SCULPTURE ANIMALIERE LES CHEVAUX - …symar.togo.free.fr/pdf/revue_AP29.pdf · ponsables du chien et ils ne doivent rien jeter par terre pour ne pas que le chien le mange, en fait,

Numéro 29 Numéro 29 Décembre 2010Décembre 2010

LE PHACOCHERELE PHACOCHERE

Le Cavalier King Charles Le Cavalier King Charles

Le magazine des animaux SCULPTURE ANIMALIERE

LES CHEVAUX

ARCHIVES

DE 1896 (3)

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MAGAZINE GRATUIT TRIMESTRIEL

D’INFORMATION DE SYMAR

N° 29 DECEMBRE 2010

Sommaire

Fondatrice : Maryvonne SOULAINE CHRISTOPHE Editorialiste - Coordonnatrice Directeur de publication : Kokou Claude KOUAMI Ingénieur d’élevage - Zootechnicien Rédacteur en chef : Jean-Claude CHRISTOPHE Photographe professionnel - Maquettiste Créateur de logos - Publiciste Conception graphique et maquette Webmaster et Concepteur de sites : Michel THIEFINE Photographes animaliers : Michel THIEFINE Sybil THIEFINE

En couverture : «Bongo» Cavalier King Charles - Lomé

Rédaction et publicité : SYMAR BP 20198 - LOME (TOGO) Tél. : (228) 226-01-68 E.mail : [email protected] Site Web : http://symar.togo.free.fr/ Imprimerie : AMALGAME BP 851 - LOME Tél.: 221-29-69 / 222-18-41 Récépissé numéro : 0222/20/10/03/HAAC © SYMAR 12/2010

Ont collaboré à ce numéro : Docteur Charles-Eric BEBAY Jean-Michel BOUCLY Laurence CAHAREL Gabriella CARRARA Guido CARRARA Jocelyne DOLL-SOULAINE Haissam GHANDOUR André NAPOLEONI Pascale REILLE Maryvonne SOULAINE CHRISTOPHE

5 Le Cavalier

King Charles 4

5

9

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Éditorial

Race : le Cavalier King Charles

Sculpture animalière : les chevaux

Les relations entre le chien et son maître

Un petit tour au Club Hippique

2011 : année des G

Archives de 1896 (3)

Le phacochère

La récréation

Conte africain : le crapaud et l’abeille

Quiz : Que savez-vous des primates ?

Anecdotes animalières

ANIMAUX PLURIEL N° 29 Décembre 2010 __|__ PAGE 3

N O U V E A U !! Retrouvez sur notre site

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18 Le Phacochère

9 Sculpture animalière

16 Archives de 1896

Editorial N

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Ç a y est, les chiens vont à l’école ! En effet, en Allemagne, les chiens sont de plus en plus nombreux dans les établissements scolaires et ce, afin

d’améliorer l’ambiance de classe et les relations entre élèves. Les élèves sont res-ponsables du chien et ils ne doivent rien jeter par terre pour ne pas que le chien le mange, en fait, cela apprend aussi la propreté aux en-fants. L’utilisation des chiens est vraiment multiple. On était habitué aux sociétés de gar-diennage qui les utilisent très souvent, mais maintenant, les sociétés de dératisation, désinsectisation et désinfec-tion, aux Etats-Unis, font également appel à des chiens renifleurs qui, par leur for-mation particulière valent très cher, et ce, afin de lutter contre l’invasion de punai-ses. Attention, gardez bien en mémoire que lorsque vous ouvrez votre portail, donnant sur l’exté-rieur, donc sur la rue, n’oubliez pas de le re-fermer pour éviter que votre chien ne se faufile et aille se promener seul car il risque un acci-dent. Apprenez-lui à ne sortir que s’il est tenu en laisse. Et, si vous désirez rendre les séances d’obéissance canine plus amusantes, faites-le comme certains, en musique : c’est l’obéryth-mée «Assis, couché, debout, au pied, etc.». Les chevaux aussi peuvent exécuter des figu-res au son de la musique, mais il vaut mieux déjà commencer par les cours d’équitation de base pour en arriver là. Le cheval est l’une des plus belles conquêtes de l’homme, il est aussi

très aimé et très souvent représenté sur les fresques des monuments. Il ne faut pas ou-blier qu’avant de rouler en voiture l’homme utilisait depuis de nombreux siècles le cheval

pour se déplacer. Les artis-tes les ont souvent peints ou sculptés. Pour donner un nom à votre chien, après le « F » de 2010, n’oubliez pas que l’année 2011 est l’année des « G ». Bien entendu, certains peu-vent déroger à cette habitude. L’Afrique est un continent où l’on rencontre encore de nom-breux animaux sauvages tel le phacochère, vite reconnais-sable, grâce à ses 2 paires de défenses. Il ne fait pas bon se trouver sur son passage, surtout s’il est accompagné de ses petits, ce qui le rend plus méfiant et nerveux, alors gare aux défenses ! C’est un animal qui aime

également se rouler dans la boue. En fait il ne le fait pas pour soigner ses rhumatismes mais plutôt pour se protéger du soleil. Maintenant que nous avons terminé notre tour d’horizon animalier, je ne vais pas manquer de vous souhaiter en mon nom et aussi en celui de tous les collaborateurs d’Animaux Pluriel tous nos : « Meilleurs Vœux pour l’année 2011 » Avec toute ma sympathie, Maryvonne Soulaine Christophe.

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ANIMAUX PLURIEL N° 29 Décembre 2010 _ _|__ PAGE 5

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Le Cavalier King Charles

Bongo - Cavalier King Charles (Lomé)

Nom : Cavalier King Charles Surnom : Cavalier King Charles Spaniel Origine : Angleterre Aptitudes particulières : Chien de compagnie, de chasse (courant/recherche ou déterrage), chien d'intérieur. Espérance de vie : 10 ans Taille du mâle : 25 cm à 34 cm Taille de la femelle : 25 cm à 32 cm Poids du mâle : 5.4 kg à 8.2 kg Poids de la femelle : 5.4 kg à 8.2 kg Le Cavalier King Charles Spaniel est un petit chien d'agrément d'origine an-glaise. En français, dans le langage courant, son nom est fréquemment abré-gé en Cavalier King Charles, voire en Cavalier ou en CKC. Très calme, il sup-porte bien la vie en appartement et est un bon compagnon pour les enfants. Les Cavaliers King Charles sont aussi connus sous le nom d'épagneuls nains anglais : ce sont de superbes petits chiens "sans soucis"

HISTORIQUE Cousin du King-Charles-Spaniel. Il doit son nom au roi d'Angleterre Charles II qui en fit passionnément l'élevage. Du sang de Carlin et de terriers tibétains conféra aux King Charles un nez plat. Dès 1920, les cynophiles voulaient retrouver l'ancien King-Charles du XVIIème. Et en 1928, fut érigé le premier standard du Cavalier-King-Charles, le plus représentatif du Spaniel de Charles II et un club de race fut créé. Ce n'est qu'en 1945 que le Kennel Club distin-gua officiellement les deux proches cousins. C'est Charles II d'Angleterre (1630-1685) qui donne aux épagneuls nains an-glais leurs lettres de noblesse. Il avait une telle passion qu'ils furent dénom-més King Charles Spaniels. Le roi ne se déplaçait jamais sans ses chiens qui avaient même le droit d'entrer dans le parlement. La concurrence arriva avec les carlins et les pékinois qui possèdent un nez plat. Par conséquent, le King Charles devait suivre cette mode. Les éleveurs durent créer des épagneuls au nez plus court. La race connut un tel succès que pour la protéger de croisements mal venus, le Toy Spaniel Club fut fondé en 1886 pour établir divers principes et reconnut officiellement le King Charles. Il fut également décidé que son nom serait dif-férent en fonction de ses couleurs. Ainsi les unicolores furent nommés rubis, les noirs et feu King Charles, les tricolores Prince Charles et les orange et blanc devenaient Blenheim. À l'âge d'or de la race, au XVIème siècle, le Cavalier King Charles était considé-ré comme chien de réconfort. Les médecins le prescrivaient comme remède. Il réchauffait le giron des dames durant les voyages en voiture et dans les salles glaciales des châteaux. Il attirait aussi les puces de sa maitresse, en lui épar-gnant peut-être d'être atteinte par certaine maladie transmise par les morsures de ces parasites. Voici deux anecdotes démontrant la fidélité de ce petit chien : - Marie Stuart, reine d'Écosse, fut emprisonnée avec son épagneul. Lorsqu'el-le fut décapitée, le 8 février 1587, le chien fut retrouvé pelotonné sous ses jupes. Il fallut l'éloigner de force du corps de sa maitresse. Il mourut deux jours plus tard. - Charles Ier fut aussi emprisonné avec son épagneul, Rogue, par les partisans Velcro - Cavalier King Charles (Lomé)

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des Roundheads. L'épagneul resta auprès de son maître lors de son exécu-tion, puis à l'issue les partisans emmenèrent Rogue en parade dans Londres comme symbole de la défaite du souverain.

CARACTERE Même si ses origines font référence à ses qualités cynégétiques, le Cavalier King Charles se plaît aujourd'hui bien plus dans la peau de compagnon que dans celle de chasseur. Il est devenu l'archétype du chien de compagnie : à la fois calme, dévoué et attaché à ses maîtres. Il ne leur demande qu'une cho-se : passer du temps avec eux. On pourra lui faire confiance pour choisir le coin le plus confortable. Compagnon de toute la famille, il s'adapte à toutes les situations et se plaît aussi bien en appartement qu'à la campagne pourvu qu'on lui procure sa dose d'activité quotidienne. En effet, il reste un épagneul et doit pouvoir se dépenser. Ainsi, l'agility est un sport qui lui convient parfaite-ment. Toujours de bonne humeur, il se montre particulièrement sociable. Pas très exubérant (cela dépend des personnalités des chiens comme de celles des maîtres), il est calme et doux. Il est très intelligent et attentif, il comprend pourquoi on le réprimande et exécute avec beaucoup d'attention les tours qu'on lui apprend. Il a cependant une tendance à accueillir les nouveaux ve-nus par de joyeux aboiements (qui ne font peur à personne) mais qui sont destinés à un bon accueil. Sa sensibilité écarte toute brutalité. Il est particuliè-rement sociable bien qu'un peu sur ses gardes. La vie de famille et un foyer confortable lui conviennent au plus haut point. Attention, il craint l'humidité et le froid. Toujours content du moment que l'on s'occupe de lui, ce chien est d'un naturel joueur, enjoué, câlin, toujours prêt à suivre ses maîtres dans leurs aventures. Il peut être le chien-chien canapé ou un véritable 4x4, selon le mo-de de vie de ses maîtres : il s'adapte à tout ! Ses "défauts": ce petit monstre aux grands yeux expressifs a de la suite dans les idées et saura très vite com-ment vous manipuler si vous le laissez faire et comme il est une véritable éponge à sentiments qui ressent très bien dans quel état d'esprit vous vous trouvez, il est très sensible à votre stress et supporte assez mal l'absence de son maître huit heures par jour.

CARACTERISTIQUES PHYSIQUES Chien actif, gracieux, bien proportionné et à l'expression douce.

TETE REGION CRANIENNE : Crâne : presque plat entre les oreilles. Stop : peu accentué. REGION FACIALE : Truffe : narines noires et bien développées sans taches de ladre. Museau : la longueur de la base du stop au bout du museau est d'environ 3,8 cm. Le museau va en s'amenuisant. La face est bien remplie sous les yeux. Lèvres : bien développées, mais non pendantes. Mâchoires/dents : fortes. Articulé en ciseaux parfaits, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires. Yeux : grands, sombres et ronds mais pas saillants. Les yeux sont bien écar-tés. Oreilles : longues, attachées haut. Franges abondantes.

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COU : de longueur moyenne; légèrement galbé. CORPS : Dos : droit. Rein : court. Poitrine : moyenne ; les côtes sont bien cintrées. QUEUE : La longueur de la queue est proportionnée à celle du corps. Elle est bien atta-chée, portée joyeusement, mais jamais très au-dessus de la ligne du dos. La queue n'est pas obligatoirement écourtée. Il ne faut pas en enlever plus que le tiers. MEMBRES ANTERIEURS : Ossature moyenne, membres droits. Epaules : bien obliques. MEMBRES POSTERIEURS : Ossature moyenne. Grassets : bien placés. Jarrets : aucune tendance aux jarrets de vache ou aux jarrets fermés. Pieds : compacts, pourvus de bons coussinets, bien emplumés. ALLURES/MOUVEMENT Mouvement dégagé et élégant, avec beaucoup d'impulsion de l'arrière. Qu'ils soient vus de devant ou de derrière, les membres antérieurs et postérieurs se déplacent dans des plans parallèles. ROBE COULEUR Il existe quatre types de robes : - Noir et Feu (noir et roux) : noir aile de corbeau avec des tâches feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, sur la poitrine, les membres et sous la queue. La couleur feu est vive. - Tricolore (noir, blanc et roux) : noir et blanc bien espacés et répartis avec des marques feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, à l'intérieur des membres et sous la queue. - Ruby (robe rousse) : unicolore, d'un rouge intense. - Bleinheim (roux et blanc) : marques rousses, châtain vif, bien réparties sur un fond blanc perle. Les marques se scindent d'une façon égale sur la tête, laissant la place entre les oreilles pour la tache ou pastille qui est très appré-ciée (c'est une caractéristique de la race). Un chien qui n'a qu'un seul œil cerné de roux est dit "pirate". POIL : Poil long, soyeux, sans boucles, quelquefois avec une légère ondulation. Franges abondantes.

SANTE Le "sans soucis" peut se révéler être un "100 soucis" !... Ses principales "faiblesses" potentielles sont au niveau ossature/articulations (il existe des problèmes de dysplasie de la hanche, de luxation de la rotule ou des problè-mes de dos), les yeux, qu'il a globuleux et plutôt fragiles, (manque de larmes, canaux lacrymaux bouchés, etc), les oreilles avec des otites fréquentes. Il a aussi parfois des ennuis gastriques, des allergies et il a une conformation de mâchoire qui le rend sujet au tartre.


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De plus, il peut également être sujet à un problème cardiaque appelé l’endo-cardiose mitrale ou Mitral Valve Disease (MVD) se traduisant par un souffle au cœur. Toutefois, la sélection des reproducteurs vise à produire des sujets plus ro-bustes. Certains éleveurs fournissent un certificat garantissant que les parents sont sains et que les chiots ont bien subi un test de dépistage concernant : - L'endocardiose mitrale qui est une pathologie héréditaire, spécifique à la race. Elle est apparue récemment à la suite de croisements consanguins et d'une mauvaise sélection des reproducteurs. Elle se détecte par une échographie effectuée dès l'âge de 3 ans. Un tel dé-pistage est indispensable car à défaut de traitement curatif, des thérapies effi-caces permettent de ralentir son évolution. La MVD se présente en 5 phases allant du simple souffle mitral à la rupture de la valve mitrale. Le processus de reflux qui ne peut être pris en charge du fait de l'altération de la valve mitrale provoque une expansion du ventricule qui induit un grossissement du cœur destiné à compenser la fermeture déficiente de la valve mitrale. Le principal effet de la MVD est de provoquer des œdèmes pulmonaires. - La dysplasie de la hanche - La syringomyélie (affection chronique de la moelle épinière) - La luxation du fémur - La kératoconjonctivite sicca (maladie des yeux) Tout Cavalier King Charles peut également être sujet à : - l'engorgement des glandes anales: cela nécessite une vidange des glandes afin d'éviter la formation d'abcès et leur éventuelle fistulisation (beaucoup de chiens de petite taille connaissent ce désagrément bénin). - des troubles digestifs qui exigent une alimentation dite digeste.

SOINS Il y a lieu de prévoir un bain au moins une fois tous les deux mois en utilisant des produits adaptés. Les yeux du Cavalier ne sont pas fragiles s'ils sont bien hydratés par les lar-mes. Si le matin les yeux sont sales, il faut les nettoyer avec une gaze imbi-bée d'une lotion oculaire ou de sérum physiologique. Il existe aussi certains produits empêchant l'apparition des tâches rose-brunes sur le poil blanc. Pour les oreilles, il est conseillé d'observer et de sentir le conduit auditif une fois par semaine. On doit voir le cérumen (matière jaunâtre et grasse) permet-tant de lubrifier et protéger le conduit, au besoin en retirer l'excès pour empê-cher le développement d'infections. Il est nécessaire également de vérifier de temps en temps les dents du Cava-lier King Charles, afin de voir si elles ne sont pas entartrées et intervenir en cas de besoin pour éviter la chute de ses dents. Les ongles s'usent naturellement, mais s’ils poussent trop, il faut les réduire en évitant toutefois de les couper trop court ce qui provoquerait un saigne-ment douloureux pour le chien.

CONDITIONS DE VIE De préférence à l’intérieur mais il peut passer plusieurs heures à jouer dans un jardin. Il ne doit pas être laissé seul parce qu’il risque de s’étioler et de dé-périr. C’est un chien né pour vivre aux côtés de l’homme. Maryvonne SOULAINE CHRISTOPHE Photos : Laurence CAHAREL / Gabriella et Guido CARRARA

ANIMAUX PLURIEL N° 28 décembre 2010 __|__ PAGE 9

Hommage à mes CHEVAUX Je suis montée à cheval pour la première fois à l’âge de quatre ans et je me souviens avoir éprouvé l’une de mes plus belles sensations qui devait se renouveler par la suite à chacune de mes nombreuses randonnées équestres. La beauté, la grâce, la noblesse, la puissance et la vitesse de cet animal me fascinaient déjà, et là, comme emportée par un être chimérique, je m’associais à lui, je détalais, franchissais les obstacles, rien ne m’arrêtait. J’entrais dans le monde des légendes, de l’imaginaire que je re-trouvais dans les lectures choisies de mes ouvrages de jeunesse. Le cheval devint mon compagnon de jeu, partageait mes loisirs, était mon confident. Parmi les chevaux que j’ai montés, une jument marquât particulièrement mon adolescence : Peggy. De robe baie- brun, énergique, bien charpentée, intelligente et perceptive, elle pressentait en bon-ne complice toutes mes actions. Naturellement, elle fut l’inspiration de mes premières sculptures sur le thème des chevaux.

Sculpture animalière

« Sans Frontières » bronze patiné, cristaux de prehnite

« Cheval Cabré » bronze patiné et cristaux de vanadinite

« L’As » bronze patiné

C’était une descendante du prestigieux Furioso. Cet étalon pur-sang anglais fut importé en 1840 au haras de Mezöhegyes en Hongrie. On le disait indis-cutablement « universel » et possédant une muscula-ture idéale. Comme il transmettait avec dominance ses caractè-res génétiques à sa descendance, on donna son nom à la race.

Quand je modelai cet étalon, je l’imaginais puissant, imposant, sublime, régnant sur son troupeau à l’état sauvage. Prince des steppes et des déserts.

L’arrivée d’un poulain est une expérience mer-veilleuse. À peine né, Il se lève et campé sur ses longues jambes dispro-portionnées du reste du corps, il est déjà très vif et curieux de tout ce qui l’entoure.


Il ne quitte jamais sa mère, la suit où qu’elle aille; de même, elle ne le laisse jamais seul et le surveille constamment. Séparés, ils hennissent bruyamment pour s’appeler.

« Par Monts et par Vaux » Bronze patiné et cristaux de quartz stalactiforme

Le sevrage, moment douloureux où la mère et son poulain sont séparés, s’est effectué natu-rellement et en douceur quand elle donna naissance à son frère. Cependant, rejeté par sa mère, il connut une période de tristesse et d’incompréhension qu’il nous fallut compenser par davantage d’attention.

Heureusement, il retrouva rapidement du ré-confort en folâtrant avec ses camarades de jeu (dont notre chien) et le besoin maternel s’estom-pât grâce au temps que je lui consacrais à le ca-resser, à le panser, et à commencer son dressage pour devenir….

« Tête de poulain » Bronze patiné

« Sevrage » Bronze patiné

….. A trois ans, un cheval adulte, majestueux...

« Cheval » Bronze patiné


Autres sculptures pour la décoration

Deux têtes ornant une boiserie chez un éleveur

« Poulinière et son Poulain » Bronze patiné

Suspendue à l’entrée d’une écurie

« tête de cheval » en terre cuite

« Buste de cheval » Bronze patiné

« Tête d’Etalon » Bas relief en bronze

Réalisé à la mémoire d’un étalon estimé

« Cheval » Bronze patiné

Accessoire porte-crayon Post-it à déposer sur le bureau d’un amateur de chevaux

Jocelyne DOLL-SOULAINE


Il est courant d’entendre des propriétaires se plaindre des relations qu’ils entretiennent avec leur chien tout comme nous avons tous été témoins au moins d’une fois, d’une scène de vie (tendresse, com-plicité, violence, indifférence etc.) entre un chien et son propriétaire qui ne nous ont pas laissé indiffé-rent. La relation entre un chien et son maître est complexe car elle met en jeu des êtres vivants d’espè-ces différentes. Cette relation est également empreinte de responsabilité car le propriétaire d’un chien est mis en garde contre la maltraitance aux animaux, de même qu’il est civilement responsable de ce dernier. Le chien est fondamentalement un animal de compagnie et en même temps, sa relation avec l’Homme fait de ce dernier son maître du moins, c’est ainsi que la loi et les habitudes le conçoivent. Dans la ré-alité est-ce bien toujours le cas ? Quels sont les abus fréquents et comment les éviter ? Y a t- il des pé-riodes dans la vie du chien qui sont déterminantes dans la construction de la relation chien-maître ? Dans cette première partie, nous nous attarderons sur l’éducation du chiot. La seconde partie traitera du dressage et des troubles de comportement. Tout commence tôt D’une manière générale, il vaut mieux acquérir un chiot jeune (moins de trois mois) qu’un chien déjà adulte. En effet, la sociali-sation du chien se fait globalement entre la quatrième et la douzième semaine de vie. Pendant cette période, il est capital que la hiérarchisation des rapports soit établie de manière claire. Pour cela, il faut des interdits et de la fermeté. La règle de base à retenir est dans ce cas tout ce qui n’est pas interdit est permis. Cela peut choquer mais il ne faut jamais oublier qu’à l’origine, le chien est un être vivant dans une meute au sein de laquelle des rapports de dominants à dominés sont structurants pour le groupe. Prenons l’arrivée du chiot à la maison. Ce dernier a peur, il vient de quitter sa mère, ses frères et ses sœurs et il est projeté dans un monde jusqu’ici inconnu. Préparez un espace bien à lui, aéré mais à l’abri des coups de vent. La cuisine est souvent un bon endroit ou à défaut une pièce commune où la famille est régulièrement présente. Eviter le balcon et les couloirs à cause des bruits et des courants d’air. Le pa-nier devrait être tapissé d’un linge facilement lavable (si possible en coton ou en lin). Les matières synthétiques ou encore les lin-ges d’où proviendraient des particules peuvent provoquer des allergies. Mettez-y un ou deux jouets et conduisez-le à sa corbeille autant de fois que possible sans le rudoyer. Ne le prenez pas dans votre chambre et n’acceptez pas qu’il passe la nuit dans la chambre des enfants qui à coup sûr aimeraient bien. Un chiot n’est ni un petit chien, ni un enfant. Ceci est valable pour les aspects de la socialisation et même de l’alimentation (relire un article précédent). Le chiot a besoin de calme et de repos. Même s’il est l’attraction de toute la famille, il est important de lui laisser des temps de repos. Son nom Proposer un nom, discuter de cela en famille et surtout, mettez-vous définitivement d’accord. Une fois le nom accepté, récom-pensez-le chaque qu’il viendra vers vous une fois le nom prononcé. Il associera le fait qu’il doive venir vers vous dès qu’il entend ce nom. La propreté Il faut que le chiot ait à sa disposition un coin facilement accessible pour lui et pour vous. Soyez patient car l’acquisition d’une propreté totale s’acquiert vers 16 semaines. Au début, habituez-le à faire sur un vieux journal ou sur une serpillière. Le chiot cher-chera à reproduire le bon réflexe si vous le félicitez à chaque fois que le bon endroit a été utilisé. Les repas Ne lui faites pas perdre ses repères, servez-lui au début, les mêmes repas qu’il avait avant d’arriver chez vous. Les changements de régime alimentaire doivent être progressifs, ce qui fera du bien à son ventre et à son état de confiance. Pour cette transition, vous pouvez prendre une dizaine de jours pendant lesquels tous les trois jours, 1/3 de la ration antérieure est changée. Compter trois à quatre repas pendant les six premiers mois puis deux repas les six mois suivants jusqu’à un an et enfin, selon les chiens, un repas par jour devrait suffire. Le rythme de ces repas peut être modifié en fonction de l’état de santé de votre chien et des conseils de votre vétérinaire.

Les relations entre le chien et son maître comment construire et garder le juste milieu ?

Dr Charles-E. Bebay Diplômé de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort - Lauréat de la Faculté de Médecine de Créteil (Paris XII)


Les ordres Ils doivent être clairs, nets et courts (par exemple éviter l’emploi alternatif de viens et viens ici). Ne montrez pas de signe de ner-vosité mais plutôt de gravité lorsque vous voulez signifier votre désapprobation. Travaillez, sur le même modèle d’ordre courts et directs à lui faire comprendre le non et n’oubliez jamais de le récompenser dès satisfaction. Les punitions Punir son chien est normal dans le processus de socialisation. Toutefois, il est des façons de punir. Premièrement, il faut que la punition intervienne tout de suite après la faute afin que le chiot puisse relier les deux. Ne criez pas après votre chiot, ne montrez pas de signe d’agressivité ni de violence mais comme évoqué plus haut, soyez ferme et clair dans vos interventions. Sur le plan des contacts physiques, éviter les coups de pied, les coups de poings et autres violences physiques. Cependant, vous pouvez le tenir par la peau du cou et le secouer raisonnablement en élevant la voix pendant une durée limitée. Le chiot comprendra que vo-tre désapprobation a franchit un cap. Ronger Il est normal qu’un chiot manifeste l’envie de ronger. Mettez à sa disposition des jouets et autres objets dédiés à cet effet afin d’é-viter qu’il s’en prenne à vos chaussures ou à vos meubles ce qui serait une source de conflits inutile. L’habituer à la laisse Commencez l’habituer à marcher en laisse à la maison, quelques minutes et ce, progressivement. Des règles simples sont à connaître : éviter un obstacle du même côté que vous, ne pas s’écarter de vous, adapter la vitesse de son déplacement à la vôtre et pas l’inverse. Quelques questions pour vous permettre d’évaluer la relation entre votre chien et vous • Il ne revient pas quand on l’appelle • Il tire sur la laisse • Il n’obéit pas à l’extérieur, ni à la maison • Il creuse des trous dans le jardin • Il saute sur les personnes ou est agressif envers les gens • Il est malpropre à la maison • Il aboie dès qu’on le laisse seul • Il grogne après un membre de la famille • Il a peur des chiens, des gens, des voitures etc. • Il poursuit les personnes, les véhicules ou d’autres animaux • Il est agressif avec les congénères du même sexe • Il aboie excessivement • Il mange ses excréments, les corps étrangers (cailloux, les jouets etc.) • Il est trop dominant, soumis ou trop indépendant • Il est trop joueur • Il ne supporte pas qu’on l’attache et qu’on s’éloigne de lui • Il a tendance à fuguer N’oubliez pas qu’un mauvais départ peut entraîner des troubles de comportement plus tard chez votre chien. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.

Dr Charles-E. Bebay

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2011, année des G Comment appeler mon chiot en respectant la lettre de l’année ? Beaucoup d’entre vous se posent la question au moment de lui donner son nom. Même s’il n’a pas de pedigree, on peut toujours garder cette habitude, mais voilà, quel est le nom adéquat pour cette petite boule de poils ? Si le nom est trop long votre animal ne répondra pas vraiment, mais plutôt aux premières syllabes. Il est donc conseillé de s’en tenir à deux. Et puisque 2011 sera l’année des G, voici quelques noms pour vous aider, mais, bien sûr, votre imagination peut en trouver beaucoup d’autres :

GABRIEL GABY GAELLE GAGA GAGNANT GAIA GALA GALIA GALICE GAMA GAMINE GANDHI GANDIA GARANCE GARBO GARY GASPARD GAUDE GAVOTTE GBEFI GENGIS

GENIAL GENIE GENIUS GENNA GENTILLE GEO GEORGETTE GEORGIA GERALD GERARD GERMAIN GERMAINE GERSENDE GERTRUDE GERVAIS GERVAISE GHISLAIN GHISLAINE GIANNI GILBERT GILBERTE

GIGI GILLES GILLIAN GILOU GIN GINA GINO GINOU GIPSY GISELE GLADYS GLEN GLENDA GLOCK GLORIA GLORIEUX GLYN GOBI GOLD GOLDEN GOLDIA

GOLDIE GOLFO GOLIATH GOMBO GONG GONTRAN GOOGLE GORDON GOSSE GOUACHE GOULVEN GOUPIL GOYAVE GRACE GRACIEUX GRAHAM GRAMMY GRANT GREDIN GREIGE GREGOIRE

GREMLIN GRENADE GRETA GRETEL GRETZ GRIBOUILLE GRINCHEUX GRINGO GROUPIE GUAPA GUAPO GUDULE GUIMAUVE GUESS GUGUS GUIDE GUIDO GUM GUS GWEN GYPSE



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Archives de 1896 Encore une fois, un grand merci à André NAPOLEONI qui a retrouvé un ouvrage du « Chasseur Français » datant de 1896, traitant des principales races de chiens de chasse tant étrangers que français, et qui a décidé d’en faire profiter nos lec-teurs. Nous reproduisons donc une race par numéro de notre revue. Celle-ci est la troi-sième. Nous vous demandons d’être indulgent quant à la qualité de la reproduc-tion, mais en 114 ans, ce livre a dû passer dans de nombreuses mains….


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Le phacochère GÉNÉRALITÉS Nom français Phacochère Nom latin Phacochoeries africanus ou aethiopicus Nom anglais Warthog Une seule espèce (Phacochoerus africanus) est univer-sellement reconnue dans le genre Phacochoerus, mais quelques auteurs le divisent en deux espèces. Dans cette classification : Phacochoerus africanus est le phacochère commun Phacochoerus aethiopicus est appelé « phacochère du Cap », ou « phacochère de Somalie ». Il vit dans les sa-vanes d'Afrique.

Classe Mammifères Ordre Artiodactyles Famille Suidés Taille 1,45 m à 1,90 m Poids du mâle jusqu’à 150 kg Poids de la femelle de 50 à 75 kg Durée de vie 24 ans DESCRIPTION Le phacochère est un mammifère de l'ordre des artiodac-tyles, de la famille des suidés et du groupe des omnivo-res. Il appartient à la même famille que le pécari, le co-chon et le sanglier. C’est un animal particulièrement im-pressionnant.

Sa tête énorme, au museau aplati et recourbé comme une pelle, porte 4 grosses verrues situées près des yeux, et deux paires de défenses de longueur inégale, les plus importantes, placées à l'arrière, pouvant mesurer jusqu'à 30 cm et atteignant parfois 60 cm chez les vieux indivi-dus. Elles lui servent notamment à déterrer des racines ou des bulbes, mais aussi à se défendre contre ses pré-dateurs. Les jeunes sont la proie des guépards, aigles,

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pythons, chacals, caracals, mais les parents sont de re-doutables défenseurs.

Le phacochère est gris foncé, avec une longue crinière sur le haut du dos et un petit duvet sur le corps, une peti-te queue semblable à celle du cochon, et des petites oreilles. Il a les yeux sur le côté et très haut sur le crâne ce qui lui permet de pouvoir brouter de l'herbe tout en ayant une vue sur les alentours et les ennemis.

Son crâne, énorme, avec des favoris blancs de chaque côté de la face, est très ressemblant à celui de cochon du fait qu'il est dans la même famille que lui.

Son odorat est excellent, son ouïe fine mais sa vue est médiocre.

MODE DE VIE Le phacochère mâle vit en solitaire en forêt alors qu'au contraire, la femelle vit en famille avec ses petits. Dans une journée, le phacochère mâle dort plusieurs heures, broute quelque peu et chasse les insectes. Quant à la femelle, elle s'occupe de ses petits, les nour-rit, les protège contre les ennemis et s'occupe aussi d'el-le-même. Le phacochère est rapide, il peut courir et atteindre la vi-tesse maximum de 30 à 50 km/h pour échapper à ses prédateurs. C’est également un bon nageur. Ces animaux aiment se rouler dans la boue pour se pro-téger du soleil. Leurs principaux ennemis sont le lion, le léopard d’Afri-que, les lycaons et les hyènes. ALIMENTATION Le phacochère est omnivore mais principalement herbi-vore et fruitivore. Il se nourrit surtout d'herbes, de fruits, de baies et aussi de charogne. Avec ses défenses, il dé-terre des bulbes, des racines et des tubercules.

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REPRODUCTION La femelle phacochère (la laie) a une gestation de 175 jours. Elle accouche de 2 à 7 petits marcassins à la fois. À leur naissance, les petits, ont la peau plus lisse que celle de leurs parents. La femelle phacochère (vivipare) met bas dans un terrier, généralement emprunté à un oryctérope. Elle entre dans le terrier à reculons pour protéger les petits des éven-tuels ennemis. Deux à sept petits phacochères naissent sur une litière de végétaux apportés par la mère et n'en sortiront qu'au bout de 4 mois. L'entrée est obstruée a l'aide de bran-chages pour thermo-réguler le terrier. La température du terrier est de 25 à 30°C, avec un taux d'humidité attei-gnant 90%. Les petits, à la naissance, sont recouverts d'un duvet fin et épars. HABITAT

Les phacochères vivent en peti-tes bandes surtout en Afrique de l'Est et du Sud. On les re-trouve aussi dans les savanes et les forêts clairsemées de l'Afrique de l’ouest, au sud du Sahara. C'est un animal qui est en ré-gression constante, en raison de la chasse et du recul de ses habitats, et peut-être à cause des pesticides.

La peste porcine (véhiculée par une tique) a peu d'effet sur les phacochères, mais ils sont souvent tués de crain-te qu'ils ne la transmettent aux porcs d'élevage. Les pha-cochères, hylochères et potamochères sont souvent poursuivis pour cette raison, ainsi que pour le fait qu'ils puissent être réservoir du parasite sanguin responsable de la maladie du sommeil, le trypanosome. Jean-Claude CHRISTOPHE Photos : Google Images

En vert, zone d'habitat du phacochère En rouge, zone de faible incursion

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L’INCONNU (3789)

Trouvez un nombre de quatre chiffres sachant que :

La somme de tous ses chiffres est égale à 26 et celle de son premier et de son dernier chiffre vaut 14.

Le produit de ses deux premiers chiffres est égal à 20 et celui de ses deux derniers vaut 72.

(Solutions dans la revue)

L’OPERATION Les chiffres manquants de cette addition ont été isolés ligne par ligne. Repositionnez-les afin d’obtenir une opération juste. Y parviendrez-vous en moins de 2 minutes ?

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CARTES A JOUER Un bateleur tire 3 cartes dans un jeu de 52 cartes. Il les étale devant lui. Pouvez-vous déter-miner ces cartes et leur disposition en fonction des 4 indices ci-contre ?

L’ARCHE Combien d’animaux de chaque sexe Moïse

emmena-t-il sur son arche ?

LES ALLUMETTES Comment faire pour que cette opération soit juste en bougeant une allumette ?

LOGIQUE Le boulanger doit faire cuire trois galettes, mais il ne peut en placer que deux à la fois dans son fournil. Sachant qu’il faut trois mn de cuisson par cô-té, quel est le temps minimum pour faire cuire les 3 galettes ?

Un Cœur est à gauche d’un Pique mais pas nécessairement juste à côté

Un 5 est à droite d’un Roi mais pas nécessairement juste à côté

Un Trèfle est à gauche d’un Pique mais pas nécessairement juste à côté

Un 10 est à gauche d’un Cœur mais pas nécessairement juste à côté


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Le crapaud et l’abeille Aux yeux de ses parents, M'Bott-le-Crapaud était encore trop jeune sans doute. Toujours est-il que ceux-ci n'avaient jusque-là jugé utile de lui apprendre que quelques rudiments de ce qui faisait le fon-dement de la sagesse du clan. S'ils lui avaient conseillé de ne point frayer avec Bagg-le-Lézard, qui ne savait que courir tel un es-clave faisant une commission pour son maître; s'ils lui avaient, maintes fois déjà, recommandé de se mé-fier de Djanne-le-Serpent, qui sa-vait, si fort à propos prendre la tein-te et la forme d'une liane ; de le fuir même quand il se déshabillait et laissait son boubou contre l'écorce des branches fourchues, ils avaient jugé que ses oreilles étaient encore trop frêles pour lui conter la mésa-venture qui arriva à leurs aïeux par la faute de l'un d'eux trop ambi-tieux, mésaventure où faillit périr, à jamais, tout le peuple des cra-pauds. Il y avait de cela des lunes et des lunes, des mares s'étaient remplies de l'eau du ciel et s'étaient desséchées aux ardeurs du soleil, l'on ne savait plus com-bien de fois ; des générations et des générations de crapauds ont passé depuis sur terre et rempli de leurs voix des nuits incalculables, qui, depuis, sont allées rejoindre les ancêtres, lorsque l'arrière-arrière-grand-père de l'arrière-arrière-grand-oncle de Mamou-Mamatt M'Bott, l'arrière-grand-père des grands-parents de M'Bott-le-Crapaud avait rencontré sur son chemin la fille du vieux Calao, la terreur du peuple serpent, et en était tombé amoureux. Il avait demandé la fille serpentaire en mariage. On la lui avait accor-dée. Un jour le vieux Calao, dont la vue avait beaucoup baissé, flânant de son pas lent et balancé, avait ren-contré sur un sentier un crapaud ; celui-ci n'avait-il pas eu le temps, ou peut-être simplement l'intention de le saluer ? (car il ne faut point

croire que tous les crapauds furent toujours, ou sont devenus de nos jours, d'une politesse extrême) Le vagabond sautillant ne s'expli-qua pas. A supposer qu'il l'eût vou-lu faire, Calao-le-Vieux ne lui en avait pas offert l'occasion ; proje-tant son long cou sur ce qui bon-dissait devant ses yeux qui n'étaient plus assez bons, il avait refermé son bec sur le crapaud qui tel une boulette de pâte de mil co-pieusement enrobée d'une sauce filante de gombo avait suivi docile-ment le chemin qui mène au ven-tre. - Dire, avait pensé Calao-le-Vieux, dire que j'ai failli terminer mes jours déjà si longs, sans connaître cette chair succulente, ni le goût du cra-paud. II s'en était revenu au village et avait raconté la chose à son griot. - Maître, avait dit celui-ci, il ne tient qu'à vous de vous en régaler, toi, tes enfants et tes amis. - Mais comment faire ? s'enquit le vieux serpentaire. - Maître, un gendre refusera-t-il ja-mais à son beau-père une journée de travail au champ ? - Pas chez nous. - Ni ailleurs. Maître ! Demande donc au tien de venir payer sa det-te de gendre en retournant ton champ. C'est un bon fils dans son village, il viendra avec ses amis et les amis de ses amis. Il en fut ainsi, quand Calao-le-Vieux envoya dire au mari de sa fille qu'il était temps qu'il vînt lui prêter ses bras, car la lune des se-mailles approchait. Griots et tam-tams en tête, le gen-dre avec ses amis, les amis de ses amis et les amis de leurs amis par-tirent au premier chant du coq de Keur-M'Bott leur village, pour être à Keur-Calao avant le lever du soleil. Ils y furent de bonne heure, et déci-dés à abattre une besogne digne d'eux, s'en allèrent tout droit au champ de Calao-le-Vieux. Les tam-tams bourdonnaient, et les chants qu'ils rythmaient rendaient agréa-ble le travail. Tam-tams et chants

réveillèrent ceux du village, et le premier de tous, le Griot de Calao-le-Vieux, qui alla dire à son Maître : - Maître, je crois bien que votre fes-tin est prêt. Calao-le-Vieux, sa progéniture, ses amis et leur progéniture s'avancè-rent lentement vers le champ qu'ils entourèrent de tous côtés ; puis ils bondirent sur les laborieux cra-pauds occupés à arracher les mau-vaises herbes et à retourner la ter-re. Griots, musiciens et chanteurs ayant été happés les premiers, les tam-tams et les voix se turent et l'on n'entendit plus, pendant un long moment, que le clap-clap des becs qui se fermaient, s'ouvraient et se refermaient. Sautillant, bondissant, boitant, les pauvres crapauds cherchaient à s'enfuir, pour finir dans la nuit noire des ventres des Calaos. Seuls, trois d'entre eux, dont l'arriè-re-arrière-grand-père de l'arrière-arrière-grand-père de Mamou-Mamatt-M'Bott, l'arrière-grand-père des grands-parents de M'Bott-le-Crapaud, purent se sauver et vin-rent raconter à Keur-M'Bott leur triste et tragique équipée. Cette histoire du clan faisait partie de l'enseignement des jeunes cra-pauds ; mais seulement quand ils étaient sortis de leur première jeu-nesse. Voilà pourquoi M'Bott-le-Crapaud, trop jeune encore aux yeux de ses parents, ne la connais-sait pas encore. Voilà aussi pourquoi, certainement, à part Bagg-le-Lézard et, Djanne-le-Serpent, il aimait à lier conversa-tion avec n'importe qui ; avec tous ceux qu'il rencontrait ou qu'il rattra-pait sur le chemin du marigot ; et il y rencontrait et y croisait beaucoup de monde. Tout ce qui vole, rampe ou marche se rendait en effet au marigot, plus ou moins tôt dans la journée, plus ou moins tard dans la nuit. De ceux qu'il y trouvait ou qu'il croisait sur son chemin, il en était de polis et d'aimables, de bourrus et de grognons ; M'Bott-le-Crapaud saluait chacun et conversait avec certains.

Conte africain


C'est ainsi qu'un jour, en le quit-tant, Yambe-l'Abeille lui dit : - M'Bott, viens donc un jour jusqu'à la maison partager mon repas. M'Bott ne se fit pas répéter deux fois l'invitation, car il avait entendu dire que Yambe-l'Abeille savait pré-parer un mets qu'aucun être au monde ne savait faire. - Demain si tu veux, si cela ne te gêne pas, accepta-t-il. - Entendu, à demain ! Le lendemain donc, M'Bott-le-Crapaud, revenant du marigot, ne se dirigea pas vers le vieux canari que ses parents lui avait cédé et qui lui servait de demeure. Il s'en alla, sautillant, plein de joie et d'ap-pétit, vers la maison de Yambe-l'Abeille. - Yambe, sa Yaram Djam ? (Abeille es-tu en paix ?) salua-t-il. - Djama ma rek (En paix seule-ment) lui fut-il répondu. - Me voici ! se présenta poliment M'Bott. - Approche, invita Yambe-l'Abeille. M'Bott-le-Crapaud s'approcha de la calebasse pleine de miel, sur le rebord de laquelle il appuya l'index de la main gauche, comme doit le faire tout enfant bien élevé. Il avan-ça la main droite vers le repas qui paraissait si bon, mais Yambe-l'Abeille l'arrêta : - Oh ! mais mon ami, tu ne peux vraiment pas manger avec une main aussi sale ' Va donc te la la-ver ! M'Bott-le-Crapaud s'en fut allègre-ment vers le marigot, top-clop ! top-clop ! puis revint aussi allègrement, clop-top ! clop-top ! et s'assit près de la calebasse.

Yambe-l'Abeille, qui avait, sans l'attendre, commencé à manger, lui dit encore, quand il voulut puiser dans la calebasse : - Mais elle est encore plus sale que tout à l'heure, ta main ! M'Bott-le-Crapaud s'en retourna sur le sentier du marigot, un peu moins allègrement, clop-top ! top-clop ! puis revint chez Yambe-l'Abeille, qui lui refit la même ré-flexion. II repartit au marigot d'une allure beaucoup moins vite, clop-top !... top !... clop-top ! Quand il revint de son septième voyage aller et re-tour, les mains toujours aussi crot-tées par la boue du sentier et suant au chaud soleil, la calebasse était vide et récurée. M'Bott-le-Crapaud comprit enfin que Yambe-l'Abeille s'était moquée de lui. Il n'en prit pas moins poliment congé de son hôte : - Passe la journée en paix, Yambe, fit-il, en regagnant l'ombre de son vieux canari. Des jours passèrent. M'Bott-le-Crapaud, aux leçons des grands et des vieux, avait appris beaucoup de choses; et, sur le sentier du marigot, il saluait tou-jours chacun et conversait toujours avec certains, dont Yambe-l'Abeille, à qui il dit enfin un jour : - Yambe, viens donc un jour jus-qu'à la maison, nous mangerons ensemble. Yambe-l'Abeille accepta l'invitation. Le surlendemain, elle s'en alla vers la demeure de M'Bott-le-Crapaud, gentil et vraiment sans rancune, se disait-elle. Sur le seuil elle se posa et salua :

- M'Bott, as-tu la paix ? - La paix seulement, répondit M'Bott-le-Crapaud, qui était accrou-pi devant une calebasse pleine de bonnes choses. Entre donc, mon amie ! Yambe-l'Abeille entra, remplissant l'air du bourdonnement de ses ai-les, vrrou ! vrrou ! ou !... - Ah ! non ! Ah ! non ! fit M'Bott-le-Crapaud, Yambe mon amie, je ne peux pas manger en musique, lais-se, je t'en supplie, ton tam-tam de-hors. Yambe-l'Abeille sortit, puis rentra, faisant encore plus de bruit, vrrou '... vrrou !,.. vrrou… ! vrrrou…! - Mais, je t'ai dit de laisser ce tam-tam dehors ! s'indigna M'Bott-le-Crapaud. Yambe-l'Abeille ressortit et rentra, faisant toujours du bruit, vrrou !... vrrou !... Quand elle rentra pour la septième fois, remplissant toujours le vieux canari du bourdonnement de ses ailes, M'Bott-le-Crapaud avait fini de manger il avait même lavé la calebasse. Yambe-l'Abeille s'en retourna chez elle jouant toujours du tam-tam. Et depuis ce temps-là elle ne répond plus au salut de M'Bott-le-Crapaud

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Que savez-vous des primates 1/- Espèce endémique de Sumatra et Bornéo, l’orang-outang est connu dans le monde car :

6/- Le gorille n’a pas l’air aimable, mais s’avère pourtant un calme herbivore. Quelle est sa particularité ?

2/- Quel est le nom de cet adorable animal, primate minuscule qui n’a presque rien en commun avec les singes ?

7/ - Le singe vert, aussi appelé vervet, est un animal encore beaucoup utilisé pour :

3/- Il a la particularité de posséder un long museau non couvert de poils. Qui est-il ?

8/- Que désignent les termes « ouistitis » et « marmousets » ?

4/- Ce singe, particulièrement habile, est une espèce arboricole. Quel est son nom ?

9/- Habitant d’Afrique, ce babouin au museau très coloré est un :

5/- Cet animal fait partie des primates. Mais dans quelle famille doit-on le classer ?

10/- Animal très proche de l’homme, ce singe est un :

Il est très dangereux Il est en voie d’extinction Il est capable de parler

Son cri, un hurlement Terrifiant

Sa taille et son poids, très grands

Son agilité, lui permettant de voler d’arbre en arbre

Le maki catta Le tarsier Le lori

La recherche médicale Lors des tests de produits Corporels

Dans le cadre de missions d’espionnage

Le chimpanzé L’orang-outang Le babouin

Des singes aux gran-des oreilles Des singes faciles à apprivoiser Des singes très petits

L’atèle Le gorille Le capucin

Gorille Mandrill Orang-outang

Les tarsiers Les loris Les lémuriens

Chimpanzé Commun vari Gibbon

(Réponses dans la revue)

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Voici une mésaventure qui m’est arrivée, pas dans une capture pro-prement-dite, mais dans un endroit où je n’avais rien à y faire. J’étais là simplement comme curieux, mais une curio-sité qui m’a glacé le dos ! Je vous raconte :

C’était dans un pays d’Afrique où nous étions à la capture d’animaux sauvages et pour ma part je devais en effectuer le transport et la livraison dans le même pays. A la fin de notre mission, nous rencontrons le responsable qui nous avait chargés de cette mission. Au beau milieu du repas, ce monsieur demande à mon client, s’il pouvait faire quelque chose à propos des lions qui étaient dans un parc et qui maigrissaient suite à la multitude de tiques qui les agres-saient constamment. Mon client lui répondit qu’il n’y avait aucun problème et que dès demain matin nous nous ren-drions dans le parc, afin de leur injecter une dose de produit spécialement étudié pour faire disparaître les tiques. Com-me je suis curieux, je lui demandai, quand il parlait d’injec-ter, s’il parlait d’une piqûre, comme une vraie piqûre et com-ment il comptait procéder pour le faire et s’il devait les en-dormir auparavant. Il me répondit, pour me taquiner, qu’il leur chantait une mélodie, ensuite il rentrait dans les cages et il leur faisait l’injection. Bien entendu, nous avons tous pouffé de rire en entendant cette histoire. Et étant donné que nous devions repartir ensemble dans mon avion afin de rentrer ensuite sur Lomé, il me proposa de venir avec lui le lendemain matin de bonne heure pour assister à son ex-ploit. Je vous avoue, que le soir, dans ma chambre d’hôtel, je me suis posé la question : « comment sans les endormir, va-t-il pouvoir piquer les 8 lions? » Car, à ce que l’on m’avait dit, il y avait 3 mâles adultes et 5 femelles adultes également, en pleine forme, et à ce que je sache, même s’ils ont l’habitude d’être en contact avec les hommes qui les soignent et qui les nourrissent, se faire piquer sans rien dire, ce n’est pas évident. Même mon chat, chez le vétérinaire, n’aime pas ces situations et il n’a pas la taille d’un lion. Au petit matin, on se prend un petit déjeuner, j’en profite pour essayer d’avoir un peu plus d’infos sur la manière dont va se dérouler l’opération, mais peine perdue, il ne me lâ-che pas un mot et à chaque fois il me répète : « tu va voir c’est du sport ». Je vous avoue que ma curiosité était de plus en plus grande. Finalement, nous prenons la voiture. Il nous a fallu environ 1h30 de route pour arriver à ce magnifique parc. J’ai pu y admirer des animaux bien entretenus, en pleine forme, j’ai retrouvé des éléphants, qui avaient bien grandi et que j’a-vais transportés l’année précédente. Ils avaient bien pris du poids et surtout ils s’étaient assagis et étaient beaucoup plus sympas que le jour de leur capture. Il était possible maintenant de les caresser et de leur donner quelques friandises.

D’autres animaux étaient là, tranquilles. Ce qui m’a le plus frappé, c’est l’espace dont chaque groupe d’animaux dispo-sait pour s’ébattre. Et bien sûr, au bout d’un moment, nous voila arrivés au pavillon des fameux lions. Un terrain immense entouré de grillage et toutes autres pro-tections nécessaires, puis un bâtiment en béton où se trou-vaient de nombreuses cages avec des barreaux assez im-pressionnants, chaque cage étant équipée d’une ou deux portes afin de permettre de communiquer entre elles. Ce système permet de faire passer un animal dans n’importe quelle cage. Les portes s’ouvraient par le haut, comman-dées par des câbles d’acier qui parcouraient le plafond. Et pour finir, dans le couloir, des soigneurs qui pouvaient selon leur volonté tirer sur ces câbles munis de poignées. Sur le mur étaient alignées une douzaine de poignées servant à ouvrir chacune des portes. Entre le béton où étaient les poi-gnées et les barreaux derrière lesquels se trouvaient les lions, il ne devait pas y avoir plus de 1m50. Je tiens quand même à vous rassurer, l’espace entre chaque énorme bar-reau était calculé de manière à ce qu’aucune patte de lion ne puisse passer. Le plafond était assez bas et lorsque l’on parlait, il y avait une forte résonnance à l’intérieur de ce bâ-timent. Voici donc décrit l’endroit où allait se passer la scène des piqûres. J’étais toujours intrigué de savoir comment mon ami allait s’y prendre pour piquer tout ce beau monde. Les lions étaient dehors à se balader dans la fraîcheur de ce petit matin. Les soigneurs ont commencé à apporter des quartiers entiers de mouton qu’ils ont déposé dans les ca-ges, tout en appelant ces gros matous. La réaction a été très rapide. Nous, bien entendu, nous étions à l’extérieur, le temps que les lions s’installent tranquillement dans leurs cages ouvertes. Les soigneurs, refermaient ensuite les por-tes afin de séparer les fauves, au fur et à mesure qu’ils avançaient. A un certain moment, quelques lions, n’ayant pas eu leur part de mouton, se sont couchés dans l’attente que les soi-gneurs veuillent bien la leur apporter. Il faut dire qu’ils n’é-taient pas trop affamés car ils étaient vraiment bien nourris : les côtes sur les flancs, ne se voyaient pas. Le sol était très propre et il faisait très frais à l’intérieur du bâtiment. Voilà donc nos lions très paisibles, sans rugissement ni au-tre grognement. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils ronron-naient, mais presque. Lorsque tout a été calme, nous som-mes rentrés doucement et d’une démarche tout à fait nor-male. Aucun des lions en nous apercevant n’a eu une réac-tion envers nous. Nous discutions et ces bonnes grosses bébêtes étaient toujours très calmes (comme toujours avant la tempête). C’était la première fois que j’étais aussi près d’un fauve, et qui plus est un lion. Je me trouvais à moins de 50 cm d’un mâle énorme, le plus gros de toute la bande, sûrement le chef. Il était magnifique, je vous l’assure, ce n’est pas l’envie qui m’a manquée de passer ma main dans sa superbe crinière, mais je vous laisse deviner, pourquoi que je ne l’ai pas fait. J’ignorais qu’une patte de lion pouvait être aussi large… C’est monstrueux de voir ça d’aussi prêt et je comprends qu’il n’y a pas beaucoup de chance, autant dire aucune, lorsqu’un lion vous attrape et vous assène un coup de patte, pour que votre tête reste sur vos épaules… C’est pourtant vraiment très beau de pouvoir observer

Anecdotes animalières


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d’aussi prêt un fauve. Pendant que j’admirai le spectacle de ces 8 lions couchés paisiblement sur le sol, mon ami arriva avec son attirail d’infirmier. Donc, tout simple, une seringue au bout d’une perche téles-copique. Il suffit de piquer l’animal à une distance que vous avez réglée d’avance, le fait d’appuyer sur la perche, une dose se propage dans l’animal et à chaque fois que vous en piquez un autre, une nouvelle dose sort. Bien entendu, c’est très facile à expliquer, mais dans la pratique, c’est là que commence le « film »... Je suis dans l’allée et mon ami com-mence à choisir son premier animal. Il décide donc de pren-dre celui qui est le plus près des barreaux, là bien couché, sans se douter de ce qui va lui arriver. Mon ami nous avertit néanmoins que quelquefois, les animaux ne réagissent pas beaucoup, mais par contre, il y en a certain (comme moi pour les piqûres) qui n’aiment pas ça du tout, et quand je dis pas du tout, c’est pas du tout !! Il plante donc sa perche sur le premier, et là j’ai pu constater qu’un lion aussi gros était aussi agile qu’un petit chat de nos maisons. Il se lève d’un bond aussitôt qu’il a senti la piqûre. Mon ami, ayant l’habitude, avait été d’une rapidité foudroyante pour retirer sa perche. Le lion a bondi, fait un demi-tour sur lui-même et dans un incroyable saut, s’est jeté sur les barreaux derrière lesquels nous étions, avec en plus un rugissement de mé-contentement très significatif. Je peux vous assurer, que j’ai reculé brusquement contre le mur, tétanisé par ce réflexe et surtout par ce rugissement énorme qui a résonné dans tout le local, à en percer les tympans. J’ai pu voir les deux pat-tes de cette bête s’écraser contre les barreaux. Déjà quelles étaient d’une largeur inquiétante, là, elles avaient doublé de taille, suite a la force avec laquelle il avait jeté ces jolies papattes contre nous. Dans un rétablissement parfait, il est ensuite retombé sur ses quatre pattes et nous a engueulés magistralement. On en a pris plein notre grade… Mais je ne vous parle pas du bazar que cela a mis avec les autres : ils étaient tous debout à grogner (je pense que le premier leur a dit ce qui venait de lui arriver..). Je l’avoue, je n’en menai pas large, sachant que je ne risquais rien derrière ces énormes barreaux, mais mon dos était glacé, pourtant il ne faisait pas froid à l’intérieur. Mon ami, lui est resté stoï-que, regardant les fauves pour sa prochaine piqûre à faire. Il glissa de nouveau entre les barreaux sa perche et pen-dant qu’une femelle était retournée, il lui injecta une petite dose. Même résultat, elle bondit sur nous, enfin, sur les bar-reaux, mais là je commençai à me poser des questions : comment allait-il pouvoir les piquer tous, car maintenant ils ne s’approchaient plus de nous, (pas bête les bêtes…). Il a donc fallu maintenant, bien repérer celles qui ont déjà été piquées, pour ne pas le faire deux fois. Mon ami en a

encore piqué deux pas surprise, mais avec les rugisse-ments, on ne pouvait plus se parler à l’intérieur. Ne pouvant plus attraper les autres, il décida de faire ouvrir des portes pour essayer de les séparer. Manœuvre pas facile, toutefois, les soigneurs ouvraient et fermaient les portes en tirant sur les différentes poignées. A un moment il restait deux bêtes à piquer, mais impossible de pouvoir les atteindre, la perche était trop courte. Donc là mon ami dit aux soigneurs d’ouvrir la porte d’entrée, bien entendu aucun lion ne se trouvait dans ce box. Lorsqu’il est rentré, il de-manda d’ouvrir encore une autre porte pour accéder par l’arrière où se trouvaient les derniers lions à piquer. A un moment, il était dans un box au milieu des autres box ou se trouvaient tous les lions. Là j’ai pensé « si un des soigneurs se trompe de poignée, mon ami, va finir comme casse-croûte ». Je regardais à chaque fois qu’ils tiraient une poi-gnée, le suivi du câble pour voir là où il aboutissait. Finalement, il a pu piquer toute les bêtes, enfin je crois, car chacun de nous devait garder l’œil sur celle qui avait été piquée, mais dans le vacarme des huit rugissements et des attaques incessantes contre les barreaux, je ne sais pas si, pour ma part, j’ai bien repéré les bêtes que je devais suivre car plus d’une fois j’ai fermé les yeux et me suis collé au mur où rien n’aurait pu passer derrière moi. Ensuite, ils ont recommencé la manœuvre des portes pour que mon ami sorte. A chaque fois, ils ouvraient une porte et lui les piquait gentiment (sans injection), pour qu’ils passent dans la cage suivante où lui-même devait passer par la sui-te. Un moment que je ne pourrai pas oublier de sitôt. Les lions ont bien mis 15 à 20 mn à se calmer et puis tout est redevenu tranquille. Nous étions tous sortis en laissant quelques quartiers de moutons pour les récompenser. J’ai eu les oreilles qui ont sifflé pendant toute la journée, pratiquement les tympans brisés, tellement le bruit avait été intense et puissant. Petite expérience, qui m’a fait comprendre, que d’une part, je ne me reconvertirai jamais en dompteur de lions, et d’au-tre part, que s’il était nécessaire de faire ces piqûres de cet-te façon, c’était pour le bien des animaux, car trop souvent des lions meurent en brousse suite à l’invasion des tiques qu’ils portent sur eux, qui leur sucent le sang et dont ils ne peuvent se débarrasser. Depuis, souvent le soir sur mon canapé, j’ai mes deux petits chats auprès de moi, qui viennent faire des ronrons et me font penser en miniature à ces moments inoubliables de ces huit très gros chatons. Jean-Michel BOUCLY

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LE QUIZ DE LA PAGE 24 1- Il est en voie d’extinction 2- Tarsier 3- Babouin 4- Atèle 5- Lémuriens 6- Sa taille et son poids très grands 7– La recherche médicale 8- Singes très petits 9- Mandrill 10- Chimpanzé

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