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51 50 Entrevue : Vous êtes le fils du premier mari de Colette Giudicelli ? Rémy Cabessa : C’est exact. Mes parents, Bernard Cabessa et Colette Giudicelli se sont mariés en 1962 à Alger. La même année, ils ont quitté l’Algérie pour Lyon. D’ailleurs, j’ai été conçu dans les toilettes de l’aéroport d’Alger ! Aussi, il faut savoir que ma mère est une grande mythomane. Elle a honte de ses origines, honte d’être pied-noir. Elle a fait croire à tout le monde qu’elle est née à Ajac- cio ! Elle ne veut pas qu’on dise que c’était la petite fille d’un maraîcher à Alger. Une fois à Lyon, elle a travaillé pour les parfumeries Cabessa, qu’avaient monté votre grand-père ? Oui. Et elle voulu très vite devenir la pa- tronne. Elle était prête à tout ! Ma mère a couché avec mon grand-père pendant que mon père était parti à l’armée. Pourquoi, elle s’est servi de lui ? ? Effectivement ! Mon grand-père avait monté une parfumerie à Lyon. Ma mère lui en a fait créer une autre. Dans cette parfu- merie, il y avait des cabines d’esthétique. Ma mère a fait virer toutes les anciennes ven- deuses de mon grand-père, est devenue sa maîtresse, a engagé des vendeuses qui n’y connaissaient rien en parfumerie mais qui étaient très jeunes et très belles. Et effective- ment, il y avait des choses qui se passaient dans les cabines d’esthétiques, et ce n’était pas simplement des épilations et des soins du visage. Ma mère s’est occupée des cabi- nes d’esthétiques, entre 1966 et 1970. Et cer- taines personnes ont profité de certaines fa- veurs dans ces cabines. Comment a-t-elle connu son deuxième mari, Gérard Jourdan ? Par l’intermédiaire d’un représenant en par- fumerie de chez Chanel. En 1973, elle a di- vorcé de mon père et s’est installée avec Jourdan à Menton. Ensuite, ma mère a com- mencé à avoir une certaine notoriété à Men- ton, grâce à Jourdan. Elle s’est constitué un noyau d’amis et de notables de Menton. Ils lui ont fait connaître Jean-Claude Guibal, son troisième mari. Et quand Il a été élu maire, en 1988, ma mère, forcément, est de- venue première adjointe. C’est cette année là que vos relations avec voter mère se sont dégradées ? Oui. Tout a basculé à cette période. Un jour, ma mère recevait des gens pour préparer les élections, et pour sa carrière politique elle préfèrerait que je ne sois pas là. Comme je n’avais pas été exemplaire dans mes études, je me suis retrouvé comme le vilain petit ca- nard de la famille. Elle aurait aimé pouvoir dire que je suis un grand avocat ou un grand médecin parce qu’elle est très imbue de sa personne. J’ai appris dernièrement que plein de gens à Menton ne savaint pas que ma mère avait un fils, en loccurence moi ! Votre mère est une manipualtrice ? Ma mère s’est servie de tout le monde pour arriver à ses fins ! Elle s’est servie de mon grand-père et de mon père pour prendre des parfumeries en main. Elle s’est ensuite servie de Gérard Jourdan pour se faire un nom à Menton et s’implanter politiquement. Et elle se sert maintenant de Guibal. Grâce à lui, elle est devenue première adjointe, puis vice- présidente au Conseil Général et sénatrice. Elle a même eu la légion d’honneur ! Mainte- nant, ma mère osera t-telle m’attaquer, comme tous les gens qui disent la vérité ? Rémy Cabessa Ma mère, s’est servie de tout le monde pour arriver à ses fins ! Et le pouvoir lui a fait tourner la tête ! Suite à notre article en juillet dernier, concernant les magouilles à la ville de Menton, Rémy Cabessa, le fils de Colette Giudicelli (épouse du maire de Menton et sénatrice), nous a contacté. En froid avec sa mère, il nous fait de nouvelles révélations... Ma mère est une grande mythomane. Elle a honte de ses origines, honte d’être pied noir. SOCIÉTÉ LYON Nous avons ren- contré Rémy Ca- bessa, à son do- micile actuel, à Lyon... 2 L’arrivée à Menton. > En 1973, Co- lette Giudicelli épouse Gérard Jourdan. Elle part vivre avec lui à Menton, ainsi qu’avec son fils Rémy... 3 Le fils maudit. > Depuis sa rencontre avec Jean-Claude Guibal et ses ambi- tions politiques, Colette Giudicelli «re- nie» son fils. Elle a honte de son cursus scolaire. Le chantage. > Gérard Jourdan possède un garage et connaît tout Menton. La famille mène un grand train de vie. Mais Colette Giudicelli vise plus haut. Grâce aux relations de Jourdan, elle rencontre Jean-Claude Guibal, élu maire de Menton en 1988. Elle et se met avec lui et divorce de Jourdan. Selon Rémy Cabessa, elle récupère une villa de ce dernier en menaçant de dénoncer ses écarts de gestion. Les rumeurs. > Colette Giudicelli est aujourd’hui sénatrice. Elle a eu vent que nous préparions un deuxième article sur Menton, et que nous étions en contact avec son fils, Rémy Cabessa. Elle cherche depuis à le décribiliser sur Menton, en faisant courir des rumeurs sur son passé judi- ciaire. Le casier judiciaire de Rémy Cabessa est pourtant bien vierge... 1 Le fils > En 1962, Colette Giudicelli, épouse son premier mari, Bernard Ca- bessa. Elle donne naissance à son fils, Rémy, en 1963, à Lyon... La tromperie. > La famille Cabessa possède des parfumeries. D’après son fils, Colette Giudicelli entretient une liaison avec le père de son mari, René Cabessa. Cela lui permet d’avoir la main sur les parfumeries. Elle rencontre alors Gérard Jourdan, issu d’une grosse famille mentonanise, et divorce de Bernard Cabessa en 1973. Elle récupère une villa de la famille Cabessa, en Corse... Menton : Nouvelles révélations Première trahison : Colette Giudicelli manipule et trompe son premier mari Deuxième trahison : Colette Giudicelli fait du chantage à son deuxième mari... Troisième trahison : Colette Giudicelli renie et décribilise son fils... > > > > > >

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Entrevue : Vous êtes le fils du premier mari de Colette Giudicelli ?Rémy Cabessa : C’est exact. Mes parents, Bernard Cabessa et Colette Giudicelli se sont mariés en 1962 à Alger. La même année, ils ont quitté l’Algérie pour Lyon. D’ailleurs, j’ai été conçu dans les toilettes de l’aéroport d’Alger ! Aussi, il faut savoir que ma mère est une grande mythomane. Elle a honte de ses

origines, honte d’être pied-noir. Elle a fait croire à tout le monde qu’elle est née à Ajac-cio ! Elle ne veut pas qu’on dise que c’était la petite fille d’un maraîcher à Alger.

Une fois à Lyon, elle a travaillé pour les parfumeries Cabessa, qu’avaient monté votre grand-père ?Oui. Et elle voulu très vite devenir la pa-tronne. Elle était prête à tout ! Ma mère a couché avec mon grand-père pendant que

mon père était parti à l’armée.

Pourquoi, elle s’est servi de lui ? ?Effectivement ! Mon grand-père avait monté une parfumerie à Lyon. Ma mère lui en a fait créer une autre. Dans cette parfu-merie, il y avait des cabines d’esthétique. Ma mère a fait virer toutes les anciennes ven-deuses de mon grand-père, est devenue sa maîtresse, a engagé des vendeuses qui n’y connaissaient rien en parfumerie mais qui étaient très jeunes et très belles. Et effective-ment, il y avait des choses qui se passaient dans les cabines d’esthétiques, et ce n’était pas simplement des épilations et des soins du visage. Ma mère s’est occupée des cabi-nes d’esthétiques, entre 1966 et 1970. Et cer-

taines personnes ont profité de certaines fa-veurs dans ces cabines.

Comment a-t-elle connu son deuxième mari, Gérard Jourdan ?Par l’intermédiaire d’un représenant en par-fumerie de chez Chanel. En 1973, elle a di-vorcé de mon père et s’est installée avec Jourdan à Menton. Ensuite, ma mère a com-mencé à avoir une certaine notoriété à Men-ton, grâce à Jourdan. Elle s’est constitué un

noyau d’amis et de notables de Menton. Ils lui ont fait connaître Jean-Claude Guibal, son troisième mari. Et quand Il a été élu maire, en 1988, ma mère, forcément, est de-venue première adjointe.

C’est cette année là que vos relations avec voter mère se sont dégradées ?Oui. Tout a basculé à cette période. Un jour, ma mère recevait des gens pour préparer les élections, et pour sa carrière politique elle préfèrerait que je ne sois pas là. Comme je n’avais pas été exemplaire dans mes études, je me suis retrouvé comme le vilain petit ca-nard de la famille. Elle aurait aimé pouvoir dire que je suis un grand avocat ou un grand médecin parce qu’elle est très imbue de sa personne. J’ai appris dernièrement que plein de gens à Menton ne savaint pas que ma mère avait un fils, en loccurence moi !

Votre mère est une manipualtrice ?Ma mère s’est servie de tout le monde pour arriver à ses fins ! Elle s’est servie de mon grand-père et de mon père pour prendre des parfumeries en main. Elle s’est ensuite servie de Gérard Jourdan pour se faire un nom à Menton et s’implanter politiquement. Et elle se sert maintenant de Guibal. Grâce à lui, elle est devenue première adjointe, puis vice-présidente au Conseil Général et sénatrice. Elle a même eu la légion d’honneur ! Mainte-nant, ma mère osera t-telle m’attaquer, comme tous les gens qui disent la vérité ?

Rémy CabessaMa mère, s’est servie de tout le monde pour arriver à ses fins ! Et le pouvoir lui a fait tourner la tête !“

Suite à notre article en juillet dernier, concernant les magouilles à la ville de Menton, Rémy Cabessa, le fils de Colette Giudicelli (épouse du maire de Menton et sénatrice), nous a contacté. En froid avec sa mère, il nous fait de nouvelles révélations...

Ma mère est une grande mythomane. Elle a honte de ses origines, honte d’être pied noir.

société

Lyon Nous avons ren-contré Rémy Ca-bessa, à son do-micile actuel, à Lyon...

2 L’arrivée à Menton. > En 1973, Co-lette Giudicelli épouse Gérard Jourdan. Elle part vivre avec lui à Menton, ainsi

qu’avec son fils Rémy...

3 Le fils maudit. > Depuis sa rencontre avec Jean-Claude Guibal et ses ambi-tions politiques, Colette Giudicelli «re-

nie» son fils. Elle a honte de son cursus scolaire.

Le chantage. > Gérard Jourdan possède un garage et connaît tout Menton. La famille mène un grand train de vie. Mais Colette Giudicelli vise plus haut. Grâce aux relations de Jourdan, elle rencontre Jean-Claude Guibal, élu maire de Menton en 1988. Elle et se met avec lui et divorce de Jourdan. Selon Rémy Cabessa, elle récupère une villa de ce dernier en menaçant de dénoncer ses écarts de gestion.

Les rumeurs. > Colette Giudicelli est aujourd’hui sénatrice. Elle a eu vent que nous préparions un deuxième article sur Menton, et que nous étions en contact avec son fils, Rémy Cabessa. Elle cherche depuis à le décribiliser sur Menton, en faisant courir des rumeurs sur son passé judi-ciaire. Le casier judiciaire de Rémy Cabessa est pourtant bien vierge...

1 Le fils > En 1962, Colette Giudicelli, épouse son premier mari, Bernard Ca-bessa. Elle donne naissance à son fils,

Rémy, en 1963, à Lyon...

La tromperie. > La famille Cabessa possède des parfumeries. D’après son fils, Colette Giudicelli entretient une liaison avec le père de son mari, René Cabessa. Cela lui permet d’avoir la main sur les parfumeries. Elle rencontre alors Gérard Jourdan, issu d’une grosse famille mentonanise, et divorce de Bernard Cabessa en 1973. Elle récupère une villa de la famille Cabessa, en Corse...

Menton : Nouvelles révélationsPremière trahison : Colette Giudicelli manipule et trompe son premier mari

Deuxième trahison : Colette Giudicelli fait du chantage à son deuxième mari...

Troisième trahison : Colette Giudicelli renie et décribilise son fils...

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