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SOMMAIRE DU RAPPORT PROVINCIAL 1965 Source: Canadian Journal of Public Health / Revue Canadienne de Sante'e Publique, Vol. 58, No. 1 (JANUARY 1967), pp. 36-43 Published by: Canadian Public Health Association Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41984795 . Accessed: 18/06/2014 10:02 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Canadian Public Health Association is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Canadian Journal of Public Health / Revue Canadienne de Sante'e Publique. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.34.79.228 on Wed, 18 Jun 2014 10:02:11 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

SOMMAIRE DU RAPPORT PROVINCIAL 1965

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SOMMAIRE DU RAPPORT PROVINCIAL 1965Source: Canadian Journal of Public Health / Revue Canadienne de Sante'e Publique, Vol. 58, No.1 (JANUARY 1967), pp. 36-43Published by: Canadian Public Health AssociationStable URL: http://www.jstor.org/stable/41984795 .

Accessed: 18/06/2014 10:02

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

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36 CANADIAN JOURNAL OF PUBLIC HEALTH Vol. 58

Summary Statements 1965

SOMMAIRE DU RAPPORT PROVINCIAL 1965

Québec

T E ministère de la Santé du Québec a ^ deux fonctions principales: 1. favoriser l'amélioration de la santé

en offrant des services de médecine pré- ventive et d'hygiène publique et des services hospitaliers, de même qu'en encourageant la recherche médicale dans la province.

2. surveiller l'application des lois et règlements relatifs à la santé et à la salu- brité publique.

Les cadres supérieurs du ministère de la Santé sont formés des services auxiliaires (bureau du personnel, bureau du conten- tieux, bureau des recherches économiques, bureau de l'information et bureau des re- lations de travail dans le secteur hospita- lier) et des services suivants: Service des unités sanitaires, Service de nutrition et d'hygiène maternelle et infantile, Division de l'hygiène dentaire, Bureau de l'éducation sanitaire, Service de l'épidémiologie, Divi- sion de la tuberculose, Division des mala- dies vénériennes, Service des laboratoires, Service du génie sanitaire, Service de l'hy- giène industrielle, Service de l'assurance- hospitalisation, Services psychiatriques, Service de la démographie, Service de l'assistance publique, Service de santé d'ur- gence, Conseil de la recherche médicale du Québec.

Le Service des unités sanitaires Le Service des unités sanitaires co-

ordonne les activités des 75 unités sani- taires de comté au service de 3,500,000 habitants répartis dans la province. Chaque unité sanitaire est dirigée par un médecin diplôme en hygiène publique, assisté d'in- firmières, d'aides et d'un personnel clérical. S'ajoutent souvent à ce personnel: un den- tiste, un clinicien en tuberculose, et des inspecteurs sanitaires. Les unités sanitaires ont la responsabilité immédiate de toutes les fonctions relatives au maintien de l'hy- giène publique: le contrôle épidémiolo- gique, l'hygiène dentaire et alimentaire, les inspections sanitaires des produits alimen- taires et des lieux publics et la vérification des statistiques vitales.

Au cours de l'année 1965, le service comptait 86 médecins hygiénistes, 26 den- tistes à temps plein et presque autant à temps partiel et bon nombre de spécialistes en maladies pulmonaires. Toutes les unités sanitaires ont récemment été groupées dans le cadre des 8 régions économiques de la province et un médecin hygiéniste régio- nal à été placé à la direction de chaque groupe afin d'établir le lien entre les unités sanitaires, les bureaux de santé munici- paux et le directeur général du Service. On a également créé, dans presque chaque unité, un poste d'infirmière principale de- vant seconder le médecin en chef dans la réalisation du projet des activités.

L'hygiène, sous tous ses aspects, a toujours préoccupé au premier plan l'é- quipe de chaque unité sanitaire. Depuis les dernières années, on a toutefois mis un accent spécial sur la réorganisation de la médecine scolaire. A cet effet, des infir- mières supplémentaires ont été engagées en vue d'appliquer un nouveau programme scolaire. Les examens physiques ont aug- menté de 20% en 1965 et ont consisté dans des épreuves visuelles et audiomé- triques, mesures du poids et de la taille, contrôle de l'état de nutrition et du dé- veloppement physique de même que la recherche de toutes tares susceptibles de ralentir le développement intellectuel et affectif de l'individu.

Le Service de nutrition et d'hygiène mater - nelle et infantile

La section de la nutrition continue de préparer des programmes d'enseignement et de démonstration au niveau profession- nel dans le domaine de la nutrition et de la diétothérapie. Elle offre aussi un service de consultation et d'information technique aux institutions qui n'ont pas de diététi- ciennes à leur emploi. Cette section étudie également les habitudes alimentaires de la population et effectue des recherches clini- ques en menant des enquêtes, particu- lièrement chez les écoliers.

La section de l'hygiène maternelle et in-

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January 1967 RAPPORT PROVINCIAL 37

fantile étudie les causes de morbidité et de mortalité, durant la période de la maternité et durant celle de l'enfance, pour les pré- venir et promouvoir la santé de la mère et de l'enfant. En plus des moyens habi- tuels d'action de la section, le ministère de la Santé a créé, en juillet 1965, un comité d'étude de la mortalité maternelle afin de lutter encore plus efficacement contre les taux élevés de mortalité maternelle dans le Québec.

La Division de l'hygiène dentaire L'hygiène dentaire a également pris un

nouvel essor depuis quelques années. Le nouveau programme insiste sur l'éduca- tion, la prévention et le dépistage précoce. L'éducation populaire se fait surtout au niveau scolaire. Outre l'application de mé- thodes prophylactiques, des traitements et des démonstrations font l'objet des activi- tés de la Division. A la suite d'une grande campagne de fluoration de l'eau de con- sommation menée à travers la province, quelque 30 municipalités utilisaient déjà de l'eau fluorée à la fin de 1965.

Le Bureau de V éducation sanitaire Le Bureau de l'éducation sanitaire pro-

duit et distribue le matériel nécessaire à l'éducation sanitaire, coordonne les pro- grammes et collabore avec les organismes privés et publics intéressés. Au cours de 1965, au-delà de 250,000 imprimés furent ainsi distribués à l'occasion de visites à domicile et près de 400,000 à divers grou- pement, soit dans le public, soit dans les écoles. De nombreuses démonstrations à domicile, causeries populaires ou à carac- tère scientifique, articles publiés, séances de cinéma, programmes télévisés au radio- difusés ont atteint tout les publics dé la province. Le Service de V êpidémiologie

Le Service de l'épidémiologie s'occupe de la prévention et du dépistage des mala- dies, puis avise le public et le gouver- nement des mesures de prophylaxie, de prévention ou de traitement. Il travaille en étroite collaboration avec les unités sani- taires. En coopération avec celles-ci, il a notamment mené, à travers la province, des campagnes intensives de vaccination qui ont contribué à une diminution rapide des maladies contagieuses au Québec,

durant les dernières années. Par exemple, alors que la diphtérie faisait annuellement 25 victimes en moyenne, entre les années 1965 et 1964, en 1965, on n'enregistra qu'un cas de diphtérie, non mortel. La fillette atteinte de la maladie n'avait pas reçu le vaccin. Près de 200,000 enfants ont reçu le vaccin combiné contre la diph- térie, la coqueluche et le tétanos, en 1965. Quant à la polio, après avoir connu un taux de morbidité de 50.7 par 100,000 (chez les non-vaccinés), en 1953, notre province n'enregistrait que deux cas, en 1965, et les deux personnes atteintes n'a- vaient pas été vaccinées. Depuis l'intro- duction du Sabin, en 1963, on estime que plus d'un million de personnes ont reçu à date les trois premières doses de ce vac- cin. Pour sa part, la variole n'a atteint aucun résident du Québec depuis 1932.

La Division de la tuberculose A la Division de la tuberculose on cen-

tralise, au moyen d'un registre, toutes les informations relatives au dépistage, à la surveillance et au traitement des tubercu- leux dans les sanatoriums et à domicile. On peut également fournir des index de tuber- culinisation et des statistiques concernant la vaccination par le B.C.G. A date, 40,000 dossiers sont déjà compilés à la Division et l'on a déjà commencé des ana- lyses comparatives sur la morbidité et la mortalité. Des campagnes intensives de dépistage de la maladie ont amené 755,000 personnes à l'examen radiographique ou à l'épreuve tuberculinique en 1965. Grâce à la vaccination par le B.C.G., l'incidence de la maladie a beaucoup diminué chez les jeunes. En effet, c'est dans le Québec qu' on a trouvé, en 1965, le plus bas niveau de tuberculose au Canada, parmi les jeunes de 0 à 14 ans.

La Division des maladies vénériennes La Division des maladies vénériennes

s'occupe principalement du dépistage de ces maladies en recherchant les personnes qui ont eu des contacts avec les gens con- taminés. Elle s'occupe aussi de tenir des cliniques, de contrôler les traitements, d'aider à la réhabilitation des malades et de tenir à jour un programme éducatif de prévention au niveau populaire. Seulement durant l'année 1965, on a procédé à 465,370 examens sérologiques en vue du

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38 CANADIAN JOURNAL OF PUBLIC HEALTH Vol. 58

diagnostic de la syphilis et du contrôle du traitement. Les activités de la Division se sont traduites par une diminution des cas de blennorragie et de syphilis depuis ces dernières années.

Le Service des laboratoires En vue de sauvegarder la santé publique,

le Service des laboratoires effectue régu- lièrement des analyses de l'eau et du lait, de même qu'il examine des échantillons de tout autre aliment susceptible d'être conta- miné. Il aide également au diagnostic des maladies contagieuses en identifiant les bactéries ou les microbes contenus dans les prélèvements. Tous ces services sont offerts aussi bien aux industries et aux corps pub- lics qu'aux médecins en pratique privée et au public en général.

Au cours de l'année 1965, le Service a effectué un total de 806,518 analyses sur 686,432 échantillons fournis au laboratoire de chimie et contrôle sanitaire, ou au laboratoire de microbiologie, ou encore au laboratoire de sérologie. Ce dernier labora- toire a effectué le plus grand nombre d'ana- lyses soit un total de 525,129.

Le Service du génie sanitaire Le Service du génie sanitaire surveille

et contrôle l'application des lois et règle- ments relatifs à la salubrité des lieux pub- lics tels: les campements forestiers et industriels, les plages et piscines, les lai- teries et beurreries, les abattoirs, les inciné- rateurs, les hôtelleries, les restaurants ou autres habitats. Il est aussi chargé de l'in- terprétation des résultats d'analyses des échantillons d'eau faites par les labora- toires. Pour effecteur ce travail d'inspec- tion, de surveillance ou de directives à donner, le Service compte sur cinq ingé- nieurs et quinze inspecteurs. Le Service de l'hygiène industrielle

Le Service de l'hygiène industrielle a des fonctions connexes au Service précé- dent mais son objectif principal est plus spécialisé. Parmi ses activités, mentionnons la recherche de toutes formes de pollution de l'air entreprise dans le Montréal métro- politain. Actuellement, deux stations d'échantillonnage d'air sont opérées con- tinuellement et le Service projette de mettre en opération, sous peu, une dizaine d'autres stations. On est aussi à établir un

système de traitement des données à l'aide de mécanographie. Quant à la pollution de l'air dans les autres régions, le Service fait surtout des études locales en vue d'éliminer les causes de nuisance.

Le Service accorde une attention spéciale aux études du bruit dans les industries et à la protection contre les radiations. Il pro- cède aussi au dépistage et à la prévention des maladies professionnelles engendrées par des activités industrielles, surtout par des enquêtes conduites dans les industries pour déterminer les conditions de salubrité et le degré de risque que toutes substances ou tous procédés peuvent comporter pour la santé du travailleur afin de lui assurer une protection efficace dans chacune des opérations qu'il doit exécuter.

Service de l' assurance-hospitalisation Le Service de l'assurance-hospitalisation

applique les dispositions de la loi de l'assurance-hospitalisation. Il s'occupe plus précisément d'élaborer des normes budgé- taires et médicales et d'en surveiller l'ap- plication. Ce Service a été établi pour procurer des soins hospitaliers gratuits aux résidents admissibles du Québec.

La Loi de l'assurance-hospitalisation a été sanctionnée le 15 décembre 1960. Aux services de base fournis dès janvier 1961, se sont ajoutés, en 1962, certains soins psy- chiatriques, des traitements par choc, des soins d'urgence et des soins de chirurgie mineure. Le 1er mai 1965, le Service ajou- tait les traitements de radiothérapie et de physiothérapie, en clinique externe, sui- vant toutefois certaines conditions. A la fin de 1965, on prévoyait déjà l'addition de quatre nouveaux services à rendre ac- cessibles aux patients externes durant l'année 1966, soit les traitements d'ergo- thérapie, d'audiologie, d'orthophonie et d'orthoptique médicale.

Les statistiques financières révèlent que le coût de l'hospitalisation au Québec a doublé depuis 1961. On estime à quelque $284 millions la somme dépensée par le Service au cours de 1965. Le coût moyen par jour-patient s'est élevé à environ $27., soit une augmentation 13.1% en regard de l'année précédente. A la fin de 1965, un total de 272 hôpitaux de la province (avec une capacité totale de 36,158 lits) étaient liés par contrat avec le Service de l'assu- rance-hospitalisation.

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January 1967 RAPPORT PROVINCIAL 39

vérifie ensuite chaque enregistrement et on le conserve sur microfilm. Sur demande, on émet des certificats. Des quelque 9,000,000 d'enregistrements recueillis jus- qu'à maintenant, le démographe extrait les données statistiques qui établissent les divers mouvements démographiques de la population et qui serviront éventuellement à étayer des programmes de santé publique.

En vue d'étudier les mesures à prendre pour éviter de développer certaines mala- dies, réduire les hospitalisations répétées et prolongées, le ministère de la Santé a assigné, en 1965, un groupe de statisticiens, d'économistes et de sociologues à des ana- lyses approfondies et comparatives de données statistiques afin d'en faire l'inter- prétation économique pour le ministère.

Le Service de l'assistance publique Le Service de l'assistance publique

s'occupe surtout d'administrer les fonds destinés à améliorer le sort de personnes peu fortunées, qu'il s'agisse d'hospitalisa- tion d'épileptiques ou de tuberculeux, de contribution à l'achat d'appareils orthopé- diques, du placement de personnes âgées dans des institutions de soins de garde, ou du paiement d'anciennes créances d'hos- pitalisation et de médicaments des indi- gents.

A la fin de 1965, les foyers pour viel- lards et les maisons de soins de garde possédaient environ 3,000 lits et 4,626 personnes ont passé par ces institutions au cours de la même année. Le Service a con- tinué de contribuer dans une proportion de 50% à l'achat d'appareils orthopédiques pour les handicapés. Une moyenne de 80 patients par semaine ont ainsi été aidés au cours de 1965. Dans un an, le Centre d'information et d'orientation (administré conjointement par les ministères de la Santé et du Bienêtre social et rattaché en partie à notre Service) a placé 6,275 per- sonnes dans des foyers de soins de garde, institutions pour malades chroniques ou autres établissements.

Le Service de Santé d'urgence Le Service de santé d'urgence est un

service de la protection civile, compris dans les ententes fédérales-provinciales. Sa fonction essentielle est de coordonner les soins médicaux en cas de désastre. A date, il a surtout organisé des journées d'étude

Les Services psychiatriques Les Services psychiatriques établissent

et exécutent le programme d'assistance psy- chiatrique et d'hygiène mentale du minis- tère. Durant les dernières années, leurs efforts se sont particulièrement concentrés vers la resocialisation du malade et la dé- centralisation des services. En conséquence, on dirige maintenant beaucoup plus de patients vers les cliniques externes, les cliniques d'hygiène mentale ou les foyers affiliés aux grands hôpitaux. On a égale- ment fait plusieurs démarches pour intro- duire un département de psychiatrie dans les hôpitaux généraux.

La psychiatrie infantile, si longtemps négligée, pour ne pas dire inexistante, a été remise en lumière dans le rapport Houde, terminé en juillet 1965. Ce rapport a été préparé par un comité d'étude sur les besoins en psychiatrie infantile dans le Québec. Des 27 recommandations fonda- mentales pour une politique de planifica- tion et d'intégration en pédopsychiatrie, une des plus importantes suggérait la créa- tion d'une section de psychiatrie infantile au sein des Services psychiatriques. Le directeur de cette section devra être assisté d'un comité consultatif devant évaluer les besoins et planifier l'organisation des soins psychiatriques aux enfants, de même que répartir judicieusement les moyens et res- sources.

Le Service médical sur l'alcoolisme, rattaché aux Services psychiatriques, a concentré ses activités dans les domaines du traitement et de l'éducation. De nouvel- les cliniques et des unités de réadaptation pour alcooliques ont été inaugurées, por- tant ainsi le total à 42 pour les unités de réadaptation et à 6 le nombre de cliniques "Domrémy". A la fin de 1965, le minis- tère de la Santé du Québec avait 333 lits à la disposition des alcooliques et 5 cliniques externes. Dans le domaine de l'éducation, la technique des cours populaires et des cours universitaires a fait l'objet d'admira- tion dans les congrès nationaux et inter- nationaux. Le Service de la Démographie

Le Service de la démographie reçoit et conserve tous les enregistrements de nais- sances, de mariages et de décès qui ont eu lieu dans la province. Chaque personne reçoit d'abord un matricule d'identité. On

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et des démonstrations en vue de faire adopter un plan hospitalier d'urgence dans ces institutions. A la fin de 1965, des représentants de toutes les régions de la province avaient été informés des principes de base dans l'établissement d'un tel plan. 46 hôpitaux ont déjà soumis leur plan et 39 ont été approuvés par le Comité des mesures hospitalières du Service.

Le Conseil de la recherche médicale du Québec

Ce Conseil a pour but de coordonner et d'orienter la recherche médicale dans la province de Québec. Pour l'année 1965, le Conseil offrait trois genres de subven- tions: des octrois d'installation aux jeunes chercheurs qui terminent leurs études de

perfectionnement et entreprennent des recherches indépendantes au Québec; des bourses aux étudiants post-gradués en médecine ou en sciences para-médicales et qui désirent passer une année dans les dé- partements de sciences fondamentales des universités du Québec, hors du milieu hospitalier; finalement, des bourses aux étudiants qui désirent interrompre leurs études sous-graduées en médecine, chirur- gie dentaire et pharmacie, pour se vouer à la recherche durant un an, dans un labo reconnu du Québec. Pour ces octrois, la priorité a été donnée en considération des besoins particuliers du Québec dans le domaine de la recherche, évitant, en même temps, la duplication avec les octrois de provenance fédérale.

Quebec

T'HE Department of Health of the Pro- ^ vince of Quebec has two main func- tions: to promote health improvement by offering preventive medicine, public hy- giene, and hospital care services, as well as by supporting province-wide medical research; and to enforce application of acts and regulations governing public health and hygiene.

At the top level, the Health Department includes auxiliary services (personnel office, legal office, economic research office, information office, hospital labour rela- tions office) and the following main ser- vices: Health Units Service, Nutrition and Maternal Hygiene Service, Dental Hygiene Division, Health Education Office, Epi- demiology Service, Tuberculosis Division, Venereal Diseases Division, Laboratories Service, Sanitary Engineering Service, In- dustrial Hygiene Service, Hospital Insur- ance Service, Psychiatric Services, Vital Statistics Service, Public Charities Service, Emergency Health Service, and Québec Medical Research Council.

Health Units Service This service co-ordinates the activities

of the 75 county health units serving 3,500,000 people throughout the province. Each unit is directed by a public health specialist who has a staff of nurses, assis- tants and clerical workers. In many cases,

the team also includes a dentist, a tubercu- losis clinician, and health inspectors. Health units are directly responsible for all activities related to the upkeep of public health: epidemiologic control, dental and food hygiene, sanitary inspections of food- stuffs and public places, compilation of vital statistics.

In 1965, the service had 86 health offi- cers, 26 full-time dentists, and nearly as many on a part-time basis, and a good number of chest specialists. All units were recently integrated within the eight provin- cial economic regions and a regional medi- cal officer has been appointed to each group to ensure liaison between units, municipal health offices and the service director. In most units, new posts were created for head nurses to assist the chief medical officer in carrying out all duties.

Every health aspect has always been of major concern to health unit personnel. During the past few years, however, special attention has been given to re-organization of school hygiene. In this respect, addi- tional nurses were hired to implement a new program designed for school children. In 1965, there was a 20% increase in medical examinations: audio-visual tests, weight and height measurements, control of nutrition and physical growth, as well as detection of any defect likely to impede intellectual and psychological development.

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Nutrition and Maternal and Child Hygiene Service

The Nutrition Section continues to pre- pare programs for professional education and demonstration in the fields of nutri- tion and dietetic therapy. It also offers a consulting service for institutions which need technical advice and have no dietitian on their staff. Another of its responsibili- ties is the study of the food habits of the population and clinical research based on inquiries directed at school children.

To eliminate morbidity and mortality during pregnancy and early childhood, the Maternal and Child Hygiene Section studies their causes in an effort to improve the health of mother and child. In July 1965, the Health Department increased the existing facilities of the section by organizing a committee to study and dis- cover more effective means of fighting the high incidence of puerperal mortality in Quebec.

Dental Hygiene Division Dental hygiene has made great strides in

recent years. The new program emphasizes education, prevention and early detection. Popular education is carried out mostly at the school level. In addition to applying prophylactic measures, the division works actively in fields related to treatment and demonstration. As a result of a province- wide campaign, some 30 municipalities were using fluoridated drinking water in late 1965.

Health Education Office This office provides and distributes

necessary supplies for health education, co- ordinates programs and co-operates with interested private and public agencies. In 1965, more than 250,000 leaflets were distributed during home visits and nearly 400,000 to various public or school groups. People in all walks of life saw home demonstrations, heard scientific or non- technical addresses, read articles, watched films on television or in movie theatres, and listened to radio programs prepared by the health education office.

Epidemiology Service This service, concerned with preventing

and detecting disease, advises the public

and government on preventive measures and treatment. Working in close co-opera- tion with health units, it has carried out intensive inoculation campaigns across Quebec that have contributed to the sharp reduction in contagious diseases during the past few years. From 1955 to 1964, for example, the average annual death rate from diphtheria was 25, but in 1965 only one, non-fatal, case was reported, a little girl who had not been vaccinated. In 1965, almost 200,000 children received the mul- tiple vaccine against diphtheria, whooping cough and tetanus. The poliomyelitis mor- bidity rate dropped from 50.7 per 100,000 unvaccinated persons in 1953 to two cases in 1965, neither previously vaccinated. Since the introduction of Sabin vaccine in 1963, it is estimated that more than a million people have received the first three doses. No Quebec resident has been stricken by smallpox since 1932.

Tuberculosis Division The Tuberculosis Division centralizes all

information concerning the discovery, sur- veillance and treatment of tubercular patients in sanatoria and homes. It also maintains indexes of tuberculinization and statistics on B.C.G. vaccinations. To date, 40,000 files have been compiled by the division and comparative analyses started on morbidity and mortality. During 1965, 755,000 persons received X-ray examina- tions or tuberculin tests as a result of intensive campaigns. With B.C.G. vaccina- tions, the incidence of tuberculosis among the young has greatly diminished. Quebec had Canadas' lowest tuberculosis level among children up to age 14 in 1965.

Venereal Diseases Division The Venereal Diseases Division is pri-

marily concerned with the discovery of these diseases by seeking out people who have had contacts with infected persons. The division also maintains clinics, controls treatments, helps rehabilitate patients and directs a general preventive education pro- gram. In 1965 alone, 465,370 serological examinations were made for diagnosing syphilis and controlling treatment. The activities of the division have reduced the number of gonorrhea and syphilis cases during the past few years.

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42 CANADIAN JOURNAL OF PUBLIC HEALTH Vol. 58

Laboratories Service To protect public health, the Labora-

tories Service regularly analyses water and milk, and examines samples of all other foods susceptible to contamination. It also helps diagnose contagious diseases by identifying bacteria and microbes in speci- mens. These services are offered to indus- tries, public bodies, physicians and the public.

In 1965, the service carried out 806,518 analyses on 686,432 samples submitted to the chemistry and sanitation control, microbiology and serology laboratories. The serology laboratory alone undertook 525,129 analyses.

Sanitary Engineering Service This service supervises and controls the

application of acts and regulations govern- ing sanitation in the following public places: forest and industrial camps, beaches, swimming pools, dairies, slaughter- houses, incinerators, hotels, restaurants, and other areas. It also interprets the water sample analyses done by labora- tories. To effect the necessary inspection, supervision, and direction, the service em- ploys five engineers and fifteen inspectors. Industrial Hygiene Service

The functions of the Industrial Hygiene Service are similar to those of the Sanitary Engineering Service, but its primary objec- tive is more specialized. Prominent among its activities is the investigation of all types of air pollution in the Greater Montreal area. Two air sampling stations are operated continuously and the service plans to maintain another ten stations in the near future. A data processing system is also being established. Air pollution in other regions is studied locally by the service in order to eliminate the causes of nuisance.

The service gives special attention to industrial noise studies and protection against radiation. It also seeks to discover and prevent occupational diseases pro- duced by industrial activities. Industries are investigated to determine health condi- tions and the degree of risk which each material and process involves for the worker in order to ensure effective protec- tion in all the operations that he must carry out.

Hospital Insurance Service The service implements the provisions

of the Hospital Insurance Act. More pre- cisely, it establishes budget and medical standards and supervises their application. The service was set up to provide free hospital care for eligible Quebec residents.

The Hospital Insurance Act was ap- proved on December 15, 1960. In 1962, certain types of psychiatric care, shock treatments, emergency care, and minor surgery were added to the basic services provided in January 1961. On May 1, 1965, the service added radio- and physio- therapy treatments for out-patients under certain conditions. For 1966, the following services were to be made available to out- patients: occupational therapy, audiology, orthophony, and medical orthoptics.

Financial statistics reveal that hospitali- zation costs in Quebec have doubled since 1961. An estimated $284 million was spent by the Service during 1965. The average cost per patient-day rose by 13.1% over the preceding year to $27. By the end of 1965, 272 provincial hospitals, with a bed capacity of 36,158, were under contract to the Hospital Insurance Service.

Psychiatric Services The Psychiatric Services establish and

carry out the department's psychiatric help and mental health program. In recent years, efforts have been concentrated espe- cially on rehabilitation of patients and de- centralization of services. Consequently, more patients are now directed to out- patient and mental health clinics or to cen- ters affiliated with large hospitals. Several steps have also been taken to establish psychiatric departments in general hos- pitals.

The grossly neglected field of child psy- chiatry in Quebec was given prominence by the Houde Report, finished in July 1965. In making 27 fundamental recom- mendations for the planning and integration of child psychiatry, the study commit- tee suggested the creation of a child psychiatry section within the Psychiatric Services. The section director, assisted by an advisory committee, would assess re- quirements, organize child psychiatric care and carefully allocate means and resources.

The medical service on alcoholism, attached to the Psychiatric Services, con-

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Page 9: SOMMAIRE DU RAPPORT PROVINCIAL 1965

January 1967 PROVINCIAL REPORTS 43

centrateci its efforts on treatment and education. New clinics and rehabilitation units for alcoholics were inaugurated, in- creasing the number of units to 42 and the number of Domrémy clinics to six. At the end of 1965, Quebec's Health Depart- ment had 333 beds and five out-patient clinics for alcoholics. In education, the techniques of public and university courses were highly praised at national and international conferences.

Vital Statistics Service This service receives and compiles all

registrations of births, marriages, and deaths in the province. Every person re- ceives an identification number and each registration is verified and microfilmed. Certificates are issued on request. From the nearly 9,000,000 registrations collected so far, the demographer extracts the statistical information that establishes demographic movements of the population and eventu- ally supports public health programs.

To study preventive measures against the development of certain diseases, re- duce repeated and prolonged hospitaliza- tions, the Health Department in 1965 assigned a group of statisticians, econo- mists and sociologists to carry out thorough and comparative analyses of statistical data in order to provide the department with an economic interpretation. Public Charities Service

The Public Charities Service deals mainly with administration of funds de- signed to improve the lot of less fortunate people, by hospitalizing epileptic or tuber- culosis patients, contributing towards the cost of orthopedic equipment, placing old people in custodial care institutions, paying old hospital or medication bills for the needy.

At the end of 1965, homes for the aged and custodial care centers provided ap- proximately 3,000 beds that were used by 4,626 persons. The service continued to contribute 50% towards the purchase of orthopedic equipment for the handicapped.

A weekly average of 80 patients were thus helped during 1965. In one year, the in- formation and referral center - adminis- tered jointly by the Departments of Health and Family and Social Welfare, and attached in part to our Service - placed 6,275 persons in custodial care centers, insitutions for the chronically ill or other establishments.

Emergency Health Service The Emergency Health Service comes

under the jurisdiction of the Civil Protec- tion Service, included in the federal-provin- cial agreements. Its primary function is to co-ordinate medical care in case of disas- ter. To date, it has mainly organized study sessions and demonstrations to promote the adoption of an emergency hospital plan. At the end of 1965, representatives of all Quebec regions were informed of the basic principles for establishing such a plan. Forty-six hospitals have already sub- mitted their plans and 39 have been approved by the service's hospital disaster committee.

Quebec Medical Research Council The function of this council is to co-

ordinate and direct medical research in the Province of Quebec. For 1965, the council offered three types of grants: equipment grants for young researchers finishing their postgraduate work and undertaking independent research in Que- bec; scholarships for postgraduate stu- dents in medicine or related medical sciences who wish to spend a year in the basic science departments of Quebec uni- versities outside the hospital environment; finally, scholarships for students who wish to interrupt their undergraduate studies in medicine, dental surgery, or pharmacy, in order to devote a year to research in a recognized Quebec laboratory. In award- ing grants, priorities were fixed by con- sidering Quebec's particular needs in the field of research, while avoiding duplica- tion of federal grants.

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