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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 1

Sommaire

UN FORUM POUR PARTAGER LES EXPERIENCES 3Une journée interactive à destination des écoles, collèges et lycées du Cher

PROJETS SCOLAIRES

ÉDUCATION A L'ENVIRONNEMENT

Ecole élémentaire de Culan, Ecole d'application Les Pijolins Bourges 4

CHAMP MAGNETIQUE ET BOUSSOLE 5Ecole élémentaire de Culan

SITE INTERNET SANTE CANNABIS 6Collège Gérard Philipe Aubigny sur Nère

PROJET EOLIENNE ET POMPE A EAU 7Collège Gérard Philipe Aubigny sur Nère

ROBOT SUIVEUR DE LIGNE 8Lycée Pierre-Émile Martin Bourges

EFFET LUMIERE ET COMMANDE DMX512 9Lycée Pierre-Émile Martin Bourges

LE SECRET DE LA LUMIERE 10Ecole de Saint Caprais

LES PLANTES DES PELOUSES 11Collège Jean Rostand Saint Germain du Puy

DECOUVERTE DE L'EXPERIMENTATION AVEC LE MOTEUR ELECTRIQUE 12Lycée Sainte Marie Sainte Dominique Bourges

ÉDUQUER A L'EAU. EAU SALE, EAU CLAIRE, EAU POTABLE 13Ecole des Pressavois Bourges

CLUB SCIENTIFIQUE : " GEANTS LES CRISTAUX ! " 14Collège George Sand Avord

CHALLENGE F2000 : VOITURE RADIO COMMANDÉE 15Lycée polyvalent Henri Brisson Vierzon

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 2

CONCEPTION ET FABRICATION D'UNE CLE USB 16Lycée polyvalent Henri Brisson Vierzon

PHASES DE LA LUNE ET ECLIPSE LUNAIRE 17Ecole de Marseilles-les-Aubigny

HERBIERS ET PLANTES DU BOCAGE 18Collège Jean Valette Saint-Amand-Montrond

LE PARCOURS DE DECOUVERTES ET DE PRATIQUES SCIENTIFIQUES 19Lycée Marguerite de Navarre Bourges

PALEONTOLOGIE DES ERES SECONDAIRE ET TERTIAIRE 20Ecole de Neuvy-Deux-Clochers

SENTIER DECOUVERTE NATURE 21Ecole de Neuvy-Deux-Clochers

LES "ENERGIES RENOUVELABLES" 22Collège Claude Debussy La Guerche sur l'Aubois et Les Petits Débrouillards

LES PROPOSITIONS DES ORGANISATEURS 23Visites des laboratoires de la Faculté des sciencesAteliers "expériences de physique", billard d'Anaïs… par la Faculté des sciencesExposition interactive de Centre•Sciences "Les matériaux du quotidien"

REVUE DE PRESSE 24

AIDER LES PROJETS 2009 27Les lauréats de l’édition 2008En route pour de nouveaux projets

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 3

Un forum pour partager les expériences

UN PROJET DE CULTURE SCIENTIFIQUEQUI DEVIENT ACADEMIQUEInitié et coordonné par Centre•Sciences, Centre de promotion de la Culture Scientifique, Technique et Industrielle de la région Centre, cet événement organisé en partenariat avec l'Inspection académique du Cher s'est d’abord déroulé pendant 4 ans en octobre dans le cadre de la Fête de la science avec l'aide des organismes accueillants (Faculté des sciences en 2002 et 2003, Muséum en 2004, IUT en 2005) et de la Ville de Bourges. Depuis deux ans, la manifestation s'installe au printemps. Le forum scolaire a rassemblé l’an passé 12 projets présentés aux classes participantes ainsi qu’à 5 classes extérieures, et cette année 19 projets et 2 classes visiteuses.

Pour l’édition 2009, le forum change de nom et devient « Rencontres Jeunes Chercheurs » avec une formule quelque peu remodelée.La manifestation aura lieu dans chaque département de l’académie d’Orléans-Tours.

LES PARTENAIRES DE L’EDITION 2008Inspection académique du Cher, Centre•Sciences, Faculté des sciences, CDDP, Conseil Général du Cher, Ville de Bourges

AVEC LE FINANCEMENT DEMinistère de la Recherche, Conseil régional du Centre, Conseil Général du Cher, Ville de Bourges

UNE JOURNEE INTERACTIVE A DESTINATION DES ECOLES, COLLEGES ET LYCEES DU CHERDans un contexte national de désaffection des filières scientifiques, l’Inspection académique du Cher, Centre•Sciences, la Faculté des sciences de Bourges, le Conseil général du Cher et la Ville de Bourges ont organisé un forum visant à encourager le développement de projets scolaires autour des sciences et des techniques.

Vendredi 21 mars 2008, à la Faculté des sciences de Bourges, les élèves ont présenté avec enthousiasme à leurs pairs les projets de culture scientifique et technique qu’ils mènent en classe. Ce forum a pris la forme de stands privilégiant l’interactivité, l’expérience et la démarche scientifique, dans l’esprit de la Fête de la science.La Faculté des sciences proposait également des ateliers et la visite des laboratoires.Centre•Sciences mettait à disposition son exposition interactive « Les matériaux du quotidien ».

L’édition 2008 de la manifestation a touché 260jeunes : 210 élèves-exposants (6 projets lycée, 6 projets collèges, 7 projets écoles) et 50visiteurs (2 classes provenant d’un collège).

Excellent moyen de diffuser les sciences, cette manifestation permet aussi aux élèves de valoriser leur travail, en mobilisant leur capacité à expliquer leur démarche auprès de publics divers, des jeunes enfants aux jeunes adultes.

Enfin, l'ouverture de la journée à des classes extérieures permet de sensibiliser et de mettre en confiance les enseignants pour faire naître de nouveaux projets.

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 4

L’école élémentaire Les Pijolins de bourges, est engagée cette année dans un projet d’éducation à l’environnement et au développement durable, par le biais de l’Agenda 21 scolaire, en test dans l’établissement.

Ce projet-test, correspond à une série d’actions et d’activités clés en mains, proposées par le service développement durable de la mairie, aux enseignants de l’école, pour qu’ils développent ceux qui les intéressent dans leurs classes.

L’école élémentaire de Culan s’est elle aussi engagée dans un projet d’éducation à l’environnement et au développement durable. Il s’agit plus particulièrement d’une première sensibilisation au concept d’éco citoyenneté.L’enseignante, Sandrine Collange, a centré son approche sur le problème du réchauffement climatique. La classe de CM1-CM2 a donc dans un premier temps travaillé sur l’explication de ce problème. . Nous avons ensuite analysé les causes et les conséquences pour enfin envisager des solutions à ce problème.C’est donc ce que nous présenterons au cours de ce forum. Nous mettrons en place 3 affiches conçues en classe. Chaque affiche sera en lien à un atelier et permettra de l’approfondir. Chaque atelier sera conçu de manière à créer une interaction avec les visiteurs.

L’enseignante titulaire de la classe de CM1, Aline Gilbert, était déjà très investie dans la mission d’éducation à l’environnement à l’école .Cette année, elle a principalement travaillé sur le bruit.

L’enseignante, Marion Calcoen s’est plutôt orientée vers la notion de tri des déchets, avec, notamment, une introduction à la question d’environnement par un débat en classe, suivi de la visite du Centre de tri de la ville de Bourges, et la fabrication de papier recyclé avec les élèves.

Ce sont ces deux dernières actions qui seront présentées au Forum sous forme d’affiches conçues en classe.

Education à l’environnementECOLE D’APPLICATION ECOLE ELEMENTAIRE DE CULANLES PIJOLINS BOURGESAline Gilbert (titulaire) Thierry Hélas (titulaire)Marion Clacoen (PE2) Sandrine Collange (PE2)

Photo David Bion

Photo David Bion

Photo David Bion

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 5

Les programmes de l’enseignement au cycle 3 font apparaître l’étude de l’orientation dansl’espace. Après avoir appréhendé les notions de verticalité et d’horizontalité, les élèves ont été confrontés à l’étude des plans et des cartes. Un nouvel instrument s’est avéré nécessaire pour s’orienter sur un plan : la boussole.L’observation et l’étude de l’instrument ont conduit à plusieurs activités ou expériences présentées lors du Forum des Sciences :

L’ATELIER « REALISATION D’UNE BOUSSOLE »

Les élèves ont appris à fabriquer une boussole simple : frotter une aiguille sur un aimant, la poser sur une rondelle de bouchon en liège, le tout posé sur l’eau.

L’ATELIER « MISE EN EVIDENCE DU CHAMP MAGNETIQUE »Le problème soulevé par les élèves c’est que l’on ne voit pas ce champ magnétique ! Après quelques recherches, ils ont visualisé le champ magnétique d’un aimant en forme de bâton, en saupoudrant de la limaille de fer sur une feuille de papier posée sur un aimant. La limaille se répartit d’une façon particulière qui permet de voir le sens du champ magnétique qui va du pôle nord au pôle sud de l’aimant.

L’ATELIER « ETUDE DU COMPORTEMENT DU CUIVRE SANS ET AVEC PASSAGE DU COURANT ELECTRIQUE DANS CE METAL »Les élèves ont réalisé un circuit électrique comprenant une pile, des fils de cuivre, un interrupteur et une ampoule pour signaler le passage du courant. Une boussole a été placée sous le fil de cuivre et l’observation du déplacement de l’aiguille aimantée a permis de dire que le courant électrique crée un champ magnétique.

L’ATELIER « ETUDE DU BOITIER ET LE PROBLEME QUE POSE SA COMPOSITION »Les élèves ont confirmé que si on fabrique le boîtier de la boussole en plastique, celui-ci n’attire pas l’aiguille aimantée et la boussole fonctionne bien.Des élèves ont apporté des boussoles avec un boîtier métallique; il a donc fallu déterminer quels étaient les métaux qui n’attirent pas l’aiguille aimantée. Après un travail de recherche de plus de onze métaux différents, le cuivre a retenu l’attention des élèves : il conduit le courant électrique mais n’attire pas l’aiguille aimantée.

Champ magnétique et boussoleECOLE ELEMENTAIRE DE CULAN

Thierry Hélas

Photo David Bion

Photo David Bion

Photo David Bion

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 6

TRAVAIL DES 3° 3, ANNEE 2006-2007

POURQUOI UN SITE SUR LE CANNABIS ?

Deux professeurs et l’infirmière scolaire, ayant suivi une formation sur le cannabis, ont eu l’idée de proposer un projet à une classe 3° : la conception d’un site de prévention sur le cannabis.Plusieurs professeurs se sont joints au projet pour aider les élèves.

UN SITE CREE PAR DES JEUNES POUR LES JEUNES

Des élèves se sont portés volontaires. Ils se sont donc réunis autour d’un « club santé »avec d’autres professeurs (SVT, Sciences Physiques, Technologie, CDI).

Les jeunes collégiens consomment de plus en plus de cannabis sans connaître les risques.Pour déterminer le contenu du futur site, les élèves ont élaboré un sondage pour savoir ce que les collégiens savent sur le cannabis.Après dépouillement, le sondage a montré que beaucoup de jeunes ne connaissaient pas les risques de la consommation ou bien que la plupart avait été en contact avec la substance. Cela a confirmé la nécessité de la création du site.

LE SUPPORT : INTERNET

Le support Internet a été privilégié car beaucoup de jeunes y ont recours pour s’informer.

LES RECHERCHES

L’aspect que les élèves ont privilégié en 2006-2007 est « les effets de la drogue sur le corps humain ».

TRAVAIL DES 3° 2, ANNEE 2007-2008

Cette année, nous avons décidé de continuer le projet du site cannabis, commencé par huit élèves l’an passé.Nous avons d’abord regardé ce qui avait été fait pour voir ce qui pouvait être amélioré et les parties qui restaient à faire ou à compléter.On a remarqué qu’il restait à écrire toute la partie sur la loi et à créer une partie sur la prévention.Pour compléter, nous avons interviewé l’adjudant de la FRAD d’Aubigny sur Nère, Monsieur Van-Nieuwenborge.Puis, un des éducateurs du CAPET de Bourges, Guillaume Pimbert, a répondu à nos questions pour la partie prévention.Maintenant que nous avons récolté toutes les informations nécessaires à notre site, il ne nous reste qu’à les mettre en page et à améliorer l’esthétique.Après, nous pourrons faire viser notre site en espérant pouvoir le mettre en ligne.

Site prévention santé cannabisCOLLEGE GERARD PHILIPE AUBIGNY SUR NERE

Elodie Linard (infirmière), Marie Annick Legrand (CDI), Céline Mauduit (sciences physiques), Anthony Brémond (SVT), Michel Boureux (technologie)

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Projet éolienne (2001-2003) et pompe à eau (2006-2008)COLLEGE GERARD PHILIPE AUBIGNY SUR NERE

Michel Boureux (technologie) sur une proposition de M. Colas

Depuis 2001, les élèves de 3ème bénéficient d'une conférence sur l'énergie:«L'homme puise dans la nature d'importantes quantités d'énergie fossile.Elles seront en parties épuisés avant la fin du 21 ème siècle.La croissance démographique va augmenter, donc les besoins énergétiques vont augmenter aussi. Les énergies fossiles ne sont pas bénéfiques pour l'environnement, c'est pourquoi il faudra utiliser les énergies renouvelables»..La rencontre de Mr Colas, ancien technicien passionné d'éoliennes, a amorcé un projet de construction d'une éolienne de type «Savonius» et une pompe à eau associée...Le travail réparti sur 2 années pour chaque réalisation avec un groupe classe toujours trop nombreux, a passionné les élèves qui ont par groupes de deux , établi la forme, dessiné une partie des pièces et réalisé l'ensemble avec les moyens du collège (2 machines polyvalentes et 1 fraiseuse à commande numérique, Dessin assisté par ordinateur Autosketch).

L’EOLIENNE

«Pendant les années scolaires 2001-2002 et 2002-2003, une classe de troisième de chaque année a travaillé sur le projet éolienne…Ce projet consiste à fabriquer et monter une éolienne.

LA POMPE A EAU«Depuis 2 ans, les élèves travaillent sur un système de pompe à eau pour l’éolienne. Cette année, nous avons fini le travail... La création des pièces a commencé en 2005/2006, et se termine cette année.»« Ces activités m’ont ouvert sur le

fonctionnement de la planète (CO2, etc.) »...

« J’ai découvert le principe de la vis sans fin et de la bielle manivelle, de l’éolienne, de la

pompe à eau. »... « J’ai découvert le clapet

anti-retour que l’on peut fabriquer chez soi et soi-même »... « J’ai aimé fabriquer et

travailler sur les pièces qui ont plusieurs

matières et formes »... « J’ai surtout aimé l’usinage car il faut être précis »

http://wwwphp.ac-orleans-

tours.fr/clg-gerard-philipe-aubigny-

sur-nere/Projets_techno/index.htm

Mr Colas

et son prototype

d’éolienne

2003: La partie

éolienne est réalisée

La répartition du travail sur plusieurs années necessitant un passage de relais, chaque étape a été filmée et montée par les élèves...Un site internet est aussi réalisé par les élèves afin de permettre aux anciens de suivre la progression du projet après leur scolarité au collège.Le prototype est arrivé aujourd'hui en phase d'essai, renvoyant à une réflexion sur les modifications à apporter

Avant de se lancer, les classes ont eu une conférence sur les énergies renouvelables puis les élèves eurent la visite de Mr Colas, constructeur passionné d'éoliennes. La classe s'est ensuite divisée en plusieurs groupes, chaque groupe travaillant sur une partie de l'éolienne, le rotor et le stator, avant de passer au montage.»

2008: La

pompe à eau

est en phase

d'essai

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 8

Microcontrôleur

LE PROJETLes projets présentés au forum étaient conduits par des élèves de terminale S dans le cadre de leur option « Sciences de l’ingénieur ». La dénomination de cette activité est « Projet Pluritechnique Encadré ». Elle est une spécificité de cette option. Cette activité doit permettre à l’élève de réinvestir sont cours au sein d’un projet. Les élèves lui consacrent environ trente deux heures. Ils sont évalués par un jury composé d’un professeur de génie électrique et d’un professeur de génie mécanique. La note obtenue correspond à 40% de la note totale de l’épreuve de travaux pratiques (coefficient 5 sur un total de 36) du baccalauréat. Les sujets proposés appartiennent principalement à une bourse établie par les professeurs de l’établissement mais peuvent également être amenés par les élèves.Le projet « robot suiveur de ligne » s’inscrit dans le cadre d’un chalenge académique de robotique.

EXTRAIT DU CAHIER DES CHARGES

Réaliser un robot mobile capable d'effectuer en toute autonomie un trajet déterminé, dans un temps minimal, avec un dépôt d'une balle de ping-pong dans une cible ou la prise d’une balle sur un support ou le tir d’une balle dans un panier de basket.

REALISATION

La partie mécanique se compose : d’un châssis, de deux blocs motoréducteurs, d’un servomoteur (non représenté) et d’un bras (non représenté).La partie électronique comprend : cinq capteurs à infra rouge, un capteur Reed, deux cartes à microcontrôleurs embarquant les logiciels de suivi de ligne et de dépose de la balle et deux accumulateurs.

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Les capteurs à infrarouge détectent la position du robot par rapport à la ligne noire tracée sur la piste et transmettent cette information au microcontrôleur chargé du suivi de ligne.

Celui-ci règle la vitesse de rotation de chacun des moteurs pour que le robot reste sur la ligne.

Un de nos robots pour le concours de Mai 2008

Blog à l’adresse http://ssipem.spaces.live.com/

Lorsque la cible est atteinte, le microcontrôleur chargé de suivre la ligne arrête le robot et informe le microcontrôleur chargé de déposer la balle. Celui-ci gère le servomoteur pour que le bras effectue une rotation de 90° par rapport à la ligne, lâche la balle et revienne dans l’axe de déplacement du robot. Il informe alors le microcontrôleur chargé du suivi de ligne que le robot peut terminer son parcours.

Robot suiveur de ligneLYCEE PIERRE EMILE MARTIN BOURGES

Philippe Mariano et Jean-marie Hovette

Un de nos robots (4E/51 au concours 2007)

(Dépôt d’une balle de ping-pong dans une cible)

Accumulateur

MotoréducteurCapteurs pour le

suivi de la ligne

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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Le scope DMX512 réalisé dans le cadre de ceprojet affiche les valeurs numériques descanaux transmis sur le réseau dans plusieursbases (décimale, hexadécimale, binaire) ousous la forme d’un bargraphe comme ci-dessous.

LE PROJETLes projets présentés au forum étaient conduits par des élèves de terminale S dans le cadre deleur option « Sciences de l’ingénieur ». La dénomination de cette activité est « Projet Pluritechnique Encadré ». Elle est une spécificité de cette option. Cette activité doit permettre à l’élève de réinvestir sont cours au sein d’un projet. Les élèves lui consacrent environ trente deux heures. Ils sont évalués par un jury composé d’un professeur de génie électrique et d’un professeur de génie mécanique. La note obtenue correspond à 40% de la note totale de l’épreuve de travaux pratiques (coefficient 5 sur un total de 36) du baccalauréat. Les sujets proposés appartiennent principalement à une bourse établie par les professeurs de l’établissement mais peuvent également être amenés par les élèves.

« Oserez-vous dire à un directeur de théâtre que tous ses spectacles ne tiennent qu'à un fil ? Un seul fil, oui, mais qui a fait ses preuves et mis beaucoup de gens d'accord. »Le DMX 512 définit un standard de transmission de données pour les techniques d'éclairage. Sa fiabilité et sa compatibilité entre émetteurs et récepteurs simplifient notablement le pilotage d'un système d'éclairage

complexe. Cette norme est libre de droits et sa mise en œuvre reste économique

Blog à l’adresse

http://ppedmxpem.spaces.live.com/

Face avant du boîtier du « Scope DMX 512 »

EXTRAIT DU CAHIER DES CHARGESCréer des effets lumineux en mettant en œuvrele logiciel Freestyle, une lyre, un « Switch » etun « Dimmer » reliés par un réseau DMX512.Réaliser la partie matérielle du prototype d’un« Scope DMX512 » et compléter le logiciel decapture et d’affichage des trames DMX512.

REALISATION

Un « Scope DMX512 » est utilisé lors de l’installation et de la maintenance d’un réseau DMX512. Portable, il permet de visualiser « ce qui se passe » sur le réseau et évite de se munir d’un PC dans les endroits difficiles d’accès.

Effet lumière et commande DMX 512LYCEE PIERRE EMILE MARTIN BOURGES

Philippe Mariano et Jean-marie Hovette

L’utilisateur choisit l’adresse du premier des vingtquatre canaux à visualiser (ici 1). Le scope secharge de représenter l’évolution des codes sousla forme de barres dont la hauteur estreprésentative d’un intervalle de valeurs. Exemple : pour le canal 1 la valeur numériqueest comprise entre 72 et 108, pour le canal 24elle est comprise entre 219 et 255.

Canal 1

Canal 24

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 10

NOS OBSERVATIONS

On a installé une plante dans la classe près de la fenêtre, dans un récipient plein d’eau. Au soleil la plante rejetait des bulles : c'est de l’oxygène.

Quand le soleil reflétait sur le miroir cela produisait un arc-en-ciel.

A la lumière les pupilles du chat sont plus petites.

NOS DECISIONS

Nous avons discuté de notre participation au forum en conseil de coopé. La maîtresse nous a demandé d'écrire nos idées sur une affiche. Nous avons voté afin de choisir le meilleur sujet : la lumière. De la même façon, nous avons choisi le titre:le secret de la lumière.

NOS RECHERCHES

Ensuite, à la bibliothèque, nous avons cherchédes livres évoquant ce sujet.

Puis, nous avons commencé à apporter lematériel dont nous aurions besoin.

Enfin, nous avons réalisé les expériences proposées.

NOUS AVONS APPRIS

à mélanger les couleurs, à les séparer…

à réfléchir la lumière avec des miroirs …

à voir le monde à l’envers dans une petite boîted’allumettes ou une boîte à chaussures…

à suivre le déplacement d’un rayon lumineux,

à former un arc-en-ciel…

que la lumière est faite de petits grains d’énergie appelés photons….

Le secret de la lumièreECOLE DE SAINT-CAPRAIS

Noëlle Liénasson

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 11

UNE DES SEQUENCES EDUCATIVES DU POLE DE FORMATION A L’ENVIRONNEMENT ET A LACITOYENNETE

Ce pôle accueille depuis l’année scolaire 2003 2004 chaque année 18 classes de CM2 et de 6ème de différents établissements du département, 6 classes de 6ème et 6 classes de 3ème du collège Jean Rostand et 4 classes de maternelles. Les élèves reçoivent deux jours de formation, une en automne et une au printemps. Une journée comporte 4 séquences éducatives sur des thèmes variés, avec au moins deux séquences en extérieur.

LE CLUB CPN

Une des séquences éducatives « Les plantes des pelouses » est présentée au forum par les élèves du Club CPN (Connaître et Protéger la Nature). Ce club regroupe 10 élèves de la 6ème

à la 3ème qui se réunissent au collège une heure par semaine. Ces élèves mènent des actions de protection de la nature dans l’enceinte du collège et présentent régulièrement des expositions interactives telles que celles-ci, lors des fêtes de la science, de rencontres et de forum.

LES PLANTES DES PELOUSES

Cette exposition interactive permet de connaître les plantes qui poussent dans les pelouses. Elle montre que toutes les plantes ont un nom, qu’aucune ne se nomme « mauvaise herbe ». Ces plantes peuvent être utilisées en médecine, en cuisine …… pour jouer.8 à 12 plantes seront présentées. Pour chacune, un atelier permettra de réaliser une observation à la loupe binoculaire, unepréparation culinaire, un objet ….

Les enfants pourront ainsi comprendre qu’il est important de préserver la biodiversité des plantes des pelouses. Ils peuvent mener eux mêmes une action de préservation de la nature en délimitant une parcelle de pelouse de leur école et en laissant pousser les plantes qui s’y trouvent pendant quelques mois.

Les plantes des pelousesCOLLEGE JEAN ROSTAND SAINT GERMAIN DU PUY

Pôle de Formation à l’Environnement et à la CitoyennetéClaude Varlot

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 12

VISITE DE LA FACULTE DES SCIENCES DE BOURGESDans le but d’aider les élèves de secondes dans leur orientation, nous avons visité la faculté des sciences avec le laboratoire de recherches de Mr Charles de IZARRA. Nous avons également participé à un atelier sur la fabrication d’un moteur électrique simplifié. Nous remercions particulièrement Charles de IZARRA et Gilles CHARLES pour leur bon accueil. Les élèves en sont revenus enchantés et certains ont voulu comprendre comment fonctionne un moteur et partager cette expérience avec d’autres.

UNE TECHNIQUE DE MESURE DE LA VITESSE DEROTATION D’UN MOTEUR : LA STROBOSCOPIE

On utilise un disque noir comportant un secteur blanc entraîné par un moteur à courant continu. On l’éclaire avec un stroboscope dont on fait varier la fréquence.

Découverte de l’expérimentation avec le moteur électriqueLYCEE SAINTE MARIE SAINTE DOMINIQUE

Martine Etienne et Bachir Bariki

PRINCIPE DU MOTEUR ELECTRIQUE

Le fonctionnement du moteur est basé sur la loi de Laplace, mathématicien, astronome et physicien français (1749-1827)Enoncé de cette loi : Un conducteur traversé par un courant et placé dans un champ magnétique est soumis à une force électromagnétique dite force de Laplace. Dans le moteur, le rotor est une bobine parcourue par un courant, placée dans un champ magnétique créé par un aimant appelé stator. Le couple de forces qui s’exerce fait tourner la bobine.Le moteur est un exemple de transformation d’énergie électrique en énergie mécanique.

Nstrob = Nrot : immobilité apparenteNstrob = k.Nrot : immobilité avec k secteursNstrob = Nrot/k : immobilité avec un secteur mais le disque a fait k tours entre chaque éclairNstrob < Nrot : ralenti dans le sens normalNstrob > Nrot : ralenti dans le sens rétrogradeDétermination de N

rot : C’est la plus haute

fréquence du stroboscope donnant l’immobilité avec un seul secteur

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Eduquer à l’eau : eau sale, eau claire, eau potable…ECOLE DES PRESSAVOIS BOURGES

Véronique Godard

OBJECTIFS GENERAUX- Imaginer un dispositif expérimental

susceptible de répondre aux questions que l’on se pose.

- Rédiger un compte-rendu intégrant schéma d’expérience ou dessin d’observation.

- Avoir compris les notions d’eau potable, d’eau claire, d’eau sale.

OBJECTIFS SPECIFIQUES- Eduquer à la protection de l'eau.- Connaître un procédé de séparation : la

décantation.- Connaître un procédé de séparation : la

filtration.- Rendre de l'eau potable par le procédé de

condensation.COMPETENCES TRANSVERSALES- Prendre des notes lors d’une observation,

d’une expérience.- Rédiger avec l’aide de l’enseignante un

texte à caractère scientifique.- Utiliser à bon escient les connecteurs

logiques dans le cadre d’un raisonnement rigoureux.

- Acquérir un vocabulaire précis.

PRESENTATION DU PROJETSuite à l’implication de l’école dans le projet Cher Tarash, porté par l’OCCE du Cher et à la rencontre avec Berta originaire du Bengladesh, les élèves ont pris conscience que l’eau est un enjeu au Bengladesh et par-là même une ressource à protéger, car l’eau potable est rare à l’échelle de la planète.

Des séances autour de la thématique de l’eau, sont ainsi mises en place. A travers la démarche scientifique, les élèves sont amenés à s’interroger, à mettre en place des expériences, à anticiper les résultats attendus de leurs expériences, à en observer les effets et à les comparer par rapport à une situation de départ.

Les élèves ont proposé leurs travaux, et ont mis en place des ateliers expérimentaux lors du forum scolaire des sciences en mars dernier.Par la suite, ils transmettront également, les résultats de leurs expérimentations aux élèves de Tarash. Un travail méthodologique sur la schématisation est parallèlement enseigné afin de rendre compréhensible les comptes-rendus d’expérience.

Ce projet a, en outre, pour but de développer chez les élèves un comportement éco –citoyen dans leur vécu quotidien aussi bien à l’école qu’à la maison. Un petit livret sera réalisé sur les gestes permettant la protection de l’eau potable dans les usages quotidiens et les élèves seront également sensibilisés à la protection de l’eau à l’état naturel, en particulier, la nécessité de dépolluer certains espaces.

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Forum scolaire des sciences et techniques - Bourges, Faculté des sciences - 21 mars 2008 14

EN ROUTE VERS UN MONDE FASCINANTLes huit membres du club connaissaient le sulfate de cuivre pour l’avoir utilisé dans sa version anhydre (déshydratée) lors du test de l’eau en classe de cinquième. Ils se sont familiarisés peu à peu avec la technique de recristallisation et ont été surpris par la capacité de la matière à créer spontanément des formes géométriques remarquablement belles… Nous ignorions alors que quelques grammes de poudre bleue allaient faire de nous des cristallographes assidus et nous réserver aussi quelques surprises…

LES PREMIERS RESULTATSSemaine après semaine, jour après jour, les premiers germes cristallins se sont transformés en cristaux atteignant pour certains les cinq centimètres. Des géants, comparés à leurs éléments constitutifs, ions et molécules !Pour savoir si la grande régularité géométrique perdure sur des échelles plus petites, nous avons contacté Monsieur Martin du laboratoire de mesures physiques de l’IUT de Bourges afin de réaliser des photographies en microcopie électronique des cristaux…

Les cristaux doivent d’abord être recouverts d’or afin de les rendre conducteurs et ensuite être placés dans l’enceinte d’observation dans laquelle règne un vide poussé. Nos jolis cristaux bleus n’ont malheureusement pas résisté à de telles conditions et nous étions déçus d’observerdes cristaux fracturés, brisés sans doute par l’élimination des molécules d’eau qu’ils contenaient. Mais à l’avenir, nous retenterons cette expérience avec des cristaux de sel de table, beaucoup moins hydratés… M. Martin nous a alors proposé d’observer des têtes d’abeilles. Articulations rigoureusement sphériques, facettes parfaitement hexagonales, nous rentrions enfin dans le royaume où la géométrie est la Reine.Parallèlement, nous avons mené une expérience de diffraction des rayons X sur nos cristaux. Après dépouillement du spectre, l’ordinateur nous a confirmé qu’il s’agissait bien de sulfate de cuivre. Ouf !Nous sommes devenus plus familiers des notions atomiques et souhaitons, l’an prochain sur un niveau de troisième, poursuivre notre démarche pour donner libre cours à notre imagination…

NOTRE JOURNEE A L’IUT

C’était la première fois pour beaucoup d’entre nous que nous entrions dans un établissement de l’enseignement supérieur. Nous avons été surpris au début par l’étendue de l’IUT. C’est dans le département de mesures physiques que se trouve le microscope. C’est une machine très chère, très fragile et dont l’utilisation nécessite beaucoup de compétences.

Club scientifique : « Géants les cristaux ! »COLLEGE GEORGE SAND AVORD

Thierry Loizeau

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LE CHALLENGE F 2000

Le challenge aborde sa 4ème édition. Il a pour objectif de réaliser et d’étudier les pièces mécaniques d’une voiture radio commandée à partir d’une voiture existante. Les élèves doivent reconcevoir, fabriquer et contrôler des pièces afin de les monter sur la voiture. Ces pièces doivent être reconçues de façon à améliorer les performances du système.

LA COMPETITION INTER ETABLISSEMENT

Le challenge est aussi l’occasion de comparer le travail fourni par les élèves des différentsétablissements. La compétition se déroule surune journée. Les compétiteurs sont jugés surleurs performances en course (validation ou non des améliorations apportées à la voiture), et sur le travail réalisé au cours de l’année qui fait l’objet d’un dossier complet. A la fin de cette journée les prix sont décernés et remis en jeu l’année suivante.

DU TEMPS POUR LE PROJET : LE PPCP

Le Lycée participe à ce challenge depuis sacréation. Les élèves travaillent sur ce challengedans le cadre des PPCP (Projet Pédagogique àcaractère Pluridisciplinaire). Ils travaillent pargroupe de 2 ou 3 et choisissent d’étudier une ouplusieurs pièces. Ils établissent un calendrierdéfinissant les étapes de réalisation. Ils Identifient les fonctions de la pièce, relèvent lescaractéristiques de la pièce (description, dimensions, formes, contraintes, etc…). Choisissent la matière, réalisent des modèles numériques volumiques (D.A.O. Solidworks),établissent les documents de fabrication,produisent, montent, et effectuent les essais surpiste.

Chalenge F2000 : voiture radio commandéeLYCEE POLYVALENT HENRI BRISSON VIERZON

Thierry Ferreira et Jérôme Dubois

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L’IDEE

Actuellement, lors des Portes Ouvertes et des Forums, une plaquette « papier » d’informations est distribuée aux élèves pour présenter lesformations du lycée. Force a été constatée qu’elle était peu lue.Mr Daujam, Chef des Travaux du Lycée Henri Brisson, a proposé de remplacer la plaquette par une clé USB originale à l’effigie du lycée, mode de communication plus moderne.

Les avantages sont multiples :

• une clé est plus attractive qu’un papier,• elle peut être utilisée pour stocker des données personnelles,• le contenu peut évoluer avec les

formations…

UN PROJET INTERDISCIPLINAIRE…

Ce projet est interdisciplinaire : de nombreuses formations interviennent et ce, du Design à la Réalisation en passant par la Conception et le Chargement des données.Démarré début septembre 2007, le projet se poursuit…• Les élèves de BMA ont réfléchi au design.• Les étudiants de BTS CPI ont recherché

différentes solutions techniques.• Les élèves de BEP et Bac Pro MEI ont

fabriqué la borne de chargement de données.

• Les étudiants de BTS IRIS réalisent le programme informatique permettant la duplication des clés USB.

• Les étudiants de BTS Industries Céramiques font des essais pour définir le matériau, les outillages et le processus de fabrication.

• Les étudiants de BTS ERO réalisent le moule métallique pour réaliser la coulée et valider les formes.

• Les étudiants de BTS MFAM testent des formes et des méthodes de coulée d’alliage d’aluminium.

… COMME DANS UNE ENTREPRISE

Ce projet favorise la cohésion des différentes filières du lycée et s’intègre donc parfaitement dans le projet d’Etablissement.D’autre part, on s’est attaché à ce que la réalisation de cette clé se déroule comme dans l’industrie afin que les élèves découvrent le fonctionnement qu’on peut trouver dans une entreprise.

Design

Conception

Céramique

Moules pour parties métalliques

Conception et fabrication d’une clé USBLYCEE POLYVALENT HENRI BRISSON VIERZON

Romain Daujam et de nombreux collègues

Idée Design(BMA)

Conception(BTS CPI)

Prototype(Bac Pro

Modeleur)

Outillage(BTS ERO)

Fonderie(BEP fonderie,

BTS MFAM)

Céramique(CAP Déco, BEP, Bac

Pro, BTS CERAM)

Usinage(BEP MPMI,

BTS IPM)

Assemblage(Toutes les

sections)

Chargement des données

(BEP MEI, BTS IRIS)

Distribution

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PHASES DE LA LUNE

1-Après l’observation des différentes formesvisibles de la Lune, formulation d’hypothèses.

-Les nuages cachent la lune.-La lune tourne autour du soleil.-Le soleil éclaire la lune.

2-Liste du matériel dont les enfants ont besoin pour réaliser les expériences imaginées pourprouver leur hypothèse.

3-Réalisation des expériences et conclusion. Lapremière hypothèse ne permet pas d’expliquer

les phases de la lune. Seules les deux autreshypothèses permettent d’expliquer cephénomène.

4-Dessin des expériences et modélisationcollective, puis par groupe.

5-Introduction d’un vocabulaire précis etréalisation d’une affiche.

ECLIPSE LUNAIRE DU 21 / 02 / 2008

Après annonce de ce phénomène prochain, on s’interroge sur ce qu’est une éclipse, et comment elle peut se former.Rappel du travail précédent sur l’ombre et la lumière.

Conclusion : pour qu’il y ait ombre, il faut une source lumineuse et un obstacle . Ici, la source lumineuse est le soleil et l’obstacle est la Terre.

Expérience d’ombre portée, et mise en évidence du cône d’ombre formé par la Terre et qui permet une éclipse totale et la pénombre qui ne donne qu’une éclipse partielle.Utilisation informatique pour visiter des sites montrant des animations sur les phases de la Lune et l’éclipse. Réalisation d’une affiche.

DES SCIENCES PHYSIQUES AUX MATHEMATIQUES

Pour le forum, désir de réaliser une modélisa--tion respectant les véritables proportionsde grandeur.

Etudes du diamètre de la Terre, du Soleil et de la Lune , ainsi que des distances Terre-Lune et Soleil-Terre. En prenant l’échelle1cm =10 000km, calcul des nouvelles mesures(CM2). On s’est vite rendu compte des difficultéspour rendre compte de la grosseur du soleil et de la distance Terre-Soleil.

Choix d’une balle de ping-pong pour la Lune, d’un Pamplemousse pour la Terre et une image d’un Immeuble de 14 m pour le soleil.

Pour la distance Terre-Lune, distance symbolisée par une corde. Pour la distance, Terre-Soleil, on peut simplement expliquer que la correspondance est de 1,5 km.

Phases de la Lune et éclipse lunaireECOLE DE MARSEILLES-LES-AUBIGNY

Valérie Savoret

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La classe de 6e3 a réalisé une sortie dans un chemin bordé de haies bocagères, dans l’environnement proche du collège, durant un cours de Sciences de la Vie et de la Terre. Des échantillons de plantes ont été récoltés et mis sous presse pour la réalisation d’herbiers.

Herbiers et plantes du bocageCOLLEGE JEAN VALETTE SAINT-AMAND-MONTROND

Claudine Defacque et Guillaume Massé

« Au bout d’une semaine, nous avons remarqué que parfois les plantes étaient écrasées, mal aplaties ou avaient noirci… ». Les élèves ont pris conscience des exigences de disposition et de séchage, opération plus délicate qu’il n’y parait.

Les élèves ont effectué des recherches sur les espèces rencontrées : ils ont été frappés par la diversité des intérêts de ces plantes, pourtant qualifiées de « mauvaises herbes » pour certaines : utilisations médicinales ou culinaires, menuiserie, ébénisterie…

Cette année, au lieu de préparer la traditionnelle exposition des herbiers dans le collège, les élèves ont accepté de présenter leur travail à ce forum, tout en essayant de montrer de manière pratique certaines des particularités et utilisations des plantes étudiées. L’ortie a remporté le plus de suffrages.La rédaction de ces informations a été menée par le professeur de français.

« Madame Le Principal est venue goûter : elle en a même redemandé » ! « Chez les élèves, sur 22, 6 n’ont pas trop aimé le goût, mais tous ont adoré la faire » !

REALISER UNE PREPARATION MICROSCOPIQUE D’ORTIEL’idée d’utiliser cet outil qui « transporte dans un autre monde » a créé une dynamique et un véritable travail en autonomie. « Allions-nous en savoir plus sur ce qui nous cause tant de piqûres ?!! »« Il faut couper le plus fin possible avec un scalpel et déposer une lamelle avec délicatesse, sinon il y a des bulles ».

Que de cris de stupeur dans la salle lorsque les yeux se sont approchés des oculaires…

Les photos numériques vont être exploitées par les élèves, avec mise en ligne sur le site internet du collège, en cours d’élaboration.Cette découverte du monde végétal du bocage devrait faciliter la prise de conscience de la nécessité de sa protection.

REALISER UNE SOUPE A L’ORTIELes élèves ont proposé de rechercher des recettes, de les essayer à la maison, puis d’en réaliser une en classe. Cette activité a créé une motivation de toute la classe, même ceux qui ne viennent pas au collège habituellement avec plaisir. Des groupes se sont créés avec partage des tâches. Les critiques gastronomiques ont fusé « trop de pommes de terre, pas assez de sel… »dans l’optique de faire apprécier un plat avec une plante sauvage « qui pique » !

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PAROLES D’ELEVES . . .

Chaque lundi de 16h à 18h, nous nous retrouvons autour de thèmes scientifiques faisant appel aux mathématiques, à la physique et à la chimie et aux Sciences de la vie et de la Terre.

Le parcours nous permet d’aborder les sciences différemment, sans évaluations, sans devoirs à faire à la maison, en manipulant le plus possible sur des questions de la vie de tous les jours comme « Comment rendre l’eau potable ?» ou « Pourquoi doit-on passer par la pointe sud du Groenland pour aller de Paris à Los Angeles ? »

Le parcours nous a aussi permis de quitter le lycée et d’approfondir les thèmes étudiés :sortie à la station d’épuration de Bourges ou à la Cité des sciences et techniques de la Villette.

L’OBJECTIF DU PARCOURS DE DECOUVERTES ET DE PRATIQUES SCIENTIFIQUES

Faire découvrir la démarche expérimentale aux élèves de seconde qui le désirent au travers de trois disciplines scientifiques enseignées au lycée : les mathématiques, la physique et la chimie, les sciences de la vie et de la Terre.

LES TROIS THEMES D’ETUDES PROPOSES CETTE ANNEE

La gestion de l’eau potable, la géométrie sur la sphère et l’apport des sciences dans les enquêtes criminelles.A partir de problèmes scientifiques qui leur sont proposés, les élèves mettent en place leur démarche expérimentale par l’observation, la recherche documentaire, la réalisation de protocoles expérimentaux, l’analyse et la critique des résultats obtenus et la réalisation de comptes-rendus sur divers supports.

Le parcours de découvertes et de pratiques scientifiques LYCEE MARGUERITE DE NAVARRE BOURGES

Raphaël Doveau, Olivier Créchet et Caroline Brinas

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Le Pléistocène du Vercors (10000 ans) avec des restes d’Ours des Cavernes : morceaux d’os, fragments de mandibules… .Le Miocène de Tours (20 millions d’années) avec des restes de vertébrés terrestres et d’invertébrés marins, mollusques, coraux, bivalves, échinodermes… .L’Oligocène de l’Allier (25 millions d’années) avec ses terriers d’insectes et ses algues... .Le Jurassique du Sancerrois et ses oursins, bois fossiles, encrines, brachiopodes… .

Des roches volcaniques des volcans d’Auvergne

Depuis 4 ans nous nous efforçons chaque année d’effectuer des fouilles paléontologiques.Ce sont soit des projets liés à des classes découvertes, soit des fouilles locales réalisées lors d’une sortie de proximité.Les résultats de ces fouilles ont été rassemblés dans une vitrine afin de constituer une collection de référence permanente.

Les étages géologiques suivants sont présentés :

Un étage est consacré aux « trouvailles »personnelles des élèves effectuées en dehors du temps scolaire.

Classification du monde animal, évolution, échelle des temps mais aussi techniques de fouilles, reconstitution et formation d’un fossile ont passionné les élèves et éveillé leur curiosité sur le monde du sous-sol, témoin de notre passé. Nous avons cherché a éveiller notre public de manière interactive, par un jeu de questionnement afin de les faire réfléchir.

Paléontologie des ères secondaire et tertiaireECOLE DE NEUVY-DEUX-CLOCHERS

Olivier Sweertvaegher

Crédits photos David Bion

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Le projet de mise en valeur du Bois des Usages de Neuvy est né d’une concertation entre des habitants de la commune et l’école. Un projet s’est construit : celui de créer un « Sentier Découverte Nature ». Un « partenariat » est né. Des échanges fructueux entre enfants et adultes ont ouvert davantage l’école et les habitants de la commune l’un à l’autre, enrichi les thèmes de recherches et ont apporté des idées nouvelles.

Ce projet est né aussi d’un contact avec le président du Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable de la commune. Il œuvre pour la récupération de la potabilité des captages de sources suite à un problème de pollution. Ces captages sont proches du sentier.

Les élèves ont donc élaboré un panneau ONF (115 60) composé de 2 parties :• Une partie plus « scientifique » comprenant

un dessin d’observation et un texte explicatif. Ils mettent en valeur les rapports eau/forêt et précisent leur importance réciproque. Il a été rédigé en prenant en compte l’exploitation possible par une classe.

• L’autre partie, sous forme de dessins, présente différentes activités possibles réalisables en forêt avec toutefois quelques comportements à éviter.

Depuis, chaque année, nous parcourons ce sentier, utilisons les informations, élaborons des croquis explicatifs, réalisons des prélèvements et enrichissons notre connaissance de ce milieu.

Sentier découverte natureECOLE DE NEUVY-DEUX-CLOCHERS

Olivier Sweertwaegher

Nous avons voulu permettre aux enfants et à leurs familles de découvrir la forêt à travers un parcours balisé, de recevoir des informations précises sur la forêt, son environnement, la faune, la flore… . Des panneaux et pupitresservant de support ont été conçus. Ils présentent le circuit, des essences d’arbres, l’histoire du hameau... . Une potière s’est occupée d’habiller

Crédits photo David Bion

Notre objectif, le jour du Forum, était de faire établir la carte d’identité des essences d’arbres rencontrés dans ce sentier en demandant de placer sur leur silhouette les feuilles, écorces et fruits correspondants.Des fiches d’aides pédagogiques permettaient d’être guidé pour mieux réussir.

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ATELIER SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

Cette année a démarré, au collège de La Guerche sur l'Aubois, un atelier en partenariat avec l'association Les Petits Débrouillards Centre.Cet atelier a pour objectif de faire découvrir à un groupe de jeunes la démarche scientifique, autour d'une thématique qu'ils ont choisi, et demettre en place un projet, donnant lieu à un temps de valorisation en fin d'année. L'atelier a été ouvert à l'ensemble des élèves de 4ème, et se déroule une fois par semaine, pendant une heure, au moment de la pause du midi. Le thème retenu par les élèves est « Les

énergies renouvelables ».Tout d'abord, il a fallu aborder cette notion « énergie », par de petites manipulations, puis nous sommes allés plus loin en explorant les différentes sources d'énergies renouvelables et leurs utilisations. Maintenant, au cours du 2ème trimestre, nous nous interrogeons sur les enjeux énergétiques et la problématique du « réchauffement climatique », en décortiquant le phénomène de « l'effet de serre » par des expériences. Notre venue au Forum permettra au groupe de se confronter à un public varié, et de les guider, à travers un enchaînement d'activités, à comprendre le phénomène de l'effet de serre. Nous comptons sur cet échange pour recueillir des idées « solutions », qui pourront donner suite à l'élaboration d'un projet, choisi par le groupe de l'atelier, pour le mener à terme durant cette fin d'année scolaire 2007-2008.

UNE ACTION : ANIMATION DURANT LA SEMAINEBLANCHE

Qu'est-ce que la « Semaine Blanche » ?

« C'est un temps où les élèves du collège

rencontrent des intervenants, qui leur présentent

un métier ou une branche professionnelle, ou

les sensibilisent à un problème social, sanitaire, environnemental... »

LES MOYENS MIS EN OEUVRE

« L'Espace Info Energie » de Bourges nousavait prêté pour l'occasion une exposition del'ADEME, accompagné d'un questionnaire. Unepersonne était intervenue sur 2 temps, pourapporter un complément d'information sur lesenjeux énergétiques.

Le groupe avait préparé des manipulationsprésentant différentes sources d'énergie pourproduire de l'électricité (panneau photovoltaïque,éolienne, turbine à eau, pile organique).

La classe était coupée en deux. Une partiecommençait par répondre à son questionnaire,en utilisant l'exposition, et l'autre partie faisaitdes manipulations, animées par les jeunes del'atelier scientifique. Les groupes tournaient etnous faisions une correction des questionnaireset un bilan général à la fin de l'heure.

ANIMATION « ENERGIES RENOUVELABLES »

C'est dans ce cadre que le groupe de l'atelierscientifique et technique a mis en place untemps en relation avec les énergiesrenouvelables. Notre animation a duré une heure, et étaitouverte aux quatre classes de 4ème soit 4heures à animer.

Les énergies renouvelablesCOLLEGE CLAUDE DEBUSSY LA GUERCHE

ET LES PETITS DEBROUILLARDS

M. Plantureux et Antoine Volton

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Les propositions des organisateurs

VISITES DU LABORATOIRE DE LA FACULTE DESSCIENCES SUR LES PLASMAS

ATELIERS "EXPERIENCES DE PHYSIQUE", BILLARD D'ANAÏS… PAR LA FACULTE DES SCIENCES

EXPOSITION INTERACTIVE DE CENTRE•SCIENCES"LES MATERIAUX DU QUOTIDIEN"

Crédits photo David Bion

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Revue de presse

Berry Républicain, samedi 22 mars 2008

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Revue de presse (suite)

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La Nouvelle République du Centre-Ouest, samedi 22 mars 2008

Revue de presse (suite et fin)

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Aider les projets 2009

Pour encourager les initiatives de culture scientifique et technique dans les établissements scolaires, les organisateurs de la manifestation ont remis cinq prix sous forme d'aide à projets pour un montant total de 1 200 .

LES LAUREATS DE L’EDITION 2008

- Champ magnétique et boussolepar l'école de Culan- Sentier découverte naturepar l'école de Neuvy 2 clochers- Club Géants les cristauxpar le collège George Sand d'Avord- Herbiers et plantes du bocagepar le collège Jean Valette St Amand Montrond- Parcours de découvertes et de pratiques scientifiquespar le lycée Marguerite de Navarre de Bourges

EN ROUTE POUR DE NOUVEAUX PROJETS

L’école de Culan a choisi de s’équiper en matériel pour expériences de physique-chimie, l’école Neuvy 2 clochers en livres, le collège George Sand en produits chimiques, le collège Jean Valette en plantes et le lycée Marguerite de Navarre est allé à Amboise visiter le Clos Lucé, demeure de Léonard de Vinci.

Rendez-vous est pris pour l’édition 2009 :vendredi 27 mars 2009

à la Faculté des sciences de Bourges.

Composition du juryNadia Pellerin, Maître de conférences, Faculté des sciencesMathieu Beauvais, professeur de sciences physiques, coordinateur départemental sciences et techniquesEmmanuelle Mallot, Direction de l'Education, Conseil Général du CherAnita Coulon, Centre•Sciences

Remise des prix parCharles de Izarra, directeur de la Faculté des sciences de BourgesChristian Bovier, Inspecteur d'académieJean-Pierre Saulnier, Vice-Président du Conseil GénéralAlain Tanton, 1er Maire-Adjoint au développement économique et à l’enseignement supérieur de BourgesMathieu Beauvais, professeur de sciences physiques, coordinateur départemental sciences et techniquesAnita Coulon, médiatrice scientifique, Centre•Sciences

Réalisation : Mathieu Beauvais, Inspection académique et Anita Coulon, Centre•Sciences

Centre•Sciences72 Faubourg Bourgogne45000 OrléansTél. 02 38 77 11 06www.centre-sciences.org

Crédits photo David Bion