SOMMAIRE - AHSM€¦ · Dossier de presse - Semaines d’Information sur la Santé Mentale 29è édition du 12 au 25 mars 2018 Contact presse : Maxime Gaultier - Chargé de communication

Dossier de presse - Semaines d’Information sur la Santé Mentale29è édition du 12 au 25 mars 2018

Contact presse :Maxime Gaultier - Chargé de communication04 71 07 55 31 / [email protected]

SOMMAIRE

LES ÉVÉNEMENTS CETTE ANNÉE .........................................

CONSEILS POUR LES PARENTS ...........................................

INFOS ET CHIFFRES CLÉS ...................................................

LE THÈME 2018 : « PARENTALITÉ ET ENFANCE »..................

INTRODUCTION ................................................................. p. 3

p. 8

p. 7

p. 5

p. 4

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Maxime GaultierChargé de communication - Établissements Sainte-Marie Haute-Loire50 route de Montredon - CS 10021 - 43009 Le Puy-en-Velay Cedex

Tél. 04 71 07 55 31E-mail : [email protected]

CONTACT PRESSE

LE COLLECTIF ET LES PARTENAIRES ................................... p. 9



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LES SEMAINES D’INFORMATION SUR LA santé mentale

Créées en 1990, les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) sont un événement

national, à l’initiative de l’Association Française de Psychiatrie (AFP), coordonné par le Centre

Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la recherche et la formation en

santé mentale (CCOMS).

Chaque année au mois de mars, associations, professionnels et citoyens organisent des

manifestations variées (conférences, ciné-débat, portes-ouvertes, animations...) afin de

sensibiliser le grand public et ouvrir le débat sur les questions de santé mentale.

Les SISM seront lancées cette année du 12 au 25 mars 2018, sur le thème « Parentalité et

Enfance ».

La santé mentale, c’est quoi ?

« La santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser,

surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie

de sa communauté. » (OMS)

La santé mentale est donc le fondement du bien-être d’un individu et du bon

fonctionnement d’une communauté.

Une bonne santé mentale ne veut pas forcément dire absence de troubles psychiques

et inversement. Il est possible de vivre avec un diagnostic et d’avoir une santé mentale

positive.

INTRODUCTION



LE THÈME 2018 :« PArentalité et enfance »

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La question d’une bonne santé mentale dès le plus jeune âge

«Le bien-être, c’est être bien. C’est un droit et un devoir, envers soi, envers les autres, dès le

plus jeune âge»1. La question du bien-être et de la préservation d’une bonne santé mentale

tout au long de sa vie se pose très tôt.

En France, c’est un enfant sur huit qui serait concerné par les troubles psychiques2 : leur

prise en compte conditionneront leur évolution. L’apparition d’un trouble chez un

enfant touche également ses proches. Il est donc important de les associer au repérage

des signes d’alerte, et de mieux les accompagner, dès la périnatalité3.

Les questions liées à la parentalité peuvent également se poser lorsque l’on fait face soi-

même à une souffrance ou à des troubles psychiques. Les trois dimensions du concept

de parentalité définies par Didier Houzel peuvent ainsi être impactées : exercice de la

parentalité (ensemble des droits et des devoirs), pratiques de la parentalité (actes concrets

de la vie quotidienne) et expérience de la parentalité (se sentir ou non parent).

Quelques questions abordées lors de ces semaines D’information

Comment promouvoir la santé mentale et le bien-être des enfants ? Quels rôles pour les

familles ? La communauté éducative ? Les acteurs du soin ?

Quelles ressources pour répondre aux besoins de santé mentale des enfants ?

Quels accompagnements à la parentalité pour les parents souffrant de troubles

psychiques ?

...

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1 Plan d’action en faveur du bien-être et de la santé des jeunes, Rapport du Pr Moro et de M. Brison au Président de la République, 20162 Troubles mentaux : dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent, INSERM, 20033 Mission d’information sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France, Sénat, 2017



La stigmatisation et la discrimination liée aux troubles mentaux dissuadent les parents

d’avoir recours à des services de soins spécialisés. 1

INfos et chiffres clés (1/2)

5

Les troubles psychiques s’élèvent au 3è rang

des maladies les plus fréquentes,1 après le

cancer et les maladies cardio-vasculaires. Sans

distinction d’âge, de sexe ou de milieu social,

les troubles psychiques et les épisodes de

souffrance psychique nous concernent tous.

En France, 1 personne sur 5 présente

des troubles ou des problèmes mentaux

(dépression, anxiété, addiction, trouble

alimentaire, trouble schizophrénique, trouble

bipolaire...).2

Idée reçue : « L’enfance n’est pas concernée par les troubles psychiques »

En France, 1 enfant sur 8 présenterait des

troubles ou des problèmes mentaux.3 Sur le

seul département de la Haute-Loire, ce chiffre

concernerait donc plus de 4900 enfants.4

Les troubles mentaux5 chez l’enfant

apparaissent pour la moitié des cas avant

l’âge de 14 ans.

1 Dossier de presse des Semaines d’Information sur la Santé Mentale, 20182 Rapport de la Cour des Comptes sur l’organisation des soins psychiatriques, 20103 Troubles mentaux : dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent, INSERM, 20034 Insee, RP2009 (géographie au 01/01/2011) et RP2014 (géographie au 01/01/2016) exploitations principales 5 Troubles mentaux : autisme, hyperactivité, troubles obsessionnels compulsifs, troubles de l’humeur, anxiété, anorexie, boulimie etc



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INfos et chiffres clés (2/2)

Idée reçue : « L’anxiété est un trouble psychique »

5% des enfants souffrent de troubles anxieux.2 Entre 1 et 2% des enfants sont hyperactifs.2

« Toutes manifestations d’anxiété n’est pas forcément pathologique. Elle est fréquemment

observée durant la période des apprentissages scolaires. C’est quand l’angoisse ou l’anxiété

dépassent les capacités de l’enfant à y faire face qu’il faut prendre en considération ces

manifestations. » 1

Idée reçue : « Le soutien à la parentalité, ce n’est pas pour moi »

« Les actions de soutien à la parentalité visent à accompagner les parents en difficulté

durable ou passagère dans leur rôle éducatif quotidien auprès de leurs enfants. » 3

« L’enfant est un être en évolution, et des facteurs peuvent venir altérer son

développement. Il est important de souligner que les parents peuvent facilement

accompagner leur enfant et l’amener aux conditions les plus favorables pour qu’il avance,

en demandant conseils auprès d’un médecin ou d’un spécialiste. »

Docteur Monique RODDIER-POUDEROUX,Médecin chef au CH Sainte-Marie du Puy-en-Velay

1 Source Psycom : Souffrances psychiques et troubles du développement chez l’enfant et l’adolescent : guide de repérage à l’usage des infirmiers etassistants de service social de l’éducation nationale, Ministère des affaires sociales et de la santé, 20132 Troubles mentaux : dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent, INSERM, 20033 Source Psycom : En quoi le soutien à la parentalité consiste-t-il ?, Vie Publique, 2015



Quelques conseils pratiques

Quels sont les signes qui doivent alerter les parents ?

Chez les enfants, les signes d’alertes sont des attitudes qui s’inscrivent de manière générale

dans quatre catégories : développement, socialisation, famille, comportement. Ils peuvent

survenir suite à un événement (décès, séparation...), ou face à l’environnement général de

l’enfant (école, maison...).

Quelques signes d’alerte :

Quelle attitude adopter pour les parents ?

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- ne suit pas les consignes

- bouge beaucoup

- ne s’exprime pas ou pas correctement

- a du mal à s’endormir

- dort mal

- se repli sur lui-même

- est excessivement timide

- devient agressif

- ne parvient pas à se sociabiliser

- présente des conduites à risque

- ne supporte pas la frustration

…

Être attentifRepérer les signes d’alerte et

ne pas les sous-estimer sont

deux éléments essentiels pour

prévenir et protéger la santé

mentale de son enfant.

ConsulterC’est la première chose à

faire en cas d’inquiétude.

La consultation permet de

recevoir l’avis de son médecin

ou d’un spécialiste. Il donnera

des conseils aux parents, ainsi

que toutes les réponses à leurs

questions.

Ne pas culpabiliser Consulter, c’est aussi prévenir

d’éventuels troubles futurs, et

donner toutes ses chances à l’enfant

pour qu’il se développe de la

manière la plus favorable possible.

D’ailleurs, consulter ne veut pas dire

qu’il y a troubles et que des soins

soient nécessaires.



Les événements cette annéeCONCOURS D’AFFICHEsConcours d’affiches a été réalisé avec les étudiants en DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet

de l’IUT du Puy-en-Velay. L’affiche gagnante sera diffusée pour une campagne de prévention

et de sensibilisation auprès du grand-public en Haute-Loire.

Organisé par les Établissements Sainte-Marie Haute-Loire, avec la participation de l’IUT du Puy-en-Velay, la

Mairie du Puy-en-Velay, la Communauté d’Agglomération, la Mairie de Vals-près-le-Puy et Super U d’Aiguilhe.

CINÉ-DÉBAT- « Demain et tous les autres jours » Mardi 13 mars à 20h30

Ciné Dyke

+ d’infos auprès du Collectif Parce qu’on est là : [email protected]

Organisé par le Collectif Parce qu’on est là et Panorama

COLLOQUE ENFANCE & PARENTALITÉ : « Quand la maladie et le handicap s’en mêlent » Vendredi 16 mars de 14h à 16h30 (professionnel)

Vendredi 16 mars de 18h à 20h (grand public)

Amphithéâtre du Réseau Canopé CDDP (8 Rue Jean Baptiste Fabre)

+ d’infos auprès de l’UDAF 43 : 04 71 06 60 40 ou [email protected]

Organisé par la MGEN, l’UNAFAM, l’UDAF 43 et avec la participation des Établissements Sainte-Marie Haute-Loire.

LECTURE-SPECTACLE - «Le Cercle des insensé-e-s» Vendredi 16 mars à 20h

Salle Balavoine (Centre social de Guitard)

+ d’infos auprès du Collectif Parce qu’on est là : [email protected]

Organisé par le Collectif Parce qu’on est là

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LE collectif et les partenaires

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