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Journal INSA - Humanités, Bât. 601 - Bureau Des Elèves - 20 av. Albert Einstein 69621 Villeurbanne CEDEX ISSBN 0766-4966 NUMERO 12 4000 ex. DECEMBRE 86 Mensuel Gratuit EDITO Péril en la demeure On l'avait déjà dit l'an dernier. On l'a répété dans le numéro de Novembre. On vous le hurle aux oreilles dans ce numéro de Noël: nous sommes trop peu ! - trop peu quoi ? trop peu plies ? - trop peu nombreux connard. - ah bon je croyais. Pour sortir un journal, il faut démarcher afin de le payer (6500F pour huit pages, 9200F pour douze - tarif 1986), puis taper tous les articles, faire la maquette des pubs, et mettre en page le tout. Les effectifs sont insuffisants sur toute la ligne; de douze pages l'an dernier on est passé à huit, de huit faudra-t-il passer à quatre, puis à zéro? Le problème le plus préoccupant est, ne nous en cachons pas, celui de la "chasse aux sponsors": le démarchage est une tâche lente et délicate, que presque personne dans l'équipe actuelle n'est prêt à assumer, surtout pas au rythme qu'imposerait le nombre petit de démarcheurs. A ce stade de l'édito, je sens déjà s'abattre la gigantesque massue, avec écrit dessus: "Z'êtes marrant vous stop voulez sortir journal mais sans faire sacrifices nécessaires stop si vous êtes pas foutus vous bouger le cul stop c'est votre faute venez pas pleurnicher stop". Bing. Le raisonnement serait juste, s'il n'omettait ceci: nous l'Insatiable, on couche pas avec. On s'explique. La rédaction du journal est hétéroclite; on y trouve des gens plus ou moins motivés, plus ou moins bosseurs, plus ou moins accaparés par leurs autres activités. Chacun donne au journal ce qu'il peut donner, et si ce n'est pas suffisant alors l'Insatiable cessera de paraître, Dans l'ensemble on y tient mais ce n'est pas notre vie, ni non plus notre mission. La survie, donc, dans le recrutement. Pour ceux que le côté financier . intéresse (il y en a), mais qui ne veulent pas s'engager trop, deux possibilités: - démarcher sur un secteur réduit. - "suivre" un dossier auprès d'une agence de pub: nous allons en effet confectionner une plaquette, à envoyer à de nombreuses agences et éventuellement entreprises, de manière à obtenir des pubs importantes. C'est vraisemblablement la seule voie réellement carrossable pour le financement du journal, d'autant plus que le travail serait aisément "fragmen table". Pour ce qui est de la mise en page enfin, un "engagement limité" est possible également: il y a tant de textes à taper, de maquettes de pubs à faire, d'articles à corriger, de bouts de papier à coller... Qu'au moins ceux qui ont déjà été intéressés par le journal, mais n'ont jamais franchi le pas, viennent nous voir: ça n'engage à rien. Qu'on se comprenne bien: il ne s'agit pas d'engager des esclaves, mais d'élargir la rédaction; il faut former une équipe capable de faire paraître ce journal. Et puis, à qui appartient l'Insatiable? Certainement pas au BDE, avec qui les rapports sont relativement lointains. A la rédaction alors? Mais la rédaction est une chose mouvante: il ne reste actuellement au journal que deux membres "fondateurs", et nombreux (toutes proportions gardées) sont ceux qui n'y sont que depuis un ou deux numéros; ce sont en fait les membres de l'équipe qui appartiennent au journal, non l'inverse. L'Insatiable est, décidément, le bien de tout l'INSA, et pas celui d'un groupe, d'un club ou d' un comité. Alors malheur à nous, et malheur à vous ! Joyeux Noël. AVANT PROPOS Canard au laser Le laser est une source de lumière cohérente, monochromatique, à faible dispersion et bien d'autres propriétés affolantes, et quand on ne les met pas sur la tour de la Part-Dieu, on en fait des imprimantes, appelées, à cause de leurs performances exceptionnelles : "imprimantes laser". Le canard est un volatile palmipède aquatique, polygame, et lorsqu'il paraît tout les mois, on l'appelle :"un journal". Canard au laser donc, vous m'avez compris et voilà pourquoi en principe les caractères que vous lisez en ce moment sont d'une élégance et d'un velouté que jamais jusqu'alors vous n'aviez seulement osé rêver, tas de ploucs. "En principe" dis-je, car nous sommes contraints, l'imprimante de nos désirs étant recluse dans un local à part, de faire deux fois la mise en page: une fois avec les articles tirés sur l'imprimante Macintosh modèle courant, et une seconde fois après avoir retirés tous les textes à l'imprimante laser. Rappelons en passant que la mise en page se fait avec des ciseaux et de la colle : les articles, tirés en colonne, doivent être agencés sur la page de manière qu'il reste le moins de blancs possible - le tout sans oublier de caser les pubs. C'est donc un exercice long et difficile, à accomplir dans le week-end; c'est pourquoi, vu les effectifs présents, le temps nous aura possiblement manqué pour faire cette mise en page "laser". Mais trêve de jérémiades : vous trouverez la rubrique "nous sommes trop peu" dans l'édito, juste à côté. Bonne lecture. MAIS POUP QUI L'WSflTMBLC SE: FXMT- IL BEAU ? t Enquête : les années folles 1959: Monsieur le recteur précise que les études de technologie seront sanctionnées par un certificat de scolarité ou un diplôme d'ingénieur, avec ou sans mention. La quatrième et dernière année est une année de spécialisation, pour les étudiants jugés capables. Un bilan semestriel est instauré. Le compte-rendu du responsable de l'autodiscipline annonce que les garçons n'ont pas le droit de pénétrer dans les chambres des filles, et réciproquement. Des étudiants demandent de suivre des cours de norvégien. 1965: En octobre, bizuthage au parc de la tête d'or: deux bateaux de corsaires se sabordent, se démattent sur le char de Blanche Neige, croisant en route les Dallons qui s'évadent de leur prison, manquant d'écraser quelques Gaulois et un carré de Romains au passage. Création de la section " Génie Urbain ", promise à un bel avenir; il est précisé que " les deux sexes sont admis ". Un sondage indique que la moitié des filles détestent le survêtement comme tenue vestimentaire des garçons, et autant sont réservées pour les cheveux longs. Toutes sont choquées par le manque de politesse au restaurant. 12,6% des Insaliens sont fils d'ouvriers, soit plus du double de la moyenne nationnale des étudiants. 1967: Les chambres deviennent libres d'accès pour les personnes de sexe opposé. " D'aucuns imaginent déjà les résidences transformées en lieu de plaisir." Et les problèmes commencent: Courrier du coeur: Mon cotume sort avec une fille, aussi je me fais un devoir de passer la majeur partie de mon temps chez les codouches. Mais maintenant un des codouches a aussi une petite amie qui tend à augmenter la fréquence de ses visites. Qu'allons nous devenir le coturne et moi? Réponse: votre problème, assez répandu depuis l'ouverture des résidences, est ardu mais pas sans solution, échanger les coturnes. Et ne pas tomber vous aussi dans le piège, car alors le problème deviendrait insoluble. En février, Pierre Perret anime le bal pour la première journée des dons du sang. 1969: Inquiétude chez les deuxièmes années: une matière inconnue, dite " vibrato-physico-optique ". Contacts .. Pour de plus amples renseignements: - nous nous réunissons tous les lundi à 13h, au petit foyer du E - des permanences seront (éventuellement) tenues le mercredi midi au grand restau et le vendredi midi au petit restau - les articles sont à envoyer à l'adresse suivante : Journal de l'INSA BAT 601, Humanités 20, Av. Albert EINSTEIN 69621 Villeurbanne CEDEX. Vous pouvez les déposer sans les affranchir, chez tous les huissiers des résidences de l'INSA. Les sergents recruteurs et les gentils organisateurs se trouvent aux adresses suivantes: H334: Marc E629: Bertrand E513: Christophe H533: Fredo D331: Thierry D531: Titou Remerciements D'abord notre reconnaissance à M. Bossman pour son aide technique spontanée et à M. Guillaud pour le prêt bienveillant de son imprimante laser. La qualité technique de ce journal leur doit beaucoup. Nous remercions les responsables des services informa- tiques du premier cycle et du département GMD pour le prêt de leur matériel. Merci aussi à nos sponsors pour leur confiance, et à tous ceux grâce à qui les quelques grammes de cellulose que vous tenez sont devenus l'Insatiable. D'avance merci à toutes les bonnes volontés qui viendront remonter l'effectif réduit du journal.

SE: FXMT- IL BEAU ?

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Page 1: SE: FXMT- IL BEAU ?

Journal INSA - Humanités, Bât. 601 - Bureau Des Elèves - 20 av. Albert Einstein 69621 Villeurbanne CEDEX ISSBN 0766-4966

NUMERO 12 4000 ex. DECEMBRE 86 Mensuel Gratuit

EDITOPéril en la demeureOn l'avait déjà dit l'an dernier.On l'a répété dans le numéro de

Novembre.On vous le hurle aux oreilles

dans ce numéro de Noël: nous sommestrop peu ! - trop peu quoi ? trop peuplies ? - trop peu nombreux connard. -ah bon je croyais.

Pour sortir un journal, il fautdémarcher afin de le payer (6500F pourhuit pages, 9200F pour douze - tarif1986), puis taper tous les articles,faire la maquette des pubs, et mettre enpage le tout. Les effectifs sontinsuffisants sur toute la ligne; de douzepages l'an dernier on est passé à huit,de huit faudra-t-il passer à quatre, puisà zéro?

Le problème le pluspréoccupant est, ne nous en cachonspas, celui de la "chasse aux sponsors":le démarchage est une tâche lente etdélicate, que presque personne dansl'équipe actuelle n'est prêt à assumer,surtout pas au rythme qu'imposerait lenombre petit de démarcheurs.

A ce stade de l'édito, je sensdéjà s'abattre la gigantesque massue,avec écrit dessus: "Z'êtes marrant vousstop voulez sortir journal mais sansfaire sacrifices nécessaires stop si vousêtes pas foutus vous bouger le cul stopc'est votre faute venez pas pleurnicherstop".

Bing. Le raisonnement seraitjuste, s'il n'omettait ceci: nousl'Insatiable, on couche pas avec.

On s'explique. La rédaction dujournal est hétéroclite; on y trouve desgens plus ou moins motivés, plus oumoins bosseurs, plus ou moinsaccaparés par leurs autres activités.Chacun donne au journal ce qu'il peutdonner, et si ce n'est pas suffisantalors l'Insatiable cessera de paraître,Dans l'ensemble on y tient mais cen'est pas notre vie, ni non plus notremission.

La survie, donc, dans lerecrutement.

Pour ceux que le côté financier. intéresse (il y en a), mais qui neveulent pas s'engager trop, deuxpossibilités:

- démarcher sur un secteurréduit.

- "suivre" un dossier auprèsd'une agence de pub: nous allons eneffet confectionner une plaquette, àenvoyer à de nombreuses agences etéventuellement entreprises, de manièreà obtenir des pubs importantes. C'estvraisemblablement la seule voieréellement carrossable pour lefinancement du journal, d'autant plusque le travail serait aisément"fragmen table".

Pour ce qui est de la mise enpage enfin, un "engagement limité" estpossible également: il y a tant detextes à taper, de maquettes de pubs àfaire, d'articles à corriger, de bouts depapier à coller...

Qu'au moins ceux qui ont déjàété intéressés par le journal, maisn'ont jamais franchi le pas, viennentnous voir: ça n'engage à rien. Qu'on secomprenne bien: il ne s'agit pasd'engager des esclaves, mais d'élargirla rédaction; il faut former une équipecapable de faire paraître ce journal.

Et puis, à qui appartientl'Insatiable? Certainement pas au BDE,avec qui les rapports sont relativementlointains. A la rédaction alors? Mais larédaction est une chose mouvante: ilne reste actuellement au journal quedeux membres "fondateurs", etnombreux (toutes proportions gardées)sont ceux qui n'y sont que depuis un oudeux numéros; ce sont en fait lesmembres de l'équipe qui appartiennentau journal, non l'inverse. L'Insatiableest, décidément, le bien de tout l'INSA,et pas celui d'un groupe, d'un club ou d'un comité.

Alors malheur à nous, etmalheur à vous !

Joyeux Noël.

AVANT PROPOSCanard au laser

Le laser est une source delumière cohérente, monochromatique, àfaible dispersion et bien d'autrespropriétés affolantes, et quand on neles met pas sur la tour de la Part-Dieu,on en fait des imprimantes, appelées, àcause de leurs performancesexceptionnelles : "imprimantes laser".

Le canard est un volatilepalmipède aquatique, polygame, etlorsqu'il paraît tout les mois, onl'appelle :"un journal".

Canard au laser donc, vousm'avez compris et voilà pourquoi en

principe les caractères que vous lisezen ce moment sont d'une élégance etd'un velouté que jamais jusqu'alors vousn'aviez seulement osé rêver, tas deploucs.

"En principe" dis-je, car noussommes contraints, l'imprimante denos désirs étant recluse dans un local àpart, de faire deux fois la mise enpage: une fois avec les articles tiréssur l'imprimante Macintosh modèlecourant, et une seconde fois aprèsavoir retirés tous les textes àl'imprimante laser. Rappelons enpassant que la mise en page se fait

avec des ciseaux et de la colle : lesarticles, tirés en colonne, doivent êtreagencés sur la page de manière qu'ilreste le moins de blancs possible - letout sans oublier de caser les pubs.C'est donc un exercice long et difficile,à accomplir dans le week-end; c'estpourquoi, vu les effectifs présents, letemps nous aura possiblement manquépour faire cette mise en page "laser".

Mais trêve de jérémiades : voustrouverez la rubrique "nous sommestrop peu" dans l'édito, juste à côté.

Bonne lecture.

MAIS POUP QUI L'WSflTMBLCSE: FXMT- IL BEAU ?

tEnquête : les années folles

1959:Monsieur le recteur précise

que les études de technologie serontsanctionnées par un certificat descolarité ou un diplôme d'ingénieur,avec ou sans mention. La quatrième etdernière année est une année despécialisation, pour les étudiants jugéscapables. Un bilan semestriel estinstauré.

Le compte-rendu duresponsable de l'autodisciplineannonce que les garçons n'ont pas ledroit de pénétrer dans les chambres desfilles, et réciproquement.

Des étudiants demandent desuivre des cours de norvégien.

1965:En octobre, bizuthage au parc

de la tête d'or: deux bateaux decorsaires se sabordent, se démattent surle char de Blanche Neige, croisant enroute les Dallons qui s'évadent de leur

prison, manquant d'écraser quelquesGaulois et un carré de Romains aupassage.

Création de la section " GénieUrbain ", promise à un bel avenir; ilest précisé que " les deux sexes sontadmis ".

Un sondage indique que lamoitié des filles détestent les u r v ê t e m e n t comme tenuevestimentaire des garçons, et autantsont réservées pour les cheveux longs.Toutes sont choquées par le manque depolitesse au restaurant.

12,6% des Insaliens sont filsd'ouvriers, soit plus du double de lamoyenne nationnale des étudiants.

1967:Les chambres deviennent

libres d'accès pour les personnes desexe opposé. " D'aucuns imaginentdéjà les résidences transformées en lieude plaisir." Et les problèmescommencent:

Courrier du coeur: Moncotume sort avec une fille, aussi je mefais un devoir de passer la majeurpartie de mon temps chez lescodouches. Mais maintenant un descodouches a aussi une petite amie quitend à augmenter la fréquence de sesvisites. Qu'allons nous devenir lecoturne et moi? Réponse: votreproblème, assez répandu depuisl'ouverture des résidences, est ardu maispas sans solution, échanger lescoturnes. Et ne pas tomber vous aussidans le piège, car alors le problèmedeviendrait insoluble.

En février, Pierre Perret animele bal pour la première journée desdons du sang.

1969:Inquiétude chez les deuxièmes

années: une matière inconnue, dite "vibrato-physico-optique ".

Contacts ..Pour de plus amples

renseignements:- nous nous réunissons tous les

lundi à 13h, au petit foyer du E- des permanences seront

(éventuellement) tenues le mercredimidi au grand restau et le vendredimidi au petit restau

- les articles sont à envoyer àl'adresse suivante :

Journal de l'INSABAT 601, Humanités

20, Av. Albert EINSTEIN69621 Villeurbanne CEDEX.

Vous pouvez les déposer sansles affranchir, chez tous les huissiersdes résidences de l'INSA.

Les sergents recruteurs et lesgentils organisateurs se trouvent auxadresses suivantes:

H334: Marc E629: BertrandE513: Christophe H533: FredoD331: Thierry D531: Titou

RemerciementsD'abord notre reconnaissance

à M. Bossman pour son aide techniquespontanée et à M. Guillaud pour le prêtbienveillant de son imprimante laser.La qualité technique de ce journal leurdoit beaucoup.

Nous remercions lesresponsables des services informa-tiques du premier cycle et dudépartement GMD pour le prêt de leur

matériel.Merci aussi à nos sponsors

pour leur confiance, et à tous ceuxgrâce à qui les quelques grammes decellulose que vous tenez sont devenusl'Insatiable.

D'avance merci à toutes lesbonnes volontés qui viendrontremonter l'effectif réduit du journal.

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HIT FM Enquête : les années folles (suite)La radio

du cinémaLa radio officielle des

festivals de Cannes, d'Avoriaz, deBeau ville, de Berlin, de Londres, deVenise et de Chamrousse

Concept ; thématique, musiqueet cinéma

Répar t i t ion : de 6 à 23h : 20mn de musique ininterrompue, 30 s depub, 2 mn 30 d'informations sur lecinéma, 30 s de pub, 20 mn de musiqueininterrompue etc. De 23 à 6h :Musique non stop !!

Services cinéma : invitationsavant-premières, critiques, flashes-back, interviews, tournages, ciné-newsnationales et internationales, festivals: couverture officielle de tous lesfestivals européens.

Services Concerts : point devente sur Lyon pour toutes lesmanifestations Hit FM associées auxconcerts de Sting, JJ. Goldman,Renaud, Elton John, J. Higelin,Supertramp.

Services Jeux : gagnez vosplaces de cinéma et de concerts enécoutant Hit FM 90.6. Chaque jour unesurprise vous attend.

Service Minitel : composez le36-15, code P999. Télématez vosinformations sur le cinéma à Lyon etdans la région.

71, nie de La République 69002LYON - Tél. : 78.38.26.93

A.U.D.La CCI vous présente AUD(e) :- Ah oui ! CCI, Club Cycliste

de l'INSA ?- Ah non, vous vous trompez I

II serait bon que je me présente. Jesuis la Communauté Catholique del'INSA nouvellement baptisée AUD"Aumonerie Universitaire de la Doua".Je regroupe des étudiants venus dedivers horizons (INSA, PAC, ESCIL) etdésireux de vivre leur foi ensemble.

- C'est quoi une communautéd'étudiants ?

- C'est un Heu d'acceuil, derencontres où se croisent desexpériences, des sensibilités diverses.De cette rencontre nait la disculion, lepartage, la découverte de l'autre, ce quifavorise une remise en cause de soi-même. Une communauté, c'est aussi unréseau d'amitié.

- Pourquoi communauté catho-lique ?

- On vit difficilement sa foitout seul. Le cheminement avec d'autresfacilite une formation spirituelle etpermet d'acquérir des moyensd'appréhender le monde et d'y vivre.Signe de l'église, Marie-SimoneBerthiaud, "l'aumônier" de lacommunauté apporte son expériencetout en restant à l'écoute de chacun.- Tout cela me semble bien sérieux.

- Point du tout. Une soirée decarnaval, un weekend passé hors deLyon, un anniversaire, sont autantd'occasions de partager crêpes,chansons et jeux dans une ambiance defête : rendez-vous d'ailleurs trèsfréquentés !!

Si lu veux rejoindre AUD :Au "21" :- Lundi 13h-14h : autour d'un café, onéchange les informations.- Mardi 13h-14h : groupe-bible,- Mercredi 13h-14h : temps de prière.- Jeudi permanence de 14h à!8h.- Vendredi 12h45-14h : pique-nique.

Au"CCO":- Célébrations les jeudis à 13h etcertains dimanches.- Formation théologique.- Réunions, conférences (Paix, Liban,sciences et foi, coopération, fêtes).

Pour AUD, MANU et PATRICK

1975:Droit de perquisition dans les

chambres, supprimé suite à une lutteétudiante.

1976:Suppression des vacances de

Toussaint, qui seront rétablies;création d'un examen supplémentaire defin d'année, et de l'année probatoire: lepourcentage d'exclus en première annéesera, en moyenne sur les quatre annéessuivantes, de 20%.

Grève de six semaines. Notede Monsieur Hamelin, le 25 février: "L'INSA est officiellement fermé, lesrepas ne seront plus assurés".L'administration coupe l'eau chaude.Les étudiants prennent des contactsavec des paysans , pours'approvisionner en lait, et avec unecoopérative fruitière. Pendant unesemaine, des volontaires s'occupent dufonctionnement du restaurant (1400repas par jour ), conseillés par unepartie du personnel, qui vient chaquejour, et fera rouvrir le restaurant.

Disparition du "Joint",journal d'un groupement d'étudiants "anti-capitalistes ".

Des internes s'électrocutenten s'appuyant aux fenêtres du bâtimentC.

1978 :Fermeture du bar du F,

considéré comme un "élémentsubversif, car la moitié des jeunesprésents aux concerts viennent del'extérieur du campus". Clôture à minuitdu bar du C, réputé pour ses "drogués",et du bar du H, connu pour ses"alcooliques".

Menace de faire intervenir lesCRS pour déloger les grévistes de lafaim, et des policiers en civil pour

CONCOURSLe Logo du

BDEAussi curieux que cela puisse

paraître, le BDE n'a à ce jour pas delogo "officiel". Nous avons pensé qu'ilserait bon d'en avoir un. Présent surtout notre courier il sera le symbole duBureau Des Elèves de l'INSA, c'est àdire Votre symbole !

Pour que le logo soit bien celuides étudiants de l'INSA, il faut qu'ilsoit l'oeuvre de l'un d'entre vous.

Alors à vous de jouer :imaginez le logo BDE de vos rêves.Tout est admis : Logo séduisant, Logochoc. Logo drôle... Tout, pourvu que leLogo motive...

N'oubliez pas de déposez vospropositions soit à la salle de la fédésoit dans le casier BDE aux Humas etce avant le 16 janvier (minuit dernierdélai).

Des lots sont prévus pour tousles participants. L'heureux gagnantvera son oeuvre passer à la postérité etrecevra 1000 F sur un compte enbanque à la Société Générale,

Alors à vos crayons !!!

BIGESCOOP - Billets Bige - Biges

Internationaux - Carrés Jeunes - K7

Vos têtes de magnétophonessont en manque de cassettes vierges ?

Pas de problème ! Le G.E.S.C.est là pour satisfaire toutes leursenvies à des prix défiant touteconcurrence ! Dès janvier nous auronsen stock de nombreuses bandes quiconviendrons à toutes les positions...(normale, chrome, métal).

Et comme nous sommessouvent débordés, il nous serait trèsagréable d'accepter en notre seinquelques permanenciàres pouvant nousaider à la vente des billets Bige (OUIDES BILLETS BIGE !) entre autres.

Et tout cela pour vous dès lanouvelle année à votre coop adorée(Rotonde, couloir des Humas).

Les Grands Etudiants Sympa-thiques et Cools.

La leçon sur 205 : 88 FLe test audiovisuel : 19FLe stage conduite : 1990 F

Permis MOTOS1 leçon GRATUITE pour

chaque parrainage14 rue Léon Fabr* Villeurbanne

Tel: 78 93 97 85à 200 m de PI NSA

COMITE PUBLICNotre retard et notre difficulté

de mobilisation au vu des derniersévénements a encore une fois mis enévidence l'absence d'information quiexiste à l'Insa aux niveaux social,médiatique, politique...

Même si la prise de conscienceexiste à l'état individuel, il estaujourd'hui important de la concrétiserau sein d'un groupe organisé, capablede s'interroger et de revendiquer au nomde notre école.

Ce groupe se voudra à même desensibiliser et de répondre, tant auxproblèmes internes qu'externes. Pourcela, nous faisons appel à toutes lespersonnes qui ne sont pas indifférentesà leur condition d'étudiant, citoyen àpart entière.

Nous vous invitons à venirnous rejoindre mercredi 17 décembre à20h à l'amphi Méca (sous réserve) pouren discuter et décider de l'organisationdu comité.

renvoyer les étudiants couchant àl'administration. Mesures judiciairescontre les responsables du mouvementde lutte.

Notre école travaille sur unprojet de contrat pour la formationd'ingénieurs atomistes iraniens. Undirecteur de département : "La situationen Iran, je m'en fous, je fais montravail".

"L'enfer du décor", mensuel del'Union des Etudiants Communistes del'Insa nous apprend que 12,5 % de lapromo sortante est au chômage.

Les subven t ions del'administration à la fédération desclubs (1 franc par personne), "ça fait,tout bien pesé, un demi-pot de yaourtpar étudiant et par année".

Pendant 5 jours, une voiturede l'ORTF circule à travers notre écolepour réaliser une émission de 25 mnsur "l'émancipation de la femme".

1979 :Fin de la franchise

universitaire : la police a le droitd'entrer sur le campus, "car il y a desvols, du traffic de drogue, deshébergements clandestins, descommerces non déclarés".

Un étudiant est exclu del'internat après avoir tout cassé dans sachambre : lampes, glace, lavabo.

Une bande de "casseurs" sèmela panique au bar du H, lesresponsables appellent au secours ledirecteur des résidences. Concertsréduits à deux par mois.

Il n'y a que 28 % de mentionAB en 1ère année.

1986:L'INSATIABLE

imprimante laser.

Tit.

sort sur

Tête de TUCC l a i r e est a s s i s e

nonchalamment, là, sur la moquettemacrobiotique de ma piaule ; enapparence rien ne nous laisse supposerqu'elle fait partie de cette nouvelle raceen voie de prolifération : les TUCs.- Salut Claire,- Salut.- Dis moi, c'est quoi un TUC ?- A la base, c'est un Travailleurd'Utilité Collective. Mais ça peut êtreaussi un Timide Ultra Coincé voiremême un Torticolis Utérin Catalogué ;mais je jouerais plutôt dans le styleTraditionnelle Utilisatrice de laCanette. Enfin au choix...- Et, c'est quoi ton TUC pour réussirdans la vie ? Ton salaire ?- Pas vraiment, l'Etat me verse 1200 Fpar mois et le BDE 500 F, bref j'ai pasencore assez pour investir chez StGobain mais le Ciné Club m'achaleureusement offert un abonnement,ça me console.- En dehors de toutes les questionsd'argent et de travail, un TUC a-t-il desloisirs ? Par exemple, est-ce-que lesTUCs parfois crac-crac ?- Evidemment. Toutefois, les temps

sont durs, on se méfie de plus en plusdes gens qui portent des colliers anti-TUC ; et puis pour ce qui est desloisirs, c'est totalement particulier.Pour moi, après le boulot, la frappedes lettres, les permanences au BDE, jecontinue à vivre avec des étudiants, jen'ai pas oublié que moi aussi quandj'étais petite (l'année dernière) j'étais2eme année Insa.

- Que penses-tu des grosses têtes de1TNSA?- Bof, tant que c'est que la tête.- Oui mais l'administration.- Bonne question, alors tu as gagné ledroit de me poser une autre question.- Tu es là, à demi allongée sur mamoquette, tu regardes la montre, à quoipenses-tu ?- Je pense qu'au 4ème TUC, il seral'heure que tu arrêtes de me poser desquestions idiotes.- Merci.

(Pour en savoir plus sur les TUCs, leBDE, les clubs..., il faut passer voirClaire, salle de la fédé les lundi et jeudide 13h à 18h et les autres jours de13H30 à 17h30)

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30 ans La Foire aux Atrocités Amis sportifs EDHECJeune club, 30 ans, belle

situation, peu d'expérience, beaucoupd'idées, recherche partenaires idéales(idéaux) en vue échanges et plus siaffinités.

A titre indicatif, nous vousrappelons que le club des TRENTE ANSDE LINS A existe et qu'il compte bienorganiser une semaine de délire sur lecampus au mois d'Avril.

Venez vite, il reste encore deschaises à remplir !!!Contacts:

Pierre C335 Michel H419Stéphane D501 Claudine E221

P.S. : Liste non exhaustive !

EURO-MOTORFief de l 'âge d'or de

l'automobile où l'on dénombrait pasmoins de cent seize constructeurs àl'aube du XXème siècle, Lyon et larégion Rhône-Alpes se devaient derépondre à l'engouement croissant dupublic pour les sports mécaniques Cesera chose faite du 17 au 21 décembre,à Eurexpo, où se déroulera "EuroMotor", le premier salon réunissantexpositions, cascades, défis etdémonstrations de Formule 1, motos,voitures (course, production, rallye),tout terrain, trial et radio-modélisme.Des meilleurs cascadeurs, mécaniciens,ingénieurs, en passant par leschampions comme Alain Prost, PatrickTambay ou Jacques Lafitte, tout ce quifait "vroum-vroum" sera à Eurexpo...

L'Insa (Département de GMC,centre d'intérêt Dynamique de la Loco-motion) aura un stand où serontexposées des réalisations qui ont faitl'histoire du Sport Automobile.

Elles seront accompagnées depanneaux techniques très détaillésmettant en valeur leur hautetechnologie et la qual i téexceptionnelle des ingénieurs qui lesont conçues.

Un gros effort pédagogique, làencore, a été fait pour faire accéder a laconnaissance un large public.

En soirée seront données deuxconférences :- vendredi 19 décembre 1986 à 20 h :"La 205 Turbo 16 deux foischampionne des rallyes" par A deCortanze, responsable technique dePeugeot Talbot Sport.- samedi 20 décembre 1986 à 20 h :"Développement des moteurs modernesde compétition" par H. Mezger,directeur des projets avancés Porsche.

"Il faut rendre à la raisonhumaine sa fonction de turbulence etd'agressivité. (...) Il faut aller le plusvite possible dans les régions del'imprudence intellectuelle." GastonBachelard

En 1986, le vrai problème n'estplus de savoir pourquoi certainespersonnes lisent de la science-fiction,mais plutôt d'essayer de concevoirpourquoi certaines n'en lisent pas.

Certes, comme toute formed'art, la SF compte une majoritéd'ouvrages médiocres pour une minoritéde chefs d'oeuvre. Historiquementd'ailleurs, ce n'est pas sur des auteurstalentueux comme Welles, Verne,Zamiatîne ou Orwell que s'est basé sonsuccès, puisque la SF a commencéd'acquérir une audience importante avecle début de "l'Age d'or", représenté parles Asimov, Heinlein, Hamillon etautres Burroughs. Or, à part certainsnostalgiques invétérés (commeSpielberg ou Lucas), tout le mondes'accorde pour dire que cette productiondes années 30 à 50, de qualitédiscutable, véhiculait le plustranquillement du monde des conceptscarrément réactionnaires. Commel'explique J.P. Andrevon : "troplongtemps la SF s'est prétendue (ouplutôt on l'a prétendue) littératured'évasion, est allée vadrouiller dans lesétoiles, prônant un peu innocemmentpour être honnête des valeursressemblant é t rangement àl'e xpansionnism e, l'anthropocentrismeet au racisme, sous couvert évidemmentd'épopées stellaires se situant endehors du champ de l'idéologie."

Mais la SF est devenuebeaucoup plus critique à l'égard de sonprojet. Elle a abandonné ses vieillestentations prophétiques au profit d'unesolide volonté anticipatrice. et elle seconsacre maintenant à l'exploration du

possible. Par le biais de l'étude d'unfutur proche, c'est désormais à notresociété actuelle qu'elle s'intéresse. Unexemple significatif de ce changementd'esprit nous est fourni par l'évolutiondu traitement du thème scientifique.Asimov s'acharnait à essayer de décrirele plus précisément possible lesengins et les mécanismes quiexisteraient vingt ans après. Aucontraire, la S F s'applique dorénavant àconsidérer les conséquences del'envahissement de notre viequotidienne par la technologietriomphante : effets sociaux, nouvellesmythoJogies, investissementslibidinaux, enjeux politiques... Lascience est passée du statut de sujet àcelui d'objet, et ceci grâce à unimaginaire débordant, qui subvertit leréel et en fait éclater les normes.Ainsi, la composante essentielle de laSF moderne est son esprit critique.Pour nous, la lecture de SF va donc depair avec la connaissance de l'actualitémondiale et l'étude des philosophes etdes sociologues comme Foucault,Deleuze, Barthes, Baudrillard,Bourdieu...

Cette année, le club de Science-Fiction de l'Insa emprunte à J.G.Ballard le titre d'une de ses oeuvres, ets'appelle désormais LA FOIRE AUXATROCITES. Venez découvrir les 500livres de notre bibliothèque tous lesjours de 13 à 14h au D51. Parmi les 40nouvelles acquisitions, vous trouverez"Neuromancien" de W. Gibson (prixHugo, Nebula et Dick 85) et "LesVautours" de J. Houssin (grand prix dela Sp française 85), ainsi que desouvrages en anglais. Alors, la SF :paralittérature, littérature populaire ?Pas du tout : plutôt contre-culture etnécessité.

La Foire Aux Atrocités

Ce mois ci, pas de rubriquesportive. Pourquoi ? Les articles sur lesport sont une denrée rare et si vous,sportifs en tous genres, ne prenez pasvotre plume et un papier entre deuxentraînements ou matches, pour parlerde vous, elle cessera d'exister

Certes, la saison sportivecommence tout juste et les événementsqui se sont déroulés à Paris, les grèvesdes étudiants ont quelque peu boulverséle calendrier FNSU, De nombreuxmatches n'ont pu être joués. Mais celan'explique pas cette absence d'articlessur le sport.

L'Insa est la plus sportive desgrandes écoles de France et comptedans ses rangs des athlètes derenommée internationale, des vedettesmais aussi un grand nombre delicenciés FNSU qui s'illustrent chaquejeudi sur les terrains de sport. Alorspourquoi ne pas prendre une feuille depapier et nous faire parvenir àl'Insatiable les résultats de vosrencontres sportives en tout genre ?Rugbymen, volleyeurs(euses), baske-teurs(euses), athlètes, tennismen etwomen..., à vos plumes !

Sport dernièreJeudi prochain, l'INSA

accueillera des sportifs des autresgrandes écoles de la région lyonnaiseINPG, ENTPE, Mines Saint Etienne...pour la coupe des grandes écoles.

Alors venez encouragernombreux nos représentants lors desmatchs qui les opposeront aux autresécoles. Lors de la précédente édition,l'INSA remporta la coupe.

La Coupe des Grandes Ecolesrestera-t-elle en terre Insalienne ?

Réponse : Jeudi 18 décembre.

Service comprisLe tennis Club de l'INSA (TCI)

diversifie ses activités tout enpréparant le tournoi. Vous pouveztrouver toute une gamme d'articles desports (raquettes, balles, cordages,chaussettes, sacs...) et des produitssportline (gel douche...).

Pour tout renseignementpassez-nous voir au H 43 tous lesjours entre 12h45 et 13h45.

LE BATEAU : Un voilier, 40pieds environ qui permettra de faireparticiper un équipage de huitpersonnes

L'EQUIPAGE : 7 équtpières,appartenant au club de voile de l'INSAde Lyon mues par le mêmeenthousiasme, et une même passion,la voile. Un skipper féminin, carmême si les filles sont tout à faitcapables de skipper pendant lescroisières, elles n'ont pas l'expériencesuffisante des régates qui leur permettrait de s'imposer

LE PROJET : Là participationà la course de l'EDHEC pendant les vacances de Pâques 87

L'EDHEC est la plus grandecourse croisière d'Europe, plus de 300bateaux, 2500 participants, issus de250 écoles et universités françaises oude divers pays européens.

Fondée en 1969 par desétudiants de l'Ecole des Hautes EtudeCommerciales du Nord, son but est derassembler le monde étudiant et lemonde de la voile pour une semaine decourse au large.

Le décor est maintenant enplace, les actrices sont entrées enscène. L'histoire ? Un scénarioclassique qui débute un soir, devant unfilm présentant la performance de noscamarades, partis en 86, un équipage duclub de voile.

Alors pourquoi pas nous, l'idéese met à germer, à fleurir dans notreesprit et maintenant nous comptonsbien recueillir ses fruits.

Un projet comme celui cidemande une grande préparation,parrainée par le club de voile. Il fauttout d'abord trouver un financement.Les frais de participation à une tellecourse sont trop importants pour êtreassumés par des étudiants

II exige un entraînementsérieux, d'une part pour assumer unecohésion parfaite de l'équipage, d'autrepart pour connaître les réglages optimadu bateau par tous les temps.

Voilà, nous sommes désormaisprêtes à appareiller, en espérant qu'unvent favorable nous guide jusqu'à lavictoire,

Si ce projet, ou l'une de nosactivités, courses, croisières, dériveurvous intéresse, vous pouvez nousjoindre aux permanences du club voileles mercredi de 13 heures à 14 heuresau rez-de-chaussée du D, ou joindreCatherine au D 727.

Le club Voile.

Ingénieurs Sans FrontièresQue faire ensemble dans ISF

Ingénieurs Sans Frontières) ?Je ne veux pas "aider les

itudiants", mais j'ai envie que nous>ossions ensemble sur des projets quilous passionnent. J'ai vu cette passion:hez les étudiants qui nous ont relancés>our qu'une association voitapidemcnt le jour sur les questions duTiers-Monde.

Il faut d'abord analyser cette>assion : ma première envie a été delécouvrir d'autres peuples, d'autres'açons de vivre... Quelle richesse quea présence de tous ces étrangers sur le:ampus.

Ensuite, je veux comprendrelourquoi tant de personnes ne peuvent>as vivre décemment, alors qu'une autrelartie du monde ne sait plus quoi fairele ses stocks de nourriture, qu'elle;lorifie le progrès technologique quiboutit certes à des choseslerveilleuses mais aussi au chômage.

"Chômage et sous-dévelop-ement", ne seraient-ils pas liés ? Lesauses de l'un et de l'autre ne sont-lles pas voisines ? Est-ce qu'enouvrant au développement on neourrait pas aussi soigner notre

"cancer... social" ?Revenons à notre passion

commune ! Ne ressentons-nous pasaussi une grande satisfaction à pouvoirdonner un coup de main à ceux qui sontles plus démunis matériellement ? C'estmoins bien vu que de gagner beaucoupd'argent, mais ça peut être tout aussiutile, enthousiasmant et exigeant. Eneffet pour réussir des missions dedéveloppement, il faut prendre encompte non seulement les donnéestechniques et économiques mais aussiles nombreuses composantes humainesqui nécessitent écoute et respect del'autre, patience, tolérance etopiniâtreté.

Voyons ce que nous allonsfaire CONCRETEMENT :

- des campagnes d'informationet de sensibilisation.

- réaliser des missions sur desprojets.

Le premier objectif ne posepas de problèmes matériels majeurs. Ilnécessite cependant que personnel etétudiants échangent suffisamment pourse mettre d'accord sur les objectifs etles méthodes à utiliser.

Le second objectif est

beaucoup plus exigeant et nécessited'allier à la démarche de solidarité,compétences, moyens matériels etfinanciers. Je crois savoir quel'administration de TINS A est prête àencourager les activités du comité ISF,II faut donc qu'il y ait unereconnaissance officielle, afin que lesétudes nécessaires aux différentsprojets puissent être menées à bien parn'importe quelle personne (étudiant,technicien, secrétaire, enseignant,chercheur). Le personnel administratifne doit pas se sentir exclu :connaissance de formalités diverses...

Enfin jetons-nous à l'eau pourapprendre à nager. Au pire boirons-nous quelques tasses ! Mais avançonssur des projets concrets susceptibles-le rallier les bonnes volontés. C'est àpartir de cas précis que étudiants etpersonnels se détermineront àtravailler avec ISF. Nous auronsbesoin de beaucoup discuter ettravailler, de nous engueuler peut-être... mais aussi de nous serrer lescoudes pour réussir.

Paul VERMANDE

,., LA RCPxlCTION PE^ L'INSATWBLE

VOUS 60UWAITEUN TOVEUX MOEL

Page 4: SE: FXMT- IL BEAU ?

Page 4 SONDAGE

Après "le sport et vous" et "l'Insatiableet vous", voici les résultats de la

troisième partie de notre sondage del'an dernier : Targent et vous".

En prime, un peu de castagne sur lapartie droite de la page.

A combien ch i f f r ez vous votreargent de poche mensuel ?

Pour qui vous pendriez-vous f inan-cièrement ?

.de 0 à 500 F

.de 500 à 1000 F

.de 1000 à 1500 F

.de 1500 à 2000 F-plus de 2000 F

44%36%13%4%2%

Vous posséder :

.une auto 30%

.une moto 4%

.un vélo 21%

.r ien. . ..45%

.pour votre dealer préféré 5%

.pour votre barman préféré...5%

.pour votre péripatétitiennepréférée 3%

.pour votre partenairepa r t i cu l i e r 51%

.pour votre leaderpolit ique préféré \%

.pour votre ordinateurpersonne l 6%

.pour votre écureuil préféré...9%

A noter que 24% seulement des filles possèdentune voiture, contre 32% des garçons. Etl'émancipation dans tout ça ?

Pour quoi dépensez vous le p lusd'argent ? (*)

.pour le sportet les week-end 42%

.pour les soirées 30%

.pour les transports 37%

.pour la nourritureet les fournitures 33%

.pour le look 14%

.pour des violons d'Ingres..14%

A noter que 1% seulement de filles se pendraientpour leur dealer préféré (contre 6% pour lesgarçons), 2% pour leur barman (contre 6%), 1%pour leur gigolo favori (contre 4%), alors que parcontre 64% se pendraient pour leur partenaireparticulier (contre 46%). Et l'émancipation danstout ça ?Notons aussi que 10% seulement des Ifs sependraient pour leur ordinateur particulier(moyenne générale 6%). Et les réputations toutesfaites dans tout ça ?

En dehors des stages obligatoires,travaillez-vous :

- pendant les vacances ?

(*) les porcentages indiqués chiffrent le nombrede bulletins dans lesquels la "dicipline"considérée arrive en première ou deuxièmeposition.

A noter que 23% des filles mettent leur look en1ère ou 2ème position, contre 12% seulementdes garçons. Coquettes sont-elles, donc ! Lesgarçons se rattrapent sur le "violon d'ingre"(16% contre 8% chez les filles), ce qui secomprend mieux dans la mesure où il étaitprécisé que "violons d'ingres" incluait laboisson...Et l'émancipation dans tout ça ?

De qui dépendez vous financièrement ?

.oui... 65%• non 34%

- pendant l'année scolaire ?

• o u i 20%• non 78%

Comment estimez-vous votre situationfinancière ?

.excellente 6%

.bonne ,.,'. 47%

.pas sab l e 30%

.méd ioc re 11%

. a f f o l a n t e 5%

Etes vous heureux ?

.de vous même 12%

.de vos parents 79%

.de l'état 6%

.de votre petit(e) amle(e) 2%

.un peu 30%

. b e a u c o u p 47%

.à la folie 13%

.pas du tout 5%

A noter que 7% seulement des filles dépendentd'elles même, contre 13% des garçons. Etl'émancipation dans tout ça ?

Enfin L'Insatiable t'étonne, cher(e) lecteur(lectrice) : tu es statistiquement tout à faitheureux !

LES FILLES /MOINS INDEPENDANTESFINANCIEREMENT QUE LES 6/U?O)NS

L'affaire GMCLe cas Bertrand

En tant qu'élève de CMC, lecteur del'insatiable, et tout simplement en tantqu'insalien, je ne peux que m'insurger contre lespropos diffamatoires, dénués de tout fondement etvisant les CMC, tenus dans le numéroll del ' Insat iable par un certain BertrandBourindujoumal.

Son article, "le cas CMC", est en effet unmodèle d'absence d'objectivité et d'analyse partialedes chiffres. Ainsi, dixit le grand et sans doutebeau Bertrand, les GMC sont des gros bourins.

D'abord on n'est pas si gros que ça. Ensuitemon cher Bertrannounet, à part trafiquer desmoteurs et mettre les mains dans le cambouis,sais-tu vraiment ce qu'on fait en GMC ? J'en doute

Je me permets donc une mise en garde :méfions-nous des réputations toutes faites de telou tel département.

D'aucuns disent, par exemple, que le départ.GE ne compte dans ses membres que des sur-surdoués bosseurs, que les Ifs ne trouvent pas lesommeil sans leurs 4 ou 5 heures de babasse dansles doigts, que les Biochs passent 3 ans à étriperdes rats et casser des pattes aux chiens, que lesG EN ne sont que les derniers spécimens d'une raceen voie de disparition : les beatniks, et bienentendu que les GMC sont des gros bourins.

Ainsi donc suis-je un bourin? Et pourquoi?parce que 6% (contre 2%) des GMC ne lisent pasle journal, que 10% (contre 3%) se contentent deregarder les dessins (de là à en faire desanalphabètes comme leurs pieds il n'y a qu'un pasque certains, ont apparement déjà fait) et que 16%seulement (quelle honte) seraient prêts à payer lejournal Ici une question vient à mes lèvresépaisses et boudinées de bourin: De quel droit,Bertrand-z-atlantique, utilise-t-il l'Insatiable pourestimer le niveau intellectuelo-culturel d'unepopulation?

Son raisonnement est simple: beaucoup deGMC ne lisent pas ou peu le journal; donc lesGMC sont des bourins. Je trouve ça un peu facile,du genre: "Avant, j'étais bourin. Heureusement j'aidécouvert l'insatiable."

Je concilierai tout simplement, en signalantque ce n'est pas forcément un signe de non-bourinisme que d'insulter ses détracteurs. N'a-t-onpas le droit de ne pas apprécier le journal et de ledire, même crûment? Bertrand Bourindujoumal neserait il pas un dictateur en herbe ?

Confiez lui l'organisation du prochainsondage et cela donnera:-Aimez vous l'insatiable? OUI NON (1)-Lisez vous l'insatiable? OUI NON (1)-M'aimez vous? OUI NON (1)

(1) entourer la réponse OUI sinon vousêtes un bourin.

Ainsi tout sera pour le mieux dans lemeilleur des monde

VINCENT GMCRéponse de l'incriminé :

Le cas Nasucre"L'ami Nasucre

M'traite de Trouduc'Qu'a Nasucre ? "( Serge Gainsbourg )

Très cher Nasucre,

J'avais craint, en relisant mon articledans l'Insatiable, qu'il prête à des interprétations

que je n'avais pas souhaitées. Craintes justifiéesdonc, et même plus que justifiées; pour tout direton long phantasme sur les raisonnements quej'aurais tenu, les pas que j'aurais franchis, lespensées que j'aurais eues, m'affole carrément.

On peut distinguer, du point de vue d'uncertain comportement culturel, deux sortesd'Insaliens: ceux qui croient à l'activité, et ceuxqui n'y croient pas; c'est à dire ceux qui croientqu'il est épanouissant et nécessaire de s'investirdans un club, un journal, un B.D.E., de prendre desresponsabilités, etc..., et ceux qui ne le croientpas, ou bien s'en foutent. Appelons les gens de lapremière catégorie: "les activistes ". Il y a biensûr des nuances, des activistes mous, des activistesdurs, etc... En langage activiste dut, un membre dela catégorie non-activiste s'appelle " une larve "ou " un cloporte " , Appelons les simplement : "les non-activistes ".

Il est facile de voir que ces deux catégoriesauront tendance à adopter des schémas culturelsdifférents : les premiers prôneront qu'il faut sortirde sa coquille, être ouvert, faire vivre le campus,que sais je encore .... et en particulier tendront àrejeter la culture scientifique ambiante, pauvre etgrossière, presque ils auraient honte de leur INSA.C'est donc parmi les activistes qu'on trouveral'essentiel des "raffinés". Les seconds chercherontmoins à s'élever l'âme et à sortir de leur crassemathématico-sportivo-alcoolique, et c'est ici qu'ontrouvera les bourins.

Je ne tiens pas à pourrir les uns plus queles autres, j'ai en tant que non-activiste actif debons amis des deux côtés. Simplement, je suisconvaincu que ces deux catégories caricaturalescorrespondent bien à quelque chose de réel.

Là ou les choses se gâtent, c'est que lesactivistes tendent à mépriser l'autre clan, et enparticulier les bourins, d'où réaction inverse etlégitime d'agressivité ( "bourinisme farouche" ).Or - on y vient - l'Insatiable est évidement àTINS A, avec aussi le BDE; un véritable symbolede l'activisme; j'ai trouvé significatif à ce sujetque dans plusieurs remarques personnelles d'insultele journal soit associé au BDE...

Ainsi donc, écrire des "remarquespersonnelles" insultantes, ne pas même ouvrir lejournal ou bien seulement pour les dessins,deviennent des révélateurs de "bourinismefarouche", puisque ce sont, dans une large mesure,des signes de rejet de l'Insatiable et de ce qu'ilreprésente. Ces signes sont bien sûr à prendreavec des pincettes pour des cas individuels (à plusforte raison pour la question "seriez-vous prêt àpayer le journal ?), mais quand on les trouve dansun département en nombre trois fois plus grandque dans les autres, il devient intéressant de lesconfronter à la "réputation toute faite du départ, enquestion. Ce que j'ai fait. Bien évidemment, toutceci concerne une minorité dans le département,qui apparaît simplement plus importante en GMCqu'ailleurs - je n'ai jamais dit autre chose.

Voilà dons, ami Cahuète, pour mes proposdiffamatoires et dénués de tout fondement. Pour cequi est de ma personnalité de dictateur culturel,disons que je ne suis pas venu au journal pourjouer les despotes éclairés, mais d'abord pour yfaire des dessins, et que je n'ai jamais tapé plus surles bourins que sur le reste du monde. De toutesfaçons les mots qu'on peut coller sur les gens, quece soit "bourin", "activiste" ou "dictateur", nerestent jamais que des mots; l'important c'estd'avoir une grosse queue.

Tout ça, je le reconnais, n'était pasforcément évident à la lecture du " Cas GMC ".Ceci dit, très cher Napêche, tu as lu mon articleencore plus légèrement que moi je l'ai écrit.

Bien à toi,Ton Bertrounet adoré.

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Page 5: SE: FXMT- IL BEAU ?

POINT Page 5

Les garsdes arts

Vous êtes sans doute trèsnombreux à avoir entendu dire, cornemoi, que les étudiants les plus prochesde nous, Insaliens, étaient nos petitscamarades des Arts et Métiers.

L'école d'Aix-en-Provence orga-nisait le dimanche 18 Mai dernier songala annuel sous la tutelle de Mrs,Léotard et Gaudin. C'est ainsi que,profitant d'un stage à Nice et avides deconnaître cet équivalent des 24 h del'Insa, quatre Insaliens débarquent àAix le 18 Mai vers 19 h.

Là, surprise, les rues, lesterrasses de café sont pleines demilitaires en uniforme. Il y en atellement que ça en devient louche.Renseignements pris, ce sont desGadzarts. Il y a ceux de Paris, deBordeaux (oeillet rouge à laboutonnière), d'Aix (oeillet blanc), ilssont tous là avec le même beaucostume bleu à épaulettes et boutonsdorés, certains ont mis de beaux gantsblancs...

La concentration d'uniformesaugmentera encore à l'entrée de l'écoleoù deux grands "Oeillets blancs"écondujsent les "sans-cravate" enévoquant le Prestige de l'Ecole(heureusement, on était prévenus).

Une fois dans le "Temple", uneconstatation s'impose pour le non-Gadzart : impossible de sortir quelquesinstants sous peine de repayer sonbillet au retour.

Tout au long de la soirée lessurprises succèdent aux surprises :- les consommations sont deux foisplus chères pour les non-Gadzarts- l'entrée de la Cave (bar de l'école)n'est autorisée qu'aux "actuels" et"anciens"- les resquilleurs qui ont réussi on nesait trop comment à entrer sanspompes cirées sont sortis sansménagement (ré-Prestige de l'Ecole).C'est ainsi que de quatre, nouspassâmes à trois...

Il y a bien sûr quelquesexceptions (apparemment beaucouptrop rares) qui n'approuvent pas cesméthodes pour le moins radicales,mais, petits copains des Arts, si votreécole a bientôt 200 ans, ce n'est pasune raison pour continuer à exercer cespratiques moyenâgeuses !

CattenobylCertains vivent d'incertitudes,

d'autres en périssent. Certains gagnentle gros lot au loto, alors que d'autresperdent leur vie à Tchernobyl. Dans lesdeux cas, une certitude : celle qu'il n'ya pas de probabilités nulles.

A Cattenom, petit villagepaisible du pays lorrain, lecommandant Prouteau, illustreanimateur du GIGN, est venu uriner duhaut de son hélicoptère sur quelquesécolos de Robin Wood. Ces dissidentsde Green Peace avaient en effet investile sommet d'une tour de réfrigération dela centrale nucléaire. Malgré son acted'une incontestable bravoure, Prouteaune gagnera pas un séjour aux frais ducontribuable sur l'archipel d'Hao. Lesfaux époux Turenge qui y coulent desjours agréables avaient eux une urinedes plus acides, au point de percer lacoque du Rainbow Warrior, tuant aupassage un photographe dont l'histoirene retiendra que le nom : FernandoPereira.

A la différence des incertitudesle ridicule ne tue toujours pas ! A montour de pisser... de joie !

Roger Rouppert

Info dernièreANNEE D'INTERNAT 86-87: 8.500 FR

Frais d'inscription : 523 Frdont 200 Fr pour les cours

polycopiésNourriture : 4.176 Fr

soit 9,15 Fr par repas, et14 Fr pour celui qui part le week-endLogement : 3.807 Fr

soit 420 Fr par mois, pourmoins de 10 m2, et 640 Fr pour lesloups solitaires.

Amorphes...Faut-il que les insaliens

soient des boeufs pour n'être capablesde se mobiliser que pour défendre leursbars. Quand on leur retire leurabreuvoir, les boeufs meuglent, mais iln'y en a qu'un lorsque le boucher vient

prendre. Il y a dans le monde desévénements plus atroces, provoquéssciemment par des "grands"personnages bien placés, de tous bordspolitiques. Chaque jour des centainesde milliers de dollars sont dépenséspour alimenter les armées toujours plusgloutonnes de tous les pays; chaqueannée des centaines de milliers depersonnes meurent (de faim, de soif,d'assassinat, de folie...)ou disparais-sent, et c'est pour "des bars, desboums, des concerts" qu'"on" nousdemande de "réagir". Non, je neprétends pas que l'on puisse s'éleverchaque jour contre toute la misère dumonde, mais gaspiller cette énergiepour sauvegarder des bars (qui d'ailleursn'en valent pas beaucoup la peine telsqu'ils sont, à mon avis), là, non ! Etqu'on ne me dise pas que si l'on estincapable de s'élever contre les bars onne le sera pas non plus pour de"grandes" causes, car c'est en perdantson énergie, sa capacité à réagir, às'opposer dans des causes stériles etridicules qu'on n'a plus celle nécessaireà agir pour celles qui en valentvraiment la peine; car c'est en segargarisant de manifestations mutilesqu'on se donne bonne conscience, quel'on se convainc du fait que l'on estactif, vivant. Et pourtant il ne faudrapas longtemps pour que nous (ou nosenfants, eux) soyons radioactifs, oumorts. Ce type de manifestation n'estni plus ni moins que de l 'auto-démagogie, ou alors un rituel à lamémoire de la réputation (qui estaujourd'hui très loin d'être justifiée(hélas?)) révolutionnaire des milieuxétudiants, ou encore plus bêtement,mais moins hypocritement une manièrede faire sauter les cours sans risque demauvaise conscience, ... au choix.Toujours est-il que si nous disposonsde cette énergie-là, il serait grandtemps de l'utiliser à des actions utiles.Bien sûr, maintenant, plus personnen'a cette énergie, n'est-ce pas ?!

P.S. Les bars, bien revus etorganisés, ne me gêneraient pas, jen'ai donc rien contre le fait même deleur "réhabilitation", c'est la manièrede la vouloir qui me choque.

Jean-Claude

La grève de 20 jours n'a pas eu lieu

lieu.La grève de 20 jours n'a pas eu

Le colarend-il beau ?

En réponse à l'article de Jim Nofun'Huis-Clos' (Insatiable 11)

Le cola serait-il un si puissantagnosique polymorphe (cf Insatiable 9)qu'il nous enfoncerait un peu plusencore dans notre isolement. Ou JimNofun (tiens un sobriquet américanisé -peut-être même cocaïfié si le motexistait) n'avait-il plutôt rien d'autre àdire qu'à délirer sur le coca et sa facultéd'endormir l'esprit pesant - on l'eutespéré pensant - de l'Insalien moyen,enfermé dans son cocon protecteurayant ici la texture d'un petit maillotblanc.

Malgré "le cola à toutes lessauces", j'ai eu le malheur de trouver letee-shirt original et même beau. J'ensuis bien honteux et c'est tout penaudque je propose à Jim Nofun (no fun =pas de plaisir, je m'en doutais un peu)un autre sujet pour s'extérioriser. Ilpourrait par exemple, chois h* un objetcomplètement débile, une poignée deporte ou une cafetière Moulinex (Coca-Cola n'en fait pas encore) et dire qu'ilsservent dans les bordels russes - pourla poignée de porte, je n'insisteraispas - et que Centrale Paris ne fait lecafé qu'à la main. Bref, je l'invite às'indigner de ces objets innocentspendant disons toute la longueur d'unarticle sur trois colonnes.

KAD.

A l'Insa s'entend !L'université de Lyon I la Doua

ayant décidé de suspendre la grèvelundi, le référendum sur l'Insa a étéannulé ??... Devait-ce ou pas ?

La réponse n'a plusd'importance. Il s'agit désormais depoursuivre un mouvement que leshommes politiques ont traduit corne lesigne d'une inquiétude générale chez lesjeunes. Du coup, on a parlé deconcertation entre étudiants etpouvoirs publics à propos del'enseignement. Que va t-il advenir desgrandes écoles ?

La fissure révélée entreétudiants et élus a mis en exergue lesfaiblesses de la Verne république. D'un

coté les journaux ont noté l'espritdémocrate et la volonté pacifique dumouvement. Les universités élisaientdes comités de grève (qui deviennentdes comités de réflexion) et desdélégués. Ceux-ci se retrouvaient 500 àParis pour choisir les membres de lacoordination nationale révocable àchaque instant.

Il faut admettre que les leadersse recrutaient surtout parmi lesmilitants de gauche. Cependant, ilsn'ont eu qu'un rôle d'exécutif tout enfaisant profiter les grévistes de leurexpérience. Les AG (AssembléesGénérales) ont permis à chacund'exprimer sa position sans qu'il soitinsulté et à certains dirigeants de fairela jonction avec des dirigeants dansd'autres facultés.

De l'autre coté, on a vu mercredidernier des députés quitter l'hémicycleen répondant "Assassins" à leurscollègues qui criaient "Dégonflés". Lecitoyen dans tout ça ? Il ne lui resteplus qu'à participer aux sondagesd'opinion si on les lui propose.

Où est la vraie démocratie ?Si les étudiants ont montré la

voie, alors tous doivent agir dans lemême sens. Il est trop facile pourréaliser ses propres souhaits de s'enremettre à quelqu'un qui demeurera surson petit nuage parlementaire.

Les appels aux armes, auxurnes, à la révolte sont dépassés, il esturgent de répondre à celui del'information et de la discussion. Aquelque niveau que ce soit.

Laurent

Page 6: SE: FXMT- IL BEAU ?

Page 6 HUMELHRSh. ^^^^K m^^m & ^^M

"SIDATISÉ MENTALUN SEUL VACCIN :

POSOLOGIE ETMODE D'EMPLOIAdultes et autres,

un exemplairepar 24 h

PRÉCAUTIOND'EMPLOI

Ne pas utiliserl'exemplaire

de son voisin(ilpeut-être contaminé)

24,rueChildebert69002 LYON

Tél. 78.42.08.09

Oubliertout ça

11 fait froid dans la lumière; unepetite fille est là, qui attend cachéederrière ce qui paraît vrai. Des voixchantent des chansons tristes commel'histoire d'un bar , mort d'un éclat derire en plein coeur.

Ecoutez, subtilisons l'affaire.Demain, sur ce campus uniforme etsucré, le soleil brillera sans cesse,faisant lentement rôtir des rangées decyclistes tournant à perte de vue. Dansle bar du H, le temps sera doux et laclarté aura un air de fête. Ici un garçonau look mafioso soulèvera sespaupières lentement découvrant unregard moqueur; un autre à l'allurefragile se joindra à une pelletée debarmen qui se trémousseront devant lebabyfoot bondé; devant la scène là oùl'acoustique est la meilleure, les bafflesvociféreront les vieux tubes des Sex-Pistols .

STOP cliché, c'était l'annéedernière pendant les 24h. Je m'ensouviens comme d'un vieux film tropémouvant qu'on ne reverra plus.

OUBLIER, oui oublier tout cela,oublier ces soirées et laisser sur lagrève les folies et le bonheur d'unpassé, l'enveloppe diaprée dessouvenirs...

WALLY

MONENFANT

De ma nuit, de mes draps noirs,je me demande ce que tu fais, si tuexistes encore, et moi surtout, qui meterre, ces mot pour dire ton absencequ'il me faut ce soir encore supporter,sentiments noyés dans la cigarette,plutôt que l'alcool, après nos dernièresrencontres, indispensables, désempa-rées, épuisantes, désespérées, absurdes,qui ne peuvent pas être les dernières, jeboufferais ce téléphone qui reste muetdans le silence amer, besoin mâtinéd'appréhension, tu as pris possessionde mon coeur, mon esprit lui estassujetti, ne condamne pas ma raisond'être à s'éteindre en vain désespoir outriste oubli, dis moi, en dépit de tout,en dépit de nous, pense à la douceur deces nuits magiques où les caressesdessinent les sentiments, où ton regardm'a enchaîné, ta différence séduit, pourses années passées par toi, aller verscet imposteur, à la démarche de dandyet à l'intellectualisme redoutable, estrendre inutile ce que nous avons vécu,et puis deux suicidaires ne vont jamaisloin, solution de facilité de penser quecet autre te donnera ce que jet'apportais de manière parfois mala-droite mais en acceptant même lasouffrance, que tu allais chercher dansses livres et ses confidences et que tun'attendais alors plus de moi, jusqu'àpenser à lui pour supporter la solitudeque tu ressentais parfois à mes côtés,quand je m'endormais, alors qu'iln'était capable autrefois que de teproposer un coup par semaine, tu nepeux plus nous avoir tous les deux, enprenant le meilleur de chacun, sonesprit et mon corps, j'ai choisi pourtoi, puisses tu être heureuse, avec ousans moi, il t'écrit qu'il te désire plusqu'il n'a jamais désiré, il renie sonpassé alors que moi je l'oublie pourêtre totalement présent, c'est agréablede croire que l'on est tout pourquelqu'un, et plus rassurant que depenser que j'aime toujours voir cetendre rival qui m'évite, cette attiranceintacte semblant signifier l'absence deressentiment contre lui, et doncl'abandon de sentiments pour toi, jevous dissocie en fait totalement, jesais ce que je dois faire pour ne pasrester effondré, donner a quelqu'und'autre la tendresse que tu refuses, sanshypocrisie, ma force est ce que tu mereproches, tu diras encore une fois quetu ne m'es pas indispensable, je meprotège, le doute ne doit m'habiterqu'un instant, cela ne veut pas dire quemes sentiments avaient moins depoids, j'ai envie de ta folie, tu asbesoin de mes épaules solides, turemplis encore la pièce nue de taprésence, rien n'arrive à meréconforter, il faudrait simplement quetu sois là, cette lettre se referme surmon coeur, dans la chambre il y a uncadavre, et c'est le mien.

décembre 86.

Enfin une rubrique RAS NETTE, MA PLANETEbête et méchante

Regardez un peu dans cesjournaux que vous perdez dans uncoin après les avoir survolés cinqminutes; on y voit f leurird'innombrables petites rubriques dugenre 'La lettre de Bravoure deBouvard le Baveux', 'Vous vous êtesmis le doigt dans l'oeil et ça faitmal' d'Alain Rémond qui rit quand onle pince, etc.. Eh bien moi, infâmescribouillard dans ce si beau journal- le seul qui ne censure rien, mêmepas les fautes d'orthographes,j'entame une rubrique à laquelle jesouhaite longue vie - et il mesemble bien que je sois le seul àl'espérer.

Tant pis, je m'impose. Voilà doncmon délire mensuel (vous avez lesfêtes pour digérer) que j'intituleraipompeusement;

Mon codoucheet moi

C'est bien parce que l'Insatiablemanque de bras qu'on a laissé passerun titre pareil. Et la suite, c'estencore pire..

J'aime beaucoup mon coturne,surtout depuis que notre dessinateurm'a appris que c'était la seulesolution étant donné petit a que lesfilles sont peu nombreuses etrarement bigames, petit b qu'uncopain m'a affirmé récemment quecelles qui avaient passé le cap de lapremière année avaient surmonté leurlaideur par la chiade. De toutesfaçons, ma maman m'a dit que j'étaisplus beau qu'elles - surtout que jechiade peu.

Là, je vois de gros nuages noirsqui s'amoncellent. En faitMesdemoiselles, je suis bête maissûrement pas méchant: j'ai vécu unehétérosexualité difficile, c'est tout.

Un peu de l'affection que j'avaispour mon coturne s'est reportéenaturellement sur mon codouche -enfin un des deux mais je ne vousparlerai que de celui-là - qui n'a quepeu apprécié au début. Pour vousfaire comprendre le désir fou qui peutenvahir un homme et qui le pousserafinalement à bout comme je vousl'expliquerai, il est plus raisonnablede vous décrire succinctement moncodouche: c'est un solide gaillardmesurant bien dans les 1 m 55(moins cinq centimètres sans lestalons et moins quinze centimètresquand il marche pensivement lesyeux fixés sur ses chaussures); sonabondante chevelure rousse - je l'aipris pour un albinos au débuttellement il avait de pellicules maisil a essayé le shampoing commedans la réclame et il n'en a plus qued'un côté, ça fait chouette - masquantses yeux un peu plus frais queglauque mais guère plus. Senourrissant exclusivement du gras dulard fumé et salé et de bière qu'il faitfermenter lui-même dans la douche,il a toujours le teint frais et lagoutte au nez. La première fois (dansla douche) je n'ai pu m'empêcher devomir et la femme de ménage agueulé sous prétexte que j'avaisgâché une si bonne mixture. Detoutes façons elle n'a qu'à se taire,c'est elle qui a installé la moquettedans la chambre pour ne plus avoir àfaire le ménage et on lui a interditl'accès de la douche car on a cassé lecarrelage et fait pousser du chanvre(au fait j'en vends - passez au H917- malgré la taxe Léotard, c'est moinscher que dans le commerce). J'enreviens à mon codouche. Seuleombre au tableau: il a les piedspalmés (oui oui comme PatrickDuffy).

On fera avec , ai-je dit à moncoturne..

(à suivre, bande de pleutres)

Benoit-Antoine SKUL

Planète Linsah, le Doua :terminus. L'aéronef 69 vous dépose etvous comprenez de suite la raison dunom de la base : un énorme doigt enbéton, dressé vers le ciel indiquecrûment aux étrangers qu'ils sontindésirables. C'est aussi pour ça que letransport jusqu'ici est gratuit : "aller auDoua et à l'oeil" dit-on.

Un homme grand, affables'approche de vous :

"Suivez-moi, Monsieur, je vaisvous faire visiter le camp de travail deLinsah."

Et il commence :"Entrons, levons les yeux : au

dessus de la grille "Chiade dur et tais-toi", la devise séculaire de la planète.Parcourons les rues de ce paradis,enfonçons nous dans l'alignementmartial des constructions. Le designfuturiste vous frappe, l'élégance vouscoupe le souffle, l'assorti des couleursvous transporte : un grisâtre et unrosâtre du meilleur effet. Comment ?Quelles ruines ? Non, ce sont lesrésidences surveillées des étudiants ; etle blockaus là-bas ? C'est la Rotondedes Insanités, un ilôt de culture.(Vraiment, tout étonne ces étrangers, ilfaut dire que nous ne sommes pas peufier d'être une race à part)

II y a aussi ces bâtiments clairset confortables, désinfectés, asseptisésoù baillent ceux d'entre nous qu'onappellent les administr'actifs ou'administr'hatifs : noms qu'ils sont loinde justifier.

Pardon ? Ces aboiements dedésespoir que vous entendez ? Sansdoute un animal abandonné a quelquesavant fou, qui prétexte la science pourassouvir ses instincts sanguinaires. Laroutine, quoi.

Et cette odeur putride ? C'est quenous approchons du restaurant. Deuxcerbères, au regard calculateur, derrièreune herse menaçante, réservent l'entréeaux seuls possesseurs de TAusweisshebdomadaire. Si c'est bon ? Vous

savez, ce ne sont que des étudiants, eton bien droit à quelques pertes.

Mais parlons un peu de LA racequi habile ici : génies sans travailler,tombeurs sans draguer, buveurs sans sesoûler, gens décidés et entreprenantss'il en est, brillants et modestes, voilàcomme ils se décrivent. Quelquefois,certains s'agitent, organisant débats,commissions, bureaux . SeulsIndifférence et Mépris leur répondent.Ils s'usent lentement, argumentationsvaseuses, abnégations inutiles etlassés, rentrent dans le rang. Le reste :des créatures molles au teint laiteux,aux yeux bovins, toujours prêtes àavaler des idées plus méchantes que lesleurs.

Nous arrivons devant un deleurs sanctuaires qu'ils appellent"Barredussé". Ils y absorbent desliquides hallucinogènes qui les aident àla méditation profonde, d'où on asouvent du mal à les tirer. Ilss'épuisent aussi en danses primaires,hurlent des chants rituels. Il suffit delire les affiches annonçant les officesde cette étrange religion pour voir queleurs prêtres ne sont pas aussi rustiquesqu'ils n'y paraissent.

Il y a même un lieu deperversion où tous se pressent : enéchange de quelques écus, ils accèdentà un moment de plaisir en compagnied'êtres spécialisés à l'oeil brillant etaux touches enjôleuses : on appellececi la compilation. Il faut les voirentrer, l'oeil ahuri, machinais, il estpourtant moins beau de compiler sansbut (ceci est une contrepèterie typiquede leur humour).

Enfin, vous avez eu un aperçude mon lieu de travail. Je l'aime bien,mais depuis 2974, je commence à melasser... Si vous pouviez parler de moiau ministre, un poste plus près de lacapitale peut-être... Mon nom ? RayMoon Ame-Lin. Au revoir Monsieur, etbon retour à la civilisation."

Thierry

Le 'H' aspiré

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HUMEURS Page 7

De Prague à Santiago du Chilien passant par Lyon, Mai 86

Station métro Bellecour, Lyon 3 mai 1986, Etat français

Nous, figés, nous regarder, regarderbottes noires, frapper, frapper à coups de pieds,

pieds gainés noirs, station Bellecourfrapper encore, bottes noires, frapper

au nom du bleu et du blanc etdu rouge,

au nom de la croix gainée de l'impéralivesécurité du citoyen français

nous, regarder, bottes noires des officiersarmés de la sécurité, gantés, respectés,

de l'ordre de l'horreur en uniforme,frapper, frapper avec leurs douze pieds,

frapper, marteler, cogner, briser,homme,

jeté contre un mur, station métro Bellecour,état français.

Nous, pas bouger, fermer les yeux, fermerles yeux, nous, pas oublier, jamais,ordre sécurité ordre sécurité ordre

sécurité, travail famille patrie,ordre sécurité.

Nous, penser, puis peur, peur, PEUR.

Dam

2 HEURES DE COURS

Début du coursde math 1/2 h + tard 1 h + tard 2 h + tard

L'ATTENTE DU BOY-SCOUT

MATINEESJ2CPONSE MAQW£ V£S IHSAUZtiS

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OrageCes sombres feulementsDe la voûte célesteFuligineuse pesteSonnent le déchirement.

Funeste PanégyriqueD'une colère contenueMais à présent portée aux nues:Un cri fugace et maléfique,

Emmanuel Al01

Sans toini loi

Un Maman a tortDeux c'est beau l'amourTrois l'étudiant pleureQuatre je l'aimeCinq il est de mon droitSix de tout toucherSept je m'arrête pas làHuit j'assume

Un quoique Maman diseDeux je n'oublierais pasTrois cette semaine làQuatre les yeux mouillésCinq j'ai malSix je dis ce que je veuxSept c'est dur une loiHuit c'est trop un mort !

Frieda(d'après une chanson de MylèneFariner)

Eté glacéCet éclat d'eauQui rafraîchit ma peau,Est un nuage glacéDans le feu de l'été.

Et il m'apporte vieEt plaisir interdit.Caressant mes contoursDe ses gouttes de velours.

Mais le soleil aimeA les faire sécher,Tâtonnant mon épidémieDe tâches assoiffées.

Alors, je m'offre nueSur ce plateau de sablePour que le nuage cruM'aspire, redoutable

Dans sa tourmente d'humidité.Je serai celle qu'il va aimer.Il m'imprégnera d'insolence,Je fondrai dans ses turbulences,

Et redescendrai en pluie fine,Sur votre peau calcinéeDe moiteur libertine,Et vous murmurerai mes pensées.,

Mes pensées de femme féline...

Eva Garcia(étudiante à Lyon JJ)

ouverture du pasprenant la marque des révolutionsde ride en ride de l'histoirele bronze se durcîtà qui y goûte et goutte de la têteet les herbes grandissentoù l'on se perd

sous les ongles des chimèresd'abord la mémoireouverte a double tourcomme le bec d'une oie, égorgée

la vraisemblance par défautdu genou sur la nuquejusqu'à toujours de chair d'hommehauteur du mal venudes hordes de soi

Llannov , 1992

Moi,j'aime pas...

Moi j'aime pas la bouffe durestau, j'aime pas le théâtre deBouvard, j'aime pas les communistes,j'aime pas les lepénistes (le peigne-zizi), j'aime pas la loi Devaquet, j'aimepas ceux qui font la grève, j'aime pasles bars, j'aime pas le foot, j'aime pasle café, j'aime pas les CE, j'aime pas lebrouillard, j'aime pas les actions SiGobain.

Mais j'aime ma maman.

Le schtroumpf grognon.

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Petitesannonces

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Dessinateur réaliserait affiches: boums,spectacles...Ref: Boum ASSEREL - pub SociétéGénérale. - E 629 -

Vends flotteur Tiga Jibe. Très bon état.Visible à l'INSA. - F 411 -

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Concourscinéma

Du nouveau ce mois-ci dansl'Insatiable. De nombreuses places decinéma sont mises en jeu par PATHECINEMA et par HIT FM.

Pour jouer, il vous suffit derépondre aux insidieuses questions ci-jointes sur papier libre en y indiquantvos coordonnées. Vous n'aurez plusqu'à les glisser dans une enveloppeadressée à "journal L'INSATIABLEconcours cinémas" et déposer le toutchez votre huissier préféré.

Cinquante bonnes réponsesseront tirées au sort le 19 janvier & 13heures au local de 1TNSATIABLE (foyerdu E). Les bulletins parvenus après le16/1 ne seront pas pris en compte.

La liste des gagnants ainsi queles réponses seront affichées à l'entréedu grand Restau. Il suffira aux heureuxlauréats de venir chercher leur trophéeau siège du journal.

QUESTION 1 : Quels sont lesdeux autres films réalisés par l'équiped' "Y-A-T1L QUELQU'UN POUR TUERMA FEMME" ?

QUESTION 2: La partenaire deStallone dans COBRA est BrigitteNielsen. Dans quel autre film ont-ilstourné tous les deux ?

QUESTION 3 : Où MANONva-t-elle vendre les grives et leslièvres qu'elle attrappe au collet ?

QUESTION 4 : Dans quelsfilms Francis Veber a-t-il mis en scènePierre Richard ?

QUESTION 5 : Dans quelpays a été tourné DESCENTE AUXENFERS ?

Mots croisés Solution du jeu du n°11Verticalement1. Bêtes à poil. 2. ILs travaillent surles planches. 3. Le pied peut l'être. 4.éta-blissement redoutant la terre ferme.6. Coluche en est un. 7, Echassier;Communes à Giscard et Ponia. 8. Enréunion; En rideau. 9. Canalstratégique. 10. Bas niveau. Pièce.

HorizontalementI. Il n'a pas peur du noir. IL Mettrebas. m. Colorer; Note. IV. Indéfini.Alter ego du sérum. V. En crise; Biendroite, mais à l'envers. VI. Noteinversée; Cours d'eau; Période. VII.Sigle auquel Marchais n'aurait pas étéréfractaire, paraît-il; Temple de Vénus.Vin. Règle; Temps révolu. LX. D'una u x i l l i a i r e ; Sigle aéronautique;Instrument à cordes, X. Culottées; Ilsnous en mettent plein la vue (sigle).

1 2 3 4 5 6 7 8 9 1O

HorizontalementI. Alcoolique. II. Roussis; SS. m.Albatros. IV. Baisée; Ace. V. Echu.VI. Souple; Sel. VII. Quêtons; Me.Vin. Ut; TGV; Si. IX. Ere; Ionisa. X.Set; Elimés.Verticalement1. Arabesque. 2. Lola; Outre. 3.Cubique; Et. 4. Osas; PTT. 5.Ostéologie. 6. Lire; Envol. 7. Iso; Ni.8. Sacs; Sim. 9. Us; Chemise. 10.Esseulé; As.

But : décomposer un pentagonerégulier en 7 parties pour qu'ellesforment un carré.

.Soit un pentagone ABCDE régulier

.Tracer AF passant par C; CF=AB

.Par G milieu de DF mener uneparallèle à AE coupant CF en H et EDen I.Tracer un arc de cercle de centre I derayon égale à la racine carrée de lasurface du parallèlograme AEIH coupant

CAenJ.Tracer IJ coupant CD en L et FD en M.Soit K le point d'intersection de IJavec la perpendiculaire à IJ issue de BTracer le carré de côté KE.Tracer M'L' et MT tels que M'. M"appartiennent à AC, L' à AB, I' à BC etque AM'=CM"=DM, AL'=DL, CI'=DI.Tracer l'N, N milieu de M'M".Découpez alors le pentagone ABCDEsuivant le tracé et formez le carréKEOP.

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