Service diocésain

de la Pastorale des Migrants Paroles du mois de Mars 2018

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Le pape François nous invite à accueillir,

protéger, promouvoir et intégrer nos

frères immigrés et réfugiés qui nous

rappellent aujourd'hui le vrai visage du

Christ (Mt 25, 34-40). Ils sont nos vrais

frères et sœurs (Mt 12, 50; Lc 8, 21).

Le Christ s'identifie en chacun d'eux (Ac 9,

4). Leurs joies et peines sont les nôtres

parce que nous croyons en Jésus Fils de

Dieu (credo).

"Quand nous jeûnons, pourquoi ne le vois-

tu pas ? Nous savons bien faire nos

affaires, et nous traitons durement ceux

qui peinent pour nous" (Isaie 58, 1-9).

Pourquoi ne vois-tu pas que ton téléphone

portable, ta robe, ton nutella, ton café

sont parfois à la base de leur immigration?

Une prise en compte objective de leur

situation peut nous éclairer sur le phénomène

migratoire, le dérèglement climatique, sur

notre mode de vie et sur certaines idéologies

qui exploitent leur présence comme moyen

d'accession au pouvoir.

Ils sont aussi le visage de nos frères français

qui quittent la France pour une meilleure vie

ailleurs.

Que durant ce temps de carême ces derniers

trouvent des frères pour leur accueil,

protection et intégration.

Père Jean-Baptiste Basaula,

accompagnateur du service diocésain

de la Pastorale des Migrants

Paroles du mois de Mars 2018

Quelques dates sur l'agenda 2017 - 2018 p. 2

"Tu m'as éloignée du bruit des guerres" p. 2

Journée d'étude "Accueillir, Protéger, Promouvoir et Intégrer" p. 3

Statistiques Immigration et asile 2017 p. 9

Cinema : Human Flow p. 10

Bienvenue sur le site diocésain : Web Solidarité : solidarite.catho77.fr

Carême, temps favorable pour l'accueil de nos frères migrants

Pastorale des Migrants - Paroles du Mois de Mars 2018

Diocèse de Meaux p. 2 / 10 Église catholique en Seine et Marne

Le calendrier est complété au fur et à mesure pour les

évènements dont les dates ne sont pas encore

communiquées.

Dimanche 14 janvier JMMR 2018 Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié

Samedi 27 janvier 2018 Rencontre diocésaine de la Pastorale des Migrants

Samedi 10 février, Noisiel, Centre St Paul Formation de l'équipe d'accueil :" la pratique de la foi

et de la religion par les migrants sur notre secteur"

Vendredi 16 Février 2018 Nouvel an chinois et vietnamien : année du Chien

Dimanche 4 mars 2018, Centre St Paul, Noisiel Nouvel an : Cté catholique vietnamienne

Dimanche 11mars 2018, Bussy-St Georges Accueil partenaire CCDF -Terre Solidaire

Temps fort diocésain de la Pastorale des Migrants

Jeudi 24 mai, CEF, Paris "Rencontre de cultures et enracinement dans l'Église-

Famille" proposé par les services nationaux de la Pastorale des Migrants et du Catéchuménat

Jeudi 24 mai et vendredi 25 mai, CEF, Paris Séminaire "sensibilisation et chgt de regard envers

les migrants" organisé par le Service National de la Pastorale des Migrants, le Secours catholique, JRS Welcome France et le CCFD-Terre solidaire

Samedi 26 mai, Cathédrale de Meaux Assemblée synodale plénière

Dimanche 3 juin, Chelles église Ste Bathilde Fête de Notre Dame de tous les peuples

Samedi 16 juin matin, Nangis Rencontre diocésaine de fin d’année

Sur une terre étrangère,

je t'invoque, Seigneur.

C'est toi qui m'as fait sortir

de mon pays.

Tu as conduit mes pas vers un autre peuple,

en prenant continuellement soin de moi.

Tu m'as éloignée du bruit dees guerres,

tu m'as mise à l'abri,

tu as essuyé mes larmes

et tu m'as donné du repos.

Loin des miens, loin de ma patrie,

je pensais ne jamais trouver la paix...

Mais tu es venu vers moi,

et tu as chassé mes angoisses.

Toi le Dieu qui demeure le même

dans tous les pays,

toi l'ami fidèle des exilés et des souffrants,

tu m'as accueillie à travers tous ceux

qui m'ont traitée avec bonté.

Sous ton regard bienveillant,

loin de chez moi,

j'ai trouvé une famille, j'ai trouvé ma place.

Sur une terre étrangère, devenue mienne,

je t'invoque, mon Dieu, je te rends grâce.

Ruth, Congo RDC

Quelques dates sur l’agenda 2017 - 2018

Proverbes du Mois

Une pierre rugueuse s'aplanit en passant de

main en main. Proverbe indien

Quand les toiles des araignées se réunissent,

elles peuvent lier un lion. Proverbe éthiopien

Ne t'encombre pas de ce qui ne t'appartient

pas. Proverbe algérien

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Journée d'étude du 19 janvier 2018

organisée par le Service National

de la Pastorale des Migrants

"Accueillir, Protéger, Promouvoir

et Intégrer"

Nous avons vécu une journée dense et très riche avec des

intervenants de qualité qui se sont succédés autour de 4

tables rondes selon ces 4 verbes structurants. Voici

quelques retours.

Dans son introduction, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas,

secrétaire de la Conférence des Évêques de France, nous

remet dans le contexte des nombreux pays dans le monde

qui sont frappés par le phénomène migratoire et déclare

que cet accompagnement des migrants est signe

d'Évangile : "Nous sommes témoins d’un bouleversement

civilisationnel, marqueur d’un changement irréversible de

civilisation.

La civilisation homogène

n’existera plus. Nous sommes

appelés à considérer l’accueil des

migrants et des réfugiés comme

l’opportunité d’une richesse

humaine.

Cela nous invite à un projet plus grand au-delà des

différences. Nous sommes témoins chez les personnes

engagées dans l’accueil des migrants du courage et de la

ténacité des chercheurs de DIEU"

Accueillir Nicole Jeammet : psychologue et enseignante au Centre

Sèvres, met en exergue l'importance des rencontres dans

la construction profonde de chacun :

"Naturellement, l’homme recherche le même que soi par

peur de l’autre. Il y a une expérience fondatrice dans ce

qui se passe entre l’autre et soi et qui va aider à trouver sa

place et la place de l’autre.

Toutes les rencontres sont des lieux potentiels de

changement où il se joue une coresponsabilité des uns et

des autres."

Nicolas Oudot, responsable de Pastorale des Migrants sur

Besançon, service très engagé dans l'accueil des primo-

arrivants, témoigne : « Nous montrons une autre image de

l’Église, une Église ouverte qui conjugue à tous les temps les

verbes Accueillir, Protéger, Promouvoir et Intégrer »

Véronique Magron, théologienne nous appelle à voir en

ceux qui arrivent non pas des migrants mais des femmes,

des hommes, des enfants, des vieillards qui nous

ressemblent étrangement. Tout commence par ce regard:

"Les rencontres avec les migrants,

nos expériences ensemble nous

changent et changent le rapport

entre l’illimité de la Parole, ce

commandement de l'Amour de

DIEU et de l'Amour de son

prochain et nos limites humaines.

Les limites des possibles se modifient....".

Puis elle s'appuie sur Christoph Theobald pour réfléchir à

une juste posture : "L’école de Jésus de Nazareth est une

école de sagesse qui nous paraît inaccessible :

Comment apprendre l’art de vivre avec justesse à la lumière

de l’Évangile ; cette proximité au style de Jésus, sa façon

d’être, de faire toujours en faveur de l'autre, sa façon

d’apprendre des autres."

Enfin elle cite Pierre Claverie, évêque d'Oran, assassiné en

1996, qui parle beaucoup de la théologie de la rencontre :

Dans sa dernière homélie, il nous remet, nous chrétiens, au

pied de la croix - "Que serait l’Église de Jésus-Christ si elle

n’était pas là au pied de la croix" et il nous appelle à être

présent dans les lieux de fractures de notre société.

Voir, dans les migrants,

des femmes, des hommes,

des enfants, des vieillards

qui nous ressemblent étrangement.

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Protéger Pour Violaine Husson de la Cimade, protéger ses frères et

sœurs est un impératif moral : "La forteresse de l’Europe a

pour conséquences la multiplicité des voies illégales et la

violation des droits humains. Les migrants paient de leur

dignité, de leur santé, de leur vie.

La succession des lois ne fait que réduire les droits des

étrangers sur le territoire et aujourd'hui, les droits ne sont

plus respectés en France ; l’accès au droit dépend du bon

vouloir des Préfectures... Les textes protecteurs ne sont

plus appliqués pour les Mineurs étrangers Non

Accompagnés, non plus.

Devant la diversification des causes de l’exil et de la

protection dont les gens ont besoin, la vision binaire

Migrants économiques / réfugiés est beaucoup trop

réductrice.

La convention de Genève de 1951 qui régissait le droit

d'asile reste un document de référence alors que nous

voyons arriver, aujourd'hui, des réfugiés

qui ne sont pas pris en compte dans

cette convention: des personnes qui ont

besoin de protection de par leur

appartenance à un groupe

social (menacer de crime d’honneur,

enfants albinos, orientation sexuelle,

mariage forcé, traite …).

Dans ce contexte, il nous faut appliquer la légende du

colibri: continuer à faire chacun sa petite part. Et c'est

dans ce sens que les états généraux de la migration

invitent à une réflexion sur comment porter un autre

message sur les migrants, et comment donner une image

positive, conclut-elle. https://eg-migrations.org "

Promouvoir Elena Lasida, docteur en théologie et en économie, resitue

l'accompagnement des migrants dans le développement

intégral qui consiste à promouvoir tout homme et tout

l'homme ; c’est-à-dire prendre en compte la croissance

matérielle mais aussi spirituelle de la personne humaine.

"Dans le sens du développement intégral, il faut penser en

terme de relations d’interdépendance entre les migrants et

le pays d’accueil et en terme de complémentarité entre les

pays. Que chaque migrant soit reconnu comme quelqu’un

d’utile pour la société qui accueille. "

Sylvie Bukhari de Pontual

présidente du CCFD-Terre Solidaire

souligne le droit aux personnes de

vivre sur leur terre natale et de

trouver dans leur patrie le

nécessaire à une bonne existence.

"Le CCFD-Terre Solidaire invite à

prendre en compte les populations

locales qui vivent en situation de précarité et mettant en

œuvre une tnterdépendance entre la diaspora et les

communautés locales."

Céline Schmitt porte-parole du HCR nous rappelle sa

mission de protection des migrants sur la route de la

migration. "Le HCR, fondé à l’issue de la seconde guerre

mondiale pour un mandat de 3 ans (!), est toujours

mandaté dans sa mission: 65 millions de personnes sont

déplacées à cause de conflits aujourd'hui dans le monde...

Le HCR contribue à sauver des vies mais intervient aussi

dans d'autres domaines nécessaires comme celui de

l'éducation: 84% des enfants du monde ont accès à une

éducation secondaire et seulement 20% des enfants de

migrants...

Avec les migrants,

un message bénéfique nous

parvient : ils nous ouvrent

des chemins nouveaux ;

ils nous mettent en route

avec eux.

Pastorale des Migrants - Paroles du Mois de Mars 2018

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Nous intervenons dans les pays de transit du parcours

migratoire. Nous plaidons pour un partage des

responsabilités entre les différents états, pour la mise en

place de davantage de voies légales ; seulement 1% des

réfugiés ont bénéficié d'une voie légale pour quitter leur

pays en 2017.

Nous informons sur les dangers de la route et nous

essayons de renforcer la protection dans les pays de

transit."

Intégrer Frère Hervé de Taizé

L'accueil, c'est dans les gènes de la communauté de Taizé :

que ce soit pour les jeunes et pour les réfugiés. Déjà

pendant la dernière guerre nous accueillions des réfugiés.

Il y a 2 ans, la préfecture est venue nous demander si nous

étions prêts à accueillir des jeunes venant de Calais. C'est

ainsi que nous avons accepté pour 13 personnes.

Nous étions dans un contexte où nous avions déjà organisé

des réunions dans la région pour réfléchir à ce qu'on

pouvait faire quand les migrants arriveront. Des réunions

magnifiques avec une grande diversité de personnes : une

foule de personnes prêtes à aider.

Des soudanais, des afghans ont commencé à vivre là. On a

mis en place des activités pour eux et des cours de français.

Très vite, on a vu que tous étaient musulmans et que

chacun avait un rapport différent à la religion.

Suite aux attentats de Charlie, la mosquée de Chalon avait

été taguée : Un jour, les 70 frères sont allés participer au

nettoyage. Du coup nous étions présents pour la prière, et

pour finir la journée, nous avons dégusté les friandises qu'ils

avaient préparées pour nous !

On a fait réfléchir les nouveaux venus sur la manière dont un

musulman peut vivre sa foi en France. On leur a installé un

lieu de prière et on a acheté des tapis. Naturellement, on a

compris que chacun avait un niveau de vie de foi différent.

Une fois qu'ils ont compris et accepté cela entre eux, on a fait

un grand pas !

Grâce à l'Imam, ils ont compris qu'ils pouvaient venir au

temps de prière des chrétiens. On a inventé un bénédicité

commun. L'un d'eux un jour nous a dit "Ici, j'ai trouvé le vrai

islam".

Grâce au réseau local, nous avons mis en place des

parrainages et trouvé un "référent" pour chacun.

Jusqu'à présent nous avions un bon accueil dans les familles

chrétiennes dans la région. Là des gens sont venus à nous

parce que nous accueillions des musulmans; Par cet accueil,

nous sommes sortis de notre cercle et cela nous a aidés à

nous intégrer nous-mêmes. Avec les migrants, un message

bénéfique nous parvient, ils nous ouvrent des chemins

nouveaux ; ils nous mettent en route avec eux.

Jérôme Perrin, membre d'une équipe St Vincent de Paul à

Paris témoigne de la mise en route de 4 paroisses pour un

projet commun d'accueil de migrants : "Nous sommes

témoins de la générosité des gens, de la joie que cela

procure, des regards qui changent; c'est un chemin de

conversion qui montre que se laisser déranger procure de la

joie."

Conjuguer ces quatre verbes à la

première personne du singulier et

à la première personne du pluriel

constitue un devoir de justice, de

civilisation et de solidarité

Pastorale des Migrants - Paroles du Mois de Mars 2018

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Conclusion et Envoi

En conclusion, la campagne de plaidoyer "Partager le

Chemin", lancé par le pape François en collaboration avec

Caritas International en septembre dernier a été rappelée

" L'Église est appelée à exercer l'hospitalité de Dieu

envers les migrants et les réfugiés : nous souhaitons

inspirer les communautés pour qu'elles construisent

des relations avec les réfugiés et les migrants"

Le temps d'un click

Site de la Campagne "Partager le chemin"

La Section Migrants et Réfugiés du dicastère pour le

Service du développement humain intégral a

préparé 20 points d'actions que les Églises locales

sont invitées à "utiliser, compléter et approfondir".

Le temps d'un click

20 points d'action pastorale pour les Églises

locales (28/09/2017)

Mgr Denis Jachiet, membre de la Commission

épiscopale pour la mission universelle de l’Église, en

charge de la Pastorale des Migrants nous envoie en

citant les points clés du texte des évêques de France du

10 janvier : "Migrants, trouver une réponse commune"

"Au cours de la dernière année, le Pape François, qui a fait

de la question migratoire un marqueur fort de son

pontificat, s'est exprimé à de nombreuses reprises à ce

sujet en développant une approche nouvelle articulée

autour des verbes :

« Accueillir, protéger, promouvoir, intégrer ».

A la veille de la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié,

nous, évêques de France, souhaitons indiquer les actions

qui, dans le contexte français et pour chacun des quatre

verbes, nous paraissent prioritaires. Parmi elles, certaines

pourront nourrir un plaidoyer préalable aux négociations

des pactes mondiaux de 2018

1) accueillir : élargir les voies d'accès légales et sûres

2) Protéger : en priorité les Mineurs étrangers Non

Accompagnés

3) Promouvoir : donner accès au travail pour les

demandeurs d'asile

4) Intégrer : œuvrer à une sensibilisation positive des

migrants pour un changement de regard et de posture.

Pour le pape François "Conjuguer ces quatre verbes à la

première personne du singulier et à la première personne

du pluriel constitue un devoir de justice, de civilisation et de

solidarité". Nous lançons ici un appel solennel aux chrétiens

et à tous les hommes et les femmes de bonne volonté pour

qu’au sein de leur paroisse, d’un collectif, d’un mouvement

ou d’une association, ceux qui le peuvent s’engagent sur

l’une ou l’autre de ces priorités

Lire le texte des évêques en intégralité : Migrants : trouver une réponse commune

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Diffusion des informations statistiques de 2017 en matière d’immigration, d'asile et d’acquisition de la nationalité française Direction générale des étrangers en France (DGEF)

Publié en janvier 2018, l’ensemble des données est consultable sur https://www.immigration.interieur.gouv.fr

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En 2017, la France compte près de 570 bidonvilles où

vivent 16 000 personnes dans des cabanes de fortune ou

dans des squats insalubres ; pour une grande partie

d’entre elles ressortissantes roumaines et bulgares même

si on y croise de plus en plus d’autres populations : des

Moldaves, des Ukrainiens, des Syriens et des Maghrébins,

et de très rares Français d’origine vivent dans ce type

d’habitat organisé.

« Parce qu’on ne s’installe pas comme ça dans un

bidonville. En général, il y a un droit d’entrée à payer et on

y rejoint des membres de sa famille au sens large »,

explique Olivier Peyroux, sociologue, directeur-adjoint de

l'association "Hors la Rue". Ce nombre reste relativement

stable depuis plusieurs années, et ce malgré les

évacuations qui, trop souvent, se traduisent par des

réimplantations de campements

Les statistiques de la Dihal (Délégation Interministérielle

pour l’accès à l’hébergement et au logement) confessent

en creux cette chasse à l’homme quand elles rappellent

que 44 % des bidonvilles ont moins d’un an et qu’en

dépit d’une constance du nombre d’habitants global

(autour de 6 000) dans les camps d’Île-de-France, la

répartition départementale, elle, évolue beaucoup.

Difficile sans doute d’assumer qu’en France des zones

laissent la moitié des enfants sans école… Or, « 49 % des

enfants ne sont effectivement pas scolarisés dans les

bidonvilles et 30 % ne l’ont jamais été, ni en France ni

en Roumanie », rappelle Olivier Peyroux à partir de son

recensement mené sur 899 personnes – soit 5 % de tous

les Roms de France – dont 462 enfants.

https://www.rencontrestsiganes.asso.fr/category/migrants-roms/

Ces 570 bidonvilles que la France ne veut pas voir

Pastorale des Migrants - Paroles du Mois de Mars 2018

Diocèse de Meaux p. 10 / 10 Eglise catholique en Seine et Marne

Human Flow

Date de sortie 7 février 2018 (2h 20min)

De Ai Weiwei

Avec Boris Cheshirkov, Marin Din Kajdomcaj, Abeer Khalid

Genre Documentaire

Nationalité allemand

Synopsis et détails

Plus de 65 millions de personnes ont été contraintes

de quitter leur pays pour fuir la famine, les

bouleversements climatiques et la guerre : il s'agit du

plus important flux migratoire depuis la Seconde

Guerre mondiale. Réalisé par l’artiste de renommée

internationale Ai Weiwei, HUMAN FLOW aborde

l'ampleur catastrophique de la crise des migrants et

ses terribles répercussions humanitaires.

Tourné sur une année dans 23 pays, le documentaire

s'attache à plusieurs trajectoires d'hommes et de

femmes en souffrance partout dans le monde – de

l'Afghanistan au Bangladesh, de la France à la Grèce, de

l'Allemagne à l'Irak, d'Israël à l'Italie, du Kenya au

Mexique en passant par la Turquie.

HUMAN FLOW recueille les témoignages des migrants

qui racontent leur quête désespérée de justice et de

sécurité. Ils nous parlent des camps de réfugiés

surpeuplés, de leurs périples en mer à très haut risque,

des frontières hérissées de barbelés, de leur sentiment

de détresse et de désenchantement, mais aussi de leur

courage, de leur résilience et de leur volonté

d'intégration. Ils évoquent la vie qu'ils ont dû

abandonner et l'incertitude absolue d'un avenir

meilleur.

HUMAN FLOW arrive sur nos écrans au moment même

où l'humanité a plus que jamais besoin de tolérance,

de compassion et de confiance en l'autre. Il témoigne

de la force spirituelle de l'homme et nous interroge sur

l'une des questions essentielles à notre époque :

La société mondialisée parviendra-t-elle

à s'extraire de la peur, de l'isolement

et du repli sur soi ?

Saura-t-elle se tourner

vers l'ouverture aux autres, la liberté

et le respect

des droits de l'homme ?