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le un 67’ 4n»rf«, - S/. Paraissant le Dimanche et le Jeudi, Jetidi 25 Juin 1896. e< payé, a da JonniL ^nnebonoi I Prix de rAbonaement t ndQjoQiui, SEHLIS Prix de 1*Abonnem ent i :lmiis llzii] Grêle, ent libérés, I.379.1T7 fr. 1.970.001) 1.3M.9Ô8 351.972 l .359.000 NOISSEIENr le la Compu^i^ I îsdb). * LE DE ESSORTl lés). M in nnjus Uo an. * . . .............................iifr* Six moia ................. Trei» mois ................. t »» læ» AnnoHCM. Mtéetamem et ineerltone eenoemant Parte et Use Déparlemenle, eont refuee au Bureau du Jouruat. «, ptaee de VHitel-de-ViUe. à Sentie. COURRIER OE L’OISE rOUR LB DÉPABTBaSNT i Un an ............................................. 16 fr. Six mois..................................... 8 » Trois mois. .* ......................... 4 50 PRIX OB8 INSBntlUIUS Annonces : La ligne. 0.20 c. — L'annonce au-deBjou» désigné», 1 fr. Réclames : La ligne. 0,40 c. — En faits diwrs, 0.50 c. AVIS AUX ABONNES L'abonnement est payable «faTance. 11 n’est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé si à l’expiration oo ne donna pps d'avis contraire O ü S’ABONNE * A SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’IIAtel-de-Ville, et cbcz tous les Libraires du département * Sênliif lê 24 Juin 1896. lia fin du parti radical. Un coUeotlviste, M. Gabriel De?ille, I fient d’être élu député dans le IV* arron- I diisemeut de Paris, en remplacement de lu. Barodet. L’événement en lui-même I b’s pas grande importance et ne mérite- Irsit pas qu’on s’y arrêtât, si les radicaux ■ et les journaux qui sont restés dévoués 1 lia politique de M. Bourgeois, n’avaient |p«8 lait tant de bruit autour de cette élec- ■uoni et ne nous avaient avertis que, dans IlelV* arrondissement, il allait se passer Jaaelque chose de considérable. I Depuis qu’ils se sont avisés de c relever Ile drapeau radical » et que l’idée leur est lieDue de tenir tête au collectivisme, les Tndicaux et les socialistes dissidents ne leéssent d’annoncer qu’ils vont prouver la ment de ces BuMfoyce et la vitalité fle leur parti par quel- it Uypogasiriqostlqaeactiond'éclat. Nousattendonstoujours . lujecteurs, action d’éclat, et, jusqu’à présent, noos n’avons à enregistrer à leur compte que d’assez lamentables échecs. Nous iiTODS vu, au contraire, toutes les teuta- Itives qu’ils ont faites pour rallier leurs rûÉ» constituer à l’état de mJft elpttSLJIp»^ indépendant et autonome devenir ceux conoustn. 1 et coostaal da u’eusoiilevoliua :ieimelé, sam » . De uoiobreoia leuius. lue mois. fmmèt, suppôribl BRB tM OHKVmX*! BUZ GR181 CDLESt S FAIBLES, 001 NSeOR. <pd nbA] ileor et la beautél E anéta la «hnli] :OL RègèBÜratMrl }or« orotManta —I l«s CoUreu»-Ptr(a«l iex>, P A R IS tUitittsrtaUeai.) luor-Fai tumeur, , e de la Ualle, tl| la Boneherie. L avenue délai sblallM.les Dueerons ines et hôteli, intes daus les te , avec une 'este plus ja mo brochure expuca flacon original a connuesurtoutn tables et méflex-f PA PE , place de kl à Crépy-en-ValoU :] 3 Flandre. ppnr eux autant de déceptions. ; Qu’est devenue cette Ligue qu’ils ont Ifoudée avec tant de fracas, sous les aus- S ' iees de M. Bourgeois lui-même, au len- emain de la chute du ministère radical ; {cette Ligue qui avait pris pour programme la défense du suffrage universel et la re- flsion et qui, à l’aide da ces deux mots, lu flattait d’agiter et de soulever le pays [tout entier ? Les appels si pressants et si .bruyants qu’ils ont adressés au pays sont Idemeurés sans écho. Que reste-t-il de lutte campagne qu’ils ont entreprise luntre le Sénat? Ni dans le pays ni à la (Âambre ils n’ont été suivis ni écoutés. Ils ont cherché à ameuter la Chambre contre le Sénat; mais à peine avaient-ils quitté le pouvoir, que toute cette émotion eit tombée, les malentendus ont cessé et [la bonne harmonie s’est aussitôt rétablie léotre les pouvoirs publics, ifê ont essayé [de rallumer les vieilles querelles reli- msuses, ils ont, soufflé de toutes leurs forces sur ces cendres éteintes et il n’en apas jailli une seuleetincelle. Ils ontcru qu'il leur serait permis de jouer de leurs irétendues réformes, et de persuader aux |cns que le parti radical avait le secret et monopole de ces réformes et était seul ipabie de les faire aboutir; mais, d’une irt, les socialistes et les collectivistes iQt clairement laissé entendre qu’ils l’avaient jamais pris au sérieux leur pro- ~immes et leurs réformes ; d’autre part, ont laissé de leur passage au gouver- lement le souvenir du ministère le moins Islloment et le moins pratiquement ré- irmateur qui fut jamais. Telle est la situation actuelle du parti -dical et de ses chefs. Les hommes d’or- Ire, ceux qui sentent la nécessité de ré- itaoce aux progrès du parti socialiste et iÿolutionnaire, savent, pour avoir .vu à 'œuvre, pendaut six mois, le cabinet linirgeois, jusqu’à quelles compromis- lioDs et à quelles complicités un ministère Ucal peut descendre. A aucun prix ils voudraient renouveler cette expé- ience. ' Quant au parti socialiste, il demeure ips la règle et sous la discipline du col- jctivisme. Il ne tolère aucune dii^sidenço. Il permet aux radicaux de se mettre à sa luite, mais rien de plus. Et si ceux-ci ont [Uelque velléité d’indépeâdancé, s'il leur ireod fautaisie de relever, comme ils di- lat, leur drapeau et d’engager la lutte •atre les collectivistes, Üs se trouvent isolés, sans troupes, presque sans candi dats ; et ils succombent. C’est ce qui vient de leur arriver dans la IV* arrondisse ment. Ce n’est ni le premier ni le dernier de leurs échecs, et, de quelque côté qu’ils se tournent, toqt leur prouve qu’ils ne sont plus rien. INFORMATIONS Dimtncbe ont en lion plaBiann élMtioos : A Paria, dana le IV* arrondiwement, avait lien la aerntin de ballottage ponr élire an dépnté «o remplaeeroent de M. Barodet, élu rénateur.M. üevtl’e. soeialiate, a été élu par 8 822 voix. A Trnjea, avait lien une élection arutoriale. .... Rambonrgt, répnblicain, a été éln par 412 voix, en remplaeament de H . le colonel Tesenaa, décédé. A Epinal, M. Parlzot (da Thlllot), répnblieain, a été eln eéaatenr, en remplacement de M. Kié* ner, décédé. M. Joanart, ancien niniatre dea travaux pilbliee, a pr^idé dimanche la dbtribotion dea prix aux élèvea dç la Société d’eoeeigaemeot profeaaionnel dn RhCne. Il a prononcé, à cette oeeaoioi), no di*coura tréa applandi, dana lequel il a fait le proeé« dn eollectivUme. d’eBaence allemaode, qui, en dépit dea efibna de aea importalenra, ne par viendra pas â envahir le* ftmea françaises. Innette, pnis en salait le bord avec les denta, criant en français : '« Quitte ! quitte ! a L’aide loi aaaône alors nn conp de poing sur la tête, la Innette s’abat, le eontean tombe, Juslioe est faite. _ Le jonmat El Olobo publie aqjonrd'hni nn tréa violent article contrelesAmericuna qui aoa> tiennent la révolution cubaine.Il est impoaaible, dit il, qne cet état de choses pniise se prolonger. Le gonveroemrnt de l'Espagne est morale ment itaort ail ne Ironve pas le moyen d’y porter remède. El Globo demande que le gouvernement preiine noe attitude éneriiique en face des Biata- Uoia.'qni sont la aénle ean«e de la prolongation de la guerre. _ 0 ^ télégraphie de Berlin an Standard qn'il est mainU’nant certain qne le tzar visitera Berlin et Vienne vers la fin d'aodt. Les docnmenta statistiques douaniers, récem ment paras, font ressortir les heureux réaultale dn traité de commerce, aigoé avec la Suisse par le mioistère Ribot. L'ensemble des exportations rraoçai«es en Suisse a atteint, du 1*' aeotembre 1U95 nu 31 mars 1896. un total de 145.274.000 fr . dupas-ant de 42 */• le total dn >a précédente période correspon dante de 1894 1895. Les exporiHtioDs Ruirses ont ellna-mêmea béné ficié. dn nouvean régime, d'unn augmentation dn 7.695 000 fr., soit de 15 •/•• H convient de rap peler que l’appli'*aiion de notre tarif général n’avait eu pour effet de ralentir l’iœportaiioo des prodnits suisses que dans une proportion relalive- luent faible, tandi'- que le lanf de guerre^ opposé aux produits frnnçsis avait presque arrêté lenr entrée datis le pays voisin. drédlt Fonolep de France. TIBAOE DU 22 JUIN 1896. Oéliyatipru communales de 500 fr. 3.20*/« 1892. Le n* 55 626 sera remboorté par 100.000 fr. Le a* 360.684 - - 30 000 Les numéros 196.166 et 196 568. chaonn par 10.000 fr. Lns onméroB 110 602 — 355 346 — 389.621 — 405783. cbaeun par 5.000 fr. Les 30 numéro* ci-après, ehaenu par 1.000 fr. : 6.785 Td.928 209.878 241.142 386.119 30.749 82.151 215.50-2 257.7 9 404.091 " 662 144.528 216 40) 273.916 446.188 55 918 145.176 220.37-t 339.943 45'.7I4 ri7.646 147.296 229 599 348.750 453.449 68.000 160.591 232.467 368.173 480.047 Obligations foncières de 500 fr 2.80 •/, 1893, Le n* 46 8 5 sera remboursé par 100 000 fr. l,e n* 467 448 25 000 L«‘ n*320 801 - - 10.000 Le* numéros 29 793 - 235 909 - 832.882. chacun p<r 5 000 fr Les 50 oomérosci-aprôi. chacun par 1.000 fr. M. Méline, président, dn Conseil, a reçn, hier matin, le préfet dns Vosges, le maire de Saiat-Dié et les députés des Vosges, qui sont venus l’inviter è présider è rinaugnratioo'au monument de Jules Ferry i Saint-Dié. M. Méiine a accepté. Il arri vera â Saiot-Dié le 25 juillet, é quatre heures et demie, il eera accompagné de MM. Bartbon, Ramband et Hanolaux. L’inangaraiion anra ben le lendemain, A la séance de l’Académie de médecine du 23 Juin. M. le professeur Noeard. bieneoonn pour avoir rendu, au point de vue de l’hygiène vétéri naire. tant de services aux agriculteurs, a présenté de récents travaux dn docteur Pauthier, de Sentis, sur répidémiologie de sa région. Quelques points intéressants touchant à la mé decine vétérinaire, l’illustre ssvaot les a signalés d'une fiiçoa tonie spéciale et a appelé rattenlion de la docte assemblée sur ta persévérance que ce modeste praticien met depuis longtemps, malgré ses nombreuses et absorbantes occnpaliuns, i ap porter chaque année son contingent scientifique à l’hygiène publiqne. Le travail du doetenr Panthier a été renvoyé a la commission des épidémiee. Les pompiers français, allant à Londres pour prendre part au tournoi international de pom piers, ont été acclamés à leur arrivée è GhariDg- Cross. Lundi matin a eu lien, à Constantine, l’exécn- tion capitale du nommé Hon-el-HadJ-Ahmed. Lorsque l’on a annoncé à l’assassin que sa der nière heure était arrivée, il a protesté de son innocence. Aprèe nn long entretien avec le mnfti. le con damné s’est Ijvré dûcil«<ment an bourreau qui' a procédé à la toilette. A quatre heures et demie, le cortège sortait de la prison. La guillotine fiait dressée à cinq mètres en face de la prison. La vue dn couperet i>arsît hypnotiser l’assassin. An moment oû il va êire poussé sur la bascule, il dit eo françai- à l’aide : • Je veux parler, ne me ponosex pas a. Puis, s’adressant aux indigènes présents, il leur dit en arsbe : « Je meurs pour nrn. s ... Poussé sur la bascule, il oppose nue résistance acharnée. Par denx fois, il sort la tête de la 3.712 4.867 1.160 24.894 35.044 .57.219 6>.427 75.957 89.188 96.568 99.503 1 I I .277 12'.042 141.556 li'5.48i 188.606 195.910 197.841 205.648 206.482 221.612 229.r.09 233.466 2 2.031 254.654 270.194 »>4.406 311.225 335.100 34 .0‘25 383.558 386.482 38i.623 396.811 412.795 413.569 417.4-25 418.219 420.538 444.016 447.747 4f>4.on« 4 6.086 458.6-29 466.385 477.Ki3 48l.9.'7 486.856 495.195 499.475 Le péril jaune. Dans le cours d'une inlerview, un journa- lisle berlinois posait récemment la qtiesiioo suivante au maréchal Yamagata : * Croyez- vous que les Ciiiuois soient capables de réorganiser leur année de matnére à la raellre en mesure de se battre sans irop de désavantage dans une prochaine guerre ? * Après avoir marqué un instant d’iiésllaiion, le maréchal répondit ; < Pour donner quel que valeur à leur armée, les Chinois doivent cesser de suivre la vieille routine el adopter comme nous l’avons fait l’armement el tout le système militaire européen. SI le gouver nement de Pékin a l’éneigie sulBsante pour accomplir celle réforme, il faudra dès lors compter avec l’armée chinoise. » Or il parait que le gouvernement chinois est rempli à cet égard des meilleures inten tions. Il s’est rendu compte que les Japonais devaient en grande partie les succès de la dernièî'e guerre à leurorganisalion militaire perfeciionnée. Le mot d ordre est mainte nant à Pékin de former une armée à l'euro péenne. Le vice-roi l.i-Hung-(Ihang est un des plus chauds partisans de celte mesure. Oo annonce môme officiellement qu’il proQte de son séjour à Berlin pour en préparer l’exécution. Le célèbre homme d’Elal chi nois vient en effet d’engager au service de son pays une centaine d’ofliciers allemands qui doivent instruire la nouvelle armée. C’est le colonel Liéberl, du grand ébit-major prussien, qui doit surveiller l'œuvre de réorganisation militaire. L’empereur Guil laume, actuellement au dernier mieux avec la Chine, a donné à ses officiers l’auiorisa tion nécessaire. , Certes on ne peut blâmer la Chine, si éprouvée dans sa récente luileavec le Japon, de chercher par tous les moyens â empêcher le renouvellement de ses désastres. Ët comme le gouvernement de Pékin est en somme maître d’agir â sa guise, nous ne songeons nullement à lui reprocher de pren dre*,en Allemagne, si bon lui semble, les instructeurs de sa.future armée. Mais ce qui pai^t plus difficile à expliquer, c'est l’atti tude de l’empereur d'Allemagne en cette affaire. Le môme souverain qui dénonçait naguère, dans un tableau fameux, le p^il Jauw, et exhortait les peuples de l’Europe à s’unir pour le conjurer, consent maintenant à prêter ses officiers pour organiser el disci pliner les forces de la principale puissance jaune. Cela s’appelle donner des armes pour se faire battre. L'avenir apprendra si Guil laume II a eu raison de sacrifier les intérêts de l’Europe dont il s’était fait précédemment le défenseur, aux quelques avantages que l'Allemagne peut retirer de sa condescen dance â î'égard de la Chine. LamortdainarqaisdeMorès. On mande de Tunis au Petit Journal : An snjflt dn marquia de Mores, bien des per- sonnés ne croient pae qu’il ait été SRsassiné. Bllfs nmUéht eo donie le dire de Zuierli. On -e demande comiUent celui ci a pn échapper au massacre et revenir aana ressources. ' Deb 'pnrsonDOB do pays affirment que le récit de Zmerii n» leur parah* pia conforme & la vérité. Un ami du marquis de Morèa aveo qui J'ai causé et auquel il avait co-iflê ses pensées lui disait que ai 00 cherchait i l’qqtr.<ver dans son voyage, é lui barrer la route, il rçnvarrait son escorte et s’éelip- serairj sachant eonmeot il pourrait se diriger. Nous coDsèryoq* une,lueur d'espérance encore. Le Figaro dit de son côté : An premier jour.'dss iovraisemblanoea m’avaient frappé dans le récit dn massacre, tel qu’il noua était commuoiqu ' Hier'encore je ne pouvais m'empêr-her ile- Iea signaler. Tout un côté de la phy-ioiiomie d\i drame, disuia-je, noua éohsppait. On ne nous parlait pa* des nombreux assailisnls que M. de Niorès, excellent tireur, ne pouvait manquer d'avoir abattus, puisqu'il avait lutté pendant quatre heure» ! En outre xi parmi ceux qui le tuèrent s’étajeot trouvés dea Touareg, même Hoggar, mô ue lioghaa, son corpS n'eût pas présenié les mutila tion* ^ue l'on noua a déoritea ; il n'eût pas été cribléUe ble»aurea au point de devenir méconnais sable,' Las Touareg se piquent d'bonneur à ne point donner à ceux qn’iU tuent plus de coups qu’il É’en faut pour amener la mort; le désir de tuer e proprement a est une de leurs caractéris. tiq«i£ ci. guerre; l'Arabe en a lu*ié quelque chors dans les mœurs de* Espagnols qui huent le toréa lor quand re dernier ne donne pas la mort d'uo seul coup. Or pour tuer, lorsqu'ils chargent l'ennemi dont la ca'sbme n’a plus de cartnuche*. le» T<iuar>'g n'ont pas besoin de donner de nom breui coupa de lance... Cilla ne veut pas dire que la mission de Morè* n'ait pas été détruite. De nouveaux rAOseigne- m. nia lodigéoes arrivés è Tunis, par la voie de F.iiim Tatahouine, et transmis à la famille de M. do Morès par le colonel de Labonue, con firment qu’il y a sur le sable du désert, près d'EI- Ouatia. cinq cadavres, et que l’un da ce* cadavres qui rendent sacrée la place oû dea brave* tom- bèr nt. est celui du blanc... ' Mus il y a des choses que nous ignorons encore, il y a dans le drame un côté mystérieux. aux srnles règles du droit commun, on bien les interdire toutes. X Du Gaulois : Un des multiples congrès ioleroationanx qui tiendront leurs assises  Paris pendant l’Eipori- tion de la fin dn siècle aura à étudier une qaeslion nouvelle et bizarre qui recrute des adhérents en Angleterre et on Amérique. lï s'agit tout bonnement d'abandonner notre calendrier astronomique pour en adopter un nou veau exclusivement pratique au point de vue commercial. Dans cette nouvelle institution, oû le soleil se rait tenu pour quantité négligeable, l’année se composerait dn treize mois, les douze' premiers ayant viogt-huit jours chacun, et le treizième vingt-neuf dans le* années ordinaires, et trente dans les années bitsextiins. Chaque mois, disent les inventeurs, étant composé exactement de qua tre semaines, les jours se représenteraient Ion- Jours aux mêmes dates. Le 1*' janvier, par exem ple. est un lundi ; les 1*’, 8, iD. 22 tomberaient tonjours nn lundi, et ainsi de suite I On sait que la loi relative â l’ExposiÜon de 4900 a été promulguée ces jours-ci el que, par suite, les travaux vont être activement Le Matin donne des renseignements sur les conditions dans lesquelles ces travaux vont être entrepris el sur l’ordre dans lequel Us seront poursuivis. La nouveau pont des Invalides et les denx pa lais des Champs Elyséps feront mi» on ronstruc- tion dès l’automne. Le palais de l’Industrie sera démoli d’un seul coup. On lais>era RAülem»nt la façade, qui tombera au Inraier moment comme le rideau qui cache une statue aux regard* du public. Pour les autres pHrties du cbaotier, on les en tourera d’uue haute pali»Bade sur laquelle on fera courir di-a piaules grimpantes Dans ce* cunditioDS, et avec l'accès «oulerrain qu’on êubiira, les pro- roem-UTB u'auront pas le speclacle d'un chantier de con»truct^oo avec son cortège ordinaire de mstériaux. de boues et de voie* défoncées. Les bâtiments du Cbarap-de-Mar» et ceux des berges de la Seine, qui n’auront qu'un caractère provisoire, seront entrepris les derniers. Revue de la Presse. M. de Lanessan, à propos des processions, dit dans le Happel que si les Fraiiçùis avaient le sentiment ne la liberté au même degré que les Américains, les Anglais, h-s Belges, etc., cfile quesiioD ne soulèverait pas tant de coniroverses. Mais chacun. Ici, réclame pour toutes les libertés, et prétend les interdire â tous les autres. Cbaeun trouve naturel et légitime de manifester ses idées et ses opinion* de la manière qui lai parait la meilleure pour les affirmer et les propa ger. mais cbaeun voit, dans la manifestation des idée* et dea opinions des autres, une provocation à son égard qu’il prétend faire interdire par les lois et la police... On jouerait un plaisant tour à tnns cenx qui se passionnent pour ou contre les proeessious religieuse* et podtiques, pour ou contie les bannièivs bleues et les étendard* roi ^es, si on les plaçiit en face de ce dilemme légii latif : ou bien autoriser tontes les manifestations publiques et les processions, en les soumettant Le Muséum, va être doté d'un nouveau laboi-aïoire. Il sera installé dans les cala- combes du Jardin des Plantes : On installera dans les catacombes des tuyanx qui y amèneront l'esu, a dit M. Viré â un rédac teur de i'Eclair. Nous y placerons dea bac*, et dans ces bacs, des poirsuns que nous forcerons à Vivre dgn* l'obrcunté ; nous pourrons étudier ainsi les transformations que la nécessité de s’hanituer a l'obscurité leur imposera. Cas oipérien''es arrout de la part do M. Viré, l’objet d’une thène qui sera piaminôo à l'Aï adéiDio des Hci' iico*; el pout être à eo roomanl seront Bcieotifiquomant expliquée* les phases de l’évolu tion île* èiro* dans l’obscurité. Nous Bavons par les explorations qui ont oio faites dan* les caverne» d'Amérique et dan* celcea parcourues dans nos Cévennea par M- Martel, que les insectes, les poissons qui y vivent sont aveu gles. Combien d'années cette perte do Porganedo la vision a-t elle exigées? On ne saurait le dire pour le moment. Mais peut être est on à priori di>posé à exagérer le temps nécessaire. M. Viré, vihitant les catacombes de la ville, y a trouvé des crustacé*, des arachoidos, des myriapodes aveu gle»; toutes espèces qui. sur la surface du sol, vivent et voient ; et les catacombes n'ont qu'une existence de quelques rièoles. qui sont une heure dans l'hiiitoire do i évolution des êtres. Il a trouvé dans ces anima'cules tous les intermédiaires entre l'œil normal et l’œd absent: il a consialé chez eux comme on l'avait constaté dans les cavernes que, par compensation, 1rs organes du tact s’é taient exagères, ce qui est une coufiimation nou velle de la loi établie par M. Geoffroy Saint- Hilaire sur le balancement des organes. Cette adaptation des organes au milieu est peut être très rapide’ , et il n'y aurait pas lieu de s’étonner ai dans queiquea mois des symptômes de tran-formation* pouvaient être observés. Unoex- pért-nce d»n« l’ordre inversa permet quelque pou de l'espérer. L’obscurité qui supprime les sens supprime aussi la coloration de la peau chez ces animaux et produit une dépigmentation générale. Or en quelques semaines, certains qu’on avait en levé de l’obseurué pour être soumis à l’intluence de la lumière, ont laissé apparaître dea taches brunâtres. X La Nouvelle Keme publie celte jolie lettre ioédlle de M">* de Pompadour : Ma cbère de Bouffiers, Est-il vrù que vous allez marier Mademoiselle de Rouville? Heureux celui qui l’aurai Elle est belle et pétrie de grâce; ce qui est le grand point en amours, elle est jeune, baisez-la pour moi. Mais â propos de mariage, j'al une grande fille qu’il me faudra aussi bientôt établir, cela doit m'avertir que je deviens vieille quand même mou miroir me dirait le contraire. Quel est le sort des foromosi Elles ne vivent, c’est-â dire elles ne plaisent que quinze ans au plus : o’est bien la peine d’êire belle. Un autre signe de viriUesve dans le* femmes, c'est quand leur cœur devietit capable d'amitié pour leur propre sexe, car les jeunes filles n’aiment rien qu’elles-mêmes. Je trouve aussi ce signe en moi et peut-être une demi-douzaine d’autroa, aveo une tendrei-se dont je ne me serais pas cru susceptible L’amitié est un plaisir dans tous les temps, mais e’eet un besoin dans la vieillesse. Je le sens, ce besoin, ce qui m’annonce qne Je suis sur la frontière. Adiru, ma chère.duchesse; consolons-nous ; il y a un bonheur propre à tous les âges ; tâ'-hons de le connaître et de le goûter. Je vous embrasse tendrement, ma chère amie, et biles de même pour moi, MàBQUIBB de POMPaDODB. Versailles, 1*' mars 1752. On .demande à Calino, dont le flls est au collègo, si Tenraul a do bonnes dispositions : — Ëxcelleiiies, dit-il; mais ses mailieè ne l'ericouragent pas : ils le placent toujours deruier! < * Taupin, lorsqu'il dîne dans le monde, de vient génèi-iilt-ineiit très loquace au desseri, après uiuir fuit honneur aux vins divers qui lui seul servis. — Quel infuligable causeur! s’extasiait i’uulre soir nue muiiresse «le maison... Il ue larit pus... si uu n’est les boutoilles! CIlKÜMOUi^ mUTEMENTALn L,a uavif(ation intérieure. Le Journal OlJicUl a publié le lableau du mouveiuent meü^uel de la navigation iitie- rieuru penduiii le mois de mars 1896. Nous en exlrayous les chiffres relatifs â notre région. BlTKtCl lOlLCS CBtKGÉS Canal latéral â l’Oiso et Manicamp, de Janvilla à Chauuy, 34 kil.. 1.409 380.288 Canal de I'Oibd à l'Aisne, Abbé- court à Bourg et Çomm, 48 kil. Rivière d'Oise, JanvTIle Ala Seloe, 104 kilouièires : .............. 1 155.301 905 248.293 L.e nombre des vélocipèdes. L’usiigü do la bicyclelie se développe de plus en plus, au point do dépasser toutes les piévisiüiiâdu Use. Lors de t’eidbiis>eujenl de l impôi sur les vélocipèdes,, eu avril 1893, on uviiil évalué a 126.U66 le nombre des a|)piiioils qui ullaieui être taxés. Co nombre a eio dépassé bientôt et, en 1895, les agents dus contributions ont constaté l'existence de 240.000 vélocipèdes. Tenant conipie do cette progression, on a évalue au budget du 1896 que le nombre des vélocipèdes a soutnetiru a l’impôt celte année aileindrait 280 ÜÜO. Ür, les résultats des cinq pioiniers mois do 1896 ont amené radiniiiisiration â constater que ce chiffre et.iil fort au-dessous do la réalité. Le nombre réel des vélocipèdes imposables eu 1896 s'élèvera, d'après les calculs du flsc, â 322.000. sotl 42.000 de plus quô les prévi sions budgétaires. L'impôt produira donc, en 1896, plus de 3 millions, alors qu’il y a trois ans il doQ- nail a peine 1 tniliion. F) feuilleton mille s enfants en M gi. Iter h sevrage, par tous les nSdedoi. ,ll,ftihnAqil,kêMk SONS O'ÉPIQEIUfi RAI PARISIENS ET I provinciaux ALEXANDRE DUMAS I — Ah I mon Dieu ! a’écrla-t-eUe en em brassant à son tour la lahlo d’un regard, thîiis ce sont les noces de Gamache que vous Nous donnez là, mon parrain; vous navez pas la prétention que nous mangions de tout cela, je suppose? - Oui; dit M. Peluche avec aigreur, pourquoi ce faste, que je n'hésiterai point a quaiiüer d’insensé? J’avoue qiie jamaia je n’eusse accepté ten invitation, si j avala aup- posé qu’elle dût être pour loi I occasion de Mmblablea dépensea. Madeleine éclata de rire. ^ Doit on faire tant de frais pOllP ded àïol«. contintia senlencleuaemeni M. Peluche, Reprodnedon intardlle aux jonrnsux n’^ a s i paa itaèU avM la mabon Oalmanii-Lêvx» et le plus solide témoignage de l’affection qu’on leur porte n’esl-il pas dans la cordia lité de l’accueil qu’on leur réserve? — Mais, au contraire, monsieur, répondit Jules Crelon, il me semble que c’est surtout pour ses amis qu’on doit se mettra en frais. Belle preuve de tendresse que de faire jeûner ses hôtes, sous prétexte qu’on les aime. Je vous jure, pour mon compte, qu’un morceau de ce brochet, une tranche de cette hure, sans compter la part que je me réserve dans les andouillettes de Baccuel, ajouteront quelque charme à la cordialité de l’accueil que fai reçu de notre ami commun. — J’ai rhabitude de lire encore plus cou ramment dans ton esprit que dans mon journal, ami Peluche, reprit Madeleine, el je tiens à t’édIOer sur ce que tu nommes mon faste rnineux ; car je suis sûr que lu te con damnerais à la diète plutôt que de devenir l’artisan indirect de ma ruine. Tu n es plus à Paris, mon vieux camarade; à tout se pèse et s=e paye, même I air assez vicié qu^n y respire; il y a bien encoro en nrovinco, c’est vrai, quelques intermédiaires entre le bon Dieu et nous, mais générale ment nous traitons directement avec lui, et il se montre beaucoup plus accommodant que les facteurs de les halles. Attention I Voici d’abord une dizaine de plats qni re-- présentent autant de charges de poudre et de plomb; ce n’est pas ruineux, lui avoueras; ce brociirt est moins cher encore : un coup d'épervier l’a paye; ce buisson d écrevisses que lu as en face de loi est plus dispendieux, ieravoite; j’ai bleu lépandu poui; quulre sous d’os>enco do iérébentliine sur les gre nouilles écorchées dont je me suis servi pour les attirer dans mes balances. fruits, quant à ce* légumes, je l ai dit tantôt comment la terre était une bonne mère qm distribuait impartialement ses dons, en rai son des soins que lui rendent ses enfants et sans se préoccuper de leurs conditions so ciale»; j ajouterai encore que ces chapons et ces cananis viennent de ma bassu-cour, et qu’a part la dernière quinzaine de leur exis tence, ils se sont alimentés à mes frais, sans doute, mais principalement de grenailles, qui, sans ce glanage, eussent été perdues. Aussi, lors(|ue j’aurai additionné ce qu il en a coûté pour rassembler, cuire et assaisonner tout ce que lu vois là, avec le prix de ces côtelettes, de ce carré de veau, qui repré sentent ici la viande de bouiherie, je puis t'afflrmer que, mon festin consommé, je ue sorai plus pauvre que d’un louis environ. M. Peluche paraissait abasourdi par ce simple exposé de gastronomie économique et champôire. . . . j — Vous avez le monopole des joies de l’intelligence, dit l’organiste Giraux, 6 est bien le moins que les pauvres provinciaux conservent comme compensaiion les maté rielles jouissances de la bonne chère. — Et le droit et le moyen de se donner des indigestions, ajouta Jules Greton. C’est égal, répliqua M. Peluche, qui tenait à ne pas être convaincu, celte profu sion ne coûterait-elle pas un coniime,que jM ne rapprouverais lias encore. Nous voilà qualoize a celte table, el je suis sûr... — Pardon, s'écria Madeleine avec une certaine vivacilé, permets-moi de l'arrêter à ce calcul; tu te trompes. — Comment? répondit^ M. Peluche ên complaûl des yôux I ca cônvivéâ. — El les pauvres que tu oublies! M. Peluche regarda son vieil ami avec nue sorte de itupeur, mai* ne lui répondit pas, tandis que Camille, envoyait à son par rain un sourire attendri. — Ah ! oui, dit le père Miette, qui, tout en s’escrimant do la mâchoire avec une ar deur juvénile, ne voulait pas laisser éclntpper une occusion de soldér son écol à peu de frais ; c’est ici la maison du bon Dieu, mon sieur le Parisien; toutes les besticen qui s’y présentent vides s’en vont avec deux bosses, l'une par derrière, l’autre par devant. -- C’est la vérité, ajouta M. itodon, et jo voudrais bien que la contagion do l’exemple s'étendit â tous les habitanls de la com mune. En parlant ainsi, le maire avait regardé Iluement le père Miette, afin de lui faire mieux comprendre qu’il était du nombre de ceux que le vœu concernait; mais le bon homme ne sourcilla point; il entassa, au contraire, un nouveau morceau dans sa bou che dé] I pleine et murmura : — C’est bien dit, oui, il faudrait que la maladie de M. Madeleine commençât par gagner le gouvernement. Il ne ressemble point au bon Dieu, qui â brebis tondue mesure le vent, votre gouvernement, mon sieur le maire : plus ras pelés nous sommes, plus il nous arrache de la laine. En payons- nous, de ces impôts, mes braves gens I en p.iyuns-nüusI C’est pitié; â peine s'il y a moyen de joindre les doux bouts avec ce qu'il nous laisse 1 Aussi, que le diable m étouffe si, aux prochaines élections, je uie iiiis»e enjôler par les cajoleries de Al. le Sous Prefel Je n’en veux plus, de ces gros in tngôurè qui se gobergôût, tandis que tious Il liions mort et misère pour nourrir leur fuiiiéantise avec nos écus. Le père Miette n’éprouvait pas moitié de la colère qu’il témoignait, et sa diatribe contre le gouvernement n’était qu’une ri poste a l'uttaque indiiecie du maire do 'Noroy ; mais M. Peluche prit lu réponse au sérieux et resta d’autant plus épuuvanié de celle irrévérencieuse sortie, qu'en rai>on de son co»lume de paysan, celui-ci lui semblait un très mince personnage. — Môsieu, dit-il de ce ton doctoral qui lui était familier, je manquerais à tous mes devoirs, si jo laissais sans réponse votre in convenante apostrophe contre' un gouver nement dont je m’honore d’être un des plus lidèles serviteurs; il ne faut pa.s se lier aux apparences, Môsieu, et croire que les travaux manuels auxquels vous vous livrez puissent être comparés aux écrasants bibeurs de ceux qui dirigent le char de l'Eiat. Il n'est donc que trop juste que de tels hommes soient ré tribués en raison des services (pi'ils rendent à leur pays. Quant aux impôts, je tiens que c'est un véritablo bonheur qu'un bon citoyen contribue de sa bourse à la gloire de la pa trie; sous ce tiiti'lairo régime de la liberté et des lois, les impôts sont d'ailleurs équitable ment répartis entre tous, et celle consolation do l’égalité doit vous suffire. — Mais elle ne mo suffit pas du tout! s’écria le père Miette. — Moi, môsieu, continuait M. Peluche avec nn sourire et sans écouler le paysan, je donne a l'Elat une somme un peu plus considérable que celle <jue yuus versez dans ses Ciii'ses, et jo ne me plains pas. — Eh 1 eh 1 dit Madeleine, cola n’est pas certain le moins du monde, et, sans approu ver 1»*Adocirine.s de mon compère .Miette, je suis convaincu i|uo, bon an uiul an, il donne à l’Ktut au moins trois fois autant que loi. Voyons, père Miette, l’impôt foncier, les porte* el fenêtres, le décime et le reste, - L.R charrue en temps de jpierre. Un projet d’utilisation de la charrue en temps do guerre, pour la construction dea retiMnchements rapides, vient d’être déposé nu Ministère de la Guerre. Ce projet, dont la direction compétente va être saisie, sans exclure l’emploi de tous tes outils employés par l'arme du génie pour les ouvrages de défense, soutient qu’en temps de guerre, lorsqu'on se trouvera dans la jo no parle pas du mobilier et pour cause, — cela monte bien a (juatre mille francs? Lo pére Miette poussa un soupir assez dou loureux pour pouvoir être pris pour un ac quiescement. — t;e qui suppose, reprit Madeleine, ce 3 ui suppose â monsieur un petit revenu 'une trentaino de mille francs en fonds de terre. M. Peluche ouvrait de grands yeux, ses idées se trouvaient de plus en plus con fondues. — Oui, oui, s’écria le père Miette avec vivacité, oui, on compte comme cela, mai* on coinpto sans l’hypothèque. Ah ! Thypo- tliéque, voilà ce qui nous mange, ce qui nous égorge, ce qui nous broie menu comme lo blé sous la meule du moulin. Tenez, vou iez-vous savoir mon opinion? mieux vaut être galérieu que propriétaire. L'accent convaincu que le père Miette avait mis dans ses paroles provoqua un éclat de rire général. — Oui, vous avez raison, père Miette, dit Jules Crelon, c’est le dernier des métiers; mais dites-nous donc ce que vous alliez faire dimanche derqier à Villers-Gotterêls. — Ëh ! mon Dieu, vendre ma petite den rée, comme d'habitude. — Allons donc I vous êtes trop ménager pour mettre votre blouse neuve pour attirer des ch.iland.s à ce que vous appelez votre denrée; dites donc plutôt que vous vouliez vous arrondir du bois de Vouty. — Le iiois de Vouty ? Allous donci aveo quel ai'géni l'aurais-je payé, mon doux Jésus ? D'ailleurs, je savais que M. Henri en avait envie, et ce n’est pas moi qui irais comme cela enchérir sur lui ; et puis ce n’est déjà pas un si bon placement, voire boi* do

SEHLIS - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_06_25_MRC.pdf · le un 67’ 4n»rf«, - S/. Paraissant le Dimanche et le Jeudi, Jetidi 25 Juin 1896. e< payé,

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l e u n

6 7 ’ 4n»rf«, - S / . Paraissant le Dimanche et le Jeudi, J e tid i 2 5 J u in 1 8 9 6 .

e< payé, a da JonniL

nnebonoi I

P r ix d e rA bonaem ent t

ndQjoQiui, SEHLIS P r i x d e 1*A b o n n e m e n t i

: lm iis l lz i i ]

Grêle,

ent libérés,

I.379.1T7 fr. 1.970.001) 1.3M.9Ô8

351.972 l .359.000

NOISSEIENr le la Compu^i^ I îsdb). *

LE DE

ESSORTllés).

M i n n n j u s

Uo an. * . . .............................i if r*

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læ» A nnoH C M . Mtéetamem et ineerltone eenoemant Parte et Use Déparlemenle, eont refuee au Bureau du Jouruat. « , ptaee de VHitel-de-ViUe. à Sentie.

COURRIER OE L’OISE

rO U R LB DÉPABTBaSNT i

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PRIX OB8 IN SBntlU IUS Annonces : La ligne. 0.20 c. — L'annonce au-deBjou» d é s ig n é » , 1 fr.

Réclames : La ligne. 0,40 c. — En faits diw rs, 0.50 c.

AVIS AUX ABONNESL'abonnement est payable «faTance. 11 n ’e s t jamais interrompu e t est considéré comme renouvelé

s i à l’expiration oo ne donna pps d'avis contraire

O ü S ’ABONNE *A SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l’IIAtel-de-Ville,

et cbcz tous les Libraires du département

* S ê n li i f lê 24 J u in 1896.

lia fin du parti radical.Un co U eo tlv is te , M . G a b rie l D e ? ille ,

I fient d’ê t r e é lu d ép u té d a n s le IV* a r ro n - I diisemeut d e P a r is , e n re m p la c e m e n t de l u . B aro d e t. L ’é v é n e m e n t e n lu i-m ê m e I b’s pas g ra n d e im p o rta n c e e t n e m é r i te - Ir s it pas qu ’o n s’y a r r ê t â t , s i les ra d ic a u x■ et les jo u r n a u x q u i so n t re s té s dévoués 1 l i a po litiq u e d e M . B o u rg e o is , n ’a v a ie n t |p«8 la it t a n t d e b r u i t a u to u r d e c e tte é le c -■ uoni et ne nous avaient avertis que, dans IlelV * arrondissement, il allait se passer Jaaelque chose de considérable.I Depuis q u ’ils se so n t av isés de c r e le v e r Ile drapeau ra d ic a l » e t q u e l ’idée le u r e s t lieD ue d e t e n i r t ê te au co llec tiv ism e , le s T nd icaux e t le s so c ia lis te s d iss id e n ts n e leéssent d’a n n o n c e r qu’ils v o n t p ro u v e r la

ment de ces BuMfoyce e t la v ita l i té fle l e u r p a r t i p a r q u e l- it U ypogasiriqostlqaeactiond 'éc lat. N o u sa tte n d o n s to u jo u rs . lujecteurs, a c tio n d ’é c la t , e t , ju s q u ’à p ré se n t,

noos n ’av o n s à e n r e g is t r e r à le u r co m p te que d’assez la m e n ta b le s éch ecs. N o u s iiTODS v u , a u c o n tra i r e , to u te s le s t e u ta - Itives qu’i ls o n t fa ite s p o u r r a l l ie r le u rs

rûÉ» c o n s t i tu e r à l’é ta t d em J f t e lp t tS L J I p » ^ in d é p e n d a n t e t au to n o m e d e v e n ir

ceux conoustn. 1 et coostaal da u ’eusoiilevoliua :ieimelé, sam » . De uoiobreoia leuius.

lue mois. fm m è t, suppôribl

B R BtM OHKVmX*!BUZ GR181 CDLESt S FAIBLES, 001

NSeOR. <pd nbA] ileor e t la beautél E an é ta la «hnli] :OL RègèBÜratMrl }or« o ro tM an ta —I l«s CoUreu»-Ptr(a«l

iex>, P A R I S tU itittsrtaU eai.)luor-Fai tumeur, , e de la Ualle, t l | la Boneherie.L avenue délai

sb la llM .le sDueeronsines et hôteli,intes daus lest e , avec une'este plus ja mo

brochure expucaflacon original a

connuesurtoutn

tables et méflex-f

P A P E , place de kl à Crépy-en-ValoU :]

3 F l a n d r e .

ppnr eux au tan t de déceptions.; Qu’est devenue cette Ligue qu’ils ont Ifoudée avec ta n t de fracas, sous les aus-

S' iees de M. Bourgeois lui-m êm e, au len - emain de la chute du m inistère radical ;

{cette Ligue qui avait pris pour programme la défense du suffrage universel e t la re - flsion e t qu i, à l’aide da ces deux m ots, lu flattait d’ag ite r e t de soulever le pays [tout en tie r ? Les appels si pressants e t si .bruyants qu’ils o n t adressés au pays sont Idemeurés sans écho. Que re s te -t-il de lutte campagne qu’ils ont entreprise luntre le S énat? Ni dans le pays n i à la (Âambre ils n’ont é té suivis n i écoutés.

Ils ont cherché à am euter la Chambre contre le S éna t; mais à peine avaient-ils quitté le pouvoir, que to u te cette émotion eit tombée, les m alentendus ont cessé et [la bonne harm onie s’est aussitôt rétablie léotre les pouvoirs publics, ifê ont essayé [de rallum er les vieilles querelles re li- msuses, ils ont, soufflé de toutes leu rs forces su r ces cendres éteintes e t il n ’en apas ja illi une seuleetincelle. Ils o n tc ru qu'il leu r se ra it permis de jouer de leurs irétendues réform es, e t de persuader aux |cns que le parti radical avait le secret e t

monopole de ces réformes e t é ta it seul ipabie de les faire a b o u tir ; mais, d’une irt, les socialistes e t les collectivistes

iQt clairem ent laissé entendre qu’ils l’avaient jam ais pris au sérieux leu r pro- ~immes e t leurs réformes ; d’au tre p art,

ont laissé de leu r passage au gouver- lement le souvenir du m inistère le m oins Islloment e t le moins pratiquem ent ré - irmateur qui fu t jam ais.Telle es t la situation actuelle du p arti

-dical e t de ses chefs. Les hommes d’or- Ire, ceux qui sen tent la nécessité de ré- itaoce au x progrès du p arti socialiste e t iÿolutionnaire, savent, pour avoir .vu à 'œuvre, pendaut s ix m ois, le cabinet linirgeois, jusqu’à quelles compromis- lioDs e t à quelles complicités un m inistère

Ucal peut descendre. A aucun p rix ils voudraient renouveler cette expé-

ience. 'Quant au parti socialiste, il dem eure ips la règ le e t sous la discipline du col-

jctivisme. I l ne to lère aucune dii^sidenço. Il permet au x radicaux de se m ettre à sa luite, mais rien de plus. E t si ceux-ci ont [Uelque vellé ité d’indépeâdancé, s 'il leu r ireod fautaisie de re lev er, comme ils di- lat, leu r drapeau e t d’engager la lu tte •atre les collectivistes, Üs se trouven t

isolés, sans troupes, presque sans candi­dats ; e t ils succom bent. C’est ce qui vient de leu r a rr iv er dans la IV* arrondisse­m ent. Ce n’est n i le p rem ier ni le dern ier de leu rs échecs, e t, de quelque côté qu’ils se to u rn en t, to q t leu r prouve qu’ils ne sont plus rien.

I N F O R M A T I O N SDimtncbe ont en lion plaBiann élMtioos :A Paria, dana le IV* arrondiwement, avait lien

la aerntin de ballottage ponr élire an dépnté «o remplaeeroent de M. Barodet, élu rénateur.M. üevtl’e. soeialiate, a été élu par 8 822 voix.

A T rnjea, avait lien une élection arutoriale. .... Rambonrgt, répnblicain, a été éln par 412 voix, en remplaeament de H . le colonel Tesenaa, décédé.

A Epinal, M. Parlzot (da Thlllot), répnblieain, a été eln eéaatenr, en remplacement de M. Kié* ner, décédé.

M. Joanart, ancien niniatre dea travaux pilbliee, a pr^idé dimanche la dbtribotion dea prix aux élèvea dç la Société d’eoeeigaemeot profeaaionnel dn RhCne. Il a prononcé, à cette oeeaoioi), no di*coura tréa applandi, dana lequel il a fait le proeé« dn eollectivUme. d’eBaence allemaode, qui, en dépit dea efibna de aea importalenra, ne par­viendra pas â envahir le* ftmea françaises.

Innette, pnis en salait le bord avec les denta, criant en français : '« Quitte ! quitte ! a L’aide loi aaaône alors nn conp de poing sur la tête, la Innette s’abat, le eontean tombe, Juslioe est faite. _

Le jonmat E l Olobo publie aqjonrd'hni nn tréa violent article contre les Americuna qui aoa>tiennent la révolution cubaine. Il est impoaaible,dit il, qne cet état de choses pniise se prolonger.

Le gonveroemrnt de l'Espagne est morale­ment itaort a il ne Ironve pas le moyen d’y porter remède.

E l Globo demande que le gouvernement preiine noe attitude éneriiique en face des Biata- Uoia.'qni sont la aénle ean«e de la prolongation de la guerre. _

0 ^ télégraphie de Berlin an Standard qn'il est mainU’nant certain qne le tzar visitera Berlin et Vienne vers la fin d'aodt.

Les docnmenta statistiques douaniers, récem­ment paras, font ressortir les heureux réaultale dn traité de commerce, aigoé avec la Suisse par le mioistère Ribot.

L'ensemble des exportations rraoçai«es en Suisse a atteint, du 1*' aeotembre 1U95 nu 31 mars 1896. un total de 145.274.000 fr . dupas-ant de 42 */• le total dn >a précédente période correspon­dante de 1894 1895.

Les exporiHtioDs Ruirses ont ellna-mêmea béné­ficié. dn nouvean régime, d'unn augmentation dn 7.695 000 fr., soit de 15 •/•• H convient de rap­peler que l’appli'*aiion de notre tarif général n’avait eu pour effet de ralentir l’iœportaiioo des prodnits suisses que dans une proportion relalive- luent faible, tandi'- que le lan f de guerre^ opposé aux produits frnnçsis avait presque arrêté lenr entrée datis le pays voisin.

drédlt Fonolep de France.TIBAOE DU 22 JUIN 1896.

Oéliyatipru communales de 500 f r . 3.20*/« 1892. Le n* 55 626 sera remboorté par 100.000 fr. Le a* 360.684 - - 30 000Les numéros 196.166 et 196 568. chaonn par

10.000 fr.Lns onm éroB 110 602 — 355 346 — 389.621 —

405783. cbaeun par 5.000 fr.Les 30 numéro* ci-après, ehaenu par 1.000 fr. :

6.785 Td.928 209.878 241.142 386.11930.749 82.151 215.50-2 257.7 9 404.091" 662 144.528 216 40) 273.916 446.18855 918 145.176 220.37-t 339.943 45 '.7 I4ri7.646 147.296 229 599 348.750 453.44968.000 160.591 232.467 368.173 480.047

Obligations foncières de 500 f r 2.80 •/, 1893,Le n* 46 8 5 sera remboursé par 100 000 fr. l,e n* 467 448 — — 25 000L«‘ n*320 801 - - 10.000Le* numéros 29 793 - 235 909 - 832.882.

chacun p<r 5 000 frLes 50 oomérosci-aprôi. chacun par 1.000 fr.

M. Méline, président, dn Conseil, a reçn, hier matin, le préfet dns Vosges, le maire de Saiat-Dié et les députés des Vosges, qui sont venus l’inviter è présider è rinaugnratioo'au monument de Jules Ferry i Saint-Dié. M. Méiine a accepté. Il arri­vera â Saiot-Dié le 25 juillet, é quatre heures et demie, il eera accompagné de MM. Bartbon, Ramband et Hanolaux. L’inangaraiion anra ben le lendemain,

A la séance de l’Académie de médecine du 23 Juin. M. le professeur Noeard. bieneoonn pour avoir rendu, au point de vue de l’hygiène vétéri­naire. tant de services aux agriculteurs, a présenté de récents travaux dn docteur Pauthier, de Sentis, sur répidémiologie de sa région.

Quelques points intéressants touchant à la mé­decine vétérinaire, l’illustre ssvaot les a signalés d'une fiiçoa tonie spéciale e t a appelé rattenlion de la docte assemblée sur ta persévérance que ce modeste praticien met depuis longtemps, malgré ses nombreuses et absorbantes occnpaliuns, i ap porter chaque année son contingent scientifique à l’hygiène publiqne.

Le travail du doetenr Panthier a été renvoyé a la commission des épidémiee.

Les pompiers français, allant à Londres pour prendre part au tournoi international de pom­piers, ont été acclamés à leur arrivée è GhariDg- Cross.

Lundi matin a eu lien, à Constantine, l’exécn- tion capitale du nommé Hon-el-HadJ-Ahmed. Lorsque l’on a annoncé à l’assassin que sa der­nière heure était arrivée, il a protesté de son innocence.

Aprèe nn long entretien avec le mnfti. le con­damné s’est Ijvré dûcil«<ment an bourreau qui' a procédé à la toilette. A quatre heures et demie, le cortège sortait de la prison. La guillotine fiait dressée à cinq mètres en face de la prison. La vue dn couperet i>arsît hypnotiser l’assassin.

An moment oû il va êire poussé sur la bascule, il dit eo françai- à l’aide : • Je veux parler, ne me ponosex pas a. Puis, s’adressant aux indigènes présents, il leur dit en arsbe : « Je meurs pour n rn . s . . .

Poussé sur la bascule, il oppose nue résistance acharnée. Par denx fois, il sort la tête de la

3.7124.8671.160

24.89435.044.57.2196>.42775.95789.18896.568

99.503 1I I .277 12'.042 141.556 li'5 .48 i 188.606 195.910 197.841 205.648 206.482

221.612 229.r.09 233.466 2 2.031 254.654 270.194 »>4.406 311.225 335.100 34 .0‘25

383.558386.48238i.623396.811412.795413.569417.4-25418.219420.538444.016

447.7474f>4.on« 4 6.086 458.6-29 466.385 477.Ki3 48l.9.'7 486.856 495.195 499.475

Le péril jaune.D ans le cours d 'u n e in lerv iew , un jou rna-

lisle berlinois posait récem m ent la qtiesiioo su ivante au m aréchal Y amagata : * Croyez- vous que les Ciiiuois soient capables de réorganiser leu r an n é e de m atnére à la raellre en m esure de se battre sans irop de désavantage d an s une prochaine guerre ? * Après avoir m arqué un in sta n t d ’iiésllaiion, le m aréchal répondit ; < Pour donner quel­que valeur à leu r arm ée, les Chinois doivent cesser de su ivre la vieille rou tine e l adopter comme nous l’avons fait l’arm em ent e l tout le systèm e m ilitaire européen . SI le gouver­nem ent de P ék in a l’éne ig ie sulBsante pour accom plir celle réform e, il faudra dès lors com pter avec l’arm ée chinoise. »

O r il para it que le gouvernem ent chinois es t rem pli à cet égard des m eilleures in ten ­tions. Il s’est rendu compte que les Japonais devaient en grande partie les succès de la dern iè î'e guerre à leurorganisalion m ilitaire perfeciionnée. Le mot d o rd re est m ainte­nan t à Pékin de former une arm ée à l'euro­péenne. Le vice-roi l.i-H ung-(Ihang est un des plus chauds partisans de celte m esure. O o annonce môme officiellement qu’il proQte de son séjour à Berlin pour en préparer l’exécution. Le cé lèbre hom m e d ’E lal chi­nois vient en effet d ’engager au service de son pays une centaine d ’ofliciers allem ands qui do ivent in s tru ire la nouvelle arm ée. C’est le colonel L iéberl, du grand ébit-m ajor prussien , qui do it su rve iller l'œ uvre de réorganisation m ilitaire . L’em pereur Guil­laum e, ac tuellem ent au d e rn ie r mieux avec la C hine, a donné à ses officiers l’auiorisa tion nécessaire. ,

Certes on n e peut b lâm er la Chine, si éprouvée dans sa récente lu ileavec le Japon, de chercher par tous les moyens â em pêcher le renouvellem ent de ses désastres. Ë t

comme le gouvernem ent de P ék in est en somme m aître d ’ag ir â sa guise, nous ne songeons nullem ent à lui reprocher de p ren ­dre*,en A llem agne, si bon lu i sem ble, les instructeurs de sa.fu ture arm ée. Mais ce qui p a i^ t plus difficile à expliquer, c 'est l ’atti­tude de l’em pereu r d 'Allem agne en cette affaire. Le m ôm e souverain qui dénonçait naguère, dans un tableau fameux, le p ^ i l J a u w , et exhorta it les peuples de l’Europe à s’u n ir pour le conjurer, consent m ain tenant à prê te r ses officiers pour o rganiser e l d isci­p liner les forces de la principale puissance jaune . Cela s ’appelle donner des arm es pour se faire battre . L 'avenir apprendra si Guil­laum e II a eu raison de sacrifier les in térê ts de l’Europe don t il s’é ta it fa it précédem ment le défenseur, aux quelques avantages que l'A llemagne peut re tire r d e sa condescen­dance â î'ég a rd de la Chine.

LamortdainarqaisdeMorès.O n m ande de Tunis au P etit Journa l :

An snjflt dn marquia de Mores, bien des per- sonnés ne croient pae qu’il ait été SRsassiné. Bllfs nmUéht eo donie le dire de Zuierli. On -e demande comiUent celui ci a pn échapper au massacre et revenir aana ressources. '

Deb 'pnrsonDOB do pays affirment que le récit de Zmerii n» leur parah* pia conforme & la vérité. Un ami du marquis de Morèa aveo qui J'ai causé et auquel il avait co-iflê ses pensées lui disait que ai 00 cherchait i l’qqtr.<ver dans son voyage, é lui barrer la route, il rçnvarrait son escorte et s’éelip- serairj sachant eonmeot il pourrait se diriger. Nous coDsèryoq* une,lueur d'espérance encore.

Le F igaro d it de son côté :

An premier jour.'dss iovraisemblanoea m’avaient frappé dans le récit dn massacre, tel qu’il noua était commuoiqu ' H ier'encore je ne pouvais m'empêr-her ile- Iea signaler. Tout un côté de la phy-ioiiomie d\i drame, disuia-je, noua éohsppait. On ne nous parlait pa* des nombreux assailisnls que M. de Niorès, excellent tireur, ne pouvait manquer d'avoir abattus, puisqu'il avait lutté pendant quatre heure» !

En outre xi parmi ceux qui le tuèrent s’étajeot trouvés dea Touareg, même Hoggar, mô ue lioghaa, son corpS n'eût pas présenié les mutila tion* ue l'on noua a déoritea ; il n'eût pas été cribléUe ble»aurea au point de devenir méconnais­sable,' Las Touareg se piquent d'bonneur à ne point donner à ceux qn’iU tuent plus de coups qu’il É’en faut pour amener la mort; le désir de tuer e proprement a est une de leurs caractéris. tiq«i£ ci. guerre; l'Arabe en a lu*ié quelque chors dans les mœurs de* Espagnols qui huent le toréa lor quand re dernier ne donne pas la mort d'uo seul coup. Or pour tuer, lorsqu'ils chargent l'ennemi dont la ca'sbme n’a plus de cartnuche*. le» T<iuar>'g n'ont pas besoin de donner de nom breui coupa de lance...

Cilla ne veut pas dire que la mission de Morè* n'ait pas été détruite. De nouveaux rAOseigne- m. nia lodigéoes arrivés è Tunis, par la voie de F.iiim Tatahouine, et transmis à la famille de M. do Morès par le colonel de Labonue, con­firment qu’il y a sur le sable du désert, près d'EI- Ouatia. cinq cadavres, et que l’un da ce* cadavres qui rendent sacrée la place oû dea brave* tom- bèr nt. est celui du blanc...

' Mus il y a des choses que nous ignorons encore, il y a dans le drame un côté mystérieux.

aux srnles règles du droit commun, on bien les interdire toutes.

XDu G aulois :Un des multiples congrès ioleroationanx qui

tiendront leurs assises  Paris pendant l’Eipori- tion de la fin dn siècle aura à étudier une qaeslion nouvelle e t bizarre qui recrute des adhérents en Angleterre et on Amérique.

l ï s'agit tout bonnement d'abandonner notre calendrier astronomique pour en adopter un nou­veau exclusivement pratique au point de vue commercial.

Dans cette nouvelle institution, oû le soleil se­rait tenu pour quantité négligeable, l’année se composerait dn treize mois, les douze' premiers ayant viogt-huit jours chacun, et le treizième vingt-neuf dans le* années ordinaires, e t trente dans les années bitsextiins. Chaque mois, disent les inventeurs, étant composé exactement de qua­tre semaines, les jours se représenteraient Ion- Jours aux mêmes dates. Le 1*' janvier, par exem­ple. est un lundi ; les 1*’, 8, iD. 22 tomberaient tonjours nn lundi, et ainsi de suite I

On sait que la loi re la tive â l’ExposiÜon de 4900 a été prom ulguée ces jours-c i e l que, p ar su ite , les travaux vont ê tre activem ent

Le M atin donne des renseignem ents sur les conditions dans lesquelles ces travaux vont ê tre en trep ris e l su r l’ordre dans lequel Us seron t poursuivis.

La nouveau pont des Invalides et les denx pa­lais des Champs Elyséps feront mi» on ronstruc- tion dès l’automne. Le palais de l’Industrie sera démoli d’un seul coup.

On lais>era RA ülem»nt la façade, qui tombera au Inraier m o m e n t c o m m e le rideau qui cache une s ta tu e aux regard* du public.

Pour les autres pHrties du cbaotier, on les en­tourera d’uue haute pali»Bade sur laquelle on fera courir di-a piaules grimpantes Dans ce* cunditioDS, et avec l'accès «oulerrain qu’on êubiira, les pro- roem-UTB u'auront pas le speclacle d'un chantier de con»truct^oo avec son cortège ordinaire de mstériaux. de boues et de voie* défoncées.

Les bâtiments du Cbarap-de-Mar» et ceux des berges de la Seine, qui n’auront qu'un caractère provisoire, seront entrepris les derniers.

Revue de la Presse.M. de Lanessan, à propos des processions,

dit dans le Happel que si les Fraiiçùis avaien t le sentim ent ne la liberté au même degré que les Am éricains, les Anglais, h-s Belges, etc ., cfile quesiioD ne soulèverait pas tan t de coniroverses. Mais chacun. Ici, réclam e pour toutes les libertés, et p ré tend les in te rd ire â tous les au tres.

Cbaeun trouve naturel et légitime de manifester ses idées e t ses opinion* de la manière qui lai parait la meilleure pour les affirmer et les propa­ger. mais cbaeun voit, dans la manifestation des idée* et dea opinions des autres, une provocation à son égard qu’il prétend faire interdire par les lois et la police... On jouerait un plaisant tour à tnns cenx qui se passionnent pour ou contre les proeessious religieuse* et podtiques, pour ou contie les bannièivs bleues e t les étendard* roi ^es, si on les plaçiit en face de ce dilemme légii latif : ou bien autoriser tontes les manifestations publiques e t les processions, en les soumettant

Le M uséum, va ê tre doté d 'u n nouveau laboi-aïoire. Il sera in sta llé dans les cala- combes du Jard in des P lan tes :

On installera dans les catacombes des tuyanx qui y amèneront l'esu, a dit M. Viré â un rédac­teur de i'Eclair. Nous y placerons dea bac*, et dans ces bacs, des poirsuns que nous forcerons à V ivre dgn* l'obrcunté ; nous pourrons étudier ainsi les transformations que la nécessité de s’hanituer a l'obscurité leur imposera.

Cas oipérien''es a r r o u t de la part do M. Viré, l’objet d’une thène qui sera p ia m in ô o à l'Aï adéiDio des Hci' iico*; el p o u t être à eo roomanl se ro n t B c ieo tifiquom ant expliquée* les phases de l’évolu­tio n île* èiro* dans l’o b sc u ri té .

Nous Bavons par les explorations qui ont oio faites dan* les caverne» d'Amérique et dan* celcea parcourues dans nos Cévennea par M- Martel, que les insectes, les poissons qui y vivent sont aveu­gles. Combien d'années cette perte do Porganedo la vision a-t elle exigées? On ne saurait le dire pour le moment. Mais peut être est on à priori di>posé à exagérer le temps nécessaire. M. Viré, vihitant les catacombes de la ville, y a trouvé des crustacé*, des arachoidos, des myriapodes aveu­gle»; toutes espèces qui. sur la surface du sol, vivent et voient ; e t les catacombes n'ont qu'une existence de quelques rièoles. qui sont une heure dans l'hiiitoire do i évolution des êtres. Il a trouvé dans ces anima'cules tous les intermédiaires entre l'œil normal et l’œd absent: il a consialé chez eux comme on l'avait constaté dans les cavernes que, par compensation, 1rs organes du tact s’é­taient exagères, ce qui est une coufiimation nou­velle de la loi établie par M. Geoffroy Saint- Hilaire sur le balancement des organes.

Cette adaptation des organes au milieu est peut être très rapide’, et il n'y aurait pas lieu de s’étonner ai dans queiquea mois des symptômes de tran-formation* pouvaient être observés. Unoex- pért-nce d»n« l’ordre inversa permet quelque pou de l'espérer. L’obscurité qui supprime les sens supprime aussi la coloration de la peau chez ces animaux et produit une dépigmentation générale. Or en quelques semaines, certains qu’on avait en­levé de l’obseurué pour être soumis à l’intluence de la lumière, ont laissé apparaître dea taches brunâtres.

X

La N ouvelle K em e publie celte jo lie lettre ioédlle d e M">* de Pom padour :

Ma cbère de Bouffiers,Est-il v rù que vous allez marier Mademoiselle

de Rouville? Heureux celui qui l’aurai Elle est belle et pétrie de grâce; ce qui est le grand point en amours, elle est jeune, baisez-la pour moi.

Mais â propos de mariage, j'al une grande fille qu’il me faudra aussi bientôt établir, cela doit m'avertir que je deviens vieille quand même mou miroir me dirait le contraire. Quel est le sort des foromosi Elles ne vivent, c’est-â dire elles ne plaisent que quinze ans au plus : o’est bien la peine d’êire belle. Un autre signe de viriUesve dans le* femmes, c'est quand leur cœur devietit capable d'amitié pour leur propre sexe, car les jeunes filles n’aiment rien qu’elles-mêmes.

Je trouve aussi ce signe en moi et peut-être une demi-douzaine d’autroa, aveo une tendrei-se dont je ne me serais pas cru susceptible L’amitié est un plaisir dans tous les temps, mais e’eet un besoin dans la vieillesse.

Je le sens, ce besoin, ce qui m’annonce qne Je suis sur la frontière.

Adiru, ma chère.duchesse; consolons-nous ; il y a un bonheur propre à tous les âges ; tâ'-hons de le connaître et de le goûter. Je vous embrasse tendrement, ma chère amie, et b iles de même pour moi,

MàBQUIBB de POMPaDODB.Versailles, 1*' mars 1752.

On .demande à Calino, dont le flls est au collègo, si T enrau l a do bonnes dispositions :

— Ëxcelleiiies, d it- il; m ais ses m ailieè ne l'ericouragent pas : ils le p lacent toujours d eru ie r! < *

Taupin , lorsqu'il d îne dans le m onde, de­v ien t génèi-iilt-ineiit très loquace au desseri, après u iu ir fuit honneur aux vins d ivers qui lui seu l servis.

— Quel infuligable causeur! s’extasiait i’uulre soir nue muiiresse «le m aison... I l ue la rit pus... si uu n ’est les boutoilles!

CIlKÜMOUi mUTEMENTALnL,a uavif(ation intérieure.

Le Journal OlJicUl a publié le lableau du m ouveiuent meü^uel de la navigation iitie- rieuru penduiii le mois de m ars 1896.

Nous en exlrayous les chiffres relatifs â no tre région.

BlTKtCl lOlLCSCBtKGÉS

Canal latéral â l’Oiso et Manicamp,de Janvilla à Chauuy, 34 k il.. 1.409 380.288

Canal de I'O ibd à l'Aisne, Abbé- court à Bourg et Çomm, 48 kil.

Rivière d'Oise, JanvTIle A la Seloe,104 kilouièires : ..............

1 155.301

905 248.293

L.e nombre des vélocipèdes.L’usiigü do la bicyclelie se développe de

plus en plus, au point do dépasser toutes les piévisiüiiâdu Use. Lors de t’eidbiis>eujenl de l impôi sur les vélocipèdes,, eu avril 1893, on uviiil évalué a 126.U66 le nom bre des a|)piiioils qui u llaieu i ê tre taxés. Co nombre a eio dépassé b ientôt et, en 1895, les agents dus contributions on t constaté l'existence de 240.000 vélocipèdes.

T enant conipie do cette progression, on a évalue au budget du 1896 que le nombre des vélocipèdes a soutnetiru a l’impôt celte année aile ind ra it 280 ÜÜO. Ü r, les résu ltats des cinq pioiniers m ois do 1896 ont amené rad in iiiisiration â constater que ce chiffre et.iil fort au-dessous do la ré a lité . Le nom bre réel des vélocipèdes im posables eu 1896 s'élèvera , d 'ap rès les calculs du flsc, â 322.000. sotl 42.000 de p lus quô les prévi­sions budgétaires.

L 'im pôt p roduira donc, en 1896, plus de 3 m illions, alors qu ’il y a trois ans il doQ- nail a peine 1 tniliion.

F ) f e u i l l e t o n

milles enfants en M g i .

Iter h sevrage, par tous les nSdedoi.,ll,ftihnAqil,kêMk SONS O'ÉPIQEIUfi

RAI

PARISIENSET

Ip r o v in c ia u x

ALEXANDRE DUMAS

I — Ah I m on Dieu ! a’écrla-t-eU e en em ­brassant à son tou r la lahlo d ’un regard , thîiis ce so n t les noces de Gamache qu e vous Nous donnez là , mon p a r ra in ; vous n a v e z pas la prétention que nous m angions de tout cela, je suppose?

- O u i ; d it M. P eluche avec a ig re u r , pourquoi ce faste, que je n 'hésiterai point a quaiiüer d ’insensé? J ’avoue qiie jam aia je n’eusse accepté ten inv ita tion , si j avala aup- posé qu’e lle dû t ê tre pour loi I occasion de Mmblablea dépensea.

M adeleine éclata de rire .^ Doit on faire tan t de frais pOllP ded

àïol«. contintia senlencleuaem eni M. Peluche,

Reprodnedon intardlle aux jonrnsux n’ a s i paaitaèU avM la ma bon Oalmanii-Lêvx»

et le plus so lide tém oignage de l ’affection qu’on le u r porte n ’esl-il pas dans la cordia­lité de l’accueil qu’on leu r réserve? ‘

— Mais, au co n tra ire , m onsieur, répondit Ju les C relon, il m e sem ble que c’est surtout pour ses am is qu ’on do it se m ettra en frais. Belle preuve de tendresse que de faire jeûner ses hôtes, sous p ré tex te qu’on les aime. Je vous ju re , pour mon compte, qu ’un morceau de ce b rochet, u n e tranche de cette hure, sans com pter la p a rt que je me réserve dans les andouillettes de B accuel, ajouteront quelque charm e à la cordialité de l’accueil que f a i reçu de no tre am i com m un.

— J ’ai rh a b itu d e de lire encore plus cou­ram m ent dans ton esp rit que dans mon jo u rn a l, ami Peluche, re p rit M adeleine, e l je tiens à t’édIOer su r ce que tu nommes mon faste rn ineux ; ca r je suis sû r que lu te con­d am nerais à la d iète plutôt que de devenir l’ar tisa n ind irec t de ma ru ine. Tu n es plus à P a ris , m on vieux cam arade; àtout se pèse e t s=e paye, m ême I a ir assez vicié q u ^ n y re sp ire ; il y a bien encoro en nrovinco, c’est v ra i, quelques interm édiaires e n tre le bon Dieu e t nous, m ais générale­m en t nous traitons directem ent avec lui, et il se m on tre beaucoup plus accommodant q ue les facteurs de les halles. Attention I Voici d ’abord u n e dizaine de plats qni re-- p résen ten t au tan t de charges de poudre et de plom b; ce n’est pas ruineux, lu i avoueras; ce b rociirt es t m oins cher encore : un coup d 'ép erv ier l’a paye; ce buisson d écrevisses que lu as en face d e loi est plus dispendieux, i e r a v o i te ; j ’ai bleu lépandu poui; quulre sous d ’os>enco do iérébentliine su r les g re­nouilles écorchées don t je me suis servi pour les a t t ire r dans m es balances. fru its , qu an t à ce* légumes, j e l a i d it tantôt

com m ent la te rre é ta it une bonne m ère qm distribuait im partialem ent ses dons, en ra i­son des soins que lui re n d en t ses enfants et sans se préoccuper de leurs conditions so­ciale»; j a jouterai encore que ces chapons et ces canan is v iennent de m a bassu-cour, e t qu’a part la d ern iè re quinzaine de leu r exis­tence, ils se sont alim entés à m es frais, sans doute, m ais principalem ent de grenailles, qu i, sans ce glanage, eussent été perdues. Aussi, lors(|ue j ’aurai additionné ce qu il en a coûté pour rassem bler, cu ire et assaisonner tout ce que lu vois là, avec le prix de ces côtelettes, de ce carré de veau, qui rep ré­sen ten t ici la viande de bouiherie , je puis t'afflrm er que, mon festin consommé, je ue sorai p lus pauvre que d ’un louis environ.

M. P eluche paraissait abasourdi p ar ce sim ple exposé de gastronom ie économique et cham pôire. . . . • j

— Vous avez le monopole des joies de l’intelligence, d it l’organiste Giraux, 6 est bien le m oins que les pauvres provinciaux conservent comme compensaiion les m até­rielles jouissances de la b o n n e chère.

— Et le d ro it e t le moyen de se donner des indigestions, ajouta Ju les Greton.

C’est égal, rép liqua M. Peluche, qui ten a it à n e pas ê tre convaincu, celte profu­sion ne coû terait-elle pas un coniim e,que jM ne ra p p ro u v era is lias encore. Nous voilà qualoize a celte table, e l je suis sû r...

— P ardon , s 'écria Madeleine avec une certaine vivacilé , perm ets-m oi de l'a rrê te r à ce calcul; tu te trom pes.

— C om m ent? répondit^ M. Peluche ên com plaûl des yôux Ica cônvivéâ.

— El les pauvres que tu oublies!M. P eluche regarda son vieil ami avec

n u e so rte de itu p eu r, mai* ne lui répondit

pas, tand is que Camille, envoyait à son p ar­rain un so u rire attendri.

— Ah ! ou i, d it le père Miette, qu i, tout en s’esc rim an t do la m âchoire avec une a r­deur ju v én ile , ne voulait pas laisser éclntpper une occusion de soldér son écol à peu de frais ; c’es t ici la m aison du bon Dieu, m on­sieur le P a ris ie n ; toutes les besticen qui s’y présentent vides s’en von t avec deux bosses, l'une p a r d e r riè re , l’a u tre par devant.

- - C’est la vérité , ajou ta M. itodon, e t jo voudrais bien que la contagion do l’exem ple s 'étendit â tous les habitan ls de la com­mune.

En p a r la n t ainsi, le m aire avait regardé Iluement le père M iette, afin de lui faire mieux com prendre qu ’il é ta it du nom bre de ceux que le vœu concerna it; mais le bon­homme ne sourcilla po in t; il en tassa, au contraire, un nouveau morceau dans sa bou­che dé] I p leine et m urm ura :

— C’est bien d it, ou i, il faudrait que la m aladie d e M. M adeleine commençât par gagner le gouvernem ent. Il ne ressem ble point au bon Dieu, qui â brebis tondue mesure le ven t, votre gouvernem ent, m on­sieur le m aire : plus ras pelés nous sommes, plus il nous arrac h e de la laine. En payons- nous, d e ces im pôts, m es braves gens I en p.iyuns-nüusI C’est p itié ; â peine s 'il y a moyen d e jo in d re les doux bouts avec ce qu'il nous laisse 1 Aussi, que le diab le m étouffe s i, aux prochaines élections, je uie iiiis»e e n jô le r par les cajoleries de Al. le Sous P refel Je n ’en veux plus, de ces gros in tngôurè qui se gobergôût, tandis que tious Il liio n s m ort et m isère pour n o u rrir leu r fuiiiéantise avec nos écus.

Le père Miette n ’éprouvait pas m oitié de la colère qu ’il tém oignait, e t sa d ia tribe

con tre le gouvernem ent n ’é ta it qu ’une r i­poste a l'u ttaque ind iiecie du m aire do 'Noroy ; mais M. Peluche p rit lu réponse au sérieux e t resta d ’au tan t plus épuuvanié de celle irrévérencieuse sortie, qu 'en rai>on de son co»lume de paysan, celui-ci lui semblait un trè s m ince personnage.

— Môsieu, d it-il de ce ton doctoral qui lui é ta it fam ilier, je m anquerais à tous mes devoirs, si jo laissais sans réponse votre in­convenante apostrophe con tre ' un gouver­nem ent dont je m ’honore d ’ê tre un des plus lidèles serv iteu rs ; il ne faut pa.s se lier aux apparences, Môsieu, e t croire que les travaux m anuels auxquels vous vous livrez puissent ê tre com parés aux écrasants bibeurs de ceux qui d irigent le c h a r de l'E iat. Il n 'e s t donc que trop ju ste que de tels hommes soient ré­tribués en raison des services (pi'ils renden t à leu r pays. Q uant aux impôts, je tiens que c'est un véritablo bonheur qu 'un bon citoyen con tribue de sa bourse à la gloire de la pa­tr ie ; sous ce tiiti'lairo régim e de la liberté et des lois, les im pôts son t d 'a illeu rs équitable­m ent répartis e n tre tous, e t celle consolation do l’égalité doit vous suffire.

— Mais e lle n e mo suffit pas du tout! s’éc ria le père Miette.

— Moi, m ôsieu, continuait M. Peluche avec nn sourire e t sans écouler le paysan, je donne a l'E lat une somme un peu plus considérable que celle <jue yuus versez dans ses Ciii'ses, e t jo n e me plains pas.

— Eh 1 eh 1 d it Madeleine, cola n ’est pas certain le m oins du monde, et, sans approu­ver 1»*A docirine.s de mon com père .Miette, je suis convaincu i|uo, bon an uiul a n , il donne à l’Ktut au m oins trois fois au ta n t que loi. Voyons, père Miette, l’impôt foncier, les porte* e l fenêtres, le décime e t le reste , -

L.R charrue en temps de jpierre.Un projet d ’utilisation de la charrue en

tem ps do guerre, pour la construction dea retiM nchements rapides, v ien t d ’ê tre déposé nu M inistère de la Guerre.

Ce projet, don t la direction compétente va ê tre saisie, sans exclure l’emploi de tous tes ou tils employés p ar l'arm e du génie pour les ouvrages de défense, soutient qu ’en temps de guerre, lorsqu 'on se trouvera dans la

jo no parle pas du m obilier e t pour cause, — cela monte bien a (juatre m ille francs?

Lo pére Miette poussa un soupir assez dou­loureux pour pouvoir ê tre p ris pour un ac­quiescement.

— t;e qui suppose, rep rit M adeleine, ce

3ui suppose â m onsieur un petit revenu 'une tren ta ino de mille francs en fonds de

terre .M. Peluche ouvra it de g rands yeux, ses

idées se trouvaien t de p lus en plus con­fondues.

— Oui, oui, s’écria le p ère Miette avec vivacité, oui, on compte comme cela, mai* on coinpto sans l’hypothèque. Ah ! Thypo- tliéque, voilà ce qui nous m ange, ce qui nous égorge, ce qui nous bro ie m enu comme lo blé sous la m eule du m oulin . Tenez, vou­iez-vous savoir m on o p in ion? mieux v au t ê tre galérieu que proprié taire .

L 'accent convaincu que le père Miette avait mis dans ses paroles provoqua un éc lat de r ire général.

— Oui, vous avez ra ison , p ère Miette, d it Ju les Crelon, c’es t le d e rn ie r des m étiers; m ais dites-nous donc ce que vous alliez faire dim anche d e rq ie r à Villers-Gotterêls.

— Ëh ! mon Dieu, vendre m a petite den­rée, comme d 'hab itude.

— Allons donc I vous êtes trop m énager pour m ettre votre blouse neuve pour a t t ire r des ch.iland.s à ce que vous appelez votre d en rée ; d ites donc plutôt que vous vouliez vous arro n d ir du bois de Vouty.

— Le iiois de Vouty ? Allous d o n ci aveo quel ai'géni l'au ra is-je payé, mon doux Jésus ? D 'a illeurs, je savais que M. H enri en avait envie, e t ce n ’est pas moi qui irais comme cela en c h érir su r lui ; e t puis ce n ’est d é jà pas u n si bon placem ent, vo ire boi* do

lO U R N A L D E S E N U S

• î t

DëMssilé de c rée r des re lran c h ein en ts e l q u e I les oulils nécessaires m an q u ero n t pour te lle cause que ce so it, on p o u rra av o ir recours a n s in strum en ts de labour avec em caciié, c a r bf'aucoup de soldais conna issen t le u r m aniem ent e t on en trouve aisém en t d an s tous les villages.

Il est rappelé au cours d u trav a il que nous m entionnons qu ’en 4877, p e n d a n t la g u erre russo -tu rque , les R usses, fau te d ’ou tils , on t été obligés d ’em ployer leu rs ba ïo n n e tte s pour creu ser te so l, tan t s 'im posait la nécessité de se re tran c h er. . . .

1,6 pro jet étoblit, p a r un calcul se fondant s u r leseiïets m écaniques d e la c h a rru e , qu 'o n p o u rra it coostru ire , en u n e h eu re , u n e ira n - chée-abrl pouvant a b r ite r un corps d ’a rm é e ,e n e m p lo y a n tq u ara n te cb a rru es traînées ch a­cu n e p ar q u a tre chevaux.

n o l, Chovet, sén a le u rs ; Lesage, ilépulé; R o - I licu lièrem en t 4 l'invasion dn pnceron qui b lin , TiiiÉ nard, conseiiloi's d 'o r r o n d is s o - | fu iU a n t de ra v a g n 4 i heu re ac luei[e dans

L e s C o m p o f f D Î e e i d ’a s s u p a n c e s e t l e » & a p e u p » - l * o m p i e p s .

M. E ugène G ilbert, lieu ten an t-co m m an ­d an t les sapeurs-pom piers d e Cliatou (S e in e r el-O lse), v ien t d ad resser à la C ham bre des députés un appel don t n ous re levons ces

p lan ts d 'a r tic h au ts , il se ra it trè s facile & fi'mislnn'fei '(ie“ sê tili’sV MM. les A djoints e t 1 m es confrères e t «m is d ’a r rê te r la m arche C onseillfrs m unicipaux de Crépy, un g rand de ce fléau. Il leu r sulDrait d in jec te r deux lU H nbredH m airesducanlün du sym path iqueconseiller g énéra l, e t de nom breux rep ré­sen tan ts du corps m édical d an s lequel le docteur Chopinet n e com pte que d es am is.

t'érèm on ie superbe A l'issue d e laquelle chacun a p résenté ses vœux d e b o n h eu r aux jeunes m ariés. Nous y jo ignons bien s in cère­m ent les nô tres.

S’il e it edmia en principe que loa Compapoiea d’aMurancea, en raison de ce qu'elles profitent directement dn dôvonement des pdinpiera, doivent leur venir en aide, dans une certaine roernre, en cas d’accident, encontribuBntùt’inatitutiondea Caiaaoa de apcoora, il tfmble rationnel, puisqu’elle bénéfi- cientégalemendtalabonnoorganiRStiondeaaocoura qa’ellet partiripentde même, pour une part, dana les dépenaei d’acquUUion. de perfoetlonnoment et d’entretien du matériel d’incendie.

Or. il existe encore actuellement on France plua de 20 000 communea qui aont dépourvues de tout moven de aeco'irs contre l’incen'iie et, parmi les antres, il en est beaucoup qui n’ont à leur diapo- sition qn’un matériel absolument inauffiaant et défectueux. , . . , ,

Il est donc indispensable au point de vue de la Béonrité publique, et de l’intérêt bien entendu des Compagnies d’assurances, que cette situation aoit . na.a/vnna nA AAntARtera. CD CODSé-

On annonce que le gouvernem en t fa it p ro ­céder. dans les déparl*-m ents, A unoenquô ie su r l’oppo ilun ilé du ré u b lissem e n l d u scru ­tin de liste , afin de rég le r son a ttitu d e dans la discussion qui ne la rd e ra pas A s’engager au P arlem en t su r la proposition de M. G o- blcl, ten d a n t Au ré tab lissem en t d e ce mode de votation.

Mais la consultation que le m in is tre de l 'in té r ie u r dem ande A ses préfets n e porte pas exclusivem ent su r le principe du re iou r p u r e t sim ple au scru tin d e liste te l qu il a ôlé pra tiqué ju sq u ’ici. L 'idée d 'u n e innova­tion s'y fait jo u r, c’e.sl ce lle de la créa tion du scru tin de liste p ar arrond issem en t.

D’après ce co n tre -p ro je t, on supprim era it les circonscriptions étab lie s dans les a r ro n ­dissem ents qu i, com ptant p lus d e 400^000 hab itan ts, o n t p lusieu rs députés A é lire . Ceux-ci. quel que soit leu r nom bre, sera ien t tous nom m és p a r l’a rrond issem en t tou t en ­tier, e t non p lus chacun d an s u n e fraction de l 'a rrond issem en t arb itra irem e n t div isé en circonscriptions, qu i. en som m e, observe t- Oh, sont fictives, n ’o n t pas d ’ex istence adm i- o is lra liv e , e t dont la com m unauté , pu rem en t électorale , ne correspond A aucun in té rê t

fois seu lem ent, le so ir, e t A deux jo u rs d 'in le rva lle , chaque p lan t en v a h i a u m oyen de l'inseclicide F ichet. Celte sim ple m esure de préserva tion , essen tie llem en t efficace, est fort peu coûteuse, puisque ch aq u e p ied d ’ar­tich au t n 'e n tra în e ra it pas u n e dépense de p lus d ’un con lin ie ; e lle se ra it en m ême tem ps un m oyen d ’ac tive r la végétation de ce produit si apprécié , c a r cet insecticide est en m ôm e tem ps un excellen t en g ra is . »

Nous rem ercions M. T eslard a u nom de l’in te lligente e t laborieuse co rporation des ja rd in ie rs , de ce tte note si in té re ssa u te e t si u tile .

L’im bécile m alfa iteur qu i a b risé , en la I vous d isais qu 'ils n ’o n t rien A en v ie r A ru e Bellon e t en ce lle d e la R épublique, des I hum an ité 1... cro ch eu de v o leu , a d e nouveau exercé son T out ce la es t d it avec un esp rit, u n e verve jo li ta len t de destruction d an s la ru e d u e t un bonheur d'expression que dev in en t nos Petit-ChaAlis, en la n u it du 80 au 84 ju in , lec teu rs , pour qui le ta len t de M. Leroy n en I l a brisé p lusieurs crochets A la m aison | es t p lus A se révéler.

ConfruDcnffou a u x règ lem ents sur pol'Ce des chem ins de fe r . — Poulet (Thé^ do re ). 38 ans. re n tia r A C hantilly , est moQU san s billet d a n s u n e voiture de la ComoaniA d u Nord. 46 fr. d ’am ende.

n eu v e d e M. R iv ière e t A ce lle d e M” m archande d e poisson.

C’éla it lund i le jo u r le p lus long d e l ’année . Le soleil s’es t levé A 3 heures 68 m inutes n e s’es t couché qu'A 8 h eu res 05 m inutes

du so ir. IA p artir d ’h ie r m atin , les jo u rs o n t com ­

m encé A d im in u e r. '

am éliorée ; peraocne do conteBtera, qnooce, qu’it aoit équitable d ’app^eler cea Compa-gnieB à apporter leur concours dana ane œuvre dont ellea aeront lee premières à recueillir lesavantages. . ,

Noua venons donc vous prier. Monsieur le Député de vouloir bien décider que sur le pro­duit de la taxe à percevoir sur les Compagnies d’assurances, qui, dans la pensée de la Commis- ■ion, doit être exclusivement réservée pour les crisses de eeconrs. une part sera affectée e t ré ­partie sous forme do subventions aux eoiumua-'S • t dans les conditions prévues au projet de loi pour l’achat e t l'eotretien du matériel d’iocendie et pour l’organisation des corps de aepeuti-pom-

Vous ne voudrex pas, sur ce point, rester en arriére de la plupart des pays étrangers : An­gleterre, Belgique, Suisse. Amérique,. Dane­mark, etc., où une taxe semblable existe depuis longtemps, e t en votant cette loi avec la disposi- tion additionnelle que noua voua proposons, vous anrex, à la fois, fait oeuvre de justice sociale et contribué i augmenter la sécurité publique.

S * R é g i m e n t d e D u s s a x ’d s iVoici le program m e des m orceaux qui se­

ro n t exécutés p a r la-m usique du rég im ent, le jeu d i 85 ju in , d e h u it h eu res e t dem ie A neuf heu res e t dem ie du so ir, devan t le Cercle de MM. les O lficiers(C afé d u C halet) :1 Phœbus, pas redoub'é................2. La Fille du Tambour-Major,

fantiis'e......................... .'.........Une Soirée près du Lac, fan­

taisie-mazurka ........................4. Pantsisie sur dra motifs de........5. E n Mail Coach, polka..............

LU oasp DB PANPABB,B. nOUDIL.

B. Rouoil.

OPFBMBACn.

F. Leroux L. Varmby. 'WlTTHANN.

S l o e ié t é d e T i r d u U f o n t a u b a i i *RÉSULTATS DU CONCOURS

— AU 24 JUIN —

propre. . , ,D ans ce systèm e, b ien en te n d u , les a r ro n ­

dissem ents do m oins d e 400.000 habilaiits I con tinueraien t A é lire un député . O n au ra it donc concurrem m ent le scru tin un inom ina l | dan s les petits e t m oyens arrond issem en ts, e t le scru tin d e liste d an s les g rands.

Celle com binaison in té re sse ra it parlicu - | liè rem en t l 'a rio n d issem en t d e Sen lis qui, com ptant m a in tenan t plus de 400.000 h ab i­tan ts , au ra désorm ais deux députés A é lire , m ais nous douions qu’elle re ncon tre beau­coup d ’a d h é ren ts au P arlem en t.

Carabine.1. MM. Ghêroonet. de Seul».............. 2 “ “2 . Mbsbod, da Parie.................... 2 9/103. Vioiat, de P a r» ....................... 3 8/104. Moreau, da Moutrenil........... 4 5/105. Bettex, da P ar» ................ 76. Kartii, de Paris...................... 7 3/107. Lardin, id ....................... 10 1/108. Ouiltemaud, de Paris............ 10 3/109. NHzàjda LaCbapelta-eo-Serv 10 7/10

10. Treboux, de Parie................ I l 1/1011. Obvier, de i’Iale-Adam......... I l 1/1012. Boufl'iUa, de l'Isle-A dam., . 12 1/10

Poule à ta Carabine.1. MM. Lardin.................................... 9 plombs

Le Comité de l’Association syndicale des jo u rn alis tes parlem en ta ires organ ise un b a n ­quet pour fê ter l'é lec lion A la p résidence du Conseil général de la Seine, d e M. G ervais, ancien v ice-président de l’Association.

Nos lec teurs n 'o n t pas oublié q u e M. G er­vais e s t un ancien ré d ac te u r en chef du J o u rn a l de Sm l> s. Nous lu i adressons nos sincères félicitations.

L a r é c o l t e d e s p o m m e s ù c i d r e .La rev u e le C idre et te J*oiré, qui

publie à A rgentan (O in e ) , a commencé, d an s son num éro du 4*’ ju in , la publication d e renseigneinenis in téressan ts su r i é t a t des pom m iers e t la récolte fu tu re :

De ces prem iers rensei.;nem enls, il ré su l­te ra it que la récolte se ra m auvaise dans l'O rne , où les arb res o n t mal fleu ri; pas­sable aussi dans l 'E u re , la M anche, la Seine- In férieu re .

La S arlh e e t la M ayenne ne sero n t pas favorisés.

E n B retagne, récolte en p a rtie m auvaise, excepté d an s le Sud O u e s t; les pom m iers 0 it m al fleuri ; les nu its froides e t les vents desséchants d ’avril e t m ai on t b rû lé une p a rtie des fleurs, su rto u t dans le fond des vallées.

D ans l’Ille-et-V ilaine e t les Côtes-du-Nord; l ’anlhoiiom o a fait sou apparition .

D ans le M orbihan, rien ou presque n e n .Le F in is tère n ’est ims, non plus, bien

p arlagé , le canton de l 'o n l- l’Abbé a u ra ce­pendan t u n e assez belle récolte.

Les renseiguem uiils pour la L o ire-In fè- r ieu re m anquent.

Dans rE u re -e l- l.o ir , la récolte sera pas­sable p a r endro its , no tam m ent d an s le canton de Cloyes.

D ans la Somme, bonne lécolto.D ans l’Aisne, égaleiuent : pom uiiers et

p o iriers sont beaux d an s ce déiiarten ien t.D ans k s A rdeunes, bonne récolte : m al­

h eureusem en t les chenilles fout leu r ap p a ri­tion , ainsi (|ue le puceron.

D ans S eine-e t-Ü ise, récolte m oyenne.D ans M .iine-el-Loire, récolte passable,

no tam m ent dans le canton de Segré .En général, la récolte en poires sera

m auvaise.

L a c f u e s ü o n d u m a r c h é .Nous appr’enons que la pétition don t nous

avons donné le tex te dans no tre num éro du 48 courant, ten d an t au m ain tien du m arché S lin t-P ie rre loi q u ’il existe ac luéllem en t, a ôté déposé A la M airie dès le sam edi 20 cou­ra n t.

E lle a réuni (637) six cent tren te -sep t si­gnatu res, e t est en o u tre appuyée d 'u n e d e ­m ande de (82) quatre -v ing t-deux m archands fourn isseu rs de. bouche, é tr.ingers à la v ille e t rap p ro v is io n n an t régu liè rem en t, ten d an t à ce que le m arché soit m a in ten u A S ain t- P ie rre les deux jo u rs de la sem aine , m ardi e t vendredi.

Masaon, da Huria.................. Violet, de Pana.................. .

Mor«an, de Montreuil. . . . .Hettex, do Paria...................Kaatli......................................

, Guillemaud.............................>, Tiébouz, de Pana................

TIp à l'Arbalète.1. MM. Piarrot, de Senlia.................2. Blanetiat, de Paria.................3. Ledoux, de Goneaae..............4. Lamberti, de Senlis................5. Blancbet, de Pana..................6. Regoault, de Gonease..........7. Lardin....................................B. -Frigault, de Senlia.................

Lscuberli, de Seniie...............Grivsult..................................

Poule à l’Arbalète.1. MM. Ragnauld, de 0»uea*e.........

Lauberti, de Seulis.............i. Bon iinaud, de M eaux... . . .

P luvaux.................................I. B aochxt, de P a n s ............i. Frigauit, de Senlis . . . . . . . .

Sanglier mobile.1. MM. Lardin.

33 1/2

40 fort 62 65 57 1/2

61

lu.67fiib72

) Iwgaea.

6 — 5 —4 —

2 .

M"* Jacqueline l ’a u lh ie r a trouvé h ier, su r la rou ie d e S en lis à B aron , un po rte- m onnaie con tenan t u n e petite som me d ’a r - gent.

On po u rra le réc lam er a u b u reau d u I jo u rn a l. _____________

S E N L I SL undi d e rn ie r a été cé léb ré en l ’église

.Sainl-Amhroiso, A P a ris , lo m ariage de M'"* C hopinet, fille du cooseillor général et m a ire do Crépy, avec M. IJou rd illat, fils du conseiller d ’arrond issem en t.

Au m ilieu de l'us-Mstanco nom breuse qui em plissait les nefs do l'ég lise, nous avons rem arqué toutes les no lab ilité s politiques du départem ent : MM. F ran c k C bauvoau, Cuvi-

P our le 2 ju ille t, on nous annonce déj.A e t l’on prépare avec a rd e u r la FMe cham pêtre des Jeux (3« rep resen liilion ), qui sera donnée par les éléves de Sain t V incent.

Modcstcmeut inaugurée dés le début, sous les auspices du P. Leborgne, elle va ptein re , d 'im po-anies proportions e t nous prom et un m erveilleux lendit.

L’em placem ent du cirque , d ’abord , sera avaulageusenien t m odifié : il sei'a reporté vers la vallée haute que borde le bois .\lous- seron , d e m anière à olTrir u n e piste de 400 m étrés, su r unoX argour do 40. E n tre la l i ­s ière ilu bois e t la scène se d resseron t trois grandes ten tes où p rendron t place les invités 01 les élèves, avec, au cen tre , les au torités e t le ju ry .

Ou trouvera donc dos sièges en nom bre fort suffisant.

Le program m e des jeu x est des plus variés e t des p lus attrayan ts.

12.13.13.

capiiaine dngen'lHriner'e.............

Chüiubruy, de Paria... Turquet Uh la Bokaerie,

de Sentis....................Naze, de LaCbapette..

' Flattera, lienteuant au2* huatards ...............

Hubert (H.), de Senlia.CliaiD ................Cavadini, do Pane........ ............Massou, dn Paris..........Biûlé, do Montgréaiu..Lelung...........................Delaunay (P .), de Gha-

m icy..........................Belles balles.

• Wagny,

1 1 /2

I. MM. P.‘yrior.Corbie (Léon).............Satn8»es. du Seutis.. . . R i.b 'ri (IL), de SemrLurdin..........................Turquet do ta Boiaaerio..

1. MM. Moi'üru, d lilBnipe* .Huint, de S"D lk...Piitrrot, da Senlia............ .Chambroy, de Compiègne Churoanot, de Sent» . . . .Malon, de Senlia..............Cavaillier..........................

23-1-23 = 46

23 23 4023 23 46

22 23 4522 22 44

22 22 4421 22 4320 21 4121 20 4 i21 20 4120 19 3920 19 3919 19 38

19 18 37

, 0 9/10. 2 2/10. 4 2/lU

. . 5 5/10

. . 5 7 /iü

. . 6ai.

23 points. 21 _1016151514

A n o s M a r a i u l i c r s .T e s ta rd , ja r d in ie r , nous adresse la

com m unication su ivan te, re la tiv e aux dégAls causés ac iucllem eut par le puceron su r les ar tich au ts , e t don t les ja rd in ie rs et am ateurs pou rro n t tire r profil ;

« P a r ces tem ps de sécheresse e t de cha-^ le u r tro[iicale si favorable A l’éclosion e t au développem ent des insectes nu isib les e t par-

Confinuafion du Concours tous les jours, ^'usgu'au 29 Jttin inclus.

Un m araudeur nocturne a p én é tré , pen­d a n t la n u it du 49 au 20 couran t, d an s le m arais de M. Lebon e t d an s le ja rd in de M. C ham bellant, m ara ichors, près la ru e Quémizet. Il a décapité e t en levé, au p ré ju ­dice de M. Lebon, douze belles tètes d 'a r ti­chau t, estim ées 8 fr . 50, e t à celui de M. O ham bellant, douze choux-fleurs, valan t env iron 6 fr.

On n ’a aucuiï soupçon su r cet am ateu r passionné de succuleuies prim eurs.

L * E n f a n c e d u C h l e n ^P a r M. E . Leroy.

(Chez F irm in DIdol e t C , P a ris .)U ne femm e d ’esp rit, M"* G uida, a u n c r i­

té riu m pour ju g e r d e la vx lèu r d ’un hom m e. A im e-l-il les chiensT La réponse affirm ative A cette question est selon elle la p reu v e la pins ind iscuU ble d e supério rité qu on puisse d o nner d 'u n ê tre hum ain . I l lu i sem ble im­possible qu’on a it je té su r le m onde u n regard cla irvoyant sans avoir p ris la pas>sioQ des ch iens. O n n ’a aperçu au to u r de soi q u e des m échants, des envieux , des m en teu rs , des ad u la teu rs , des hypocrites, e t la ca n d eu r inco rrup tib le , la loyauté, F c h o n n eu r » du ch ien vous apparaissen t p a r opposition comme u n e source d ’ea u p u re que le voya­g eu r m o u ran t d e soif découvre au m ilieu du désert

N otre concitoyen, M. E . Leroy v ien t de fa ire para ître u n liv re q u i est bien capable d e nous gagner à l’op in ion de M"* G uida.O n y trouve toutes les qualités d ’esp rit, de finesse, d ’observation qu 'on es t en d ro it d ’a tten d re d ’un au te u r qu i éc rit avec am our de la g en l can ine. I l n ’y m anque m ôm e pas celte légère le in ied e pessim ism e qui convient à un am i des bêtes e t qu i se ré v è le p a r la boutade de Toussenel, p rise pour ép igraphe du volum e : « Ce qu ’il y a d e m eilleu r dans l’hom m e, c 'est le ch ien . » .

Le titre du livre n e s t- il pas déjA j o l i . L’E nfance d u C hien? i l n ’y a gu ère u u e les rom anciers anglais qui a ie n t su pein d re des é ta ts d ’Ame d ’eu fau t. Us p re n n e n t leurs héros en bas Age e t nous déc riven t pendan t de longs chapitres l’éveit des sensations et dés idées dans une in telligence d e quatre ans. E n F ran c e , nos éc rivains a iteu d e u t généralem ent que leu rs personnages soient au m oins soriis de collège av a n t d e nous racon ter leurs aven tu res. G râce A M. Leroy, l’en fan t ch ien a u ra sa psychologie d a n s noire litté ra tu re av a n t que les enfants des hommes n ’a ie n t la k u r . L’insp iration de son liv re ne nous en pai a it que plus touchante.

Le m ot de psychologie n ’a r ie n i excessif, e t les m entalités des cW ens n e son t guère m oins complexes ni m oius variées que celles des hom m es. J 'e n appelle à quiconque a eu des ch iens. Eu avez->ous jam ais vu deux du môuie ca rac tè re ? .

Les positions sociales son t aussi trè s dis­sem blables, il faut le d ire , chez les ch iens, e t do iven t co n trib u er A cette divergeuce dans leu rs hum eurs, d an s leu rs goûts e t xluiis leu rs allu res. I ls o n t des castes ; ils ont leu r aristocratie e t leu r dém ocratie. Il y a aussi des hauts e t des bas dans la ca rriè re d ’un môme chien . De ch iens de luxe, au tre- trefois, on en a vu qui son t devenus des chiens d e m endiant, e t ce n ’est pas toujours p ar suite d e leurs fautes. Les coups du sort y sont pour quelque cho.-'e, com m e d an s la desiiuée des hom m es. D a u tre s font leu r chem in sans qu 'on sache trop pourquoi, encore comme chez les hom m es.

« Le caniche, d it M. Leroy, en es t un exem ple receul. Vous l'avez connu m endiant sur les ponts, une séb ile e n tre les pattes, tenant en laisse un pauvre aveugle, son g .igne-paiu. Vous le rencon irez au jo u rd ’hui au bois, su r le boulevard des I ta lien s , faisant son persil, suivi d ’un groom , en ten u e de sortie; bien peigné, ra sé de fra is ; les jam bes ornées de m anchettes, un pompon au bout de la q u eu e ; po rteu r d ’un rich e co llie r re- hau s 'é de grelots d ’a rg en t. » * Souhaiton!^ lui que cela d u re , ajoute M. L e io y ; mais actuellem ent la faveur du public sem ble se tou rner du côté de son te r r ie r tricolore. Voyez le spitz. A-t-il assez longtem ps tiô n é su r l’im periale de ces diligences, ce petit Loulou ; choyé par les voyageurs, com blé de gâteaux, de morceaux de sucre, e t au tres pourboires; ju ra n t ap rès les chevaux, gour- m andant le conducteur en bète qu i a le sen ­tim ent de la responsabilité e t le souci de l’arrivée A l 'heu re . A ujourd’hui, il n ’es t plus question de lui. Il a suffi de l'in v en tio n des chem ins de fer pour le fa ire déch o ir de sa haute situation ».

Le livre de M. Leroy est div isé en deux parties. Après avoir étud ié le carac tère du jeune ch ien dans la prem iè re , il tra ite dans lu seconde d e la p ra tique de son éducation, e t donne aux éleveurs, aux chasseu rs, aux am ateurs, des conseils dont ils pou rro n t faire leur profit pour l’a lla item en t, l ’usage du biberon, le sevrage, la confection des pâtées, l’hygiène, l’insta lla tion des chen ils, l 'e x e r­cice gradué des puppies, les prom enades, la m anière de faire voyager les ch iens en che­m in de fer, la façon de leu r ad m in is trer de l'h u ile de ricin , de leu r d o n n er un bain de Barèges et de leu r faire bo ire du qu inquina ou de l'h u ile de foie de m orue. Q uand je

P e liM o o r re o tlo n n e llê d e S * n lis .Audience d u 3 3 j u i n J8 9 6 .

P résidence de U. Faisant, présiden t.M. Cbbvallibb, substitu t,

occupe le siège d u tn in istére public.Vol d ’u n cheval. — L edru (C h arles-

E duuard ), 34 ans , m anouvrie r A S en lis, a soustrait un cheval dans la p ra ir ie d e U. Corbie, A Rozières ; le cheval a p u a rteu a it â M. T hiéquot, conseiller m unicipal e t négo­c ian t à Senlis.

Au m om ent où la v en te d e l’an im al se concluait avec un boucher d e N oailles, H . T hiéquot, prévenu, a r riv a it à tem ps pour re p ren d re possession d e son b ien .

Le trib u n al condam ne L edru , ce voleur m alad ro it, en six m ois d ’em prisonnem ent.

Coups vo lon ta ires. — G ilan t (O ctavie), femme R ain , 64 an s , m énagère à A utheoil- en-V alois, après u n e d ispu te avec la femm e R egnault, sa voisine, a reçu u n coup de ram es à ^ i s su r la léte.

Coût : 46 fr . d ’am ende.— H aelterm ann (Joseph), 35 an s , m anou-

v rie r , ayan t dem euré au P lessis-B ellev ille, ac tuellem ent en fuite, a p o rté , le 86 av ril d e rn ie r, u n coup de couteau A son cam arade Coppens, à la su ite de trop copieuses libations.

L’inculpé es t condam né e n tro is m ois d ’em prisonnem ent.

— Pole tti (M oïse), 35 an s , e t P onsard (V irg in ie), m anouvrie rs A M ontalaire , o n t porté des coups au nom m é T antost, qu i s’es t im prudem m eul p résenté A la po rte de l’Ita lien Pole tti e t de sa concubine, la fille P onsard , pensant que l’I ta lien é ta it su r la fête d e M agenta. H ais il s’é ta it trom pé e t les deux concubins le po ursu iv iron t et. l e frap­p èren t A coups d e bâton.

Les deux prévenus sont condam nés en chacun 46 fr. d ’am ende.

— M auguin (Joseph), 30 ans , a ju steu r M ontataire , pour coups portés A la veuve Demay, est condam né en 46 fr . d 'am ende.

Benoit (A lfred), 36 an s , palefren ier C hantilly , .a porté des coups a la nom m ée T ourcher, qui se d isputa it avec sa femme. B enoit es t condam né en 46 Tr. d ’am eude avec la faveur d e la loi B ërenger.

Outrages d a gent. — R atie r (Ism érie),46 ans , m archande d e poissons, A E rm enon­ville , 46 fr. d ’am ende (loi Béraoger).

— Bonoizac (Je an ), 88 an s , ayan t de­m euré a M oulalaii e , e t au jo u rd ’hu i en fu ite , a insu lté l 'agen t d e police D upuis, qu i lui fa isa it des observalions fort ju s te s . L’inculpé es t condam ué en quiuze jo u rs d ’em prison­nem ent.

— Lecat (P ie rre ) , 46 an s , san s domicile, d ésiran t un b ille t de iogem enl ru e de I» l ’o tem e , A S en lis, s ’est p résenté à la m airie de N anleuil e t in ju ria l'ap p a rite u r. Le tour e ia it joué . C onduit A la gendarm erie , puis i S en lis, il s 'en lire avec h u it jo u rs d ’em pri sonnem eot.

— Mai'oux (T héophile-L éopold), 43 ans , m an o u v n e r A C reil, a ou tragé publiquem ent le garde cham pêtre G ueudet, qui v en a it de su rp ren d re la femme Marotix en flagrant dé lit de vol d 'asperges. Coût : six jo u is d ’em prisonnem ent.

Rébellion. — Paqûez (Je a n -P ie rre ) , 70 an s , cu ltivateu r à Versigny, s 'e s t p résenté daus la salle d e vote, e t p a r su ite d ’observa- liuus qui n e lui appartena ien t pas d e fa ire , s’e s t fa it expulser. Ce qui n ’é ta it pas facile, en présence de la résistance d e P aquez; le public du t p rê te r m aiii-forte au garde cham ­pêtre pour d o n n er satisfaction aux rég le - m euts.

En raison dé son âge e t d e sa situa tion , Paquez est condam né en 50 fr. d ’am e n d e; le tiib u u a l ne voulant pas lu i in fliger d 'e m ­prisonnem ent.

Outrages d la p u d e u r .— Ces affaires son t plus ou m oins cursees; nous les résum ons avec la plus g ran d e réserve.

Mubilie (C harlus-Ju lien), 73 ans, p rop rié­ta ire a P la illy , a commis des actes im moraux su r de jeunes enfants. Le trib u n a l le con- dum ue en ôü fr . d ’am ende.

V incelle (A lphonse), 45 ans, o u v rie rcouvreur à Bouitlancy, es t m onté le 84 m ai, dans la vo iture du s ieu r T hiou (V ictor), la itie r, e t d e rriè re ce lu i-ci, qu i n e s’en est nu llem ent ém u, a essayé d e re lever les ju p es de la femme B runeau , qui se trouvait aup rès de lu i, e t su r la résistance de ce tte fem m e, l’a frappée.

Cout : 50 fr . d ’am ende.— D upont (C harles), 30 ans, ou v rier

d ’usine A M ontataire, s’es t m is A nu devan t femmes e t en fan ts, le 49 m ai d e rn ie r , : M ontataire. T rois mois e t u n jo u r d 'em pri­sonnem ent.

— R ichard (A uguste), 80 ans , m an o u - v rie r A Crépy, ë la il iv re, le 48 m ai, e t se trouvait à Vaumoise; p ris d ’un accès de folie, il se déshab illa com plètem ent d an s la ru e , re levan t sa chem ise ju sq u ’au m enton. H u it jo u rs d ’em prisonnem ent e t 5 francs d ’am ende.

C haue a u x collets. — F lo ren t (Victor. E m m anuel), 87 ans , m anouvrie r, sans do m icile, a chassé à l'a ide de collets, le 7 ntà d e rn ie r ; p rocès-verbal a été dressé n>r i* g ard e Cadet.

F lo ren t e s t condam né en quatre mou ’em prisonnem ent e t en 400 fr . d'amende.

Piehe. — B lanquet (H u b ert), 34 ans ou v rier m aréchal à H oudancourt, a péché à M ontataire , dans un cours d ’ea n situé dsN riè re lag e u d arm erle .

Coût : 5 fr. d ’am ende.Mendicité. — Lecoustre (L ouis), 48 aoi.

tro is m ois d 'em prisonnem ent.

l i lA i r t etI iiasplrenI Je leu r piII4» temp

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I p ionlbo I ,^0 rôle I Od A I JieslI qs’ane qi

Le M a g g i en flacon ré su m e les recettsi d e la bonne cuisine. g . Piei

I (Doubs). I Beauvais

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FAITS LOCAUX

Balagay-sup-Thérain*Le 45 couran t, la dam e L ignereux écoutMl

te bonim ent d 'u n ch a rla tan su r la place dt Ualagny.

A un m om ent donné, u n e je u n e flllè, per­suadée p a r les belles assurances que donmit l 'a rrac h eu r d e dents de u è pus faire souCfrir, m onta daus sa voiture pour lu i confier m m âchoire e t l’on referm a la bâche pour pro­céder a l’opération à huis-clos. Ce u'étaitpai l’ailaire de la dam e L ignereux, qui èliit curieuse de savoir si le ch a rla tan tiendrait sa promesse d ’ex tra ire la m olaire avec uni telle légèreté de davier qu ’on n ’av a it pas le tem ps (le s’en apercevoir. E lle ap p liq u a‘tu . œ il a la toile en com pagnie d 'au tre s per-, sonnes d u reste , pour re g ard er a l ’intérieor de la vo iture ; m ais le ch a rla tan , un sienr D illiés, m écontent de son ind iscré tion , U saisit p ar le cou e t lui (Xigna rudem en t lenei contre les paro is de la vo iture en disant:< 'Tiens, regarde ; m ais reg ard e doocl.. » Toute confuse e t contusionnée , la dam e Li- guereux a lla p o rter p lain te con tre le brutal, qui est p arti dans la d irec tion de Cires-les- Hello.

Le lendem ain le s ieu r B ertra n d , ébénisto, passant devan t M°* Lignereux e t sou mari, se m it a p laisan ter su r l’inc iden t. M”** Ligne*- reux, qui avait encore su r le cœ ur sa mésa­venture , répondit par des in ju res. LadispuU s’cchaulla e t B ertrand l a i i ^ u n e gifle A U dam e L ignereux, qui déposa u n e nouvells plainte.

Beauvais.La v ille d e Beauvais vient de faire l ’essd

du ré férendum La nouvelle m unicipalité t consulté la population s u r la question dé >avoir s’il y av a it lieu de ré ta b lir la proces­sion historique de Jea n n e H achette , confor- mom ent â la trad ition , e t à une énorms m ajo iilé , les habitan ts de Beauvais se sont pruiioucos pour l'affirm ative. E n consé­quence, lu m aire a luit alUcher un arrêté, approuvé par le Préfet d e l’G ise, rétablissaat le cortège, lequel, d it le M aire d an s ses coa* s idérants, ju sq u 'à 4884 (époque de la sup­pression), < com prenait tout A la fois las élém ents civils, m ilitaires e t re lig ieux , pour rappeler leu r m utuelle participation a U defeuse de lu v ille con tre C harles le Témé- m éra ire (1478) ».

C'es d im anche prochain , à tro is heures, que le coi tège se form era su r la place de II M airie, où le clergé, p arti seu l d e l’ég lis^ trouvera réunies les au to rités civiles e t mili* taires. Celies-ci se jo in d ro n t à lu i pour se p o rter devan t la statue d e Je a n n e Hachette e t re n d re A l ’héro ïn e de B eauvais l’hommage trad itionnel, qu i consiste su rtou t A fa ire tirer le canon e n son h o nneur p a r des jeonee m ies de la v ille tout d e b lanc habillées.

Gn pense que la jo u rn ée se ra calm e, et qu ’aucuu incident n e troub lera ce tte fôte, don t l 'a tten te ré jouit la population beauvai- sieiine, m algré la grande colère que m ontrent si m aladro item ent les radicaux.

Gn pensa it généralem ent que la logique é ta it la g ran d e qualité des rad icaux . Ili la poussaient m êm e au besoin ju squ’à l'ab* surde, p lutôt que de re cu le r devan t une conséquence, quelle qu ’e lle so it, d e leurs principes. C 'est ce qui les d istingua it des m odérés, pauvres gens de sim ple bon sens, qui ne cherchen t pas à m ettre l ’absolu dans les choses hum aines, fon t m odestem ent lo

la s a n tselleme ailles, e ampron injourd'l jaaento

Le ma Isprioct d'Alenço VNidôm ileDl aup I Une c Iraprês-i |de Paris |ee bulle flèvre, g

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Nous ICjcIisu tdUlillai Irilif « I

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I Cha joudri i a r n I Le I lltérif

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Vouty : p lus de p ierres g rises que de bali­veaux I

— S ans com pter les.saiiglicrs. d i t Made­le in e ; parlons des sangliers plulôl que «le n ous engager davantage su r le le irn in b rû ­lan t de la po litique, comme d ira it m ou ami P eluche .

G iraudeau , placé A la gaucho de Camillo,avait p lusieurs fois adressé la paro le a la je u n e fille ; m ais celle-ci, lié s alisorbêo parJOUIIU IIIIO , Iiiai-T .i..w ......-- j -l a causerie do son voisin de d ro ile , se ta il con ten tée do lui réprm dre p a r des m ono­sy lla b es; colle im lilÏÏ 'ienco pour les lieuxcom m uns dont il s’é la il m ontré si prm hgue envers la riche hôriliô ro av a it excité un profond dépit chez le galaril iicrcep lcu r; fidèle A sa taclique o rd in a ire , il s’élu il re ­tou rné du côlé do M. l ’eluche, e t il avait p ris A tâche d 'ap p ro u v er do la voix e t «lii gosto tout co (pie d isa it celui ci, c i de lui tém oigner une ad m ira tio n qui lla ita it s in g u ­lièrem en t le m archand do lle iirs ; il saisit l ’occasion de se m êler à la conversation gé­n é ra le .

— Vous avez donc des sangliers d an s le bols do VüUly? dom aiida-l-ii a Miuleieiiio.

— J e lo cro is, répo iid il celui-ci.— Hast 1 re p rit lo beau Ikhiédicl, il en

sera , de ces, saiig liors-lù , comiiio do ceux «pie nous avons été c h e rch e r il y a un iiiois au bois G eorget. La veille , on on av a it vu c in ­q u a n te ; le lendem ain , il ne s e n es t pas re ncon tré un qui eû t osé a tten d re les clias- aeurs I

M alheureusem ent, lo double m anège du pe rcep te u r n 'avn ll po in t échappé a son m ystificateur o rd in a ire , qui saisit avec em - prosse inent celle nouvelle occasion d e châ tie r l à faluitè.

— E h ! o h l d it Ju les Creton, quelquefois ce sont les chasseurs qui n ’a tten d e n t pas les sangliers.

— Que vouU'z-vous d ire p a r là ? J e veux d ire , parb leu ! «pi'un ragot a

de bonnes jam bes, m ais que m on am i Benoit G iiaiidcaii, d it B ènedicl, on possède de plus longues el do plus agiles.

M. Giramleiiu d e ii i i t pourp re à celte a llu ­sion à une iTceute av e n tu re don t il avait été le héros.

— J ’au ra is voulu vous v o ir â m a place, m onsieur Creton 1 s 'èc ria-t- il avec aig reu r.

J 'au ra is donné de g ra n d cœ ur deuxnapoléons pour m ’y trouver.

— En face d ’une htjle fu rieuse, avec un fusil «pii venait de râ le r des deux coups!

— La hèle éla it-e llo furieuse, je le cm is ; m ais, qu an t au fusil, pour nous persuader qu ’il avait ra té , il eû t fallu avoir la p ré­caution d 'en re tire r les capsules.

Les allégations de Ju les Creton exaspé­ra ie n t d ’au tiin l plus M. (îiram leau , que les rire s ib’s convives avaieni fini par a rra c h e r C am ille à la conversation ipi’ello poursu ivait avec tan t d in té rè t, c l« p ril avait su rp ris lo regard de la jeu n e fille so fixant su r lui avec une expression un peu m alicieuse.

— Je vous ferai vo ir, «piand vous voudrez, m onsieur C reton , (|uo je no recule pas plus devant un hom m e que devant un .sanglier.

— Allons, mon am i Benoît, ne faites pas lo te rrib le , re p rit l’inco rrig ib le gouailbm r; ciiacun se com porte ici-bas su ivan t ses petits moyens. Si vous avez d es nerfs, co n ’est po in t voire faute, n iais p lu tô t colle de voiro papa e t do votre mcuimn, ((uidonnés ; el Je vous assure que C6 Q'ôst pas 1&

I vous re n d ra m oins in tére ssa n t auxce quiyeux (les bello.s

— Mais, d it M. Peluche , les sangliers se je tlen i donc su r ceux qui les t ire n t?

— Rareim uit, répuiulit M adeleine.— O ui. continua Ju les Creton, il s 'en

trouve seu lem ent par-ci, par-IA, quelques- uns qui on t la petitesse de se dofendre lorsqu’on les attoim e.

— El, en pareil ra s , (|iie doit-on fa ire?— V iser â l 'œ il, la isser a r r iv e r A cinq

pas e t lâcher son coup, d it sim plem ent Ma­dele ine .

— E t si on le m an q u e?— Alors, eux no vous m anqueront pas,

répondit Ju les Creton ; aussi existe-t-il des procédés m oins héro ïques e l m oins com pro- nicltunls (|uo celui que no tre am i M adeleine vous recom m ande. F igurez-vous, m onsieur Peluche, que lo ragot d o n t je vous parla is tout A l’heu re , e l sur lequel les deux capsules de mon ami G iraudeau o n t ra lé d 'u n e m a­n ière aussi singnliè ie(|im déplorable, figurez- vous. dis-je, <|uo co ragot jou issa it d ’une ri'pn lalion déioslable d an s le caiHon. Au d é ieuncr, il avait été longuem ent (jnestion des hauts fails do cet uiiiinal ; on n ’avait pas com pté m oins d ’une douzaine de ch iens ué- coU'iis, sans conter Jeun G renècho, le sabo­tie r (le M ontgoberl, qui on avait éié qu ille pour une o u œ rtiire do tren te -c in q ce n ti­m ètres d e longueur au bas des re in s . Tout en ju san t, on avait agi lé la question que vous nous posiez tou t â l ’heu re : celle de savoir ce i|u ’il y avait à faire dans le cas oû cette bête enragée vous ch arg era it. M adeleine, ijui est un vieux b rave, avait donné sa re ­ce tte ; d 'ou ires avuinnl été d ’avis qu ’il é la il p lus sage d e chercher un asile d an s les branchôA d 'u n arb re . U n beau jeu n e hoinine

que Je ne nom m erai pas, puisqu’il suppose que lo soin qu’il p rend de sa personne peut po rter préjudice A ses am bitions m atrim o­niales, avait écouté la couversation avec un grand in térê t. Il se trouva m on voisin de d ro ite , e l nous ne fûmes pas p lus tôt A nos postes, que je le vis s 'escrim er des genoux e t des m ains su r un baliveau do belle venue, p ar m esure de précaution e t un iqueraonl pour s’assu rer â l'avance qu ’il n ’uvuil pas trop oub ié les leçons d e gym nastique d e sa je u ­nesse.

— M onsieur, d it M. P eluche en lançant un dédaigneux regard au pauvre G iraudeau décidém ent coulé p a r cette d e rn iè re bordée. Monsieur, si j ’avais conscience d 'av o ir lâché pied devant un an im al qui n ’est, ap rès tout, ([u’un cochon sauvage, jam ais, en te n d ez- , vous bien, jam ais je n 'oserais re p ara ître de­vant le front de m a com pagnie 1

— Un cochon sauvage I tu en parles bien â tou aise, mon am i P elu ch e ; il se ra it aussi injusio d«i lui a ii i ib u e r la l â '11610 de son cousinage dégénéré qu ’il sera it peu é(|uitab e de tarifer la valeur des aiicêires d après la vulgariiô de leu r de.>cendaiice; je n e sm s pas poltron, et, cependant. Je dois te con­fesser «pie, dans m a p rem ière re ncon tre avec un do ces m essieurs, lorsque, en en tendan t les cris de douleur e t de détresse de mes pauvros chiens, j 'a i voulu a lle r A leu r a id e ; ioi'Mjue, ainès avo ir ram pé sou» les houx pour 1110 frayer un chem in , je me suis trouvé au m ilieu «le la bauge, les pieds engagés (lans un lorrain m arécageux, e l q ue , dans les charges furieuses que la hôte poussait contre mes deux ch iens, j ’en tendais le g rin ­cem ent de ses défoirses con tre des grés, que je sen tais pour ainsi d ire son souffle su r mes DOllés, Cô cochon, pttisquo cochon il f ài m 6

insp iré un sen tim ent qu i, s’il n ’é ta it pas la peur, y ressem blait de si p rès, que je Pal hum blem ent accepté comme tel, (il que j ’ai prudem m ent battu en re tra ite .

— Laisse-m oi donc tra n q u il le , M ade­le in e ! ne voudra is tu pas m e persuader qu 'u n sang lier est plus te rr ib le A affronter que des barricades?

— P eu t ê tre ?— Eh b ien , m orbleu 1 s’éc ria M. P eluche

électrisé, j ’ai terrassé les éte rn els adversaires de la société e l de l’o rd re , nous a llons voir si je ne terrassera i pas les...

— Ennem is des pommes de te r re ... E n ce cas, hâte-loi de p re n d re ton ca fé; voici les rabatteu rs qui en tre n t dans la cour ; il es t m idi, nous n ’avons pas de tem ps A perd re.

Tous les convives s’é ta ie n t dé jà levés ; les uns m ettaien t leu rs guêtres, les au tres en ­dossaient leu r carnassière , tous se hâtîiiil d an s leurs apprôls. Cam ille e t H enri ava ien t porté leur» chaises sur le petit porron e t ils continuaien t leu r causerie , tout en contem ­p lant le tableau toujours si pittoresque que préseuto un d épart pour la chusse.

L aJ jo m io iutelligm ice des deux jeu n e s gens paraissait agacer slngulièi em en t d . P e­luche, qu iserapprocliadeM adelo iiie , occupé A chercher des balles dans le tiro ir d e son

— Ah ^ 1 M adeleine, lui d it- il, ton M .do Noroy, pour un g u errier qui a passé les Portes d é-F e r, ne se m ontre pas b ien em - preASé de p re n d re ses arm es.

— H e n ri? répondit l ’ex-bim belotier. Mais H enri n 'a jam ais chassé, H enri ne v ien t pas avec nous.■ C om uônlt alors, Il restera près deCAmlIler

— C ertainem ent.— Mais c’est im possible.— Pourquoi d onc? J e suis assez jaloux

que loi de I h o n n eu r e t de la répu ta tion de ma filleule, vois-tu , Peluche , el, si j e ne | vois pas d ’inconvénient A laisser ce jeune hom m e auprès d 'e lle , tu au ra is to rt de | t ’ala rm er. S u r ma paro le de vieux so ldat, je n’ai rien exagi'rè lorsque je t’ai parlé d e la j délicatesse e l de ré tévatlo ii des sentim ents (le mon jeu n e ami.

— T out cela est bel e t bon ; m ais, d ’après les idées que ie t’exprim ais ce m atin , e l qui ne se son t point m odifiées, ce téte-A-lôto est gros d 'inconvénients, e t je n e sau ra is la souffrir.

— Eh b ien , reste en tie rs avec e u x ; fran ­chem ent, j ’aim e au tan t cela.

— Pourquoi donc? dem anda M. P eluche, qui ne voyait pas sans te rre u r la belle chasse au bois d e Vouty lui échapper.

— Parce que, m algré les dédains pour les cochons sauvages, leu r chasse es t beaucoup plus sérieuse qu’il ne te sem ble, e t qu ’avec ton inexpérience des arm es, ton peu d ’habi­tude de ces dangers, un m alheur pourrait t 'a rr iv e r, e t que je me le reprocherais toute ma vie. Seulem ent, je reg re tte ...

— Quoi donc?— Que tu te sois au ta n t avancé , parce que

ces diatiles de provinciaux, qui es tim en t trop Henri pour com prendre tes m éfiances, sont capables do supposer q u e ...

— Achève I— Q ue lu es resté A la m aison parce que

lu aval» peur.— P e u r ! ce mot-IA m e fe ra it m arc h er sur

la bouche d 'u n c in o ii, M adeleine. P e u r ! ce mot-lA m e dccide ; le lem ps de d ire itdieu A Camille e t je te m is . A lu tv re .

6r«

æ

j e iU n N À L l E SEN LTS

gUmentt «vr u - PoQiel (Théo, à m illy , e s l monté ) de la Compa|Qi«

F lo reo l (Victor, ouTrier, $ans do.I cotleU, le 7 m i ôté dressé par la

e n quatre mois 10 fr . d'aïQondo. B ab ert), 3é am nco u rt, a péché i -s d ’e a a situé doN

i (L ouis), 42 aoi. m t. ^

‘ésum e les receltsi

S e n l i sUIN 1890.

ff lîo ireo l 18 B"8U« Q8’ll> p e u ïe o t du b ien I f i to u r P » J ' e t de l'in lé i6 i de leur» conel-I » .« u e lp re n o en lco n e e ild esc irco u slan M s.I ï ï temps e t de» m ilie u i.. . Voici pourtunt l î « ce» logicieu» Inflexibles se m etten t l C îism m enl en contradiction ayoc e n i- I üsmes Ces défenseurs do rex tension à ou-

n n ee des dro its du suffrage u n iïo rae I S ^ n t d e s cris de fu reu r parce qu on r ie n t I appel contre eux é ce môme suffrage I « irersel I ... I ls s’em barrassa ien t b ien , il y a I ÏÏilaues sem aines, d e la C onstitution e t de I d tM aiité, quand iis déclam aient con tre le I unst et te suffrage re s tre in tl A ujourd 'hu i, I s. Inroquout la Constitution e t la légalité. " * • Qjj Yérilé d au s co dou*

e n tre la théo rie e t la pra tique .

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• T h é r a i n .) L igoereua écoulai a la n su r la place dt

une je u n e Allé, per* arances que donnai ue pas faire souCTrir, pour lu i coufler a à la bâche pour pro* S'Clos. C e u ’étaitpai .ignereux, qui éuil

ch a rla iau liendraii la m olaire avec uni qu ’on n ’av a it pas le r . E lle ap p liq u a‘on. ig o ie d 'au tre s per>, )garder à rinlérieor cliarla lan , un sienr

Sun iudiscréU on, U igna rudem en t lenei

v o iture en dlsaot: s reg ard e doncl.. » siouiiée, la dam e Li* in le con tre le brutal, irection de Cires.les<

r B ertran d , ébéniste, gnureux e t sou mari, ’iuc iden t. M»* Ligne*. iu r le cœ ur sa roésa* i es in ju res . Ladispule

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uvelle m unicipalité t s u r la question de

de ré ta b lir la procès* n e H achette , conform 1, e t à une énorme

de Beauvais se sont rm ative. E n consô* i alUcher un arrêté, lie l’O ise, rétablissaat e tMaire d an s ses coa* t (époque de la sup* lit luut à la fois las res e t re lig ieux , pour e participation a U ' l ire C harles le Témé* -

b a in , & tro is heures, era su r la place de 11 larti seu l d e l’église, itorites civiles e t mil!- n d ro n t â lu i pour se e d e Je a n n e Hachetle e B eauvais l’hommage slo su rtou t à fa ire tirer neu r p a r des jeunes ) b lanc habillées, lu ruée se ra calm e, et

troub lera ce lte fôte, à population beauvai- l e colère que m ontrent radicaux.lem ent que la logique ité des rad icaux . Ils u besoin ju squ’à l ’ab* I re cu le r devan t une qu’elle so it, d e leurs ui les d istingua it des 18 de sim ple bon sens, \ m ettre l'abso lu dans

font m odestem ent le

, fln a bien raison de d ire que le p arti ra - I .j,-| gst en voie de d isparition . H n avait 1 ,1’one q u a lité : U est en tra in de la p erd re .

H. P ie rre , in specteur p rim aire à O rnans I (Doiibôe ®8t nom m é en la môme qualité àI ^ v a l s .■ B o u r s o n n e .

U fôte patrona le de la com m une au ra lieu I l i iS ia i l ie t p rochain . ..I u avait été question do fa ire co ïncider,I Mtm année, celte fé le avec l’inaugura tion I I dé la ha lte . Mais, comme les trav au x ne I tMOOt pas achevés, ce tte Inauguration a u ra I probablement lieu à u n e date u lté rieu re . I

C hantilly*Le roi Léopold e t la princesse C lém entine,

l a fille, sont attendus dem ain so ir jeu d i, Icbex le duc d ’Aum ale, a u château d e Chun- |,tmy. _

I l a san té d e M. le d u c d e Nem ours, ac- Iw llem en t à l’hôtel des R éservoirs, à Ver- I ailles, e s ie n ce m om ent assez sérieusem ent Itompromise. Le g ra n d âge d u m alade, qu i a liniourd’h u i quatre-v lngi deux ans , d o u n e à liM entourage d ’assez vives inquiétudes.I Le m alade es t trè s faible. Ses tro is en fan ts, lliprincesbe B lanche, le comm d ’Eu, le duc Id'Alençon, ainsi que son petit-fils, le duc de IvNidôme. l ’e n to u re a t d e leu rs soins e t veil- lieDt auprès de lui.I Une consultation a .eu lieu h ie r dans IriD rès-midi, e t les docteurs L epère, R eudu, Ide Paris, e t Viton, de V ersailles, o n t rédigé 1(6 bulletin : c E U t s ta tionuaire , pas de Iflivre, g ran d e faiblesse. »

I Après M«» Marcelle A udy, d e S en lis, dont I boüs avons annoncé les succès aux exam eus, I boos sommes heureux de pouvoir nom m er I md** M adeleine Chocart e t Alice P e llé , de lo ian tilly , a in si que M*** Jea n n e B a rd u in , de IfiBsigny (N ord), qu i v ienneu i de su b ir avec liD brillan t succès les épreuves du b revet de leapacilé. . . . . . . .I Avec MM. les exam inateurs d e 1 Académie Ide Paris, nous les en 'félicitons d e tou t cœ ur, liiDsi que leu rs dévouées m aîtresses, les reii- I|l6usesde S ain t-Joseph .

C o m p ié g n e .Grande Course de l’Apéritif

« le Sport ».(ÎOO kilom ètres).

Nous avons l’h o n u eu r d ’inform er MM. lei ICjcIisies de l’Oise que M. Auguste Ancel, Idutillateui' à Compiëgne, in ven teu r d e l’apé- Irilif c le Sport » m et a no tre disposition une

somme de 1.000 francs destinée â l’orga- ûllou d ’une couise d e ZOO kilom ètres, qui jwfera sous le patronage d e no tre Société et avec le concours des au tres clubs cyclistes W 'dtpartem eol.

Celle course po rtera le nom de : Course t l’A p é r itif c le S p o r t ». >Elle a u ra lieu le 16 Août prochain et

k'efftictuera, sauf m odifications, su ivant f'lliD6i;aire su ivant :I CompidgD9(»iègfl da la ^oeîété), Vanett*. J aux, ^m»Dconrt, Riveeourt,Cli«vnèKB, Houdaocourl kneourt, 8sm t- MartiD - LoogOMU, 8acjr*le- W d, CatenoT, Noiatel, ClemoDt, Amoa, ^D t-Jo it, Vi^vigoiM, Brateuil, Crèverœur. u rby , Be»ovAiB. W arlu», Nosillea. Moucby-le fU tft, Mouy, B«iHgnj-aur Tbèraio. Cires lei' ■tllo. üramouy, 8aiDt-Leu-d’EaM-rent. Viaauil, ^Dt-PiroiiD, Conrlfuil, Senti*, Duvj. Séry ttgoetal, OlaigoM, Orroay, Oilocouri, Beltivai.' eqaigny, Moneoval, Péleanei, Pierrefonds, ffipiégoa (Vèlodrouie).

I Celte course es t o uverte à tous coureurs et Mor tous genres d e m achines m ues par la (sDle force d e l’homme.I l e 1*' p rix est fixe â 5 0 0 franoa, l’au tre hoiiié de la somme é ta n t léservee au x frais Ts la course.I Celte course offrant l'occasion d ’u n e vaste

Inblicité étendue d an s tout le départem ent I l'Oise, MM. les L oram erçanu qu i vou- roDt profiter d e cette réclam e peuven t offrir

les prix secondaires q u i, su ivant 1 o rd re de % r im portance, se io u t décernés au x p re -

tiers arrivants.I Chacun d e ces p rix po rtera le nom qu«* Kudra lui d o n n er le do iiateur, m ais sa va* par ne devra pas ê tre inférieuré^'a éOO fr .1 Le règlem eot de ce tte course sera publié |itérieurem ent.

P o u r le B ureau du S . V. C.I le P résident, Le Com m issaire sp o r tif ,] G. BOURSON. C. Auxenfants.

verm eil, pour sa tab le dressée avec couvert complet parsem é d e ro ses;

M. le Curé de Boissy-Presnoy, m édaille exceptionnelle de verm eil, pour plus de 200 variétés de roses coupées e t étiquetées, des p lus jo lie s ; ^

M. D érest, greffier d e p aix ; M. D roux; M. D espierre, chez H . F arm en tie r , au Luat; M. M aufras, chez M*« la comtesse de C lin- chaû t, â S ain t-F irm io ; M. ü o d ard , horti­cu lteu r â Crëpy ; M. Godard fils, à La Ferté- H ilon (tous oiBux p rix d ’hon n eu r, m édaille d 'o r ) ; M. P e tit, o rganisa teur, o n t obtenu aussi d e justes récom penses pour leu rs lots rem arquables.

Le nom m é Loiseau, employé chez M. P u - n an t. m archand de g ra ins , é ta it a llé , m ardi, conduire une voiture de fourrage à Bouil­lan t. A rrivé en face du déb it d iy lt- .^ e lla rd , il voulu t descendre de sa v o i t | | | : m ais le pied lu i ayant m anqué, il tomba e t sa jam be, prise dans les jan tes , fut cassée net. Le blessé a été im m édiaiem ent transporté à l’hôpital de Grépy, où le docteur Millet lu i d o n n a les soins les plus em pressés.

A l’occasion du m ariage de sa û lle , qui a . j lieu sam edi d e rn ie r, M. le docteur Gho- p iuet a versé 200 fr. au Bureau de bienfai­sance d e Grépy, pour ê tre distribués en bons d e pain e t de v iande aux ind igents de la ville.

M“* C laire H ennequin , élève de l’ex te rnat Saint*Joseph, â Grépy, v ien t do passer avec succès ses exam ens du b revet é lém en taire, à l'H ôiel-de-V ille de P aris .

Nos com plitnenls â la je iine fille e t à ses paren ts.

Feigneux.O n p arle de l’insta lla tion prochaine d ’une

cure d an s la com m une de Feigueux ; ce n ’est encore qu ’un b ru it, ca r s’il es t re la tivem ent facile d ’éd iûe r u n e cu re , U n ’est peu t-ê tre pas aussi aisé de la pourvoir ensu ite d 'u n curé.

Glaignes.Aladame G altand, proprié taire â Glaignes,

v ieu t d e faire don d’un d rapeau a la Compa- g u ie d e s sapeurs-pom piers decettecom m uue.

Nos vives félicitations â la gené ieuse do­natrice.

Gondreville.La féle patronale de Gondreville au ra lieu

le d im anche 5 ju ille t.En ou tre des ré jouissances o rd inaires de

celte féle , d ’au tres utiraulious sero n t offertes au p u b lic : , , ,' 1<’ Concours de tir â la carab ine , insta llé

su r la place de la Féie, ouvert le ZH ju in .T ir â l 'a rc , chez M. Remy^ déb iiau t.

Nombreux e t beaux prix.

Gouviexix.La te rr ib le faucheuse, la m ort, v ien t de

plonger daus un g rand deuil une desAvI.... r..mîllA.i .lu l^#\i11lioiiV ilélt

sible.J e suis assez jaloux

e t de ia répu ta tion de Peluche , et, si j e ne n i ù laisser ce jeune I, tu au ra is to rt de oie de vieux so ldat, je .]uo je t’ai p arlé d e la vatioa des sentim ents

I e t b o n ; m ais, d ’après im ais ce m atin , e t qui liées, ce té te -à -té te est , e t je n e sau ra is la

n tie rs avec eux ; fran*

dem anda M. Peluche, te rre u r la belle chasse

ichapper.ré tes dédains pour les ir chasse es t beaucoup le sem ble, e t qu ’avec

arm es, ton peu d ’habU uu m alheur pourrait

a le reprocherais tonte i reg re ite ...

u lan t avancé , parce que ciaux, qui es tim en t trop Ire tes m éfiances, sont q u e ...

â la m aison parce que

i m e fe ra it m arc h er snr I, M adeleine. P e u r ! ce 3 léinps de d ire ad ieu â

A lu tv re .

G re U .Les Chasseurs de l ’Oise.

I L’Assemblée générale des m em bres de la ociélé des C hasseurs d e l’Oise au ra lieu, A rail, le lundi 29 ju in 1896, à tro is heures.

Uns nne des salle.H d e l'H ôtel-de-V ille.I Ordre d u jo u r : R apport du trésorier; Pçport du sec ré ta ire ; d is tribu tion d e m é- Ixiltes; propositions diverses.

honorables familles de Gouvieux, don t le chef, M. Charles Joly père, bien connu , est H la téle de l’im poriau te usine où se fout les im pressions su r étoffes.

jo iy , oee E ugénie Leroy, .M. C harles Joly fils, d it P au l, industriel, conseiller m unicipal, a succombé, dans sa 28” an n é e , â la te rr ib le m aladie, qui fait tan t d e victimes.

Les obsèques de celte jeu n e femme on t été celébrees eu g ran d e pompe jeu d i deru ier,18 courant. Les paren ts, les ouvriers, les nom breux am is de la fam ille, qui su ivaieu t le couvai funèbre, form aient uue foule com­pacte e t si g rande, que t’egiise n e pouvait la cüu ieu ir eu iièrem eul. On rem arqua it, dans l asbiBUiuce, M. le Ju g eü e p u ix du caillou de Crell ainsi que les Conseillers, m uuicipaux, qui o u i tenu â d o nner une m arque du sym­path ie à leu r collègue, dans cette tris te c ir- cunsiunce.

L e catafalque, te cercueil, le corbillard, dispara issa ien t sous les couronnes d e (leurs nature lles où dom inait la rose. Jam ais , a Gouvieux, ou u 'av a il vu uue telle profusion de fleurs, â l'occasion d 'u n e cérém onie fu­nèbre.

l>uisse cette m anifesiation im posante ê tre uu m otif de cunsoiatiuii pour la fam ille, si cruellem ent éprouvée uans ses p lus chères ulTecliuus !

lUello.L’inaugura iion du m onum ent élevé dans

le cim etiéie de M elio'a la m ém oire d A lbert M artin, ancien m em bre du G ouvernem ent provisoire de 1848, au ra lieu le d im anche 5 ju ille t 1896, a deux heures d e l’après- m idi.

Le G ouvernem ent sera rep résen té à cette cérém onie par M. Uelpeucii, bous-secrétaire d 'E ta t aux postes e t télégraphes.

Montataire.Nous avons re la té la ten tative d e m eurtre

commise p ar le nom m é Van-M alder, su r sa femme. Le coupable, qui avait (enté de se tu e r en se faisant u n e forte en ta ille A lu gorge, avait été enferm é dans la cham bre de sû re té de la gendarm erie de M ontataire , en attendan t son trausferl â la m aison d 'a r re t d e Senlis.

D aus la soirée de sam edi, les gendarm es, en te n d an t la chute d ’un corps con tre la porte de la geôle, s’em pressèrent d ’accourir e t conslaiereu t que Van-M alder avait essayé de 86 pen d re â ra id e des bandes de toile qui avaien t servi â panse r sa b lessure . Des soins io telligeois lui fu ren t donnés e t le rappelè­re n t b ientôt a la vie.

Sa victim e, née M arie Van Langenhoven. âgée de 29 ans , es t dans un é ta t com ateux qui in sp ire de très vives inquiétudes. 8es deux en fan ts sont places chez des voisins. On ignore encore le m obile du crim e.

Moptefontnine.En février d e rn ie r, M"* M ercier, d u h a ­

m eau d e Honlaby, recevait chez elle un sujet belge du nom de D evrière, qui courli>uit depuis quelque tem ps fort as.<iidûment sa fille. La dam e encouragea les jeun* s gens, fil bon accu**!! au p ré iendu, I lii-bergeaetlu i fou rn it une cham bre avec un lit.

D ans le couran t de m ai, m algré toutes ces a tten tions, D evrière, qui cherchait l’occasion de rom pre , déclara .qn’il a lla it a l le r dem an­d er d u travail anx forges de M ontataire , où il avait des am is. H s’y re n d it e t re n tra le soir

Boquet, dem eurant ru e d eB o n v ilIe rs , n<* 10, a trouvé, en m on tan t le pont du chem in de fe r, un porle-m onnaie contenant trois francs, qu’elle s 'est em pressée de déposer â ta m ai­rie. Cet objet e t son contenu on t ainsi pu ê tre restitués au proprié taire, la jeu n e Seheux (R ené), le m ercredi 2J.

Le 15 dn mémo m ois, la jen n e M adeleine S ard in , de l’école com m unale des sœ urs , a aussi déposé â la m airie une cravate fan ta i­sie fond blanc, rayée bleu e t no ir, soie e t coton, form ant p lastron , qu 'elle avait trouvée.

Le 20 avril dern ie r, le jeune P ortem er(A ni- ce t), a aussi ram assé dans un sen tier, un lorte-m onnale contenant trois francs e t une a b a tiè re , qui on t été de môme déposés & la

m airie e t rendus au proprié taire , M Lavalle.Enfin, quelque tem ps auparavan t, an jeune

élève de l'école des garçons avuii encore trouvé dans la Voirie des Vierges, prés la Passerelle , une somme de deux francs qui a été aussi rem ise â la m airie.

O r m o y - V i l l e r e i .V endredi m atin , le nommé Lauüru, d ’O r-

moy-Villers, a id a it au chargeinnnt d ’un w agon, quand tout A coup la g rue se rom pit e t v in t le frapper a la téte , en lui occasion­n a n t une plaie très étendue e t le décolle­m en t du cu ir chevelu Le pauvre homme éta it inondé de sang, mais il eu t néaumoiiis le courage de reven ir chez lui, où il reçu t les soins que nécessitait son état.

O n espère qu ’il sera assez prom ptem ent ré tab li, ca r la blessure ne para it très dange­reuse.

M. l’abbé Defrocourt v ien t de succéder â M. l’abbé Cavailioo, à la cure d ’Ormoy- Villers.

O r r o u y »Nous avons toujours d ’excellentes nou­

velles de la Société de tir d 'O rrouy, dont le zèle foudaieur e t d irec teur, M. M archand, ob tien t les m eilleurs résultats. O n nous apprend en eifel au d ern ie r mom ent qu 'qn je u n e sociétaire de la vaillante phalange, récem m ent incorporé au 29* d 'ar tille r ie , â Laon, a rem porte le 1*' prix de t i r au canon (la grenade d 'o r) au coucours qu i vieut de lerm iuer les exercices de t ir du régim ent.

Cet éc latan t succès est ia preuve iudiscu- tab le des services que rendeu t les sociétés de t i r organisées dans de trop ra res communes encore, p ar des hommes de cœ ur, d e patrio- tiame e t de dévouem ent.

Nos sincères félicitations à ce jeune m ili­ta ire e t a son excellent in structeu r, M. Mar- chaud.

Pont-Sainte-lUaxeiice.Une v iolente altercation, suivie d e rixe, a

eu fieu vendredi m atin , e n tre MM. Petit, lib ra ire , e t Rayon, m archand de bestiaux, â Pout-Sainle-M axence, a la suite d 'u n en tre­filet paru dans la pL-tile publication de P etit : l'E n fa n t d u Peuple, e t dans lequel M. Rayon se jugea it aliuque.

Uu procès-verbal a été dressé su r la plain te de M. Petit, contre le m archand de bestiaux agresseur.

Eugène, D elalande F eroand , Devaux Geor­ges, Faroux Alfred, Fourniv.il Lucien. Gan- neval Marcel, Gourdet Ju les , Guillot H enri, H uo\H enri, Jeunef Gaston, Langevln André, Léeuyer H enri, Lem pereur Alfred, Lhoste Lucien, Limousin Georges, Maës Edm ond, Mas H enri, Méyer A ndré, Ozon R ené, P in ­çon Georges, llémy A rm and, Bottée Gaston, S ecret A rih u r. Séguin A m édée, Tham iry A chille, de Pont (école privée ): — Debout G harles, G irard L ucien , Grobon Lucien, H avyJean , Jansem Em ile, Bottée G aston, de v erb erie ; — Decorbie Edm ond, Gaston A lb ert, Uichez A lbert, de P on tpn ln t; — Délye Allred, Duchemio Ju lien , lie Verneiiil;— Dupotiltoué Maurice, Dupuis Ernest, H u­rle r Louis, Lefèvre Lucien, de F lourines; — GolTard L ucien , Marissal Georges, Bozée Ju lie n , de Vilioiieiive-sur-V eibuiic; — Le- lèvre Bubert, de Saint-V aasl-de-Longm out.

O nt obtenu la m ention d ’agricu lture : Güff'ird 'L ucien , Marissal G eorges, Bozée Ju lie n , de V illeneuve-sur-V erberie; — Le- févre Boberl, do Suint-V ansl-de-Loiigm ont;— Lefèvre Marcel, de Fleurines.

Filles reçues :Baticle Louîselte, de Pont (école publique);' Beliis Ju lla , Decorbie Louise, de Ville­

neuve-sur-V erberie; — Benoist Jea n n e, Du- quenne Hélène, Fasquel M arie, Benaud Eu­génie, Bondel M adeleine, de P ont (école privée) ; — Benoit G abrielle, Maury Jea n n e, de Verneuil ; B lanchet Lucie, de Rully ; ^ Bouvier Louise, DuchaulTour E d w ig ^ d e Bray-B ully; — Gabois Marcelle, de P o n t- po in t; — G ariuis Virginie, Glouet Margue­rite, Devanchaux Alice, G erm ain B lanche, Langlois G abrielle, Thiénard B lanche, Vi- gnon Marie, de V erberie; — Gompiègiie H élène, Geoffroy Em ilienne, d e B h u is ; — Deleoigne V alentiue, G asnot Blanche, Havy Isabelle , Leclercq M arguerite, Surouille Lucie, de F leurines.

C r é p y - e n « V a l o i e <I L ’Exposition d e roses a eu lieu le 14 cou­lant, a Grépy, avec un p 'e in succès. Parm i

i récompensés, nous signalerons : l u . Armand M agnier, pour on su rtou t en k e n t garn i d e roses coupées ; l u . G arn ier, p o u r une ly re su rm ontant p a estrade g a rn ie d e roses ;J U»* Ju les M agnier, pour u n e petite chaise Ipo rteu rs en ro ses;1 M** X"'**, pour u n chapeau d e dam e en ____________ _^ses nature lles ; I â M ontaby, in form ant ses fu tu rs beaux-*pa-

*• — " —-"- '-en - I fe n is qu’il é ta it em bauché, e t que, dès leJ H. Thom as, greffier de paix à Neuilly' | |o ‘lle, pour ses 150 variétés d e roses cou- ^ e t étiquetées ; l u . Doyeu, de Duvy, pour trois corbeilles paieuani une tren ta in e d e varié tés de bses;I M. le docteur Ghopînet, m édaille excep- jonnelle de 1<« classe, pour 200 variétés pviron de roses coupées e t étiuiietées ;1M. Duchaufour, ja rd in ie r chez M. Tétu. fé d a ilie d 'a rg en t ex o p iiotinelle, pour une ■■iquantaiiie de variétés de roses coupées e t p u x corbeilles h è s soignee« de roses ;

re n is qu iL . . .lendem ain au peiii jo u r, il ira it a M ontataire u reudre sou poste. Le iendt-main, dès trois heures du m alin, M"* Mercier, conservant loujours toulçs ses illu^ions su r l 'éiab iisse- in* n i prochain de sa fille, nionia a la cham lu e du jeune B-lge avec une lusse de café bien chaud qil il devait p rendre avan t de lia rlir. Mais il. jii le nid èlaii vide, e t non seulem ent l'hom m e eiaii parii. m ais avec lui le lit de plum e et l’ore ilier esiim os 30 fr.

Le Belge n ’é ta it pus allé a Moniatuiro e t l’on suppose qu ’il es t acluellem eol en son

kft* ...1__ t . f..i.sinA /liVaiiKiiiSsVii

Précy-sur-Oise.Féle patronale les dim anche 5 e t lundi

ju ille t.Program m e.

D im anche 5 ju ille t, à uue heure e t demie.— Réceplion a la m airie pur les au torités et la comuiission d'orguuisuiiuD, de la Société de gym uaslique f'/lGentr de C reil; — A deux heures, detilè du co> légo dans les rues p rin ­cipales pour se re u d ie su r la place de ia fé ie ; — A trois heures, seance de gyimiaS' tique, par i ’A ocnir de C re il; — A quain heure» e t dem ie, courses en sac e t jeux va­ries pour garçous e t jeunes filles; üiil- laiites illum iualious; — G rand bal cham ­pêtre .

Lundi 9 ju ille t, â une heure e t demi G rand concert doune pur des a n is te s de P a r is ; — A six heures, lirage de la tombola, su r lu place de la féle, sous la présidence des auloi lies; — A neuf heures, g rand leu d 'a r - tiiice nauU que; — Bal e t illum inaliuns.

Des salve» d ’urlille rie aununcerout l'ou­v ertu re de ta féle.

T ir aux arme» de guerre, su r cibles e t sil­houette»; revolver, carab ine c tB ail-T iap p .— O uverture de» concours auuuets.

P rix d 'arc olferl p a r la i.om pagnie de Precy, d 'une valeur de 630 fr.

liaray*Un nommé B loiideau, qui a quitté Raray

i l y a tio is an s pour a lle r a P aris comme employé de lu G are du Nord, v ien t de qu itte r subitem ent son poste e t sa famille, sans qu’on sache ce qu il es t devenu.

Gomme il a v a u uniionce qu 'il se ren d ra it à R aray , il fut r< cherché dans cette com m une, m ais inu lilem uut; personne ne l’y a vu.

B iondeau est d 'h um eur capricieuse e t va- gaboude, sans compter qu 'il boit beaucoup. Aussi sou coup de lèle n ’a-l- il que luédiocre- m eoi su rp ris les personnes qui le connais­saient.

ïsaint-l 'ipmin*Le com m andant P atrice de Mac-Mahon et

la duchesse d e Mageula, nce princesse M ar- gueriie d 'O rléans, sont ac tuellem ent en villfg ia tu re chez le duc e t la duchesse de G hanres, à Suint-F irm iu, où ils resteront ju squ’au m om ent où le duc e t la duchesse de C hartres se re ndron t â A rc-en-B arrois.

Vaumoise*V endredi de rn ie r, vers sept heures du soir,

la femme Sainte-B euve a llu m asa cuisinière, placée sous un appentis, ferm a sa porte â clé, puis partit avec scs enfants pour cher­ch e r son m ari, qui travailla it comme maçon dan s le pays. Elle è la il à peine arrivée près de lui, quand on v in t lui d ire que le feu é ta it sous son hangar Aussitôt Sainte-Beuve y couru t, escalada le m ur de la cour el, aidé de plusieurs personnes qui l’avaien t suivi, parv in t en peu de temps a se re n d re m iiiire de ce couimeiicemenl d 'incend ie Déjà le petit bâtim ent eu bois, qui u 2“ 50 de lon­gueur su r 2 de hauteur, é ta it en partie dévoré p a r les flammes.

Le proprié taire de l’im meuble, M. l lé r i - courl, estim e la perle à 100 f r .; il é ta it a s ­su ré OoaDi é la famille Sainte-B euve, elle a eu un buffet e l quelques pièces de lingerie très endommagés. , ,

L’incendie est dû à l’im prudence de la femme Sainte-B euve; elle avait lais«ô sous sa cu isin ière allum ée un petit las de bois qui p rit feu ap iè s son départ par quelque braise échappée du foyer.

m o n DES PRINCES DD CONGOLe plus parfum é des savons de toilette.

5 grauds p rix , 20 m édailles d ’or.

CHRONIQUË AGRICOLEL a b e t t e r a v e .

On écrit de l'Oise au Jo u rn a l des Fabri­cants'de sucre:

Une pluie copieuse es t enfin survenue, ap rès six semaines de sécheresse : e lle à pro­d u it un excellent effet su r toutes tes récoltes e t notam m ent su r tes jeunes betteraves. Les prem ières semées, si longtemps st'atiounaires, font de rapides progrès ; quant aux dern ières, il faudra com ptersur d e nom breux m anquants m algré des levées qui s'effectuent partie lle­m ent pur l'effet de la pliiie. 14 est d 'ailleu rs bien tard pour q u 'une betlerav.e devienne riche lorsque 1a levée se fait dans la 1» quinzaine de ju in .

Les demariuges sont à peu près term inés. Les vers blancs sont signalés de diverses localités, mais n 'o n t pas ju squ’ici, causé de sérieux préjudice.

P r o p r i é t é s t o x i q u e s d u u i l i ' u t e d e s o u d e .

Des accidents surv iennen t chaque année chez les cultivaieurs qui ne coniiuissent pas ia nature toxique du n itrate do soudo. On doit les prévenir des dangers que présenie ce sel pour les anim aux domestiques, afin qu’ils aient soin de renferm er les sacs de n itrate dans uu local ferm ant à clef. 11 faut ans»! eviior de laver les sacs dans les ab reu ­voirs. 11 en est de môme pour le n itra te de

11 est rapporté qu’une vache bernoise faisant partie du troupeau de l'ecole d 'ag ri­culture de S t-Bon (Haule-iMarne) é ta it e n ­trée, en revenan t du palurage, dans un ate­lier où se trouvait un dépôt de n itrate do soude, dont elle avait ab>orbé une grande quauiité. Aucun symplômo ulurm aiit ne se présenta pendant six uu huit heures, sinon en étal de som nolence m arqué. Elle m ourut brui-quemeut quelque» minutes après s’éiru cuucliee. L 'auiupsie lU counaiti e qu 'il y avait eu eiiipoisonneoieiit par le u iirale .

Comme conlre-puisun, ou ne peut recou­r ir qu'a la médication excilante : v in , infu- siuij de thé a forte dose, etc ., m ais l’absence de symptômes grave-^, la soudaineté aveu la­quelle arriv e ia m ort, rendeu t souvent luut secours im puissant.

RvbaiMement des lucultes.

Rclioisonst reboisons! Avec la forêt,avec le» ombrages, la m ain-d œ uvre d ispara ît, le sol fertile devien t inculte, la nata liié dimi­nue, les cam pagnes se dépeuplent. On ne saurait assez le d ire , le red ire e t le répéler.

Le pin no ir, d it .M. Perdrizet, doii éire réservé aux terrains où la ruclio afileu ie ; pariout ailleu rs, le pin sylvestre est préfè rable, parce qu’il pousse plus vile e t donne des produits de qualité supérieure. 11 faut planter les noirs â un métro de distance, suit 10.000 à l'hec tare, pour em pêcher le développement en boule; on peut, au con­traire, espacer les sylvestres, qui dem andent beaucoup de lum ière, â I^SO, soit 4.500 en­viron â l’hectare.

Il faut exiger des pépiniéristes des plants bien chevelus e t refuser ceux à longs pivots, indice d ’une végétation en sols profonds, qu'ils ne re trouveront pas. Les plants de trois ans repiqués sont préférés; mais en sol su- perlioiel (10 centim ètres de terre végétale et au-dessous), il para it avantageux d 'u liliser des plants de deux a n s ; la reprise est mieux assurée.

Les trous ca rrés, dits c potels », sont coû­teux e l parfois inu tiles. Lorsque le terrain n'est pas argileux, la plantation la plus éco­nomique esi la su iv an te : le plan teur ouvre la terio d 'u n coup de pioche, glisse le [dani dans l'ouverture eu é ta lan t convenablem ent les racines, e t rab at la molle d ’un coup de pied ; ce mode d ’opérer évite le dèchaus>o- ment des plants p ar la gelée, assez fréquente dans les p lan tations par « potels ».

V A R I E T E S

M. Moreaux, percepteur, pour un coquet I d ’oi igiue. La brave femme, désabusée, mier du roses d ’un co lons trè s re m a r- | ^ po|-tâ pluinle contre col escroc.

-ttb le ; ,IM . François, ja rd in ie r chez M. R oblin , â Vtz, pour une cinquan ta ine de varié tés de

un su rtou t en argen t g a rn i d e roses e t J lot de coléus ; . . .I M ercier, m édaille eAceptlonneUe d e I

Nogent-les-Vierges.U ne série d ’actes de probité que nous

sommes heureux d ’enregistrer.L e 22 du mois d e ju in courant, H éléne

E x a iD f tH S d u G t i r l l i l e a t d ' é l u d ü s .C a n t o n d e f o n t e

•(20 ju in 1896.)Garçons reçus :

Beaumain F o rn au d . Foucault A drien, M artin André. Miroux GeorgO'». de Bully; — Bellangcr Georges, Beilot Alexis, Durmigny Lools. Geslin Louis, Miirlin Alexandre, l’in- eem aille A lbert, Sellg Jo an , do Pont (écolo Drivée); — B ender G abriel, Berge Marcel, B o u m s Pen li B réioh A lexandre, C hardin

n S r o n d c l l o a e t P i g e o n sUn Anversois, ayan t réussi s om parer

d'iiiio h irondelle qui nichait sous le luit de ita inaisun. la m utqita e t lu confia au con­voyeur qui parta it do ru ièrem m l pour Goni- picgue, accom pagnant 1er .50 pai>ior.-< do pigtMUis vuyaguurs do la Fcdciaiioii colom­bophile.

L h irondelle y fut lâchée lo lendem ain, h sept Iv iirc s un (joart, en même lemp.s que les pigeons, et, prum pie comme l'éc la ir, ollu prit la direcliuii du Nord, tandis qiio les pigeons décrivaien t cncoro 'du nombreuses spirales, en qiiéle do leu r ilin-etioii.

Des h u it h>'iires vingt do is m inules, la ine.ssagère du printem ps faisait son appari­tion â A nvers, e l s’em nressait de re jo indre son n id . Les prem iers pigeons ne re iiirè ren t aux colombiers que vers onze heures et demie.

L 'hirondelle avait franchi les 235 kilom è­tres en une heure sep t m inutes, soit avec u ne vitesse im pétueuse de 3.415 m ètres à la m inute ou 207 kilom ètres à l'h eu re . Les pigeons n ’ont a tte in t qu ’une vélocité de 922 kilomètres â la m inute, rep résen tan t 57 kilom ètres â l ’heure.

U n é r e i o t e m e n t a m u s a n t d u p i a n o .

Le piano est un vilain an im al. Il a une gueule énorm e, pourvue d ’une quan tité de dents, don t beaucoup sont noires. Sa téle est plate comme celle des crocodiles, don t la bêtise est légendaire. Elle ouvre (pielquefois le d fssus du crâne, e t cette espèce de trépa­nation excite l’an im al, qui fuit un tapage du diable. Scs extrém ilés inférieures son t ro- présentées pur deux petits pieds jaunes, des m oignons plutôt, que l’exécutant écrase alKiriiaiivomcnt, laniôl renforçant, tantôt assoupissunl, par l'excès do la douleur, los plaintes de lu bêle.

Le piano, comino beaucoup d ’antro.s an i­m aux, a un parasite qu'on appelle lo tabouret. G est une »oitR du cham pignon, dont l'appa­reil vital est représenté pur une vis, e t qui, lorsque le virtuose est assis dessus, fait en- lendi e parfois des bruits suspects. Ce parasite ne consomme qu 'un peu d 'hn ilc . Le piano se no u rrit d ’a ir ; il m âche à vide.

BIBLIOGRAPHIEI V l o x x s i e u x * I ^ a p i x x

P a r II. 1*. DB.LA Bione.Chez Véa, i bis, ru e du Havre, Paris.< Ceci est un livre sans préteiilion : l 'au ­

teu r n ’en a pas plus que son sujet.« J e n ’ai point fait de dissertations sa­

vantes.a Je ne dis point avec Dai w in. â propos du

lapin dom estique à oreilles tom bantes, < que c l«-s crêtes sus-orbitaires de ses os frontaux< sont plus larges que dans l’espèce sauvage< e t se relèvent davan tage; que l'apophyse « postérieure de l’os m alaire dans l’arcade 'c zygom atiqueesl plus large et plus m ousse...« que lo s im parièla l... que les apohyses< m astoïdiennes... » etc ., etc. Mu science e l mes lecteurs m ’abandonnera ien t bien vite.

« Après .Moll e t Gayot, Gubin c l tan t d ’au tres zootechnicieus, je n 'ai garde de me poser ici en professeur d ’élevage e t d'écono­mie dom estique.

c Après Bellecroix, de la B ue, que pou­vais-je d ire au point de vue cynégétique?

< Qu’est-ce donc que mon petit livre? tout sim plem ent un recueil de petites notes prises a u jo u r le jo u r; un m élange d ’observations

tiersonnelles, de citations, d ’extraits de mes ectures, de bavardages, su r ce personnage

si populaire et si bon enfant : M onsieur Jean Lapin. » t

Ainsi parle M. H. P . de la Bigne dans un avant propos, e l il ne nous m uni pas. Son livre es t écrit â la bonne fraiiquutte, avec ta gaieté e t la bonhom ie qui convenaient uu sujet.

G'esl le (on dont on raconte des histoires de chasse, les pieds sur les landiers, tandis que la ferm ière, en train de p réparer le souper, casse les œufs e t coupe du lurd en petits morceaux. Quiconque po.-sède un fusil ou un clap ier pourra faire son profit des conseils que donne M. de lu Bigne avec son experience déjà longue d 'cleveur e t do chas­seu r ; mui.s n 'au ra ii-on jam ais tiré au dé­boulé ni fureié a gueule ouverte ; n ’aurait-ou pus m êm e, en un coin d 'a rriè re cour, un tonneau avec dos peii»ionuaires, on trouve­ra it encore du charm e dans « Monsieur La­pin ». il se «ri'gsigo de se» pages un ptirlum de poésie cham pèlre et commu une odeur de ihyni e l do soipulol. Elles évoquont dos souvenirs do villégiature et de plaisirs rus­tiques. On songe, en los lisant, a do belles matinée» d ’auiom ne, a des champ» do bette­raves m ouillées do rosee, a dos courses en breuck a travers boi». On revoit des auberges de ham eau, des sentier» lo long des baies, dos clocher» estompés par la brum e d ’oc- lubre, une siliinueiie de berger .»ur un co­teau, des vieille» loinmes qui rev iennent do fa iie de l'Iierbo, un bracounior qui pusse sans d ire bonsoir, la casquette su r les youx, un vagabond, trainunl lu jam be, qui s 'en- foncu dan» le chemin creux, ou le crépuscule projette do» lueurs d ’iiicenale.

Un su jet qii on aim e n 'est jam ais aride . Il on est du Lapin comme de la gramm uire dont un gram m atrien, qui e la it peut-être bien Q uiniilien, dUail qu elle donnait plus qu 'on no croyait m atière a phiiusuplior... La où des indtlfcreiits n 'au raien t pas trouvé a écrire vingt ligue», M. du la Bigne a re n ­contre toutes sorte» d'aperçu» ingénieux, d< s anecdotes am usantes, des rappruchem eiiis pittoresques.

Il s 'iiiierrom pt pour faire des digressions, nous vante les m érites de sa cliionne Gybèle, nou» apprend une chanson ou nous donne une charade â deviner. Sa plume a toute la fantaisie e l la le»le a llu re du petit poison- uage dont il s’est fait l’historiographe e t que rien , n i chien ni chasseur, n 'em pêche do su ivre son caprice. A lerte e t frétillan t, non­chalan t ou m usard selon son hum eur du m om ent, tantôt il file dro it, tantôt il fuit des détours e t des crochets ou bien s’arrê te tout à coup e l, assis su r sa queue, regarde le paysage, dans l’attitude Ironique qu 'on lui a donnée au frontispice du volume. Ainsi F auteur s’am use en passant à des questions d ’e th n o p a p h ie , de linguistique ou d ’écono­m ie politique.

Savez vous pourquoi les lapins domes­tiques on t des pelages de couleurs variées, tandis que les lapins de garenne sont g ris? M. de lu Bigne a la-dessus une savante d is- sertalion qui pourra vous édifier. Vous êies- vous dem andé les origines du mot lapin? il vous l’apprendra e t celles aussi do rubouil- tère, de décaniiler. etc.

Eios vous préoccup*^ de la dépopulation française? Il on dit un mot â l'occasion du lapin i|u i, comme on sait, n ’est pu» m atthu- slen. Aimez-vous les éludes de m œurs? Etes- vous friand de détails intim es el d 'ind iscre- tion»? Il n ’est plus de m ur do la vie privée pour le m énage de Joannot e l do Jeannelte quand on a lu lo livre do H. do la Bigne.

il a pénétré dans l’intim ité du lapin ; il l ’a observé dans son terr ier ot dans sa cabane avec une paii»‘nce e l une sagacité que lui envieraien t John l.ubboi k el Bei ilielol.

Bref. € Monsieur Lapin » est une mono graphie complète de l'iiilé iessanl anim al lonsidcré au point ilo vue cyncgéiique, du- Mie.->iiqae, éi'oiioini'pie, littéruire, social, iu - (lu»triel et philosophique.

Ce qu 'il y a d ’agréable, c ’es t que votre liquide, placé d an s des bouteilles b ien bou­chées, se conserve parfaitem ent. P o n r vons en serv ir, vous étendez avec un pinceau une prem ière couche, puis une seconde e t une troisièm e, su ivant la couleur p lus ou m oins foncée que vous désirez o b ten ir; vons laissez sécher, vous encaustiquez, puis vous cirez.

Vous avez alors du chêne pour du peu­p lier. I

Rentiers, à vos titres!PRINCIPAUX COUPONS

Echéance de Juillet 1896.Hiuulif. ?NlNr.

Banq.dc Pa*iB<'tII-y» IliH.act.CaÎAse k4d. d'ép. etdocréd., act..Cftoal da Suez, act. da ca p ... ,

— aet. de'jo 'iis..,— iiarta de fcüd..

Cb. dn fer da l'Ést, obJig. 3 0/0

10 20 18 4512 • 11 8555 4f>8 55 458 43 80 43 8024 867 24 867

A rilonne* ........................................ 7 20 6 7 2i:b . d e fn r Ua l 'E s t , o b lig . 5 0 / 0

M o n le re a u ..................................... 2 4 . 2 2 733C b . d a fe r L u iu b a rd a , o b i. 3 0 /0 . U 4 5 0 50

— ob i. 5 0 /0 , 1 2 45 12 50C b . d e fe r d u M id i, a c t. d-* c a p . 2 4 a 22 71

-r- a c t. d e j . . . 2 4 » 2 2 61— a c t . n o 'tiea

a u t ir a g e du 2 a v ril 1606 . . . 21 60 2 0 31C h . d e f e r M idi, o b i. 3 0 /0 a o c . 7 2 0 6 73C b . d a fe r d u N o rd , a c t . d e c a p . 4 0 3 2 3 8 6 1 6

— a c t, d e j . . . 3 2 64 31 3 0— ob i. 3 0 / 0 . . 7 20 6 71— o b . P ica rd ie

e t F l a o d r e i ................................... 7 20 6 73C h . f. d e 1 O u es t, o b i 3 0 /0 1“ a* 7 20 6 72C b . d e fe r d e l'O u e s t, o b i. 5 0 /0

O u e s t 1 8 5 2 .................................... 2 4 » 2 2 7 2 3C b . d a f a r d e l’O u es t , o b i. 5 0 /0

O u e s t 18Ô3..................................... 2 4 » 2 2 730C b . d e fe r d e l’O u es t , ob i, ÔO/O

O u es t 1854 .................................. 2 4 » 2 2 7 2 3C h . d e f e r P . - L .- M ., o b i. fu siu a

a n c i e n n e ........................................ 7 20 6 725C h . d a fe r P a r ia - ü n é a n s :

O bi. 4 0 /0 1818...................... 2 4 » 2 2 73— 3 Ü /0 G ia u d C e n tra l. 7 20 6 7 2 5— 3 0 /0 a u c i - n n e s .......... 7 20 6 7 2 5

G o m p . C o u tin . E d iso n , a e t . . . . 11 40 11 03C ré d it fone . d 'A u tr ic h e , a c t . . . C ré d it foncie r c o lo n ia l , o b lig a t.

a B 8 7 50

' a n cienne* d e 6U0 f r ................... B B 13 02C ré d it fo n cie r c o lo n ia l , o b lig a t. ,

aa<*ianno8 d e 5 0 0 f r ................... D n 11 30C ré d it fo ncie r d e F ra u e e , a c t . . 10 56 s s

— o b li­g a tio n s fo n c iè res 188 3 ............ 7 20 6 74

C ré d it fo n cie r du F ra n c o , o lili-g ^ tio u s coiiiruuoacea 189 '2 ,. . 7 68 7 18

G az e t E a u x T u n is , a c t . d» c ip . » » 2 0 a— a c t. d e j . . . a n 5 a— ob i 4 0 / 0 . . 10 a 10 a

O sz p a r is . , o b i. 4 0 /0 lib . 50*1 fr. 9 00 9 087- - ‘200 fr. 1 92 1 8 1 8

H é te l C o n tin e n ta l (S oc ié té f e r ­m iè re ) , a c t i o n s ........................... » » 2 0 »

O m n ib u s de P a r is , a c t d e c a p . 19 20 1 8 2— a c t . d e j . , 19 20 1 8 28— o b i. 4 0 / 0 . . 9 60 9 0 8

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S e in e , a c t io n s ............... .............. 5 aV ille P a n a 1869, o b i .................... 5 76 5 3:1

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W a g o n s -L its , a c t ........................... s a 17 5 0o b i. 5 l'/O ............. Il » 12 50

— ob i. 4 1 /2 0 / 0 . . . u a 11 25{A sitiore).

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c o n t r e l a G R è L E ,FONUÙB EN 18ÔÜ.

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Dniui* as rnod*lio<i, l 'A B E IL L E a payé 5 9 M ILLIO N S, moutaot lotograi dea perlescuuBialtiuiiAgent générai. : M. DELAMOTTE, a SbnuS. GRÊLE — INCENDIES — VIE — ACCIDENTS

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l l e i ' d l c s u t i l e s .r*c«r«*l pour

lx»iN b l a i i uTorro dp ............. 700 gramm es.Snio calcinéa.................. 10 —Potasse d 'A m ériq im . . . 40 —E a u ................................... 2 k ilo g 500.Vous failes bouillir votre eau e t vous ajou­

tez ces substances. Quand la potasse e»t fondue, rem uez le mélange, faites chauffer v ing t m inutes e t fiUrez â travers un linge.

façon.

Piece* iiui-tcuiiua puur meyciutte*. R e p r é s e n ta n t d e la marçiM * ’W h i t w r t h » ,

SEN bls, plauu Aulaa deU Bruyère, SBNLIS

V o llu iiM * , si jaloux do sa gloire, d isait qu 'il dminuruit cent au» do renomm ée p o u r unu bonitu iligostiun. Do nos jours, il solllt de p rend ie de loinps en tem ps, selon les biisuins, quelque» Pilules Suisses.

T o u t l e m o n d e ,grands coinmo petit», nous souffrons des dents. «: On a beaucoup de peine â les avoir, disent le» bonne» femme», on en a davantage puur le» perdre ». ile las! G’esl qu 'on les né­glige luut, q u e lle s se gâten t vile. Q uand vues souillez d 'u n e rage de den ts ou d 'une névralgie causée par la carie, essayez donc l'A.NTALGlQÜE. 3 OU 4 gouttes su r du coton calm ent in»ianianémoni. FI. 2 f r . Gachels 3 fr. Pharm acie M urcrelle, â Senlis.

M . HENRI P I J O N ;sim o le dem ande, d 'adresser gtJ

se f a i t un _ p la is ii\ sur

s im p led em a n d e, (T id râ sser gratis e t franco (giiic ou domicile), uno g ra n d e bouteille ou o u a tre petites de d iftérentes qualités de see v r a is V in s d e I to rd e a i ix (dcll0& 250fr. la îiaiTÎ'iiio «lo 22-> litres, iiucouiiiris.ronduc/ranco nori cl droits dn de régie, gnre destinataire.

C'est le seu l m oyen pra tique de oboisir lin vin à son g o û t; de s 'assurer, a v a n t d 'a c h e te r , qu 'on n e p ourra it tro u ver a il­leurs de m e illeures qualités à p r ix s i ré d u its ; ..............

E t su rto u t de s’éviter les désillusions que donnent les vins de coupage affublés de noiM bordelais ou de fantaisie, offerts à bas p r ix par des psendo-proprictaircs, dans des lettres dont la fa m ilia rité inconvenante est en har­monie avec des moyens de tromperie atM»i na ïfs que séduisants.M. KWM BUOS ■ J81.81. <•» *»»!«. <;nr* I* faifmlwwr *«i

DirwMnf, J* La Crtii, I,» RR. TP. *• I

(crtra iM . H enri B IJO N (^ o .) , pnipr.IB ntnuVMhrô lUnlon tratenitllt n 4>i PropritUlm thrUieni.

o x j i i s r o TAUMUniBR

SENLIS — 8, P lace de .la Halle, 8 — 8ENLI8iCCESSOmiiS . PütttiWatMtt

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marques a G lsubn t v, « L a MaTBOPOLi », «fo.

Labahdz

Bicyclettes 11 :;* NKUVBS

ET OCCASION

Seuil». — Im prim erie Tii. N e u T lu .

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O b.V .deL^ooBaoq. de E r.. 3679B. d’eaeompte................B .d e P a ris .. . . 8>1 *•C *fene .deF r................ComDt.d'eM.. 587 . . Cré<f AJ^érieo 975 , . CréilU ioacier 671 Crédit mduei.Crédit lyoon.

961 OÔ.DoeUdel— ..418 .« l Magasine g in .Iii9 . . iC o a p . T r u e .418 . . ' G aiG oau.par.116 16 - a e c lo a li .110 . Mese. a a n i . .119 t9 U m n.deParU . 11K6 lu s 60 V o lt à Parie. 076

Corinthe lO Can. Panaiaa. 6 Suea Aciione. 8490

» Délégai. . . .— P an ed af 1350 « Boue tr . 13I— Soe. «le. 1396

966 .. 'X d t.P a r .iM .Y . . 786 . ' C . gén.d EUux

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404 . . 6( 'l 90 48U . 900 60 465 I , 499 . .

iOfr.f.eiOOf.

Crédit luobil. 353 SU tia x e e n ira l... 1334 Soe. générale. SU8 :0 EtablU.Dnval. «9i0 . Banque iiarii- 441 . . P é t i t io n n a i. 137U .lU n u fouc. p 184 !>0 U u ealliulree t i l t .Soe.lm d e F r. 3 t 50 LePrlntem pe. 719 .

anq dTAl^ér. .590 . . Çempj RIeoer 1500 .760 . T ee r Effet 899 .

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Courant.P n e h a fn ..........Ju ille t'A oA t... 4 dernière. . . . .

C o u ra n t.. . ...............Prochain...................J u i l le t- A o û t... . . . . .4 d’O ctebre.............Roux dé degrée... Mél. do ra ffin e r .....

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i , t f'8jl ..a lS O n l i lH O ilO é Les

A ü i io i a o e n « V iid io la d re a .

Abticlu r*.Etude de M‘ P hilippb MARTIN,

avoué à Senlis (Oise), m e de la République, n* 30,

successeur de H” Liombt et Quéteh.

devant du nord la route, par derrière plusieurs.

M I S Ë A P R I XLa maison sus-désignée_________________ sera en . .

outre des charges, clauses et coudi- quels il pourrait être pris des ins tions de In preniièru adjudication, tioiis d’iiypothèquus légales n’

’v c a r c B i î K a r 'c r a M •Par suite de surenchère du sixième,

d 'ckb

3 N Æ A I S 0 3 Mk USIGE DE CULTURE

Sise k 8 A I N T - G E R V A I S ,coiDDiune do Pontpoint.

mise aux enchères sur la mise è prix pas connus du reqiiéraut^ il ferait résultant de la sureuchère dont ^agit faire la pi ésente iusoriiou conformé-dcquatre mille sept ceut K viugt-ciuq francs, ci . . ^

L'adiudication aura Ueu Je Mardi sept «laijlat 1 8 0 6 ,

heure de m idi.En l’audience des criées du Tribunal

civil depremièreinstançedeSenijs,au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République.

Par suite de lô surenchère du sixième, faite par acte au Greffe du Tribunal civil de Senlis, le dix-^neuf Juin mil huit cent qualre-vii.gl- seize, enregistrée 01 dénoncée confor­mément à la loi;

Et aux requête, poursuite et dili­gence de :

M Louis-François Duchauffour, cultivateur, demeurant à Samt-Pierre,

e u e Pontpoint,Surenchérisseur;

MadameCéiestistine-Uenriette Hou- ' lin, épouse du sieur Rououx, sus­nommé :

Auguste Bardot ;que tous ceux du chef des- 1. A .- , ,1.... inscrip-

’étaut

HO SPICE DE CHAHIBLY

Fait et rédigé par l'avoué poursui­vant soussigné,

Senlis, le 34 Juin 1896.Signé : MARTIN.

Et enregistré.a adresser pour les renseiynem entt :

1’ À H' MARTIN, avoué è Senlis, poursuivant la vente ;

2 ' A M" SAVARY, LEVIEUX et SAINTE-BEUVE, avoués à Senlis;

2’ A M’ RICHARD, notaire à Pont- Sainte-Maxeuce;

4 Au Greffe du Tribunal civil de Senlis, où le «-.ahier des charges est

pi'ésente. meut à l'avis du Conseil d’Eiat du neuf Mai mil huit cent sept.

Pour insertion :Signé : Geougbs LEVIEUX.

A r t . 3 .

GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS (Oise)

l** 33> 07* de TerresE X e PIÈCES

situés terroirs de CUAMBLY, RONQUEROLLES

ut BELLE-EGUSE,A V endre par adjudication

Par le ministère de H* (Lüullon, notaire 4 Cbambly,

Le DIMANCHE 49 JUILLET 4896, à deux heures.

En la saUe de la Mairie de Ghambly.

Etude de M* DRIARD, notaire 4 Senlis

A Ê j o u e v à l* i f m C m M eBN UÂSSB OU PAR LOTS

0 4 “ 80® de PrésTerroir de SAINT-NICOLAS.

Pour insertion : Signé : MARTIN.

Etude do H’ Georges LEVIEUX,licencié en droit, avoué ü Senlis,

rue Saiut-llilaire, n* 10,Suce' do M" Alluârd et Chalmin.

Ayant pour avoué M* Martin, qui est constitué et occupe pour lui :

P u i * g e L . é g t a l e

Il sera, en présence ou eux dû­ment appelés de :

1* H llc-nri Landon, cultivatéur, demeurant à Saint-Gervais, commune de Pontpoint,

Adjudicataire surenchéri ; N’ayant pas d’avoué constitué;2* Madame Anna-Caroline Cop;

tea u x , sans profession, demeurant a Saint-Gervais , commune de Pont­point, veuve de M. Jules-René De- sonlis.

Ayant poursuivi la première vente; Ayant pour avoué constitué M* 08-

carSavary;3* Madame Louisc-Jcniiy-Clénienco

Dosmaresl, iirolin.-laire. à Sainl-Piorre, ooiiiiuuue do Puut-

« Ayant agi : Premièrement n en sou nom pejvuimei.coiii- « me ayant la jouissance legak- « des biens de Baymoud t ie -« m -nt-Julest)cseiilis.soiim><• mineur, iié du iireimer mn- o riage du sieur Jules-Beiie « Dc- eiili-s, avec ladito dame « Desmarest. ju>qu’ù ce qn'il<1 atteigne sa div-liuilieine an-« née, ou jusqu’à son émaiici- u nation si elle a lieu avant « cet âge ; Ueuxièmement et 0 au nom et comme tutrice lé- « gale dudit m ineur; » '

Ayant pour avoué M' Georges Le- vieux ;

4* M. Françuis-Jean-ltaptiste Du- crocq. aubergiste, deuieuraut a Pont- Sainie-Maxeiico,

« Au nom et comme stiliro- « ffé-tuteur, taisant fonction! (I de tuteur, de . 1 Beiie*Ku- « gène üeseiilis; 2 et Edwige- « üermaitie Uescuiis, miitems, H è cause de ropposilou d iii- « térêts existant entre lesdits R mineurs cl Madame veuve « Descniis, leur mère sus- a uominee;

Ayant pour avoué M’ Auguste Sainte-Beuve;

5* El M. Henrl-Julieii Deseiili: en bâtiuiüuts, deinouraut

Suivant exploit de M' Cagnard huissier à Nanieuil-ie-Haudoniii, en date des quinze et seize Juin mil huit ceut quatre-vingt-seize, enregistré;

Notilicalion a été faite à :1* M. lu Procureur de la République

près le Tribunal civil de première instance de Senlis;

2* Madame Marie-Aloxandrine So­liveau, épouse du sieur Louis-Victor Dieux, ancien marchaud de vins ? Senlis, denieurautci-devant 4 Monta- gny-Saiute-Félicité et actuellement a Nanteud-lo-IIaud- uin, vendeur, avec lequel elle est domiciliée de droit audit Nauteuii, mais autorisée à ré­sider cliez M. Chastaiug, à Senlis, rue du Pnits-Iiphaine;

■ El Louis-vicior Dieux, ancien

S’adresser p o u r les renseignements :

OONCOROATLes créanciers admis au passif de

la faillite du sieur Augustin F brrb t, marchand tailleur d ’tiabits, demeu­rant à Béibisy-Saiut-Pierre, sont invités à se trouver le Mercredi quinze Juillet 4896, à d ix heures du m atin , au Greffe du Tribuual, sis au Palais de Justice, à Senlis, 4 l’effet d’eutendre le rapport du syndic sur la situation de la faillite, et délibérer sur lus propositious de concordat qui pourraient être faites, sinon passer outre au contrat d ’union, le tout en exécution du Code de commerce.

Pour insertion : i e Grelfier d u Tribunal,

Gborues DETROïE.

Etude do M' SA IN T E -B E U V E , avoué à Senlis.

' W '■ 'g I W rHT* MBS

r A H. le Maire de Cbambly. Pré­sident de la Commission adminlstra-tivo de l'Hospice;

2* A M' CARILLON, notaire Cbambly, dépositaire du cahier des charges.

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iciueilcineut a iNaniciiii-lc-Hau- duuiu,

« Ledit Dieux, comme exer- o çnm l> s droits cl aciiotis de « ii( diiiae Soliveau, suu épouse « sus-iiuiiiiiiée; »

Ala requête de M.l'raiiçois-Maxiiiie Dclv, marcluiiid do vins eu gros, de- üiciiraiit à Niiutcuil-le-Haudouin ;

peiutn*Graud-Fresnoy,

a Au nom et comme subroge- « tuicur du mineur ffa>moiid- a Cleiuciit-Julcs ücseuiis, sus- n nommé; »

N'ayant iias d’avoué constitue; Procédé le J la n lise p t Juillet mil

h u it cent qu a ire -c w g t-m zr, heure de m id i, eu l’aiulieiico des criées du Tribunal civil de preiiiièro iusiaueu séaut à Senlis, au Pillais de Justice, à la v e n te sur surenchère du suieine, au plus offruiil et deruier enchéris­seur, de rimuieubie dont la desigua tiou suit :

D é s i g n a t i o n

C om m une d e Pontpoint, onnton do Pont-Sainte-M axence,

ap p o n d ie se m en t d e Sentis (Oise).

Une Maison, à usage do culture, construite en pierres et couverte on tuiles, sise à .Saint-Gervais, com­mune do l’ontpoiiit, sur la route do Pont à Verbeno, cousistaut en :

Corps do logis sur la route, com- nretiaut : cuisiuo.'deux chambres a Mucher, cabinet, greuier au-dessus,

G rand 'porle couvcrio à côte.AU conchimi, grauge et bâlimeiii

divisé en reiniso, ecuiie, «table par 1,0 siirmoiiléas d 'un grenier.

Lopinièros eu retour dcquerre au

“ ï i i levant. b.Miment compreimiil fournil et potll miigasiti an rez-de cliansséo, cliainlire 01 cahiU'-l d»- d*. barras au |.remier étage, gromei au- dessus cave sous co batimiut.

A la suite, toit à porcs, iapmiercs

Cour*'enîre cca divers bâtiments,D om pe dans la cour.

Tout co qui t»réccdo est entouré domurs. .

Petit janlm nu midi.L’ensemble tient d'un coté levant

sises terroirs de Villers-Saist-Paul et Nogent-lbs-

VlBROBS, canton du Creil,

arrondissement de Senlis,Kn trois Lots.

L'adjudication aura lieu le Mardi septduillet 1 8 9 0 g

heure de m id i.Eu l’audience des criées du Tribunal

civil de premièri* instance de Seu­ils, au Palais de Justice de ladite ville, rue du la République.

S 'adresser pour les renseignements : 1* A M’ SAINTE-BEUVE, avoué

à Senlis ;2 A M' UESABIE, notaire à Creil:3 Au Greiie du fribuuat civil dé

première instance de Soulis, où le

DE BdURRiLURlE Bien Achalandé.

Pour renseignements, s’adresser à M‘ VÉNUAT, notaire au Plessis-Bel- levilie (Oise).

Elude de H ' S A ll T E -B B U V E avoué à Sentis.

j - à . 3 ^ ' t P L aDR

Huil Pièces de TerreSises terroir de RULLY,

Pour lequel domicile est élu ù Son- cahier des charges est déposé. , 10, rue Saint-Uilaiiv, en l'Etude

lie M’ Georges l.evieux, avoué, qui est constitue et cuiitmuera d oa'uper pour lui tant que Itesoin sera;

De l’expédition d'un acte dressé an Grolfe du Triimnai civil de prennore iiisliuice de Senlis, le trois Juin mil huit cent quatre-vingt-seize, eiire- gistrc, constatant le dépôt fait audit oreile, ledit jour, par M 'G. Leneux, avoué près ledit Tnbuuul, et do M.François-Jlaxime üely, sus-nommé, de la copie dûment tiintirée, sigueo, oollatiounée et enregistrée ;

D’uu contrat pa^sé devant M* Ma- giiier iiütiiiroà Baron et M'Lenicque, son collègue, noiairo à Nanieuii-Je; llaudoum, à la datodu preiinor Avril nul Imit cent quatre-vingt-seize, eure-umtré à ^allteuil-le-tiaudoum , le uuatre Avril mit Imit cent (piatre- vungt-seize, folio 60, case 15, CLUite- iiimi vente par le sieur Loui»-\ictor Dieux, ancien marchand do vins, do- iideitiéa Senli>,ruedo la République,■t résidant à .Moiitâgny-Samte-Feli-

cité; . . .D'une MAISON, sitiieo a Nnnleuil-

Ic-llaiidouiu, rue Gambetta, compro liant :

Hez-de-chaussce, premier etage, grenier au-dessus couvert en tuiles, écurie, remiso, kitim- tits à la suite diiiiiinut égalemout sur la rue Gani- betta.

Le tout con.struit en juerres, tenant par devant à la luo Gamhetta, |tar ilcnièro à la l'indle, d'uii cote a M.Caslaiit, et d'antro côté M. Dely.

t.adito vente au protit de M. Fra çois-Maxime De-v, ei-dessus nommé.

Etude de H’ PETIT, notaire à Senlis.

A vendra par adjudicationMaison de Campagne

Siso è SAlNT-NICOLAScommune de Courieuil,

Le Dimanche 9 i Ju in , dd eu x heures Par le ministère de M' P e t i t , notaire

à SenUs.

Etude de M’ Léon BARAN6 ER,commissaire-priseur

des ville et arrondissement de Senlis.

UÛMB ÛTUbB

A vendre par adjudication| ] i % E

HOTEL DES VENTES DE SENLISKue du Foirr, u* 1,

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Après le départ de M. D. ux P./'Conlinualion^

Le Dimanohe 28 Juin 1896»a une tteure de reiecee.

Parle ministère doM' LéouBARANOXB, commissaire-priseur à Soulis.

Dèaiguation sommaire :Une graudo Cuisinière, un Concas-

uiir un l’oëie Cadet, Lampes à es-

E n 8 L o ts ,Aveo faculté ae réunion partielle on totale

L'adjudication aura lieu le D im a n c h e v in g t- h u i t J a l n

d deux heures de l'après m idi,A la Mairie de Rully,

Et par lu ministère de Al' Pbtit, notaire à Souüs,

commis à cet effet.^adresser pour les renseignements:

r A M' SAINTE-BEUVE, avoué è Senlis ;

2’ A M* PETIT, notaire à Senlis, dépositaire du cahier dos charges.

Etudes de <S A IN T E -B E U V E , avoué â Sentis;

DESAUIE, notaire h CroiL,

A IM U H IC A T IO .%Eu l’Etude et par le ministère do

M' Dksaüib, notaire à Creil,Le Vendredi 3 Juillet, d deux heures,

DROIT D'tXPLOITATIONDKS

k i o s q u e s i i o l o u e s r é c l a m é sSystème Coutanço.v.'Avfcdéclaration .aux sus-mimines

Que Imlite iioliticatiou iour était nsi faite vonl'mim'meiit aux pre.s-

cripUoiis de l’article 21UI du (.ode civil, lumr qu'ils aient à proiidro dans le délai do ileux mois, telle ms- cripliuu Lrhvpothéiiue legale qu ils aviseraient, et i|ue faute par eux do ce faire dans ce délai cl icclui jiassé, l'immeuble dont s’agit passerait et dciueuroiait aux mains dudit sieur D iy dütimtivemeiit purgé et libéré uo lüuics hypothèques cette nature '

Et à M. le Procureur de la Répu­blique, seul :

r Que les anciens propriétaires dudit iminoiihie s >tit ;

Marie AlexainlrineSoliveau,épouse du sieur l.ouis-Victor Dieux:

|.éon-.\ime Itenoux - t (’.eiesliiie H 'iirietl'- .Moulin, sou épouse ;

Jiiséphine-AloxaiidrineDuval, veuve dt‘ iherre-Malliieii M<>nliii ;

Pour un partie do rimmeubloJoséphiiio-Alexandriiioüuvai, veuve

de Pierm-Mailiieii Moulin.Hcnrietlo-Jnlii'tie Borniclie. veuve

de Jenn-Fi ati('ois Dé>iié Cessé, com- mimaiité Go^sé-Uoruiche;

Hubert;Pour l’autre partie :Veuve Moulin stis-nommoe; cont-

munnuié Moulin - Duval, Joseph

S'adre.vKer pour les renseignements : V A M'SAINTE-REIIVE. avoué à

Se.nlis, syndic de io faillito Coutan- çou;

3' A H* DESADIE, notaire à Creil.

Eludes doM "F biixano MAGMER,

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En efl l'embra l'engagi prendn la pliyc une pn

I deineni I lui a d r I carniis: nier at s’èlanc

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HepûetrA