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AMÉRIQUE DU NORD 2018
SCIENCES POLITIQUES ET SOCIALES
SUJET A
Montrez que les comportements politiques résultent d’une
socialisation politique.
1. Travail préparatoire
LE CHAMP DU SUJET :
• Socialisation politique et comportements politiques
• Il faut s’appuyer sur les deux documents pour définir l’espace géographique, le
pays et la période :
- Le premier document est un extrait d’un ouvrage datant de 2007. Les
auteurs soulignent le fait que « la famille constitue un lieu essentiel dans
l’apprentissage du politique. » Pour Céline Braconnier et Jean-Yves
Dormagen, la famille fixe les premiers repères politiques, et pour
longtemps ; elle conditionne assez étroitement les attitudes et
orientations idéologiques. Ils écrivent à ce propos, « c’est fréquemment en
son sein que se fait la sensibilisation initiale, que se transmettent durablement
les repères et, bien souvent, les préférences idéologiques. », avant d’ajouter
« (…) l’influence parentale ne se repère pas uniquement dans la transmission
éventuelle d’une orientation politique durable. Elle se révèle également
essentielle dans l’apprentissage dans la pratique électorale elle-même. »
Les auteurs considèrent aussi que « l’un des facteurs de la démobilisation
électorale » réside « dans la tendance à la destruction des familles et
l’augmentation du nombre des ménages composés d’une seule personne ou
des familles monoparentales ». En effet, ils pensent que la famille est un
maillon essentiel dans la « diffusion du message électoral » et « la
mobilisation des plus indifférents » les jours de scrutin. En sens, Céline
Braconnier et Jean-Yves Dormagen écrivent : « En période électorale,
l’influence des parents se révèle également très sensible sur la mobilisation des
enfants. Les dimanches de scrutin, nombreux sont les jeunes électeurs à se
rendre au bureau de vote accompagnés de l’un d’entre eux. »
- Le second document est un extrait d’un sondage sur les variables
explicatives de la participation à des manifestations. Il en ressort deux
conclusions importantes :
1. Le rôle des groupes de pairs, des amis et du milieu du travail, pour la
mobilisation à des manifestations est plus important que la famille :
A peine 13% des personnes sondées déclarent étaient encouragés par
la famille pour participer à des manifestations. Seulement 4% par les
parents. 31% déclarent qu’ils se sont mobilisés sans l’encouragement
de personne ; 21% reconnaissent l’influence des amis, 26% le rôle des
organisations et 12% le milieu de travail.
2. Le rôle des médias, des organisations, des amis et des réseaux sociaux
dans l’accès à l’information concernant la manifestation est aussi de
loin plus important que celui de la Famille : Seulement 14% des
sondés déclarent avoir pris connaissance de la manifestation par la
famille. Les journaux, les amis, les collègues de travail, les organisations
et les réseaux sociaux sont les principales sources d’information,
respectivement : 27%, 29%, 14%, 36% et 23%.
Ceci montre que le comportement politique est le résultat d’une socialisation politique
continu, qui commence au sein de la famille et qui se poursuit tout au long de la vie. Le
milieu professionnel, les groupes de pairs, les amis, … sont aussi des variables
déterminantes. La socialisation est donc un processus interactif d’intériorisation mais
aussi de transmission. La montée de l’individualisme, les évolutions socioculturelles,
socioéconomiques et la transformation de la famille ont affaibli le phénomène de
reproduction politique. Les citoyens sont des « acteurs » rationnels ; ils décident donc
de plus en plus seuls de leurs propres choix.
LES TERMES CLÉS :
Montrez que les comportements politiques résultent d’une socialisation politique.
• Comportements politiques
• Socialisation politique
• Montrez que… résultent … : il s’agit d’argumenter dans le sens du libellé du sujet.
Les contours de la problématique sont donc bien précis. Il faut montrer que les
comportements, les choix, politiques sont dictés par plusieurs instances de
socialisation. Les données extraites du document 1 sont primordiales car elles
vont nous permettre de montrer le rôle de la famille ; le document 2 relativise ce
rôle et met en évidences d’une part, le rôle d’autres instances de socialisation et,
d’autre part, la primauté de l’individu.
PROBLÉMATIQUE :
Les comportements politiques sont le résultat de la socialisation politique familiale, mais
également d’autres instances de socialisation. Les individus sont aussi acteurs dans leur
propre choix.
PLAN :
Partie 1 : « la famille constitue un lieu essentiel dans l’apprentissage du politique. »
a) La famille fixe les premiers repères politiques, et pour longtemps (doc.1)
b) La famille est un maillon essentiel dans la « diffusion du message électoral » et « la
mobilisation des plus indifférents » les jours de scrutin (doc.1)
Partie 2 : D’autres instances de socialisation façonnent les comportements politique,
les individus sont aussi acteurs dans leur propre choix.
a) D’autres instances emboitent le pas à l’institution traditionnelle de socialisation
(doc.2)
b) La primauté de l’individu (doc.2)
2. Rédaction
Introduction
Accroche : Depuis janvier, nous observons quelques mouvements de protestation qui
prennent forme dans les rues des grandes villes françaises ; les nombreux chantiers de
réformes engagés par le gouvernement ne laissent pas indifférents les organisations
syndicales et les citoyens qui en sont touchés.
Centrage : La réforme de l’école, par exemple, concerne tous les Français. Aux côtés
des organisations syndicales des enseignants, nous trouvons une forte mobilisation des
mouvements étudiants ainsi que les associations des parents d’élèves. Les informations
sont certes reliées par les centrales syndicales et estudiantines mais aussi par les
réseaux sociaux et les médias. Les étudiants et beaucoup d’élèves se mobilisent car ils
sont les premiers à être concernés. Et c’est eux qui incitent leurs parents à manifester.
Définition des termes et concepts : Les différents mouvements des étudiants montrent
le haut degré de conscience politique de nos jeunes concitoyens. Cette conscience n’est
pas le produit du hasard, mais le fruit d’une longue socialisation politique au sein de la
cellule familiale. Les organisations syndicales, le milieu professionnel, les groupes de
pairs, les amis, … sont aussi des variables déterminantes dans ce processus de
socialisation politique. Un processus qui détermine les comportements et les attitudes
politiques (participations électorales, implication dans la vie de la cité, syndicalisations,
etc.) de beaucoup de nos concitoyens. En effet, la socialisation est un processus
interactif d’intériorisation mais aussi de transmission des normes et des valeurs.
Problématique : Les comportements politiques sont le résultat de la socialisation
politique familiale (partie I), mais également d’autres instances de socialisation (partie
II). Les individus sont aussi acteurs dans leur propre choix.
I. « LA FAMILLE CONSTITUE UN LIEU ESSENTIEL DANS L’APPRENTISSAGE
DU POLITIQUE. »
a) La famille fixe les premiers repères politiques, et pour longtemps (doc.1)
Pour Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen, la famille fixe les premiers repères
politiques, et pour longtemps ; elle conditionne assez étroitement les attitudes et
orientations idéologiques. Ils écrivent à ce propos, « c’est fréquemment en son sein que
se fait la sensibilisation initiale, que se transmettent durablement les repères et, bien
souvent, les préférences idéologiques. », avant d’ajouter « (…) l’influence parentale ne se
repère pas uniquement dans la transmission éventuelle d’une orientation politique durable.
Elle se révèle également essentielle dans l’apprentissage dans la pratique électorale elle-
même. »
Ainsi, la famille est une instance qui façonne les comportements et les attitudes
politiques des individus. Les premiers apprentissages à la vie politique par la prise de
conscience de l’appartenance à une communauté se font « en son sein. »
b) La famille est un maillon essentiel dans la « diffusion du message électoral » et
« la mobilisation des plus indifférents » les jours de scrutin (doc.1)
Les auteurs considèrent aussi que « l’un des facteurs de la démobilisation électorale »
réside « dans la tendance à la destruction des familles et l’augmentation du nombre des
ménages composés d’une seule personne ou des familles monoparentales ».
En effet, ils pensent que la famille est un maillon essentiel dans la « diffusion du message
électoral » et « la mobilisation des plus indifférents » les jours de scrutin. En sens, Céline
Braconnier et Jean-Yves Dormagen écrivent : « En période électorale, l’influence des
parents se révèle également très sensible sur la mobilisation des enfants. Les dimanches de
scrutin, nombreux sont les jeunes électeurs à se rendre au bureau de vote accompagnés de
l’un d’entre eux. »
Ainsi, les auteurs expliquent que par la transmission des valeurs, les parents cherchent
aussi à s’inscrire leurs progénitures dans une filiation familiale, car celle-ci leur assure
une appartenance commune, une identité collective. Le sentiment d’appartenance
renforce l’intégration et la cohésion sociale.
II. D’AUTRES INSTANCES DE SOCIALISATION FAÇONNENT LES
COMPORTEMENTS POLITIQUE, LES INDIVIDUS SONT AUSSI ACTEURS
DANS LEUR PROPRE CHOIX
a) D’autres instances emboitent le pas à l’institution traditionnelle de socialisation
(doc.2)
Le second document est un extrait d’un sondage sur les variables explicatives de la
participation à des manifestations. Il en ressort deux conclusions importantes :
Le rôle des groupes de pairs, des amis et du milieu du travail, pour la mobilisation à des
manifestations est plus important que la famille : A peine 13% des personnes sondées
déclarent étaient encouragés par la famille pour participer à des manifestations.
Seulement 4% par les parents. 31% déclarent qu’ils se sont mobilisés sans
l’encouragement de personne ; 21% reconnaissent l’influence des amis, 26% le rôle des
organisations et 12% le milieu de travail.
Le rôle des médias, des organisations, des amis et des réseaux sociaux dans l’accès à
l’information concernant la manifestation est aussi de loin plus important que celui de
la Famille : Seulement 14% des sondés déclarent avoir pris connaissance de la
manifestation par la famille. Les journaux, les amis, les collègues de travail, les
organisations et les réseaux sociaux sont les principales sources d’information,
respectivement : 27%, 29%, 14%, 36% et 23%.
b) La primauté de l’individu (doc.2)
Le sondage montre aussi que 31%, la proportion la plus importante, des individus
sondés avaient participé à des manifestations sans être encouragés par personne. Il
s’agit donc d’une démarche individuelle et volontaire qui est le produit d’une conscience
et engagement politique.
La seconde question à propos de l’accès à l’information conforte ce constat, car
l’essentiel des manifestants se sont informés seuls en usant des différents moyens de
communication.
Conclusion
Ces résultats montrent que la socialisation familiale ne joue plus qu’un rôle relatif dans
la formation des comportements politiques. Le milieu professionnel, les groupes de
pairs, le lieu de résidence, … sont aussi des variables déterminantes.
La socialisation, comme nous l’avons écrit plus haut, est donc un processus interactif
d’intériorisation mais aussi de transmission. Elle n’est pas figée ; il s’agit un processus
évolutif.
La montée de l’individualisme, les évolutions socioculturelles et socioéconomiques ont
affaibli le phénomène de reproduction politique. L’individu est un « acteur » rationnel ;
il décide de plus en plus seul de ses propres choix.
SUJET B
En quoi la Norvège a-t-elle les caractéristiques d’un régime
parlementaire ?
1. Travail préparatoire
LE CHAMP DU SUJET :
Les caractéristiques du régime parlementaire.
il faut s’appuyer sur le document pour définir l’espace géographique, le pays et la
période : le texte porte sur le modèle Norvégien.
LES TERMES CLES :
En quoi la Norvège a-t-elle les caractéristiques d’un régime parlementaire ?
• Régime politique parlementaire
• En quoi : il faut identifier les caractéristiques du régime politique Norvégien qui
font de lui un régime parlementaire.
Les données à extraire du document sont déterminantes car elles fixent les
contours exacts de la question à étudier : Le document en notre possession
permet en effet d’identifier les principales caractéristiques du régime politique
de la Norvège :
Chef de l’État : Roi, à qui appartient formellement le pouvoir exécutif, « mais est en
réalité exercé par le gouvernement (regjeringen) dirigé par le Premier ministre ». Les
décisions du gouvernement sont prises par le Roi-en-son-Conseil. Toutefois, « en réalité
politiquement les décisions sont prises lors des conférences du gouvernement présidées par
le Premier ministre ». Aussi, tous les décrets sont signés par le Roi et contresignés par le
Premier ministre.
Ni le Roi, ni le Premier ministre ne disposent du pouvoir de dissolution du parlement.
En somme, il s’agit d’un régime parlementaire ou le Roi a presque des fonctions
protocolaires.
Premier ministre : Nommé en fonction de la majorité parlementaire. Il est responsable
politiquement devant le parlement (Storting). Le gouvernement élabore des projets de
lois et les propositions de budget au Storting. « Il doit également veiller à la bonne
application des lois qui ont été adoptées.»
Séparation souple des pouvoirs : La Storting contrôle l’action gouvernementale : Elle
peut renverser le gouvernement par le refus de lui accorder sa confiance ou en
exprimant sa défiance. Dans ce cas, « le gouvernement doit démissionner. Un nouveau
gouvernement est alors formé. »
Le parlement norvégien a le pouvoir de voter les lois, d’allouer les crédits, de voter les
impôts et de contrôler le gouvernement et l’administration.
PROBLÉMATIQUE :
Le régime politique norvégien par ses caractéristiques est un régime parlementaire où
le Premier ministre est nommé en fonction de la majorité et où le pouvoir du Roi est
très limité, presque protocolaire. Aussi, la séparation entre le pouvoir exécutif et le
pouvoir législatif est souple.
PLAN :
Partie 1 : La majorité parlementaire qui détermine qui aura le pouvoir au
gouvernement
a) Un Roi aux fonctions limitées
b) Le gouvernement est responsable devant le Storting
Partie 2 : Séparation des pouvoirs souple
a) Le pouvoir exécutif ne dispose pas de pouvoir de dissolution du parlement…
b) … alors que les élus peuvent exprimer leur défiance à l’égard du gouvernement
et le pousser à la démission.
2. Rédaction
Introduction
Accroche : Comparé aux autres régimes parlementaires européens, en l’occurrence
italien ou encore belge, le régime politique norvégien, à l’instar de celui l’Allemagne,
peut être considéré comme étant un des régimes parlementaires le plus stable et le plus
fiable en Europe.
Centrage : Il s’agit en effet d’un modèle où la séparation des pouvoirs (exécutif et
législatif) est souple et où il n’a quasiment jamais eu de crise politique majeure
empêchant la gestion du pays.
Définition des termes et concepts : Dans le régime présidentiel, caractéristique du
modèle américain, la séparation des pouvoirs est stricte. En revanche, en Angleterre,
chantre du modèle parlementaire, la séparation du pouvoir est souple : Le
gouvernement peut dissoudre le parlement (pouvoir attribué à la Reine qu’elle peut
exercer sur proposition du Chef du gouvernement) et celui-ci peut renverser le
gouvernement par le vote d’une motion de censure.
Problématique : Le régime politique norvégien par ses caractéristiques est un régime
parlementaire qui se rapproche beaucoup de celui de l’Angleterre, à quelques
exceptions près : il s’agit en effet d’un modèle où le Premier ministre est nommé en
fonction de la majorité et où le pouvoir du Roi est très limité. Contrairement au pouvoir
législatif qui peut exprimer sa défiance à l’égard du gouvernement et, par conséquent,
le pousser à la démission, le pouvoir exécutif ne dispose pas du pouvoir de dissolution
du parlement. Aussi, la séparation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif est
souple.
Plan : Pour montrer les caractéristiques parlementaires du régime norvégien, nous
procéderons de la manière suivante : Nous montrerons en premier lieu que c’est la
majorité parlementaire qui détermine qui aura le pouvoir. En second lieu, nous
examinerons les principes de la séparation des pouvoirs et en quoi cette séparation est
qualifiée de « souple ».
I. LA MAJORITÉ PARLEMENTAIRE QUI DÉTERMINE QUI AURA LE
POUVOIR AU GOUVERNEMENT
a) Un Roi aux fonctions limitées
Le pouvoir du Roi de la Norvège, comme tous les Rois européens, est limité et assez
protocolaire même si formellement le pouvoir exécutif lui appartient. En effet, en réalité
le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement (regjeringen), dirigé par le Premier
ministre.
Les décisions du gouvernement sont prises par le Roi-en-son-Conseil. Toutefois, « en
réalité politiquement les décisions sont prises lors des conférences du gouvernement
présidées par le Premier ministre ». Aussi, tous les décrets sont signés par le Roi et
contresignés par le Premier ministre.
b) Le gouvernement est responsable devant le Storting
Le Premier ministre est nommé en fonction de la majorité parlementaire. Il est
responsable politiquement devant le parlement (Storting). Le gouvernement élabore
des projets de lois et les propositions de budget au Storting. « Il doit également veiller à
la bonne application des lois qui ont été adoptées.»
En France, régime semi-présidentiel, c’est le Premier ministre qui fait office de Chef du
gouvernement. Il dispose de la confiance de la majorité parlementaire. Le Premier
ministre, en tant que Chef du gouvernement, assume avec ses ministres la conduite de
la politique nationale sous le contrôle des assemblées parlementaires : l’autorité et la
responsabilité politique sont ainsi étroitement liées.
II. SÉPARATION DES POUVOIRS SOUPLE
a) Le pouvoir exécutif ne dispose pas de pouvoir de dissolution du parlement…
Contrairement à la majorité des démocraties occidentales où le Chef du gouvernement,
le Premier ministre, peut proposer au Chef de l’État (Roi ou Président) de prononcer la
dissolution du parlement, la Norvège a fait le choix d’appliquer rigoureusement le
principe de la souveraineté du peuple.
Ni le Roi, ni le Premier ministre ne disposent du pouvoir de dissolution du parlement.
En somme, il s’agit d’un régime parlementaire ou le Roi a presque des fonctions
protocolaires.
b) … alors que les élus peuvent exprimer leur défiance à l’égard du gouvernement
et le pousser à la démission.
La Storting contrôle l’action gouvernementale : Elle peut renverser le gouvernement
par le refus de lui accorder sa confiance ou en exprimant sa défiance. Dans ce cas, « le
gouvernement doit démissionner. Un nouveau gouvernement est alors formé. »
Le parlement norvégien a le pouvoir de voter les lois, d’allouer les crédits, de voter les
impôts et de contrôler le gouvernement et l’administration.
Conclusion :
Le modèle parlementaire norvégien se rapproche beaucoup de celui de l’Angleterre. En
fait, tous les régimes de ce type attribuent la primauté, comme son nom l’indique, à la
majorité parlementaire. L’essentiel réside dans la souplesse dans la séparation des
pouvoirs. Une souplesse qui donne au parlement le pouvoir de contrôler le
gouvernement et même de pouvoir le renverser en exprimant sa défiance. Dans le cas
de la Norvège, le fait que ni le Roi ni le Premier ministre ne disposent du pouvoir de
dissolution du parlement sacralise le principe de la souveraineté du peuple.