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Edition Juin 2016 SOMMAIRE La tolérance ........................................ 2 Rosa Parks ........................................ 3 Le handicap ........................................ 4 Les risques d’accidents domesques 5 L’égalité entre les filles et les garçons 6 Interview du Dr Reboul....................... 8 Visite de la caserne avec une sapeur-pompier ............................ 10 Interview de Delphine Chassin ......... 11 Le dilemme moral ............................ 14 La liberté d’expression : qu’est-ce que ça veut dire ? .................................... 15 L’ÉDITO DU PROF C’est avec un grand plaisir que nous vous pré- sentons ce nouveau numéro du School Club, le magazine de l’unité de Cournon de l’ITEP Jean Laporte. Cee édion est parculièrement consacrée à notre travail en éducaon morale et civique, avec de nombreux sujets abordés en classe. Nous avons beaucoup évoqué les problèmes de sexisme et de stéréotypes de genre, et nous avons profité d’une visite à la caserne de Cour- non pour interroger une sapeur-pompier sur le sujet. Vous pourrez également lire une interview du Docteur Reboul, qui nous présente le méer de médecin psychiatre à l’ITEP. Nous avons travaillé dur pour la sore de cee édion, et nous espérons que le résultat vous plaira ! Bonne lecture !

School Club Juin 2016

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Edition Juin 2016

SOMMAIRELa tolérance ........................................ 2

Rosa Parks ........................................ 3

Le handicap ........................................ 4

Les risques d’accidents domestiques 5

L’égalité entre les filles et les garçons 6

Interview du Dr Reboul....................... 8

Visite de la caserne avec une sapeur-pompier ............................ 10

Interview de Delphine Chassin ......... 11

Le dilemme moral ............................ 14

La liberté d’expression : qu’est-ce que ça veut dire ? .................................... 15

L’ÉDITO DU PROFC’est avec un grand plaisir que nous vous pré-sentons ce nouveau numéro du School Club, le magazine de l’unité de Cournon de l’ITEP Jean Laporte.

Cette édition est particulièrement consacrée à notre travail en éducation morale et civique, avec de nombreux sujets abordés en classe. Nous avons beaucoup évoqué les problèmes de sexisme et de stéréotypes de genre, et nous avons profité d’une visite à la caserne de Cour-non pour interroger une sapeur-pompier sur le sujet.

Vous pourrez également lire une interview du Docteur Reboul, qui nous présente le métier de médecin psychiatre à l’ITEP.

Nous avons travaillé dur pour la sortie de cette édition, et nous espérons que le résultat vous plaira !

Bonne lecture !

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La toléranceAvant de parler de tolérance, nous voudrions vous parler des trois grandes religions monothéistes.

Voici un résumé sous forme de tableau :

Religion Dieu Prophète Livre sacré Lieu de culteJudaïsme Yahvé Moïse Torah Synagogue

Islam Allah Mohamed Coran MosquéeChristianisme Dieu Jésus Bible Eglise

Qu’est-ce que l’intolérance ?

Être intolérant, c’est persécuter une personne ou un groupe de personnes parce qu’ils sont différents, comme par exemple d’origine étrangère, d’opinion ou de religion différentes. Pour mieux comprendre, voici quelques exemples :

- quand un élève insulte un autre élève en fonction de ses origines

- quand on se moque d’un handicapé dans la rue

- quand on se moque du physique de quelqu’un

- juger quelqu’un sans connaître la personne, on appelle cela des préjugés

- quand plusieurs personne s’en prennent à une personne sans raison, c’est du harcèlement

- quand un groupe de personne blanches se réunissent et excluent les personne de couleur noire, on appelle cela la ségrégation raciale

Comment mieux vivre en communauté ?

Il faut accepter les autres, avec leurs différences. Ces différences peuvent être une couleur de peau, une religion, un pays d’origine, une opi-nion politique, etc.

On peut parler de ces sujets, mais il est très important de rester poli, d’écouter les autres et de respecter leur avis, même s’il est différent. On peut même chercher à comprendre ces différences, car cela permet de découvrir de nouvelles cultures.

La tolérance

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Au XXème siècle aux Etats-Unis d’Amérique, l’esclavage était interdit. Mais il restait encore des différences entre les Noirs et les Blancs : on appelait ça la ségrégation raciale.

Par exemple, les Noirs et les Blancs n’avaient pas le droit de fréquenter les mêmes écoles, églises ou transports en commun. Si un Noir ne respectait pas ces règles, il devait payer une amende ou pouvait même se retrouver détenu en prison. Il y avait aussi des extrémistes qui attaquaient les Noirs, en brulant leurs maisons ou même en les lynchant.

Un jour, une femme Noire est devenue une héroïne : elle s’appelait Rosa Parks.

Son nom complet était Rosa Louise McCauley Parks. Elle est née en 1913 dans le sud des Etats–Unis, dans l’état de l’Alabama.

Elle a passé un diplôme de lecture et d’écriture pour pouvoir voter, elle a dû s’y présenter 4 fois avant d’être acceptée. Rosa Parks était couturière et aide-soignante de 1930 à 1955.

Pour se rendre à son travail, elle prenait le bus. Les Noirs devaient se placer au fond pour laisser les places de devant aux Blancs. Mais un jour, le 1er décembre 1955, Rosa Parks refusa de laisser sa place à un Blanc qui a alors appelé la police et elle se fit arrêter puis paya une amende devant un tribunal.

Mais le jour de son procès, il y a eu de grandes manifestations pour s’opposer à la ségrégation raciale.

Suite à ces manifestations, le 13 novembre 1956, la Cour Suprême des Etats-Unis a in-terdit la ségrégation raciale et Rosa Parks et devenue une héroïne.

Rosa Parks

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Le handicap moteur est une difficulté à utiliser ses bras et ses jambes.

Le handicap auditif, c’est des gens sourds. Ils utilisent le lan-gage des signes.

Le handicap vi-suel c’est les gens aveugles (qui ne voient rien) et les malvoyants (qui voient très mal).Les 5 grandes familles du handicap

Le handicap psychique c’est par exemple des troubles du comportement.

Le handicap mental c’est une difficulté à utiliser son cerveau.

Comment réagir face au handicap ?Quand on voit une personne handicapée, par exemple un aveugle, il ne faut pas dire qu’il a une mauvaise vie parce qu’il peut être très heureux. Il ne faut pas se moquer des personnes handicapées mais rester naturel comme face à une personne pas handicapée.

Handicap

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Les accidents domestiques représentent la première cause d’accidents en France et la troisième cause de mortalité avec 19000 morts par an.

Les causes les plus fréquentes peuvent être regroupées en 6 catégories :

IncendieFaire sécher des vêtements sur le radiateur Briquets et allumettes

BlessureLes couteaux pas rangésCiseaux et outils pas rangésEmbêter un chien inconnu

ElectrocutionAppareils électriques à côté du bain Prises électriques non protégées

IntoxicationProduits ménagers mal rangésOublier de couper le gazArmoire à pharmacie mal ferméeManger des champignons ou des baies inconnus

BrûlureManche de casserole qui dépasse Fer à repasser allumé sans surveillance Briquets, allumettes, bougies laissés à portée des enfants

ChuteBalcons et fenêtres non surveillésEscaliers dangereux Sol humide

Pour éviter les accidents, il est utile de connaître les pictogrammes que l’on peut trouver sur les produits dangereux. Il est aussi important de connaître par cœur les numéros d’ur-gence à appeler en cas d’accident.

Les risques d’accidents domestiques

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Avant, jusqu’au milieu du 20ème siècle, les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les hommes. Par exemple les femmes n’avaient pas le droit d’avoir de compte en banque ou ne pouvaient pas occuper un emploi à part si elles avaient l’accord de leur mari.

Aujourd’hui elles ont obtenu ces droits, elles peuvent aussi voter : normalement la loi interdit les différences de droit entre les femmes et les hommes.

Mais nous pouvons nous demander si cette égalité est bien réelle.

L’égalité entre les filles et les garçons

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Il y a plus de 100 millions d’enfants qui n’ont pas accès à l’école primaire dans le monde. Selon les pays, cela concerne de 50% à 80% les filles. Dans les pays émergents les garçons suivent des études alors que beaucoup de filles doivent se consacrer aux travaux domestiques.

Avant, les femmes effectuaient toutes les taches ménagères et les hommes ne faisait presque rien à la maison. Maintenant les hommes commencent à faire une part des taches mais dans 75% des foyer les femmes en font la majorité même si elles ont un emploi.

Concernant les violences sexuelles, les femmes se font plus agresser que les hommes. Environ 95% des victimes d’agressions et de harcèlement sont des femmes.

Il y a aussi des inégalités dans le monde du travail. Pour le même poste, les hommes gagnent plus d’argent que les femmes. Dans certaines entreprises, ces différences atteignent 30%.

En conclusion, jusqu’au 20ème siècle, les femmes n’avaient aucun droit, maintenant elles ont les même droit que les hommes par rapport à la loi. Mais on a vu que ce n’était pas vrai dans la réalité. Les gens doivent faire des effort s’ils veulent que ces différences n’existent plus.

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• Pouvez-vous vous présenter ?Je m’appelle Patrick Reboul, je suis pédopsychiatre et méde-cin-chef de l’ITEP.

• En quoi consiste ce métier ?Les ITEP accueillent les enfants, adolescents qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe la vie en collectivité et l’accès aux apprentissages.Ces enfants, adolescents se trouvent, malgré des potentiali-tés intellectuelles et cognitives préservées, engagés dans un processus très gênant qui nécessite le recours à des actions professionnelles conjuguées et à un accompa-gnement personnalisé.Le rôle du médecin psychiatre est prépondérant dans le processus d’admission des enfants et des adoles-cents à l’ITEP. Il doit veiller essentiellement à ce que l’enfant admis puisse supporter la vie en collectivité sans occasionner de mise en danger. Après l’admission, il coordonne le travail thérapeutique et assure le lien avec le partenariat médical sur le territoire. Il peut être amené, avec l’accord des familles, à proposer un traite-ment destiné à apaiser les enfants des symptômes envahissants.Le psychiatre doit également garantir les équipes professionnelles de leurs orientations de travail possibles.Il rédige les comptes rendus médicaux nécessaires à la prolongation des prises en charge et à l’orientation des enfants. Le médecin psychiatre apprécie les orientations générales des projets, au regard des pathologies présentes, et en réfère régulièrement au Directeur de l’Etablissement.

En tant que responsable de l’animation du pôle thérapeutique, le psychiatre :- Se porte garant de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’adaptation du projet personnalisé. Il rencontre les autres intervenants (les éducateurs et les enseignants) autour des questions posées par l’enfant, soutient le travail d’élaboration, fait des propositions, et émet des avis. Il contribue aux réflexions dans la construc-tion, le suivi et l’évaluation du projet personnalisé. Pour cela, il participe aux réunions de Projet Personnalisé.- Coordonne les soins médicaux et paramédicaux. - Veille à l’organisation des différentes fonctions thérapeutiques, leurs articulations entre elles, mais aussi avec d’autres fonctions dans l’ITEP et en dehors, notamment en partenariat avec les secteurs de pédopsy-chiatrie, les médecins traitants, par des rencontres formelles ou informelles, ceci dans la perspective des visées thérapeutiques.- Réunit le pôle thérapeutique (Psychologues, Psychomotriciennes, Orthophoniste et Infirmière) au moins deux fois par mois, autour des questions de soins.- Contribue à la construction du projet d’Etablissement, en particulier dans sa dimension thérapeutique. Il aura la charge, avec d’autres, de soutenir ce projet.

Interview du Dr ReboulAfin de continuer à présenter les personnes qui travaillent à l’ITEP, nous avons demandé à M. Patrick Re-boul de nous présenter son métier. Accrochez-vous, il nous explique en détail le rôle du médecin psychiatre dans l’établissement !

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En résumé : Le Psychiatre accueille l’enfant et ses parents (ou ceux qui en ont la responsabilité), au cours de la phase d’admission, et à tout moment à leur demande, reçoit leurs questions et leurs propositions, apporte éclai-rage, soutien et conseils. Son intervention peut donc être sollicitée au gré des manifestations de l’enfant, ou d’une demande de sa part de sorte que l’accompagnement thérapeutique puisse être activé de façon diffé-renciée selon les circonstances. Il peut aussi les recevoir lors de la présentation des Projets Personnalisés d’Accompagnement. Il peut proposer des soins directement ou avoir recours à d’autres soignants, avec lesquels il prendra contact. Cette démarche concerne principalement l’apaisement de certains troubles envahissants ou invalidants : tris-tesse, anxiété, colère ou autre trouble. Il peut conseiller aux parents de s’adresser aux services de pédopsy-chiatrie pour des soins plus spécifiques. Il participe à la surveillance de la santé des enfants, en coordination avec le médecin généraliste vacataire et l’infirmière de l’institut, le médecin traitant de la famille.

• Pourquoi avez-vous choisi de travailler avec des enfants ?Pour les aider à grandir avec le moins de difficultés possibles.

• Combien de fois voyez-vous les jeunes de l’ITEP dans l’année ?Au moins une fois.

• Quelles sont les difficultés dans votre travail ?Le manque de temps.

• Avez-vous toujours voulu faire ce métier, ou en avez-vous envisagé un autre ?

J’aurais pu envisager d’être médecin de famille, astronome, ou encore menuisier.

• Quel diplôme avez-vous ?Un Doctorat d’Etat de Médecine et un Certificat d’Etudes Spé-ciales de Psychiatrie.Je suis qualifié de Spécialiste en Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent. Je suis également qualifié en Psychiatrie de l’Adulte mais je n’exerce pas cette spécialité. • Quels sont vos loisirs en dehors de l’ITEP ?L’astronomie et la menuiserie sont mes deux passions. Je pra-tique également le vélo.

Docteur Reboul, nous vous remercions pour vos réponses !

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Le vendredi 27 mai, nous sommes allés visiter la caserne des pompiers de Cournon. Nous avons été accueillis par Delphine Chassin, qui nous a expliqué son métier tout en nous faisant visiter les lieux.

Nous en avons profité pour lui poser des questions en rapport avec son travail, et plus particulièrement sur la place d’une femme en tant que pompier.

Nous avons commencé par nous installer dans la salle de for-mation et de réunion de la caserne pour réaliser l’interview que vous pouvez retrouver à la fin de cet article.

Nous sommes ensuite allés voir l’ambulance et nous avons essayé les tenues d’incendie. Puis nous avons essayé les lances à incendie sur un autre camion pour feu de ville. Le camion pour feux de forêt n’était pas disponible mais nous avons vu le camion qui sert de poste de commandement en cas de gros incendie.

D e l p h i n e Chassin nous a ensuite montré la cage pour les chiens qu’ils doivent parfois capturer. Nous avons ensuite découvert le ca-mion à grande échelle qui a été déployée jusqu’au maximum. Une fois repliée, nous sommes montés dans sa nacelle.

Nous avons rencontré le maître-chien et son chien.

Nous avons visité la salle qui sert de centre d’appel, et qui reçoit les alertes provenant de Clermont et qui sont orientées sur les communes concernées. Nous avons fini la visite par la salle de repos où nous a été offert un rafraîchissement.

L’ambulance pour porter secours aux personnes

Loïc essaie la combinaison de pompier

Les différentes lances à eau

Visite de la caserne avec une sapeur-pompier

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• Comment devient-on pompier ?Il faut avoir le bac puis passer un concours. Il y a des épreuves de maths, français, et physiques. Si on est déjà pompier volontaire, il y a aussi des épreuves écrites et d’autres épreuves physiques.

• Y a-t-il différentes sortes de pompiers ? Oui : des pompiers professionnel et volontaires, et aussi des militaires à Paris et Marseille.

• Nous savons que vous vous occupez des incendies, mais quelles autres interventions pratiquez-vous ?

Des secours à personnes, avec l’ambulance qui part assez souvent et des interventions diverses comme pour secourir un chien, un chat, éliminer des guêpes, gérer des inondations. En résumé, cela concerne les personnes, les biens et l’environnement.

• Pouvez-vous nous décrire une journée type ?On commence à 7h le matin.

7h-8h : vérification du matériel, ensuite rangement et repos9h-10h30 : il y a les manœuvres, c’est à dire secou-risme, incendie, toutes les interventions diverses

10h30-12h : sport. 12h-14h : repas

14h-17h : nous sommes dans les services (matériel, ressources humaines, etc)

17h : garde d’astreinte, on intervient si notre bip sonne

• Comment communiquez-vous quand vous êtes en combinaison ?On n’a pas de système radio, on s’entend beaucoup moins bien, donc on parle plus fort, c’est tout !

S’il nous arrive quelque chose dans le feu par exemple, on a un signal sonore qui prévient l’équipe qui est restée à l’extérieur.

• Parfois, est-ce que des personnes essaient de vous aider ? Est-ce que ça vous gêne ?Non, ça ne nous dérange pas, mais on a des façons de travailler que d’autres personnes ne connaissent pas, ils ne peuvent pas nous aider car ils n’ont pas le matériel ni les connaissances.

Samuel teste la lance à eau sous le regard de Delphine Chassin, la sapeur-pompier et Sylvain, l’éducateur

Interview de Delphine Chassin

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• Arrive-t-il qu’il n’y ait plus de pompiers disponibles pour une alerte ? Dans ce cas, comment faites-vous ?

Sur Cournon on est une dizaine, avec 2 ambulances. Si les deux sortent, une autre commune comme Aubière ou Clermont prend le relai et vient sur Cournon. Le délai est plus long mais il y a toujours des secours.

• Avez-vous peur lors de certaines interventions ?Il faut toujours avoir un petit instinct de peur, garder à l’esprit que ça peut être dangereux.

• Pourquoi risquez-vous votre vie ?Pour aider les autres, tout simplement.

• Comment maintenez-vous une personne en vie lorsque vous êtes loin de l’hôpital ?

Si la personne est gravement malade ou atteinte, il y a un médecin qui vient nous aider directement sur les lieux pour la médicaliser.

• Est-ce difficile de voir des personnes gravement blessées ou même mortes ?Oui ça reste toujours difficile, on ne va pas dire qu’on s’y fait, mais il faut vivre avec.

• Après votre journée de travail, arrivez-vous à tout oublier ?Des fois il faut un peu plus longtemps, certaines interventions sont plus marquantes que d’autres.

Nous aimerions maintenant vous poser quelques question sur la place d’une femme chez les sapeurs-pompiers.

• Comment appelle-t-on une femme pompier ?On dit sapeur-pompier, il n’y a pas de féminin.

• Le concours pour devenir pompier est-il diffé-rent pour les femmes ?Les épreuves sont les mêmes mais au niveau des barêmes physiques, ils sont légèrement inférieurs.

Loïc pose sur le camion à grande échelle

Delphine déploie la grande échelle qui fait 30m au total

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• Physiquement, est-ce que le métier est plus difficile pour une femme ?

Oui, parce qu’on n’a pas la même condition physique, mais avec l’entrainement ça va. Et c’est un travail d’équipe donc ça atténue les différences.

• Existe-t-il une différence de salaire avec vos collègues ?Non, pas du tout.

• Qui forme les équipes pour une intervention ? Est-ce que les femmes participent à toutes ?

Oui, pas de différences entre les hommes et les femmes.

• Les femmes conduisent-elles aussi les gros camions ?Oui, si on a le permis !

• Arrive-t-il que les personnes secourues ou les passants ne vous prennent pas au sérieux en tant que femme pompier ?

Non, moi ça ne m’est jamais arrivé.

• Et chez vos collègues ? Non plus.

• Est-ce que des collègues hommes essaient de vous intimider ?Non, il faut avoir fait ses preuves, mais c’est vrai pour un homme comme pour une femme, et comme dans tous les métiers.

Merci d’avoir répondu à nos questions, nous sommes rassurés de constater qu’il n’y a pas de problèmes de sexisme chez les pompiers de Cournon !

Une partie de la grande échelle

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Le dilemme moralUn dilemme, c’est quand on doit choisir entre deux situations.

Chaque situation présente des avantages et des inconvénients.

Au final, il va forcément falloir sacrifier quelque chose : il n’y a pas de mauvais choix (sauf s’il va contre la loi !), on choisit selon notre conscience et nos valeurs.

Prenons deux exemples.

Dilemme : Je suis millionnaire et c’est le moment de payer mes impôts.

Est-ce que je reste en France et je paye plus cher ou est-ce que je déménage dans un pays étranger pour en payer moins ?

Situation 1 Situation 2

+ - + -

J’aide l’état Je perds de l’argent Je gagne de l’argent

J’empêche les écoles et les hôpitaux de bé-néficier de l’argent des impôts

Dilemme : je travaille dans une usine chimique, il y a une explosion.

Je vois un nuage vert se répandre vers un collègue évanoui. Je vais l’ aider ? Je sauve ma peau ?

Situation 1 Situation 2

+ - + -

Je fais une bonne action

Je risque de mourir avec lui Je suis sûr de survivre

Sa famille pourra me le reprocher, je pourrai me sentir lâche

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La liberté d'expression permet de s'exprimer et de dire ce que l'on penseMais permet-elle de dire tout ce qui nous passe par la tête ?

Non : il ne faut pas aller contre la loi, c’est à dire ne pas tenir de propos racistes, homophobes ou sexistes par exemple. La liberté d'expression ne permet pas d'insulter quelqu'un en pu-blic, c'est la différence entre l'injure (ou la diffamation) et la cri-tique.

La liberté d’expression protège les citoyens en leur permettant de critiquer ceux qui nous gouvernent. Cette liberté est particu-lièrement importante pour les journalistes car cela leur permet d’alerter la population lorsque le gouvernement créé des lois qui semblent mauvaises pour le peuple.

La liberté d’expression : qu’est-ce que ça veut dire ?

La liberté d’expression est différente selon les paysPar exemple, aux États-Unis d’Amérique, les citoyens peuvent s’exprimer très librement. Certains propos racistes interdits en France sont autorisés sous certaines conditions, comme nous l’avons vu en étudiant la ségrégation raciale et le Ku Klux Klan.

Un pays où la liberté d’expression n’existe pas s’appelle une dictature. Par exemple, en Corée du Nord, les gens sont obligés de travailler pour enrichir le dictateur mais ils n’ont pas le droit de s’ex-primer et encore moins de manifester, sinon ils pourraient se retrouver en prison ou même être exécutés sans procès.

Ce qu’il faut retenir : La liberté d’expression permet de critiquer le gouvernement, mais pas d’agresser verbale-ment des personnes.

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Rédacteur en chef

Julien Trompat

L’équipe de rédaction

Florent Carriot

Romain Cottin

Yanis Dekkiche

Samuel Entz

Loïc Martinez

Enzo Payrat

Doryann Simon

ITEP Jean LaporteUnité de Cournon

5 avenue de la Margeride63800 COURNON

contact : [email protected]