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Vade-mecum de mise en oeuvre du travail et des évaluations des compétences en collège dans le cadre de la réforme Socle, programme, livret scolaire unique numérique (LSUN), DNB, ... FTLV Groupe de réflexion «compétences» Pilote : Jean-Marc SIMON (IA-IPR SVT)

Socle, programme, livret scolaire unique numérique … · CHEVALIER Françoise (PC), collège Theodore Monod, Thonon Les Bains Cedex ... interne et externe et certification finale

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  • Vade-mecum de mise en oeuvre du travail et des valuations des

    comptences en collge dans le cadre de la rforme

    Socle, programme, livret scolaire unique numrique (LSUN), DNB, ...

    FTLVGroupe de rflexion comptences

    Pilote : Jean-Marc SIMON (IA-IPR SVT)

  • Composition du groupe de rflexion "comptences

    ALLE Goulven (EPS), collge Jules Valles, Fontaine CedexBESSOUD-CAVILLOT ric (SVT), collge Condorcet, TullinsBETHENOD Karine (Mathmatiques), collge Des Collines, ChirensCORNU Guillaume (PC), collge Charles MUNCH, GrenobleCADOR Aurlien (H-G), collge Des Collines, ChirensCHEVALIER Franoise (PC), collge Theodore Monod, Thonon Les Bains CedexKERRIOU Stphanie (Mathmatiques), collge La Garenne, Voiron MARCHAND Ronan (SVT), Collge Jongkind, La Cte St AndrSIGOREL Laurence (Lettres Classiques), collge La Moulinire, Domne

  • 1

    La loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l'cole concrtise l'engagement de faire de la jeunesse et de l'ducation la priorit de la Nation. Le dcret du 31 mars 2015 dfinit le "nouveau socle commun de connaissances, de comptences et de culture" entr en vigueur la rentre 2016. Les programmes disciplinaires, laccompagnement personnalis (AP), les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) et les diffrents parcours ducatifs doivent permettre aux lves dacqurir les comptences de ce nouveau socle. Ces acquis seront valus dans le cadre du diplme national du brevet (DNB) rnov qui les prendra largement en compte (400 points sur les 700 qui constitueront dsormais le DNB)

    Commence il y a dix ans, avec la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de

    l'cole, la rforme poursuit sans relche lobjectif de rduire le nombre d'lves laisss "sur le bord du chemin" et sortant du systme ducatif sans aucun diplme. Si cette rduction semble amorce, il est indispensable de continuer les efforts, avec la mme dtermination, en accentuant les effets.

    La notion de "comptence" ne faisant plus dbat, mme s'il est encore ncessaire de lui adosser des ralits au sein de la classe, ce sont dsormais les pratiques et les stratgies pdagogiques qu'il faut interroger. C'est dans ce sens que les journes de formation sur la rforme dont j'ai demand l'organisation l'an dernier et cette anne, ont progressivement pos les bases d'une ncessaire collaboration entre les enseignants d'une mme discipline au collge (avec les nouveaux programmes curriculaires), entre les disciplines (avec les enseignements interdisciplinaires ou l'accompagnement personnalis) et entre les degrs (avec le cycle 3, dans la continuit des actions dj inities dans le cadre du conseil cole-collge).

    Face la quantit et la multiplicit des changements ncessaires, les quipes sont en attente d'accompagnement. Sous la responsabilit et le pilotage des chefs d'tablissement, des formations d'tablissement ou de bassin, peuvent tre demandes et organises par la FTLV. Les inspecteurs rfrents des tablissements sont des interlocuteurs privilgis qui pourront aider identifier les besoins des quipes pdagogiques et dfinir cet accompagnement.

    Le prsent document est issu de rencontres avec des formateurs ayant particip aux prparations des "journes rforme" ou de formations avec des quipes engages dans une valuation de type "comptences" ou "classe sans note", ainsi que d'changes avec de nombreux principaux de collge. Il sera utile pour expliciter les usages des applications de suivi des valuations, pour penser leur articulation avec le livret scolaire unique numrique (LSUN) et pour anticiper lchance de la fin de cette anne scolaire. En effet, la prise en compte du socle se fera via lvaluation du niveau dacquisition de ses huit composantes, pour chaque lve de troisime, ce qui ncessitera une harmonisation du vocabulaire et des mthodes ainsi qu'une prise en main des outils disposition.

    Le socle, dclin dans les nouveaux programmes, et le LSUN, restent au service de la diminution des difficults scolaires et du dcrochage, ainsi que de la continuit entre l'cole et le collge. Je fais confiance aux quipes pour en assurer la mise en uvre, l'cole puis au collge. Le prsent document devrait constituer une aide pour cela.

    Grenoble, janvier 2017

    Le Recteur de lAcadmie de Grenoble

    Chancelier des universits Claudine Schmidt-Lain

  • INTRODUCTIONFiche 1 : Comptences, vous avez dit comptences ?Fiche 2 : Travailler et construire des comptencesFiche 3 : valuer des comptencesFiche 4 : Diffrencier et motiver par les comptencesFiche 5 : Le socle et la validation des comptencesFiche 6 : Communiquer vers llve et ses parents : bulletin, bilan priodique, LSUNFiche 7 : valuer en quipe interdisciplinaire et interdegrs

    Cette production est disponible sur le site acadmique (Janvier 2017) :http://www.ac-grenoble.fr/socle/rforme/vademecum/socleLSUN-vademecum-papier.pdf

    Une version en ligne : - fait un lien vers la ressource complte de meilleure qualit que celle prsente partiellement dans chaque annexe de la version papier - volutive qui prsentera ventuellement dautres exemples

    REMERCIEMENTS - aux membres du groupe de formateurs "comptences" pour leur implication - aux principaux de collge qui ont fourni des bulletins - aux IA-IPR qui ont apport leur clairage - aux doyens des IA-IPR qui ont accompagn cette production - aux deux collgues IA-IPR qui ont relu et complt le texte : Vincent GUIRAL Jean-Christophe LARBAUD

    Mise en page : - Odeline Fayant, charge de communication dlgation acadmique au numrique

    Sommaire

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  • Introduction

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    Tout ce qui suit ncessitera : - la mise en uvre par les quipes ducatives de nouvelles pratiques pdagogiques densei-gnement et dvaluation laissant une part plus importante lautonomie et limplication de llve dans ses apprentissages, notamment au niveau dune explicitation suffisante de lvaluation suffisante pour permettre une auto-valuation ;

    - limpulsion et lorganisation par le chef dtablissement, au niveau de la politique de ltablissement des conditions de cette mise en uvre (utilisation des dotations horaires supplmen-taires, organisation de la concertation avec et entre les quipes, mise disposition dun outil de suivi des valuations, dit "de vie scolaire", programmation des bilans priodiques et de lvaluation des com-ptences du socle, organisation des enseignements transversaux (EPI et AP notamment), communication interne et externe et certification finale du socle valant contrle continue au DNB ;

    - limpulsion et laccompagnement des corps dinspection, en appui sur la dlgation acadmique la formation tout au long de la vie, par la propagation et la mutualisation de pratiques "qui fonc-tionnent" sur le terrain.

    Remarque : par la suite, le socle commun de connaissances, de comptences et de culture sera nomm "socle" par souci de facilit de lecture

    Les textes de rfrence : Socle commun de connaissances, de comptences et de culture (dcret n 2015-372 du 31-3-2015 -J.O. du 2-4-2015)Organisation des enseignements au collge (dcret n 2015-544 du 19-5-2015 -J.O. du 20-5-2015) BO n22 du 28 mai 2015Enseignements au collge (circulaire n 2015-106 du 30-6-2015) BO n27 du 2 juillet 2015Programmes denseignement de lcole lmentaire et du collge (arrt du 9-11-2015 -J.O. du 24-11-2015) BO spcial du 26 novembre 2015 valuation des acquis scolaires des lves et au livret scolaire, lcole et au collge (Dcret n 2015-1929 du 31 dcembre 2015) BO n3 du 21 janvier Livret scolaire de lcole lmentaire et du collge (Arrt du 31 dcembre 2015) BO n3 du 21 janvier Modalits dattribution du diplme national du brevet (Arrt du 31 dcembre 2015) BO n3 du 21 janvier DNB, modalits dattribution pour la session 2017 (NS du 06 avril 2016) BO n14 du 08 avril 2016

    DGESCO : valuer la matrise du socle commun aux cycles 2, 3 et 4http://eduscol.education.fr/cid103803/evaluer-matrise-socle-commun-cycle-cycle.html

    Confrence nationale sur lvaluation des lves (dcembre 2014)http://cache.media.education.gouv.fr/file/Site_evaluation_des_eleves_2014/78/8/2015_evalution_rap-portjury_bdef_391788.pdf

    Ce vademecum ne reprend pas en dtail ce qui concerne lvaluation et le travail des comptences qui ont t explicits dans le "guide de bonnes pratiques" produit par le collge des inspec- teurs en fin danne scolaire 2012-2013, disponible ladresse :http://www.ac-grenoble.fr/socle/file/guide-bonnes-pratiques-competences.pdf

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    Fiche 1 : Comptences, vous avez dit comptences ?

    Dfinition et enjeux Plusieurs dfinitions circulent concernant ce quest une comptence. Le socle de 2006 a eu le mrite den fournir une qui fait dsormais rfrence et quon retrouve dans le socle de 2016 : "Une comptence est laptitude mobiliser ses ressources (connaissances, capacits, attitudes) pour accomplir une tche ou faire face une situation complexe ou indite". Sagissant de "mobilisation" et de "ressources" qui peuvent tre internes (propres llve, par exemple des connaissances) ou externes (disponibles, par exemple sur internet), il sagit donc, pour mener les apprentissages de : - travailler et vrifier la matrise des ressources internes, (connais-sances, procdures simples, utilisation doutils, attitudes et comportements favorables aux apprentissages, ...) - vrifier leur mobilisation, dans un certain niveau de complexit qui doit le conduire les "organiser". Ces deux aspects des apprentissages sont davantage complmentaires quopposs, et galement ncessaires. Il convient de ne pas confondre accumulation de performances dans des actions simples et guides et matrise de comptences. Cest par la mobilisation, dans des contextes si possible et de prfrence diffrents de ceux des apprentissages, quon peut valider la ma-trise de ces ressources. Cette mobilisation ncessite prise de dcision, initia-tive et une certaine autonomie qui fait dfaut de nombreux lves comme le montre lvaluation internationale PISA depuis trop dannes.

    Voir, entre autres : - site EDUSCOL : PISA 2012 : baisse des performances des lves de 15 ans en culture mathmatique et augmentation des ingalits scolaires en France (http://www.education.gouv.fr/cid54175/pisa- 2012-baisse-des-performances-des- eleves-de-15-ans-en-culture-mathematique-et-augmentation-des- inegalites-scolaires-en-france.html)

    - site OCDE, la note par pays : https://www.oecd.org/france/PISA-2012-results-france.pdf

    Lambitieuse introduction du socle (dcret au BO n 17 du 23 avril 2015) confie la "scolarit obligatoire un double objectif de formation et de so-cialisation". Il sagit dsormais non seulement denseigner des notions mais aussi de faire en sorte que les lves apprennent tout autant des capacits et attitudes que des connaissances, en prenant en compte leur diversit et en veillant la mobilisation de ces ressources en situations ouvertes.

    Les comptences travailles du volet 3 des programmes sont (presque) toutes formules en termes de verbes dac-tion qui peuvent conduire une production permettant de statuer sur leur matrise. On peut remarquer que les com-ptences commenant par "connaitre" qui taient dlibr-ment centres sur des connaissances rciter ou restituer, ont presque disparu.

    Annexe 1 : "comptences travailles" des programmes

    Il sagit dsormais non seulement denseigner des notions mais aussi de faire en sorte que les lves apprennent

    tout autant des capacits et attitudes

    que des connaissances, en prenant en compte

    leur diversit

    Il convient de ne pas confondre accumula-tion de performances

    dans des actions simples et guides

    et matrise de comptences

  • Le travail de "vraies" comptences se ralise de faon privilgie au niveau de tches com-plexes prise dinitiative ou de dmarches de projet laissant llve une part importante de dcision.

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    Le terme "comptence" est utilis pour nommer des tches ou des actions de niveaux de complexit diffrents. - du niveau le plus lmentaire dexcution dune tche simple, en "entrainement" et en rponse une consigne ferme ne laissant que peu dinitiative (application). Cela ne signifie pas que laction est facile ou que lactivit intellectuelle est simple. Les productions des lves sont en gnral trs semblables (un schma, un graphique, une description, un calcul). - en passant par un niveau intermdiaire du rinvestissement dans une situation nouvelle dune procdure simple connue (transfert). Les productions sont en gnral semblables et cest davantage dans les attitudes que se reprent les diffrences, notamment la persvrance (mme si la mobilisation des capacits est probablement meilleure que dans la "simple" excution). Mais ds que llve a identifi le cheminement, on se retrouve dans le cas prcdent. - jusqu un niveau de rsolution dune situation rellement complexe relativement nouvelle et indite, avec prise dinitiative et choix entre plusieurs procdures possibles prises dans les ressources disposition, internes (issus des entrainements) et externes, et combines ("vraie" comptence). Les productions des lves sont en gnral trs diverses, tant sur le fond que dans la forme.

    Remarque : lvaluation "par comptences" est parfois rduite une explicitation de lvalua-tion par un empilement de tches simples proche de lvaluation par objectifs dil y a une tren-taine dannes. Cest dj un progrs considrable car il est possible didentifier ce que sait ou ne sait pas faire llve mais on na pas ide de sa capacit mobiliser de faon autonome, cest--dire de mettre en uvre une succession de procdures non fournie pour rsoudre une situation problmatique. valuer "des comptences", non systmatiquement mais aussi souvent que possible, consiste valuer cette mobilisation. Les aides (ou "coups de pouce") sont destines, a posteriori, rduire la difficult en proposant une aide, en fonction des besoins et des difficults, au niveau de la procdure (premier niveau) puis au niveau des ressources (second niveau).

    On rencontre un attachement fort des fiches " mthodes ", distribues aux lves, et parfois construites avec eux. Une mthode, dans la plupart des cas de son utilisation en collge, correspond la troisime dfinition du Larousse en ligne " Manire de mener, selon une d-marche raisonne, une action, un travail, une activit ; technique ". Il sagit donc dune suite de procdures qui permettent un lve de mettre en uvre un savoir faire sans quil y ait forc-ment matrise de la comptence associe car : - un lve qui ne matrise pas les savoirs mobiliser droule une mthode sur du vide : la fiche mthodologique devient alors un savoir appris qui ne sert pas grand chose - la procdure droule peut fonctionner dans un certain nombre de situations ou ne pas tre pertinente. - drouler cette procdure nindique quun faible niveau dautonomie de llve qui sait reproduire, mais pas construire en fonction du contexte.

    Pour autant, "la fiche mthode" constitue une base dapprentissage des savoirs faire qui rassure un certain nombre dlves (et de professeurs), base ncessaire la construction des comp-tences. Il est essentiel, tout en travaillant ces procdures, daider les lves devenir autonomes par rapport leur mobilisation, en situation et contexte nouveaux et indits (socle).

    Tche complexe " prise dinitiative" Si "tre comptent, cest faire des choix et prendre des dcisions", cest dans laction auto-nome quon pourra reprer et valuer une ou des comptences et les lves doivent tre entrai-ns pour les russir. Le travail de "vraies" comptences se ralise de faon privilgie au niveau de tches complexes prise dinitiative ou de dmarches de projet laissant llve une part importante de dcision dans la procdure de rsolution sans quelle lui soit impose ni mme propose, au moins dans un premier temps.

    Le terme "comptence" est utilis pour nommer des tches de niveaux de complexit diff-rents, du niveau le plus lmentaire dexcution , en passant par un niveau du rinvestisse-ment jusqu un niveau complexe de rsolution .

  • Des situations pdago-giques non disciplinaires, souvent peu exploites du point de vue de lvaluation, apporteront des informations pour lvaluation des comp-tences

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    Le positionnement de lenseignant change obligatoirement, du "face face" au "cte cte" ou de la position de guide celle daccompagnateur et dobservateur (pour comprendre le raisonnement de llve). Ce sont les productions, de divers ordres (crites, orales, corporelles, artis-tiques, techniques, ) et invitablement varies cause de la part dinitiative et de dci-sion laisse llve, qui seront lexpression du niveau de matrise des comptences mises en jeu.Ce niveau de matrise est clair par la dmarche suivie par llve pour aboutir son rsultat. Il est donc important davoir une visibilit sur cette dernire, dautant plus que cest ce qui permettra au professeur didentifier les points de blocage auquel llve peut tre confront, points de blocages qui napparaissent pas forc-ment dans le seul resultat, celui-ci pouvant tre faux sans que lon sache pourquoi, ou juste avec une dmarche peu pertinente.

    Cette visibilit peut tre de deux natures : - oral : en interrogeant un lve sur le raisonnement quil a conduit pour abou-tir au rsultat - crite : en demandant la rdaction des tapes de recherche

    Il est donc intressant quelles comportent la trace des recherches (do limpor-tance de garder trace, parfois, des tentatives), dont les infructueuses car ce sont sans doute les plus intressantes en cas de difficults. Elles peuvent prendre la forme de "narrations de recherche" ou de "comptes rendus" non strotyps qui rendent rellement compte, non seulement du rsultat attendu ou espr, mais aussi des errements et changements de direction dans la rflexion.

    Des situations pdagogiques non disciplinaires, souvent peu exploites du point de vue de lvaluation, apporteront des informations pour lvaluation des comptences, notamment au niveau des attitudes : conduite dun projet dorientation dans le cadre du parcours avenir, prsentation orale et portfolio de lhistoire des arts, oral du stage de troisime, participation une activit de thtre,

    Une comptence pouvant se dfinir comme un "savoir agir", observer les lves en train dagir en direct pendant les sances, par exemple le compor-tement au sein dun groupe, apporte des informations et des observables qui permettront dventuelles valuations dattitudes, comme le respect de la parole des autres et des rgles de vie en communaut.

  • Ce travail des com-ptences sajoute celui des connaissances et des capacits qui constituent les appren-tissages "simples" nces-saires la matrise des comptences, mais pas suffisants

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    Une acquisition dans la dure (notion de cycle) Les comptences du socle commun sacquirent pendant toute la scolarit obligatoire et elles doivent tre travailles progressivement, en adaptant les contextes et la difficult (et donc le niveau dexigence). Lorganisation de cette scolarit en quatre cycles doit garantir cette acquisition donc le suivi. Un outil comme le LSUN, doit faciliter la mise en place au plus tt du diagnostic puis de laide et de laccompagnement ncessaires aux lves, dont les plus fragiles, notamment dans laccompa-gnement personnalis (AP) de sixime. La continuit inter-degrs, loccasion des conseils cole-collge et/ou de stages de liaison, doit permettre des changes de pratiques destins assurer une continuit pdagogique et une harmonisation de lvaluation des comptences afin de faciliter les apprentissages.

    Un travail "au jour le jour" qui sajoute au travail des procdures simples

    Un outil comme le LSUN, doit faciliter la mise en place au plus tt du diagnostic puis de laide et de laccompagnement ncessaires aux lves

    F iche 2 : Travailler et construire des comptences

    Le travail des comptences (du socle ou des programmes) doit se faire prfrentiel-lement loccasion de situations diversifies dans lesquelles llve est conduit mener des recherches et des raisonnements, en situation ouverte, de tche complexe avec prise dinitiative ou de dmarche de projet.

    Cest au niveau de la production (crite, orale, gestuelle, corporelle, technique, ar-tistique, ), en direct ou en diffr, de cette mise en activit quil est possible didentifier les points forts et les points faibles, que ce soit pour des connaissances, des capacits ou des attitudes. Ce travail des comptences sajoute celui des connaissances et des capacits qui constituent les apprentissages "simples" ncessaires la matrise des comptences, mais pas suffisants. Lintrt du socle est aussi de montrer ce que llve doit savoir-faire ; cela a permis de diversifier les activits en classe. Cest la mobilisation de ces ressources, connaissances, capacits et attitudes quil faut identifier lors du travail des comptences tout autant que la justesse du rsultat final. Toutes les activits de productions pratiques, crites ou orales, en situations discipli-naires, interdisciplinaires, priscolaires, peuvent tre exploites pour valuer, en identi-fiant quelques observables caractristiques de chaque activit. Ce travail "au jour le jour" sera loccasion de : - prendre en compte les acquis des lves - diversifier les stratgies afin de varier les situations dapprentissage (individuel, en binme, en groupe, ) pour dvelopper lesprit critique, la prise dinitiative, lautonomie, la coopration et la citoyennet (domaines 2 et 3) - varier les situations dapprentissage ou de mobilisation des ressources de llve (dont les connaissances), notamment en intgrant les enseignements interdisciplinaires (EPI, HDA, ) et les projets (sorties, voyages, ) comme situations de mobilisation, donc fournissant des "observables" potentiellement valuables, notamment et particulirement en ce qui concerne les attitudes, mais aussi les connaissances et les capacits en dehors de leur domaine dapprentissage initial

  • Valoriser les productions intermdiaires de re-cherche, sous diffrentes formes, sans forcment les rendre systmatiques

    Tous les enseignements doivent converger pour permettre la construction des com-ptences transversales qui sont souvent des facteurs limitants pour les apprentissages

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    - attendre des lves quils rendent des productions interm- diaires de recherche, sous diffrentes formes, sans forcment les rendre systmatiques, et les valoriser afin didentifier les stra- tgies de rsolution, expertes ou non, et ne pas rechercher le seul rsultat final performant - permettre llve de recommencer lexercice et donc ventuel- lement dtre rvalu - permettre une forme dautovaluation ou de covaluation - varier les modalits et les outils dapprentissage et de communi- cation (textes, schmas, graphiques, trames conceptuelles, exposs, enregistrement sur MP3) - dvelopper lusage du numrique, notamment dans ses versions portables (tablettes, Byod, MP3) - dvelopper loral, que ce soit pour soi ou pour les autres, notam- ment avec des outils numriques.

    Travailler des comptences transversales dans des situations varies Lobjectif du socle tant dquiper llve de comptences pour quil puisse faire face des situations diverses, disciplinaires, pluridisciplinaires ou interdisciplinaires, et se prparer sa future vie active, il est ncessaire que tous les enseignements convergent pour permettre la construction de ces comptences, dont celles qui sont transversales et sont souvent des fac-teurs limitants des apprentissages, que ce soit au niveau de la matrise de la langue (composante 1.1 du socle) ou des attitudes et comportements lis ce qui est parfois appel le "mtier de llve" (notamment dans le domaine 2 du socle). Lidentification de pratiques communes au sein dapprentissages diff-rents doit permettre de donner du sens ces derniers comme moyens, pour llve, de squiper doutils utilisables dans des contextes diffrents. Par exemple, loral de lhistoire des arts ou du stage de troisime permet dva-luer des comptences de matrise de la langue et de communication qui ont t travailles dans lensemble des disciplines (on espre de faon homo-gne). Il en est de mme de certaines attitudes, souvent prises en compte en ngatif lors des conseils de classe, et visibles dans les bulletins (par exemple, "manque de rigueur") mais rarement identifies comme maitrises, comme lautonomie, le respect des rgles de vie commune, la capacit sauto-valuer, anticiper ou sinvestir et simpliquer dans un projet,

  • Il serait inquitant que les lves russissent mal un contrle car cela t-moignerait quils ont mal appris, ce qui remet en question lapprentissage lui-mme

    Il convient de ne pas confondre les valua-tions formatives qui concernent dabord les apprentissages et les valuations sommatives qui ont comme objectif premier de faire le bilan des acquis

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    Depuis 2006, le socle invite de nouvelles modalits dvaluation, dans la classe et au sein des quipes ducatives, menes de faons trs diffrentes selon les tablisse-ments. Aujourdhui, La prise en compte des niveaux de maitrise des composantes du socle (do-maines et sous-domaines) prend une place majeure dans le DNB puisquelle participe hauteur de 400 points sur les 700 points de lensemble de lexamen. Par ailleurs, le regard port sur les comptences est galement trs marqu dans les preuves crites et orales qui constituent les 300 points restant. Comme prcis dans le socle, toutes les disciplines sont susceptibles de participer lvaluation des diffrentes composantes du socle. Par exemple, si la discipline "franais" est responsable de la base des apprentissages de la langue, toutes les disciplines peuvent contribuer lvaluation de la matrise de ses usages, avec les exigences qui sont les leurs. Cest dailleurs au niveau de ces "contributions" que sexprimera la comptence "comprendre, sexprimer en utilisant la langue franaise loral et lcrit", sagissant dune "mobilisation dans des contextes diffrents de ceux des apprentissages initiaux". Pour les comptences du domaine 2, toutes les disciplines sont videmment concernes et impliques.

    valuation formative / sommative Comme la rappel le rapport de la "confrence nationale sur lvaluation des lves", les valuations formative et sommative, nayant pas les mmes finalits, ne doivent pas tre confondues, mme sil est possible davoir des vises sommatives sur certains l-ments dune situation de formation (par exemple la communication ou lutilisation dun appareil ou dun logiciel connus) ou de se servir dune valuation sommative pour former ce qui est dailleurs le cas lors de la "correction". Les valuations formatives concernent surtout les apprentissages et ont comme fi-nalit denvoyer des signaux en direction de llve, positifs ( conforter) autant que nga-tifs ( corriger). Conserver lvolution de ces valuations permet de tracer les progrs ou au contraire linstallation dune difficult. Ces signaux peuvent concerner des procdures simples issues de tches simples (mise en uvre) ou complexes (mobilisation). Les valuations sommatives ont comme objectif premier de faire le bilan des acquis. En tant que tel, si les apprentissages ont t bien mens, ces valuations doivent tre russies. Il serait inquitant que les lves russissent mal un contrle car cela tmoi-gnerait quils ont mal appris, ce qui remet en question lapprentissage lui-mme. Il est donc important que lvaluation sommative ne soit que laboutissement dun apprentis-sage progressif dont lvaluation formative rend compte. En conclusion : - une situation dapprentissage est probablement le moment le plus favorable lvaluation formative des comptences, en tche complexe avec prise dinitia- tive, par la possibilit dinteractions entre les lves ou daide, notamment en travail de groupes. Cest le lieu dobservation et dvaluation dattitudes comme lautonomie, la persvrance, lanticipation, Cela permet de prvoir une rem- diation approprie ;

    La prise en compte des niveaux de ma-trise des composantes du socle pour la note de contrle continu du DNB donne cette valuation un poids particulier

    F iche 3 : valuer des comptences

  • Une note peut mesu-rer une performance simple rendant compte de la matrise dune connaissance ou capacit mais cest la moyenne qui pose problme, et encore plus la moyenne de moyennes, qui na dautre vertu que de classer selon des critres ni dfinis ni explicites

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    - une situation sommative (ou certificative) est loccasion privilgie pour tester la matrise individuelle et personnelle de savoir simples, notamment les connais-sances (en restitution) et les capacits. Cela nexclut pas les tches plus ouvertes, mais complexit limite ou ac compagne. Cest le cas dun oral de TPE, de stage de troisime ou dhistoire des arts.

    Notes ou pas notes ? Lvaluation du socle ds 2006 a pos la question de la double valua-tion chiffre ou "par comptence". Ces valuations ne sont pas incompa-tibles, ne sadressant pas aux mmes objets dobservation ou dvaluation. La "confrence nationale sur lvaluation des lves" de dcembre 2014 a signal dans son rapport : - la "valeur pdagogique souvent rduite" des notes - les "effets parfois ngatifs sur la construction de lindividu" - "lapparente objectivit parfois trompeuse qui encourage des r- flexes de classement contradictoires avec les ambitions que sest don- nes la Nation pour la scolarit obligatoire" - "une majorit dcoles nutilisent dj plus la notation chiffre" - une proposition de "gnraliser labandon de la notation chiffre tout au long des cycles 1, 2 et 3, sixime comprise" - la ncessit dune valuation des comptences "avec plus de finesse que le tout ou rien", afin quelles "constituent une mesure et un mes- sage" - le maintien possible des notes en cycle 4 condition que "les usages et le poids" soient "strictement encadrs", notamment grce des "grilles de rfrence et un livret de suivi", ce qui "retirera toute perti- nence au principe de moyenne" - "la note serait rserve aux seules valuations sommatives"

    Une note peut mesurer une performance simple rendant compte de la matrise dune connaissance ou capacit, par exemple dans un exercice dapplication mais ne peut que trs difficilement rendre compte de lapti-tude dun lve mobiliser ces ressources dans une rsolution complexe. Cest dailleurs davantage la moyenne qui pose problme, que la note, et encore plus la moyenne de moyennes, comme la "moyenne gnrale" qui na dautre vertu que de classer les lves, ou de leur permettre de se classer, selon des critres ni dfinis ni explicites. Il reste possible dobtenir une note, au final, partir dun ensemble de matrises de comptences, en utilisant un barme pour chaque niveau de matrise. Cest ce que propose le contrle continu du DNB. Limportant est que lvaluation soit explicite par les comptences, ce qui permet dobjecti-ver la note finale obtenue.

  • La ncessit de prendre en charge et former tous les lves impose de permettre chaque lve, didentifier ses erreurs pour y remdier et ses points forts pour les conforter

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    Diffrenciation par lvaluation formative et progrs de llve Le suivi de lacquisition des connaissances, des capacits et des attitudes permet de reprer les russites et les difficults et denvisager une remdiation cible dune faon aussi diffrencie que possible, dans la classe, notamment lors des sance daccompagne-ment personnalis (AP) mais pas seulement. Connaissances, capacits et attitudes peuvent et doivent tre travailles dans des tches de complexit variable, comme dfini dans la partie consacre aux comptences (fiche 1), depuis lactivit la plus simple, rpte, jusqu la tche la plus complexe, in-dite. Lexplicitation des attendus (critres, descripteurs, indicateurs), permet de conduire llve dans la spirale vertueuse de la remdiation et de lamlioration, l o une simple note ne lui permet pas didentifier sur quoi faire porter ses efforts. Pour les lves les plus fragiles arrivant en sixime, la transition cole-collge peut- tre consolide par lvaluation des comptences, dans la continuit des pratiques dva-luation de lcole primaire o la notation chiffre nest (trs souvent) plus utilise. Lva-luation formative des comptences, par la lisibilit lie son explicitation, permet une analyse des productions et ainsi une prise de conscience motivante des points forts et faibles en lien avec les apprentissages. La ncessit de prendre en charge et former tous les lves selon le principe de linclusion impose des stratgies de diffrenciation permettant chaque lve de sim-pliquer, dagir, dacqurir progressivement de lautonomie, didentifier ses erreurs pour y remdier et ses points forts pour les conforter.

    Explicitation des comptences et lutte contre le dcrochage Certains lves, dont les plus en difficult, ont perdu toute apptence pour les tches scolaires, ce qui les conduit un faible investissement personnel, donc des rsultats nots faibles qui deviennent dvalorisants puis dmotivants. Lexprience des tablis-sements engags dans des valuations "par comptences" montre que limplication de llve dans ses apprentissages, notamment avec des tches suffisamment complexes, et son (auto)valuation, aussi explicite et positive que possible, peut enrayer le dcrochage et lengager dans un projet personnel positif. En effet, cela permet de : - lui apprendre apprendre (domaine 2 du socle) - le rendre acteur, critique et autonome (dmarche de projet, tches complexes, activits pri-disciplinaires, ) - lui faire prendre conscience de ses points forts et faibles (auto-valuation, va- luation explicite avec critres, descripteurs et indicateurs, ) - laider remdier (reformulation, identification, AP, ) - limpliquer dans son parcours de formation et dorientation (parcours avenir) En simpliquant dans son valuation et ses apprentissages, llve peut davantage prendre conscience de ses russites et exprimer ses besoins, donc accepter remdiation, accompagnement et suivi.

    Lexplicitation des attendus (critres, descripteurs, indi-cateurs), permet de conduire llve dans la spirale vertueuse de la remdiation et de lamlioration

    F iche 4 : Dif frencier et motiver par les comptences

  • Les valuations "au jour le jour" doivent servir objectiver le positionnement de llve dans certaines des composantes du socle, en utilisant les comptences travail-les des programmes

    Cela ncessite un travail frquent de la comptence afin que de nombreuses valuations dessinent, au final, une matrise plutt satisfaisante mme si lapprentis-sage a t fastidieux

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    Fiche 5 : Le socle et la validation des comptencesUtiliser les comptences du socle au quotidien ? Les cinq domaines du socle regroupent des "sous-domaines" qui sont davantage oprationnels et peuvent concerner des champs de comptences diffrents. Par exemple, les quatre premires composantes, qui concernent le domaine 1 des "langages pour penser et communiquer", sont elles-mmes des sous-domaines. Le domaine 2 ("des mthodes et outils pour apprendre") qui concerne toutes les disciplines, est clair par quatre sous-domaines : "organisation du travail personnel", "coopration et ralisation de projets", "mdias, dmarches de recherche et de traitement de linformation", et "outils numriques pour changer et communiquer". Les sous-domaines sont eux-mmes explicits par une quarantaine "ditems" qui sont prcis, et nombreux. Ce sont ces items qui sont souvent utiliss, avec des formulations diffrentes mais voisines, par les applications de vie scolaire. Annexe 2 : Correspondance entre formulations dune application "vie scolaire" (Pronote) et comptences du socle (domaine D2)

    Afin de ne pas crer de confusions, il est souhaitable de ne pas augmenter artificiellement les formulations diffrentes des mmes choses. Les cinq domaines du socle et les quatre sous-domaines du domaine 1 des langages, sont dclins en descripteurs (ou items) de ce que llve sait faire quand il ma-trise les comptences associes. Dans les applications de suivi des valuations, il est important de veiller utiliser des formulations similaires, ne pas en aug-menter le nombre, voire, autant que possible, le diminuer.

    Comme toujours avec les comptences, il ne faut pas rechercher lex-haustivit ou la perfection pour tous les items dun sous-domaine et tous les sous-domaines dun domaine pour valuer la matrise de ce domaine. Il sagit dchantillonner, la matrise dun item devant laisser penser que les autres le sont aussi, et de partager et mutualiser lvaluation entre plusieurs disci-plines. Cela ncessite un travail frquent de la comptence (domaine), au tra-vers de ses diffrents items, afin que de nombreuses valuations dessinent, au final, un profil plutt comptent que non-comptent, mme si lappren-tissage a t fastidieux. Il est donc important de pouvoir tracer cet apprentissage, par exemple avec des outils numriques conservant la trace des russites et checs, totaux ou partiels. Cela doit permettre dorienter les efforts et les aides apporter chacun. Le dtail du suivi de ces valuations au niveau des items ne doit concer-ner que la relation pdagogique avec llve. Il doit se trouver dans les traces que ce dernier conserve (par exemple au niveau de grilles dvaluation) mais il ne relve pas dune publication au niveau dun bilan priodique. Ce dernier ne devrait concerner que les huit composantes du socle, et ven-tuellement, pour chaque discipline, au niveau ditems spcifiques issus des comptences travailles des programmes.

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    Il est donc important que les valuations "au jour le jour" servent objectiver le positionnement de llve dans certaines des composantes du socle, en utilisant les comptences travailles des programmes.Il faut donc mettre en corrlation les deux.

    Les diffrentes formulations des comptences entre programmes et socle Diffrentes formulations des lments sont prendre en compte pour lvaluation, que ce soit au niveau du socle (domaines, composantes, items) ou des programmes (comptences travailles et items) ou des comptences utilises "historiquement" (lire, crire, dire, sinformer, communiquer, raisonner, raconter, ).

    Annexe 3 : Exemple de travail interdegrs de mise en relation des composantes dun domaine du socle(D2) et des items qui les composent avec les comptences travailles dans les diffrents programmes du cycle 3 :

    Comme dans lannexe 2 prcdente, il sagit dune mise en regard des formulations des items du socle (deuxime colonne) et des comptences travailles des diffrents programmes du cycle 3 (troisime colonne). Ce travail interdisciplinaire et interdegrs doit servir visualiser la conver-gence de comptences disciplinaires vers le renseignement du niveau de matrise dun sous-do-maine puis dun domaine. Chaque domaine du socle peut ainsi tre renseign par plusieurs disciplines, ce qui est conforme lide mme de comptence dans sa dimension "mobilisation dans diffrentes situations".

    Lenjeu reste de ne pas "atomiser" ces comptences oprationnelles pour ne pas dissquer les activits et tches de llve. Il faut galement quelles soient suffisamment simples et peu nombreuses pour tre mmorisables car souvent utilises.

    Annexe 4 : corrlations entre comptences travailles du programme de franais et celles du socle.

    Les comptences travailles du programme de franais ont t rparties pour illustrer la participation possible de cette discipline lvaluation des cinq domaines du socle. Cette rpartition nest quune extraction et mise en relation qui nest surtout pas prendre de manire exhaustive.

    Annexe 5 : des comptences "classiques" vers les "comptences travailles" des programmes de PC et celles du socle

    Comme pour lannexe 4 prcdente, il sagit dune mise en relation des comptences disciplinaires de physique-chimie, utilises frquemment au quotidien, avec les "comptences travailles" et leurs items du programme disciplinaire, et les sous-domaines du socle. Plusieurs types dactivits, par les comptences mises en jeu, permettent de renseigner les mmes domaines ou sous-domaines du socle.

    [Remarque : dautres exemples non fournis en annexe sont disponibles dans la version en ligne]

    Il est donc ncessaire, au sein de chaque quipe disciplinaire mais aussi de ltablissement, didentifier comment formuler les comptences utilises "au jour le jour" et les associer, in fine, aux huit composantes du socle. Cela peut (et devrait) se faire au niveau de lapplication de vie scolaire en usage dans ltablisse-ment.

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    Les niveaux de matrise des huit composantes du socle participent pour 400 points sur les 700 points du DNB pour les candidats scolaires.

    Remarque : pour la prise en compte des enseignements de complment (voir ci-dessus), ainsi que pour les objectifs dapprentissage dans chaque discipline du LSUN, il est question "dobjectifs dapprentissage dpasss".

    Les niveaux de ma-trise attribus dans les huit composantes du socle participent aux 4/7 de len-semble des points de lexamen.

    Annexe 6 : exemple de travail (ici scientifique et technologique) pour expliciter, pour les cinq domaines du socle et leurs items, les "comptences values" utilises au quotidien, et les critres de russite ("jai russi si ").

    Rsultat dun travail interdisciplinaire de mise en relation des comptences utilises habituelle-ment ("comptences values" de la colonne 3), notamment en relation avec lancien socle, et les domaines et sous-domaines du socle (colonnes 1 et 2), en prcisant les critres de ralisation ("cest russi si" de la colonne 4) qui permettent llve de savoir ce quil doit faire pour russir.

    Annexe 7 : acadmie de Besanon : grille acadmique de descripteurs des niveaux de matrise des comptences du socle commun (SVT Cycle 4)

    http://svt.ac-besancon.fr/wp-content/uploads/sites/104/2016/02/Grille_competences_niv_matrise_SVT_cycle4_ac_besancon_021016.pdf

    Travail disciplinaire (SVT) dexplicitation de descripteurs des attendus des quatre niveaux de matrise pour des comptences utilises au quotidien qui permettent de renseigner les domaines et sous-do-maines du socle.Le but est dharmoniser les attendus et les exigences pour lvaluation, dans le cadre de la prise en compte des niveaux de matrise des huit composantes du socle pour le contrle continu du DNB, et afin dassurer un minimum dquit de traitement des lves.

    Prise en compte de lvaluation des comptences du socle au DNB Extrait du BO n3 du 21 janvier 2016 : modalits dattribution du diplme national du brevet (Arrt du 31 dcembre 2015)Article 8 - Le dcompte des points, pour les candidats mentionns larticle 3, seffectue ainsi : - pour chacune des quatre composantes du domaine 1 " les langages pour penser et communiquer " et pour chacun des quatre autres domaines de formation du socle commun de connaissances, de comp-tences et de culture tabli conformment larticle D. 122-3 : 10 points si le candidat obtient le niveau " Matrise insuffisante " ; 25 points sil obtient le niveau " Matrise fragile " ; 40 points sil obtient le niveau " Matrise satisfaisante " ; 50 points sil obtient le niveau " Trs bonne matrise " ; - pour chacune des trois preuves obligatoires de lexamen, de 0 100 points. Des points supplmentaires sont accords aux candidats ayant suivi un enseignement de compl-ment selon le niveau quils ont acquis la fin du cycle 4 au regard des objectifs dapprentissage de cet ensei-gnement : 10 points si les objectifs dapprentissage du cycle sont atteints ; 20 points si les objectifs dapprentissage du cycle sont dpasss. Le niveau atteint est apprci par lenseignant ayant eu en charge lenseignement de complment suivi par llve.

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    La notion de niveau de matrise "dpass" ne doit pas se concevoir comme une excellence ou une virtuosit, mais doit au contraire remettre le niveau "dobjectifs dap-prentissage atteints" (niveau 3) son niveau raisonnable dattendus, sans exhaustivit ni excellence exiges.

    Daprs duscol Evaluer la matrise du socle commun aux cycles 2, 3 et 4, le niveau 4 (trs bonne matrise) correspond une matrise particulirement affirme de la comptence, qui va au-del des attentes pour le cycle. Un document DGSCO dcrit ce que sait faire un lve qui matrise "de manire satisfaisante" (niveau 3) les diffrents items des composantes et domaines du socle. Annexe 8 : descripteurs de matrise de niveau 3 pour la composante 1.1 de la matrise de la langue (DGESCO)

    Ce document DGESCO prcise les attendus de fin cycle (colonne 3) pour un lve maitrisant de manire satisfaisante (niveau 3) les "lments signifiants" (co-lonne 2) des domaines du socle (titre). Les disciplines "contribuant" lvaluation de chaque "lment signifiant" sont prcises dans la premire colonne.

    Pour les cycles 3 et 4 :http://cache.media.eduscol.education.fr/file/College_2016/74/4/RAE_Evaluation_socle_cycle_3_643744.pdf

    http://cache.media.eduscol.education.fr/file/College_2016/74/6/RAE_Evaluation_socle_cycle_4_643746.pdf

    Il en dcoule une ncessaire collaboration de toute lquipe pdagogique pour dter-miner de faon objective et positive ("rechercher ce qui est plutt que ce qui manque"), pour chaque niveau de matrise, en vitant lexhaustivit et la recherche de perfection, des critres dvaluation et des descripteurs partags.

    Validation collgiale du socle Le renseignement (valant validation ds le niveau 3) en fin de cycle du niveau de matrise atteint pour chacune des huit composantes du socle, relve de la responsabilit du chef dtablissement, en accord avec le professeur principal et le conseil de classe, voire le conseil cole-collge. Il sagit dun bilan sommatif et certificatif pour le cycle 4 puisque les niveaux de ma-trise donneront la note de contrle continu du DNB. Ce bilan sappuie sur des valuations progressives, tout au long du cycle, proposes loccasion des diffrents apprentissages, disciplinaires ou interdisciplinaires.

    Des outils collaboratifs de suivi des valua-tions peuvent aider la collgialit de la dcision, condition quils naugmentent pas la complexit du dispositif

    la fin de chaque cycle (donc de troisime pour le cycle 4), ltablissement, sous la responsabilit du chef dtablissement, organise le positionnement final de llve, pour chacune des huit composantes du socle. Des outils collaboratifs de suivi des valuations peuvent aider la collgialit de la dcision, condition quils naugmentent pas la complexit du dispositif.

    Il est sans doute ncessaire, pour viter une validation qui pourrait tre vcue comme un jugement et une sanction, et pour profiter des comptences du socle, que ce dernier soit renseign suffisamment frquemment, en cours dan-ne, pour que cela constitue un signal vers llve, ses parents et linstitution, de ltat davancement de sa matrise des diffrentes composantes. Il sera sans doute oprationnel que certaines disciplines prennent en charge la validation finale en sappuyant sur les valuations des autres disciplines contri-butrices qui sont tmoins de la mobilisation des acquis dans des contextes varis, donc des comptences.

  • La mise en place du socle, depuis 2006 et le "nouveau socle" dix ans plus tard, imposent une volution des pratiques pdagogiques qui saccompagne dune explicitation vers llve et ses parents, de la ma-ternelle la troisime, des comptences et de leur valuation. Il en rsulte une rflexion, dj largement mene dans de nombreux tablissements engags dans une valuation "par comptence" ou "sans note", sur la forme du bulletin priodique, gnralement trimestriel.

    Diffrents types de bulletins actuels Les bulletins envoys aux familles par les tablissements sont dsormais varis, notamment dans la faon de prendre en compte les comptences. On rencontre des bulletins : - "classiques", avec moyenne de llve, moyenne de la classe, commentaires et ventuellement conseils

    - "mixtes", avec moyenne de llve et de la classe, mais galement, dans certaines disciplines, un dbut dexplicitation de comptences.

    - "en comptences" parfois trs colors, utilisant les donnes stockes dans une application num rique, parfois avec comptences transversales spares et values par toutes les disciplines.

    Fiche 6 : Communiquer vers l lve et ses parents (bullet in , bilan priodique, LSUN)

    Annexe 9 : bulletin classique (anne 2015-2016)

    Il sagit dun bulletin dit "classique", avec : - moyenne de llve, de la classe, et classement possible de llve par rapport la moyenne la plus haute et la plus basse - bilan des acquis - conseils pour progresser.La note, en faisant la moyenne de champs dapprentissage divers, ne rend pas explicite ce que sait ou ne sait pas faire llve. Les commentaires et conseils permettent cette explicita-tion.

    Annexe 10 : bulletin mixte (anne 2015-2016)

    Il sagit dun bulletin "classique", avec moyennes, de llve, de la classe, la plus haute, la plus basse et des "commentaires" (plutt que des conseils).Deux disciplines (anglais et SVT) identifient plusieurs comptences et les rsultats, chiffrs, obtenus dans chacune delle. Par exemple, en SVT, il apparait que cette lve, Lilou, est encore fragile en raisonnement (12) mais quelle fournit un travail personnel de mmorisation (17,18) et une participation aux activits pratiques (18,89) trs satisfaisants.

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  • Le LSUN est utilisable pour les bilans prio-diques (trimestriel ou semestriel), notamment grce aux deux co-lonnes, des "lments de programme" travaills durant la priode et des "ac-quisitions, progrs et difficults ventuelles"

    Annexe 11 : bilan priodique "en comptences" (type "sacoche")

    Anne 2016-2017 : Il sagit dune valuation de niveaux de matrise pour plusieurs comptences dans les disciplines et avis concernant les EPI et lAP, comme prvu dans un bilan priodique.Remarque : pour chaque discipline, dans le LSUN, ne figurera quun seul positionnement.

    Ce bilan priodique regroupe un bulletin avec moyenne de llve, moyenne de la classe, lments du programme et apprciations, pour les diffrentes disciplines.Sajoutent des commentaires sur des EPI et le parcours avenir.

    Annexe 12 : partie disciplinaire dun bilan priodique (type Pronote)

    Annexe 13 : bulletin comptences (module "comptences" de Pronote)

    Dans ce "bulletin en comptences" issu du module "comptences" de lapplication Pronote, les disciplines sont rparties, en fonction des com-ptences values, dans les 8 composantes du socle. Lintrt principal rside sans doute dans la synthse effectue, partir de diffrentes valuations des diffrentes disciplines, sur la ligne de chaque composante car cela constitue une relle aide la dcision du ni-veau de matrise attribu llve dans chacune des huit composantes du socle, dcision qui aura une relle importance en fin de troisime, pour le contrle continu du DNB.

    Bulletins, LSUN et bilans priodiques ? Certains tablissements se posent la question dutiliser le LSUN pour les bilans priodiques (trimestriel ou semestriel). Cest tout fait envisageable, avec les avantages que reprsentent lexistence des deux colonnes, celle des "lments de programme" travaills durant la priode (connaissances et com-ptences) et les "acquisitions, progrs et difficults ventuelles". (voir annexe 12) Deux inconvnients au moins sont cependant prsents, notamment par les tablissements engags dans une valuation par comptences : - les tablissements qui ont dfini des "comptences transversales", par-fois "maison" et souvent spares des rsultats disciplinaires dans leur bulletin actuel (voir annexe 11 ci-dessus par exemple) - les disciplines qui identifient plusieurs capacits dans certaines disci-plines, par exemple en langues vivantes, mais pas seulement Remarque : ces deux inconvnients peuvent tre partiellement compenss par les commentaires attendus pour les EPI, lAP et les parcours.

    Il est ncessaire de conserver la mmoire des comptences values au jour le jour

    Annexe 14 : principales fonctionnalits du LSUN Le LSUN est le seul outil numrique qui suivra, pendant un cycle plus un an, les acquis de chaque lve du CP la troisime. Il est volutif, avec des mises jour. Il ny aura donc pas de version "dfinitive".Il est facilement paramtrable que ce soit pour le type de positionne-ment par discipline (une note, 4 objectifs dapprentissage, 4 niveaux), le type de renseignement (manuel ou par un module de transfert partir dune application de vie scolaire), la priodicit, lvaluation du socle en dehors des fins de cycle,

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  • Des outils de suivi diffrents niveaux dinformation (vers llve, les parents, linstitution) Le LSUN nest pas prvu pour stocker les dtails des diffrentes valuations. Il ne peut contenir que des bilans de priodes, comme "suivi de lacquisition des comp-tences" (information globale par comptence). Les activits dapprentissage menes au jour le jour permettent didentifier et va-luer des comptences (associes des observables) de llve. Il est ncessaire den conserver la mmoire pour reprer progrs ou difficult qui sinstalle et, pour cette dernire dengager au plus tt une identification des points de blocage et des activi-ts dajustement. Des outils numriques existent, surtout en collge, depuis de simples tableurs jusqu des applications dites "de vie scolaire". Il convient de veiller ne pas "ato-miser" les comptences et den rester, par exemple, au niveau des "comptences travailles" des programmes.

    (voir Annexe 1 : "comptences travailles des programmes")

    valuer les comptences avec le LSU ? Le livret scolaire unique numrique (LSUN) sera le seul outil qui suivra llve du CP la troisime. Au collge, le LSUN propose un positionnement par discipline, soit laide dune note (et ventuellement une moyenne de la classe), ou dobjectifs dappren-tissage (non atteints, partiellement atteints, atteints ou dpasss), ou dun niveau parmi quatre (1, 2, 3 ou 4). La partie disciplinaire du LSUN ne permet donc pas une valuation dtaille des comptences disciplinaires. Le livret scolaire peut tre utilis, selon une priodicit choisir, pour rendre compte du niveau de matrise des huit composantes du socle (4 domaines et 4 sous-domaines du domaine 1). Il sera sans doute formateur et informatif que cette valuation soit propose plusieurs fois dans lanne. Llve et ses parents ayant ac-cs au LSUN, ils pourront ainsi faire le suivi de la matrise des composantes du socle.

    (Voir Annexe 14 LSUN)

    Au collge, le LSUN propose un position-nement par disci-pline, laide dune note, dobjectifs dapprentissage ou de quatre niveaux de matrise

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  • 19

    La mise en uvre de la rforme du collge et la validation du socle conduit une ncessaire collabora-tion entre enseignants et quipes pdago-giquesf

    Les activits interdis-ciplinaires permettent de mettre en vidence laptitude de llve mobiliser les comp-tences travailles dans les disciplines

    F iche 7 : valuer en quipe interdiscipl inaire et interdegrs

    Une ncessaire concertation La rflexion pdagogique rendue ncessaire par la mise en uvre de la rforme du collge et la validation du socle peut sappuyer notamment sur le projet dtablissement et le contrat dobjectifs afin de conduire une volution du travail des enseignants et des quipes, dans le sens dune approche plus col-lective des questions travers : - la mise en place doutils de collaboration (ENT, application de suivi des valuations, ) - une indispensable dynamique au sein des conseils denseignement, ne serait-ce que pour dfinir la programmation et lorganisation des enseignements disciplinaires linterieur du cycle qui rlvent de la responsabilit des quipes educatives. - le travail interdisciplinaire (EPI, valuation et validation du socle, comptences transversales, ) - une connaissance minimale des programmes et dmarches des autres disciplines, notamment au travers dchanges au niveau de critres de matrise. Ce travail est par exemple ncessaire pour les disciplines scientifiques et technologiques au niveau de lenseignement commun de la classe de sixime et, pour toutes les disciplines, avec les professeurs des coles pour le cycle 3. - la rpartition de disciplines "responsables" et "contributrices" dans la validation du socle en fin de cycle - la prise en charge des difficults des lves les plus fragiles, au ni- veau pdagogique et organisationnel, pour viter une disper- sion toujours contre-productive

    Les activits interdisciplinaires permettent de mettre en vidence laptitude de llve mobiliser les comptences travailles dans les disciplines.

    (Voir Annexe 6) Annexe 15 : exemple (pour le domaine 1) de concertation au cycle 4

    pour expliciter les attendus (descripteurs) en 5me, 4me et 3me.

    Travail disciplinaire, volutif en fonction de lusage. La collaboration et lchange permettent dexpliciter et formuler les descripteurs qui, dune part peuvent aider les lves identifier ce quon attend deux dans un type de tche mettant en uvre un nombre limit de com-ptences, et dautre part permettent une harmonisation des attendus et des exigences, par niveau de classe.

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    La matrise dune comptence nest pas la somme al-gbrique des l-ments (items) qui la composent

    Annexe 16 : pour la mthodologie (domaine 2)

    Comme le prcdent (annexe 15) il sagit dun travail dexplicitation et de description de ce qui est attendu chacun des quatre niveaux de matrise de chaque comptence. Llve sait donc ce quil peut faire pour montrer quil sait ou quil a appris.Cest un travail interdisciplinaire qui constitue un objet commun autour duquel les professeurs des coles et ceux du collge peuvent se retrouver pour partager leurs expertises.

    Travailler les comptences disciplinaires et du socle partir des programmes Les quipes disciplinaires ou de ple (sciences et technologie en sixime par exemple) doivent dsormais partager les capacits et attitudes qui sont values en situation dapprentissage afin de renseigner de faon argumente les composantes du socle. Les valuations peuvent porter sur des procdures simples, en entrainement, mais il faut garder lesprit quil ny a relle comptence que lorsque connaissances, capacits et attitudes sont mises en uvre dans des situations suffisamment ou-vertes pour en apprcier la mobilisation. Les formulations entre les diffrents textes disponibles (socle, "comptences travailles" du volet 3 des programmes, ancien socle et "comptences classiques") conduisent un travail dharmonisation, le dtail des valuations (grille de suivi) au jour le jour devant servir alimenter le renseignement des comptences travailles qui elles-mmes doivent converger vers le seul positionnement au niveau des huit composantes du socle. Il est important de prendre en considration que la matrise dune comptence nest pas la somme algbrique des lments (items) qui la composent. Il est donc n-cessaire, au final, que le positionnement revienne aux professeurs et non un calcul algorithmique dlgu une application logicielle. Cette dernire peut ventuelle-ment fournir une aide la dcision, sous la forme de scores de russite.

    valuer des comptences transversales Croiser les regards et saccorder sur les exigences, notamment sur les comp-tences transversales mises en uvre dans toutes les disciplines (comme la matrise de la langue) permet denvisager les accompagnements, remdiations et consolida-tions, notamment en AP, qui permettent chaque lve de progresser son niveau et de prendre conscience que les apprentissages, bien que conduits dans des disci-plines apparemment trs diffrentes, sappuient sur les mmes fondamentaux.

    Exemple de rflexion dune quipe interdegrs en Haute-Savoie, autour des des-cripteurs de quatre niveaux de matrise pour les composantes du socle :

  • Les comptences travailles du volet 3 des programmes sont (presque) toutes formules en termes de verbes daction qui peuvent conduire une production permettant de statuer sur leur matrise. Remarque : les comptences commenant par "connaitre" qui taient dlibrment centres sur des connaissances rciter ou restituer, ont disparu.

    ANNEXE 1 : comptences travailles (volet 3) des programmes

    ANNEXE

    22

  • ANNEXE

    ANNEXE 2 : Correspondance entre formulations dune application "vie scolaire"(Pronote) et comptences du socle (domaine D2)

    Afin de ne pas crer de confusions, il est souhaitable de ne pas augmenter artificiellement les formulations diffrentes des mmes choses. Les cinq domaines du socle et les quatre sous-domaines du domaine 1 des langages, sont dclins en descripteurs (ou items) de ce que llve sait faire quand il matrise les comp-tences associes. Dans les applications de suivi des valuations, il est important de veiller utiliser des formulations simi-laires, ne pas en augmenter le nombre, voire, autant que possible, le diminuer.

    -> Lexemple prsent est celui de lapplication Pronote dont les items proposs sont inspirs des descrip-teurs du socle.

    23

  • Comme dans lannexe 2 prcdente, il sagit dune mise en regard des formulations des items du socle (deu-xime colonne) et des comptences travailles des diffrents programmes du cycle 3 (troisime colonne). Ce document est le fruit dun travail interdisciplinaire et interdegrs. Il nest pas prendre avec exhaus-tivit mais doit servir visualiser la convergence de comptences disciplinaires vers le renseignement du niveau de matrise dun sous-domaine puis dun domaine. Chaque domaine du socle peut ainsi tre rensei-gn par plusieurs disciplines, ce qui est conforme lide mme de comptence dans sa dimension "mobi-lisation dans diffrentes situations".

    ANNEXE 3 : mise en relation des composantes dun domaine du socle (D2) et des items qui les composent avec les comptences travailles dans les diffrents programmes du cycle 3

    Remarque : seul le domaine 2 a t prsent, faute de place. Le document en entier est disponible dans la version en ligne.

    Sous-domaines du socle

    Objectifs de connaissances et de comptences (items)

    du socle

    Compilation de toutes les "comptences travailles" dans les programmes disciplinaires

    composantes de ce domaine du socle

    dtails des composantes de ce domaine

    Items (dtails) des "comptences travailles" issues des diffrents

    programmes discipliniaires

    Observables dans diffrents contextes et/ou disciplines

    composantes de ce domaine du socle

    dtails des composantes de ce domaine

    Items (dtails) des "comptences travailles"

    issues des diffrents

    Observables dans diffrents contextes et/ou disciplines

    apprendre par l'action, l'observation, l'analyse de son activit et de celle des autres

    chercher des informations et interroger l'origine et la pertinence de ces informations

    rpter un geste pour le stabiliser et le rendre plus efficace

    identifier des sources d'informations fiables

    mmoriser les repres historiques lis au programme et savoir les mobiliser dans diffrents contextes

    connatre les diffrents modes d'organisation de l'information

    mmoriser les repres gographiques lis au programme et savoir les mobiliser dans diffrents contextes

    connatre une mthode simple de recherche d'informations

    s'approprier et utiliser un lexique historique et gographique appropri

    se reprer dans un muse ou un centre d'art, adapter son comportement au lieu et identifier la fonction de ses principaux acteurs

    choisir ou utiliser le matriel adapt pour mener une observation, effectuer une mesure, raliser une exprience ou une production

    connatre diffrents systmes d'information, les utiliser

    faire le lien entre la mesure ralise, les units et l'outil utiliss

    trouver, slectionner et exploiter des informations dans une ressource numrique

    garder une trace crite ou numrique des recherches, des observations et des expriences ralises

    identifier la ressource numrique utilise

    utiliser les outils mathmatiques adaptseffectuer des recherches bibliographiques simples et cibles

    reconnatre et distinguer des problmes relevant de situations additives, multiplicatives, de proportionnalit

    extraire les informations pertinentes d'un document et les mettre en relation pour rpondre une question

    reconnatre des situations relles pouvant tre modlises par des relations gomtriques

    connatre l'organisation d'un environnement numrique et utiliser diffrents priphriques

    utliser des proprits gomtriques pour reconnatre des objets

    utiliser des logiciels de calculs et d'initiation la programmation

    prlever et organiser les informations ncessaires la rsolution de problmes partir de supports varis

    raliser une courte prsentation orale en prenant appui sur des notes ou sur diaporama ou autre outil numrique

    se reprer dans les tapes de la ralisation d'une production plastique individuelle ou collective, anticiper les difficults ventuelles

    utiliser des outils informatiques de travail de l'image et de recherche d'information

    identifier et assumer sa part de responsabilit dans un processus coopratif de cration

    filmer une prestation pour la revoir et la faire voluer

    adapter son projet en fonction des contraintes de ralisation et de la prise en compte du spectateur

    manipuler des objets sonores l'aide d'outils informatiques simples

    assurer diffrents rles sociaux (joueur, arbitre, observateur) inhrents l'activit et l'organisation de la classe

    utiliser des outils d'criture et produire un document intgrant du son et de l'image

    raliser ou complter des productions graphiques

    utiliser des outils numriques pour observer, valuer et modifier ses actions

    organiser son travail dans le cadre d'un groupe pour laborer une tche commune et/ou une production collective et mettre la disposition des autres ses comptences et ses connaissances

    organiser seul ou en groupe un espace de ralisation exprimentale

    progresser collectivement dans une investigation

    Apprendre utiliser les outils numriques qui peuvent conduire des ralisations collectives.

    LES METHODES ET LES OUTILS POUR APPRENDRE

    OUTILS NUMERIQUES POUR ECHANGER ET

    COMMUNIQUER

    L'lve sait mobiliser diffrents outils numriques pour crer des documents

    intgrant divers mdias et les publier ou les transmettre, afin qu'ils soient

    consultables et utilisables par d'autres. Il sait rutiliser des productions

    collaboratives pour enrichir ses propres ralisations, dans le respect des rgles du

    droit d'auteur.L'lve utilise les espaces collaboratifs et apprend communiquer notamment par

    le biais des rseaux sociaux dans le respect de soi et des autres. Il comprend la diffrence entre sphres publique et

    prive. Il sait ce qu'est une identit numrique et est attentif aux traces qu'il

    laisse.

    MEDIAS, DEMARCHES DE RECHERCHE ET DE

    TRAITEMENT DE LINFORMATION

    L'lve connat des lments d'histoire de l'crit et de ses diffrents supports. Il

    comprend les modes de production et le rle de l'image.Il identifie les diffrents mdias (presse crite, audiovisuelle et

    Web) et en connat la nature. Il en comprend les enjeux et le

    fonctionnement gnral afin d'acqurir une distance critique et une autonomie

    suffisantes dans leur usage.Il sait utiliser de faon rflchie des outils de recherche, notamment sur Internet. Il apprend confronter diffrentes sources

    et valuer la validit des contenus. Il sait traiter les informations collectes, les

    organiser, les mmoriser sous des formats appropris et les mettre en forme. Il les

    met en relation pour construire ses connaissances.

    L'lve apprend utiliser avec discernement les outils numriques de communication et d'information qu'il ctoie au quotidien, en respectant les rgles sociales de leur usage et toutes leurs potentialits pour apprendre et

    travailler. Il accde un usage sr, lgal et thique pour produire, recevoir et

    diffuser de l'information. Il dveloppe une culture numrique.

    LES METHODES ET LES OUTILS POUR APPRENDRE

    L'lve se projette dans le temps, anticipe, planifie ses tches. Il gre les tapes d'une production, crite ou non,

    mmorise ce qui doit l'tre.Il comprend le sens des consignes ; il sait qu'un mme mot peut avoir des sens diffrents selon les disciplines.

    Pour acqurir des connaissances et des comptences, il met en uvre les

    capacits essentielles que sont l'attention, la mmorisation, la mobilisation de ressources, la

    concentration, l'aptitude l'change et au questionnement, le respect des

    consignes, la gestion de l'effort.Il sait identifier un problme, s'engager

    dans une dmarche de rsolution, mobiliser les connaissances

    ncessaires, analyser et exploiter les erreurs, mettre l'essai plusieurs

    solutions, accorder une importance particulire aux corrections.

    L'lve sait se constituer des outils personnels grce des crits de travail,

    y compris numriques : notamment prise de notes, brouillons, fiches, lexiques, nomenclatures, cartes

    mentales, plans, croquis, dont il peut se servir pour s'entraner, rviser,

    mmoriser.

    ORGANISATION DU TRAVAIL PERSONNEL

    L'lve travaille en quipe, partage des tches, s'engage dans un dialogue

    constructif, accepte la contradiction tout en dfendant son point de vue, fait

    preuve de diplomatie, ngocie et recherche un consensus.

    Il apprend grer un projet, qu'il soit individuel ou collectif. Il en planifie les

    tches, en fixe les tapes et value l'atteinte des objectifs.

    L'lve sait que la classe, l'cole, l'tablissement sont des lieux de

    collaboration, d'entraide et de mutualisation des savoirs. Il aide celui qui ne sait pas comme il apprend des

    autres. L'utilisation des outils numriques contribue ces modalits

    d'organisation, d'change et de collaboration.

    COOPERATION ET REALISATION DE

    PROJETS

    ANNEXE

    24

  • ANNEXE 4 : Corrlations entre comptences travailles du programme de franais et celles du socle

    Les comptences travailles du programme de franais ont t rparties pour illustrer la participation pos-sible de cette discipline lvaluation des cinq domaines du socle. Cette rpartition nest quune extraction et mise en relation qui nest surtout pas prendre de manire exhaustive. Elle correspond un travail qui peut tre men en quipe disciplinaire ou interdegrs pour sap-proprier les diffrentes formulations

    ANNEXE

    25

  • Comme pour lannexe 4 prcdente, il sagit dune mise relation des comptences disciplinaires de physique-chimie (trs proches de celles de sciences de la vie et de la Terre) de "lancien socle" utilises frquemment au quotidien par les enseignants avec les "comptences travailles" et leurs items du pro-gramme disciplinaire (colonne 2 et 3), et les sous-domaines du socle. Il sagit de montrer que plusieurs types dactivits, par les comptences mises en jeu, permettent de renseigner les mmes domaines ou sous-domaines du socle. Il ne sagit pas, comme dj dit, de rechercher une quelconque exhaustivit, mais plutt dchantillon-ner plusieurs fois au sein dune comptence pour statuer ou pas sur sa matrise

    ANNEXE 5 : des comptences "classiques" vers les "comptences tra-vailles" des programmes de PC et celles du socle

    ANNEXE

    26

  • ANNEXE 6 : critres de russite, pour les domaines et sous-domaines du socle et des "comptences values"

    Remarque : seuls les deux premiers domaines ont t prsents, faute de place. Le document en entier est disponible dans la version en ligne.

    Rsultat dun travail interdisciplinaire de mise en relation des comptences utilises habituellement ("comptences values" de la colonne 3), notamment en relation avec lancien socle, et les domaines et sous-domaines du socle (colonnes 1 et 2), en prcisant les critres de ralisation ("cest russi si" de la colonne 4) qui permettent llve de savoir ce quil doit faire pour russir. Il reste clarifier la relation entre "faire" et "apprendre". La tche nest pas une fin en soi. Elle est un moyen de construire des apprentissages. Il est donc important, lissue de la tche, que llve identifie ce quil a fait mais galement ce quil a appris.

    ANNEXE

    27

  • Remarque : seuls le premier domaine (colonne 1) et deux de ses sous-domaines (colonne 2) ont t prsen-ts, faute de place. Le document en entier est disponible dans la version en ligne et ladresse : http://svt.ac-besancon.fr/wp-content/uploads/sites/104/2016/02/Grille_competences_niv_matrise_SVT_cycle4_ac_besancon_021016.pdf.

    Il sagit dun travail disciplinaire (SVT) de lacadmie de Besanon, dexplicitation de descripteurs des at-tendus des quatre niveaux de matrise pour des comptences (colonne 3) utilises au quotidien qui per-mettent de renseigner les domaines et sous-domaines du socle (colonne 1 et 2). Ce genre de travail, en quipe, permet dharmoniser les attendus de la part des lves et les exigences pour lvaluation, en les explicitant.La prise en compte des niveaux de matrise des huit composantes du socle pour le contrle continu du DNB et leur valuation collective doit conduire cette explicitation pour assurer un minimum dquit de traitement des lves. Les repres DGESCO pour le niveau 3 (annexe 8 et adresse ci-dessous) peuvent servir de base ce travail dharmonisation.http://cache.media.eduscol.education.fr/file/College_2016/74/6/RAE_Evaluation_socle_cycle_4_643746.pdf

    ANNEXE 7 : grille acadmique de descripteurs des niveaux de matrise des comptences du socle commun (SVT Cycle 4) [Besanon]

    ANNEXE

    28

  • ANNEXE 8 : descripteurs de matrise de niveau 3 pour la composante 1.1 de la matrise de la langue (DGESCO)

    Ce document DGESCO prcise les attendus de fin cycle (colonne 3) pour un lve maitrisant de ma-nire satisfaisante (niveau 3) les "lments signifiants" (colonne 2) des domaines du socle (titre). Les disciplines "contribuant" lvaluation de chaque "lment signifiant" sont prcises dans la pre-mire colonne. Les "lments signifiants" sont les sous-domaines du socle pour les domaines 2 5. Pour le domaine 1, les sous-domaines tant spars en quatre "composantes", les "lments signi-fiants" ne correspondent pas prcisment des formulations figurant dans le socle. Pour la composante 1 du domaine 1 (langue franaise), il est prcis dans la colonne 4 que "Le franais est la principale discipline de rfrence pour lvaluation des comptences de ce sous-domaine, mme si toutes les disciplines contribuent leur construction". Pour le domaine 2 ("mthodes et outils pour apprendre") il est prcis que "Chaque comptence doit tre valide dans au moins deux disciplines diffrentes ; certaines comptences peuvent tre valides dans le cadre dun EPI". Pour le domaine 3 ("formation de la personne et du citoyen") il est prcis que " Lvaluation est rali-se dans des situations diverses, dans le quotidien de la classe dans les enseignements et dans ltablisse-ment ou lors dactivits et dactions hors de ltablissement, dans le cadre du parcours citoyen. Lobserva-tion des lves est privilgie".

    ANNEXE

    29

  • Il sagit dun bulletin dit "classique", avec : - moyenne de llve, de la classe, et classement possible de llve par rapport la moyenne la plus haute et la plus basse - bilan des acquis - conseils pour progresser.

    La note, en faisant la moyenne de champs dapprentissage divers, ne rend pas explicite ce que sait ou ne sait pas faire llve. Les commentaires des bilans et conseils permettent cette explicitation et compensent le manque dexplicitation.

    ANNEXE 9 : Bulletin "classique" (anne 2015-2016)

    ANNEXE

    30

  • ANNEXE 10 : Bulletin "mixte" de sixime (anne 2015-2016)

    Il sagit dun bulletin "classique", avec moyennes, de llve, de la classe, la plus haute, la plus basse et des "apprciations" (plutt que des conseils).

    Deux disciplines (anglais et SVT) identifient plusieurs comptences et les rsultats, chiffrs, obtenus dans chacune delle.

    Par exemple, en sciences de la vie et de la Terre (SVT), il apparait que cette lve, Lilou, est encore fragile en raisonnement (12) mais quelle fournit un travail personnel de mmorisation (17,18) et une participation aux activits pratiques (18,89) trs satisfaisants. Cela permet de cibler les conseils et objectifs fixer dans un ventuel travail de remdiation, notamment en accompagnement personnalis (AP).

    ANNEXE

    31

  • Ce bilan priodique est constitu dun "ancien bulletin" auquel sont ajouts des champs dinformation. - pour chaque discipline, dtail du niveau de matrise dans certaines comptences - synthse sur la ligne correspondant la disciplineRemarque : Dans chaque discipline, ces diffrents niveaux de matrise devront devenir un seul positionne-ment dans le LSUN

    - une rfrence lAP et aux EPI qui apparaitront dans le LSUN

    - des "comptences transversales" (correspondant au domaine 2 du socle) Remarque : ces comptences transversales napparaitront pas dans le LSUN

    ANNEXE 11 : Bilan priodique "en comptences" (type "sacoche"]

    32

    ANNEXE

  • 33

    ANNEXE 12 : partie disciplinaire dun bilan priodique (type Pronote)

    Ce bilan priodique regroupe un bulletin avec moyenne de llve, moyenne de la classe, lments du pro-gramme et apprciations, pour les diffrentes disciplines.Sajoutent des commentaires sur des EPI et le parcours avenir.(Probablement que sajouteront des commentaires concernant lAP et les trois autres parcours dans les prochains bilans priodiques)

    Remarque : langlais et les SVT ont identifi respectivement deux (crit, oral) et trois (connaissances, raison-ner, raliser) comptences qui ne figureront pas dans le LSUN. Une synthse devra tre faite puisquil ny a quun seul positionnement par discipline dans le LSUN.

    ANNEXE

  • Dans ce "bulletin en comptences" issu du module "comptences" de lapplication Pronote, les disci-plines sont rparties, en fonction des comptences values, dans les 8 composantes du socle. Si la lisibilit est discutable, surtout pour des familles peu familires avec le monde scolaire et lorsque de plusieurs disciplines ont valu dans les diffrentes composantes, lintrt principal rside sans doute dans la synthse effectue, partir de diffrentes valuations des diffrentes disciplines, sur la ligne de chaque composante. Cela constitue une relle aide la dcision du niveau de matrise attribu llve dans cha-cune des huit composantes du socle, dcision qui aura une relle importance en fin de troisime, pour le contrle continu du DNB.

    Remarque : il sera sans doute utile, voire ncessaire, que les enseignants respectent la mme rgle de renseignement du module comptence car toutes les valuations ont le mme poids, que ce soit plusieurs accumules au jour le jour ou une seule, synthse dvaluations stockes ailleurs.

    ANNEXE 13 : Bulletin "pronote" (troisime segpa)

    ANNEXE

    34

  • ANNEXE 14 : principales fonctionnalits du LSUN

    ANNEXE

    35

  • Le LSUN est le seul outil numrique qui suivra, pendant un cycle plus un an, les acquis de chaque lve du CP la troisime. Il est volutif, avec des mises jour. Il ny aura donc pas de version "dfinitive".Il est facilement paramtrable que ce soit pour le type de positionnement par discipline (une note, 4 objectifs dapprentissage, 4 niveaux), le type de renseignement (manuel ou par un module de transfert partir dune application de vie scolaire), la priodicit, lvaluation du socle en dehors des fins de cycle,

    ANNEXE 14 (suite)

    ANNEXE

    36

  • ANNEXE 15 : exemple de concertation au cycle 4 (pour le domaine 1)

    Ce tableau (rduit ici aux composantes 1 et 3 domaine 1) provient dun travail disciplinaire men au sein dun tablissement. Il reste volutif en fonction de lusage et a tendance se simplifier. Il est destin montrer que la collaboration et lchange permettent dexpliciter et formuler les descripteurs qui, dune part peuvent aider les lves identifier ce quon attend deux dans un type de tche mettant en uvre un nombre limit de comptences, et dautre part permettent une harmonisation des attendus et des exi-gences, par niveau de classe.

    Mener ce travail en interdisciplinarit ne peut quaugmenter la lisibilit par llve, dune discipline lautre.

    ANNEXE

    37

  • Comme le prcdent (annexe 15) il sagit dun travail dexplicitation et de description de ce qui est attendu chacun des quatre niveaux de matrise de chaque comptence. Llve sait donc ce quil peut faire pour montrer quil sait ou quil a appris.Cest un travail interdisciplinaire qui constitue un objet commun autour duquel les professeurs des coles et ceux du collge peuvent se retrouver pour partager leurs expertises.

    Rflexions autour de la mthodologie

    38

    ANNEXE 16 : rflexion autour des descripteurs de quatre niveaux de ma-trise pour le domaine 2

    ANNEXE

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