuilles du SDSI