Sdis de l'Isère : rapport annuel d'activité 2014

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Les sapeurs-pompiers dépendent d’un établissement public, le service départemental d’incendie et de secours, financé essentiellement par les collectivités locales et administré par les élus locaux.

Rassemblant 5 282 agents, le SDIS de l’Isère comprend : • 12 groupements fonctionnels ;• 2 groupements territoriaux et 22 centres, assurant une interface

entre l’état-major et les 117 casernes ;• un service de santé et de secours médical.

Il dispose d’un organe délibérant, le conseil d’administration, chargé de la gestion administrative et financière de l’établissement et composé de 14 conseillers généraux, six représentants des EPCI et deux repré-sentants des communes de l’Isère. Le conseil d’administration du SDIS est présidé de droit par le président du Conseil général, qui, en Isère, a délégué cette mission.

Un officier supérieur de sapeurs-pompiers, chef du corps départe-mental, assure la direction du SDIS sous la double autorité : • opérationnelle du préfet ;• administrative et financière du président du conseil d’administra-

tion.

La France compte 96 SDIS. Ceux-ci sont classés par catégorie (5), selon des critères fixés par l’arrêté du 26 décembre 2013. Le SDIS de l’Isère fait partie des 24 SDIS classés en 1re catégorie.

Le SDIS de l’Isère un service à double tutelle

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Cérémonie de Sainte-Barbe du corps départemental.

Installation du nouveau conseil d’administration.

Caserne de Saint-Ismier.

• Renouvellement partiel du conseil d'administration du SDIS et installation d'un nouveau bureau, le 23 juin.

• Regroupement des casernes d'Entre-Deux-Guiers et de Saint-Laurent-du-Pont, le 1er juillet.

• Première cérémonie de Sainte-Barbe du corps dé-

partemental des sapeurs-pompiers, le 27 novembre.

• Inauguration de la ca-serne de Saint-Ismier - is-sue du regroupement des casernes de Montbonnot-Saint-Martin, Saint-Ismier et Saint-Nazaire-les-Eymes - le 5 décembre.

BP 2015

Quand le SDIS perçoit 100 €, d’où viennent-ils ?

Conseil général50,5 €

Emprunt12 €

Contributions de l’État

1,5 €

Facturations, prestations

et autres recettes2 €

Contributionsdes communes

34 €

Quand le SDIS dépense 100 €, où vont-ils ?

Personnel65,5 €

Immobilier14 €

Dépenses courantes

et entretien13,5 €

Véhicules et engins

3 €

Informatiqueet télécom

2 €Remboursement

de la dette2 €

71,35 €

budget primitif (hors OCLT)

coût par habitant en Isère (contributions des collectivités)

d'investissement (réel hors OCLT)

CHIFFRES-CLÉS

105 M€

22,14 M€

BP 2015

Le SDIS fédère les hommes et les moyens afin d'assurer une distribution des secours de qualité sur le département. Casernes, matériels, formations... tout a été modernisé en Isère. Nous disposons, et je m'en félicite, d'un outil opérationnel efficace.

L'organisation territoriale du service départemental

isérois repose sur 117 casernes, dont cer-

taines issues de regroupe-ments : Le Touvet, Vernioz,

Saint- Ismier, Saint-Laurent-du-Pont...

Ceci montre à la fois un maillage territorial

cohérent et un effort de rationnalisation des

moyens, encouragé par le département.

Les sapeurs-pompiers, au coeur de la sécurité civile et de la vie des Français, constituent l'un des derniers services publics de proximité disponibles à toute heure du jour et de la nuit. Leur engagement citoyen, leur courage et leur dévouement restent un exemple pour tous. Le volontariat est ici la traduction la plus visible de la participation du citoyen à sa propre sécurité.

deux mots-clés pour la sécurité civile en Isère : complémentarité et synergie

Alain COTTALORDA Président du Conseil

général de l'IsèreRichard SAMUELPréfet de l’Isère

Jean-François GAUJOURPrésident du Conseil

d'administration du SDIS

HOMMES ET FEMMES

La loi du 3 mai 1996 a substitué à la logique d'organisation com-munale une logique départementale. Ce changement d'échelle a renforcé les solidarités locales en mutualisant les moyens et a structuré durablement l’organisation des SDIS. Presque 20 ans plus tard, un nouveau bouleversement du paysage territorial se dessine avec le projet de réforme de l'organisation territoriale : affirmation des métropoles, nouvelle carte des ré-gions, clarification des compétences... Avec cette importante réforme portée par l’État, l’organisation de l’action publique va évoluer en clarifiant l’exercice des compétences au niveau local. L'incidence sur l’organisation actuelle de la sécu-rité civile et des sapeurs-pompiers n'est pas encore mesurable.

ZOOM

Rapport d’activité 2014 du SDIS de l’Isère - Janvier 2015 24 rue René Camphin - CS 60068 - 38602 FONTAINE cedex - www.sdis38.fr

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En amont de la tenue des assemblées délibérantes, les instances consultatives paritaires, précédées de rencontres de dialogue social, permettent aux agents du SDIS de participer à son organisation et à son fonctionnement, à l’application des règles statutaires et à l’examen des décisions individuelles relatives à la carrière.

Composées de représentants de l’administration et de personnels élus, elles sont obligatoirement consultées pour avis ou pour informa-tion sur certains projets de décisions.

Plusieurs instances participent ainsi à la bonne organisation du service :• le comité technique (CT), chargé d’émettre un avis sur les questions

générales d’organisation et de fonctionnement ;• le comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volon-

taires (CCDSPV), compétent pour donner un avis sur toutes les ques-tions relatives aux sapeurs-pompiers volontaires ;

• la commission administrative paritaire (CAP), saisie pour avis sur les questions relatives aux situations individuelles ;

• le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), questionné sur tous les dossiers relatifs à la santé et la sécurité au travail ;

• la commission administrative et technique des services d'incendie et de secours (CATSIS), consultée sur les questions d’ordre technique ou opérationnel.

Ces rencontres institutionnalisées et régulières permettent d'échanger et d'évoluer en transparence sur les grandes orientations du service.

Le SDIS de l’Isère un mode de gouvernance paritaire

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Réunion du CCDSPV, le 18 novembre.

Réunion de la CATSIS, le 24 novembre.

Élections professionnelles, le 4 décembre.

• Le CCDSPV s'est réuni deux fois, en juin et en novembre.

• Un CHS a été organisé en oc-tobre et a été principalement consacré à la question des risques psycho-sociaux.

• Un CTP a eu lieu en juin et a per-mis l’étude de trois dossiers, dont celui concernant l'appli-cation de la durée annuelle du travail à 1 607 h.

• Une CATSIS a été convoquée au mois de novembre. 9 dossiers ont été étudiés.

• La CAP des PATS de catégorie A, B et C a été réunie deux fois, en septembre et en novembre. La CAP des sapeurs-pompiers professionnels non-officiers s'est réunie en septembre.

2 242

réunions plénières de dialogue social

heures syndicales (DAS + ASA)

dossiers traités en instances paritaires

CHIFFRES-CLÉS

12

2 536

2014 a été une année d’élections avec : . l'organisation des élec-tions professionnelles CT et CAP le 4 décembre, par le groupement des ressources humaines, . le renouvellement des membres du CCDSPV et de la CATSIS, piloté par le service affaires juridiques (GAF).

ZOOM

À la suite d'un pré-diagnostic réalisé en 2011, et dans le cadre d’une obligation juridique, le SDIS s'est saisi de la question des risques psycho-sociaux (RPS).

Un groupe de réflexion a été mis en place, sous la responsabilité du docteur Marie-Elisabeth Rocipon.

Le CHSCT sera un acteur de la prévention des RPS.

ET DEMAIN ?

64 % de participation à l'élection

du comité technique

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Le dialogue social est un outil louable en soi, conduisant les organisations syndicales et les directions d'établissements à se rencontrer et à discuter de l'organisation et des choix poli-tiques à mettre œuvre. Mais, dans le contexte social et économique que nous connaissons, les terrains d'entente sont parfois difficiles, voire impossibles à trouver, les objectifs des parties étant souvent divergents. La recherche de concessions doit malgré tout être au cœur de ce dialogue.

Membre représentant les volontaires au comité consul-

tatif départemental des sapeurs-pompiers, j'ai non

seulement une vision globale des dossiers au plan dépar-

temental mais je participe également activement à les

faire avancer. Pour progresser, il est es-

sentiel d'apporter un regard critique sur les choses mais plus important encore d'être

force de proposition, et c'est en cela que ma participation

au CCDSPV est très enrichissante.

Le dialogue social s'inscrit parmi les actes préparatoires du changement. Il permet d'entretenir la connaissance des perceptions identifiées par les personnels ou par la strate dirigeante de l'éta-blissement public afin de prévenir le développement des conflits. Il est particu-lièrement profitable pour renforcer la valeur technique des propositions faites par l'administration et pour débu-ter un travail d'adhésion par le débat contradictoire où l'expression du sens est essentielle.

l'échange élément structure et moteur du dialogue social

Cne Dominique ARMAGNACChef de caserne des Abrets

Membre du CCDSPV

Jean-Michel COMBAZTechnicien bureau

d'études

HOMMES ET FEMMES


Lcl Fabrice TERRIENChef du groupement des

ressources humaines

Les élections professionnelles pour le renouvellement des repré-sentants du personnel ont mobilisé 679 votants sur le scrutin du CT et 519 votants sur les scrutins des CAP. Elles se déroulaient au scrutin de liste à un seul tour. À l'issue du vote, l'attribution des sièges entre les listes candidates s'est faite en premier lieu au quotient électoral (chaque liste ayant droit à autant de repré-sentants titulaires que le nombre de voix recueillies). Les sièges restants ont été attribués à la plus forte moyenne. Non complète-ment pourvue par voie d'élection, la CAP PATS A a été complétée par voie de tirage au sort parmi les électeurs remplissant les conditions d’éligibilité. En l'absence de liste déposée par les organisations syndicales, la CAP PATS B a quant à elle été entièrement pourvue par voie de tirage au sort.

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La politique publique du SDIS est déclinée sur la base d’une vision partagée des enjeux et des contextes qui se traduit par l’élaboration, en cohérence, de deux documents stratégiques et prospectifs :

• le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) : élaboré en 2009, il dresse, au sens de l’article L.1424‑7 du Code général des collectivités territoriales, l'inventaire des risques de toute nature pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doit faire face le SDIS en Isère, et détermine les objectifs de couverture de ces risques par le service ;

• les axes stratégiques du SDIS : ils permettent, depuis 2011, à chaque échelon, fonctionnel ou territorial, d’inscrire clairement son action dans les objectifs fixés. Le SDIS a identifié trois axes, déclinés en 23 objectifs :axe 1 : développement de la mise en valeur des savoirs‑faire

et reconnaissance des activités menées par les agents au sein des équipes,

axe 2 : établissement des processus d’activités et construc‑tion des axes d’améliorations,

axe 3 : confrontation systématique des solutions proposées aux spécificités des sapeurs‑pompiers volontaires.

La mise en place d’outils de pilotage de l’établissement et d’évalua-tion des politiques doit permettre de vérifier l’atteinte des objectifs du service et d’assurer le suivi du schéma départemental.

Le SDIS de l’Isère une gestion stratégique

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Couverture du SDACR 2009. Réunion des chefs de caserne et de centre, le 20 novembre.

Vue de la disponibilité opéra-tionnelle des casernes avec l'outil décisionnel.

• La chambre régionale des comptes a rendu public, le 2 septembre 2013, un rap-port sur le SDIS. Ce rapport formule au total sept recom‑mandations dont certaines ont d’ores et déjà été mises en œuvre cette année.

• La feuille de route des grou-pements comprend, pour chaque axe stratégique, la définition d'objectifs décli‑nés en 127 actions pour l’an‑née 2014.

• Le SDIS, en partenariat avec le centre national de la fonction publique territo‑riale (CNFPT), propose à ses cadres des cycles courts de formation et de dévelop-pement des compétences pour ses cadres centrés sur les thématiques du mana‑gement, de la conduite du changement et de la culture d’établissement. ET DEMAIN ?

« Maîtriser la visibilité financière du SDIS » est l'un des objectifs que s'est fixé le groupement administration finances.

Il s'inscrit dans un contexte de tension budgétaire et doit permettre d’identifier les scénarios de la prospective financière.

23

127

268

axes stratégiques

objectifs

actions

cadres formés au management

CHIFFRES-CLÉS

3

7valeurs et principes

définisdans le SDACR

Dans un contexte budgétaire contraint, l'augmentation du service à la population conduit le SDIS à optimiser son fonction-nement. La mutualisation avec d'autres services, comme la solidarité des acteurs, constituent déjà des atouts indéniables. En outre, plusieurs démarches ont été en-gagées parmi lesquelles la mise en place de mesures comme les indicateurs ou le contrôle de gestion, etc.

Le schéma départemental d'analyse et de couverture des risques de l'Isère a été

arrêté en juillet 2009 : il permet de faire connaître

les ambitions du service en ce qui concerne la politique

de distribution des secours et donne de la visibilité à

long terme pour engager les stratégies du service.

Le SDACR se caractérise par une analyse des risques

courants fondée sur l'observation de la réalité de

l'activité, de la sollicitation tangible des hommes

et des engins et par une étude approfondie des

sapeurs-pompiers volontaires.

La mise en œuvre d'une démarche financière parti-cipative au SDIS de l'Isère se traduit pour le BP 2015 par le déploiement de deux outils spécifiques. Le « budget base 0 », qui consiste pour chaque service à réinterroger, la pertinence de chacune de ses lignes de dépenses afin de dégager un bilan coût/avantage favo-rable, et la prospective finan-cière à 5 ans, associant les groupements fonctionnels qui esquisse une cartographie financière des années à venir.

prospective, vision

stratégique

et projets de service

Lcl Frédéric MANINChef de projet SDACR

Col Hervé ÉNARDDirecteur départemental

Evelyne GAUCHARD-McQUISTON

Directeur administratif et financier

HOMMES ET FEMMES

Le système d’information décisionnel et opérationnel du SDIS de l'Isère est mis en valeur dans le rapport de la Cour des comptes rendu public en 2013 : les outils de pilotage de l’activité peuvent être cités comme exemples de bonnes pratiques ; ils contribuent manifestement à l’efficacité et à l’efficience du service.

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Après le plan national d'action lancé en octobre 2009, les lois Grenelle de l'environnement ont profondément modifié la législation relative à l'écologie, à l'énergie, et au développement durable.

Les SDIS, de par leur statut d’établissement public, doivent s’engager vers ce nouvel ordre écologique et répondre pleinement aux engage-ments du Grenelle en intégrant les trois piliers de l'économie, de l'envi-ronnement et du social.

Le SDIS de l’Isère, désireux d’investir la sphère verte et plus particu-lièrement celle de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, soutient d’ores et déjà différentes pratiques de développement durable comme la dématérialisation des pièces administratives, l’enseigne-ment à distance ou encore l’approche environnementale des nouveaux casernements dans le cadre de la nouvelle réglementation thermique.

Le SDIS de l’Isère un établissement résolument engagé dans une démarche de développement durable

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

• Répondant aux obligations légales et réglementaires en vigueur, le SDIS a procédé à une évaluation de ses émis-sions de gaz à effet de serre pour l'année 2011 sous la forme d’un bilan.

• Dématérialisation du bilan social, document qui récapi-tule les principales données chiffrées permettant d'ap-précier la situation du ser-vice dans le domaine social (emploi, rémunérations et charges, formation, condi-tions de santé et de sécu-rité).

• Trois casernes à la norme RT 2012 en cours de construction (Frontonas,

Saint-Mury-Monteymond, Châbons), portant ainsi à sept le nombre de bâtiments "basse consommation"

• Sensibilisation des agents au travers de "Flash sécu-rité" visant à rappeler des consignes de sécurité à la suite de retours d’expé-rience.

• Généralisation de la forma-tion et de l’enseignement à distance dans le parcours de formation des sapeurs-pompiers et des personnels de santé avec un double ob-jectif de simplification des outils et des contenus péda-gogiques et de limitation des déplacements.

ET DEMAIN ?

La commande publique doit constituer un levier majeur pour orienter les marchés vers une meilleure prise en compte du développement durable.

ZOOM

Le SDIS met tout en œuvre pour poursuivre la dynamique engagée en faveur du développement de l'administration numérique : dématérialisation du contrôle de légalité, traitement des flux comptables...

184 191 €

129

12 072

actions de formation intégrant de l'enseigne-

ment à distance

de participation versés par le SDIS pour la mutuelle

et la prévoyance

délibérations soumises à signature électronique

tonnes d'équivalent CO2

CHIFFRES-CLÉS

95

Test d’étanchéité de la caserne de Saint-Mury-Monteymond (construction neuve).

Spiral connect, plate-forme de formation à distance.

Premier bilan des émissions de gaz à effet de serre du SDIS de l'Isère (2011).

L'ensemble des véhicules pompiers de la caserne (mise en service en 2010) sont lavés à l'eau de pluie recueillie grâce à la citerne enterrée. Le préfiltre placé en amont trie les déchets organiques et la pompe de relevage électrique amène l'eau à l'appareil de lavage.Ce dispositif innovant permet non seulement de réduire de 10 à 20 % la facture d'eau, une économie substantielle en ces temps de crise, mais il représente surtout un geste écolo-gique fort !

Conformément à la réglementa-tion (loi Grenelle 2 du 12 juillet

2010 et son décret d'application du 11 juillet 2011), le SDIS de

l'Isère a effectué l'estimation de ses émissions de gaz à effet de serre sur une année, lui permet-

tant d'identifier les principaux postes d'émissions.

Sans surprise, ce sont les dépla-cements avec près de 5 000 t équivalent CO2 qui arrivent en

tête. Les véhicules à moteur ont une place importante dans notre

activité de sapeur-pompier. En réalisant une nouvelle estima-tion, nous verrons si les décisions

qui ont été prises ont permis de baisser ce taux d'émissions.

Le SDIS de l'Isère a dû s'adapter à la nouvelle réglementation thermique (RT2012) pour les construc-tions neuves. Les maîtres d’œuvre sont tenus d'ajouter des mesures d'étanchéité à l'air. Cela permet de diviser par trois les consommations en énergie primaire, tout en augmentant le confort en hiver comme en été. Par ailleurs, un guide d'uti-lisation des casernes est remis à chaque livraison qui rappelle les éco-gestes.

des projets innovants qui visent àsensibiliser tous les publics au

développement durable

Cdt Sylvain ARMANDChargé de mission

développement durable

Ltn hors cl. Philippe GUYONChef de caserne de Saint-

Laurent-du-Pont

Christophe CZERVISICEChef de projets

de constructions

HOMMES ET FEMMES


Col Jacques PERRIN Président de l'union départementale des

sapeurs-pompiers

La société évolue et le monde sapeur-pompier avec elle. Le tissu associatif, au travers de l'union départementale des sapeurs-pompiers de l'Isère,

représente ici une vraie force pour lutter contre l'individualisme, voire l'indifférence.

Promouvoir la cohésion, la solidarité et l'entraide, tel est notre devoir.

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La région Rhône-Alpes, avec huit départements, se classe au deuxième rang des régions françaises les plus peuplées avec 6 341 160 habitants.

L’Isère est le département le plus vaste de la région avec une superficie de 7 430 kilomètres carrés, soit 17 % du territoire régional et compte 1 224 993 habitants (2e département derrière le Rhône).

L’Isère est sous l’influence de deux espaces métropolitains que sont la région urbaine lyonnaise et le sillon alpin. La hiérarchie urbaine de l’Isère repose sur 16 villes de plus de 10 000 habitants (Bour-goin-Jallieu, Fontaine, Vienne et Voiron dépassant les 20 000 habi-tants), deux villes de plus de 30 000 habitants (Échirolles et Saint-Martin-d’Hères) et une ville de plus de 150 000 habitants, Grenoble. Le bassin de l’agglomération grenobloise concentre 33 % de la population (402 857 habitants) du département.

Avec une progression de près de 130 000 habitants en quinze ans, le département présente depuis longtemps une démographie dyna-mique.

L'Isère dispose également d’un fort potentiel économique basé sur un socle industriel solide, sur un secteur tertiaire étoffé tourné vers les nouvelles technologies et les pôles de compétitivité et sur l'importance du secteur touristique.

Le SDIS de l’Isère un établissement ancré dans les territoires

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Le CNPE de Saint-Alban.

ET DEMAIN ?D’ici 2030, en suppo-sant le maintien des tendances démogra-phiques récentes, l'Isère compterait 1 418 000 habitants (projections à l'aide du modèle INSEE/ OMPHALE).

1 224 993

533

22,7

soit 17 % de Rhône-Alpes

habitants, soit 19,3 % de la population totale

de Rhône-Alpes

communes dont 229 classées tout ou partie "loi montagne"

millions de nuitées touristiques

CHIFFRES-CLÉS

7 431 km²

300 130lits touristiques

(capacité d'accueil)

Situé au cœur du massif alpin et traversé par des cours d'eau ma-jeurs, le département de l'Isère est particulièrement exposé aux risques naturels.

Les 533 communes du dépar-tement sont toutes, à plus ou moins forte intensité, concer-nées par au moins un risque naturel (avalanche, éboulement, inondation...). Entre 1982 et 2014, 2 566 arrêtés de catas-trophes naturelles ont été pris dans le département.

Le risque technologique est aus-si particulièrement présent en Isère avec :• 50 établissements clas-

sés SEVESO hissant le département au 4e rang natio-nal par le nombre ;

• l'Isère compte également 7 barrages et est exposé au risque de rupture de 6 autres situés en Savoie ou dans le Jura. 144 communes sont po-tentiellement concernées par l'onde de submersion.

Les Ruines de Séchilienne. Vue de l'Alpe d'Huez.

Rapport d’activité 2014 du SDIS de l’Isère - Janvier 201524 rue René Camphin - CS 60068 - 38602 FONTAINE cedex - www.sdis38.fr

© CCI Rhône-Alpes - C&D 2013.

des

moyens

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Le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) regroupe des médecins, des pharmaciens, des vétérinaires, des infirmiers et des psychologues de sapeurs-pompiers. Les officiers volontaires SSSM représentent 55 % des officiers du SDIS.

Ses missions sont définies par l’article 24 du décret n°97-1225 du 26 décembre 1997, avec deux aspects :• l'un centré sur l'homme et son environnement professionnel :

médecine professionnelle et d'aptitude, médecine préventive, d'hygiène et de sécurité ;

• l'autre axé sur les interventions, notamment avec la mise en place de la réponse adaptée, la formation des pompiers, la surveillance de l'état d'équipement médico-secouriste.

L'activité opérationnelle générée par le secours à personne (SAP), cœur de mission des sapeurs-pompiers et de leur SSSM, croît de façon importante depuis cinq ans (+ 27,17 %). Les raisons sont multiples : sollicitations au profit des services partenaires, besoin d'assistance de la sphère médico-sociale...La régulation médicale des demandes SAP est effectuée par le Centre 15 et les actions sont partagées entre les ambulances privées, la permanence de soins, les SMUR et le SDIS, conformément à la convention SDIS-SAMU.

Le SDIS de l’Isèreun SSSM innovant

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Le SDIS, 1er utilisateur de DSA en Isère avec 211 appareils.

Simulation médicale. Médicalisation de Dragon 38-1.

• Réactualisation des doctrines opérationnelles vis-à-vis du risque biologique (notamment pandémie grippale et Ebola) en lien avec le SAMU. Un plan d'équipement adéquat a permis la mise à niveau des dotations du SDIS.

• Renforcement du soutien m é d i c o - p s y c h o l o g i q u e avec l'arrivée de deux psychologues SP afin d'apporter le soutien aux sapeurs-pompiers dans le cadre de l'activité opérationnelle.

• Le parc de DSA est en cours de renouvellement.Toutes les interventions pour secours à personnes s'effectuent avec une dotation intégrant un DSA. Un effort financier conséquent a permis l'achat de 155 DSA en 2014.

• Un référentiel compétence a été mis en oeuvre pour les infirmiers sapeurs-pompiers afin de les former dans les activités de médecine d'aptitude. Cet outil est déployé dans le cadre de l'enseignement à distance.

ET DEMAIN ?

Trois grands axes structu-reront l'avenir :

1. faire face à l’augmen-tation des demandes SAP ;

2. renforcer la réponse adaptée dans le cadre du référentiel secours à personne-aide médi-cale urgente ;

3. mettre en place une démarche qualité interne.

ZOOMEn étroite collaboration avec le SAMU, les véhicules de secours médical (VSM) sont dotés de multiparamètres permettant la transmission de données médicales en vue d'adapter la prise en charge et l'orientation des victimes.Ce dispositif renforce la place des ISP dans la réponse adaptée du secours à personnes.

4 735

8,09 %

4 184

professionnels de santé

interventions SSSM

VSAV médicalisés

visites médicales d'aptitude

CHIFFRES-CLÉS

274

Le SDIS de l'Isère dispose depuis plus de 25 ans d'équipes cynotechniques opéra-tionnelles, constituées de conducteur et de chien, formées à la recherche et au sauvetage de personnes ensevelies ou disparues. Mis-sions s'étendant sur tout le territoire national et même à l'international. Des équipes ani-malières réparties sur deux pôles, au nord et au sud du departement, ont par ailleurs été créées. Elles ont pour missions le secours, la capture et la neutralisation d'animaux .

Grâce à l'implication des sapeurs-pompiers et des

assistantes du SSSM, le recueil des données lors des interven-

tions DSA permet d'alimenter trois registres (SDIS, RENAU et

DGSCGC). La bonne coopération avec les services receveurs

des hôpitaux permet d'aider à la démarche diagnostique pour les victimes récupérées. Le nombre

d'interventions DSA augmente légèrement (862 en 2013) mais

le taux de récupération initiale reste stable (16,92 %), avec par

contre une nette amélioration du pourcentage de survie sans

séquelle à la sortie de l'hôpital (30 sur 35 victimes).

Les ISP protocolés peuvent télétransmettre par mail ou par fax par le biais du CODIS des électrocardiogrammes au médecin régulateur du SAMU afin qu'il les analyse et décide des moyens adaptés à mettre en œuvre, de la délivrance d'une thérapeu-tique au déclenchement de moyens supplémentaires. Le premier cas de télétrans-mission fut pour une per-sonne victime d'un malaise spontanément résolutif : à la vue du tracé, le médecin a décelé une tachycardie ven-triculaire et a déclenché une équipe médicale héliportée.

une mosaïque de métiers au service des agents et de la population

Marie-France MONNETMédecin 1re classse

Malik OUABDESSELAMVétérinaire colonel

Anthony HOSS Infirmier

Pontcharra

HOMMES ET FEMMES

2014 a été marquée par le choix d'un nou-veau logiciel de gestion de stock et de parc.

La démarche est partagée entre le SSSM, le groupement logistique et la direction des

systèmes d'information. Cet outil s'adaptera plus aisément à une ges-

tion de proximité au sein des casernes.

Agnès GRUNDHEBERPharmacien responsable

de la logistique santé


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moyens

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Les sapeurs-pompiers volontaires (SPV) sont un maillon essentiel de la chaîne des secours en Isère. Ils sont actuellement 3 895 SPV actifs soit 83 % du nombre total de sapeurs-pompiers.

La fidélisation, voire l’accroissement des effectifs de SPV, est indispen-sable au bon fonctionnement du corps départemental afin d’assurer une distribution des secours équitable et de qualité. Sur l'année 2014, 27 089 interventions ont été réalisées uniquement par des SPV.

La pérennisation du volontariat est aujourd’hui un enjeu national stratégique. La préservation de ce modèle original d’engagement citoyen est primordiale pour assurer un maillage complet du territoire, propre à garantir l'efficacité des secours. Ceci est particulièrement prégnant et sensible en Isère où 93 casernements sont entièrement composés de SPV.

Le SDIS de l’Isère le volontariat, un capital humain à préserver

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

• À la suite de la parution du décret n° 2012-1132 du 5 octobre 2012 approuvant la charte du sapeur-pom-pier volontaire, accueil des SPV nouvellement engagés par une lecture solennelle de ce corpus de valeurs.

• Signature d'une convention innovante avec la com-mune de Luzinay pour faci-liter l'accueil des enfants de sapeurs-pompiers pendant le temps périscolaire lors des interventions.

• Afin de renforcer la fidéli-sation du volontariat, mise en place d’un dispositif permettant aux SPV actifs d’accéder à titre privé à des offres de prêt à taux bonifié contre l'engagement d'un maintien de l'activité.

• Valorisation d'employeurs isérois faisant un effort par-ticulier en matière de dispo-nibilité des volontaires (en leur permettant notamment de partir plus aisément en intervention ou en forma-tion) par l’attribution d’un la-bel « employeur partenaire des sapeurs-pompiers ».

• Expérimentation sur six ca-sernes en souffrance de dis-positif opérationnel perma-nent (DOP) en jours ouvrés (Chamrousse, Corps, Gresse, Monestier, Mens, Valbon-nais) d’une campagne de recrutement ciblée sur des SPV formés uniquement aux secours à personnes.

ET DEMAIN ?La transposition en Isère de l'arrêté du 8 août 2013 relatif à la formation des SPV vise à adapter le parcours qualifiant et à rendre plus souple la formation. Il permet à chaque SDIS de définir les modalités d'acquisition des compé-tences en fonction des particularités locales.

526

670enployeurs partenaires

jeunes de 11 à 18 ans (JSP)

répartis dans 37 sections

CHIFFRES-CLÉS

moyenne d'engagement hors suspension

âge moyen du SPV

ZOOMLa capacité du SDIS à fidéliser les SPV est mesu-rable dans les statistiques nationales 2014 réalisées par la DGSCGC qui confir-ment la bonne santé du volontariat en Isère avec une ancienneté moyenne supérieure à 12 ans (contre 10 ans 4 mois pour les autres SDIS de 1re catégorie).Nouvelle campagne nationale

de promotion du volontariat.Lecture de la charte du SPV par une nouvelle recrue lors de la Sainte-Barbe départementale.

Visuels de la campagne d'affi-chage iséroise, avec des SPV.

34 ans

733femmes SPV

12,06 ans

J'ai 17 ans. J'étais jeune sapeur-pompier pendant quatre ans à la caserne d'Ey-bens avant de signer mon premier enga-gement sapeur-pompier volontaire dans cette caserne. En étant sapeur-pompier volontaire, je veux avant tout pouvoir aider les gens qui sont dans le besoin, secourir des victimes.

Infirmière de formation, je suis pompier volontaire

depuis neuf ans. Je par-viens à conjuguer mon

activité professionnelle et mon engagement volontaire

en préservant mon rôle de maman : j’ai en effet cinq

enfants. J’ai une activité opé-rationnelle (gardes postées

et astreintes, CODIS). Je participe aussi aux visites

médicales de recrutement et de maintien des SP, à leur

formation initiale et continue. Je suis par ailleurs officier santé en cas de plan NoVi.

Je suis chef d'une nouvelle caserne regroupant les moyens des anciennes structures de Goncelin, La Terrasse et Le Touvet. C'est une équipe qui compte main-tenant 70 sapeurs-pompiers volontaires. Je suis égale-ment chef de colonne. Je participe aux astreintes de la chaîne de commandement, en particulier sur le sud du département. Mon activité de SPV m’apporte des notions de prévention qui s’avèrent très utiles à mon employeur dans la gestion quotidienne d’une trentaine d’ERP.

la pérennisation du volontariat, un enjeu de

service

Sap 2e cl. Quentin d'ORIASPV

Eybens

Karima BENGOUAInfirmier pincipalBourgoin-Jallieu

HOMMES ET FEMMES


Lcl Ronan DELMASChef du groupement

volontariat

L'Isère est un département où le volonta-riat est dynamique. Les actions menées

par le groupement volontariat contribuent à maintenir cette tendance, notamment en cherchant à faciliter l’exercice quoti-

dien de l’activité des SPV, par exemple par l'établissement de conventions, avec les

employeurs ou pour la garde d’enfants, ce qui est innovant. De nouvelles initiatives

sont en cours d'élaboration pour 2015.

Cne Allan PINELLEChef de caserne

Le Touvet

des

moyens

SES

MO

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S H

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Travaillant à l’État-Major, dans les groupements territoriaux ou dans les unités opérationnelles, les 5 282 agents du SDIS constituent la clef de voûte du système de sécurité civile en Isère. Les sapeurs-pompiers professionnels (SPP) sont au nombre de 804, et même si leur cœur de métier est l'opérationnel, ils participent à la gestion administrative et technique de l'établissement. Durant les périodes de fortes fréquenta-tions touristiques, le SDIS renforce son dispositif opérationnel perma-nent avec des agents saisonniers.Les 4 223 sapeurs-pompiers volontaires (SPV) - 3 895 actifs + 328 en suspension - participent également au corps départemental. Hommes et femmes, citoyens engagés, ils offrent leur disponibilité au service de leurs concitoyens.Les sapeurs-pompiers disposent aussi d’un impor-tant service de santé regroupant 274 personnels médicaux.Les personnels administratifs, techniques et spécialisés (PATS), fonc-tionnaires ou contractuels, au nombre de 255, participent à la gestion de l’établissement et au bon fonctionnement des services supports (in-formatique, logistique, administratif et ressources humaines).Recensés dans un référentiel emplois-compétences (REC), 188 mé-tiers, répartis dans 21 familles professionnelles et rattachés à 13 em-plois-type, sont représentés au sein du SDIS. Ces métiers se répar-tissent dans deux grands domaines de compétences : le savoir-faire opérationnel des sapeurs-pompiers et du SSSM, et les compétences administratives, financières et techniques de la fonction publique ter-ritoriale.

Le SDIS de l’Isère un établissement placé sous le signe de la pluralité

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Entretien des véhicules aux ateliers.

Maintenance des réseaux informatiques.

Réception d'appels au CTA.

• L'hypothèse 2 d'accélération de la réforme de la filière a été retenue lors du CTP du 30 juin : création de 50 postes d'ad-judant en 2015, 40 en 2016, 30 en 2017, 20 en 2018, 9 en 2019 (au lieu de 19 chaque année) ; les sergents concer-nés par le protocole du 16 avril 2013 pourront être nommés au plus tard en 2019.

• Mise en place d'une cellule de prospective RH chargée d’élaborer les éléments per-mettant le pilotage à moyen

et long terme des ressources humaines.

• Suite à l’approbation lors du CTP du 19 février 2013 du plan pluriannuel relatif à l'accès à l'emploi titulaire, cinq agents ont pu bénéficier de ce dispo-sitif en 2014 (un attaché et quatre ingénieurs).

• Évaluation du nouveau cadre réglementaire facilitant et sé-curisant l’emploi sous forme de CDD de SPV dans le cadre de l’engagement saisonnier.

ET DEMAIN ?Dans le cadre d'une gestion optimisée des ressources humaines, le déploiement d’un nouveau système d’informationmoderne et évolutif doit permettre de répondre aux enjeux de complexi-té et de changement.

ZOOMLa publication en août et septembre 2013 des arrêtés finalisant le nouveau dispositif de formation des SPP et des SPV, introduisant une approche pédagogique par les compétences, entraîne un allègement normatif et une organisation modulable par les SDIS en fonction de leurs besoins opérationnels propres.

35 400

40 ans

60,78 %

de fonctionnaires (titulaires et stagiaires)

journées de formation

moyenne d’âge des SPP

taux de féminisation des PATS

CHIFFRES-CLÉS

87,50 %

1 665candidatures traitées

Au sein du bureau "gestion des personnels", j'assure la gestion administrative des dos-siers d'agents, SPV, SPP ou PATS, d'un secteur géographique qui m'a été confié. Je suis le déroulement de leur carrière, de leur recrutement au SDIS jusqu’à leur départ (avan-cements de grade ou d'échelon, temps partiel, évaluations...). J'ai également en charge les dossiers d'accident et de maladie.

Je suis assistante au centre de secours du Haut-Rhône

qui regroupe sept casernes. J'ai en charge le suivi des

dossiers personnels des agents SPP et SPV. Je fais le lien entre l'état-major,

le groupement nord et les chefs de caserne. J'assiste aux réunions générales des

casernes et aux comités de centre pour établir les

comptes-rendus au plus vite. J'élabore les notes d'informa-

tion des casernes et je m'oc-cupe de la mise en place des

documents administratifs.

les moyens humains, véritable richesse de l’établissement

public

Sylvie MICHALLONAssistante de centre

Haut-Rhône

Anaïs BARDAssistante de gestion

spécialité RH

HOMMES ET FEMMES


Sapeur-pompier volontaire depuis presque 10 ans, j'ai choisi de m'investir dans la formation. Je suis responsable de la section JSP de ma caserne. J'interviens par ailleurs dans le cadre de la formation initiale et de la formation continue des SPV. Pour moi, former c'est pouvoir faire faire toucher du doigt le lendemain...

Sapeur-pompier professionnel à la caserne de Grenoble depuis un an, je découvre

chaque jour les spécificités de notre caserne et de notre secteur. Nos journées

sont rythmées d'interventions, de formations et de tâches administratives. Le repas et le sport permettent les échanges, le partage

et la cohésion qui sont pour moi des éléments-clés de notre métier !

Sap 1re cl. Marion PEAUDECERF

FI SPP 2013 / Grenoble

Sgt Steve CHAPELINFormateur et encadrant JSP - St-G.-d'Éspéranche

des

moyens

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Pour remplir leurs missions du quotidien, les sapeurs-pompiers sont dotés de matériels et d’équipements performants faisant appel aux dernières innovations leur offrant ainsi des garanties de sécurité et d'efficacité sur le terrain.

Le groupement infrastructures - bâtiment adapte et modernise constamment le patrimoine immobilier du SDIS d'une surface totale de 109 249 m² dont une importante partie est utilisée 24h/24h et 365 jours par an.

Le SDIS dispose d’un parc de 946 véhicules, comprenant :- des engins dédiés aux missions quotidiennes (fourgon pompe

tonne pour la lutte contre l’incendie, ambulances pour le secours à personnes...) ;

- des engins spécialisés.L'atelier départemental de Fontaine assure l’entretien et la maintenance du parc.

Pour coordonner l’activité opérationnelle, le SDIS s’appuie sur le réseau national de transmissions Antares et sur un outil de traitement de l’alerte performant. Chaque activité au sein du SDIS nécessite également un matériel informatique adapté : logiciels, outils de gestion, réseaux informatiques et téléphoniques de communication.

Une plate-forme logistique de 2 860 m² implantée à Voiron fournit l’armement des engins en matériel et assure la vérification de ces derniers. Elle assure également le renouvellement des moyens utilisés lors des interventions (EPI, tuyaux, consommables pharmacie, produit émulseur...).

Le SDIS de l’Isèredes moyens matériels dédiés

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

• Modernisation des instal-lations du service avec le déploiement du réseau faisceau hertzien sur les centres de secours parti-cipant à la sécurisation du système de gestion opéra-tionnelle.

• Renouvellement de l’appli-cation logistique. La rédac-tion du cahier des charges commun à la plate-forme et au SSSM doit permettre le déploiement d’un nouvel

outil renforçant la traçabi-lité et la gestion des stocks pour gagner en réactivité.

• Dans le cadre de l’amélio-ration de la robustesse des installations, des trans-missions et des communi-cations du SDIS, renouvelle-ment du 11 au 13 février du test de bascule du centre de traitement des appels sur la plate-forme de secours de Voiron.

ET DEMAIN ?L’équipement des échelles pivotantes auto-matiques de détecteurs de ligne à haute tension doit garantir la sécurité des agents après plu-sieurs accidents d'origine électrique dans d’autres départements.

946

9 828

5 781

postes informatiques

immatriculations

colis expédiés par la plate-forme logistique

demandes d'assistance informatique de la part des

utilisateurs

CHIFFRES-CLÉS

1 050

Échelle pivotante à mouvements combinés (EPC) de Saint-Martin-d'Hères.

La toiture "évolution" sur le plateau technique du centre de formation départemental.

Pont-élévateur automobile de l’atelier départemental.

ZOOMLe SDIS travaille très étroitement avec Météo France dans le cadre de la mutualisation des infrastructures faisceau hertzien au sommet du Moucherotte. Il s'agit d'accroître la robustesse des installations par lasécurisation électrique et le renforcement de ce site.

Sur sa plate-forme logistique de 2 860 m² située à Voiron, le SDIS stocke 2 000 réfé-rences qui sont distribuées à l'ensemble des sites du département. L'enjeu est de garantir la livraison des demandes en recherchant le meilleur ratio coût / délai / qualité. 17 agents assurent le bon fonctionnement du système de la passation de la commande à l'expédition en passant par la préparation des demandes et le maintien en état de fonction-nement du matériel.

Afin de garantir le déclen-chement de l'alerte, une

double astreinte, informa-tique-réseaux-téléphonie et transmissions, est assurée

en Isère depuis 10 ans. Six agents côté informa-

tique et quatre agents côté transmissions assurent des

astreintes d'une semaine, sur tout le département. Il convient d'être techni-

quement polyvalent pour répondre aux besoins de

l'opérationnel.

L'atelier mécanique dépar-temental est scindé en deux lieux, Fontaine, pour l'atelier principal, et Bourgoin-Jallieu. Nous sommes chargés de la maintenance du parc auto-mobile du SDIS. Si l'entretien courant peut être sous-traité, tout ce qui relève des équipements incendie des engins est fait chez nous. Nous faisons en moyenne 2150 prestations par an à l'atelier !

les missions essentielles des agents

des fonctions support

Hugues MARTINEAUCharly KOEHL-FABER

Chargé de l'infrastruc-ture informatique

Pierre CLAUZELTechnicien

à l'atelier départemental

HOMMES ET FEMMES

Le logiciel de traitement de l'alerte START offre la possibilité au CTA-CODIS de traiter les

appels d'urgence, de mobiliser en temps réel les personnels et matériels nécessaires

au bon déroulement des interventions. Des interfaces dédiées permettent aux casernes de gérer les disponibilités et compétences

de chaque sapeur-pompier.START est connecté avec d'autres logiciels,

internes et externes, ce qui assure la fiabilité des données et le partage des informations.

Jérôme DIMETChef de projet START


Hugues MARTINEAUChef du groupement

logistique par intérim

des

mis

sions

LES

SEC

OU

RS Le SDIS de l’Isère

acteur essentiel des missions d’urgence

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Après l'incendie survenu dans un camp de Roms à Fontaine.

Dispositif de secours du Tour de France à Chamrousse.

Extinction d'un feu survenu en plein cœur de Grenoble.

• 30mars:feu de végétauxàBarraux en milieu escarpé,10 hectares brûlés, DIH en-gagé.

• 18 juin : feu de bâtimentà Grenoble avec début depropagationauxhabitationsvoisines, SD et CYNO enga-gés.

• 18 juillet :sécurité du Tour de France en Chartreuse età Chamrousse : 90 SP mo-bilisés et 22 interventionsassurées.

• 21 juillet : accident de PL TMDàMarcilloles,dépotagede 35 000 litres d'acétone,équipesCMICengagées.

• 22 juillet : secours spéléoaux cuves de Sassenage,8 spéléologues piégés parles eaux évacués par lessecouristes (SSSI, GRIMP,PGHM, CRS Alpes, ADRAS-SEC).

• 9 septembre : feu de bâ-timents commerciaux àÉchirolles, 11 magasinsconcernés dont 7 détruits,70 sapeurs-pompiers enga-gés.

• 13octobre : inondationsennord-Isère, 150 interven-tionsmobilisant120SP,plu-sieursmisesensécurité etévacuationsdepersonnes.

ET DEMAIN ?L’implication plus forte du SDIS dans les missions d’assistanat social aura une incidence notable sur l’organisation des secours et sur les mis-sions fondamentales du service.

ZOOM

Le 29 juin, les pompiers du groupe d'intervention en milieux périlleux et un hélicoptère de la sécurité civile ont procédé à l'évacuation de 37 personnes bloquées dans le téléphérique de Grenoble dont le câble moteur a déraillé à cause du vent violent.

45446

411904

9,93minutes

victimes prises en charge

appels reçus au CTA-CODIS

délai médian pour arriver sur intervention (hors traitement de l'appel)

CHIFFRES-CLÉS

68669interventions

Placésous l’autoritéconjointeduPréfetetdumaire(sur le territoiredesacommune),dans lecadrede leurspouvoirsdepoliceadminis-trative,leSDISdel’Isèremetenœuvreauquotidienlesmoyensnéces-sairespourassurerlaprotection des personnes et des biens.À l’issued’unprocessusdedépartementalisationaujourd’huicomplè-tementachevéetquiaprofondémentmodifiél’organisationduservice,le SDIS est désormais l’unique gestionnaire des moyens d’incendie et de secoursenIsère.

En2014,l’activitéduSDISs’estconcentréesurlesmissionsd’urgence:• uneaugmentationdusecoursàpersonne(+1%)quireprésentela

partlaplusimportantedel’activitéopérationnelle(75%);• unediminutiondel’activitéincendie(-3%);• une hausse des interventions pour destruction d’hyménoptères

malgrélesdispositionsprisesen2012deneplusprendreenchargesystématiquementlesinterventionsàcaractèreprivé(+16%);

• lesaccidentssurlavoiepubliqueaugmentent(+3%).

Le nombre total d'interventions ne faiblit pas malgré la régulationdecertainesmissionsd'assistance.

Le CTA-CODIS, chargé du traitement des appels au 18 ou au 112, engage si nécessaire les moyens appropriés les plus proches de chaque sinistre. La réponse opérationnelle est adaptée aux sollicitations selon leur nature, la saisonnalité, ainsi qu'aux multiples risques du département de l'Isère. Cette réponse se traduit sur le terrain par l'in-tervention des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels affectés dans les 117 casernes assurant le maillage territorial.

La caserne de Seyssinet est la plus grosse unité du dé-

partement. L'activité opéra-tionnelle y est soutenue avec

près de 8 000 interventions à l'année. Les gardes sont

assurées par cinq équipes. 17 pompiers, en moyenne,

sont en garde postée au quo-tidien afin d'assurer des dé-

parts immédiats. La caserne accueille également les spé-

cialités CMIC et GRIMP. Bien que soutenue, la journée est bien organisée et encadrée

avec une part importante de formation, notamment

sur les modules incendie.

Le territoire de l'Oisans pré-sente des caractéristiques naturelles rudes, une démo-graphie fluctuante et une économie mixte où tourisme et activités locales cohabi-tent. Le centre de secours doit donc s'adapter à ces différentes contraintes. Nos 1 386 sorties en 2014 reflètent bien cette diversité : accidents liés aux activités de montagne, interventions dans des ERP, accidents de circulation sur un réseau routier difficile, très fréquenté l’hiver.

uneactivité

soutenueetenmutation

Sgt Franck EYMARONSeyssinet-Pariset

Lcl Frédéric FOURNIERChef du groupement

opérations

Cne Jean-Luc GIRAUDChef de centre Oisans

HOMMES ET FEMMES


Opérateur, c'est répondre 24h/24 aux appels, demandes de secours ou autres en un mini-

mum de temps. C'est prendre une localisation précise, le motif de l'appel, le numéro de télé-

phone et le nom du requérant (demandeur), lui prodiguer des gestes de secours et/ou des

conseils et lui envoyer des secours adaptés et/ou le rediriger vers un service compétent.

C'est un travail d'équipe et c'est le premier maillon de la chaîne des secours.

Sgt Frédéric MARMEYOpérateur au CTA-CODIS

des

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sions

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L'organisation du commandement des opérations de secours est déterminée par un règlement opérationnel.

En Isère, un état-major regroupe les services fonctionnels liés à la gestion et à l’organisation de l’ensemble des moyens humains et matériels sur le département (hors logistique et formation). La mise en œuvre opérationnelle s’articule autour : • du CTA-CODIS (Centre de Traitement de l'Alerte - Centre Opérationnel

Départemental d'Incendie et de Secours) où convergent tous les appels du "18" et du "112" en Isère. C’est de ce point stratégique que débute le déploiement des moyens sur le terrain et que s’exerce la coordination des secours ;

• des 22 centres de secours, chargés de mutualiser les moyens humains et matériels sur des bassins et suivre le dispositif opérationnel permanent, et d'un réseau de 117 casernes.

Le SDIS dispose également d'équipes spécialisées, regroupées par pôles : • feux de forêts (FDF, DIH), • milieux périlleux (IMP, SMO), • recherche et localisation de personnes (SDE, CYN), • risques technologiques (RAD, RCH),• secours nautiques (SAL, SAV, COD4).

Le SDIS de l’Isèreune organisation déconcentrée

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Chef de groupe sur une inter-vention.

Mise en œuvre du protocole de balisage pour accident.

Prise d’appel CTA/CODIS.

• Nomination de nouveaux chefs de caserne : 13 pas-sations de commandement effectuées dans l’année.

• Début des travaux de res-tructuration de l'état-ma-jor par la destruction des bâtiments situés sur la future emprise : toutes les fonctions support du SDIS et notamment le CTA-CODIS seront transférées dans ce nouveau bâtiment à l'hori-zon 2016.

• L’organisation et la coordi-nation des interventions re-lèvent de la chaîne de com-mandement : un groupe de travail a permis de définir le rôle nouveau de l’officier de garde (niveau de "chef de groupe") sur l’aggloméra-tion grenobloise.

• Un protocole inter-services de balisage de sécurité est en vigueur sur les routes iséroises.

ET DEMAIN ?La poursuite du déploie-ment des bips alpha-numériques préparent l’avenir. Ces récepteurs de nou-velle génération sont des vecteurs essentiels de la transmission de l'alerte et doivent garantir plus de robustesse au service

ZOOMLa fréquentation touristique séquentielle de l’Isère oblige le SDIS à penser une organisation innovante pour garantir la défense des bassins à forte saisonnalité. Un nouveau cadre réglementaire crée les conditions favorables à l’emploi des SPV saisonniers.

26

69

équipes spécialisées622 agents impliqués

interventions de niveau chef de site(198 interventions de

niveau colonne)

exercices départementaux

CHIFFRES-CLÉS

9

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Le SDIS recrute chaque année en période esti-vale comme hivernale des sapeurs-pompiers saisonniers dans des secteurs où l’affluence touristique entraîne un important surcroît d’activité opérationnelle, mais aussi une baisse de la disponibilité volontaire, les SPV étant plus impliqués dans leur travail en pleine saison. Avec 40 000 lits touristiques, le Vercors fait partie de ces bassins de vie à renforcer. L’impact de la saisonnalité est fort, une unité opérationnelle comme la caserne de Villard-de-Lans doublant son nombre d’interventions lors des mois de haute saison.

Premier maillon de la chaîne opérationnelle, le CTA reçoit

les demandes de secours composées sur le 18 et le

112 pour l'ensemble du département de l'Isère.

Environ 80 agents, sapeurs-pompiers professionnels, volontaires et personnels

administratifs et techniques y travaillent 24h sur 24h. Ils y traitent annuellement environ

470 000 appels. Au-delà du déclenchement des secours,

le CTA-CODIS assure le suivi opérationnel des interven-

tions en lien avec les services partenaires (SAMU,

gendarmerie, police...).

La mise à jour du règlement opérationnel, document structurant du service, vise principalement à intégrer la notion de limites opéra-tionnelles et à adapter le dimensionnement de notre réponse opérationnelle à la sollicitation de la population. Elle prendra également en compte les réorganisations territoriales intervenues depuis la version de 2009 en faisant coïncider l’organisa-tion administrative du centre à son secteur opérationnel.

une répartition homogène des moyens de secours sur l'ensemble du territoire isérois

Cdt Frédéric MEYNETChef du CTA-CODIS

Ltn 1re cl. Hervé EYMARDChef de centre Vercors

Cdt Olivier CROMBOIS Responsable étude et

doctrine opérationnelles

HOMMES ET FEMMES

La mise en oeuvre des moyens dont dispose le SDIS ne peut être assurée avec efficacité et rapidité qu’avec une chaîne de comman-

dement parfaitement hiérarchisée, coor-donnée et exercée. Dans cette organisation,

j'interviens en tant que chef de groupe sur des cycles d'astreinte de 7 jours. C'est l’emploi de

commandement immédiatement supérieur au chef d'agrès. Il se met en œuvre pour un volume de 2 à 4 engins de secours soit une

vingtaine d’agents à commander. Cette fonc-tion me permet de conserver de la proximité avec le terrain et d'entretenir ma technicité.

Ltn 1re cl. Serge GLENATChef de groupe


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La sécurité civile a pour objet la préparation et la mise en oeuvre de mesures et de moyens appropriés relevant de l’État, des collecti-vités territoriales et des autres personnes publiques ou privées pour la protection des personnes, des biens et de l'environnement.

Elle est principalement organisée, au niveau national, par la direction de la sécurité civile du ministère de l’intérieur. Au niveau territorial, elle relève des SDIS placés sous l’autorité opérationnelle du préfet qui coordonne les moyens et définit la doctrine.

La chaîne opérationnelle du secours comprend quatre niveaux en fonction de l’importance de la crise et des moyens à mettre en oeuvre pour y faire face :• au niveau communal, le maire peut mettre en place un poste

de commandement communal (PCC) dans le cadre de sa compé-tence de police générale ;

• au niveau du département, le dispositif s’articule autour du centre opérationnel départemental (COD) et du poste de commandement opérationnel (PCO) ; l’organisation opération-nelle des moyens départementaux est définie par le plan ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile) ;

• la zone de défense et de sécurité coordonne les opérations supra-départementales avec le centre opérationnel zonal (COZ) ;

• le niveau national avec le centre opérationnel de gestion interministérielle de crise (COGIC) peut en cas de besoin appuyer le dispositif en place.

Le SDIS de l’Isère acteur de la gestion de crise

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Premier entraînement sur le centre zonal RBC (Rhône).

Exercice MESOS à Annecy. Exercice PPI Stepan Europe à Voreppe.

• Le 15 avril 2014, un exercice organisé par les Préfec-tures des Hautes-Alpes et de l’Isère a permis de simu-ler dans le tunnel routier du Grand Clôt à La Grave (05) un accident de circulation. L’objectif était de tester les procédures, la coordina-tion des services, la chaîne d’alerte, les secours aux personnes, la gestion de la circulation et le dispositif de sécurité.

• Les 27 et 28 juin 2014, le SDIS a pris part à un exer-cice de sécurité civile

européen : MESOS pour "mise en situation opéra-tionnelle simulée". Piloté par l'EMIZ, organisé à Annecy et dirigé par la préfecture de Haute-Savoie, il était conduit autour d’un scénario de séisme majeur.

• Le Plan Particulier d’Inter-vention (PPI) de Stepan Eu-rope à Voreppe a fait l’objet d’un exercice « grandeur na-ture » le 16 octobre 2014. Il a mobilisé le SDIS et a permis de tester la mise en place du COD en préfecture et du PCO sur le terrain. ZOOM

Le SDIS soutient et apporte son expertise aux maires qui souhaitent créer une réserve communale de sécurité civile (RCSC).

29

4

personnels Isérois mobilisés sur des ren-

forts extra-départementaux

exercices préfectoraux

CHIFFRES-CLÉS

activations du COD en préfecture

(2 interventions + 9 exercices)

11

ET DEMAIN ?Les SDIS de la zone de dé-fense et de sécurité sud-est (EMIZ) travaillent sur l’élaboration d’un schéma zonal d'orientation sur les mutualisations des équipes spécialisées, des équipements rares et lourds, de la formation.

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J’ai dû assurer la fonction de directeur des opérations de secours sur une intervention sensible de feu de pipeline survenu sur ma commune, à la suite d'un impact de foudre. Cette opération complexe de fuite de gaz enflammé, bien que circonscrite à une zone réduite, a dépassé le cadre classique d’une procédure gaz et a nécessité des moyens importants de la part des sapeurs-pompiers et de GRT Gaz. La bonne coordination des acteurs sous ma responsabilité a permis de mener à bien la mission d’obturation et de pro-tection de la conduite.

L'état-major interministériel de zone dispose d'un centre

opérationnel : implanté à Lyon, il tient une place essen-

tielle dans la pyramide d’or-ganisation opérationelle de la défense et de la sécurité

civile. Il est en contact avec le CODIS isérois qui transmet les

messages opérationnels. Il a également pour mission d'or-ganiser les colonnes mobiles

de secours et d'en coordon-ner les moyens comme ce fut

le cas en 2013 où 55 pom-piers de l’Isère, de l’Ardèche et du Rhône se sont rendus

en Normandie pour aider les populations sinistrées...

Suite à une montée des eaux liée à de fortes précipita-tions, j’ai dû activer mon plan communal de sauvegarde en octobre 2013. Ce document et le travail en amont prépa-ratoire nous ont permis de réagir rapidement et de façon cohérente face à ce phéno-mène climatique soudain. Le PCS a facilité également la montée en puissance de l'organisation de crise et la coordination des services impliqués.

une chaîne opérationnelle de secours

Col Stéphane SADAKChef d'état-major

de la zone sud-est Roger COHARD

Maire de Le Cheylas

Henri GERBÉ Maire de Brézins

HOMMES ET FEMMES


Le préfet a la charge de la sécurité des per-sonnes et des biens en Isère, et à ce titre,

dès que les circonstances l'exigent, il exerce la responsabilité de directeur des

opérations de secours. Les procédures opé-rationnelles établies par le SDIS, en lien avec

les services de l'État et les autres collectivités territoriales, doivent faire l'objet d'exercices

réguliers. L'entraînement est en effet devenu une obligation permanente depuis la loi de

modernisation de la sécurité civile.

David RIBEIRO Directeur de cabinet

Préfecture de l'Isère

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Conformément à l'article L 1424-3 du code général des collectivités territoriales, le maire et le préfet disposent des moyens relevant du SDIS pour assurer les missions qui leurs incombent en matière d’application des règles de sécurité, de prévention et de réglementa-tion applicables aux risques d'incendie et de panique dans les établis-sements recevant du public (ERP).

Pour cela, au sein du SDIS, un service prévention est tout spécialement chargé de ces actions. Les préventionnistes sont au nombre de 18 en Isère pour assurer le suivi de 17 944 établissements recevant du public et 8 immeubles de grande hauteur (IGH), s'appuyant sur une réglemen-tation évolutive de sécurité incendie et de panique et sur des règles de fonctionnement adaptées à chaque type d'activité.

L'organisation du suivi des établissements par les maires s'appuie sur la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les ERP et les IGH (SCDS) et sur les deux commissions de sécurité d'arrondissement (La Tour-du-Pin et Vienne), à raison d'une moyenne de quatre commissions par mois.

Ces commissions ont plusieurs missions, notamment : - l'étude des dossiers de construction ou d'aménagement d'ERP

ou d'IGH ;- les visites de contrôle d'établissements.

Le SDIS de l’Isère acteur de la prévention du risque incendie dans les établissements recevant du public

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Jazz à Vienne, un festival annuel de renommée internationale.

Visite de sécurité du stade des Alpes situé à Grenoble.

Vue d'un ERP de type CTS com-portant deux niveaux.

Plusieurs manifestations pu-bliques de grande ampleur ont jalonné l'année en Isère :

• le festival Jazz à Vienne du 27 juin au 12 juillet à Vienne ;

• le Cabaret frappé, festival d'été de la ville de Grenoble, du 21 au 26 juillet ;

• le festival Berlioz, du 22 au 31 août à La Côte Saint- André ;

• la foire de Beaucroissant, du 12 au 14 septembre ;

• la coupe Icare, plus grande manifestation mondiale de vol libre du 18 au 21 sep-tembre à Saint-Hilaire du Touvet et Lumbin ;

• le festival Rocktambule du 9 au 11 octobre sur le site de l'Esplanade de Grenoble ;

• le Snow Garden Festival, du 16 au 18 octobre à Grenoble.

ET DEMAIN ?Le développement de la formation prévention des sapeurs-pompiers pour un usage opérationnel.

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ZOOML'Alpe d'Huez a vu s'implanter un genre nouveau d'établissement associant musique, fête et cabaret à de la restauration. Perché à 2 300 mètres d'altitude sur le domaine skiable, cet ERP qui peut accueillir plus de 800 personnes, est atypique du fait de son inaccessibilité aux engins de secours.

949

101

31

visites périodiques présentées en commission de sécurité

visites d'autorisation d'ouverture

présentées en commission de sécurité

jours de jury SSIAP pour les 10 centres de formation SSIAP

agréés en Isère et 6 hors département

CHIFFRES-CLÉS

752études

présentées en commission de sécurité

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Je suis particulièrement attentif aux aspects de sécurité du public sur ma commune qui compte beaucoup d'ERP à sommeil. Je m'appuie pour cela sur la compétence des préventionnistes du SDIS. Depuis 2001, je mets un point d'honneur à assister aux séances de la commission de sécurité qui se tiennent à Fontaine, malgré la distance et les conditions routières parfois difficiles l'hiver.

En temps que chef du service interministériel des affaires

civiles et économiques de dé-fense et de protection civile,

je suis désigné par monsieur le directeur de cabinet du

préfet aux fins de présider les séances de la sous-

commission ERP-IGH qui, tous les 15 jours, réunissent d'autres membres du corps

préfectoral, des représen-tants de services de l’État, et des maires ou représentants

des communes concernées par les affaires étudiées. Il

s'agit d'apporter un éclairage à l'autorité de police en ma-tière de sécurité du public.

Chacun des préventionnistes œuvre au quotidien pour faire en sorte que tout visiteur d'un ERP en Isère ait les capacités à l'évacuer sans dommage en cas de sinistre ou à bénéficier d'une évacua-tion différée (handicapés). Par leurs activités opération-nelles passées et présentes et leur connaissance appli-quée de la réglementation, ils sont à même d’apprécier le niveau de risque encouru. C'est ce qui fait leur force et leur motivation.

élever le niveau de sécurité du public fréquentant les établissementsrecevant du public et les immeubles de grandes hauteurs

Dominique GAVIGNONChef du SIACEDPC

Préfecture de l'Isère

Daniel FRANCEAdjoint au maire d'Huezen charge de la sécurité

Lcl Nicolas JalChef du

groupement prévention

HOMMES ET FEMMES


Le SDIS est tenu, pour le compte de la préfecture, de suivre le fichier des ERP et des

IGH du département. Le fichier isérois, géré informatiquement depuis près de 20 ans, est l’un des plus importants de France, de par le

nombre d’établissements listés mais aussi de par l'éventail des activités recensées. Le

groupement prévention exploite depuis 2014 les potentialités d’un système d’information

poussé, baptisé WebPREV. C'est ici la concrétisation d'un projet d'ampleur.

Céline HUNOTChef de projet fonctionnel

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L’État anime une politique de revalorisation des zones urbaines en difficulté et de réduction des inégalités entre les territoires depuis une trentaine d’années.

Cette politique de la ville se traduit par des actions sociales et culturelles, économiques, de prévention et de citoyenneté principalement mises en oeuvre par les collectivités territoriales et coordonnées par les préfets.

Le SDIS de l’Isère est concerné par ces actions et facilite la réponse de ses agents aux sollicitations des acteurs de terrain notamment pour :• accueillir des justiciables mineurs ou majeurs dans le cadre

de travaux d’intérêt général ;• participer au conseil local de sécurité et de prévention sur

l’invitation du maire ;• s’impliquer dans les contrats urbains de cohésion sociale (CUCS).

Ces dispositifs mobilisent les personnels en dehors de leur mission première et pour certains en dehors de leurs temps de travail.

Le SDIS de l’Isère un service public concerné

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Les jeunes du dispositif "pom-piers juniors" au CFD.

Le fonctionnement des défi-brillateurs est expliqué lors des formations PSC1.

Signature des premiers contrats d'avenir en juin.

• Dans le cadre du CUCS de l'agglomération greno-bloise, participation depuis 2013 sur le quartier de la Villeneuve à Échirolles des sapeurs-pompiers à diffé-rentes actions de sensibili-sation ou de formation des résidants en lien avec le mi-lieu associatif local.

• Adoption le 5 novembre 2013 d'une délibération vi-sant la création de postes dans le cadre du dispositif des emplois d’avenir : sept jeunes peu ou pas qualifiés ont ainsi rejoint le SDIS, à partir de juin 2014, pour une durée d'un an renouvelable.

• Organisation avec le soutien de l’association "crique sud" d’une formation prévention secours civiques niveau 1 pour l’apprentissage des gestes de premiers secours à destination de jeunes âgés de 13 à 15 ans.

• Désignation de cinq parrains volontaires dans le cadre de l'opération "l'État en par-tage" visant à instaurer des relations de confiance entre celles et ceux qui incarnent l’État et des jeunes issus pour leur grande majorité de milieux populaires.

ET DEMAIN ?Le projet d’ouverture d’une classe de 5e prépa-rant au brevet de cadet de jeune sapeur-pompier à l’étude avec l’éducation nationale est en bonne voie.

ZOOMUn projet d'amélioration des conditions d'intervention au quotidien en période sensible est mené. En particulier, des réponses de terrain sont planifiées (fourgons pompe tonne légers urbains, ÉtaRé habitation complexe) et la doctrine correspondante est précisée (fiche F201 - violences urbaines - réponses opérationnelles, GDR "binôme incendie", GDR "tuyaux en écheveau").

61personnes issues des quartiers prioritaires

formés au PSC1

CHIFFRES-CLÉS

7emplois d'avenir

accueil de

La politique de la ville vise à revaloriser certains quartiers urbains et à réduire les inégalités sociales entre les territoires. 20 secteurs désignés prioritaires sont concernés sur l’agglomération grenobloise et font l'objet d'actions spécifiques. Le SDIS est partie-prenante de ce dispositif sur le secteur Villeneuve - Village Olympique. À ce titre, nous sensibilisons les résidents pour leur permettre d'appréhender les situa-tions d'urgence et participons, au travers de différents évènements, à faire connaître notre métier.

Le collège a ouvert une classe "pompiers juniors"

afin d’éveiller les jeunes aux valeurs de solidarité, d’en-

traide et de secours.Neuf élèves sont concernés

cette année scolaire. Ils ne sont pas jeunes sapeurs-

pompiers, ni pompiers en tant que tels. Le SDIS participe à ce programme en déclinant

la formation de prévention et secours civiques de niveau 1 et en sensibilisant les élèves au métier de sapeur-pompier.

Orientée et conseillée par la mission locale de Fontaine, j’ai été recrutée le 1er juin en emploi d'avenir sur un poste d’agent d’accueil. J’ai été la première au SDIS à bénéfi-cier de ce dispositif d'aide à l'insertion professionnelle qui a ensuite profité à six autres agents. Cet emploi est une chance et un véritable tremplin car il me permet de pouvoir occuper un poste à temps plein, me donne "une visibilité sur l'avenir" et m'offre surtout la possibilité de me former !

des citoyens

impliqués dans la cité et ses évolutions

Rachel MEYNENTPrincipale du collège

Olympique de Grenoble

Cdt Érick MASCoordinateur des actions

CUCS pour le SDIS

Julie GARLISIEmploi d'avenir

HOMMES ET FEMMES


Le SDIS est habilité à accueillir des personnes, mineurs et majeurs, condamnées à effectuer

un travail d'intérêt général. Dans le cadre d’une convention avec le service pénitenti-aire d'insertion et de probation ou avec des

associations partenaires de l'administration pénitentiaire, les "tigistes" vont générale-

ment en caserne où ils participent au service intérieur et sont sensibilisés notamment au

risque routier et au secours à personne. L’accueil est très encadré et est suivi d'un

rapport au juge d'application des peines.

Stéphanie KILIARIS Responsable du service

affaires juridiques

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L'efficacité du SDIS tient naturellement aux femmes et hommes qui le composent mais également aux synergies partagées avec de nombreux partenaires institutionnels ou privés.

Dans un contexte de rigueur budgétaire, le recours à la mutualisation des moyens est d’ailleurs fortement encouragé dans différents rapports publics.

Si la connexion des services 15 (SAMU / Centre 15), 17 (police et gendarmerie) et 18 (services d'incendie et de secours) est opérante depuis plusieurs années pour la partie opérationnelle, le SDIS a su nouer d'autres liens de coopération avec les SDIS voisins mais également avec d'autres structures pour mettre en commun des ressources, réaliser des économies d’échelle ou développer une expertise.

Les coopérations les plus fréquentes associent les SDIS dans les domaines de l’achat, de la formation, de la logistique ou des moyens spécialisés.

Le SDIS de l’Isèreentre coopérations et synergie

FAITS MARQUANTS

REPÈRES

Le SDIS de l'Isère au salon national de l’emploi public.

Manœuvre SD-CYNO franco-suisse.

Entraînement de sauvetage aquatique.

• Suite à la signature en fé-vrier 2013 d’une convention de partenariat afin de satis-faire une partie des besoins des SDIS en équipements opérationnels du sapeur-pompier auprès de l’union des groupements d'achat public : 3 058 520 € ont été engagés dans ce cadre pour l’année 2014.

• 4e participation en juin 2014 du SDIS au salon national de l'emploi public en partena-riat avec d’autres collectivi-tés de l’Isère.

• Lancement en septembre 2013 d’un projet de schéma

zonal d'orientations sur les mutualisations entre les SDIS de la zone de défense et de sécurité sud-est. Une expérimentation sur la mu-tualisation des équipes spé-cialisées RAD et PLG est en cours.

• Signature en décembre 2014 d’une convention avec Télédiffusion de France (TDF) pour une prestation de service « point haut » afin de renforcer le réseau d'alerte et de sécuriser les différentes liaisons de la caserne de La Tour-du-Pin.

ET DEMAIN ?Un rapport de la Cour des comptes rendu public fin 2013 prône la mutuali-sation des moyens pour maîtriser les dépenses des SDIS. La Cour voit ici un gisement d'économies pour les collectivités, mais aussi un moyen d'apporter une "meilleure réponse opérationnelle".

ZOOMLe risque et, a fortiori le bassin de risques, ne connaissant pas de limites fixées par les circonscriptions administratives, le SDIS de l’Isère établit des conventions inter-départementales d’assistance mutuelle avec les SDIS voisins afin de couvrir un territoire étendu et de garantir une couverture opérationnelle optimale. Un travail est engagé avec l’Ain et la Drôme.

4 650

14

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montant estimé d'achat via l'UGAP sur 48 mois/HT

missions communes SAMU/SDIS

agents hors Isère formés par le SDIS

interventions extra-départementales

CHIFFRES-CLÉS

9,5 M€

Le SDIS et le SAMU ne sont pas concurrents mais complémentaires dans le souci prin-cipal de l'intérêt de la victime ! Une étroite collaboration entre nos deux services s’est installée depuis 2008, conformément au cadre national fixé par le référentiel commun.Cette complémentarité se traduit entre autres par un recueil de procédures partagées et par la production d’un rapport d’activité annuel commun. La relation de terrain entre les sapeurs-pompiers et les acteurs SAMU est aussi excellente. Nos deux services travaillent quotidiennement ensemble.

En 2013, les SDIS de la zone sud-est ont signé un parte-

nariat d'une durée de quatre ans avec l'UGAP. Ceci permet une tarification avantageuse

et également une simpli-fication des procédures

pour des segments d'achats spécifiques. Le SDIS de

l'Isère s’est engagé sur un volume d’achat de 9,5 M€

sur la période, mobilisé sur le renouvellement des véhicules

d’incendie et de secours, des équipements techniques

et individuels des sapeurs-pompiers et la fourniture de

carburant en vrac.

Les SDIS de la région ont fait le pari, dès 2006, de la mutualisation en matière de santé-sécurité. Ceci a notamment donné lieu à la création d'un outil infor-matique d'évaluation des risques professionnels et à l'homogénéisation de la for-mation des agents en matière de prévention et de gestion des risques professionnels.Le pilotage du SDIS de l'Isère a vu l'aboutissement et la diffusion d'un film sur la pré-vention du risque routier.

HOMMES ET FEMMES

L’ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence et la fin des tarifs réglementés ont conduit un certain nombre de SDIS à se

mobiliser pour constituer un groupement de commandes pour l'achat de gaz et d’élec-

tricité. Le SDIS de l'Isère a naturellement rejoint l'union logistique inter-services de

secours (Uliss). Cet engagement fait écho aux conclusions de la Cour des comptes qui avait

souligné en novembre 2013 la tendance à l’isolement en matière d’achat public des SDIS.


partenaires et acteurs d’un travail

collaboratif et concerté

Vincent DANEL Chef SAMU 38

Anabel PAQUIN Responsable HSCT

Souad TAYAR Chef du groupement

bâtiment infrastructure

Dominique DESSEResponsable des achats

Documents

Sdis de l'Isère : rapport annuel d'activité 2014