SOCIOLOGIE : EXERCICE 2 : ODYSEE DE L'ESPACE DOMESTIQUE,

EN PERIODE DE CONFINEMENT

Quoi de mieux pour décrire le confinement que de raconter une journée type dans ma peau de confinée ?

En effet, pour ce texte de description anthropologique, il me semblait important pour commencer de savoir comment se passent mes journées pendant cette période si particulière.

Tout commence vers 8h, heure à laquelle sonne mon réveil. Je vais prendre mon petit déjeuner. Je suis seule car ma mère est partie travailler et mon père ainsi que mon frère dorment encore. Je prends le temps de me préparer un bon petit déjeuner, ce que je ne fais pas en temps normal. Puis, je me prépare... enfin façon de parler car en cette période je n'ai pas envie (sûrement par fainéantise) de m'habiller et de me maquiller donc je fais le stricte minimum et j'enfile une tenue confortable. Ensuite, je m'installe à mon bureau dans ma chambre pour être isolée et je travaille jusqu'à ce que ma mère rentre pour déjeuner, il est alors 12h30/13h. Nous mangeons en famille. A 14H, ma mère repart à son travail, soit je retourne travailler dans ma chambre soit je regarde une série avec mon père et mon frère dans le salon. Vers 16h30/17h, je goûte rapidement pour avoir de l'énergie pour faire du sport. Je m'installe lorsqu'il fait beau sur la terrasse ou bien sinon dans le salon.

J'ai spéciallement acheté avec une amie une application pour faire du sport pendant la durée du confinement. Une fois ma séance terminée, je vais prendre une douche. Peu de temps après (vers 20h), ma mère rentre. Nous discutons en famille sur la terrasse ou dans le salon puis nous passons à table. Après le repas, j'aime rester avec mes parents dans le salon devant la télé mais j'aime aussi de temps en temps m'isoler dans ma chambre devant une série ou un film. Ma journée type de confinement s'arrête vers 23h30.

Depuis le début du confinement, je m'estime chanceuse de ne pas être confinée seule et égalament d'avoir un espace extérieur à ma disposition. Cette période est néanmois difficile pour tout le monde. Je suis consciente des risques de cette pandémie et je m'inquiéte pour mes proches qui y sont exposés ainsi que pour les personnes vulnérables de mon entourage.

Au niveau du moral, je ne me sens pas trop mal. J'essaie de garder un rythme sain, mais mes proches me manquent. Cependant, je garde un état d'esprit positif en me disant que cela pourrait être pire. En effet, aucune personne de mon entourage est malade. De plus, la majeure partie des français peut garder contact via les téléphones portables et leurs nombreuses fonctions : appels téléphoniques, facetime, sms, …

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Mon bureau est mon espace principal de travail. Quand je m'installe, je me sens isolée, au calme et je m'estime plus productive. J'aime travailler la fenêtre grand ouverte.

Un aspect positif du confinement : je fais du sport tous les jours. Je me débrouille avec les moyens du bord. Le bidon de lessive me sert de poids.

Mes parents et mon frère en facetime avec la famille du correspondant espagnol de mon frère. Cet appel a permis de faire connaissance et d'échanger sur cette situation spéciale ainsi que les mesures mises en place par nos gouvernements respectifs.

Ma mère partant au travail. J'admire son courage car en ce moment elle a beaucoup de choses à gérer et beaucoup de pression. Le fait qu'elle soit en contact avec l'extérieur me tracasse.

Le lieu de mon confinement est une maison se trouvant en Normandie, dans le département de l'Orne. Elle est située dans le centre ville d'Alençon. Elle a été construite en 1974 par l'architecte rouennais J. Desile. Elle a une superficie de 145 m2. Dans son quartier, se trouve des écoles ainsi que plusieurs commerces. Elle se trouve en retrait des grands axes de circulation ce qui lui confère une tranquilité et un calme digne des habitations à la campagne. Sa particularité est qu'elle dispose d'un accès à la rivière La Briante par le biais d'un lavoir au fond du terrain.

Il est occupé par quatre habitants : mes parents, mon frère (16 ans) et moi-même. Trois de ces habitants sont confinés : mon père, mon frère et moi. Ma mère continue de se rendre sur son lieu de travail pour exercer son activité.

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Un zoom pour mieux voir les espaces intérieurs...

Durant cette situation habitée exceptionnelle, des usages et appropriations différents se sont mis en place. Je suis de retour au sein du foyer, nous sommes réunis tous les 4, ce moment peut donc s'apparenter à un week-end notamment pour les repas par exemple (vu précedemment dans le TD01). Mais de toute évidence, des différences sont observables. De façon générale, l’espace intérieur est plus fortement investi qu’à l’habitude. Ainsi que l'espace extérieur qui est notre seul lieu de sortie pendant cette période spéciale. Le jardin est vu par mon frère et moi comme un espace de pause qui s'oppose aux différents espaces de travail. Ces espaces de travail à distance sont apparus dès le début du confinement. De plus, plusieurs aménagements sont réalisés au quotidien pour vivre au mieux ce temps de confinement. Des passages sont plus ou moins empruntés selon leur fonction habituelle. Par exemple, le patio qui donne sur la rue est beaucoup moins emprunté qu'en temps normal. Seule ma mère y passe quotidiennement. Mon père, quant à lui, l'emprunte de temps en temps lorsqu'il va faire des courses. Mon père, ayant plus de temps que d'habitude, s'occupe également de l'entretien des espaces intérieurs et extérieurs. Le confinement de 3 individus du ménage a permis l'émergence d'anciennes acitvités délaissées par manque de temps comme la musique, le sport, la cuisine ou encore les jeux de société en famille.

Réalisons une analyse de ces usages et appropriations en deux temps :

● Les différentes appropriations ● L'utilisation du réseau internet et

téléphonique

Mon frère faisant du basket dans son espace de pause. Ne pouvant se rendre au gymnase, il utilise quotidiennement son panier de basket.

Appropriation d'espace liée au télé-travail. Ma commode se retrouve envahie par mes affaires d'archi que j'ai ramenées avec moi pour pouvoir continuer de travailler convenablement.

Le patio : sas entre l'extérieur et l'intérieur. Ici, mon père rentrant des courses.

Appropriation d'espace pour travailler : mon frère a colonisé l'espace où se trouve l'ordinateur familial.

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DES NOUVELLES APPROPRIATIONS VOIENT LE JOUR

Pour vivre au mieux cette situation extraordinaire, différentes appropriations, aménagements de l'espace ont vu le jour.

Par exemple, mon petit frère s'est aménagé un bureau d'appoint pour être proche de l'ordinateur et ainsi avoir un accès plus rapide à ses cours en ligne. Ce bureau lui est donc complètement attribué pendant le confinement.

Pour ce qui est de mon travail, j'utilise beaucoup plus ma chambre en particulier mon bureau et un meuble sur lequel toutes mes affaires de cours sont posées. Des fois, je m'approprie aussi la table de la salle qui m'offre un plus vaste espace de travail. C'est plus pratique quand je dois réaliser des grands plans. Ce fut le cas pour le relevé habité du TD01 par exemple.

Appropriations pour travailler :

Celles de mon frère

Les miennes

On peut constater que les espaces de travail sont situés principalement à l'étage. En effet, les espaces ouverts sans cloison du rez-de-chaussée ne sont pas forcément pratiques pour travailler. On a plutôt besoin de pièces fermées situées majoritairement à l'étage pour pouvoir nous tenir à l’écart des autres, du bruit et du mouvement.

Comme répété plusieurs fois en amont, le confinement offre pour la majeure partie du ménage plus de temps, c'est pourquoi de temps en temps je prends le temps de cuisiner. Lors de ces moments, je m'approprie complètement la cuisine.

Pour ce qui est du domaine du commun, différents dispositifs ont été mis en place pour éviter la propagation du corona virus. Par exemple, Sur le meuble de la salle se trouve une bouteille de gel hydroalcoolique ainsi que des lingettes désinfectantes.

Mes parents, pour les mêmes raisons que ci-dessus, ont arrêté d'utiliser les lavabos de la salle de bains de mon frère et moi. Ils se sont approprié le meuble de la salle de bains du bas qui est encore en travaux.

Appropriation pour mon travail

Appropriation pour le loisir : cuisiner

Appropriations pour l'hygiène

UN RESEAU INTERNET ET TELEPHONIQUETRES SOLLICITES

En cette période de confinement, le wifi se trouve plus sollicité qu'auparavant. En effet, nombreuses sont les pratiques qui demandent une connexion internet.

Les cours en ligne de mon frère et moi sont la principale différence avec l'utilisation du wifi en temps normal. En plus des cours en ligne, des travaux personnels comme par exemple ce TD doivent être envoyés via nos ordinateurs.

Voir nos proches n'étant pas possible, nous prenons régulièrement de leurs nouvelles que ce soit par appels téléphoniques, par textos ou encore par facetime. C'est la plus grande utilisation du réseau internet et téléphonique.

Fréquence d'utilisation

Garder contact avec l'extérieur

Loisirs

Informations

De plus, comme dit précédemment, le confinement permet d'avoir un peu plus de temps libre pour certains membres du ménage. Certains regardent des films ou des séries suite à l'abonnement souscrit en raison du confinement, d'autres jouent à des jeux vidéos en ligne. Pour ma part une nouvelle pratique quotidienne est arrivée avec le confinement : je fais du sport sur la terrasse en regardant des vidéos proposant différents entraînements.

Etant enfermés, nous écoutons plus de musique que d'habitude via une plateforme où mes parents nous ont abonnés suite au confinement.

En ces temps compliqués, nous nous informons de l'actualité quotidiennement que ce soit via internet, la télévision ou encore la radio.

Fréquence d'utilisation

Travail

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Garder contact avec l'extérieur

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