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Mensuel Islamique d’Informations Générales, d’Analyse et de Réflexion - Issn n° 0850-7260 / Novembre 2016 - Prix 200 FCfa
Gloire à Allah le Clément et Miséricordieux. Le Grand Magal de Touba qui marque le départ en exil de Cheikh
Ahmadou Bamba sera célébré le 19 novembre 2016. Aujourd’hui, tous les fidèles mourides réunis autour du Khalife général Cheikh Sidy Moctar Mbacké vivent dans la plus grande ferveur cet événement majeur qui consacre la victoire éclatante du message et des pratiques du fondateur du mouridisme sur l’obscuranrisme. Un message marqué du reste du sceau de la vérité. Comme pour corroborer toute cette dynamique, la Mouridya vient de remporter une brillante victoire saluée par toute l’intelligentsia nationale à travers l’organisation réussie du forum du Magal à Bambilor, Dakar et Kaolack. Ce rendez-vous intellectuel de grande dimension organisé en prélude au Grand Magal de Touba a vu la participation d’éminents intellectuels du monde musulman venus d’une dizaine de pays et de tous les continents. La tenue de cette grande manifestation a été rendue possible par l’ouverture d’esprit, la clairvoyance et la vision du Khalife général des Mourides Cheikh Sidya Moctar Mbacké. Mention spéciale à son porte parole Cheikh Bassirour Mbacké Abdou Khadre qui a su traduire en actes concrets la vision du Saint-Homme en mettant en place une équipe dynamique et proactive dirigée par le digne petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba à savoir Cheikh Abdou Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, bâtisseur. Cet homme a su assurer de main de maître l’organisation de ce grand rendez-vous du Soufisme en réussissant avec brio à obtenir des résultats probants au grand bénéfice de la Oummah Islamique.
N°71
EditorialEditorial
TOUBAPar ahmeth Saloum Dieng
Mohamed Makhtar SEYE et le Groupe Al Mukhtar FoodStuff Trading vous souhaite un bon MAGAL 2016
Le management par la valeur nous apporte une efficacité et une efficience dans la gestion de nos projets de développement
MaMadou THIaW, SecréTaIre exécuTIf du PNdL
Serigne Sidy Mokhtar MBACKÉ
L’Ipres ouvre une nouvelle agence à Kédougou
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Tout ce que dit Cheikh Bass m’engage
Une forte amitié bonne pour les affaires
Sénégal - Maroc
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L’évènementL’évènementn°71١ - Novembre 2016
Un officiel salue l’implication des religieux dans la lutte contre l’extrémisme
Le ministre en charge du réseau fer-roviaire, Abdou Ndené Sall, a souli-gné que la lutte contre l’extrémisme religieux nécessite l’implication des guides religieux.
’’La lutte contre la montée de l’extré-misme religieux dans nos frontières et dans le monde nécessite l’implication des guides religieux (...)’’’’ a-t-il notam-ment déclaré lors de la cérémonie offi-
cielle du Gamou de Ndankh (région de Thiès).Des guides religieux, autorités admi-nistratives et coutumières ont pris part à la cérémonie.Selon le ministre, ‘’les djihadistes sont entrain de mener des actes nuisibles pour essayer d’atteindre les confré-ries, afin de réussir leur dessein de déstabilisation du Sénégal’’.’’Le Sénégal a toujours bénéficié des prières des vénérés guides religieux, pour échapper à cette furie aveuglée d’ennemis de l’islam’’, a-t-il souligné.M. Sall, a également sollicité des prières auprès des marabouts pour la réussite de la mission du chef de l’état Macky Sall et ses chantiers pour un Sénégal émergent.
Serigne Sidy Mokhtar Mbacké,
«UN ASCÈTE DÉSINTÉRESSÉ AU SERVICE DE SERIGNE TOUBA»L’actuel khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, en plus d’être ‘’un fer-vent promoteur de l’unité de la Ummah isla-mique, est ‘’un ascète désintéressé au service de Serigne Touba’’, a souligné le président de la commission culture et communication du comité d’organisation du Magal de Touba. ‘’En plus d’être un fervent promoteur de l’unité de la Ummah islamique à laquelle il appelle tous les jours, je le définirais comme un ascète désintéressé au service de Serigne
Touba’’, a dit Serigne Abdou Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, invité jeudi de la rédaction de l’APS, en dressant un profil du guide la com-munauté mouride. ‘’Désintéressement, c’est le mot qui le défi-nirait le mieux’’, a-t-il insisté, rappelant les ‘’grands projets’’ de Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, à Touba et à Dakar, qu’il finance ‘’sur fonds propres’’ Il ajouté : ‘’Il n’a même pas de signature sur le compte de Cheikh Ahmadou Bamba. Il l’a
déléguée à ses cousins. Tout ce qu’il a est destiné à ces travaux-là. Je pense qu’on n’in-siste pas suffisamment sur cela, mais c’est un point qui me semble extrêmement important et qui le définit beaucoup’’. ‘’C’est pour ça que nous tous sommes fiers d’être à son service. Parce qu’on sait qu’il est au service de la communauté. C’est ça qui le définit à mon avis’’, a conclu Serigne Abdou Ahad Mbacké Gaïndé Fatma.
APS
Serigne Sidy Makhtar
«Tout ce que dit Cheikh Bass m’engage»
Son traditionnel discours délivré à Tanine en prélude au grand magal de Touba, a été l’occasion pour le khalife général des mourides de confirmer que Serigne Bassirou Abdou Khadre porte et continue de porter sa voix. En clair, que tous les propos de ce dernier engagent la personne du khalife de Touba et la communauté mouride.
«Des propos m’ont été rapportés. Ces propos racontent que Cheikh Bass tient des déclarations qui ne m’engagent pas. Je tiens à dire que tout ce qu’il dit, c’est moi qui l’ai dit. Tous ses propos sont miens», déclare-t-il dans les colonnes de l’Observateur de ce mercredi.
«Je vous exhorte, alors, poursuit-il, à lui donner l’égard qui doit être le sien et à davantage le soutenir dans la tâche que je lui ai confiée. Ceux qui tiennent ces propos sur lui ne savent pas ce qu’ils disent!», insiste Serigne Sidi Mokhtar dans son discours à quelque deux semaines du grand Magal appelé «18 Safar» dans le calendrier musulman.
Le chef religieux a exhorté les mourides à contribuer à l’achèvement des travaux de la grande mosquée de Touba, de la mosquée Massalikoul Djinane, entre autres chantiers.
Cheikh Abdoul Ahad Gaïndé Fatma
’’ Les chefs confrériques demeurent un rempart contre le djihadisme»
Les chefs confrériques demeurent «un rempart» contre le djihadisme au Sé-négal, a assuré Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la commission communication et culture du comité d’organisation du magal de Touba, avant de plaider pour un réarme-ment des fidèles musulmans sénégalais sur le plan scientifique et moral. «Les chefs religieux constituent un rempart et ces remparts sont nos soupapes de sé-curité, mais ce qu’il faudrait faire, c’est les renforcer dans leur rôle et faire en sorte qu’ils soient équidistants de certaines choses», a dit le marabout, invité jeudi de la rédaction de l’APS. Il était invité à réagir sur les résultats du rapport 2016 de l’Institut Timbuktu, selon lequel le
Sénégal «n’est pas à l’abri d’une propa-gation idéologique djihadiste». Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma dit ne pas partager ce point de vue, même si «personne n’est à l’abri», raison pour laquelle «nous devons être extrême-ment vigilants’’. Les communautés religieuses «ont toujours constitué un rempart» contre la menace terroriste, contrairement à ce qu’affirme le rapport du Timbuktu Institute, a souligné le pré-sident de la commission culture et com-munication du comité d’organisation du magal de Touba. De son point de vue, il est toutefois nécessaire de «réarmer les fidèles scientifiquement, moralement, et continuer à propager les enseigne-ments de nos prédécesseurs. C’est
par ce billet-là que l’on va renforcer les fidèles et leur montrer qu’il y a des me-naces réelles qui viennent de l’extérieur du Sénégal que nous ne connaissions pas». Selon Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, «le monde est en muta-tion, et c’est une menace imparable face à laquelle même les plus grandes puis-sances sont impuissantes». Partant de ce que les revendications des dji-hadistes sont «des revendications légi-times de leur point de vue», il faut «rester vigilant et travailler à plus de justice dans le monde», a-t-il analysé. «Ce n’est pas l’aspect sécuritaire qui va résoudre le problème, les communautés religieuses ont leur rôle à jouer, mais elles ne sont pas les seules et uniques remparts qui doivent protéger la société, car elles n’ont pas les moyens de le faire», a-t-il précisé. «Elles peuvent jouer un rôle par l’éducation, par l’encadrement, par l’enseignement de la spiritualité, mais c’est aux gouvernants de prendre leurs responsabilités», a-t-il indiqué. Cepen-dant, «si le Sénégal ne connait pas ces phénomènes-là, c’est parce que les confréries ont une force extrêmement importante au Sénégal (…), puisque à chaque fois qu’il y a des conflits, on se tourne vers les confréries religieuses et ce sont des personnes compétentes et responsables qui savent ce qu’ils font», a-t-il fait valoir.
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L’évènementL’évènementn°71 - Novembre 2016
CLOTURE FORUM DU MAGAL A KAOLACK
Le Forum du grand Magal de Touba, a été cloturé hier à Kaolack, par Serigne Bass Ab-dou Khadre Mbacké, porte-parole du khalife des mourides.Il était accompagné d’une forte delegation, dont Serigne Abdou Samat Mbacké Souhi-bou, Serigne Bara Maty Leye Mbacké, Sergne Cheikh Abdou Mbacké Gaindé Fatma, Se-rigne Cheikh Aliou Mbacké, serigne bass abdou khoudoss, porte-parole khalife darou moukhty et Serigne Abdou Lahat Ka, maire
de Touba.A l’arrivée de la délégation à Kaolack, Se-rigne Bass, accueilli par une foule nombreuse, dont bAbacar mbacké moussa et Serigne Mboup, président de la chambre de com-merce de Kaolack. Ensuite le cortège s’est dirigé au complexe cœur de ville, réalisé par Serigne Mboup, et qui dispose de magasins, d’espace vert, salle de conférence, un projet d’une grande mosquée, qui portera le nom Serigne Mbacké Madina.
Le porte-parole, a formulé des prières pour ce grand complexe moderne, avant de rendre une visite au représentant du khalife des mourides à Kaolack. Lui et sa délégation ont également rendu une visite de courtoisie à la famille Serigne Bassirou Mbacké.La délégation s’est ensuite dirigée à la céré-monie officielle, pour la clôture du forum du Magal de Touba, ou Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, a délivré un message fort du khalife général des mourides, pour des re-
commandations à la paix, au travail, à la droi-ture, à la solidarité et au respect du Ndigueul.Il a aussi remercié les autorités de la répu-blique pour l’appui et le soutien pour la réus-site du forum, particulièrement le ministre Mariama Sarr, maire de Kaolack.A la cérémonie officielle, on a noté la présence du Dahiras Rawdou Rayahine, Serigne Bass Khadim Awa Ba, Serigne Abo Mbacké Fallou Asta et Cheikh Ahmed Saloum Dieng.
Lamine FALL
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO A TOUBA
L’Etat respectera tous ses engagements pour ce magal »« Il m’a été instruit par le Chef de l’Etat de tout faire pour que les engagements pris par l’tat pour la réussite organisationnelle du Grand Magal de Touba soient respectés. A chaque fois que je me réveille le matin, j’appelle au téléphone le gouverneur qui me fait le point. Avant de me coucher aussi, je le rappelle. J’ai instruit, à mon tour, à tous les services de l’tat, de s’acquitter convenablement de leurs tâches dans les plus brefs délais… Voilà qui a été le mot d’introduction du mi-nistre de l’intérieur. Abdoulaye Daouda Diallo, aux côtés de Cheikh Bass Abdou Khadre Mbacké, prend part, ce samedi, à la dernière
réunion d’évaluation du Grand Magal. A la suite du ministre de l’intérieur, le gou-verneur a listé les prestations déjà bouclées par ses services. Il s’agit, notamment, d’opé-rations de sécurité dans les zones réputées dangereuses de Touba malgré le fait que les renforts ne sont pas sont pas encore arrivés.. Ces renforts permettraient de renforcer la sé-curité au niveau de la grande mosquée et de la résidence Khadim Rassoul. Des opérations de déguerpissement ont aussi été déroulées. Mamadou Moustapha Ndao signale, par ail-leurs, que plusieurs routes ont été refaites. Un plan de circulation a été établi par le préfet de
Mbacké et des parkings érigés. Les services d’hygiène ont démarré le saupoudrage. Tou-tefois, le gouverneur regrette un déficit noté pour ce qui concerne le produit en question. 5o camions de vidange, 5O toilettes seront octroyées par l’Onas. Au plan de l’hydrau-lique, 3 forages ont été réparés et un nouveau sera raccordé au réseau. Plusieurs personna-lités religieuses ont pris part à la rencontre . C’est le cas de Serigne Ousmane Mbacké, président du comité d’organisation du Grand Magal
CARAVANE DU MAGAL - Accueils populaires dans le SaloumLa caravane du magal de Tou-ba qui a pris ses droits depuis le 24 novembre 2016, suit son cours à travers les locali-tés ciblées du Saloum, sous la direction de Serigne Modou Mbacké Sy choisi par Serigne Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la com-mission Culture et Communi-cation du Grand Magal. L’ob-jet est de porter le message principiel de Cheikh Ahmadou
Bamba et de revisiter les traces du Saint Homme dans cette partie du pays. Ainsi plusieurs contrées ont accueilli pompeu-sement la caravane. C’est la cas à Affé Lakram, té-néfoul, Keur Maodo Diakhaté, Boustane Lô, Boutane Diaw, Gossas chez Modou Diaw Pakha, Nguélou, Lagane, Ndiéné, Touba Ngarabé, Nguélo, Athie, Guinguinéo, Thiénaba, Ndock Tiaré, Keur
Maba Diakhou, Nguila Sène, Ndoffane, Fatick, Nguéyo-khène, Toukar, Diohine etc… La délégation s’est recueilli sur la tombe de Maba Diakhou et s’est aussi entretenue avec Matar Bâ, le ministre des Sports. Elle a fait escale à Si-bassor, Gandiaye, Paos Koto, Porokhane, Dinguiraye.
Talla DIOP
CHEIKH BASS ABDOU KHADRE À MASSALIK
« Dieu ne nous a pas envoyés sur terre pour jouer »A Dakar et plus précisément à Masalik Jinaan pour présider la cérémonie de clôture des fora et des journées d’échanges en perspective au magal de Touba, Cheikh Bass Abdou Khadre Mbacké a voulu rappeler le devoir qui incombe aux uns et aux autres d’adorer Dieu. En effet, pour lui, « Dieu n’a point envoyé les êtres humains sur terre pour jouer ». Le porte-parole du Khalife Général de décrire la vie après la mort. Une vie qui peut être joviale ou terrible selon les cas. Il invitera les chefs religieux à s’acquitter de leur obligation de mettre sur le droit chemin les disciples.
Cheikh Bass Abdou Khadre de déplorer les multiples attaques dont est victime la religion musulmane, non sans oublier de signaler que ce phénomène ne cessera jamais. Toutefois, il martèlera qu’il faut nécessairement que les musulmans continuent d’adopter des comportements adéquats. Il rappellera la ferme volonté de Serigne Sidi Mokhtar Mbacké de veiller au bien-être des populations, qu’elles soient mourides ou qu’elles appartiennent à d’autres tarikhas. Étaient présentes à la rencontre plusieurs personnalités religieuses de Touba. La classe
politique n’a pas été en reste. Le Président Macky Sall s’était fait représenter par plusieurs ministres. On peut notamment citer Aly Ngouille Ndiaye, Abdoulaye Diouf Sarr, Birima Mangara, Khadim Diop et Serigne Mbacké Sakho. L’opposition n’a pas non plus été en reste. En effet, Oumar Sarr, Me Madické Niang, Aïda Mbodj, Mayoro Faye ont répondu présent au nom du Président Wade. Khalifa Sall a fait le déplacement, Ousmane Tanor Dieng s’est fait représenter par Abdoulaye Wilane, Pape Diop est venu lui-même au titre de l’Alliance Bokk Gis-Gis.
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L’évènementL’évènementn°71١ - Novembre 2016ACTU
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L’Ipres ouvre une nouvelle agence à Kédougou
Le Président du conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), Mamadou Racine Sy et le Directeur Général Mamadou Sy Mbengue ont procédé à l’inauguration de la nouvelle agence de l’institution basée à Kédougou en présence du gouverneur de région et des représentants des associations des retraités. Le Pca de l’Ipres est convaincu que la conférence sociale convoquée avant la fin de l’année par le Chef de l’Etat se prononcera
sur des mesures hardies visant encore à la hausse des pensions de retraite.
Après Podor, Mbour, Matam(2015) et Fatick, l’Ipres a étrenné sa toute nouvelle antenne de Kédougou permettant ainsi aux retraités de ne plus parcourir 220 km pour aller se faire payer à Tambacounda. Une belle cérémonie riche en sons et en couleurs. Pour le Pca de l’institution, Mamadou Racine Sy, la relative faiblesse des pensions de retraite
s’explique par l’application du système par points qui octroie une retraite automatique même au travailleur qui ne compte qu’une année d’activités. En comparaison, il faut une quinzaine d’années au moins pour toucher une allocation en ce qui concerne le fonds national de retraite (Fnr).Des réformes hardies s’imposent donc selon M Sy .C ‘est tout le sens de la conférence sociale prévue avant la fin de l’année en cours et qui sera organisée sous l’impulsion du Président Macky Sall.Pour Racine Sy, tous les efforts du conseil d’administration et de la direction générale convergent vers l’amélioration continue des conditions des retraités. « Nous avons le plus profond pour les retraités dont l’œuvre colossale d’édification d’un Sénégal stable et tourné vers l’émergence est à magnifier à sa juste valeur » à en croire le Pca de l’Ipres.Abondant dans le même sens, le Directeur Général de l’Ipres,Mamadou Sy Mbengue, a estimé que l’institution aborde un tournant décisif avec notamment des chantiers majeurs comme la mensualisation du paiement des pensions dès janvier 2017,le renforcement de l’action sanitaire et sociale, l’augmentation des pensions (hausse de 20% entre 2015 et 2016) et la modernisation en cours du système d’information en vue d’une efficacité soutenue et d’une fiabilisation
certaine. Les représentants des organes de délibération et de gestion de l’Ipres n’ont pas manqué de décerner une mention spéciale au Gouverneur de Kédougou, William Manel, pour son engagement sans failles, sa disponibilité et son sens élevé de l’Etat. Quant au Président de l’association des retraités de Kédougou Elhadj Oumar Diarra, il a remercié l’Ipres qui a matérialisé un vieux rêve des D’ovins en réalité avec la réception du bijou que représente l’antenne régionale. Il a aussi formulé le vœu de voir les autorités doter davantage le district sanitaire de la commune en moyens d’autant qu’il s’agit pour lui d’un « hôpital sous –régional fréquenté aussi par les autochtones mais aussi des Maliens et des Guinéens » .Un bel exemple d’intégration sous-région al.
LL ’’ éévvèènneemmeennttUnion de la Jeunesse Musulmane Sénégalaise
MEnSuEl ISlAMIquE D’InforMATIonS générAlES,D’AnAlySE ET DE réflExIon
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SERIGNE MODOU BOUSSO DIENG
« Ce rôle que joue Cheikh Bass Abdou Khadre entre les confréries... »Au nom de l’association des jeunes chefs religieux du Sénégal, Serigne Modou Bousso Dieng a décerné, ce mercredi, une lettre de félicitations à Cheikh Bass Abdou Khadre pour son « rôle de stabilisateur social » joué dans le Sénégal. À en croire le Président de l’organisation, le porte-parole du Khalife Général des Mourides « joue depuis plusieurs années un rôle capital dans le dialogue entre Touba et les autres confréries du Sénégal en facilitant les rapports et en tissant d’excellents rapports
entre Serigne Sidi Mokhtar Mbacké et les autres guides religieux du pays». Serigne Modou Bousso Dieng, qui se félicite de l’entente entre musulmans au Sénégal, confie que le Mbacké-Mbacké y est pour beaucoup. « C’est un honneur pour notre organisation de l’avoir comme partenaire. C’est un homme pétri de qualités, d’un niveau de sagesse exceptionnel, qui maîtrise exceptionnellement bien les écrits de Cheikh Ahmadou Bamba, mais aussi la lettre et surtout l’esprit du Saint Coran.
Le satisfecit du Khalife Général des Mourides à son endroit est un mérite. Il ne cherche jamais rien pour lui, il est toujours resté fidèle à son marabout. Ses qualités, on les aurait attendues d’un sexagénaire et non d’un chef religieux de son âge ». L’association des Jeunes Chefs religieux du Sénégal de déplorer les attaques qu’il peut, parfois, essuyer et qui ne proviennent que d’hommes envieux.
Assainissement de Touba : Un lot de matériels remis au comité d’organisation du MagalLes autorités religieuses, sous la conduite de Serigne Abdou Latif et de Serigne Cheikh Bara Lahad, ont reçu le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Abdoulaye Diouf Sarr qui était à Touba, conformément aux instructions du chef de l’Etat, pour apporter sa contribution à la réussite de l’événement.
« Nous sommes à Touba pour appuyer principalement le comité d’organisation, à travers la commission chargée de l’assainissement afin de rendre Touba propre avant le magal ». C’est en ces mots que le ministre Aboulaye Diouf Sarr a expliqué les raisons de son déplacement. « Ces instructions du chef de l’Etat, affirme le ministre, sont permanentes. Il nous demande de ne ménager aucun effort pour mettre à la disposition du comité d’organisation et de la commune du matériel nécessaire pour régler la question de l’hygiène et de l’assainissement
dans cette ville sainte.A cet effet, nous avons apporté beaucoup de matériels lourds avec des engins, des bennes tasseuses, des camions, mais aussi du matériel logistique léger (brouettes pelles râteaux, etc.) pour permettre à la population de régler le problème de l’assainissement et de l’hygiène avant le magal ». Abdoulaye Diouf Sarr de poursuivre : « Nous réitérons l’engagement du chef de l’Etat, Macky Sall, à être, de manière permanente, à faire de la ville sainte de Touba une ville impeccable. D’ailleurs, tout ce que nous faisons pour cette ville est un devoir ». Le ministre a dit toute sa satisfaction et sa fierté d’avoir été accueilli par Cheikh Abdou Latif et Serigne Cheikh Bara Lahad qui ont, tour à tour, délivré des messages encourageants. Cette cérémonie de remise de matériels s’est déroulée hier en fin de matinée à la résidence de Darou Marnane.Par ailleurs, plusieurs camions ont investi
les quartiers. Les populations sont sorties conformément à l’appel des autorités religieuses, armés de râteaux, de balais, de pelles, etc. Ils ont pris d’assaut les grandes artères de la ville. Assistées de camions bennes et d’engins, elles ont nettoyé la ville de fond en comble. Les camions ont déversé les ordures dans les points de décharge en dehors de la ville. Toute la journée d’hier a été consacrée à la traditionnelle opération de nettoyage de la ville de Touba. L’opération a pris fin au marché Ocass où toutes les activités ont été suspendues. Les autorités religieuses ont remercié le ministre et prié pour la bonne réussite des actions entreprises pour le développement des localités religieuses. Le gouverneur de la région, le préfet et le sous-préfet ont accompagné la délégation ministérielle tout au long de son séjour.
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L’évènementL’évènementn°71 - Novembre 2016OPINION
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L’Association Islamique pour Servir le Soufisme travaille à la perpétuation de l’immense legs de nos Grands Maîtres SoufisL’Association Islamique pour Servir le Soufisme (A.I.S) a vu le jour en 2015. Elle a été fondée par Serigne Mame Cheikh Mbacké Ibn Serigne Khadim Awa Ba Mbacké Ibn Cheikh Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Khadimou Rassoul. Cette structure qui regroupe toutes les confréries(Tarikhas) du Sénégal entend mener le combat pour la préservation et la perpétuation de l’immense héritage des Grands Maîtres Soufis comme El hadji Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba, Mame Boucounta Ndiassane, Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass, Mame Abdoulaye Niass, Serigne Amary Ndaack Seck, Mame Limamoulaye Al Mahdi pour ne citer que ceux-là. L’organisation dirigée par le petit-fils de Serigne Touba a été mise sur les fonds baptismaux dans un contexte socio-économique très lourd et marqué, surtout, par un extrémisme, une inflation de la violence et
un radicalisme religieux à travers l’Afrique et le monde entier. L’A.I.S considère que pour contenir ces phénomènes déstabilisateurs perceptibles à la porte d’à côté(Mali), il urge d’avoir comme unique arme : la prière. « La prière, c’est l’arme du musulman », une sagesse du Prophète Mouhamadou (S.A.W) qui demeure un véritable leitmotiv des membres de l’A.I.S. Serigne Mame Cheikh Mbacké Khadim Awa n’a de cesse d’expliquer la véritable philosophie de son organisation : servir le soufisme et s’engager dans le combat pour l’honneur de l’Islam et de la défense de ses valeurs cardinales. En effet, après avoir fini de faire le tour de l’essentiel des foyers religieux du Sénégal, Serigne Mame Cheikh M›backé Khadim Awa Bâ et Cheikh Ahmed Tidiane Niasse ont, ainsi, décidé de ne plus rester les bras croisés. Ainsi, partant d’un esprit
éclairé sur certains points concernant la société sénégalaise et le monde arabe, l’AIS condamne fermement le phénomène des actes contre-nature qui, selon elle, ne sont ni en phase avec nos traditions, ni en conformité avec les principes de l’Islam. L’AIS s’est également prononcée sur le conflit opposant l’Iran et l’Arabie Saoudite. Condamnant fermement l’exécution de guides religieux chiites faite par l’Arabie Saoudite ainsi que les actes posés par des Iraniens qui ont incendié les locaux de son ambassade à Téhéran. L’A.I.S souhaite que l’Etat sénégalais, grâce à ses relations fraternelles avec ces deux Etats, intervienne pour que la paix revienne entre l’Iran et l’Arabie Saoudite. Elle n’a pas la prétention de se substituer à l’Etat du Sénégal. Loin s’en faut. Elle veut simplement venir en appoint dans la lutte contre le terrorisme car, elle pense qu’il ne peut pas tout faire. Elle
sensibilise, informe surtout, la jeunesse à ne pas se laisser «endoctriner» par ces pratiquants d’un «Islamisme nouveau», capable de désagréger notre tissu social et les valeurs qui ont toujours cimenté notre commun vouloir de vivre ensemble. L’Association Islamique pour servir le Soufisme (AIS) revient, récemment, à la charge contre Oustaz Oumar Sall. Elle décide de porter plainte contre le prêcheur qu’il accuse d’être un calomniateur qui cherche à l’affrontement entre les différentes confréries du Sénégal en insultant les chefs religieux comme Cheikh Ahmadou Bamba. Après avoir appelé le président de la République Macky Sall a sévir contre le religieux, l’Association Islamique pour servir le Soufisme estime dans cette vidéo, qu’il est temps d’en découdre avec Oustaz Oumar Sall devant la Justice.
Mor GUEYE
LES MISES AU POINT D’UN FILS DU KHALIFE
« C’est Cheikh Bass qui finance le Magal… Ceux qui l’attaquent visent le Khalife... Nous démasquerons les commanditaires!»
Quelques heures après les mises en garde du Khalife Général des Mourides qui a renouvelé
sa confiance à Cheikh Bass Abdou Khadre et désavoué ses détracteurs, voilà que Samad Maty Lèye, un de ses fils, prend la balle au rebond et abonde dans le même sens que son père et guide spirituel. Se confiant à Dakaractu, celui qui est réputé très proche de Serigne Sidi Mokhtar Mbacké, a tenu à faire des mises au point et à clouer au pilori ceux qui accusent Cheikh Bass Abdou Khadre d’uti-liser l’agent du Saint Homme et de distiller des déclarations personnelles au nom de ce dernier. Pour lui, il n’y a que « les jaloux et les ignorants qui versent dans les parlottes de ce genre ». Ainsi confiera-t-il ce qui suit : « Cheikh Bass n’a jamais accepté de prendre l’argent que lui donne,
à chaque veille de magal, le Khalife Général des Mourides. Il en fait aadiya et s’acquitte de l’en-semble des dépenses occasionnées par l’événe-ment. C’est lui qui finance, sur fonds propres, le magal. C’est un homme fidèle à Serigne Sidi Mo-khtar et jamais il n’a outrepassé ses consignes ». Abdou Samad Maty Lèye de marteler que « ceux qui critiquent Cheikh Bass sont jaloux ou sont armés par des jaloux ». Il promet de se charger de les démasquer très prochainement. « Nous les avons identifiés. Ce sont de gros bonnets qui utilisent des jeunes Mbacké-Mbacké égarés car chômeurs pour attaquer Cheikh Bass ». Visiblement écœuré par la sortie de Khassim Mbacké, serigne Samad Mbacké confie que
c’est, au-delà du porte-parole, le Khalife qui est visé. « Ils n’osent pas pointer du doigt leur véritable cible, mais cette cible n’est pas Cheikh Bass Abdou Khadre. Ils mijotent leurs coups de-puis leur ‘’ penc’’. Ils se reconnaitront à travers ce que je dis. Ces marabouts n’arrivent pas encore à digérer le choix porté sur Cheikh Bass pour parler au nom de Touba et de son maitre. Ils sont des jaloux mais ils perdent leur temps ». Notre inter-locuteur d’inviter ces « manipulateurs » à revoir leurs copies avant de les accuser d’avoir ouvert la porte aux critiques contre Touba et sa commu-nauté.
Dakar Actu
ENERGIES RENOUvELABLES
Quand le Maroc montre la voieMarrakech, la ville ocre, vit, depuis le 7 no-vembre, au rythme du plus grand évènement sur le climat, la Cop22. Le Maroc qui veut plus d’actions montre déjà la voie au reste du monde en exploitant les ressources renouve-lables : solaire, éolienne et biomasse.Après avoir abrité la 7ème Conférence des parties à la Convention sur les changements climatiques (Cop7) en 2001, la ville de Mar-rakech a remis ça. Cette fois-ci, avec une plus grande ambition : pousser l’humanité à agir afin de sauver la planète terre menacée par le réchauffement climatique. Lima (Pérou) fut la Cop des « négociations », Paris, celle des « décisions », la Cop22 de Marrakech est, elle, placée sous le sceau de « l’action ».
Le Maroc montre déjà le chemin à suivre. Lui qui s’est doté de la plus grande centrale so-laire au monde à Ouarzazate (Noor), qui ex-ploite à fond l’éolienne, la biomasse, etc. C’est pourquoi il est classé par l’organisme indépen-dant Climate action tracker (Cat), parmi les « 4 pays les plus écologiques au monde » avec le Costa Rica, le Bhoutan et l’Éthiopie. En effet, le pays s’est doté d’un plan énergétique très ambitieux en ayant comme ambition de porter à 42 % la contribution des énergies renouve-lables à la production électrique d’ici à 2020, et à 52 % à l’horizon 2030, comme nous l’ont expliqué les experts de la centrale solaire Noor lors de notre visite en juillet dernier.De nombreux projets ainsi lancés (centrale so-
laire Noor de Ouarzazate qui devra produire, au finish, 580 MW). En fait, le programme marocain d’énergies renouvelables vise, en 2020, une production de 2.000 MW. Un grand parc éolien a été inauguré à Tarfaya, tandis qu’à Marrakech, la Radeema traite 100.000 m3 d’eau usée par jour et le méthane récu-péré sert à la production d’électricité et l’eau nettoyée à l’arrosage des espaces verts et des nombreux golfs de la ville.A signaler que la Cop22 se déroule sur un ter-rain de 25 ha situé à Bab-Ighli. On y dénombre 4 zones : zone bleue directement gérée par le secrétariat général de la Ccnucc, zone société civile, zone innovations et zone de rencontres et de travail. Un budget de 300 millions de
dirhams a été débloqué par le gouvernement du Maroc pour l’organisation de cette Cop22 à Marrakech.
Le Soleil
EDUCATIONISLAMIQUE
L’université internationale ‘’Al Moustapha’’, installé à Dakar depuis 2009, reconnu par l’état du Sénégal et agréée par le ministère de l’enseignement supérieur, est situé au quarter Mermoz Dakar.‘L’université compte trois départements, dont le département des sciences islamiques et le département Coran et Hadith. Pour l’année académique 2016-2017, l’université a accueilli 200 étudiants et étudiants sénégalais, inscrits dans les différents départements. Les cours sont dispensés en langue arabe et les inscriptions démarrent chaque année au mois d’aout. L’actuel recteur, son éminence Cheikh Abbas Motaghebi, est entouré d’une équipe d’enseignants professeur-chercheurs.
3 000 opérateurs ont fait perdre 4 milliards à l’EtatOn savait que certains Sénégalais se li-vraient à des actes de piratage des chaînes de TV. Mais ce que l’on ignorait jusqu’ici, c’est l’ampleur et les conséquences que cela engendre aussi bien pour les populations, que pour l’Etat. Les capteurs du « Populaire » orientés vers Canal+ ont décrit une situa-tion alarmante. 3 000 opérateurs ont mis en place ce système de fraude qui alimente plusieurs quartiers. A Dakar seulement, ils sont au nombre de 1 500. Et pourtant, selon le journal, des actions antifraude ont été mises en place comme l’identification des numéros de la carte qui permet de couper
le signal. Mais c’est sans compter avec la ruse des fraudeurs qui se réabonnent sur un autre nom pour reprendre le vol. Mieux, des plaintes ont été déposées contre X devant le Procureur, des démantèlements sont effectués, mais ils rachètent du matériel et recommencent. Ces pirates ne portent pas que préjudice aux chaînes de TV, mais aussi aux consommateurs et à l’Etat. Et les sta-tistiques parlent d’elles-mêmes. Selon les dernières estimations recueillies auprès des autorités de Canal+, l’Etat perd 4 milliards de FCFA en termes de ressources fiscales immédiates annuelles via Canal +. La perte
pourrait globalement s’élever à 60 milliards de FCFA sur 5 ans. Et si on convertissait ce marché dans le formel, ça fait 4 milliards pour l’Etat par an. En plus de ce manque à gagner énorme, il y a d’autres dégâts cau-sés par les branchements anarchiques qui non seulement dégradent les téléviseurs, mais constituent un véritable danger pour les populations Cette forme de piratage a été notée au Maghreb, ce qui avait provo-qué le retrait de Canal +, occasionnant une suppression de 3 000 emplois
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L’évènementL’évènementn°71١ - Novembre 2016FOCUS
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Mamadou THIAW, Secrétaire exécutif du PNDL
« Le management par la valeur nous apporte une efficacité et une efficience dans la gestion de nos projets de développement »
Mamadou THIAW, Secrétaire exécutif du Pro-gramme national de développement local (PNDL), s’exprimait au cours de l’ouverture d’un
atelier de formation destinée à une vingtaine de hauts cadres de l’administration centrale et des agences régionales de développement. Cette session de formation organisée par le Programme national de développement local (PNDL) vise à renforcer les capacités des participants sur le thème du « management par la valeur ». L’Ecole supérieure de management de projet en est le maître d’œuvre, avec une animation scientifique de Dr. Claude BAUGMARTEN, Docteur en Phy-sique, spécialisé en management par la valeur. Toute action de formation dont les destinataires finaux sont les acteurs techniques d’appui aux Collectivités locales est pertinente, surtout, dans le cadre du PNDL qui génère d’importantes acti-vités et un tissu dense de partenaires. La session de formation sur le thème du « management par la valeur » procède d’un souci de mettre à jour les acteurs (Directeurs nationaux et agences régio-nales de développement) sur les outils modernes du management public. Aujourd’hui, vous avez sous votre responsabilité, la conduite d’impor-tantes opérations et d’ambitieux projets de développement qui mobilisent plusieurs acteurs
aux intérêts souvent divergents, dira Mamadou THIAW. C’est pourquoi, l’objectif de cette for-mation est de vous fournir une méthodologie de conception et de conduite de projets, basée sur les outils méthodologiques du Management par la valeur, qui vous permettront de résoudre les différents problèmes et sujets que vous rencon-trerez ou qui vous seront soumis, avec le maxi-mum d’efficacité. Cette approche vous permettra de prendre, en plusieurs circonstances, la meil-leure décision, renseigne Mamadou THIAW. Au regard du contenu proposé, « les attentes et espérances seront au rendez-vous », affirme le Secrétaire exécutif du PNDL. Car, ajoute-t-il, durant ces trois jours, « vous allez poser des pro-blèmes au bon niveau afin de mieux se pencher sur les solutions techniques avec un fil conduc-teur très cohérent ». En outre, poursuit Mamadou THIAW, « vous allez pouvoir, au terme de cette session, faire le tour des parties prenantes d’une action envisagée, dans une vision « développement durable » du cycle de vie ». Aussi, pour mieux positionner les performances au bon niveau, ajoutera-t-il, « vous
allez vous doter d’outils techniques et de réfé-rentiels aptes à bien spécifier les contraintes et les marges de négociation dans le cycle de vie d’un projet ».Enfin, conclut Mamadou THIAW, « cette session vous permettra d’ancrer une déci-sion finale sur un arbitrage entre les potentiels de création de valeur des différentes solutions en concurrence ». Au total, cette session de formation constitue un palier supplémentaire dans votre action managé-riale. Elle ouvre, aux différents participants, des perspectives intéressantes en termes de maîtrise des enjeux des acteurs dans un contexte où la gestion axée sur les résultats constitue une ré-férence devant guider un pilotage de la perfor-mance. Cette session, de trois jours, constitue une ré-ponse sûre aux insuffisances constatées dans le management quotidien des participants. Les contenus des apprentissages judicieusement sélectionnés et la problématique bien posée, per-mettent d’appréhender tous les enjeux du mana-gement par la valeur.
20 pays attendus au magal 2016
Sous l’égide de Serigne Cheikhouna Bara Falilou MBACKE, président de la Commission des Relations Exterieures du Comité d’or-ganisation du grand Magal de Touba n’a négligé aucun détail pour l’accueil des Hôtes du Khalife Général
des Mourides, une quaran-taine de Personnalités du Monde islamique venus de 20 pays participerons à la 121em édition de la commé-moration du départ à l’exile du fondateur du Mouridisme. Les invités vont assister aux différentes activités cultu-relles du Magal animées par Rawdu Riyahine, l’Exposition sur la Mouridiyyah, la visite au chantier de la Mosquée Massalikul Djinane et la ren-contre avec le porte parole du Khalife avant l’audience avec le khalife.
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L’évènementL’évènementn°71 - Novembre 2016FOCUS
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Foire de Kaolack
Serigne Mboup incite les asiatiques à contribuer activement au rayonnement de cet événement
Dans sa dynamique de donner à la Foire de Kaolack une dimension Internationale, Serigne Mboup, président de la Chambre de Commerce de la même région, a fait un voyage fructueux
à la recherche de partenaires. Un long périple qui l’a mené en Indonésie et en Chine. Le président de la CCIA Kaolack s’est rendu en Chine, précisément à la Chambre de Commerce de Guangzhou
en compagnie de l’Ambassadeur du Sénégal à Pékin. Sur place, Serigne Mboup s’est entretenu avec les autorités consulaires, surtout dans l’optique de les inciter à contribuer activement au rayonnement de la Foire Internationale de Kaolack.
Ce qui préoccupe Serigne Mboup, président de la Chambre de commerce de la région, c’est de changer Kaolack et lui redonner son lustre d’antan, c’est-à-dire, la ville carrefour qu’elle était, parce que selon lui, sa région dispose d’énormes atouts pour devenir la capitale économique du Sénégal. La Foire Internationale de Kaolack (FIKA) prend de plus en plus d’envergure. Après le Mali l’année dernière, c’est au tour de l’État du Kaduna et de la
Chambre de Commerce de l’État du Kano au Nigéria, l’Indonésie et la Chine d’être mis à l’honneur pour la deuxième édition. Pour rappel, il y a un mois, Umar Farouk Rabi’u, président de la Chambre de Commerce de l’Etat du Kano au Nigéria, avait déjà affiché sa volonté de participer à la Foire Internationale de Kaolack (FIKA), lors d’une visite que SerigneMboup avait effectuée en compagnie de Aboubacar Samb, Ambassadeur du Sénégal à Kano. Accueillant favorablement l’invitation que le Président Serigne Mboup lui a adressée, son Excellence M. Nasiru Ahmed El-Rufai, Gouverneur de Kaduna au Nigéria, a lui aussi confirmé qu’il prendra part à la 2e édition de la Foire Internationale de Kaolack.
Vu les relations entre le Nigéria et Médina Baye à Kaolack qui datent de 1937, les autorités étatiques de Kaduna et de Kano se retrouveront à nouveau à Kaolack, pas pour un Gamou, mais cette fois-ci pour les besoins de la deuxième édition de la Foire Internationale de Kaolack. Selon Serigne Mboup : «Si des pays musulmans, comme le Nigéria et l’Indonésie sont invités, c’est pour faire converger à Kaolack des hommes d’affaires et investisseurs en leur permettant ainsi de rencontrer les opérateurs économiques de la sous-région, et particulièrement du Sénégal, en vue de nouer des partenariats et relations d’affaires autour du business halal».
Meilleurs établissements privés au Sénégal : Le Groupe Yavuz Selim en tête
l’école sénégalaise va fêter l’excellence. Les lauréats du Concours général, édition
2016, seront primés lors d’une cérémonie présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall, au Grand Théâtre, en présence de nom-breuses sommités et les parents d’élèves. Quatre établissements se sont distingués cette année. Parmi eux, le groupe Yavuz Selim. Fidèle à sa réputation d’établissement d’excellence, l’école sénégalo-turque s’est fait représenter digne-ment par ses pensionnaires qui ont réussi à décrocher 8 distinctions. Et d’après les résultats, Yavuz
Selim est le premier établissement privé du Sénégal. Mieux encore, un des lauréats du concours est le meilleur élève de terminale de l’année 2016. Quatrième l’année dernière au Concours général, l’établissement occupe, en 2016, la 3ème place au classement général derrière l’école Mariama Bâ et le lycée Limamoulaye. Un résultat obtenu grâce à «un bon encadrement du corps professoral, un enseignement de qualité et un meilleur cadre d›études. «Chaque jour que Dieu fait, nous sommes à la quête effrénée de l›excellence et la perfection. Nous travaillons
toujours à avoir de meilleurs en-seignants, de meilleurs cadres d›apprentissage pour nos élèves», a expliqué Ibrahima Ndour, conseil-ler en éducation du directeur géné-ral de l›établissement, ce mercredi, lors d›un point de presse. Outre le Concours général, l›établissement a aussi marqué de son empreinte les examens de fin d›année, no-tamment au Bac, avec un taux de réussite de 80% dont 3 mentions Très bien, 32 Bien et 133 Assez bien.
Sénégal-Maroc
Une forte amitié bonne pour les affaires
Sa Majesté Mohammed VI, roi du Ma-roc, accompagné d’une forte délégation, vient de séjourner au Sénégal. C’est une visite fraternelle, exceptionnelle, comme l’ont été les autres séjours de sa Majesté en terre sénégalaise. Parler des relations maroco-sénégalaises revient à évoquer pêle-mêle la solidité d’une amitié, le par-tage d’une religion, l’Islam, les enseigne-ments d’une confrérie transnationale, la Tidjania, des relations économiques mutuellement avantageuses et, enfin, l’excellence des relations diplomatiques. Sous l’impulsion du roi Mohammed VI et de son hôte, le président Macky Sall, hommes d’affaires sénégalais et maro-cains ont multiplié les rencontres pour
redynamiser la coopération économique entre les deux pays. Cette coopération est bonne, mais elle devrait s’approfon-dir, toucher de nouveaux domaines.L’Afrique est le continent de l’avenir. Plusieurs pays africains ont une crois-sance économique forte qui, dans beaucoup de cas, n’est pas seulement le fait des matières premières expor-tées. Une classe moyenne commence à y émerger. L’Occident ne s’y trompe pas. Il vient chercher de quoi alimenter sa croissance atone depuis quelques années. C’est une démarche normale dans un monde ouvert où les hommes, les marchandises et les idées circulent de plus en plus vite et librement.
Le défi auquel est confronté l’Afrique, en particulier le Maroc et le Sénégal, c’est de coopérer plus et mieux pour accélé-rer la croissance économique de façon durable, faire reculer fortement la pau-vreté, valoriser le capital humain dans un espace où règne la sécurité, etc. Le Ma-roc et le Sénégal sont deux pays amis. La série de visites effectuées par l’actuel roi du Maroc dans notre pays depuis son accession au trône en est une parfaite illustration.L’amitié facilite ce qui est le plus impor-tant : les échanges économiques. Il s’agit de faire des affaires avec ce pays. Les hommes d’affaires qui accompagnent Sa Majesté cherchent, au Sénégal comme ailleurs, à s’implanter, gagner de l’argent et contribuer au développement de leur pays. C’est le même esprit qui guide le président Macky Sall quand il in-vite les entrepreneurs et les membres du patronat sénégalais lors de ses visites au Maroc ou quand il reçoit le roi du Maroc. Ce que veulent les Marocains, c’est ce que le chef de l’Etat sénégalais cherche, en indiquant la voie aux hommes d’af-faires sénégalais.C’est à nos entrepreneurs d’être agres-sifs, intelligents et suffisamment souples et outillés pour nouer des partenariats, décrocher des contrats, gagner des parts de marché. C’est cela le monde des affaires. Qu’ils n’écoutent surtout
pas tous ces défaitistes qui crient à « l’envahissement de notre pays par les Marocains ».Sur le plan diplomatique, le Maroc sait qu’il a le soutien du Sénégal pour retrou-ver son fauteuil et sa place naturelle à l’Union africaine (Ua). Le Sénégal veut que ce pays ami siège à nouveau au sein de l’Ua. L’efficace machine diplomatique sénégalaise travaille sans relâche à cela. Ce n’est pas un hasard si le roi du Ma-roc, Sa Majesté Mohammed VI, a pro-noncé, à Dakar, son discours traditionnel du 6 novembre marquant, cette année, le 41è anniversaire de la Marche Verte. C’est une première historique dans les annales diplomatiques sénégalaises et africaines.De Dakar, Sa Majesté le roi Mohammed VI s’est adressé à son peuple ; il a parlé à l’Afrique et au monde. Il a utilisé des mots très forts pour parler des relations sénégalo-marocaines. Le roi du Maroc a rappelé la position solidaire et coura-geuse du Sénégal, en 1984, à la sortie de son pays de l’organisation de l’unité africaine (Oua). Le Sénégal était aux cô-tés du Maroc en ami, partenaire et voi-sin, partageant avec lui une religion, une confrérie et des intérêts économiques importants. Ce socle de l’amitié entre les deux pays s’est consolidé au fil des décennies.Le Maroc est à la fois arabe et africain
; il a été un acteur clé dans l’histoire de l’Afrique sahélienne et soudanaise. C’est dans cette histoire qu’on trouve d’ailleurs quelques-uns des raisons qui fondent l’appartenance du Sahara occidental au royaume chérifien. Aujourd’hui, le Maroc est un pays stable et émergent ; c’est une puissance régionale qui impose le respect. Pour contrer le terrorisme, beaucoup de pays africains du Sahel se sont, par exemple, tournés vers ce pays pour former les leaders religieux à faire face au discours radical de certains pré-dicateurs. Commandeur des Croyants, le roi du Maroc prône un Islam ouvert tout en faisant preuve d’une grande fer-meté pour tout ce qui touche à la sécu-rité des biens et des personnes dans le royaume. Le royaume chérifien est trop important pour qu’on n’entende pas sa voix à l’Union africaine. Il a beaucoup à apporter à l’Ua et à l’Afrique.L’honneur du Sénégal est de travailler pour que cela se réalise. Ouvertement, partout, avec tact et respect des autres, le Sénégal affiche, sans gêne, son ami-tié avec le peuple marocain. En inscri-vant son action diplomatique dans cette dynamique, le président Macky Sall est dans une continuité historique. Que Dieu veille sur l’amitié entre les peuples du Maroc et du Sénégal.
Le Soleil
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L’évènementL’évènementn°71١ - Novembre 2016FOCUS8
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Le Groupe Yavuz Selim en images
