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Serge Erpelding Fermier et producteur de légumes à Tuntange Il cultive localement ses légumes et salades de plein champ, nous invitant à consommer les produits de saison, à leur parfaite maturité, leur pleine saveur…

Serge Erpelding Fermier et producteur de légumes à Tuntange - Cactus · sont affectés à la culture des légumes de plein champ. Les salades, ainsi que de nom - breuses variétés

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Page 1: Serge Erpelding Fermier et producteur de légumes à Tuntange - Cactus · sont affectés à la culture des légumes de plein champ. Les salades, ainsi que de nom - breuses variétés

Serge Erpelding Fermier et producteur

de légumes à TuntangeIl cultive localement ses légumes et salades de plein champ, nous invitant à

consommer les produits de saison, à leur parfaite maturité, leur pleine saveur…

Page 2: Serge Erpelding Fermier et producteur de légumes à Tuntange - Cactus · sont affectés à la culture des légumes de plein champ. Les salades, ainsi que de nom - breuses variétés

“ Consommer des légumes de saison est plus sain et plus écologique. Les

meilleures variétés de salades poussent de mai à novembre. Autrefois quand je vendais mes légumes aux clients de la ferme, on ne me demandait pas de la laitue en décembre, mes clients

savaient que je n’en avais pas ! ”

Qui êtes-vous Serge Erpelding?Je suis fermier et, depuis quelques années, j’ai développé une nouvelle activité, la production de légumes à Tun-tange. J’ai démarré seul, en 2000, avec un hectare de po-tirons. Cela m’a plu et quand j’ai diversifié avec d’autres légumes que je vendais à la ferme, l’idée de la reconver-sion est venue. Aujourd’hui, quinze hectares des terres de l’exploitation familiale sont affectés à la culture des légumes de plein champ. Les salades, ainsi que de nom-breuses variétés de choux sont commercialisés sous le label créé en coopération avec Cactus, “Eist Uebst - Us Uebscht”, qui nous soutient, mes confrères producteurs de la Grande Région et moi-même.

Comment fonctionne concrètement cette colla-boration?Je propose mes récoltes au département des Fruits et Légumes chez Cactus et, avec Serge Weiler, acheteur et contact privilégié chez Cactus, les relations sont quasi quotidiennes. Le label nous offre également une crédibi-lité et définit les règles de culture, en cas de souci, je peux toujours compter sur leurs bons conseils. Aujourd’hui, je sais que si ma production est de qualité, elle sera en-tièrement achetée par Cactus.

Produire les légumes ne s’improvise pas, comment avez-vous acquis les connaissances du métier ?C’est un nouveau métier, pour évoluer, il me fallait un spécialiste de la culture des légumes, je l’ai trouvé en Sam Everad qui possède les connaissances et nous fait bien progresser ! Maraîcher professionnel, il travaille à l’exploitation toute l’année, il reçoit l’aide d’une équipe de deux jeunes salariés et d’une apprentie. Ils ont ainsi trouvé un travail dans leur région. Quand il n’y a pas de

légumes à récolter, il faut préparer la terre, s’informer, commander, organiser les plantations, c’est du travail en permanence. Beaucoup de travaux ne sont pas mécani-sés, le savoir-faire de l’équipe est chaque année meilleur,

c’est stimulant.

Quelles sont les difficul-tés du métier ?Il faut produire des lé-gumes qui sont adaptés à notre sol. D’un côté tech-nique, nous appliquons un

système de rotation des cultures sur toutes les parcelles de la ferme, ainsi on évite certaines maladies. Des terres lourdes et plus dures doivent être bien travaillées, car les légumes préfèrent une terre très fine. Cette année, grâce à de nouvelles machines, nous allons travailler mieux encore et plus finement le sol où c’est nécessaire. Avec l’équipe, nous visons à optimiser l’ensemble des terres.

Quelles salades cultivez-vous ? Sept hectares sont plantés de salades : laitue rouge/verte, batavia verte, feuille de chêne rouge, scarole, frisée, ra-dicchio et une nouvelle Lollo rouge/verte très fine. Cette année, nous avons démarré les plantations la première semaine de mars, lorsqu’il y avait encore des gelées noc-turnes. Nos salades poussent en plein champ et, si tout va bien, grâce à l’utilisation de vlies, (films de protection placés à même la terre) nous devrions récolter nos pre-mières salades début mai. Ce système permet notam-ment un réchauffement plus rapide de la terre et évite les dégâts des gelées. Il faut compter 6/7 semaines pour qu’une salade soit prête à être coupée.

Pourquoi cultivez-vous en plein champ et non en serres ?A la base, je suis fermier, les salades de pleine terre conviennent à ma manière d’envisager la culture, c’est

ce que je fais de mieux ; les serres c’est un autre métier. Faire pousser de bons légumes, naturellement, dans le respect des rythmes de la nature me satisfait pleinement. Cependant, tout le monde devrait le savoir, l’hiver, les salades de plein champ ne poussent pas ici, mais sous d’autres latitudes ou dans des serres chauffées. Les im-porter, comme les cultiver en serres chauffées n’est pas très écologique et coûte très cher.

Dans ce cas que consommer et quand ?Il faut expliquer aux consommateurs qu’au cœur de l’hi-ver de nombreux autres légumes de saison sont à matu-rité. Il est possible de trouver des salades régionales six à sept mois par an. Le reste du temps, d’autres variétés de légumes prennent le relai : doucette, choux, légumes racines… Les salades de pleine terre sont les plus savou-reuses, je conseille donc aux consommateurs d’attendre la saison des salades et d’en profiter pleinement !

Vous affirmez : “Les salades de saison et locales sont également les plus fraîches’’ !Si je compare les salades que je cultive pour Cactus avec celles de plein champ qui viennent également, au même moment, de France ou de Belgique ; je dirais que nos pro-duits sont comparables. Cependant, les salades cultivées ici sont forcément plus fraîches, parce que ma ferme de Tuntange et Cactus sont très proches ; quoi de mieux qu’un court trajet pour préserver la fraîcheur ? Coupées tôt le matin, lavées sur le champ, placées dans des caisses à l’ombre dans la remorque bâchée, les salades partent directement chez Cactus. Notre production locale, a éga-lement un impact environnemental bien plus faible par rapport aux produits importés de l’étranger.

Serge Erpelding conclut : “ Je suis en ce moment oc-cupé à stabiliser une production, afin que, peut-être, la génération d’après bénéficie de ce savoir-faire. ”

Faire pousser de bons légumes, naturellement, dans le respect des rythmes de la nature me satisfait

pleinement.

Interview de Serge Erpelding, Goûtez la fraîcheur et la qualité des salades et légumes locaux !

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100%luxembourgeois

Sam Everad, maraîcher specialiste de la production.

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La ferme Erpelding à TuntangeLa ferme familiale vit une belle reconversion. La pro-duction laitière a été abandonnée et a donné place à une nouvelle activité : la production maraîchère de salades et de légumes.La ferme partage cette activité avec l’élevage de bovins pour la production de viande. Depuis 2012, les deux activités sont physiquement totale-ment séparées. C’est une question d’hygiène, le nettoyage des salades ne pouvant se faire à côté d’un élevage avec des animaux.

Quelques chiffres:• 15 ha de culture maraîchère (tous légumes confondus)• 7 ha de salades (9 variétés) • 4 ha de choux (8 variétés) • 4 ha de potirons et autres légumes

Amateurs de fruits et légumes de saison en circuit court, suivez ce label régional !Cette association, née en 2002, réunit des producteurs de fruits et de légumes luxembourgeois et allemands proches de la frontière. L’offre initiale de pommes et de poires s’est étoffée au fil du temps et comprend désormais de nombreux autres fruits régionaux et des légumes, dont des salades et des choux de chez Serge Erpelding! Cactus soutient et encourage les efforts de la coopération en rétribuant correctement ces producteurs et surtout en leur per-mettant d’être commercialisés exclusivement dans tout son réseau de magasins.

Serge Erpelding “ En culture maraîchère,

je suis le pionnier de la famille ! ”

www.anneskitchen.lu

Recette d’Anne’s Kitchen

Rouleaux d’été sauce à la carotte et au gingembre

Préparation : 30 min Pour 15 petits rouleaux d’été

Pour la sauce :1 petite carotte râpée – 15 g de gingembre frais, grossièrement haché – 1 c. à soupe de pâte miso

– 1 c. à soupe de vinaigre de vin de riz – ½ c. à café de miel – 2 ½ c. à soupe d’huile d’olive – 4 c. à soupe d’eau – une pincée de sel et de poivre

– flocons de piment séchés

Pour les rouleaux d’été : ¼ de laitue – 8 radis râpés – ¼ de concombre

– 2 oignons verts – quelques feuilles de menthe – 5 feuilles de papier de riz vietnamiennes

– 1 c. à soupe de graines de sésame

Mixez les ingrédients pour la sauce dans un mixeur jusqu’à obtenir une consistance onctueuse.

Réfrigérez jusqu’à utilisation.

Déchirez les feuilles de laitue en morceaux grossiers. Coupez le concombre en deux et retirez

les pépins, puis coupez-le en fins bâtonnets. Coupez les oignons verts en julienne.

Remplissez un grand bol d’eau chaude. Plongez une feuille de papier de riz dans l’eau et laissez-la

tremper pendant 5 secondes. Étalez la feuille devant vous et mettez, sans surcharger, un peu de laitue,

de radis, de concombre, d’oignon vert et de feuilles de menthe au milieu. Soulevez le coin de la feuille de papier de riz le plus proche de vous de manière

à ce qu’il recouvre la garniture puis, en maintenant la garniture en place avec vos doigts, commencez à former votre rouleau en le serrant bien. À mi-

parcours environ, repliez les extrémités du papier de riz au-dessus de la garniture. Continuez à former

votre rouleau bien serré jusqu’à ce que toute la feuille de papier de riz soit enroulée.

Mémorisez bien les Food Herœs Cactus présentés

toutes les 2 semaines dans votre Cactus News. Un voting public à la fin

de l’année déterminera quel est VOTRE Food Hero

de l’année 2015!