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DÉPÊCHES SERVICE DE L'ÉTRANGER Le* juifs or, Rusait HAMBOURG.—La baron Hinicfi et le baro; Alpliooso do Rothschild sont arrivés et < coaCùré avec lu corotW Contrai pour assn la protection ies juifs expulsés de Russîe= I.'Autriche «t L'Allemagne ROME.— Les délégués A la eonfiîroi commerciale do Borue pour un tra de commerce avec l'Autriche et l'Ai Ciagne. partent sans travail préparatoire, entendront d'abord les propositions de i deux puissances et en référeront au g< vornemeat. Service des Commémorations POTSDAM.— Uu service do coramtSroora- lion de l'empereur Frédéric a été cftàbrà au chftteau, L'ompereur, l'impératrico ot les petits prin- ces sont allés déposer des couronnes su: mausolée do Charlotte mbourg. L'émigration en Amérique LISBONNE.— Lo ministre de l'mtéri* prépare un projet de loi dans lo but d'empo- cher l'émigration en Amérique. 1,8 ministre des aflaîreg étrangères s'occupe de prépm les bases de traités eommeraianx avec divi ses puissances. Fiançailles de le grande-duchesse Xénie avec le grand-duo Alexandre ffliohallowiich. ST-PËTERSBÛURO.- On annoncera pro- chainement les fiançailles de In grande-du- chesse Xénie, rtlie du czar. avec lo grand- duc Alexandre Michailowitch, flls du grand- duc Michel. La princesse Xénfe est ùgéo de 16 ans; grand-duc Alexandre de S5 ans, il est aide do camp dn czar et officier de marine. L'extradition de Lîvraghi ROME.— On annonce que le retard que la Suisse npporto à l'extradition de Livra glu ne dépend pas d'une liberté de principe mais de longueurs de procédure. La Suisse attend que l'initruction du procès soit terminée. Notre gouvernement ne doute pa* que l'ex- tradition ne soit accordée, BîWt qu'il aura fourni lotîtes les garanties légales demandées par la Suisse, Le 25* anniversaire de présidence BERLIN 1 .- Le baron do K'.sller, président du Landtag, a reju, a l'occasion de son25mo anniversaire de présidence, le portrait de l'empereur accompagné d'une lettre gra- cieuse. CHOSES ET AUTRES Une innovation vinicolc Nous traversons une période industriel- le et économique, autant que sociale et politique : nous cherchons mieux eu tou- tes eboscs, et partant, DOUS «oyons des problèmes qui nous semblent insolubles, dans les conditions où ils sont posés.— Le progrès les résoudra. N'est-ce pas un contraste frappant, par cxpmplp, que d'entendre, d'un <.'<)te, les propriétaires de vins, gémir de ne pas vendre leurs produits, et de l'autre les consommateurs se plaindre de ne pas trouver du vin buvable. D'où vient le mal ? Pourquoi (tes'en- temlenl-ils pas directement suivant leur intérêt réciproque et leurs tendances gé- nérales îïï Parce que l'immense majori 1 des vins n'est pas buvable sans avoir éi travaillée par les négociants ea vin: ce qui met consommateurs et produc- teurs à leur merci. Comment sortir ii? cette difficulté y&r une meilleure vinification sans dou te, mais dans quelles conditions» Tou simplement en adoptant le grand princi- pe de tout progrès industriel... la divi- sion du travail f l'aur arrivera faire mieux, il ft"t, eu effet, que le produc- teur, dout la cliarge est déjà si lour- de cie nos jours, reste purement... pro- ducteur de raisins,., et qu'une nouvel- le industrie seforme, vu vne de déchar- ger le propriétaire de la fabrication du vin. C'est une reforme, voilà tout I Re- forme aussi avantageuse pjur lo produc- teur et lo consommateur que pour l'In- dustriel qui la pratiquera,—et réforme toute naturelle d'ailleurs:— ear sont-ce les producteurs <ïe houblon qui font la «re et les producteurs de betteraves qui fontle3UCre?Non, l'agriculteur doit •r agriculteur, comme PindustrieJ et le commerçant restent cjiacun dans sa galère,— Al'état primiilf, l'iiomme est forcément réduità faire tous Les métjers, — aussi les fait-il mal. L'accumulation des travaux est l'enfance del'art, lu di- vision en est leprogrès. Notre conclusion est donc que la crise lue nous traversons pour les vins, doit Ooutirtrès prochainement à la création 'une véritable industrie nouvelle, au »rand avantage des producteurs et des ;onsommateurs, et au grand profit de £ux quiee iaocerontdaDs cette voie.sous direction de praticwîflB éclairés comme IOUS ea connaissons. ÉTAT-CIVIL du18 au 19 juin NAISSANCES Cliiapella Anna Jeanne.me des Volîerguos. CaretLo Joseph Sâvorïn, rue du Gaz. 20. Vorgaly Jacques MMceJlin, 23 ans, Confi- er et Mario Louise Larroussy, gi ans. DÉCÈS Autheman Joseph, M ans, cocuer, rua Rot- an 26. 'ietto Bastîen,28 jours, Rue Merle, maison ' ïer. _- Mme Fauqiie, eu face la Gare.— Mm Bonneau, bibliothèque de Ja gare d Cannes (vestibule).— Ribaud. rue Gare des-Voysgeure.-M Sauvaigo père, ru. Cnftbaiid - M. Sauraigo flls, boulevan du Ginnrt.- M. J - -F. Vial, iibraire. rw d'Amibes, 34- AORASSB: M- Martin flls, represen taot de commerce. A YALLAURIS - Mme Ribotti, entrepo- j de jo S; M. Palbera, fils. "CONTRE LA GRÊLE Lo. du A juillet ISW. -^Wcret du K Jwier \ sitj, «Miu.- MciffiBD H uasu. it*. tua g e gra -me! îïïSKS Trenu plu» fori» auurte. anisé ïurunoïuaW *to rande ditjwrrioii dans 1<« ! d ft «iipjlcati»n M. J VIDAL. JS. rua df Ch ON DEMANDE d acheter un piano d'occasion. Ecrire J., B., au bureau du Journ nitUplU . Ofl facteurs 167 fei OUN L AN <$ l * U churci; S" Lon don E. 0. (ni douane ni octroi). Vente tous les jours de fruits primeurs et Lé- gumes. Renseignements gratuits et im- médiats. Banquiers. London et South Western Bank. ^ d'Anifbeç, f étage Ceux ou trpîs chambres confortabl* tlées. S'adresser au burea al. Compagnie française PU PHENIX Assurancescontrel'ineewifealsçr jaVie' Poar toue renseignements s'adresser l'Agent Général a Canoës, M, 1VES- TËUMANN , notaire iioooraire , rue d'Antibes, 43. BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE DE CANNES Du 13 Juin VSSKMt 22,5 24,5 S4.4 57.0 51,8 49.5 Soufre d'Apt pombiné au Sulfate de Cuivre, pour combai,t/-e très énergiuuenrient les mala- dies de la'V'8uje, fcelie que l'Oïdium, le Mlldew et Je mah-Rol,'èaoÈpe}ir A la Bouillie Bordelaise et à Vgatt Céleste: S'adresser a MM, Auguste Cervelle, à Tourrette; Claude Servellc, DtapécIjaU ferrant à yepce;Ciifrgia, hort'iûultoup.im Cnpd'Antïbes;Boj'er, jardinier il Vallau- ris:.Niel,Jean-Honoré,au Plan-de-Grasse; MouanS, Simon, propriétaire, a Mousns- >jartoux ; Vial, marchand 'le bois, à Uaa- gins; ^ypt/litfl Jausseran, propriétaire, à Pégomas. ' PonrreLseiiïneraenis,s'aârôÈSj;r ^ Fen- trepot, chez M. Gueîl, ou SJaisop Estour- nel. à laBocca, bservSptrAj.pxAHt.nE, oplïden, i MAISON DE DECORATION PAPIERS PEINTS H.. PAYÂ~N JBUNE CAS«RS 8, B^ dej^Fonçiêrç, I .CANNES Papiers do luxeet ordinaires. — Nouveaux papiers assortis aux étoffes. Prix très-modérés GAZ ÉCLAIRAGE m «».•«.-...- INSTALLATIONS EN LOCATION Établies aux frais de la Compagnie ET COMPRENANT La Plomteio, lo Compteur ot les appareil d'EcUInp. »• Cli»iitr:iKr et il» Ciusin. LOCATIONS D'APPAREILS Lyres Lampes, Genouillières, Tés, Lustres. RéehaiidB. Rôti woiiw,Calori IBres, Réchauds ponr (ers, CuisiniOres, etc. Depuis 15 Cent, par Mois S'ADRESSER A LA COMPAGNIE DU GAZ OU A LA MAISON A. &RAN0US & C" i NE LISEZ PAS TOUT Car vous sauriL*» qw pour obtenir de beaux oeillets, de belles rosés et loutHii espèces de fleurs, il faut dea Pail!as- soos et >ip§ châssis dont la maisoti TAFARANY et riÛLLAÏÏD' »ts»Hi s'en fait uoespécialité et elle vous livre surtout ses châssis non poipfa ou enliAFonjent PRIS, très soiguds À tjes priï modérés. Stores verts et fantaisie Eoha- lagpour vignes, Alfred Tafarany & Rolland FABRICANTS DE TREILLAGES ET CLOTURES CAJVIVÇS 7,Hue delà Gare et Rue d'Anttbes,85 Le Magasin actuel D'APPAREIL? A GAZ pELA'AMJÎOS P. GASTAUD Sera trçns'fiird à la St-Miehel procimin, boule- vard de la Foncière. §. Pour travaux et fourni turi;s, g-'adregsoi: jas- qu'ù St-Micijel, nie d'iurtibes, 8ij, LiJjrairie Nouvelle J.-F. VIAL PAPETERIE -JPOQUINERIE EVE N T A I !_ S Toutes tes fournitures pour la PEINTURE ' • " ft je QESÇlty Couleurs & l'EuilBjt 4 l'ipatelle reURN|TUB|S JE SUREAU)! BB&ISTRBiS ABONNEMENT A LA LECTURE SE f p. x>c*ir m o t a Ouvrages ^ijglals et Praniais AGENCE DU LITTORAL », rue (IMntlbca, CAIVÏVES A. HERAUD ancien notaire, licencié on droit.—Location -Achat et vente de Villas, Hôtels. Proprié- tés et ponds <j» Coyim.er.w.— GocBulfarfonB -7- Iteconprenieuts do cpéaûpes litigieuses, - Rfiglemeats de domptes, —Lian'idations Arbitrages.- Bipertlses, etc. Maison de D écora Mouiiop,,.;;;;::; hfobilior Espagne] Société Générale Comptoir d'escompte"" lianquo d ' E t Danqu^ uu t uns.. Banque Franiw-EgjpliGn' Banque Ottomane...,, Banque Hypothécaire. Banquo Franco-Russe . Banque Paya-Autrichien" Foncier Algérien.. Comptoir Pranço-Algiriw Valeurs piversca Gaz Parlsit-n (3aî MnJnd ir^neaflantiqqo Su? Parts :vj|es Sue; x Voitures. Chemins de p Ouest ld, int-pL Ma. Sftrago Bo Portugais Valeurs au Comptant Obligation Ville Paris. 65 Ï6 Compt.gtatsIJnlM liSOlO Cirait Ponc=Fr-30|D:iS?o Objjgat. cûm, 79. non Jjli, Obligations ftincière» 1877 Obligations fynelires 1885 Ville deTHareeillû I887,.. Villoae Lyeo jligat. P.-L.-M. ani-îen. 318 ! 3'51 FEUILLETON DU G0VMIER 1)8 C ANSES THÉRÉSINE ALBERT DELPIT Grand Dieu ! qu'avez-vous? Co n'est dea, un peu de migrai- ne... Est-ce que bons Desommes pas restés trop tard au Bois, hier soir? N'avez-voas pas eu froid? No vous reprochez rien. Ce n'est qu'uii petit raalaise qui passera vite. Elle souriait an parlant ainsi, calme daos sa pâleur, s'efforçant de chasser les idées terrifiantes qui l'obsédaient. Elle trompa si bien Robert qu'il s'as- sit auprès d'elle, et, rassuré oeainte- iaot : Je vous aimel Vous m'avez ren- du lo plus heureux des hommes. Ja- mais je D'oublierai ces heures déli- cieuses 'jue je vous dois, Voulez-vous que moo bonheur soit complet? Fi- xez le jour de notre mariage. Elle eut unfrisson. Le jour de leur mariage ! Elle ne pouvait plus épouser Robert, à préaeot ; à présent que ce M, de Vaulcomlo la tenait eu son pou- voir, qu'il était capable de la perdre si elfe n'obéjssaït pas à ses volontés. Eh ? quoi voua hésitez à me ré- pondre? reprit le jeuoe homme avec beaucoup de douceur. Ne m'avez-vous pas «cône que vous m'aimiez? Ah ! c'est parce que je vous ai- me que je vous supplie... Elle ne savait que dire ! Une ter- reur la prenait à la gorge. Si Robert allait deviner, grand Dieu ! Vous me suppliez ?... Je ne com- prendpas. Est-eequeje ne suis pas prôt a faire tout ce que vous vou- drez ? Qu'il vous déplaise de vous re- marier ai tôt? Vos scrupules sont peut- être eiagdrés, mais je les respecterai sans meplaindre. Je ne voua demande qu'eue geule chose : c'est do me flxér une date. pites-p)oi f f 4 [e)| e épo- que je serai votre femme,» et j'ac- cepto tous les délaie qu'il vous convien- dra de m'imposer. -rrr Robert.., Comment, vous voua taise» en- core ? Après le cher aveu que j'ai reçu de vous.,. E)le se leva, droite, frémissante, et d'une voix nerveuse : Om, je vous aime ! je vous aïme et il m'est impossible de vous épouser ! Ne medemandez rien de plus, c'est un secret que je ne peux pas vous confier Je vous eu prie, Inïssez-moi seule' Vous voyez bien que, malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à vous cacher co que je ressens ! Je vous en grie encore, parlez, laissez-moi aoule 1 Vous reviendrez plus fard, ce soir, de- main i mais à présent... Epuisée, allô retomba sur son fau- teuil et, cachant sa lête entre ses mains, elle éclata eu sanglots. XVIII Cette scène imprévue restait pour Robert absolument mystérieuse. Que s'était-i! passé depuis la veille?Il ne sayait pas ! Mais, à coup sûr, un événement avait bouleversé la vie de Thérèse. Reaterchez elle malgré aa défense ? Il l'aimait trop pour lui dé- sobéir, Interroger quelqu'un de ses gens Ul se respectait trop pour des- cendre jusque là. Et cependant, une jalousie lancinante le tourmentait. Les réponses incohérentes et inexplil cables de la jeune femme le jetaient dans unordre d'idées ion) nouveau Evidemment ,iu încideutétaitsurveoul Lequel/Elle l'aimait, et elle refusait de I épouser. Pourquoi ? quelques heures plus tôt, ce mariage semblait bien convenu. Aprésent, elle s'eaier- maitdana un silence obstiné quand il la suppliait d'en fixer la date. Un hom- me très amoureux trouve toujours le moyen de donner à sa jalousïo dea explications rassurantes. Mais une autre remarque achevait d effrayer lecâpitaïne. Quand il était entré auprès de Thérèse, elle' était toute tremblante, toute pâle. Pourquoi ce malaise subit, pourquoi cette ter- reur qu'elle essayait vainement 4j| cacher ? I j\]ors, il repassait dans son «p'iB 1 toute l'existence de la jeuna feflE(B~ depuis son arrivée à Paris. Mgr.fi>r^ cinlhe la prenait dans son obscoriti et la menait pour ainsi dire par main dans fous les salons ellefrî- qneotait maintenant. Les persoûJM qu'elle connaissait, Robert lesconnJiî- sait également. M. de Moréas, H.* Chorlepout, M. de CleVac eUes li- tres jeunes gem que voyait MM Dawitt étaient ses amis àM, ou W camarades de club. Jamais personn* n'avait prononcé sur le compte i 1 Thérèse vu, seul mot qui pi» l'aile!* I dre. Pas même UUG de ces p/aisaDw-1 ries souriantes qu'on oublie CQàH I minutes. Sa vie était au grand jûur,«| cependant... j Et cependant sa jalousie concert» 1 d'absurdes soupçons ! (A Suivre)

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Page 1: îïïSKS NE LISEZ PAS TOUT

DÉPÊCHESSERVICE DE L'ÉTRANGER

Le* juifs or, RusaitHAMBOURG.—La baron Hinicfi et le baro;

Alpliooso do Rothschild sont arrivés et <coaCùré avec lu corotW Contrai pour assnla protection ies juifs expulsés de Russîe=

I.'Autriche «t L'AllemagneROME.— Les délégués A la eonfiîroi

commerciale do Borue pour un trade commerce avec l'Autriche et l'AiCiagne. partent sans travail préparatoire,entendront d'abord les propositions de ideux puissances et en référeront au g<vornemeat.

Service des CommémorationsPOTSDAM.— Uu service do coramtSroora-

lion de l'empereur Frédéric a été cftàbrà auchftteau,

L'ompereur, l'impératrico ot les petits prin-ces sont allés déposer des couronnes su:mausolée do Charlotte m bourg.

L'émigration en Amérique

LISBONNE.— Lo ministre de l'mtéri*prépare un projet de loi dans lo but d'empo-cher l'émigration en Amérique. 1,8 ministredes aflaîreg étrangères s'occupe de prépmles bases de traités eommeraianx avec divises puissances.

Fiançailles de le grande-duchesseXénie avec le grand-duo Alexandreffliohallowiich.

ST-PËTERSBÛURO.- On annoncera pro-

chainement les fiançailles de In grande-du-

chesse Xénie, rtlie du czar. avec lo grand-

duc Alexandre Michailowitch, flls du grand-

duc Michel.

La princesse Xénfe est ùgéo de 16 ans;

grand-duc Alexandre de S5 ans, il est

aide do camp dn czar et officier de marine.

L'extradition de Lîvraghi

ROME.— On annonce que le retard que laSuisse npporto à l'extradition de Livra glu nedépend pas d'une liberté de principe mais delongueurs de procédure.

La Suisse attend que l'initruction du procèssoit terminée.

Notre gouvernement ne doute pa* que l'ex-tradition ne soit accordée, BîWt qu'il aurafourni lotîtes les garanties légales demandéespar la Suisse,

Le 25* anniversaire de présidenceBERLIN1.- Le baron do K'.sller, président

du Landtag, a reju, a l'occasion de son25moanniversaire de présidence, le portrait del'empereur accompagné d'une lettre gra-cieuse.

CHOSES ET AUTRES

U n e i n n o v a t i o n v i n i c o l c

Nous traversons une période industriel-le et économique, autant que sociale etpolitique : nous cherchons mieux eu tou-tes eboscs, et partant, DOUS «oyons desproblèmes qui nous semblent insolubles,dans les conditions où ils sont posés.—Le progrès les résoudra.

N'est-ce pas un contraste frappant, parcxpmplp, que d'entendre, d'un <.'<)te, lespropriétaires de vins, gémir de ne pasvendre leurs produits, et de l'autre lesconsommateurs se plaindre de ne pastrouver du vin buvable.

D'où vient le mal ? Pourquoi (tes'en-temlenl-ils pas directement suivant leurintérêt réciproque et leurs tendances gé-nérales îïï Parce que l'immense majori1

des vins n'est pas buvable sans avoir éitravaillée par les négociants ea vin:ce qui met consommateurs et produc-teurs à leur merci.

Comment sortir ii? cette difficultéy&r une meilleure vinification sans doute, mais dans quelles conditions» Tousimplement en adoptant le grand princi-pe de tout progrès industriel... la divi-sion du travail f l'aur arrivera fairemieux, il ft"t, eu effet, que le produc-teur, dout la cliarge est déjà si lour-de cie nos jours, reste purement... pro-ducteur de raisins,., et qu'une nouvel-le industrie se forme, vu vne de déchar-ger le propriétaire de la fabrication duvin. C'est une reforme, voilà tout I Re-forme aussi avantageuse pjur lo produc-teur et lo consommateur que pour l'In-dustriel qui la pratiquera,—et réformetoute naturelle d'ailleurs:— ear sont-celes producteurs <ïe houblon qui font la

«re et les producteurs de betteravesqui fontle3UCre?Non, l'agriculteur doit

•r agriculteur, comme PindustrieJet le commerçant restent cjiacun dans sagalère,— A l'état primiilf, l'iiomme estforcément réduità faire tous Les métjers,— aussi les fait-il mal. L'accumulationdes travaux est l'enfance de l'art, lu di-vision en est leprogrès.

Notre conclusion est donc que la criselue nous traversons pour les vins, doitOoutirtrès prochainement à la création'une véritable industrie nouvelle, au

»rand avantage des producteurs et des;onsommateurs, et au grand profit de£ux quiee iaocerontdaDs cette voie.sous

direction de praticwîflB éclairés commeIOUS ea connaissons.

ÉTAT-CIVIL du 18 au 19 juinNAISSANCES

Cliiapella Anna Jeanne.me des Volîerguos.CaretLo Joseph Sâvorïn, rue du Gaz. 20.

Vorgaly Jacques MMceJlin, 23 ans, Confi-er et Mario Louise Larroussy, gi ans.

DÉCÈS

Autheman Joseph, M ans, cocuer, rua Rot-an 26.'ietto Bastîen,28 jours, Rue Merle, maison' ïer.

_ - Mme Fauqiie, eu face la Gare.— MmBonneau, bibliothèque de Ja gare dCannes (vestibule).— Ribaud. rue Gared e s - V o y s g e u r e . - M Sauvaigo père, ru.Cnftbaiid - M. Sauraigo flls, boulevandu G i n n r t . - M. J - -F. Vial, iibraire. rwd'Amibes, 34-

A O R A S S B : M- Martin flls, representao t de commerce.

A YALLAURIS - Mme Ribotti , entrepo-jde jo

S; M. Palbera, fils.

" C O N T R E L A G R Ê L E

Lo. du A juillet ISW. -^Wcret du K Jwier \

sitj, «Miu.- MciffiBD H uasu. it*. tua

ge gra-me!

îïïSKSTrenu plu» fori» auurte.anisé ïurunoïuaW *to

rande ditjwrrioii dans 1<«! d f t u ï «iipjlcati»n

M. J VIDAL. JS. rua df Ch

ON DEMANDE d acheter un pianod'occasion.

Ecrire J., B., au bureau du Journ

n i t U p l U . Ofl facteurs 167 feiO U N L AN <$ l*U churci; S" London E. 0. (ni douane ni octroi). Ventetous les jours de fruits primeurs et Lé-gumes. Renseignements gratuits et im-médiats. Banquiers. London et SouthWestern Bank.

^ d'Anifbeç, f étageCeux ou trpîs chambres confortabl*

tlées. — S'adresser au bureaal.

Compagnie françaisePU PHENIX

Assurancescontrel'ineewifealsçr ja Vie'

Poar toue renseignements s'adresserl'Agent Général a Canoës, M, 1VES-

TËUMANN , notaire iioooraire , rued'Antibes, 43.

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE DE CANNESDu 13 Juin

VSSKMt

22,5

24,5

S4.4

57.0

51,8

49.5

Soufre d'Aptpombiné au Sulfate de Cuivre, pour

combai,t/-e très énergiuuenrient les mala-dies de la'V'8uje, fcelie que l'Oïdium, leMlldew et Je mah-Rol,'èaoÈpe}ir A laBouillie Bordelaise et à Vgatt Céleste:

S'adresser a MM, Auguste Cervelle,à Tourrette; Claude Servellc, DtapécIjaUferrant à yepce;Ciifrgia, hort'iûultoup.imCnpd'Antïbes;Boj'er, jardinier il Vallau-ris:.Niel,Jean-Honoré,au Plan-de-Grasse;MouanS, Simon, propriétaire, a Mousns->jartoux ; Vial, marchand 'le bois, à Uaa-gins; ^ypt/litfl Jausseran, propriétaire,à Pégomas. '

PonrreLseiiïneraenis,s'aârôÈSj;r ^ Fen-trepot, chez M. Gueîl, ou SJaisop Estour-nel. à laBocca,

bservSptrAj.pxAHt.nE, oplïden, i

MAISON DE DECORATION

PAPIERS PEINTS

H.. PAYÂ~N JBUNECAS«RS 8, B̂ dej^Fonçiêrç, I .CANNES

Papiers do luxeet ordinaires. — Nouveauxpapiers assortis aux étoffes.

Prix très-modérés

G A ZÉCLAIRAGE m «».•«.- . . . -

INSTALLATIONS EN LOCATION

Établies aux frais de la CompagnieET COMPRENANT

La Plomteio, lo Compteur ot les appareild 'EcUInp. »• Cli»iitr:iKr et il» Ciusin.

LOCATIONS D'APPAREILSLyres Lampes, Genouillières, Tés, Lustres.

RéehaiidB. Rôti woiiw,Calori IBres, Réchauds

ponr (ers, CuisiniOres, etc.

Depuis 1 5 Cent, par MoisS'ADRESSER

A LA COMPAGNIE DU GAZ

OU A LA MAISON

A. &RAN0US & C" i

NE LISEZ PAS TOUTCar vous sauriL*» qw pour obtenir debeaux œillets, de belles rosés et loutHiiespèces de fleurs, il faut dea Pail!as-soos et >ip§ châssis dont la maisotiTAFARANY et riÛLLAÏÏD' »ts»His'en fait uoe spécialité et elle vouslivre surtout ses châssis non poipfa ouenliAFonjent PRIS, très soiguds À tjespriï modérés.

Stores verts et fantaisie — Eoha-lagpour vignes,

Alfred Tafarany & RollandFABRICANTS DE TREILLAGES ET CLOTURES

CAJVIVÇS7,Hue delà Gare et Rue d'Anttbes,85

Le Magasin actuel

D'APPAREIL? A GAZpELA'AMJÎOS

P. GASTAUDSera trçns'fiird à la St-Miehel procimin, boule-

vard de la Foncière. §.Pour travaux et fourni turi;s, g-'adregsoi: jas-

qu'ù St-Micijel, nie d'iurtibes, 8ij,

LiJjrairie Nouvelle

J.-F. VIALPAPETERIE -JPOQUINERIE

E V E N T A I !_ SToutes tes fournitures pour la PEINTURE

' • " ft je QESÇlty

Couleurs & l'EuilBjt 4 l'ipatellereURN|TUB|S JE SUREAU)!

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ABONNEMENT A LA LECTURESE f p . x>c*ir m o t a

Ouvrages ^ijglals et Praniais

AGENCE DU LITTORAL», rue (IMntlbca, CAIVÏVES

A. HERAUDancien notaire, licencié on droit.—Location-Acha t et vente de Villas, Hôtels. Proprié-tés e t ponds <j» Coyim.er.w.— GocBulfarfonB-7- Iteconprenieuts do cpéaûpes litigieuses, -Rfiglemeats de domptes, —Lian'idations —Arbitrages.- Bipertlses, etc.

Maison de Décora

Mouiiop,,.;;;;::;hfobilior Espagne]Société GénéraleComptoir d 'escompte""lianquo d ' E tDanqu^ u u t u n s . .Banque Franiw-EgjpliGn'Banque Ottomane..., ,Banque Hypothécaire.Banquo Franco-Russe .Banque Paya-Autrichien"Foncier Algérien..Comptoir Pranço-Algiriw

Valeurs piversca

Gaz Parlsit-n(3aî MnJndir^neaflantiqqoSu?Parts :vj|es Sue;

xVoitures.

Chemins de p

Ouestld,int-pL

Ma.

Sftrago BoPortugais

V a l e u r s au Comptant

Obligation Ville Paris. 65

Ï6Compt.gtatsIJnlM liSOlOCirait Ponc=Fr-30|D:iS?oObjjgat. cûm, 79. non Jjli,Obligations ftincière» 1877Obligations fynelires 1885Ville deTHareeillû I887,..Villoae Lyeo

jligat. P.-L.-M. ani-îen.

318 ! 3'51

FEUILLETON DU G0VMIER 1)8 C ANS ES

THÉRÉSINEALBERT DELPIT

— Grand Dieu ! qu'avez-vous?— Co n'est dea, un peu de migrai-

ne...— Est-ce que bons De sommes pas

restés trop tard au Bois, hier soir?N'avez-voas pas eu froid?

— No vous reprochez rien. Ce n'estqu'uii petit raalaise qui passera vite.

Elle souriait an parlant ainsi, calmedaos sa pâleur, s'efforçant de chasserles idées terrifiantes qui l'obsédaient.Elle trompa si bien Robert qu'il s'as-sit auprès d'elle, et, rassuré œainte-iaot :

— Je vous aimel Vous m'avez ren-du lo plus heureux des hommes. Ja-mais je D'oublierai ces heures déli-cieuses 'jue je vous dois, Voulez-vousque moo bonheur soit complet? Fi-xez le jour de notre mariage.

Elle eut un frisson. Le jour de leurmariage ! Elle ne pouvait plus épouserRobert, à préaeot ; à présent que ceM, de Vaulcomlo la tenait eu son pou-voir, qu'il était capable de la perdresi elfe n'obéjssaït pas à ses volontés.

— Eh ? quoi voua hésitez à me ré-pondre? reprit le jeuoe homme avecbeaucoup de douceur. Ne m'avez-vouspas «cône que vous m'aimiez?

— Ah ! c'est parce que je vous ai-me que je vous supplie...

Elle ne savait que dire ! Une ter-reur la prenait à la gorge. Si Robertallait deviner, grand Dieu !

— Vous me suppliez ? . . . Je ne com-prendpas. Est-eequeje ne suis pasprôt a faire tout ce que vous vou-drez ? Qu'il vous déplaise de vous re-marier ai tôt? Vos scrupules sont peut-être eiagdrés, mais je les respecteraisans me plaindre. Je ne voua demande

qu'eue geule chose : c'est do me flxérune date. pites-p)oi f f 4 [e)|e épo-que je serai votre femme,» et j'ac-cepto tous les délaie qu'il vous convien-dra de m'imposer.

-rrr Robert..,

— Comment, vous voua taise» en-core ? Après le cher aveu que j 'ai reçude vous.,.

E ) l e se leva, droite, frémissante, etd'une voix nerveuse :

— Om, je vous aime ! je vous aïmeet il m'est impossible de vous épouser !Ne me demandez rien de plus, c'est unsecret que je ne peux pas vous confierJe vous eu prie, Inïssez-moi seule'Vous voyez bien que, malgré tous mesefforts, je n'arrive pas à vous cacherco que je ressens ! Je vous en grieencore, parlez, laissez-moi aoule 1Vous reviendrez plus fard, ce soir, de-main i mais à présent...

Epuisée, allô retomba sur son fau-teuil et, cachant sa lête entre sesmains, elle éclata eu sanglots.

XVIIICette scène imprévue restait pour

Robert absolument mystérieuse. Ques'était-i! passé depuis la veille?Il nesayait pas ! Mais, à coup sûr, unévénement avait bouleversé la vie deThérèse. Reaterchez elle malgré aadéfense ? Il l'aimait trop pour lui dé-sobéir, Interroger quelqu'un de sesgens Ul se respectait trop pour des-cendre jusque là. Et cependant, unejalousie lancinante le tourmentait.Les réponses incohérentes et inexplilcables de la jeune femme le jetaientdans un ordre d'idées ion) nouveauEvidemment ,iu încideutétaitsurveoulLequel/Elle l'aimait, et elle refusaitde I épouser. Pourquoi ? quelquesheures plus tôt, ce mariage semblaitbien convenu. A présent, elle s'eaier-maitdana un silence obstiné quand illa suppliait d'en fixer la date. Un hom-me très amoureux trouve toujours lemoyen de donner à sa jalousïo deaexplications rassurantes.

Mais une autre remarque achevaitd effrayer lecâpitaïne. Quand il étaitentré auprès de Thérèse, elle' étaittoute tremblante, toute pâle. Pourquoice malaise subit, pourquoi cette ter-

reur qu'elle essayait vainement 4 j |cacher ? I

j\]ors, il repassait dans son « p ' i B 1

toute l'existence de la jeuna feflE(B~depuis son arrivée à Paris. Mgr. fi> r ^cinlhe la prenait dans son obscoritiet la menait pour ainsi dire par 1»main dans fous les salons où ellefrî-qneotait maintenant. Les persoûJMqu'elle connaissait, Robert lesconnJiî-sait également. M. de Moréas, H.*Chorlepout, M. de CleVac eUes li-tres jeunes gem que voyait MMDawitt étaient ses amis àM, ou Wcamarades de club. Jamais personn*n'avait prononcé sur le compte i1

Thérèse vu, seul mot qui pi» l'aile!* Idre . Pas même UUG de ces p/aisaDw-1ries souriantes qu'on oublie CQ àH Iminutes. Sa vie était au grand jûur,«|cependant... j

Et cependant sa jalousie concert» 1d'absurdes soupçons !

(A Suivre)