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Simon Boccanegra Du 24 janvier au 3 février 2016 Grand-Théâtre de Bordeaux Opéra Nouvelle Production Giuseppe Verdi / Catherine Marnas / Paul Daniel Simon Boccanegra, Tassis Christoyannis Jacopo Fiesco, Soloman Howard Paolo Albiani, Alexandre Duhamel Amelia Grimaldi, Rena Harms Gabriele Adorno, Joshua Guerrero Pietro, Cyril Rovery Orchestre National Bordeaux Aquitaine Chœur de l’Opéra National de Bordeaux Direction Salvatore Caputo Service de presse – Canal Com / Bordeaux – Noëlle Arnault / Julia Lagoardette - +33 (0)5 56 79 70 53 [email protected] - visuels téléchargeables sur www.canal-com.eu

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Simon Boccanegra

Du 24 janvier au 3 février 2016 Grand-Théâtre de Bordeaux

Opéra Nouvelle Production

Giuseppe Verdi / Catherine Marnas / Paul Daniel

Simon Boccanegra, Tassis Christoyannis Jacopo Fiesco, Soloman Howard

Paolo Albiani, Alexandre Duhamel Amelia Grimaldi, Rena Harms

Gabriele Adorno, Joshua Guerrero Pietro, Cyril Rovery

Orchestre National Bordeaux Aquitaine

Chœur de l’Opéra National de Bordeaux

Direction Salvatore Caputo

Service de presse – Canal Com / Bordeaux – Noëlle Arnault / Julia Lagoardette - +33 (0)5 56 79 70 53 [email protected] - visuels téléchargeables sur www.canal-com.eu

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visuels téléchargeables sur www.canal-com.eu Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux - Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement

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Nouvelle production de "Simon Boccanegra"

présentée par l’Opéra National de Bordeaux La première mise en scène lyrique de Catherine Marnas convoque l'esprit de Corto Maltese du 24 janv. au 3 févr. 2016

[ Ce qui me passionne vraiment dans l'idée de travailler pour de la musique,

- principalement classique - c'est sa temporalité. La temporalité de la musique n'est pas celle du réel et la perception que l'on en a s'adresse à d'autres modes de réception. Cela a

beaucoup à voir avec le rêve. C'est-à-dire qu'il y a à la fois des temps très, très étirés, et des temps extrêmement condensés.

C'est pourquoi je suis partie aussi délibérément sur la piste onirique et la piste du rêve. Parce que ce qui me passionne dans Simon Boccanegra,

c'est la condensation et le rapprochement entre deux opposés : bonheur et malheur ; joie et deuil…

Toujours dans ce rapport au rêve, est né un assemblage entre grandes figures. Cette idée de corsaire nous renvoie comme un flash à Corto Maltese,

figure étrange et exogène faite d'éléments totalement disparates qui se choquent.

Avec la solitude et le mystère du personnage que cela représente. ]

Catherine Marnas / metteur en scène

Gênes au XIVème siècle. L'ancien corsaire Simon Boccanegra (Tassis Christoyannis) est élu doge grâce à une intrigue de Pietro (Cyril Rovery) et Paolo (Alexandre Duhamel). Le parti du peuple qu'il représente, s'oppose à celui de la noblesse, incarné par le patricien Fiesco (Soloman Howard). L’aventurier des mers va devenir un homme d’État accompli, pragmatique, réussissant à maintenir l’équilibre entre les partis de la république. Un équilibre durable mais fragile. Il épouse Maria, fille de Fiesco, dont il a une fille. Mais cette dernière disparaît et Maria meurt. Vingt-cinq ans plus tard, Fiesco vit avec une jeune fille, appelée Amelia Grimaldi (Rena Harms), qu'il a recueillie et élevée. L'enfant est en réalité la fille du doge…

Grand drame politique et romanesque, chef-d'œuvre trop rare de Verdi, offrant une place de choix à la voix de baryton, Simon Boccanegra est présenté par l'Opéra National de Bordeaux sur la scène du Grand-Théâtre, du 24 janvier au 3 février 2016, pour 5 représentations d'une nouvelle production dirigée par Paul Daniel et mise en scène par Catherine Marnas.

Enjeux de pouvoir et sentiments

Cet opéra eut deux naissances. L'une en 1857 à Venise et l'autre, après révision, en 1881 à Milan. Cette "renaissance" fit de l'ouvrage un sommet absolu de la production de Giuseppe Verdi, compositeur et homme de conviction. Passionné par l'actualité de son pays en ces temps troubles qui suivirent la chute de Louis-Philippe en France, ce patriote chroniquait à sa manière une vieille Europe secouée par les fins de régimes, les révoltes, les guerres et l'apparition de nouveaux empires.

COMMUNIQUÉ

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Femme de conviction, Catherine Marnas va signer là sa première mise en scène lyrique « classique »(2), commande de l'Opéra National de Bordeaux. Dans la continuité de Lorenzaccio, sa dernière création théâtrale bousculant les conventions du théâtre romantique avec une version engagée du Lorenzaccio de Musset transposé dans "une Florence transgressive, la directrice du TNBA Théâtre du Port de la Lune(3), trouve avec Simon Boccanegra le prolongement des sentiments et enjeux de pouvoir qui s'y déployaient avec une intensité rarement égalée.

Simon Boccanegra versus Corto Maltese

Restituant sur scène l'hybridation de la réalité et du rêve qui se retrouve dans la narration et dans les costumes, Catherine Marnas propose un Simon Boccanegra évoquant Corto Maltese... une gueule, une personnalité, un destin. Une légende de la bande dessinée devenue légende tout court.

Si l'équipe de création réunie autour de Catherine Marnas regroupe de fidèles compagnons - Carlos Calvo (décors), Jean-Pierre Vergier (costumes), Michel Theuil (lumières) - le plateau vocal est également basé sur des fidélités à des artistes récemment dirigés par Paul Daniel : Tassis Christoyannis entendu au Grand-Théâtre de Bordeaux en 2012 (Macbeth) puis dans Don Carlo (octobre 2015), et Alexandre Duhamel, distribué dans la version de concert de Samson et Dalila présentée à l'Auditorium en octobre 2015. (1) Direction, Paul Daniel - Mise en scène, Catherine Marnas - Décors, Carlos Calvo - Costumes, Jean-Pierre Vergier - Lumières, Michel Theuil - Chef de chœur, Salvatore Caputo - Simon Boccanegra, Tassis Christoyannis - Jacopo Fiesco, Soloman Howard - Paolo Albiani, Alexandre Duhamel - Amelia Grimaldi, Rena Harms - Gabriele Adorno, Joshua Guerrero, Pietro, Cyril Rovery - Orchestre National Bordeaux Aquitaine - Chœur de l’Opéra National de Bordeaux

(2) En lyrique contemporain, Catherine Marnas a notamment mis en scène « La jeune fille aux

main d’argent » de Raoul Lay, sur un livret d’Olivier Py (Festival de la vieille charité / Marseille) (2)depuis janvier 2014

Nouvelle Production Opéra en 3 actes de Giuseppe Verdi - Livret de Francesco Maria Piave d'après une pièce d'Antonio Garcia Gutiérrez. - Créé sans succès le 12 mars 1857 au Teatro la Fenice, Venise , cet opéra devra attendre la seconde partie du XXe siècle pour trouver les faveurs du public

Dimanche 24 janvier à 15h00- mercredi 27 janvier à 20h00 - samedi 30 janvier à 20h00 - lundi 1er février à 20h00 mercredi 3 février à 20h00 Grand-Théâtre - de 8 à 105 € Tarif 2 - Durée 2h20 environ

Audio-description proposée aux déficients visuels dim 24 jan. 15h00 - mer 27 jan. 20h00 Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Avec le soutien de Casino Théâtre Barrière

Evénements tous publics • De cour à jardin : rencontre avec les artistes de la production le vendredi 22 janvier à 18h • Rencontre/conférence des Amis de l’ONBA avec Salvatore Caputo, chef de Chœur et Laurent Croizier, mardi 12 janvier à 18h

Atelier de chant • 6 janvier 2016 (19h-21h) : atelier autour de l'opéra Simon Boccanegra Atelier payant accessible aux personnes possédant un billet pour le spectacle Tout public à partir de 16 ans - Tarifs : 10 € (durée 2h)

Renseignements pour le public : Grand-Théâtre - Place de la Comédie – Bordeaux Du mardi au samedi de 13h à 18h30 - 05 56 00 85 95 - www.opera-bordeaux.com

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Prologue Nommé Doge à la succession de Fiesco, patricien détesté, le

corsaire Simon Boccanegra espère retrouver Maria, la fille de celui-ci, qu’il a aimée autrefois. Fiesco, sachant que Maria est morte, décrète qu’il leur accordera son pardon le jour où Simon lui restituera sa petite-fille, Amelia, fruit des amours coupables de Simon et Maria. Simon découvre le corps sans vie de cette dernière. Anéanti par le décès de sa fiancée et la disparition de leur enfant, Simon quitte le palais. Dehors, le peuple l’acclame.

Acte I Vingt-cinq ans plus tard, Gênes est désormais gouvernée par

Simon Boccanegra. Mais la haine entre plébéiens et patriciens ne s’est pas apaisée. Gabriele, l’amant d’Amelia, et son tuteur Andrea (Fiesco) conspirent contre Simon. Lorsque Amelia révèle à Simon qu’elle est orpheline, Simon reconnaît en elle sa fille disparue vingt-cinq ans auparavant. Gabriele tente d’assassiner Simon mais Amelia s’interpose. Gabriele, pensant que Simon est à l’origine du rapt, provoque une insurrection avec l’aide de Fiesco. Mais Amelia réapparaît et révèle que le coupable est Paolo et non Simon. Gabriele et Fiesco, accusés d’incitation à la révolte, sont emprisonnés.

Acte II Paolo a empoisonné l’eau de Simon et convaincu Gabriele

qu’Amelia est la maîtresse de Simon. Simon boit l’eau empoisonnée et sombre dans le sommeil. Gabriele était prêt à le tuer mais, apprenant qu’il est en fait le père d’Amelia, il fait acte d’allégeance envers le Doge. Hors du palais, l’émeute fomentée par les patriciens éclate et Gabriele se joint au doge pour repousser les assaillants.

Acte III Gênes fête la victoire de Boccanegra sur les rebelles. Les

cloches retentissent, célébrant le mariage d’Amelia et de Gabriele. Sous les traits d’Andrea, Simon reconnaît Fiesco. Il se réconcilie avec lui et, avant de mourir dans ses bras, désigne Gabriele comme son successeur. Fiesco annonce au peuple la mort de Simon Boccanegra.

ARGUMENT

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Lorsque l'on évoque Simon Boccanegra, on parle souvent à son propos du

thème politique, le magnifique plaidoyer de Simon pour la paix servant en

quelque sorte de point central, d’axe autour duquel s’organise l’intrigue. C’est

là qu’on identifie le plus clairement l’appel à la réunification de l’Italie porté par

Verdi.

Cet aspect peut nous paraître bien loin de notre actualité, si ce n’est la

malheureusement toujours nécessaire incantation à la paix à une époque où la

guerre est plus que jamais présente (actualité des complots dans l’ombre et

des retournements).

Mais j’allais dire qu’il s’agit pour moi plus d’une toile de fond, d’un contexte. Ce

qui me bouleverse dans Simon Boccanegra c’est le raccourci insensé, la

juxtaposition obscène, comme une métaphore de condensation de la joie et de

la douleur, de la fête et du deuil, du bonheur et de la mort. Extrême brièveté du

bonheur de la vie.

Simon, à peine porté au pouvoir, découvre la mort de l’aimée pour qui il avait

accepté ce même pouvoir. Quand Amelia retrouve son père, l'amour de celui-ci,

et qu’au sommet de son bonheur elle se marie, son père expire dans ses bras.

Scène de deuil en robe de mariée… La mariée était en noir…

Ces moments, d'une grande puissance opératique, sont de véritables oxymores

émotionnels et confèrent, à mes yeux, une dimension onirique au livret de

Simon Boccanegra (car la condensation est bien le propre du rêve). C'est sur

cette idée d'onirisme que s'appuient mes choix esthétiques, à commencer par

le prologue où nous chercherons, par un jeu de tulles et de lumières, à récréer

la sensation picturale du sfumato. Une scénographie utilisant voiles et rideaux,

et des costumes aux couleurs intenses nous entraîneront donc du rêve d'amour

au cauchemar de la mort.

Et puis il a, d'abord et avant tout, la sublime partition de Verdi, et je tiens à ce

sujet à dire ceci : mon travail théâtral s'est toujours fondé sur la direction

d'acteurs, et cette direction d'acteurs s'est elle-même toujours fondé sur le

corps : un engagement physique intense, et oserai-je dire rythmique (il y a

d'ailleurs toujours beaucoup de musique dans mes spectacles). Il est donc tout

naturel pour moi de mettre en scène de l'opéra, et l'indispensable et absolu

engagement physique des chanteurs dans leur rôle fait le pont avec mon travail

théâtral.

L'interprétation, et la direction (d'acteurs) des chanteurs, seront donc au cœur

de mon travail sur Simon Boccanegra, en m'appuyant totalement sur la musique

de Verdi : faire se mouvoir le corps au rythme de la partition, qu'il devienne lui-

même legato, forte, ou double-croche... S'embrasser sur un allegro ou courir sur

des triolets, notre travail au plateau s'appuiera totalement sur la musique et

s'attachera à en comprendre chaque instant, pour faire en sorte que les

soixante-dix interprètes qui seront sur scène y évoluent dans une symbiose

permanente et totale avec la musique, qu'ils respirent Verdi.

Catherine Marnas

le 30/01/2015

Note d'intentions pour une mise en scène

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Paul Daniel direction musicale

Biographies

■Formation : Né à Birmingham. Débute sa formation musicale dans les chœurs de

la Cathédrale de Coventry, études de musique au King’s College de Cambridge et de direction à la Guildhall School of Music and Drama à Londres avec Sir Adrian Boult et Sir Edward Downes. Prix : Laurence Olivier Award pour sa direction d’opéras (1998), prix Gramophone pour ses enregistrements Naxos (1999), Prix CBE du New Year’s Honours List (2000).

Engagements : Directeur musical de Opera Factory (1987-1990), Directeur musical de l’Opera North (1990-1997), Directeur musical de l’English National Opera (1997-2005), Chef principal et conseiller artistique du West Australian Symphony Orchestra (2009-2013), Directeur artistique de la Real Filharmonía de Galice depuis déc. 2012, Directeur musical de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine depuis sept. 2013.

Ensembles dirigés : Philharmonia Orchestra, London Philharmonic, Royal Philhar-monic, Orchestra of the Age of Enlightenment (tournée à New York), BBC Symphony (notamment lors des BBC Proms 2005), Orchestre de Paris, New York Philharmonic, Los Angeles Philharmonic, Cleveland Orchestra, Malaysian Philharmonic, Tonhalle-Orchester Zurich, Netherlands Radio Philharmonic, Royal Flanders Philharmonic, City of Birmingham Symphony Orchestra, BBC Philharmonic, Hallé Orchestra, Royal Scottish National Orchestra, Bournemouth Symphony Orchestra, Royal Liverpool Philharmonic, BBC National Orchestra of Wales, National Youth Orchestra of Great Britain, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de Lyon, Gothenburg Symphony Orchestra, Orchestre de la Suisse Romande, Sydney Symphony, Deutsche Kammerphilharmonie, Orchestre Philharmonique de Liège, Vienna Symphony Orchestra, Essen Philharmonic, Gürzenich Orchester Köln, Leipzig Gewandhaus, mais aussi de nombreux concerts en Grande-Bretagne et lors de festivals (Edimbourg, Strasbourg...), le Hamburg Symphony, le Munich Rundfunkorchester, Tapiola Symphony et le National Youth Orchestra of Great Britain...

Opéras : les créations de The Mask of Orpheus d’Harrison Birtwistle, Baa Baa Black Sheep de Michael Berkeley, Playing Away de Benedict Mason (Biennale de Munich), Silver Tassie de Mark-Anthony Turnage avec ENO (2000), Slaughterhouse 5 d’Hans-Jurgen von Bose (Bayerische Staatsoper Munich), mais aussi Lulu (La Monnaie de Bruxelles, 2012), Der Zwerg de Zemlinsky et L’Enfant et les sortilèges (Opéra National de Paris 2013), Les Troyens (Deutsche Oper Berlin, juin 2014), Roméo et Juliette (Oper Frankfurt), Pelléas et Mélisande (version de concert, Théâtre du Bolchoï)...

Directeur musical de l’ONBA : dirige les concerts Purcell/Mahler avec le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux et les solistes Nathalie Stutzmann et Henriette Bonde Hansen (sept. 2013), des extraits de Tannhäuser, La Walkyrie, Le Crépuscule des dieux, soliste Heidi Melton (oct. 2013), Coates/Mendelssohn/Haydn, soliste Nemanja Radulovic (janv. 2014), Ravel/Messiaen, solistes Bertrand Chamayou et Cynthia Millar à Bordeaux et à Toulouse (fév. 2014), l’Acte III de Siegfried de Wagner (avril 2014), Bordeaux fête le vin avec Dee Dee Bridgewater (juin 2014)...

Enregistrements : Elijah de Mendelssohn (DECCA), la Symphonie n°3 d’Elgar avec le Bournemouth Symphony Orchestra (2000), Dialogues des Carmélites, Lulu, Falstaff et Wozzeck (Chandos), Belshazzar’s Feast de Walton (Naxos), The Solent de Ralph Vaughan Williams avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra (Naxos), plusieurs enregistrements avec Bryn Terfel (Deutsche Grammophon), plus récemment les livre-disque de la collection « ONBA Live » chez Actes-Sud : Wagner (2014), la 5ème de Mahler (février 2015), Sibelius (novembre 2015)... Concerts récents et projets : à Bordeaux, une série de concerts symphoniques : Greenwood/Mahler, Dean/Beethoven (déc. 2014), La Damnation de Faust en version de concert (fév. 2015), Brahms-Sibelius (avril 2015), la 9e Symphonie de Beethoven (juin 2015) qui a donné lieu à la manifestation Tutti !. Après La Bohème, Tristan und Isolde et Don Carlo, Samson et Dalila, Simon Boccanegra est le 5ème opéra dirigé à l’Opéra National de Bordeaux par Paul Daniel.

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Catherine Marnas mise en scène

Carlos Calvo scénographie

■Détentrice d’une maîtrise de Lettres Modernes et d’un D.E.A. de Sémiologie

Théâtrale, Catherine Marnas s’est formée à la mise en scène auprès de deux grands noms du théâtre contemporain, Antoine Vitez (1983-1984) et Georges Lavaudant (1987-1994). En parallèle, elle fonde avec Claude Poinas la Compagnie Parnas dédiée presque exclusivement au répertoire contemporain. Animée par un souci constant de travailler une matière toujours en prise avec le monde, elle s’attache à faire entendre l’écriture d’auteurs comme Roland Dubillard, Copi, Max Frisch, Olivier Py, Pier Paolo Pasolini, Jacques Rebotier, Serge Valletti... Quelques classiques jalonnent néanmoins son parcours tels Brecht, Molière, Shakespeare, Tchekhov. Elle met en scène en France et à l’étranger plusieurs textes de son auteur fétiche Bernard-Marie Koltès, ouvrant de nouvelles perspectives dans l’œuvre de l’auteur. Catherine Marnas revendique un théâtre « populaire et généreux » où la représentation théâtrale se conçoit comme un acte de la pensée et source de plaisir. Sa volonté de confronter son théâtre à l’altérité, son goût des croisements, la curiosité du frottement avec d’autres cultures l’a régulièrement emmené dans de nombreuses aventures à l’étranger en Amérique latine et en Asie. Lors de ses créations, Catherine Marnas s’entoure de compagnons fidèles les comédiens avec lesquels elle travaille depuis ses débuts, le scénographe, la costumière, le créateur son…

Depuis son entrée dans le théâtre, Catherine Marnas a toujours conjugué création, direction, transmission et formation de l'acteur. Elle a été professeure d’interprétation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris de 1998 à 2001 et a enseigné à l’École Régionale d’Acteur de Cannes. C’est avec les élèves-comédiens de l’École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine que se poursuit cette quête d’une formation d’excellence. Pour cela, Catherine Marnas accompagne les élèves dans leurs trajectoires personnelles, elle les guide dans des univers particuliers qu’ils éprouvent sur le plateau et font évoluer au fil de leurs trois années de formation.

Elle est directrice du TnBA – Théâtre du Port de la Lune et de l’éstba – École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine depuis le 1er janvier 2014. C’est avec ardeur qu’elle y défend la belle idée d’un théâtre de création, profondément ancré dans la cité et dans son territoire et attentif aux réalités du monde

Mises en scène récentes pour le théâtre : 2010 L’Affaire de la rue de

Lourcined’Eugène - 2011 Lignes de faillede Nancy Huston - 2012 Salingerde

Bernard-Marie Koltès - 2013 El Cachafazde Copi - 2013 N’enterrez pas trop vite Big

Brotherde Driss Ksikes - 2014-15 Reprise de Lignes de faillede Nancy Huston - 2015

Le Banquet fabulateur - 2015 Lorenzacciod’Alfred de Musset, création au TnBA le 7 octobre 2015. En lyrique contemporain, Catherine Marnas a notamment mis en scène La jeune fille aux mains d’argent de Raoul Lay, sur un livret d’Olivier Py (Festival de la vieille charité / Marseille)

Photo Catherine Marnas ©crédit Adreani

■ Après un parcours comme responsable du groupe de théâtre à l’université, il a

réalisé des études de scénographie à l’Institut del Teatro de Barcelone, et de régie générale à l’ISTS (Avignon). Il a réalisé les scénographies de Étoiles dans un ciel matinée à Barcelone, Partijuego, foire de l’enfance et de la jeunesse au Mexique, Tristan et Isolde à Mexico, L’Ile de Dieu à Marseille…, La Jeune fille aux mains d’argent au festival de Marseille, Sainte Jeanne des Abattoirs à Gap. Il a réalisé les directions techniques de Roberto Zucco, Houdini, la Magia del amor, Femmes, guerre, comédie. Il a mis en scène Intento enèsimo en 1994 et Poca Madre en 1999.

En 2001 il réalise et interprète avec une équipe composée de 4 comédiens, d’un régisseur et d’un créateur son Le Naufrage du Titanic à Gap. Et dernièrement Les Quatre jumelles dans le Triptyque de Copi créé à Mexico.

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Jean-Pierre Vergier costumes Michel Theuil lumières

■Jean-Pierre Vergier a pratiqué, au hasard de la vie, divers métiers dont celui de

graphiste. En 1973, il devient illustrateur : bandes dessinées, nouvelles, affiches de spectacles. Il entame alors une carrière de créateur de décors et de costumes au théâtre avec Georges Lavaudant, avec qui il travaille toujours, et commence à peindre. Il a depuis collaboré à de nombreux spectacles d’opéra et de théâtre avec divers metteurs en scène français, espagnols, italiens. Ceci dans une cinquantaine de lieux de création prestigieux dont l’Opéra de Paris, l’Opéra Comique, La Comédie Française, le Théâtre de l’Odéon, le TNP, Les Célestins, la Cour d’Honneur du Festival d’Avignon. Et aussi El Liceu, El Teatro Nacional de Catalunya à Barcelone, au Liban, en Inde, à Madrid, Gênes, Florence... Il collabore avec Catherine Marnas pour la création des costumes de Simon Boccanegra de Verdi. Il vit actuellement dans le Médoc où il a son atelier...

■A la fin des années 70, Michel Theuil établit son premier contact avec l’univers

théâtral et s’oriente rapidement vers un travail d’éclairagiste. Depuis sa première collaboration avec Catherine Marnas dans les années 80 il a conçu la lumière de nombre de ses mises en scènes : Lorenzaccio, Lignes de faille, Sallinger, Le retour au désert, Sainte Jeanne des abattoirs, La jeune fille aux mains d’argent, L’héritage, Le comte Öderland, Rashomon…

Tout en continuant une collaboration régulière avec des metteurs en scène de théâtre, il participe, depuis 1991, à de nombreuses productions lyriques. Jean-Louis Pichon lui a confié la conception des éclairages de La Bohême, Manon, Norma, Ariane, Lakmé , Le Roi d’Ys, Turandot, Sapho, Le Jongleur de Notre-Dame, Macbeth, Il Pirata, Roma, Hérodiade, I Pagliacci et Cavalleria Rusticana à l’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne ; Romeo et Juliette, Lucrezia Borgia, Rigoletto à Santiago, Werther à Hong-kong, Les Pêcheurs de Perles à Shanghai, Thaïs au Caire, Dialogues des carmélites à Séville, Lucia di Lammermoor à Padoue, Carmen à l’Opéra Royal de Wallonie, Le Roi de Lahore à Bordeaux, Salomé à Nice, La Dame Blanche à l’Opéra-Comique. Il a conçu pour Gilles Bouillon les éclairages de La Flûte Enchantée aux Chorégies d’Orange et ceux de Macbeth, Simon Boccanegra, Armida, Falstaff, La Bohème, Le Viol de Lucrèce, Dialogues des carmélites, Don Giovanni, Pelléas et Mélisande, Jenufa, La Vie parisienne, Un Bal Masqué au Grand Théâtre de Tours.

Il travaille avec d’autres metteurs en scène aux productions de Aïda à Bordeaux, Tosca à Montpellier, Cavalleria Rusticana et I Pagliacci à Rotterdam, La Grande duchesse de Gerolstein à Toulouse, La belle Hélène, Pelléas et Mélisande, La Veuve Joyeuse, Adriana Lecouvreur, Vol de nuit, Erszebet, Tosca, Irma la douce, Die Entführung aus dem Serail à l’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne . Depuis 1999, il enseigne la conception lumière à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre.

Photo Michel Theuil ©DR

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Salvatore Caputo chef de chœur

Tassis Christoyannis Simon Boccanegra baryton

■Salvatore Caputo est Chef de chœur de l’Opéra National de Bordeaux, il a pris ses

fonctions le 3 novembre 2014. Diplômé en piano au Conservatoire de Salerno, il étudie la musique de chambre, l’harmonie, la direction de choeur et d’orchestre. Assistant du chef de chœur du Teatro Rendano à Cozenza (1997-1999) puis du Teatro Comunale de Florence (2000-2004), il est nommé Chef de chœur au Teatro Colón de Buenos Aires (2004-2009) où il dirige les œuvres majeures du répertoire pour choeurs tant dans le domaine lyrique (Jeanne d’Arc au bûcher d’Honegger, Samson et Dalila de Saint-Saëns, Mefistofele de Boito, Boris Godounov de Moussorgski, I Vespri siciliani et I Lombardi alla prima crociata de Verdi, Turandot de Puccini…) que symphonique (2e Symphonie de Mahler, 9e Symphonie de Beethoven…) et dans l’oratorio (Requiem de Verdi, Carmina burana de Orff, Gloria de Poulenc, Messa de Puccini, Te Deum de Bruckner…). Parallèlement, il enseigne le répertoire lyrique italien à la Fondation du Teatro Colón de Buenos Aires et le répertoire d’opéra à l’Institut supérieur des arts du même Teatro Colón. Il est ensuite nommé Chef de Chœur au Teatro San Carlo de Naples (2009-2014). Il y dirige notamment I Masnadieri (également en DVD), Aida, Otello, Vespri siciliani de Verdi, Der fliegende Holländer de Wagner, Eugène Onéguine de Tchaïkovski, Porgy and Bess de Gershwin. Il a également dirigé Chichester psalms de Bernstein, Canti di prigionia de Dallapiccola, le Requiem de Fauré, la 9e Symphonie de Beethoven (version Liszt), Carmina burana de Orff, Ceremony of Carols de Britten, le Requiem de Puccini ainsi qu’en musique de chambre les pièces de Taralli, Rachmaninov, Ramirez, Guastavino, Bo Holten et Panariello. Il est invité, en août 2014, par le Teatro Municipal de Santiago du Chili à préparer les chœurs pour Turandot de Puccini. Durant sa carrière, Salvatore Caputo a été amené à travailler en Argentine, Canada, Chili, Chine, Egypte, France, Japon, Mexico, Oman, Russie, Espagne, Etats-Unis et Uruguay. Il a travaillé avec de nombreux chefs tels que Claudio Abbado, Bruno Bartoletti, Maurizio Benini, Richard Bonynge, James Conlon, Fabio Luisi, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Seiji Ozawa, NelloSanti, Pinchas Steinberg, Jeffrey Tate.

Lors de la saison 2014-2015 à l’Opéra National de Bordeaux, il prépare le Chœur pour les opéras : La Bohème (sept. 2014), Tristan und Isolde (avril 2015), Norma (mai 2015), participe à La Damnation de Faust (mars 2015) et à la 9e Symphonie de Beethoven (juin 2015), donne une série de concerts : Via Crucis de Liszt (nov. 2014), concert de chants de Noël (déc. 2014), programmes de découverte lyrique en famille en région Aquitaine, direction artistique du Labo de la Voix. Cette saison, le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux, participe aux productions de Don Carlo, Samson et Dalila, Simon Boccanegra ou encore Le Messie et se produit en récital (Petite Messe solennelle de Rossini, Requiem de Mozart...).

Photo Salvatore Caputo ©

■Tassis Christoyannis est né à Athènes en 1967. Il commence le piano à l’âge de

neuf ans. A dix-sept ans, en 1984, il intègre le conservatoire d’Athènes où il étudie le chant, la composition et la direction d’orchestre. Il poursuit ses études de chant en 1993 à Crémone auprès du baryton verdien Aldo Protti. Après avoir gagné la première mention au concours Maria Callas en 1995, il intègre la troupe de l’Opéra d’Athènes de 1995 à 1999. Durant sa résidence à l’Opéra d’Athènes, il chante notamment des rôles de bel canto comme Belcore dans L’élixir d’amour de Donizetti ou Figaro dans Le barbier de Séville de Rossini, ou des rôles verdiens comme Don Carlos dans Ernanirnani.

Après l’opéra d’Athènes, il intègre la troupe du Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf de 2000 à 2007. Il continue à y développer son répertoire verdien (Posa dans Don Carlos, Germont dans La Traviata, Ford dans Falstaff) et de bel canto (Enrico dans Lucia di Lammermoor de Donizetti, Dandini dans La Cenerentola de Rossini, Taddeo dans L’italienne à Alger de Rossini). Pendant cette période, il fait ses débuts à la Monnaie en 2005 dans le rôle de Germont, et à l’Opéra de Paris en 2007 dans le rôle d’Olivier dans Capriccio de Strauss.

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Soloman Howard Jacopo Fiesco basse

Après son départ du Deutsche Oper am Rhein, il conserve son indépendance, et sa carrière commence à se concentrer en France, quoi qu’il se produise dans d’autres scènes illustres d’Europe. Il continue à exceller dans le répertoire verdien, puisqu’il fait son début à Glyndebourne dans Falstaff (Ford) en 2009, œuvre qu’il chante également à Angers et Nantes la même année, et qu’il chante Guido de Montfort dans Les vêpres siciliennes à Genève en 2011 et le rôle-titre de Macbeth à Bordeaux en 2011, Germont dans La Traviata et Rodrigo dans Don Carlos à Francfort en 2013, et revient à Glyndebourne dans le rôle de Germont en 2014.

En dehors de Verdi, son aisance dans les partitions de Rossini lui vaut une forte reconnaissance, puisqu’il chante Figaro dans Le barbier de Séville en 2012 et Taddeo dans L’Italienne à Alger en 2014 à l’Opéra de Paris.

Il apparait également à l’Opéra de Paris dans d’autres standards du répertoire comme Faust de Gounod (Valentin) en 2011, Pagliacci de Leoncavallo (Silvio) en 2012 et La bohème de Puccini (Marcello) en 2014. Au cours de ces dernières années, il témoigne d’un certain intérêt pour les redécouvertes d’œuvres passées dans l’oubli comme La caravane du Caire de Grétry (Florestan, à Versailles en 2013), Les Danaïdes de Salieri (Danaüs, à Versailles en 2013), Les fêtes de l’hymen et de l’amour de Rameau (Canope, au Théâtre des Champs-Elysées et à Versailles en 2014), Ali-Baba de Lecocq (le rôle-titre, à l’Opéra Comique en 2014), Cinq-mars de Gounod (le conseiller de Thou, à Versailles en 2015), Ciboulette (Duparquet, à l’Opéra Comique en 2015). En septembre 2015, il interprétait Rodrigo dans la nouvelle production de Don Carlo présentée par l’Opéra National de Bordeaux.

Photo ©DR

■Récemment diplômé du programme Domingo-Cafritz pour les jeunes artistes de

l’Opéra National de Washington, un programme du John F. Kennedy Center for the Performing Arts, Soloman Howard, est adulé par la presse pour l’émotion de ses interprétations saisissantes sur scène, tant à l’opéra qu’en concert. Sa voix a été qualifiée de « sonore » par le New York Times, de « surhumaine » par le Denver Post, et de « spectaculaire » par le Maryland Theatre Guide.

Pour la saison 2015 – 2016, Soloman Howard se produira dans la Neuvième Symphonie de Beethoven, avec le Chef d’orchestre Gustavo Dudamel, qui dirigera le Simon Bolivar Symphony Orchestra en tournée et l’Orchestre Philarmonique de Los Angeles au Walt Disney Concert Hall. Les représentations de Los Angeles coïncident avec la sortie du CD enregistré par le chanteur au printemps dernier avec Gustavo Dudamel à Caracas. Soloman Howard interprètera pour la première fois le rôle de Fafner dans L’Or du Rhin et celui de Siegfried dans la grande production de L’Anneau des Nibelungen à l’Opéra National de Washington, sous la direction artistique de Francesca Zambello et aux côtés du chef d’orchestre Philippe Auguin. Les autres spectacles de la saison comprennent une première interprétation du rôle du Commandeur dans Don Juan, à l’Opéra de Santa Fe, et de celui du Prince Grémine dans Eugène Onéguine au sein du Carolina Opera, puis il interprètera Banco dans Macbeth avec le Kentucky Opera. La saison passée a été marquée par plusieurs prises de rôle prestigieuses, en

particulier le rôle du Roi dans Aïda de Verdi, sous la direction de Marco Armiliato.

Soloman Howard a également fait ses débuts à l’Opéra de Los Angeles sous la

direction du chef d’orchestre James Conlon, dans le rôle du Docteur Grenvil dans

La Traviata et au Glimmerglass Festival dans le Macbeth de Verdi et en incarnant

Sarastro dans La Flûte Enchantée de Mozart durant la même période. Le chanteur a

fait un retour à l’Opéra de Caroline du Nord, où il a repris son interprétation

unanimement acclamée du rôle-titre dans Approaching Ali.

Parmi ses interprétations les plus mémorables à l’Opéra National de Washington, on peut citer Sarastro dans La Flûte Enchantée, Ole Joe dans Show Boat, le Commandeur dans Don Juan, et le Grand Prêtre de Baal dans Nabucco.

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Alexandre Duhamel Paolo Albiani baryton

Dans le cadre de l’American Opera Initiative de l’Opéra de Washington, Soloman Howard a créé le rôle de Mohammed Ali dans la première mondiale de l’œuvre du compositeur D.J. Sparr, Approaching Ali. Le Washington Post a salué son interprétation : « Le jeune et talentueux basse Soloman Howard, originaire de Washington, a prêté une voix puissante à Mohammed Ali et trouvé le bon équilibre entre l’humour et l’impudence. » Il a fait des apparitions remarquées en concert dans La Première Nuit de Walpurgis de Mendelssohn au Carnegie Hall, accompagné de Kent Tritle et l’Oratorio Society of New York, dans Le Messie de Haendel dans la Messe pour Lord Nelson de Haydn, et dans le Requiem de Fauré accompagné de l’Orchestre Symphonique de Baltimore, il a posé sa voix pour le rôle-titre de Porgy and Bess sur la musique de l’Orchestre Symphonique National Tchèque et dans A Child of Our Time de Tippett à la cathédrale Saint John the Divine de New York. Soloman Howard est diplômé de la Manhattan School of Music et de la Morgan

State University. Photo Soloman Howard ©DR

■Adolescent, Alexandre Duhamel se passionne pour le théâtre et fait partie d’une

troupe pendant plusieurs années avant de découvrir le chant avec Yves Sotin. Après une licence de journalisme à la Sorbonne, il est reçu à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il suit l’enseignement de Malcolm Walker. Il y travaille le Lied et la mélodie auprès d’Anne Le Bozec et suit les masterclasses de Margaret Honig, Malcolm King et Tom Krause. Il se perfectionne ensuite auprès de Susan Mc Culloch et Alain Fondary.

En 2009, il entre à l’Atelier lyrique de l’Opéra National de Paris et fait ses débuts à l’Opéra de Paris sous la direction de grands chefs d’orchestre tels que Philippe Jordan (Gianni Schicchi, Carmen), Michel Plasson (Werther), Alain Altinoglu (Faust), Daniel Oren (Francesca Da Rimini), Marc Minkowski (Mireille) ou encore Carlo Rizzi (Don Carlo, La Fanciulla del West). Il est rapidement engagé sur les scènes françaises et européennes et chante Zurga/Les Pêcheurs de Perles (Salle Pleyel aux côtés de Roberto Alagna et Nino Machaidze), Panthée/Les Troyens (Scala de Milan, Opéra de Marseille), Moralès Carmen, l’Horloge et le Chat/L’Enfant et les sortilèges, Wagner/Faust, Le Héraut/L’Amour des trois oranges et Jake Wallace/La Fanciulla del West (Opéra National de Paris), Mercutio/Roméo et Juliette (Opéra-Théâtre d’Avignon), Valentin/Faust (Opéra-Théâtre de Metz), La Balafre/La Vivandière de Godard (Festival Radio France de Montpellier), Clavaroche/Fortunio de Messager (Opéra-Théâtre de Limoges), Leporello/Don Giovanni (Opéra de Besançon), le Garde-Chasse/La Petite Renarde rusée (Opéra de Rouen, Opéra de Reims), Mordred/Le Roi Arthus de Chausson (Opéra National de Paris), Quinault/Adriana Lecouvreur (Opéra National de Paris), Masetto/Don Giovanni, Guglielmo/Così fan tutte, Ramiro/L’Heure espagnole (Opéra de Tours, en concert à Stuttgart), Ping/Turandot (Opéra de Nice), Cithéron/Platée (Opéra National de Paris)...

Son répertoire s’étend également à la musique sacrée : L’Enfance du Christ de Berlioz (Auditori de Barcelona), le Requiem de Fauré (Festival de Saint-Denis), La Messa di gloria de Puccini, La Petite Messe solennelle de Rossini...

Il se consacre aussi à la Mélodie française et au Lied et donne ainsi des récitals à l’Opéra de Paris (Amphithéâtre et Studio Bastille), au Corum de Montpellier (Festival Radio France), à la villa Médicis, à l’Opéra National de Bordeaux (juin 2014 et Samson et Dalila oct. 2015)...

Alexandre Duhamel a été élu par l’Adami Révélation Lyrique de l’année et a reçu en 2011 les Prix Lyriques du Cercle Carpeaux et de l’Arop (Opéra de Paris) et est nommé dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de la Musique 2011...

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Rena Harms Amelia Grimaldi soprano

Joshua Guerrero Gabriele Adorno ténor

Récemment, pour l’Opéra National de Bordeaux, il interprétait le grand prêtre dans la version scénique de Samson et Dalila donnée en octobre 2015. Parmi ses prochains engagements figurent Guglielmo/Così fan tutte (Toulon), Paolo/Simon Boccanegra (Opéra National de Bordeaux et Marseille), Joseph/L’Enfance du Christ de Berlioz (Aarhus), Ramiro/L’Heure espagnole (Bayerischer Rundfunk de Munich), Harasta/La Petite Renarde rusée (Festival de Glyndebourne), Falke/La Chauve-Souris et Albert/Werther (Metz)...

■Les prochaines apparitions de Rena Harms comprendront un retour à l’English

National Opera dans Madame Butterfly où elle interprètera pour la première fois le rôle-titre. Elle incarnera ensuite Amelia dans Simon Boccanegra à l’Opéra National de Bordeaux, Béa dans Three Decembers de Heggie pour la Florentine Opera Company et Elvire dans Don Juan pour l’Opéra de Santa Barbara. Tout récemment, elle a rejoint le Baden-Baden Festspielhaus pour interpréter le rôle d’Elvire dans Don Juan, et a incarné Helwige et assuré la doublure de Freia au Grand Théâtre de Genève, chanté dans La Neuvième Symphonie de Beethoven avec le Seattle Symphony, donné sa voix à Micaela dans Carmen avec la Florentine Opera Company, à Amelia dans Simon Boccanegra à l’English National Opera, à Fiordiligi dans Così fan Tutte au Staatstheater Braunschweig, à Desdémone dans Othello à l’Oldenburgishes Staatstheater et a interprété le rôle-titre dans Judith de Sigfried Matthus pour le Staatstheater Braunschweig et le Kammeroper Schloss Rheinsberg.

Elle a également incarné la Comtesse dans Les Noces de Figaro, Elvire dans Don Juan, La Grande Prêtresse dans Aïda et la Fille Fleur dans Parsifal pour le Théâtre de Bâle. On peut citer également son rôle-titre de Sarka de Fibich, celui de Marenka dans La Fiancée vendue et de la Comtesse dans Les Noces de Figaro, dans de nouvelles productions du Staatstheater Braunschweig, ainsi que le rôle de Liu dans Turandot avec la Florentine Opera Company. Elle a incarné Mimi dans La bohème pour l’Opéra de Los Angeles, où son engage-ment en tant que membre du prestigieux Domingo-Thornton Young Artist Program a pris fin. Elle a également participé au Merola Opera Program de l’Opéra de San Francisco, et interprété Elvire dans Don Juan et le rôle-titre dans des extraits d’Arabella en concert. A ses débuts au sein de l’Opéra de Santa Fe, elle a interprété le rôle de la Comtesse dans Les Noces de Figaro, et celui de Barena dans Jenufa. Elle a fait partie en 2010 des finalistes des auditions du conseil national du Metropolitan Opera, elle a remporté en 2008 le Concours de la Fondation Hennings-Fischer et a reçu le second prix du Concours International de Chant Marcello Viotti de Lausanne, en Suisse, et un prix d’encouragement de la Marilyn Horne Foundation. Elle est diplômée de la Manhattan School of Music et a également étudié à la Music Academy of the West, où elle a obtenu une bourse d’excellence.

■Proclamé « jeune ténor de talent » par le New York Times, Joshua Guerrero

revient à l’Opéra de Los Angeles où il interprètera pour la première fois le rôle de Greenhorn dans le Moby Dick de Jake Heggie, pour la saison 2015 – 2016. Pour ses débuts européens à l’opéra, il incarnera Gabriele Adorno dans Simon Boccanegra à l’Opéra National de Bordeaux, avant de jouer le rôle de Nemorino dans L’elisir d’amore au Teatro de la Maestranza de Séville. Il se produira également en concert sous la direction de Gustavo Dudamel, dans la Neuvième Symphonie de Beethoven, avec l’Orchestre Philarmonique de Los Angeles et le Simon Bolivar Orchestra. Pendant l’été 2015, Joshua Guerrero a fait une apparition lors d’un gala exceptionnel en l’honneur de Plácido Domingo, pendant le festival de Salzbourg. Joshua Guerrero a repris au pied levé le rôle du Comte Almaviva dans la nouvelle production de Ghosts of Versailles de John Corigliano à l’Opéra de Los Angeles, sous la direction de James Conlon pendant la saison 2014 - 2015 en remplacement de l’un de ses collègues à la dernière minute. Il est également retourné au Festival de Musique d’Aspen où il a joué pour la première fois le rôle de Roméo dans Roméo et Juliette sous la direction de George Manahan.

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Cyril Rovery Pietro baryton

Il s’est rendu à Caracas pour interpréter la Neuvième Symphonie de Beethoven avec Gustavo Dudamel et le Simon Bolivar Orchestra, et a interprété le Requiem de Verdi avec l’Orchestre Symphonique de Santa Fe. Il a joué pour la première fois le rôle de Rodolfo dans La bohème aux côtés de Gustavo Dudamel et accompagné du Simon Bolivar Orchestra à Caracas, au Venezuela. En tant que membre du Domingo-Colburn-Stein Young Artist Program de l’Opéra de Los Angeles, il a débuté en interprétant le rôle de Normanno dans Lucia di Lammermoor, puis a incarné Steve Hubbell dans Un Tramway nommé Désir. Il est également apparu dans la production semi-professionnelle de Jonah and the Whale et a chanté pour la première fois au Ravinia Festival avec l’Orchestre Symphonique de Chicago dirigé par James Conlon, dans le rôle du Messager, dans Aida. Diplômé de l’Université de Californie à Los Angeles, il a incarné Don Ottavio dans Don Juan ainsi que le rôle-titre dans Orphée aux Enfers pour l’Opéra de l’UCLA et s’est également produit dans le Britten Art Song Prelude à la Colburn School. Auparavant, il était apparu dans le rôle du Chevalier dans la production des Dialogues des Carmélites de l’Opéra de l’UCLA. Il a été ténor soliste lors du concert annuel Opera in the Park de la Palm Springs Opera Guild et a étudié en Autriche avec Vladimir Chernov. Joshua Guerrero a également été membre du programme Apprentice Artist de l’Opéra de Santa Fe et a remporté en 2014 le second prix du concours Operalia organisé par Plácido Domingo.

■Cyril Rovery débute ses études de chant en 1995 au CNRR de Marseille, dans la

classe de Tibère Raffalli. Il obtient en 2000 une médaille d’or à l’unanimité. Il suit les masters Classes de Leo Nucci, Alain Fondary, Gabriel Bacquier, Robert Massard et Renato Bruson. Titulaire du 1er Prix au Concours International d’Automne de Macon en 1999, il remporte le concours International de Sienne ainsi que le Prix du Public en 2002. Il débute durant ses études dans des rôles tels que Schaunard (La Bohème), Escamillo (Carmen) aux Arènes de Béziers, Masetto (Don Giovanni). En 2000, il participe à la création d’Alfred Alfred, de Donatoni au Théâtre des Amandiers à Paris, à Amsterdam et Rotterdam, ainsi qu’à Forever Valley de Gérard Pesson. Puis, il incarne Valentin (Faust) à Miramas, Escamillo (Carmen) à l’Opéra de Kanazawa au Japon. Il chante dans La Traviata à l’Opéra d’Avignon aux côtés de la soprano Patrizia Ciofi en 2001, puis dans Pelléas et Mélisande à l’Opéra de Massy. A l’Opéra de Marseille en 2002 et 2003, il chante le Bonze (Madama Butterfly), Astolfo (Lucrèce Borgia) puis Ourrias (Mireille). Il reprend le rôle du Bonze (Madama Butterfly) à l’Opéra de Lille, Nantes, Angers et à l’Opéra de Nancy en 2004. Il chante dans Salomé de Mariotte à l’Opéra de Montpellier en 2005 qu’il enregistre sous le label Universal Music où il est salué par la critique.

Il se produit en Oratorio (Requiem de Fauré, Cantates de Bach et messes de Mozart et Haydn) ainsi qu’en récital de mélodies françaises avec parmi de nombreux programmes ces dernières années, l’intégral des mélodies de Duparc. Il a remplacé Jean-Philippe Lafont dans Scarpia (Tosca), en 2005 à l’Opéra de Marseille. Puis il interprète les rôles de Monterone (Rigoletto) à l’Opéra de Marseille en 2006 et Pirithoüs (Ariane de Massenet) en 2007, à l’Esplanade Opéra de Saint-Etienne. Il a chanté le rôle du Grand brahmine et Nelusko dans L’Africaine à l’Opéra national du Rhin et y est revenu pour Tchelkalov dans Boris Godounov. Il a également chanté le rôle de Panthée et du dieu Mercure dans la production des Troyens de Berlioz, aux côtés de Michel Plasson et Béatrice Uria Monzon, le rôle de Nilakanta dans Lakmé aux arènes de Vauvert.

En 2016, il chante Escamillo dans Carmen au Dôme de Marseille puis Pietro dans Simon Boccanegra de Verdi à l’Opéra National de Bordeaux. D’autres engagements à venir comprennent Le Friauche dans Le Dernier Jour d’un Condamné de David Alagna à Marseille ou Le Geôlier dans Les Dialogues des Carmélites à l’Opéra de Saint-Etienne.

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Orchestre National Bordeaux Aquitaine Direction Paul Daniel

Chœur de l’Opéra National de Bordeaux Direction Salvatore Caputo

■L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine est l’héritier de l’Orchestre de la

Société Sainte-Cécile fondé en 1850. C’est en 1988, sous la direction d’Alain Lombard, nommé Directeur artistique, que la formation bordelaise, promue Orchestre National Bordeaux Aquitaine, accroît significativement sa notoriété tant dans le répertoire symphonique que dans le domaine de la musique de chambre. L’ONBA enregistre alors des disques et enchaîne des tournées internationales. En 1996, Thierry Fouquet est nommé Directeur général de l’Opéra de Bordeaux. Aujourd’hui membre à part entière de cette institution, l’ONBA propose une vaste saison symphonique à Bordeaux (séries de 20 programmes majeurs, concerts d’été, festivals, musique de chambre à travers les « formations solistes » et festival Ciné-concerts). L’ONBA remplit sa mission régionale et nationale et participe notamment aux plus grands festivals français tels que la Folle Journée de Nantes, La Roque-d’Anthéron (…) et effectue diverses tournées internationales (Japon, Espagne).

L’ONBA accompagne les représentations lyriques et chorégraphiques tout en multipliant ses activités en direction du jeune public, comptant parmi les actions les plus exemplaires réalisées en France dans ce domaine. Après Kwamé Ryan (2007-2013), la formation est désormais dirigée par Paul Daniel. Sous sa direction, l‘ONBA a initié la collection « ONBA live » dans un livre-disque dédié à Wagner (Actes Sud, mai 2014), suivi de la Ve Symphonie de Mahler (Actes Sud février 2015), la Symphonie N°2 de Sibelius (Actes Sud octobre 2015).

■ Composé de quarante artistes permanents, le Chœur de l’Opéra National de

Bordeaux a successivement été dirigé depuis 1940 par Roger Lemoyne, Gérard Winkler, Alain Housset, Philippe Molinié, Michel Tranchant, Gunter Wagner, Jacques Blanc et Alexander Martin (2010-2014). Salvatore Caputo est Chef du Chœur de l’Opéra National de Bordeaux depuis novembre 2014.

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Le Directeur est secondé par Philippe Molinié (assistant du Directeur), Martine Marcuz (chef de chant) et Céline Da Costa (régisseur du Chœur). Outre les nombreux spectacles lyriques, le Chœur a été associé aux créations mondiales de La Main de Gloire de J. Françaix, Les Saisons d’H. Sauguet, Sampiero Corso d’H. Tomasi, Montségur de M. Landowski, Les Rois de Fénelon, Genitrix de László Tihanyi, Slutchaï d’Oscar Strasnoy, La Lettre des sables, Christian Lauba, ainsi qu’aux premières françaises ou bordelaises d’Ivan IV, Christophe Colomb (avec la Compagnie Renaud-Barrault, dir. P. Boulez), Jeanne au Bûcher, Peter Grimes... Depuis 1990, le Choeur a participé à des productions particulièrement marquantes (Don Carlos, Il Trovatore, Rigoletto, Idomeneo, La Vie parisienne, La Chauvesouris, Carmen, Der fliegende Holländer, Lohengrin, Tannhäuser, Jenufa...) ainsi qu’aux concerts symphoniques de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine (Carmina Burana de Carl Orff, Symphonies n°2 et n°3 de Mahler...). En outre, il participe à de nombreuses productions telles que La Fiancée du tsar (Théâtre du Châtelet, 2003), Les Contes d’Hoffmann (Chorégies d’Orange, 2005) Oedipe d’Enescu (Toulouse, octobre, 2008), Les Brigands (Grand-Théâtre de Luxembourg, 2009), Der fliegende Holländer (Opéra Théâtre de Saint-Etienne, 2009), Semiramide (Opéra de Montpellier, 2010), Les Indes galantes avec les Talens Lyriques en version de concert (Concertgebouw de Bruges, Barbican Center de Londres mars 2014). Le Chœur donne également chaque saison des concerts à Bordeaux, en région et en tournée, des ateliers et des concerts en direction du jeune public...