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Secret médicalDans un service hospitalier britannique en crise, une infirmière se fait passer pour un médecin. Une minisérie percutante avec Jodie Whittaker

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Année Berlioz, coup d’envoi

Fort comme un oursLa science enquête

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LES PROGRAMMES DU 26 JANVIER AU 1ER FÉVRIER 2019

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artemagazine.frSur notre site, retrouvezl’intégralité de la programmationquatre semaines à l’avance, des bandes-annonces, des extraits,et visionnez les programmesen avant-première (réservé aux journalistes).

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P. 6 Secret médicalJeudi 31 janvier à 20.55

P. 7 Berlioz : “Les Troyens”Opéra Bastille 2019Jeudi 31 janvier à 22.50

P. 8 Fort comme un oursSamedi 26 janvier à 22.25

P. 9 L’éloge du rienLundi 28 janvier à 0.30

P. 20 L’économie du coupleMercredi 30 janvier à 20.55©

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Dimanche 27 janvier à 22.35

Katharine Hepburn Une légende du cinémaLire page 15

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“À jeun, je me trouve absolument fascinante !”

Cédric KahnDe L’ennui à La prière, en passant par le diptyque officieux Vie sauvage et Une vie meilleure, ou le bien nommé Les regrets, tous les films de Cédric Kahn épousent les états d’âme d’hommes et de femmes en rupture de ban, en décalage entre leur existence

et leurs désirs enfouis. Comme si l’adolescent drô-mois passionné de septième art, qui dès son bac en poche “montait” à Paris pour y devenir cinéaste en autodidacte, avait transmis à ses héros une part de son urgence à trouver sa place dans le monde. Une recherche qui l’aura poussé à s’essayer à tous les postes, comme pour ne rien regretter, lui non plus : scénariste, monteur pour Maurice Pialat, et même acteur, pour des apparitions fugaces (Cold War de Pawel Pawlikowski) ou des rôles plus étoffés, comme sa composition remarquée dans L’économie du couple, âpre récit d’un divorce inévitable signé Joachim Lafosse. Où il est encore question de (re)prendre pied dans le tumulte de l’existence.

Mercredi 30 janvier à 20.55

L’économie du coupleLire page 20

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Vendredi 1er février à 23.55

Joan Baez The Fare Thee Well TourLire page 25

Le tubeÉcrit par Joan Baez et mis en musique par Ennio Morricone pour un film de 1971 retraçant l’affaire Sacco et Vanzetti, du nom de ces deux anarchistes d’origine italienne injustement condamnés à mort aux États-Unis à la fin des années 1920, “Here’s to You” est devenu un classique de la protest song.

C’est avec cette ballade que l’icône du folk clôt les récitals de son émouvante tournée d’adieu, passée par l’Olympia de Paris en juin dernier, avant un rap-pel à guichets fermés en février prochain. ARTE a capté un concert de son escale estivale, diffusé cette semaine après un vibrant portrait.

2018 est l’année de tous les records pour ARTE. En France, à l’antenne, la chaîne a enregistré une part d’audience de 2,4 % en moyenne, en hausse de 9 %. C'est la plus forte audience de son histoire, mais aussi la croissance la plus importante de l’année au sein des chaînes historiques. L’audience numé-rique, elle, a progressé de 50 % en un

an. ARTE, qui s’impose aussi comme la chaîne culturelle européenne de référence grâce à son offre numérique multilingue, a triplé ses audiences en anglais, espagnol, polonais et italien avec une moyenne de 900 000 vidéos vues par mois. En Allemagne, la part d’audience, de 1,1 %, reste stable par rapport à 2017.

Tourbillon picturalC’est de ses parents, tailleur et couturière, qu’Auguste Renoir tenait son goût des étoffes, illus-tré notamment dans son Bal du moulin de la Galette. De retour pour une quatrième saison, dif-fusée le dimanche du 27 janvier au 17 février, la géniale collec-tion Les petits secrets des grands tableaux s’invite dans l’atelier du maître impressionniste, mais aussi dans ceux de Tiepolo (Polichinelle

et saltimbanques), William Turner (Le négrier) et George Bellows (Men of the Docks). Toujours aussi ludiques et audacieux (animation des peintures, déambulation à l’intérieur de la scène, extraction d’éléments, collision avec d’autres créations…), ces quatre épisodes inédits, à chaque fois racon-tés par un des personnages du tableau analysé, éclairent savam-ment la genèse des œuvres, tout

en esquissant, à grands ren-forts d’anecdotes, le portrait des auteurs et de leur temps.

Records d’audience

Le poirier sauvagePar Nuri Bilge Ceylan (Winter Sleep), une fresque éblouissante sur les ambitions déçues d’un aspirant écrivain turc, à découvrir en VOD.

Agnès Varda Coffret cinéma documentaireEn cinq courts et sept longs, les incontournables documentaires d’Agnès Varda réunis dans un coffret DVD.

Je sais tomberÀ voir en replay jusqu’au 26 février, une jolie fable d’Alain Tasma dans les pas d’une jeunesse en mal de repères.

La sélection

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Les petits secrets des grands tableaux“Bal du moulin de la Galette”, 1876 – RenoirLire page 13

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Dan Sefton Script doctor

Médecin devenu créateur de séries, Dan Sefton s ’est inspiré de son quotidien pour décrire le milieu hospitalier britannique dans la remarquable série Secret médical , où Jodie Whittaker (Doc teur Who) incarne une infirmière usurpant le titre de médecin. Entretien.

Secret médical met en scène une infirmière qui va se révéler meilleure praticienne que certains médecins qualifiés en usurpant le titre de l’un d’eux. Est-ce vraisemblable ?Dan Sefton : Ce personnage, Cath Hardacre, est une infirmière très expérimentée et comme telle, elle a acquis un large savoir et un sens pratique des situations. Elle a aussi davantage d’écoute et d’empathie que bien des médecins pour les patients et ceux-ci lui en sont recon-naissants. Oui, cette hypothèse est tout à fait crédible. J’ai moi-même travaillé en tant que médecin dans un service des urgences et c’est là que j’ai entendu parler d’un docteur qui avait exercé plusieurs années avant qu’on ne découvre qu’il n’avait pas les qualifications requises. J’ai trouvé que c’était un bon point de départ pour une histoire.

Vos personnages principaux reflètent-ils l’état actuel de l’hôpital public britannique, le National Health Service (NHS) ?

Le récit est basé sur des situations vécues, ou sur des faits qu’on m’a rapportés. Le NHS est placé sous une pression croissante. Il y a de plus en plus de travail, et celui des urgentistes est loin de se faire dans de bonnes conditions. De nombreux praticiens consciencieux sont de plus en plus frustrés par ce système. C’est pourquoi, dans la série, la véritable Ally démissionne au début du premier épisode. Et lorsque sous son identité usurpée, Cath débarque aux urgences d’Édimbourg, elle incarne pour tout le service une femme providentielle. Je voulais montrer la grande dureté de ce métier.

Quel est l’autre thème central de la série ? Le mensonge, l’imposture ?Le fil rouge, c’est que quelles que soient vos qualités, lorsque vous commencez à mentir, vous êtes piégé. Cath est une personnalité très droite, profondément honnête, mais elle perd son emploi pour avoir tenté, en tant qu’infirmière, d’alerter sa direction sur de graves négligences.

C’est cette injustice qui motive sa décision d’usurper l’identité de son amie médecin : d’autres trichent sans s’inquiéter des conséquences, pour-quoi ne ferait-elle pas la même chose pour s’en sortir ? Mais bientôt, l’enjeu pour elle devient aussi sentimental : comment parvenir à vivre une relation amoureuse alors qu’on est dans le mensonge ?

Jodie Whittaker, l’interprète de Cath, sera-t-elle dans la deuxième saison de Secret médical ?Non, car Jodie, qui a été absolument merveilleuse dans ce rôle complexe, est partie incarner le nouveau Docteur Who ! La deuxième saison, actuelle-ment en montage, raconte une his-toire totalement différente, avec de nouveaux personnages et de nou-veaux acteurs. Il s’agit néanmoins toujours d’un thriller psychologique à la Hitchcock, une de mes principales influences, situé dans un hôpital écossais, avec des mensonges, mais aussi, cette fois, des meurtres.

Propos recueillis par Marie Gérard

Jeudi 31 janvier à 20.55

SérieSecret médical (1 & 2)Lire page 22

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Jeudi 31 janvier à 22.50

OpéraBerlioz : “Les Troyens”Opéra Bastille 2019Lire page 23

Voix royales

Année Berlioz oblige, c ’est avec Les Troyens , mis en scène par Dmitri Tcherniakov, que l’Opéra national de Paris ouvre les festivités de son 350 e anniversaire. Retransmis par ARTE, cet opéra-fleuve réunit un casting étincelant , notamment deux chanteuses françaises d’exception. Por traits.

Stéphanie d’Oustrac (mezzo-soprano) : CassandreNative de Rennes, Stéphanie d’Oustrac a intégré enfant la Maîtrise de Bretagne avant de se découvrir, au lycée, une passion pour l’art lyrique. Premier prix de chant du conservatoire de Lyon en 1998, celle qui compte parmi ses ascendants Francis Poulenc a débuté sous l’aile de William Christie, qui lui a ouvert les portes du baroque avec Thésée de Lully, puis celles du Festival d’Aix, en 2000, avec Le retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi. Considérée comme l’une des grandes voix de la scène lyrique française, Stéphanie d’Oustrac s’est produite une première fois dans Les Troyens au Châtelet, en 2003. Pour Dmitri Tcherniakov, qui l’a déjà dirigée en 2017, à Aix, dans Carmen de Bizet, elle se glisse cette fois dans les habits de Cassandre. Sollicitée par les plus grands festivals, de Glyndebourne à Salzbourg, elle sera en mai Phèdre dans Hippolyte et Aricie de Rameau, au Théâtre des Champs-Élysées, avant d’interpréter une nouvelle fois Carmen à Berlin le mois suivant.

Véronique Gens (soprano) : HécubeFormée au conservatoire d’Orléans, dont elle est originaire, Véronique Gens affiche l’une des plus belles carrières de soprano en France. Initiée au baroque, d’abord dans les chœurs puis en tant que soliste au sein du Jardin des voix des Arts florissants de William Christie, cette Nantaise d’adoption a conquis au fil des ans la scène internationale, s’imposant par ses interprétations de Pamina (La flûte enchantée) ou de Donna Elvira (Don Giovanni) comme l’une des grandes spécialistes de Mozart, notamment sous la direction du chef d’orchestre Jean-Claude Malgoire. Sacrée artiste lyrique de l’année 1999 aux Victoires de la musique classique, Véronique Gens a enregistré plus d’une soixantaine d’albums, parmi lesquels La reine de Chypre de Fromental Halévy, sorti en 2018. Donnant régulière-ment, de Vienne à Stockholm, de Pékin à Vienne, des réci-tals de mélodies françaises – son péché mignon –, cette artiste rigoureuse s’épanouit avec la même facilité dans le baroque et les “classiques” (L’apprenti sorcier de Berlioz, Dialogues des carmélites de Poulenc…). Après y avoir brillé en 2017, dans le rôle-titre de La veuve joyeuse de Franz Lehár, l’amoureuse de la tragédie retrouve la scène de l’Opéra Bastille dans le costume d’Hécube, l’épouse du roi des Troyens.

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Si l’ours fascine l’homme depuis la nuit des temps, la science s ’ inspire aujourd’hui de ses extraordinaires capacités physiques pour explorer de nouvelles voies thérapeutiques. Rémy Marion leur a consacré un étonnant documentaire, ainsi qu’un livre *. Extraits.

Les propriétés de la bileSelon la légende, les samouraïs avalaient une rasade de bile d’ours avant leurs combats, et les guérisseurs l’utilisent depuis des siècles pour sou-lager les calculs rénaux. En isolant l’acide ursodé-soxycholique – un de ses composants majeurs présent en très faible quantité chez l’homme –, la science pharmaceutique a démontré qu’ils n’avaient pas tort. Désormais, ce précieux remède est admi-nistré sous forme de molécules de synthèse aux patients qui souffrent de coliques néphrétiques. Dans le futur, ses formidables propriétés anti- inflammatoires pourraient aussi être utilisées pour soigner des pathologies du tube digestif, voire des maladies dégénératives du cerveau.

Les secrets de l’hibernationD’ordinaire, un homme qui ne sollicite pas ses muscles voit fondre sa masse musculaire de 10 % par mois d’inactivité. De même, après un séjour prolongé dans l’espace, les astronautes souffrent d’atrophie musculaire. Mais les vaillants plan-tigrades, eux, ne pâtissent nullement de leurs six mois d’hibernation sans manger ni presque bouger : le printemps revenu, ils font preuve à leur réveil d’une étonnante tonicité, n’éprouvant aucune difficulté à trottiner. Emmenée par le cardiologue danois Ole Fröbert, une équipe scientifique étudie le métabo-lisme de l’ours en Suède. Son précieux sérum d’hi-

ver, notamment, pourrait fournir des solutions pour les personnes alitées durant une longue période. En outre, l’immobilité de l’ours n’entraîne pas de dégénérescence osseuse : une piste à explorer pour traiter l’ostéoporose.

Des gènes en alternanceAux États-Unis, le professeur Ron Korstanje s’inté-resse, lui, au génome de l’ours noir, que son équipe a réussi à séquencer. Les scientifiques ont ainsi constaté que certains des gènes du plantigrade s’exprimaient l’été, mais pas l’hiver. Alors que l’ours n’urine presque pas pendant qu’il hiberne, ses reins recommencent à fonctionner normalement à la belle saison. Quels gènes dès lors permettent leur régéné-ration ? En tentant de les identifier, les scientifiques espèrent contribuer à la découverte de thérapies alternatives à la dialyse et aux greffes pour traiter les insuffisances rénales, qui touchent 500 millions de personnes dans le monde.

Samedi 26 janvier à 22.25

DocumentaireFort comme un oursLire page 11

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ÉDITIONS* L’ours – L’autre de l’homme, de Rémy Marion, une coédition ARTE Éditions/Actes Sud.

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Lundi 28 janvier à 0.30

DocumentaireL’éloge du rienLire page 17

Comment vous est venue l’idée de consacrer un film au “rien” ?Boris Mitic : Ce projet a débuté par un jeu rhétorique. Tout le monde réalise des films sur des choses très concrètes, et moi aussi. Mais cette fois, je me suis dit : et si je faisais un film sur le rien ? Une manière de provocation, un exercice de style. M’engager dans ce projet cinémato-graphique a été pour moi un grand jeu, un pur plaisir de huit ans au cours desquels j’ai cherché, donc, à faire l’éloge du rien, ce concept absolument incompris, dérangeant, magique même, et que personne ni même aucune civilisation – y com-pris celles qui prétendent l’avoir inté-gré à leur conception du monde –, n’a vraiment cerné, et surtout pas au quotidien.

Avez-vous su dès le départ la forme que prendrait votre documentaire ?J’ai tout de suite décidé que le rien nous parlerait, qu’il serait un person-nage, une espèce d’antihéros qui chercherait à se faire comprendre, tout en sachant que c’était impos-sible. Je l’imaginais comme une sorte de Clint Eastwood ou de Corto Maltese, quelqu’un d’assez stylé en

somme. L’autre grand défi consistait à trouver comment le donner à voir en images. Je me suis très vite ouvert de cette question à mes étudiants et à des confrères d’un peu partout, tous sincèrement curieux de partici-per au projet.

Comment avez-vous guidé ceux qui ont tourné des images pour vous ?Au début, je leur ai donné une totale liberté, puis au fil des étapes, de plus en plus d’orientations : des provoca-tions, des citations sur le rien, des résumés de recherche, et in fine, mes instructions concrètes. À un moment, plus de cent chefs opéra-teurs ont participé à ce jeu avec moi dans le monde entier. Ce procédé a favorisé un niveau horizontal, méta-physique, de compréhension et, fina-lement, une image très homogène, un sentiment de consistance esthé-tique. Car ces 300 visions du rien, tournées dans 70 pays, paraissent n’avoir été filmées que par une seule personne !

Pourquoi en avoir confié la narra-tion à Iggy Pop ?Je suis tombé par hasard sur Youtube sur un de ses clips et il m’a surpris. Son parcours, l’évolution de son per-

sonnage, sa façon d’assumer ses 70 ans, son physique, cet aspect de décadence, de “clownisme” auquel il renvoie… : tout correspondait à la description idéale que je me faisais du caractère de mon rien. D’où l’idée de proposer ce jeu-là au dernier héros rock’n’roll de mon enfance.

Propos recueillis par Sabine Lange

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Cartes blanches se veut une ency-clopédie pop consolante du “rien”. Conçus comme un spin-off du film L’éloge du rien, les six épisodes de cette websérie documentaire, éga-lement écrite et réalisée par Boris Mitic, déclinent chacun une théma-tique : l’histoire, le quotidien, l’Est, l’Ouest, l’amour et la mort. Contés en voix off par le comédien Denis Lavant, les récits versifiés mitonnés par le “rien” sont illustrés par des pictogrammes animés. Six petits bijoux aussi humanistes que diver-tissants, en ligne dès le 21 janvier.arte.tv/elogedurien

L’air de rien

Mobilisant une centaine de contributeurs, Boris Mitic donne la parole (par la voix d’Iggy Pop) au “rien” qui se faufile par tout . Le cinéaste serbe revient sur la genèse et la conception de son audacieux projet documentaire diffusé dans “La lucarne”.

Boris Mitic

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r 18.35 ARTE REPORTAGEMagazine

19.30 ERLE DESSOUS DES CARTESMigrations intra-africainesMagazine

19.45ARTE JOURNAL

20.05 28 MINUTES SAMEDIMagazine

20.50 7 RJACK LONDON, UNE AVENTURE AMÉRICAINEDocumentaire

22.25 60 E

FORT COMME UN OURSDocumentaire

23.20

PHILOSOPHIEY a-t-il de bons tyrans ?Magazine

23.45 SQUARE ARTISTECarte blanche à Clément Cogitore, vidéasteMagazine

0.15

COURT-CIRCUIT N° 923Spécial Festival Premiers plans d’Angers 2019Magazine

1.15 ATLANTIS, 2003Moyen métrage

1.45 EMMADAGASCAR, EXPÉDITION EN TERRE MAKAYDocumentaire

2.40 MARTE JOURNAL

3.00 L R EKA ET NATIAChronique d’une jeunesse géorgienneTéléfilm

5.00 BEST OF “ARTE JOURNAL”

5.35 MLA POP A MARCHÉ SUR LA LUNEDocumentaire

6.30 L RJEAN-JACQUES ROUSSEAUTout direDocumentaire

8.00 EMINVITATION AU VOYAGESpécial ChiliÉmission

8.40 LEM360° GEOJonathan, l’acrobate du ciel ; Monastères, les trésors cachés de la GéorgieReportage

10.15 MCUISINES DES TERROIRSL’Irlande du NordSérie documentaire

10.45 LEMTIBET : TERRE DES BRAVESDocumentaire

11.35 MLE SULTANAT D’OMANAu pays de Sindbad le marin ; Sur la route de l’encensDocumentaire

13.25 LEMMONUMENTS SACRÉSMosquées – Art et espace ; Églises – La quête de la lumièreCollection documentaire

16.25 E

INVITATION AU VOYAGESpécial StockholmÉmission

17.05 L E

360° GEOMexique, les cavalières de l’escaramuzaReportage

17.50

PAKISTAN, L’ALPINISME AU FÉMININLes premières guides de haute montagneDocumentaire

16.25

Invitation au voyageSpécial Stockholm

17.05

360° GEOMexique, les cavalières de l’escaramuza

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Pakistan, l’alpinisme au fémininLes premières guides de haute montagne

Du lundi au samedi, Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patri-moine artistique, culturel et naturel.

Stockholm, royaume de Fifi BrindacierC’est en 1941, à Stockholm, qu’Astrid Lindgren imagine le formidable person-nage de Fifi Brindacier pour divertir sa fille malade.

La Suède, tellement versaillaiseDès le XVIIe siècle, la monarchie suédoise

a ouvert son château de Drottningholm à des artistes, architectes, artisans et jar-diniers venus de France, dont l’influence reste visible.

Le port de StockholmSillonné par les ferries, le port de la capi-tale suédoise est le cœur d’une cité mari-time édifiée sur un chapelet de quatorze îles.

Émission présentée par Linda Lorin (France, 2018, 38mn) - Coproduction : ARTE France, Éléphant Doc

D’émérites écuyères rivalisent d’adresse et de grâce lors d’une grande compétition.Devenue sport national en hommage

aux combattants de la révolution mexi-caine de 1910, la charrería est une dis-cipline qui s’apparente au rodéo. Depuis les années  1950, elle comprend une épreuve exclusivement féminine  : l’escaramuza  (“escarmouche” en français). Montant en amazones, huit cavalières en habits traditionnels réalisent au galop une chorégraphie qui mêle le risque et la grâce. 

Reportage de Svea Andresson (Allemagne, 2018, 43mn)

Dans le nord du Pakistan, des femmes s’émancipent en réalisant leur rêve : deve-nir guides de haute montagne.Au cœur du vertigineux massif du Karakorum, une poignée de Pakistanaises osent s’affranchir des rôles dévolus aux femmes pour partir à l’assaut des som-mets. Dans le centre de formation du vil-lage de Shimshal, perché à 3 100 mètres d’altitude, l’alpiniste Qudrat Ali enseigne

pour la première fois à des jeunes femmes de la région le métier de guide de haute montagne. Bano, Samreen et Zubaida rêvent de conquérir les cimes. Ces pion-nières préparent désormais l’ultime étape de leur formation : l’ascension du Shifkteen Sar, culminant à 5 300 mètres.

Documentaire d’André Hörmann (Allemagne, 2018, 43mn)

Sous-titrage pour sourds et malentendants

Audiovision pour aveugles et malvoyants

Diffusion en haute définition

Disponible en replay

Vidéo à la demande Version originale sous-titrée en français

Multidiffusion

Rediffusion

Version française Version originale sous-titrée en français

Pour mieux profiter d’ARTE

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LA COMPAGNIE DES INDES

L’écrivain Jack London (1876-1916) s’est imposé, entre la fin de la conquête de l’Ouest et la Première Guerre mon-diale, comme l’une des grandes figures d’une Amérique en passe de devenir la première puissance mondiale. À la fois témoin et acteur de ses évo-lutions, l’auteur de Croc-Blanc a incarné cette plongée dans la modernité. Élevé dans la pauvreté à San Francisco, ce fils d’une astrologue peu aimante, adopté par son époux John London, a travaillé dès 14  ans. Le jeune prolétaire et futur socialiste dénoncera plus tard les dérives du capi-talisme. Mais le large appelle cet aventurier dans l’âme. Marin et pilleur d’huîtres, il devient chercheur d’or dans le Grand Nord lors de la ruée

de 1897. Des expériences qui lui fourniront sa matière litté-raire, la vie et l’œuvre de Jack London étant indissociables. Devenu grand reporter et pho-tographe, il couvre la guerre russo- japonaise, le tremble-ment de terre de San Francisco de 1906 ou la révolution mexi-caine, avant d’explorer, à bord de son voilier Snark, les archi-pels des mers du Sud. Sa mort prématurée à 40 ans laissera cependant inachevé son rêve ultime de rancher californien.

INSATIABLE EXPLORATEUR Réalisé à l’occasion du cente-naire de sa disparition, ce pas-sionnant documentaire retrace le destin hors normes de Jack London, à travers des archives exceptionnelles, souvent iné-

dites, dont les remarquables photographies que l’écrivain voyageur a prises lui-même. Il mêle les témoignages de spécialistes à des scènes de reconstitution tournées dans le Grand Nord canadien, en Polynésie et dans son ranch de la vallée de Sonoma, sur les traces de cet insatiable explo-rateur de la nature, qu’elle soit sauvage ou humaine.

Documentaire de Michel Viotte (France, 2016, 1h30mn) Coproduction : ARTE France, La Compagnie des Indes (R. du 3/12/2016)

Le réalisateur Michel Viotte a également écrit Les vies de Jack London, coédité par ARTE Éditions et La Martinière.

20.50 L’aventure humaine

Jack London, une aventure américaineMarin, vagabond, chercheur d’or, reporter et socialiste, Jack London a incarné l’aventure. Plus de cent ans après sa mort, Michel Viotte retrace l’intense parcours de l’écrivain à travers un film très documenté. 22.25 Sciences

Fort comme un oursComment les étonnantes capacités physiques des ours inspirent la recherche médicale. Une enquête scientifique au plus près de l’animal, entre laboratoires et forêts profondes.Espèce désormais menacée, et protégée, l’ours fait aujourd’hui l’objet de recherches scientifiques poussées, notamment médi-cales, car ses étonnantes capacités physiques pourraient aider à combattre de nombreuses pathologies : des troubles cardio-vasculaires et neurologiques, des dysfonctionnements rénaux, l’ostéoporose, l’obésité, mais aussi l’atrophie musculaire qui paralyse les astro-nautes après un séjour dans l’espace, pour-raient bientôt être soignés grâce à lui. Il a déjà inspiré des remèdes ancestraux, comme l’usage de sa graisse contre la calvitie, ou de sa bile pour traiter des pathologies viscérales. Mais désormais, ce sont des programmes de recherche de pointe qui scrutent chaque fibre de son anatomie et passent au crible toutes les étapes de son existence. L’OURS AU SCANNERPour savoir comment l’ours, dont le cœur est extrêmement ralenti et les reins en mauvais état après six mois d’hibernation, se remet à gamba-der dès son réveil printanier, les équipes scien-tifiques le pistent dans son habitat naturel. Ils profitent notamment de sa période de sommeil pour procéder à de nombreux prélèvements avant de les replacer – sans les réveiller – dans leur tanière. Certains passent même au scanner, entre deux patients, avant d’être rendus à la vie sauvage. L’un des grands plaisirs que procure cet état des lieux scientifiques est d’assister à ces expériences plutôt cocasses, mais aussi de regarder les ours s’ébattre dans la nature. Entre laboratoires et forêts profondes, un panorama surprenant des nouveaux espoirs que suscitent les plantigrades.Lire page 8

Documentaire de Rémy Marion et Thierry Robert (France, 2018, 52mn) - Coproduction : ARTE France, Le Cinquième Rêve

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23.20

PhilosophieY a-t-il de bons tyrans ?

Raphaël Enthoven revient pour une nouvelle saison de débats sur la vie et le monde. Aujourd’hui : réflexions sur le pouvoir autoritaire.La scène mondiale a vu ces der-niers mois un retour au pouvoir d’hommes dits “forts”, qui mettent

leurs pas dans ceux des autocrates de jadis et s’affranchissent des pro-cédures démocratiques. Depuis plus de deux mille cinq cents ans, la phi-losophie politique condamne pour-tant le despotisme. Peut-il y avoir de bons tyrans ? Éléments de réflexion avec Céline Spector, philosophe du politique, et Thierry Lentz, historien et directeur de la Fondation Napoléon.

Magazine présenté par Raphaël Enthoven (France, 2019, 26mn) - Réalisation : Philippe Truffault, Elliott Covrigaru Coproduction : ARTE France, A Prime Group

23.45

Square artisteCarte blanche à Clément Cogitore, vidéaste

Au menu de ce numéro de Square artiste, deux films du talentueux cinéaste et plasticien Clément Cogitore.Récompensé en  2018 par le prestigieux Prix Marcel-Duchamp, décerné par l’Association pour la diffusion internationale de l’art français (Adiaf), Clément Cogitore (Braguino, diffusé en 2018 par ARTE) explore notamment dans son travail la manière dont les hommes vivent avec les images. Dans The Evil Eye, le premier film qu’il pro-pose ce soir, l’artiste utilise exclu-

sivement des clichés provenant de bases de données de films publici-taires, pour montrer des représen-tations stéréotypées de femmes soumises à ce qu’il nomme “le bonheur du marché”. En voix off, il suggère une nouvelle lecture des images. Dans le second, Élégies, tourné en plan-séquence dans une salle de spectacle, il interroge la communion des foules.

Magazine (France/Allemagne, 2019, 26mn) - Production : ARTE GEIE

0.15

Court-circuit n° 923Spécial Festival Premiers plans d’Angers 2019

À l’occasion de la 31e édition du festival angevin, qui se tient du 29 janvier au 3 février 2019, une sélection de courts métrages présentés cette année ou lors de la précédente édition.

Beautiful LoserMichel, ex-junky en sevrage, fait les quatre cents coups avec Léo, son fils aîné de 17 ans, tout en essayant de gérer tant bien que mal le bébé qu’il vient d’avoir avec son ex, Hélène.Sélection officielle, Premiers plans d’Angers 2019 – Prix spécial du jury court, Festival international du film francophone de Namur 2018Suivi d’un entretien avec le réalisateur

Court métrage de Maxime Roy (France, 2018, 24mn) - Production : TS Productions

Bloomstreet 11Les dernières vacances enfan-tines de deux amies au seuil de la puberté (photo).Sélection officielle, Premiers plans d’Angers 2019 – Cristal du court métrage et prix Festivals connexion, Annecy 2018

Court métrage d’animation de Nienke Deutz (Pays-Bas/Belgique, 2018, 9mn, VOSTF) - Production : Lunanime, Need Productions, Windmill Film, Beast Animation

Autour du courtAu travers de la programmation du festival, plusieurs invités se penchent sur l’invention du temps au cinéma.

Vilaine filleDepuis une chambre d’hôpi-tal, une fillette turque de 8 ans à l’imagination débordante se remémore des jours heureux dans le village de ses grands- parents, souvenirs peuplés aussi de cauchemars.Grand prix, Clermont-Ferrand 2018 – Prix du jury, Annecy 2017 – Prix du jury et prix du public, Festival international du film d’animation de Paris 2017 Sélection “Premiers courts métrages”, Premiers plans d’Angers 2018

Court métrage d’animation d’Ayce Kartal (France/Turquie, 2017, 8mn) Production : Les Valseurs, Gao Shan Pictures, avec la participation d’ARTE France - (R. du 14/6/2017)

Première foisEntretien avec le réalisateur Xavier Legrand, primé à deux reprises à Angers (pour Avant que de tout perdre, en 2013, et Jusqu’à la garde en 2017).

Magazine (France, 2019, 1h)

Suivi à 1.15 d’Atlantis, 2003, moyen métrage de Michal Blasko.

© A PRIM

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PERSONNE NE BOUGE !Isabelle AdjaniMagazine

5.55 EMDOUGLAS FAIRBANKSJe suis une légendeDocumentaire

6.50 MKARAMBOLAGEMagazine

7.05 LMLES MILLE ET UNE TURQUIELa côte méditerranéenneSérie documentaire

8.00 › 9.30 L

ARTE JUNIOR

8.00GRANDIR SUR LA ROUTE DE LA SOIELa musique dans le sangProgramme jeunesse

8.20 RSACRÉES FAMILLES !L’exposéProgramme jeunesse

8.40PASSE ME VOIR !Mélanie, l’amitié en musiqueProgramme jeunesse

9.05 RCOMPLEXES D’ADOSTom, 12 ans – La transpirationProgramme jeunesse

9.15ARTE JUNIOR, LE MAGProgramme jeunesse

9.30 M CIEL D’OCTOBREFilm

11.10 RCUISINES DES TERROIRSL’île de RéSérie documentaire

11.40 METROPOLISMagazine

12.25 ERTOUS LES PARFUMS DU MONDELa lavande fine de ProvenceSérie documentaire

13.10 L RLE TRIOMPHE DE LA TOMATEDocumentaire

13.55 L RLES GRANDS ANIMAUX D’ASIELe dragon de Komodo ; Le rhinocéros ; L’éléphant ; Le lion ; Le tigre de l’AmourSérie documentaire

17.35 RLA TURBULENCE RODINDocumentaire

18.30

LUCAS DEBARGUE JOUE LE “CONCERTO EN SOL” DE RAVELConcert

19.15 E

LES PETITS SECRETS DES GRANDS TABLEAUX“Bal du moulin de la Galette”, 1876 – RenoirCollection documentaire

19.45 ARTE JOURNAL

20.05 VOX POPMagazine

20.35 KARAMBOLAGEMagazine

20.47 EMTOUT EST VRAI (OU PRESQUE)Dita Von TeeseSérie d’animation

20.50 7 R LA MAISON DU LACFilm

22.35 L 7 RKATHARINE HEPBURNUne légende du cinémaDocumentaire

23.55

DANIEL HOPELe son d’une vieDocumentaire

0.50

ANDRIS NELSONS DIRIGE ANTON BRUCKNERConcert

2.05 MARTE JOURNAL

2.30 LRNOTES ON BLINDNESSDocumentaire

4.00 LEMDES MONUMENTS ET DES HOMMESMongolie, le monastère d’Erdene ZuuSérie documentaire

18.30 Maestro

Lucas Debargue joue le “Concerto en sol” de Ravel

19.15

Les petits secrets des grands tableaux“Bal du moulin de la Galette”, 1876 – Renoir

Dans le cadre du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, l’étoile montante du piano français interprète en virtuose une œuvre phare de Maurice Ravel.Depuis le Grand Théâtre de Provence, accompagné par l’Orchestre national de Russie sous la baguette de Mikhaïl Pletnev, le pianiste Lucas Debargue, considéré comme l’un des plus pro-

metteurs aujourd’hui – certains le com-parent à Glenn Gould –, livre une inter-prétation virtuose du Concerto pour piano en sol majeur de Maurice Ravel. Composée entre  1929 et  1931 et empruntant au jazz, cette pièce en trois mouvements pour piano et orchestre est l’avant-dernière œuvre achevée du compositeur.

Concert (France, 2018, 43mn) - Direction musicale : Mikhaïl Pletnev - Avec : Lucas Debargue (piano) et l’Orchestre national de Russie - Coproduction : ARTE France, Eclectic Production, Festival de Pâques, Grand Théâtre de Provence - Réalisation : Sébastien Glas

En partenariat avec

Entre innovation numérique et décryp-tage ludique, quatre nouvelles explora-tions de grandes toiles, à la rencontre des artistes et de leur époque.À 35 ans, Pierre-Auguste Renoir partage à Montmartre avec ses amis la misère des ouvriers exploités, des artistes désargentés et des prostituées déni-grées, qui se retrouvent le dimanche au bal du moulin de la Galette. Sur la grande toile où il les représente, le peintre met la modernité au ser-vice d’une convivialité rayonnante. Sur les hauteurs d’une Ville lumière bien-

tôt capitale du monde, Renoir affirme dans les reflets des étoffes, la douceur des sourires et l’éclat d’un après-midi la force vivante du peuple des invisibles.

Collection documentaire (France, 2017, 4x26mn) - Auteur : Franck Thomas - Réalisation : Carlos Franklin - Commentaire dit par Clémentine Célarié - Coproduction : ARTE France, Les Poissons Volants, RMN Grand Palais, Réseau Canopé, Musée d’Orsay

Une collection documentaire à retrouver le dimanche à 19.15 jusqu’au 17 février.

Sous-titrage pour sourds et malentendants

Audiovision pour aveugles et malvoyants

Diffusion en haute définition

Disponible sur Internet durant sept jours après la diffusion

Vidéo à la demandeVersion originale sous-titrée en français

Multidiffusion

Rediffusion

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Pour mieux profiter d’ARTE

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© CARLTON INTERNATIONAL M

EDIA/ITV/REX SHUTTERSTOCK

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Vox popPrésenté par Nora Hamadi, le magazine des débats qui agitent l’Europe.

OGM : ils reviennent en force !Depuis  2001, cultiver des OGM en Europe exige une autorisation que seul le maïs Monsanto  810 a obtenue. Mais les géants de l’agrochimie inondent le marché européen d’OGM cachés, au grand dam des militants écologistes. Enquête en Italie où, en dix ans, le riz génétiquement modifié a envahi les campagnes.

Sommes-nous victimes de nos enfants ?Débat avec David Eberhard, psychiatre suédois et père de huit enfants, qui invite les parents à réaffirmer leur auto-rité sur leur progéniture. Avec aussi le tour d’Europe des correspondants.

Magazine présenté par Nora Hamadi (France, 2019, 28mn) - Coproduction : ARTE France, Magnéto Presse

Retrouvez l’émission sur arte.tv/vox-pop, Facebook et Twitter.

Ethel et Norman Thayer s’apprêtent à passer leur quarante-huitième été dans leur maison de Golden Pond. Norman, qui va fêter ses 80 ans, est hanté par la mort. Cette obsession a développé en lui un humour caus-tique que seule sa femme comprend. Malgré tous ses efforts, Chelsea, leur fille, n’a jamais pu s’entendre avec son père. Elle vient néanmoins rendre visite à ses parents, en com-pagnie de son nouvel ami, Bill, qui a un fils de 13 ans. L’adolescent est confié au vieux couple et une réelle amitié naît entre Norman et lui. À son retour, Chelsea en est un peu jalouse... SENSIBILITÉInitié et produit par Jane Fonda, qui rêvait depuis des années de travail-

ler avec son père, La maison du lac est le seul film dont ils auront par-tagé l’affiche. Malade au moment du tournage, Henry Fonda a reçu pour le rôle qu’il y tient le seul Oscar de son éblouissante carrière, quelques mois seulement avant sa dispari-tion en août 1982. Adaptant pour le cinéma sa pièce à succès, le scé-nariste Ernest Thompson aborde avec sensibilité une grande palette de thèmes, de l’amour filial à la fin de vie, de la transmission aux bon-heurs simples de l’existence. Face au patriarche affaibli et empli de certitudes que joue Henry Fonda, Katharine Hepburn – saluée elle aussi par un Oscar – interprète avec une énergie gourmande et commu-nicative l’un de ses derniers grands rôles à l’écran.

Meilleurs acteur (Henry Fonda), actrice (Katharine Hepburn) et scénario, Oscars 1982 Meilleurs film, acteur et scénario, Golden Globes 1982

(On Golden Pond) Film de Mark Rydell (États-Unis/Royaume-Uni, 1981, 1h45mn, VF/VOSTF) - Scénario : Ernest Thompson, d’après sa pièce - Avec : Henry Fonda (Norman Thayer), Jane Fonda (Chelsea Thayer Wayne), Katharine Hepburn (Ethel Thayer), Doug McKeon (Billy), Dabney Coleman (Bill) - Production : IPC Films, ITC - (R. du 21/10/2007)

20.50 CinémaSoirée Katharine Hepburn

La maison du lacDe la difficulté d’aimer entre un père et sa fille. Le film de la réconciliation entre Henry et Jane Fonda, tourné quelques mois avant la mort de l’acteur.

© NICOLAS THEPOT

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© RKO/THE KOBAL COLLECTION/ ERNEST BACHRACH

22.35Soirée Katharine Hepburn

Katharine HepburnUne légende du cinémaSeule actrice à avoir remporté quatre Oscars, Katharine Hepburn est restée une femme à part dans la légende hollywoodienne. Retour sur une étincelante carrière.

Née en 1907 dans une famille extraordi-nairement libre, avec une mère militante féministe et un père urologue qui dénon-çait les comportements sexuels hypocrites des notables locaux, Katharine Hepburn apprend très tôt à affirmer sa personnalité. Elle fait de brillantes études supérieures d’histoire et de philosophie à l’université, où elle se passionne pour le théâtre. Une fois diplômée, elle rêve de monter sur les planches et décroche en 1931 un rôle à Broadway. Elle a tendance à surjouer, mais possède une présence indéniable. Un rôle de fière amazone lui vaut son premier suc-cès à New York. Puis, Hollywood lui donne sa chance dans Héritage de George Cukor, où elle brille.

GARÇONNE ET GLAMOURCelle qui aime porter des costumes d’homme et interpréter des rôles andro-gynes refuse de jouer les objets sexuels, ce qui ne l’empêche pas d’être glamour quand il le faut. Elle fut d’ailleurs l’une des actrices qui surent adopter le plus de rôles et de visages différents au cours de

leur carrière. Après un passage à vide, elle revient en 1939 avec la pièce Indiscrétions dont elle achète les droits pour une adap-tation cinématographique dont elle sera l’héroïne. Raz-de-marée au box-office. Elle dicte désormais sa loi aux nababs d’Hol-lywood. La femme de l’année marque sa rencontre avec Spencer Tracy, l’amour de sa vie durant vingt-sept ans. En 1951, African Queen de John Huston signe un nouveau tournant dans sa carrière. Contrairement à d’autres actrices, elle accepte de jouer des femmes vieillissantes, comme dans La mai-son du lac, aux côtés de Jane Fonda (1981), son dernier grand rôle, qui lui vaut son qua-trième Oscar. Un portrait riche en interviews de ses proches – son neveu, le producteur qui réussit à la convaincre de passer pour la première fois à la télévision, des parte-naires de cinéma... –, complété d’archives inédites, d’extraits de films et de nombreux entretiens dans lesquels la star, disparue en 2003, parle en toute liberté d’elle-même.

Documentaire de Rieke Brendel et Andrew Davies (Allemagne, 2013, 1h15mn) - (R. du 2/3/2014)

23.55

Daniel HopeLe son d’une vie

Portrait du violoniste et chef d’orchestre sud- africain Daniel Hope.Violoniste virtuose et directeur musical de l’or-chestre de chambre de Zurich, Daniel Hope a une biographie tout aussi riche que sa carrière. Né en 1973 en Afrique du Sud, d’un père écrivain très critique du système d’apartheid, il grandit à Londres suite à l’exil forcé de sa famille. Sa décou-verte du violon, il la doit à sa mère, secrétaire auprès

du célèbre instrumentiste Yehudi Menuhin. Il intègre l’école de musique de ce dernier avant de rejoindre le Beaux Arts Trio auprès du pianiste Menahem Pressler et de se lancer dans une brillante car-rière de soliste. Ce portrait documentaire revient sur son parcours, convoquant les témoignages de ses proches comme de ses professeurs.

Documentaire de Nahuel Lopez (Allemagne, 2017, 52mn)

0.50

Andris Nelsons dirige Anton Bruckner

Le prestigieux Orchestre du Gewandhaus de Leipzig interprète la plus célèbre des symphonies bruckné-riennes sous la baguette de son nouveau chef.Le chef letton Andris Nelsons, qui a succédé en 2018 à Riccardo Chailly à la tête du prestigieux Gewandhaus de Leipzig, fondé en 1743, a choisi,

entre autres, un cycle Anton Bruckner pour marquer son arrivée. Au programme de ce concert : la Septième symphonie en mi majeur, enregistrée en mars 2018 dans la grande salle du Gewandhaus. Vibrant hommage à Wagner, cette œuvre parmi les plus célèbres du compositeur mêle des mélodies fortes à des passages de cordes élégiaques, mais aussi des fanfares de cuivres.

Concert (Allemagne, 2018, 1h16mn) - Réalisation : Ute Feudel

© HARALD HOFM

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INVITATION AU VOYAGEÉmission

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XENIUSLa pression : une force invisible mais puissanteMagazine

17.35 RCUBA (1)Vers de nouveaux horizonsSérie documentaire

18.05 L RLES ÎLES DU FUTUREl Hierro – Les visionnaires du bout du mondeSérie documentaire

19.00 L

LE PRATERL’oasis verte de VienneDocumentaire

19.45 ARTE JOURNAL

20.05 28 MINUTESMagazine

20.50 E

TOUT EST VRAI (OU PRESQUE)Oprah WinfreySérie d’animation

20.55 LES ENFANTS DU SILENCEFilm

22.50 7 E

LE PARADIS DES BÊTESFilm

0.30 60

L’ÉLOGE DU RIENDocumentaire

1.50 MARTE JOURNAL

2.10 LRAVENTURE AU MUSÉELe musée d’art moderne Louisiana de CopenhagueSérie documentaire

3.05 MMETROPOLISMagazine

4.20 LEMDES MONUMENTS ET DES HOMMESFrance, la cathédrale de ChartresSérie documentaire

5.00 MBAL VIENNOIS AVEC L’ORCHESTRE DE PARISConcert

5.45 MXENIUSRéserves alimentaires : pourquoi stocker ?Magazine

6.15 LEMDES MONUMENTS ET DES HOMMESIran, la mosquée du Shah ; Inde, la mosquée Jama MasjidSérie documentaire

7.10

ARTE JOURNAL JUNIORProgramme jeunesse

7.15 LM360° GEOArcachon, le berceau des huîtresReportage

8.00 L MLES GRANDS ANIMAUX D’ASIELe lionSérie documentaire

8.45 EMINVITATION AU VOYAGEÉmission

9.25 L E

360° GEOPérou, une laine qui vaut de l’or ; Le jardin de JavaReportage

11.10 EMTOUS LES PARFUMS DU MONDELa lavande fine de ProvenceSérie documentaire

11.55 EMFORT COMME UN OURSDocumentaire

12.50 ARTE JOURNAL

13.00 RARTE REGARDSLes jeunes Allemands et l’HolocausteReportage

13.30 MER

PIQUE-NIQUE À HANGING ROCKFilm

15.35 LEMDANS LES BRUMES DE MAJULIDocumentaire

Sous-titrage pour sourds et malentendants

Audiovision pour aveugles et malvoyants

Diffusion en haute définition

Disponible en replay

Vidéo à la demande Version originale sous-titrée en français

Multidiffusion

Rediffusion

Version française Version originale sous-titrée en français

Pour mieux profiter d’ARTE

20.55 Cinéma

Les enfants du silenceLes amours tumultueuses d’un professeur atypique et d’une jeune femme sourde et muette. Une comédie dramatique émouvante portée par la magistrale (et oscarisée) Marlee Matlin et le talentueux William Hurt.

James Leeds, jeune professeur pour sourds et malentendants, est nommé à la Governor Kitbridge School, un établisse-ment spécialisé de la Nouvelle-Angleterre. Prêt à tout pour redonner confiance à ses élèves, il n’hésite pas à casser les codes et à aborder les sujets tabous. Grâce aux méthodes peu conventionnelles de cet enseignant surdoué, les jeunes réalisent des progrès fulgurants. Mais la rencontre avec Sarah, sourde de naissance, qu’il croise dans les couloirs de l’institution, représente un réel défi pour lui. Murée dans sa solitude et sa colère, la jeune femme refuse d’apprendre à parler. INTENSITÉPour son premier long métrage, adapté de la pièce de théâtre éponyme de Mark Medoff, la réalisatrice Randa Haines filme avec intensité la passion fiévreuse entre deux êtres que tout sépare : un profes-seur charismatique et une ancienne élève sourde et muette, devenue femme de ménage dans l’établissement. Dans ce

drame intime, la relation des deux prota-gonistes révèle toute la complexité des rap-ports entre le monde des sourds et celui des entendants. Avec pudeur, la cinéaste s’attache à dépeindre la fragile pérennité d’un couple aux prises avec le handicap. Portée par une Marlee Matlin réellement malentendante, exceptionnelle dans son rôle d’écorchée vive, et un William Hurt très juste en amoureux dépassé qui se débat pour communiquer avec la femme aimée, la romance, poignante, se double d’un véri-table plaidoyer pour la tolérance et l’ap-préhension de l’autre dans sa différence.Meilleure actrice (Marlee Matlin), Oscars 1987

(Children of a Lesser God) Film de Randa Haines (États-Unis, 1h58mn, 1986, VF/VOSTF) Scénario : Mark Medoff, Hesper Anderson, d’après la pièce de théâtre éponyme de Mark Medoff Avec : Marlee Matlin (Sarah Norman), William Hurt (James Leeds), Piper Laurie (Mme Norman), Philip Bosco (docteur Curtis Franklin) - Production : Paramount pictures

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Propriétaires d’une maison cossue au bord du lac d’Annecy et parents de deux beaux enfants, Dominique et Cathy Lenikart offrent l’image du couple parfait. Nul ne soupçonnerait la violence qui règne à l’intérieur de leur foyer. Infidèle, jaloux maladif, colérique, Dominique se déchaîne régulièrement sur son épouse. Jusqu’à l’explosion de trop... Il décide alors de s’enfuir dans une station de ski en Suisse, en emmenant avec lui les enfants, auxquels il raconte chaque jour de nouveaux mensonges pour justifier l’absence de leur mère. MONSTRUEUSE HUMANITÉPour sa première réalisation, la comédienne Estelle Larrivaz signe un film singulier, oscillant constamment entre froid réalisme et fable pour enfants, entre suspense angoissant et portrait intime d’une famille dysfonctionnelle. Ce fasci-nant numéro d’équilibrisme est formidablement exécuté par l’ensemble des comédiens (petits et grands), à commencer par l’Italien Stefano

Cassetti (vu notamment dans Roberto Succo de Cédric Kahn ou Un poison violent de Katell Quillévéré), dont la partition nuancée révèle toutes les ambiguïtés de ce père monstrueux mais non dénué d’humanité.Prix du public, Premiers plans d’Angers 2012

Film d’Estelle Larrivaz (France, 2011, 1h38mn) Scénario : Estelle Larrivaz, Guillaume Daporta - Avec : Stefano Cassetti (Dominique Lenikart), Géraldine Pailhas (Cathy Lenikart), Muriel Robin (Stéphane Durand), Valentine Klingberg (Clarisse Lenikart), Léon Brachet (Ferdinand Lenikart) - Production : Mezzanine Films, Rhône-Alpes Cinéma, M141 Productions, Upian.com, Arane

22.50 Cinéma

Le paradis des bêtesAu travers du regard de deux enfants, un drame de la violence conjugale qui navigue subtilement entre thriller et onirisme, avec Stefano Cassetti et Géraldine Pailhas.

0.30 La lucarne

L’éloge du rienQue dirait le “rien” s’il parlait ? Et comment le filmer ? Boris Mitic relève ce singulier défi avec un tour du monde raconté par Iggy Pop.D’emblée, le “rien” prend la fuite, frustré d’être incompris. S’ensuit une aventure planétaire dans laquelle, blasé mais plein de sympathie pour nos faiblesses humaines, il parcourt le monde tel un prophète déchu, dénonçant nos illusions et admettant les siennes, pour ten-ter de convaincre de son rôle constructif dans l’existence humaine. INSTANTS SUSPENDUSDes rages de jeunesse aux adages pleins de sagesse, des introspections romantiques aux évaluations géopolitiques, le “rien” profite de son passage sur terre pour présenter sa critique – totale mais bienveillante – de tout et du tout. Pour mettre ce “rien” en lumière, Boris Mitic, enfant terrible et inclassable du cinéma serbe (Goodbye, how are you ?), réunit des images capturées pendant huit ans dans 70 pays différents par 62 complices – dont des documentaristes reconnus comme l’Au-trichien Michael Glawogger, le Russe Vitaly Mansky ou encore l’Uruguayenne Alicia Cano. Son film met en scène une constellation d’ins-tants suspendus, entrecoupés par des car-tons façon cinéma muet et portés par une BO composée par Pascal Comelade et The Tiger Lillies. S’exprimant en voix off – et en vers ! – au nom du “rien”, l’inégalable Iggy Pop apporte une touche poético-satirique aux réflexions philosophiques qu’il distille tout au long de ce voyage insolite et envoûtant.Lire page 8

Documentaire de Boris Mitic (Serbie/Croatie/France, 2017, 1h18mn) - Narration : Iggy Pop - Production : Dribbling Pictures, Anti-Absurd, La Bête, en association avec ARTE France-La Lucarne

Les films emblématiques de “La lucarne” sont disponibles en replay pendant deux ans sur arte.tv/lalucarne.

©LA BETE/DRIBBLING PICTURES/ANTI-APSURD

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CUBA (2)Vers de nouveaux horizonsSérie documentaire

18.05 L RLES ÎLES DU FUTUROrcades – La révolution bleueSérie documentaire

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L’ÎLE D’ELBE SAUVAGEDocumentaire

19.45 ARTE JOURNAL

20.05 28 MINUTESMagazine

20.50 E 60

LES COULISSES DE L’HISTOIRE (3 & 4)Hiroshima – La défaite de Staline ; Mao – Le père indigne de la Chine moderneCollection documentaire

22.40 30

EXITLa vie après la haineDocumentaire

23.35 7

EXTRÉMISME DE GAUCHEEntre protestation et terreurDocumentaire

0.30 EMLE DESSOUS DES CARTESMigrations intra-africainesMagazine

0.40 RROCK ET BONNETS ROUGESDocumentaire

1.30 MARTE JOURNAL

1.50 L ERALGERLa Mecque des révolutionnaires (1962-1974)Documentaire

2.50 EMSECOND EMPIRE, LE POUVOIR EN SCÈNEDocumentaire

3.40 MARTE REGARDSLes jeunes Allemands et l’HolocausteReportage

5.05 MWACKEN OPEN AIR 2016Concert

6.15 MXENIUSLa pression : une force invisible mais puissanteMagazine

6.40 LEMDES MONUMENTS ET DES HOMMESIsraël – Jérusalem, la ville trois fois sainteSérie documentaire

7.10 ARTE JOURNAL JUNIORProgramme jeunesse

7.15 LM360° GEOLes plongeurs fous du lac BaïkalReportage

8.00 L MLES GRANDS ANIMAUX D’ASIELe tigre de l’AmourSérie documentaire

8.45 EMINVITATION AU VOYAGEÉmission

9.25 ML’HOMME ET LA LUNE (1-3)Fille de la Terre ; Déesse de la nuit ; Un nouveau continent ?Série documentaire

12.05 MPAKISTAN, L’ALPINISME AU FÉMININLes premières guides de haute montagneDocumentaire

12.50 ARTE JOURNAL

13.00

ARTE REGARDSReportage

13.35 DEMLE VOLEURFilm

15.35 LEMBHOUTAN, LE ROYAUME DU BONHEURDocumentaire

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INVITATION AU VOYAGEÉmission

17.10

XENIUSLe méthane, un gaz au banc d’essaiMagazine

20.50 Histoire

Les coulisses de l’histoire (3 & 4)Fondée sur les derniers travaux des historiens, une collection documentaire en quatre volets qui nuance certaines idées ancrées dans la mémoire collective, en les restituant dans toute leur complexité.

3. Hiroshima – La défaite de StalineLes explosions atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945 constituent-elles l’unique raison de la capitulation japo-naise au sortir de la Seconde Guerre mon-diale ? C’est ce que l’histoire officielle a retenu, dans une version qui attribue aux Américains le seul rôle décisif. La véri-table cause de la reddition de l’empire du Soleil Levant est pourtant à chercher du côté de la Russie. Staline voulant récupé-rer les îles Kouriles et Sakhaline, confis-quées par Tokyo en 1905, il est prêt à soutenir le débarquement américain du général MacArthur. Mais le choix du pré-sident Truman d’utiliser la bombe le prend de court. Le 9 août, rompant le pacte russo- japonais de non-agression, l’Armée rouge entre en Mandchourie et anéantit les troupes nipponnes.

4. Mao – Le père indigne de la Chine moderneEn 2019 en Chine, Mao est visible par-tout. Son portrait géant trône toujours place Tian’anmen, son effigie est imprimée sur tous les billets de banque. Si la postérité l’a cou-ronné comme le grand architecte de la Chine moderne, plus grand monde aujourd’hui ne fait ouvertement référence à son règne. La Chine sait que le Grand Timonier a contri-bué à la sortir du Moyen Âge mais n’ignore plus ce que le dogmatisme et l’absurdité dévastatrice de ses options politiques lui ont coûté. Les millions de morts du Grand Bond en avant ou de la Révolution culturelle sont en effet directement imputables à l’aveugle-ment méthodique du dictateur...

Collection documentaire d’Olivier Wieviorka et David Korn-Brzoza (France, 2018, 4x52mn) - Réalisation : Cédric Condon (épisode 3), Philippe Saada (épisode 4) - Coproduction : ARTE France, Cinétévé

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Soirée présentée par Émilie Aubry

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SAINT USANT

Karen Winther est passée d’un extrême à l’autre : membre d’un groupe de la gauche radicale à l’adolescence, elle a ensuite viré de bord pour rejoindre la mouvance néona-zie. Après avoir définitivement rompu avec l’extrémisme, la réalisatrice norvégienne, encore hantée par son passé violent, est allée à la rencontre de personnes du monde entier qui, après avoir connu une “déradicalisation” similaire, ont souhaité témoigner de leur parcours. En Floride, Angela, ex-membre de l’organisation d’ex-trême droite Aryan Nations, passée par la case prison, s’engage aujourd’hui pour pré-venir ces dérives. Manuel, l’un des anciens visages du mouvement néonazi allemand, vit aujourd’hui reclus pour sa propre sécu-rité. Quant au Français David, hier aspirant djihadiste de l’État islamique, il a quitté

la mouvance après sa sortie de prison. Comment ces personnes d’horizons divers ont-elles réussi à tourner la page ? Un documentaire intimiste qui met en lumière les racines de leurs engagements passés, mais aussi les soutiens et les perspectives qui les ont aidées à s’en détourner.

Documentaire de Karen Winther (Norvège, 2018, 52mn)

Radiographie des mouve-ments d’extrême gauche européens qui choisissent la violence comme mode d’action.Ils luttent contre le capi-talisme, le fascisme, le racisme, la mondialisation, le sexisme, la gentrification ou la répression policière : les combats des mouve-ments de l’extrême gauche s’inscrivent dans le sens de l’humanisme, et leurs mili-tants se veulent porteurs de progrès et de justice sociale. Mais pour certains, la fin justifie les moyens : depuis les années 1990, la violence revendiquée s’amplifie au sein de cer-tains de leurs cercles, des “antifa” aux anarchistes d’Europe. Si cette dérive, entre protestation et terreur, se manifeste sous de mul-tiples formes, elle ne sus-cite pourtant encore que peu d’attention publique ou universitaire – à la dif-férence de modes d’action similaires provenant de l’extrême droite, documen-tés et analysés. Sabotages, attentats contre des partis

ou des banques, attaques de policiers, émeutes et casse lors de manifesta-tions – par exemple de la part des black blocs pré-sents au sommet du G20 à Hambourg... : comment ces groupes légitiment-ils leurs actes ? En Allemagne, en France, en Russie et au Pays basque espagnol, ce documentaire part à la rencontre d’observateurs – politologues, policiers, psy-chologues – et de défen-seurs de cette violence qui s’affirme comme légitime, mais aussi de militants de gauche qui la considèrent avec défiance. Une plon-gée saisissante dans un nouveau militantisme euro-péen encore méconnu.

Documentaire de Rainer Fromm (Allemagne, 2018, 52mn)

22.40

ExitLa vie après la haineRencontre avec d’anciens djihadistes, ex-militants néonazis ou anciens suprémacistes blancs, qui ont tourné la page et renoncé à la haine.

23.35

Extrémisme de gaucheEntre protestation et terreur

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INVITATION AU VOYAGEÉmission

17.05

XENIUSConteneurs maritimes : attention, danger toxique !Magazine

17.35 RCUBA (3)Vers de nouveaux horizonsSérie documentaire

18.05 L RLES ÎLES DU FUTURMadère – Le combat pour l’eau et l’énergieSérie documentaire

19.00

LE PAYS DE GALLES SAUVAGEDocumentaire

19.45 ARTE JOURNAL

20.05 28 MINUTESMagazine

20.52 E

TOUT EST VRAI (OU PRESQUE)Jeff KoonsSérie

20.55 7 DE

L’ÉCONOMIE DU COUPLEFilm

22.35 L 90 RLE GRAND TOUR DES LITTÉRATURESLes États-Unis de John SteinbeckDocumentaire

23.25 7

UN JOUR AVEC, UN JOUR SANSFilm

1.25 MARTE JOURNAL

1.45 ML’ÉLOGE DU RIENDocumentaire

3.05 MTRACKSMagazine

4.20 MARTE REGARDSReportage

5.00 MANDRIS NELSONS DIRIGE ANTON BRUCKNERConcert

6.15 MXENIUSLe méthane, un gaz au banc d’essaiMagazine

6.45 L MERMYSTÈRES D’ARCHIVES1948. Les funérailles de GandhiSérie documentaire

7.10 ARTE JOURNAL JUNIORProgramme jeunesse

7.15 LEM360° GEOMonastères, les trésors cachés de la GéorgieReportage

8.00 L MLES GRANDS ANIMAUX D’ASIEL’éléphantSérie documentaire

8.45 EMINVITATION AU VOYAGEÉmission

9.25 LEMMONUMENTS SACRÉSSynagogues – Absence et présenceCollection documentaire

11.10 EMLA VIE SECRÈTE D’UN NID DE TORTUES MARINESDocumentaire

11.55 LMAVIATION ÉLECTRIQUELe nouvel âge des pionniers de l’airDocumentaire

12.50 ARTE JOURNAL

13.00 RARTE REGARDSUne usine grecque autogérée lutte contre la criseMagazine

13.35 M LA MAISON DU LACFilm

15.35 LMLE LONG DE LA MURAILLE DE CHINEAux origines de l’Empire du MilieuSérie documentaire

20.55 Cinéma

L’économie du coupleLe délitement d’un couple sur fond de règlements de comptes. Porté sous haute tension par Bérénice Bejo et Cédric Kahn, un film d’une extrême justesse sur le deuil de l’amour.

Parents de Jade et Margaux, des jumelles d’une dizaine d’années, Marie et Boris se sont aimés, mais sont aujourd’hui en pleine séparation. Alors que leur charmant appar-tement appartient à Marie, Boris, arguant qu’il y a effectué des travaux, refuse de s’en aller, et négocie d’autant plus âprement son départ qu’il veut encore croire à leur réconci-liation. Mais Marie, elle, n’aspire qu’à en finir, ne supportant plus l’imprévisible présence de son ex. Sous le regard des fillettes, les disputes se répètent, nourries des rancœurs accumulées au fil des années.

COMPTES D’APOTHICAIREC’est un quasi-huis clos que Joachim Lafosse (À perdre la raison) met en scène, s’immer-geant dans la vie d’un couple en plein déli-tement, dont l’appartement, hanté des bon-heurs passés désormais défraîchis, tient lieu de champ de bataille. Dans ce quotidien en miettes, l’économie de la séparation à l’œuvre envahit l’espace jusqu’à l’asphyxie, les amants désunis réglant leurs différends au travers de comptes d’apothicaire. Derrière l’affrontement permanent émerge aussi une sourde lutte des classes, entre la privilé-

giée au bord de la crise de nerfs – qui n’a cessé de travailler pour faire bouillir la mar-mite familiale – et le prolétaire instable et victimaire, qui se réfugie derrière la confu-sion des sentiments. Alors que les fillettes, seul lien inaliénable des parents, assistent impuissantes au massacre, les amis sont invités à choisir leur camp à l’occasion d’un dîner, où la justesse de chacun suggère l’im-provisation. Dans les rôles de Marie et Boris, Bérénice Bejo et Cédric Kahn composent un duo sous très haute tension, seulement rom-pue par un instant d’abandon, réminiscence furtive de leur amour défunt.Lire page 4Grand prix du jury, Festival du film de Philadelphie 2015

Film de Joachim Lafosse (France/Belgique, 2015, 1h34mn) - Scénario : Joachim Lafosse, Fanny Burdino, Mazarine Pingeot, Thomas Van Zuylen Avec : Bérénice Bejo (Marie Barrault), Cédric Kahn (Boris Marker), Marthe Keller (Christine “Babou”), Jade Soentjens (Jade Marker), Margaux Soentjens (Margaux Marker) - Production : Les Films du Worso, Versus Production, RTBF, VOO, BE TV, Prime Time

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22.35 Le documentaire culturel

Le grand tour des littératuresLes États-Unis de John Steinbeck

De Steinbeck à Goethe en passant par Mark Twain et Joseph Roth, une série documentaire sur les traces des plus grands écrivains voyageurs.En 1960, deux ans avant de recevoir le prix Nobel de littérature, John Steinbeck part à la découverte des États-Unis à bord de son mobil-home, baptisé Rossinante, comme le cheval de Don Quichotte. Accompagné de son caniche Charley, l’écrivain arpente pendant onze semaines les routes de son pays, pour tenter de comprendre ses com-patriotes et contemporains. Un road trip de quelque 16 000 kilomètres à partir de New York, où il réside. Dans son ouvrage Voyage avec Charley, celui qui a dépeint les ravages de la Grande Dépression chro-nique les dérives naissantes de la société de consommation et d’un pays qui, à l’aube des sixties, reste gangrené par le racisme.

Série documentaire (Allemagne, 2015, 8x52mn) Réalisation : André Schäfer et Jascha Hannover  (R. du 5/4/2017)

Ham Cheon-soo, un cinéaste, arrive un jour plus tôt dans la ville sud-coréenne de Suwon, où il a été invité à donner une conférence sur l’un de ses films. Profitant de son temps libre pour visiter un palais, il y rencontre Yoon Hee-jeong, une jeune peintre. Entre déambulations urbaines et conver-sations enivrées au soju, l’alcool local, une com-plicité s’installe rapidement entre eux.

PAS DE DEUXUn homme, une femme, l’atmosphère feutrée d’un café où l’ivresse agit comme un révéla-teur des sentiments. Le prolifique cinéaste sud- coréen Hong Sang-soo déploie une fois de plus son archétype cinématographique dans un jeu vertigineux où se rejoignent deux âmes esseu-lées. Composé de longs plans fixes, le film cultive une pudeur minimaliste tout en reposant sur une construction atypique : scindé en deux parties,

il invite le spectateur à revivre l’histoire, avec de subtiles variations. Ce récit “rejoué” sublime l’intensité de chaque instant et ouvre le champ des possibles de la rencontre amoureuse. Porté par des acteurs extraordinaires de sensibilité, un tendre pas de deux où Hong Sang-soo exprime toute sa virtuosité.Léopard d’or et prix d’interprétation masculine (Jeong Jae-yeong), Locarno 2015

(Jigeumeun matgo geuttaeneun teullida) Film de Hong Sang-soo (Corée du Sud, 2015, 1h55mn, VOSTF) Scénario : Hong Sang-soo - Avec : Jeong Jae-yeong (Ham Cheon-soo), Kim Min-hee (Yoon Hee-jeong), Hwa-Jeong Choi (Bang Soo-young) - Production : Jeonwonsa Film

Grass, le dernier film d’Hong Sang-soo, est sorti le 19 décembre au cinéma.

23.25 Cinéma

Un jour avec, un jour sansPar Hong Sang-soo (In Another Country), la rencontre fortuite d’un réalisateur et d’une artiste peintre, dédoublée dans un poétique jeu d’amour et de hasards.

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ARK MAINZ / 2017 RED PRODUCTION COM

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PERSUASIONTéléfilm

15.10 L ERVILLAGES DE FRANCEVillefranche-de-ConflentSérie documentaire

15.35 LMLE LONG DE LA MURAILLE DE CHINELes artisans de la Chine éternelleSérie documentaire

16.30 E

INVITATION AU VOYAGEÉmission

17.10

XENIUSZeppelin : quel avenir pour le dirigeable ?Magazine

17.35 RCUBA (4)Vers de nouveaux horizonsSérie documentaire

18.05 L RLES ÎLES DU FUTURSamso – La communauté au courantSérie documentaire

18.55 L RLES ÎLES CANARIESEntre forêts et désertsDocumentaire

19.45 ARTE JOURNAL

20.05

28 MINUTESMagazine

20.52 ERTOUT EST VRAI (OU PRESQUE)Kim KardashianSérie

20.55 60 E

SECRET MÉDICAL (1 & 2)Série

22.50 BERLIOZ : “LES TROYENS”Opéra Bastille 2019Opéra

2.55 L R PAPA EST EN CONGÉ PARENTALTéléfilm

5.00 MRACHMANINOV À LA CITÉ INTERDITEDaniil Trifonov joue le “Concerto pour piano n° 2”Concert

5.45 MXENIUSConteneurs maritimes : attention, danger toxique !Magazine

6.15 LEMDES MONUMENTS ET DES HOMMESItalie, les synagogues du ghetto de VeniseSérie documentaire

6.40 LEMDES MONUMENTS ET DES HOMMESTunisie, la synagogue de la GhribaSérie documentaire

7.10

ARTE JOURNAL JUNIORProgramme jeunesse

7.15 LM360° GEOYoga, médecine traditionnelle de l’IndeReportage

8.00 LMLES GRANDS ANIMAUX D’ASIELe rhinocérosSérie documentaire

8.45 EMINVITATION AU VOYAGEÉmission

9.25 LMEMLE JEÛNE, UNE NOUVELLE THÉRAPIE ?Documentaire

10.20 MISRAËL, LE NORDDocumentaire

11.05 MISRAËL, LE SUDDocumentaire

11.55 EMMADAGASCAR, EXPÉDITION EN TERRE MAKAYDocumentaire

12.50 ARTE JOURNAL

13.00

ARTE REGARDSReportage

20.55 Série

Secret médical (1 & 2)Tournée en Écosse, une minisérie médicale haletante, réaliste et crue, autour d’une infirmière se faisant passer pour un médecin urgentiste. Avec Jodie Whittaker, vue dans Broadchurch et Docteur Who.

Épisode 1Infirmière en chef dans un hôpital de Sheffield, Cath Hardacre exerce son métier avec empathie et conscience profession-nelle. Lorsqu’elle alerte un journaliste, Sam Kelly, puis sa direction, sur de nombreux cas de négligence constatés dans son service, Cath est suspendue et perd son emploi. Mère séparée avec une petite fille à charge, un père âgé atteint de la maladie d’Alzhei-mer et un ex-conjoint, Karl, sans revenus fixes, Cath est au pied du mur. Sur une impulsion désespérée, elle usurpe l’identité de son amie, le docteur Ally Sutton, partie refaire sa vie en Nouvelle-Zélande, et se fait embaucher à Édimbourg dans un service d’urgences miné par le sous-effectif.

ÉpisodeInstallée à Édimbourg avec sa fille Molly, Cath, qui se fait appeler désormais docteur Ally Sutton, vit dans l’angoisse de voir son imposture professionnelle dévoilée. Mais elle fait preuve de réelles compétences, et ses qualités humaines lui valent au contraire l’admiration de Karen, l’infirmière

en chef, de sa supérieure, Brigitte Rayne, et de son confrère Andy Brenner, un médecin divorcé avec lequel elle entame une rela-tion amoureuse. L’étau se resserre lorsque Cath ment à Sam Kelly, parvenu à la retrou-ver, puis croise une ancienne collègue de Sheffield lors d’un congrès médical au cours duquel Brigitte lui fait de choquants aveux. De son côté, Andy commence à dou-ter de l’identité d’Ally/Cath...

SECRETS ET MENSONGESFidèle au genre très populaire de la série médicale, ce thriller psychologique en quatre épisodes se distingue à la fois par l’originalité du thème abordé, et par l’acuité extrêmement réaliste de sa représentation du milieu hospitalier britannique. Centré sur une héroïne ambivalente, une per-sonne honnête et droite dont le nouveau départ se fonde sur une imposture, Secret médical décrit la spirale du mensonge et de ses conséquences. Son créateur, Dan Sefton (Doctors, Delicious, The Good Karma Hospital), qui mena longtemps de front une carrière de médecin – notam-

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ment urgentiste – et une activité de scéna-riste, livre une vision sans concession des maladies chroniques du système de santé publique britannique, le NHS (National Health Service). Dans le rôle principal, l’actrice anglaise Jodie Whittaker, révélée par les séries Broadchurch et Docteur Who, est aussi convaincante en apprentie méde-cin torturée par le doute qu’en amoureuse bridée par son lourd secret.Lire page 6

(Trust Me) Minisérie de Dan Sefton (Royaume-Uni, 2017, 4x1h, VF/VOSTF) - Scénario : Dan Sefton Réalisation : John Alexander - Avec : Jodie Whittaker (Cath Hardacre), Emun Elliott (Andy Brenner), Sharon Small (Brigitte Rayne), Blake Harrison (Karl), Summer Mason (Molly), Andrea Lowe (Ally Sutton), Paul Copley (Arthur Hardacre), Lois Chimimba (Karen), Michael Abubakar (Charlie), Nathan Welsh (Sam Kelly), Cara Kelly (Mona McBride) - Production : Red Production Company Ltd, BBC

Les deux derniers épisodes sont diffusés jeudi 7 février à 20.55

Après le retrait de leurs troupes, les Grecs ont laissé au cœur de la ville de Troie un étrange pré-sent : un immense cheval de bois. Pressentant qu’un malheur va s’abattre sur la cité, Cassandre ne parvient pas à cacher son angoisse. Chorèbe, son amant, est impuissant à la rassurer...

VENT NOUVEAUHector Berlioz, dont on commémore en 2019 le 150e anniversaire de la mort, confiait en 1854 dans ses Mémoires : “Depuis trois ans, je suis tourmenté par l’idée d’un vaste opéra dont je voudrais écrire les paroles et la musique.” Bridé par les échecs de Benvenuto Cellini et La damnation de Faust, le compositeur attendra encore deux ans avant de se lancer dans l’en-treprise des Troyens, d’après L’Énéide de Virgile. Galvanisé par la géniale modernité orchestrale du maître, ce sujet antique fait souffler un vent nouveau sur un monde lyrique alors sous domi-nation verdienne. En 1990, l’opéra Bastille, fraî-chement inauguré, lançait sa première saison avec ces Troyens. Aujourd’hui, alors que l’on célèbre le 30e  anniversaire de l’institution, Dmitri Tcherniakov et l’Opéra national de Paris réunissent dans une production événement un

plateau vocal de luxe, avec, autour de grandes voix françaises (Stéphanie d’Oustrac, Véronique Gens, Stéphane Degout), la bouillonnante mezzo-soprano lettone Elina Garanca et le ténor américain Brandon Jovanovich. Dans la fosse, on retrouve Philippe Jordan, le directeur musi-cal de l’institution. Largement rompu au langage visionnaire de Berlioz, il maîtrise à la perfection les forces vives de l’orchestre et des chœurs de l’Opéra de Paris. Une soirée d’exception.Lire page 7

Opéra en cinq actes d’Hector Berlioz (France, 2019, 4h) Livret : Hector Berlioz, d’après L’Énéide de Virgile Mise en scène et décors : Dmitri Tcherniakov - Direction musicale : Philippe Jordan - Direction des chœurs : Gleb Filstinsky - Avec : Elina Garanca (Didon), Stéphanie d’Oustrac (Cassandre), Brandon Jovanich (Énée), Véronique Gens (Hécube), Stéphane Degout (Chorèbe), Cyrille Dubois (Iopas), l’Orchestre et les Chœurs de l’Opéra national de Paris - Réalisation : Andy Sommer - Coproduction : ARTE France, Bel Air Media, Opéra national de Paris

Disponible durant trois mois sur concert.arte.tv

22.50 Opéra

Berlioz : “Les Troyens”Opéra Bastille 2019Premier événement de l’année 2019, qui marque les 350 ans de l’Opéra national de Paris, Les Troyens, mis en scène par Dmitri Tcherniakov à l’Opéra Bastille, s’annonce comme un grand rendez-vous lyrique.

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CUBA (5)Vers de nouveaux horizonsSérie documentaire

18.05 L RLES ÎLES DU FUTURIslande – Un paradis vert à la croisée des cheminsDocumentaire

19.00 L RLES ÎLES CANARIESEntre rivages et volcansDocumentaire

19.45 ARTE JOURNAL

20.05 28 MINUTESMagazine

20.52 L ERTOUT EST VRAI (OU PRESQUE)Miley CyrusSérie d’animation

20.55 L 7 R

RESPIRETéléfilm

22.30 L 30 RJOAN BAEZHow Sweet the SoundDocumentaire

23.55 150 E

JOAN BAEZThe Fare Thee Well TourConcert

1.25 TRACKSMagazine

2.15 MARTE JOURNAL

2.35 LEMDES MONUMENTS ET DES HOMMESBirmanie, la pagode de Shwedagon ; Japon, le temple du Daitoku-jiSérie documentaire

3.30 MARTE REGARDSReportage

4.00 MARTE REGARDSUne usine grecque autogérée lutte contre la criseReportage

5.00 MDANIEL HOPELe son d’une vieDocumentaire

6.10 MARTE REPORTAGEMagazine

7.05 ARTE JOURNAL JUNIORProgramme jeunesse

7.10 LM360° GEOSecrets de parfumeursReportage

7.55 EMTOUS LES PARFUMS DU MONDELa lavande fine de ProvenceSérie documentaire

8.40 EMINVITATION AU VOYAGEÉmission

9.25 MLES COULISSES DE L’HISTOIREHitler, l’art de la défaite ; Le plan Marshall a sauvé l’AmériqueCollection documentaire

11.20 LMLE SILENCE DES OISEAUXUn périlleux voyageDocumentaire

12.05 MMEXIQUE : À LA RECHERCHE DU CACTUS HALLUCINOGÈNE SACRÉDocumentaire

12.50 ARTE JOURNAL

13.00 RARTE REGARDSLe changement climatique dans les AlpesReportage

13.35 MLA BELLE DES BELLESFilm (VF)

15.35 LMLE LONG DE LA MURAILLE DE CHINELes sentiers de la mémoire chinoiseSérie documentaire

16.30 E

INVITATION AU VOYAGEÉmission

17.10

XENIUSLe bois des cervidés, une merveille de la natureMagazine

16.30

Invitation au voyage

19.00

Les îles CanariesEntre rivages et volcans

20.05

28 minutes

Du lundi au samedi, Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patri-moine artistique, culturel et naturel.

Le festin danois de Karen BlixenDes bords du Sund aux villages de pêcheurs du Jutland, la nature sauvage de sa terre natale n’a cessé de nourrir l’œuvre de Karen Blixen.

Le Grand Canal, l’autre grande muraille de Chine Entre Pékin et Hangzhou, le Grand Canal, dont la construction a débuté il y a deux

mille cinq cents ans, a permis l’essor des villes qui le jalonnent.

À Rennes, la révolution est en marcheLa place du Parlement de Bretagne est dominée par un imposant palais qui abrite la cour d’appel de Rennes. En 1789, son esplanade est déjà propice... aux révolutions.

Émission présentée par Linda Lorin (France, 2019, 38mn) - Coproduction : ARTE France, Éléphant Doc

Ce documentaire en deux parties présente les richesses du monde animal et la diver-sité des paysages des “îles de l’éternel printemps”.D’origine volcanique, les îles Canaries ont émergé de l’océan il y a plusieurs mil-

lions d’années. Lanzarote, l’une des plus anciennes d’entre elles, a subi plusieurs éruptions de 1730 à 1736, qui ont donné naissance aux montagnes du parc national de Timanfaya. À Tenerife, la plus grande île de l’archipel, le volcan Pico del Teide se dresse à près de 4 000 mètres d’altitude. Une espèce végétale très résistante s’épa-nouit dans ce paysage lunaire : la vipérine.

Documentaire de Michael Schlamberger (Autriche, 2016, 2x43mn) - (R. du 2/6/2017)

La première partie est diffusée jeudi 31 janvier à 18.55.

Présenté par Élisabeth Quin, le rendez- vous quotidien consacré à l’actualité et au débat.Avec curiosité, vivacité et humour, Élisabeth Quin s’empare chaque soir de

l’actualité, séduisant toujours plus de téléspectateurs, accompagnée, en alter-nance, des intervieweurs Anne Rosencher, Renaud Dély, Claude Askolovitch, Vincent Trémolet de Villers et Benjamin Sportouch, et des chroniqueurs Nadia Daam, Xavier Mauduit et François Saltiel. Et toujours au menu de l’émission, les rubriques “La règle de trois” de Gaël Legras, “Mise au point” de Sandrine Le Calvez, “Kiss kiss bang bang” de Thibaut Nolte, “Désintox” et “Dérive des continents” de Benoît Forgeard.

Magazine présenté par Élisabeth Quin (France, 2019, 43mn) - Coproduction : ARTE France, KM

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En archives rares et propos choisis, un portrait vibrant de la grande dame du folk, qui fut star avant ses 20 ans.Si ses cheveux, désormais coupés court, ont grisonné, Joan Baez, née en 1941, sait tou-jours électriser les foules avec la même inimi-table douceur. Ce portrait retrace un demi-siècle de chansons et de combats, grâce aux propos, sobres et lucides, de celle qui fut baptisée “reine du folk” alors qu’elle n’avait pas 20 ans, mais aussi grâce à des archives rares et aux inter-views de Bob Dylan (qui fut son éphémère com-pagnon et qu’elle fit connaître sur scène), de son ex-époux, le militant pacifiste David Harris, de David Crosby, de Roger McGuinn, de Jesse Jackson... On découvre l’adolescente gracile lors

de l’une de ses premières apparitions publiques au fameux Club 47 de Cambridge, la star en devenir du Festival de Newport où, en 1959, à 18 ans, elle donne un concert légendaire, l’activiste incarcérée pour son soutien aux objecteurs de conscience du Viêtnam, et conspuée pour être allée chanter à Hanoï... Un portrait émouvant et riche, bercé par la voix sereine d’une grande dame de la scène.

Documentaire de Mary Wharton (États-Unis, 2009, 1h23mn) - (R. du 8/7/2010)

20.55 Fiction

RespireUne jeune Grecque immigrée en Allemagne prend la fuite après la disparition de la petite fille qu’elle garde. Un drame social au féminin, mené à une cadence digne d’un polar.Elena aime Kostas mais elle est résolue à quitter Athènes et sa précarité. Partie seule à Francfort, où elle découvre bientôt qu’elle est enceinte, la jeune femme par-vient à se faire engager comme nounou par un couple bobo peu chaleureux. Un jour, alors qu’elle doit subir un examen d’urgence, Elena, qui n’a pu joindre son employeuse, Tessa, décide d’emmener la petite Lotte avec elle. Mais la fillette dis-paraît et Elena, paniquée, prend la fuite…

CHOIX DÉCHIRANTSVu alternativement du point de vue de Tessa et d’Elena, Respire raconte sur un rythme haletant le drame de deux femmes acculées à des choix déchirants entre vie familiale et vie professionnelle. Tout devrait les rapprocher mais l’écart entre leurs conditions et un sombre enchaînement de circonstances va conduire l’une à tra-quer l’autre. Le film orchestre habilement une série de confrontations entre hommes et femmes, entre perdants et gagnants de la mondialisation. Une fiction à l’intrigue ancrée dans la réalité sociale, servie par d’excellents acteurs. 

(Ein Atem) Téléfilm de Christian Zübert (Allemagne/Grèce, 2015, 1h30mn, VF/VOSTF) - Scénario : Christian Zübert, Ipek Zübert - Avec : Jördis Triebel (Tessa), Benjamin Sadler (Jan), Chara Mata Giannatou (Elena), Apostolos Totsikas (Kostas), Lucie et Marie Horlacher (Lotte) - Coproduction : ARTE/BR, Senator Film, View Master Productions, Arri Media, BVG Filmproduktion - (R. du 16/6/2017)

22.30 Pop culture

Joan BaezHow Sweet the Sound

23.55

Joan BaezThe Fare Thee Well TourL’égérie du folk revisite la BO de sa vie lors d’intimistes adieux à la scène captés à l’Olympia de Paris en juin 2018.

Après Elton John et Paul Simon, Joan Baez, qui fête ce 9 janvier ses 78 ans, tire également sa révérence scénique lors d’une tournée planétaire qui s’achèvera en mai 2019. Après six décennies d’une carrière jalonnée de trente albums et d’in-fatigables combats pacifistes, la reine du folk, à l’élégance intacte, a interprété, pieds nus et guitare en bandoulière, les standards de sa vie devant le public ému de l’Olympia, à Paris. De son timbre désormais délicatement voilé, Joan

Baez a ainsi entonné les immortels “Don’t Think Twice, it’s All Right” de Dylan, “Farewell, Angelina” ou “Diamonds and Rust”, en duo avec Grace Stumberg, avant un final en apothéose au son de “Here’s to You”, hymne mondial en faveur des droits civiques, repris en chœur par la salle.

Concert (France, 2018, 1h31mn) - Réalisation : Karim Ouaret - Production : Artibella, en association avec ARTE France

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