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Année 2011 AOUT 2012

Situation Financiére Algérie 2012 Rapport

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Année 2011

AOUT 2012

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Sommaire

Introduction ..............................................................................................................................................31 Environnement international ..........................................................................................................32 Les équilibres internes ........................................................................................................................62-1 La sphére relle ...................................................................................................................................62-2 la situation des opérations du Trésor (encaissement –décaissement) ........................92-2-1 Les recettes budgétaires (encaissements) .....................................................................102-2-2 Les dépenses budgétaires (décaissements) ..................................................................142-3 Le financement ............................................................................................................................... 162-4 La dette publique ........................................................................................................................... 162-5 Activité du marché des valeurs du Trésor...........................................................................182-6 L’inflation..........................................................................................................................................212-7 La situation monétaire ................................................................................................................ 212-8 Les crédits à l’économie...............................................................................................................223 Les équilibres externes ………………………………………………………………………………233-1 Le commerce extérieur...............................................................................................................233-1-1 Les exportations de marchandises.................................................................................... 243-1-2 Les importations de marchandises ................................................................................... 243-1-3 Les échanges exterieurs par zone geographique......................................................... 273-2 Le taux de change.......................................................................................................................... 284 Annexes..................................................................................................................................................... 29

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IntroductionL’économie nationale a bénéficié, en 2011, d’un environnement économique et financierfavorable, notamment celui du marché pétrolier. Dans un tel contexte la situationéconomique et financière de l’Algérie, s’est caractérisée en 2011, principalement par : Une situation des finances publiques plus favorable que celle de la prévision deslois de finances pour 2011, en raison notamment de la hausse de la fiscalitépétrolière induite par l’évolution des prix des hydrocarbures. Ainsi, le montant desrecettes budgétaires prévu a été atteint au cours du premier semestre de l’année2011 et les disponibilités du fonds de régulation des recettes (FRR) se sont élevées,à fin décembre à 5381,7 milliards de DA. Une hausse des dépenses publiques, notamment, celles du fonctionnement quiont augmenté de 45,9% en 2011, en relation avec la revalorisation des salaires etl’ouverture des nouveaux postes budgétaires. Cette évolution est également due ausoutien des prix des produits alimentaires de base à savoir le blé, le lait, les huilesalimentaires et le sucre, suite à la décision des pouvoirs publics de prendre encharge l’impact de la hausse des cours internationaux des produits de base sur lemarché intérieur. Un déficit du solde global du Trésor de 2 468,8 milliards de DA et qui restetoutefois soutenable, au regard des disponibilités du fonds de régulation desrecettes. Une croissance appréciable des crédits à l’économie de l'ordre de 14%, avec uneprogression de la part du secteur privé. Une contraction de la dette courante de 10,5 millions de $US. Un solde du compte courant qui reste sensiblement positif (+21,1 milliards de $US) et des réserves de change de l’ordre de 182,2 milliards de $US, (soit plus de 3années d’importations de biens et services). Une balance commerciale fortement excédentaire en raison notamment del’augmentation importante des recettes d’hydrocarbures (71,5 milliards de $UScontre 55,7 milliards de $US en 2010), même si les importations de marchandisesont accusé une hausse remarquable de 14,8% en dollars courants. Une croissance économique estimée à 2,4%, tirée par les secteurs de l’agricultureet des services. En valeur courante, le PIB s’établit à 14 384,8 milliards de DA,soit une hausse de 19,4% par rapport à 2010. Une hausse de l’indice des prix à la consommation de 0,6 point de pourcentagepar rapport à 2010, situant son niveau à 4,52% contre 3,91% en 2010.

1-Environnement internationalAprès la reprise de l’économie mondiale en 2010 (+5,3%), caractérisée par une fortecroissance des économies émergentes (+7,5%), une détérioration de la situationmacroéconomique est apparue au cours de l’année 2011, notamment sous l’effet desfacteurs négatifs ayant affecté la situation des économies avancées :

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La dégradation de la situation économique des pays soumis à la crise de la dettesouveraine. Les perturbations liées au tremblement de terre et au tsunami qui ont frappé leJapon. Les perturbations géopolitiques qui ont marqué la région du Moyen–Orient et del’Afrique du Nord.Ce climat défavorable a fait replier le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) des

pays avancés à 1,6% contre 3,2% en 2010.En outre, la conjoncture mondiale a été affectée par les conséquences des crises de ladette souveraine et du secteur bancaire dans la zone euro, qui se sont accentuées à la finde l’été et à l’automne 2011, ainsi que par la baisse des exportations et de la demandeintérieure, ce qui a induit l’entrée de la zone euro en récession au quatrième trimestre2011 (-0,3%), affichant ainsi un taux de croissance annuel en 2011 de 1,4% contre 1,9% en2010.Pour les pays émergents et en développement, le rythme de la croissance économique aconnu un ralentissement, pour se situer à 6,2% en 2011 contre 7,5% en 2010, en raison,principalement, du repli de la Chine et de l’Inde. En effet, la croissance de la Chine s’estrepliée d’un point de pourcentage, passant ainsi de 10,4% en 2010 à 9,2% en 2011 et l’Indea enregistré un fléchissement de sa croissance de 3,4 points de pourcentage (7,2% en 2011contre 10,6% en 2010). En revanche, la croissance en Russie s’est stabilisée en 2011(+4,3%) par rapport à 2010 (+4,3%).Dans ce contexte incertain, le FMI a revu ses prévisions pour 2011 à la baisse. Ainsi, le tauxde croissance mondial pour l’année 2011 est de 3,9 %. Par ailleurs la croissance en volumedu commerce mondial (biens et services) devrait atteindre 5,8% en 2011, alors quel’inflation s’établirait à 2,7% dans les pays avancés et 7,1% dans les pays émergents et endéveloppement.1-1 Evolution des cours des matières premièresLes prix des matières premières ont connu des hausses remarquables en 2011,comparativement à l’année 2010.

Le cours du Brent a connu un trend haussier depuis le mois de juin 2010, pour atteindreun pic de 123,21 $US/baril au mois d’avril 2011 et une relative stabilisation au cours desmois de mai à novembre, pour se situer au mois de décembre de l’année 2011 à 107,87 $US/baril. Ces évolutions sont dues, principalement, à l’évolution de l’offre.En effet, le prix moyen du Brent est passé de 79,44 $US/baril en 2010 à 112,22 $US/barilen 2011, enregistrant ainsi une hausse de plus de 40%.

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76,17

123,21

107,87

60708090100110120130 Evolution mensuelle des cours du Brent en dollars par barilPériode 2010-2011 (Source:Reuters/DGEC)

1-2 Evolution des cours des produits alimentairesEn 2011, l'indice FAO1 des prix des denrées alimentaires s’est élevé à 228 points,dépassant le pic de 2008 (200 points) de 14%. Cette hausse tient en grande partie àl’augmentation des prix du sucre, des huiles et des matières grasses, qui ont affiché les plusfortes hausses au mois de mars 2011.

0

100

200

300

050100150200250300350400Evolution de l'indice annuel FAO des prix alimentaires

2003-2011 (Source: FAO)

Indice des prix alimentaires Sucrehuiles et matières grasses Céréales

L’indice a progressé régulièrement au cours des huit premiers mois de l’année 2011 et il areculé en octobre, pour s’établir à 216 points. Ce recul s'explique par les fortes baisses descours internationaux des céréales, du sucre et des huiles, dues aux récoltes exceptionnellesainsi qu'au ralentissement de la demande et au raffermissement du dollar américain.

1 L’indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de denréesalimentaires. Il est établi à partir de la moyenne de prix de cinq catégories de produits (soit 55 cotations), pondérés en fonction de lamoyenne à l’exportation de chacune des catégories pour l’année 2002-2004.

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050100150200250300350400450Evolution de l'indice mensuel FAO des prix alimentaires2010-2011 (Source: FAO)

Indice des prix alimentaires CéréalesSucre huiles et matières grasses

L’évolution de l’indice FAO par catégories de produits en 2011, comparativement à 2010 seprésente comme suit: Pour les céréales, il s’est établi en moyenne à 247 points en 2011, enregistrant ainsiune hausse de 35% par rapport à 2010. L’amélioration des perspectives deproduction céréalière (2350 millions de tonne, soit 3,7% de plus que l’annéeprécédente2) a desserré la pression sur les prix internationaux des céréales qui ontbaissé au cours des derniers mois 2011 (-5% en octobre par rapport à septembre2011). Le marché mondial du sucre a été marqué par une forte volatilité des prix, qui ontatteint 795,4 $US/T 3 au mois de février 2011, soit le niveau le plus élevé depuis 30ans. Les stocks mondiaux de sucre sont tombés en 2010-2011 à leur niveau le plusbas depuis 20 ans. L’indice FAO des prix du sucre a connu une augmentation de22,2% en 2011 par rapport à 2010. Pour les huiles et matières grasses, il s’est situé en moyenne à 252 points en 2011,soit une hausse de 29,9% par rapport à 2010. Cette hausse tient essentiellement aufléchissement des disponibilités exportables de soja.

2-Les équilibres internes

2.1-La sphère réelleLa croissance du PIB a été évaluée à 2,4% en fin d'année 2011 contre 3,4% en 2010. Ce replid'un (01) point de pourcentage est essentiellement expliqué par le recul de l'activité dans lesecteur des hydrocarbures (-3,2% en 2011 contre -3,0% en 2010) ainsi que de ladécélération de la production dans les secteurs du BTP (3,0% en 2011 contre 8,9 % en 2010)et des services (6,1% en 2011 contre 7,3% en 2010).En termes de répartition sectorielle, le PIB reste dominé par les hydrocarbures (36,7%),les services marchands et non marchands (36,6%) et les BTP (8,6%). Ces trois secteursforment plus de 80% de la valeur ajoutée en 2011. Les contributions des secteurs del'agriculture et de l'industrie sont respectivement de l'ordre de 8,2% et 4,3% en 2011.2 Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande des céréales.3 Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande du sucre.

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En valeur courante, le PIB s'est élevé à 14 481,0 milliards de DA en 2011 contre 12034,4 milliards de DA en 2010.Hors hydrocarbure, la croissance économique a atteint 5,2% en 2011 (6,2% en 2010), tiréepar le secteur de l'agriculture (+10,5%), les services des administrations publiques (+6,4%),les services marchands (+6,1%) et dans un degré moindre le secteur du BTP (3,0%).

Source : MPS, Rapport sur l’évolution de l’économie nationale de l’année 2011

2-1-1 L’industrie

A -La production industrielle du secteur public nationalEn 2011, l'activité dans le secteur public industriel hors hydrocarbures, a connu unereprise qui s’est traduite par une augmentation de la production en volume de l’ordre de2,4% et ce, après une baisse de 2,7% en 2010. Cette évolution à la hausse concerneparticulièrement les secteurs de l’énergie (+8,2%) et de l’agro alimentaires (+21,0%). Enrevanche, les productions des autres secteurs enregistrent des baisses : Les industries textiles (-13,1%); Les industries du bois, liège et papier (-11,8%); Les mines et carrières (-9,5%); Les industries du cuir et chaussures (-9,4%) Les industries chimiques (-5,5%); Les industries sidérurgiques (I.S.M.M.E.E) (-3,4%); Les matériaux de construction (-3,2%).Une analyse sur la période (2008-2011) révèle d’une manière assez claire, le caractèreirrégulier de la croissance de la production industrielle du secteur public national, avec unealternance de baisses et d’augmentations de production, pour la plus part des secteurs :

Le taux de croissance en volume du PIB (%) 2010 2011Taux de croissance du PIB 3,4 2,4Agriculture 4,6 10,5Hydrocarbures -3,0 -3,2Industrie hors hydrocarbures 2,5 2,2Bâtiments et Travaux publics 8,9 3 ,0Services 7,3 6,1Services des AP 4,5 6,4Taux de croissance PIB hors hydrocarbures 6,2 5,2Taux de croissance PIB hors agricultures - -Le PIB hors hydrocarbure et agriculture - -

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Evolution de la production industrielledu secteur public national

2008/2007

2009/2008

2010/2009

2011/2010

Mines et Carrières 9,8 3,4 -3,3 -9,5I.S.M.M.E.E 3,9 9,2 -12,6 -3,4Chimie, Caoutchouc Plastiques 2,5 2,0 -10,6 -5,5Industrie. Agro alimentaires, Tabacs,Allumettes.

6,8 -9,1 -3,3 21,0

Industrie. Textiles Bonneterie etconfections

-1,1 1,2 -10,8 -13,1

Industrie. Bois, Liège, Papiers, Imprimerie. -11,9 -21,4 14,8 -11,8Industries diverses -20,6 -0,0 -21,3 5,0

Source : ONS

B -La production du secteur des hydrocarbures,L’activité du secteur des hydrocarbures poursuit sa tendance à la baisse observée depuis2006.La baisse de la production primaire des hydrocarbures en 2011 d'environ 3,2%, s'avère plusimportante que celle de l'année 2010 (-2,1%) sous l’effet des importantes décroissances deproduction qui ont marqué l'ensemble des branches d'activités relevant du secteur: La production du pétrole brut et gaz naturel (-3,3%). Le raffinage du pétrole brut (-4,1%). Cette baisse de production en produits raffinésqui intervient après une hausse de 25% en 2010, est liée à l'arrêt de la productiondes raffineries d'Arzew et de Skikda en raison de l'exécution des travaux deréhabilitation au niveau de ces deux unités. La liquéfaction du gaz naturel (- 4,7 %).

-0,7

1,4

-2,4

-5,4

-2,1-3,6

-6

-4

-2

0

2

2006 2007 2008 2009 2010 2011

Evolution annuelle de la production des hydrocarbures 2008-2011(Source:ONS)

Par ailleurs, il y a lieu de relever que la détérioration de la production primaire conjuguée àl'expansion de la consommation domestique en produits énergétiques, se sont traduites en2011 sur les exportations d'hydrocarbures, par une baisse en volume, de l'ordre de 5% parrapport à 2010.En valeur courante, les revenus pétroliers sont en hausse de 28,7% en 2011, sous l'effetd'une augmentation globale du prix moyen à l'exportation de plus de 33%.

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2-1-2 Bâtiment et Travaux publicsLa production du secteur du bâtiment et travaux publics s’est située à un niveau inferieur àcelui de l’année 2010.L’activité du BTP a décéléré en 2011 pour se situer à 3,0 %, contre 8,9% en 2010. Cettedécélération a résulté, notamment, de la faible consommation des crédits d’investissementpublic en 2011 (47,6% en 2011, contre près de 60% en 2010).2-1-3 ServicesLa croissance en volume du secteur des services est estimée à 6,1% en 2011. Cettecroissance est tirée principalement par le secteur du commerce.2.2 La situation des opérations du Trésor (encaissements-décaissements).La position des finances publiques a été marquée depuis 2002, par des déficits du soldeglobal du Trésor (hors FRR). Ce déficit s’est accentué depuis 2007, pour s’élever à findécembre 2011 à 2468,8 milliards de DA, (-17,1% du PIB), contre un déficit de 1496,5milliards de DA (-12,4% du PIB) à la même période de 2010.Un tel profil a résulté d'une croissance plus importante des dépenses budgétaires (+31%)que celle des recettes budgétaires hors FRR (13,5%). Les recettes budgétaires sont passées de 3074,6 milliards de DA à fin décembre2010 à 3489,8 milliards de DA à la même période de l'année 2011, enregistrant ainsi uneplus value de 415,2 milliards de DA. Les dépenses budgétaires sont passées de 4466,9 milliards de DA à 5853,6milliards de DA, soit une variation absolue de 1386,6 milliards de DA par rapport à lamême période de 2010.Le déficit du Solde Global du Trésor (SGT) a été financé, en partie, par le Fonds derégulation des recettes (1761,5 milliards de DA), soit un prélèvement plus important quecelui effectué à fin 2010 (791,9 milliards de DA).

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-4000-200002000400060008000

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011En m

illia

rds

de D

A

Evolution des dépenses et des recettes budgétaireset le solde global du Trésor 2003- 2011, (Source: DGT)

Recettes budgétaires Dépenses budgétaires Solde global du Trésor

2-2-1 Les recettes budgétaires (encaissement)

Les recettes budgétaires ont enregistré, à fin décembre 2011, une plus-value de 415,2milliards de DA par rapport à la même période de l’année précédente. Cette plus-valueprovient de l’accroissement des ressources ordinaires (24,6%) et dans une moindremesure du produit de la fiscalité pétrolière budgétisée (1,8%).Recettesfiscales44%

Recettesordinaires2%Recettesexceptionnelles10%

Fiscalitépétrolière44%Structure des recettes budgétaires à fin décembre 2011

(Source:DGT)

Le montant de la fiscalité pétrolière budgétisée, calculé sur la base d’un prix deréférence fiscal du baril de pétrole brut de 37 $US, a été révisé à la hausse entre la loi definances initiale pour 2011 (LF) et la loi de finances complémentaire pour 2011 (LFC),passant ainsi de 1472,4 milliards de DA à 1529,4 milliards de DA, soit une progression de3,9%, sous l’effet de la révision à la hausse du volume des exportations des hydrocarbures(+1,8% au lieu de -1,2%).La fiscalité pétrolière budgétisée a été recouvrée totalement au mois de juin de 2011, ce quia conduit à une amélioration des disponibilités du Fonds de régulation des recettes (FRR)et qui a permis de porter ses disponibilités à 5381,7 milliards de DA à fin décembre 2011,bien que le ratio par rapport au PIB4 a été de 37,2% en 2011 contre 40,3% en 2010, soit enbaisse de 3 points de pourcentage.4 En prévision de clôture, le PIB est estimé à 14481,01 milliards de DA.

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La fiscalité pétrolière recouvrée (y compris la plus value versée au FRR ) a progressécomparativement à 2010 de 35,8%, passant de 2820,0 milliards de DA en 2010 à 3829,7milliards de DA en 2011. La raison principale de cette hausse s’explique par la conjoncturefavorable des cours du marché pétrolier durant l’année 2011, (prix moyen annuel dupétrole ‘’saharan blend’’ de 112,9 $US/baril en 2011 contre 80,1 $US/baril en 2010).

Les ressources ordinaires ont atteint 1960,4 milliards de DA à fin décembre 2011, contre1572,9 milliards de DA à la même période de l’année 2010. Ces ressources proviennent àconcurrence de 78% des recettes fiscales, 18% des recettes exceptionnelles et 4% desrecettes ordinaires.A- Les recettes fiscales ont augmenté de 229,1 milliards de DA, passant ainsi de 1297,9milliards de DA à 1527,1 milliards de DA à fin décembre 2011. Cette plus value a étégénérée principalement par les "produits des contributions directes", "produits impôtsdivers sur affaires" et "produits des douanes". Ces trois composantes qui cumulent 96%des recettes fiscales en 2011, ont évolué comme suit:Evolution des Recettes FiscalesEn milliards de DA

2010 2011 Tauxd'évolution

En %

Part En% 2011

Produits des contributions directes 561,68 684,71 21,9 44,84Produits impôts divers sur les affaires 494,42 554,67 12,19 36,32Produits des douanes 181,87 222,37 22,27 14,56

Source : DGT

A1 -Les produits des contributions directes encaissés à fin décembre 2011, dont le poidsreprésente 44,8% des recettes fiscales, ont été de 684,7 milliards de DA, enregistrant ainsiune augmentation de 21,9% par rapport au montant encaissé à fin décembre 2010. Cetteperformance provient de la bonne tenue des recettes des produits de l’impôt sur lesrevenus des salariés (+137,8 milliards de DA, soit +56,3%), ce qui a largement compensé labaisse accusée au titre de l’impôt sur les revenus des non salariés (IRG autres -11,5%) et del’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS -2,9%).

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Evolution des Produits des Contributions Directesen milliards de DA

2010 2011 Tauxd'évolution

En %IRG/ Salaires 244,84 382,67 56,29IRG / Autres 55,81 49,41 -11,47IBS 253,12 245,83 -2,88Autres 7,909 6,81 -13,88Total Produits des Contributions Directes 561,68 684,71 21,90

Source: DGT

Les recettes des produits de l’impôt sur les revenus des salariés (IRG) se sont établiesà 382,7 milliards de DA, en progression de 56,3%, faisant évoluer sa part dans les recettesdes produits des contributions directes à 55,9% à fin décembre 2011 contre 43,6% à findécembre 2010, sous le double effet de la revalorisation des salaires dans l‘administrationpublique et de l’ouverture de nouveaux postes budgétaires.

IRG salaire43,59%Autres1,41%

IBS45,06%IRG autres9,94%

La structure des produits des contributions directsen 2010 (source:DGT)

IRG salaires55,89%

Autres0,99%

IBS35,90%

IRG autres9,94%

La structure des produits des contributions directsen 2011(Source: DGT )

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Les recettes relatives aux impôts sur les bénéfices des sociétés (IBS) ont totalisé 245,8milliards de DA, en baisse de 2,9% par rapport à fin décembre 2010.A2 -Le produit d’impôts divers sur les affaires, dont le poids représente 36,3% desrecettes fiscales, a été de 554,7 milliards de DA à fin décembre 2011, soit une croissance de12,2% par rapport à la même période de l’année 2010. Cette progression est due à la hausseaussi bien des produits de la TVA sur les importations (+15,5%) que de la TVA intérieure(+5,9%). Ces deux taxes constituent 91% de cette catégorie d’impôts.

Le produit de la TVA sur les produits importés a évolué de +15,5% en 2011 (+12,9%en 2010), soit un peu moins que l’assiette (cumul des valeurs nominales des importationset des droits de douanes),Evolution du produit l’impôt sur les affaires en milliards de DA

2010 2011 Tauxd'évolution

En %

PartEn %

TVA / Importations 252,59 291,69 15,48 52,59TVA/ intérieure 199,73 211,52 5,91 38,13TIC 33,17 39,60 19 ,4 7,14TPP 0,34 0,40 18,82 0,07TVA/ pétrolière 0,18 0,25 37,57 0,04Autres 8,42 11,21 33,11 2,02Total produit impôts divers sur les

affaires494,42 554,67 12,19 100,00

Source: DGTA3 -Les produits des douanes ont progressé de 22,3% pour s’établir à 222,4 milliards deDA à fin décembre 2011, soit 10 points de pourcentage de plus par rapport à

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l’augmentation nominale des importations de marchandises exprimée en monnaie locale(12,4%).Il y a lieu de signaler que l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée à l’importation(15,5%) et les produits de douanes (22,3%) s’explique par : La hausse en dinars courants des importations de marchandises (12,4%); La suspension du démantèlement tarifaire à partir de septembre 2010,concernant les listes des produits à démantèlement moyen (5 ans) et long(10 ans).

B- Les recettes exceptionnelles, constituées principalement des dividendes de la Banqued’Algérie et de la Sonatrach, ont affiché une hausse remarquable de 143,9 milliards de DA,passant, ainsi de 210,5 milliards de DA à fin décembre 2010 à 354,4 milliards de DA à findécembre 2011, soit une augmentation de 68,3%.C- Les recettes ordinaires, constituées principalement des produits des domaines et desproduits divers du budget, ont progressé d’environ 14,5 milliards de DA à fin décembre2011 par rapport à la même période de 2010, passant de 64,4 milliards de DA à 78,9milliards de DA à la même période de l'année 2011. Cette hausse a été tirée par laprogression des produits des domaines (+26,6%) et des produits divers du budget(+20,9%).2-2-2 Les dépenses budgétaires (décaissements)

Les dépenses budgétaires décaissées à fin décembre 2011, ont été de l'ordre de 5853,6milliards de DA (+31% par rapport à la même période de l'année précédente), dont 3879,2milliards de DA au titre des dépenses de fonctionnement (66,3% du total des dépenses) et1974,4 milliards de DA au titre des dépenses d’équipement.Ce niveau de variation a été principalement influencé par la forte progression des dépensesde fonctionnement, puisqu’elles ont progressé de 45,9% contre 9,2% pour les dépensesd’équipement.

Les dépenses de fonctionnement sont passées de 2659,1 milliards de DA à fin décembre2010, à 3879,2 milliards de DA à fin décembre 2011. Cette progression sensible (45,9%)s’explique par la révision du système des rémunérations dans la fonction publique,

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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l’ouverture de nouveaux postes budgétaires, l’élargissement du soutien des prix à denouveaux produits alimentaires de base (huiles alimentaires et sucre) et le renforcementde la dotation budgétaire au soutien des prix des produits subventionnés, antérieurement à2011(blés et poudre de lait).L’analyse des principales composantes des dépenses de fonctionnement montre que : Les dépenses de personnel, principale composante du budget de fonctionnement(45,8%), constituées des rémunérations, pensions et allocations, rentes, accidentsde travail et charges sociales, se sont situées à 1774,7 milliards de DA à findécembre 2011, soit une hausse de 46,4%. Cette progression est à lier à l’applicationdes régimes indemnitaire et des statuts particuliers du personnel del’administration publique en 2011; Les transferts courants qui représentent 25,5% des dépenses de fonctionnementont augmenté de 57,6% à fin décembre 2011 par rapport à fin décembre de l’annéeprécédente; Les subventions en direction des hôpitaux et des EPA se sont confortées à findécembre 2011 comparativement à la même période de l’année précédente, pour sesituer à 786,1 milliards de DA à fin décembre 2011 contre 513,3 milliards de DA àfin décembre 2010, enregistrant une hausse de 53,2%.

Les dépenses d’équipement se sont élevées à 1974,4 milliards de DA à fin décembre2011, enregistrant une augmentation de 9,2% par rapport à la même période de l'année2010. Cette croissance a résulté des évolutions sectorielles différenciées: + 6,1% pour les infrastructures Economiques et administratives ; + 8,6% pour les secteurs de l’agriculture et hydraulique ; + 75,6% pour les services productifs. - 27,9% pour le secteur de l’Habitat; - 5,3 % pour le secteur de l’éducation et de la formation.

Evolution des dépenses d’équipement par secteurs à fin décembre (En milliards de DA)Décembre

.2010Décembre

.2011La part

Déc.2010La part

Déc.2011Taux

d'évolution

Industries Manufacturières 0,16 0,17 0,01 0,01 +1,22Agriculture-Hydraulique 187,95 204,19 10,40 10,34 +8,64Services Productifs 15,43 27,10 0,85 1,37 +75,63Infrastructures Economiques etadministratives

663,94 704,60 36,73 35,69 +6,12

Education-Formation 145,61 137,90 8,05 6,98 -5,30Infrastructures Socioculturelles 80,42 89,20 4,45 4,52 +10,91

Habitat 376,54 271,42 20,83 13,75 -27,92Divers 108,04 321,46 5,98 16,28 197,55Plans Communaux 74,81 64,45 4,14 3,26 -13,85Dépenses en Capital 154,96 153,88 8,57 7,79 -0,69Dépenses d’équipements 1807,86 1974,36 100,00% 100,00% +9,21

2010-2011 (En milliards de Source: DGT

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

16

2-3- Le financement des opérations du TrésorLe financement des opérations du Trésor, au cours de l’exercice 2011, a été caractérisé parun recours à un prélèvement important sur le FRR à hauteur de 1761,5 milliards de DA).Le reste du financement a été drainé par le secteur non bancaire(728).Ce financement aété utilisé pour couvrir une partie du déficit du solde global du Trésor hors FRR (-2468,8milliards de DA) et les remboursements du secteur bancaire (-19,98 milliards de DA) et lesemprunts extérieurs (-777 millions de DA).Evolution du financement des opérations du Trésor (En milliards de DA)Besoin de financement FinancementSolde global du Trésor -2 468,84 Prélèvement du FRR 1 761,45Financement Bancaire -19,83 Financement non bancaire 727,99Financement extérieur -0,777Total -2 489 ,44 Total 2 489,44Source: DGT

Le financement non bancaire : Les flux en provenance du secteur non bancaire de 728milliards de DA à fin décembre 2011, ont découlé principalement des prélèvements descollectivités locales (281,8 milliards de DA), des dépôts des établissements publics (155,5milliards de DA) et des dépôts d’Algérie poste (139,0 milliards de DA).Le financement à partir du FRR : Le recours au financement du déficit du solde global duTrésor à partir des disponibilités du FRR, autorisé par l’article 25 de la loi de financescomplémentaire pour 2006, connaît une tendance haussière. Le prélèvement effectué en2011 (1761,5 milliards de DA) est en hausse par rapport à celui de 2010 (791,9 milliardsde DA).2-4 La dette publiqueL’encours de la dette publique (interne et externe) à fin décembre 2011, s’est élevé à1334,4 milliards de DA, soit une augmentation de 107,5 milliards de DA par rapport à findécembre 2010. Cette tendance haussière est perceptible depuis les quatre dernièresannées, en effet l’encours de la dette publique est passé de 918,1 milliards de DA à findécembre 2008 à 1334,4 milliards de DA à fin décembre 2011, soit un endettement cumuléentre 2008 et 2011 de 416,4 milliards de DA.Rapporté au PIB, le ratio de la dette publique (interne et externe) a été de 9,3% en 2011contre 10,2% en 2010, soit une baisse de près d’un point de pourcentage.

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L’encours de la dette publique, ventilé en dette externe publique et dette interne publique,se présente comme suit:2-4-1 La dette publique extérieureL’encours de la dette publique extérieure en dollar, a baissé en 2011 de 8,2% par rapport àla même période de l’année précédente. Son encours est passé de 1,73 milliards de $US à1,59 milliards de $US à fin décembre 2011, soit un désendettement de 141,6 millions de$US.Sur le plan de la composition de la dette publique extérieure, il est à signaler que : Le montant de la dette publique extérieure garantie est passé de 1,25 milliards de$US à fin décembre 2010 à 1,12 milliards de $US à la même période de 2011,enregistrant ainsi une baisse de 10,5%. La dette courante a enregistré une baisse de 2,2% à fin décembre 2011 par rapportà la même période de l’année 2010, passant de 478,5 millions de $US à 467,8millions de $US à fin 2011.

2-4-2 La dette publique intérieureA fin décembre 2011, l’encours de la dette publique interne a connu une augmentation de115,8 milliards de DA par rapport à fin décembre 2010, passant ainsi de 1099,2 milliardsde DA à 1215,0 milliards de DA.L’analyse de la dette publique interne, par catégorie, montre que :La dette d’assainissement qui représente à fin décembre 2011, 53% de la dette internetotale, a enregistré une hausse de 24,0% (+124,7 milliards de DA). Cette hausse s’expliqueparticulièrement par l’augmentation de la dette d’assainissement destinée aux EPE et dontle montant global à fin 2011, s'élève à 454,0 milliards de DA. La dette du marché, qui couvre toute la gamme des titres allant d’une maturité de13 semaines à 15 ans, représente 45,7% de la dette interne totale en 2011 contre49,8% en 2010. Son montant s’est élevé à 554,8 milliards de DA à fin décembre2011.

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La dette sous forme de bons du Trésor sur formule, dont le stock à fin 2011 aatteint 15,1 milliards de DA, (1,3% de la dette interne), affiche une baisseremarquable de 51% à fin décembre 2011 par rapport à la même période de 2010.2-5-Les activités du marché des valeurs du TrésorLe flux net des mobilisations au titre des adjudications sur le marché primaire s’est situé,en 2011 à 6,8 milliards de DA contre 20,4 milliards de DA en 2010, soit un désendettementen baisse de 66,5%.

Compte tenu de l’encours, qui s’est situé à hauteur de 548,5 milliards de DA à fin décembre2010, d’une part et des opérations (émission et remboursement) qui se sont effectuées aucours de l’année 2011 d’autre part, l’encours à fin décembre 2011, s’est élevé à 554,8milliards de DA.La structure des émissions des titres du Trésor par catégories, se présente comme suit :Catégorie deTitres

Emissions2010

Emissions2011

Parts en%(2010)

Parts en%(2011)

Taux d’évolutionen %

BTC 13 S 251,25 240,00 45,81 52,75 -4,48BTC 26 S 162,30 160,00 29,59 35,16 -1,42BTA 1an 30,00 10,00 5,47 2,20 -66,67BTA 2 ans 20,00 10,00 3,65 2,20 -50,00BTA 3 ans 15,00 15,00 2,73 3,30 0,00BTA 5 ans 20,00 5,00 3,65 1,10 -75,00OAT 7 ans 15,00 5,00 2,73 1,10 -66,67OAT 10 ans 15,00 5,00 2,73 1,10 -66,66OAT 15 ans 19,90 5,00 3,63 1,10 -74,87Total 548,45 455,00 100,00 100,00 -17,04

Source: DGT

Les montants levés (émissions) au cours de l’année 2011 étaient fortementdominés par les bons du Trésor en compte courant à très court terme (BTC 13 et 26semaines) à hauteur de 88%. Cette catégorie de valeur du Trésor s’est située à 400milliards de DA, enregistrant toutefois une baisse de 3,3 % par rapport à l’année2010.

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Le montant levé en bons du Trésor (BTA) d’une maturité supérieure à un anet plus , s’est élevé à 40 milliards de DA, en décroissance de 52,9% par rapport aumontant émis en 2010. Par ailleurs, le montant levé en bons du Trésor assimilables (OAT), enregistreune baisse de l’ordre de 70%, passant ainsi de 50 milliards de DA au cours del’année 2010 à 15 milliards de DA en 2011.

Les taux d’intérêt retenus pour les levés de fonds sur le marché primaire se sont situés, enmoyenne au cours de l’année 2011, dans une fourchette comprise entre 0,15% et 4%.Les taux de rendements sur le marché primaire enregistrés par catégories de titres aucours de l’année 2011, ont été pour la majorité des titres, inférieurs aux taux de rendementseffectués en 2010, à l’exception des deux catégories, BTA 5 ans et OAT 7 ans.

00,511,522,53

Evolution des taux de rendements sur le marché primairepar catégories de titres 2010 - 2011 (Source:DGT )

2010 2011

Les taux de rendements les plus élevés sont ceux relatifs aux OAT (7 ans ,10 ans et 15 ans),qui se situent entre 1,95 % et 2,5%. Les taux de rendements les plus bas sont ceux relatifs aux bons du Trésor de 13 et 26semaines (BTC), avec un taux moyen de 0,21%. Les bons du Trésor à maturité d’un an (BTA 1 an) ont enregistré un taux de rendement enbaisse de plus d’un point de pourcentage, passant ainsi de 1,75 % en 2010 à 0,72% en2011.

Au niveau du marché secondaire, les montants transigés se sont élevés à 448,2 milliardsde DA au cours de l’année 2011, enregistrant ainsi une rotation de 0,98 des montants levés.La demande du marché secondaire au cours de l’année 2011, s’est principalement orientéevers les bons du Trésor (BTC) 13 et 26 semaines avec des montants transigés valantrespectivement 160,1 milliards de DA et 110,0 milliards de DA, enregistrant ainsi desrotations de 0,67 pour les bons de 13 semaines et 0,69 pour les bons de 26 semaines.

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Source : DGTLa liquidité des bons du Trésor sur le marché secondaire a été assurée en 2011 par lespersonnes morales publiques et les spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) qui ont transigérespectivement 240,1 milliards de DA (53,6% du montant global transigé) et 111,2milliards de DA (24,8% du montant global transigé).

Catégorie de titres Mt. Transigés en 2011 Mt. Adjugés en 2011 Rotation

B TC 13 Semaines 160,11 240,00 0,67

B TC 26 Semaines 110,03 160,00 0,69

B TA 1 An 29,18 10,00 2,92

B TA 2 Ans 17,40 10,00 1,74

B TA 3 Ans 61,57 10,00 6,16

B TA 5 Ans 39,72 10,00 3,97

O A T 7 Ans 3,25 5,00 0,65

O A T 10 Ans 24,41 5,00 4,88

O A T 15 Ans 2,50 5,00 0,50

TOTAL 448,17 455,00 0,98

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

21

2-6 l’inflationL’année 2011 s’est caractérisée par une hausse des prix à la consommation de 4,5% enmoyenne annuelle (12 mois 2011/12 mois 2010), supérieure à celle de 2010 (3,9%),enregistrant ainsi une accélération de l’inflation de 0,6 point de pourcentage.Par grand groupe de produits, les produits manufacturés ont enregistré une croissance de5,51% au cours de l’année 2011 contre 4,04% en 2010, soit une accélération de 1,3 pointde pourcentage par rapport à 2010. Les prix des biens alimentaires se stabilisent autour de4,2% par rapport à l’année précédente.A cet effet, la contribution des prix des produits manufacturés à l’évolution à la hausse dutaux d’inflation (en moyenne annuelle) est plus significative que celle des biensalimentairesConcernant les services, l’évolution des prix de 3,3% a été relativement plus élevée quecelle de l’année 2010 (2,8%).

3,85 3,570

5

10

En %

Evolution mensuelle de la variation de l'indice des prix à la consommationde la ville d'Alger 2010-2011 (Source :ONS)

Variation de IPC en % Variation de IPC Alimentaires en %Variation de IPC des biens manufacturés en %

2-7 La situation monétaireL’évolution de la situation monétaire reflète, de nouveau en 2011, la poursuite de latendance haussière de l’agrégat « avoirs extérieurs nets » pour se chiffrer à 13 922,4milliards de DA contre 11 996,5 milliards de DA en 2010.L’augmentation des avoirs extérieurs nets (+16,1%) et les crédits à l’économie (+14%) aucours de l’année 2011 ont contribué à la forte augmentation de la masse monétaire M2.Celle-ci a enregistré une hausse de 19,9% en 2011 contre 15,4% en 2010.La masse monétaire (M2) a été évaluée à fin décembre 2011 à 9 929,2 milliards de DA,soit un montant plus important que celle des années précédentes. Le ratio de liquidité(M2/PIB) a augmenté de 0,3 point de pourcentage par rapport à 2010, passant de 68,7%en 2010 à 69% en 2011.

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Ratio de Liquidité

01020304050607080

-100010003000500070009000

110001300015000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

En %

Mill

iard

s de

DAEvolution des principaux agrégats monétaires 2000-2011

(Source : BA)

Avoirs Extérieurs Nets Crédits à l'Economie M2 Ratio Liquidité M2/PIB

2-8 Les crédits à l’économieL’année 2011 a été marquée par une croissance appréciable des crédits à l’économie(+14,0%), pour s’établir à 3726,5 milliards de DA en 2011, confirmant ainsi la tendancehaussière constatée au cours des années précédentes.

L’allocation des crédits à l’économie demeure en termes de structure, plus favorable pourle secteur privé. Au titre de l’année 2011, ce dernier a bénéficié de 1984,2 milliards de DAcontre 1806,7 milliards de DA en 2010, soit une progression de 9,8 %.Les crédits alloués au secteur public ont enregistré une hausse de 19,2%, pour se chiffrer à1741,6 milliards de DA en 2011 contre 1460,6 milliards de DA en 2010.En termes de maturité, l’évolution des crédits à l’économie à court et à moyen termes àfin décembre 2011 comparativement à la même période de 2010, ont enregistré deshausses modérées, respectivement de 4% et 2%.En revanche, les crédits à long terme ont connu à fin décembre 2011 une progressionsignificative de 34,6 % par rapport à 2010, s’établissant ainsi à 1515,6 milliards de DA.

05001000150020002500300035004000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Evolution de la structure des credits à l'economie 2000-2011En milliards de DA

Crédi ts à l'économie Secteur Privé Secteur Public

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

23

Evolution des crédits à l’économie par maturité

En milliards de DA Décembre 2010 Décembre2011

Structure2011(%)

Taux d’évolution (%)

2011/2010

Crédits à court terme 1311,0 1363,0 36,58 3,97Crédits à moyen terme 831,0 847,9 22,75 2,03Crédits à long terme 1126,1 1515,6 40,67 34,59Crédits à l’économie 3268,1 3726,5 100,00 14,03

Source : Banque d’Algérie

3-Les équilibres externes

3-1 Le commerce extérieurLes échanges extérieurs de marchandises de l’Algérie ont été caractérisés par troisprincipaux aspects aux termes des douze mois de l’année 2011 : Un volume global des échanges (import/caf + export/fob) de l’ordre 120 milliards de$US, en hausse de 23,9% par rapport à l’année 2010 est réalisé à plus de 75% avec lespays de l’OCDE ; Un excédent commercial de 27,2 milliards de $US, soit une hausse de 62,2% parrapport à celui réalisé durant la même période 2010 ; Un prix moyen annuel de 112,9 $US/baril du pétrole brut, contre 80,1 $US/baril en2010.Les marchandises exportées (FOB) sont de l’ordre de 73,7 milliards $ US. Les biens importéss’élèvent à 46,5 milliards $ US en prix CAF. Ceci, a permis un taux de couverture commercialede 159% en 2011 contre 142% en 2010.

L’évolution du commerce extérieur en milliards de

$ US

2010 2011 Taux decroissance en%Les importations de marchandises 40,47 46,45 14,78

Dont : Biens alimentaires 6,06 9,76 61,03Biens intermédiaires 12,47 13,34 7,03Biens d'équipements 16,12 16,09 -0,17Biens de consommation non alimentaires 5,84 7,27 24,57

Les exportations de marchandises 57,25 73,66 28,66Exportations hors hydrocarbures 1,53 2,15 40,83Exportations hydrocarbures (*) 55,72 71,51 28,33Balance commerciale 16,78 27,20 62,15

Page 24: Situation Financiére Algérie 2012 Rapport

La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

24

Source: CNIS & (*) Ministère de l’Energie et des Mines3-1-1 Les exportations de marchandisesLa principale caractéristique des exportations Algériennes de marchandises en 2011 a été ledépassement du seuil de deux (02) milliards de $US. Bien que ce résultat s’inscrit une foisencore dans la tendance à la hausse enclenchée à partir de l’année 2006 pour les exportationshors hydrocarbures, il est loin de refléter les potentialités réelles que recèle l’économienationale en dehors du secteur des hydrocarbures.En valeur courante, les exportations de marchandises dominées à 97% par les hydrocarbures,totalisent prés de 74 milliards de dollars au titre de l’année 2011, soit une hausse de 28,7%par rapport à 2010 (à raison de 28,3% pour les exportations d’hydrocarbures et 40,8% pourles exportations hors hydrocarbures).Les données sur le commerce extérieur au titre de l’année 2011, montrent qu’environ 49%des produits Algériens ont été commercialisés au niveau des marchés de l’Union Européenneet 35% dans la zone de l’Amérique du nord.Les exportations d’hydrocarbures

Evolution favorable des prix à l'exportation des produits d’hydrocarbures en 2011.Le suivi des cours moyens mensuels du pétrole brut, montre que le ''Saharan Blend'' a connuune tendance à la hausse depuis le mois de juin 2010. Cette tendance s’est poursuivie jusqu’aumois d’Avril 2011 où le prix du baril a atteint le pic de 126,0 dollars. Au mois de Décembre2011, le cours moyen du brut Algérien s'est établi à 109,1 $/baril. Quant au prix moyen àl’exportation du brut Algérien, il s’est situé pour l’année 2011 à 112,9 $US/baril, contre 80,1$US/baril à la même période de l’année 2010, soit une hausse de prés de 41%.

025507510012515002000400060008000

janvier

février ma rs avr il ma i jui n jui llet août sept e

mb r e octobre

novemb r e

décemb r e

Evolution mensuelle des exportations en valeur des hydrocarbures En 2011Source : Ministère de l’Energie et des Mines

hydrocarbures Prix du saharan blend($/baril)

Baisse du volume des exportations des hydrocarburesGlobalement, le volume des exportations d’hydrocarbures passe de 120 millions de Tep en2010 à 114 millions de Tep en 2011, soit une décroissance de l’ordre de 5%. Parmi lesprincipaux éléments à l’origine de cette baisse, il y’a lieu de citer :

Page 25: Situation Financiére Algérie 2012 Rapport

La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

25

La détérioration de la production primaire des hydrocarbures et l’expansion de laconsommation domestique en produits énergétiques ; Le recul de la demande en énergie, suite au ralentissement de l’économie mondialenotamment dans la zone Euro ; L’introduction des gaz non conventionnels dans le Mix énergétique Américain (shalegas) a réduit les importations en GNL des USA dont celles provenant de l’Algérie.Dans ce cadre, les chiffres publiés par l’agence officielle américaine chargée desstatistiques et informations énergétiques (Energie Information Administration -EIA)sur les vingt dernières années, montrent que les hydrocarbures Algériens ont perdudes parts sur le marchés US. Ces pertes se sont fortement accentuées pour le GNL àpartir de 2005, remplacé par des quantités du shale gas produites sur le solAméricain. Quant au pétrole brut (Saharan Blend), la baisse s’affiche à partir de2007 et peut être en partie expliquée par le recul des exportations des opérateursAméricains opérant en association avec Sonatrach.

Evolution du volume des exportations d’hydrocarbures (106 tep)2010 2011 Taux decroissance en %Total Hydrocarbures 120,00 114,00 - 5,00dont : Produits gazeux 61,00 57,00 - 6,56

Produits liquides 59,00 57,00 - 3,39Source : Ministère de l’Energie et des Mines Analyse par produits d’hydrocarbures

Evolution des exportations des hydrocarbures enmillions de $US

Evolution des quantitésexportées (10 3 tonne, 10 3m3GNL 106 m3 GN 106 tep)

2010 2011 Taux devariation %

2010 2011 Taux devariation

%Pétrole brut 20725 28743 38,69 32974 32424 -1,67%

Condensat 4269 5490 28,60 6080 5946 -2,20%

Produits raffinés 9220 11972 29,85 14130 13504 -4,43%

GPL 4087 5203 27,31 5922 6019 1,64%

GNL 5875 6673 13,58 31085 27293 -12,20%

GN 11547 13426 16,27 37847 35719 -5,62%

TOTAL (10^6tep) 55723 71507 28,33 120 114 -5,00%

Source: Ministère de l’énergie et des mines

La valeur des exportations du pétrole brut, s’est élevée à 28,7 milliards $US en 2011,soit une hausse de 38,7% comparativement à l’année précédente. Cette évolution estintervenue en rapport avec la hausse du prix moyen du pétrole brut en 2011, qui

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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avait atteint 112,9 $US contre 80,1 $US en 2010. Le volume exporté par contre aenregistré un léger repli de 1,67% en 2011 par rapport à 2010. Les exportations du gaz naturel liquéfié (GNL) ont augmenté, en dollar courant, de13,6 % en 2011, passant de 5,9 milliards $US en 2010 à 6,7 milliards de $US en 2011.Cette hausse est à lier à l’évolution appréciable des prix qui ont progressé de 29,6%,passant de 8,1 $US/MBTU en 2010 à 10,5 $US/MBTU en 2011, progression qui a étéatténuée par la forte contraction des quantités exportées (-12,3%). Les exportations du gaz naturel (GN) se sont élevées à 13,4 milliards de $US en 2011,enregistrant ainsi une hausse de 16,3% par rapport à l’année précédente. Cettecroissance aurait été plus importante car le volume des quantités exportées s'estreplié de 5,6% alors que les prix du gaz naturel a augmenté de 23% (8,2 $US/MBTUen 2010 à 10,1 $US/MBTU en 2011). Les exportations des produits raffinés se sont élevées à 11,97 milliards $US en 2011,enregistrant ainsi une hausse de 29,85% par rapport à l’année précédente. Cettecroissance aurait été plus importante car le volume des quantités exportées s'estreplié de 4,4% alors que les prix des produits raffinés ont augmenté de 35,8% (82,6$US /bbl en 2010 à 112,2 $US /bbl en 2011).

Les exportations hors hydrocarburesEn dépit de leur faiblesse structurelle (3% du volume global des exportations demarchandises), les exportations hors hydrocarbures ont progressé de 40,8% en 2011 parrapport à l’année précédente, atteignant ainsi 2,1 milliards de $US contre 1,5 milliard de$US en 2010. Cette augmentation a résulté essentiellement de la progression desexportations des huiles et autres produits provenant de la distillation des goudrons(+66,8%), des ammoniacs anhydres (+91,4%) et du sucre de cannes ou de betteraves(+16,5%).3-1-2 Les importations de marchandises:Les importations se sont élevées à 46,5 milliards de $US en 2011, contre 40,5 milliards de$US en 2010, enregistrant ainsi une progression de 14,8%. Cette hausse découle plusparticulièrement de l’évolution de l'importation des produits alimentaires (61,0%), desbiens de consommation non alimentaires (24,6%) et à un degré moindre des biens destinésà l'outil de production (7,0%). Les importations des biens d’équipement ont, en revanche,stagné en 2011 par rapport à 2010 (-0,2%).

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Biensalimentaires21%Biens déstinés àl'outil deproduction29%

Biensd'equipements34%

Biens cons nonalimen16%Structure des importations par catégories de produits

en 2011 (Source : CNIS)

Les importations des biens alimentaires, dont la part représente 21%, contre 15% en2010, se sont élevées en valeur courante à 9,8 milliards de $US contre 6,1 milliards de $USl’année précédente, soit +61%.Cette progression est tirée d’une part par la hausse des prix des principaux produitsalimentaires de base (les céréales : +102,6%, le sucre : +71,2% et le lait et produits laitiers: +53,5%) et d’autre part, par l’augmentation de la consommation en liaison avec la haussedes salaires et les différentes mesures instituées par les lois de finance pour 2011 (LF etLFC), visant la préservation du pouvoir d’achat des ménages, à travers le renforcement dusoutien des prix des produits de base tels que le blé, le lait et leurs élargissement au sucreet aux huiles alimentaires.Les importations des biens de consommation non alimentaires, se sont élevées en2011 à 7,3 milliards de $US contre 5,8 milliards $US en 2010, soit une croissance en valeurde 24,6%. Cette évolution est due, principalement à la progression des importations desvéhicules de tourisme (2,1 milliards de $US en 2011 contre 1,46 milliards de $US en 2010)et des médicaments (2,0 milliards de $US en 2011 contre 1,7 milliards de $US en 2010).Les importations des biens destinés à l'outil de production, qui se composent deproduits énergétiques, de lubrifiants, de produits bruts et de demi-produits représentent28,7% du total des importations en 2011. Elles enregistrent une évolution modérée de7,0%, passant ainsi de 12,5 milliards $US en 2010 à 13,3 milliards de $US en 2011.Les importations des biens d’équipement, dont le poids dans les importations totalesreprésente 34,6 % en 2011 contre 39,8% en 2010, affichent une quasi stagnation (-0,2 %)en 2011 par rapport à 2010, passant ainsi de 16,12 milliards de $US en 2010 à 16,09milliards de $US en 2011. Cette stagnation s’explique, notamment, par le début d’exécutiondu programme d’investissement public 2010-2014.3-1-3 Les échanges extérieurs par zone géographiquePar zone géographique, l’Union européenne (UE) demeure le principal fournisseur del’Algérie avec 52,2% des importations globales. Les importations en provenance de cettezone sont passées de 20,7 milliards de $US en 2010 à 24,2 milliards de $US en 2011, soitune progression de 17%. La France, l’Italie et l’Espagne, constituent les principauxpartenaires de l’Algérie.

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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La balance commerciale avec les pays de l’union européenne a été excédentaire de 12,1milliards de $US, sous l’effet d’une croissance plus importante des exportations (+29,6%).Les pays de L’OCDE (hors UE) viennent en seconde position avec des importations et desexportations, qui ont évolué respectivement de -6,8% et de +25,8% au cours de l’année2011 par rapport à 2010. Les importations sont passées de 6,5 milliards de $US au cours del’année 2010 à 6,1 milliards de $US en 2011. Les exportations vers ces pays ont augmentéde 25,8%, passant ainsi de 20,3 milliards $US à 25,5 milliards de $US.Les échanges commerciaux avec les pays de L’OCDE ont été réalisés, principalement, avecles U.S.A et la Turquie. La balance commerciale de l’Algérie, a été, également, excédentaire(+19,4 milliards de $US) avec ce groupe de pays.Les échanges extérieurs avec les autres pays restent marginaux, bien que lesimportations provenant des pays arabes (hors UMA) aient augmenté de 37,3% en relationavec la mise en œuvre de la zone arabe de libre échange.Bien que notre balance commerciale soit excédentaire de 800 millions de $ US avec les paysdu Maghreb Arabe (UMA), les échanges commerciaux au sein de ce groupement régionaldemeurent limités (2%) comparativement aux autres zones.3-2-Le taux de changeLe Dinar algérien s’est échangé en moyenne annuelle en 2011 à 72,9 DA pour un dollar et102,2 DA pour un euro, contre respectivement 74,4 DA et 99,2 DA au cours de la mêmepériode de 2010. L’évolution des parités monétaires du dinar indiquent une appréciationde 2,1% par rapport au dollar US et une dépréciation de 3,0% par rapport à l’euro.

DA/$US

DA/€

$US/€

1,2

1,25

1,3

1,35

1,4

1,45

1,5

60,065,070,075,080,085,090,095,0

100,0105,0

$US/

DA/$

US

&€

Evolution mensuelle des parités monétaires2010-2011 (Source : BA)

DA/$US DA/€ $US/€

L'évolution du dinar par rapport au dollar américain, en 2011, est demeurée encadrée dansun intervalle compris entre 72 et 75 dinars pour un dollar. En revanche, la parité de lamonnaie nationale par rapport à l'euro avait été caractérisée par une évolution moinsstable comparativement à celle du dinar par rapport au dollar.

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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ANNEXES

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Environnement international

Principaux Indicateurs de l'Environnement International2010 2011 (Projections) 2012(Projections)Taux de Croissance (en %)Monde PIB réel 5,30 3,90 3,50Etats Unis 3,00 1,70 2,10Zone Euro 1,90 1,40 -0,30Pays Émergents et en développement 7,50 6,20 5,70Inflation (en %)Pays Avancés 1,50 2,70 1,90Pays Émergents et en développement 6,10 7,10 6,20Commerce International (en %)Commerce mondial (en volume) 12,90 5,80 4,00ImportationsPays Avancés 11,50 4,30 1,80Pays Émergents et en développement 15,30 8,80 8,40ExportationsPays Avancés 12,20 5,30 2 ,30Pays Émergents et en développement 14,70 6,70 6,60Source: World Economic Outlook FMI, projection Avril 2012

Evolution du cours du Brent daté, en dollar par baril (2006-2011)2006 2007 2008 2009 2010 2011

Janvier 62,99 53,63 91,99 43,29 76,17 96,61Février 60,21 57,52 95,05 43,26 73,64 103,73Mars 62,06 62,05 103,78 46,54 78,83 114,64Avril 70,26 67,49 109,07 50,19 84,84 123,21Mai 69,64 67,32 123,15 57,38 75,31 114,4Juin 68,56 71,05 132,32 68,68 74,76 114,03Juillet 73,67 76,82 133,19 64,46 75,39 116,75Août 73,23 70,76 113,42 72,52 77,09 110,38Septembre 61,96 76,97 97,7 67,61 77,77 112,84Octobre 57,81 82,34 71,59 72,71 82,67 109,55Novembre 58,76 92,51 52,34 76,65 85,29 110,61Décembre 62,47 90,93 40,25 74,46 91,47 107,87Annuel 65,14 72,45 96,99 61,48 79,44 111,22Source: Reuters/DGEC

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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PRODUCTION INDUSTRIELLE PUBLIQUEINDICES DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLLE (PUBLIC NATIONAL) (A CHAMP CONSTANT)BASE 100 : 1989 2008/ 2009/ 2010/ 2011/2007 2008 2009 2010INDICE GENERAL 1,9 0,4 -2,5 0,4INDICE HORS HYDROCARBURES 4,3 3,6 -2,7 2,4INDICE IND. MANUFACTURIERES 1,9 1,6 -5,4 -1,2ENERGIE 7,9 7,2 5,6 8,2HYDROCARBURES -2,4 -5,4 -2,1 -3,6MINES ET CARRIERES 9,8 3,4 -3,3 -9,5I.S.M.M.E.E 3,9 9,2 -12,6 -3,4MAT.CONST.CERAMIQUE, VERRE -1,6 -1,0 -5,0 -3,2CHIMIE, CAOUTCHOUC, PLASTIQUES 2,5 2,0 -10,6 -5,5IND.AGRO-ALIMENT.TABACS, ALUM. 6,8 -9,1 -3,3 21,0IND.TEXT.BONNETERIE CONFECTION -1,1 1,2 -10,8 -13,1IND.CUIRS ET CHAUSSURES -1,2 -10,3 -6,3 -9,4IND. BOIS, LIEGE, PAPIER IMPRIM. -11,9 -21,4 14,8 -11,8INDUSTRIES DIVERSES -20,6 -0,0 -21,3 5,0Source : ONSLES FINANCES PUBLIQUES

Evolution du Solde Global du Trésor à fin décembre (2000-2011) En milliards de DARecettes

budgétairesDépenses

budgétairesIntervention

du TrésorSolde descomptes

d'affectation

Soldeglobal

PIB SoldeTrésor/PIB

2000 1 124,90 1 178,10 -0,50 -0,70 -54,40 4123,51 -1,322001 1 389,70 1 321,00 6,50 -20,00 55,20 4227,11 1,312002 1 576,70 1 550,60 -30,90 -11,20 -16,00 4522,73 -0,352003 1 525,50 1 690,20 -32,60 186,90 -10,40 5252,32 -0,202004 1 606,40 1 891,80 -11,80 109,90 -187,30 6149,12 -3,052005 1 714,00 2 052,00 -5,20 -129,00 -472,20 7561,98 -6,242006 1 841,90 2 453,00 -32,10 -4,10 -647,30 8514,84 -7,602007 1 949,10 3 108,60 -141,30 18,90 -1 281,90 9366,56 -13,692008 2 902,40 4 191,10 -132,80 31,20 -1 390,30 11077,14 -12,552009 3 275,30 4 246,30 -138,50 -4,30 -1 113,80 10006,84 -11,132010 3 074,60 4 466,90 -138,90 34,70 -1 496,50 12034 ,40 -12,432011 3 489,80 5853,60 -129,20 24,1 -2 468,80 14481,01 -17,05Source: DGT

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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La situation des opérations du Trésor à fin décembre (2008 -2011) En milliards de DADécembre2008 Décembre2009 Décembre2010 Décembre2011 Tauxd'évolution en%(2011/2010)Recettes Budgétaires 2902,4 3275,4 3074,6 3489,8 13,5Fiscalité Pétrolière 1715,4 1927,0 1501,7 1529,4 1,8Ressources ordinaires 1187,0 1348,4 1572,9 1960,4 24,6dont: Recettes fiscales 965,3 1146,6 1297,9 1527,1 17,7Recettes ordinaires 113,8 67,6 64,4 78,9 22,6Recettes d'ordre, dons et legs 0,1 0,1 0,1 0,02 -75,9Recettes Exceptionnelles 107,9 134,1 210,5 354,4 68,3Dépenses Budgétaires 4191,1 4246,3 4466,9 5853,6 31,0dont: Fonctionnement 2217,8 2300,0 2659,1 3879,2 45,8Equipement 1973,3 1946,3 1807,9 1974,4 9,2Solde Budgétaire -1288,6 -971,0 -1392,3 -2363,8 69,7Solde Comptes d'Affectation (H FRR) 31,2 -4,3 34,7 24,1 -30,5Solde Opérations Budgétaires -1257,4 -975,2 -1357,6 -2339,7 72,3Intervention du Trésor -123,8 -138,5 -138,9 -129,2 -6,9Solde global du Trésor -1381,2 -1113,7 -1496,5 -2468,9 64,9Source: DGTEvolution des recettes fiscales à fin décembre (2008-2011) En milliards de DADécembre2008 Décembre2009 Décembre2010 Décembre2011 Tauxd'évolution en%(2011/2010)Recettes fiscales 965,29 1 146,61 1 297,94 1 527,09 17,65Produits des contributions directes 331,55 462,13 561,68 684,71 21,90Produits de l'Enregistrement-Timbre 33,62 35,81 39,65 47,37 19,47Produits impôts divers sur affaires 426,84 470,49 494,42 554,67 12,19Produits des contributions indirectes 1,41 1,26 1,43 1,60 11,91Produits des douanes 164,88 170,23 181,87 222,37 22,27Autres recettes non réparties 6,99 6,69 18,90 16,37 -13,35Source: DGTEvolution des recettes ordinaires à fin décembre (2008-2011) En milliards de DADécembre2008 Décembre2009 Décembre2010 Décembre2011 Tauxd'évolution en%(2011/2010)Recettes ordinaires 113,82 67,58 64,39 78,91 22,55Dont : Produits des domaines 19,23 18,78 18,82 23,82 26,57Produits divers du budget 94,59 48,80 45,57 55,09 20,89Source: DGT

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Evolution des recettes exceptionnelles à fin décembre (2008-2011) En milliards de DADécembre2008 Décembre2009 Décembre2010 Décembre2011 Tauxd'évolution en%(2011/2010)Recettes exceptionnelles 107,86 134,11 210,53 354,39 68,33Dont : Dividendes de la Banque d'Algérie 22,54 48,22 121,11 137,21 13,29

Dividendes SONATRACH 85,00 85,00 85,00 150,00 76,47Autres 0,32 0,90 4,42 67,18 1421,31Source: DGT

Evolution de la fiscalité pétrolière à fin décembre (2008-2011) En milliards de DADécembre2008 Décembre2009 Décembre2010 Décembre2011 Taux d'évolutionen%(2011/2010)Fiscalité pétrolière 1 715,40 1 927,00 1 501,70 1 529,40 1,84

Source: DGTEvolution des Dépenses de Fonctionnement à fin décembre( 2008-2011) En milliards de DADécembre2008 Décembre2009 Décembre2010 Décembre2011 Tauxd'évolution en%(2011/2010)Dépenses de fonctionnement 2217,78 2300,02 2659,08 3879,21 45,89Rémunérations, Pensions Allocations 653,81 694,39 947,17 1396,64 47,45Rentes et Accidents de Travail 57,16 52,25 58,17 72,07 23,90Charges Sociales 127,70 164,27 207,24 305,97 47,64Pensions aux Moudjahiddines 102,99 130,66 151,34 163,19 7,83Matériels et Fournitures et Entretiens 111,73 112,52 121,75 129,70 6,53Subventions aux Hôpitaux 151,47 176,04 197,23 363,95 84,53Subventions aux EPA 209,36 236,51 316,03 422,17 33,58Transferts Courants 742,11 695,96 626,94 987,82 57,56Charges de la Dette Publique 61,44 37,43 33,21 37,69 13,49Source: DGT

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Evolution des Dépenses d’équipements à fin décembre (2008-2011 ) En milliards de DADécembre2008 Décembre2009 Décembre2010 Décembre2011 Tauxd'évolutionen %(2011/2010)Mines et Energies 0,02 - - - -Industries Manufacturières 0,00 0,13 0,16 0,17 1,22Agriculture-Hydraulique 260,39 311,34 187,95 204,19 8,64Services Productifs 23,90 17,89 15,43 27,1 75,63Infrastructures Economique etadministratives 792,09 661,62 663,94 704,60 6,12Education-Formation 136,26 144,85 145,61 137,90 -5,30Infrastructures Socioculturelles 75,48 82,80 80,42 89,20 10,91Habitat 276,06 292,48 376,54 271,42 -27,92Divers 164,40 223,52 108,04 321,46 197,55Plans Communaux 90,93 92,69 74,81 64,45 -13,85Dépenses en Capital 153,75 119,00 154,96 153,88 -0,69TOTAL DEPENSES D'EQUIPEMENT 1 973,28 1 946,31 1 807,86 1 974,36 9,21Source: DGTEvolution du financement à fin décembre (2008-2011 ) En milliards de DADécembre2008 Décembre2009 Décembre2010 Décembre2011 Taux d'évolutionen%(2011/2010)FINANCEMENT 13816 1113,0 1496,48 2468,85 64,98Financement Bancaire -346,37 93,46 30,15 -19,83 -165,78Bons du Trésor en Comptecourant -366,57 30,04 14,98 -48,39 -422,94Dépôts des banques au trésor 20,20 63,42 15,16 28,56 88,33Financement non Bancaire 508,15 655,26 674,34 727,99 7,96Bons du trésor sur formules -41,88 -17,73 -24,58 -13,35 45,70Bons d'équipement surformules -0,17 -0,23 -0,05 -0,01 66,67Dépôts d'Algérie poste auTrésor 104,19 77,22 163,53 139,05 -14,97Dépôts des particuliers auTrésor 3,36 8,19 4,58 12,69 177,30Etablissements Publics 283,20 261,53 234,14 155,54 -33,57Collectivités Locales 165,98 137,07 140,57 281,81 100,49Divers (y compris variationd'encaisse, BAD, divers) -6,54 189,21 156,15 152,27 -2,49Prélèvement du fonds derégulation 1223,62 364,28 791,94 1761,46 122,42Financement Externe -4,23 0,70 0,05 -0,77 -1566,04Source: DGT

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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LA DETTE PUBLIQUE décembre2009 décembre2010 décembre2011 Taux devariation2010/2011 (%)Dette interne (En milliards de DA) 808,80 1099,20 1215,00 10,50Dette courante 580,80 578,80 569,90 -1,43Dette d'assainissement 228,00 520,40 645,10 24,00Dette publique extérieure(En millions de $ US) 2255,3 1726,62 1585,05 -8,20%Dette courante (État emprunteur) 483,32 478,5 467,83 -2,23%Dette rééchelonnée 0 0 0 0Dette publique extérieure garantie 1772,02 1248,12 1117,22 -10,49%

Source : DGTEvolution de la dette publique interne en milliards deDA Afindécembre2010 Afindécembre2011 Taux d’évolutionen %Dette courante 578,8 569,9 -1,43Bons du Trésor en C/C 548 554,8 1,24Bons du Trésor sur formules 30,8 15,1 -50,97Dette d'assainissement 520,4 645,1 23,79Dette d'assainissement démembrée 98,7 56,7 -42,55Assainissement complémentaire 2005/2006 0,7 0 -100,00Dette des EPE dissoutes (Article 19 LFC 2000) 30,7 42,4 38,11Obligation de recapitalisation 56,2 98,2 74,73Dette des agriculteurs 2009 36,2 36,2 0,00Assainissement EPE 2010 297,9 297,9 0,00Assainissement EPE 2011 0 113,7 _Dette interne 1099,2 1215,0 10,50Source : DGT

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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LE MARCHE DE VALEUR DU TRESOR

Source: DGTLes taux moyens de rendements sur le marché primaire en %Catégorie des titres 2010 2011

BTC 13 S 0,27 0,21BTC 26 S 0,27 0,21BTA 1an 1,75 0,72BTA 2 ans 1,19 0,92BTA 3 ans 1,16 0,96BTA 5 ans 1,39 1,46OAT 7 ans 1,74 1,95OAT 10ans 2,32 2,2OAT 15 ans 2,95 2,5moyenne 1,45 1,24

Source: DGT

Evolution des flux du marché de valeur du Trésor En milliards de DA2010 2011

Catégorie des TitresBTC 13 SBTC 26 SBTA 1anBTA 2 ansBTA 3 ansBTA 5 ansOAT 7 ansOAT 10 ansOAT 15 ansTotal

Emissions Remboursements Flux Emissions Remboursements Flux251,25 251,25 0,00 240,00 230 ,00 10,00162,30 223,50 -61,20 160,00 130,00 30,00

30,00 15,00 15,00 10,00 31,00 -21,0020,00 0,95 19,05 10,00 17,00 -7,0015,00 21,4 -6,40 15,00 00 15,0020,00 16,00 4,00 5,00 23,45 -18,4515,00 0 15,00 5,00 13,00 -8,0015,00 0 15,00 5,00 3,74 1,2619,90 0 19,90 5,00 0 5,00

548,45 528,10 20,35 455,00 448,19 6,81

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Les taux moyens de rendements sur le marché secondaire en %Catégorie des titres 2010 2011

BTC 13 S 0,17 0,26BTC 26 S 0,18 0,23BTA 1an 0,53 0,62BTA 2 ans 0,85 0,73BTA 3 ans 0,96 0,85BTA 5 ans 1,06 1OAT 7 ans 1,75 1,75OAT 10ans 2,31 2,31OAT 15 ans 3,3 3,41moyenne 1,23 1,24

Source : DGT

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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INFLATION Poids Variation annuelle Variation annuelle2010/2009 2011/2010Ensemble 1000 3,91 4,52Biens alimentaires (Y, C Boissons alcoolisées 431,27 4,23 4,22Produits Agricoles Frais 169,18 2,11 4,56Produits Alimentaires Industriels 262,09 6,04 3,94Biens Manufacturés 398,91 4,04 5,51Services 169,82 2,81 3,28Source: ONS

Source : Banque d’Algérie

Situation monétaire en milliards de DA à fin décembre (2007-2011 )2007 2008 2009 2010 2011Avoirs extérieurs (net) 7415,5 10246,9 10885,7 11996,5 13922,4

Avoirs intérieurs nets -1420,9 -3291 -3712,6 -3715,8 -3993,2Dont crédits à l'Etat (nets) -2193,1 -3627,3 -3488,9 -3392,9 -3406,6Dont crédit à l'économie 2205,2 2615,5 3086,5 3268,1 3726,5Monnaie et quasi monnaie (M2) 5994,6 6955,9 7173,1 8280,7 9929,2

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La situation économique et financière de l’Algérie en 2011

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Evolution du commerce extérieur au cours de l’année 2010-2011 En milliards de $US2010 2011 Variation en %Les importations de marchandises 40,47 46,45 14,78Dont : Biens alimentaires 6,06 9,75 61,03Biens intermédiaires 12,46 13,34 7,03Biens d'équipements 16,12 16,09 -0,17Biens de consommation non alimentaires 5,84 7,27 24,57Les exportations de marchandises 57, 25 73 ,66 28,66Exportations hors hydrocarbures 1,53 2,15 40,83Exportations hydrocarbures(*) 55 ,72 71 ,51 28,33Balance commerciale 16,78 27,20 62,15Source : CNIS, (*) Ministère de l’Energie et des MinesLa structure des Importations par zone géographique au cours de l’année 2010-2011En milliards de $US 2010 2011 Structure% 2010 Structure%2011 Variationen %Union Européenne 20,7 24,21 51,19 52,18 16,96O.C.D.E(hors U.E) 6,51 6,07 16,10 13,08 -6,76Autres pays d’Europe 0,38 0,57 0,94 1,23 50,00Amérique du sud 2,38 3,92 5,89 8,45 64,71Asie 8,28 8,67 20,47 18,69 4,71Pays Arabe (hors U.M.A) 1,26 1,73 3,12 3,73 37,30Pays du Maghreb arabe 0,54 0,67 1,34 1,44 24,07Pays d’Afrique 0,39 0,56 0,96 1,21 43,59Total 40,44 46,45 100,00 100,00 14,74La structure des exportations par zone géographique au cours de l’année 2010-2011En milliards de $US 2010 2011 Structure% 2010 Structure% 2011 Variationen %Union Européenne 28,00 36,29 49,11 49,50 29,61O.C.D.E(hors U.E) 20,27 25,5 35,55 34,78 25,80Autres pays d’Europe 0,01 0,03 0,02 0,04 -Amérique du sud 2,62 3,45 4,59 4,71 31,68Asie 4,08 5,63 7,16 7,68 37,99Pays Arabe (hors U.M.A) 0,69 0,84 1,21 1,15 21,74Pays du Maghreb arabe 1,28 1,47 2,24 2,00 14,84Pays d’Afrique 0,07 0,11 0,12 0,15 57,14Total 57,02 73,32 100,00 100,00 28,59

Source: CNIS