Embed Size (px)
Citation preview
01/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
SCÉNARIO D’ÉTÉ UN PARCOURS D’EXPOSITIONS EN NEUF POINTS DE VUE DU SAMEDI 25 MAI AU VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2013
- … C’est un centre d’art du deuxième type qui s’invente sur l’île des impres-sionnistes de Chatou. Emmanuelle Lequeux, Beaux-Arts Magazine, Septembre 2012
- … L’art comme déambulation, à la fois physique et men-tale : tel pourrait être un bien trop rapide résumé d’une visite au Cneai.Pascaline Vallée, Mouvement.net, septembre 2012
- … Ce qui frappe ici, c’est la mise en œuvre effrénée vers une remise en cause des standards d’uni-cité, de signature et de sacralisation qui sont, de coutume, les principaux garants de l’œuvre d’art. Ici, on croît en d’autres formes : un art vivant qui use des outils mé-diatiques avant tout pour que la transmis-sion s’effectue.Fanny Lambert, fan-nylambert.tumblr.com, février 2013
_ … Vous l’aurez compris, le Cneai veut aller au-delà d’œuvres achevées, statiques. Plutôt qu’une exposi-tion, le scénario d’ex-positions est une expé-rience à vivre, un projet artistique en mouvement qui re-quiert votre participa-tion plus que votre vi-site.Paul Schmitt, Pixel-creation.fr, octobre 2012
- … La vie n’est qu’une suite de re-commencements. Cette phrase de pessi-miste trouve ses argu-ments dans une vision cyclique de l’exis-tence. Sauf que celle-ci oublie de dire une chose : chaque cycle prévoit son lot de surprises. La saison 2012-2013 du Cneai fonctionne ainsi, une suite de cycles saison-niers, comme un en-chaînement de renou-vellements. Et comme prévu, comme promis, le Centre National Édition Art Image enchaîne. Maxime Gueugneau, Kiblind, Hiver 2012-2013
LES POINTS DE VUE SE RENOUVELLENT À LEURS RYTHMES. LE PARCOURS D’EXPOSITIONS EST VISITABLE PENDANT LES ÉVOLUTIONS, LES DÉCROCHAGES ET LES ACCROCHAGES, TOUTE L’ANNÉE.
CENTRE NATIONAL ÉDITION ART IMAGE OUVERT DU MERCREDI AU DIMANCHE DE 11:00 À 18:00 TOUS LES JOURS POUR LES GROUPES ET LES PROGRAMMES ÉDUCATIFS ([email protected]) ÎLE DES IMPRESSIONNISTES, 2 RUE DU BAC 78400 CHATOU + 33 1 39 52 45 35 WWW.CNEAI.COM
LE CNEAI PROPOSE UN PROGRAMME CULTUREL ET ÉDUCATIF QUI PERMET À TOUS LES PUBLICS DE RENCONTRER ET DE COMPRENDRE LES ENJEUX DE L’ART CONTEMPORAIN, DU MONDE DE L’ÉDITION ET DE LA CRÉATION GRAPHIQUE. UNE ÉCOLE DE L’IMAGE QUI FAIT DÉCOUVRIR LES PROJETS DES ARTISTES À TRAVERS UN PROGRAMME DE VISITES ET D’ATELIERS CONÇUS SUR MESURE (AU CNEAI ET HORS-LES-MURS) OU SIMPLEMENT EN POUSSANT LA PORTE.
LE SCÉNARIO D’ÉTÉ EST RÉALISÉ EN PARTENARIAT AVEC : ALICEDAY, BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE LYON, CITÉ SCOLAIRE LE CORBUSIER - POISSY, CONSERVATOIRE DE CHATOU, CONSULAT GÉNÉRAL DE FRANCE À VANCOUVER, ÉDITIONS KEYMOUSE, GREENDY - UN MAGASIN DU RÉSEAU BIOCOOP, INSTITUT FRANÇAIS, JAP (JEUNESSE ET ARTS PLASTIQUES), MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION - CENTRE NATIONAL DES ARTS PLASTIQUES, TERRITOIRE D’ACTION SOCIALE DES MÉANDRES DE LA SEINE, WALTER PHILLIPS GALLERY, WBI (WALLONIE BRUXELLES INTERNATIONAL) PARTENAIRES MÉDIA : ÉTAPES, LE BONBON NUIT, CODE MAGAZINE 2.0, KIBLIND, PARIS ART, PRUSSIANBLUE, SLICKER, REDUX, VOLUME. LE CNEAI EST MEMBRE DES RÉSEAUX, ART CENTER SOCIAL CLUB, DCA ET TRAM.
LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ, PAR ROMUALD ROUDIER THERON EN COLLABORATION AVEC TWICE, CONTRAINTES #1, AVEC ÅBÄKE, JULIETTE BLIGHTMAN, YANN SÉRANDOUR ET FIETE STOLTE DU SAMEDI 27 AVRIL AU DIMANCHE 21 JUILLET LUBOK ARTIST BOOKS, PAR HENRIETTE WEBER ET CHRISTOPH RUCKHÄBERLEDU SAMEDI 25 MAI AU DIMANCHE 25 AOÛT PROJET À STICKER,DE FRANÇOIS MORELLETPAR SYLVIE BOULANGERDU SAMEDI 25 MAIAU DIMANCHE 25 AOÛT ONE SCULPTURE A DAY, DE DAVID DE TSCHARNER PAR SYLVIE BOULANGER DU VENDREDI 13 AVRIL AU DIMANCHE 16 JUIN TREMBLEMENT, DE VÉRA MOLNAR PAR SYLVIE BOULANGER DU VENDREDI 1 MARS AU DIMANCHE 2 JUIN
E IL TOPO À PARIS,PAR ARMANDO DELLA VITTORIA & CODU SAMEDI 8 JUINAU DIMANCHE 29 SEPTEMBRE POUR LES CHÔMEURS INTELLECTUELS,DE ANTOINE PONCET PAR SYLVIE BOULANGER DU VENDREDI 1 MARS AU DIMANCHE 2 JUIN L’ÉCHO DES PRÉCÉDENTS, PAR FRANÇOIS AUBARTAVEC AURÉLIEN FROMENT, ALEXIS GUILLIER, BENJAMIN SEROR ET LOUISE HERVÉ & CHLOÉ MAILLETDU SAMEDI 4 MAI AU DIMANCHE 25 AOÛT ICONOSTASE #3,DE YONA FRIEDMANPAR SYLVIE BOULANGERDU SAMEDI 25 MAI AU DIMANCHE 25 SEPTEMBRE
02/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
Dav
id d
e ts
char
ner,
One
Scu
lptu
re a
Day
, ext
rait
de la
pub
licat
ion,
col
oria
ge :
Sole
nn
03/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ, PAR ROMUALD ROUDIER THERON, DU 27-04-2013 AU 21-07-2013
LES
AVEN
TUR
ES D
’AR
THU
R, O
DIL
E ET
FR
ANZ,
PAR
RO
MU
ALD
RO
UD
IER
TH
ERO
ND
U 2
7-04
-201
3 AU
21-
07-2
013
Un
proj
et d
e R
omua
ld R
oudi
er T
hero
n, e
n co
llabo
rati
on a
vec
le s
tudi
o de
des
ign
grap
hiqu
e T
wic
e. A
vec
åbäk
e, J
ulie
tte
Blig
htm
an, Y
ann
Séra
ndou
r et
Fie
te S
tolt
e.L
'exp
osit
ion,
init
iée
par
l'équ
ipe
de la
rev
ue C
ontr
aint
es, p
rend
la f
orm
e d'
un c
abin
et d
ele
ctur
e où
les
sem
aine
s du
rent
8 j
ours
et
les
jour
nées
21
heur
es.
De
l'arc
hite
ctur
e au
des
ign,
de
l'ind
ustr
ie c
iném
atog
raph
ique
à l'
art c
onte
mpo
rain
, de
lape
rfor
man
ce a
u m
ultim
édia
, la
revu
e C
ontr
aint
es o
uvre
un
cham
p de
réf
lexi
on s
ur le
sco
ntra
inte
s da
ns la
cré
atio
n co
ntem
pora
ine.
Loi
n de
con
sidé
rer
l'art
iste
com
me
un g
énie
inte
mpo
rel n
'aya
nt a
ucun
e pr
ise
sur
son
époq
ue, l
a re
vue
obse
rve
les
poin
ts d
e co
llisi
on, l
espo
ints
d'a
ttach
e d'
une
créa
tion
touj
ours
impl
iqué
e, in
med
ias
res.
Pour
les
spec
tate
urs
entr
ant m
aint
enan
t dan
s la
sal
le, n
ous
pouv
ons
seul
emen
t dir
e ce
ci: u
neje
une
fille
rom
antiq
ue. D
eux
garç
ons.
Une
cou
rse
effr
énée
dan
s le
s sa
lles
glis
sant
es d
'un
mus
ée.
Une
min
ute
de s
ilenc
e et
la p
ossi
bilit
é d'
un r
ayon
de
sole
il. L
es A
vent
ures
d'A
rthu
r, O
dile
et
Fra
nz p
rolo
nge
ains
i les
rec
herc
hes
initi
ées
dans
le p
rem
ier
num
éro
de la
rev
ue C
ontr
aint
es e
tin
stal
le u
n di
spos
itif
de le
ctur
e qu
i rev
êt le
s at
trib
uts
d'un
e sa
lle d
'atte
nte.
À l'
imag
e de
Jim
my
John
son,
jeun
e am
éric
ain
sans
his
toir
e qu
i vis
ita le
Lou
vre
en 9
min
utes
et 4
3 se
cond
es, e
t don
tl'e
xplo
it es
t rel
até
dans
Ban
de à
par
t de
Jean
-Luc
God
ard,
vou
s di
spos
ez p
our
la le
ctur
e de
Con
trai
ntes
d'u
n te
mps
éva
lué
à 2
heur
es, 1
min
ute
et 3
9 se
cond
es. L
e le
cteu
r pe
ut ig
nore
r le
sre
père
s te
mpo
rels
de
l'ouv
rage
– o
bser
vés
sur
la b
ase
d'un
e le
ctur
e en
tem
ps r
éel –
ou
succ
ombe
r à
l'attr
ait d
e la
per
form
ance
, au
péri
ple
aveu
gle
d'un
hom
me
pres
sé.
Dan
s le
ves
tibul
e, d
es œ
uvre
s, d
ont l
es c
ondi
tions
de
visi
bilit
é dé
pend
ent e
ssen
tielle
men
t d'u
nag
enda
fix
é pa
r l'a
rtis
te, p
rodu
isen
t leu
r pr
opre
ral
entis
sem
ent.
8 D
ay W
eek
Clo
ck (
LED
),l'h
orlo
ge p
erso
nnel
le d
e Fi
ete
Stol
te, i
mpo
se s
on p
ropr
e ry
thm
e à
l'exp
ositi
on e
t ins
crit
sim
ulta
ném
ent l
e pr
ojet
dan
s un
tem
ps é
tran
ger
où le
s jo
urné
es d
uren
t 21
heur
es e
t les
sem
aine
s8
jour
s, é
vacu
ant d
'em
blée
« l'
illus
ion
d'un
tem
ps im
mob
ile, c
omm
e po
sé s
ur u
n so
cle
» (B
rian
O'D
oher
ty).
Que
l'ac
tivat
ion
des
pièc
es s
oit f
urtiv
e ou
insc
rite
dan
s un
e lo
ngue
dur
ée, l
epr
otoc
ole
de F
iete
Sto
lte n
'est
pas
san
s co
nséq
uenc
e su
r le
cal
endr
ier
de l'
expo
sitio
n. P
lacé
sou
sle
sig
ne d
e la
non
-dis
poni
bilit
é, U
n te
mps
nua
geux
ave
c la
pos
sibi
lité
d'un
ray
on d
e so
leil
(201
1) d
e Y
ann
Séra
ndou
r s'
activ
e lo
rsqu
'un
rayo
n so
lair
e es
t cap
turé
dep
uis
l'ext
érie
ur e
tré
fléc
hi p
ar u
n m
iroi
r ve
rs le
fon
d de
l'es
pace
d'e
xpos
ition
. As
a pe
riod
in w
hich
not
hing
LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ, PAR ROMUALD ROUDIER THERON, DU 27-04-2013 AU 21-07-2013
happ
ens
(200
7), p
lan
séqu
ence
tour
né p
ar J
ulie
tte B
light
man
à tr
ois
heur
es d
e l'a
près
-mid
i, es
tpr
ojet
é ch
aque
jour
à l'
heur
e ex
acte
du
tour
nage
initi
al. D
evan
t une
bai
e vi
trée
, un
sim
ple
faut
euil
fait
face
à u
n éc
ran
de té
lévi
sion
. Le
tem
ps s
embl
e su
spen
du m
ais
subs
iste
nt q
uelq
ues
indi
ces
de s
on p
assa
ge :
les
vari
atio
ns d
u tu
be c
atho
diqu
e, u
ne v
oitu
re p
assa
nt d
ans
une
rue
plus
loin
et l
es r
ayon
s du
sol
eil,
dans
une
trou
blan
te m
ise
en a
bîm
e de
l'es
pace
d'e
xpos
ition
. Enf
in,
l'ins
talla
tion
sono
re S
mel
l lik
e te
en s
piri
t (20
11)
dépl
oie
le m
orce
au é
pony
me
de N
irva
na s
ur 2
4he
ures
. Le
colle
ctif
åbä
ke d
étér
iore
la m
usic
alité
du
mor
ceau
ori
gina
l jus
qu'à
dés
artic
uler
lapa
rtiti
on.
« M
ais
que
fair
e al
ors
deva
nt c
e te
mps
qui
s'é
tern
ise
? »
dem
ande
Odi
le. L
e sp
ecta
teur
, don
tl'a
rriv
ée p
eut s
e pr
odui
re a
près
la tr
ouva
ille
(l'a
ctiv
atio
n d'
une
pièc
e), s
aura
-t-i
l un
jour
qui
est
God
ot ?
Aux
agu
ets,
le s
pect
ateu
r gu
ette
le m
oind
re s
igne
. L'é
véne
men
t pou
rrai
t êtr
e fu
rtif
, la
renc
ontr
e av
ec l'
œuv
re h
ypot
hétiq
ue. S
'ouv
re a
lors
une
zon
e in
stab
le, f
ugiti
ve, o
ù le
rée
ls'
appr
éhen
de e
n te
rme
de p
ossi
bilit
és. A
u hu
itièm
e jo
ur, p
eut-
être
fer
ons-
nous
l'ex
péri
ence
d'u
nte
mps
à s
oi, d
'un
tem
ps p
our
soi,
une
occa
sion
de
frei
ner
la c
ours
e de
s tr
ois
prot
agon
iste
s ou
bien
trou
er à
not
re to
ur l'
espa
ce c
ultu
rel d
u m
usée
en
moi
ns d
e ne
uf m
inut
es e
t qua
rant
e-ci
nqse
cond
es ?
åbäk
e vi
vent
et t
rava
illen
t à L
ondr
es d
epui
s 20
00. L
e co
llect
if e
st c
ompo
sé d
e Pa
tric
k L
acey
,B
enja
min
Rei
chen
, Kaj
sa S
tåhl
et M
aki S
uzuk
i.ht
tp://
abak
e.fr
Julie
tte
Blig
htm
an e
st u
ne a
rtis
te d
'ori
gine
alle
man
de n
ée e
n 19
80 à
Far
nham
. Elle
est
repr
ésen
tée
par
la g
aler
ie I
sabe
lla B
orto
lozz
i.ht
tp://
bort
oloz
zi.c
om/ju
liette
-blig
htm
anY
ann
Séra
ndou
r es
t un
artis
te f
ranç
ais
né e
n 19
74 à
Van
nes.
Il v
it et
trav
aille
à R
enne
s. I
l est
repr
ésen
té p
ar G
B a
genc
y (P
aris
).ht
tp://
ww
w.r
ears
ound
.net
Fie
te S
tolt
e es
t un
artis
te a
llem
and
né à
Ber
lin e
n 19
79. I
l vit
et tr
avai
lle à
Ber
lin. I
l est
repr
ésen
té p
ar la
gal
erie
Sas
sa T
rülz
sch.
http
://fi
etes
tolte
.com
La
Rev
ue C
ontr
aint
es #
1 a
été
créé
e en
oct
obre
200
9 pa
r C
lém
entin
e B
erry
, Fan
ny L
e B
ras
etR
omua
ld R
oudi
er T
hero
n. E
lle e
st s
oute
nue
par
le C
NA
P et
le c
onse
il ré
gion
al Î
le-d
e-Fr
ance
.L
e pr
emie
r nu
mér
o ra
ssem
ble
auto
ur d
es c
ontr
aint
es d
e te
mps
prè
s de
30
cont
ribu
teur
s pa
rmi
lesq
uelle
s D
avid
e B
alul
a, N
icol
as B
ourr
iaud
, Jul
iette
Blig
htm
an, G
eish
a Fo
ntai
ne, T
ehch
ing
Hsi
eh, A
nne
Lef
ebvr
e, L
e B
urea
u/, C
hris
tine
Mac
el, J
oël R
iff,
Har
tmut
Ros
a, Y
ann
Séra
ndou
ret
Ste
fan
Zey
en.
Rom
uald
Rou
dier
The
ron
est c
omm
issa
ire
d'ex
posi
tion
indé
pend
ant.
Il e
st d
iplô
mé
des
Bea
ux-
Art
s de
Tou
lous
e et
d'u
n M
aste
r 2
Scie
nces
et T
echn
ique
s de
l'ex
posi
tion
à Pa
ris
1 Pa
nthé
onSo
rbon
ne. I
l ens
eign
e ac
tuel
lem
ent d
ans
la s
ectio
n B
TS
desi
gn g
raph
ique
au
Lyc
ée J
acqu
es-
Prév
ert.
En
2009
, il f
onde
ave
c T
wic
e la
rev
ue C
ontr
aint
es d
ont l
e pr
emie
r nu
mér
o es
t par
u en
mai
201
2. S
es r
eche
rche
s cu
rato
rial
es, r
epos
ant s
ur le
s pr
atiq
ues
conc
eptu
elle
s de
s an
nées
60/7
0, b
ousc
ulen
t les
mod
alité
s d'
accr
ocha
ges
et e
xplo
rent
de
nouv
eaux
dis
posi
tifs
de le
ctur
eso
us c
ontr
aint
e. P
ar a
illeu
rs, i
l a in
itié
en c
olla
bora
tion
avec
Cam
ille
Aza
ïs e
t Mat
hild
e L
esue
urun
cyc
le d
e re
cher
che
sur
l'art
con
tem
pora
in e
t le
ciné
ma.
Tw
ice
est u
n st
udio
de
dire
ctio
n ar
tistiq
ue e
t de
grap
hism
e ba
sé à
Par
is f
ondé
par
Clé
men
tine
Ber
ry e
t Fan
ny L
e B
ras.
L'a
ppro
che
intu
itive
et s
ensi
ble
du s
tudi
o n'
oppo
se p
as la
pei
ntur
e et
lede
ssin
aux
art
s nu
mér
ique
s m
ais
envi
sage
une
for
me
de c
ompl
émen
tari
té in
diss
ocia
ble
entr
e le
sm
édiu
ms.
La
ques
tion
des
conv
entio
ns p
ropr
e à
la c
once
ptio
n de
s liv
res
trav
erse
l'en
sem
ble
dele
ur tr
avai
l édi
tori
al. P
ar a
illeu
rs, e
lles
ont i
nitié
, dan
s le
cad
re d
u 21
e fe
stiv
al d
e C
haum
ont,
uncy
cle
d'év
énem
ents
qui
inte
rrog
ent l
e gr
aphi
sme
dans
le c
onte
xte
de s
on e
xpos
ition
.ht
tp://
ww
w.w
eare
twic
e.co
m
ÎLE
DES
IM
PRES
SIO
NN
ISTE
S / 2
RU
E D
U B
AC /
7840
0 / C
HAT
OU
/ CN
EAI@
CNEA
I.CO
M /
+ 33
1 3
9 52
45
35 /
WW
W.C
NEA
I.CO
M
04/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
LUBOK ARTIST BOOKS, PAR HENRIETTE WEBER ET CHRISTOPH RUCKHÄBERLE, DU 25-05-2013 AU 25-08-2013
LUB
OK
AR
TIST
BO
OK
S, P
AR H
ENR
IETT
E W
EBER
ET C
HR
ISTO
PH R
UCK
HÄB
ERLE
DU
25-
05-2
013
AU 2
5-08
-201
3
Lub
ok V
erla
g ap
port
e de
Lei
pzig
une
sél
ecti
on d
e liv
res
d'ar
tist
es p
ublié
s pa
r C
hris
toph
Ruc
khäb
erle
. La
ques
tion
de
l'exp
osit
ion
du li
vre
appa
raît
dan
s le
urs
dern
ière
spu
blic
atio
ns q
ui p
révo
ient
un
dépl
oiem
ent
des
imag
es a
u m
ur.
En
2007
, Lub
ok V
erla
g co
mm
ence
à p
ublie
r un
e sé
rie
de li
vres
d'a
rtis
tes
grap
hiqu
es o
rigi
naux
.Po
ur c
haqu
e vo
lum
e, l'
édite
ur e
t art
iste
Chr
isto
ph R
uckh
äber
le in
vite
une
diz
aine
d'a
rtis
tes
cont
empo
rain
s à
réal
iser
un
trav
ail p
erso
nnel
en
linog
ravu
re. U
n él
émen
t dét
erm
inan
t du
proj
etes
t l'é
galit
é de
trai
tem
ent d
es p
ropo
sitio
ns a
rtis
tique
s. A
ucun
e di
stin
ctio
n n'
est é
tabl
ie e
ntre
les
étud
iant
s et
les
artis
tes
plus
agu
erri
s. S
euls
le f
orm
at e
t la
limita
tion
au n
oir
et b
lanc
son
tob
ligat
oire
s, to
ut le
res
te é
tant
du
ress
ort d
es a
rtis
tes.
Ils
acc
epte
nt le
déf
i ave
c en
thou
sias
me
etut
ilise
nt la
fam
euse
Lub
ok R
eihe
(Sé
rie
Lub
ok)
com
me
un e
spac
e d'
expé
rim
enta
tion.
Le
résu
ltat
est a
lors
sim
plem
ent r
epro
duit.
Dix
num
éros
de
la S
érie
Lub
ok o
nt é
té p
ublié
s et
plu
s de
140
artis
tes
y on
t con
trib
ué ju
squ'
à pr
ésen
t, pa
rmi l
esqu
els
Tilo
Bau
mgä
rtel
, And
ré B
utze
r, E
ileen
Coo
per,
Jes
per
Fabr
iciu
s, C
hris
toph
Fei
st, P
aule
Ham
mer
, Kar
l-G
eorg
Hir
sch,
Fra
nzis
kaH
olst
ein,
Kat
hari
na I
mm
ekus
, Rup
rech
t von
Kau
fman
n, O
liver
Kos
sack
, Vol
ker
Pfül
ler,
Tal
R,
Josh
Sm
ith, A
lexa
nder
Tov
borg
, Mar
kus
Vat
er, M
atth
ias
Wei
sche
r...
Le
11e
num
éro
sort
en
mai
2013
ave
c de
s co
ntri
butio
ns d
e D
amie
n D
erou
baix
, Seb
astia
n G
ögel
, Ire
ne H
anen
berg
h,T
hom
as M
oeck
er, O
livia
Ple
nder
, Mar
cel R
uijte
rs, C
hris
toph
Ruc
khäb
erle
, Jas
per
Seba
stia
nSt
ürup
, Koe
n T
asel
aar,
Mar
cel v
an E
eden
, Ew
oud
van
Rijn
, Jam
es W
hitm
an. L
es li
vres
son
tim
prim
és à
par
tir d
es p
laqu
es o
rigi
nale
s da
ns l'
atel
ier
des
éditi
ons
Car
pe P
lum
bum
de
Tho
mas
Siem
on, s
ur u
ne p
ress
e an
cien
ne. L
e no
mbr
e im
port
ant d
e co
pies
, ent
re 3
00 e
t 150
0ex
empl
aire
s, p
erm
et d
e ve
ndre
ces
livr
es à
des
pri
x ab
orda
bles
. Les
livr
es p
ublié
s pa
r L
ubok
prol
onge
nt a
insi
la tr
aditi
on r
usse
de
grav
ures
du
mêm
e no
m :
des
impr
essi
ons
orig
inal
es b
onm
arch
é qu
i éta
ient
ven
dues
dan
s le
s fo
ires
pen
dant
une
gra
nde
part
ie d
u 19
e si
ècle
. En
plus
de
la s
érie
ori
gine
lle, d
e no
mbr
euse
s m
onog
raph
ies
orig
inal
es o
nt é
té p
ublié
es. L
'éla
rgis
sem
ent d
upr
ogra
mm
e de
pub
licat
ions
impr
imée
s en
off
set d
epui
s 20
09 p
erm
et d
e dé
velo
pper
le li
vre
d'ar
tiste
dan
s le
s ch
amps
de
la p
hoto
grap
hie,
du
dess
in e
t de
l'art
con
cept
uel.
Les
édi
tions
Lub
okne
son
t pas
dif
fusé
es e
n Fr
ance
mai
s se
ront
mis
es e
n ve
nte
pend
ant l
a du
rée
de l'
expo
sitio
n.ht
tp://
ww
w.lu
bok.
de
Chr
isto
ph R
uckh
äber
le e
st n
é en
197
2 à
Pfaf
fenh
ofen
. Il e
st a
rtis
te p
eint
re e
t gra
phis
te. I
l vit
et tr
avai
lle à
Lei
pzig
où
il co
llabo
re a
vec
le c
iném
a-th
éâtr
e L
UR
U-K
ino.
ÎLE
DES
IM
PRES
SIO
NN
ISTE
S / 2
RU
E D
U B
AC /
7840
0 / C
HAT
OU
/ CN
EAI@
CNEA
I.CO
M /
+ 33
1 3
9 52
45
35 /
WW
W.C
NEA
I.CO
M
PROJET À STICKER, DE FRANÇOIS MORELLET, PAR SYLVIE BOULANGER , DU 25-05-2013 AU 25-08-2013
PRO
JET
À ST
ICK
ER, D
E FR
ANÇO
IS M
OR
ELLE
T,PA
R S
YLVI
E B
OU
LAN
GER
D
U 2
5-05
-201
3 AU
25-
08-2
013
Pen
dant
le S
céna
rio
d'ét
é, le
s pr
ojet
s à
stic
ker
d'un
rou
ge v
if p
rim
aire
hab
illen
t le
s m
urs.
Log
ées
dans
les
espa
ces
inte
rsti
tiel
s, c
'est
-à-d
ire
les
moi
ns n
oble
s et
les
moi
ns d
esti
nés
àl'e
xpos
itio
n, c
es p
etit
es c
ourb
es m
inim
ales
son
t di
spos
ées
selo
n un
sys
tèm
e al
éato
ire
etcr
éent
des
inte
rfér
ence
s to
ut a
u lo
ng d
u pa
rcou
rs, e
n to
ute
liber
té. P
ertu
rban
t l'a
tten
tion
du v
isit
eur,
elle
s se
pos
ent
com
me
une
pare
nthè
se d
ans
nos
pens
ées,
une
sor
te d
e so
urir
edé
tach
é.
Art
iste
maj
eur
et s
ingu
lier
de la
scè
ne f
ranç
aise
, Fra
nçoi
s M
orel
let e
st u
ne f
igur
e em
blém
atiq
uede
l'ab
stra
ctio
n gé
omét
riqu
e et
un
préc
urse
ur d
u m
inim
alis
me.
Inf
luen
cé p
ar M
ondr
ian
et M
axB
ill, i
l tra
ite la
sur
face
géo
mét
riqu
emen
t ave
c de
s co
mpo
sitio
ns d
e fo
rmes
sim
ples
, lig
nes,
tria
ngle
s et
car
rés.
Pou
r le
Pro
jet à
stic
ker,
édi
té e
n 19
98 p
ar le
Cne
ai, l
'art
iste
éla
bore
, ave
cto
ujou
rs a
utan
t de
liber
té e
t de
fant
aisi
e, u
n sy
stèm
e si
mpl
e d'
œuv
res
à co
ller,
dan
s l'e
spac
equ
otid
ien
et s
urto
ut s
ans
indi
catio
ns p
réci
ses.
Fra
nçoi
s M
orel
let p
arta
ge a
vec
le C
neai
la m
ême
initi
ativ
e co
mm
une
de d
émys
tifie
r la
con
cept
ion
de l'
art e
t de
l'art
iste
.
Fra
nçoi
s M
orel
let
est n
é en
192
6 à
Cho
let.
Mem
bre
fond
ateu
r en
196
0 du
Gro
upe
de r
eche
rche
d'ar
t vis
uel (
GR
AV
), a
vec
Hor
acio
Gar
cia
Ros
si, J
ulio
Le
Parc
, Joë
l Ste
in, F
ranc
isco
Sob
rino
,le
s M
olna
r et
Jea
n-Pi
erre
Yva
ral,
Fran
çois
Mor
elle
t a m
ultip
lié le
s ty
pes
d'in
terv
entio
npl
astiq
ue, d
epui
s la
pei
ntur
e su
r ch
âssi
s ju
squ'
aux
proj
ets
dans
la v
ille
et l'
arch
itect
ure.
Sa
dern
ière
gra
nde
expo
sitio
n pe
rson
nelle
en
Fran
ce a
eu
lieu
au C
entr
e Po
mpi
dou
en 2
011.
http
://fr
anco
ism
orel
let.w
ordp
ress
.com
Sylv
ie B
oula
nger
est
com
mis
sair
e d'
expo
sitio
n, é
ditr
ice
et c
herc
heus
e. E
lle d
irig
e le
Cne
aide
puis
199
7. S
péci
alis
te d
e la
mic
ro-é
ditio
n et
des
pra
tique
s ar
tistiq
ues
édito
rial
es, e
lle a
aupa
rava
nt m
ené
des
actio
ns e
t des
étu
des
sur
la q
uest
ion
de la
pro
duct
ion
artis
tique
(M
inis
tère
de la
Cul
ture
-Dél
égat
ion
aux
arts
pla
stiq
ues)
et s
ur l'
art d
ans
l'esp
ace
publ
ic (
Art
Pub
licC
onte
mpo
rain
don
t elle
est
fon
datr
ice)
. Elle
a f
ondé
le S
alon
Lig
ht e
n 20
04 q
ui r
éuni
t cha
que
anné
e à
Pari
s le
s ac
teur
s de
l'éd
ition
indé
pend
ante
et c
ontr
ibue
aux
labo
rato
ires
de
rech
erch
e et
aux
com
mis
sion
s sc
ient
ifiq
ues
de :
Rev
ue M
ultit
udes
, Esb
a T
alm
Ang
ers-
SFIA
San
Fra
ncis
co,
ESA
DH
aR R
ouen
-Le
Hav
re, E
sag
Val
ence
-Gre
nobl
e, I
SBA
-Bes
anço
n-C
IME
OS-
Uni
vers
ité d
eFr
anch
e-C
omté
-PR
ES
Dijo
n, L
ic P
aris
.
Édi
tion
cne
ai =
Fra
nçoi
s M
orel
let,
Pro
jet à
stic
ker,
199
8, p
lanc
he d
e 4
auto
colla
nts,
12,
3 x
3cm
, mis
sou
s en
velo
ppes
, sér
ie li
mité
e de
128
exe
mpl
aire
s nu
mér
otés
et s
igné
s. É
dité
par
cne
ai=
, Cha
tou,
100
€.
05/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
ONE SCULPTURE A DAY, DE DAVID DE TSCHARNER, PAR SYLVIE BOULANGER, DU 13-04-2013 AU 16-06-2013
ON
E SC
ULP
TUR
E A
DAY
, DE
DAV
ID D
ETS
CHAR
NER
, PAR
SYL
VIE
BO
ULA
NG
ERD
U 1
3-04
-201
3 AU
16-
06-2
013
Du
1er
avri
l 201
1 au
30
mar
s 20
12, à
rai
son
d'un
e sc
ulpt
ure
par
jour
, Dav
id d
e T
scha
rner
a al
imen
té u
ne v
itri
ne v
irtu
elle
. À l'
occa
sion
de
sa p
rem
ière
exp
osit
ion
pers
onne
lle e
nF
ranc
e, u
n en
sem
ble
d'ob
jets
et
un li
vre
de c
olor
iage
son
t ré
unis
en
une
inst
alla
tion
perm
etta
nt a
u pu
blic
de
se r
éapp
ropr
ier
son
univ
ers.
Une
sél
ectio
n de
scu
lptu
res
est e
xpos
ée s
ur d
es g
rand
es é
tagè
res
en b
ois
brut
, mat
éria
u co
uran
tda
ns la
pra
tique
de
l'art
iste
, qui
évo
que
les
rése
rves
d'u
n m
usée
. En
les
cont
ourn
ant,
s'ou
vre
unes
pace
de
trav
ail o
ù le
pub
lic e
st in
vité
à in
terv
enir
dir
ecte
men
t sur
une
pub
licat
ion
co-p
rodu
iteav
ec le
Cne
ai. S
i cel
le-c
i rep
rend
les
silh
ouet
tes
de c
hacu
ne d
es s
culp
ture
s, e
lle n
'est
pas
pou
rau
tant
la s
impl
e ar
chiv
e du
pro
jet,
que
le s
ite I
nter
net c
onst
itue
déjà
. Sou
s la
for
me
d'un
livr
e à
colo
rier
, cet
te é
ditio
n pr
opos
e de
s'a
ppro
prie
r le
pro
jet d
e l'a
rtis
te e
t de
crée
r, à
trav
ers
le m
ême
mod
e lu
diqu
e, s
es p
ropr
es v
ersi
ons
des
œuv
res.
Au-
delà
de
la p
ossi
bilit
é qu
'elle
off
re d
e fa
ire
béné
fici
er to
ut u
n ch
acun
des
ver
tus
« th
érap
eutiq
ues
» du
pro
jet O
ne S
culp
ture
a D
ay K
eeps
the
Doc
tor
Aw
ay, c
haqu
e éd
ition
est
éga
lem
ent u
n ob
jet e
n so
i. L
'art
iste
a e
n ef
fet p
rodu
it 36
6ex
empl
aire
s un
ique
s de
par
leur
cou
vert
ure
qui r
epre
nd c
haqu
e fo
is le
mot
if d
'une
des
366
scul
ptur
es r
epro
duite
s. À
l'in
vers
e de
s si
lhou
ette
s de
ssin
ées
en n
oir
sur
blan
c qu
i com
pose
nt le
spa
ges
du li
vre,
les
couv
ertu
res
sont
des
tach
es d
e co
uleu
rs p
ures
, pei
ntes
à la
bom
be à
trav
ers
des
poch
oirs
, qui
rep
rodu
isen
t les
con
tour
s de
s sc
ulpt
ures
et d
ont l
es e
ffet
s de
dég
radé
son
tse
mbl
able
s à
ceux
que
l'on
obs
erve
sur
cel
les-
ci.
Dav
id d
e T
scha
rner
est
né
en 1
979
à L
ausa
nne.
Il v
it et
trav
aille
à B
ruxe
lles.
Plu
sieu
rsex
posi
tions
per
sonn
elle
s lu
i ont
été
con
sacr
ées
dont
Tal
es o
f the
Dus
t Sna
tche
rs, S
ynop
sis
M,
Lau
sann
e, 2
008,
Nex
t, A
lber
t Bar
onia
n, B
ruxe
lles,
200
9 et
One
Scu
lptu
re a
Day
, alic
eday
,B
ruxe
lles,
201
2. I
l s'e
st e
ngag
é da
ns p
lusi
eurs
pro
jets
cur
ator
iaux
(Ph
at J
ohn,
Gen
ève,
200
1,C
ode/
Bur
o, B
ruxe
lles,
200
6-20
07 e
t édi
tori
aux
(Cod
e M
agaz
ine,
200
5-20
10).
http
://w
ww
.dav
id-d
e-ts
char
ner.
com
Sylv
ie B
oula
nger
, voi
r bi
ogra
phie
pag
e 4
Édi
tion
cne
ai =
Dav
id d
e T
scha
rner
, One
Scu
lptu
re a
Day
Kee
ps T
he D
octo
r A
way
. Blo
c à
colo
rié
en o
ffse
t noi
r et
bla
nc, 1
83 p
ages
, 14,
85 x
21
cm. 3
66 e
xem
plai
res
sign
és e
t dat
és. É
dité
par
alic
eday
, Key
mou
se, J
ap e
t cne
ai =
. 50
€
Par
tena
ires
: WB
I (W
allo
nie
Bru
xelle
s In
tern
atio
nal)
, alic
eday
, les
Édi
tions
Key
mou
se e
t JA
P(J
eune
sse
et A
rts
Plas
tique
s)
TREMBLEMENT, DE VÉRA MOLNAR, PAR SYLVIE BOULANGER , DU 01-03-2013 AU 02-06-2013
TREM
BLE
MEN
T, D
E VÉ
RA
MO
LNAR
, PAR
SYL
VIE
BO
ULA
NG
ER
DU
01-
03-2
013
AU 0
2-06
-201
3
Dan
s T
rem
blem
ent,
Vér
a M
olna
r re
pous
se le
s ca
dres
et
les
ligne
s le
s pl
us c
lass
ique
s so
ient
-el
les,
com
me
le m
otif
de
la G
recq
ue, o
rnem
ent
anti
que
défo
rmé
et b
ousc
ulé.
Son
cre
do ?
Le
gest
e m
inim
al, l
e m
ouve
men
t et
l'er
reur
.
« L
a su
cces
sion
mon
oton
e de
car
rés,
de
rect
angl
es, c
'est
moi
; le
s éc
arts
bru
sque
s de
la li
gne
deco
ndui
te s
uivi
s au
ssitô
t de
repe
ntir
s, c
'est
enc
ore
moi
. Mai
s si
j'es
saie
d'a
naly
ser
ce s
entim
ent
béat
de
cont
ente
men
t, je
me
rend
s co
mpt
e qu
e ce
ne
sont
ni l
es ta
blea
ux e
xécu
tés,
ni l
es d
essi
nsac
hevé
s qu
e j'a
ime.
Non
je n
e le
s ai
me
pas
ces
être
s cl
os, s
i sûr
s d'
eux
; ils
me
dése
spèr
ent
quan
d je
ne
peux
plu
s ri
en a
jout
er, r
ien
enle
ver,
mod
ifie
r, r
econ
sidé
rer
: qua
nd l'
aven
ture
est
term
inée
. Je
me
sens
pié
gée,
je p
ourr
ais
en p
leur
er d
e ra
ge. L
e pi
re c
'est
qua
nd o
n a
enfi
n ré
ussi
,lo
rsqu
'on
a él
abor
é un
e bo
nne
« re
cette
» e
t qu'
on la
rép
ète,
en
la d
éclin
ant,
tel u
n m
oulin
àpr
ière
. Il m
'arr
ive
de r
efus
er d
'inst
inct
de
me
cons
idér
er c
omm
e ar
tiste
, les
term
es d
e pe
intr
e, d
epl
astic
ien,
de
prat
icie
n de
la c
omm
unic
atio
n vi
suel
le m
e pa
rais
sent
mie
ux d
ésig
ner
mon
act
ivité
.J'
utili
sera
i pou
r si
mpl
ifie
r le
term
e «
imag
e »
pour
dés
igne
r to
ut a
ssem
blag
e de
for
mes
col
orée
sse
dép
loya
nt s
ur u
ne q
uelc
onqu
e su
rfac
e (t
oile
, pap
ier,
mur
, film
, écr
an, r
idea
u de
fum
ée, p
lan
d'ea
u..)
don
t le
but e
st d
e pr
ovoq
uer
une
joui
ssan
ce e
sthé
tique
vis
uelle
. La
mét
hode
des
ess
ais
eter
reur
s a
touj
ours
été
mon
pai
n qu
otid
ien.
De
tout
es le
s m
aniè
res
je p
réfè
re le
s qu
estio
ns a
uxré
pons
es, l
es h
ypot
hèse
s au
x th
èses
. Ce
que
j'aim
e c'
est l
e no
n-fi
ni, l
e de
veni
r ; j
'aim
e le
s ra
tés
d'or
dina
teur
. Un
poin
t qui
man
que
ou m
al p
lacé
dan
s un
pro
gram
me
peut
pro
duir
e de
sco
nste
llatio
ns é
tonn
ante
s. A
ujou
rd'h
ui, j
e ne
sai
s to
ujou
rs p
as p
our
quel
les
rais
ons
j'aim
e le
min
imal
, le
géom
étri
que,
le c
once
pt tr
ansp
aren
t et s
impl
e, r
égis
sant
le to
ut. »
(Vér
a M
olna
r, f
évri
er 2
013)
Vér
a M
olna
r es
t née
en
1924
à B
udap
est e
t vit
et tr
avai
lle à
Par
is. E
lle s
'inst
alle
en
Fran
ce e
n19
47. P
eint
re g
éom
étri
que,
Vér
a M
olna
r es
t aus
si l'
une
des
pion
nièr
es f
ranç
aise
de
l'art
ass
isté
par
ordi
nate
ur.
http
://w
ww
.ver
amol
nar.
com
Sylv
ie B
oula
nger
, voi
r bi
ogra
phie
pag
e 4
Édi
tion
cne
ai =
Vér
a M
olna
r, T
rans
form
atio
n, é
tanc
he, 1
976-
2010
. Liv
re d
'art
iste
en
impr
essi
on n
umér
ique
sur
pap
ier
blan
c M
ello
tex
100g
, 12
feui
lles,
cou
vert
ure
com
pris
e, c
haqu
efe
uille
sou
s po
chet
te p
last
ique
per
foré
e, 2
2 x
21,5
cm
ave
c an
neau
x de
rel
iure
. Im
pres
sion
Las
eren
noi
r, é
dité
à 1
00 e
xem
plai
res.
Pub
lié p
ar c
neai
= ,
Cha
tou.
100
€
06/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
POUR LES CHÔMEURS INTELLECTUELS, DE ANTOINE PONCET PAR SYLVIE BOULANGER, DU 01-03-2013 AU 02-06-2013
POU
R L
ES C
HÔ
MEU
RS
INTE
LLEC
TUEL
S, D
EAN
TOIN
E PO
NCE
T PA
R S
YLVI
E B
OU
LAN
GER
DU
01-
03-2
013
AU 0
2-06
-201
3
Ant
oine
Pon
cet
prés
ente
deu
x ét
udes
sur
une
sér
ie d
e ti
mbr
es é
dité
s da
ns le
s an
nées
193
0po
ur s
oute
nir
les
« ch
ômeu
rs in
telle
ctue
ls »
. La
prem
ière
pre
nd la
for
me
de p
lanc
hes
phila
téliq
ues
avec
les
tim
bres
ori
gina
ux. L
a de
uxiè
me
est
cons
titu
ée d
e de
ssin
s :
agra
ndis
sem
ents
num
ériq
ues
de d
ouze
de
ces
tim
bres
, ret
rava
illés
man
uelle
men
t. C
esœ
uvre
s té
moi
gnen
t d'
une
visi
on d
u m
onde
com
me
spec
tacl
e co
ntre
fact
eur
: ch
ange
r de
spec
tacl
es e
t d'
hypo
thès
es c
omm
e on
cha
nge
de lu
nett
es p
our
voir
ce
que
ça d
onne
.
Un
hom
me,
atta
blé,
jeun
e, m
èche
s re
belle
s, p
as v
raim
ent h
irsu
te; m
ais
quan
d m
ême.
Il e
st u
npe
u né
glig
é et
n'a
pas
l'ai
r bi
en à
son
aff
aire
, il s
embl
erai
t mêm
e ac
cabl
é. I
l est
fac
e à
une
page
blan
che,
pro
babl
emen
t dep
uis
des
moi
s; la
plu
me
dans
l'en
crie
r, le
s co
udes
sur
la ta
ble
iln'
arri
ve p
as à
trav
aille
r, o
n di
rait
un a
rtis
te e
n pa
nne
d'in
spir
atio
n. H
eure
usem
ent,
une
fem
me
sour
iant
e, v
êtue
d'u
ne a
mpl
e tu
niqu
e lé
gère
, coi
ffée
d'u
n bo
nnet
phr
ygie
n, s
e pe
nche
ver
s lu
i,so
uria
nte,
une
bou
rse
à la
mai
n, p
roba
blem
ent u
ne a
uthe
ntiq
ue m
anne
d'a
ntan
, gen
re "
aide
à la
créa
tion"
. Cet
te a
llégo
rie
soci
ale
d'un
écr
ivai
n dé
sarg
enté
ass
isté
par
la R
épub
lique
fig
ure
sur
lepr
emie
r tim
bre
à 50
cen
times
+ 1
0 ce
ntim
es «
pou
r le
s ch
ômeu
rs in
telle
ctue
ls »
, édi
té e
n 19
35 à
plus
de
1,5
mill
ions
exe
mpl
aire
s. L
a sé
rie
se d
ével
oppe
jusq
u'en
194
0, a
vec
des
timbr
es p
eut-
être
moi
ns in
spir
és r
epré
sent
ant l
es p
ortr
aits
de
gran
ds a
rtis
tes,
mus
icie
ns, é
criv
ains
et
scie
ntif
ique
s. S
eron
t rep
rése
ntés
par
ord
re c
hron
olog
ique
: Ja
cque
s C
allo
t, H
ecto
r B
erlio
z,V
icto
r H
ugo,
Lou
is P
aste
ur, A
nato
le F
ranc
e, A
ugus
te R
odin
, Pie
rre
Puvi
s de
Cha
vann
es,
Cla
ude
Deb
ussy
, Cla
ude
Ber
nard
et H
onor
é de
Bal
zac
et u
ne a
utre
allé
gori
e d'
une
mus
e jo
uant
de la
lyre
« p
our
l'art
et l
a pe
nsée
». C
e qu
i rep
rése
nte
au to
tal -
cha
cun
étan
t édi
té a
vec
deux
vale
urs
nom
inal
es -
plu
s de
35
mill
ions
de
timbr
es s
urta
xés
au p
rofi
t des
chô
meu
rs in
telle
ctue
ls!
Mai
s au
fai
t qu'
est-
ce q
u'un
chô
meu
r in
telle
ctue
l ?
POUR LES CHÔMEURS INTELLECTUELS, DE ANTOINE PONCET PAR SYLVIE BOULANGER, DU 01-03-2013 AU 02-06-2013
Ce
term
e es
t app
aru
avec
la c
rise
des
ann
ées
tren
te, e
t le
chôm
age
de m
asse
, qui
pou
r la
prem
ière
foi
s da
ns l'
hist
oire
touc
hait
égal
emen
t les
jeun
es d
iplô
més
. Den
is d
e R
ouge
mon
t le
défi
nit a
insi
dan
s so
n Jo
urna
l d'u
n In
telle
ctue
l en
chôm
age,
par
u en
193
7 : «
Un
inte
llect
uel
chôm
eur
n'es
t pas
un
hom
me
dém
oral
isé
par
la p
riva
tion
de tr
avai
l. A
u co
ntra
ire,
il p
eut
trav
aille
r da
vant
age.
Il n
e se
dis
tingu
e do
nc d
'un
inte
llect
uel r
entie
r qu
e pa
r le
man
que
dere
venu
ass
uré.
Mai
s le
seu
l fai
t que
la «
mat
érie
lle »
soi
t déf
icie
nte
chan
ge s
a co
nsci
ence
d'in
telle
ctue
l et l
'obl
ige
à se
pos
er d
es q
uest
ions
nou
velle
s ».
Il c
oncl
ut, q
uasi
pro
phét
ique
: «
Ilse
pou
rrai
t que
l'in
telle
ctue
l pui
sse
conn
aîtr
e un
e fo
rme
très
par
ticul
ière
de
chôm
age
pur
:ce
rtai
nes
circ
onst
ance
s ex
téri
eure
s so
nt c
apab
les
de tu
er e
n ce
rtai
ns h
omm
es ju
squ'
à l'a
ctiv
ité d
epe
nser
... »
.A
ntoi
ne P
once
t, fé
vrie
r 20
13
Ant
oine
Pon
cet
est n
é en
196
4 et
vit
et tr
avai
lle à
Par
is. I
l s'in
tére
sse
au d
ébut
des
ann
ées
1990
aux
stat
istiq
ues
et à
l'in
form
atiq
ue a
ppliq
uée
à la
trad
uctio
n et
pub
lie W
eb's
sel
f noi
se p
oèm
es e
nlig
ne. D
epui
s 20
03, i
l tra
vaill
e à
une
anth
olog
ie d
u ch
arab
ia, c
ycle
de
lect
ures
, de
perf
orm
ance
s,et
d'e
ssai
s qu
i rec
ense
nt e
t int
erro
gent
les
diff
éren
ts ty
pes
de c
hara
bias
. En
para
llèle
, en
tant
que
plas
ticie
n, il
dév
elop
pe u
ne c
olle
ctio
n d'
œuv
res
d'ar
t con
tref
actu
elle
s, a
vec
des
proj
ets
com
me
La L
igne
Mag
inot
II,
L'h
omm
age
à La
vois
ier,
La
vest
e de
Mur
akam
i, L'
anag
ram
me
en M
orse
.E
n 20
13, i
l pré
sent
e L'
Ant
holo
gie
du C
hara
bia,
Fau
nes
& S
atyr
es, a
u C
entr
e Po
mpi
dou
dans
leca
dre
du N
ouve
au f
estiv
al, N
énet
te &
Rin
tintin
au
Cen
tre
Mon
dial
de
la P
aix
de V
erdu
n à
part
irde
juin
et l
'exp
ositi
on, H
azar
ds P
ictu
res
à l'I
nalc
o en
déc
embr
e.ht
tp://
anto
inep
once
t.fr
Sylv
ie B
oula
nger
, voi
r bi
ogra
phie
pag
e 4
Edi
tion
cne
ai =
Ant
oine
Pon
cet,
Pou
r le
s ch
ômeu
rs in
telle
ctue
ls, 2
013.
Sui
te d
e 12
agra
ndis
sem
ents
de
timbr
es o
rigi
naux
ret
rava
illés
man
uelle
men
t. R
epro
duits
en
impr
essi
onnu
mér
ique
, sur
pap
ier
Can
son
170g
, for
mat
A3,
pré
sent
és d
ans
une
poch
ette
car
tonn
ée à
rab
ats.
Séri
e de
12
exem
plai
res
sign
és. É
dité
par
cne
ai =
, C
hato
u. 1
50€
ÎLE
DES
IM
PRES
SIO
NN
ISTE
S / 2
RU
E D
U B
AC /
7840
0 / C
HAT
OU
/ CN
EAI@
CNEA
I.CO
M /
+ 33
1 3
9 52
45
35 /
WW
W.C
NEA
I.CO
M
07/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
L’ÉCHO DES PRÉCÉDENTS, PAR FRANÇOIS AUBART, DU 04-05-2013 AU 25-08-2013
L’ÉC
HO
DES
PR
ÉCÉD
ENTS
, PAR
FR
ANÇO
ISAU
BAR
TD
U 0
4-05
-201
3 AU
25-
08-2
013
Ave
c A
urél
ien
Fro
men
t, A
lexi
s G
uilli
er, L
ouis
e H
ervé
et
Chl
oé M
aille
t, B
enja
min
Ser
or.
L'é
cho
des
préc
éden
ts r
éuni
t qu
atre
tra
vaux
d'a
rtis
tes
qui c
onsi
dère
nt la
faç
on d
ont
des
hist
oire
s ou
des
rep
rése
ntat
ions
son
t re
mod
elée
s pa
r le
s co
ntex
tes
dans
lesq
uels
elle
sap
para
isse
nt. A
insi
, plu
tôt
que
d'en
don
ner
une
défi
niti
on s
tabl
e et
déc
isiv
e, le
s ar
tist
esm
ulti
plie
nt le
s po
ints
de
vue
pour
pro
pose
r un
e na
viga
tion
dan
s le
s co
uche
s in
terp
réta
tive
squ
i ent
oure
nt u
n ob
jet.
Dep
uis
quel
ques
tem
ps, A
lexi
s G
uilli
er s
'est
lanc
é da
ns u
ne e
nquê
te s
ur l'
acci
dent
sur
venu
sur
leto
urna
ge d
u fi
lm T
wili
ght Z
one,
réa
lisé
en 1
983
par
John
Lan
dis.
Alo
rs q
u'il
tour
ne u
ne s
cène
dans
la r
iviè
re a
rtif
icie
lle d
'un
villa
ge v
ietn
amie
n re
cons
titué
, un
pilo
te d
'hél
icop
tère
per
d le
cont
rôle
de
son
appa
reil
dans
un
délu
ge d
'exp
losi
ons
entr
aîna
nt la
mor
t de
troi
s ac
teur
s. A
lexi
sG
uilli
er e
xplo
re, e
ntre
aut
res,
la p
orté
e de
cet
évé
nem
ent a
lors
très
méd
iatis
é, d
ans
lafi
lmog
raph
ie d
u ré
alis
ateu
r ch
ez q
ui l'
horr
eur
se d
éclin
e en
jeu
sur
la r
éalit
é et
la f
ictio
n. M
ais
c'es
t aus
si v
ers
les
réso
nanc
es d
e l'a
ccid
ent d
ans
le m
arke
ting
du f
ilm, l
a fa
çon
de r
endr
e co
mpt
ed'
un te
l évé
nem
ent e
t de
nom
breu
ses
autr
es p
iste
s, e
ncor
e en
trai
tem
ent,
qu'o
uvre
ce
trav
ail e
nco
urs.
De
fait,
lors
que
la f
ictio
n en
tre
en c
ollis
ion
avec
le r
éel,
les
inte
rpré
tatio
ns s
'em
balle
nt.
Car
il n
'est
pas
que
stio
n ic
i de
form
uler
un
poin
t de
vue
uniq
ue e
t déf
initi
f m
ais
bien
d'é
clai
rer
les
mul
tiple
s fa
cette
s d'
un p
héno
mèn
e. E
n s'
auto
risa
nt c
ette
div
ersi
té, i
l peu
t arr
iver
de
pass
erd'
un r
egis
tre
à un
aut
re e
t d'e
xplo
iter
des
sour
ces
appa
rem
men
t inc
onci
liabl
es.
Cel
a co
ndui
t par
fois
à d
es le
ctur
es c
ontr
adic
toir
es q
ui r
ende
nt d
'aut
ant p
lus
étra
nge
l'obj
etét
udié
. C'e
st c
ette
mét
hode
qu'
expl
oite
nt L
ouis
e H
ervé
et C
hloé
Mai
llet p
our
leur
dia
pora
ma
Un
trai
té d
es b
ains
. Leu
r ex
posé
a c
omm
e po
int d
e dé
part
l'ex
plic
atio
n de
s ra
ison
s et
des
circ
onst
ance
s da
ns le
sque
lles
des
ex-v
oto
gallo
-rom
ains
ont
été
ret
rouv
és in
tact
s da
ns d
esso
urce
s th
erm
ales
. Mai
s il
a to
ut d
u te
aser
de
scie
nce-
fict
ion,
dan
s la
for
me
com
me
dans
lepr
opos
, car
on
y cr
oise
aus
si d
es c
onsi
déra
tions
sur
les
bien
faits
des
ther
mes
sur
le c
orps
hum
ain,
les
mut
atio
ns q
u'el
les
pour
raie
nt e
ngen
drer
et l
es m
enac
es q
ui e
n dé
coul
erai
ent.
Cet
amal
gam
e de
réf
éren
ces
prov
enan
t de
cham
ps d
iver
s s'
appu
ie s
ur l'
inve
ntio
n d'
une
lang
ue to
ur à
tour
spé
cial
iste
et g
énér
alis
te, s
cien
tifiq
ue e
t vul
gari
satr
ice,
dis
tant
e et
sen
satio
nnel
le.
L'e
ntre
mêl
emen
t de
savo
irs
et d
e di
scou
rs p
rove
nant
de
regi
stre
s di
vers
fai
t naî
tre
une
form
ed'
énon
ciat
ion
qui s
e re
fuse
à la
pos
ture
doc
te d
u sp
écia
liste
pou
r m
ieux
hyb
ride
r so
n ex
pres
sion
et s
es m
étho
des.
Ain
si, l
'obj
et é
tudi
é et
les
conc
lusi
ons
à so
n su
jet p
euve
nt, d
'un
inst
ant à
l'au
tre,
se tr
ansf
orm
er s
elon
la f
açon
don
t on
les
abor
de. B
enja
min
Ser
or e
st h
abitu
é à
ces
phén
omèn
es.
Sa s
érie
de
maq
uette
s ré
unie
s so
us le
titr
e de
L'é
com
usée
de
l'hom
me
mod
erne
a c
omm
e po
int
L’ÉCHO DES PRÉCÉDENTS, PAR FRANÇOIS AUBART, DU 04-05-2013 AU 25-08-2013
de d
épar
t le
Mod
ulor
inve
nté
par
Le
Cor
busi
er. P
our
défi
nir
la ta
ille
stan
dard
d'u
n êt
re h
umai
n,il
s'ap
puya
sur
cel
le d
u hé
ros
d'un
rom
an p
olic
ier.
Cet
te in
scri
ptio
n da
ns la
fic
tion
pour
déf
inir
des
outil
s av
ec le
sque
ls a
ppré
hend
er le
rée
l est
la m
étho
de q
u'ex
ploi
te B
enja
min
Ser
or. S
esm
aque
ttes
repr
ésen
tent
des
obj
ets
ou s
ituat
ions
, acc
ompa
gnée
s de
text
es q
ui e
n pr
opos
ent u
nele
ctur
e. O
n y
déco
uvre
, par
exe
mpl
e, d
es tr
ansm
ette
urs
de p
ensé
es à
dis
tanc
e, u
ne m
aque
ttepl
iabl
e de
poc
he, l
e pl
us b
eau
prés
ento
ir à
cha
ussu
res
de N
ew Y
ork
ou u
n es
pace
pou
r fu
mer
.L
es te
xtes
, eux
, for
mul
ent d
es in
terp
réta
tions
et d
es f
able
s qu
i fon
t de
ces
inst
alla
tions
des
sor
tes
de th
éâtr
es p
our
la p
ensé
e et
l'im
agin
atio
n.Si
L'é
com
usée
de
l'hom
me
mod
erne
pro
pose
des
his
toir
es e
t inv
ite le
s sp
ecta
teur
s à
l'int
erpr
état
ion,
on
retr
ouve
cet
te s
ollic
itatio
n da
ns le
puz
zle
que
prop
ose
Aur
élie
n Fr
omen
t. Se
spi
èces
, pos
ées
sur
une
tabl
e, p
euve
nt ê
tre
man
ipul
ées
pour
rec
ompo
ser
les
pein
ture
s de
scè
nes
de g
enre
rep
rodu
ites
sur
le r
ecto
et l
e ve
rso.
D'u
n cô
té d
es h
omm
es s
ont a
ttabl
és a
utou
r d'
un je
ud'
éche
cs, d
e l'a
utre
c'e
st p
resq
ue la
mêm
e ta
ble
qui r
éuni
t des
fem
mes
et d
e je
unes
enf
ants
. Si
ces
imag
es r
envo
ient
à la
pos
ition
dan
s la
quel
le o
n le
s co
nsul
te, c
'est
le g
este
de
les
reco
mpo
ser,
et é
vent
uelle
men
t de
les
mêl
er, q
ui e
n ca
ract
éris
e la
con
sulta
tion.
Là
enco
re le
dém
embr
emen
tet
la c
ombi
nais
on s
ont c
onvo
qués
, en
acte
. Car
les
prin
cipe
s de
rel
ectu
re e
t d'in
terp
réta
tion
s'ap
puie
nt s
ur le
dép
lace
men
t qu'
ont s
ubi c
es p
eint
ures
, dev
enue
s re
prod
uctio
ns p
uis
puzz
les
eten
fin
pièc
es é
pars
es à
rec
onfi
gure
r. L
es c
hang
emen
ts d
e re
gist
res
appa
rais
sent
ici s
ous
une
form
e ta
ngib
le e
t l'in
terp
réta
tion
se f
ait j
eu.
Ces
dép
lace
men
ts d
e fo
rmes
et d
e re
gist
res
d'in
form
atio
ns c
orre
spon
dent
à n
otre
acc
ès a
ctue
lau
x sa
voir
s. T
oute
s le
s le
ctur
es p
rodu
ites
rest
ant t
oujo
urs
acce
ssib
les,
tout
obj
et d
'étu
de s
epr
ésen
te e
nsev
eli s
ous
de n
ombr
euse
s co
uche
s in
terp
réta
tives
. Plu
s au
cune
déf
initi
on n
e pe
ut s
epr
éten
dre
stab
le e
t déf
initi
ve. C
haqu
e ob
jet e
st u
n si
gne
dont
le s
ens
peut
êtr
e al
téré
sel
on le
cont
exte
dan
s le
quel
il e
st lu
. Dan
s ce
terr
itoir
e m
ouva
nt, l
'inte
rpré
tatio
n d'
un o
bjet
n'e
st p
as la
rech
erch
e d'
une
sign
ific
atio
n un
ique
mai
s s'
inve
nte
com
me
une
navi
gatio
n au
trav
ers
des
mul
tiple
s co
uche
s do
nt il
est
déj
à pa
ré. E
t si l
a la
ngue
qui
la f
orm
ule
est h
ybri
de c
'est
par
cequ
'elle
n'a
ppar
tient
à p
erso
nne
et s
e tis
se d
e ce
lles
qui l
'ont
pré
cédé
e.
Fra
nçoi
s A
ubar
t es
t né
en 1
978.
Il v
it et
trav
aille
à P
antin
. Il e
st c
ritiq
ue d
'art
et c
omm
issa
ire
d'ex
posi
tion.
Aur
élie
n F
rom
ent
est n
é en
197
6. I
l vit
et tr
avai
lle à
Dub
lin. I
l tra
vaill
e di
ffér
ents
méd
ium
s te
lsqu
e le
film
, la
phot
ogra
phie
et l
es li
vres
qui
tous
se
penc
hent
sur
la f
açon
don
t la
narr
atio
n,qu
'elle
soi
t doc
umen
tair
e ou
fic
tionn
elle
, peu
t êtr
e co
nstr
uite
. Il e
st r
epré
sent
é pa
r le
s ga
leri
esM
arce
lle A
lix à
Par
is e
t Mot
ive
à B
ruxe
lles.
Ale
xis
Gui
llier
est
né
en 1
982.
Il v
it et
trav
aille
à P
aris
. Son
trav
ail p
rend
la f
orm
e de
conf
éren
ces,
de
vidé
os e
t d'in
stal
latio
ns q
ui e
xplo
rent
sur
la f
açon
don
t une
nar
ratio
n pe
ut s
urgi
rd'
un c
lass
emen
t d'im
ages
et s
ur la
faç
on d
ont d
'aut
res
lect
ures
ém
erge
nt d
e no
uvel
les
orga
nisa
tions
.L
ouis
e H
ervé
et
Chl
oé M
aille
t so
nt to
utes
deu
x né
es e
n 19
81, e
lles
vive
nt e
t tra
vaill
ent à
Par
is.
Leu
rs f
ilms
et le
urs
conf
éren
ces
met
tent
en
scèn
e di
ffér
ente
s fo
rmes
de
disc
ours
et d
erh
étor
ique
s. E
n pr
odui
sant
un
entr
elac
s de
fai
ts h
isto
riqu
es, d
e do
nnée
s pe
rson
nelle
s, d
'ext
raits
de s
cien
ce-f
ictio
n et
de
livre
s di
dact
ique
s el
les
cons
trui
sent
des
fic
tions
et d
es h
isto
ires
qui
tent
ent d
e pr
odui
re d
e no
uvel
les
appr
oche
s du
pas
sé e
t du
futu
r. E
lles
sont
rep
rése
ntée
s pa
r la
gale
rie
Mar
celle
Alix
.B
enja
min
Ser
or e
st n
é en
197
9. I
l vit
et tr
avai
lle à
Bru
xelle
s. S
on tr
avai
l con
sist
epr
inci
pale
men
t en
des
perf
orm
ance
s où
la p
arol
e es
t aut
ant u
n su
jet q
u'un
out
il. I
l rac
onte
de
long
ues
hist
oire
s im
prov
isée
s in
spir
ées
d'un
mél
ange
de
fant
ômes
litté
rair
es, d
'his
toir
e de
l'ar
t et
d'av
entu
res
quot
idie
nnes
.
Par
tena
ires
Cet
te e
xpos
ition
a p
récé
dem
men
t été
acc
ueill
ie à
la W
alte
r Ph
illip
s G
alle
ry (
Ban
ff, C
anad
a) o
ùel
le p
orta
it le
titr
e A
n E
ver
Cha
ngin
g M
eani
ng e
t bén
éfic
iait
du s
outie
n de
l'In
stitu
t Fra
nçai
s et
du C
onsu
lat g
énér
al d
e Fr
ance
à V
anco
uver
.
08/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
E IL TOPO À PARIS, PAR ARMANDO DELLA VITTORIA & CO, DU 08-06-2013 AU 29-09-2013
E IL
TO
PO À
PAR
IS, P
AR A
RM
AND
O D
ELLA
VITT
OR
IA &
CO
DU
08-
06-2
013
AU 2
9-09
-201
3
Ave
c E
IL
TO
PO
, Eva
Mar
isal
di e
t L
uca
Qua
rtan
a, G
abri
ele
Di M
atte
o, M
auri
zio
Cat
tela
n, E
mili
o F
anti
n, D
omin
ique
Gon
zale
s F
oers
ter,
Mar
k D
ion,
Ste
fano
Ari
enti
, Lui
saL
ambr
i, V
anes
sa B
eecr
oft,
Ved
ovam
azze
i... E
IL
TO
PO
réa
ppar
aît
en 2
012
aprè
s se
ize
anné
es d
'abs
ence
. L'e
xpos
itio
n au
Cne
ai p
arco
urt
l'his
toir
e de
la r
evue
. Un
focu
s su
r on
zeim
ages
pro
vena
nt d
e ch
aque
num
éros
, des
bri
bes
de p
erfo
rman
ces
film
ées,
une
sél
ecti
ond'
œuv
res
sour
ces
des
proj
ets
édit
oria
ux t
émoi
gnen
t de
la v
ital
ité
du p
ropo
s. L
es n
ouve
lles
paru
tion
s so
nt e
n co
nsul
tati
on e
t en
ven
te d
ans
un e
spac
e bo
oksh
op s
céno
grap
hié
par
laré
dact
ion.
On
y tr
ouve
not
amm
ent
une
séle
ctio
n d'
œuv
res
orig
inal
es c
réée
s po
ur la
rev
ue.
Fond
ée s
ur la
par
ticip
atio
n et
l'in
clus
ion
(d'o
ù le
" E
" o
u "
et "
de
conj
onct
ion
initi
ale
dans
letit
re)
E I
L T
OPO
est
une
rev
ue d
'art
iste
s né
e de
l'im
agin
atio
n de
Gab
riel
e D
i Mat
teo
et F
ranc
oSi
lves
tro,
qui
voi
t le
jour
à N
aple
s en
199
2. B
ient
ôt s
e jo
igne
nt à
eux
Arm
ando
del
la V
ittor
ia e
nqu
alité
de
dire
cteu
r, V
edov
amaz
zei,
Pier
o G
atto
, Man
lio C
arop
reso
, Mau
rizi
o E
lettr
ico.
Édi
tée
par
les
Edi
zion
i Nuo
vi S
trum
enti
de P
iero
Cav
ellin
i, on
ze n
umér
os o
nt é
té p
ublié
s en
tre
1992
et
1996
, im
prim
és e
n éd
ition
de
1000
exe
mpl
aire
s en
viro
n. L
a re
vue
étai
t le
prod
uit d
'une
sér
ie d
eco
llabo
ratio
ns q
ui r
éuni
ssai
ent d
es a
rtis
tes
diff
éren
ts e
t pro
posa
ient
des
pro
jets
inéd
its, c
onçu
spo
ur le
mag
azin
e et
impr
imés
en
offs
et n
oir
et b
lanc
sur
pap
ier
recy
clé.
Par
mi c
es c
ontr
ibut
eurs
,de
s ar
tiste
s te
ls A
rt C
lub
2000
, Mas
sim
o B
arto
lini,
Van
essa
Bee
crof
t, M
auri
zio
Cat
tela
n, M
ark
Dio
n, D
omin
ique
Gon
zale
s Fo
erst
er, G
razi
a T
oder
i mon
tren
t com
men
t en
seul
emen
t qua
tre
ans
E I
L T
OPO
a e
nreg
istr
é l'e
spri
t et l
'atti
tude
d'u
ne g
énér
atio
n d'
artis
tes
qui é
taie
nt s
ur le
poi
ntd'
acqu
érir
une
rec
onna
issa
nce
inte
rnat
iona
le à
la f
ois
criti
que
et p
opul
aire
. En
1996
la r
evue
s'en
dort
.Se
ize
long
ue a
nnée
s s'
écou
lent
ava
nt q
ue E
IL
TO
PO d
écid
e de
sor
tir d
e sa
léth
argi
e po
ur s
eco
nfro
nter
à u
ne a
utre
épo
que
en c
réan
t de
nouv
eaux
pro
jets
. Tou
t com
men
ce e
n 20
10, q
uand
Fran
cesc
o Fo
ssat
i, un
jeun
e ar
tiste
Mila
nais
, con
çoit
un n
ouve
au n
umér
o de
la r
evue
pou
r en
fair
e le
sup
port
de
son
mém
oire
. Une
nou
velle
réd
actio
n se
for
me
dans
la f
oulé
e, m
élan
gean
td'
anci
enne
s et
nou
velle
s pe
rson
nalit
és. U
n no
uvea
u nu
mér
o in
augu
re c
ette
ren
aiss
ance
et
mob
ilise
une
sér
ie d
'évé
nem
ents
, qui
auj
ourd
'hui
, prè
s de
deu
x an
s pl
us ta
rd, n
ous
perm
ette
ntd'
affi
rmer
que
E I
L T
OPO
s'e
st r
évei
llé. R
anim
er u
n m
agaz
ine
aprè
s se
ize
ans
n'es
t pas
une
tâch
e si
mpl
e. T
ous
les
mem
bres
de
la r
édac
tion
d'or
igin
e on
t pri
s de
s ch
emin
s di
ffér
ents
, la
mai
son
d'éd
ition
qui
, à p
artir
du
num
éro
4, a
vait
acco
mpa
gnée
les
artis
tes
de l'
époq
ue, n
'exi
ste
plus
et e
n at
tend
ant,
le m
onde
de
l'art
tout
com
me
le m
onde
de
faço
n pl
us g
énér
ale,
ain
évita
blem
ent m
uté.
La
réda
ctio
n hi
stor
ique
a d
û af
fron
ter
un c
erta
in n
ombr
e de
que
stio
ns e
t de
prob
lém
atiq
ues
et, a
vec
l'app
ui d
'une
nou
velle
équ
ipe
de je
unes
art
iste
s a
déci
dé d
e re
met
tre
en
E IL TOPO À PARIS, PAR ARMANDO DELLA VITTORIA & CO, DU 08-06-2013 AU 29-09-2013
mar
che
la m
achi
ne. À
la f
in d
e l'a
nnée
201
2, l'
éditi
on tr
aditi
onne
lle im
prim
ée e
n no
ir s
ur p
apie
rgr
is a
été
dou
blée
de
la R
ed L
ette
r E
ditio
n, é
ditio
n lit
téra
ire
impr
imée
à l'
encr
e ro
uge
au tr
aver
sde
laqu
elle
la r
evue
dév
elop
pe d
es p
roje
ts d
édié
s au
x lit
téra
ture
s d'
artis
tes.
Le
num
éro
1 ré
alis
épa
r St
eve
Picc
olo
et J
ohn
Lur
ie a
été
pré
sent
é à
New
Yor
k pa
r Pr
inte
d M
atte
rs.
Auj
ourd
'hui
la r
édac
tion
à gé
omet
rie
vari
able
de
E I
L T
OPO
est
ani
mée
par
Arm
ando
del
laV
ittor
ia e
t Fra
nco
Silv
estr
o av
ec e
n It
alie
Mat
tia B
arbi
eri,
Gab
riel
e D
i Mat
teo,
Fra
nces
coFo
ssat
i, D
ebor
a H
irsh
, Fra
nces
co L
ocat
elli,
Mon
ica
Maz
zone
, Ste
ve P
icco
lo, L
uca
Pozz
i,V
edov
amaz
zei e
t Car
e/of
. Sup
port
ico
Lop
ez à
Ber
lin. M
artín
Gim
énez
à N
ew Y
ork.
Fre
deri
cL
iver
et Y
Liv
er à
Par
is.
http
://w
ww
.eilt
opo.
org
ÎLE
DES
IM
PRES
SIO
NN
ISTE
S / 2
RU
E D
U B
AC /
7840
0 / C
HAT
OU
/ CN
EAI@
CNEA
I.CO
M /
+ 33
1 3
9 52
45
35 /
WW
W.C
NEA
I.CO
M
09/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
ICONOSTASE #3, DE YONA FRIEDMAN, PAR SYLVIE BOULANGER , DU 25-05-2013 AU 25-09-2013
ICO
NO
STAS
E #3
, DE
YON
A FR
IED
MAN
, PAR
SYLV
IE B
OU
LAN
GER
D
U 2
5-05
-201
3 AU
25-
09-2
013
Arc
hite
ctur
e w
itho
ut b
uild
ing
is a
vis
ual d
ispl
ay o
f un
built
« s
pace
man
agem
ent
», m
oder
nor
pas
t. I
ts g
oal i
s to
aw
aken
and
enc
oura
ge id
ea a
nd in
itia
tive
s, m
ostl
y by
you
ng p
eopl
e.(1
) Y
ona
Fri
edm
an r
éalis
e Ic
onos
tase
ver
sion
3, m
usée
pro
viso
ire
sans
bât
imen
t, o
uver
tsu
r l'e
spac
e pu
blic
et
inst
allé
dep
uis
2012
dan
s le
pér
imèt
re d
u C
neai
.
Inve
nteu
r de
con
cept
s, l'
artis
te a
éla
boré
une
term
inol
ogie
très
pré
cise
pou
r no
mm
er le
s fo
rmes
arch
itect
ural
es q
u'il
a co
nçue
s. A
insi
le te
rme
d'ic
onos
tase
dés
igne
un
amén
agem
ent p
our
les
obje
ts e
xpos
és d
ans
les
« m
usée
s sa
ns b
âtim
ent »
. Ico
nost
ase
est u
ne s
truc
ture
pro
téin
ique
com
posé
e de
for
mes
géo
mét
riqu
es, é
labo
rée
à pa
rtir
de
la te
chni
que
de «
cha
înes
-esp
ace
»,po
uvan
t acc
ueill
ir d
iffé
rent
s pr
ojet
s, m
aque
ttes,
des
sins
, aff
iche
s de
l'ar
tiste
. Ico
nost
ase
#3pr
ésen
te le
s de
ssin
s, m
aque
ttes
et p
hoto
grap
hies
qui
ret
rans
criv
ent s
es r
eche
rche
s su
r la
vill
esp
atia
le, p
ublié
par
le C
neai
en
2012
dan
s D
iapo
sitiv
es 1
958-
2002
: œ
uvre
-arc
hive
sou
s fo
rme
d'un
sto
ck d
e di
apos
itive
s m
ises
sou
s cl
asse
ur, i
llust
rant
les
proj
ets
orig
inau
x de
l'ar
tiste
-ar
chite
cte
depu
is 1
958.
La
form
e de
ces
str
uctu
res
tient
aut
ant d
e la
maq
uette
, du
proj
et à
act
iver
que
de
l'œuv
re d
'art
.C
'est
une
tech
niqu
e de
str
uctu
re tr
idim
ensi
onne
lle c
ompo
sée
de c
ercl
es e
n al
umin
ium
. Elle
perm
et d
e lib
érer
la s
truc
ture
de
l'uni
form
ité g
éom
étri
que
: une
gri
lle g
éom
étri
que
peut
s'y
tran
sfor
mer
en
une
autr
e à
n'im
port
e qu
el e
ndro
it. V
érita
ble
labo
rato
ire
de f
orm
es e
t de
gest
es,
ce m
usée
per
met
de
déco
uvri
r le
s di
ffér
ente
s ty
polo
gies
de
cons
truc
tions
de
Yon
a Fr
iedm
an e
tin
vite
les
visi
teur
s à
s'in
terr
oger
sur
l'id
ée d
'œuv
re d
'art
.O
uver
t aux
am
énag
emen
ts v
aria
bles
, Ico
nost
ase
est d
onc
une
stru
ctur
e de
stin
ée à
une
con
stan
teév
olut
ion.
Ce
mus
ée s
ans
port
e an
nule
la d
istin
ctio
n en
tre
cont
enan
t et c
onte
nu, e
ntre
œuv
res
etar
chite
ctur
e. «
Un
mus
ée s
ans
port
e es
t im
port
ant n
on s
eule
men
t par
ce q
u'il
est g
ratu
it, m
ais
parc
e qu
'il s
e pr
ête
au r
egar
d de
s pa
ssan
ts »
.«
At t
he p
rese
nt ti
me
we
build
too
muc
h. E
arth
is o
ver
built
, ear
th is
ove
rpla
nned
, ear
th is
over
farm
ed. T
his
does
not
mea
n th
at w
e do
n't n
eed
arch
itect
s, p
lann
ers
and
farm
ers
but w
e ha
veto
cha
nge
rule
s. »
(2)
« D
ispl
ay s
tart
s w
ith th
e th
ing
exhi
bite
d. I
t is
gene
rally
enc
ased
but
bei
ng e
ncas
ed d
oes
not
nece
ssar
ily im
ply
a «
build
ing
». A
mus
eum
, for
exa
mpl
e, is
a c
olle
ctio
n of
exh
ibits
. The
ICONOSTASE #3, DE YONA FRIEDMAN, PAR SYLVIE BOULANGER , DU 25-05-2013 AU 25-09-2013
build
ing
is o
ften
sup
erfl
uous
and
can
be
mor
e di
stur
bing
ly c
ount
erpr
oduc
tive.
» (
3)
(1)
L'a
rchi
tect
ure
sans
bât
imen
t rep
rése
nte
des
inst
alla
tions
vis
uelle
s d'
amén
agem
ent d
'esp
aces
non
cons
trui
ts. S
on b
ut e
st d
e st
imul
er e
t de
prov
oque
r de
s id
ées
et d
es in
itiat
ives
. C'e
st u
n ap
pel
à fa
ire
soi-
mêm
e de
s pr
ojet
s qu
i ne
néce
ssite
nt p
as d
e co
mpé
tenc
es e
xtér
ieur
es à
soi
.(2
) A
ujou
rd'h
ui n
ous
cons
trui
sons
trop
. La
Ter
re e
st s
ur-c
onst
ruite
, la
Ter
re e
st s
ur-p
lani
fiée
, la
Ter
re e
st s
ur-c
ultiv
ée. C
ela
ne v
eut p
as d
ire
que
nous
n'a
vons
pas
bes
oin
d'ar
chite
ctes
,d'
urba
nist
es o
u d'
agri
culte
urs,
mai
s no
us d
evon
s ch
ange
r le
s rè
gles
. »(3
) L
'exp
ositi
on c
omm
ence
ave
c la
cho
se e
xpos
ée. E
lle e
st g
énér
alem
ent s
ous
vitr
ine
mai
s ce
lan'
impl
ique
pas
for
cém
ent u
n «
bâtim
ent »
. Un
mus
ée, p
ar e
xem
ple,
est
une
col
lect
ion
d'ob
jets
.L
e bâ
timen
t est
sou
vent
sup
erfl
u et
peu
t, ét
onna
mm
ent,
deve
nir
cont
re-p
rodu
ctif
.
Yon
a F
ried
man
est
né
en 1
923
à B
udap
est.
Arc
hite
cte,
théo
rici
en e
t écr
ivai
n, Y
ona
Frie
dman
est l
'un
des
pens
eurs
les
plus
impo
rtan
ts e
t les
plu
s m
arqu
ants
de
l'his
toir
e de
l'ar
chite
ctur
e de
s20
e et
21e
siè
cles
. À u
ne é
poqu
e où
les
ques
tions
d'u
rban
ism
e, d
e m
obili
té, d
e m
ondi
alis
atio
n et
de m
igra
tion
devi
enne
nt p
répo
ndér
ante
s, il
a in
vent
é pl
usie
urs
conc
epts
vis
ionn
aire
s co
mm
ece
ux d
'« a
rchi
tect
ure
mob
ile »
, de
« vi
lle s
patia
le »
, d'«
uto
pie
réal
isab
le »
, d'«
aut
opla
nifi
catio
n»,
enc
ore
très
act
uels
auj
ourd
'hui
. Sa
part
icip
atio
n à
de n
ombr
euse
s m
anif
esta
tions
art
istiq
ues
inte
rnat
iona
les
(Mua
c de
Mex
ico
en 2
013,
Mom
a de
New
Yor
k en
201
2, L
udw
ig M
uzeu
m à
Bud
apes
t en
2012
, Bie
nnal
e de
Lyo
n et
Fia
c en
201
1, T
rien
nale
de
Yok
oham
a en
201
1,B
ienn
ale
de V
enis
e en
200
9 et
en
2003
, Dra
win
g C
ente
r de
New
Yor
k en
200
7, D
ocum
enta
de
Kas
sel e
n 20
02)
font
de
cet a
rchi
tect
e et
art
iste
une
fig
ure
uniq
ue, à
la c
rois
ée d
es d
isci
plin
es. I
les
t l'a
uteu
r d'
une
cinq
uant
aine
d'o
uvra
ges,
don
t une
diz
aine
édi
tés
par
le C
neai
, con
sacr
és à
des
rech
erch
es s
ur l'
arch
itect
ure,
l'éc
olog
ie, l
e la
ngag
e, d
iffu
sant
une
pen
sée
à pa
rtir
de
l'exp
érie
nce
de l'
hom
me
de la
rue
et p
our
celu
i-ci
.Sy
lvie
Bou
lang
er, v
oir
biog
raph
ie p
age
4
Édi
tion
cne
ai =
Yon
a Fr
iedm
an, D
iapo
sitiv
es 1
958-
2005
, cla
sseu
r de
con
serv
atio
n à
4 an
neau
xen
car
ton
toilé
noi
r av
ec b
oîtie
r m
ême
mat
éria
u, c
onte
nant
16
plan
ches
tran
spar
ente
s po
lyes
ter
avec
291
dia
posi
tives
cou
leur
s, a
ccom
pagn
é d'
un D
VD
, 31
x 34
,5 x
7,5
cm
. Édi
té à
5ex
empl
aire
s. P
ublié
par
cne
ai =
, Cha
tou,
600
0€
ÎLE
DES
IM
PRES
SIO
NN
ISTE
S / 2
RU
E D
U B
AC /
7840
0 / C
HAT
OU
/ CN
EAI@
CNEA
I.CO
M /
+ 33
1 3
9 52
45
35 /
WW
W.C
NEA
I.CO
M
10/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
11/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
Cal
endr
ier d
e l'e
xpos
ition
, Les
ave
ntur
es d
'Arth
ur, O
dile
et F
ranz
, par
Rom
uald
Rou
dier
The
ron
et T
wic
e
12/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
FESTIVAL ISLAND #3SAMEDI 25 ET DIMANCHE 26 MAI 2013 14:00 - 20:00
SAMEDI 25 MAI 2013
À PARTIR DE 14:00 (CONCOURS DE COLORIAGE)DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION ONE SCULPTURE A DAY, DAVID DE TSCHARNER INVITE LE PUBLIC À COLORIER LES SILHOUETTES DE SES SCULPTURES. PRIX DU COLORIAGE ATTRIBUÉ LE DIMANCHE À 18:30.
14:30 (VIDÉO - PERFORMANCE)ON TIME (LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ),DE ROMUALD ROUDIER THERON ET TWICE
15:00 (PROJECTION)AS A PERIOD IN WHICH NOTHING HAPPENS,DE JULIETTE BLIGHTMAN, 2007PROJECTION 16 MMDANS LE CADRE DE L’EXPOSITION LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ
15:30 (LECTURE PERFORMÉE) LE VOL OU L’ART DE VOLER APPRIS SEUL EN MOINS D’UNE HEURE, DE ANTOINE PONCET
16:30 (VISITE)VISITE DE L’EXPOSITION, L’ÉCHO DES PRÉCÉDENTS,PAR FRANÇOIS AUBART, LOUISE HERVÉ ET CHLOÉ MAILLET
17:30 (CONCERT - PERFORMANCE) CORTÈGE, À VÉRA MOLNAR,DE MELAINE DALIBERT (CLAVIER)DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION, TREMBLEMENT DE VÉRA MOLNAR
18:00 (CONCERT - PERFORMANCE) VARIATIONS, À FRANÇOIS MORELLET,DE MELAINE DALIBERT (CLAVIER)DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION, PROJET À STICKER DE FRANÇOIS MORELLET
18:30 (PERFORMANCE MUSICALE) THE INVISIBLE NUTS,DE LAURENT ISNARD (GUITARE ET CHANT), STEPHEN LOYE (GUITARE ET CHANT) ET JULIEN TIBERI (BATTERIE)
DIMANCHE 26 MAI 2013
À PARTIR DE 14:00 (CONCOURS DE COLORIAGE)DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION ONE SCULPTURE A DAY, DAVID DE TSCHARNER INVITE LE PUBLIC À COLORIER LES SILHOUETTES DE SES SCULPTURES. PRIX DU COLORIAGE ATTRIBUÉ LE DIMANCHE À 18:30.
14:00 (CONCERT - PERFORMANCE)CORTÈGE, À VÉRA MOLNAR,DE MELAINE DALIBERT (CLAVIER)DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION, TREMBLEMENT DE VÉRA MOLNAR
14:30 (CONCERT - PERFORMANCE)VARIATIONS, À FRANÇOIS MORELLET,DE MELAINE DALIBERT (CLAVIER)DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION, PROJET À STICKER DE FRANÇOIS MORELLET
15:00 (PROJECTION)AS A PERIOD IN WHICH NOTHING HAPPENS,DE JULIETTE BLIGHTMAN, 2007PROJECTION 16 MM DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ
15:30 (VIDÉO - PERFORMANCE)ON TIME (LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ),DE ROMUALD ROUDIER THERON ET TWICE
16:00 (CONFÉRENCE) CONTRAINTES ET CRÉATION : LE CAS GILBERT SIMONDON,PAR ANNE LEFEBVRE
17:00 (RÉCITAL CONTEMPORAIN)HÔ, QUATRE MONODIES POUR SOPRANO, EXTRAIT N°4, 1960, DE GIACINTO SCELSIPAR ÉMILIE NICOT
17:30 (VISITE) VISITE DE L’EXPOSITION L’ÉCHO DES PRÉCÉDENTS,PAR FRANÇOIS AUBART ET ALEXIS GUILLIER
LE FESTIVAL ISLAND EST UN RENDEZ-VOUS INAUGURAL SAISONNIER, POUR LES FORMES VIVANTES DES CULTURES CONTEMPORAINES, QUI MIXE PERFORMANCES SONORES, VISUELLES, CHORÉGRAPHIQUES, GRAPHIQUES, LITTÉRAIRES ET SCIENTIFIQUES LE TEMPS D’UN WEEK-END. CE FESTIVAL TRANSDISCIPLINAIRE A LIEU DANS LE PARCOURS D’EXPOSITIONS. IL EST GRATUIT ET OUVERT À TOUS.
chris
toph
e ja
cque
t
13/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
(LECTURE PERFORMÉE) LE VOL OU L'ART DE VOLER APPRIS SEUL EN MOINS D'UNE HEURE, DE ANTOINE PONCET
Le vol est l'art de se mouvoir dans les airs. Malgré tous les trai-tés qui ont été publiés sur cet art, le vol est encore aujourd'hui l'apanage d’un petit nombre. C’est parce qu'on n'a pas su le mettre à la portée de toutes les intelligences. Si ce petit traité devient populaire, tout le monde saura bientôt voler, excepté ceux qu'un naturel indolent rend ennemis de tout mouvement, et/ou quelques papillons au choix. papillon 1 : Le vol, c'est l’art. papillon 2 : Vol = Droit d'hauteur. papillon 3 : Quand l'altitude devient forme. papillon 4 : Ça plane pour moi.papillon 5 : Le vol, c'est le papillon. Antoine Poncet, voir biographie page 6
(VISITE) VISITE DE L’EXPOSITION L’ÉCHO DES PRÉCÉDENTS, PAR FRANÇOIS AUBART, LOUISE HERVÉ ET CHLOÉ MAILLET (SAMEDI) ET ALEXIS GUILLIER (DIMANCHE)François Aubart, Louise Hervé et Chloé Maillet, Alexis Guillier voir biographie page 7
Le vol ou l'art de voler appris seul en moins d'une heure
As a period in which nothing happens © Juliette Blightman, Galerie Isabella Bortolozzi, 2007, Berlin
(VIDÉO - PERFORMANCE) ON TIME (LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ), DE ROMUALD ROUDIER THERON ET TWICE
Aux lisières du roman-photo et du ciné-roman, On time recompose, image par image, la course effrénée des trois protagonistes de Bande à part. Vignette après vignette, une main déploie les 655 images que composent l'extrait. Le dispositif substitue au froid découpage de l'appareil technique le plaisir d'expérimenter, de remettre en jeu ces images dans une temporalité chaque fois singulière. Le regardeur n'est plus submergé par un flux continu de visibilité mais observe une image, une seule, comme si chaque instant capturé sur la pellicule valait aussi pour lui-même.Romuald Roudier Theron et Twice, voir biographie page 3
(PROJECTION) AS A PERIOD IN WHICH NOTHING HAPPENS, DE JULIETTE BLIGHTMAN, 2007, PROJECTION 16 MM DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZCe plan séquence tourné par Juliette Blightman à trois heures de l’après-midi, est projeté chaque jour à l’heure exacte du tournage initial. Devant une baie vitrée, un simple fauteuil fait face à un écran de télévision. Le temps semble suspendu mais subsiste quelques indices de son passage : les variations du tube catho-dique, une voiture passant dans une rue plus loin et les rayons du soleil, dans une troublante mise en abîme de l’espace d’exposi-tion.Juliette Blightman, voir biographie page 3
On time (Les aventures d'Arthur, Odile et Franz), © Romuald Roudier Theron et Twice, 2013, Paris
14/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
Louise Hervé et Chloé Maillet Eau de source et monstres aquatiques 2013
On a trouvé à de nombreuses reprises, dans le nord de l’Europe, des corps d’êtres humains immergés dans des tourbières, et parfaitement conservés. On pensa dans les premiers temps qu’il s’agissait d’assassinats récents, à tel point que les découvreurs appelèrent la police. Mais on se rendit bientôt compte que ces « hommes des tourbières » étaient en réalité morts depuis l'Antiquité. Le milieu humide et acide des tourbières avait conservé les tissus mous, comme la peau, les cheveux et les organes internes, parfois jusqu’à l’expression du visage. Mais les hommes des tourbières se décomposaient rapidement à l’air libre. Au début des années 1960, des archéologues ont découvert dans les sources de la Seine des jambes, des bras, des têtes, des poumons, des foies, sculptés dans le bois. Il s’agissait d’ex-voto de la période gallo-romaine qui avaient été jetés dans les sources en demande ou en remerciement de la guérison de la partie du corps concernée. Ces ex-voto en bois étaient en très bon état, ils avaient été conservés pendant des siècles par l’eau de la source. On tenta plusieurs méthodes de restauration, notamment les bains de glycérine, de polyéthylène glycol et d’arigal C, mais les objets restaient fragiles à l’air libre. L’eau était le meilleur moyen de les conserver. Aussitôt sortis de l’eau, ils recommençaient à pourrir.
Les Gallo-romains utilisaient les sources thermales à la fois comme lieu de culte et comme lieu de guérison, en se baignant dans des eaux aux propriétés médicinales. Les bains romains les mieux conservés se trouvent à Bath en Angleterre. Construits après la révolte de la reine Boadicée en 60 de notre ère, les bains romains étaient encore en activité jusqu’en 1978. On découvrit alors dans les eaux de la source chaude une amibe susceptible d’infecter les curistes, et de provoquer leur mort. Il fut dès lors interdit de s’immerger dans le bain romain.
Aujourd’hui, le thermalisme se pratique pour guérir les maladies inflammatoires, les problèmes articulaires, les maladies liées à la sphère otho-rhino-laryngologique et plus généralement, les maladies liées à l’âge et au vieillissement.
On propose aux curistes : bain avec douche sous immersion, bain avec douche sous-marine, douche de forte pression sous immersion en piscine, douche pénétrante hydromassante, mobilisation en piscine thermale, cataplasmes de boue en application locale ou multiple, massage sous eau thermale, vaporarium, étuve locale ou générale, cure de boisson, ondée thermale hydromassante, jets de forte pression en piscine, bain reminéralisant.
La ville de Banff au Canada a été bâtie suite à la découverte de sources chaudes au milieu des Montagnes Rocheuses à la fin du XIXe siècle. Les curistes se pressaient dans la station de montagne afin de profiter des vertus de cette eau très minéralisée. L’eau était aussi embouteillée et vendue comme tonique digestif. La production d’eau embouteillée s’arrêta lorsque des analyses révélèrent une forte concentration en lithium. Le lithium provoquait une addiction à l’eau thermale chez ceux qui en consommaient trop souvent.
Peut-être que dans le futur l’humanité devra s’adapter à la vie subaquatique. Le corps se transformera. Des ouïes permettront de respirer sous l’eau, et des mains et des pieds palmés de nager plus rapidement. Une nageoire dorsale apparaîtra sur le dos. Ces êtres humains subaquatiques ressembleront parfois à vous et moi, parfois à des créatures humanoïdes pourvues de têtes de poissons. Ils habiteront des cités englouties, avec pour nom l’Atlantide, Lyonesse ou Ys. Et comme ils vivront sous les eaux, ils cesseront de vieillir, ils seront éternels. Mais ils ne pourront plus jamais s’aventurer à la surface, sous peine de se décomposer aussitôt, comme des objets archéologiques gorgés d’eau exposés à la lumière et à l’air.
15/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
© Stephen Loye
Cortège à Véra Molnar © Melaine Dalibert
Variations à François Morellet © Melaine Dalibert
(CONCERT-PERFORMANCE)CORTÈGE, À VÉRA MOLNAR, DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION TREMBLEMENT DE VÉRA MOLNAR
VARIATIONS, À FRANÇOIS MORELLET,DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION PROJET À STICKER DE FRANÇOIS MORELLETDE MELAINE DALIBERT (CLAVIER)Melaine Dalibert mène parallèlement à son activité d’inter-prète un travail portant sur l’écriture d’une musique aussi peu subjective que possible, délibérément détournée de toute visée narrative ou démonstrative. Ses réalisations, qui prennent le plus souvent la forme de paisibles fresques sonores, sont pro-duites au moyen d’algorithmes fondés sur le principe fractal ou des suites mathématiques complexes.
Elles cherchent ainsi à placer l’écoute en équilibre instable, entre la perception d’un fort degré de déterminisme dans le déroulement musical et une impossibilité à pouvoir l’anticiper précisément : car si elle partage certains traits d’un courant minimaliste, la musique n’est ici jamais strictement répétitive. Ces procédés systématiques, jouant sur la frontière indéfi nissable entre ordre et désordre, font aussi écho aux productions visuelles d’artistes tels que Véra Molnar ou François Morellet (avec qui il a eu l’occasion de collaborer), auxquels les Variations (2012) et Cortège (2010) pour piano sont respectivement dédiés.Melaine Dalibert est né en 1979. Pianiste formé aux conservatoires de Rennes et de Paris, il s’investit particulièrement dans la création contemporaine, en soliste ou au sein des Ensembles Chrysalide et Rhizome (il donne en première représentation des œuvres de G. Pesson, G. D’Angiolini, A. Fervers, A. Essyad...). Les pièces de Melaine Dalibert ont été présentées au festival « Ebruitez-vous ! », au Musée des Beaux-Arts de Rouen (dans le cadre de la rétrospective Véra Molnar, 2012), au Museum der Wahrnehmung (Graz, Autriche), au centre d’art contemporain de Kerguéhennec, et diffusées sur France Musique.
(PERFORMANCE MUSICALE)THE INVISIBLE NUTS,DE LAURENT ISNARD (GUITARE ET CHANT), STEPHEN LOYE (GUITARE ET CHANT) ET JULIEN TIBERI (BATTERIE)Après la terrible invasion des Karpokaps, notre planète sem-blait perdue à jamais. C'est alors qu'apparurent The Invisible Nuts, trois supers noix à la carapace indestructible décidées à en fi nir avec leurs ennemis jurés. Grâce à leurs rayons élec-triques, elles lancèrent l'attaque fi nale dans la centrifugeuse ennemie qui se désintégra presque entièrement.
16/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
LA NUDA BIOGRAFIA, 1988 - 2013 par Françoise Lonardoni
La foire de Bologne, la galerie Esca. Roger BouvetLe passage de Gabriele di Matteo sur le stand.L’exposition chez Lia Rumma à Naples.La soirée dans la maison sur la colline, la terrasse ouvrant sur la baie de NaplesL’attaque du scooterLa soirée chez Piero Gatto.Le séjour sur l’île d’Ischia. Franco Silvestro.L’exposition de l’artiste à Milan à la galleria Facsimile. Horazio GoniL’exposition collective au centre d’art de Saint Fons. Jean Claude GuillaumonL’exposition à Milan. série Arafat.Le numéro 4 de E il topo à Venise. Les portraits des artistes d’Aperto 1993.La prise de fonction à la Bibliothèque municipale de Lyon. L’exposition des Borgès à la Bibliothèque municipale de Lyon. Françoise LonardoniLe jardin de la peinture, acquisition du FRAC Rhône Alpes. Yannick Miloux.L’édition du catalogue The blind man par la Bibliothèque de Lyon.La faute sur le dos du livre.La biographie imaginaire. Marie Léonard, Armando della VittoriaLe don par l’artiste des archives E il topo et biografie immaginarie à la Bibliothèque de LyonL’exposition La nuda umanità chez Care of. Mario Gorni La découverte des archives vidéo de Care of. L’exposition des vidéos d’artistes de la Bibliothèque de Lyon chez Care of MilanL’épopée des Borgès retrouvés et rachetés par l’artiste, même.L’entrée des Borgès au MAMCO. Christian Bernard.La visite aux Borgès du MAMCO le 28 juin. Claudio Galleri, Pascal Colas, l’artiste.La visite à la tombe de Borgès. cimetière des rois, Genève.L’exposition Prestigiatore au FRAC Limousin. Yannick Miloux.L’article « portraits apocryphes».L’éditeur Art show edizioni. Giulio CiavolielloEn Limousin(e) avec Mario Gorni, Zefferina, Meri Gorni, Debora Hirsch, A constructed world, Lydia Solana, Piero Gatto, Gabi Scardi.L’installation de Boltanski au grenier du musée. RochechouartLes collages de Raoul Haussmann.Ma journée clandestine à l’Accademia de Milan avec l’artiste et Piero Gatto.L’exposition au Grand café de Saint Nazaire. Sophie Legrandjacques.L’arrivée des Sélénites par le balcon, la FIAT doréeL’exposition Méliès au FRAC Bretagne, Catherine ElkarLe tournage du Voyage sur la terre, la plage de Monsieur HulotMes conférences sur l’artiste : Châteauroux, Rennes, Saint NazaireL’exposition au FRAC Languedoc Roussillon, peintures commerciales. Emmanuel Latreille.Ma conférence sur l’artiste au FRAC Languedoc Roussillon.Le dîner avec Roger Bouvet et Emmanuel Latreille.La publication des archives E il topo sur le site BM Lyon. Claudio Galleri.Les séjours de l’artiste à Cetraro et le travail sur Paul ValéryLe voyage en Calabre chez l’artiste.La plage avec Zaccaria, Blanche, Alma, Loredana, l’artiste.La terrasse face à la mer.L’exposition Second hand au musée d’art moderne de la ville de Paris.L’atelier de l’artiste à Montmartre.Les tableaux Méliès coincés dans les angles, assez grands pour délimiter des petites chambres.Le projet Méliès avec le Musée d’art moderne de la Ville de Paris. La série China made in Italy à Bâle.L’exposition « Jackson Pollock » à Milan. Federico Lüger. François Michaud.Le catalogue et le livre d’artiste. Charta éditeur du catalogue seulement.Les courriers à Paris pour convaincre un musée d’organiser une vente publique.Les rendez-vous à Genève pour convaincre un musée d’organiser une vente publique. Christian BernardL’exposition Christian Marclay.La visite à la tombe de Borgès, cimetière des rois.L’exposition Markus Raetz.La visite à la tombe de Borgès, cimetière des rois.La renaissance de E il topo.La recherche de portraits d’artistes disparus pour le n° 12.Le lancement E il topo chez Care of Fabbrica del vapore, Milan. Mario Gorni, Chiara Agnello, Franco Silvestro, Francesco Fossati, Francesco Locatelli, Mattia Barbieri, Monica Mazzoni, Luca Pozzi, Giovanna Francesconi.La performance de Steve Piccolo et Gak Sato au theremin, l’installation de chaises L’article sur le livre d’artiste dans Zeroquatre : la vie fabuleuse de Jackson di Matteo.Le rendez vous au MAMCO. Christian Bernard, Sophie Costes.L’exposition Thomas Huber.La visite à la tombe de Borgès, cimetière des rois. Le rendez-vous à la librairie du Palais de Tokyo. Anne Moeglin Delcroix, Arnaud Frémaux, David Liver.La recherche du numéro 12 de E il topo chez Printed matter, NYC.Le courrier à l’association des albinos pour E il topo numéro judaïque E il topo Red lettersLe lancement chez Printed matter.L’exposition des archives E il topo de la Bibliothèque municipale de Lyon au CNEAI. Sylvie Boulanger.Mon départ de la bibliothèque municipale de Lyon.
« ciao biblioteca vi lascio E il topo »
17/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
Vedo
vam
azze
i, co
ntrib
utio
n po
ur E
il T
opo
#3, p
aru
dans
le #
10, 1
996.
18/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
(RÉCITAL CONTEMPORAIN) HÔ, QUATRE MONODIES POUR SOPRANO. EXTRAIT N°4, 1960, DE GIACINTO SCELSI PAR ÉMILIE NICOGiacinto Scelsi (1905-1988) compositeur, poète et essayiste italien, étudie à Rome et à Genève, puis à Vienne avec un élève de Schönberg. Il est l'un des tout premiers adeptes italiens du dodécaphonisme. À la fin des années 1940, une grande crise morale l'amène à renier toutes ses compositions antérieures. Il séjourne plusieurs fois en Afrique et en Asie, où il rencontre les philosophies orientales et découvre la spiritualité. De retour en Europe, il adopte le bouddhisme, et cultive le mystère et l'ascétisme. Toutes les œuvres qu'il composera par la suite, transcrites par des copistes à partir des enregistrements de ses improvisations, seront focalisées sur la texture du son, souvent monodique, jouant sur les micro-intervalles ou la granulation des articulations. En forçant les contours de notre imaginaire occidental, et notre perception du temps, Scelsi invite l'inter-prète et l'auditeur à se concentrer sur la texture du son vocalisé plutôt que sur le sens immédiat qu'on attend d'une expression chantée. « La musique classique occidentale a consacré prati-quement toute son attention au cadre musical, à ce qu'on ap-pelle la forme. Elle a oublié d'étudier les lois d'énergie sonore, de penser la musique en termes d'énergie, c'est-à-dire de vie. »
Émilie Nicot, mezzo sopranoAprès avoir étudié le piano plusieurs années, Emilie Nicot découvre qu’elle dispose d’un autre instrument : la voix. Elle débute son apprentissage dans la classe de chant du CNR de Lille, puis s’installe en région parisienne où elle reçoit l’enseignement de différents professeurs, parmi lesquels Agnès Mellon, avec qui elle découvre les possibilités de sa voix de mezzo soprano. Ayant trouvé dans le répertoire lyrique le moyen de réunir les deux grandes passions que sont pour elle la musique et la science du langage, elle explore les différentes approches du texte dans l’interprétation de la musique baroque, de l’opéra classique et romantique, du lied et de la mélodie, et s’intéresse à la recherche sonore et au processus de création dans le répertoire contemporain. Elle collabore avec plusieurs ensembles professionnels et maisons d’opéra, participe à des productions scéniques et se produit comme soliste dans le répertoire d’oratorio. Elle incarnera Waltraute dans La Walkyrie de Richard Wagner en juillet prochain à Vendôme.
Pictogramme de Giacinto Scelsi
(CONFÉRENCE) CONTRAINTES ET CRÉATION : LE CAS GILBERT SIMONDON PAR ANNE LEFEBVRE DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZPenser le rôle proprement positif des contraintes en art implique de réaménager notre compréhension du processus de création. Anne Lefebvre prolongera les réflexions abordées dans la revue Contraintes en s'intéressant à la description inédite d'un acte d'invention résolument problématique, que nous propose Gilbert Simondon en 1965 dans Imagination et invention (La Transparence, 2008). Elle soulignera toute la pertinence de ce paradigme pour penser la réalité d'une création toujours impli-quée, ne se jouant jamais qu'en situation, sans pourtant jamais se réduire aux déterminations en présence.Anne Lefebvre est agrégée et docteur en philosophie de l'Uni-versité Lille 3 (De la pensée de l’image à l’image de la pensée. La philosophie de Gilbert Simondon à la lumière du problème de l’invention, sous la dir. de F. Worms, 2011). Chercheur affilié au Ciepfc à l'ENS, elle est actuellement post-doctorante à l'Université de Technologie de Compiègne. Ses recherches portent principalement sur la philosophie française contempo-raine et l'architecture.
19/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
MAISON LEVANNEUR, NOUVEAUX ESPACES SCÉNOGRAPHIÉS PAR LES ARCHITECTES PHILIPPE BONA ET ELISABETH LEMERCIER.
MAISON FLOTTANTE, CONÇUE PAR LES DESIGNERS ERWAN ET RONAN BOUROULLEC AVEC LES ARCHITECTES JEAN-MARIE FINOT ET DENIS DAVERSIN.
LE CNEAI BÉNÉFICIE DU PARTENARIAT DE LA VILLE DE CHATOU, DU CONSEIL GÉNÉRAL DES YVELINES, DU CONSEIL RÉGIONAL D’ ÎLE - DE - FRANCE ET DE LA DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES D’ ÎLE - DE - FRANCE / MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION.
CENTRE NATIONAL ÉDITION ART IMAGEOUVERT DU MERCREDI AU DIMANCHE DE 11:00 À 18:00 + 33 1 39 52 45 35 / WWW.CNEAI.COM
BUREAUX
ÉDITIONS
COLLECTION FMRA
READING DANCE
MAISON LEVANNEUR
ART BY TELEPHONE...RECALLED
DIAPOSITIVES 1958-2002
FILM FESTIVAL VERSION 3
NO SCALE, NO FUNCTION,NOR PROPORTION
MF ICONOSTASE,YONA FRIEDMAN
MELANCOLIA,JOHN CORNU
DOUBLE HOMMAGE,HERMAN STEINS
ÎLEMAISON FLOTTANTE
COURTESY OF THE ARTIST,LIBELLE
COURTESY OF THE ARTIST,LIBELLE / FILMS
Pour le FestivalIsland #3, samedi25 et dimanche26 mai 2013,navette au départde Charles deGaulle-Étoile, 13:30— réservez : [email protected]
L’équipe du Cneaiest composée deSylvie Boulanger,directrice, LaurineFabre, administratrice,Anaïs Déléage,chargée de communi-cation et coordination,Benjamin Fély,régisseur et designerespace, Jean-DenisFrater, chargédu projet culturel,Sandra Sieradz,chargée de diffusion,Mathilde Laurent,chargée de médiation
Le scénario d’étéa été réalisé avecla participation de :Juliette Giovannoni,(Université Paris 8/Saint-Denis),Corentin Noyer(École supérieured’arts & médias deCaen/Cherbourg).
© 2013, cneai = ,les auteurs, les artistesImpression :Newspaper ClubDesign graphique :Christophe Jacquet etJohanna HimmelsbachRéalisation graphique :Benjamin Fély.
cneai = Île desImpressionnistes,2 rue du Bac,78400 Chatou,+ 33 (0)1 39 52 45 35www.cneai.com, dumercredi au dimanchede 11:00 à 18:00,et tous les jourspour les groupessur rendez-vous.
MAISON LEVANNEUR, NOUVEAUX ESPACES SCÉNOGRAPHIÉS PAR LES ARCHITECTES PHILIPPE BONA ET ELISABETH LEMERCIER.
MAISON FLOTTANTE, CONÇUE PAR LES DESIGNERS ERWAN ET RONAN BOUROULLEC AVEC LES ARCHITECTES JEAN-MARIE FINOT ET DENIS DAVERSIN.
LE CNEAI BÉNÉFICIE DU SOUTIEN DE LA VILLE DE CHATOU, DU CONSEIL GÉNÉRAL DES YVELINES, DU CONSEIL RÉGIONAL D’ ÎLE - DE - FRANCE ET DE LA DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES D’ ÎLE - DE - FRANCE / MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION.
CENTRE NATIONAL ÉDITION ART IMAGEOUVERT DU MERCREDI AU DIMANCHE DE 11:00 À 18:00 + 33 (0)1 39 52 45 35 WWW.CNEAI.COM
BUREAUX
ÉDITIONS
COLLECTION FMRA
LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ
MAISON LEVANNEUR
POUR LES CHÔMEURS INTELLECTUELS
E IL TOPO À PARISONE SCULPTURE A DAY
LUBOK ARTIST BOOKS
ICONOSTASE #3,YONA FRIEDMAN
MELANCOLIA,JOHN CORNU
DOUBLE HOMMAGE,HERMAN STEINS
ÎLEMAISON FLOTTANTE
L’ÉCHO DES PRÉCÉDENTS
TREMBLEMENT
MAISON LEVANNEUR, NOUVEAUX ESPACES SCÉNOGRAPHIÉS PAR LES ARCHITECTES PHILIPPE BONA ET ELISABETH LEMERCIER.
MAISON FLOTTANTE, CONÇUE PAR LES DESIGNERS ERWAN ET RONAN BOUROULLEC AVEC LES ARCHITECTES JEAN-MARIE FINOT ET DENIS DAVERSIN.
LE CNEAI BÉNÉFICIE DU SOUTIEN DE LA VILLE DE CHATOU, DU CONSEIL GÉNÉRAL DES YVELINES, DU CONSEIL RÉGIONAL D’ ÎLE - DE - FRANCE ET DE LA DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES D’ ÎLE - DE - FRANCE / MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION.
CENTRE NATIONAL ÉDITION ART IMAGEOUVERT DU MERCREDI AU DIMANCHE DE 11:00 À 18:00 + 33 (0)1 39 52 45 35 WWW.CNEAI.COM
BUREAUX
ÉDITIONS
COLLECTION FMRA
LES AVENTURES D’ARTHUR, ODILE ET FRANZ
MAISON LEVANNEUR
POUR LES CHÔMEURS INTELLECTUELS
E IL TOPO À PARISONE SCULPTURE A DAY
LUBOK ARTIST BOOKS
ICONOSTASE #3,YONA FRIEDMAN
MELANCOLIA,JOHN CORNU
DOUBLE HOMMAGE,HERMAN STEINS
ÎLEMAISON FLOTTANTE
L’ÉCHO DES PRÉCÉDENTS
TREMBLEMENT
20/2
0JO
UR
NAL
SCÉ
NAR
IO, É
TÉ 2
013,
GUSTAVE FLAUBERT À LOUISE COLET EN 1853
chris
toph
e ja
cque
t
ONE SCULPTUREA DAY KEEPS THE DOCTOR AWAY DAVID DE TSCHARNER, PROJET 2011-2013
chris
toph
e ja
cque
t
DAVID DE TSCHARNER, PROJET 2011-2013
