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Si’ha yy - · PDF filede recouvrir le sang d'un animal avec de la ... la Kedoucha et c'est précisément la mission ... Vivre avec la Paracha Admour Hazakène reçut du Tsadik Rabbi

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Page 1: Si’ha yy - · PDF filede recouvrir le sang d'un animal avec de la ... la Kedoucha et c'est précisément la mission ... Vivre avec la Paracha Admour Hazakène reçut du Tsadik Rabbi

ב״ה

"LE CENTRE 'HABAD FRANCOPHONE" B.P. 105 – KFAR 'HABAD 60840 Tél/Fax 03-960 68 81 Email: [email protected] Directeur : Rav David LESSELBAUM - 0544-930472

horaires de chabbath a'haré moth - kedochim

entrée sortie

Jérusalem 18.41 19.56

tel aviv 18.56 19.59

haïfa 18.49 19.59

beer chèva’ 18.58 19.58

Il est un Commandement de la Torah de recouvrir le sang d'un animal avec de la terre, après la Che'hita. Cette Mitsva s'applique à la volaille, comme la dinde ou le canard, et aux animaux sauvages, comme la gazelle, le daim, le bouquetin ou l'antilope ; ils sont permis à la consommation, mais ne peuvent être sacrifiés sur l'autel, comme c'est le cas du cerf ou du poulet. À l'inverse, elle ne concerne pas les animaux que l'on peut sacrifier sur l'autel, comme l'agneau ou le bœuf, dont le sang n'est pas recouvert.À proximité de cette Mitsva, est énoncée l'interdiction de consommer du sang, justifiée en ces termes : “car l'âme de la chair est dans le sang et Je l'ai placé pour vous sur l'autel, afin d'apporter l'expiation à vos âmes”. Les commentateurs voient là, la distinction à faire entre les différentes catégories de sang, en relation avec la Mitsva de le couvrir avec de la terre, après la Che'hita. On a en effet défini trois catégories de sang : celui qui est aspergé sur l'autel, celui qui est versé sur le sol puis recouvert avec de la terre et celui qu'il n'est même pas nécessaire de recouvrir.Le sang des sacrifices est placé sur l'autel en tant que partie de l'expiation que le sacrifice doit apporter, acte obligatoire, pour l'obtention de cette expiation. De ce fait, lorsque la Che'hita est faite à des animaux sauvages et à des volailles ne pouvant pas constituer un sacrifice, leur sang doit être versé à terre, puis recouvert par elle, afin de souligner que ce sang n'est pas aussi

important que celui qui est versé sur l'autel.Telle est donc la signification profonde de cette Mitsva. Le sang vivifie les membres du corps et il leur accorde énergie et force. Il symbolise la vitalité, l'enthousiasme et la Torah demande donc de le placer sur l'autel, soulignant ainsi que le Juif doit investir sa vitalité et son enthousiasme dans les domaines de la Kedoucha.Il est vrai qu’il doit aussi se consacrer à des actes profanes comme le manger, le boire, et satisfaire tous ses besoins physiques, mais il lui faut les accomplir sans enthousiasme, ni la moindre chaleur – sans le “sang”. En la matière, on peut, en conséquence, définir trois niveaux successifs :Il y a, tout d'abord, les activités matérielles proprement dites, les plaisirs du monde, qui sont susceptibles de provoquer la chute de l'homme et un effort particulier lui est alors nécessaire pour ne pas perdre son élévation morale. C'est à ce niveau que fait allusion le sang des animaux sauvages et des volailles, lequel doit être recouvert. Il y a donc lieu de s'écarter résolument de telles activités, de leur accorder uniquement une vitalité et un enthousiasme totalement dépourvus de “sang”.Il existe, par ailleurs, des activités qui, même si elles sont profanes, peuvent, cependant, être mises à la disposition du domaine de la Sainteté et participer au service du Créateur. C'est, par exemple, le fait de manger ou de boire, renforçant l'homme et lui permettant, par la suite, de

s'investir plus clairement dans l'étude de la Torah et dans la ferveur de la prière. C'est à ce niveau que correspond le sang d'un animal domestique, dont la Che’hita n’est pas faite à titre de sacrifice et qu’il est inutile de couvrir. C’est là l'essentiel de l'aspect nouveau que présente le service de D.ieu en ce monde : la possibilité d'avoir recours à la matière du monde pour servir D.ieu, alors qu'un service précisément purement spirituel existait déjà dans les sphères célestes, avant que l'âme s'introduise dans un corps matériel.Ainsi, quand le Juif mange pour le Nom de D.ieu et en fait de même pour toutes ses activités matérielles, il peut effectivement élever ce qui est profane vers le domaine de la Kedoucha et c'est précisément la mission qui est confiée à son âme ici-bas, au point de s'enthousiasmer pour ces activités – de ne pas recouvrir le sang : la Torah ne lui en faisant pas obligation.En pareil cas, l’enthousiasme et la chaleur ne sont pas inspirés par les biens matériels proprement dits, car si c'était le cas, on se trouverait encore dans la catégorie précédente, celle des plaisirs de ce monde, mais ils sont inspirés par le domaine de la Sainteté, en lequel cet enthousiasme a été inscrit.Enfin, le dernier niveau est constitué par les pratiques proprement dites du domaine de la Sainteté, de la Torah et des Mitsvoth, qui sont comparables aux sacrifices placés sur l'autel, avec leur sang, “afin d'assurer l'expiation de vos âmes”.(Discours du Rabbi, Likouté Si'hoth, tome 37, page 48)

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La Si’ha de la semaine

chabbath parachath a'haré moth - kedochim

pirké avoth chap. 26 iyar 5772 (28 avril 2012)

N° 681

La Mitsva de recouvrir Le sangEdito

Cette Si'ha est dédiée àYa'akov ben 'Hana Rivka

DYnovisz ז״לdécédé le 10 Tamouz 5758,pour l’élévation de son âme.

ת.נ.צ.ב.ה

Le Gma'h sema'hothse charge de réciter

les Kadichim pour un défuntdurant son année de deuil.

S'adresser à Ben Tsion

054 45 66 021

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La Paracha Kedochim définit le Précepte de ‘Orla : l'interdiction de consommer le fruit d'un arbre, les trois premières années de sa plantation. Puis, la Torah ajoute (19:24) que le fruit de la quatrième année sera : “sanctifié comme louange pour l’É.ternel” et qu'il est nécessaire de le consommer à Jérusalem (ou de le vendre et d’acheter, avec cet argent, d'autres fruits qui seront consommés à Jérusalem, à l'intérieur des murailles de la ville sainte ; ils sont appelés “Nèta’ Reva’ï” – “quatrième plantation”. Enfin, devenu totalement profane la cinquième année, le fruit est permis à la consommation de chacun, en tout endroit.Et la Torah assure qu'en respectant les lois d'Orla durant les trois premières années, puis celles de la quatrième plantation, l’homme ne subira aucune perte. Au contraire, la récolte de la cinquième année sera si abondante, que “vous pourrez manger son fruit la cinquième année, afin d'ajouter pour vous son produit”, pour remplacer ceux qu'il n'avait pas été possible de consommer au préalable.La 'Hassidouth souligne que le fruit de la cinquième année a une importance et une valeur particulières – dépassant même celles du fruit de la quatrième année, lequel est “sanctifié comme louanges pour l’É.ternel” – affirmation conduisant toutefois à la question : comment un fruit profane, que chacun peut manger en tout endroit, peut-il posséder la qualité que n'a pas celui qui est sanctifié et que l'on doit manger à Jérusalem ?L'explication : la finalité de la création est de bâtir une demeure pour le Saint béni soit-Il avec des objets matériels, en transmettant la foi en D.ieu et la Kedoucha aux objets profanes – les éléments les plus simples de la création.Nous comprendrons tout cela grâce au récit suivant :

Le saint Ba’al-Chem-Tov, avait coutume de se déplacer de ville en ville, afin d'apporter à tous l'enseignement de la 'Hassidouth et de s’enquêter auprès des juifs, de leur état de santé et sur la manière dont ils gagnaient leur vie, les conduisant à dire : “Que D.ieu soit béni !”, “Que D.ieu soit loué !” Il voulait que D.ieu reçoive d'Israël tout le plaisir qu'Il est en droit d'attendre de leur part, quand ils Le remercient et Lui expriment leur reconnaissance.Une fois, il arriva dans un village où résidait un grand érudit de la Torah, un homme âgé, qui était ascète depuis plus d'une cinquantaine d'années. Il était détaché de la vie de ce monde et il s'isolait dans sa chambre. Là, il se consacrait à l'étude de la Torah, en jeûnant pratiquement toute la semaine (la constitution physique des gens étaient plus forte à l'époque et nombreux étaient ceux qui, dans le but de s'infliger une mortification, jeûnaient toute la semaine, depuis l'issue du Chabbath jusqu'au Chabbath suivant).Le Ba'al-Chem-Tov s’approcha du vieil ascète et lui demanda, comme aux autres, s’il était en bonne santé et s’il gagnait convenablement sa vie. De façon générale, on lui répondait : “Que D.ieu soit béni”, mais l’ascète ne répondit pas. Il lui désigna la porte du doigt, lui indiquant de sortir et de cesser de l'importuner.Avant de quitter la pièce, le Ba’al-Chem-Tov demanda à l'ascète : “Pourquoi ne donnez-vous pas Son gagne-pain au Saint béni soit-Il ?” (Le Ba’al-Chem-Tov paraphrasait ainsi l'affirmation du Midrache Chir Hachirim selon laquelle : “les Bené Israël assurent le gagne-pain de leur Père Qui se trouve dans les Cieux”, en Lui offrant des sacrifices). Le vieil homme l'observa avec effarement et stupeur.Le Ba’al-Chem-Tov expliqua aussitôt le

sens de sa question : “Nous recevons notre gagne-pain de D.ieu, mais qui Lui accorde le Sien ! Le roi David répond à cette question dans ses Tehilim : ‘Et, Toi, Tu es saint et Tu sièges sur les louanges d'Israël’ ; la sainteté est ici synonyme de séparation. Le Saint béni soit-Il est saint, au-delà des mondes, mais Il s'y révèle, néanmoins, grâce aux louanges prononcées par les enfants d'Israël. Ainsi, D.ieu est saint, mais Il tire Son gagne-pain, si l'on peut ainsi s'exprimer, des louanges et éloges d'Israël, en constatant qu'ils sont en bonne santé et qu'ils gagnent leur vie. En revanche, celui qui ne bénit pas D.ieu pour ce dont il dispose, le prive de Son gagne-pain.”Et pourquoi le Ba’al-Chem-Tov interrogea-t-il l'ascète précisément sur son état de santé et sur la manière dont il gagnait sa vie, plutôt que sur son étude de la Torah et sur son service de D.ieu, qui étaient bien, en l'occurrence, ses préoccupations les plus directes ?En fait, la finalité ultime de la création est d'introduire la sainteté dans la vie physique. C'est la matérialité du monde qui doit louer l’É.ternel. Le Ba’al-Chem-Tov révéla, de cette façon, que les éléments matériels de la vie, comme la santé et la subsistance du Juif, ont une importance particulière, du fait de leur caractère matériel, lorsqu’ils sont mis au service de D.ieu, de sorte que la sainteté pénètre la matière du monde.Telle est donc la valeur spécifique de ces fruits de la cinquième année, qui ont un caractère profane, par rapport à ceux, sanctifiés, de la quatrième année. Mais, grâce à eux, le Juif peut prouver que ses biens profanes proviennent eux-aussi de la bénédiction de D.ieu ; ils lui permettent donc de Le louer, de Le glorifier et d'accomplir la finalité de la création du monde.

(Discours du Rabbi de l’année 5725, Likouté Si'hoth, tome 7, page 134)

ProverbeSource de Vie

Vivre avec la Paracha

Admour Hazakène reçut du Tsadik Rabbi Mordekhaï, qui l’entendit du Ba'al-Chem-Tov, l’enseignement suivant :“Une âme peut descendre dans ce monde et y vivre soixante-dix ans ou quatre-vingt ans pour accorder à un Juif une seule faveur, matérielle et surtout spirituelle.”Selon les termes du Rambam : “chaque homme doit se considérer comme s’il était moitié méritant et moitié coupable… Celui qui accomplit une Mitsva fait basculer sa personne et le monde entier du côté du bien. Ainsi, il cause à lui-même et procure au monde le salut et la Rédemption”.Dans les termes du Zohar : “Il n’est personne, parmi ceux qui se trouvent dans le monde, que D.ieu n’examine en se demandant si ce corps fera une fois Techouva. C’est précisément pour cela que D.ieu le met dans le monde”.

(Hayom Yom du 5 Iyar)

une paroLe de HaLakHa…

Nos Sages disent : “On ne doit se séparer de son ami qu’en partageant avec lui une parole de Halakha.”Nos saints Rabbis ont précisé que cette parole de Torah devait être de nature à le faire progresser – d’une élévation à l’autre, d’une étape vers la suivante. Cette progression constitue la supériorité de l’âme par rapport aux anges et se révèle pleinement par un acte de bonté, une faveur accordée à l’autre, matérielle et surtout spirituelle.

(Hayom Yom du 6 Iyar)

La bénédiction de La cinquièMe année

La portée d’un Juif… d’une action

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Que de malheurs ! Isser était absolument le seul survivant de son village : il avait survécu aux souffrances du ghetto de Kovno, puis aux différents camps dans lesquels il avait été déporté. À la fin de la guerre, il ne put retrouver ni amis ni famille et partit s'installer en Terre Sainte.Seul, il parvint difficilement à s'habituer à cette nouvelle vie et l'obtention de papiers nécessaires pour faire reconnaître ses droits à d'éventuelles indemnisations se heurtait à un “manque de preuves”.Un jour, il rencontra dans un autobus le Rav de Re'hovoth, le regretté Rav Èlimèlekh Bar Chaoul. Il lui confia son problème et le Rav lui conseilla d'écrire au Rabbi de Loubavitch à New York.Isser était un Juif simple, il n'était pas pratiquant mais décida néanmoins d'écrire au Rabbi et de lui raconter sa vie et ses soucis.Deux semaines plus tard, Isser reçut une réponse du Rabbi qui posait des questions quant à sa vie présente et passée. Le Rabbi lui promettait qu'à partir de maintenant, D.ieu l'aiderait ; lui même devait s’efforcer d’aider d'autres Juifs autant que possible. Quant aux compensations financières qu'on lui refusait, le Rabbi assurait qu'il en recevrait encore bien davantage que

tout ce qu'il avait demandé. La lettre du Rabbi était accompagnée d'un chèque de cinq dollars.Que faire d'un chèque de cinq dollars ? Certains racontent qu'lsser se rendit à la banque afin d'obtenir l'argent à la place : l'employé de la banque lui aurait alors suggéré de contacter des 'Hassidim de Loubavitch qui ne seraient que trop heureux de lui racheter le chèque et de lui en donner même cent fois sa valeur. D'autres tiennent qu'lsser rencontra à nouveau le Rav Bar Chaoul qui lui affirma que si le Rabbi avait conseillé d'aider d'autres Juifs, cela avait certainement un rapport avec le chèque. Il avait donc tout intérêt à le garder. D'une manière ou d'une autre, à partir de ce moment, Isser mit tout en œuvre pour aider d'autres Juifs par l'intermédiaire du chèque du Rabbi.Un jour, il fut invité à témoigner en Allemagne au procès de deux criminels de guerre, anciens gardiens nazis de camps d'extermination. Grâce à son témoignage particulièrement

circonstancié et émouvant, ces deux monstres furent condamnés. Or, il se trouvait que le juge qui avait été très impressionné par ses paroles était justement celui qui lui avait refusé les indemnisations demandées des années auparavant. De lui- même, le juge ressortit son dossier et décida d'accorder à Isser des dommages et intérêts bien plus conséquents que ce qu'il avait espéré, exactement comme le Rabbi lui avait promis…

(Michpa’ha ‘Hassidith n° 1413)

Nous y penserons demain

Une année, alors que le Rabbi revenait du tombeau du Rabbi Rayats, le 10 Chevat, jour de la Hilloula, il annonça qu’il distribuerait un fascicule contenant un discours ‘hassidique à tous les présents. Aussitôt, des milliers de personnes affluèrent afin de l’obtenir et la distribution se poursuivit pendant de nombreuses heures.Le Rav Ya’akov Hercht, lorsque vint son tour de se présenter devant le Rabbi, lui proposa de s’interrompre pendant quelques instants, afin de prendre un repas. En effet, le Rabbi se rendait au cimetière à jun et il n’avait donc rien mangé, ce jour-là.Le Rabbi lui répondit :“Nous y pen-serons demain”, et il poursuivit aussitôt la distribution…

Machia'h

L’explication de ce qu’écrit le Rambam à propos de Machia’h : “il contraindra l'ensemble d’Israël, etc.” est que Machia’h ne s’émouvra pas de ceux qui objecteront que l’on doit aller selon la majorité et qu’il faut la démocratie tandis que lui est un “dictateur” ; puisqu’il n’y a que la vérité – celle de D.ieu, qui nous a été transmise avec la Torah et les Mitsvoth, et toutes les contestations à propos de justice et d’équité, selon l’expression, s’ils sont opposés à la Torah, sont contraires à la vérité, et contraires à la justice et à l’équité. Or, ceci constitue également

un enseignement concernant notre ‘Avoda maintenant, dans la situation de l’exil – où nous n’aurons à prendre en considération l’avis de la majorité, de la démocratie, etc. La seule chose qui compte, décide et détermine – c’est Torah et Mitsvoth.– Le Roi-Machia’h est appelé un jour à se dresser et à restaurer la royauté de David à sa souveraineté initiale. Il reconstruira le Beth Hamikdache et rassemblera les exilés d'Israël. – À son époque, tous les Jugements seront rendus comme autrefois. Il restaurera les

lois de la Torah comme jadis. On offrira des sacrifices, on observera les années sabbatiques et les Jubilés, selon toutes les prescriptions établies par la Torah.Quiconque n'y croit pas, et n'attend pas sa venue, ce ne sont pas les prophètes ultérieurs qu'il conteste, mais la Torah elle-même et Moché Rabbénou, car la Torah elle-même garantit sa venue, ainsi qu'il est écrit : “l'É.ternel ton D.ieu te prenant en pitié, mettra un terme à ton exil, et te rassemblera... tes proscrits, fussent-ils à l’extrémité des Cieux”.

(Si’ha du dernier jour de Pessa’h 5719)

Le raMbaM sur Le rôLe de MacHia’H

Le bon d.ieu vous aidera… Récit

Cette Si'ha est dédiée àMalka bath 'Hana

AKRiCH ז״לdécédée le 6 Sivane 5743,

pour l’élévation de son âme.ת.נ.צ.ב.ה

Et si se lève un Roi de la Maison de David, un Sage de la Torah, fidèle à l'observance des Mitsvoth – comme David son aïeul – selon les prescriptions de la Loi écrite et de la Loi Orale ; s'il contraint l'ensemble du Peuple juif à en suivre les Chemins

et à en fortifier les positions, et qu'il mène les guerres de D.ieu, il sera alors considéré comme Machia'h potentiel.

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– Tu veux le taxi en échange ?, demanda mon mari.– Un seul taxi me suffit !, le coupe Amnon avec humour. Écoute plutôt. Tu te souviens qu'autrefois je travaillais le Chabbath. J'étais l'esclave à vie du taxi et, malgré mon labeur écrasant, je demeurais noyé dans les dettes. Je me souviens, murmura mon mari avec impatience. Amnon poursuivit : Ce qui changea tout fut la maladie de mon fils, une affection grave et pénible. Il fut hospitalisé et traité par les meilleurs médecins, mais la maladie ne faisait qu'empirer. Nous ne savions plus que faire tellement nous souffrions.À un moment où nous avions perdu tout espoir, mon voisin, un homme “religieux”, m'arrêta dans l'escalier et me dit qu'il avait une solution pour la guérison de mon fils. Il me pria de bien vouloir entrer un instant chez eux pour que nous en parlions. Là, il me remit l'adresse d'un homme saint en me conseillant de lui écrire. Il m'expliqua que des foules de gens s'adressaient à lui et en recevaient aide et secours. Je constatai que c'était l'adresse du Rabbi de Loubavitch.Je ne veux pas m'étendre sur les détails. Dès que nous eûmes reçu la réponse et la bénédiction du Rabbi, une amélioration soudaine se manifesta

dans l'état de notre fils. À l'heure actuelle, il est, D.ieu merci, en parfaite santé.Mon mari ne comprenait pas : “Quel rapport avec le prêt, Amnon ?”. “Écoute, mon ami, répondit-il. Dans sa lettre, le Rabbi demandait que je commence à respecter le Chabbath, les règles de la Cachrouth, et que je revête les Tefilines chaque jour de semaine. Au début, je n'étais pas disposé à obéir, mais ma femme s'est entêtée sur ce point. Elle était prête, disait-elle, à accomplir toute chose qui pouvait procurer la guérison à notre fils. Le vendredi qui suivit, le taxi chôma de l'entrée du Chabbath à sa sortie, et depuis, je n'ai plus jamais profané le Chabbath”.– Et que sont devenues tes dettes ?, demanda mon mari avec curiosité.– Le début fut difficile, mais, par la suite, la Berakha commença à se manifester, et nous liquidâmes les dettes, parvenant même à faire de nouvelles économies. Maintenant, comprends-tu le rapport avec le prêt ?, demanda Amnon ironiquement.Mon mari ne comprenait toujours pas.– Je vais te prêter la somme dont tu as besoin, si tu cesses de travailler Chabbath !– Si je ne travaille plus le Chabbath, je ne pourrais jamais rendre ce prêt, dit

mon mari en secouant la tête.– C'est seulement comme cela, au contraire, que tu pourras rembourser. Regarde, tu travailles énormément et tu ne peux payer tes frais, où passe l'argent ?– J'ai eu plein d'ennuis, répondit mon mari : des contraventions, des pannes, une machine à laver hors d'usage, c'est pourquoi il ne m'est rien resté.– Peut-être que toutes ces pertes te sont arrivées parce que ton argent a été gagné en profanant le Chabbath. Peut-être qu'en le respectant, les pertes cesseront ? Fais un essai, arrête de travailler Chabbath pendant six mois, et constate ensuite.– Je suis prêt à risquer mon argent, conclut Amnon.“Voilà huit ans que ce dialogue a eu lieu, acheva à son tour la femme. Mon mari et moi-même sommes devenus des Chomeré Chabbath, D.ieu en soit loué. Nous avons liquidé nos dettes, et nous vivons dans une aisance relative. De plus, nous sommes pointilleux à demander l'avis du Rabbi sur toute question, et nous réussissons en tout.Elle conclut avec un sourire de satisfaction : “Depuis ce jour, il y a un père dans la maison, la patience, l'amour et une chaude atmosphère qui y règnent en permanence !”

Le coin de la HalakhaLe Rav Chaoul Sillam

Nous avons vu la semaine dernière que, de façon générale, si l'on prononce par inadvertance, en été, “Machiv Haroua'h Oumorid Haguèchem”, on reviendra à “Ata Guibor” tant que l'on n'a pas terminé la bénédiction de “Me'hayé Hamétim”; et l'on reviendra au début de la Tefila, si l'on s'aperçoit de l'erreur après la fin de la Berakha.Il existe trois avis quant à la définition de la “fin de la Berakha” ; chacun vérifiera auprès de son Rav quel est l'avis qui le concerne : D'après certains décisionnaires1, il s'agit des mots “Me'hayé Hamétim”. Si l'on s'aperçoit de l'erreur après avoir prononcé

“Baroukh Ata Hachem” uniquement, on conclura “Lamedéni 'Houkèkha ”, et l'on reviendra à “Ata Guibor” 2. Selon d'autres3 ; si “Baroukh Ata Hachem” a déjà été prononcé, on reviendra au début de la ‘Amida (on conclura ici aussi de toute façon “Lamdéni 'houkèKha”). Selon d'autres, enfin4, on ne reviendra au début de la Tefi1a que si la Berakha suivante a été entamée (“Ata” prononcé). Le cas échéant, on reviendra à “Ata Guibor”.Notons que, lorsque l'on reprend la ‘Amida du début, on ne prononce pas à nouveau “Hachem Sefathaï Tifta'h” 5, sauf lorsque la première ‘Amida a été prononcée entièrement6-7.

Comment se comporter si, par inadvertance, l'on mentionne la pluie dans la Tefila, en été ? (2ème partie)

un prêt à condition (suite)Histoire d'une vie

1. Cha’aré Techouva ; 'Hayé Adam ; Loua'h Kolel 'Habad ; Or Letsion Vol 2, p. 74 ; Gra Yossef – Yalkout Yossef Vol l, p. 243.2. D'après le Ritba, Ta’anith.3. Peri Megadim – voir Michna Beroura 114, 20 ; Chèva'h Mo’adim 'Habad p. 228, note 5.

4. Ba'h ; Èlia Rabba ; Kaf Ha'hayim 114, 27 ; Haram Mordekhaï Èliahou – Kitsour p. 83.5. Cha’aré Techouva 114, 6 ; Michna Beroura 114, 21.6. Ketsoth Hachoul'hane Simane 21, 3 ; Yalkout Yossef Vol 1 p. 24, 6.7. Voir encore : Michna Beroura 114, 20 et Béour Halakha.