26
Sociologie du Langage Introduction ; Enjeux des pratiques langagières (politique, sociale, théorique). I) Importance du langage dans la perception du fait social II) La place de la linguistique dans les sciences sociales (modèle théorique des sciences sociales jusque dans les années 1980 ; Saussure linguistique structurale) III) Langue et langage Chapitre 1) Le langage humain approche Anthropologique (anthropos ; être humain et logos ; discours de raison) E. Morin : Connaissance rationnelle de l’unité de l’être. Quelques apports de l’histoire, de la philosophie et de l’ethnologie : ces trois éléments feraient la synthèse de l’anthropologie. I) Origine des langues. (Philosophie, préhistoire et mythologique). II) Les fonctions (sociales) de la langue (typologie de Jacobson) III) L’oralité et l’écriture. (Platon ; que devient la parole quant elle est transcrite + néolithique = qu’est-ce que l’écriture permet des point de vu sociaux, forme social + différence entre trace, dessin et écriture) Chapitre 2) ; L’aspect linguistique ; le signe. I) Réflexion linguistique du Moyen Age au XXème siècle. II) La théorie du signe (rupture de PB De Saussure) la théorie saussurienne de la valeur du signe et de la linguistique comme science autonome. Chapitre 3) ; Langage humain, approche sociologique. I) Langue et stratification sociale. II) La langue standard (langue légitime, normativité) III) Langage comme pratique sexuée. IV) Parler Ordinaire. Chapitre 4 ; dé-symbolisation de la langue et mondialisation

Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

  • Upload
    vuhanh

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Sociologie du Langage

Introduction ;

Enjeux des pratiques langagières (politique, sociale, théorique).

I) Importance du langage dans la perception du fait socialII) La place de la linguistique dans les sciences sociales (modèle théorique des sciences

sociales jusque dans les années 1980 ; Saussure linguistique structurale) III) Langue et langage

Chapitre 1) Le langage humain approche Anthropologique (anthropos ; être humain et logos ; discours de raison) E. Morin : Connaissance rationnelle de l’unité de l’être.

Quelques apports de l’histoire, de la philosophie et de l’ethnologie : ces trois éléments feraient la synthèse de l’anthropologie.

I) Origine des langues. (Philosophie, préhistoire et mythologique).

II) Les fonctions (sociales) de la langue (typologie de Jacobson)

III) L’oralité et l’écriture. (Platon ; que devient la parole quant elle est transcrite + néolithique = qu’est-ce que l’écriture permet des point de vu sociaux, forme social + différence entre trace, dessin et écriture)

Chapitre 2) ; L’aspect linguistique ; le signe.

I) Réflexion linguistique du Moyen Age au XXème siècle. II) La théorie du signe (rupture de PB De Saussure) la théorie saussurienne de la valeur du

signe et de la linguistique comme science autonome.

Chapitre 3) ; Langage humain, approche sociologique.

I) Langue et stratification sociale.II) La langue standard (langue légitime, normativité)

III) Langage comme pratique sexuée.IV) Parler Ordinaire.

Chapitre 4 ; dé-symbolisation de la langue et mondialisation

Page 2: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

I) La fiction de Orwell ; les réalisation de la fixions, verrouiller le contrôle social ; la contrôle politique par la langue, pensée déterminé par la langue. (l’ouverture des mondes possible, comment l’utopie devient impossible à travers l’arme linguistique)

II) Indice de réalisation de la fiction.

Bibliographie :

Erving Goffman, « Façon de parler »William Labov, « Sociolinguistique »

Marina Yaguello, « les femmes et les mots »Michel De Certeau, « l’invention du quotidien »Ferdinand de Saussure, « cours de linguistique général »

Verina Aebischer, « parler masculin, parler féminin ».

George Moulin, « introduction à la sémiologie, clef pour la linguistique »E. Sapir « Anthropologie ».

Introduction

I) Importance du langage dans la perception du fait social

La langue est un « anthropos » car le langage articulé est la caractéristique de l’être humain. On va le retrouver à travers tous les textes de l’anthropologie.

Lévi-Strauss va étudier les mythologies : toute l’anthropologie regardera les récits fondateurs et il n’y aurait pas de pratiques sans mythe.

On accompagne sa vie avec un roman mythique, de fantasmagorie. Exemple le prénom donne déjà une place nous plaçant dans une lignée familiale.

Tout groupe collectif se fonde sur des récits fondateurs qui les précèdent.

Un des grandes constances des être humain c’est que se sont des fabricateurs de dieux et d’idoles qui sera une référence commune qui fondera le lien et le liant social.

Le récit fondateur est premier par rapport aux scts.

Page 3: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Françoise l’héritier : Le premier symbolisme, l’origine du langage parviendrait du symbolisme duel masculin/féminin ; cette bi-sexuation serait à l’origine de la langue permettant de symboliser par opposition. Car pour symboliser il faudrait opposer, la langue, par cela, ne pourrait pas émerger d’un monisme.

Comment les ethnologues ont été confrontés à la force de la parole ?

Pour eux le fait social est un fait de langage ; la différence de langage est une différence de prisme de réalité ; car si on ne nomme pas, est-ce que les choses existent.

Le surgissement de l’anthropos du mythe, de la langue est consubstantiel au fait social.

« Il faut considérer les faits sociaux comme des choses » Mais comment nommer une choses qui est en dehors de sa structure histoire, des sens qui l’ont fondé, du nom qui lui est imposée. Donc il faudrait aussi considérer les faits sociaux comme des choses langagières.

Il y aurait un déterminant du langage sur la pensée ; on ne peut pas penser ce qui n’est pas nommé .

La place de la linguistique dans les sciences sociales.

Saussure apporterait une rupture en posant l’approche structurale synchronique de la langue contre l’approche diachronique.

La linguistique structurale va devenir, à partir du tournant du 20ème siècle, le modèle des sciences sociales, non pas comme les sciences physiques mais comme la linguistique ; développement d’un cohérence de la linguistique jusque dans les années 1920 et il y aurait dans les sciences sociales, elle sera la science reine ; la sociologie et l’anthropologie tendront à devenir aussi structurale que la linguistique jusqu’à Bourdieu qui critiquera virulemment cette méthode.

Le modèle structural ne sera pas le seul à s’imposer en science sociale il y aura aussi l’interactionnisme symbolique ; échange de signe immédiat qui fait que la sct se reproduit. Les inds signifient en tout temps et ne pourraient pas ne pas signifier et cela sera le ressort de l’échange symbolique et l’importance des signification, on le retrouvera dans le mouvement américain, puis l’importance du signe ira aussi dans la linguistique.

Saussure ne regarde pas la langue mais le langage. La sociolinguistique sera une science trop formelle qui sera plus développée au USA.

(20ème parole au centre de la thérapie (Freud)

L’univers de l’imagination et du langage assemblé pour faire une science et une science pratique = psychanalyse s’installe. Et la sociologie et l’anthropologie sont prit dans ce mouvement ou la

Page 4: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

langue est au centre des débats.

Après se focus mis sur le langage dans les sciences sociale, il y aura un retrait, on ne parlera plus de linguistique car provisoirement, elle tend à se mathématiser et en voulant trop se formaliser, il y a un essoufflement.

Comment la question du langage qui avait disparue des sciences sociales revient-elle dans le questionnement ; avec des questionnements sur la baisse de l’orthographe, la colonisation par l’anglais (obligation de transmission de penser) PB de monolinguisme. Et à l’inverse la revendication des langues locales. (Homologie entre la structure politique de région et nationale).

• Concept de langue et langage.Les faits sociaux sont aussi des faits langagiers. Comment la linguistique va être le point de repère pour les sciences sociale. Le structuralisme est né avec le langage. Quelle est la distinction entre langue et langage ?La langue : C’est un système de signe audio phonatoire qui constitue le système d’échanges interhumains. Langue est un matériau linguistique. Il y a de l’oral. Ce système est un système articuler, à la différence du cri, il y a du silence, un mot se détache d’un autre dans son énoncé. Construit autour de séparation. Le cri déforme le mot. Matériaux linguistique car c’est construit à partir d’un modèle (langage des signes = langage substitutif). Langage fait pour les échanges ici et langue que lorsque l’on parle de matériaux linguistiques et le langage désigne toutes les signes. Ce qui est dans la parole, la para linguistique va faire signe. Les gestes sont un langage qui est un facteur péri linguistique (il a sa propre logique). On ne peut pas ne pas signifier. Par exemple s’il on ne dit rien, dire rien ne signifie une position. Autre élément qui signifie sont les vêtements qui sont aussi mis par la tenue vestimentaire. Les objets d’accompagnement aussi (par Mauss et la « cosmétique ») signifient, ce sont des signes. C’est un langage mais pas matériaux linguistiques mais sa fait signe.La musique est un langage mais n’est pas une langue, les danses aussi sont un langage. L’image est un langage qui va susciter des commentaires linguistiques. Tout support crée la signification. Par exemple un roman passe dans un scénario et passe dans un film. On est souvent déçu lorsque l’on voit en image, lorsqu’il est objectivé, ainsi la transition envers un autre support crée le sens. Le médium a créé de nouveau message (portable) et a tué le message. La chose première est la langue. Mais peut-on avoir tous ces langages si l’on a pas la langue ? Traductible ou non ! L’art nous pose la question de savoir si la langue est première qui va permettre le reste. On a une sémiologie générale. Axe 1 : Le langage humain : approche (connaissance rationnel de l’unité de l’être). Intégration de l’histoire de la philosophie et d’anthropologie. C’est une synthèse des sciences sociales.

• Origine des langues (aspect mythologique, philosophique et historique)La question de l’origine est une question d’ordre mystique. C’est toutes les civilisations qui vont se poser la question de l’origine du langage humain car il y a un mystère de la capacité linguistique de l’espèce humaines, distinctif de l’espèces animale. Cela donne à l’espèce humaine sa supériorité. On va mettre dans ce langage (articulé) la caractéristique humaine (atropos). Toutes les civilisations vont chercher l’ainés. Les mythologies sont des tentatives

Page 5: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

d’explication. 3 exemples :• Civilisation grec : Platon va pencher sur la question de la langue. Développement d’un méta langage : rationalité sur la langue. Théorie sur les langues. Avant la philosophie les mythologie vont nous expliquer que la langue et venu aux hommes. Chez les grecs, 8ème siècle avant JC, trace d’âge d’or par Hésiode. Il se pose la question d’où vient la langue. Pour lui, il y a eu l’âge d’or (il y a que des hommes, on échappe à la génération, les hommes et les dieux parle la même langue, on est dans un espace éternel. Cette âge se brise par un homme et une femme : Prométhée et pandore. Prométhée veut s’affronter face aux dieux en ouvrant la boite de pandore en livrant les maux. Ainsi les hommes devront se reproduire. Mnémosyne (9 muses) est la mémoire. Il parle en leur bouche Hésiode, il ne tient sa langue que par la mémoire des muses c’est à dire la parole divine. C’est l’idée qu’il a une mémoire que notre parole à une valeur anthologique. On valide la valeur de cette convention. La transcendance divine permet de mettre le réel et la langue comme valide. Il y a besoin de transcendance. La suppression de la mère se développe, un mouvement américain, qui consiste à dire, nous serons débarrassé de nos névroses lorsque l’on pourra créer nos enfants. Fantasme des hommes se reproduire (mythe de l’âge d’or). Donc les divinités donne sens au mot)• Modèle du mali : la parole chez les dogons, le problème est comment le dieu nomos créer le monde. Sa bouche crée le monde, qui est forme le tissu, lorsqu’il parle il crée le monde car il tisse par sa bouche. De la parole même se crée le monde. On a ici l’origine de la langue et du monde. En même temps que le réel se parle.• Chez les chrétiens : au début de l’évangile, le verbe est une parole. Idée que le dieu chrétien en pensant créer le monde. C’est Adam qui va nommer (parole Adamique) et le fait de prononcer est une forme de dégradation, une parole transmis par dieu. Lui ne prononce pas mais a une pensée créatrice. Exemples qui cherche à savoir le pourquoi du langage. La pensée naturaliste et évolutionniste vont nous parler d’une genèse des langues (Buffon et Darwin) qui va conduire à cette idée de vouloir loger le langage dans une partie du cerveau, où est-ce que l’on peut le placer. Ce modèle naturaliste va retrouver son expression dans l’air de Broca. Dans le cerveau on va voir un lieu de la langue. Cette zone n’a pas était sans lien avec les naturalistes qui disent qu’il avait fallu redressement, libération de la main et agrandissement de la zone cérébrale ce qui nous fait pensé que les premiers hommes n’avait pas de langage articulé (qui n’était transmis que par les dieux), mais un proto langage. Le langage ici est venu dans une évolution. Ces idées sont présentes dès la Grèce antique. Quand est ce que l’on passe du proto langage au langage articulé. L’anthropologie va se poser la question de l’origine (Lerecourant, le geste et la parole : livre) ; il va dire qu’il est cette libération de la main, extension du cerveau, mais cette condition physiologique ne suffit pas à créer de la langue. La langue vient du travail, c’est-à-dire la nécessité de coopération ou un division de tâche. Trouver une manière de signifier un rythme ou un enchainement. On est dans un système d’échange économique. La langue suppose un ordre économique (si on travail c’est pour produire) avec une hiérarchie, ordre politique qui permet cette division des taches et la distribution des tâches. Pour qu’il y ait langue, il faut qu’il y est un ordre social, système objectif d’échange économique, politique et rituel• Les fonctions de la langue (6 fonctions de la langue)Théorie de Jackobson, va faire partie d’un cercle linguistique. Il va travailler chez l’acquisition

Page 6: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

du langage chez l’enfant. Il y a codage est décodage. On va poser un locuteur et un interlocuteur (système de codage et de décodage). On pense la langue en synergie entre celui qui reçoit et celui qui émet. On a le contexte, le message, le code et le contact. Suivant que la parole va être dirigé, on va avoir une fonction. • Lorsque le langage va vers le locuteur on a une fonction expressive. Langage tourné vers le locuteur lui-même. Relation de confidence, l’adolescence. Cette fonction ne va pas du tout de soi. Il faut qu’on ait acquis un statut du sujet. Cette fonction malgré nous s’exprime quand même, la voix et le geste disent bien quelque chose du sujet sans qu’ils puissent le maitriser. Fonction expressive à son insu. Elle est implicitement an jeu. On ne dit jamais ce que l’on croit dire. Quand le langage est centré sur l’émetteur lui même.

• Fonction conative pour l’interlocuteur : quels sont les discours tournés vers le locuteur ? Lors d’un entretien par exemple. Les copies d’examen aussi. Le paradoxe du comédien (personne/personnage), il doit pour convaincre être dans son personnage mais il doit avoir assez de conviction pour l’interpréter (Diderot). Le président aussi. C’est quand le discourt est centré sur le récepteur.

• Fonction phatique vers le contact, le contact est privilégié. La langue ne sert qu’à rassurer sur le contact ou maintenir un lien, le contenu n’est pas très important. Il suffit d’être en bon terme (bonjour, comment ça va). Donner un signe a un certain nombre de gens dans un cercle amicale. Quand le discourt est centré entre le récepteur et l’interlocuteur ; le contenu n’a pas d’importance (veux de bonne année ; ritualité). C’est l’idée du maintient du lien ou de la continuité du lien.

• Fonction méta linguistique pour le code ; quand le propos est centré sur la langue, sur le propos lui même. Différente fonction ; la fonction poétique centrée sur le message et la fonction référentielle quand c’est centré sur le contenu le contexte. (métalinguistique : quand le langage parle du langage).• Pour la fonction poétique ; comme tout énoncé ayant une forme, on peut voir cette fonction dans les slogans. Ce centrage sur la forme est important. Tout discours entre les personnes sont obligé de rentrer dans une forme narrative, fore classique de l’énoncé. Donc c’est la forme travaillée d’un message

• Pour la fonction référentielle : C’est quand un propos qui est préférentiellement centré sur un contenu (didactique). On parle ici d’un primat, car dans la réalité tout est lié et on ne peut pas distincte le forme du contenu. Toutes ces fonctions peuvent être détachées analytiquement mais il faut bien garder à l’esprit qu’elles sont en synergie. Critique de Jackobson : Un code est un ensemble de signe conventionnel monosémique (qui n’a qu’un seul sens comme le code de la route). Le langage n’est donc pas un ensemble de signe conventionnel monosémique. Il est polysémique qui peut entrainer des malentendus. La

Page 7: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

langue contrairement à un code aurait une caractéristique inférentielle (la déduction) ; cela étant car cela désigne le fait que ce qui suit est dépendant de ce qui précède. Le sens de la discutions arrive au fur et à mesure en fonction de ce que j’ai dit précédemment. La langue est polysémique et fonctionne sur deux axes ; • L’axe syntagmatique ; (Illusion de la monosémie) quand on a une définition par genre et différence spécifique ; une définition pour un mot (dictionnaire). Mais quand on parle, on n’est pas dans un dico. • L’axe paradigmatique ; Chaque mot a une couleur, une configuration d’une époque, d’une circonstance et d’un milieu social qui l’a utilisé ; il y a une concrétude du mot : les mots ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Un même un mot ne va par avoir le même sens symbolique pour les inds dans les classes sociales, dans des époques spécifiques. Donc on est bien dans de la polysémie.

On va aussi parler d’un langage connotatif (de l’ordre de la métaphore) et dénotatif (de l’ordre analytique).

• Notion performative (Austin) ; « Quand dire c’est faire » osmose entre parole et action. Austin ne regardera que quand le langage est immédiatement actif, mais ensuite certains auteurs iront jusqu’à dire que tout langage est un acte et par cela performatif : qui provient d’un ordre social, qu’il le déplace etc. Deux visions théoriques sur le discourt performatif :

• Un discourt acquière une force par son contenu, par le fait qu’il soit bien énoncé, qu’il respect les codes et normes. (Quintilien) • Seul la légitimité de l’orateur installe la légitimité de ce qui est dit. (Cicéron ; Bourdieu était Cicéronien) (Stratégie de Condescendance)

Goffman ; la façon de parler est une manière de sauver la face. Compétence ou performance linguistique ;

• Compétence l’ensemble des formes lexicales que l’on possède intérieurement, que l’on a intériorisé.• La performance linguistique c’est l’actualisation de ce langage dans des situation concrète ; comment on utilise ce que l’on a intériorisé.

III) L’oralité et l’écriture. (Platon ; que devient la parole quant elle est transcrite +

néolithique = qu’est-ce que l’écriture permet des point de vu sociaux, forme social + différence entre trace, dessin et écriture)

A) langage et système symbolique de communication Quand avons-nous des systèmes de communication symbolique (primaire et complexe) ? Un système de communication nait quand il y a un convention de signe qui vont être interpréter, qui vont renvoyer à des référentiels (interprétation d’un signal). • Un système symbolique primaire n’est pas du à la langue, mais qui est de l’ordre du corporelle, des sons de la voix. (Pulsion de contact/ rite piaculaire dépassant la

Page 8: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

langage, on va trouver d’autre forme de lien de symbolisme fondamental). C’est un système symbolique de communication qui nous accompagne tout au long de notre vie. • Un système symbolique complexe est lui rapport au langage articulé mais qui est un système ouvert qui accueil tjrs de nouveaux mots et les nouveaux éléments restructureraient l’ensemble de la langue. C’est un système où on peut opérer des déplacements, déclinant des synonymes, métaphorisant. La question du silence est aussi à prendre en compte ; dire ne c’est pas dire : car parler c’est aussi un acte de silence, car on ne peut pas tout dire et par cela, quand on parle, on dit moins de chose que l’on ne passe sous silence tous les possibles que l’on aurait pu dire. Le langage est une négativité, il y a un nomadisme du langage. B) Langage humain/animalDès la pensé antique, les hommes parlant ce sont dit qu’ils étaient les seuls à avoir un langage. Un des premiers à poser une étanchéité totale entre le langage humain animal c’est Descartes. Il distingue l’homme de la machine. Cela permet de limiter l’anthropomorphisme (projeter les sentiments humains sur les animaux.) Il va y avoir un débat va s’opérer pour savoir si les animaux n’ont pas un langage zoosémiotique (possibilité de symbolisation). Car on pensait que le langage animal et leur signe de communication était de type iconique et en continue (et pas en unité discrète, digitale ou analytique). Karl Venfrisch découvre un langage des abeilles et montre que les abeilles communiquent entre elles. Mais cela n’est pas un système langagier complexe. On avait avant affirmé que le langage animal était iconique et continue. (Image pour être décodé par) qui s’opposerai à un langage digital, discret ; langage articuler par unités séparées. Donc il y aurait une délégitimation du langage animal pour certain. Composite entre langage iconique et digital. Il va y avoir un linguiste/philosophe ; Benveniste « PB de linguistique générale » ; c’était un temps où les chercheurs prenaient beaucoup de temps pour écrire. Il va établir une argumentation qui est instruite par Saussure, de la double articulation du langage humain. Il dit que pour le langage des abeilles, on constate que à la diff d’un langage humain, il n’y aurait jamais de réponse. Cela veut dire que la nature inférentielle du langage n’est pas présente car il n’y a pas de prémices de réponse. On va parler d’un système de signaux clos. Pour clore ce discours, le langage animal ne possède pas la double articulation qui est une caractéristique du langage humain. • Double articulation : C’est l’articulation d’unité minimale de son et de sens. Pour le son se sont des phonèmes, pour le sens se sont des monème (signification).Le phonème est complexe qui va être théorisé très tardivement 1915. Car tous les sons ne sont pas des phonèmes ; le phonème est un son articulé à l’intérieur d’une langue. Le monème est l’unité minimale de sens ; ce n’est pas le mot mais plutôt représenté dans la syntaxe et la grammaire (verbe conjugué). C’est tout ce qui fait sens dans la syntaxe à l’intérieur de la langue. Cette double articulation est propre au langage humain. Mais les travaux sur le langage animal vont se poursuivre. On va même avoir une discipline la zoosémiotique dans les années 1970 et qui va prendre de l’ampleur et va avoir un enjeu politique aux USA où on va développer tout un secteur sur le langage des grand singe pour montrer que les capacités symboliques sont plus complexe que ce qu’on imaginait.

Page 9: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

On découvre que on va pouvoir développer la question de l’associativité. On peut présenter l’image d’un aliment, puis que la forme, et encore une couleur. Ils seraient capables de conceptualiser les couleurs et les formes. Donc il pouvait y à voir des éléments de syntaxe : additionner.On veut démontrer un palette symbolique animale qui peut s’ouvrir ; syntaxe et associativité de couleur et forme. On s’aperçoit qu’il n’y a pas de transmission du langage, même si un signe peut appréhender des systèmes symboliques complexes, les singes ne peuvent pas se transmettre un langage entre eux. Pourquoi vouloir savoir si les grands singes pourrait se rapprocher de l’homme au niveau linguistique ? Par logique anti-spéciste : entre l’humain et l’animal, il n’y a pas de différence. Danger de naturalisation du langage humain. Dèsymbolisation de la langue humain, elle n’est plus que considérée comme vecteur instrumentale de communication.Sursymbolisation du langage animal s’accompagne en parallèle d’une dèsymbolisation du langage humain.

C) Les grands systèmes de transposition graphique. (écriture)Autant le langage oral ne peut pas être daté, le langage écrit, lui le peut ; c’est une révolution technolinguisitique. On la date du néolithique, le moment où on va avoir une sédentarisation des peuples (développement de l’agriculture) qui connaisse les techniques de poterie et tissage qui suppose un apprentissage de comptage. C’est le moment où les conditions sociales d’émergence de l’écriture sont réunit.La première écriture apparaît en Mésopotamie avec une écriture sumérienne pictographique qui évoluera vers une écriture sémitique. 1000 ans après l’écriture hiéroglyphique découverte qu’au 19ème par Champollion. Ce Langage mélange la pictographie, la phonétique et la symbolique. Un siècle après l’écriture idéographique chinoise apparaît. Le premier alphabet est Grec ; c’est une chose abstraite qui se dégage du sens ; plus comme une convention alphabétique de l’écriture. (écriture arabe écriture consonantique, le Brahmique écriture consonantique). Une hypothèse dit qu’il y aurait une évolution dans l’abstraction ; premièrement le pictographie proche de l’image, après une image hiéroglyphe mélangeant l’image du symbole, pour ensuite ne garder que l’idée se conceptualisant, rationalisant la transmission. L’écriture phonétique est l’écriture la plus abstraite du sens. Le trait, les graphies précèdent l’écriture ; on a commencé à faire image avant de faire écriture. La trace des rituels, avait pour fonction celle de mémorisation ; cette polygraphie, l’image à précédé la transcription graphie de l’image. Ecriture pictographique = éléments qui font l’image des choses et des mots. Il faut qu’il y ait une image des mots pour qu’il y ait écriture. Mais est-ce que l’écrit est il indépendant de l’oral ? Déridal dit que les échanges primaires ont été le graphisme avant d’être oral. (Image précède l’écriture)

D) Ecriture et pouvoir. Il va y avoir une tradition intellectuelle française qui va être critique par rapport à l’écriture qui centre chez Rousseau qui va mettre en rapport l’écriture avec la dissymétrie orale (la

Page 10: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

démocratie n’étant possible qu’à l’orale) et que l’écriture sera une captation de pouvoir. Elle va être pensé comme un moment de rupture qui sera marquée par une appropriation des pouvoirs.Lévi-Strauss ; l’écriture suppose des scts hiérarchie et des rapports de maître à esclave (exploitation). Par cela, l’écriture est un besoin de monopoliser un certain nombre de privilège (symbolique, politique, économique) Dans « Triste Tropique » il y a ce drôle de récit du brésil (4 tribus indiennes) -> différence de qualité graphiques des tribus. Il déduit de cela que l’écriture est bien une captation de pouvoir qui est lié à une hiérarchie sociale.Toutes les scts sont hiérarchisées et plus ou moins toutes les scts ont connues des formes d’écritures (pas toutes). Dans le début de la fixation des écrits, il y aura un monopole d’initiés. (L’écriture ne fabrique pas la hiérarchie, elle la précède).La fonction d’écrire ne peut pas se comprendre que dans un but de pouvoir : l’écrit permet de résoudre des PB économique (compter et redistribuer pour les scts sédentaires), religieux (le mythes cosmiques répondant au principe de causalité) qui ont été parfois tracer, mais il a besoin de les fixer pour les transmettre, et un besoin symbolique pour faire passer les mythes identitaires (légendes, proverbes).Cela créé aussi par exemple des cléricatures ; il ont par leur position sociale et religieuse, le monopole de l’écriture. Au 19ème, les ouvriers de l’imprimerie auront aussi un statut particulier. L’écriture permet l’appropriation des biens symboliques mais attention, le pouvoir peut se retourné (lutte pour l’apprendre à lire et écrire).

E) Ecriture et révolution cognitive. J. Goody « la révolution graphique ».L’écriture va répondre aux besoins prosaïques aux fixations, conservations, transmissions. Mais pour lui, c’est le fait que L’écriture met en place • Une rationalité arithmétique : On prend compte de l’infini qui ne peut se conceptualiser que par l’écriture. • Une rationalité Géométrique : La parole se déroule dans le temps alors que l’écrit sera dans l’espace. Cela permet de travailler dans l’espace (tableau) cela augmente les possibilités• Une rationalité logique : on passe à un degré d’abstraction plus élevé. Quand on a l’espace de la page, on a aussi l’esthétique du plan qui repose la question qui redistribue la question du silence dans l’écriture (le poème dans la page). Un mot écrit peu symboliser autrement qu’à l’oral.

Page 11: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Texte Louis Auroux Thèses simples :

• L’écrit change le statut de la parole humaine.• L’écrit n’est pas le redoublement du langage parlé. • L’écrit est le cadre d’opérations logiques inédites.Concepts : • Graphématisation :• Déictique (deixis) :• Notion de dialecte : • Littéralisation : Thèmes : • Standardisation :• Mémoire :• Enonciation :Introduction du texte : introduction entre Rousseau et Platon en antithèse.Il prend le contre pied de Rousseau : l’effet positif de l’écriture. 1) Plaidoyer pour l’écriture qui s’articule : • La standardisation : • L’effacement de la singularité du locuteur et de l’effet de face à face : • Installation d’un référentiel : • Autre rapport à la mémoire : 2) Ecriture comme langage du locuteur absent. • Les modifications techniques de l’énonciation (Déictique)• Modification intellectuelle de la réception de l’énoncé. 3) L’articulation de l’oral à l’écrit :

4) Graphématisation• thèses dépentanise (l’écrit est immédiatement calqué sur l’oral) • indépendantiste (écrit ≠ de l’oral). 5) Spécificité de la raison graphique

Il commence par expliquer ce que lui refuse (la tradition française qui dévalorise l’écrit)

Page 12: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Il évoque l’idée de l’écriture par rapport à Platon « Cratyl » : il se sens déposséder de son logos quand il est extérieur à lui.Pour Rousseau, le langage vient des émotions primaires : les gens parlent car c’est à comprendre comme une réactivité des grandes émotions fondamentales ; la peur, le plaisir, la colère, la souffrance. Le langage viendrait de ces émotions et de ce besoin de les communiquer. L’intersubjectivité vient de cette essence signalétique nécessaire.En disant cela, sa vision de l’écrit sera très lié à la manière dont il a penser la naissance de la langue ; l’oral permettra de communiquer de l’affectivité sous un mode singulier alors qu’avec l’écrit, on échange de la rationalité sur un mode général. (Perte de la coprésence, de la subjectivité, politique (quand on ne s’adresse pas à un autre de manière direct avec des échange d’opinions), perte du silence : l’écrit est penser sous l’idée d’une perte). Michel de Certeau « l’invention du quotidien » ; il va essayer de travailler entre l’oralité et l’écriture.Auroux va ensuite montrer la supériorité de l’écrit définitive : il va dire les choses correctes, discutables et ethnocentrées. Standardisation : elle est une valeur car c’est une mise en forme fixe : l’écrit va objectiver l’articulation (unités discrètes) : ce qui fixe le langage et sa composition c’est l’écriture. (Chaque langue à sa propre grammaire) le français se stabilise grammaticalement au 17ème siècle. Déclin de la variabilité de la spécificité individuelle par la langue écrite : on perd des information sur la personne qui parle/écrit. Il faut entendre les circonstances de la locution. Mais est-ce que tout ça est effacé dans un écrit ? Non. Axe paradigmatique du langage : il y a plein de trace de l’auteur. Il y aura une autre idée ; on va parler que l'écrit est stable, qu'il créé un référentiel stable et que l'oral n'a pas de référentiel.

Mais cette fixation par l’écrit, s’étale du 9 au 17ème siècle ; donc c’est relative car sur le long terme. De plus cela n’est jamais vraiment fixé car il y a tjrs des variabilités de la grammaire et du lexique.

Rousseau (orale interactivité, face à face/écrit, on perd des information sur le locuteur).

Mais est-ce que l’écrit élimine toutes les informations de l’auteur ? Non car on peut tjrs apprendre de l’origine sociale de l’auteur, de ces attitudes par l’écrit. On trouve peut y trouver un rapport social : car un écrit est destiné à…

Les mots sont polysémiques ; donc les mots écrit ou oraux valent de manière différente.

Puis quand est il de la transmission historique des évènements : seul l’écrit nous permet de faire d l’histoire.

Puis les écarts à l’écrit sont des écarts sanctionnés.

La variation dialectale est courante dans toutes les communautés humaines. Un dialecte est un concept que l’on retrouve dans le dico de linguistique élaboré durant les années fortes de la linguistiques ; c’est une langue possédant un lexique et une grammaire mais qui est parlé par un ensemble restreint qui n’a pas eu assez de force sociale pour s’imposer avec leur langue ; en France il y a eu et il y a beaucoup de dialecte mais une normalisation de la langue (12ème-17ème siècle). Il y

Page 13: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

a des pays ou la normalisation d’Etat ne c’est pas fait où il y a une superposition de dialectes.

Il y aura des dialectes sociaux :

• Dialecte de travail et de métier ; ésotérique, non maîtrisé par les profanes

• Dialecte de classe sociale :

Platon ; « je vais retourner l’huitre »

Auroux est ethnocentré sur la notion de mémoire.

Il dit que l’écriture va transformer le rapport à la mémoire. Mais il va établir une hiérarchie entre la forme et le contenu.

Dans la transmission orale, c’est de la peu près. Hors se serait faux pour les scts orales.

Il ne faut pas dissocier la forme et le contenu ; hypertrophie de la mémoire dans les scts orales ; procédés mémoriels. Nuance sur la stabilité des textes.

L’écriture ; le langage du locuteur absent ; il y a des modifications techniques de l’écrit qui introduit des modification comme les déictiques et intellectuelles : la déictique est un concept de la linguistique.

Coordonnées Déictiques ; la situation dans laquelle un énoncé est produit, définit, par sa relation au locuteur (je) au lieu ici et au temps maintenant de l’énoncé.

La déixis ; c’est une sorte de geste verbal qui montre, qui désigne. C’est l’ensemble des énoncés qui se comportent comme des gestes verbaux.

Exemple ; si je suis à l’oral, le locuteur doit être identifié pour être comprit.

Dans les modifications intellectuelles : l’écrit emprisonne le locuteur ; je ne peux pas interrompre un écrit, ou changer l’argumentions. Alors que les paroles sont des dialogies. Mais l’écrit aussi serait dialogique. Car quand on écrit, on pense être lu, donc on imagine un destinataire. Donc c’est aussi une initiation à la dialogie ; le récepteur absent, le locuteur absent est imaginé au sein même de l’écriture. On écrit pour et pas dans le vide.

Dans le langage écrit, il y a une possibilité de la complexité ; Proust ne pourrait pas être à l’oral car trop compliqué (comme le cours).

La passage de l’oral à l’écrit ; il oppose des thèses dépendantistes (l’écrit est la transposition de l’oral) ou autonomistes (l’écrit n’est pas la transposition de l’oral).

Page 14: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Ecriture un calque de l’oral ? On pourrait le croire si on se place dans des alphabets comme le notre (consonnes, voyelles) : le minimum phonétique on peut dire que oui l’écriture est dépendante et découle immédiatement de l’oral et qu’elle en est entièrement issus.

Mais il y a une autonomie de l’oral par rapport à l’écrit ; langue qui on d’autre type d’écriture. On peut le voir dans la ponctuation ; on invente une respiration dans la phrase. (, ; …) Modulation de la respiration et de l’intervalle. Il y a des morphèmes visuels.

Le concept de graphématisation ; c’est à dire que l’on a substituer aux élément sensoriels, des signes aux choses et on a changer notre rapport à notre biotope et nos capacités de repérage. On a remplacer ses repères de sens sur des repères signalétiques : on va dans une graphématisation (substitution de signes par rapport aux choses) comme la monnaie qui passe de l’étalon or à une monnaie scripturale.

Comment l’écriture est une évolue de la rationalité : numération, comptabilité, infinité,

Page 15: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Chapitre 2) ; L’aspect linguistique ; le signe.

I) Réflexion linguistique du Moyen Age au XXème siècle.

Grandes dates pour la formation de la langue en France.

Chronologie : il voit naitre l’organisation de l’enseignement ; 1ère universités qui étaient le prolongement des monastères. Elles sont autour de la logique, grammaire, dialectique avec la musique. Car elle est mathématisée (science des intervalle et rapport). Le Latin sera la langue de la religion, science, administration qui ne sera pas celui que l’on parle.

On considère que les dialectes n’ont pas de grammaire et que seule la langue latine à une grammaire ; on va étudier les grammaires des autres langues à travers la grammaire latine. A la fin de ce haut Moyen Age (1340) Wallenstein ; « tractatus des suppositions»

Les travaux logiques sur la langue sont fort, on travail sur la rhétorique et le matériaux qui est la demeure humaine par excellence.

Il va y avoir une découverte de la grammaire des langues vernaculaires.

Grandes Dates :

• 842 (9ème siècle) : Serment de Strasbourg, les petits fils de Charlemagne n’arrive pas à se partager la succession : c’est le moment où on va diviser une partie de la Francia occidentalis qui sera tourner vers une langue romane, une unité politique sera centrée sur une unité linguistique et la Tudesque (ancêtre de l’allemand) pour la Francia orientalis. Il y a donc une unité politique va se faire sur une décision de division par une unité relative ; celle de la linguistique.

• 1539 ; Edits de Villers-Cotterêts : François 1er premier décide de diviser de diviser une langue profane (langue François ; affaires d’Etat) et sacré : l’ensemble des registre paroissiaux seront transmis en langue François : Etat civil, acte notarié etc. il y a une rupture idéologie/politique et d’identifiant ; le pouvoir s’identifie à la communauté nationale notamment à travers une langue avec une langue latine qui est réservée aux choses sacrée : période d’enrichissement de la langue française. Il doit y avoir des équivalent français du latin : nouvelles figures de styles mises en place ; métonymie, hyperbole… et des empreints d’argot de métiers. En 1450 : naissance de l’imprimerie -> possibilité de diffusion (notamment bible en Grec). (On dissocie la langue du sacré)

• Le 17ème siècle (le Grand siècle) ; Gds auteurs, Corneille, Racine, Molière : le statut de l’écrivain se construit avec une institution qui est créée en 1632 (1635) qui est l’académie française : l’écrivain à une autonomie mais peut être contrôler. Le naissance des écrivains en langues vernaculaires se passent à ce moment : alexandrin, roman… Mais la science reste tjrs en latin, cela prendra relativement fin en 1637 (le Cid de Corneille) mais aussi le 1er ouvrage de science de Descartes : passage de la langue scientifique du latin en français : désacralisation de la

Page 16: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

parole scientifique et légitimité scientifique de la langue profane. Une institution sera forte pour garder un patrimoine de gds textes : la Comédie française (1680) -> notion de troupe presque fonctionnarisé des comédiens avec retraite. Forme originale de forme pour l’époque. Ces comédiens sont chargés de garder les patrimoines des textes en les faisant perdurer.

Ces dates sont des dates fortes sur comment c’est fixé c’est inscrit et diffusé l’écrit de la langue française.

Donc concernant le Signe : Cette question est préalable à Saussure

On va distinguer, signe, signal, symbole, symptômes et indices/ Signe conscient et signe inconscient/ Distinction entre signe naturel, analogique et signe codé.

Pour La réflexion sur le signe, toute les civilisations humaine sauraient cherchées à lire les signe : volonté interprétative : prendre un élément pour une trace quelconque (visuelle, auditive) pour le référer à un sens. Interprétation une apparition visuelle ou auditive = nécessité à symboliser : oracle va chercher à trouver le futur dans des entrailles etc ; lecture prévisionnel (rationnelle/magique) comme l’astrologie.

Cette interprétation magique ou rationnelle traverse tjrs toutes les scts ; on ne peut pas diviser la magie et la raison car la croyance en la science est une forme de magie.

L y a donc une lecture anthropologie des signes.

Pour ce qui est des signes naturels, analogiques et signes codés :

• Signes naturels : quand il y a un rapport de nécessité entre l’élément (apparition, audition) et le sens que je vais lui donner, donc entre la trace et se qu’il signifie. (Sol mouillé -> pluie). = (exemple le signal,)

• Signes analogique : rapport de ressemblance entre l’élément visé et ce qu’il signifie ; (Images figuratives dans peinture, photo, dessein où il y a un rapport analogique entre la scène représenté et la signification d’une scène réelle/ Aristote ; théâtre scène d’imitation de la vie des hommes). Un symbole est une combinaison d’élément qui on un rapport de ressemblance avec ce qu’ils désignent : qui n’est pas conventionnelle. Les symboles sont en liens qui peuvent paraître conventionnelle quand on ignore le condensé historique mais sont le produit d’une histoire. Il y un rapport de ressemblance avec ce qu’ils désignent.

• Le signe codés : il ne va plus exprimer forcément quelque chose (signe graphique) ; on n’est pas dans un rapport de nécessité mais dans une rapport arbitraire entre l’élément et ce qu’il signifie. Les signes linguistiques seront considéré comme des signes codés ; il n’y aurait pas de causalité entre le signifiant (image sonore, graphique) et le signifié (ce qu’il désigne) par de rapport de causalité mais bien un rapport arbitraire entre une convention arbitraire le signifiant et le signifié.

Page 17: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Signe conscient (SC) et inconscient (SiC) :

Le langage serait un SC, le symptôme ne ressemble pas à sa cause donc est SiC, car aussi bien dans l’analyse des rêve ou de pathologie nous renvoi à une signification inconsciente.

Donc le langage est à cheval entre SC et SiC tout en étant un signe codé. Car on parle consciemment et inconsciemment.

Qu’est-ce qui, tout de même, il n’y a pas un lien de causalité de ressemblance entre le signifiant et le signifié ? Quels sont les indices qui pourraient mettre en cause cette idée que le langage n’est qu’un signe codé.

è Exemple les onomatopées : chacune des familles de langue possède une série de mot dont le son est assez proche de ce qu’il cherchaient à exprimer. Puis le mot « mot » en Grec ce dit « Mu » et cela aurait été la première syllabe prononcée. Donc on a l mot qui ressemble à l’origine de la langue. Donc ressemblance entre signifiant et signifié.

La thèse du langage comme signe codé peut être contesté. Car la langue ne serait peut être pas si arbitraire que cela : on retrouverait dans les langues des rapports de ressemblance entre les signifiants et les signifiés.

Du moment que la langue s’incarne, elle le fait dans une élocution et la logique de la parole on serait dans une logique non arbitraire car l’élocution n’est pas sans lien avec se que l’on va dire. Le situation d’interlocuteur est dans un rapport de ressemble avec celle du comédien ; mise en scène de la vie quotidienne : la parole imite ce que l’on cherche à dire. (Disposition émotive, affective, énergétique ; on va imiter ce que l’on cherche à transmettre). Donc la parole serait comprise entre signe codé et analytique.

Mais Saussure ne traitera pas de la parole.

Les théories du signe : arbitraire par rapport au référent :

On serait passer d’un système de triade (Signifiant, signifié et référent) à dyade (signifiant et signifié).

DE Platon de Descartes, on se situe dans une situation de mentalisme ; dans une logique de relative harmonie entre cette idée que il y a un flux mental qui trouve de manière adéquat ça capacité d’être dite ; il y a une adéquation entre le flux mental et la parole. La pensé trouve son image/concept. En plus, le référent dans cette harmonie trouve aussi une conception ans le réelle ; harmonie entre réalité, pensé et vocalisation) C’est la triade du signe ; la parole me renvoi à un système de triade.

La parole issue de ma pensée ne me trompe pas.

Page 18: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Cette idée va être critique par Descartes en émettant l’idée que la parole peut me tromper par rapport au réel. (A mettre en rapport avec les découverte de Copernic et Galilée). « Les méditations copernicienne » le langage continue à dire que le « soleil se couche » car cela renvoi à ma perception du réel et par au réel lui même, alors que c’est la terre qui tourne autour du soleil.

Le Signifiant, Signifié et référent sont remis en cause : le langage serait peu fiable pour désigner une réalité. Il faut donc penser le rapport entre la langue, la pensée et le réelle. Pour Descartes, le seul langage qui renvoi à du réel est le langage mathématique.

Cette triade sera abandonnée par F. Saussure, car pour lui la seule chose qui compte pour étudier en scientifique la langue, il faut penser le rapport arbitraire entre le signifiant et le signifié et même arbitraire par rapport au réel. Le lien réel pensée et langue qui étaient la PB de la Philo des 19ème

vont voler en éclat ; il y a un rapport arbitraire avec le réel.

Donc il y aura un double arbitraire = signifiant, signifié/ référent, réel = la langue est une structure qui fonctionne de manière autonome et le rapport au réel ne doit pas se faire étudier par les linguistes.

Le texte de F. de Saussure : « identité, différente, valeur »

Il va concerner les grandes idées ; substance, formes, valeur, identité, signification.

F. de Saussure 1857-1913 : il passe sa thèse en 1880 à Genève (famille Juive, protestante) il travaillera au collège de France mais retournera à Genève. (il fera de la linguistique et pas de la sémiologie) dans les années 1870-71 c’est la où il élabore sa CLG (cours de linguistique générale) qui sera curieusement un cours sur la structure de la langue et ne regardera pas la langue en tant que telle ; il n’écrira pas ses cours, on peut aujourd’hui retrouver sa CLG que grâce à ces notes d’étudiants.

Cette théorie structuraliste abstraite n’a eu une transmission qui n’a été que orale.

Une linguistique structurale naitra dans les années 1930 aux USA par Bloomfield.

F. de Saussure rêve de faire une sémiologie (science des signes) des rites sociaux.

Les thèses du texte :

• La langue est une forme et non une substance : c’est dans la conclusion.

• L’identité du signe n’existe pas en soi : (deux première pages avec trois temps : il va distinguer

Page 19: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

l’identité matérielle et relationnelle ; de quelle identité le signe relève t’il/la notion d’identité négative/de l’identité différentielle du signe nait la valeur) il va falloir distinguer valeur et signification

• De la valeur nait la signification : rapport entre valeur et signification.

Alors la langue est une forme et pas un substance : cela serait l’essentiel de l’apport de F. de Saussure. Cela est a pensé du point de vu phonétique et sémantique :

Le monde idéel produit par l’esprit est une masse amorphe, seul la langue, le lexique, la grammaire va donner forme à cette pensée ; ce flux idéel n’est pas une substance mais une forme ; ce qui se fixe dans les cadre d’une langue. C’est la langue qui pense avant moi ; sans langue pas de penser, il n’y a pas un référent universel, donc les ≠ langues ne rendraient pas comptes d’un réel universel mais vont le couper selon le cadre qui les structure. Ce n’est pas ma pensé de l’espace et du temps mais selon la façon décline le temps au travers des temps (futurs, prétérit) les catégories du temps ne sont pas une substance de ma pensé mais qu’une forme de ma langue. La pensé n’existe dans le cadre de la linguistique ; donc on accède jamais au réel (donc pas de question de référent). Cela rompt avec la langue comme nomenclature de la réalité.

De même, le son serait une matière amorphe, il serait sans forme ; la langue va sculpter le son dans un univers de phonème qui nous préexiste car on ne peut pas les changer, et ils vont s’imposer à nous par l’éducation. Les inds naissent dans des aires linguistiques où les phonèmes sont éloignés de la langue : univers de structuration phonétique.

Cela installe l’idée que la langue prédétermine la pensée.

La différence entre identité relationnelle et matérielle (exemple d’un train) :

Si je prends un train Paris-Genève à une heure, ce n’est pas le même train (différents wagons, chaises = identité relationnelle) ou exemple vêtement volé (chez moi -> retrouvé dans un magasin : c’est le même = identité matérielle).

Le signe linguistique relève d’une identité relationnelle : tout va dépendre de la place qu’il occupe. (Dent/dans, Mur/Mûr) (Aspect phonétique ou lexicale) le sens du terme m’est donné par sa position dans la phrase.

Mais qu’est-ce que l’identité négative ? (Dernière phrase extraite de la CLG fin Page 61)

La plus exact caractéristique des mots est d’être ce que les autres ne sont pas : donc l’identité ne serait plus relationnelle, l’identité de toute figure serait tjrs négative car elle est définit par ce qu’elle n’est pas ; il n’y a des différences que en terme positif.

Toute échelle lexicale, phonologie, n’est que système de différence qui se limitent entre elles (A ≠ U, le A est A car il n’est aucune des autre voyelle).

Page 20: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Cette idée de la définition de l’identité uniquement différentielle sans positif absolue se remarque dans la poésie « je est un autre » Rimbaud. Cette définition peut nous amener à penser qu’il n’y a pas d’identité positive. Est-on irréductible dans la permanence de notre être ? ; y a t’il une permanence entre tout les changement que l’on effectue (enfant/adulte, différents statut). Pour les interactionnistes le Je serait différents en fonction des situation dans lesquelles il se trouve. Je ne serais qu’une succession des rôles occupés. Difficulté de se débarrasser de l’Ipséité (ce qui fait que un inds est lui même et pas autre chose).

La définition de l’identité chez Bourdieu. Mmmmmi chez les Marxistes, il y a une identité positive ce qui va définir les classes sociale par les rapports de production.

Mais pour Bourdieu la distinction nous raconte l’histoire d’identité négative ; le bourgeois c’est celui qui n’est pas de la petite bourgeoise ; ces gouts, image du monde et de lui même ; on est tjrs dans l’identité référentiel et donc négative ; être c’est ne être pas autre chose. Et l’Habitus joue le rôle du rituel de la face, ce qui est le passé (Pb entre habitus et illusion biographie).

De l’identité différentielle du signe nait la valeur :

Page 64 : chacune des unités signifiants/signifiés est en lien avec d’autres unités : la signes sont des systèmes solidaire où les mots se définissent les uns les autres.

Pour comprendre cette délimitation réciproque : la valeur nait de la différence qu’elle à aux autres. La valeur des mots est donc liée à la présence des autres mots. La valeur se définit par le différentiel des mots pour le lexique comme pour le grammatical.

-> Inflexions verbales : pluriel (singulier/pluriel) on ne distingues pas le 2-3 dans la grammaire. Les déclinaison du temps.

La valeur, la signification va dépendre des unités réciproques des mots.

Les synonymes : il n’y a pas de synonyme absolue. (Axe syntagmatique = mot du dico synonyme absolue langue synchronique et axe paradigmatique = ce que l’on associe à un mot ->imaginaire social donc pas de synonyme absolue car les cultures sont variables)

Débat sur ça avec Bourdieu (qui à tord selon la prof : objectivité bonjour) : avoir peur, craindre et redouter ; cela serait des niveau de forme de langage (populaire, moyen, noble) cela reverrait à la manipulation des biens symbolique des agents et donc à leur positionnement social : on réaffirme ma capacité à ma placer dans l’ensemble des biens symbolique.

Page 21: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

Mais avoir peur, redouter sera dans le même champ lexical mais avoir peur = émotion primaire alors que craindre et redouter sont d’un ordre plus réflexif.

De la valeur nait la signification : la signification est sous la dépendance de la valeur mais comment les différencier : la valeur est-ce qui est potentiel (définition linguistique du signe) signification est la réalisation à l’intérieur d’une parole.

Quel est l’apport de Saussure ?

Il a eu cet apport d’analyse structural qui a eu un effet fort sur les science sociale qui fait naitre le structuralisme ; anthropologie/sociologie.

Critique du structuralisme : il n’explique pas le dynamisme historique puis tentation de la mathématisation. Il manque aussi les locuteurs et les interlocutions : sa langue est trop théorique.

Il avait idéalisé une sémiologie globale en étudiant la vie des signes dans la vie sociale.

Texte Bourdieu : 1975 : texte polémique car la linguistique est un discours concurrent.

Définition préalable de l’objet : il présuppose que quand on étudie al langue, on regarderait la langue valorisée. Mais il sur interpréterait un peu trop.

Les linguistes vont parlés de langue naturelle et de communauté linguistique naturelle (personne qui comprennent un langue à un moment donné). Pas pour Bourdieu car différentes classes sociales avec différents niveaux de lecture ; Mais on ne pourrait pas voir la langue que comme l’intervention de l’Etat ou de la politique.

Critique des sociaux linguistes : Se seraient des empiristes

Notion de marché linguistique :

Théorie matérialiste de l’économie des biens symbolique :

La rupture de la révolution française :

La légitimité de la langue, entre emploi et langage :

Axe 4 : Le langage humain : approche sociologique

Texte de Bourdieu dans le corpus, « fétichiste de la langue » apparait dans les années 80. Texte

Page 22: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

polémique. E texte s’inscrit dans un champ scientifique de concurrence et de rapport de force. A l’intérieur de cette lutte linguistique

La définition préalable de l’objet : 6 premières lignes. Quand on dit la langue on dit que les linguistique pense à la langue formel. Rendre un objet partiel pour la totalité de l’être. Ici prendre un élément social pour le tout. Les linguistiques parle d’un système et ne parle jamais de la hiérarchie de la valeur linguistique.

Critique de la communauté linguistique : les linguistiques vont parler de langue naturel, de communauté linguistique naturel. Pour eux on arrive dans un bain linguistique (naturel) et on va apprendre la langue du milieu ambiant. Bourdieu critique la notion de « communauté linguistique » car il y a un niveau de langue suivant l’origine social, les fréquentation. Quel que soit le niveau de langue francophone, il y a un minimum de compréhension, tout le monde arrive à ce faire comprendre. Lui parle d’habitus linguistique plutôt de communauté linguistique et communauté d’intercompréhension.

Les linguistiques oublient la genèse, Saussure dans la diffusion des termes dit que la langue construit son propre territoire. Ainsi Bourdieu dit que Saussure oubli la genèse de la langue. Le politique rentre en jeu ainsi car le territoire relève de l’instance de l’Etat et donc du politique. C’est par la langue (l’unité linguistique) que l’on va construire le territoire.

Critique des socio linguistes : dans le dernier paragraphe page 3, il va décrire qu’il vont être des empiriste qui décrive qu’i y a plusieurs sociolecte, des dialecte. Description purement empiriste et ce qui manque c’est une étude social (référence au VNA avec Labov).

Marché linguistique : p4 du corpus de Bourdieu

Il va la rendre équivalent au niveau du champ linguistique. Un marché linguistique s’impose quand il y a une homogénéisation relative de la langue. Idée qu’il y a un marché, une référence absolue, standard homogène de la langue, on suppose une normalisation achevée qui suppose une hiérarchie (syntaxe, grammaire, lexique).

Quand est ce que s’opère ce message linguistique ? ce champ existe-t-il ?

Apparition de dialecte suivant les province et de la sociolecte (parler selon la classe sociale) à partir de la marchandisation de la langue. Le champ est une image physique d’une notion d’attractivité et le marché notion économique.

Cette imposition d’une légitimité es défini comme un avant de la normalisation de langue, ce qui régler la pratique c’était l’habitus des pratiques de la langue d’intercompréhension faisant référence au communauté linguistique. Il y a des aires d’intercompréhension. Pour lui les linguistes sont dans les prénotions. Le locuteur n’est pas unanime donc communauté linguistique (le paysan à une parole qui le situe socialement).

Théorie matérialiste de l’économie des biens symboliques :

Dans la constitution du champ, (p5), il va critiquer les relativistes et les marxistes. Ce qui vont

Page 23: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

réduire les problèmes de langage à un problème de langue. Dénonce ceux qui attribut en dernière instance le symbolique. Il démonte ce qui sont ces concurrents. Ces concurrents sont les linguistes, les sociolinguistes, les culturalismes. Il apporte la seule théorie matérialiste des biens symboliques.

Il s’oppose à la valeur exposer par Saussure. Saussure avait dire que la valeur d’un signe ne se définit que part l’horizon des autres signes, logique de différenciation.

La valeur du signe chez Bourdieu ne se définit pas linguistiquement mais par une valeur extralinguistique. Il y est des mots qui soit plus prestigieux que d’autres, valeur sociale, mais ne valide en rien la théorie de Saussure.

Rupture de la révolution française :

Vision caricaturale : la normalisation du français suit la constitution du régime monarchique. La langue d’oïl serait la langue de la cours.

Le dictionnaire de Furetière aurait entériné cette normalisation et donc il y aurait l’établissement d’un champ mais lui aurait eu tous les ennuis du monde à publier son dictionnaire. Il le publiera au Pays-Bas. Ce dictionnaire s’oppose à l’académie française.

La RF va être décisive dans la normalisation de la langue ; c’est à ce moment-là que nous avons l’homogénéisation. Il y a une langue politico administratif qui s’impose et ne peut pas se traduire. Intraduisible populairement. Langue et nation avec François premier et avec le relais de l’école, idée de la consubstantialité. Quand l’école devient obligatoire, lien qui s’opère.

Les écrivains vont faire exploser la norme linguistique.

Légitimité de la correction linguistique entre emploi et langage :

· Langue et stratification sociale

Marché scolaire et du travail : les régions, notamment du Sud, en fonction des type d’industrialisation. Sélection pour l’emploi sur la conception linguistique.

· La question de la langue standard (Bourdieu) est-ce qu’il y a une langue standard, légitimité

· Langage comme pratique sexué (territoire de parole)

· Notion de parler ordinaire (Labov : anthropologue américain)

· Dé symbolisation de la langage et mondialisation (pensée déterminé par notre langue)

Josiane Boutet (sociologue linguiste) et Louis Queret (sociologue): répondent à la question de la langue standard.

Queret : il maintient la langue standard alors que Boutet non. Elle reconnait le marché linguistique car toute compétence linguistique est une compétence sociolinguistique. C’est-à-dire qu’on va faire un classement dans des situations.

Page 24: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

C’est pas pour ça qu’il existe une langue standard, c’est peut-être une fiction dit-elle. Toutes langues à des règles usages.

Linguiste Frei, qui a écrit la grammaire des fautes : il parle d’une linguistique fonctionnelle. Ce que l’on va considérer comme des erreurs et des fautes répond à la fonction d’économie de la langue.

Bibliographie :

Goffman, Façon de parler

William Labov, Socio linguistique

Marina Yaguello, Les mots et les femmes

Michel de Certeau, L’invention du quotidien sur l’oralité

Ferdinand de Saussure, Que sais-je

Verina Aebischer, Parler masculin féminin

Georges Mounin, Introduction à la sémiologie

Edouard de Sapir, Anthropologie

Josiane Boutet : donne une autre perspective sur la normalisation : elle part de l’hypothèse que les linguistes et que langage est une langue fictive et sinon on l’analyse de la même façon

Comment la langue ne doit pas être du coté du prescriptif ; parti instable et stable de la langue.

Notion de langue avancée ; grammaire des fautes de Frey. Il montre comment les fautes d’usage sont des logiques économiques du langage et linguistique et que c’est une façon de projeter une langue qui adviendra. C’est le moteur de la langue : principe d’économie que l’on trouve dans les usages parlé : pas de langue standard car même la langue avancée de la langue française relève de l’incorrection.

Mais pour Boutait cela est un contre-exemple de la vision prescriptive. Faute = innovation.

(à partir de quand peut on comprendre un langage commun ? il y a la nécessité de communauté linguiste dans laquelle on partage des métaphores, des analogies et il y a des ruptures dans les lieux communs.

Labov : sociolinguistique variationniste : il existe une langue standard quand il y a une pression extérieur au groupe : parler c’est forcément rentrer dans des formes lexicales, des règles fortes. Mais ces règles s’adaptent au cours de l’histoire et du quotidienne ; à un moment T, un groupe à une langue réglée. Et quand il y a une causalité externe qui vient changer les habitudes du groupe.

Page 25: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

(Acculturation rapide) commerce triangulaire.

L’autre hypothèse est de dire qu’il y a un bien une stylisation par groupe des langues.

Louis Queret : pour lui le langage est bien standard. C’est une langue qui se donne à elle même des règles de prescription. Métalangage de la langue. C’est la seule langue qui produit sa propre prescription.

Boutait va faire allusion a Bakhtine : il va introduire des variations : il va dire que on est dans la logique des théories de l’énonciation, tout langage s’adresse à quelqu’un (logique d’interlocution) il étant en parlant d’un dialogie généralisé : toutes paroles contient déjà l’anticipation d’une réponse : tout ce qui est pensé pour être dit à déjà été anticipé.

On va voir la notion intertextualité : les textes répondent aux textes. Polyphonie généralisée. Il va distinguer le thème et la signification : l’axe syntagmatique de la langue (comme dans le dico) -> c’est la zone stable. Et il y a la thème : axe paradigmatique : la façon dont un résonne pour un groupe social dans un temps donné de tel ou tel mot.

Texte de Candace West : La sexuation du langage.

L’intention théorique qui fonde ce texte :

• PB conversationnelle (Gumperz) c’est un mouvement des sociolinguiste et va déterminer la conversation aurait libre jeu (mais avec normes implicites) mais est moins régulé. Il serait le lieu le plus efficace pour saisir l’évolution d’une mangue, les spécificités d’un groupe ou pour saisir les rapports sociaux de sexes.

• Autre Pb avec Goffman Et Stuart Hauff « les dimensions cachées » c’est la ritualisation des rapports dysmétriques entre hommes et femmes et il y aurait une mise en scène de cette cela. La conversation répondrait aussi à une ritualisation de cette dysmétrie. La parole de la conversation serait la plus révélatrice pour repérer les rattaches dans la conversation.

Page 26: Sociologie du Langage Introduction - Hebergeur et …myreader.toile-libre.org/uploads/My_535fd8e9929f0.pdf · George Moulin, « introduction à la sémiologie, ... cohérence de la

• La parole se comporte comme un territoire : proxémie elle se déploie

• Cette situation de conversation serait « micro-politique » qui amènerait à poser les rapports sociaux de sexes.

Elle par du Travail de Sachs et de Jefferson et qui va dire que la conversation c’est un modèle égalitaire que c’est là où chacun est supposé avoir son tour de parole ; discipline implicite qui laisse entendre que chacun à droit à la parole qui suppose un enchainement bien réglé de la parole. La conversation est réglée sur une logique de tour.

Hors on va constater qu’il y aura des Pbs et des ratés au travers de ces conversation ; des interruption de la parole, des parlé ensemble (typologie des interruption). Si on parle de raté de la conversation, cela amène à la notion du territoire de la parole. Le territoire est tjrs menacé, il faut savoir distinguer les nuances qui font savoir que l’on a la parole.

Stuart Haull : le rapport au territoire constitue un caractère fondamental de l’espèce humaine. Il est a pensé sur un plan sonore. L’espace est kinesthésique ; c’est ce que l’on voit, ressent entend ; pluralité sensoriel de l’espace – Proxémie.

Comment va t’on définir qu’il y a des ratages, chevauchement (quand je prends la parole sur la dernière syllabe intrusion si parole sur l’avant dernière syllabe). Parole simultanée.

On est sur l’idée d’un repérage précis sur les relevés de conversation. Mais cela devrait se distribuer aléatoirement. Hors elle constate que finalement ces intrusions ne sont pas aléatoires et qu’il y aurait une dissymétrie dans le tour de parole. Conquête de territoire inégalement fait ; enquête dans espace public : lieux où il y a des groupes mono-sexués, ou des groupes mixtes et ils vont regarder et écouter les conversations.

Les hommes auraient le plus de temps de parole et ils auraient plus tendance à être intrusif sur les parole des femmes.

Exemple du locuteur subordonné : enfant il n’a pas un vrai droit de parole.

On s’aperçoit que celui qui interrompt la parole récupère un peu de la parole de l’autre puisqu’il récupère sur le même thème.

Dans la conclusion elle va généraliser son propos.

Elle se déclare interactionniste. C’est dans la situation que l’institution se donne.