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sommaire - A Petits Pas

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Page 1: sommaire - A Petits Pas
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2 - Éditorial3 - Sommaire

4-5 - Partenaires 6-7 - Jean-Louis Pihet, MIEF du Sud Avesnois

8-9 - Emmanuel Merlin, Afip

10 - Chantal Capelle et Sergine Blarel, Marraine et Filleule

11 - Maryse Lejeune et Annie Langagne, Marraine et Filleule

12 - 13 Porteurs 14 - 15 - Johan Chopin, NonRienBoutique

16 - 17 - Gaelle Pouvost et Sergine Blarel-Marien, Bulles de Grenouille

18 - 19 - Laetitia Andouche, Aux deux étangs

20 - 21 - Rémy Chrystian, Le Potager de l’Yser

22 - 23 - Sébastien Rollin, la Ferme du Hérisson

24 - 25 - Pascaline Meneceur et Frédéric Eloire, Jardins et Rêves

26 - 27 - Annie Langagne, Visuels Attitude

28 - 29 - Sabrina Frère, La Ferme Constantin

30 - 31 - Dominique Cresson, L’escargotière

32 -33 - Pascale Soyez, Soyez Secrétariat

34 - 35 - Christophe Tinchon, Maraîchage Bio

36 - 37 - Matthieu Bécu, Cours de Français langue étrangère

38 - 39 - Frédéric Vroman, Le Potager de Céres

40 - 41 - Geoffrey et Lionel Hénaut, La Ferme du Rond Bois

42 - 43 - Amalia Museux, Décoration

44 - 45 -Geoffrey Letellier, Mini Sites Web

46 - Créateurs47 - Yolaine Simono , Sophrologue et Annick Widehem à propos de la Scop « La Gaillette »

48 - 49 - Sébastien Bodelle, Didier Dujardin, Anne Lamblin , Le Verger Bio d’Ohain

50 - Fanny Vasseur, La Cueillette Nomade et Laurence Batt, Ayur Om

51 - Sophie Guesquier, restauration Bio et Christelle Duchatelet, Zenopale

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Pour la quatrième année, nous retrouvons les portraits de celles et ceux que nous avons eu la chance de rencontrer par le biais de l’accompagnement de la couveuse.Un vrai bonheur de croiser les unes et les uns au fil des mois, de voir évoluer les projets, avec, quelque soit l’issue, des réussites, en terme d’épanouissement, de plus-values humaines apportées sur les territoires et de solidarité. S’il y avait un mot pour résumer l’année 2011, ce serait SOLIDARITE : féminine avec le dispositif de marrainage, financière avec le partenariat avec les CIGALES, partenariale avec les nombreux acteurs qui sont à nos côtés, afin de permettre l’accompagnement des porteurs de projet.Des nouveaux challenges ont fait se rencontrer des femmes entrepreneuses ayant créé leur activité avec des femmes porteuses de projet. C’est le marrainage : des rencontres collectives marraines-filleules, des rencontres de tutorat avec une

marraine et sa filleule. Ce dispositif, né d’une action de Initiatives Plurielles permet, au-delà des solidarités humaines, de renforcer l’entreprenariat féminin.Avec les CIGALES Nord-Pas de Calais, un partenariat a permis d’imaginer un contrat tripartite avec le porteur de projet, ceci afin qu’il puisse bénéficier du soutien financier et du réseau des CIGALES pendant le temps d�hébergement en couveuse d’activités.Les vrais challenges sont aussi ceux portés par les femmes et les hommes qui osent faire le pas de la création d�activités et pour nous, couveuse, ceux de leur apporter un vrai soutien de qualité, à la hauteur des ambitions des porteurs de projet, un accompagnement qui questionne leurs démarches pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux, sociaux et économiques. Avec tous ceux qui contribuent au développement de notre action au sein de la couveuse, faisons le pari d’un demain plus solidaire et humain.

Cécile Prouvost et Véronique Boulnois MarienCo-présidentes d’A Petits PAS

Coordination : Jean-Bernard BecquartTextes et photos : Stéphane CrocqueyGraphisme : Robert BaretMille merci à Anne VannoorenbergheSpéciale dédicace à Benoît Boulnois

Éditorial

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Page 4: sommaire - A Petits Pas

partenaires« Tout groupe humain prend sa

richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à

un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des

différences Françoise Dolto

Page 5: sommaire - A Petits Pas

Q ue peut-on dire du Sud Avesnois ?

C’est un territoire composé de 70000 habitants qui vivent et gravitent autour de 3 entités, le canton d’Avesnes sur Helpe, celui de Fourmies et de Maroilles-Mormal. C’est un territoire essentiellement rural. C’est un des bassins d’emploi en France qui est le plus touché par le chômage des jeunes.

Comment remédier à cet état de fait ? Notre objectif actuel est de fédérer les outils et les institutions

liées à l’insertion et à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. Faire en sorte que les personnels des plans locaux d’insertion, des maisons de l’emploi et des missions locales travaillent ensemble pour faire bouger les choses. Je suis persuadé qu’en se mettant tous autour d’une table , en

alimentant un pot commun nous pourrions développer plus de choses sur le secteur.De même, je suis convaincu qu’il y a quelque chose à faire autour du Val Joly, il est temps de développer l’installation de gîtes ruraux, de producteurs locaux d’autant que le pays est en train de perdre des agriculteurs. De la nécessité de développer aussi la filière bio et le savoir-faire local autant d’axes de travail qui sont aussi ceux d’A Petits Pas.

Comment avez-vous entendu parler d’A Petits Pas ?Je les ai rencontrés à la faveur d’une visite d’élus organisée par la Communauté de Communes et j’ai découvert qu’ils avaient permis le développement de nombreux projets en rural que j’aimerais voir se mettre en place ici. Les circuits de balade avec les ânes, le développement de l’énergie solaire, la promotion des produits du terroir sont autant d’activités que nous pourrions mettre en place sur notre territoire.

Vous pensez que cela peut répondre au problème du chômage ?Ce que je sais c’est qu’il existe un potentiel touristique inexploité en Sud Avesnois, de même, je crois plus à la création d’entreprise qu’à la reprise, bien sûr, cela nécessite

Force motriceJean-Louis Pihet est directeur de la MIEF, la maison de l’initiative, de l’emploi et de la formation du sud avesnois. La MIEF finance l’activité d’A Petits Pas et permet aux porteurs de projets d’éclore et de s’épanouir.

«Je suis convaincu qu’il y a quelque chose à faire autour du Val Joly, il est temps de développer l’installation de gîtes ruraux, de producteurs locaux d’autant que le pays est en train de perdre des agriculteurs, 

de la nécessité de  développer aussi la filière bio et le savoir faire local autant d’axes de travail qui sont aussi ceux d’A Petits Pas»

partenaire

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MIEF20, rue Sencier59610 [email protected]

un accompagnement de qualité qu’ A Petits Pas est ,à mon sens, capable d’apporter.

A Petits  Pas défend des  valeurs qui  sont  celles de l’économie sociale et solidaire que représentent ces valeurs pour vous ?Je suis né en pays minier, à l ‘époque, le social, l’entraide, la solidarité ça voulait dire quelque chose. Je me souviens de mon père et de ses camarades prisonniers de la mine à la suite d’un coup de grisou, je peux vous dire qu’à cette époque en cas de pépin tout le monde répondait présent. Ces valeurs font partie de moi.

Qu’est-ce que vous appréciez chez A Petits pas ?J’apprécie leur convivialité, je trouve excellente l’idée des cafés créations de créateurs par exemple, j’apprécie également chez eux une forme de modestie qui fait que lorsqu’ils communiquent , ils mettent en avant les porteurs de projets plus que leurs propres actions.

Qu’est-ce que vous attendez d’eux ?Qu’ils soient à l’écoute des personnes qui ont un projet et

qu’ils fassent tout ce qu’ils peuvent pour le mettre en place. Même si, à première vue, le projet paraît loufoque.

Quel conseil donneriez vous à un porteur de projet qui viendrait à votre rencontre ?Je commencerai par être attentif à sa proposition et je lui conseillerais d’aller à la rencontre des couveuses d’activités, celle d’A petits Pas mais aussi celle de la BGE afin de choisir celle qui lui correspond le mieux. Dans tous les cas je sais que ce n’est pas un chemin facile mais je crois à ce dicton issu de la sagesse populaire qui dit que vouloir c’est pouvoir.

«Notre objectif actuel est de fédérer les outils et les institutions liées à l’insertion et à l’accompagnement des 

demandeurs d’emploi»

«Je suis né en pays minier, à l ‘époque, le social, l’entraide, la solidarité ça voulait dire 

quelque chose»

Page 6: sommaire - A Petits Pas

C omment est né le collectif de l’envie au projet ?C’était en 2001, l’idée était de faire en sorte que plu-sieurs associations se rassemblent pour réfléchir à

la création d’activité en milieu rural, autour de la table, il y avait alors, l’Afip, A Petits Pas, Accueil Paysans et l’association Avenir.L’idée était de mettre en place et de proposer un parcours de formation commun à tous les porteurs de projet afin qu’ils puissent passer d’un rendez-vous informel aux ateliers per-

sonnalisés qui correspondent à leurs besoins. Lesquels ate-liers sont animés par les différentes associations du collec-tif. Le parcours de formation proposé s’est construit au fur et à mesure des années en fonction de la demande.

Pratiquement  tous  les  porteurs  de  projet  que  j’ai croisés m’ont  parlé  du  stage  de  l’envie  au  projet, quelle est la spécificité de ce stage ?Quand quelqu’un veut créer une activité en milieu rural, il faut qu’il puisse s’exprimer jusqu‘au bout, sans censure,

l’idée c’est de permettre à l’innovation d’éclore. Il y a trop de lieux dans la société dans lesquels on est censuré. Notre sou-hait est de créer une alchimie entre le porteur, sa motivation, ses aspirations profondes et son projet.

Et pour créer cette alchimie vous  autorisez les por-teurs de projet à rêver ?Oui mais ce n’est pas l’axe unique de ce stage , l’idée c’est de

créer un projet authenti-que, le danger, c’est que le porteur reste dans sa bulle, nous faisons en sorte qu’il prenne en compte la néces-sité de s’adapter au marché, à la concurrence, à l’envi-

ronnement, au contexte et qu’il prenne en compte ses capaci-tés personnelles. Notre mission c’est de leur donner des outils pour qu’ils s’interrogent sur eux-mêmes, c’est bien sûr à eux de faire l’essentiel du boulot.

Vous  mettez  aussi  l’accent sur  la viabilité du projet…Oui, de la nécessité pour eux de répondre à des questions en prise avec leur réalité : combien est-ce que je veux gagner, comment j’insère mon projet sur un territoire, quelle sera la place de l’autre dans mon projet, quelle méthodologie je vais mettre en place pour avancer. A l’issue du temps de for-mation, nous leur demandons de fournir un écrit qui leur per-met de mettre à plat leur projet de création afin qu’ils aient une vision claire de ce qu’ils souhaitent mettre en place.

Quelles sont les principales peurs des porteurs de projet ?Parfois ce sont des peurs inconscientes liées à leur histoire personnelle : un fils d’entrepreneur qui a vécu un échec par exemple, pour d’autres ce sont des peurs qui dépendent de

L’accompagnateur

«Notre souhait est de créer une alchimie entre le porteur, sa motivation, ses aspirations pro-

fondes et son projet»

«Nous souhaitons  accompagner les personnes dans le sens de leur bonheur»

l’environnement extérieur, du contexte dans lequel s’inscrit leur projet comme de créer un gite dans une région où on en trouve déjà beaucoup.

Comment leur permettre de dépasser ces peurs ?Les connaître et les exprimer c’est une première étape, à eux ensuite d’évaluer s’ils sont prêts à se lancer ou pas. Dans tous les cas, ils ont la possibilité d’intégrer un espace test qui est la couveuse d’activité et puis on leur propose un calendrier de formation qui permet de mûrir les projets. Nous souhaitons accompagner les personnes dans le sens de leur bonheur, el-les conduisent le projet à leur rythme et le chemin compte plus que le résultat.

Qu’est-ce que les porteurs de projet apprécient par-ticulièrement dans le dispositif que vous leur proposez ?Le collectif de l’envie au projet ne propose pas un accompa-gnement institutionnel, les porteurs n’ont pas le sentiment de s’adresser à un guichet. Nous accompagnons l’être humain autant que le projet. Ils sont sensibles à notre enthousiasme et aux valeurs de solidarité que nous défendons même si cela n’est qu’une proposition. Nous ne les enfermons en aucun cas dans une vision sectaire de la création d’activité.

Quel conseil donner à un éventuel porteur de projet ?Etre un porteur de projet, c’est avoir quelque chose au fond de soi qui mé-rite d’être exprimé et entendu, il me semble important de ne pas chercher la réussite à tout prix, je préfère la logique de la tentative, de

l’essai, comme je le disais plus haut c’est le chemin qui va être important et l’apprentissage qui va en découler.

«Le collectif de l’envie au projet ne propose pas un accompagnement institutionnel»

Emmanuel Merlin a 41 ans, titulai-re d’un DHEPS, diplôme des hautes études de pratiques sociales, il est co responsable de l’AFIP, asso-ciation de formation et d’infor-mation pour le développement d’initiatives rurales . L’AFIP existe sur le plan national depuis 30 ans. L’antenne du Pas-de-Calais a été créée, il y a 10 ans maintenant. L’objectif de l’AFIP est d’accom-pagner les porteurs de projet, les acteurs du développement en mi-lieu rural. L’AFIP est un partenaire privilégié d’A PETITS PAS, les deux associations font partie du collec-tif de l’Envie au Projet.

partenaire

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Contact :AFIP 21, rue Principale 62310 Ambricourt 03 21 04 39 [email protected]

Page 7: sommaire - A Petits Pas

Retour sur expérience

C omment le marrainage s’est-il mis en place concrètement ? C.T : Le choix de la marraine et de la filleule s’est fait

lors d’une réunion avec une intervenante extérieure, qui à la suite d’entretiens nous a proposé des binômes. Nous nous sommes rencontrées à raison de quatre ou cinq rendez-vous sur l’année. Ces rencontres étaient pour moi l’occasion de discuter de ses difficultés, de ses hésitations et de l’aider dans sa recherche de contact. C’est toujours intéressant de voir ce qu’elle faisait. Ainsi, je pouvais essayer de l’épauler.S.B-M : En moyenne, nous avons essayé de nous rencontrer tous les deux mois. En dehors de ces rendez-vous , nous avons beaucoup échangé par mail et lors de nos conversations téléphoniques. L’organisation du temps de travail et des idées de débouchés économiques étaient, bien souvent, au centre de nos discussions.

Pourquoi avoir choisi de participer à ce dispositif ? C.T : C’est notamment la dynamique de groupe qui m’a attirée.

S.B-M : Au départ, j’étais assez réservée sur ce projet . J’y suis donc allée par simple curiosité, simplement pour jeter un œil. Et depuis, j’y suis restée.

Qu’est-ce que cela vous apporte ?C.T : Ce dispositif de marrainage est très intéressant. Notamment le fait de pouvoir partager nos expériences. Tout comme, le temps de formation dont nous avons bénéficié à raison de deux matinées au début du marrainage. Les échanges entre chefs d’entreprises et couvées étaient riches. Tout ceci permet d’avoir un autre regard sur notre activité.S.B.M : Beaucoup d’échanges et de rencontres. Et pas seulement avec Chantal. Mais avec d’autres marraines.

En quoi vos activités respectives se portent mieux depuis que vous avez commencé ?C.T : Je ne pense pas qu’elle se porte mieux. Le fait d’avoir été impliqué dans ce dispositif de marrainage n’a pas vraiment eu d’incidence sur mon activité.S.B-M : Disons qu’avec ce dispositif de marrainage et compte tenu de l’avancée du projet, j’ai une organisation plus efficace dans le travail. De plus, le marrainage m’a apporté une aide dans mes décisions, dans mes choix. Nous avons pu mettre au clair beaucoup de choses. Désormais je vois mieux les solutions qui s’imposent.

Quand aura lieu  votre prochain rendez-vous ? De quoi allez-vous parler ?C.T : Pour l’instant nous n’avons pas calé de rendez-vous. Nous n’avons pas un calendrier programmé. On se contacte beaucoup par mail. La dernière fois que nous nous sommes rencontrées. Je lui ai proposé un coup de main lors d’une exposition à Lille. S.B-M : A l’heure actuelle, nous n’avons pas prévu de rendez-vous. Régulièrement, on se tient au courant de nos avancées et de nos interrogations. Nous aimons également échanger sur ce que nous faisons dans l’immédiat. Ce dispositif de marrainage est allé au-delà de ce que nous pensions au départ. Une certaine amitié est née.

En collaboration avec l’association Initiatives Plurielles, A Petits Pas s’est lancé, il y a un an dans une expérience innovante : le marrainage qui consiste à mettre en relation des femmes chef d’entreprise et des porteuses de projet afin de permettre à ces dernières de bénéficier de l’expérience des conseils et du réseau de leur marraine. Nous sommes allés à la rencontre de deux binômes d’ors et déjà constitués pour savoir si l’expérience portait ses fruits.Chantal Tardieu, co-gérante de Jeux de Traverse, une boutique spécialisée dans les jeux coopératifs, est depuis un an , la marraine de Sergine Blarel-Marien, co-créatrice de Bulles de Grenouilles, une boutique de création textile. Comment leur collaboration s’est-elle mise en place ? Quelles sont les fruits de leurs échanges, réponses immédiates dans cette interview croisée.

partenaire

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Maryse Leujeune est gérante d’ Opalis’tic, agence de création de sites internet. Dans le cadre du dispositif de marrainage de la Couveuse Chrysalide, Maryse est la marraine d’Annie Langagne, créatrice de visuels éco-responsables. Nous sommes allés à leur rencontre. Retour sur une expérience ponctuée de conseils et d’échanges entre marraine et filleule…

Q uand avez-vous commencé le marrainage ?

Maryse Lejeune : J’ai commencé ce dispositif de marrainage au sein de la Couveuse Chrysalide courant avril-mai 2011. Annie Langagne : Le premier atelier avec Martine Payot et les futures marraines et filleules a eu lieu le 18 Mars. La deuxiè-me le 31 mars, ma marraine m’a été attribuée par Martine après analyse des différents tests et exercices.

Comment s’est-il mis en place concrètement ? M.L : Avec Annie, nous nous sommes principalement vues lors des rencontres en commun proposées lors des rendez-vous de l’association A Petits Pas.Il était difficile de nous rencontrer du fait de notre éloigne-ment. C’est pourquoi nous avons opté pour des rendez-vous téléphoniques. AL : Notre premier vrai rendez-vous a eu lieu le 14 juin où nous avions fixé les fréquences et la durée de nos rencon-tres.Lors de notre premier entretien, nous avons surtout fait connaissance et je lui ai présenté mon projet et les actions réalisées et à venir.Nous avons également des conversations téléphoniques as-sez longues où nous parlons de tout et de rien mais aussi de nos activités respectives.

Pourquoi avoir choisi de participer à ce dispositif ?M.L : Ce dispositif est intéressant en lui-même. Je trouve ça bien de partager nos expériences et le fait de soutenir un autre créateur.

A.L : Pour me sentir soutenue et ne pas être seule lorsque j’ai des décisions à prendre mais aussi vivre le quotidien de ma création d’entreprise. Pour profiter de l’ expérience d’une chef d’entreprise confirmée. C’est toujours agréable de parta-ger avec une personne qui a déjà de l’ expérience et constater sa réussite dans son activité.

Qu’est-ce que cela vous apporte ?M.L : J’éprouve un petit sentiment de frustration. J’aurai aimé faire plus de choses pour Annie . Après, lors de nos échanges et conversations téléphoniques, nous avons beau-coup discuté et échangé de nombreux conseils…A L : Savoir que Maryse est disponible pour répondre à mes questions ou tout simplement présente lorsque j’ai besoin de lui parler, me réconforte, je suis contente d’avoir quelqu’un qui me comprenne et me stimule pour continuer.

En quoi vos activités respectives se portent mieux depuis que vous avez commencé ?M.L : Sur mon activité, je n’ai pas vraiment connu de chan-gement. A.L : Mon site est bien construit et donc mieux visible sur les moteurs de recherche. J’espère que je lui apporte aussi un plus pour elle-même et que ce n’est pas à sens unique.Peut-être qu’elle apprécie mon énergie et ma bonne humeur. En tout cas, je suis toujours contente lorsqu’elle m’appelle.

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porteurs« Vivre prudemment, sans prendre de risques, c'est risquer de ne pas vivre. »

Wladimir Wolf Gozin (écrivain et peintre français)

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Quelles difficultés rencontres-tu ?Je ressens parfois une baisse de motivation et je dois dépasser ma peur du vide et de l’échec. J’ai tout à créer.

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?Mon projet reçoit un accueil favorable. Les gens sont en attente d’un changement , ils sont en attente d’information

et de propositions nouvelles, mon projet va dans le sens de leurs attentes.

Quelles est ta plus grande peur ?Mon chemin spirituel c’est de neutraliser mes peurs et de les remplacer par des défis, mon objectif est de ne pas penser à mes peurs. Tout en ayant conscience des obstacles qui peuvent se dresser sur mon chemin.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera Nonrienboutique ?A une activité qui « roule » avec des clients fidèles. Une activité doublée d’une association qui permettra par le biais de conférences et de projections de documentaires, le développement du circuit-court.Je veux transmettre un message, je veux que les gens puissent comprendre et faire des choix en conscience et en connaissance de cause. Mon projet , mon activité c’est le début d’un dialogue avec les autres, avec le monde.

Johan Chopin a 24 ans, ce jeune lillois passionné par la peinture et l ‘écriture, titulaire d’un DUT de communication et d’une licence art et culture est entré dans la couveuse Chrysalide en juin 2011, son projet s’intitule : Nonrienboutique.

Contact :Nonrienboutique.12, route d’infière 59830 Bouvines0602119451 [email protected]

E  n quoi consiste ton projet ?Je fais du commerce

ambulant avec mon triporteur, je vends des fruits, des légumes, du miel, de la confiture, des tisanes que je livre à domicile à mes clients

de la métropole lilloise.Tous mes produits viennent des fermes alentours, je souhaite développer le circuit court.

Comment l’idée t-est-elle venue ?A un moment j’étais écœuré par les systèmes traditionnels de distribution et de production alimentaire. La nourriture qui nous est proposée est néfaste

pour notre santé et pour l’environnement. J’ai souhaité donner aux gens la possibilité de consommer autrement.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?C’est un ami qui m’a parlé d’eux et qui m’a indiqué qu’ils aidaient les créateurs d’entreprises. Je suis allé à la rencontre de Benoît au Salon Créer en 2010, il m’a expliqué quel était leur mode d’accompagnement. La proposition m’a plu , c’est pourquoi je les ai rejoint.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Leur capacité à nous mettre en réseau, une vision du monde qui ne se limite pas à l’économie. La qualité de la relation qu’ils établissent.

Quelles aides t-ont-ils apportées ?J’ai acquis avec eux les notions de bases de la comptabilité, j’ai suivi également un module de formation sur la gestion du temps et un autre de développement personnel. J’ai pu intégrer ces connaissances dans mon activité.

Ce que j’apprécie chez eux, c’est que l’ accompagnement proposé n’est pas simplement technique.

As-tu bénéficié d’aides extérieures ?J’ai suivi une journée d’information sur l’autoentreprenariat à la CCI de Lille. Pôle emploi m’accompagne aussi sur la base d’un rendez-vous hebdomadaire. C’est un dispositif nouveau qui vise à trouver un emploi pour les jeunes diplômés qui ne touchent pas d’indemnités, cela s’appelle le dispositif RCA. Mon but est de pouvoir trouver un emploi à mi-temps à côté de mon activité.

«Je dois dépasser ma peur du vide et de l’échec.  J’ai tout à créer»«Mon projet , mon 

activité c’est le début d’un dialogue avec les autres, avec le 

monde»

Le triporteur…

«Je souhaite développer le circuit court»

porteurs

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E  n quoi consiste votre projet ?AL : Notre projet contient deux volets distincts, d’un côté, il y a la création de vêtements et de chapeaux

à partir de textiles récupérés et d’un autre l’animation d’ateliers de création textile.

Nous souhaitons travailler avec des publics variés, les enfants, les personnes agées, et les habitants de Lille Fives, notre projet se veut interculturel et intergénérationnel.

Comment l’idée vous  est-elle venue ?M : L’idée nous est venue, il y a un an et demi, nous étions en collocation depuis 4 / 5 mois , je faisais déjà beaucoup de couture, j’ai décidé d’initier Anne-Laure et l’idée de monter un projet ensemble s’est imposée d’elle-même.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?M : Je les connaissais depuis pas mal de temps parce que j’étais chargée de projet pour l’association Echoway qui milite pour un tourisme local, éthique et équitable, je les ai donc rencontrés à l’occasion du festival Coquelicot. J’avais participé à un atelier comptabilité au sein de leur structure. Là, j’ai rencontré des porteurs de projet d’entreprise de

création textile, Véronique Liénard et Julien Gourdin notamment, voilà comment le rapprochement avec A Petits Pas s’est opéré.

Qu’est-ce que vous  appréciez chez eux ?AL : Leurs actions, leur accompagnement correspond aux valeurs du développement durable et de l’économie sociale et solidaire, elles sont parties intégrantes de notre projet. On apprécie aussi leur qualité d’écoute et le respect des projets de chacun. Leur accompagnement est très humain.

Quelles aides vous ont-ils apportées ?M : Notre entrée dans la couveuse est très récente mais on a déjà pu apprécier leurs conseils et leur capacité à nous mettre en réseau.

Avez-vous bénéficié d’aides extérieures ?AL : Nous sommes également accompagnées par Initiatives Plurielles, c’est une aide précieuse d’autant qu’ils nous ont mis le pied à l’étrier en nous permettant de participer à la fête des mômes. Nous avons également bénéficié de l’aide de la BGE de Lambersart et notre projet doit beaucoup à Hélène Giguet.

Quelles difficultés rencontrez-vous?M : Notre principale difficulté est de trouver un local et de faire face aux difficultés financières.AL : La difficulté c’est aussi de gérer notre temps de création, animation d’ateliers, et le temps imparti à la création de l’entreprise.

Quelles sont vos satisfactions actuelles ?M : Nous sommes toutes deux dans une même dynamique, on développe plein de compétences en même temps et on rencontre énormément de gens, c’est assez excitant.

Quelles est votre plus grande peur ?M : C’est de ne pas arriver à en vivre.AL : On connait d’autres créateurs textiles et on sait que les débuts ne sont pas faciles. L’idée c’est de passer ces années là et que cette période soit la plus courte possible.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera Filles à se tordre ?M : Dans 5 ans , on aura une boutique atelier et des listes d’attente de plus de cent personnes (Rires)AL : Oui c’est ça une boutique où l’on confectionnera des collections avec d’autres créateurs.

Bobines de filles

Marie Gobaille, 31 ans et Anne-Lise Nouvier, 28 ans sont toutes deux lilloises. Titulaire d’un master de développement touristique durable et d’un master de gestion de projet dans les pays du sud, elles sont entrées dans la couveuse Chrysalide en juin 2011. Leur projet s’intitule : Filles à Retordre.

Contact :Filles à RetoRdRe3 bis rue Kepler - 59000 Lille06 82 49 93 7306 15 58 39 [email protected]

«Notre projet se veut interculturel et intergénérationnel»

«Notre principale difficulté est de trouver un local et de faire face aux 

difficultés financières»

«Dans 5 ans , on aura une boutique atelier et des listes d’attente de plus 

de cent personnes…»

porteurs

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E  n quoi consiste ton projet ? Mon projet, c’est de créer un gite de 6 personnes doublé d’une salle de travail, de répétition susceptible

d’accueillir des compagnies de théâtre.C’est un projet mixte qui inclut une dimension environnementale. La roulotte est bioclimatique et pour chauffer les batiments, nous avons opté pour une chaudière à bois déchiqueté.

Comment l’idée t-est-elle venue ?Avec mon mari lorsque l’on s’est rencontré , on avait eu l’idée de gérer un camping. Il y a 4 ans après une période professionnelle difficile, l’idée est revenue et je me suis dit pourquoi pas un gite...

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?Je les ai rencontrés au salon Créer dans le cadre d’un stage chez Extramuros, leur spécificité c’est la création en milieu rural,

j’ai discuté une demi-heure, trois quart d’heure avec Benoît et j’ai vite accroché avec l’état d’esprit de l’association.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Ils offrent un cadre et laissent les entrepreneurs libres de porter leur projet, j’apprécie leur disponibilité . Ils instaurent une relation de qualité.

Quelles aides t-ont-ils apportées ?J’ai suivi plusieurs moments de formation en communication et en comptabilité notamment, les échanges avec les autres porteurs de projet dans ces moment là sont très intéressants

As-tu bénéficié d’aides extérieures ?Dans le cadre de ma formation à l’ISA , j’ai pu mener mon étude de marché et chaque fois que nous avions un exercice pratique lié à la création d’entreprise , je proposais la création d’un gite, cela m’a permis de murir le projet.

Quelles difficultés rencontres-tu ?Je rencontre des difficultés techniques liées aux travaux entrepris qui ont pris du retard d’autant plus que les consignes de sécurité liées à l’accueil des groupes sont assez strictes.

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?Créer son activité, faire ce qu’on a envie, ce qu’on a imaginé, gérer son temps comme on le souhaite c’est très agréable.

Quelles est ta plus grande peur ?Elle évolue au fil des semaines, il y a quelques temps j’avais peur qu’on arrive jamais au bout. La peur du moment c’est de ne pas pouvoir en vivre, je me demande comment ça va tourner...

Et dans 5 ans à quoi ressemblera Aux Deux Étangs ?On aura deux roulottes plutôt qu’une, on aura un terrain de camping, une yourte, on organisera des journées découvertes pour des groupes d’enfants, on accueillera plein de compagnies et d’associations, on fera de la petite restauration et on n’aura pas oublié l’essentiel qui est de prendre plaisir à faire ce que l’on fait.

À l’abri du mondeLætitia Andouche a 34 ans, habitante de Godewaersvelde est titulaire d’un master des techniques environnementalistes, elle est entrée dans la couveuse en décembre 2011, son projet de création de gîte s’intitule : Aux Deux Etangs.

AUx DEUx éTANGS140 route de Godewaersvelde59114 Steenvoorde03 28 48 58 [email protected]

«C’est un projet mixte qui inclut une dimension environnementale»

«Je rencontre des difficultés techniques liées aux travaux 

entrepris»

«Créer son activité, faire ce qu’on a envie, ce qu’on a imaginé, gérer son temps comme on le souhaite c’est 

très agréable»

porteurs

18

5

19

Page 12: sommaire - A Petits Pas

E n quoi consiste ton projet ?Je fais du maraichage biologique, je cultive des légumes de saison sur

une parcelle de 3000 m2, ça représente une trentaine de variétés, salades, carottes, panais, radis noirs, choux chinois....Je vends ma production aux particuliers, je fais du porte à porte et je suis présent sur 2 marchés dans le dunkerquois celui de Coudekerque-Branche et celui de Bierne.

Comment  l’idée t-est-elle venue ?J’ai toujours voulu être maraîcher, je souhaitais faire un métier qui me plaisais, être proche de la nature et proposer aux gens des produits naturels sans pesticides, sans engrais chimiques. Je vis mon activité comme un retour à la terre...à l’agriculture paysanne.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?L’association AVENIR organise un tour des fermes de la région

, c’est à cette occasion que j’ai rencontré Denis Geerardhyn, il

est passé par la couveuse Chrysalide et faisait partie du conseil d’administration de l’association A Petits Pas, c’est par son intermédiaire que j’ai connu l’existence de l’association.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Je n’ai pas d’expérience en tant que maraîcher biologique, avec A Petits Pas, j’ai pu intégrer un réseau , rencontrer d’autres maraîchers, bénéficier de leurs expériences et savoir quelles étaient les erreurs à éviter.

Quelles aides t-ont-ils apportées ?J’ai suivi dans le cadre de la couveuse plusieurs formations de l’étude de faisabilité, à la communication en passant par la comptabilité, le cycle est très complet et dans ce cadre on rencontre aussi des porteurs de projets très différents les uns

de autres.

As-tu bénéficié d’aides extérieures ?J’ai suivi un parcours à l’installation qui inclut des formations obligatoires financées par l’Europe et qui permet de bénéficier des aides de l’état. Je compte aussi solliciter Terre de Liens qui aide les agriculteurs qui démarrent à acquérir des terres

Quelles difficultés rencontres-tu ?Je rencontre des difficultés techniques liées au maraîchage biologique. Ce n’est pas facile non plus de trouver des clients et de répondre au mieux à leur demande.

Légumes & CieRémy Christian a 24 ans, cet amoureux de la nature, titulaire d’un bac sciences et technologie de l’agronomie et de l’environnement est entré dans la couveuse Chrysalide en avril 2011, son projet s’intitule : Le Potager de l’Yser.

Potager de l’YserLéGUMES & Cie213 rue de la petite maison bleue 59470 [email protected]

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?Ma plus grande satisfaction est de proposer un produit de qualité tant sur le plan gustatif que qualitatif et avoir la reconnaissance du client.

Quelles est ta plus grande peur ?C’est de ne pas pouvoir en vivre et de compromettre ma vie personnelle, cela nécessite de trouver un équilibre.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera le Potager de l’Yser ?Dans 5 ans, j’aimerai m’installer dans un corps de ferme avec 7 hectares de culture biologique et des prairies, un élevage de poules pondeuses, des poulets de chair, une activité de cueillette à la ferme...

«Je n’ai pas d’expérience en tant que maraîcher biologique, avec A Petits Pas, j’ai pu intégrer un 

réseau , rencontrer d’autres maraîchers, bénéficier de leurs expériences et savoir quelles étaient les erreurs 

à éviter»

«Ma plus grande satisfaction est de proposer un produit de qualité tant sur le plan gustatif 

que qualitatif et avoir la reconnaissance du client»

«Dans 5 ans , j’aimerai installer dans un corps de ferme avec 7 hectares de culture biologiques et des prairies, un élevage de poules 

pondeuses, des poulets de chair, une activité de cueillette à la ferme...»

porteurs

20 21

Page 13: sommaire - A Petits Pas

E n quoi consiste ton projet  ?C’est de la production et de la vente de légumes biologiques,

pommes de terre, carottes, navets, tomates, aubergines, concombres....

Comment l’idée t-est-elle venue ?Tout d’abord, je ne concevais pas de travailler tout seul. Je

n’avais pas de compétences en maraîchage, un concours de circonstances a fait que je me suis retrouvé au verger bio d’Ohain. Puis j’ai entendu dire que Tom souhaitait s’associer avec quelqu’un, je l’ai rencontré et après une semaine de réflexion nous avons décidé de travailler ensemble.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?Mon frère , Arnaud Rollin a été accompagné par A Petits Pas et j’ai trouvé que c’était un outil intéressant. Ils me permettent d’avoir un statut juridique, je peux démarrer mon activité de

Sébastien Rollin a 40 ans, ce musicien émérite, titulaire d’un bac musique est entrée dans la couveuse Chrysalide en avril 2011, il a rejoint Thomas Boonen sur le site du germoir pour monter un projet commun qui a pour nom : la ferme du Hérisson.

La Ferme du HérissonLe germoir 31, rue Principale 62310 Ambricourt0683265134

«Je ne concevais pas de travailler tout seul»

«Je fais quelque chose qui me plaît, je travaille 

avec quelqu’un de sympa et le projet est 

intéressant»«Dans 5 ans, j’espère que notre activité sera bien rodée avec des débouchés sûrs et variés»

maraîcher tout en continuant de toucher mes indemnités chômage.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Les gens que je rencontre chez A Petits Pas sont sympas, ils n’ont pas d’à priori et ne sont pas dans le jugement, ils écoutent tes besoins, tes envies. Avec eux tu as le droit à l’erreur, le droit de changer d’avis....

Quelles aides t-ont-ils apportées ?J’ai assisté à plusieurs réunions thématiques sur la gestion du temps, la comptabilité. Je travaille beaucoup avec Christine Leblanc sur les questions liées au cadre juridique.

As-tu bénéficié d’aides extérieures ?Nous travaillons au Germoir et sur place nous bénéficions de l’aide de l’AFIP, la parcelle que nous exploitons est à eux, les outils que nous utilisons sont les leurs et si on a une difficulté, ils sont là pour nous aider.

Quelles difficultés rencontres-tu ?Des difficultés financières...on ne gagne pas de sous et travailler engendre des frais de transport notamment, je vis grâce à l’ASS ( 460 euros par mois ) et je mange des légumes ( Rires ).

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?Je fais quelque chose qui me plaît, je travaille avec quelqu’un de sympa et le projet est très intéressant.

Quelles est ta plus grande peur ?On doit quitter le Germoir en décembre, on doit faire bon nombre de démarches pour trouver des terres. C’est assez compliqué.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera La Ferme du Hérisson ?Dans 5 ans, j’espère que notre activité sera bien rodée avec des débouchés sûrs et variés.

Champs contre champsporteurs

2322

Page 14: sommaire - A Petits Pas

Quelles difficultés rencontrez-vous?F : Avant nous n’avions pas de camion et c’était vraiment compliqué, on perdait du temps et de l’argent. Aujourd’hui ce problème est résolu et nous ne rencontrons pas de difficultés majeures.

Quelles sont vos satisfactions actuelles ?P : Que du bonheur ! Une graine qui germe c’est un bébé qui naît, la nature donne sans compter…. on a le sentiment de lui rendre un peu de sa générosité, c’est très épanouissant.F : Il y a aussi une notion de plaisir, moi je voulais faire ça depuis que j’étais tout petit. P : C’est aussi l’idée de faire plaisir, quand un client est content, on est vraiment heureux.F : Et puis, on fait aussi de belles rencontres.

Quelles est votre plus grande peur ?P : Pour ma part, j’ai parfois peur de me perdre, peur de ne plus savoir me retrouver.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera JARDINSETREVES ?M : Dans 5 ans , on sera multimilliardaires ( Rires ), plus sérieusement on sera à la tête d’une petite entreprise, avec la possibilité d’embaucher.Ce serait bien de pouvoir donner du travail à quelqu’un et rendre à notre tour un peu de l’aide dont on a pu bénéficier.

JARDINS ET RêVES5 rue d’Humières62770 Eclimeux03 62 01 10 6106 26 40 22 15 [email protected]:// jardinsetreves.wifeo.com/

E n quoi consiste votre projet ?F : Nous proposons de

l’entretien d’espaces verts, taille de haies, tontes de pelouse, création de bassins d’ornement, pose de clôtures en bois, désherbage manuel sans

pesticides, petit élagage...

Comment l’idée vous  est-elle venue ?P : Nous habitions dans le nord, nous rencontrions des difficultés sociales et financières, c’est alors que nous nous sommes mis à jardiner et que l’idée de créer notre activité a germé.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?F : Nous avons suivi avec l’Afip, le dispositif d’accompagnement intitulé « De l’envie au projet » . Ils nous ont mis en contact avec Benoît Boulnois pour que l’on puisse entrer dans la couveuse.

Qu’est-ce que vous  appréciez chez eux ?P : Pour nous c’est une seconde famille avec quatre piliers principaux : Benoît, Céline, Jean-Bernard et tout ceux qui sont derrière eux....Ce que nous apprécions c’est leur disponibilité, leur compréhension, leur générosité d’esprit.

Quelles aides vous ont-ils apportées ?F : Avec Benoît on a beaucoup travaillé sur le projet, sa faisabilité, les problèmes que l’on peut rencontrer. Céline ,

la comptable répond aux questions que nous nous posons sur la trésorerie, la TVA, son aide est indispensable.

Avez-vous bénéficié d’aides extérieures ?P : Sans l’AFIP , nous n’aurions pas connu A Petits Pas, c’est une aide déterminante. Nous avons aussi bénéficié de l’aide de Mme Grébert qui assure le suivi des bénéficiaires du RSA à Hesdin, elle nous permet de faire évoluer l’entreprise, grâce à elle nous avons pu obtenir notamment une aide au financement de notre camion. Elle assure un suivi efficace et concret.

Jardins de rêvesPascaline Meneceur 32 ans et Frédéric Eloire 35 ans, résident sur le territoire des sept vallées. Titulaire d’un bac pro en création graphique et d’un BEP carrière sanitaire et sociale. Ils sont entrés dans la couveuse Chrysalide en février 2011. Leur projet s’intitule Jardins et Rêves

«Nous habitions dans le nord, nous rencontrions des difficultés sociales et financières, c’est alors que nous nous sommes mis à 

jardiner et que l’idée de créer notre activité a germé»

«Avec Benoît on a beaucoup travaillé sur le projet, sa faisabilité, les problèmes que l’on peut rencontrer»

«Ce serait bien de pouvoir 

donner du travail à quelqu’un et rendre à 

notre tour un peu de l’aide dont on a pu bénéficier»

porteurs

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Page 15: sommaire - A Petits Pas

E n quoi consiste ton projet ?A mettre en scène des visuels en infographie, imprimerie, illustration, sculpture de fruits et légumes

et peinture. Je donne aussi des cours de dessins et de sculpture. Je prends en charge toute la chaine de production, de la création à l’impression.

Comment l’idée t-est-elle venue ?Après une période de chômage, parce que je ne voulais pas quitter le territoire, je me suis dit que la meilleure solution c’était de créer mon activité.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?Je travaillais déjà avec eux et pour un certain nombre des porteurs de projet qu’ils accompagnent au sein de l’imprimerie dans laquelle je travaillais auparavant.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?La façon dont on est accueilli, la convivialité, ils sont toujours ouverts, toujours prêts à rendre service. Il y a toujours quelqu’un de compétent pour te renseigner.

Annie la gagne

Annie Langagne a 50 ans, elle habite Créquy dans le Pas-de-Calais. Cette ancienne technicienne de laboratoire est entrée dans la couveuse Chrysalide en avril 2011, son projet s’intitule : Visuels Attitude

VISUELS ATTITUDE6 rue Collart62310 Créquy03 21 05 98 5106 34 20 70 [email protected]

«J’ai suivi toutes les formations proposées,  la gestion du temps,  l’étude de faisabilité, la communication....»

As-tu bénéficié d’aides extérieures ?L’Afip m’a aidé à construire mon dossier de création et puis je viens de commencer à travailler avec Maryse Lejeune, gérante d’opalistic, qui est aujourd’hui ma marraine.

Quelles difficultés rencontres-tu ?Le plus difficile c’est de trouver des clients.

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?J’adore ce que je fais. Rencontrer des clients, m’occuper de la comptabilité, , créer des visuels, j’aime même faire une carte de visite toute simple et surtout j’aime gérer mon temps comme je veux.

Quelles est ta plus grande peur ?Ma plus grande peur, c’est de ne pas atteindre mes objectifs. Dans deux ans je ne toucherais plus mes indemnités chômage et j’espère que je pourrai vivre de mon activité.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera Visuels Attitude ?Dans 5 ans, j’espère avoir un bon petits réseaux de clients,

j’imagine que je travaillerai avec des traiteurs, des particuliers en infographie, j’aurai quelques élèves en peinture et en sculpture. J’aimerai aussi convaincre mes clients d’avoir une démarche écologique en travaillant avec des imprimeurs ayant le label « imprim’vert ». J’aimerai travailler avec des maraîchers bio. Je ne cherche pas à être riche. Je voudrai garder une certaine qualité de vie.

«Dans 5 ans j’espère avoir un bon petits réseaux de 

clients»

porteurs

26 27

«Je prends en charge toute la chaine de production , de la création à l’impression»

Quelles aides t-ont-ils apportées ?J’ai suivi toutes les formations proposées, la gestion du temps, l’étude de faisabilité, la communication....

Page 16: sommaire - A Petits Pas

Quelles satisfactions ?C’est un bonheur partagé avec les clients, le contact avec la clientèle pour moi est essentiel.Je leur fais découvrir certains légumes, leur propose des recettes, ils reviennent souvent ravi pour m’en demander d’autres.C’est aussi une satisfaction que de travailler pour soi , on se lève le matin en sachant pourquoi.

Quelle est ta plus grande peur ?L’activité dépend beaucoup du temps qu’il fait, ma plus grande peur, ce sont les intempéries.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera La Ferme Constantin  ?On espère pouvoir acquérir une autre parcelle de 5000 m2, on aura ainsi un hectare de terres. On a en projet d’en faire une ferme pédagogique. On voudrait aussi faire de la volaille bio , on a acquis il y a peu de temps une génisse et on aimerait aussi produire du lait et du beurre biologique pour proposer aux clients plus que des légumes.

E  n quoi consiste le projet ?Je fais du maraichage biologique sur une parcelle de 5000 m2, je fais tous les fruits

et légumes de saison, carottes, navets, poireaux, betteraves, pommes de terre, échalotes... Je les vends à la maison et dans une biocoop qui se trouve à Boulogne, je livre à domicile et je travaille aussi avec deux campings du secteur l’été.

Comment l’idée est-elle venue ?Je travaillais auparavant dans la restauration, j’ai rencontré mon conjoint en 2000, il venait du monde agricole et m’a fait découvrir cet univers.

À un moment donné , on s’est mis à chercher un corps de ferme que l’on a finalement trouvé. En 2005, j’ai suivi une formation, nous avons acquis des terres en janvier 2011. L’activité était lancée.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?J’ai téléphoné un jour à la chambre

d’agriculture, je suis tombée sur un stagiaire qui m’as mise en relation avec l’association Avenir, ils m’ont transmis les

coordonnées de Benoît Boulnois, c’est grâce à eux que j’ai pu réaliser mon rêve.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux   ?Leur disponibilité, si j’ai besoin d’un renseignement, il y a toujours quelqu’un pour me répondre.

Quelles aides t-ont-ils fournis ?J’ai suivi quasiment toutes les formations proposées par A Petits Pas ( faisabilité, communication, comptabilité ) afin d’être prête au moment de commencer.

Quelles sont les aides extérieures dont tu as pu bénéficier ?Comme je le disais c’est l’association Avenir qui m’as mis en relation avec eux, j’ai suivi des modules de formation avec l’AFIP et je fais actuellement appel aux cigales pour une aide au financement d’un tunnel.

Quelles difficultés rencontres-tu ?Nous sommes ici dans un coin perdu de campagne, c’est difficile de se faire une clientèle, c’est la première année et nous avons besoin de développer nos outils de communication.

À la racineSabrina Frère a 31 ans, cette habitante de Rebergues, titulaire d’un CAP agricole est entrée dans la couveuse en novembre 2010, son projet s’intitule : La Ferme Constantin.

Sabrina FrèreLA FERME CONSTANTIN236 rue de la communeHameau de Fouquesolles62850 Rebergues06 77 39 81 [email protected]

«C’est grâce à A Petits Pas que j’ai pu réaliser mon rêve»

«L’activité dépend beaucoup du temps qu’il fait, ma plus grande peur ce sont les intempéries»

«On aimerait aussi produire du lait et du beurre biologique pour proposer aux clients plus que des légumes»

porteurs

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Page 17: sommaire - A Petits Pas

E n quoi consiste le projet ?J’élève des escargots de type gros gris dans deux parcs de 400m2, cela représente 500000 nessins. Je vends

ensuite ma production sous forme de plats surgelés prêts à la consommation. J’élabore et propose différentes recettes du traditionnel «escargots à la bourguignonne» bien sûr mais aussi des recettes plus personnelles : ricotta, ciboulette ou tomates confites échalotes pour ne citer que celles-là.

Comment l’idée t-est-elle venue ?A l’origine, j’habitais le valenciennois, j’étais commercial en quincaillerie pour le bâtiment. J’ai souhaité changer de carrière après avoir acquis ce terrain en juillet 2006. Et étant donné que je suis passionné par les escargots depuis tout petit, l’idée de créer cette activité s’est imposée.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?J’ai suivi une formation de 4 semaines avec « Je créé en Nord-Pas-de-Calais . » J’ai rencontré dans ce cadre Emmanuel Merlin de l’AFIP et Jean-Bernard Becquart d’A Petits Pas.

Dominique Cresson a 49 ans, cet habitant de Blangy sur Ternoise qui a derrière lui une longue carrière de commercial est entré dans la couveuse en août 2011 pour devenir Héliciculteur.

L’ESCARGOTIèRE39 route d’Hesdin 62770Blangy sur Ternoise03 21 41 46 6506 82 48 63 14

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Leur coup de pouce, la convivialité, ils nous permettent de côtoyer du monde et d’échanger des idées...

Quelles aides t-ont-ils fournis ?J’ai suivi les formations en comptabilité, en gestion du temps et communication, j’ai pu élaborer mes flyers avec Mélanie Boen.

Quelles sont les aides extérieures dont 

tu as pu bénéficier ?La famille, les amis agriculteurs me prêtent main forte, avec l’association Avenir j’ai pu obtenir un prêt d’honneur, Avenir organise également des chantiers communs qui permettent de donner et de recevoir des coups de mains

Quelles est ta peur principale ?C’est comme je le disais précédemment le manque de temps,

je souhaite prendre quelques saisonniers, j’espère que les jeunes vont être attirés par cette profession qui est pour moi très intéressante.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera l’Escargotière ?J’espère que l’entreprise sera pérenne, j’espère que je pourrai dégager un salaire qui me permette d’ assumer les besoins de ma famille et puis j’aimerai avoir la possibilité de créer un ou deux emplois, ce serait bien.

«J’élève des escargots de type gros gris dans deux parcs de 400m2, cela représente 

500 000 nessins»

«J’ai passé trente ans dans le commerce, sur les routes, là, maintenant j’apprécie ma qualité de vie»

«J’espère que je pourrai dégager un salaire qui me permette d’ assumer les besoins de ma famille» 

Des coquilles dans la couveuseporteurs

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Quelles difficultés rencontres tu ?Des difficultés financières liées aux investissements et le manque de temps, il me faudrait trois temps plein pour mener à bien mon projet (Rires ).

Quelles satisfactions ?Une sensation de liberté, un renouveau, j’ai passé trente ans dans le commerce, sur les routes, là, maintenant, j’apprécie ma qualité de vie.

Page 18: sommaire - A Petits Pas

Quelles difficultés rencontres-tu ?La plus grande difficulté c’est de trouver des clients.

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?M’investir dans cette création, c’est très valorisant.

Quelles est ta plus grande peur ?De ne pas pouvoir assumer, c’est le risque si ça ne va pas.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera Soyez-secrétariat ?Dans 5 ans j’espère que l’activité sera connue dans le ternois. J’imagine une clientèle composée de professions libérales, d’experts, d’avocats sans oublier les bureaux d’études.

E n quoi consiste ton projet ?Je propose un service de

secrétariat avec une spécialité : le suivi de dossier d’expertise pour les compagnies d’assurance, les tribunaux, les industriels.

Comment l’idée t-est-elle venue  ?Alors que j’étais sans emploi, ma fille m’a dit : « Pourquoi est-ce que tu ne te mettrais pas à ton compte ? » Je suis allée à la CCI de St Pol-sur-Ternoise, c’est comme ça que la dynamique s’est mise en place.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?Mon mari avait découvert un article sur eux dans une revue en lien avec le milieu rural, j’ai vu qu’ils accompagnaient des porteurs de projets. Je suis allée à leur rencontre.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Ils ont une vraie écoute, ils apportent un vrai soutien. Ils ne prennent pas ce qu’on leur dit à la légère.

As-tu bénéficié d’aides extérieures ?Non aucune.

Police d’écriturePascale Soyez a 53 ans, secrétaire pendant 27 ans dans un cabinet d’expertise, elle a décidé après une période de flou professionnel de créer son activité. Elle est entrée dans la couveuse en mars 2011, son projet s’intitule : Soyez Secrétariat.

«Je propose un service de secrétariat avec une spécialité : le suivi de dossier d’expertise»

«Dans 5 ans j’espère que l’activité sera connue dans le 

ternois»

«La plus grande difficulté c’est de trouver des clients»

SOYEZ SECRéTARIAT4, route de Blangy62130 Humeroeille032141828706 38 66 44 [email protected]

porteurs

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Quelles aides t-ont-ils apportées ?J’ai rédigé mon dossier « Je créé en Nord-Pas-de-Calais » avec Jean-Bernard Becquart., j’ai suivi les formations communication, comptabilité, faisabilité...et puis ce qui aide beaucoup, ce sont les échanges avec les autres porteurs de projet.

Page 19: sommaire - A Petits Pas

Quelles difficultés rencontres-tu ?La première difficulté reste la vente et puis cette année j’ai eu des problèmes de santé en milieu de saison, ça a été compliqué....et puis bien sûr en tant que maraîcher mon activité dépend grandement du temps qu’il fait.

Quelles satisfactions ?Pouvoir faire ce que j’aime faire c’est ma première satisfaction , faire les horaires que je veux et ne pas dépendre d’un patron c’est le plus important pour moi.

Quelle est ta plus grande peur ?Ma plus grande peur c’est de ne pas pouvoir continuer à cause de mes ennuis de santé. Et puis, économiquement ce n’est pas évident, j’espère d’ici à la fin de l’année rétablir ma situation financière et ne pas être endetté.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera ton activité ?Dans 5 ans, j’espère pouvoir en vivre, j’espère pouvoir payer tous mes emprunts et assumer mes besoins, j’espère pouvoir avoir une marge d’erreur et ne plus être pressé par des contraintes financières.

E n quoi consiste le projet ?Je produis des

légumes bio diversifiés, pommes de terre, haricots verts, tomates, salades sur une parcelle de 50 ares, ici au Germoir à Ambricourt.Je vends ma production à des grossistes, des coopératives agricoles, des biocoops.

Comment l’idée est-elle venue ?J’ai toujours été dans le milieu. Mes grands parents avaient des champs à côté de chez eux. Vers l’âge de 13 / 14 ans, j’ai commencé à travailler comme saisonnier pour les voisins. J’ai voulu suivre des études agricoles, durant mon BTS, j’ai travaillé à droite à gauche puis, un jour, j’ai voulu être mon propre patron.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?Je les ai connu par l’intermédiaire d’Avenir , ils m’ont encouragé à monter un dossier de création mais à l’époque en 2007, je ne me sentais pas prêt. Cette année j’ai passé le pas, j’ai appelé Jean-Louis Robillard que j’ai rencontré, j’ai ensuite assisté à une journée couveuse au mois de février, c’est comme ça que ça a commencé.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Grâce à eux, je ne me sens pas seul, en cas de doute , je peux aller les voir.Après un début plutôt euphorique, j’ai commencé à me poser des questions, ils m’ont aidé à trouver des points de vente et au passage, ils m’ont remonté le moral.

Quelles aides t-ont-ils fournis ?Comme je le disais , ils m’ont aidé à trouver une clientèle, ils m’ont donné des adresses, m’ont dit comment faire, ils m’ont donné des pistes pour démarrer. Ils m’ont vraiment aidé à mettre en place les ventes.

Quelles sont les aides extérieures dont tu as pu bénéficier ?La communauté Artois Lys m’ a permis d’avoir des portes d’entrée dans les collèges et les lycées du secteur. Le maire de Norrent-Fontes a organisé des réunions pour faire connaître mon activité. L’Afip me donne la possibilité d’exploiter les 50 ares de terre sur lesquels je produis mes légumes et je peux aussi ici bénéficier de leurs conseils.

Jeune pousseChristophe Tinchon a 26 ans, cet habitant de Lillers, titulaire d’un BTS analyse et conduite de système d’exploitation est entré dans la couveuse en avril 2011 pour devenir maraîcher dans la filière bio.

Christophe Tinchon9 rue du 03 septembre 4462190 Lillers06 67 73 79 [email protected]

«Ne pas dépendre  d’un patron c’est le plus important pour moi»

« Dans 5 ans , j’espère pouvoir en vivre, j’espère pouvoir payer tous mes emprunts et assumer mes besoins. J’espère 

pouvoir avoir une marge d’erreur et ne plus être 

pressé par des contraintes financières»

« Je vends ma production à des grossistes,  des coopératives agricoles, des biocoops»

porteurs

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Page 20: sommaire - A Petits Pas

Quelles difficultés rencontres-tu ?J’ai du mal à me rendre disponible pour communiquer et me faire connaître afin de trouver des clients et développer l’activité.

Quelles satisfactions ?Ma principale satisfaction est de valoriser mes compétences qui sont la pratique d’une langue étrangère et la maitrise de l’outil informatique. Je prends beaucoup de plaisir à préparer mes cours et j’aime surtout le contact avec les gens.

Quelle est ta plus grande peur ?Si l’activité ne se développe pas

suffisamment j’ai peur de devoir abandonner une activité qui pourrait être mon métier.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera ton activité ?Dans 5 ans , à côté des cours d’anglais, j’aimerai proposer d’autres services, du conseil aux résidents britanniques nouvellement installés, de l’animation touristique et pourquoi pas donner des cours d’anglais... Je me vois évoluer vers d’autres fonctions, d’autres services pour d’autres publics ….

E n quoi consiste le projet ?Je propose des cours de français aux anglais installés dans la région.

Je donne des cours à des groupes de 4 ou 5 personnes lorsqu’il s’agit de débutants et je propose des cours particuliers aux initiés. Comment l’idée est-elle venue ?J’ai toujours eu un goût et une facilité pour les langues. J’ai obtenu ma maitrise de biologie à Cork en Irlande, puis j’ai passé un DESS d’aménagement paysager. J’ai travaillé dans des structures d’éducation à l’environnement, j’ai donné également des cours d’anglais à la MFR de Rollancourt notamment, puis en 2004, j’ai voulu me lancer dans la rénovation du bâtis ancien. Quelques temps plus tard je me suis retrouvé au chômage, à la maison et il se trouve que

plusieurs de mes voisins sont d’origine britannique, c’est ainsi que j’ai commencé à donner des cours de français. Un jour, l’un d’entre eux m’a suggéré d’en faire mon activité principale, je me suis dit pourquoi pas.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas  ?J’ai des c o n t a c t s dans le r é s e a u a lt e r n a t i f d e p u i s

longtemps, je travaillais pour les compagnons de l’échange et les jardins de cocagne qui font de l’insertion par le biais du maraichage. Lorsque j’ai souhaité monter un projet de création d’entreprise, je suis allé à la rencontre de l’Afip, là, ils m’ont redirigé vers A Petits Pas.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Ils mettent l’individu au centre du projet. Ils ne portent pas que le projet, ils accompagnent d’abord et avant tout le porteur de projet. On peut faire des erreurs , avoir des hésitations, on n’a pas le sentiment d’être jugé.

Quelles aides t-ont-ils fournis ?J’ai assisté à un certain nombre de temps de formation , de l’étude de faisabilité à la communication en passant par la gestion du temps, cela m’a permis de structurer ma création.

Quelles  sont  les  aides  extérieures  dont  tu  as  pu bénéficier ?L’Afip comme je le disais m’a mis en relation avec A Petits Pas , c’est un point essentiel. J’ai bénéficié aussi de l’aide de mon voisin anglais Trevor Hyde qui m’a permis d’imaginer qu’il y avait une demande et que je pouvais proposer mes services. Avec Pôle emploi, j’ai pu effectuer un bilan de compétences cela a confirmé mes aspirations et ma motivation.

Mathieu Bécue a 40 ans, cet habitant de Mouriez à côté d’Hesdin dans le Pas-de-Calais, titulaire d’un master en biologie, passionné de langues est entré dans la couveuse en avril 2011. Ils propose des cours de français langue étrangère.

Mathieu Bécue10 hameau de Rachinette62140 Mouriez02 31 05 55 [email protected]

« L’Afip m’a mis en relation avec A Petits Pas»

«Je prends beaucoup de plaisir à préparer mes cours et j’aime surtout le contact avec les gens»

«Dans 5 ans , à côté des cours d’anglais , j’aimerai proposer d’autres services, du conseil aux  résidents britanniques nouvellement installés, de l’animation touristique»

porteurs Of course

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Page 21: sommaire - A Petits Pas

E n quoi consiste ton projet ?Je produis une trentaine de légumes sur un es-pace de 4000 m2 ici à Caestre et sur un autre

site de 8000 m2 au Mont des Cats. Je vends ma pro-duction en demi gros et j'aimerai constituer une Amap autour de mon projet.

Comment l'idée t-est-elle venue ?J'ai toujours aimé jardiner, mes grands parents avaient une propriété d'un hectare au Mont des Cats, je m'y rendais tous les mercredis et pendant les vacances scolaires , c'est là qu'est

née ma passion du jardinage. Je me suis très vite orienté vers des études en lycée agri-cole et j'ai commencé à travailer en tant qu'em-ployé agricole dans le cadre d'un contrat d'ap-prentissage effectué à Saint-Sylvestre-Cappel-le alors que je passais mon BPREA. 

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?J'ai entendu parler d'eux alors quand j'étais au lycée horticole de Lomme, ils sont les seuls à ma connaissance à accompa-gner les porteurs de projet en milieu rural dans le cadre de la couveuse.

Qu'est-ce que tu apprécies chez eux ?J'apprécie la convivialité et la diversité des projets. Dans le cadre de la couveuse, on peut discuter avec d'autres porteurs de projet qui appor-tent d'autres points de vue sur notre ac-tivité.

Quelles aides t-ont-ils apportées ?Les formations qu'ils dispensent nous permettent d'acqué-rir de réelles compé-tences en comptabilité et gestion. Ils assurent un suivi qui est source de motivation. La dynamique instaurée permet de trouver des solutions collectives, ainsi nous travaillons actuellement à la constitution d'un groupe de producteurs bio afin d'obtenir de meilleurs prix pour nos fournitures. De même le collectif nous permettrait de démarcher et de ven-

dre notre production aux restaurants des établissements scolaires.

As-tu bénéficié d'aides extérieures ?L'association Avenir m'a permis de rencontrer d'autres producteurs et dis-pense des formations qui sont intéres-santes elles aussi. Au moment de ma création, ils pourront m'aider à consti-tuer les dossiers d'aide à l'installation.

Quelles difficultés rencontres-tu ?Ma principale difficulté c'est la vente surtout dans le secteur dans lequel je me trouve, les Flandres sont essentiel-lement rurales, pratiquement tous les habitants ont un jardin .De même je ne me résouds pas à entrer dans une coo-pérative c'est me condamner à vendre au raz des pâquerettes.

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?Je suis fier de ma production , de voir que mon projet avance. Au fur et à mesure, j'acquiers une meilleure maî-trise technique et matériel, c'est aussi une source de sa-tisfaction. Et puis je suis heureux lorsque j'ai les mains dans la terre.

Quelles est ta plus grande peur ?Ne pas réussir à vivre de mon activité, pour l'instant je suis au RSA, ce n'est pas une solution à long terme.

Et dans 5 ans à quoi ressemblera ton projet ?J'imagine être installé à mon compte et vendre l'ensemble de ma production. J'aimerai avoir des salariés et constituer une Amap autour de mon activité.

Jardin en fleurs

Frédéric Vroman a 36 ans , originaire de Linselles, titulaire d'un BPREA en maraî-chage biologique, il est installé à Caestre dans les Flandres. Il est entré dans la couveuse en juin 2010. Son projet s'inti-tule « Le potager de Ceres » du nom de la déeese de l'agriculture, tout simplement.

LE POTAGER DE CERES234 Seven straete 59190 [email protected]

«Je suis fier de ma production, de voir que mon projet avance»

«J'ai toujours aimé jardiner»

«Ma principale difficulté c'est la vente»

porteurs

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Page 22: sommaire - A Petits Pas

Cresson qui est héliciculteur. Nos parents nous aident aussi à 200 %, ils nous fournissent le gîte et le couvert et mettent à disposition le foncier qui est le point le plus problématique lorsque l’on veut s’installer en rural.

Quelles sont vos satisfactions actuelles ?Geoffrey : La première satisfaction est la concrétisation de notre projet, le fait de créer son propre emploi et la liberté de pouvoir organiser notre travail comme on l’entend.

Quelle est votre principale peur ?Lionel : Notre principale peur est de ne pas obtenir le prêt à la banque. Si on n’obtient pas ce prêt, on ne pourra pas démarrer.

Et dans 5 ans, à quoi ressemblera votre activité ?Geoffrey : L’idée, c’est de pouvoir vivre correctement de notre activité et avoir la capacité d’investir en gardant la même philosophie de départ qui est de faire des produits de terroir et de qualité.

E n quoi consiste votre projet ?Geoffrey : Je produis et je commercialise de la bière artisanale.

Lionel : J’élève, je transforme, je vends des escargots beurrés à la charantaise.

Comment l’idée vous est-elle venue ?Geoffrey : Pendant mon BTS, lors des travaux pratiques qui nous étaient proposés, nous avons eu la possibilité de fabriquer de la bière dans une micro brasserie. C’est un travail assez physique que j’ai tout de suite apprécié d’autant que c’est aussi assez créatif nous avons ainsi confectionné de la bière aromatisée à la rose et au poivre.Lionel : J’ai toujours eu envie de reprendre la ferme familiale, après mes études d’ingénieur, j’avais envie de créer mon activité, c’est alors que je me suis intéressé à l’héliciculture.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?Geoffrey : Lors d’une rencontre au CLAP à Avesnes, nous avons rencontré M. Decau, nous

avions notre projet bien en tête, il nous a conseillé d’aller à la rencontre d’A Petits Pas, une semaine plus tard, nous avions rendez-vous avec Marion et Jean-Baptiste.

Qu’est-ce que vous  appréciez chez eux ?Lionel : D’une part nous souhaitons créer en rural et c’est leur spécificité. Lors des échanges que nous pouvons avoir avec eux, nous apprécions leur qualité d’écoute, leur soutien, leurs propositions.

Concrètement que vous ont-ils apporté ?Geoffrey : Nous avons participé à l’atelier intitulé « De l’envie au projet » ce qui nous a permis de mieux définir nos ambitions , ils nous apportent une aide quasi quotidienne et répondent aux questions que l’on se pose au fur et à mesure de notre parcours de créateurs.

Avez-vous bénéficié d’aides extérieures ?Lionel : La BGE nous a aidé à rédiger le dossier « Je créé en Nord – Pas – De – Calais » ils assurent également un suivi sur les deux premières années ce qui pourra nous permettre d’obtenir une aide financière sous forme de clap. L’association Avenir nous a permis d’intégrer un réseau de producteurs et nous avons pu grâce à eux aller à la rencontre de Dominique

Frères de champsGeoffrey et Lionel Hénaut habitent à Aibes dans le Sud Avesnois, l’un est titulaire d’un BTS agroalimentaire, l’autre à une formation d’ingénieur en construction bois, ils sont entrés dans la couveuse en décembre 2011 pour créer «La Ferme du Rond Bois».

Ferme du Rond Bois Geoffrey et Lionel Hénaut3, le Rond Bois59149 [email protected]@gmail.com06 59 71 19 1206 50 88 98 35

«Nous apprécions le point de vue d’A Petits Pas, leur appui, le soutien moral qu’ils nous 

apportent»

«Notre principale peur est de ne pas obtenir le prêt à la banque. Si on n’obtient pas ce prêt, on ne pourra pas 

démarrer»

«L’association Avenir nous a permis d’intégrer un réseau de 

producteurs»porteurs

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Page 23: sommaire - A Petits Pas

Quelles difficultés rencontres tu  ?Ma principale difficulté est de trouver de la clientèle. Surtout ici, en Sud Avesnois où les gens sont attachés à leurs repères et un peu réticents à la nouveauté. De la nécessité de faire évoluer les esprits et de montrer ce que l’on peut faire avec du carton notamment.

Et dans 5 ans, à quoi ressemblera ton activité ?J’aurai une petite entreprise qui tourne bien et en plus de la création, je dispenserai des stages de formation en décoration et du conseil en utilisation de matériel écologique.

E n quoi consiste ton projet ?Je fabrique et je vends des meubles en carton et des objets

de décoration à partir de matériaux de décoration.

Comment l’idée t-est-elle venue  ?J’étais animatrice dans une ressourcerie à Fourmies, mon rôle était de sensibiliser les enfants et le grand public au respect de l’environnement. J’animais des ateliers de fabrication d’objets à partir de matériaux de récupération et des ateliers de création de meubles en carton. Il y a 4 ans, j’ai eu l’idée d’en faire un métier. J’ai été

licenciée , il y a peu, le projet, de fait, a pu se concrétiser.

Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?La ressourcerie dans laquelle je travaillais était une structure sociale qui employait 25 personnes en insertion, A Petits Pas faisait partie du réseau qui était le nôtre via la communauté de communes d’Avesnes avec qui on travaillait. C’est comme ça que je les connaissais.

Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?Tout … C’est à dire le suivi, la convivialité, les idées qu’ils proposent, les contacts qu’ils permettent d’établir et le fait qu’ils nous permettent de réaliser notre projet.

Concrètement que t-ont-ils apporté ?Pour l’instant j’ai suivi un module de formation du stage intitulé « De l’envie au projet » afin d’ étudier la faisabilité de mon projet. C’est une première étape et elle est essentielle.

As-tu bénéficié d’aides extérieures ?Oui de la part du Pôle Emploi, je suis en CRP, Convention Reclassement Personnalisé, les conseillers de Pôle Emploi, suivent mon projet et m’ont aidé à trouver une formation professionnalisante en décoration d’intérieure que je vais effectuer à Roubaix.

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?C’est de voir mon projet avancer, je crée aujourd’hui plus que je ne le faisais auparavant. Cela me permet d’en parler aux gens autour de moi et de voir que les gens me suivent.

Carton assuré

Amalia Museux a 28 ans , elle habite Petit Fayt dans le Sud-Avesnois, titulaire d’un Master Environnement, elle se lance aujourd’hui dans la décoration intérieure.

Amalia Museux9 rue du village59244Petit Fayt06 87 28 19 [email protected]

«J’étais animatrice dans une ressourcerie à Fourmies, mon rôle était de sensibiliser les enfants et le grand public au respect de 

l’environnement»

«Ma principale difficulté est de trouver de la clientèle»

«J’ai suivi un module de formation du stage intitulé “ De l’envie au projet ” afin d’ étudier la faisabilité de  mon projet»

porteurs

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Page 24: sommaire - A Petits Pas

 En quoi consiste ton projet ?J  e crée des sites internet à la carte. La base et l’architec-ture des sites est pré construite cela permet de réduire les coûts et de proposer des tarifs plus abordables.

J’offre également un service de maintenance à partir d’abonnements. L’inactivité est le pire défaut d’un site internet.

Comment l’idée t-est-elle venue ?L’idée de créer mon activité s’est faite petit à petit. J’ai terminé mon DUT Informatique par un stage à la Communauté de Communes du Pays d’Avesnes dans le domaine de la création de site internet et cela a confirmé ma préférence pour ce domaine dans l’informatique.

 Pourquoi avoir rejoint A Petits Pas ?Du fait de mon manque d’expérience dans le milieu professionnel, on m’a conseillé de m’orienter vers des structures d’accompagnement. J’ai principalement rencontré la BGE et A Petits Pas. Dès les premiers entretiens, j’ai senti qu’A Petits Pas offrait un accompagnement plus proche du porteur de projet.

 Qu’est-ce que tu apprécies chez eux ?La régularité du suivi et la diversité des ateliers d’accompagnement. Et puis ils portent un intérêt pour le projet mais aussi pour le porteur de projet.

 Quelles aides t-ont-ils apportées ?Des conseils dans beaucoup de domaines techniques liés à la création d’entreprise mais aussi des ateliers qui permettent d’identifier mes vraies motivations. C’est très utile dans le processus de création d’entreprise qui est très long et qui génère forcément des moments de doute.

 As-tu bénéficié d’aides extérieures ?Je ne sais pas si on peut vraiment les compter comme aide extérieur, mais je pense à tous les autres créateurs que j’ai recontré dans les divers ateliers. L’échange avec les autres c’est ce qui fait avancer le plus ...

Sur la toile

Geoffrey Letellier a 21 ans, il habite Avesnes-sur-Helpe, titulaire d’un DUT informatique. Il est entré dans la couveuse en novembre 2011 pour lancer son activité de Webmaster.

Mini Sites Web Geoffrey Letellier6 Avenue de Verdun 59 440 Avesnes-sur-Helpe06.83.79.72.02geoffrey-letellier@wanadoo.frwww.minisitesweb.fr

«Dès les premiers entretiens, j’ai senti qu’A Petits Pas offrait un 

accompagnement plus proche du porteur de 

projet»

Quelles difficultés rencontres-tu ? Je manque d’expérience dans le monde profession-nel que j’ai choisi et la gestion du temps est pour moi compliquée. J’éprouve également des périodes de découragements ou des moments de doutes,

mais la motivation revient vite.

Quelles sont tes satisfactions actuelles ?Mon projet se concrétise avec l’entrée en couveuse et un nombre de clients en augmentation.

Quelles est ta plus grande peur ?Je pense qu’elle est la même pour tous ceux qui créent leur activité, que cela ne soit pas rentable et que le projet se termine par un échec. Même si l’expérience peut s’avérer fructueuse.

 Et dans 5 ans à quoi ressemblera ton activité ?Je ne sais pas bien , je travaillerai seul ou en partena-riat avec d’autres. L’essentiel c’est que mon activité perdure et qu’elle puisse être rentable.

«L’essentiel c’est que mon activité perdure et qu’elle puisse être  

rentable »

«J’éprouve également des périodes de 

découragement ou des moments de doute, mais  la motivation revient 

vite»

porteurs

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Page 25: sommaire - A Petits Pas

Q uand as tu créé ton entreprise ? Sous quel         statut  ?

Le 1er juillet 2011, j’ai rejoint la coopérative d’entrepreneur-e-s La Gaillette-Oxalis, qui vient d’être créée. J’ai en fait rejoint la coopérative, d’une part avec mon activité de sophrologue et d’autre part en tant que déléguée territoriale. J’étais impliquée dans le projet de coopérative d’entrepreneurs depuis un moment et j’ai choisi de prendre le relais pour animer la coopérative.

Pourquoi  avoir  choisi  ce  statut  ? Quelles  sont  les spécificités du statut que tu as choisi ?Le statut d’entrepreneur-salarié m’a surtout attiré pour le côté collectif, pour ce qu’il apporte d’enrichissant et de porteur. Je trouve motivant le fait de partager une vie d’entreprise en étant sur des domaines d’activités différents tout en partageant des valeurs comme la coopération, la solidarité, le respect des personnes, de l’environnement. La spécificité est de pouvoir développer son activité en toute autonomie en profitant d’un accompagnement à la fois

individuel et par groupe métier, en mutualisant des outils, notamment la comptabilité. Le fait d’être salariée peut aussi pour certains être rassurant et aider à pérenniser l’activité.

Comment se porte ton activité quelles perspectives, quels projets  ?J’ai vraiment l’impression que mon passage en couveuse m’a permis de mettre mon activité sur de bons rails, les choses sont lancées. Il reste bien sûr encore beaucoup à faire mais je crois aussi que cela sera toujours le cas ! Mon activité professionnelle n’est pas figée, elle évolue, se modifie, s’ajuste au rythme des rencontres, des formations, des demandes... Dans l’immédiat, comme je n’occupe mon local de sophrologie qu’à mi-temps, je vais le partager avec une ostéopathe, ce qui promet de nouveaux échanges. Je continue à me former pour enrichir ma boîte à outils dans la relation d’aide. Et dans les mois à venir, j’aimerai proposer des séances de sophrologie de groupe, travailler sur des thématiques précises avec la dynamique de groupe, j’ai vraiment envie de faire grandir mon projet, d’autres idées ou projets arriveront au fur et à mesure, c’est sûr !

créateurs Question d’équilibre Yolaine Simono est sophrologue. Elle a fait le choix de rejoindre une coopérative d’activités pour exercer son métier. Elle nous explique pourquoi elle a fait ce choix.

Contact :[email protected]

Entreprendre autrement

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créateurs

Annick Widehem est entrepreneur salariée de LA GAILLETTE. La SCOP dont fait partie Yolaine Simono, elle nous explique pourquoi et comment cette coopérative d’activité a été créée .

Contact :[email protected]

U n mot sur votre parcours … J’ai rencontré l’AFIP courant 2007 après avoir travaillé plus de 20 ans dans des entreprises

«classiques», cabinet comptable, entreprises du batiment, PME industrielle, j’ai travaillé plus récemment 2 ans et demi dans un grand groupe international.J’ai été embauchée à l’AFIP pour un poste de comptable mutualisé entre plusieurs associations, d’une part, et d’autre part pour travailler sur le projet de création d’une coopérative d’activité. J’ai tout de suite adhéré au projet.

Pourquoi avoir créé une coopérative d’activité ?Le collectif de l’Envie au Projet souhaitait depuis longtemps ajouter un outil supplémentaire à la couveuse Chrysalide , un outil qui permettrait aux couvés de passer de la phase test de leur activité à la création en tant qu’entrepreneur salarié au sein d’une entreprise coopérative qui défendrait les valeurs de l’ESS.

L’entrée  dans  la  coopérative 

est-elle soumise à des conditions ?Il faut être prêt à entreprendre, les entrants ne sont plus des porteurs de projet mais plutôt des créateurs qui ont éprouvé leur projet et qui ont un esprit coopératif.

Qui,aujourd’hui, fait partie de la Gaillette ?Le groupe actuel se compose de 8 personnes, Yolaine Simono entrepreneur sophrologue, Jacques Flandrin Consultant ESS, Amélie Vieux conseil accompagnement collectivités, Frédérique Robillard Traiteur, Emmanuel Degand sculpteur sur bois, Baptiste Robillard photographe, Martine Bocquet formatrice en santé et sécurité au travail et moi-même Annick Widehem, Conseil, accompagnement administratif et financier. Quelle est la philosophie de cette coopérative d’activité ?La création de la coopérative répond au besoin d’entreprendre autrement et cela n’est pas qu’un slogan. La société nous propose des conditions de travail que nous refusons. J’ai expérimenté la pression au travail dans un grand groupe, j’entends autour de moi des gens souffrir au travail, mais tenir malgré tout pour pouvoir faire face et honorer les remboursements du prêt de leur maison. Le développement durable, l’écologie, tout cela ne va pas sans le respect de l’humain, c’est un équilibre à trouver. L’esprit de la SCOP, c’est le respect de chacun pour avancer ensemble.Nous essayons de faire vivre une utopie. Ce n’est pas simple. Cela demande de renoncer à un certain confort lié à un salaire plus important. C’est souvent se poser la question l’essentielle qu’on se pose.

« Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux

qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l’immense majorité de ceux

qui ne voulaient rien faire. »Confucius

Page 26: sommaire - A Petits Pas

Cinq clubs d’investisseurs ont permis le fi-nancement de la SARL du verger bio d’Ohain.Nous sommes allés à la rencontre de Marc Fertin, co-gérant du club Cigales Helpes et Sambre…

Pourriez-vous présenter l’association dont vous faites partie ?Marc Fertin : Tout d’abord, un club Cigales est un club d’inves-tisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire. En somme, nous réunissons des personnes qui sont prête à mettre en commun une partie de leur épargne pour accompagner un projet économique. L’idée est d’accompa-gner une entreprise qui favorise la création d’emploi au ni-veau local, tout en apportant une dynamique sur le territoire. Et ce dans une optique sociale et solidaire.Nous intervenons souvent dans des projets de petites tailles afin d’aider les entreprises concernées dans leur soucis d’épargne.

Comment avez-vous aidé le verger bio d’Ohain ?M.F : Nous sommes entrés dans le capital de l’entreprise. Ainsi, nous avons fait un apport de fonds. Nous nous sommes associés dans la SARL agricole.De plus, il est important de souligner qu’à l’échelle lo-cale plusieurs clubs Cigales se sont associés à ce projet. Nous accompagnons le verger au démarrage. Les per-sonnes épargnent pour une durée de cinq à sept ans. Nous n’avons pas pour vocation de rester dans le capital de l’entreprise. Nous donnons un coup de main le temps de lancer l’entreprise pour qu’elle prenne « une vitesse de croisière ». Au bout de ces années, nous récupérerons le capital que nous avons placé dans l’entreprise. Puis, nous réinvestirons dans un autre projet.

Pourquoi avoir choisi de les aider ?M.F : C’est un projet qui dans son esprit est intéressant. Même sous le statut d’une SARL agricole, le cas du ver-ger biologique d’Ohain est en quelque sorte une coopé-rative avec trois porteurs de projet.A travers ses activités, le verger met en valeurs bon nom-bre de produits. De même, c’est tout notre territoire qui est mis en avant. De plus, le fait de poursuivre une agri-culture biologique accompagnée de tout un volet péda-gogique est un réel atout. Tout comme la transformation des produits sur le site en lui-même, sans compter qu’on retrouve également au Verger d’Ohain bon nombre de variétés anciennes réputées dans la région…

Q uand avez-vous créé votre entreprise, quel  statut avez-vous choisi ?

Nous avons créé notre entreprise le 1er septembre 2011, nous avons opté pour le statut de SARL agricole. Quel est la spécificité de ce statut ?Tous les trois nous sommes devenus des co-gérants salariés d'une société qui inclut de nombreux associés, du fait de la participation des clubs d’investisseurs qui ont permis notre création et à qui nous faisons part de nos multiples missions et responsabilités, arboriculteurs, cidriers, maraîchers, em-ployeurs et commerciaux...

Comment se porte votre activité ? Quelles sont les perspectives à venir ?Nous sommes débordés de travail mais nous sommes heu-reux d’être entourés et nous espérons garder encore long-temps le soutien et l'aide de ceux qui constituent autour de nous un réseau humain qui nous a tout simplement permis de réaliser notre choix de vie.

Tutti frutti

Sébastien Bodelle, Didier Dujardin et Anne Lamblin ont repris Le Verger Bio d’Ohain. Ils sont aujourd’hui chefs d’entreprise.

créateurs

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Terre de Liens remue ciel et terre pour le verger

Les Cigales aident le verger à voler de ses propres ailes 

Contact :[email protected]

Parmi les associations qui ont œuvré au financement et au maintien du Verger Biologique d’Ohain, on trouve Terre de Liens. Nous sommes allés à la rencontre de Bertrand Follet membre de cette association, il nous en dit plus sur leur participation.

Pourriez-vous présenter l’association dont vous fai-tes partie ?Bernard Follet : L’Association Terre de Liens accompagne les groupes locaux porteurs de projets d’agriculture paysanne ou biologique. Nous favorisons l'achat collectif de terres. Notre principale mission est de donner l’accès au foncier à de jeu-nes agriculteurs. Pour cela, les citoyens donnent des sommes d’argent qui permettent d’acquérir des terres. Ensuite nous les rétrocédons aux jeunes agriculteurs pour qu’ils puissent s’installer et obtenir le bail.

Comment  avez-vous  aidé  le  verger  biologique d’Ohain ?B.F : Nous avons facilité la reprise du foncier. Il y a eu une im-portante mobilisation de la part de Terre de Liens. Au final, nous avons réussi à lever une épargne solidaire pour l’ac-cès au foncier des vergers et des bâtiments d’exploitations. L’épargne solidaire que nous avons réussi à mobiliser repose auprès des citoyens de la région mais également au niveau national. En gros, le montant de cette épargne avoisine les 300 000 euros. C’est l’une voire la plus grosse opération me-née par l’association sur le Nord-Pas-de-Calais. Il faut souli-gner qu’il y a énormément d’associations qui se sont fédé-rées autour de ce projet.

Pourquoi avoir choisi de les aider ?B.F : C’est à la fois pour préserver une activité collective puisqu’ils sont trois agriculteurs sur le site, tout en défen-dant le choix de l’ agriculture biologique.

Contact :Verger Bio d’Ohain15, rue du gros tilleul59132 Ohain03 27 60 22 [email protected]

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Q uand as tu créée ton entreprise et sous quel statut ?

La société créée est sous la forme d’une E U R L, depuis le mois de Juillet 2011. J’ai choisi ce statut car il me permet d’avoir peu de contraintes administratives et comptables, me permet une meilleure gestion en direct au jour le jour. Étant seul intervenante dans mon entreprise, cela ne me pose aucun problème particulier de gestion.

En  quoi  consiste  concrètement  ton activité ?Mon activité s’axe sur trois grandes activités : la plus importante, en temps et

en rentabilité, concerne les massages bien être en milieu hotelier. Je suis installée en Vallée d’Abondance une grande partie de l’année, et je propose à la clientèle 3 médecines traditionnelles indiennes, l’Ayurveda. Je promeut aussi l’Ayurveda par 2 moyens : des vidéo conférences sur mes expériences et mes voyages en Inde, sur ma formation sur place, et également en proposant des stages de formation en massage, en nutrition et en méditation. Ces interventions ont lieu partout en France.

Quels sont tes projets à venir ?C’est encore en cours de développement, j’aimerai pouvoir proposer des séjours bien être à destination de l’Inde, afin de permettre une découverte de la société, de la culture, des traditions et de la vie à l’indienne. J’ai déjà pu tester ces

projets en grandeur nature, reste à moi à trouver le cadre légal pour poursuivre et transformer ses essais.

P  ourquoi avoir choisi ce statut ?Ce statut me permet d’avoir des associés, ils sont 8 au total, c’est pour moi comme un groupe de soutien, on se réunit pour échanger sur les

problématiques liées à ma création. Je ne me sens pas seule, au quotidien, ils ne sont pas là mais je sais que je peux compter sur eux.

Quels sont les spécificités de ce statut ?C’est une société avec un capital , pas une entreprise individuelle. Il y a un conseil d’administration, des associés et les décisions sont soumises à discussion. Je reste majoritaire et j’ai un droit de véto, cela permet de sécuriser l’entreprise.

Quelles sont tes projets , tes perspectives ?La production et la vente de tisanes se portent bien. Malheureusement, je vais devoir quitter prochainement Le Germoir et c’est assez angoissant. Je n’ai pas encore trouvé de lieu. Je cherche un endroit comme celui-ci qui allie besoins individuels et dynamique collective.

Le langage des fleursAprès deux années passées en couveuse , Fanny Vasseur a créé le 1er avril 2011 une EARL. La Cueillette Nomade est aujourd’hui une entreprise à part entière.

Contact : www.cueillette-nomade.fr

Contact : [email protected]

créateurs

créateurs Paix intérieureL’activité de Laurence Batt est pour le moins originale puisqu’elle propose des soins ayurvédiques. Accompagnée par A Petits Pas dès le lancement de son projet elle a réussi son pari et vit aujourd’hui de sa passion , de sa philosophie, de son savoir-faire acquis au fil de sa pratique et de l’enseignement qu’elle a suivi en Inde.

Mon activité est pour le moment en repos, car j’ai eu besoin de temps pour m’adapter à mon nouveau travail et à la nouvelle ville où je me suis installée. J’ai aussi pris le temps de construire un réseau et de voir ainsi quelles sont déjà les activités autour de la nutrition et de la cuisine; afin d’identifier les orientations que je souhaite prendre et avec qui je peux travailler localement. Des perspectives d’ateliers de cuisine pour adultes sont en cours, ainsi que le travail avec une amie marionnettiste sur un atelier de cuisine pédagogique et ludique, animé par des marionnettes, à destination des enfants. J’envisage également d’animer des cours sur l’alimentation dans le cadre d’un CAP à Florac, et peut-être

un module formation pour des techniciens où je leur apprendrai comment réaliser des pâtés végétaux à base de légumineuses.

Q uand as tu créé ton entreprise ? Sous quel statut 

Pourquoi avoir choisi ce statut ? Quelles sont les spécificités du statut que tu as choisi ?J’ai choisi ce statut car je souhaitais une gestion simple de mon activité et un statut qui me permette de travailler à côté. Ainsi, je suis salariée à côté à mi-temps et je développe petit à petit mon activité. Le fait de ne payer les charges seulement sur le chiffre d’affaire me donne une liberté dans le développement de mon activité. Je me sens libre de la mettre de côté pendant un temps si je suis occupée sur autre chose, ou au contraire d’y consacrer plus de temps sur une période donnée. Le statut d’auto-entrepreneur est facile à créer et facile à gérer. Il est intéressant pour une petite activité complémentaire, à côté d’un autre travail, car sa gestion est facilitée. Je le conseillerai donc dans le cadre d’une activité complémentaire menée seul(e), qui représente un petit chiffre d’affaire et pour laquelle on ne souhaite pas passer trop de temps.

Cordon bleuSophie Ghesquier est une cuisinière nomade. Elle élabore des plats végétaux et propose des ateliers pour le moins originaux.

créateurs

Q uand as tu crée ton entre prise ?

Quel statut as tu choisi ?Je suis sous un statut de profession libérale.

Je suis en entreprise individuelle, de fait, le statut de profession libérale semblait le mieux adapté à mon activité. De plus, c’est celui qui m’a été conseillé par les professionnels qui m’ont accompagnée dans ma démarche de création.

Comment se porte ton activité, quels projets , quelles perspectives ?L’activité se porte relativement bien, étant

donné le contexte économique actuel. Elle a très bien démarré jusqu’en juillet et là, j’ai connu une baisse considérable car les conditions climatiques étaient plus que défavorables et la fréquentation touristique sur laquelle s’appuye mon activité durant la saison estivale n’était pas au rendez-vous. Depuis la rentrée de septembre, la reprise est lente et progressive. A court terme, je souhaite continuer à développer mon activité, m’orienter vers un versant plus thérapeutique en partenariat avec des médecins et paramédicaux locaux.

Christelle Duchatelet a crée ZenOpale. Ce projet innovant allie tourisme et bien être aux abords du Cap Blanc Nez.

ZenOpale06.63.41.98.38

Contact :[email protected]

Zen soyons zencréateurs

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Quels sont les avantages de ce statut ?

ZenOpale a été créée en Mars 2011.

Comment se porte ton activité, quelles perspectives , quels projets  ?

J’ai opté pour le statut d’ Auto-entrepreneur en mai 2011.

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À Petits PAS Chrysalide des 7 vallées

16, Route de Canlers62310 Ruisseauville

Tél. 03 21 41 70 07

À Petits PAS Chrysalide de l’Avesnois

36, rue Cambrésienne59440 Avesne sur Helpe

Tél. 03 27 56 11 80

Conc

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