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053 Nr. 375. 954 fiber die Breite der hiesigen Sternwarte mit. Wit dem Jahre 1838 wurde der zehnjahrige Cyclus dct~ a fait nature1 et conforme k la diffkeoce de l’ktat atmosphQ rique dans les deux teins. I1 ne faut pour s’en convaincre que reflkhir aux brouillards et aux vapeurs terrestes, qui pendant le lour et par la force de la chaleur se rare- fient, sV18vent et se ripandent dans les hautes rkgions de I’atmosphere, ou ils nagent le suir; tandis ’que d‘apris I’ab- baissement successif de la temperature survenu avec la nuit ils en descendent condenshes et forment le piatin un voile tout autour de I:horison, qui du sol s’etend en montant B la hauteur peut-6tre de quelques degres. On observe tris souvent ce phenomkne Q la simple vue; mais avec les lunrttcs on reiiiarque de plus qu’i la hauteur d m c de onze ou douze degrhs, et au dessous plus encore, les dtoiles paraissent le matin deformies, grandes et p5les plus qu’on tie les observe le soir; ce p i clans le premier cas vient sans doute des vapeurs condeiisbes et descenclues de l’atmosphhrc. Uest pour la nidme raison que je ne rdussis que tr&-rarement A voir la Chkvre dans son passage mhidien au dessous du pirle, quand il arrive le matin, et qu’ae contraire il m’est souvent permis d’y voir cette Ptoile au commencement de la nuit. Je dignore pas que Mr. Luplacc nous a JnissQ une table (MCc. cdl. Livr. X. T. IV p. 275) pour tenir coinpte de Paccrois- sement de la rbfraction dQ h 1’extri.me humidit6 de l’air, et aprk laquellc il ajoute ,,il resulte de cette table que l’effet de I’humiditb d e I’air sur la refraction est trks peu sensible; I’excGs tlc In puissance rffrirctive de la vapeur aqueuse sur ceilc dc l’iiir btiint compcii& en grantlc partic par sa plus petite densiW Or c’est prkisement la trhs - diffkrente densitb de la vapeur nageante dans l’air, du matin au soir et pour des petites hauteurs, qui pourrait h inon avis produire uue sensible diffkrence des refractions relatives. Et combien de choses ne nous sont elles encore cachPes sur les lois de la refraction tout - pris de I%orison? diailkreise der Polarstcrn 834, uiid 6 Urs. mio. 505mal beob- achtet; also wurden zur Bestimmung cler Breite 1339 Beob- achtungen vermendet. Die Resultate der einzelneii Jahre sirid Un autre phbnomhe, dont j’ai etk plusieurs fois tCmoiu, vient B I’appui des rkflexions prCcCdentes. Ce sant les figures et les in&tamorphoses trks - bizarres que m’a present6 quel- quesfois lc disque du Suleil -A sun lever, et que je n’aj jamais vues B son couchant. Aprhs avoir pass6 la nuit sur l’observatoire de Modhne, occup6 et tout seul que j e suis, j’aime quelquefois d’y rester pour attendre et contempler en silence le clair jour qui peu-h-peu s’avance, la nature qui MI r6veiIle se colore s e raniine, la fraicheur et la beaut6 clu matin qui sans doute n’a 6td jamais rbproduit et embelli suflisam- ment ui par le pinceau de G2ti120 ni par IPS vers des poetes. Mais ce qui me ravit le plus. lorsip le ciel est par tout serein, c’est l’instant ou le soleil prcsqne tout i coup 6e niontre avec son rayon premier a u bod de I‘horison; parce que cet instant m’8kve et Imte la pwske h celui de la crCation de la Iumihre. Un moment apribs, revenu de ce transport de I’ime , j e m’applique BUX coiisiddrations physiques sur les oh- jets que je vois. Or j’ai vn plusieurs fois, coniine je disais et notaniment le niatin du 10 Juin 1855 Pair Ctant I h n pur apris quelques jour de pluie, que le Soleil d’abortl k I’horisoii rassemblait h uue barre ou lame rcctangulaire, de la quelle s’blevait eitsuite un segment de cerclc, qui se trausforina hienttft en UIJ rectangle bas6 sur I’autre; et puis il en naquit une figure comme une espke de vase pour des flenrs. Les npparences lumineuses chan&mnt ainsi en bien de maiiikes diffbrentes jus. qu’Q ce que le vrai disque parut, dkjja tout liors et m6me haiit de quelques minutes sur l’horison. I1 faut pourtant avertir que le lieu oii le soleil se levait pour moi, est dans une partic de l’horison oii il y a des basses plaines trhb humides ct des vallees marhcageuses, parce que c’est dans la direction rles laguees adriatiques; et encore on doit tenir comptc de la pluie tombCe les jours prkcddents. Mais de toutes les circonstances qui peuvent iiifluar et modifier ce phPnomZne nid- tborologique , la plus remarquable cst certainement celle du tems ou de I’beure du matin; car je ne I’ai janiais vii Ie soir, et quelquesfois quand le cnucher du Soleil est visible iipris un orage ou aprks de la pluie on observe seulement le bord de son disque dentelk. On a donc ici une nouvelle prenve clue le voile horisontal des vapeurs plus rdfractives se rorine et s’Cteiid surtout dans les premiires lieures du jour. Bianchi.

Schreiben des Herrn Professors Weisse, Directors der Sternwarte in Cracau, an den Herausgeber

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053 Nr. 375. 954

fiber die Breite der hiesigen Sternwarte mit.

Wit dem Jahre 1838 wurde der zehnjahrige Cyclus dct~

a fait nature1 et conforme k la diffkeoce de l’ktat atmosphQ rique dans les deux teins. I1 ne faut pour s’en convaincre que reflkhir aux brouillards et aux vapeurs terrestes, qui pendant le lour et par la force de la chaleur se rare- fient, sV18vent et se ripandent dans les hautes rkgions de I’atmosphere, ou ils nagent le suir; tandis ’que d‘apris I’ab- baissement successif de la temperature survenu avec la nuit ils en descendent condenshes et forment le piatin un voile tout autour de I:horison, qui du sol s’etend en montant B la hauteur peut-6tre de quelques degres. On observe t r i s souvent ce phenomkne Q la simple vue; mais avec les lunrttcs on reiiiarque de plus qu’i la hauteur d m c de onze ou douze degrhs, et au dessous plus encore, les dtoiles paraissent le matin deformies, grandes e t p5les plus qu’on tie les observe le soir; ce p i clans le premier cas vient sans doute des vapeurs condeiisbes et descenclues de l’atmosphhrc. Uest pour la nidme raison que j e ne rdussis que tr&-rarement A voir la Chkvre dans son passage mhidien au dessous du pirle, quand il arrive le matin, et qu’ae contraire i l m’est souvent permis d’y voir cette Ptoile au commencement de la nuit. Je dignore pas que Mr. Luplacc nous a JnissQ une table (MCc. cdl. Livr. X. T. IV p. 275) pour tenir coinpte de Paccrois- sement de la rbfraction dQ h 1’extri.me humidit6 de l’air, et ap rk laquellc il ajoute ,,il resulte de cette table que l’effet de I’humiditb de I’air sur la refraction est trks peu sensible; I’excGs tlc In puissance rffrirctive de la vapeur aqueuse sur ceilc dc l’iiir btiint compcii& e n grantlc partic par sa plus petite densiW Or c’est prkisement la trhs - diffkrente densitb de la vapeur nageante dans l’air, du matin au soir et pour des petites hauteurs, qui pourrait h inon avis produire uue sensible diffkrence des refractions relatives. Et combien de choses ne nous sont elles encore cachPes sur les lois de la refraction tout - pris de I%orison?

diailkreise der Polarstcrn 834, uiid 6 Urs. mio. 505mal beob- achtet; also wurden zur Bestimmung cler Breite 1339 Beob- achtungen vermendet. Die Resultate der einzelneii Jahre sirid

Un autre phbnomhe, dont j’ai etk plusieurs fois tCmoiu, vient B I’appui des rkflexions prCcCdentes. Ce sant les figures et les in&tamorphoses trks - bizarres que m’a present6 quel- quesfois lc disque du Suleil -A sun lever, et que je n’aj

jamais vues B son couchant. Aprhs avoir pass6 la nuit sur l’observatoire de Modhne, occup6 et tout seul que j e suis, j’aime quelquefois d’y rester pour attendre et contempler en silence le clair jour qui peu-h-peu s’avance, la nature qui MI r6veiIle se colore s e raniine, la fraicheur et la beaut6 clu matin qui sans doute n’a 6td jamais rbproduit et embelli suflisam- ment ui par le pinceau de G2ti120 ni par IPS vers des poetes. Mais ce qui me ravit le plus. l o r s i p le ciel est par tout serein, c’est l’instant ou le soleil prcsqne tout i coup 6e niontre avec son rayon premier au b o d de I‘horison; parce que cet instant m’8kve et Imte la pwske h celui de la crCation de la Iumihre. Un moment apribs, revenu de ce transport de I’ime , j e m’applique BUX coiisiddrations physiques sur les oh- jets que j e vois. Or j’ai vn plusieurs fois, coniine je disais et notaniment le niatin du 10 Juin 1855 Pair Ctant I h n pur apris quelques jour de pluie, que le Soleil d’abortl k I’horisoii rassemblait h uue barre ou lame rcctangulaire, de la quelle s’blevait eitsuite un segment de cerclc, qui se trausforina hienttft en UIJ rectangle bas6 sur I’autre; et puis il en naquit une figure comme une espke de vase pour des flenrs. Les npparences lumineuses chan&mnt ainsi en bien de maiiikes diffbrentes jus. qu’Q ce que le vrai disque parut, dkjja tout liors et m6me haiit de quelques minutes sur l’horison. I1 faut pourtant avertir que le lieu oii le soleil se levait pour moi, est dans une partic de l’horison oii il y a des basses plaines trhb humides ct des vallees marhcageuses, parce que c’est dans la direction rles laguees adriatiques; et encore on doit tenir comptc de la pluie tombCe les jours prkcddents. Mais de toutes les circonstances qui peuvent iiifluar et modifier ce phPnomZne nid- tborologique , la plus remarquable cst certainement celle du tems ou de I’beure du matin; car j e ne I’ai janiais vii Ie soir, et quelquesfois quand le cnucher du Soleil est visible i ipris un orage ou aprks de la pluie on observe seulement le bord de son disque dentelk. On a donc ici une nouvelle prenve clue le voile horisontal des vapeurs plus rdfractives se rorine et

s’Cteiid surtout dans les premiires lieures du jour.

B i a n c h i .

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255 Nt-. 375. 256

Jahr.

1829 1830 1831 1832 1833 I834 1835 1836 1837 1838

- Rrcitc. - 50' 3' 80"2i aus 26 Bestitnmungen.

49,84 - 26 - 50,13 - 21 - 50,49 - 11 - 49,19 - 12 - 50,18 - 15 - 49,90 - 13 - 50,21 - 13 - 49,34 - 9 - 49,20 - 9 -

also in1 Mittel aus 150 Bestimmungcrr 50°3'49"94, mit dcm wahrsclteinlichen Fehler cines jeden einzelrien Jiihres - Resul- tates = O"30 und den1 wabrscheinlichen Fehlcr des End- resultates = O " I O .

Die Uinkehrungen des 1nstr.urnentes gabben fiir dieses Element in diesem Zeitraume unniittelbar folgende Griifsen :

Jahr.

1829 1830 1831 1832 1833 1834 1835

- Breitc. - 50'3' 49"67

49,78 50,lO 50,09 50r31 50,87 49,34

Zalil der Umkclirungen. -

3 22 16 13

. 1 1 16 12

Zahl der Jiilir. Rreite. 1Jinkehrrtngen. - w - IS36 5003' 30' 01 11

1838 49,70 9 also in1 Rlittel a u s 120 Uinltehrutrgen 50' 3' 50"00, Initdem wahr- schei~nliclien Feliler einer jeden jihrlichen llestintiiiung = O"28, und den1 mahrsclleiiilicllen Feltler dcs Endrcsultats L:: o"O9.

Hiermit kann also die Hreitc unsercr Sterrirvarte rnit zietn-

1837 49,52 -

iicher Sicherlieit zu

a I I genoinnien w erden.

Zur Zeit tlcr Sonnenfinsternih am 15te:* (I. RI. hatten wir bier gnnz heitern Himinel. Der Aiifiing derselbcii rvurde iini $1 5' 5"j , das Eitde nni 5'1 15' 28"s Sternzeit 1wol)nclitrt. Be- soriders beim Ende wnlltc die Sorine schr, S!I (la% dtis $10- nient des Eniles rvohl niclit am sichereten scyn mag. Die Sonne zcigte an dicsein Tage vielc uncl grofsc l.'lecken +).

Dcr Winter hat sich bei uns neuerdirtgs eingcstellt; den ll,.~' liatlctr wir -7"5R., dcn 12t':' - lo', den 13teJ' -i2'7, den 14tqll -- 9'7, rlctr 15tc" -- 11'5, und den 16t"l fast 16' Kiilte. I-Ieutc dcn 17tcn ist c s cf.was niilclcr ; iodessen hatten wir doch friili noc:ll ( io 1L. Kiiltc

50' 3' 50"O

Ich erlaubc iriir nocli a d eincn D r ~ ~ l i l b h l e r in Sr. 373

S. 224 aufmcrkaanl zu machcu. Die Chiilbe - ist nicht,

wie dort steht, = 40"344, sondern = 40' 3"114.

X 2 . V C C

*) Das Barometer zeigte h i m Anfiinge der Finsterriir~ 27"3"'97 ~

9,80 7

%84, zur Zeit der Mittct - beim Ende -

innrrcs Tlicrin. 4-1'2 I t . , inlbercs l'lrcrm --4'6 R. 030 - - -4,6

--- 5,0 - - -- -- l ,o - -

Dt-. Max 7F'eisse. . _ _ _.

Vc I- 111 i s c 11 t e N a c l i r i c l i t c 11.

Die Kihigliche Gesellschaft der WissenscIiaften in Lonclon Ilat

der Univeraitlts - Sternwarte in Brcslau mit den Greenwicller Be- obachtungen und deren Fortsctxung cin Gesclwnk gcmncht.

Dcrse1l)en Stcmwarte hat die Iiiinigl. i~~tronomische Gesell- sclraft i n London die liereits erscllienenen 10 Blndc ilirer Abliand- lungen gcschcnkt, rind gIcichfiiII9 ihrc Por~sctz~rng vcrsproohen. ,

R. I_ ---

I 11 11 a 1 t. Sclireiben des Herrn C. Bremiker a n den Herausgeber. Schreiben des TIerrn Uianchi , Directors der Sternwartc in Modem, all dell He;.arisgcber (Beschlufs). Scliruibcii clcs IIcrri~ Professors W e i s s e , Directors dcr Sternwnr:e in Cr~carl, 311 clcn EIerausgcber. Vermisclite Nachricliten. p. 255.

1'. 241. p. 249.

p. 253.

_ _ - ______ -.-. . - --.-._____I_ _^._ -

Altoria 1839. April 18.