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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la FICEVY - 2009/2015 S chéma D épartemental de G estion C ynégétique saison 2008-2009 - saison 2014-2015 FÉDÉRATION INTERDÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE L’ESONNE, DU VAL D’OISE ET DES YVELINES

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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la FICEVY - 2009/2015

Schéma Départementalde GestionCynégétique

saison 2008-2009 - saison 2014-2015

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FiCeVY3ruepaulDemangeBp46-78512ramBouilletCeDeXtél.:0134853300Fax:[email protected]

la chasse sur le territoire français est un des rares loisirs dont la pratique est subordonnée à la réus-site d’un examen théorique depuis 1976 complétée par celle d’un examen pratique depuis 2003. Après avoir satisfait à ces obligations, le futur chasseur se

fait délivrer en préfecture ou en sous-préfecture son volet per-manent du permis de chasser. Il valide ensuite chaque année son permis en adhérant obligatoirement à une fédération dé-partementale des chasseurs et en payant les adhésions et les redevances cynégétiques qui participent au financement des structures cynégétiques (Fédérations des chasseurs et Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage).La chasse est donc une pratique très encadrée, mais également reconnue. « La gestion durable du patrimoine faunique et de ses habitats est d’intérêt général. La pratique de la chasse, ac-tivité à caractère environnemental, culturel, social et économi-que, participe à cette gestion et contribue à l’équilibre entre le gibier, les milieux et les activités humaines en assurant un véritable équilibre agro-sylvo-cynégétique… ». (L. 420-1 du code de l’environnement).

Pour concourir à cette gestion durable de la faune et de la chasse, il est prévu (L. 421-5 du code de l’environnement) qu’un Schéma Départemental de Gestion Cynégétique (SDGC) soit élaboré par la fédération des chasseurs. Suivant les arti-cles L. 425-1 et L 425-2 du code de l’environnement, celui-ci prend en compte notamment les avis des intérêts agricoles et forestiers ainsi que les orientations régionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats. Le SDGC, établi pour 6 ans, est approuvé par le Préfet. Ce-lui-ci prend en compte notamment :

• les plans de chasse et de gestion • les mesures relatives à la sécurité des chasseurs et des non chasseurs

• les actions en vue d’améliorer la pratique de la chasse

• les actions menées en vue de préserver les habitats natu-rels de la faune sauvage• les dispositions permettant d’atteindre l’équilibre agro-sylvo-cynégétique.

Ce schéma prend en compte les documents de gestion de l’es-pace agricole et forestier lorsqu’ils existent ainsi que les orien-tations régionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats d’Ile de France (L. 414-8 du code de l’environnement). Ces dernières ont été présentées en réu-nion plénière, mais l’arrêté préfectoral n’est pas encore paru.

Enfin, le SDGC est opposable aux chasseurs et aux sociétés, groupements et associations de chasse du département (L. 425-3 du code de l’environnement).

La Fédération Interdépartementale des Chasseurs de l’Esson-ne, du Val d’Oise, des Yvelines (FICEVY) participe à la mise en valeur du patrimoine cynégétique, à la protection et à la ges-tion de la faune sauvage et de ses habitats dans ces trois dé-partements. Par ailleurs, elle assure la promotion et la défense des intérêts de ses adhérents chasseurs ou territoriaux. Dans un souci de cohérence et d’harmonisation, il est établi un seul Schéma Départemental de Gestion Cynégétique qui s’ap-plique à l’Essonne, au Val d’Oise et aux Yvelines. C’est pourquoi il est approuvé par les Préfets de ces trois départements.

Le Préfet de l’Essonne approuve le SDGCpar arrêté n°2008-DDAF-SATE-1134 du 24/11/2008.

Le Préfet du Val d’Oise approuve le SDGCpar arrêté n° 2009-8774 du 26/03/2009.

La Préfète des Yvelines approuve le SDGCpar arrêté n° B 09-000056 15/03/2009.

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1 - La ChaSSe Sur LeS DépartementSDel’eSSonne,DuValD’oiSeetDeSYVelineS

La FICeVY, une fédération atypique pour la régioneuropéennelaplusdense.

La FICEVY est administrée par un conseil de 18 membres élus par les chasseurs des départements de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yvelines. Le conseil, dont la moitié des membres est renouvelable tous les trois ans, élit son bu-reau et son Président.

Dans l’Essonne, le Val d’Oise et les Yvelines, les chasseurs contribuent aux côtés des agriculteurs, des forestiers et des collectivités territoriales à la gestion des 390.000 hectares de territoires ruraux et de la faune sauvage chassable.

Pour la saison 2007-2008, 18.000 chasseurs et 1.500 ter-ritoires de chasse, dont 1.250 bénéficiaires d’un plan de chasse lièvre, 1.100 bénéficiaires d’un plan de chasse che-vreuil et 250 bénéficiaires d’un plan de chasse cerf, adhè-rent à la FICEVY.

Les adhérents chasseurs, qu’ils soient ruraux ou urbains, pratiquent majoritairement la chasse à tir du petit gibier

devant soi et la chasse à tir du grand gibier en battue. Les formes et les pratiques de chasse sont cependant très diverses.

Citons parmi les principaux modes de régulation de la fau-ne sauvage chassable : la chasse à tir (au fusil ou à l’arc), la vénerie sur terre et sous terre, la fauconnerie, le déterrage et le piégeage.Les 18.000 chasseurs sont susceptibles, pour une moitié d’entre eux, de pratiquer la chasse en dehors des territoi-res de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yvelines car ils vali-dent un permis de chasser national.1.300 chasseurs sont par ailleurs impliqués dans la gestion des territoires ou des espèces en adhérant volontairement à une des associations départementales spécialisées (as-sociations des piégeurs, des gardes particuliers, des déter-reurs, des chasseurs de grand gibier, des conducteurs de chiens de sang, des chasseurs à l’arc, des veneurs, du club des jeunes chasseurs d’Ile-de-France et des sauvaginiers d’Ile-de-France). Ces associations de chasse spécialisées participent activement à la vie cynégétique des trois dé-partements. Elles réalisent en effet un travail dans la pro-motion des différents modes de chasse, la transmission des traditions cynégétiques, l’aménagement et l’entretien des territoires ruraux.

Tous les adhérents sont invités à se réunir au moins une fois par an à l’occasion de l’assemblée générale de la FICEVY pour approuver les orientations politique et budgétaire de la fédération, proposées par le Conseil d’Administration. La FICEVY est intégrée au sein du système fédéral et est présente ou représentée à la Fédération Régionale des Chasseurs d’Ile-de-France ainsi qu’à la Fédération Nationale des Chasseurs.

La FICEVY conduit trois types de missions :

Les missions de service publicportent sur la formation, la prévention et l’indemnisation des dégâts de grand gibier,

la prévention du braconnage.La FICEVY organise en effet les for-mations théorique et pratique qui préparent les candidats à l’exa-men du permis de chasser. Elle concourt à l’organisation ma-térielle de l’examen assuré par les inspecteurs de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Elle assure également la for-mation des chas-seurs à l’arc, des gardes particu-liers et des pié-geurs agréés. Par ailleurs, la FICEVY conduit des actions de p r é v e n -tion des d é g â t s de grand gibier et assume l e u r s indem-n i s a -t i o n s a p rè s e s t i -m a -tion.

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Les missions d’intérêt général portent sur la promo-tion et la défense de la chasse, la mise en valeur du patri-moine cynégétique, la protection de la faune sauvage et de ses habitats.

Dans ce sens, la FICEVY est présente :> aux commissions départementales de la chasse et de la faune sauvage qui traitent des plans de chasse et des barèmes d’indemnisation des dégâts de gibier, du clas-sement des espèces nuisibles et leurs modalités de des-truction, des dates générales et spécifiques d’ouverture et de fermeture de la chasse ;> à la commission départementale d’orientation agri-cole ;> au sein de nombreuses commissions du Conseil Ré-gional, des Conseils Généraux, des Parcs Naturels Ré-gionaux et comités de gestion de forêts domaniales et réserves naturelles.

Par ailleurs, la FICEVY participe activement aux 6 réseaux nationaux d’observation de la faune sauvage ONCFS-FNC :

• oiseaux de passage ;• bécasse ;• oiseaux d’eau et zones humides ;• suivi sanitaire de la faune sauvage ;• ongulés sauvages ;• petite faune sédentaire de plaine.

Les missions associatives portent sur l’assistance admi-nistrative, technique et juridique des adhérents, la diffu-sion d’une lettre d’information, la simplification adminis-trative de la validation annuelle du permis de chasser dans le cadre du guichet unique.

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2 - aPProChe DeSCriptiVeDeSmilieuXetenjeuXpouruneChaSSeDuraBle

En 1999, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-de-France (IAURIF), répertoriait à partir de son système d’information géographique 50 % d’espace agricole, soit 270.400 hectares de terres arables, de prai-ries, friches et marais, 26 % de surface forestière, soit 138.600 hectares de boisements, 23 % de surface urbaine, soit 123.000 hectares d’habitations, voiries, parcs et espa-ces verts et 1 % de surface en eau, soit 6.200 hectares de cours d’eau, mares et étangs sur les 538.200 hectares des départements de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yvelines.

En un siècle, la population de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yvelines a été multipliée par 6 passant de 599.807 ha-bitants en 1901 à 3.588.456 en 1999 (Note Rapide n° 31 de l’IAURIF, 1999). Il a donc fallu, pour répondre à cette ex-plosion démographique très importante au milieu du XXè-me siècle, construire des logements, des voies de dépla-cements et des équipements. La politique d’aménagement du territoire a conduit à urbaniser les communes proches de Paris et préserver le côté pittoresque et rural des com-munes plus éloignées, bien que des zones pavillonnaires aient été développées le long des grands axes de communi-cation à proximité des gares desservies par le réseau ferro-viaire et des accès rapides aux grands axes routiers. On ar-

rive ainsi à distinguer des communes urbaines dont la densité de population est supérieure à

2.500 habitants au km² de communes très rurales où la densité est inférieure à 20 habitants au km².Le développement urbain se poursuit toujours et l’IAURIF enregistre sur l’Ile de France une perte moyenne de 1.450 hectares d’espace rural par an.

Cette emprise urbaine induit des impacts directs et indi-rects sur la faune sauvage tels que la destruction et la per-turbation d’habitat, la création d’effets « barrière » pour les populations animales, la fragmentation et l’isolement d’habitat, la mortalité directe d’animaux, la pollution d’ha-bitat, l’invasion d’espèces exotiques, etc. Pour la chasse, le morcellement des domaines vitaux du gibier et l’augmen-tation du risque de collision corrélée à l’augmentation du trafic routier sont des problèmes majeurs, avec la perte de territoires de chasse…

Cette pression humaine et urbaine sur le milieu naturel, sans équivalent sur le reste du territoire métropolitain, conditionne la répartition et l’abondance du gibier sur le territoire francilien.

21 - ConStatS et enjeux Sur LeS eSPaCeS BoiSéS

Selon les Orientations Régionales Forestières (2000), les habitants d’un des trois départements disposent en moyenne de 100 m² de forêt publique (76 m² pour un Es-sonnien, 58 m² pour un Val d’Oisien et 193 m² pour un Yvelinois) alors que la moyenne nationale est de 800 m². Les forêts publiques de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yve-lines (25 % des surfaces, soit 34.500 hectares environ) su-bissent ainsi une pression sociale forte en tant qu’espace de nature favorable à la détente et au loisir de plus de 85 %

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Les différents modesd’occupationdusol

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de la population. Maresca (CREDOC, 2000) estime un vo-lume de 42 millions de visites par an. Les animaux se réfu-gient souvent dans les bois privés où ils sont susceptibles d’occasionner des dégâts. Les collectivités territoriales disposent aujourd’hui d’un arsenal réglementaire de pro-tection et d’acquisition foncière important en vue d’ouvrir les forêts au public et donc de répondre à un enjeu social fort de récréation en forêt. Les acquisitions semblent donc davantage tournées vers une ouverture des espaces natu-rels au public et donc d’aménagement d’aires d’accueil et de sentiers, qui pourraient être défavorables au maintien de la biodiversité et de zones de quiétude pour la flore et la faune… Du fait de la pression urbaine périphérique, les forêts publiques franciliennes sont des réservoirs de bio-diversité qui risquent à terme de s’appauvrir.

La forêt privée (75 % des surfaces, soit 104.100 hectares environ) subit une pression humaine moins importante et permet d’assurer une plus grande tranquillité au déve-loppement des espèces dès lors que la gestion forestière n’est pas trop intensive et permet à l’activité cynégétique de perdurer. La chasse a en effet favorisé le maintien de la biodiversité forestière en préconisant le régime de la futaie irrégulière, de la futaie régulière si les coupes de ré-génération ne sont pas effectuées sur de trop vastes par-celles d’un seul tenant, et du taillis sous-futaie (régimes résistants aux tempêtes et favorables à la biodiversité et donc au gibier) en assurant une source de revenus pour les propriétaires. Il apparaît donc que le maintien du statut privé des forêts contribue aussi à la conservation d’une certaine biodiver-sité.

Le département des Yvelines présente une place de pre-mier ordre dans la conservation de la biodiversité forestiè-re de l’ouest de la région d’Ile-de-France. Il préserve deux massifs forestiers à forte valeur patrimoniale que sont Rambouillet Ouest et Rambouillet Est. Ces deux entités, séparées par la route nationale 10, cumulent à elles seules 23 % des surfaces forestières des trois départements. Avec 22 autres entités forestières de plus de 1.000 hectares d’un seul tenant, elles cumulent 50 % des superficies boisées.

Ces deux entités forestières de Rambouillet sont rattachées à un grand continuum boisé traversant les trois départements sur lesquels intervient la FICEVY selon un axe ouest-nord-ouest/est-sud-est dans leur zone rurale, arc majeur de biodiversité reconnu par le SDRIF et le SSCENR. Cet arc boisé n’est pas épargné du risque de morcellement par l’urbanisation, bien que le SDRIF cherche depuis 1994 à stabiliser le front boisé des bois de plus de 100 ha en proscrivant toute nouvelle urbanisation en dehors des sites urbains déjà constitués. Les autoroutes A6, A10 et A13, les routes nationales en deux fois deux voies disposant d’un mur central, la ligne du TGV Atlantique et les zones bâties continues en fonds de vallée ou le long des grandes infrastructures routières et ferroviaires sont des éléments qui fragmentent cette continuité boisée et entravent localement la libre circulation de la faune sauvage en tant que barrière physique infranchissable. Dans ce contexte d’urbanisation intense, il est important que les pouvoirs publics s’impliquent dans la protection de cet arc majeur de biodiversité en vue de faciliter la dispersion et la circulation de la faune sauvage en zone rurale. En ce sens le maintien des bio corridors et des passages pour éviter la fragmentation des espaces naturels sont des enjeux forts.

Localisation des entités forestières deplusde1000hectaresd’unseultenantdanslestroisdépartements

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22 - ConStatS et enjeux Sur LeS eSPaCeS aGriColeS

En 2004, 85 % de l’assolement interdépartemental est tourné vers les grandes cultures (céréales, betteraves et oléo-protéagineux) avec des rendements en blé proches de 82 quintaux/ha sur 2.790 exploitations. La SAU moyenne par exploitation est désormais de 84 hectares et ne cesse de croître. Le Val d’Oise présente en moyenne de plus gran-des exploitations (90,3 ha) et les Yvelines de plus petites exploitations (77,7 ha). Une grande majorité des exploita-tions céréalières dépassent aujourd’hui les 110 hectares.La céréaliculture restera un élément dominant des pay-sages ruraux de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yvelines pendant de nombreuses années. Toutefois, le maintien des revenus en grande culture se poursuit au prix d’une forte restructuration et donc de la réduction du nombre d’unités de travail agricole. La consommation de SAU par la pression urbaine (14.000 hectares entre 1990 et 2004 en région Ile-de-France) n’explique pas à elle seule la perte de la valeur des résultats agricoles.

Par ailleurs, la structure et la répartition spatiale des uni-tés agricoles sont très hétérogènes. Comme pour la répar-tition des territoires de chasse, on constate que plus on se rapproche de Paris, plus les entités agricoles1 sont de pe-tites tailles et isolées. Les 4.380 entités agricoles invento-riées ont une surface moyenne de 56 hectares. En quantité, ce sont les entités agricoles de moins de 100 hectares qui sont les plus importantes. A l’inverse, les entités agricoles de plus de 1.000 ha, qui sont minoritaires en nombre puis-qu’elles sont au nombre de 27, occupent 71 % des surfa-ces. Les entités agricoles de plus de 1.000 hectares d’un seul tenant, situées en zone rurale, ont un grand rôle pour

la faune sauvage, notamment le « petit gibier sédentaire de plaine ».

Dans un contexte d’urbanisation, la chasse, grâce au déve-loppement de la biodiversité, peut jouer un rôle non né-gligeable pour l’image de l’agriculture et le maintien des revenus des exploitants.

La FICEVY a toujours considéré que les professions agri-cole et sylvicole représentaient des partenaires incontour-nables de la chasse d’aujourd’hui ou de demain. En effet, le milieu est fondamental pour le développement et la conservation des espèces. Agriculteurs et sylviculteurs maîtrisent une large part du foncier et c’est ensemble que l’on doit rechercher des so-lutions équitables pour d’une part restaurer un milieu de qualité en faveur de la petite faune de plaine, d’autre part gérer l’impact des populations de grand gibier. De plus en plus de spécialistes de l’ONCFS et de la recherche agrono-mique avancent que les pratiques agricoles jouent un rôle majeur dans la raréfaction de la faune de plaine. La dimi-nution du petit gibier a entraîné un transfert de la chasse vers le grand gibier, accompagné d’un développement par-fois exagéré des cheptels. L’abondance du sanglier, du cerf et du chevreuil compenserait en quelque sorte la rareté de la perdrix et du lapin de garenne.

L’enjeu de l’agriculture et de la chasse de demain est donc de restaurer des milieux favorables aux populations de pe-tit gibier dans les plaines agricoles et de trouver des mesu-res capables de réduire les dégâts de gibier sur les plaines bordant les grands massifs forestiers en concertation avec les forestiers tout en répondant aux préoccupations éco-nomiques des exploitants agricoles.

1entitéagricole: ensemble de parcelles culturales contiguës délimité par des grandes infrastructures urbaines ou d’autres types de milieux et définit à partir de la base « Modes d’Occupation du Sol du Système d’Information Géographique » de l’IAURIF (1999).

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protéger

restaurer

habitats haies

bandesenherbées

aménagerbiocorridors gérer

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objectif SDGC :Favoriser la mise en place d’actions en vue

de préserver, de protéger ou de restaurer les habitats naturels de la faune sauvage.

Constats/problématique:

Les milieux naturels sont soumis à de fortes pressions qui engendrent parfois leur

disparition, souvent leur fragmentation, et régulièrement des dérangements.

moyens:orientation°1:pourSuiVre les opérations de restaurationde milieu favorable à la faune sauvage et à la biodiversité, notamment avec la plantation de haies à base d’essences locales, le maintien desbandes enherbées, les initiatives jachères, ainsi que l’implantation judicieuse de couverts...

orientationn°2:DéVelopper les partenariats avec le monde agricole, notamment via le programme agrifaune afin de préserver des habitats favorables à la petite faune.

orientationn°3:Continuerdes’impliquerdansunepolitiquedemaîtrise foncière, que ce soit avec l’association locale « faune et paysage » ou avec la fondation pour la protection des habitats de la faune sauvage.

orientationn°4:reSter attentif, lors de nouveaux aménagements infrastructurels, au maintien de bios corridors afin de garantir la libre circulation de la faune sauvage en demandant, notamment la mise en place de dispositifs adaptés.

orientationn°5:enCouraGer les rapprochements et fusion de territoires de petite superficie, afin de constituer des ensembles plus favorables à une gestion durable de la faune sauvage.

habitat de la faune sauvage

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3 - GeStIon De La reSSourCeCYnéGétiqueLa gestion cynégétique repose sur la notion d’exploita-tion durable de la ressource en gibier. Celle-ci se ratta-che à un contexte territorial sur lequel interviennent de nombreux acteurs. Pour gérer, il faut connaître l’état des populations de gibier, les situations socio-économiques et écologiques des territoires de chasse et mettre en place des outils capables d’assurer un suivi des popula-tions et des habitats en vue d’adapter les prélèvements aux contextes locaux. Parfois, lorsque les conditions l’imposent, notamment pour le petit gibier sédentaire de plaine, la gestion de la ressource peut passer par des opérations de renforcement de population.

Généralement, les responsables de chasse connaissent bien l’état des populations de gibiers et de leurs habi-tats.Les outils principalement utilisés en FICEVY pour la ges-tion cynégétique sont :

• l’encadrement des périodes de chasse par la défini-tion des dates d’ouverture et de fermeture générales et/ou spécifiques des espèces gibiers et des conditions d’exercice de la chasse (modes et moyens de chasse) arrêtés par le ministre chargé de la chasse et le préfet du département ;• en dehors de la période des dates d’ouverture et de fermeture générale de la chasse, la définition des mo-dalités de destruction à tir des espèces « nuisibles » arrêtées par le préfet de chaque département ;• le plan de chasse individuel, qui autorise le nom-bre d’animaux à prélever sur un territoire de chasse

pendant la période de chasse pour les espèces cerfs (élaphe et sika), chevreuil, daim, lièvre, et localement à titre expérimental le sanglier, le faisan commun et la perdrix grise.

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31 - Le GranD GIbIer

etatdespopulationsdegrandgibieretconséquences de leurs évolutions

Les moyens utilisés pour suivre l’évolution des popu-lations sont essentiellement le plan de chasse (attribu-tions et réalisations), la vitesse de réalisation des prélè-vements (mesurée au retour des fiches de prélèvements renvoyés sous 48 heures à la fédération). Par ailleurs, les différents comptages (au brame, au phare de nuit, en battue silencieuse avec observateurs, sur place d’agrai-nage, Indice Kilométrique) complètent les précédents outils, qui au besoin, seront à affiner.

evolution des tableaux de chasse grand gibierdanslestroisdépartements

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Malgré des dynamiques de populations et des consignes de tirs différentes d’une espèce à l’autre, on observe que l’évolution des courbes de prélèvements est assez sem-blable pour le sanglier et le chevreuil et plus pondérée pour le cerf.

Il est à noter que le développement des zones de quié-tude non chassées en milieu rural et des zones urbaines et péri-urbaines non chassées favorisent l’accroissement des populations. Les apports de nourriture par le public peuvent modifier considérablement le comportement des animaux et les faire se rapprocher des habitations.

Certaines populations de grand gibier sont arrivées à un niveau de concentration insupportable dans certains secteurs et ont un impact auprès des habitants (colli-sions routières, retournement des gazons des résidences et golfs par les sangliers, dégâts agricoles et forestiers) et des écosystèmes (déséquilibre faune-flore-habitat).

La situation des dégâts de gibier aux récoltes est obser-vée de près par la profession agricole, qui en supporte les conséquences et par les chasseurs qui sont mis à contri-bution financière. Il convient cependant de remarquer que malgré l’évolution des populations de grand gibier, les dégâts ne suivent pas la même courbe. Globalement, sur les six dernières années, les dégâts sont constitués à 70 % par les sangliers, à 27 % par les cerfs et à 3 % pour les chevreuils. A ce titre, une approche par espèce est envisagée.

Par ailleurs, il est prioritaire d’arriver à définir des ob-jectifs de gestion des populations sur des unités territo-riales adaptées aux différentes espèces et aux conditions infrastructurelles.

evolution des montants d’indemnisations desdégâtsdegrandgibierdanslestroisdépartements ces 25 dernières années

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evolution des surfaces détruitespardépartement

Surfaces détruites par les cervidéspardépartement

Surfaces détruites par les sanglierspardépartement

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sylviculture

régulationdégâts

faune sauvage

agricultureéquilibre gérer

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objectif SDGC :atteindre l’équilibre agro-sylvo-cynégétique

en matière de grand gibier

Constats/problématique:

Bienquethéorique,leconceptdel’équilibreagro-sylvo-cynégétique permet de définir

les objectifs et les moyens capables d’assurer la présence durable d’une faune

sauvage riche et variée sans compromettre lapérennitéetlarentabilitééconomique

des activités agricoles et sylvicoles.

moyens:orientation°1:mettre en plaCe un dispositif territorial, dénommé unité de Gestion (uG) dont la carteest consultable au siège de la FICeVY et de la DDea, facilitant une gestion des populations de grands animaux en fixant des objectifs à atteindre, notamment en terme de prélèvement et si nécessaire appeler une participationfinancière complémentaire des surfaces boisées (déclaréessurl’imprimédedemandedeplandechasse) à l’indemnisation des dégâts agricoles.en cas de besoin, favoriser les interventions par les chasseurs dans les zones non chasséesaprès mise en garde de la FICeVY. Prendre en compte les nouvelles dispositions d’attributions interdépartementales de grand gibier soumis auplandechasseoudegestion.

orientationn°2:aSSoCierlesagriculteursetleschasseursdanslaprotectiondesculturespar laposeet l’entretiendeclôtures.

orientationn°3:enCouraGer l’implantation judicieuse dejachères ou autre dispositif d’aménagement au niveau des lisières boisées et des prairies en forêt, en vue de maintenir les grands animaux dans les grands massifs boisés ou à proximité plutôt qu’en plaine agricole. inciter la non-implantation demaïs ou autres cultures appétantes en bordureforestière.

Gestiondelaressourcecynégétique: équilibre agro-sylvo cynégétique

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moyens:orientationn°4:DéFinirl’opportunitédelaprésencedelagrandefaune sauvage (cervidés, suidés) dans certaines zones, notamment périurbaines et apporter dessolutionsadaptéesetconcertées.

orientationn°5:mettre en plaCe, en concertation avec les autorités administratives, un dispositif de coordination et d’intervention pour la régulationdusanglierenzonessensiblesounonchassées. Pour l’essonne, informer les autorités administratives de toutes zones sensibles nécessitant une intervention pour la régulation dusanglier.

moyens:orientationn°6:mettreenplaCe un tableau de bord pour suivre les évolutions des populations, des prélèvements, desdégâtsetdesterritoiresdechassequipuissesematérialiser dans un SIG (Système d’Information Géographique).

orientationn°7:pourSuiVre la veille sanitaire via le réseau SaGIr, les études spécifiques, ou tout autre moyen adapté.

moyens:orientationn°8:Continuerlerecueildesdonnéespouralimenterentre autres le réseau ongulés sauvages(onCFS/FnC).

orientationn°9:S’aBStenirdeproposerdesattributionsdeplande chasse à la CDCFS sur des territoires dont lafaible superficie (inférieurs à 20 hectares) ne permet pas d’effectuer une gestion raisonnable du grand gibier (sauf nécessité impérative d’une régulation spécifique).

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protection

grandgibier

aménagements

faune sauvage

agrainageéquilibre gérer

��

Gestiondelaressourcecynégétique: agrainage et affouragement

objectif SDGC :réglementerl’agrainage

et l’affouragement du gibier

Constats/problématique:

Dispositionsconcernantl’agrainageetl’affouragement du gibier. Les dispositions concernantlesanglierserontreprisesdans

le plan de gestion de l’espèce sanglier.

moyens:article1:application:L’agrainage ou l’affouragement du grand gibier et du sanglier est autorisé après déclaration et renseignement à la FiCeVY par le détenteur dudroit de chasse suivant le modèle de l’imprimé annexéauprésentSDGCetmoyennantlerespectdes articles ci dessous. la FiCeVY transmet ladéclarationàlaDDeaetàl’onCFS.

article2:modalitésd’agrainagepourlepetitgibier:quelles que soient ses modalités et les produitsutilisés sauf maïs, l’agrainage du petit gibier est autorisétoutel’année.

article3:modalitésd’agrainagededissuasionpourlesongulés:L’agrainage en tas est interdit, les dispositifs distribuant des aliments à volonté (auge, trémie) sont interdits. Seul l’épandage linéaire oudispersant sera pratiqué suivant les modalités en annexe.

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moyens:article4:alimentsutiliséspourlesongulés:L’affouragement ou l’agrainage des ongulés devra être réalisé à l’aide de végétaux usuels non transformés. tous les traitements additionnés ou intégrés aux végétaux usuels non transformés sont interdits (anti-coccidiens, vermifuges, vitamines…).

moyens:article 5 : Période d’affouragement ou d’agrainagedesongulés:L’affouragement ou l’agrainage peut être pratiqué uniquementenpériodesensible,du1marsau30septembre, en vue de dissuader les ongulés de commettre des dégâts aux cultures agricoles. endehorsdecespériodes,ilestinterdit.

article 6 : Lieu d’affouragement ou d’agrainagedesongulés:L’affouragement ou l’agrainage des ongulés est interdit en plaine, ainsi que dans les massifs boisésdemoinsde100hectaresd’unseultenant.De même, l’agrainage et l’affouragement à moins de 150 m d’une poste fixe est interdit. L’affût à moins de 150 m d’une place d’agrainage oud’affouragement est interdit.L’agrainage ou l’affouragement est recommandé à plusde150md’uneplaineagricole.

sylviculture

protection

grandgibier

faune sauvage

agrainageéquilibre gérer

aménagements

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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la FICEVY - 2009/2015

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311 - orIentatIonS De GeStIon Pour Le CheVreuil

etat des populations de chevreuils et conséquences de leurs évolutions

Même si les plans de chasse sont en constante augmen-tation, on peut s’attendre dans les prochaines années à atteindre un seuil maximum de développement des po-pulations de chevreuils en fonction des capacités nour-ricières des milieux agro-forestiers, autrement dit un niveau de saturation, si ce n’est pas déjà fait par endroit. On constate en effet que des massifs présentent des mor-

talités importantes de chevreuils et qu’il est difficile d’en connaître la cause. L’enjeu est donc de prévenir ce risque de mortalité et d’atteindre un niveau optimum de ges-tion des populations.

Les attributions et réalisations de plan de chasse ont augmenté de 8 % environ par an jusqu’en 2004-2005. Depuis, les réalisations diminuent légèrement. Les chas-seurs ont constaté dans certains secteurs une mortalité inhabituelle.

evolution des attributionsetdesréalisationsplandechassechevreuil ces 25 dernières années pourlestroisdépartements

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objectif SDGC :Continueràbiengérer

les populations de chevreuils

moyens:orientationn°1:propoSer une formation à l’intention des responsablesdeterritoiredechassesurlagestiondurable du chevreuil, en lien avec les unités de Gestionetlamiseenplaced’indicateurs(poidsdeschevrillards, Indice Kilométrique d’abondance, indices de pression de flore, mortalité anormale, densité…).

orientationn°2:orGaniSer la collecte des indicateurs de suivi de populationsurdesterritoirespilotes.

orientationn°3:aFFiner les attributions de plan de chasse enfonction des informations disponibles.

orientationn°4:enCouraGer une gestion qualitative par les moyens d’information et de formation.

moyens:orientationn°5:oBliGer le retour des fiches de tir sous 48 heures à la FICeVY pour assurer une fiabilité des analyses detableau.

formation

indicateurs

populations

floreéquilibre gérer

suivi

��

chevreuil

311 - orientations de gestion pour le chevreuil

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evolution des attributionsetdesréalisationsplandechassecerfs ces 25 dernières années pourlestroisdépartements

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312 - orIentatIonS De GeStIon Pour Le CerFélaphe

etat des populations de cerfs et conséquences de leurs évolutions

Les courbes d’évolution des attributions et des réalisa-tions du plan de chasse « cerf » présentent une forme sinu-soïdale. Elles sont marquées à plus de 80 % par l’évolution des conduites cynégétiques sur le grand massif forestier de Rambouillet qui s’étend sur environ 28 000 hectares boisés. Ces surfaces sont pour plus de la moitié domania-les ou publiques et présentent une importante population de cerf.Huit populations de cerfs sont identifiées en FICEVY :

• Une dans le Val d’Oise, en plaine de France en bordure du massif de Chantilly,

• Quatre dans les Yvelines, vers Rosny-sur-Seine, sur le massif de Civry-la-forêt, Rambouillet ouest et Ram-bouillet est (plaine et vallée de Chevreuse). • Trois dans l’Essonne vers Dourdan, à Bouville et Milly-la-Forêt en bordure de Fontainebleau.

Le cycle de développement des tableaux de chasse de cerf est assez complexe à comprendre car il intègre de multi-ples éléments qui n’ont à ce jour pu être tous pris en comp-te dont :

- les aspects socio-économiques des territoires de chas-se « cervidés-sanglier » ;- la difficulté de mettre en œuvre de véritables indica-teurs de suivi des relations « population-environne-ment » ;- la plasticité comportementale et le pouvoir adaptatif des populations de cerfs qui sont en perpétuelles évolu-tions par rapport à leur environnement...

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répartitioncommunaledes270 hectares de surfaces agricole

détruites par le « cerf élaphe » dans lesdépartementsdel’essonne,duVal d’oise et des Yvelines pour un

montant de 201 000 € en 2004

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sylviculture

trophées

populations

aménagements

faune sauvage

qualitatiféquilibre gérer

��

objectif SDGC :Mieux connaître les populations de cerfs

et les laisser vieillir

Constats/problématique:

en vue de gérer durablement et de façon concertée les populations de cerfs,

ilestsouhaitablederechercherlemeilleuréquilibre agro-sylvo-cynégétique.

moyens:orientationn°1:pourSuiVre une gestion qualitative efficace et durable.

orientationn°2:enViSaGer la mise en place d’un système de suivi des réalisations tant sur le plan quantitatif que qualitatif et rendre obligatoire l’exposition annuelledestrophées.

orientationn°3:mettre en œuVre des programmes deconnaissance des niveaux d’abondance des populations et de leurs déplacements sur lesprincipaux massifs forestiers (ex : indice nocturne,comptageaubrame).

orientationn°4:moBiliSer les partenaires locaux (agriculteurs/chasseurs/forestiers) dans la prévention des dégâts.

orientationn°5:oBliGer le retour des fiches de tirs sous 48heures.

312 - orientations de gestion pour le cerf

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evolution des prélèvements desanglierces25 dernières annéespourlestroisdépartements

313 - orIentatIonS De GeStIon Pour Le SanGlier

etatdespopulationsdesangliersetconséquences de leurs évolutions

L’évolution des tableaux de chasse de sangliers est globa-lement à la hausse malgré un récent tassement.Le tableau de chasse sanglier va probablement dépasser celui du chevreuil et les niveaux de populations devien-nent, dans certaines zones, difficilement supportables :- pour les agriculteurs, qui cultivent leurs terres non pas pour nourrir les sangliers mais pour produire des den-rées agricoles ;- pour les services de sécurité qui constatent une aug-

mentation d’accidents sur les routes secondaires sur-fréquentées ;- pour le compte spécifique d’indemnisation dégât de gi-bier de la FICEVY.

L’enjeu porte sur la définition d’une politique de ges-tion cynégétique du sanglier efficace et partagée par un grand nombre de territoires de chasse, notamment sur les secteurs problématiques en zone rurale en terme de risques, à partir d’outils de suivi des relations popula-tions-environnement-dégâts. Si en zone urbaine le san-glier n’a pas sa place, en revanche en zone péri-urbaine, une vigilance particulière doit être apportée en terme de suivi, afin d’avoir une densité d’animaux facilement maî-trisable et qui ne pose pas de problème.

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objectif SDGC :mieuxgérerlespopulationsdesangliers.

protection

sécurité

populations

dégâtséquilibre gérer

suivi

Constats/problématique:

en 20 ans, les prélèvements de sangliers ont fortement augmenté. La FICeVY est aujourd’hui

confrontée à deux problèmes. Le premier, ruraletcynégétique,portesurlesmoyensdemieuxmaîtriserl’équilibreagro-cynégétiquelocalement.lesecond,urbainetsécuritaire,portesurlesmoyensdemieuxmaîtriserles

risquesd’atteinteauxpersonnesetauxbiens.

moyens:orientationn°1:a partir de la campagne cynégétique suivant l’approbation du SDGC par le Préfet et à l’initiative de laFiCeVY,ilestmisenplaceunplandépartementaldegestionannuelpourlesangliers’appuyantsurlesunités de Gestion prévoyant, notamment les densités souhaitables à partir des capacités d’accueil desterritoires, des dispositifs de marquage et de suivi, ainsi que les modalités réglementant l’agrainage…

orientationn°2:moBiliSer et organiser les chasseurs, lesagriculteurs, les gestionnaires de territoires etles forestiers dans la prévention des dégâts et des risquesdecollisions.

orientationn°3:SenSiBiliSer les responsables de territoire à lanécessité de contrôler l’évolution des populations.

orientationn°4:enCouraGer comme mode de prévention des dégâts,letird’étédusanglieràpartirdu1erjuinetl’organisationdebattuespar leschasseursàpartirdu 15 août.

orientationn°5:FaVoriSer la protection des cultures agricolessensiblespar laposedeclôtures,de l’agrainagededissuasion, de l’implantation de cultures à gibieravec l’implication locale des agriculteurs et des chasseurs.

orientationn°6:retour de déclaration des prélèvements sous 48heuresàlaFiCeVY.

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313-orientationsdegestionpourlesanglier

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développer

populations aménagements

faune sauvage

qualitatiféquilibre gérer

��

objectif SDGC :Conforter, développer le petit gibier dans le

respect des équilibres agro-sylvo-cynégétiques.

Constats/problématique:

Bienquethéorique,leconceptdel’équilibreagro-sylvo-cynégétique permet de définir

les objectifs et les moyens capables d’assurer la présence durable d’une faune sauvage

riche et variée, sans compromettre lapérennitéetlarentabilitééconomique

des activités agricoles et sylvicoles…

moyens:orientationn°1:mettre en plaCe un dispositif territorial, dénommé unité de Gestion, facilitant la gestion du petitgibiersédentaireoumigrateur.

orientationn°2:DéVelopper les partenariats visant à favoriser la petite faune.

orientationn°3:Les dates de broyage des jachères doivent être adaptées à la faune sauvage, il convient de définir uncalendrierplusapproprié.

orientationn°4:enCouraGer l’agrainage du petit gibier toutel’année avec des dispositifs adaptés.

orientationn°5:DéVelopper toutes les initiatives de gestion concertée quelque soit leur forme (GIC, association,ententetacite...).

orientationn°6:enCouraGer le suivi et la gestion des populations de petit gibier sédentaire par les acteurs locauxavec le soutien si nécessaire et si possible des compétences fédérales.

32 - Le PetIt GIbIer

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moyens:orientationn°7:mettreenplaCe un tableau de bord pour suivre les évolutions des populations, des prélèvements, qui puisse à terme se matérialiser dans un SiG(Système d’Information Géographique).

orientationn°8:pourSuiVre et encourager les efforts en matière de régulation des nuisibles notamment pour lesterritoires qui s’inscrivent résolument dans une politique petit gibier. etudier un système incitatif en fonction des efforts de régulation des espèces classéesnuisibles.

orientationn°9:pourSuiVre la veille sanitaire via le réseau SaGIr, les études spécifiques, ou tout autre moyen adapté.

orientationn°10:Continuer de recueillir des données pouralimenter, entre autres, les réseaux techniquesonCFS-FnC:oiseauxdepassage,bécasse,oiseauxd’eau et zones humides, petite faune sédentaire deplaine.

orientationn°11:enCouraGer l’implantation judicieuse decouverts ou autre dispositif d’aménagement au niveau agricole en vue de maintenir et développer le petit gibier (mesures agro-environnementales territorialisées…).

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321 - Le PetIt GIbIer SéDentaIre De plaine

3211-laperdrixgrise

Petit gibier inféodé aux plaines céréalières du nord de la France, la perdrix grise est un oiseau grégaire qui vit en compagnie, généralement constituée d’un couple et de leurs jeunes de l’année, de juillet à décembre. En dehors de cette période, elle vit en couple pour préparer la repro-duction en occupant un territoire de quelques hectares à quelques centaines d’hectares. La taille des compagnies varie en fonction du taux de survie des jeunes. Les pontes, d’une moyenne de 8 œufs, éclosent dès mi-juin/fin-juin. Les quinze premiers jours de leur vie, les poussins sont très sensibles à la prédation, au froid et aux pratiques agri-coles, notamment aux broyages des jachères car ils ont un régime alimentaire insectivore. Ce n’est qu’à partir de qua-tre semaines que le poussin consomme des graines et des fragments de végétaux.

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objectif SDGC :Développer les populations de perdrix grise.

aménagements

densités

populations

habitatagrainage gérer

parcellaire

��

Constats/problématique:

La modification du parcellaire rural et des pratiques agricoles a eu un impact négatif

surlespopulationsdeperdrixgrises.Parallèlement les chasseurs ont développé

des attentes et des pratiques nouvellesqui doivent être prises en compte.

moyens:orientationn°1:Considérant que ce qui est bon pour la perdrixgrise est bon pour l’ensemble de la petite faune de plaine, une attention particulière doit être portée surlabonnegestiondel’assolement,unmaintiendes couverts, un maillage par bande enherbée du parcellaire et l’implantation d’aménagement deprotectionetd’améliorationdel’habitat.

orientationn°2:mettre en plaCe des diagnostics sur desterritoires pilotes et évaluer les densités (comptage de printemps) et les prélèvements possibles(échantillonnaged’été).

orientationn°3:porter une attention particulière à la régulation desnuisibles.

orientationn°4:orGaniSer une campagne efficace d’agrainage de septembreàjuillet.

orientationn°5:aCCepter la diversité des pratiques de gestion de la perdrix grise, en fonction des initiatives.

orientationn°6:enCouraGer l’installation et le développement depopulationsautochtones.

3211-laperdrixgrise

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perdrixrouge

réchauffement implantation

faune sauvage

diversitéclimat gérer

��

objectif SDGC :reconnaîtrelaplacedelaperdrixrouge.

Constats/problématique:

Les modifications climatiques conduisant à un léger réchauffement de nos départements,

ainsiquequelquesexemplesd’implantationsréussies de perdrix rouge offrent des

perspectives qui méritent d’être explorées.

moyens:orientationn°1:aCCepter la diversité des pratiques de gestion de laperdrixrouge.

3212-laperdrixrouge

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3213 - Le lièvre d’europe

Mammifère de petite taille adapté à tout type de milieu ouvert, le lièvre est une espèce très sociable à tendance grégaire. Il vit généralement en petits groupes de 2 à 6 individus la nuit et ne reste isolé qu’en phase de repos le jour au gîte. Sa période de reproduction s’étale de janvier à octobre, ce qui permet à une femelle de présenter en moyenne 5 portées de 1 à 3 levrauts par an. Le taux de survie des jeunes levrauts peut varier de 40 à 80 % ce qui implique des oscillations démographiques importantes des populations rendant ainsi difficile sa gestion surtout si le territoire est de faible surface. Compte tenu de la sensibilité du lièvre à la pression de chasse, du statut privé d’une majorité des territoires de chasse et d’une organisation cynégétique complexe liée au morcellement des territoires, le plan de chasse préfectoral est apparu comme l’outil indispensable au maintien, puis au développement de ce gibier. Celui-ci a été mis en place dès 1994 dans le Val d’Oise, 1998 dans les Yvelines et 1999 dans l’Essonne.

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lièvre d’europe

plandechasse territoires

faune sauvage

diversitécomptages gérer

��

objectif SDGC :Poursuivre la bonne gestion du lièvre.

Constats/problématique:

en forte régression dans les années 90,le lièvre connaît une augmentation

significative dans de nombreux secteursnotammentgrâceauplandechasse.

moyens:orientationn°1:Continuer de gérer les prélèvements par le plan dechasse.

orientationn°2:aFFiner l’estimation des populations par lescomptages hivernaux (IK) et encourager les comptagesàblancdumoisdemars,suretparlesterritoires. Sauf exception, notamment en terme de dégâts, éviter de proposer des attributions sur desterritoiresdemoinsde20hectaresd’unseultenant.

3213 - Le lièvre d’europe

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répartitioncommunaledel’indicekilométrique du lièvre en 2008

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lapindegarenne

habitat inventorier

faune sauvage

myxomatosepopulations gérer

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objectif SDGC :engagerunepolitiquedegestionconcertéedu

lapindegarenne

Constats/problématique:

Le lapin de garenne a constitué le fonds de la chasse française jusqu’à l’introduction de la myxomatose.ilexistedespopulationsdans

certaineszonesoùcetteprésenceestcompatibleavec les exigences du monde agricole.

moyens:orientationn°1:inVentorierleszonesoùlelapindegarenneestprésent.

orientationn°2:inVentorier les zones favorables au développement du lapin, d’un point de vue socio-économiqueethabitat.

orientationn°3:mettreenplaCeunprojetdegestionconcertéexpérimental des populations de lapins degarenne avec les chasseurs locaux, les agriculteurs et les forestiers.

orientationn°4:en cas de surdensité de lapins constatée,participer à la mise en place de tous les moyensréglementaires afin de réduire l’impact des densités (emprises SnCF, routières, aéroports, …). inCiterleschasseursàcommencerlachassedulapin dès l’ouverture.

3214-lelapindegarenne

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3215 - Le faisan commun

Le faisan commun est un oiseau de lisière affectionnant les paysages diversifiés où s’entremêlent bois, haies, bos-quets, friches et cultures sur un domaine vital de 100-150 hectares. De mœurs grégaire et polygame, 1 coq faisan peut conduire un harem de 1 à 6 poules faisanes dès fé-vrier sur un territoire de quelques hectares. Les pontes dé-butent dès la deuxième quinzaine de mars, contiennent le plus souvent 9 à 12 œufs qui éclosent en mai-juin. Jusqu’à 3 mois, les jeunes ont une alimentation carnée (fourmis, chenilles, pucerons, sauterelles, etc) et présentent un taux de survie qui varie de 40 à 80 %.

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objectif SDGC :accompagner l’engouement pour le faisan.

Constats/problématique:

longtempsconsidérécommeunoiseaudetir qui a fait la réputation de nombreuses

chasses, le faisan intéresse de plus en plus de gestionnairesdeterritoire.

moyens:orientationn°1:FaVoriSer toutes les initiatives en matière de gestion du faisan.

orientationn°2:DéVelopper les actions de repeuplementssurtout si elles s’effectuent simultanément sur plusieursterritoirescontigus.

orientationn°3:aCCepter la diversité des pratiques de gestion du faisan en fonction des initiatives de gestionnaires desterritoires.

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faisan commun

habitat repeuplements

faune sauvage

territoirespopulations gérer

3215 - Le faisan commun

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comptage

bécasse

études

baguage

pigeonmigrateurs gérer

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objectif SDGC :assurerunegestiondurabledesmigrateurs.

Constats/problématique:

lesmigrateursterrestressontprisésparunnombrecroissantdechasseursquiapprécient

beaucouplepigeonetdeplusenpluslabécasse.

moyens:orientationn°1:Continuer les opérations de baguage desbécassesdesbois.

orientationn°2:partiCiperàdesétudessurlepigeonramiereniledeFrance.

orientationn°3:Continuer les comptages alaudidés, turdidés,anatidés,bécassesnotammentdans lecadredesréseaux d’observation existants onCFS-FnC.

322 - LeS MIGrateurS, anatIDéS, CoLoMbIDéS, turDiDéS,alauDiDéS,BéCaSSeDeSBoiS

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4 - SéCurIté et Comportement

L’Essonne, le Val d’Oise et les Yvelines sont des terres d’accueil liées à l’attractivité de la région parisienne, no-tamment en terme d’emploi. Par ailleurs, les nombreux espaces naturels et ruraux représentent autant de sup-ports à des activités variées, randonnées à pied, à che-val, escalade, promenade en bicyclette, avec lesquelles la chasse doit composer. Depuis plusieurs décennies les chasseurs d’Ile de France sont confrontés aux multi-usa-ges et multi-fréquentations des espaces naturels et donc habitués à partager ces derniers. Par ailleurs, le rôle et l’image des chasseurs sont de plus en plus reconnus et appréciés. Cependant, les efforts en matière de sécurité ne doivent pas se relâcher.

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objectif SDGC :Développer les mesures relatives à la sécurité

deschasseursetdesnonchasseurs.

gestionnairessensibiliser

nonchasseurs

consignes

chasseurs

sécuritébattues

activités

Constats/problématique:

Conscientedepuislongtempsdesenjeuxdesécurité,laFiCeVYaprisdenombreusesinitiatives en la matière, qui doivent être

poursuivies et améliorées.

laFiCeVYDéSapprouVeFormellementlaChaSSeàlarattente.

moyens:orientationn°1:rappeler, lors des battues de grand gibier,l’obligation du port d’un effet voyant adapté par touslesparticipants.

orientationn°2:Continuer de faciliter la distribution de produits concourant à la sécurité (effet voyant, postedebattuepourlegrandgibier,panneauxdesignalisationtypebattueencours...).

orientationn°3:SenSiBiliSer les gestionnaires de territoirede chasse au grand gibier à la mise en place demiradorsdebattue,àl’aménagementd’épisdetirset tout dispositif visant à améliorer les conditions de tir. rappeler que les tirs en battue doivent être effectués à des distances raisonnables et adaptées aux milieux et à l’environnement.

orientationn°4:reCommanDer aux présidents de sociétés dechasse, directeurs, responsables de chasse, derappeler au début de chaque journée de chassecollective les consignes de sécurité.

orientationn°5:pourSuiVre la diffusion du mémento des consignesdesécurité.

orientationn°6:en période d’ouverture générale, le tir à balle est interdit sur les territoires inférieurs à 5 ha.

orientationn°7:reCommanDerauxchasseursd’entretenirleursarmes et de s’entrainer à la manipulation decelles-ci.

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4 - SéCurIté et CoMPorteMent

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objectif SDGC :Mieux informer et former le chasseur pour

conforter son rôle d’acteur incontournable du développement durable.

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5 - InForMatIon, Formation,éDuCation

51 - aMéLIoratIon De La PratIque De La ChaSSe

La chasse est une activité en évolution constante. Les pra-tiques se modifient petit à petit, le matériel est de plus en plus sophistiqué, les milieux se transforment, les atten-tes et les besoins des chasseurs et des non chasseurs va-rient au fil du temps et enfin la législation précise de plus en plus l’activité cynégétique. Le chasseur a donc besoin d’information et de formation.

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gestionnaires

durable

rechercheausang

venaison

formationsinformation

organiser

Constats/problématique:

Dans un environnement social, économique et géographique en évolution constante,

leschasseursetlesgestionnairesdeterritoiresont un besoin permanent d’information pour

mettre en œuvre une chasse durable.

moyens:orientationn°4:enCouraGerleschasseursàparticiperàlacollectedescartouchesetdouillesusagées.

orientationn°5:SenSiBiliSer les responsables de chasse auxtraitements de la venaison et des sous-produits de lachasse.

orientationn°6:FaVoriSer les conventions entre territoires en vue d’un droit de « suite », limité à la recherche au sang parunconducteuragréé,d’unanimalblessé.

orientationn°7:SenSiBiliSer les responsables de chasse au grandgibierenbattue,aucontrôlesystématiquedetouslestirs,aubalisagedulieud’impactetdeladirectiondefuite (pas plus de 100m) en cas de blessure et enfin à l’appel à un conducteur agréé pour rechercherl’animalblessé.

orientationn°8:Pour la chasse à poste fixe du pigeon ramier, avec utilisation d’appelants vivants ou artificiels, les postes de tir devront se trouver à plus de 100 m de la limite des territoires voisins. pourleVald’oise,cettemesurenes’appliquepasauxterritoires d’une surface égale ou supérieure à 4 ha.

moyens:orientationn°1:orGaniSer, avec la participation éventuelle des associationsspécialiséesoud’autrespartenaires,des formations continues pour les gestionnaires deterritoire,lesprésidentsdesociétésdechasse(droit de la chasse, droit associatif, sécurité à la chasse, gestion petit gibier, grand gibier,traitement de la venaison, suivi sanitaire, gestion forestière…). une attention particulière doit être portée aux différents modes de chasse, afin que chacun puisse comprendre l’autre (vénerie, fauconnerie, chasse à la bécasse…).

orientationn°2:Continuer d’offrir des formations complémentaires de qualité pour mieux servir la pratique de la chasse (formation de piégeurs, de gardes particuliers, chasse à l’arc, hygiène de la venaison, sécurité, aménagement et développement durable…).

orientationn°3:pourSuiVre l’information des adhérents par le site Internet « chasse-ficevy.com » et par support papier.

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51 - aMéLIoratIon De La PratIque De La ChaSSe

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informer

communiquer

initiation

éduquer

partenariat

dialoguer

��

objectif SDGC :Mieux informer les non chasseurs,

lesautresusagersdesespacesnaturels.

Constats/problématique:

Dans un environnement social, économique et géographique en évolution constante,

la FICeVY doit communiquer verslesautresusagersdelanature.

moyens:orientationn°1:partiCiper autant que faire se peut, aux salons, aux fêtes de la nature, manifestations rurales.

orientationn°2:Continuer d’accueillir dans les différentes maisons de la chasse et au siège, les scolaires pour des journées d’initiation à la faune sauvage ou d’autres thèmes naturalistes.

orientationn°3:SenSiBiliSer les chasseurs à la nécessité dedialoguer et d’informer les non chasseurs localement.

orientationn°4:partiCiper aux différentes réunions des gestionnairesd’espacesnaturels,parcsrégionaux,Conseils Généraux, Conseil régional, CrpF, onF,natura2000.

orientationn°5:FaVoriSer l’accueil des non chasseurs pour lessensibiliser aux différents modes et pratiques de chasse.

orientationn°6:elaBorer des brochures sur la chasse avec un partenariat DDea, onCFS, CrpF, onF, ConseilGénéral, Collectivités, ...

52 - CoMMunICatIon externe et éDuCatIon à L’enVIronneMent

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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la FICEVY - 2009/2015

objectif SDGC :Faciliterlapratiquedelachasse.

loisirgestion

diversité

Constats/problématique:

Le contexte en Ile de France induit une forte pressiondechassesurlesterritoires,un

turn-over des adhérents relativement élevé ainsi qu’une demande de formation de chasse

importante. Par ailleurs, la chasse est l’activité de loisirlaplusréglementéequisoit,sapratiqueestdoncsubordonnéeàdenombreuxexercicesqui

parfois découragent les moins tenacesoutoutsimplementlesplusjeunes.

moyens:orientationn°1:Garantir une formation au permis de chasser de qualité aux futurs chasseurs, en s’adaptant aux différents publics ainsi qu’à la demande de formation.

orientationn°2:Continuer d’encourager les jeunes à pratiquerla chasse par des mesures spécifiques et des initiatives d’accompagnement type Club jeunes Chasseursd’iledeFrance.

orientationn°3:oFFrir au chasseur les moyens adaptés de valider son permis annuellement, par voie postale, par internet,ousurplacegrâceauguichetunique.

orientationn°4:oFFrir aux attributaires de plan de chasse uneou deux journées de distribution des dispositifs demarquagedanschaquedépartement.

informer

usagersdelanature

manifestations dialoguer

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53 - FaCILIter L’aCCèS à La ChaSSe

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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la FICEVY - 2009/2015

En application du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, je soussigné, M…………………………………………………………………

demeurant (adresse, code postal, commune) ...………………………………………………………......................................................................................

détenteur du droit de chasse sur le territoire de (préciser le nom de la chasse) : ………………………................................................................

située sur le massif de ………………………………………………………………………………….....................................................................................................

et la (les) commune(s) de ………………………………………………………………………………..................................................................................................

.................................................................................................................…………………………………………………………………………………………………………..

d’une surface boisée de (en ha) …………….......... et de plaine de …………….......... soit un total de …………….......... déclare procéder à un agrainage de dissuasion du 1 mars au 30 septembre. Les pratiques d’agrainage sur le territoire sont les suivantes :

• utilisation d’un agrainoir automatique dispersant (oui/non) : …………………………………….• utilisation d’un épandeur tracté (oui/non) : …...........…………………………………………………….• linéaire épandu (en mètre) : …………………………………......................……………………………………• type de produit utilisé : ………………………………………………………......................…………………….• quantité épandue (en kilo) et fréquence : ……...………………….. tous les ………..………………..• période d’épandage : du mois de …………………............ au mois de ...……………………………….

A …………….................................................. le …...................................................………….. Signature : .................................................

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Modèle de déclaration d’agrainage des ongulés

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notecomplémentairepourleSchémaDépartementaldeGestionCynégétiqueduVald’oise.

Il existe une fédération de chasseurs par dépar-tement, sauf pour les départements de la petite et grande couronne parisienne. Ainsi le Val d’Oise, l’Essonne et les Yvelines constituent une seule et même fédération interdépartementale des chas-seurs, la FICEVY.Pour l’élaboration du schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC), le conseil d’admi-nistration de la FICEVY a souhaité que les mêmes dispositions s’appliquent sur les trois départe-ments pour d’évidentes raisons de cohérence et d’équité.Cependant, même si elles sont peu nombreuses, il existe des particularités locales. L’objet de cette note est de compléter la présentation générale du SDGC, notamment en ce qui concerne les espè-ces.

1/leSCerFS

11/ Le cerf élaphe

Les populations de cerf élaphe du Val d’Oise se concentrent sur les massifs de Carnelles et de Chaumontel. Celles-ci viennent de la forêt de Chantilly. En conséquence, la FICEVY souhaite accueillir ces animaux «patrimoniaux» dans ces deux massifs et maintenir un seuil raisonnable

d’un point de vue socio-économique. En revanche, il conviendra de porter une attention particulière sur l’éventuelle progression de cette espèce vers d’autres zones afin de ne pas créer de situation ingérable en matière de faune sauvage.En conséquence, la FICEVY devra définir les seuils et les zones d’accueil de l’espèce cerf dans le Val d’Oise.

12/ Le cerf sika

D’ordinaire, le cerf sika se rencontre en parc. Cette espèce asiatique a été introduite en France, prin-cipalement pour l’agrément. Dans le Val d’Oise, il existe un noyau de population qui s’est établi en forêt ouverte à Saint Lubin. A l’origine ces cerfs sika ont été offerts à une famille val d’oisienne par l’Empereur du Japon au début du XX siècle. Pour conserver un aspect historique, la FICEVY veillera à ce que cette population se maintienne à son ni-veau, sans pour autant favoriser son extension à d’autres parties du Val d’Oise.

2/ LE SANGLIER

Le département du Val d’Oise compte peu de grands massifs forestiers, à l’exception de quel-ques forêts domaniales qui accueillent beaucoup

de public, contraignant ainsi la pratique de la chasse. Par ailleurs, dans ces massifs des populations de sangliers se sont développées, au point de parfois poser de gros problèmes. Ainsi il convient de met-tre en place rapidement un mode opératoire entre les différents partenaires, FICEVY, ONF, DDEA et louveterie, chasses privées riveraines afin de ré-duire drastiquement les populations de sangliers dans les zones sensibles.

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3 / LE LIèVRE Le lièvre est la seule espèce chassable de petit gi-bier soumise à plan de chasse, car très sensible à la pression de chasse. Cette mesure de gestion partagée par tous por-te ses fruits, bien que dans certains secteurs il convient de maintenir un effort afin de faire pro-gresser cette espèce.

4/ LE LAPIN

Le lapin de garenne est une espèce paradoxale, tantôt fortement désirée, tantôt fortement haïe, c’est-à-dire souvent absente des territoires et

parfois surabondante. Sur l’est de la plaine de France, cette espèce pose des problèmes sérieux. Toutes les mesures visant à réduire l’impact du lapin devront être mises en œuvre (reprise à l’aide de bourses et de furets pour repeuplement dans d’autres départements, chasser le lapin de façon intensive dès l’ouverture afin d’augmenter la pression de chasse, maintenir une pression de capture sur les infrastructures …)

5/ DéVELOPPEMENT D’INITIATIVES EN FAVEUR DU PETIT GIBIER

A l’instar du projet faisan initié dans la partie ouest du Vexin, la FICEVY souhaite développer une politique partenariale en faveur du petit gi-bier. Il s’agit d’encourager et d’accompagner des territoires volontaires, en se sens la démarche Agrifaune peut être un outil supplémentaire.

6/ ESPèCES INVASIVES, NUISIBLES Le Val d’Oise, à la fois très urbanisé et très rural, doit faire face à la prolifération de certaines es-pèces invasives lâchées dans la nature par des personnes peu scrupuleuses. Par ailleurs, la faune sauvage, qu’elle soit endémique ou allochtone, investit des espaces à forte densité humaine sur

lesquels elle est jugée indésirable. La FICEVY mais aussi et surtout les louvetiers sont de plus en plus sollicités pour intervenir dans l’urgence. Il est nécessaire de porter une réflexion globale qui dépasse le simple cadre de la louveterie et de la chasse pour s’inscrire, au delà des mots, dans la gestion réelle de la biodiversité avec d’autres partenaires.

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unitésdegestioncynégétique

1/pourquoiCréeretmettreenplaCeDeSunitéSDeGeStionenFiCeVY?

Depuis 20 ans la chasse a évolué. Les pratiquants ne sont plus les mêmes, les modes de chasse et les attentes changent, enfin les autres utilisateurs de la nature nous conduisent à nous questionner en permanence. L’état du gibier, petit et grand, se porte globalement mieux, de quoi ravir nos ad-hérents. Parallèlement les milieux ont subi des transformations, augmentation du mitage, frac-tionnement des zones naturelles afin de répondre au développement urbain de nos départements et modifications des pratiques agricoles en lien avec la politique agricole commune.

La FICEVY fonctionne depuis plus de vingt ans sur un dispositif de massif lié à des communes. A l’ori-gine, il s’agissait de définir de façon consensuelle et raisonnée les attributions de chevreuils, puis suite à la mise en place du plan de chasse lièvre, les attributions de « capucins ». Cette approche efficace en son temps connaît quelques limites liées aux évolutions évoquées précédemment.

Devant l’augmentation quasi constante des popu-lations de grands animaux et des conséquences inhérentes, notamment en matière de dégâts, il

devenait urgent de repenser le système de ges-tion de la faune sauvage sur le plan technique et financier.

S’il faut gérer les conséquences de la présence des grands animaux, il convient aussi de s’atteler aux causes. A ce moment s’ouvre un vaste chantier dont les impacts seront probablement plus im-portants qu’il n’y parait à première vue.

lesunitésdeGestion(uG)ontuneréalitéter-ritoriale nouvelle afin de mieux appréhender les « flux de faune sauvage » en fonction de l’évolution des milieux, des habitudes de chas-se et bien entendu des infrastructures.

2/oùCommenCeetFinituneunitéDeGeStion?

En point de départ de la réflexion des unités de gestion, il est proposé de tenir compte des liens fonctionnels entre les massifs forestiers (les hô-tels) et les zones agricoles (les restaurants) et de repérer dans un premier temps les obstacles in-franchissables ou réputés comme tels.

Ce découpage infrastructurel est ajusté si néces-saire au fil du temps, mais d’un premier abord,

ces UG semblent cohérentes d’abord en terme de circulation de la faune terrestre, puis en terme de milieu. Ainsi, il apparaît d’ores et déjà des ten-dances grand gibier et/ou petit gibier. A ce stade des constats, il a été proposé de développer la réflexion et de formuler une nouvelle hypothèse qui ouvre de véritables perspectives en matière de gestion. Prenons l’espèce qui mobilise le plus grand domaine nécessaire à sa présence, le cerf. Celui-ci inclut aussi celui du sanglier un peu moins vaste, puis celui du lièvre, puis celui du chevreuil, des perdrix et des faisans plus territoriaux et en-fin celui du lapin.

ainsi les unités de Gestion peuvent servir de base de réflexion pour accompagner la ges-tion cynégétique, grand gibier et petit gibiermisenplaceparlaFiCeVY.

3/CommentFonCtionneuneunitéDeGeStion?

Il est impensable d’imaginer conduire des actions en faveur du gibier sans l’appui des chasseurs, mais aussi des agriculteurs et des forestiers. L’UG reflète avant tout une réalité de terrain qui doit s’intégrer dans la politique générale de la FICEVY. C’est une entité à laquelle sont proposés et débat-

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tus des objectifs en terme de gestion des po-pulations. En séance plénière, une UG regroupe l’ensem-ble des demandeurs de plan de chasse locaux et ou des responsables des territoires de chas-se, les membres des séances restreintes et le cas échant, toutes personnes invitées par l’ad-ministrateur de la FICEVY en charge de l’unité de gestion. L’animation de cette UG est confiée à un personnel de la FICEVY (technicien ou agent de développement).La séance plénière se réunit sur invitation de la FICEVY, puis au moins une fois par an, no-tamment pour les attributions grand gibier.

En séance restreinte une UG regroupe sché-matiquement différentes voix :

- un administrateur de la FICEVY- deux représentants des sociétés de chasse locales- un représentant du grand gibier (person-ne qualifiée, ADGG, conducteurs, …)- un représentant des adjudicataires, si né-cessaire- un représentant du petit gibier (personne qualifiée, piégeur,…)- un agriculteur référent- un représentant des gardes particuliers- un ou deux représentants de la forêt (ONF, CRPF, AEV…)- un estimateur- un ou plusieurs animateurs de sous com-missions, en fonction de la taille de l’UG- un personnel de la FICEVY.

Les membres de la séance restreinte auront présenté leur candidature, lors de la première réunion plénière ou dans les semaines qui sui-vent. La FICEVY après étude, confirmera par courrier la candidature.

La séance restreinte se réunit à l’invitation de l’administrateur en charge de l’UG, en fonction des nécessités d’une bonne gestion et des ur-gences locales.

l’uGestunoutilopérationnelquirelaielesobjectifs de la FICeVY en terme de gestion cynégétiqueenlesadaptantauxconditionslocales.

Ainsi, les massifs, s’ils correspondent à quel-que chose près aux unités de gestion, pourront être supprimés. En revanche, afin de maintenir une qualité de dialogue avec les gestionnaires de territoires, si l’UG est vaste, il conviendra de conserver les massifs et les sous commis-sions y afférant.

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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la FICEVY / saison 2008-2009 - saison 2014-2015