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Vision Spécial Saint-Jacques-le-Majeur pages 42 à 47 Fondation Jean-Dupéré pages 14-17 Participez à notre concours Web page 4 SEPTEMBRE 2014 • VOL 6 • NUMÉRO 5 • GRATUIT • WWW.MAGVISION.CA

Septembre 2014

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Bonjour à tous. J'espère que vos vacances ont été à la hauteur de vos attentes. Pour ma part, je me suis éloigné des sentiers battus. J'ai rendu visite aux gens de Saint-Jacques-le-Majeur. Avec ses 209 habitants, elle est l'une des plus petites municipalités de notre MRC. La connaissez-vous? Vous serez surpris d'y découvrir des trésors cachés. Chose certaine, leur accueil chaleureux ne laisse personne indifférent. J'ai eu le privilège de rencontrer Mme Michèle Thibert. Son histoire nous fait revenir jusqu'en 2002, année où son mari M. Jean Dupéré est décédé. Dans ce récit, Mme Thibert nous présente «L'Homme de Coeur» qu'était son mari et les gestes concrets qu'il a posés de son vivant. Plusieurs d'entre nous l'ont connu de nom mais en lisant ces lignes, vous découvrirez l'homme généreux qu'il était. MAGvision continue ses recherches pour vous faire découvrir notre région et quelques-unes de ces personnes généreuses qui trop souvent oeuvrent dans l'ombre. Soyons-en fier.

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Vision Spécial Saint-Jacques-le-Majeur

pages 42 à 47

Fondation Jean-Dupérépages 14-17

Participez à notre concours Web page 4

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Lundi au mercredi : 8h30 à 17h | Jeudi et vendredi : 8h30 à 21h | Samedi : 8h30 à 12h | Dimanche : fermé

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Nous sommes heureux de participer au succès de MAGvision !

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PROPRIÉTAIRESFlorent Laflamme Marco Laflamme

CONSEILLERS PUBLICITAIRESFlorent Laflamme Marco Laflamme

CONCEPTION / GRAPHISME ET WEB

JOURNALISTESVanessa Martin Roy Nelson Fecteau

CORRECTIONSNelson Fecteau

PHOTOGRAPHEMarc Fillion

IMPRIMEUR

POUR JOINDRE MAGVISIONFlorent LaflammeMarco [email protected] www.magvision.ca

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec.

Toute reproduction de textes, illustrations et photographies de MAGvision est interdite. Bien que toutes les précautions aient été prises pour assurer la rigueur des renseignements contenus dans MAGvision il est entendu que MAGvision ne peut être tenu responsable des erreurs ou des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements. MAGvision ne se rend pas responsable et ne prend pas position pour le contenu des articles et publicités.

NUMÉRIQUET E C H N O L O G I E S

418 281-1176418 281-1175

L’équipe

[

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MARCO LAFLAMME

FLORENT LAFLAMME

MAGvision Ça nous appartient

J’y tiens Je la soutiens

Et vous ?

Bienvenue à Saint-Jacques-le-Majeur Bonjour à tous. J’espère que vos vacances ont été à la hauteur de vos attentes. Pour ma part, je me suis éloigné quelque peu des sentiers battus. J’ai rendu visite aux gens de Saint-Jacques-le-Majeur. Avec ses 209 habitants, elle est l’une des plus petites municipalités de notre MRC. La connaissez-vous ? Vous serez surpris de découvrir, là aussi, des trésors cachés. Chose certaine, leur accueil chaleureux ne laisse personne indifférent.

L’Homme de cœurJ’ai eu le privilège de rencontrer Mme Michèle Thibert. Son histoire nous fait revenir en arrière jusqu’en 2002, année où son mari M. Jean Dupéré est décédé. Dans ce récit, Mme Thibert nous présente «L’Homme de Cœur» qu’était son mari et les gestes concrets qu’il a posés de son vivant. Plusieurs d’entre nous l’ont connu de nom mais en lisant ces lignes, vous découvrirez l’homme généreux qu’il était.

MAGvision continue ses recherches pour vous faire découvrir notre région et quelques-unes de ces personnes généreuses qui trop souvent oeuvrent dans l’ombre. Soyons-en fier.

ÉDITO SEPTEMBRE 2014

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Participez à notre concours ! Rien de plus simple ! Rendez-vous sur notre site Internet au www.magvision.ca et inscrivez-vous directement sans vous déplacer pour courir la chance de gagner.

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Page 5: Septembre 2014

Toute la gamme d’aliments pour chevaux Purina disponible sur place.

499, BOUL. FRONTENAC O., THETFORD MINES | 418 755-0408

2042, AV. SAINT-LAURENT PLESSISVILLE | 819 362-7331

VIENS AVEC TOUTE LA FAMILLE

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Mme Michèle Thibert, présidente de la Fondation Jean-Dupéré

Coiffure : Catherine Gilbert, Dolce Vita

Maquillage : Claudia Bilodeau, Esthétique Privilège Beauté

Photos : Marc Fillion

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Vision Mode8 Pourquoi vos cheveux sont-ils bruns, noirs, blonds ou

roux ?11 Regain de vitalité !

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[ Vision Habitation34 Vente d’une propriété34 Un seau en cuir qui sauve des vies !36 La disposition d’une résidence 36 Les frais supplémentaires, mais de quoi…. $$$

Vision Véhicules et Affaires38 Nos rues, nos avenues, nos boulevards... Les rues Marceau,

Trépanier, Turcotte et Boucher40 Le nom40 Les revenus de placement41 Un Tremplin pour bâtir ton avenir!

Vision Spécial Saint-Jacques-le-Majeur42 Municipalité de Saint-Jacques-le-Majeur45 Les Laprise et la politique municipale46 Un trésor du patrimoine bâti québécois

Vision Gastronomie et Évasion24 Partir pour ensuite apprécier doublement au retour26 La vie sucrée de Juliette Gagnon26 Soccer ou football : pourquoi utilise-t-on un terme

différent en Amérique du Nord pour désigner ce sport ?27 Jetez-vous à l’eau !28 Sandwich fraîcheur aux œufs et aux deux fromages28 Escalope de porc aux poires et au brie29 Observation des satellites artificiels30 Expérience unique pour le Thetfordois Samuel Jacques32 Mon beau coin de pays…32 Pourquoi brosser les dents de son chien ?

Vision Santé12 La stimulation du langage chez les enfants14-17 Fondation Jean-Dupéré18 Comportement individuel VS comportement en groupe18 Survol sur le diabète19 Le passage de cigogne (partie 1)22 Vitamine D22 Les dents de bébé qui ne tombent pas !23 Les différentes modes en circuit d’entraînement !23 Plan d’apprentissage et retour au travail

SOMMAIRE SEPTEMBRE 2014

www.magvision.ca [ 6 ] septembre 2014

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www.magvision.ca [ 8 ] septembre 2014

VISION MODE

Pourquoi vos cheveux sont-ils [ [

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Vous vous demandez pourquoi vos cheveux sont bruns alors que votre amie est blonde et que votre copain, lui, a les cheveux noirs ?

L’explication est simple. Chez les humains, la couleur des cheveux est la pigmentation des follicules pileux naturellement déterminée par deux types de mélanine : l’eumélanine et la phéomélanine.

La phéomélanine est responsable de la couleur rousse. L’eumélanine, qui a deux sous-types (noir ou brun), détermine la couleur du cheveu en fonction de sa concentration (plus la quantité de mélanine est importante, plus

le cheveu est foncé). Une faible concentration d’eumélanine brune donne des cheveux blonds tandis qu’une concentration plus élevée donne des cheveux bruns. Une faible concentration d’eumélanine noire donne des cheveux gris tandis qu’une concentration plus élevée donne des cheveux noirs.

La phéomélanine est chimiquement plus stable que l’eumélanine noire, mais moins que l’eumélanine brune qui s’oxyde plus lentement. C’est pourquoi, pendant le processus de décoloration artificielle, le peroxyde d’hydrogène donne aux cheveux plus foncés une teinte rougeâtre, puis orange, jaune et enfin blanche.

bruns, noirs, blonds ou roux ?

[ CATHERINE GILBERTCoiffeuse et technicienne en extensions de cils

Selon la concentration des 2 pigments de mélanine, il existe 7 couleurs naturelles :

• noir, couleur la plus commune dans le monde

• brun, 2e couleur la plus commune

• auburn

• châtain

• roux

• blond

• blanc

En coiffure, on classe les cheveux suivant l’échelle d’Eugène Schueller, sur une échelle de dix tons du plus foncé au plus clair : 1 noir, 2 brun, 3 châtain foncé, 4 châtain, 5 châtain clair, 6 blond foncé, 7 blond moyen, 8 blond clair, 9 blond très clair, 10 blond platine. À noter que les différentes teintes de roux ne sont pas considérées dans cette classification comme des couleurs de base.

Hé oui, maintenant vous savez pourquoi vous êtes brune ou blonde ou noire ou encore rousse !

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Beauté - Soins esthétiques - Tendances - Vêtements - Nouveautés

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Regain de vitalité ![ [

Parfois notre peau a besoin d’un boost pour lui redonner ce petit plus qui fait toute la différence. Voici un portrait de trois produits clés qui vous donneront bonne mine !

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Spray d'eau cellulaire geste essentiel n° 1La qualité de l’eau joue un rôle fondamental. Les eaux thermales soignent certaines maladies de

peau, mais elles ne sont pas idéales pour une peau saine. Les eaux déminéralisées généralement utilisées en cosmétique permettent la fabrication de produits propres, mais ne constituent pas un environnement cellulaire idéal. C’est pourquoi la recherche Institut Esthederm a inventé l’Eau Cellulaire, l’eau « sosie » de l’eau de la peau, qui anime la peau d’une nouvelle vitalité. Brume de soin incomparable, l’Eau Cellulaireagit comme une véritable « bombe d’énergie », pour apporter à votre peau fraîcheur, éclat et vitalité. En parfaite osmose avec votre organisme (100 % biomimétique, sans colorant, parfum ou conservateur), elle optimise les fonctions vitales de vos cellules ainsi que l’effi cacité des soins Institut Esthederm. La peau est ressourcée, pétillante de vie, éclatante de santé. Sa qualité de vie est assurée.

Crème Time TechnologyCrème détoxifi ante et source d'éclat, ce soin, symbole du savoir-faire Institut Esthederm dans le contrôle du vieillissement cutané, oeuvre au coeur des cellules pour un résultat qui se voit

[ VANESSA MARTIN ROYEsthéticienne, électrolyste diplômée

www.magvision.ca | 11 | septembre 2014

en surface : un éclat profond, signe d’une peau durablement plus jeune. Jour après jour la Crème Time Technology rééduque les ressources jeunesse de votre peau. En complément, une activation de la microcirculation détoxifi e la peau par drainage et ravive le teint. L’éclat est sublimé immédiatement, mais aussi sur le long terme, car la peau profondément plus jeune est de nouveau capable d’entretenir sa luminosité. Ravive l’éclat naturel de la peau en activant la microcirculation. Aide au drainage des toxines et à l’oxygénation de l’épiderme, pour redonner à la peau le teint rosé de sa jeunesse. Sublime immédiatement le teint. Pour les peaux stressées et fatiguées, ceux ayant le teint terne, un manque d’éclat, fatigue liée à l’âge ou au rythme de vie. Appliquer matin et / ou soir, seule ou après le Concentré Cellulaire, sur une peau propre et sèche du visage et du cou. La peau est éclatante, signe d’une peau durablement plus jeune.

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VISION MODE

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Les administrateurs de la Fondation Collations Élèves Démunis (FCED) sont heureux des dons reçus de gens d’affaires de l’extérieur de la région à la suite d’une visite des automobiles de la collection de la famille Demers. En effet, le 3 février dernier, un groupe composé d’une vingtaine de personnes de la région de Québec a été sensibilisé par M. Roger Demers, à donner à la FCED en guise d’appréciation de leur visite.

« À ce jour, la FCED a reçu divers dons totalisant un montant de 8 200 $. D’autres devraient suivre étant donné l’appel lancé à tous les gens lors de cette rencontre. Nous sommes bien heureux que ces dons reviennent en région et plus encore, pour les enfants démunis. Les administrateurs se joignent à moi pour remercier les instigateurs de cette initiative », mentionne le président de la FCED, M. Michel Verreault.

Rappelons que la FCED a offert près de 73 600 collations l’année dernière à environ 230 élèves répartis dans 18 écoles primaires situées sur le territoire de la Commission scolaire des Appalaches. Ces collations santé sont composées de fruits et légumes ainsi que de produits laitiers, conformément à la Politique alimentaire du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Source : Guylaine Hébert, Coordonnatrice à la Fondation Collations Élèves DémunisTél. : 418 338-7800, poste [email protected]

La Fondation Collations Élèves Démunis reçoit des dons à la suite d’une visite des automobiles de la collection de la famille Demers

VISION SANTÉ

La stimulation du langage chez les enfants[ [

[ MARTIN BLOUINDoctorant en psychoéducation

L’évolution langagière chez les enfants interpelle souvent les parents. Bien qu’il n’existe pas d’âge considéré comme normal pour qu’un enfant s’exprime convenablement, l’apprentissage de la parole peut parfois susciter quelques inquiétudes pour les parents qui voient leur enfant progresser en âge, mais peu au niveau du langage.

Bien qu’une consultation auprès d’un spécialiste soit parfois inévitable, vous pouvez travailler dans le quotidien de votre enfant pour l’amener à s’exprimer davantage. Donnez-lui le modèle le plus souvent possible. Répétez régulièrement les mêmes mots, en indiquant du doigt ce qu’il veut. Par exemple, si votre enfant montre du doigt son lait, dites : « Du lait, du lait… tu veux du lait. » Donnez-lui ensuite son lait. Vous pouvez aller rechercher le modèle en lui demandant, par exemple : « Que bois-tu ? » S’il répond, félicitez-le et redonnez-lui le modèle. S’il ne répond pas, fournissez-lui le modèle une fois de plus. Bref, comme

vous pouvez le constater, donner le modèle est la règle de base. Plus l’enfant entendra le modèle d’un concept (mot), plus il aura des chances d’éventuellement l’utiliser. Un enfant doit enregistrer l’information avant de pouvoir la produire.

Une autre stratégie efficace avec les enfants est d’utiliser la possibilité de faire un choix. Lorsque votre enfant indique un objet quelconque du doigt, donnez-lui le choix entre deux choses : « Veux-tu du lait ou du jus ? » Vous pouvez aussi utiliser cette technique, par exemple, lors de la collation. Offrez-lui deux choix de fruits : « Veux-tu une pomme ou une banane ? » Si votre enfant montre l’aliment choisi avec son doigt, vous pouvez le nommer. S’il dit le mot, félicitez-le.

Vous pouvez aussi utiliser toutes sortes d’activités et de jeux simples pour travailler le langage. Laissez-vous guider par ses intérêts. Embarquez dans ses jeux et nommez ce que

vous faites à l’intérieur de ceux-ci. Posez-lui des questions. Pour l’instant, l’idéal est de travailler dans le quotidien et dans les activités, mais toujours de façon générale. Quand votre enfant aura été évalué par l’orthophoniste, vous connaitrez les points plus précis à travailler selon les difficultés observées. En attendant, continuez de parler avec lui. Voilà la règle la plus importante, toujours dans le but de lui fournir le plus de modèles possible.

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Forme physique - Psychologie - Habitudes de vie

VISION

SANTÉ MAGvision

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Vous retrouvez sur la photo, monsieur Roger Demers, monsieur Conrad Jacques, directeur Services aux entreprises chez Desjardins et monsieur Jean-Louis Jacques, directeur au Comptoir Familial de Thetford Mines.

Un don pour la Banque Alimentaire La Vigne.

Page 14: Septembre 2014

Née du testament de Jean Dupéré, homme d’affaires connu de la région décédé en 2002 et qui fut président et chef de la direction de LAB Chryso-tile, la Fondation Jean-Dupéré a vu le jour en décembre 2003 à l’occasion du premier anniversaire du décès de son initiateur. L’organisme célèbre cette année son 10e anniversaire d’existence.

«C’est un beau cadeau que Jean nous a légué. Même si la Fondation nous fait vivre des moments parfois tristes et diffi ciles, je lui en suis très reconnaissante. Il y a un côté humain gratifi ant dans le fait d’aider les gens en leur apportant le petit coup de pouce qui peut parfois améliorer leur qualité de vie de façon signifi cative», d’affi rmer la présidente du conseil d’administration de la Fondation Jean-Dupéré, Mme Michèle Thibert.

Au sein du conseil d’administration, cette dernière est appuyée par Me Odette Gagné, secrétaire, Steve Samson, trésorier de même que Catherine Dupéré et Ghyslain Cliche, administrateurs.

«Je me sens triste quand je vois que, dans notre société moderne, ces aînés vivent souvent dans des conditions d’indigence extrême quasi in-humaines et, parmi ceux-ci, souvent des femmes. Les gens ne peuvent pas s’imaginer les diffi cultés que vivent ces personnes. Pourtant, elles auraient toutes mérité de se reposer», d’estimer Mme Thibert.

L’éducation, la santé, les jeunes et les personnes âgées sont visés par la mission de la Fondation Jean-Dupéré.

«La Fondation supplée à certains besoins qui ne seraient pas comblés autrement. Des petits gestes souvent très modestes pour des choses non couvertes par les programmes sociaux. Il s’agit souvent d’aides très variées qui font toute la différence du monde dans la vie de la personne qu’on aide et qui leur permettent de respirer un peu», affi rme la prési-dente qui souligne que si ces gens-là ne pouvaient pas compter sur la Fondation Jean-Dupéré, ils se retrouveraient bien démunis.

Cette dernière n’exclut pas qu’un jour la Fondation s’implique dans un projet d’envergure si celui-ci cadrait avec sa mission. Pour l’instant, les domaines d’intervention sont multiples. Bourses d’études, décrochage scolaire, massages, zoothérapie, orthèses, déplacements pour soins médi-caux, popote roulante, aide aux devoirs, la panoplie est des plus variées.

La Fondation intervient par le biais d’organismes tels les CSSS, les CHSLD, les CLSC, les Petits Frères des Pauvres, Cancer et Vie, la CSA et le Cégep de Thetford.

Au fi l des ans, la région a bénéfi cié d’une aide fi nancière non négligeable d’un million et demi de dollars dont 500 000 $ au niveau des bourses scolaires.

« Jean était comme un bulldozer et c’était nécessaire dans une industrie où il a dû se battre bec et ongles contre des joueurs beaucoup plus puissants que lui pour assurer la survie de l’industrie de l’amiante pendant 25 ans. Mais derrière cette image se cachait un homme de cœur. »

C’est là, selon son épouse Mme Michèle Thibert, la façon la plus juste de décrire l’homme qu’était Jean Dupéré. « C’était un homme qui pouvait se montrer dur et exigeant, mais, en même temps, il était généreux et surtout, loyal, un homme de parole sur qui on pouvait toujours compter. »

Cette générosité était parfois méconnue parce que, quand il appor-tait son aide, il préférait le faire sous le couvert de l’anonymat.

Le legs de 5 millions $ pour capitaliser une Fondation qui porterait son nom fut une surprise : oui et non. Tous, même les intimes, l’apprirent à l’ouverture du testament, mais le geste n’avait rien de surprenant et traduisait tout à fait l’essence de l’homme.

« Un beau geste. Un geste désintéressé qui n’avait rien d’une obliga-tion », de commenter Michèle Thibert. Et que la Fondation soit vouée au soutien des gens et des organismes de la région n’avait rien de sur-prenant non plus. « Jean Dupéré ne se considérait plus Montréalais. Il était profondément attaché à sa région d’adoption et a travaillé toute sa vie à sa prospérité. »

Il s’intéressait aux gens, à commencer par ses travailleurs et il n’était pas rare de le voir dans le puits ou dans le moulin avec ses bottes et son chapeau de sécurité.

Même cohérence quant à la mission de la Fondation Jean-Dupéré décrite dans son testament : venir en aide aux jeunes et aux per-sonnes âgées dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Pour lui, l’éducation était d’importance primordiale et sans laquelle un peuple ne pouvait aspirer à la prospérité.

Homme entier et sans détour, il pouvait paraître diffi cile d’approche. Mais une fois le mur franchi, Jean Dupéré était de commerce agréable. Expéditif et d’esprit vif, il tolérait mal le verbiage et l’échange avait intérêt à être pertinent sans quoi l’entretien risquait de tourner court.

Sous des dehors imperturbables, il était toujours ébranlé lorsqu’il devait procéder à des fermetures ou à des licenciements. « Ça pouvait l’empêcher de dormir pendant des jours lorsque de telles mesures s’imposaient », de révéler son épouse au sujet du président et chef de la direction de LAB Chrysotile. Il protégeait jalousement sa famille et sa vie privée et pouvait devenir féroce lorsque l’on s’attaquait aux siens.

Le secteur touristique de la région aura aussi bénéfi cié de la col-laboration de Jean Dupéré. Visites minières, belvédère d’observation, LABmobile, kiosque touristique et Musée minéralogique et minier sont tous des projets qu’il a encouragés et auxquels il a consenti des aides fi nancières considérables.

Jean Dupéré est né à Montréal en 1945. Il est décédé en décembre 2002.

Dix années d’aide et de support aux gens et organismes de la régionUn homme de cœur derrière la façade dure

Le conseil d’administration

Steve Samson, trésorier

Catherine Dupéré, administratice

Michèle Thibert, présidente

Ghyslain Cliche, administrateur

Odette Gagné, secrétaire

Jean Dupéré Fondation Jean-Dupéré

[NELSON FECTEAUJournaliste

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VISION REPORTAGE VISION REPORTAGE

www.magvision.ca [ 14 ] septembre 2014

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Née du testament de Jean Dupéré, homme d’affaires connu de la région décédé en 2002 et qui fut président et chef de la direction de LAB Chryso-tile, la Fondation Jean-Dupéré a vu le jour en décembre 2003 à l’occasion du premier anniversaire du décès de son initiateur. L’organisme célèbre cette année son 10e anniversaire d’existence.

«C’est un beau cadeau que Jean nous a légué. Même si la Fondation nous fait vivre des moments parfois tristes et diffi ciles, je lui en suis très reconnaissante. Il y a un côté humain gratifi ant dans le fait d’aider les gens en leur apportant le petit coup de pouce qui peut parfois améliorer leur qualité de vie de façon signifi cative», d’affi rmer la présidente du conseil d’administration de la Fondation Jean-Dupéré, Mme Michèle Thibert.

Au sein du conseil d’administration, cette dernière est appuyée par Me Odette Gagné, secrétaire, Steve Samson, trésorier de même que Catherine Dupéré et Ghyslain Cliche, administrateurs.

«Je me sens triste quand je vois que, dans notre société moderne, ces aînés vivent souvent dans des conditions d’indigence extrême quasi in-humaines et, parmi ceux-ci, souvent des femmes. Les gens ne peuvent pas s’imaginer les diffi cultés que vivent ces personnes. Pourtant, elles auraient toutes mérité de se reposer», d’estimer Mme Thibert.

L’éducation, la santé, les jeunes et les personnes âgées sont visés par la mission de la Fondation Jean-Dupéré.

«La Fondation supplée à certains besoins qui ne seraient pas comblés autrement. Des petits gestes souvent très modestes pour des choses non couvertes par les programmes sociaux. Il s’agit souvent d’aides très variées qui font toute la différence du monde dans la vie de la personne qu’on aide et qui leur permettent de respirer un peu», affi rme la prési-dente qui souligne que si ces gens-là ne pouvaient pas compter sur la Fondation Jean-Dupéré, ils se retrouveraient bien démunis.

Cette dernière n’exclut pas qu’un jour la Fondation s’implique dans un projet d’envergure si celui-ci cadrait avec sa mission. Pour l’instant, les domaines d’intervention sont multiples. Bourses d’études, décrochage scolaire, massages, zoothérapie, orthèses, déplacements pour soins médi-caux, popote roulante, aide aux devoirs, la panoplie est des plus variées.

La Fondation intervient par le biais d’organismes tels les CSSS, les CHSLD, les CLSC, les Petits Frères des Pauvres, Cancer et Vie, la CSA et le Cégep de Thetford.

Au fi l des ans, la région a bénéfi cié d’une aide fi nancière non négligeable d’un million et demi de dollars dont 500 000 $ au niveau des bourses scolaires.

« Jean était comme un bulldozer et c’était nécessaire dans une industrie où il a dû se battre bec et ongles contre des joueurs beaucoup plus puissants que lui pour assurer la survie de l’industrie de l’amiante pendant 25 ans. Mais derrière cette image se cachait un homme de cœur. »

C’est là, selon son épouse Mme Michèle Thibert, la façon la plus juste de décrire l’homme qu’était Jean Dupéré. « C’était un homme qui pouvait se montrer dur et exigeant, mais, en même temps, il était généreux et surtout, loyal, un homme de parole sur qui on pouvait toujours compter. »

Cette générosité était parfois méconnue parce que, quand il appor-tait son aide, il préférait le faire sous le couvert de l’anonymat.

Le legs de 5 millions $ pour capitaliser une Fondation qui porterait son nom fut une surprise : oui et non. Tous, même les intimes, l’apprirent à l’ouverture du testament, mais le geste n’avait rien de surprenant et traduisait tout à fait l’essence de l’homme.

« Un beau geste. Un geste désintéressé qui n’avait rien d’une obliga-tion », de commenter Michèle Thibert. Et que la Fondation soit vouée au soutien des gens et des organismes de la région n’avait rien de sur-prenant non plus. « Jean Dupéré ne se considérait plus Montréalais. Il était profondément attaché à sa région d’adoption et a travaillé toute sa vie à sa prospérité. »

Il s’intéressait aux gens, à commencer par ses travailleurs et il n’était pas rare de le voir dans le puits ou dans le moulin avec ses bottes et son chapeau de sécurité.

Même cohérence quant à la mission de la Fondation Jean-Dupéré décrite dans son testament : venir en aide aux jeunes et aux per-sonnes âgées dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Pour lui, l’éducation était d’importance primordiale et sans laquelle un peuple ne pouvait aspirer à la prospérité.

Homme entier et sans détour, il pouvait paraître diffi cile d’approche. Mais une fois le mur franchi, Jean Dupéré était de commerce agréable. Expéditif et d’esprit vif, il tolérait mal le verbiage et l’échange avait intérêt à être pertinent sans quoi l’entretien risquait de tourner court.

Sous des dehors imperturbables, il était toujours ébranlé lorsqu’il devait procéder à des fermetures ou à des licenciements. « Ça pouvait l’empêcher de dormir pendant des jours lorsque de telles mesures s’imposaient », de révéler son épouse au sujet du président et chef de la direction de LAB Chrysotile. Il protégeait jalousement sa famille et sa vie privée et pouvait devenir féroce lorsque l’on s’attaquait aux siens.

Le secteur touristique de la région aura aussi bénéfi cié de la col-laboration de Jean Dupéré. Visites minières, belvédère d’observation, LABmobile, kiosque touristique et Musée minéralogique et minier sont tous des projets qu’il a encouragés et auxquels il a consenti des aides fi nancières considérables.

Jean Dupéré est né à Montréal en 1945. Il est décédé en décembre 2002.

Dix années d’aide et de support aux gens et organismes de la régionUn homme de cœur derrière la façade dure

Le conseil d’administration

Steve Samson, trésorier

Catherine Dupéré, administratice

Michèle Thibert, présidente

Ghyslain Cliche, administrateur

Odette Gagné, secrétaire

Jean Dupéré Fondation Jean-Dupéré

[NELSON FECTEAUJournaliste

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VISION REPORTAGE

www.magvision.ca [ 15 ] septembre 2014

Page 16: Septembre 2014

Décernées au mérite selon les meilleures cotes R, les bourses d’études de la Fondation Jean-Dupéré constituent sans aucun doute le fer de lance de la Fondation. Bon an mal an, c’est une trentaine d’étudiants du Cégep de Thetford qui en bénéficient tout au long de leur baccalauréat pour un montant total annuel de 60 000 $.

En 9 ans, ce sont environ 90 étudiantes et étudiants qui se sont partagé 468 000 $ jusqu’à maintenant. Un comité de sélection choisit 10 étudiants parmi les 20 meilleures cotes R. Après étude de leur candidature et une entrevue, le comité arrête son choix sur les récipiendaires.

Présidente du conseil d’administration de la Fon-dation Jean-Dupéré, Mme Michèle Thibert estime que le Cégep de Thetford est le seul cégep de la

province à bénéficier d’un tel régime de bourses.

L’Intercom, un centre de stimulation s’adressant aux enfants accusant un retard de développe-ment, a reçu près de 54 000 $ de la Fondation Jean-Dupéré au cours des trois dernières années.

Le décrochage scolaire est également dans la mire de la Fondation. Les Trésors d’Albert avec près de 66 000 $ et Opti-Alte, maintenant ino-pérant, avec 40 000 $ ont été aidés tout comme de nombreux autres organismes, programmes ou activités visant à contrer le décrochage.

Le secteur de la santé fait l’objet d’attentions par-ticulières. Plus de 30 projets (évaluation conser-vatrice) totalisant près de 425 000 $ ont permis l’achat d’équipements destinés à des centres hos-

pitaliers, des centres de soins de longue durée ou des résidences pour personnes âgées.

Au-delà de ces chiffres et de ces statistiques, la Fondation Jean-Dupéré apporte réconfort et soulagement aux bénéficiaires de ces dons. Femmes enceintes, jeunes mères en difficulté, personnes en attente d’interventions, enfants défavorisés, déplacement, hébergement et qui ou quoi d’autres figurent au bilan de la Fonda-tion Jean-Dupéré dont le bilan de ses 10 années d’existence est impressionnant.

Jean Dupéré répétait à qui voulait l’entendre qu’il jugeait avoir une responsabilité sociale en-vers la région. Il serait fier de constater les bien-faits générés par son ultime geste de générosité.

le fer de lance de la Fondation Jean-DupéréLes bourses d’études :

632 rue Laflamme

Thetford Mines (Québec) G6G 3G7

M. Jacques Roberge, président du conseil d’administration du Cégep de Thetford, Mme Michèle Thibert, présidente de la Fondation Jean-Dupéré, et M. François Dornier, ex-directeur général du Cégep de Thetford encadrent les

bénéficiaires des bourses de la Fondation Jean-Dupéré.Ces élèves ont reçu leur 1re bourse de 2 000 $ en 2011, leur 2e bourse de 2 000 $ en 2012 et leur 3e bourse de

2 000 $ en 2013, pour un total de 6 000 $ réparti sur trois ans.

4 février 2005*

La Résidence Pavillon-Saint-Joseph fait peau neuve grâce à de généreux donateurs.

14 juin 2004*

Une aide financière de 80 000 $Cinq projets pour le bénéfice des jeunes et des personnes âgées de la grande ville de Thetford Mines ont reçu une aide financière de la Fondation Jean-Dupéré.Un premier montant de 40 000$ a été remis à la Fondation du Centre hospitalier de la région de l’Amiante (CHRA) pour l’acquisition d’équipements d’ophtalmologie. Un deuxième octroi de 30 000$ a été versé au CHRA. Ce montant sera utilisé pour l’achat de civières-douches.Un premier montant de 5 000 $ a été remis à la Commission scolaire de L’Amiante (CSA) pour le projet «Les trésors d’Albert» de la Polyvalente de Thetford Mines.Un deuxième enveloppe a été remise à la CSA pour le projet «Stage linguistique-Angleterre» de la Polyvalente de Black Lake.Le Centre «J’ai du génie» qui vient en aide aux jeunes de 5 à 12 ans dans différents domaines de l’apprentissage, a également reçu un montant de 2500 $.

Source : Courrier Frontenac et les archives du Cégep de Thetford

8 juin 2007*L’école Ste-Luce se joint au Club des petits-déjeuners.La Fondation Jean Dupéré fait un don de 25 000$ pour parrainer le Club de Disraeli.

[NELSON FECTEAUJournaliste

Quelques exemples concrets de la générosité de la Fondation

Fondation.indd 3-4 2014-08-21 09:23:09

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Décernées au mérite selon les meilleures cotes R, les bourses d’études de la Fondation Jean-Dupéré constituent sans aucun doute le fer de lance de la Fondation. Bon an mal an, c’est une trentaine d’étudiants du Cégep de Thetford qui en bénéficient tout au long de leur baccalauréat pour un montant total annuel de 60 000 $.

En 9 ans, ce sont environ 90 étudiantes et étudiants qui se sont partagé 468 000 $ jusqu’à maintenant. Un comité de sélection choisit 10 étudiants parmi les 20 meilleures cotes R. Après étude de leur candidature et une entrevue, le comité arrête son choix sur les récipiendaires.

Présidente du conseil d’administration de la Fon-dation Jean-Dupéré, Mme Michèle Thibert estime que le Cégep de Thetford est le seul cégep de la

province à bénéficier d’un tel régime de bourses.

L’Intercom, un centre de stimulation s’adressant aux enfants accusant un retard de développe-ment, a reçu près de 54 000 $ de la Fondation Jean-Dupéré au cours des trois dernières années.

Le décrochage scolaire est également dans la mire de la Fondation. Les Trésors d’Albert avec près de 66 000 $ et Opti-Alte, maintenant ino-pérant, avec 40 000 $ ont été aidés tout comme de nombreux autres organismes, programmes ou activités visant à contrer le décrochage.

Le secteur de la santé fait l’objet d’attentions par-ticulières. Plus de 30 projets (évaluation conser-vatrice) totalisant près de 425 000 $ ont permis l’achat d’équipements destinés à des centres hos-

pitaliers, des centres de soins de longue durée ou des résidences pour personnes âgées.

Au-delà de ces chiffres et de ces statistiques, la Fondation Jean-Dupéré apporte réconfort et soulagement aux bénéficiaires de ces dons. Femmes enceintes, jeunes mères en difficulté, personnes en attente d’interventions, enfants défavorisés, déplacement, hébergement et qui ou quoi d’autres figurent au bilan de la Fonda-tion Jean-Dupéré dont le bilan de ses 10 années d’existence est impressionnant.

Jean Dupéré répétait à qui voulait l’entendre qu’il jugeait avoir une responsabilité sociale en-vers la région. Il serait fier de constater les bien-faits générés par son ultime geste de générosité.

le fer de lance de la Fondation Jean-DupéréLes bourses d’études :

632 rue Laflamme

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M. Jacques Roberge, président du conseil d’administration du Cégep de Thetford, Mme Michèle Thibert, présidente de la Fondation Jean-Dupéré, et M. François Dornier, ex-directeur général du Cégep de Thetford encadrent les

bénéficiaires des bourses de la Fondation Jean-Dupéré.Ces élèves ont reçu leur 1re bourse de 2 000 $ en 2011, leur 2e bourse de 2 000 $ en 2012 et leur 3e bourse de

2 000 $ en 2013, pour un total de 6 000 $ réparti sur trois ans.

4 février 2005*

La Résidence Pavillon-Saint-Joseph fait peau neuve grâce à de généreux donateurs.

14 juin 2004*

Une aide financière de 80 000 $Cinq projets pour le bénéfice des jeunes et des personnes âgées de la grande ville de Thetford Mines ont reçu une aide financière de la Fondation Jean-Dupéré.Un premier montant de 40 000$ a été remis à la Fondation du Centre hospitalier de la région de l’Amiante (CHRA) pour l’acquisition d’équipements d’ophtalmologie. Un deuxième octroi de 30 000$ a été versé au CHRA. Ce montant sera utilisé pour l’achat de civières-douches.Un premier montant de 5 000 $ a été remis à la Commission scolaire de L’Amiante (CSA) pour le projet «Les trésors d’Albert» de la Polyvalente de Thetford Mines.Un deuxième enveloppe a été remise à la CSA pour le projet «Stage linguistique-Angleterre» de la Polyvalente de Black Lake.Le Centre «J’ai du génie» qui vient en aide aux jeunes de 5 à 12 ans dans différents domaines de l’apprentissage, a également reçu un montant de 2500 $.

Source : Courrier Frontenac et les archives du Cégep de Thetford

8 juin 2007*L’école Ste-Luce se joint au Club des petits-déjeuners.La Fondation Jean Dupéré fait un don de 25 000$ pour parrainer le Club de Disraeli.

[NELSON FECTEAUJournaliste

Quelques exemples concrets de la générosité de la Fondation

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Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi lorsque l’humain est en groupe il adopte des comporte-ments inhabituels, dangereux voire asociaux ? La psychologie sociale a tenté d’expliquer ce phé-nomène. En fait, le conformisme, l’obéissance, les normes sociales et la désindividuation seraient, entre autres, à l’origine de ce phénomène.

Le conformisme :C’est un changement de comportement ou de croyance à partir d’une pression implicite du groupe. Le sujet adopte le point de vue de la majorité. Il peut y avoir deux types de majorité : la majorité quantitative qui se définit par le nombre et la majorité qualitative qui se définit par la compétence, le prestige et l’autorité. Puis, le sujet se conforme soit pour se faire accepter et apprécier par le groupe ou soit pour réduire son incertitude (lorsque nous vivons de l’incertitude, c’est désagréable et cela crée un conflit intérieur : mon avis VS celui de la majorité. Nous ressentons alors un désir de validation de notre opinion par celle de la majorité.)

[ ANDRÉANNE COMTEBachelière en psychologie

comportement en groupeComportement individuel VS [ [

L’obéissance : C’est une soumission à une figure d’autorité. Les figures d’autorité peuvent être, par exemple, une personnalité connue, un expert ou un leader naturel. Puis, l’autorité est considérée comme étant le garant et le responsable moral du com-portement et des implications du comportement. Ainsi, l’autorité déresponsabilise l’individu qui ne fait que suivre ce que lui dicte l’autorité.

Les normes sociales : Elles sont des règles de conduite dans une société ou un groupe social. Elles portent sur des comportements, des conduites, des jugements, des attitudes, des opinions, des croyances et varient en fonction des groupes et des situations vécues par le groupe. Les fonctions de ces normes sont d’organiser les relations dans le groupe, d’apporter de la stabilité et d’aider à prévoir les comportements. Elles permettent aussi de définir l’identité d’un groupe (chez nous, on ne fait pas comme ça) et d’évaluer les individus en fonction du respect ou non des normes.

La désindividuation : Il s’agit de la perte de notre autonomie, de notre rationalité et notre opinion quand nous sommes dans un groupe, car nous imitons la foule. De plus, différents contextes favorisent ce phénomène notamment :• les témoignages collectifs : lorsque plusieurs

personnes partagent une même émotion ou vivent un même évènement.

• l’endossement de rôles sociaux : lorsqu’une personne doit endosser un rôle bien particulier, son attitude habituelle va être remplacée par l’attitude attendue dans ce rôle.

• Les comportements collectifs : plusieurs personnes participent à un évènement. Une dynamique de foule s’installe et les personnes ne sont plus un individu, mais un participant.

En terminant, ces conclusions se sont basées sur certains protocoles expérimentaux célèbres tels que ceux de Milgram (1961) et de Zimbardo (1971). Je vous invite à les consulter si le sujet vous intéresse.

chroniqueAndreanne.indd 1 2014-08-04 14:32:39[ STÉPHANIE FAUCHERÉtudiante en pharmacie

Actuellement, le diabète est une maladie en effervescence au sein de notre population. Grossièrement, on peut diviser le diabète en deux classes, le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Le second représente 80 % des diabétiques et il est le responsable de l’augmentation de la présence de la maladie dans la population.

Qu’est-ce que le diabète ?Le diabète se caractérise par l’incapacité des cellules musculaires par exemple à capter le sucre dans le sang afin de fonctionner adéquatement. Dans le diabète de type 1, le pancréas ne sécrète plus d’insuline qui permet au sucre d’entrer dans les cellules. Pour le diabète de type 2, on parle plutôt de résistance de la cellule à l’action de l’insuline. Alors, le taux de sucre augmente dans le sang, créant ainsi une hyperglycémie. Les symptômes se présentent habituellement comme une augmentation de la soif, de l’envie d’uriner, de l’appétit et de la fatigue.

Causes du diabèteLe diabète de type 1 n’a pas de cause en tant que telle, il est habituellement diagnostiqué à un jeune âge. Le diabète de type 2 est une conséquence de l’addition de mauvaises habitudes de vie. Ce sont habituellement des gens avec un surplus de poids, sédentaires, fumeurs ayant ou non des problèmes cardiaques qui sont atteints.

Les traitementsLe traitement de base du diabète représente l’adoption de bonnes habitudes de vie telles qu’une bonne alimentation, l’exercice physique régulier et l’arrêt tabagique. Cela permettra un meilleur contrôle de la maladie et pourrait éventuellement réduire la nécessité de la prise de médicaments chez les diabétiques de type 2. Le diabète de type 1 se traite seulement avec de l’insuline par injection sous-cutanée. Le diabète de type 2 se traite avec des médicaments qui réduisent le taux de sucre et certains peuvent recevoir de l’insuline si le contrôle de la maladie n’est pas adéquat.

Contrôle du diabèteLe diabète ne se guérit pas encore en 2014, mais il se contrôle. En effet, les gens atteints du diabète doivent se piquer sur le bout des doigts quelques fois par jour afin de connaître leur taux de sucre dans le sang (glycémie). Si le diabète n’est pas bien contrôlé, c’est-à-dire sous ou au-dessus des valeurs cibles, les conséquences peuvent être importantes. Par exemple en hypoglycémie (taux de sucre trop bas), les gens se sentent très mal, confus, étourdis et cela peut même aller jusqu’au coma s’ils ne consomment pas de sucre. Au contraire, une hyperglycémie (taux de sucre trop élevé) ne représente pas les mêmes conséquences à court terme, mais à long terme, cela peut affecter la santé des reins, du cœur et des vaisseaux sanguins.

Survol sur le diabète[ [

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Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi lorsque l’humain est en groupe il adopte des comporte-ments inhabituels, dangereux voire asociaux ? La psychologie sociale a tenté d’expliquer ce phé-nomène. En fait, le conformisme, l’obéissance, les normes sociales et la désindividuation seraient, entre autres, à l’origine de ce phénomène.

Le conformisme :C’est un changement de comportement ou de croyance à partir d’une pression implicite du groupe. Le sujet adopte le point de vue de la majorité. Il peut y avoir deux types de majorité : la majorité quantitative qui se définit par le nombre et la majorité qualitative qui se définit par la compétence, le prestige et l’autorité. Puis, le sujet se conforme soit pour se faire accepter et apprécier par le groupe ou soit pour réduire son incertitude (lorsque nous vivons de l’incertitude, c’est désagréable et cela crée un conflit intérieur : mon avis VS celui de la majorité. Nous ressentons alors un désir de validation de notre opinion par celle de la majorité.)

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L’obéissance : C’est une soumission à une figure d’autorité. Les figures d’autorité peuvent être, par exemple, une personnalité connue, un expert ou un leader naturel. Puis, l’autorité est considérée comme étant le garant et le responsable moral du com-portement et des implications du comportement. Ainsi, l’autorité déresponsabilise l’individu qui ne fait que suivre ce que lui dicte l’autorité.

Les normes sociales : Elles sont des règles de conduite dans une société ou un groupe social. Elles portent sur des comportements, des conduites, des jugements, des attitudes, des opinions, des croyances et varient en fonction des groupes et des situations vécues par le groupe. Les fonctions de ces normes sont d’organiser les relations dans le groupe, d’apporter de la stabilité et d’aider à prévoir les comportements. Elles permettent aussi de définir l’identité d’un groupe (chez nous, on ne fait pas comme ça) et d’évaluer les individus en fonction du respect ou non des normes.

La désindividuation : Il s’agit de la perte de notre autonomie, de notre rationalité et notre opinion quand nous sommes dans un groupe, car nous imitons la foule. De plus, différents contextes favorisent ce phénomène notamment :• les témoignages collectifs : lorsque plusieurs

personnes partagent une même émotion ou vivent un même évènement.

• l’endossement de rôles sociaux : lorsqu’une personne doit endosser un rôle bien particulier, son attitude habituelle va être remplacée par l’attitude attendue dans ce rôle.

• Les comportements collectifs : plusieurs personnes participent à un évènement. Une dynamique de foule s’installe et les personnes ne sont plus un individu, mais un participant.

En terminant, ces conclusions se sont basées sur certains protocoles expérimentaux célèbres tels que ceux de Milgram (1961) et de Zimbardo (1971). Je vous invite à les consulter si le sujet vous intéresse.

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Le passage de cigogne (partie 1)[ [

[ Dre MARIE-EVE BEAUDOINChiropraticienne de famille

Association des chiropraticiens du QuébecSource :

Avoir un enfant constitue pour bien des femmes l’un des plus beaux moments de leur existence et de plus en plus de Québécoises choisissent de donner la vie. Ce sont toutes les sphères de la vie quotidienne qui sont chamboulées par l’arrivée d’un enfant. Bien que tous ces changements soient les bienvenus, certaines transformations corporelles, occasionnant des inconforts de légers à sévères, peuvent l’être beaucoup moins. Comment profiter au maxi-mum de cette période magique ?

La grossesse Chaque grossesse est unique. Afin de permettre au corps tout entier, et plus spécialement au bassin, de s’adapter à la présence du bébé,

les ligaments deviennent rapidement plus malléables et causent parfois de l’instabilité qui se traduit, pour la future maman, par de la douleur ou de l’inconfort. Un déséquilibre mécanique du bassin peut avoir un impact sur la fonction optimale de l’utérus lors de la grossesse et de l’accouchement. Le changement le plus significatif est l’augmentation rapide et ciblée du poids au niveau de l’abdomen. Cette charge, que la femme doit supporter vingt-quatre heures par jour, cause un stress important touchant particulièrement la région lombaire de la colonne vertébrale et celle du bassin. D’où les fameux maux de dos et douleurs au nerf sciatique dont tant de futures mères souffrent. Le docteur en chiropratique accompagne la future mère tout au long de sa grossesse car il maîtrise des techniques adaptées aux besoins de la femme enceinte et peut soulager les inconforts causés par les changements drastiques au corps de celle-ci.

L’accouchement Voici enfin venu le moment tant attendu. Bien

malheureusement, il est difficile d’éviter les douleurs lors de cette étape cruciale. Le bassin, mais aussi la colonne vertébrale, subissent des changements intenses et rapides lors de l’accouchement. Toutefois, si le bassin a con-servé une mobilité maximale durant la grossesse, il est possible de réduire le temps de travail et les risques de complication. Lors de la grossesse, une hormone appelée « relaxine » est sécrétée par l’organisme. C’est cette hormone qui permet aux ligaments de devenir élastiques, ce qui fa-cilite le passage du bébé. S’il y a désalignement ou blocage au niveau des os du bassin durant la grossesse, des douleurs plus intenses se feront sentir au moment de l’accouchement. Les exer-cices pratiqués durant la grossesse aideront à diminuer ces inconforts et ces douleurs.

Lors de notre prochaine parution, nous abor-derons l’allaitement et les soins quotidiens du bébé.

chroniqueChiro.indd 1 2014-08-21 09:29:05[ STÉPHANIE FAUCHERÉtudiante en pharmacie

Actuellement, le diabète est une maladie en effervescence au sein de notre population. Grossièrement, on peut diviser le diabète en deux classes, le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Le second représente 80 % des diabétiques et il est le responsable de l’augmentation de la présence de la maladie dans la population.

Qu’est-ce que le diabète ?Le diabète se caractérise par l’incapacité des cellules musculaires par exemple à capter le sucre dans le sang afin de fonctionner adéquatement. Dans le diabète de type 1, le pancréas ne sécrète plus d’insuline qui permet au sucre d’entrer dans les cellules. Pour le diabète de type 2, on parle plutôt de résistance de la cellule à l’action de l’insuline. Alors, le taux de sucre augmente dans le sang, créant ainsi une hyperglycémie. Les symptômes se présentent habituellement comme une augmentation de la soif, de l’envie d’uriner, de l’appétit et de la fatigue.

Causes du diabèteLe diabète de type 1 n’a pas de cause en tant que telle, il est habituellement diagnostiqué à un jeune âge. Le diabète de type 2 est une conséquence de l’addition de mauvaises habitudes de vie. Ce sont habituellement des gens avec un surplus de poids, sédentaires, fumeurs ayant ou non des problèmes cardiaques qui sont atteints.

Les traitementsLe traitement de base du diabète représente l’adoption de bonnes habitudes de vie telles qu’une bonne alimentation, l’exercice physique régulier et l’arrêt tabagique. Cela permettra un meilleur contrôle de la maladie et pourrait éventuellement réduire la nécessité de la prise de médicaments chez les diabétiques de type 2. Le diabète de type 1 se traite seulement avec de l’insuline par injection sous-cutanée. Le diabète de type 2 se traite avec des médicaments qui réduisent le taux de sucre et certains peuvent recevoir de l’insuline si le contrôle de la maladie n’est pas adéquat.

Contrôle du diabèteLe diabète ne se guérit pas encore en 2014, mais il se contrôle. En effet, les gens atteints du diabète doivent se piquer sur le bout des doigts quelques fois par jour afin de connaître leur taux de sucre dans le sang (glycémie). Si le diabète n’est pas bien contrôlé, c’est-à-dire sous ou au-dessus des valeurs cibles, les conséquences peuvent être importantes. Par exemple en hypoglycémie (taux de sucre trop bas), les gens se sentent très mal, confus, étourdis et cela peut même aller jusqu’au coma s’ils ne consomment pas de sucre. Au contraire, une hyperglycémie (taux de sucre trop élevé) ne représente pas les mêmes conséquences à court terme, mais à long terme, cela peut affecter la santé des reins, du cœur et des vaisseaux sanguins.

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Page 20: Septembre 2014

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Pour inscription : 418 335-7205

Merci à tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce projet !

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Page 21: Septembre 2014

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Page 22: Septembre 2014

La vitamine D est aussi appelée « Vitamine antirachitique » parce que le rachitisme, un trouble de la croissance, est causé par une carence en vitamine D. En Amérique du Nord, ainsi que dans plusieurs pays industrialisés, on ajoute systématiquement de faibles quantités de vitamine D au lait et à la margarine dans le but de prévenir cette maladie.

Soleil et vitamine DOn estime que l’exposition au soleil (par l’action des rayons ultraviolets B) peut procurer de 80 % à 90 % de la vitamine D requise, mais il faut que ce soit fait dans des conditions optimales. Une simple exposition (sans écran solaire) des mains, des avant-bras et du visage pendant 10 à 15 minutes (plus que ça on a besoin d’un écran solaire) entre 11h00 et 14h00 à raison de 2 ou 3 fois par semaine suffira à assurer un apport adéquat à un adulte en bonne santé d’avril à octobre environ. Mais voilà, que fait-on pour le reste de l’année ?

Depuis une quinzaine d’années, de nombreuses

études ont bien démontré les bénéfices potentiels d’un apport adéquat en vitamine D surtout l’hiver, car dans notre pays nordique, on ne synthétise (fabrique) pas la vitamine D en hiver ! Alors à partir de novembre, nos réserves baissent assez rapidement. C’est à ce moment qu’il est sage de faire doser son taux sanguin pour voir si un complément est nécessaire.

Selon les experts, dans notre hémisphère nord, nous sommes pour la plupart en déficit de vitamine D3 (la forme à privilégier comparativement à la D2) et de beaucoup. Pour maintenir un taux sanguin adéquat en hiver (75 mmol/l pour les adultes) une supplémentation quotidienne à partir de novembre de 1500 à 2000 UI serait nécessaire pour optimiser notre santé.

Un apport suffisant diminue l’incidence du diabète, du cancer et des maladies cardiovasculaires. Il est aussi vital pour la santé des os et il joue un rôle essentiel dans le métabolisme du calcium dans l’organisme.

Principale source alimentaireLes poissons gras comme le thon, le hareng etc., le lait de vache ainsi que les boissons de soya enrichies.

Personnes à risquesUne trop faible exposition au soleil, les végétaliens, ceux qui ont des troubles d’absorption intestinale (ex.: fibrose kystique, maladie coeliaque), qui avancent en âge et font de l’obésité.

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[ ANGÈLE HUPPÉ, N.D.ANaturopathe diplômée agréée

P.S. : Comme pour toute prise de suppléments, il est bon d’être bien conseillé avant de prendre de la vitamine D.

chroniqueAngele.indd 1 2014-08-04 14:58:58[ Dre MIREILLE LESSARDDentiste

Plusieurs parents sont inquiets et viennent consulter avec leur enfant à ce sujet. Pourquoi certaines dents d’adultes sortent avant que la dent primaire ne soit tombée ? Faut-il faire enlever la dent de lait ? La réponse est oui. Je vous explique.

Pour qu’une dent primaire puisse tomber normalement, il faut que la dent d’adulte qui la remplace «mange» ou résorbe toute sa racine. Quand il n’y a plus de racine, la dent tombe naturellement. Cependant, si la dent permanente est désalignée, elle laissera une partie de racine et cela empêchera la dent de bouger.

La cause principale de ce problème est le manque d’espace. En réalité, ce n’est pas la dent de bébé qui est en problème, c’est la dent d’adulte. Comme elle est plus large, si elle manque de place dans l’os, elle se tourne, se déplace plus à l’avant ou plus à l’arrière. Bref elle tente de se faufiler pour se frayer un chemin. Cela laisse donc une partie de la racine de bébé et l’empêche de tomber. C’est là que l’on voit ce que les gens appellent « deux rangées de dents ».

Dans ces cas, le coup de pouce d’un parent est souvent nécessaire. Il est important de branler le plus possible la dent primaire pour tenter de l’arracher au plus tôt. On peut même placer de l’oragel au pourtour de la dent pour le confort. Plus on attend, plus la dent permanente érupte et plus elle coince l’autre et l’empêche de bouger. Si on attend trop, la dent de lait repoussée perd sa mobilité et une intervention du dentiste devient incontournable si on veut permettre à la dent d’adulte d’avoir une chance de se replacer naturellement.

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Les dents de bébé qui ne tombent pas ![ [

N’hésitez pas à consulter dans ces cas. Ces soins sont couverts par la RAMQ et p o u r r a i e n t éviter le besoin d ’ a p p a r e i l s orthodontiques dans les cas mineurs.

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VISION SANTÉ

Page 23: Septembre 2014

en circuit d’entraînement !Les différentes modes [ [

[ JEAN POULINKinésiologue-kinésithérapeute, B.Sc., D.E.S.S.

Circuit d’entraînement (diversité, fonction-nalité, intensité) : Entrainement complète-ment personnalisé et modifiable à souhait en fonction des besoins spécifiques du pratiquant. Le « circuit training » est par définition une sé-rie d’exercices fonctionnels extrêmement variés issus de la gymnastique, d’athlétisme, des sports de combat, de musculation, de cardio, effectués à haute intensité.

CrossFit (la totale, doit avoir entraîneur cer-tifié): Le CrossFit combine principalement la force athlétique, l’haltérophilie, la gymnas-tique et les sports d’endurance. Le mot Cross-Fit vient de Cross Fitness (en français, en-traînement physique croisé) de par le mélange de différentes activités physiques et sportives préexistantes.

Les pratiquants de CrossFit courent, rament, grimpent à la corde, sautent, déplacent des ob-jets, pratiquent des mouvements olympiques d’haltérophilie ainsi que des exercices au poids du corps, utilisent des haltères, des anneaux

de gymnastiques, des boîtes, des kettlebells, des sacs et tout autre objet pouvant servir à l’entraînement.

Le CrossFit axe son fonctionnement autour de dix compétences athlétiques : endurance car-diovasculaire et respiratoire, endurance mus-culaire, force, souplesse, puissance, vitesse, agilité, psychomotricité, équilibre et précision.

Circuit calisténics ou cardio-endurance (beauté & force) : Cardio-vasculaire, exercices de renforcement musculaire de base, au sol, sur barre, avec quelques poids libres seulement en utilisant avec imagination le travail au poids de corps. La pause est minime et l’intensité de travail est de moyenne à élevée. La solution an-tique pour transformer votre corps en véritable athlète !

Circuit Cardio-Abdos (sans matériel) : En-traînement rempli d’exercices pliométriques et d’intervalles ininterrompus de force, de puis-sance, de résistance et de renforcement du

tronc. Aucun équipement ou haltères requis et vous n’avez pas besoin d’être dans une condi-tion optimale pour le faire.

HIIT ( high intensity interval training) : Ac-célération courte de forte intensité avec courte récupération

Cross-training : L’entraînement croisé est une méthode d’entraînement physique regroupant des exercices dans différentes disciplines. L’idée est de s’entraîner à un autre sport que celui principalement pratiqué durant l’année.

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VISION SANTÉ

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Plan d’apprentissage et retour au travailRappelons-nous que le TCCL, souvent appelé commotion cérébrale, survient à la suite d’un coup direct ou indirect à la tête, au visage, au cou ou ailleurs sur le corps (voir les articles 1 et 2 pour les signes et symptômes, interventions et retour au jeu).

Un encadrement du retour à l’apprentissage favorise une meilleure récupération, particulièrement chez les enfants dont le cerveau est en développement. À la suite du TCCL, l’effort cognitif requis en classe ou au travail peut entrainer de l’anxiété de même qu’une augmentation des symptômes. Les étapes suivantes donnent un exemple de plan de retour à l’apprentissage et peuvent être adaptées pour un retour au travail selon la sévérité de la condition et le type de travail à effectuer. Si la condition se détériore malgré un retour progressif, il sera bon de considérer un ralentissement de la progression tel que suggéré

pour le retour au jeu (partie 2).

Exemple de plan de retour à l’apprentissage (CTSQ 2014) :Étape 1: Repos cognitif

Étape 2: Réintroduction progressive de l’activité cognitiveActivités cognitives pendant de courtes périodes

Étape 3: Devoirs avant de fréquenter l’écoleSi 30 min d’activités mentales légères sont tolérées, alors envisager le retour partiel à l’école

Étape 4: Retour partiel à l’écoleSeulement une partie de la journée à l’école, devoirs

Étape 5: Réintégration à l’écoleAugmentation progressive de la présence à l’école; journée complète

Étape 6: Retour à l’apprentissage et à une charge complète de travail cognitif

Test, examens, rattrapage scolaire

Conclusion et RecommandationsUne évaluation complète du TCCL, l’élimination des autres problématiques pouvant accentuer le TCCL et le traitement en physiothérapie fa-vorisent un meilleur pronostic.

Notez qu’il existe des tests présaison utiles pour obtenir des données de base qui aident dans la réhabilitation post-TCCL : < 25 ans : test valide 2-3 ans ; > 25 ans : test toujours valide (physio-thérapie spécialisé).

L’éducation et la prévention auprès des enfants, adultes, famille, entraineur, professeur combiné à un bon plan de reprise de l’activité permettra à la personne ayant subi un TCCL une meilleure réintégration au jeu, scolaire et au travail.

Soyons Pro Actifs !!!

Le traumatisme cranio-cérébral léger (TCCL) (partie 3)

[ LUCIE DROUINPhysiothérapeute, Bacc.Sc., M.Sc.

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Page 24: Septembre 2014

Mathieu Brochu Partir pour ensuite apprécier doublement au retour

Actuel directeur Gestion de patrimoine à la Caisse Desjardins du Carrefour des Lacs, M. Mathieu Brochu est revenu à Thetford Mines, secteur Black Lake, il y a maintenant deux ans après cinq années passées à l’extérieur pour des raisons professionnelles.

Originaire de Black Lake, Mathieu Brochu a fréquenté l’école St-Louis au niveau primaire, la Polyvalente de Black Lake au niveau secondaire et le Cégep de Thet-ford pour ses études collégiales en Sciences de la nature. Il avait dans sa mire la profession de comptable. Après un court intermède qui l’éloigna momentané-ment de son projet de carrière, sa passion pour les fi nances reprit ses droits. «J’ignorais où cela allait me mener !»

Il entreprit ensuite un baccalauréat en fi nances suivi d’un certifi cat en planifi ca-tion fi nancière. Il poursuit présentement des études à la maîtrise en développe-ment des organisations qu’il envisage de mener à terme en 2016.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le Mouvement Desjardins a joué un rôle prépondérant dans sa vie professionnelle. À 18 ans, il agissait comme caissier à la Caisse de Black Lake dans le cadre d’un emploi d’été. «Aujourd’hui, je travaille avec des gens qui m’avaient alors donné ma formation», s’amuse-t-il à rappeler.

À sa sortie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), il décroche un em-ploi chez Desjardins à titre de planifi cateur fi nancier en charge du développe-ment des affaires. Il y sera de 2007 à 2012. Très impliqué dans son nouveau milieu de vie, « il pensait y faire un grand bout de chemin » pour employer ses paroles. Actif au sein de quatre fondations, il en mit une sur pied.

« Toutefois, en 2011, le carriériste en moi commença à parler. Je n’étais plus certain de vouloir attendre mon tour pour monter lentement les échelons », raconte-t-il. En peu de temps, il se voit confronter à un choix diffi cile : un em-ploi au centre-ville de Montréal ou à la Caisse du Carrefour des Lacs.

« Après mûre réfl exion, j’ai décidé de revenir dans ma région d’origine. Ma famille, mes amis, le plein air, le VTT et une opportunité de carrière à moyen terme ont été des facteurs déterminants dans ma décision », d’affi rmer le jeune homme de 30 ans qui se défi nit comme un gars de parole qui a le défaitisme en horreur.

Ce dernier n’hésite pas à vanter la belle qualité de vie de son milieu retrouvé. « Si tu t’emmènes ici avec la mentalité de la ville, c’est certain que tu vas t’ennuyer. Personnellement, j’adore le plein air. Vivre en région te permet d’avoir un meil-leur rythme de vie. C’est un bel endroit pour élever une famille. Le coût de la vie est également intéressant », fait valoir celui qui dirige une équipe de 10 personnes composée de planifi cateurs fi nanciers, de conseillers et d’adjoints.

Deux ans après son retour, Mathieu Brochu est loin d’être déçu de la décision qu’il a prise. « Il faut partir de la région pour l’apprécier doublement au retour. On ne se rend pas compte de ce que l’on possède. Quand on a le nez trop proche de l’arbre, on ne voit pas la forêt derrière. »

Mathieu Brochu ne cache pas apprécier grandement les gagnants. « La région a pris du galon », estime-t-il. Le jeune homme se réjouit d’être revenu chez lui. Son bonheur serait complet si sa conjointe, demeurée à Mirabel, pouvait dénicher un emploi et venir le rejoindre en région. Elle œuvre en milieu hospitalier avec une formation de technologue en radiodiagnostic.

Mathieu Brochu dit souhaiter que de nombreux jeunes ayant quitté la région reviennent y faire carrière tout en profi tant des conditions de vie enviables.

Vivre en région te permet d’avoir un meilleur rythme de vie. C’est un bel endroit pour élever une famille.

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Journaliste

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VISION DE RETOUR CHEZ NOUS

Page 25: Septembre 2014

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VISION GASTRONOMIE & ÉVASION

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J’ai précédemment parlé de la série La vie épicée de Charlotte Lavigne de Nathalie Roy, une série de chick lit que j’avais beaucoup appréciée. Le personnage de Charlotte était très attachant et j’aimais beaucoup la description qu’elle faisait de tous les bons petits plats qu’elle cuisinait pour sa famille et ses amis. Toute bonne chose a cependant une fin (pensons ici à Harry Potter) et, après quatre tomes, l’auteure a choisi de mettre un terme à sa série, non sans avoir une idée bien précise derrière la tête.

Nathalie Roy a décidé de publier les aventures de Juliette Gagnon, la fille de Charlotte, choisissant ainsi de représenter une nouvelle génération. Juliette est une jeune fille dans la vingtaine aussi extravagante que sa mère, mais sans les talents culinaires. Elle préfère nettement plonger dans un pot de Nutella ou s’acheter des bonbons au dépanneur du coin plutôt que de se lancer dans la préparation d’un parmentier de canard. Côté amoureux, Juliette, qui tente de surmonter une rupture difficile, ne manque pas de prétendants,

JULIE GRENIER-TURCOTBachelière en littérature[

Bibliographie : La Vie sucrée de Juliette Gagnon, NATHALIE ROY, mai 2014.

même s’ils ne semblent pas correspondre à la définition du prince charmant. Avec ses amies, Juliette tentera de trouver l’amour, mais aussi de réussir sa carrière de photographe, en mangeant quelques cupcakes au passage. Comme sa mère, Juliette saura se mettre les pieds dans les plats, par exemple en ayant une courte aventure avec le père d’une amie (ce qui, vous vous en doutez, n’est pas une bonne idée). Pour ceux qui aimeraient retrouver Charlotte, et bien, malheureusement, elle ne fait pas d’apparition dans le premier tome, elle est seulement mentionnée quelques fois.

Bien sûr, ce roman n’invente rien, on retrouve de nombreux points communs à tous les romans de chick lit, comme la maladresse du personnage principal ou encore la recherche éternelle du grand amour (qui, ô surprise, n’est peut-être pas si loin que ça après tout). Toutefois, j’avoue avoir un faible pour l’écriture de Nathalie Roy qui est vive et comique. Vous vous attacherez rapidement au personnage de

Juliette et en refermant le roman, vous aurez hâte de lire la suite de ses aventures prévues pour l’automne 2014. Ça et manger un cupcake.

La vie sucrée de Juliette Gagnon[ [

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terme différent en Amérique du Nord pour désigner ce sport ?Soccer ou football : pourquoi utilise-t-on un [ [

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STÉPHANIE NAPKY COUTUREÉtudiante[

Peut-être avez-vous pendant la Coupe du Monde regardé les matchs sur les chaînes européennes ? Si tel est le cas, vous avez sûrement remarqué que le sport que l’on connaît ici comme le soccer n’est pas désigné sous le même nom en Europe. Et ce ne sont pas eux les étranges, car nous, résidents de l’Amérique du Nord, sommes les seuls à ne pas donner le même nom à ce sport si populaire.

Jusqu’à tout récemment, personne ne s’était vraiment attardé à la question. Un économiste de l’Université du Michigan, Stefan Szymanski, a cependant décidé d’étudier la question.

M. Szymanski a établi au fil de ses recherches que le terme soccer venait de l’Angleterre. Mais avant de s’attaquer à l’origine du mot, quelques notions historiques sont nécessaires.

Les origines du soccer remontent au Moyen Âge. Cependant, c’est seulement au 19e

siècle que deux aristocrates de grandes écoles britanniques ont décidé de vraiment

réglementer le sport. Dès ce moment, le sport se scinda en deux. L’Association Football et le Rugby Football voyaient le jour. Par souci de commodité, au fil des ans, les noms des 2 sports furent raccourcis.

En effet, association a été séparée en deux pour faire le mot assoc duquel on recoupa par la suite les deux premières lettres pour finalement en arriver à la syllabe soc. À cette syllabe, on ajouta le suffixe er, en raison de l’appellation commune du rugby qui était à l’époque rugger. C’est ainsi qu’est né le terme soccer.

Alors, comment expliquer que ce terme se soit rendu en Amérique ? Selon les recherches de M. Szymanski, le mot soccer aurait voyagé d’un côté de l’Atlantique à l’autre pour une question pratique. Effectivement, c’est vers les années 1800 qu’on a assisté aux premiers balbutiements du football américain. L’utilisation du mot soccer permettait tout simplement de limiter les ambigüités.

Avec la Coupe du Monde de la FIFA qui s’est déroulée au cours des mois de juin et juillet derniers, on a vu un regain d’intérêt pour le soccer, tout de même assez pratiqué dans la Belle Province. En effet, les bars sportifs étaient tous bien remplis de fans plus désireux les uns que les autres de voir triompher leur équipe favorite.

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www.magvision.ca [ 26 ] septembre 2014

VISION ÉVASION

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J’ai précédemment parlé de la série La vie épicée de Charlotte Lavigne de Nathalie Roy, une série de chick lit que j’avais beaucoup appréciée. Le personnage de Charlotte était très attachant et j’aimais beaucoup la description qu’elle faisait de tous les bons petits plats qu’elle cuisinait pour sa famille et ses amis. Toute bonne chose a cependant une fin (pensons ici à Harry Potter) et, après quatre tomes, l’auteure a choisi de mettre un terme à sa série, non sans avoir une idée bien précise derrière la tête.

Nathalie Roy a décidé de publier les aventures de Juliette Gagnon, la fille de Charlotte, choisissant ainsi de représenter une nouvelle génération. Juliette est une jeune fille dans la vingtaine aussi extravagante que sa mère, mais sans les talents culinaires. Elle préfère nettement plonger dans un pot de Nutella ou s’acheter des bonbons au dépanneur du coin plutôt que de se lancer dans la préparation d’un parmentier de canard. Côté amoureux, Juliette, qui tente de surmonter une rupture difficile, ne manque pas de prétendants,

JULIE GRENIER-TURCOTBachelière en littérature[

Bibliographie : La Vie sucrée de Juliette Gagnon, NATHALIE ROY, mai 2014.

même s’ils ne semblent pas correspondre à la définition du prince charmant. Avec ses amies, Juliette tentera de trouver l’amour, mais aussi de réussir sa carrière de photographe, en mangeant quelques cupcakes au passage. Comme sa mère, Juliette saura se mettre les pieds dans les plats, par exemple en ayant une courte aventure avec le père d’une amie (ce qui, vous vous en doutez, n’est pas une bonne idée). Pour ceux qui aimeraient retrouver Charlotte, et bien, malheureusement, elle ne fait pas d’apparition dans le premier tome, elle est seulement mentionnée quelques fois.

Bien sûr, ce roman n’invente rien, on retrouve de nombreux points communs à tous les romans de chick lit, comme la maladresse du personnage principal ou encore la recherche éternelle du grand amour (qui, ô surprise, n’est peut-être pas si loin que ça après tout). Toutefois, j’avoue avoir un faible pour l’écriture de Nathalie Roy qui est vive et comique. Vous vous attacherez rapidement au personnage de

Juliette et en refermant le roman, vous aurez hâte de lire la suite de ses aventures prévues pour l’automne 2014. Ça et manger un cupcake.

La vie sucrée de Juliette Gagnon[ [

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VISION ÉVASION

Jetez-vous à l’eau ![ [

Cet automne… mouillez-vous dans l’une des deux piscines publiques de Thetford Mines ! Une programmation bonifiée avec un total de 440 activités dont 21 nouveaux cours aquatiques, comme ceux de Aqua bien-être, Zumba aquatique et Aquafitness de type crossfit.

L’équipe du Service des loisirs de la Ville de Thetford Mines vous offre des cours diversifiés pour tous les âges, tous les goûts, toutes les conditions physiques et à tout moment de la journée alors que l’horaire est prolongé et s’établit de 6 h 30 à 22 h, et ce, 7 jours sur 7.

Que vous soyez jeune retraité, travailleur de soir ou de nuit, personne handicapée, jeune mère avec son bébé ou que vous preniez simplement une pause de votre travail, il sera possible de vous inscrire à l’une de nos activités de jour à la piscine, que ce soit en groupe, en privé ou semi-privé.

Vous habitez dans une résidence pour retraités ? Téléphonez-nous et nous irons vous rencontrer, vous présenter les activités et noter vos inscriptions. Nous pourrons même vous proposer un transport avec Taxibus afin de vous rendre à vos cours en plus d’adapter nos activités aquatiques en fonction de la taille de votre groupe. Il est également possible pour les gens actifs et au travail de former leur propre groupe et de bénéficier d’un encadrement adapté, répondant à leurs besoins et à leurs disponibilités.

Il faut savoir que les activités aquatiques procurent des bénéfices pour la santé mentale, la détente et l’aspect physique. Dans l’eau, la sollicitation cardio-vasculaire est plus douce

alors que la personne est en quasi apesanteur. Des études ont d’ailleurs démontré que la pratique d’une activité aquatique apaise les douleurs liées à l’arthrite et à l’arthrose tout en renforçant les articulations. La natation, une activité physique aux multiples bienfaits !

Consultez la programmation aquatique dans le cahier du Service des loisirs et culture ou encore le site Web de la Ville de Thetford Mines, au www.ville.thetfordmines.qc.ca, sous l’onglet Services aux citoyens | Service loisirs et culture | Volet aquatique. Ou communiquez à l’une des deux piscines publiques en appelant la coordonnatrice aquatique, Mme Judith Bourgault, au 418 338-8888, poste 0, ou à [email protected].

ANDRÉ LESSARDDirecteur des loisirs et de la culture

à la ville de thetford Mines[

Page 28: Septembre 2014

Sandwich fraîcheur aux œufs et aux deux fromages

[ SYLVIE GIGUÈRECuisinière

Ingrédients

• 500 ml (2 tasses) de jeunes pousses d’épinards• 1 pot de 170 ml de poivrons rouges rôtis,

égouttés et hachés grossièrement• 250 ml (1 tasse) de jeunes pousses de pois

mange-tout• 125 ml (1/2 tasse) de fromage Duo du

Paradis râpé• 75 ml (1/3 tasse) de carottes râpées• 4 œufs cuits durs, hachés• 8 tranches de pain L’Olivier Compliments

d’environ 1 cm (1/2 po) d’épaisseur• Sel et poivre, au goût• 60 ml (1/4 tasse) de sauce à salade• 15 ml (1 c. à soupe) de cerfeuil haché finement• 30 ml (2 c. à soupe) de ciboulette hachée• 60 ml (1/4 tasse) de fromage râpé

[ Préparation : 15 minutes ] [ Temps total : Moins de 30 min. ] [ Portions : 4 ] [ Niveau : Facile ] [ Type de plat : Crêpes, pains et sandwiches ]

1. Pour préparer les œufs cuits durs, déposer les œufs dans une casserole et recouvrir d’eau froide. Chauffer à feu moyen-vif jusqu’à ce que l’eau frémisse. Cuire de 8 à 10 minutes.

2. Pour éviter la formation d’un cerne noirâtre autour du jaune d’œuf, passer aussitôt les œufs dans l’eau froide afin d’arrêter la cuisson.

3. Dans un bol, mélanger les œufs, les carottes, les fromages, la ciboulette, le cerfeuil et la sauce à salade. Saler et poivrer. Réserver.

4. Sur quatre tranches de pain, répartir les jeunes pousses d’épinards, les poivrons rôtis, la garniture aux œufs et les pousses de pois mange-tout. Refermer le sandwich. Accompagner d’une salade du jardin.

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Astuce de l’aide-gourmet : Pour la garniture aux œufs, remplacer les carottes par 45 ml (3 c. à soupe) de tomates séchées, le cerfeuil par 15 ml (1 c. à soupe) de basilic et le Duo du Paradis par du féta de chèvre.

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www.magvision.ca [ 28 ] septembre 2014

VISION GASTRONOMIE

Ingrédients

• 45 g (1 /4 tasse) de poires, en petits dés

• 60 g ( 1/2 tasse) de brie, écroûté et coupé en dés

• Sel et poivre noir du moulin, au goût

• 4 escalopes de porc de 140 g (5 oz) chacune

• 60 ml ( 4 c. à soupe) de farine

• 15 ml (1 c. à soupe) d’huile de canola

• 80 ml (1 /3 tasse) de vin blanc

• 125 ml (1/2 tasse) de bouillon de légumes ou de poulet

• 10 ml (2 c. à thé) de fécule de maïs, délayée dans un peu d’eau

[ Préparation : 20 min.] [ Cuisson : 15 min.] [ Portion : 4]

[ ÉRIC FECTEAUChef cuisinier

Escalope de porc aux poires et au brie[ [

Préparation1. Température du four : 150°C (300°F)

2. Mélanger les poires et le brie. Saler et poivrer. Répartir la préparation au cen-tre des escalopes. Rouler les escalopes et faire tenir à l’aide de cure-dents.

3. Fariner les roulades et les secouer pour enlever 1’excédent de farine. Poivrer.

4. Préchauffer le four.

5. Faire chauffer l’huile à feu moyen dans un poêlon antiadhésif allant au

four. Faire revenir les roulades de 4 à 6 minutes sur toutes les faces. Couvrir puis enfourner et faire cuire 5 minutes de plus. Saler. Retirer du poêlon et réserver au chaud.

6. Déglacer le poêlon avec le vin et le bouillon. Incorporer la fécule délayée et laisser épaissir à feu doux.

7. Dresser les escalopes dans des assiettes et napper de la sauce.

8. Accompagner d’un couscous aux fruits séchés.

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Page 29: Septembre 2014

L’observation des satellites artificiels est un autre domaine intéressant de l’astronomie. Il est très facile de les observer simplement en levant les yeux vers le ciel. Il est alors possible de les voir se déplacer la nuit sur la voûte céleste.

Ces derniers sont placés en orbite à une distance variant de 200 à 40 000 km et parfois plus. Tous ces satellites tournent assez rapidement autour de la terre. Les seuls qui ne semblent pas bouger sont les satellites géostationnaires (36 000 km). Cependant, il est impossible de les observer sans équipements spécialisés (caméra et télescope).

Parmi les milliers de satellites en orbite, il y en a quelques-uns dont nous pouvons observer le déplacement. Certains vont clignoter, d’autres vont produire des flashs lumineux et d’autres, comme la station

spatiale (ISS), apparaîtront comme un point lumineux qui se déplace dans le ciel.

Les satellites sont visibles seulement dans ces conditions pour un observateur : ils doivent réfléchir la lumière du soleil i.e. ne pas se situer dans l’ombre de la terre et le fond du ciel doit être sombre.

Pour ceux et celles qui aimeraient reconnaître les satellites visibles ou prévoir leurs passages, le site web « HEAVENS ABOVE » (www.heavens-above.com) est l’un des meilleurs. Il suffit d’entrer le nom de votre ville (Ex: Saint-Joseph-de-Coleraine) comme site d’observation afin d’obtenir les dates et heures des passages des satellites les plus brillants ou spectaculaires comme les satellites IRIDIUM qui deviennent subitement très lumineux pendant quelques secondes.

Observation des satellites artificiels[ [

GAÉTAN LAFLAMMEAstronome amateur, membre (FAAQ) (SRAC)[

Les réunions du club d’astronomie se tiennent au pavillon d’accueil des 3 Monts le 1er vendredi de chaque mois à 19 h. Les prochaines se tiendront le 5 septembre et le 3 octobre. Vérifier le site web www.3monts.ca ou nous écrire à [email protected] si vous avez des questions ou pour la confirmation de l’activité. Bonnes observations !

L’observateur O verra le satellite se déplacer s’il est éclairé par le soleil et que le ciel est noir.

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VISION ÉVASION

www.magvision.ca [ 29 ] septembre 2014

Page 30: Septembre 2014

Expérience unique pour le Thetfordois [ [

récifs coralliens pour l’avant-midi. Après le dîner, on compilait habituellement les données recueillies le matin», d’expliquer Samuel.

Le reste de l’après-midi se passait à aider les gens du village dans leurs travaux. «Lors de mon séjour, nous avons aidé à reconstruire l’école primaire qui avait été détruite par un tremblement de terre.» La lecture, les cartes et les échecs occupaient les membres de l’équipe de recherche en soirée.

Le centre de recherche était installé près d’un village de pêcheurs. «Ce qui rajoutait à l’authenticité de l’expérience, car le village était trop éloigné pour être une destination touristique», d’ajouter Samuel Jacques. Les commodités étaient très rudimentaires. Une génératrice constituait la seule source d’électricité. Elle permettait de faire fonctionner le compresseur qui servait à emplir les bonbonnes d’air des plongeurs et de fournir l’éclairage le soir. Il n’y avait pas d’eau courante. «Un baril d’eau que l’on remplissait quand le niveau de la rivière était assez haut nous permettait de nous laver. Quant à la nourriture et à l’eau potable, un bateau-marchand passait toutes les semaines nous apporter ce dont nous avions besoin.»

«Nous ne mangions que des plats typiquement cambodgiens préparés tous les jours par une dame du village de pêcheurs. Nous avions du riz à tous les repas, même au déjeuner.»

Samuel Jacques est demeuré en Asie du Sud-est de janvier à mai 2014.

Il a visité le Cambodge et la cité d’Angkor, «la chose la plus impressionnante que j’ai vue», affirmera-t-il. Le Laos, la jungle et les tribus des montagnes, la Thailande, la Malaisie et Singapore ont suivi.

Mais l’Indonésie a constitué le coup de cœur du Thetfordois d’origine avec, entre autres, l’ascension du volcan Rinjani, le trek le plus difficile d’Indonésie.

Tout au long de cette aventure, Samuel Jacques a eu une bonne pensée à l’endroit de quelques supporters à savoir Setlakwe Meubles, Intersport, Desjardins et l’Association générale des étudiants en sciences de l’Université de Sherbrooke.

Étudiant actuellement à la maîtrise en biologie moléculaire à l’Institut de recherche en immunologie et cancérologie de Montréal, le Thetfordois Samuel Jacques a vécu récemment une expérience unique dans les pays de l’Asie du Sud. Il a joint les rangs d’une équipe de recherche poursuivant des objectifs bien particuliers.

Appartenant à une famille de 5 enfants, Samuel Jacques a fait ses études primaires, secondaires et collégiales à Thetford Mines. Après des études en sciences pures au Cégep de Thetford, il a complété un baccalauréat en biologie moléculaire et cellulaire à l’Université de Sherbrooke.

«Je ne peux pas vraiment parler de ce que je fais actuellement à la maîtrise car c’est confidentiel», affirme celui qui a fait partie des cadets de l’air et du stage band de la polyvalente pendant ses études secondaires. Samuel Jacques a également travaillé en Angleterre pendant un été pour perfectionner son anglais.

L’idée de vivre cette expérience en Asie du Sud lui est venue vers la fin de son baccalauréat en biologie moléculaire. «Je voulais prendre quelques mois de congé avant d’entreprendre ma maîtrise, mais je voulais en même temps faire quelque chose de constructif avec le savoir que j’avais acquis tout au long de mon cheminement universitaire.» Des recherches sur internet lui ont permis de trouver cette équipe et de la contacter pour offrir son aide.

Cette équipe de recherche basée sur l’île cambodgienne Koh Rong Samloem avait comme objectifs de restaurer les récifs coralliens maintenant protégés, mais gravement endommagés par la pêche commerciale, et de faire l’étude des populations d’hippocampes en danger à cause de la destruction de leur habitat.

Le périple vers l’île Koh Rong Samloem n’est pas de tout repos. Un trajet de 30 heures permet d’atteindre Phnom Penh, la capitale du Cambodge. De là, une randonnée de 8 heures en autobus mène le voyageur à la ville côtière de Sihanoukville. «De là, des membres de la Marine Cambodia Conservation m’attendaient pour un dernier trajet de 2 heures vers l’île.»

Samuel Jacques raconte que ce sont les coqs qui sonnaient le réveil dès l’aube alors que le déjeuner était servi à 7 heures.

«Nous allions ensuite préparer notre équipement de plongée et nous partions faire l’étude des

Samuel Jacques

[NELSON FECTEAUJournaliste

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Mon beau coin de pays…[ [

J’ai toujours pensé que les meilleurs ambassadeurs d’une région étaient ceux qui sont natifs de cette région ou qui y vivent. En tourisme, la meilleure promotion est le bouche à oreille et il faut se souvenir qu’il est facile de convaincre quelqu’un lorsque l’on est soi-même convaincu. D’ailleurs, dans tous les sondages touristiques, le premier incitatif d’une visite est toujours celui des parents et amis.

Un bel exemple est arrivé au cours des dernières semaines lors du passage

de Michel Louvain à l’émission « Viens-tu faire un tour ? » de Michel Barrette le 22 juin dernier. Lors de l’émission, alors que les deux Michel étaient assis dans les bancs de l’église St-Alphonse, Michel Louvain a parlé avec beaucoup d‘enthousiasme et d’émotion de cette magnifique église qu’il a fréquentée durant toute sa jeunesse. Dans les jours suivants, des gens de Québec, de Boucherville, de Bellechasse et

de St-Jean-Port-Joli, qui avaient vu l’émission, sont venus expressément pour découvrir ce joyau architectural de notre patrimoine.

Il est remarquable que Michel Louvain, qui est dans le monde du spectacle depuis 58 ans, s’est toujours fait un devoir de faire référence à sa ville natale lors de presque toutes ses entrevues. Il a toujours parlé de sa région natale avec enthousiasme et beaucoup de fierté.

Imaginons un instant que tous ceux qui sont nés ici ou qui y demeurent soient aussi fiers et aussi convaincus que lui que nous avons la chance de vivre dans l’une des plus belles régions de la province, je pense que nous assisterions à la meilleure campagne publicitaire jamais faite jusqu’à maintenant.

[ DENIS BOURASSATourisme Région de Thetford

Ah j’oubliais. À la suite de l’émission au cours de laquelle Michel Louvain confiait qu’il avait toujours rêvé de faire un concert dans l’église St-Alphonse, le comité du patrimoine religieux de l’église St-Alphonse lui a lancé une invitation qu’il a acceptée avec plaisir. C’est donc le samedi 25 octobre prochain à 20 heures que Michel Louvain se produira pour la première fois dans cette belle église qui l’a vu grandir dans son beau coin de pays…Un moment de fierté mémorable en perspective.

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KELLY MERCIERConseillère Animalière[

Plus de 80 % des chiens présentent des problèmes dentaires. Les dents de votre chien ne devraient pas avoir de taches jaunes ou brunâtres. De plus, son haleine, s’il a une bonne santé buccale, ne devrait pas vous repousser.

Brosser les dents de son chien est une habitude toute simple pour prévenir ou stopper la progression de problèmes ou maladies buccodentaires.

Le brossage permet d’éliminer la plaque qui se dépose sur les dents après les repas. La plaque est un mélange de bactéries et de résidus alimentaires. Si les dents ne sont pas nettoyées de façon régulière, cette plaque peut se transformer jusqu’à devenir du tartre.

Malheureusement, une fois que votre chien a du tartre, il n’est plus possible de l’enlever par un simple brossage, il faut alors consulter un vétérinaire afin de procéder à un détartrage.

Idéalement, on devrait brosser les dents de son chien une fois par jour, mais au minimum

3 fois par semaine. La première fois, brossez-les quelques secondes et augmentez la durée à chaque fois pour arriver à un bon brossage d’environ deux minutes.

Plus vous l’habituez jeune, plus ce sera facile. Cependant, même à l’âge adulte, avec de la patience et de la douceur, vous pouvez y arriver.

Puisque votre chien avale son dentifrice, n’utilisez pas le vôtre, car il contient des produits qui peuvent être toxiques si avalés. Vous trouverez en animalerie des dentifrices de même que des brosses et des doigtiers pour vous permettre d’effectuer plus facilement et efficacement le nettoyage des dents de votre chien.

Commencez par l’habituer à se faire manipuler au niveau de la gueule, touchez-lui aussi le museau, puis introduisez votre doigt muni d’un doigtier dans sa gueule et massez les gencives et les dents.

Ensuite, mettez un peu de dentifrice sur votre doigtier et permettez-lui de sentir et même

goûter, puis introduisez-le dans sa gueule et massez à nouveau les gencives et les dents.

Maintenant, introduisez la brosse à dents avec dentifrice et brosser ses canines, puis les incisives (partie la plus sensible) et ainsi de suite pour toutes les dents. Brossez la surface externe des dents, car c’est là que la plaque s’accumule.

Effectuez le nettoyage tout doucement pour faire de cette activité un moment agréable pour votre chien et n’oubliez pas de le récompenser souvent par des caresses.

dents de son chien ?Pourquoi brosser les [ [

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VISION ÉVASION

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VISION HABITATION

Faire affaires avec un courtier immobilier pour la vente de votre propriété vous permet de conclure la plus importante transaction de votre vie en toute tranquillité.

Quelles sont les étapes de la vente d’une propriété ?• Conclusion du contrat de courtage

• Installation de la pancarte

• Publication de la propriété sur les différents réseaux : SIA, MLS, CENTRIS

• Premiers appels et visites d’acheteurs poten-tiels

• Promesse d’achat et négociations

• Inspection du bâtiment par un expert

• Vente chez le notaire

Combien puis-je déterminer le prix de vente de ma maison ?Il y a plusieurs facteurs qui détermineront le prix de vente dont les conditions du marché,

mais il est du devoir de votre courtier immobilier de vous aider à bien évaluer le tout et fi xer un prix juste.

Quels seraient les points importants à sur-veiller sur ma propriété pour la rendre at-trayante aux yeux des acheteurs ?Il faut considérer l’extérieur et l’intérieur de la propriété dans son ensemble. Par exemple, est-

ce que l’extérieur de la maison est en bon état ? Doit-on effectuer des réparations sur les gout-tières ? Est-ce que le gazon a été coupé ? Les plates-bandes désherbées, etc.. En saison hiver-nale, est-ce que toutes les entrées sont bien dé-gagées ? À l’intérieur, y a-t-il des fi ssures à répa-rer ? Une pièce à repeindre à cause de sa couleur trop foncée ? Peut-être faut-il remiser certains meubles pour obtenir un espace plus dégagé.

Vente d’une propriétéConseils

LUC MACLUREImmobilier[

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Une invitation spéciale à venir voir une exposition sur le service des incendies des municipalités de la région se tiendra à Disraeli les samedi et dimanche, 30 et 31 août prochain de 10 h du matin à 18 h. Il s’agit d’une fin de semaine de démonstrations des services d’urgence, un véritable clin d’œil à ce service essentiel et au travail exemplaire de ces soldats du feu. Vous pourrez faire la visite des différents camions et équipements modernes pour la lutte des incendies, mais aussi d’une exposition d’objets anciens montrant l’évolution des services des incendies.

Un peu d’histoireIl n’y a pas une municipalité au Québec qui n’a pas eu à faire face à un incendie majeur par le passé. Et c’était déjà une préoccupation dès le Régime français.

Nous pourrions parler des incendies majeurs du XIXe siècle, mais tout ceci serait trop long à énumérer. Les premiers balbutiements pour la lutte contre les incendies ont lieu dans la première ville du Québec. On essaye alors de mettre sur

pied un véritable système de lutte aux incendies. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la ville commence à émettre des règles pour la prévention des feux. Par exemple, en Nouvelle-France (à partir du milieu des années 1660), ne pas nettoyer sa cheminée ou ne pas avoir d’échelle pour y avoir accès est passible d’amendes. On impose aussi des murs de maçonnerie plus hauts que le toit des habitations aux constructions (murs coupe-feu) et on insiste pour que chaque habitant ait une chaudière prête à servir et intervienne rapidement (au son d’une cloche) dès qu’un incendie se déclare en ville. C’est une exigence que tous se présentent au son de la cloche avec leur seau pour faire une chaine humaine afin d’amener l’eau pour éteindre le feu.

Ces règles resteront en vigueur jusqu’au début du XIXe siècle qui voit l’un des premiers changements majeurs de la lutte aux incendies à Québec, c’est-à-dire l’achat d’une dizaine de pompes à eau par la ville, en 1808. Elles sont alors installées à travers la ville et utilisées par des sapeurs volontaires.

[ GUY TOUPINPassionné du patrimoine

des vies !Un seau en cuir qui sauve[ [

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HABITATION

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LUCIE ROULEAUNotaire[

La disposition d’une résidence[ [

Si vous possédez plusieurs propriétés, vous devez savoir que lorsque vous disposerez de ces immeubles, soit par vente ou par donation, vous devrez assumer des conséquences de nature fiscale en ce qui concerne la résidence secondaire.

En effet, lorsque vous vendez un immeuble plus cher que vous ne l’avez payé, vous réalisez un gain en capital dont la moitié du montant doit être inclus dans votre déclaration de revenus.

Le gain en capital se calcule en tenant compte du coût d’acquisition et du prix de vente. Si vous avez effectué des réparations majeures, vous pouvez augmenter votre prix de base rajusté, ce qui aura pour conséquence d’augmenter le

coût de la résidence secondaire et de diminuer le gain en capital que vous réalisez.

Cependant, la résidence que vous désignez comme résidence principale bénéficie de l’exemption pour résidence principale et vous n’avez pas à déclarer dans vos revenus quelque montant que ce soit lors de sa disposition. Si vous possédez deux résidences, une maison et un chalet par exemple, vous avez le choix de vous prévaloir de l’exemption pour résidence principale sur l’une ou l’autre des deux résidences, selon ce qui sera le plus avantageux pour vous. En effet, la notion de résidence principale peut aussi bien s’appliquer à la maison qu’au chalet. Il suffit que la propriété ait été habitée ordinairement à un moment donné durant l’année, par exemple, durant les mois d’été. Cependant, on ne doit pas avoir gagné de revenu de location régulier pour se prévaloir de l’exemption pour résidence principale, alors que le revenu de location occasionnel n’empêche pas la désignation de

la propriété comme résidence principale.

Lorsqu’un parent donne une résidence à son enfant, de son vivant ou aux termes de son testament, la transaction est réputée faite à la juste valeur marchande puisque les parties impliquées sont des personnes liées au sens de la Loi sur l’impôt sur le revenu. Bien que le parent ne reçoive aucune somme d’argent, il doit tout de même inclure dans sa déclaration de revenus la moitié du montant représentant le gain en capital calculé entre la valeur marchande de la résidence secondaire et son coût d’acquisition.

Pour optimiser votre situation fiscale, il faut éviter de vendre une résidence secondaire à un enfant à un prix moindre que la valeur marchande puisque cela créerait une double imposition. En effet, le parent se trouve imposé sur cette transaction selon la valeur marchande, mais le coût d’acquisition pour l’enfant est le prix réellement payé, ce qui aura pour effet de pénaliser l’enfant lors de la revente.

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Dans nos dernières parutions, nous avions vu les frais en cas de pertes de bénéfice soit à la reprise des affaires ou du bénéfice, perte de loyer soit plus ou moyen terme. Mais qu’arrive-t-il pour l’entreprise de service ou de bien, qui doit demeurer ouvert malgré un sinistre admissible, car le piège est la perte de clientèle et coûtera très cher $$.

Vous exploitez une entreprise qui dépend à presque tous les égards de son système d’exploitation pour ses affaires (comptabilité, rendez-vous, vente et téléphone). Il y a un dégât d’eau majeur dans la bâtisse que vous louez, ce qui mène à la destruction complète de votre système. Le véritable problème, ce sont les coûts de déménagement de vos activités à un autre emplacement afin d’éviter de perdre votre clientèle, les appels et des ventes. Voici la solution.

L’assurance des frais supplémentaires permet à votre entreprise de déménager dans de nouveaux locaux et de continuer à servir vos clients avec

une certaine capacité fonctionnelle et sur une base d’urgence. La garantie vous permet d’être en opération, tout en gardant votre clientèle. Les coûts de déménagement, y compris le déplacement des biens, la location du nouveau local, l’installation d’équipements tels que lignes téléphoniques, ordinateurs, machinerie, l’achat de nouveaux équipements et surtout, la publicité, car vos clients vous cherchent.

L’assurance des frais supplémentaires est souvent vendue aux clients qui ne peuvent pas bénéficier de l’assurance des pertes d’exploitation. Plusieurs entreprises sont axées sur le service (notaire, avocat, dentiste). Ils ne peuvent pas se permettre de cesser leurs activités, ne serait-ce que pour quelques heures. Elles devront acheter la police, frais supplémentaires, afin de continuer à servir leur clientèle à partir d’une autre place.

Exemple de réclamation : Un incendie se déclare dans le cabinet de votre notaire. Il

devra temporairement partager un espace avec un autre cabinet de professionnel. Les dépenses qu’il encourt, y compris l’envoi de lettres à sa clientèle pour les aviser du changement, le coût de location de l’espace temporaire, de l’équipement, le coût de mise en commun des employés, le coût des commodités de même que le coût associé à la mise en place de nouvelles lignes téléphoniques pour recevoir les appels des clients, sont tous couverts en vertu de cette police. Dans ce cas, votre notaire possède la garantie relative aux dossiers et aux documents importants. L’assurance des frais supplémentaires l’indemnisera dans le cas où il ne sera plus en mesure de servir sa clientèle à partir de son emplacement actuel.

Les frais supplémentaires, mais de quoi…. $$$

ALAIN GAMACHEAEC en assurance de dommages[

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Vous me dites que, d’après le Code civil, je suis responsable des bêtises de mes enfants. Si c’est vrai, les personnes qui ont écrit cela ne doivent pas avoir, comme moi, sept enfants à surveiller.

LA PERLE

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VISION HABITATION

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LUCIE ROULEAUNotaire[

La disposition d’une résidence[ [

Si vous possédez plusieurs propriétés, vous devez savoir que lorsque vous disposerez de ces immeubles, soit par vente ou par donation, vous devrez assumer des conséquences de nature fiscale en ce qui concerne la résidence secondaire.

En effet, lorsque vous vendez un immeuble plus cher que vous ne l’avez payé, vous réalisez un gain en capital dont la moitié du montant doit être inclus dans votre déclaration de revenus.

Le gain en capital se calcule en tenant compte du coût d’acquisition et du prix de vente. Si vous avez effectué des réparations majeures, vous pouvez augmenter votre prix de base rajusté, ce qui aura pour conséquence d’augmenter le

coût de la résidence secondaire et de diminuer le gain en capital que vous réalisez.

Cependant, la résidence que vous désignez comme résidence principale bénéficie de l’exemption pour résidence principale et vous n’avez pas à déclarer dans vos revenus quelque montant que ce soit lors de sa disposition. Si vous possédez deux résidences, une maison et un chalet par exemple, vous avez le choix de vous prévaloir de l’exemption pour résidence principale sur l’une ou l’autre des deux résidences, selon ce qui sera le plus avantageux pour vous. En effet, la notion de résidence principale peut aussi bien s’appliquer à la maison qu’au chalet. Il suffit que la propriété ait été habitée ordinairement à un moment donné durant l’année, par exemple, durant les mois d’été. Cependant, on ne doit pas avoir gagné de revenu de location régulier pour se prévaloir de l’exemption pour résidence principale, alors que le revenu de location occasionnel n’empêche pas la désignation de

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Vous me dites que, d’après le Code civil, je suis responsable des bêtises de mes enfants. Si c’est vrai, les personnes qui ont écrit cela ne doivent pas avoir, comme moi, sept enfants à surveiller.

LA PERLE

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VISION AFFAIRES

Exceptionnellement, dans le présent numéro, quatre rues font l’objet de cette chronique. Ces rues ont toutes un dénominateur commun. Elles sont relativement récentes et tiennent toutes leur nom d’élus qui ont occupé les postes de con-seiller ou de maire de la Ville de Thetford Mines.

Rue MarceauLa rue Marceau a été verbalisée le 2 février 1959 sous le nom de rue du Maire Armand Marceau Nord. Située dans la paroisse Notre-Dame, elle est parallèle à la rue Simoneau et va de la rue Sainte-Marthe à la rue Martineau. Elle a comme particularité de longer la façade du cimetière Saint-Alphonse.

Quant au maire Armand Marceau, il a été élu en 1953 comme 17e maire de Thetford Mines. Il défaisait alors M. Arthur Ouellet par une majorité de 880 voix. Son programme électoral était relativement simple. Il prônait une saine gestion tenant compte de la capacité de payer de la Ville et une administration respectant cha-cune des classes de la société. C’est sa grande popularité au sein des travailleurs miniers qui lui aurait valu d’être élu.

Impossible de parler du maire Marceau sans souligner que son épouse, Lucienne Moisan, chapelière, faisait com-merce sur la rue St-Télesphore. Elle ouvrit son magasin en 1945 et offrit pendant des décennies chapeaux, gants et bourses. Quelle dame, à cette époque, ne faisait pas une visite chez Mme Marceau !

Rue TrépanierVerbalisée le 17 octobre 1966, la rue Trépanier est située dans la paroisse Saint-Alphonse. Elle est parallèle à la rue Dubé et se situe entre les rues Dodier et Lapierre.

Elle a été nommée ainsi en l’honneur de M. Marie-Louis Trépanier, ingénieur de profession. M. Trépanier agissait comme surintendant à l’Asbestos Corporation Limited. Conseiller mu-nicipal en 1959, il fut élu

maire en 1961, poste qu’il occupa jusqu’en 1965 à l’époque où les mandats étaient d’une durée de 2 ans.

Il redonna vie à la Commission d’urbanisme et créa la Commission du tourisme.

Rue TurcotteLa rue Turcotte a été verbalisée le 4 avril 1955. Elle est située dans la paroisse Sainte-Marthe et va de la rue Houle à la 9e Rue. Elle est parallèle au boulevard Frontenac.

On peut alors lire que «la rue des échevins Turcotte comprend les lots (…)». De plus, le maire Laurent Turcotte ne sera élu qu’en 1965. Il remplira un mandat de 3 ans.

Quatre conseillers municipaux dont le patronyme était Turcotte avaient alors siégé au conseil municipal de Thetford Mines. Il s’agissait d’Octave de 1906 à 1909, de Joseph de 1928 à 1932, de Roméo de 1947 à 1949 et de Placide de 1951 à 1953.

Quant au maire Laurent Turcotte, il fut élu en 1965 pour un mandat de 3 ans. Comptable de profession, il a été à l’emploi de la Maison A.

Les rues Marceau, Trépanier, Turcotte et BoucherNos rues, nos avenues, nos boulevards...

[NELSON FECTEAUJournaliste

Setlakwe pendant pas moins de 30 ans.

Rue BoucherSituée dans la paroisse Saint-Alphonse entre les rues Lefebvre et Lapierre, dans le secteur de la Polyvalente de Thetford Mines, la rue Boucher a été verbalisée le 17 août 1970.

Si le texte ne le mentionne pas officiellement, il est évident que cette désignation a pour but de souligner le travail de M. Louis-Philippe Boucher lors de sa présence comme conseiller municipal de 1965 à 1968 et comme maire de 1968 à 1975.

Agent de liaison à l’Asbestos Corporation Limited, il a multiplié les implications. Les dossiers relatifs aux loisirs et aux sports de même que ceux concernant le développement du secteur industriel de Thetford Mines l’intéressaient particulièrement.

Président de la Commission sportive de Thetford Mines pendant 8 ans, M. Louis-Philippe Boucher assuma en 1980 la présidence du comité organisateur de la Finale des Jeux du Québec, hiver 1980, à Thetford Mines. ©

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Nous aborderons, tout au long de cette chronique, un sujet qui nous touche tous, sans exception, c’est-à-dire l’attribution des noms et prénoms de même que leur utilisation.

«Toute personne a un nom qui lui est attribué à la naissance et qui est énoncé dans l’acte de naissance. L’enfant reçoit au choix de ses père et mère, un ou plusieurs prénoms ainsi qu’un nom de famille formé d’au plus de deux parties provenant de celles que forment les noms de famille de ses parents» mentionnent les articles 50 et 51 du Code civil du Québec (C.c.Q.). Il est important de mentionner que le droit des parents de choisir un prénom pour leur enfant doit être exercé dans l’intérêt de ce dernier ainsi que dans le respect de ses propres droits. Le choix d’un prénom inusité, prêtant au ridicule ou susceptible de déconsidérer l’enfant, constitue un abus de droit, c’est-à-dire une manière déraisonnable pour les parents d’exercer leur droit face à l’enfant. Nous retrouvons ces enseignements dans la décision de la Cour supérieure de 1996,

Lavigne c. Beaucaire. Par contre, le directeur de l’état civil ne peut s’opposer à la demande des parents, relativement à l’attribution du nom lorsque le nom choisi pour l’enfant n’est pas ridicule ou susceptible de le déconsidérer. Dans le cas inverse, le directeur de l’état civil invite les parents à modifier leur choix de noms et prénoms. Lorsque ces derniers refusent, le directeur de l’état civil en avise le Procureur général du Québec qui peut saisir le Tribunal du débat à intervenir quant au choix du nom. Cette procédure de même que l’article de loi qui le sous-tend a pour but d’éviter que l’enfant ne se voit attribuer un nom qui lui est préjudiciable.

Au surplus, une décision de la Cour supérieure de 2006, Procureur général du Québec c. Comeau, édicte qu’un prénom, même inusité, n’est pas nécessairement ridicule ou susceptible de déconsidérer l’enfant. Le Tribunal doit tenir compte, à cet égard, de la diversité culturelle de la société québécoise nous rappelle le juge.

Dans un autre ordre d’idée, l’enfant dont seule la filiation paternelle ou maternelle est établie, porte le nom de famille de son père ou de sa mère, selon le cas, et un ou plusieurs prénoms choisis par son père ou sa mère. De plus, l’enfant qui n’a aucune filiation d’établie porte le nom que lui attribue le directeur de l’état civil.

En terminant, en ce qui concerne l’utilisation du nom, toute personne a droit au respect de son nom mentionne le Code civil du Québec. De plus, celui qui utilise un autre nom que le sien est responsable de la confusion ou du préjudice qui peut en résulter.

Le nom[ [

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VISION AFFAIRES

Les échanges d’actionsLors d’une opération sur titres (ou plus communément appelée « réorganisations corporatives »), un investisseur pourrait recevoir un certain nombre d’actions de la nouvelle société pour chaque action détenue de l’ancienne société. Cet échange constitue une cession qui peut générer un gain en capital.

Cependant, si l’investisseur remplit toutes les conditions, il pourra profiter des mesures de roulement, si cette option est offerte, et différer le gain en capital jusqu’à la cession des nouvelles actions.

La cession d’un bien en monnaie étrangèreLorsque vous cédez un bien en monnaie étrangère, vous devez convertir le gain ou la perte en dollars canadiens. Le montant devant être déclaré se calcule en se servant de la différence du coût du bien et le taux de change en vigueur au moment de la vente, et du coût du bien et le taux de change en vigueur au moment de l’achat de l’investissement.

Par exemple, un achat de 100 actions du titre ABC au prix de 35 $ US avec un taux de change de 0,94 (CAD/US) donnera un coût total de 3 290 $ en dollars canadiens. Si les 100 actions de ce titre sont ensuite vendues au même prix de 35 $ US, mais à un taux de change différent, soit 1,07 (CAD/US); le produit de la vente sera de

3 745 $. Le prix de l’action n’a pas changé, mais le taux de change a augmenté. Ainsi, on obtient un gain de change de 455 $ (3 745 $ - 3 290 $).

Les dividendesLe dividende d’un titre de participation est un versement d’argent par titre détenu (« dividende par actions ») aux actionnaires. Il est prélevé sur le bénéfice net ou sur les réserves de la société émettrice des titres et sert à remettre aux actionnaires une fraction de leur participation au capital.

Toutes les provinces et les territoires accordent des crédits d’impôt pour le revenu de dividendes. Les dividendes reçus de sociétés canadiennes (et non de sociétés étrangères) sont assujettis à un impôt moins élevé que les revenus d’intérêt. Ainsi, vous pouvez améliorer votre rendement après impôts en choisissant des actions de sociétés canadiennes qui versent des dividendes, au lieu d’investir dans des titres générant des revenus d’intérêt.

Les revenus de placement[ [

JOHANNE MARCOTTE, B.A.A.Planificateur financier[

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Page 41: Septembre 2014

Nous aborderons, tout au long de cette chronique, un sujet qui nous touche tous, sans exception, c’est-à-dire l’attribution des noms et prénoms de même que leur utilisation.

«Toute personne a un nom qui lui est attribué à la naissance et qui est énoncé dans l’acte de naissance. L’enfant reçoit au choix de ses père et mère, un ou plusieurs prénoms ainsi qu’un nom de famille formé d’au plus de deux parties provenant de celles que forment les noms de famille de ses parents» mentionnent les articles 50 et 51 du Code civil du Québec (C.c.Q.). Il est important de mentionner que le droit des parents de choisir un prénom pour leur enfant doit être exercé dans l’intérêt de ce dernier ainsi que dans le respect de ses propres droits. Le choix d’un prénom inusité, prêtant au ridicule ou susceptible de déconsidérer l’enfant, constitue un abus de droit, c’est-à-dire une manière déraisonnable pour les parents d’exercer leur droit face à l’enfant. Nous retrouvons ces enseignements dans la décision de la Cour supérieure de 1996,

Lavigne c. Beaucaire. Par contre, le directeur de l’état civil ne peut s’opposer à la demande des parents, relativement à l’attribution du nom lorsque le nom choisi pour l’enfant n’est pas ridicule ou susceptible de le déconsidérer. Dans le cas inverse, le directeur de l’état civil invite les parents à modifier leur choix de noms et prénoms. Lorsque ces derniers refusent, le directeur de l’état civil en avise le Procureur général du Québec qui peut saisir le Tribunal du débat à intervenir quant au choix du nom. Cette procédure de même que l’article de loi qui le sous-tend a pour but d’éviter que l’enfant ne se voit attribuer un nom qui lui est préjudiciable.

Au surplus, une décision de la Cour supérieure de 2006, Procureur général du Québec c. Comeau, édicte qu’un prénom, même inusité, n’est pas nécessairement ridicule ou susceptible de déconsidérer l’enfant. Le Tribunal doit tenir compte, à cet égard, de la diversité culturelle de la société québécoise nous rappelle le juge.

Dans un autre ordre d’idée, l’enfant dont seule la filiation paternelle ou maternelle est établie, porte le nom de famille de son père ou de sa mère, selon le cas, et un ou plusieurs prénoms choisis par son père ou sa mère. De plus, l’enfant qui n’a aucune filiation d’établie porte le nom que lui attribue le directeur de l’état civil.

En terminant, en ce qui concerne l’utilisation du nom, toute personne a droit au respect de son nom mentionne le Code civil du Québec. De plus, celui qui utilise un autre nom que le sien est responsable de la confusion ou du préjudice qui peut en résulter.

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VISION AFFAIRES

Les échanges d’actionsLors d’une opération sur titres (ou plus communément appelée « réorganisations corporatives »), un investisseur pourrait recevoir un certain nombre d’actions de la nouvelle société pour chaque action détenue de l’ancienne société. Cet échange constitue une cession qui peut générer un gain en capital.

Cependant, si l’investisseur remplit toutes les conditions, il pourra profiter des mesures de roulement, si cette option est offerte, et différer le gain en capital jusqu’à la cession des nouvelles actions.

La cession d’un bien en monnaie étrangèreLorsque vous cédez un bien en monnaie étrangère, vous devez convertir le gain ou la perte en dollars canadiens. Le montant devant être déclaré se calcule en se servant de la différence du coût du bien et le taux de change en vigueur au moment de la vente, et du coût du bien et le taux de change en vigueur au moment de l’achat de l’investissement.

Par exemple, un achat de 100 actions du titre ABC au prix de 35 $ US avec un taux de change de 0,94 (CAD/US) donnera un coût total de 3 290 $ en dollars canadiens. Si les 100 actions de ce titre sont ensuite vendues au même prix de 35 $ US, mais à un taux de change différent, soit 1,07 (CAD/US); le produit de la vente sera de

3 745 $. Le prix de l’action n’a pas changé, mais le taux de change a augmenté. Ainsi, on obtient un gain de change de 455 $ (3 745 $ - 3 290 $).

Les dividendesLe dividende d’un titre de participation est un versement d’argent par titre détenu (« dividende par actions ») aux actionnaires. Il est prélevé sur le bénéfice net ou sur les réserves de la société émettrice des titres et sert à remettre aux actionnaires une fraction de leur participation au capital.

Toutes les provinces et les territoires accordent des crédits d’impôt pour le revenu de dividendes. Les dividendes reçus de sociétés canadiennes (et non de sociétés étrangères) sont assujettis à un impôt moins élevé que les revenus d’intérêt. Ainsi, vous pouvez améliorer votre rendement après impôts en choisissant des actions de sociétés canadiennes qui versent des dividendes, au lieu d’investir dans des titres générant des revenus d’intérêt.

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D’autres programmes débuteront en janvier 2015Le programme d’assistance à la personne en établissement de santé (préposé aux béné-fi ciaires) et le programme de soins esthé-tiques (secteur Black Lake) seront offerts en janvier 2015. Vous pouvez dès maintenant réserver votre place et déposer une demande d’admission en communiquant avec le centre ou par internet au www.srafp.com.

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Page 42: Septembre 2014

Vous en connaissez beaucoup de ces petites municipalités du Québec dont la population a augmenté d’année en année au cours de la dernière décennie ? Il y en a au moins une dans le secteur Sud de la MRC de Appalaches et c’est Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown.

St-Jacques-le-Majeur a vu le jour en 1909 pour ensuite être érigée en municipalité de paroisse en 1910. De nombreuses familles se sont alors détachées de St-Julien et de Ste-Luce de Disraeli. Au dire du maire actuel, M. Steven Laprise, 105 familles et 750 personnes furent touchées par cette situation. L’incendie de l’église de St-Julien et sa reconstruction furent au centre de ces décisions.

Une quinzaine de familles irlandaises firent également leur arrivée dans cette région. Les Parent, Larochelle et Dubois virent arriver les Mullin, Haggerty, Hurley, McVeigh et McKelvey. La mine Asbestos connue aussi sous le nom de mine Philippon contribua aussi à la venue de nouveaux résidants. Une vingtaine de maisons furent construites dans les environs de la mine qui cessa ses opérations après quelques années.

La municipalité de St-Jacques-le-Majeur s’étend sur 59,3 kilomètres carrés et doit entretenir 15 kilomètres de chemin. L’évaluation municipale est de 27 millions $ alors que le budget municipal réel est de 338 000 $. Le lac Breeches, un des lacs les mieux protégés des Cantons de l’Est, se trouve sur le territoire de la municipalité. Une cinquantaine de maisons et chalets de villégiature sont construits tout autour pour une valeur foncière d’environ 3,5 millions $.

Selon un profil socioéconomique de la SADC datant de 2011, le taux de chômage y est inexistant. L’économie repose en majeure partie sur 42 exploitations forestières et 57 exploitations agricoles.

PopulationEn 12 ans, la population de St-Jacques-le-Majeur est passée de 177 à 209 sans incitatif particulier. Les gens plus âgés qui recherchent la tranquillité et les jeunes personnes qui reviennent près de leurs parents expliquent en bonne partie cette augmentation de population. Paradoxalement, la municipalité ne fait rien de spécial et n’a pas de politique familiale. Une politique d’accueil des nouveaux arrivants

Municipalité de Saint-Jacques-le-MajeurUn havre de paix où la population croît

[NELSON FECTEAUJournaliste

pourraient éventuellement être adoptée.

Des artistes et des comédiens ont choisi ce coin de pays pour s’y établir. Le sculpteur de renommée internationale Guy Beauregard est du nombre.

L’article 59 de la loi sur la protection du territoire agricole a permis à la municipalité de récupérer 30 emplacements possibles pour ériger de nouvelles résidences.

Le maire Laprise souhaite une municipalité qui va de l’avant, qui bouge, où les idées nouvelles ont leur place. Le passage du Chemin de Saint-Rémi traversant 80 municipalités sur 1 100 kilomètres de sentiers pédestres constitue l’une de ces initiatives. Le marché municipal, la halte municipale, la réplique de l’église et l’exposition permanente de photos de la salle municipale font partie des attraits de la municipalité tout comme la grange étable ronde du rang 4. Les Chalets Daniel Lamothe, le Domaine Montauban et le lac Breeches sont des incontournables.

Récupérée lors de l’incendie qui a ravagé l’église en 1992, la cloche occupe une place prépondérante sur la place municipale.

Outre l’importante ferme laitière Carico et la ferme d’élevage d’animaux à bœufs Chanclau, de nombreuses sucreries et plantations d’arbres contribuent au développement de l’économie. On compte aussi le garage Aldéi Lehoux, les ébénistes Richard Lemay et Michel Couture, les monuments funéraires Souvenirs éternels de Damien Houde, le Salon de coiffure Julie, les Autobus R. Gouin, la boulangerie artisanale La Jacquoise et l’atelier de tam tam de Guy Beauregard.

Le concours de monuments de glace en février, le méchoui annuel du maire et la soirée du 31 décembre où l’on «défonce» l’année font partie des événements incontournables de la municipalité.

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1re rangée : Josy Belzil, conseillère, Steven Laprise, maire, France Moisan directrice générale, Gérald Lemay, conseiller et maire suppléant.2E rangée : Alexandre Proulx, inspecteur municipal, Michel Côté, conseiller, Jules Bédard, conseiller, Dominique Daigle, conseiller et Claude Laroche, conseiller.

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Dans les petites municipalités du Québec, la politique municipale est souvent une affaire de famille. En poste depuis maintenant 17 ans comme maire de la municipalité de Saint-Jacques-le-Majeur, Steven Laprise n’est pas peu fi er du fait que l’on peut remonter à son arrière-grand-père pour déceler cet intérêt vis-à-vis la chose municipale.

Jean-Baptiste Laprise, dit Johnny, fut maire de Saint-Jacques-le-Majeur pendant pas moins de 19 ans. Il occupa le poste de 1915 à 1922 et de 1925 à 1937.

Le grand-père du maire actuel, Wellie Laprise, fut conseiller municipal de 1945 à 1953.

Réjean Laprise, le père de Steven Laprise, a aussi été conseiller municipal pendant 17 ans. Il fi t un premier mandat en 1964-1965 pour ensuite remplir cette responsabilité de 1977 à 1985 et de 1986 à 1991.

Pour sa part, Stevens Laprise a agi comme conseiller municipal pendant 7 ans avant de briguer les suffrages à la mairie. Élu maire pour la première fois en 1997, il détient toujours ce poste de responsabilité.

Quant à son intérêt pour la politique, il fournit mi-sérieux, mi-blagueur, une explication qui fait sourire. « Lorsque j’étais jeune, je m’intéressais plus à la politique municipale qu’à Blanche-Neigeou au Petit Chaperon Rouge ! »

Les Laprise et la politique municipale

[NELSON FECTEAUJournaliste

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La municipalité de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown cache dans le rang 4 un trésor du patrimoine bâti québécois. La grange-étable ronde de la ferme Chanclau diffère des bâtiments de ferme habituels.

L’idée de construire des granges rondes ou octogonales a fait surface en 1885. Ces bâtiments faisaient figure d’innovation et on les jugeait supérieurs en leur prêtant des avantages qui finirent par s’avérer sur-évalués. Ils permettaient notamment des économies de bois, ils étaient plus solides et offraient une meilleure résistance au vent. D’autres avantages étaient reliés aux soins à apporter aux animaux.

La grange ronde du rang 4, actuelle propriété de M. Claude Moisan, a été construite en 1925 par M. Émile Couture. La construction originale d’un diamètre de 30 pieds était faite de planches d’épinette et de bardeaux de cèdre.

En 1999, Claude Moisan en faisait l’acquisition de son père, M. Alpha Moisan. Une subvention de 30 000 $ du MAPAQ en 2012 lui permettait d’effectuer des travaux de rénovation dont une fondation de ci-ment, un toit de tôle et un débarcadère de 6 pieds de large.

Le bâtiment actuel comprend un fenil, une tasserie, une bergerie et une étable.

L’étable compte 4 rangées de stalles pou-vant accueillir 60 vaches. Ces dernières sont nourries de balles carrées à la main comme à l’époque. On y trouve également un seul écureur.

Entre 1885 et 1920, quelques dizaines de granges rondes ont été construites au Québec. Il en resterait moins d’une quinzaine.

Grange étable rondeUn trésor du patrimoine bâti québécois

[NELSON FECTEAUJournaliste

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