1ère édition

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Financement

SOMMAIREOUTLINE

Édito par Benjamin Zimmer Interview du MAG : Co-assist Fonctionnement du prêt d’honneur Silver économie Retour en image de la Matinale « Financement » Positionnement de Silver Valley dans la chaîne du financement : cas de la Bourse Charles Foix Témoignages de Cityzen Mobility & Senioadom 8 conseils pour lever des fonds par Serge Kinkingnéhum RDV pour la MAG 2 dédié à l'Habitat

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54 rue Molière94 200 Ivry/Seine09 54 23 08 85contact@silvervalley.fr

1ère édition Financement

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SILVER VALLEY MAGL’ÉDITORIAL

Ainsi, Silver Valley a souhaité mettre à l’honneur dans son premier MAG, la thématique du financement car elle est sans aucun doute une des conditions de succès de la mise sur le marché d’une solution innovante. C’est aussi un clin d’œil à notre histoire puisque Silver Valley a été conçue à partir du dispositif de la Bourse Charles Foix.

Obtenir du financement c’est bien mais être accompagné et financé c’est mieux !

Nous avons souhaité partager avec tous des astuces au travers de notre expérience partagée avec les témoignages éclairants et riches de quelques-uns qui ont bien voulu témoigner des situations qu’ils ont vécues.

Dans ce premier opus, vous trouverez le positionnement de Silver Valley dans la chaîne du financement de l’innovation, des témoignages d’entrepreneurs qui ont voulu distiller quelques-unes de leurs bonnes pratiques pour lever des fonds, valoriser une entreprise avant l’ouverture de leur capital, vous donner des tuyaux pour accéder à des financeurs pour vous accompagner et accélérer le développement de vos projets.

Vous trouverez également des informations concises sur le financement dans la Silver économie, le compte rendu de la matinale du 15 avril 2016 dédiée au financement dans la Silver économie.

Bonne lecture et bonne chance dans votre quête de financement !

Amicalement,

Plus de deux ans après le lancement de Silver Valley, nous vous proposons aujourd’hui, au travers de Silver Valley Mag, d’obtenir un éclairage détaillé d’une des thématiques majeures de votre quotidien dans notre écosystème.

Nous avons choisi d’aborder avec vous la thématique de l’accès à des financements pour développer un projet d’innovation et suivre votre croissance dans la Silver économie.

L’écosystème du financement de l’innovation progresse dans notre filière avec la présence de plus en plus de véhicules financiers publics, privés, dilutifs (prise de participation au capital) et non dilutifs dédiés à la Silver économie.

Il existe en effet de moins en moins de trou dans la raquette dans la chaîne de financement qui permet à une entreprise de la startup à la multinationale de développer des innovations et de grandir, de l’amorçage au développement commercial, du développement commercial à la transition industrielle.

Même si les choses s’accélèrent, il n’en demeure pas moins que nous avons tous un jour été confrontés à la difficulté de trouver des financements pour développer son projet, renforcer sa trésorerie ou encore augmenter son capital.

Chez Silver Valley, nous observons que vous avez emprunté des chemins, parfois les mêmes pour collecter des financements et démarrer vos projets. Toutefois, nous observons aussi que vous avez finalement eu assez peu l’occasion d’échanger sur les chemins que vous avez empruntés avec des stratégies et des pratiques différentes.

Benjamin ZIMMERDirecteur de Silver Valley

INTERVIEWPierre-Yves, peux-tu nous rappeler rapidement ce que fait Co-assist ?Co-assist développe une montre connectée. Cette montre permet de signaler une alerte avec un bouton et de détecter automatiquement les chutes. Munie d’un GPS, elle permet également de détecter des personnes désorientées lorsque ces dernières s’écartent de chez elles ou se perdent.

L’élément innovant, c’est l’alerte qui peut être déclenchée au domicile et au dehors sans avoir besoin de recharger la batterie pendant plusieurs mois. Pour cela, Co-assist s’appuie sur une technologie de communication entre objets Sigfox qui ne nécessite aucune installation.

C o m m e n t a s - t u fi n a n c é v o t r e développement jusqu’ici ?La société a été créée en mars 2015 et nous visons une commercialisation en fin d’année. Nous avons des coûts élevés de développement software (principalement algorithmes dans la montre et serveur de traitement automatisé des alertes) et hardware (R&D et industrialisation). Heureusement, nous avons reçu de nombreux soutiens. D’abord, nous avons remporté des prix de sociétés privées (BNP Paribas, Fondation de la Mutuelle Générale), puis nous avons remporté des soutiens publics (Bourse French Tech, Concours Mondial

d’Innovation, Scientipôle, Aide à l’Innovation Responsable) et enfin, nous avons levé des fonds auprès de nos proches.

Comment expliques-tu ces derniers succès ? Pour moi, il y a deux principaux facteurs de succès.

Le premier est inhérent au projet, c’est l’innovation. Qu’elle soit de service ou technologique, il faut absolument que le projet soit très innovant et que cette innovation apporte un vrai bouleversement pour l’utilisateur. Dans notre cas, l’usage de Sigfox et la grande autonomie énergétique qu’il engendre lève le principal frein de l’usage de la téléassistance mobile.

Le second est le soin apporté au dossier qui est très fortement corrélé au temps passé à répondre.

En effet, pour remporter un prix entrepreneurial, il faut vraiment comprendre l’esprit du prix, ce qui est attendu et pouvoir proposer une offre qui remplit totalement le cahier des charges. Mieux vaut donc répondre à peu de prix que tant bien que mal, à de très nombreux.

Pierre-Yves CHAMPAGNE, Président de Co-assist

Justement, comment fais-tu pour choisir les appels à projets auxquels répondre ?Quand j’ai connaissance d’un appel à projets (principalement via Twitter), j’évalue le «  gain potentiel  » c'est-à-dire la probabilité de gain multiplié par la récompense diminué du coût de réponse à l’appel à projets.

La probabilité de gain est le facteur le plus important, il dépend à la fois de notre pertinence (est-ce que notre projet colle avec le thème  ?) et de la compétition. Par exemple dans notre cas, nous avons remporté un appel à projets de la Fondation de la Mutuelle Générale sur les Nouvelles Technologies pour les personnes souffrant de maladies neuro-dégénératives. Sur cet appel à projets, Co-assist s’incluait parfaitement dans le thème.

Le coût de l’appel à projet lui, est généralement limité au temps qu’il va me falloir pour y répondre mais attention, parfois des coûts de participation sont à ajouter. Je regarde donc le d’éléments à remplir, est-ce qu’il va me falloir rédiger des nouveaux écrits ou est-ce que je vais pouvoir réutiliser des textes existants ?

Outre les prix, tu disais avoir une levée auprès de tes proches. Comment t’y es-tu pris ?Oui nous avons réussi à lever plus de 160k€ !

Pour faire cette levée, j’ai commencé par p r é p a r e r u n e d o c u m e n t a t i o n d ’ u n e cinquantaine de pages pour présenter Co-assist. Dans ce document, j’expliquais le projet remis dans son contexte de marché, ses

perspectives, et pourquoi investir dans notre société.

Dans notre cas, il était important de faire comprendre que des solutions de téléassistance traditionnelle existent depuis les années 80 et que Co-assist était une des solutions à résoudre les limites de la stigmatisation, manuelles et la barrière du confinement à domicile. J’ai tâché d’être le plus objectif possible tant concernant le projet que la valorisation de la société. La preuve en était que j’ai moi-même souscrit à cette augmentation de capital.

Après, i l faut activer tous ses réseaux (professionnels, anciens d’école, amis, famille), prendre le temps de raconter son projet et de convaincre et ne pas hésiter à relancer en étant c o n v a i n c u q u ’ i l s v o n t f a i r e u n b o n investissement .

Quelles sont les prochaines étapes de financement pour vous ?Nous commençons à aller voir les fonds d’investissement pour pouvoir lever plusieurs millions d’euros d’ici la fin de l’année. Ces fonds serviront à financer le maintien de notre avance technologique ainsi que notre important besoin en fonds de roulement lié à notre modèle de location.

Spécial financement

Associations à but non lucratif, les Scientipôles ont vocation à aider les jeunes entreprises innovantes d’Ile-de-France à passer le cap de la TPE à la PME innovante (1er M€ de CA). Elles mettent à disposition des start-up, les compétences et les outils indispensables à leur succès en combinant deux approches complémentaires :

• Scientipôle Initiative, membre du réseau Initiative France, intervient lors de l’amorçage commercial des start-up et permet aux entrepreneurs de disposer d’un accompagnement personnalisé associé à un financement via un prêt d’honneur de 120 000 euros maximum. www.scientipole-initiative.org

• Scientipôle Croissance aide les start-up lauréates de Scientipôle Initiative à accélérer leur développement via un bouquet de services très opérationnels s'appuyant sur une puissante communauté de professionnels au service de ces jeunes entreprises. www.scientipole-croissance.org

Depuis leur création, les Scientipôles ont déjà accompagné plus de 990 jeunes entreprises innovantes et participé au lancement de belles startups telles que BlablaCar, PeopleDoc, Ynsect, Wandercraft ou encore Rue 89.

Le fonds de prêts d’honneur Silver économieLe premier fonds de prêts d’honneur thématique de Scientipole initiative a été lancé en 2015 autour de la filière d’avenir de la Silver économie et est financé par la Caisse des Dépôts, Pfizer, Air France et Revital Emploi.

Avis d’expertLes Scientipôles, deux offres complémentaires

dédiées aux start-up en Ile-de-France

Ce fonds thématique permet à ces jeunes entreprises d’accéder à un prêt d’honneur « Silver Economie» de 30 000 euros maximum en complément du prêt d’honneur générique Scientipôle Initiative de 90 000 euros. Couplé à un accompagnement personnalisé, ce financement permet de renforcer les chances de réussite des entrepreneurs qui développent des solutions innovantes pour l’autonomie et l’allongement de la vie. Le fonds de prêt d’honneur Silver économie est doté pour son lancement de 1 000 000 euros. Il a vocation à financer de nombreuses start-up à haut potentiel d’Ile-de-France pour accompagner l’émergence d’une filière aux perspectives de croissance florissantes. Jusqu’à 120 000 euros pour créer un effet de levier Le prêt d’honneur Silver Economie est un prêt à taux zéro pouvant aller jusqu’à 30 000 euros. Il s’ajoute au prêt d’honneur générique Scientipôle Initiative de 90 000 euros maximum. Grâce à ce nouveau prêt thématique, les entrepreneurs du secteur de la Silver Economie peuvent ainsi disposer de 120 000 euros maximum. Sans garantie sur les biens personnels et remboursable sur 5 ans, ce prêt apporte de la crédibilité aux entrepreneurs dans leur phase d’amorçage. Il leur permet en effet de mobiliser de nouveaux partenaires et de créer un effet de levier afin de financer leur projet de développement tout en évitant une dilution de leur capital. Un accompagnement personnalisé pour maximiser les chances de succès À ce financement, Scientipôle Initiative associe un accompagnement gratuit et personnalisé pendant toute la durée du remboursement du prêt d’honneur. Il vise à structurer le projet de développement des start-up et les soutenir dans leur développement. Cet accompagnement est délivré par les chargés d’affaires de Scientipôle Initiative mais aussi par son réseau d’experts de la Silver économie. Managers, entrepreneurs, business developer ou investisseurs disposant d’expériences et de compétences reconnus pour accélérer les start-ups. 

Les lauréats

Neuradom, Lauréat 2015

Neuradom développe un programme innovant de neuroréhabilitation à domicile des personnes atteintes de maladies neurodégénératives et de troubles cognitifs.

www.neuradom.com

Co-assist, Lauréat 2016

Co-assist conçoit un bracelet d’alerte pour sécuriser l’autonomie des personnes âgées partout et tout le temps. Ce bracelet permet de déclencher une alerte, et détecte automatiquement chutes, malaises et égarement de personnes souffrant d’Alzheimer.

www.co-assist.fr

Auxivia, Lauréat 2016 AUXIVIA développe des objets connectés santé pour aider les personnes âgées et leurs aidants au quotidien. Le premier produit est un verre connecté afin de lutter contre la déshydratation des personnes agées.

Senioradom, Lauréat 2015

Senioradom permet le maintien à domicile des personnes âgées ou fragiles vivant seules en sécurisant leur domicile à un système intelligent et peu onéreux de suivi et de détection d’anomalies de vie au travers d’un système de capteurs positionnées dans le domicile.

www.senioradom.com

Dans la continuité de ces actions, Silver Valley a organisé le 15 avril dernier dans les locaux dAG2R LA MONDIALE (1er groupe de protection sociale français, particulièrement impliqué dans le développement de la Silver économie) une table ronde réunissant les différentes parties prenantes de ce domaine  : financeurs, investisseurs et sociétés de la Silver économie en développement ayant bénéficié de financement en phase d’amorçage et de développement commercial.

Ses objectifs : ✦ Faire un état des lieux du financement (phase d’amorçage et de développement

commercial) de la filière ;✦ Bénéficier du retour d’expérience des acteurs financiers et des entrepreneurs et avoir accès

à des bonnes pratiques pour trouver des financements pour développer un projet innovant et/ou la croissance de son entreprise 

EXPERTISE"LE FINANCEMENT DES JEUNES ENTREPRISES, PHASE D’AMORÇAGE ET DE DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL"

Chantal PARPEXPrésidente

d’Innovation Capital

Thierry ROUSSEL Co-fondateur Senioradom

Maximilien OURSELPartner chez

Pléiade Venture

Céline PASSEDOUETChargée d'affaires

innovation à la Banque Publique d’Investissement

(BPI France)

Julien SEBRIERChargé d’affaires chez

Scientipôle Initiative

COMPTE - RENDU

MATINALE - 15 AVRIL 2016Romain REVELLAT

Co-fondateur d’ Happytal

Serge KINKINGNEHUN

Ex-PDG de Eyebrain

La filière de la Silver économie se développe. Il y a une augmentation quantitative et qualitative du nombre de projets reçus et étudiés. Ce qui se traduit par une augmentation du volume d’opérations de financement. La filière s’est professionnalisée, il y a moins d’opportunisme et une meilleure culture et mise en œuvre entrepreneuriale.

L’offre de financement se caractérise ces dernières années par : ✦ L’existence de nombreux dispositifs adaptés aux différentes phases de développement des

entreprises ; ✦ Un nombre croissant d’acteurs qui s’intéressent à la filière (fonds d’investissement dédiés ou non

et grands groupes notamment) ; ✦ Une diversification dans la nature des projets d’innovation qui financés puisque le champ du

financement s’est élargi à l’innovation de services, de procédés et d’usage en plus de l’innovation technologique.

Dans la phase d’amorçage, il existe de nombreux dispositifs qui permettent de financer le développement de son projet (BPI France, Scientipôle, la Bourse Charles Foix…). En plus des acteurs et réseaux qui peuvent accompagner et orienter, parfois même gracieusement, les entrepreneurs vers les démarches ad hoc (réseau d’entrepreneurs, les Chambres de commerce et d’industrie, Silver Valley…), il y a en France des ressources en quantité qui peuvent être mobilisées pour développer son projet d’innovation.

Par exemple, depuis 2015, BPI France propose un nouveau référentiel, l’Innovation Nouvelle Génération, qui se caractérise par :

- Un financement étendu aux innovations de services, de procédés, d’usages et de modèles économiques ;

- Plus d’outils de financement pour accompagner les entreprises dans la durée.

Ces nouveaux véhicules du financement dans la Silver économie visent à donner aux entrepreneurs la possibilité de développer leur idée, réaliser des tests marché pour in fine solliciter l’appui des investisseurs avec d’avantage de garanties et dans de meilleurs conditions.

En parallèle de l’augmentation des véhicules de financement « traditionnels », le crowd-funding dit financement participatif en pré commande et en equity, a fait son apparition dans le paysage du financement. Reposant sur le canal digital, ce nouvel outil financier peut contribuer de façon efficace à promouvoir l’innovation développée et soutenir l’investissement en créant une communauté d’ambassadeurs.

De façon générale, les entrepreneurs qui cherchent du financement doivent: ✦ Constituer un dossier solide qui contienne les documents classiques (modèle

économique, résumé opérationnel, validation de marché) ;✦ Sensibiliser leurs interlocuteurs au marché qu’ils visent de façon précise en utilisant

différentes sources d’informations (les seules études de marché sont la plupart du temps des arguments insuffisants) ;

✦ Mettre en valeur une équipe complémentaire en termes de compétences (commerciales, design, financières par exemple) et d’expérience professionnelle (expérimenté, jeune diplômé) ;

✦ Montrer qui sont bien entourés et aidés par les structures adaptées ;✦ Eviter les erreurs de débutants (comme par exemple adresser leur dossier à

différentes structures dans un même mail).

En ce qui concerne plus spécifiquement le financement par des fonds institutionnels, les grands principes du secteur rappelés par les investisseurs sont :

✦ Leur participation intervient le plus souvent en phase de développement une fois que la preuve de concept a été établie et que l’entreprise réalise un minimum de chiffre d’affaires (ce critère varie en fonction des acteurs), qu’elle a un nombre croissant de clients et des perspectives de rentabilité ;

✦ Même si les critères de sélection et les préférences d’investissement peuvent varier d’une structure d’investissement à l’autre, leur logique est identique. Elle vise à maitriser autant que possible les risques qui sont pris pour générer un niveau de retour sur investissement satisfaisant pour leurs clients et leur modèle écomique.

✦ Le scénario de sortie envisagé est clé.

Dans un contexte où le volume des demandes d’investissement croît et des échecs sont malgré tout enregistrés, les investisseurs sont de plus en plus exigeants vis-à-vis des dossiers qu’ils reçoivent.

A ce jour, les réserves émises en matière de modèle économique en France sont : ✦ Des modèles en Business to Consumer encore fragiles; ✦ Une méfiance vis-à-vis d’un payeur public (collectivités locales, département ou Etat central)

compte tenu de l’état des finances publiques.

Avoirdel’ambi.onetd’êtreconvaincudupoten.eldecroissancedeleurentreprisepournepascraindreladilu.ondefaçonexcessive.

III. Etat des lieux en matière de financement Facteurs clés de succès à travers le retour d’expérience

Les entrepreneurs doivent mobiliser les véhicules financiers au bon moment : ✦ Débuter avec des fonds propres et/ou du financement non dilutif ; ✦ Compléter par des fonds d’amis ou de proches (famille & amis) ou

éventuellement des fonds issus du crowd-funding/financement participatif si le réseau de proximité mobilisable est insuffisant  en créant un ou plusieurs véhicules financiers dédiés ;

✦ Ensuite, se rapprocher de Business Angels ou fonds d’entrepreneurs ;✦ Enfin, chercher à lever des fonds auprès d’investisseurs institutionnels.

Les investisseurs recommandent aux entrepreneurs de les solliciter lorsque la progression du chiffre d’affaires et du nombre de clients de la société permet de la valoriser à un niveau qui satisfasse les deux parties prenantes.

S’agissant du crowd-funding/financement participatif :✦ Bien communiquer sur le fond et la forme afin de se distinguer sur les plateformes et créer

une communauté de véritables ambassadeurs ;✦ Pouvoir délivrer les produits dans le cas des modèles en précommandes du type

Kickstarter ;✦ Ne pas surestimer la valorisation de leur entreprise dans le cas de l’equity au risque de

perdre la confiance du public si la valorisation par les fonds institutionnels est moindre par la suite;

Compte tenu de la multitude et de la variété des outils de financement qui existent, il est nécessaire  :

✦ De se faire conseiller par les organismes compétents (les Chambres de commerce et d’industrie, les agences développement économique, BPI France, Scientipole, Silver Valley..) ;

✦ Être très proactif dans les démarches à entreprendre car les ressources sont réelles ; ✦ Eventuellement se faire aider par des organismes d’aides au financement si l’équipe manque

de temps ou de compétences en la matière (des agréments et un site www.gus.fr existent). Au niveau européen, l’accompagnement peut favoriser l’obtention d’aides.

III. RECOMMANDATIONS

MATINALE - 15 AVRIL 2016

✦ Dans la phase d’amorçage, du nombre d’outils financiers qui existent et des partenaires desquels s’entourer pour les utiliser de façon efficace ;

✦ Dans la phase de développement commerciale, de pouvoir justifier d’une gestion financière saine et de perspectives de croissance en France et à l’international réelles. Pour ce faire, développer des indicateurs tels que l’efficacité et l’efficience en allant au delà de la seule existence d’un marché peuvent être utile, et ce dès le stade de l’idée.

✦ Pour les entrepreneurs de voir les questions posées par les financeurs, au sens large, comme une opportunité pour renforcer leurs projets.

CONCLUSION

Positionnement de Silver Valley dans la chaîne du financement :

40 dossiers reçus

20 juin 2016

cas de la Bourse Charles Foix

Remise de la Bourse Charles Foix 2016

30 juin 2016

Lancement de l’appel à projets

Depuis 2004, en Ile de France il existe le fonds d’innovation de la Bourse Charles Foix porté depuis 2013 par Silver Valley.

C’est un fonds unique en France qui détecte des projets d’innovation à potentiel qui visent à améliorer le confort et/ou la qualité de vie des seniors tout au long de leur parcours de vie et de perte d’autonomie.

La Bourse Charles Foix est un véhicule financier non dilutif, spécifique de la Silver économie, installé à la fin de la phase d’amorçage des véhicules financiers génériques existants.

Depuis 2011, nous continuons régulièrement d’observer le devenir des anciens lauréats au travers du Club des lauréats de la Bourse Charles Foix, qui ont même leur blog : http://www.boursecharlesfoix.com/

Ils sont plus d’une vingtaine à échanger des bonnes pratiques en particulier sur l’accès à des marchés, des clients et des financeurs.

Au-delà, de financer des projets, Silver Valley accompagne pendant un an les lauréats afin de renforcer les preuves de leur business plan et business model. C’est d’ailleurs dans ce cadre que nous avons accompagné Cityzen Mobility dans son développement jusqu’à s’assurer que leur dossier soit suffisamment solide pour les présenter à la Caisse des dépôts en avril 2016 où ils ont levé 1,2 millions d'euros.

Aussi, en 2013, nous nous sommes remis en cause et avons souhaité mieux connaître les besoins des jeunes entreprises de la Silver économie et obtenir les points de vue de divers financeurs publics et privés.

Cette étude (disponible ici) que nous avons co-financé avec la Caisse des Dépôts Ile de France, la Datar et AG2R La Mondiale a confirmé le positionnement originel de la Bourse Charles Foix.

Nous avons également formulé une recommandation visant à mettre en place un prêt d’honneur métier dédié à la Silver économie. Celui-ci a été lancé fin 2014 et financé 4 projets en 2015 en Ile de France.

En 2016, nous proposerons à l’Assemblée Générale Ordinaire de Silver Valley de créer un quatrième collège à notre organisation, celui des partenaires du financement des entreprises (afin de rendre encore plus visible les financeurs dans notre organisation).

Etre un écosystème qui accélère les innovations, c’est vous offrir des moments de rencontres, des possibilités de financements et l’intégration de talents !

Jury de la Bourse Charles Foix 2016Clôture des candidatures

1 avril 2016

20 janvier 2016

Cityzen Mobility SAS a été créé fin 2013 avec une ambition citoyenne  : permettre à chaque personne de rester autonome sur tous les territoires grâce à un service de transport accompagné, en voiture et van, adapté aux besoins spécifiques des personnes fragilisées.  L’offre propose un service sur-mesure et personnalisé qui allie transport et accompagnement, pour répondre aux besoins en mobilité de professionnels et de particuliers.

Fin 2014, Cityzen Mobility remporte la Bourse Charles Foix, le concours phare de la Silver économie, qui valide la pertinence du projet en analysant les preuves d’utilité (une réponse concrète à des besoins), d’innovation (différenciation), de faisabilité (ça marche), de profitabilité (création de valeur), et de scalabilité (expansion).

L’obtention de cette bourse permet à Cityzen Mobility de bénéficier des conseils très pertinents d’un jury composé de professionnels (dirigeants de fonds d’investissements, d’industriels, de collectivités, de start-ups) puis d'être accompagné pendant 1 an par l’équipe Silver Valley, experte, dynamique et toujours disponible.Cela nous a permis de consolider notre offre et notre positionnement, d’affiner notre compréhension du marché et la segmentation de nos cibles clients et d’être accompagnés dans la construction de notre plan de développement court et moyen terme.

Au-delà de cet accompagnement et de l’apport d’un regard extérieur très bénéfique pour des entrepreneurs souvent trop téméraires, Silver Valley qui fédère et anime l’écosystème de la silver économie (financiers, institutionnels, collectivités, industriels, start-ups) nous a mis en relation avec des acteurs clés pour développer l’entreprise :

✦ Commercial  : invitations aux tables rondes des matinales, mises en relations directes, présentation lors d’évènements nationaux de comptes clés (par exemple Mutuelle), …

✦ Opérationnel : groupes de travail avec des acteurs industriels et institutionnels qui nous ont permis d’être introduits auprès d’acteurs difficilement accessibles et d’initier des pilotes innovants.

✦ Financier  : la mise en relation avec un contact clé de la Caisse des dépôts durant l’été 2015, a aboutit après 7 mois de travail à boucler notre première levée de fonds, d’un montant d’1,2 m€. Au-delà de l’apport financier, ce partenaire stratégique est central pour développer le projet en France, avec une dimension numérique et territoriale très forte.

Silver Valley est un cluster incontournable pour toute start-up souhaitant se développer au sein de l’écosystème de la silver économie.

L’entrepreneuriat est une longue route semée d’embûches, et pouvoir compter sur le soutien de la Silver Valley a permis à Cityzen Mobility de toujours garder son cap malgré les difficultés, d’affiner son offre en s’appuyant sur l’accompagnement expert de personnes engagées et de trouver les clés pour ouvrir les portes d’un marché complexe mais très riche d’opportunités.

Retours d’expériences

Guillaume MATHIEU, Co-fondateur de Citizen Mobility

Cityzen Mobility et la Caisse des Dépôts ont annoncé en avril 2016 la finalisation d’un partenariat portant sur l’entrée de la Caisse des Dépôts, aux côtés des fondateurs, comme actionnaire minoritaire de référence de Cityzen Mobility à hauteur de 1 200 000 €.

Lancer une entreprise dans la Silver économie est particulièrement complexe.Plusieurs facteurs rendent le parcours du créateur d’entreprise complexe.1. La Silver Economie n’est pas un marché comme les autres. Comprendre et étudier ce marché ne suffit pas  : l’étude de marché permettant d’identifier et de

valider son projet est une étape importante mais ne donnera dans notre univers qu’une tendance. On pourra identifier l’envie des aidants, la réalité du marché, l’approbation des professionnels du

secteur, l’évidence du besoin… et un bénéficiaire qui trouvera votre idée géniale… pour les autres. Oui dans la Silver Economie, les bénéficiaires pensent toujours que tout va bien, qu’ils n’ont besoin de rien. Accepter une solution considérée comme pratique, efficace et sécurisante, ou un service qui facilitera votre quotidien, c’est aussi accepter de devenir dépendant, de vieillir, de basculer vers le point de non-retour, et l’irrationnel prend le dessus sur le rationnel et sur toutes les études.

C’est ce qu’on appelle le déni de vieillesse. ✦ L’entrepreneur seul, non challengé au quotidien, qui ne peut échanger avec ses pairs risque fort

de ne pas aller au bout de son aventure. Il lui faudra garder ses convictions, mais aussi les remterre en questions, les challenger, comprendre les échecs et les réussite des entreprises du secteur.

2. Il faut du temps pour prouver son concept  : quand on lance une entreprise dans la Silver Economie, il faut obligatoirement montrer patte blanche. Construire, prouver, tester assez longtemps pour que la solution proposée soit crédible et légitime.

Les prescripteurs et utilisateurs veulent être rassurés car les enjeux sont toujours importants et engageants.

✦ L’entrepreneur devra être capable de financer sa proposition de valeur sans générer 1€ de CA pendant 12 à 24 mois avant de mettre son offre sur le marché. C’est long, très long, et c’est destructeur pour des start up pas toujours en position de séduire des investisseurs privés ou des fonds d’amorçage.

- Soit par manque de temps, car lever de l’argent demande de suivre un parcours structuré, très chronophage et par définition peu compatible avec le rythme de l’entrepreneur.

- Soit par manque d’un réseau capable d’investir.

3. Quelle est la recette du succès pour un magasin ? "L'emplacement, l'emplacement et encore l'emplacement".

4. Dans la Silver Economie, c’est « l’équipe, des fonds solides, et un bon projet »5. Les business angels ou les fonds d’amorçage investissent le plus souvent à 70% sur la

solidité de l’équipe et 30% sur la qualité du projet. Une levée est aussi une opération de séduction, de réassurance qui doit montrer que derrière le projet il y a une équipe complémentaire. Deux ingénieurs ou 2 commerciaux aussi brillants soient-ils auront moins de chance à la fois pour mener à bien leur projet que pour séduire des partenaires financiers.

Conclusion: Pour entreprendre dans la Siver Economie, il faut savoir se remettre en question, valider son

projet en réalisant des tests reconnus et validés par des organismes légitimes, et le plus dur savoir tenir financièrement pendant plusieurs années pour atteindre un équilibre financier.

D’autant plus complexe que les fonds d’investissement, même dédiés à la Silver économie demandent à l’entreprise de réaliser le fameux million de CA pour regarder le dossier.

Pour répondre à ces problèmes inhérents à notre marché, la Silver Valley devient un partenaire incontournable pour un entrepreneur. La Silver Valley aide l’entrepreneur à trouver les appels à projets permettant de valider l’offre, mais aussi les financements qui permettent de tenir financièrement.

Sans elle, notre société SeniorAdom ne serait pas la même entreprise aujourd’hui. La Silver Valley nous accompagne depuis 3 ans et nous a permis de franchir des étapes déterminantes.

En 2013 : Lauréat Exapad 2 nous avons eu la chance de tester notre solution pendant 1 an avec la Cnav et la Ville de Paris.

En 2015 : Audités par Médialis. En 2015 nous avons reçu le label Charles Foix. Sans ce label nous n’aurions pu séduire nos actionnaires comme AG2R la Mondiale ou le groupe SEB rassurés par ce parcours construit et validé.

La Silver Valley nous présente à Scientipôle Initiative pour la première promotion « Silver  ». En quelques semaines nous obtenons un prêt d’honneur de près de 100K€.

Outre ces aides, la Silver Valley propose aux start up un écosystème extrêmement enrichissant car nous avons tous, concurrents ou partenaires un seul objectif  : faire de ce marché potentiel un marché réel générateur de valeurs et d’emplois.

Retours d’expériences

Thierry ROUSSEL, Co-fondateur de Senioradom

Entreprendre dans la Silver Economie

Cette check-list n’a pas vocation à évaluer un projet mais elle recense le minimum d’éléments nécessaires, à mon sens, pour se lancer dans l’aventure de la levée de fonds. En effet, c’est bien d’une aventure dont il s’agit et, comme pour tout départ à l’aventure en terra incognita, il faut remplir son un sac-à-dos d’un minimum de matériel de survie. Boussole, couteau, corde, gourde, duvet et trousse de premiers secours vous seront précieux durant cette quête. Voici donc une liste d’éléments que je réuni avant de me lancer dans une nouvelle aventure. Serge KINKINGNEUM

Check-list

Positionner le stade de maturité de l’entreprisePositionner le stade de maturité de l’entreprise permet d’identifier les acteurs qui pourront être intéressés par le projet.

A u s t a d e d e m a t u r i t é c o r r e s p o n d généralement une fourchette d’investissement qui servira de base de départ pour votre réflexion.

Définir les scénarios de sorties pour les investisseursParmi les premières questions posées par un investisseur il y a le fameux : « comment je sors ? ». Hé  oui !

L’investisseur n’entre pas dans la société ad vitam eternam. Il compte bien pourvoir ressortir en faisant une plus-value. Il faut donc pouvoir présenter des scénarios de sortie de l’entreprise comme le LBO, le rachat par ou l’adossement à un industriel, la sortie en bourse, ou tout autre scénario pouvant permettre un culbute. Il faut aussi pouvoir donner une échéance pour cette sortie sachant que de nombreux investisseurs doivent sortir entre 5 et 7 ans après l’investissement.

Se préparer psychologiquement et financièrementSi l’aventure de la levée semble moins périlleuse qu’un parachutage en pleine jungle remplie de bêtes sauvages inconnues, elle n’en nécessite pas moins une bonne endurance et une psychologie à toute épreuve. En effet s’il existe une loi qui s’applique parfaitement à cette quête, c’est bien la Loi de Hofstadter : « Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la Loi de Hofstadter.»

Une levée de fonds dure généralement 9 à 10 mois. Dans de rares cas, une levée peut s’effectuer en 6 mois, mais il vaut mieux prévoir 12 mois pour éviter les mauvaises surprises. Il faut donc prévoir une trésorerie qui tienne la longueur. Il faut aussi s’armer psychologiquement : il y aura nécessairement des retours négatifssur lesquels il ne faudra pas se formaliser. Il faut aussi écouter les critiques positives comme négatives. Elles doivent permettre de renforcer le projet.

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Sélectionner une liste d’investisseursNul besoin de contacter l’ensemble des acteurs de la place, tous ne peuvent pas être intéressés par le projet. Par ailleurs, vu le nombre d’investisseurs potentiels, vous aurez vite fait de vous épuiser inutilement. Sans compter le risque de décrédibilisation  : c’est un petit monde où les acteurs se connaissent. Les rumeurs peuvent donc courir très rapidement.

La sélection des investisseurs potentiels se fait grâce au croisement de différents critères :

✦Montant du financement recherché.✦Position géographique du siège de l’entreprise.✦Thèmes des projets présentés (dispositifs médicaux, services, Internet, etc.).✦Etat d’avancement du projet.✦Montant et vitesse de progression du chiffre d’affaires attendu.

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5Préparer la communication institutionnelleCe que j’appelle la communication institutionnelle, ce sont les différents éléments stratégiques et financiers que vous allez diffuser auprès de vos investisseurs potentiels. Cette communication comprend en premier lieu executive summary et business plan, mais pas seulement.

Voici la liste des éléments de communication que je prépare généralement :

✦Business plan✦Executive summary ✦Elevator pitch✦Tableaux financiers au format Excel afin que les

investisseurs puissent tester leurs hypothèses.✦Présentations Power Point de 3 min, 5 min, 10 min et

15 à 20 min afin de s’adapter à tout type de demande.

à ne pas oublier avant de se lancer dans une levée de fonds !

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Sélectionner un ou des outil(s) d’organisationJ’ai un profil… disons… créatif. Plus clairement, je suis le seul capable de m’y retrouver dans le capharnaüm de mon bureau. Par ailleurs je saute régulièrement d’un sujet à un autre en fonction des urgences qui se présentent. Il n’est pas toujours facile de ne rien perdre de vue, ni de se coordonner avec associés, partenaires et/ou collaborateurs.

J’utilise donc différents outils partagés comme des tableaux Excel, agenda, tableaux type Kanban afin de ne pas me perdre et de faire en sorte que le groupe puisse se coordonner.

Fixer la valeur de l’entrepriseLast but not list, la valorisation de l’entreprise.

Il faudra bien, un jour, donner cette valorisation. Comme cette dernière sera négociée, il faut pouvoir justifier cette valorisation. Il existe plusieurs méthodes pour cela comme comparer le projet de l’entreprise avec le parcours d’entreprises similaires ou encore en s’appuyant sur des éléments comptables actuels et/ou futurs.

Préparerlesou.lsjuridiquesQui dit communication dit protection de l’information. Des informations confidentielles sont présentes dans les éléments de communication. Ils doivent donc être protégés par un accord de confidentialité ou NDA (Non-Disclosure Agreement). Il est recommandé de faire signer cet accord de confidentialité avant de transmettre des informations confidentielles. Cela a aussi l’avantage de montrer le professionnalisme de la démarche.6

J’espèreque ce@e check-listpourravousêtreu.lepourpréparer votre levéede fonds. En tous cas jevoussouhaitelesuccèsdansvotrequête.Bonnechasse!

Serge KINKINGNEUM

RDV pour le MAG2 dédié à l’Habitat

J’espère qu’au travers de ce premier MAG vous aurez appris des astuces, confirmer votre stratégie financière et que la chaîne du financement vous sera désormais plus simple à appréhender au sein de la Silver économie.

Silver Valley va dans les prochaines semaines vous offrir des opportunités de montée en compétences sur ces aides financières.

• D’abord en poursuivant le groupe de travail sur le financement des entreprises que nous avons mis en place où plus d’une dizaine de véhicules financiers, dilutifs et non dilutifs, se côtoient pour partager des retours d’expérience en matière de financement des entreprises ;

• Puis en organisant le mardi 4 octobre une journée de formation dédiée aux financements financés par le fonds FEDER  : un premier atelier sur le retour d’expérience en termes de levée de fonds de Serge Kinkingnéhum (fondateur de la société Eyebrain 2008 qui a levé plus de 10 millions d’euros avant de revendre son entreprise en 2015 à Suricog)  puis un second atelier réalisé par Tech2Market sur les bonnes pratiques pour présenter son projet à des investisseurs ;

• Enfin, en vous invitant à rencontrer ces financeurs lors des rdvs d’affaire de la Silver économie que nous organisons le 1er décembre à Silver Innov’.

Je tenais également à vous faire part d’une information démontrant notre volonté de rendre les financeurs encore plus visibles et présents dans notre écosystème.

En effet, lors de la dernière Assemblée Générale Extraordinaire, le 19 mai, nous avons validé à l’unanimité la création du collège «  Partenaire du financement des entreprises  », un collège qui regroupera désormais les acteurs qui accompagnent financièrement la croissance et le développement des innovations des entreprises qu’ils s’agissent des véhicules dilutifs et non dilutifs, publics et privés.

Collège qui sera représenté au sein de notre conseil d’administration par la Caisse d’Epargne Ile de France.

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2ème édition HabitatVous souhaitez apporter votre

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thématique de l’Habitat à contact@silvervalley.fr

Nous préparons maintenant le second MAG qui sortira à la rentrée de septembre. MAG qui traitera de la thématique de l’habitat, qui mettra en avant les nombreuses innovations que nous portons au sein de Silver Valley et les livrables produits par le groupe de travail initié il y a 18 mois sur l’habitat privé en partenariat avec les Senioriales et le groupe 02 Home services.

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos commentaires, vos envies de rédiger, pour que ce MAG nous soit utile, un outil de communication de notre savoir-faire et pragmatique c’est-à-dire qu’il nous fasse avancer en répondant à nos questions.

Jérôme ARNAUD,Président de Silver Valley