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C M J N C M J N C M J N C M J N 7 ÈME ANNÉE - N° 1887 - JEUDI 14 MAI 2015 - PRIX 10 DA. Quotidien national d’information TRIBUNE Des Lecteurs Des Lecteurs www.tribunelecteurs.com UN SALON POUR LA PRESSE LUTTE CONTRE LE COMMERCE INFORMEL ET PROMOTION DE LA PRODUCTION LOCALE DE LA POUDRE AUX YEUX Q Au moment où ils veulent encourager la production nationale, les barons de containers se préparent pour le ramadhan. Alors que le ministère du Commerce a appelé les Algériens à consommer national, suite à cette décision ils ouvrent les portes devant les importateurs, qui vont faire entrer une grande quantité de viande congelée à l’approche du mois de ramadhan. Page 4 Le Salon de l'art et de la presse a été inauguré, hier, dans l'après-midi par le ministre de la Communication, Hamid Grine. Ce dernier a procédé à la visite des stands de différents organes de la presse publique et privée. SON COUP D'ENVOI A ÉTÉ DONNÉ, HIER, PAR LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION Lire en page 2 PH. Hafida

SON COUP D'ENVOI A ÉTÉ DONNÉ, HIER, PAR LE MINISTRE DE … · le responsable du journal lui a présenté le Balon d'Or, le ministre a posé une ques-tion au responsable en lui

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Page 1: SON COUP D'ENVOI A ÉTÉ DONNÉ, HIER, PAR LE MINISTRE DE … · le responsable du journal lui a présenté le Balon d'Or, le ministre a posé une ques-tion au responsable en lui

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UN SALONPOUR LA

PRESSE

LUTTE CONTRE LE COMMERCE INFORMELET PROMOTION DE LA PRODUCTION LOCALE

DE LA POUDRE AUX YEUX

Au moment où ils veulent encourager la productionnationale, les barons de containers se préparent pour leramadhan. Alors que le ministère du Commerce a appeléles Algériens à consommer national, suite à cette décision

ils ouvrent les portes devant les importateurs, qui vontfaire entrer une grande quantité de viande congelée

à l’approche du mois de ramadhan. Page 4

Le Salon de l'art et de la presse a étéinauguré, hier, dans l'après-midi par le ministre de la Communication,

Hamid Grine. Ce dernier a procédé à lavisite des stands de différents organes

de la presse publique et privée.

SON COUP D'ENVOI A ÉTÉ DONNÉ, HIER,PAR LE MINISTRE DE

LA COMMUNICATION

Lire en page 2

PH. H

afida

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Pages 02-23C MJ N

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Actualité Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Son coup d'envoi a été donné, hier, par le ministrede la Communication

Un salon pour la presseLe Salon de l'art et de la presse a été inauguré, hier, dans l'après-midi par le ministre de la

Communication, Hamid Grine. Ce dernier a procédé à la visite des stands de différentsorganes de la presse publique et privée.

Par Assia Mekhennef/Imen Hamadache

Grine aux éditeurs : "Donnez aux journalistes

leur dignité "

Le ministre de laCommunication a indiqué,dans un passage direct à laradio nationale, que leSalon a beaucoup de privi-lèges, dont le regroupementde tous les journalistesalgériens. Pour Grine, leprofessionnalisme est laresponsabilité, expliquantqu'il n'y a pas de libertésans responsabilité, " il n'ya pas de liberté sans pro-fessionnalisme ". Le minis-tre a adressé un messageaux éditeurs et aux profes-sionnels en leur demandantde penser aux journalistes." Il faut donner aux journa-listes des contacts de tra-vail, une couverture sociale,de bons salaires mais sur-tout de la dignité, et d'ex-

cellents moyens de travailet de vie ", a-t-il insisté. Le ministre de laCommunication, M. HamidGrine, a annoncé hier lorsde l'inauguration du salonde la presse, que le but dece salon est de " donner lachance à certains quoti-diens nationaux qui ne sontpas connus d'être visiblessur le champ de la presse,en donnant la possibilitéaux lecteurs de les connai-tre et de se rapprocher dudomaine de près ", aannoncé M. Grine. Ajoutantaussi, que le professionna-lisme dans le secteur de lapresse doit commencer parle journaliste lui-même quiest censé être l'œil de lasociété, tout en confirmantla source de l'informationavant de la publier.

Le journaliste n'est pasun fonctionnaire

Sur cette base, le ministredéfinit le journaliste. Malgré

que la situation du journa-liste ces derniers temps soitplus difficile que tout autrefonctionnaire. Sur se point,il réaffirme le champ d'inter-vention du ministère duTravail pour le cas où unjournaliste touche moinsque le SNMG. En défen-dant les droits du journa-liste, le ministre a révéléhier que le secrétaire géné-ral des travailleurs algériensUGTA, M. Sidi Saïd, varéactiver prochainement laFédération nationale desjournalistes, " les journalis-tes n'ont pas de représen-tants ", a souligné le minis-tre lors d'un point de presseanimé hier en marge del'inauguration du salon de lapresse.En outre, sur le projet de loirelatif à la publicité, leministre a déclaré que seprojet n'est pas encore exa-miner par le gouvernement. Sur la vrais but du lance-ment du salon de la presse,le ministre de la communi-cation a tenu a réaffirméque le salon a été organiséselon des normes interna-tionale dont la liberté del'expression est parmi lesprincipaux facteurs quidétermine le travail d'unjournaliste. Sachant bienque l'Algérie compte envi-ron 400 éditions entremagazine et quotidien. Rependant à une questionsur le taux de TVA qui estfixé à 17%, le ministre aexpliqué que le papier estsubventionner c'est pourcette raison que le taux esttrès élevé.

Grine, stand par standLa Salon de l'art et de lapresse a connu, donc, laprésence de la majorité desorganes de presse que cesoit qui représentent lapresse écrite, de la radio et

télévision algérienne maisaussi des chaines de télévi-sion privées.A cette occasion le ministrede la communication n'araté aucun stand, notam-ment, celui de " Tribune deslecteurs " qui a été repré-senté par le directeur depublication, le ministre a ….L'un des responsables de laradio nationale a profité l'oc-casion de la visite du minis-tre pour revendiquer unsalon archive et le ministrelui répond : " Le 22 octobreon va refaire la visite ".Les exportateurs présentsdans le stand de la radio ontprésenté au ministre leurprogramme tout au long dela semaine, soit du 13 au 18mai. En précisant que desémissions et des informa-tions seront passées endirect e la Safex, pendanttrois heures. Le ministre ademandé aux animateursde la radio si son départe-ment fait son travail ou non.Au passage au stand dujournal sportif " el Haddaf "le responsable du journal luia présenté le Balon d'Or, leministre a posé une ques-tion au responsable en luidemandant son avis qui vagagner ce balon, maisavant que le responsablerépond à sa question, Grinea répondu que c'est le pro-fessionnalisme qui gagnera".Au passage au groupe "Chourouk ", le ministre a faitremarque sur les questionsque posent les journalistesde " Chourouk " et le journa-liste lui répond : " des ques-tions petites et précises " etle ministre lui répond aussi :" ça c'est nouveau ". Selonlui, si le journaliste donnedes questions bêtes, l'invitédonnera des réponsesbêtes et vice versa.

A.M/I.H.

É ditorial

Par Ali Oussi

LL e chef de la diplomatie française, envisite en Algérie pour assister à laconclusion d'un autre contrat de parte-

nariat pour une usine de montage, n'a pas dutout craint, regardant les journalistes dans leblanc des yeux, d'affirmer que son pays seraitfavorable à une solution politique concernantles deux crises libyenne et malienne. Unepareille affirmation, qui plus est faite à partird'Alger, montre le peu de cas qui est fait del'opinion, tant nationale qu'internationale.Serait-ce trahir quelque secret, en effet, que derappeler ici que c'est la France, avec ses grossabots, ses va-t-en guerre depuis Sarkozyjusqu'à Hollande, qui se trouve derrière lasituation inextricable que vivent ces deux pays.Contre l'avis d'Alger, en effet, Sarkozy avaitdécidé d'outrepasser le mandat du conseil desécurité de l'ONU qui permettait à l'OTAN de "protéger les populations civiles " en Libye,durant ce " printemps " dont les dessous sont,par la suite, et BHL aidant, apparus au grandjour. L'aviation française, puis des troupesd'élite au sol, ont œuvré à bombarder les posi-tions militaires de l'armée régulières libyenne,procédant également au largage d'armementsdivers, tombés entre les mains de terroristesnotoires, ne faisant même pas secret de leurappartenance idéologique. A ce propos, et pours'en convaincre, il suffit juste de rappeler quel'interlocuteur privilégié du commandement del'OTAN engagé en Libye n'était autrequ'Abdelhakim Belhadj, émir fondateur duGICL (Groupe armé pour le Combat en Libye),la branche locale d'Al-Qaïda. Au risque de serépéter uneénième fois, il fautrappeler que c'estégalement la parti-cipation directe dela France à l'élimi-nation sommairede Kadhafi, préci-pitant la chute deson régime, qui ainduit le pillage deses arsenaux mili-taires ainsi que lafuite effrénée verle Mali de milliersde touaregs lour-dement armés etfort bien entrainés,alors qu'ils étaientchassés et massa-crés par les terro-ristes libyens,ayant définitive-ment tombé leursmasques. Ainsi, etsi la Libye a finipar sombrer dansle chaos et laguerre civile, tout en devenant un camp d'en-trainement pour les terroristes venus de toushorizons et financés par le Qatar et l'ArabieSaoudite, le Mali, lui, a connu un sort aussi peuenviable que tout un chacun connait. Défaite enquelques jours à peine par des rebelles touaregsvenus de Libye, l'armée malienne a dû céder lesdeux tiers du territoire de ce pays qui ont finipar tomber entre les mains des terroristesd'AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique),d'Ançar Dine d'Iyad Ag Ghali et du MUJAO(Mouvement pour l'Unicité et le Jihad enAfrique de l'Ouest). Une fois encore, sous lerègne de Hollande cette fois-ci, une action mili-taire, même pas " cautionnée " par l'ONU a étémenée par la France au Mali. L'Algérie s'y étaitfarouchement opposée. Aujourd'hui, donc,quand on entend le chef de la diplomatie fran-çaise s'exclamer que son pays préconise lessolutions politiques pour ces deux pays on esten droit de se montrer, à tout le moins, dubita-tif. Cela, d'autant plus que Paris ne fait pasgrand-chose non plus pour tenter de bloquer lesmanœuvres déployées par son ami et alliémarocain visant toutes à faire échouer lesmédiations algériennes visant à trouver dessolutions politiques aussi bien en Libye qu'auMali. Ce sont là des faits, indéniables, quiprouvent que Fabius n'excelle que dans la "parlotte ". Les actes de son pays, en effet, sontaux antipodes de ce qu'il prétend…

M. A.

De qui semoque-t-on ?

" Ainsi, et si laLibye a fini parsombrer dans le

chaos et la guerrecivile, tout endevenant un

campd'entrainement

pour lesterroristes venusde tous horizonset financés par leQatar et l'ArabieSaoudite, le Mali,lui, a connu unsort aussi peu

enviable que toutun chacunconnait ".

Phs : Hafida

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Jeudi 14 mai 2015Actualité Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

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Par Mohand K

L e procès Khalifa a étémarqué à son hui-tième jour par l'audi-

tion de sept accusés par letribunal de Blida qui ont niéou confirmé les déclarationsfaites devant le juge d'ins-truction tandis queAbdelouahab Réda a contre-dit les propos de l'accuséprincipal AbdelmoumèneKhelifa. L'accuséAbdelouahab Réda, gardedu corps de AbdelmoumèneKhelifa a affirmé avoir reçudes ordres verbaux pourtransférer des fonds de lacaisse principale de la ban-que au profit de Khelifa tan-dis que le reste des accusésont nié les accusations rete-nues contre eux à l'instar deDellal Abdelouahab, chargéde la sécurité et de la protec-tion du groupe Khalifa qui estrevenu sur ses déclarationsdevant la police judiciaire etle juge d'instruction au sujetdu transfert d'argent de labanque Khalifa au profit deson responsable directChachoua Abdelhafidh,sanssigner pour autant des docu-ments attestant l'opération.Le tribunal a également audi-tionné l'accusé, YacineAhmed, PDG de l'entreprisenationale de distribution demédicaments en gros"DIFROMED" poursuivi pourassociation de malfaiteurs etvol en réunion et escroque-rie. Des accusations qu'il aniées en bloc. Le concerné aaffirmé avoir déposé, à l'ins-tar des chefs d'entreprisespubliques, les fonds de l'en-treprise à Khalifa-Bank euégard des avantages accor-dés par cette institution finan-

cière par rapport aux ban-ques publiques ajoutant quele montant des fonds déposéavait dépassé 320 millionsDA. Il a indiqué n'avoir béné-ficié d'aucun avantage ni pré-sent en contre partie dutransfert des fonds de l'entre-prise vers Khalifa-Bank ajou-tant qu'il n'avait aucun lienpersonnel avecAbdelmoumène Khelifa.Yacine Ahmed a égalementnié que les fonds ou lesbiens immobiliers qu'il pos-sède proviennent des bénéfi-ces réalisés des cours qu'ildonnait aux cadres dugroupe.

Le fait de ne pas avoirdemandé le budget de labanque avant le dépôt desfonds était un "manque d'at-tention" de la part de la com-mission financière de sonentreprise qui a examiné ledossier avant son approba-tion, a-t-il ajouté. L'accuséZerrouki Fayçal est lui aussipassé à la barre pour asso-ciation de malfaiteurs, volqualifié et escroquerie. Il aété auditionné par le juge ausujet de 13 comptes bancai-res domiciliés à l'agence deKhalifa-Bank de Blida dont ilétait le directeur , transfor-més de comptes débiteurs

en comptes créanciers. Il anié les accusations retenuescontre lui et le fait qu'un deces comptes aurait appar-tenu à son frère et un autreau frère de l'ex-directeur del'agence, Belaid Kechad. Il aen outre indiqué avoir bénéfi-cié d'un prêt de 50 millionsde centimes de l'agence qu'ila remboursé en 2003, niantêtre eu courant des verse-ments effectués dans soncompte. Le tribunal a également audi-tionné l'ancien entraîneur del'équipe nationale de footballMeziane Ighil qui a évoquéson parcours sportif avantd'être désigné à la tête del'équipe d'Hussein Dey. Il aaussi rappelé la période où ila rejoint le groupe Khalifa en2000 après avoir faitconnaissance deAbdelmoumene Khelifa quin'a pas hésité à sponsoriserl'équipe d'Hussein Dey qu'ildirigeait. Interrogé par le juge sur sesdémarches visant à amenerles directeurs des OPGI àdéposer leurs fonds à la ban-que Khalifa, Ighil a réponduqu'il n'a été utilisé par per-sonne. Meziane Ighil parais-sait très ému en évoquant savie privée notamment le faitqu'il ait appris le décès de samère alors qu'il était en pri-son, affirmant avoir rem-boursé toutes ses dettesenvers l'agence de Blida. Autotal, 71 accusés (après ledécès de 5 autres) sontactuellement jugés dans cemême procès. 21 d'entre euxsont en détention. Outre lapartie civile et les victimes,plus de 300 témoins serontentendus dans cette affaire.

M.K.

Procès Khalifa

Les premiers aveux… La stratégie suivie par les principaux accusés consistant à nier tout en bloc a été battue en brèche

par les premiers aveux de témoins et suspects secondaires, ayant reconnu pas mal dedépassements sur la base d'ordres précis reçus de leurs hiérarchies.

Elle se tourne versl'Afrique

L'Algérieà la recherche

de son aura perduPar Amirouche El Hadi

L'Algérie est engagée dans la recon-quête de son rôle d'Etat phare pour lecontinent africain auquel elle a quelquepeu renoncé pour se tourner vers d'autreshorizons qui ne lui ont finalement apportéque déboires et désillusions. Elle le fait, etc'est tant mieux, de façon méthodique endensifiant ses relations continentales, cequi se mesure au constat qu'en quelquesmois Alger a reçu en visite la plupart desdirigeants d'Etat africains. Il n'était quetemps que l'Algérie retrouve le chemin del'Afrique, car le vide qu'elle y a laissé apermis à d'autres (au Maroc notamment)de s'y engouffrer en attisant les rancœurscontre sa prétendue indifférence aux pro-blèmes continentaux. Il ne lui suffira pascependant d'opérer son retour en direc-tion de l'Afrique en réchauffant unique-ment ses relations politiques et diplomati-ques avec le reste du continent. Elle nepeut se cantonner à cette ambition,qu'elle doit faire suivre par celle de nouercontinentalement une coopération multi-forme aux résultats bénéfiques pour elleet pour les pays avec lesquels elle l'entre-prendra. Ce qui semble être clairement lastratégie opératoire pour laquelle ont optéles dirigeants du pays. L'offensive lancéepar eux en direction de l'Afrique ne selimite plus en effet à dynamiser les rap-ports politiques avec leurs partenairesafricains mais à les convaincre que la soli-darité africaine n'aurait de sens et depoids que si leurs pays développent leursrelations économiques et leur entraide entous autres domaines. Et la démarchealgérienne semble porter ses fruitscomme le dénote la percée algérienne encours sur le continent. L'Algérie n'est pasdémunie d'arguments pour faire de sonoffensive sur le continent une opération àrentabilité certaine pour son économie.Les chefs d'Etat et de gouvernement afri-cains qui l'ont visitée ces derniers moisont été incontestablement agréablementsurpris par la diversité et la qualité de lacoopération que notre pays est à mêmede proposer à leurs pays respectifs. Aupoint, souvenons-nous, que le présidentmalien en visite à Alger avait estimé qu'ilne voyait pas pourquoi les Africains vontchercher ailleurs ce qui se trouve et estdisponible chez leurs voisins. Les autori-tés algériennes doivent persévérer dansl'intérêt qu'elles portent au continent ettout mettre en œuvre pour concrétiser desengagements qu'elles ont pu prendre àl'occasion des visites à Alger des chefsd'Etat ou de gouvernement africains ouceux que ces derniers leur ont faits. Lapercée algérienne en direction del'Afrique ne doit pas néanmoins être duseul ressort de l'Etat. Elle est égalementun objectif pour nos hommes d'affaires quidoivent se convaincre que le continentd'avenir c'est l'Afrique. Au-delà des appa-rences qui font que le continent est perçucomme une zone de la planète en margedu développement, l'Afrique est véritable-ment en marche comme le prouve laconstance de son haut niveau de crois-sance. L'industrie et l'économie algérien-nes peuvent et doivent tirer profit de cettesituation pour peu que leurs acteurs fas-sent preuve de dynamisme et de comba-tivité. Sans verser dans l'optimisme béat,l'Algérie se doit de parier sur l'Afrique etpour cela s'en tenir à la stratégie qu'elle aadoptée consistant à développer et à bienincruster sa présence dans le continent.

A.E.H.

Par Assia Mekhennef

E n se préparant à uneconférence qui corres-

pond à celle de " Mazafran ",la Coordination pour leslibertés et la transition démo-cratique (CNLTD), a décidéd'organiser, le 6 juin pro-chain, une réunion à huisclos qui s'attellera à préparerle congrès de l'opposition.Le congrès a pour objectif,également, de débattre cer-taines questions et prendredes positions communes surdes sujets idéologiquementneutres mais aussi rendreles paroles au peuple à tra-vers des présidentielles anti-cipées, pour aller ensuite à larévision de la Constitution.Selon des membres de laCoordination, cette dernièreprocédera à la demanded'une autorisation pour orga-

niser sa réunion dans unesalle publique, ajoutant quesi la wilaya d'Alger rejetteraleur demande, la réunionaura lieu au siège du MSP.Cette réunion a été décidée,selon la CNLTD conformé-ment à des documents politi-ques, économiques et diplo-matiques qui contiennent,selon eux, des solutions pourla crise que connait l'Algérie.Argumentant, dans un com-muniqué rendu public, que "le pouvoir a prouvé son inca-pacité de trouver des solu-tions à cette crise ".L'opposition se prépare,dans ce sillage, pour évo-quer l'initiative du Front desforces socialistes (FFS) pourle consensus national. Cette question a eu, entreautre, la part du lion, lors dela réunion de l'Instance deconcertation et de suivi de

l'opposition (ISCO) tenue,jeudi dernier, au siège duparti islamiste Ennahda, oùses membres ont décidéd'ouvrir la porte devant lal'initiative du FFS.D'autre part, selon de sour-ces médiatiques, la CNLTDest revenue dans sa décisionde regrouper toutes les par-ties opposantes dans sesréunions, en décidant detenir une réunion partisane à100%, à l'instar des partispolitiques membres de laCoordination et l'instance desuivie et de concertation.Sachant, en effet, que certai-nes parties opposantes ontdécidé de quitter la coordina-tion après la conférence de "Mazafran ".Évoquant le refus des autori-tés d'organiser sa réuniondans une salle publique, l'op-position a dénoncé, ce qu'a

qualifié de l'arbitraire politi-que opposé aux activités dela coordination. " L'engagement solidaire desmembres de la CNLTD et leconsensus qu'ils ont réussi àmaintenir ont, pour le moins,gêner le pouvoir qui ne par-vient toujours pas à recueillirune large adhésion à sonprojet de révision de laConstitution ", précise lecommuniqué. L'ISCO a, donc, réitéré leurengagement à oeuvrer réso-lument, avec responsabilitéet rigueur, jusqu'à faire abou-tir la plateforme de Mazafranqui se base sur une transitiondémocratique qui rend laparole au peuple algérien etmême de lui restituer sa sou-veraineté.

A.M.

Elle se réunira le 6 juin prochain

La CNLTD prépare le " Mazafran-bis "

PH. H

afida

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursActualitéForêts et parcs urbains

délaissésPour un plan vert

de la capitalePar Farid Larbaoui

La capitale va connaître un nouvelessor de ces forêts. Un plan vientd'être lancé par la wilaya qui consisteà réaménager les sites existants, lacréation de nouvelles forêts urbaineset l'extension de nouveaux parcs.Le wali d'Alger Abdelkader Zoukh aévoqué dernièrement lors d'une tour-née d'inspection dans les principauxsites forestiers que " le projet de miseen valeur des forêts de la capitales'inscrit dans le cadre de la moderni-sation de la capitale ". Une opérationqui a été enclenchée depuis 2009 etqui va s'étaler dans le temps. De l'ar-gent, il ne manque pas pour refaired'Alger un nouveau poumon écologi-que prochainement. Pour cela, il a étédécidé selon un des responsables dela wilaya de " sauvegarder les forêtset les bois car ils constituent le pou-mon régulateur de la capitale ". Acommencer par des sites forestiersles plus en vue comme celui deBouchaoui qui s'étend sur 142 hecta-res mais qui reste mal exploitée. C'estla raison qui a poussé les autorités dela wilaya de créer 4 cantons pour legérer en entier. Cette importante forêtreste l'une des plus fréquentéesgrâce à une grande affluence desvisiteurs et des familles qui viennentrégulièrement. L'autre forêt qui vaêtre réaménagée est celle qui jouxtela commune de Bainem avec ces 500hectares où dans cet immenseespace de bois, il y aurait un projetd'un centre équestre, espaces poursportifs, un boulodrome et un espaceVTT avec comme adjuvant un espacede loisirs et de restauration. Un telprojet va demander du temps mais lestravaux enclenchés récemment fontnaître le sentiment que les algéroissont soulagés d'apprendre une nou-velle réjouissante. D'autres espacesverts et forêts urbaines comme cellede Dergana qui est fonctionnelleseront rehaussées d'un programmede leur réhabilitation. On pensenotamment à la forêt de Kaddousdans la commune d'Ain Taya qui offreune vue panoramique sur la mer avecses ressources en pins et peupliers.Cet espace sera ainsi redoré selonles perspectives annoncées par lesresponsables de la wilaya d'Alger.Dans la mêmeveine, d'autres sites déjà restaurésvont connaître une nouvelle dynami-que qui va faire d'eux des parcs dedétente et de loisirs comme le parc deHydra dans le Paradou baptisé "Doudou Mokhtar " qui a l'avantaged'être un parc fréquenté par les ama-teurs du cross et de la course à pied.Le parc se verra renforcer par de nou-velles enceintes de loisirs et unespace réduit de certains animaux estdéjà aménagé pour les visiteurs. Ilreste cependant à restaurer certainsparcs ou jardins publics qui recèlentd'un patrimoine historique et un trésorécologique inestimables. On songeau parc de Galland où est situé à l'in-térieur le musée des antiquités. Cetespace a besoin selon des témoinsd'être réhabilité et sécurisé contre deshordes de laissés pour compte et desSDF qui le mettent en péril. Le mêmeconstat autour du parc Mont riantdevenu parc de Beyrouth si auTélemly qui, pour l'heure est biengardé. ABab El Oued, le parc Marengo est unvaste bois urbain qui fait le bonheurdes populations avoisinantes. Unespace qui sera certainement réhabi-lité vu son histoire chargée et la séré-nité et le calme qu'il procure.

F. L.

Par Rafik Bakhtini

A près "Jound AlKhilafa" (Soldats ducalifat), à l'origine de

la décapitation, le 23 septem-bre 2014, du ressortissantfrançais Hervé Gourdel, undeuxième groupe de terroris-tes algériens a annoncé dansun enregistrement sonore dif-fusé sur You tube, sa dissi-dence de la franchise d'Al-Qaïda au Maghreb islamique(AQMI) pour faire allégeanceà "l'Etat islamique" (RI) quis'active sur les fronts irakien,syrien et libyen ainsi qu'auniveau de quelques pochesde maquis sur les hauteurs duDjurdjura.Dans l'enregistrement sonore,le nouveau groupe terroristebaptisé "Ansar El Khilafa",actif à Skikda, wilaya situéeen bordure de la Méditerranéemais dotée de massifs monta-gneux imposants à Collo,annonce que "dorénavant, ilobtempérera à toutes lesdirectives de l'Etat islamique",expliquant que l'allégeance àl'EI était devenue "une néces-sité au regard de la situation"!En Algérie, le premier acted'allégeance à "l'EI" remonteau 14 septembre 2014, quandle groupe "Jound El Khilafa"d'Abdelmalek Gouri aliasKhaled Abou Souleïmane,actif dans les maquis du

Djurdjura, sur les hauteurs deTizi Ouzou, avait proclamé sadissidence d'avec Aqmi pourrallier le "califat" d'al-Baghdadi.Le 27 septembre dernier, il faitson baptême de feu en kid-nappant l'alpiniste françaisHervé Gourdel, habitué desmonts de Tizi Ouzou, dont ladécapitation a été filmée etdiffusée sur les réseauxsociaux. D'intenses recher-

ches déclenchées par lestroupes de l'ANP avait permisde localiser le lieu où avait eulieu cette macabre décapita-tion, avant que le corps de lavictime ne soit découvert etrapatrié en France. Traquésans relâche, Gouri finira partomber dans une embuscadetendue par les troupes d'élitede l'ANP. Il y a fort à parier que l'odieuxassassinat de quatre patriotes

aux environs de Batna, dansdes conditions abominablessoit l'œuvre de ce groupe. Lestroubles qui touchent la Libyeet la Tunisie voisines rendentles menaces aux frontièresparticulièrement pressantes.Les groupes terroristes, quisévissaient à l'est du pays,quasi-totalement éradiqués,donnent ainsi l'air d'avoirrepris du poil de la bête.

R.B.

Un groupe terroriste algérien quitte AQMI pour rallier l'EI

Djound El-Khilafas'étend vers l'est

Le groupe " Ansar Al Khilafa ", actif dans les montagnes escarpées de Skikda, situées à 345 km àl'est d'Alger, annonce sa dissidence d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) pour faire acte

d'allégeance au chef de l'"Etat islamique", Abou Bakr Al-Baghdadi.

Lutte contre le commerce informel et promotion de la production locale

De la poudre aux yeux Par Imen Hamadache

A u moment où ils veulentencourager la production

nationale, les barrons de cen-tenaire, se prépare pour leramadhan. Alors que le minis-tère du commerce a appeléles algériens à consommeralgérien, suit à cette décisionils ouvrent les portes devantles importateurs, qui vont faireentrer une grande quantité dla viande congelée à la pro-che du mois de ramadhan. À plusieurs reprises le minis-tère ainsi que le gouverne-ment algérien a ordonné lesautorités à éradiquer les mar-chés informels depuis l'année2012, aujourd'hui on est à2015, et le nombre des mar-chés informels augmentejours après jours. Hors que leministère du commerce apublié récemment un bilandans le qu'elle il annonce que56% des marché informelsont été éradiqué. Mais en cir-culant dans les ruelles lesconstats sont déférents. Lapreuve, une petite viré auniveau de la ruelle Square

Port Saïd, on observe leretour des vendeurs encachette. Outre, si en fait,une petite analyse en trouveque chaque opération menéepar le gouvernement cacheune affaire derrière. Si enrevient un mois en arrière,une affaire de faux billets a faitla une dans plusieurs quoti-diens nationaux. Passant à la campagne "consommer algérien " quiavait duré une semaine seule-ment, une petite période d'es-sai pour apprendre au citoyende consommer le produitlocale avec l'absence de laqualité en premier lieu et ladisponibilité du produit endeuxième place. Notamment,le lancement du label de lapart de FCE qui cherche àexpliquer aux consomma-teurs que tous les produits quisont fabriqués en Algérie son100% algériens, malgré l'im-portation de la matière pre-mière ainsi que le matérielle,plus, la main d'ouvre. Est,vous appelez sa " produitlocale " !Le ministère du commerce a

indiqué que durant le mois deramadhan, les produits ali-mentaires seront disponiblesen quantité et en qualité".Ainsi, l'Office algérien inter-professionnel des céréales(OAIC) dispose d'un stock deprès d'un (1) million de tonnesde blé tendre, destiné notam-ment à la fabrication du painet de la pâtisserie.Rien que pour le pain, laconsommation atteint habi-tuellement 25 millions debaguettes par jour durant cemois de jeûne, soit l'équiva-lent de 5 tonnes de farine parjour, selon l'Union nationaledes boulangers algériens.Tous c'est produit subvention-ner sont importé par desgrande quantités.Pour le lait, l'Office nationalinterprofessionnel du lait(ONIL) a aussi renforcé sesstocks sachant que lademande en lait pasteuriséaugmente sensiblementdurant le Ramadhan.A fin février 2015, cet officedisposait de 84.907 tonnes depoudre de lait importée etdestinée exclusivement à la

fabrication du lait pasteuriséconditionné en sachet cédéau consommateur au prixadministré de 25 DA le litre.De son côté, l'Office nationalinterprofessionnel des légu-mes et viandes (Onilev) vamettre sur le marché unequantité de 10.000 tonnes depoulet congelé, alors que legroupe public chargé de l'ap-provisionnement en produc-tion animale interviendra parl'importation des viandes rou-ges congelées afin de com-bler le déficit sur le marché etpermettre aux petites boursesd'accéder à ce produit particu-lièrement prisé durant cemois.Revenant à la vrais raison dulancement de la campagnedu ministère du commerce,qui est selon le porte parolede l'Union générale des com-merçants et artisans algériensUGCA M. Boulenouar, se pro-jet a été lancé au profil de lasociété Française Renaultsymbole qui est fabriqué enAlgérie et qui fait parti desproduit locaux.

I.H.

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Jeudi 14 mai 2015Contribution Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Liberté de la presse et révolution dans les domaines des télécommunications

« Les médias parlés et écritsconcourent à asseoir la démocratie »

1.-Les mutations que connaît l’éco-nomie mondiale ont leur équivalentdans le domaine de l’information etde la communication. Elles ont unerépercussion fondamentale sur la bonnegouvernance, sur l’urgence du renou-veau du mode d’enseignement (c’est finiles cours dispensés par voie orale), surla presse avec le développement denouveaux médias utilisant Internet quiseront dominants à l’avenir et d’unemanière générale un impact sur tous lesmécanismes de gestion tant centraleque locale des institutions et des entre-prises ( passage e l’organisation hiérar-chique de type militaire à l’organisationen réseaux. En effet, on observeaujourd’hui une métamorphose com-plète du paysage médiatique mondialqui est due principalement à la combi-naison dynamique de deux facteurs :l’essor exceptionnel du capitalismefinancier et la ‘‘révolution numérique’’ quia donné aux technologies de l’informa-tion et de la communication un essornon moins exceptionnel. L’intégrationdes télécommunications, de l’informati-que et de l’audiovisuel a donné nais-sance à la Société de l’information quifait l’objet d’une attention particulière dela part des États et des organisationsinternationales. Cet intérêt s’est trouvéaccru depuis une décennie en raisondes retombées socio-économiques etculturelles des nouvelles technologiesde l’information et de la communication(NTIC) : la ‘‘fracture numérique’’ trans-cende en effet les clivages géographi-ques et traverse de part en part toutesles sociétés humaines. Quelles sont lesretombées socio-économiques desNTIC ? Les NTIC contribuent d’unemanière de plus en plus tangible à lastructuration du monde nouveau dont lamondialisation est en train d’accoucher.Les marchandises qu’elles transportentd’un bout à l’autre de la planète consti-tuent une ressource illimitée : ce sont lesconnaissances ou les savoirs qui produi-sent une valeur ajoutée dont aucuneentreprise économique ou de servicesne peut se passer aujourd’hui.L’avènement d’Internet et le développe-ment formidable qu’il connaît depuisquelques années ont pratiquement misen demeure l’entreprise – de quelqueimportance qu’elle soit – de s’adapter etd’en faire l’usage le plus judicieux et leplus productif. La compétitivité l’obli-geant à obtenir ou à donner l’information

en temps réel, l’entreprise va en effetinvestir la Toile et recourir à l’électroni-que pour faire face à la concurrence etdévelopper ses activités. Ainsi la voyonsnous recourir de plus en plus au com-merce électronique pour faire la promo-tion de ses produits, vendre, acheter,etc. Par ailleurs, les NTIC permettent demettre en place depuis quelques annéesdes modèles d’organisation du travaildont les principales caractéristiques sontla décentralisation et flexibilité. Le phé-nomène de délocalisation de l’emploitient largement de la recherche desgains de productivité et des possibilitésoffertes par les NTIC aux entreprises,particulièrement à celles qui sont d’unegrande envergure : télé-saisie, télétraite-ment et télémaintenance informatiquesont maintenant une réalité de tous lesjours. Un tel phénomène est mêmeobservable à l’intérieur des pays déve-loppés où le recours au télétravail sem-ble susciter un phénomène de repeuple-ment de certains espaces ruraux.

2- Mais se pose la question lanci-nante de la fracture numérique. La‘‘fracture numérique’’ est une expressiond’origine américaine, apparue en juillet1995 dans un rapport publié par leMinistère du Commerce américain. Il estfait état dans ce rapport de l’existenced’inégalités dans l’accès à Internet, iné-galités entre les riches et les pauvres etentre les différentes ethnies qui compo-sent la nation américaine.

Ce rapport est actualisé en 1998sous le titre ‘‘Digital Divide’’, ce qui a ététraduit par ‘‘fracture numérique’’, ‘‘frac-ture digitale’’, ‘‘fossé numérique’’. Cethème est repris à l’occasion de rencon-tres internationales, comme celle que leG8 a organisée à Okinawa en août 2000et qu’il a consacrée aux inégalités d’ac-cès aux nouvelles technologies de l’in-formation et de la communication. Auplan interne, des pays ont rapidementfait de cette question un sujet d’intérêt,voire de préoccupation, national.Internet aggrave, en effet, les inégalitésexistant au niveau mondial et au plannational : d’un côté, entre pays riches etpays pauvres et, de l’autre, à l’intérieurde ces mêmes pays, ceux du Nordvoyant émerger des ‘‘sociétés numéri-ques’’ et ‘‘à plusieurs vitesses’’. Cesdeux types d’exclusion peuvent êtrerepérés à partir d’une double analyse :celle de la répartition de la populationinternaute mondiale et celle des diffé-rents profils d’internautes qui existent àl’intérieur des sociétés étudiées.Identifiable donc à deux niveaux dis-tincts, la fracture numérique requiert dela part des pays développés une priseen charge qui soit attentive à la réduc-tion des disparités qui existent chez euxet une coopération internationale quiprenne en considération les besoins despays du Sud supposant des conditionspolitiques, matérielles et financièresnécessaires à la mise en œuvre d’unetelle entreprise. Les données statisti-ques montrent on ne peut mieux uneconcentration de la population des inter-nautes dans les pays développés,essentiellement les pays anglo-saxons,des disparités à l’intérieur du mondedéveloppé et un retard important despays en développement, notamment

ceux du continent africain subissant uneexclusion presque totale de la Sociétéde l’information. L’insertion dans laSociété de l’information des pays sousdéveloppés est confrontée à des obsta-cles quasi insurmontables. L’absenced’infrastructures adéquates et consé-quentes, des coûts élevés rendent pres-que utopique toute idée de voir les paysles plus pauvres et l’Afrique surtout, semettre, dans un proche avenir, à l’heurede la Société de l’information. Pour neprendre que le cas d’Internet, on peutidentifier au moins trois obstacles audéveloppement de son utilisation. Ainsi,le prix de l’accès à la Toile : ce prix atrois composantes : le matériel et le logi-ciel, les fournitures de l’accès et lestaxes téléphoniques. Selon le documentde base du NEPAD (composante NTIC),« une connexion coûte en moyenne enAfrique 20 pour cent du PIB par habitantpar rapport à une moyenne mondiale de9 pour cent et à 1 pour cent dans lespays à revenus élevés » Cela est liénotamment à la pénurie d’infrastruc-tures : ce problème est pris de plus enplus en charge par les pouvoirs publicsdans les pays en développement en rai-son de l’incidence des NTIC sur le déve-loppement socio-économique. Ainsi, desmesures sont prises dans ce sens parcertains pays, mesures qui consistent àlaisser plus de liberté aux opérateurshistoriques et à leur permettre de réin-vestir leurs bénéfices; ouvrir au privé lecapital des entreprises du secteurpublic; permettre à des opérateurs pri-vés d’investir dans ce créneau. Commese pose le problème de la pro-blème de la disponibilité des contenus :les contenus existant dans les languesen usage posent eux aussi un problèmede disponibilité qu’il n’est pas facile derégler. L’environnement culturel particu-lièrement pauvre, la faiblesse des systè-mes éducatifs et l’absence d’investisse-ment dans la recherche aggraventdavantage le problème.

3- Mais les NTIC ont un impact surla bonne gouvernance. Toute relationou activité humaine nécessitent deséchanges d’information. Claude Levy-Strauss un des plus grands anthropolo-gues définit d’ailleurs la société commeun ensemble d’individus et de groupesqui communiquent entre eux. Les grou-pes organisés- ceux qui poursuivent laréalisation de but définis- ne peuventfonctionner efficacement que si les infor-mations internes et externes circulentconvenablement, notamment aux pointsde concentration des informations, là ouse prennent les décisions. Le fondementde la société, la constitution de la civili-sation repose sur une bonne communi-cation de tout pouvoir. Une communica-tion qui vise à informer à faire connaîtreet à faire comprendre. Une communica-tion qui vise à constituer d’une part uneinterrelation entre les différentes structu-res de l’Etat et d’autre part entre l’admi-nistration et les différentes couches de lasociété. Car une mauvaise communica-tion des appareils d’Etat (ère de l’épo-que stalinienne dépassé alors que lapopulation parabolé a un large éventaildorénavant d’information avec la para-bole) ne peut que conduire au manquede crédibilité de la communication des

pouvoirs public ce qui accentue la frac-ture politique/citoyens et donc le divorceÉtat/citoyens. C’est que toute communi-cation fiable doit prendre en considéra-tion les exigences créées par le dévelop-pement de l’environnement médiatiquemais aussi sociopolitique, culturel etéconomique tant interne que mondial.La concurrence médiatique avec tousses caractéristiques : démultiplicationdes moyens de diffusion de l’information(presse, radio, télévision, internet,etc…), rapidité dans la diffusion et la cir-culation de l’information exige une veillepermanente. Cette attention particulièredes Médias sur l’action publique répondà un besoin de l’opinion dans une démo-cratie pluraliste, celui de pouvoir jugerles Gouvernants parce que devant leschoisir. Du point de vue de l’ONU, lesbienfaits des NTIC, particulièrementpour les pays du Tiers monde, peuventêtre considérables : gain de temps etd’argent, prévention de catastropheshumanitaires, extension de la bonnegouvernance, accroissement du pouvoirde mobilisation de la société civile. C’estce qui ressort de cette déclaration faitepar Koffi Annan,ex Secrétaire généraldes Nations Unies, lors de la 56eAssemblée générale : «L’énorme poten-tiel de ces technologies défie notre ima-gination. Mais dès aujourd’hui nous pou-vons en mesurer l’immense utilité.Lorsque les entrepreneurs de régionsrurales peuvent passer commande ouvérifier le cours de leurs produits partéléphone cellulaire, le gain de temps etd’argent peut être énorme. Lorsque lessatellites nous renseignent sur l’immi-nence d’une tempête ou d’une inonda-tion et que l’information circule rapide-ment grâce à un réseau de communica-tion électronique, ce sont autant decatastrophes humanitaires qui peuventêtre évitées. Lorsque les citoyens peu-vent obtenir directement sur Internet desinformations indépendantes concernantles politiques de leur gouvernement, labonne gouvernance a d’autant plus dechances de prendre racine. Et lorsquedes milliers d’entre eux peuvent commu-niquer en un rien de temps, par-delà lesfrontières, grâce au courrier électroni-que, le pouvoir de mobilisation de lasociété civile en faveur de la paix, de lajustice et de la démocratie devient illi-mité.» Voilà donc pourquoi la compré-hension des enjeux que représentent lesNTIC et la maîtrise de leurs mécanismeset des instruments qu’ils utilisent restentessentielles. Elles permettraient decontribuer de manière décisive à réduireles disparités qui existent entre le Nordet le Sud et ouvrir à ce dernier des pos-sibilités très grandes non seulementdans le domaine économique mais aussien matière de modernisation des Etatsqui le composent.

En résumé, les médias parlés /écrits crédibles concourent modeste-ment à asseoir la démocratie. Unepresse (ou de intellectuels) aux ordress’adonnant aux louanges en contrepartiede la distribution d’une rente , devenantnon crédible, est contre productive pourle pouvoir lui-même. La devise ni déni-grement gratuit ni autosatisfaction,source de névrose collective.

A.M.

Par Dr Abderrahmane MEBTOUL,Professeur es Universités, Expert

International en management stratégique

Le monde qui est devenu une grande maison de verre, célèbre la liberté de la presse. C’est un grand acquis contreles dictatures totalitaires dans la mesure où l’information n’est plus le quatrième pouvoir mais le pouvoir lui-même.A cette occasion, je tiens à m’associer à cette fête avec tous mes amis journalistes en leur souhaitant plein succès

dans leurs missions difficiles, en espérant une extension et garantie de la liberté de la presse en Algérie, un desfondements essentiels des libertés. Cette présente contribution, propose une réflexion générale relative à la société

d’information face à la révolution numérique.

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs Jeudi 14 mai 2015Régions

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Déficit flagrant en eau pour l’irrigation

Plusieurs fellahs lancent un appel de détresse

Conséquemment à unefaible pluviométrie

constatée cette année etplus particulièrement

durant cette saisond’automne qui touche à

son deuxième mois,l’inquiétude gagne les

fellahs de plusieurs régionsagricoles de la wilaya

d’Oran à l’image deMisserghine, Boutlélis,

Bousfer, Hassi Bounif ainsique d’autres endroits

limitrophes à ces zonesd’habitation.

Par Mourad Belkaid

L es agriculteurs lancent un appelpressant à la direction desServices agricoles (DSA) pour

qu’elle agisse en vue de trouver unesolution à cet épineux problème du man-

que d’eau qui met en danger toute unesaison après d’intenses efforts. La raretéde l’eau pour l’irrigation comprometconsidérablement les rendements et cen’est pas les quelques citernes rame-nées à coup de dépenses ruineuses parles fellahs que l’on pourra sauver notre

agriculture. Du côté de la direction del’agriculture, les responsables assurentque la situation sera bientôt réglée avecla prochaine entrée en service des deuxstations d’épuration d’El Kerma et deGdyel tout en rappelant que la plupartdes fellahs ont reçu le matériel néces-saire pour l’irrigation de leurs terres.Cependant, sur ce point concernant leséquipements, les fellahs tiennent à pré-ciser que toute les installations n’ont puêtre utilisées et ne servent donc à rien,justement, à cause du manque d’eau.Les problèmes auxquels sont confrontésles fellahs tout au long de l’année, endépit des aides de l’état, continuent denuire de manière considérable sur lerendement des produits agricoles qui serépercutent négativement et directementsur les prix à la vente, mais égalementsur le pouvoir d’achat des consomma-teurs. Aussi, les fellahs de la régionattendent des actions effectives sur leterrain et de façon rapide, car il y va dusort des récoltes et par-delà de l’avenirde leur profession. M.B.

USTO-MB

Vers un programme de coopération algéro-japonais

L e 5ème Forum Asie-Afrique surl’énergie durable qui se tient cette

semaine à l’Université de Tsukuba s’ins-crit dans la continuité d’un agenda établiavec le partenaire japonais pour qu’unerencontre ait lieu chaque année en alter-nance en Algérie et au Japon. Unedizaine de chercheurs algériens accom-pagne le Pr Stambouli au 5ème ForumAsie-Afrique sur l’énergie durable qui apour objectif d’évaluer l’avancement duprogramme SSB, lequel est à sa cin-quième et dernière année d’activité.

Les quatre précédentes éditions onteu lieu en août 2011 à Nagoya (Japon),en mai 2012 à Oran, en mai 2013 à

Hirosaki (Japon) et en mai 2014 à Oran.Un four à induction, équipement depointe, a été acquis par l’Université desSciences et de la technologie d’OranMohamed Boudiaf (USTO-MB) à lafaveur du programme de coopérationalgéro-japonais «Sahara Solar Breeder»(SSB) dédié aux technologies solaires.

«Le four à induction, dont la mise enservice est prévue en juin prochain, per-mettra à l’USTO-MB de produire du sili-cium à un niveau de pureté inégalé parles autres techniques», a expliqué cetenseignant-chercheur, également co-président du Forum qui se tient auJapon. «Cette dotation est une première

en milieu universitaire à l’échelle afri-caine », a précisé Pr Amine BoudghèneStambouli dans une déclaration à laveille de la tenue du 5ème Forum Asie-Afrique sur l’énergie durable prévu àl’Université de Tsukuba (Japon).

La partie japonaise est formée, quantà elle, d’un consortium de huit universi-tés et instituts de recherche, avec le sou-tien financier de deux agences japonai-ses pour la coopération internationale(JICA) et le développement scientifiqueet technologique (JSTA).

Le silicium, puisé du sable, est unmatériau essentiel dans la composantedes cellules photovoltaïques permettant

le captage du rayonnement solaire envue de sa transformation en énergieélectrique.«Sahara solar breeder » (ouélevage de fermes solaires) a donné lieuà l’étude de faisabilité d’un projet d’en-vergure de production électrique à partirdu Sahara en vue de son acheminementvers le nord du pays, via les câblessupraconducteurs. Trois établissementsalgériens sont partenaires de cette opé-ration, à savoir l’USTO-MB, l’UniversitéTahar Moulay de Saïda (UTMS) etl’Unité de recherche en énergies renou-velables en milieu saharien d’Adrar(URER/MS).

M. B.

L’EPIC Propreté d’Oran

Opération de capture et d’abattage A la suite du décès dramatique d’une

fillette causé par des morsures d’unchien enragé à Canastel, la wilayad’Oran vient de lancer une large campa-gne de capture de chiens errants. Eneffet, cette dernière a sollicité les servi-ces de l’EPIC Propreté d’Oran pourréussir cette campagne de volontariat.L’opération, a effectivement débuté ven-dredi dernier. Durant deux jours, lesdeux camions mobilisés par l’EPIC enquestion ont pu capturer 26 chienserrants à travers les communes d’Oran,Bir El Djir et Sidi Chahmi, et ce, auniveau des quartiers de : Akid Lotfi,Canastel, Es-Seddikia, Bir El Djir-ville,Belgaid et Es Sabah. Selon les déclara-tions des deux équipes qui ont assurél’opération durant le weekend, à Es-Seddikia, plus précisément à BatimateTaliane, le déroulement de l’opération aété contrarié, suite à la réaction de cer-tains habitants du quartier qui se sontmis à jeter des pierres sur le camion etsur l’équipe afin de les empêcher d’ac-complir convenablement leur tâche.Cette opposition, selon nos interlocu-teurs, les a obligés à recourir aux servi-

ces de la police les plus proches decette partie de la ville d’Oran dans le butde les avertir. Les initiateurs de cetteaction de salubrité publique se sont parailleurs félicité de l’aide que leur ontapporté, les services de la police de BirEl Djir qui ont accompagné les équipesde capture des chiens errants, lors de

cette mission afin de leur faciliter latâche. L’opération se poursuivra jusqu’àl’éradication de ce phénomène, affirme-t-on de même source. Il est à rappelerque l’entreprise EPIC Propreté d’Oran adéjà un contrat signé avec la fourrièremunicipale canine d’Oran qui lui permetd’utiliser cette infrastructure dans le but

d’accomplir l’opération de l’abattage deschiens errants. Il est à souligner d’autrepart que l’EPIC est la seule entreprise àavoir sollicité la DHA pour l’utilisation decette fourrière. Une question demeuretoutefois posée : que font les entreprisesprivées pour assurer l’abattage ?

M. B.

Durant le premier trimestre

1.151 tonnes de marchandises a été refoulée dans les ports

Les infractions à l’origine du refoulement ont un rapportavec les données obligatoires à l’étiquetage (pays exporta-teur, identité de l’importateur, absence d’identification descolorants) et avarie avancée pour ce qui est des produits ali-mentaires dont les fruits. La direction régionale du com-merce, basée à Oran a révélé qu’une quantité de 1.151 ton-nes de marchandises a été refoulée, au premier trimestre2015 au niveau des ports d’Oran, de Mostaganem et deGhazaouet (Tlemcen) situés sur le littoral ouest du pays, pourdifférentes infractions. Le nombre de dossiers d’import, quiconcerne également les deux ports secs d’Es-Sénia (Oran)

et de Mostaganem et l’aéroport international Ahmed Benbellad’Oran, a atteint 5.276 dossiers au premier trimestre 2015.D’autre part, un volume de 1,841 million de tonnes de mar-chandises importées de différents pays, représentant 5.263opérations d’importation et une valeur globale dépassant80 milliards DA, a été admis durant la même période auxports suscités. Ce refus d’admission a concerné 23 opéra-tions d’importation de marchandises de pays arabes, euro-péens, asiatiques et américains, totalisant une valeur de74 millions DA.

M.B.

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursRégionsExamens de fin de cycles à Tizi Ouzou

55 761 candidats inscrits Le secteur éducatif

de la Wilaya deTizi-Ouzou

enregistre pourl’année scolaire2014 / 2015, un

nombre total de 52761 candidats

inscrits auxdifférents examensde fin d’année. Les

chiffres ont étérendu publics hierpar la direction de

l’éducation de lawilaya.

Par Roza Drik

A insi, pour les épreuvesdu bac qui s’étalerontdu 1 au 5 Juin, 24 284

candidats sont concernés parce titre qui est l’équivalent d’unvisa à l’Université algérienne.

Parmi les 24 284, le secteurenregistre 18788 candidatsscolarisés ( 9160 garçons et6883 filles ). Les candidats

libres à ces épreuves du bacsont au nombre de 5 496 et 134candidats libres de la Maisond’arrêt de Tizi-Ouzou. Les res-

ponsables du secteur n’ont paslésiné sur les moyens humainset matériels pour un bon dérou-lement des épreuves et un

encadrement accru. Pour cefaire, 70 centres d’examen sontouverts à travers la Wilaya . Lescandidats seront accueillis danspas moins de 70 centres d’exa-mens. 6 501 encadreurs sontréquisitionnés pour assurer lasurveillance et autre missionpour un meilleur déroulementdes épreuves.

Au niveau de la Wilaya, 2centres retenus pour la correc-tion des copie. Le BEM, sanc-tionnant la fin de la quatrièmeannée du cycle moyen aura lieudu 9 au 11 juin 2015 et ce sont14 408 candidats dont 427 can-didats libres et on enregistre239 candidats de la Maisond’arrêt.

La direction de l’éducation aouvert à cet effet 49 centresd’examen. Quant aux enca-dreurs, ils sont au nombre de2860.Cette année, la D E aprévu deux centres de correc-tion. Les élèves de fin de cycledu primaire, au nombre de 14070 élèves (7 187 garçons et6883 filles) rejoindront les 75centres d’exam. 2442 enca-dreurs ont été réquisitionnéspour cette mission d’ordrenationale, le 28 Mai 2015. Ladirection de l’éducation a prévuun centre de correction.

R.D.

Foire de l’huile d’olive

Ouverture en apothéose C’ est parti ! Le coups d’envoi de la

première foire de l’huile d’olive aété donnée hier par le P/APW, HocineHaroun en présence des directionsconcernées par cet évènement :( laDSA- la chambre d’agriculture- la cham-bre d’artisanat et des métiers, de ladirection du tourisme , de la BADR) , lepremier du genre , dans la wilaya de Tizi-Ouzou et qui se déroulera du 12 au 15Mai prochain, sur la Place du Musée dela ville de Tizi-Ouzou. De part sa pre-mière tenue, l’affluence n’est pas trèsdense pour cette première journée.Rencontré sur les lieux, l’un des organi-sateurs, le président de la commissionde l’agriculture de l’APW, M. RamdaneLadouari nous confie :” C’est une pre-mière à Tizi-Ouzou et que nous réédi-tons chaque année, à la même période.L’APW accompagne les producteurs etles transformateurs dans toutes leursdémarches et tenterons d’aplanir leursdifficultés , nombreuses malheureuse-ment, tout en restant fédérateur de l’évè-nement” Pour M. Bounar Rabah, res-ponsable de la CAPTO “ Nous encoura-geons les producteurs à une meilleure

qualité de l’huile en optant pour un labelque nous recherchons pour tout produitde la région !” Parlant des participants «il y a quatre wilaya présentes : Tizi-Ouzou , Béjaïa, Bouïra et Boumerdès,l’ITMAS de Boukhalfa, la CRMA (caisserégionale de la mutuelle agricole) et laFemme rurale. A travers notre visite, lesparticipants exposent leurs produits(huile d’olive, miel et figues sèches).Rencontrés sur les lieux, MM. DalylBélouchat, Hamitouche Mokrane etElmam Hafid sont trois Franco-Algériens, intéressés par ce qui sepasse dans l’oléiculture, en Kabylie, leurrégion d’origine sont des prometteurs enconditionnement. Nous sommes passésà travers les stands pour mieux cernerles problèmes et les besoins des pro-ducteurs en emballages ». Pour eux, ilest temps que les choses évoluent enfonction des normes internationales etd’expliquer certaines conditions pour lesemballages : “la bouteille doit être enverre et ambrée pour préserver le tauxd’acidité de l’extra vierge : une huile trèsrecherchée sur le marché internationaldont le taux d’acidité ne dépasse pas les

0,5 %. Le forme de la bouteille est à res-pecter, le choix des couleurs de l’éti-quette en mettant en relief la région d’oùproduit cette huile et il est important quela bouteille y comporte une fiche techni-que du produit avec ses vertus médici-nales !”. Ces trois jeunes avancent quel’huile extra vierge est la meilleure,

conseillent l’huilerie moderne et sedisent disponibles pour assurer la fonc-tion de courroie de transmission et detrait d’union entre les producteurs de larégion et les acheteurs Européens etAsiatiques intéressés par l’huile d’olivede Kabylie.

R.D.

Rite malékite

Colloque international à Aïn Defla Par Amel Korchi

L es travaux d’un colloqueinternational sur le rite

malékite portant sur “le fiqh, lavie et la société à travers l’ency-clopédie de l’imam ElOuancharissi” ont débuté,mardi, à Aïn Defla, a-t-onconstaté. Des universitaires etdes chercheurs venus de diver-ses régions du pays et dumonde arabe prennent part à la11éme édition de ce colloquede deux jours abrité par la mai-

son de la culture EmirAbdelkader de Aïn Defla. Leministre des Affaires religieuseset des Wakfs, Mohamed Aissa,accompagné du conseiller à laprésidence de la République,Ali Boughazi, et le ministre destravaux publics, AbdelkaderKadi, initiateur de cette mani-festation religieuse et scientifi-que du temps où il était wali deAïn Defla, ont assisté à l’ouver-ture de ce colloque. Au cours deson intervention, M.Aïssa aindiqué que le référent religieux

de l’Algérie caractérisé par lamodération est présent dansles livres d’El Ouancharissi,relevant que ces derniers trai-taient de divers aspects d’ordrepolitique, culturel, social et éco-nomique. “Le fait que de nom-breux orientalistes aient traduitl’encyclopédie de l’imam ElOuancharissi est révélateur del’importance de cet ouvrage”, a-t-il dit. Quelque 15 conféren-ciers venus de l’étranger serelayeront à la tribune du collo-que, selon les organisateurs. La

séance de la matinée a étémarquée par l’intervention deplusieurs conférenciers qui ontlonguement abordé la thémati-que du premier axe retenu parles organisateurs. Né en 834 del’hégire (1430) dans la régionde Hadjaloua près des montsdu Ouanchariss (actuellement,commune d’El Azharia dans lawilaya de Tissemsilt), l’imam ElOuancharissi a fait preuve, dèsson âge, d’un grand intérêt pourles sciences de la religion. ATlemcen, considérée à l’époque

comme berceau de la scienceet des savants du Maghreb, il apu se frotter à de nombreuxouléma qui lui ont inculquénotamment le sens de larigueur et de la méthodologie.De nombreux ouvrages sur lerite de Malik Ibn Anas, l’imamde Médine (adopté par de lar-ges pans des populationsmusulmanes des pays duMaghreb et du Nord del’Afrique), ont été écrits parl’imam EL Ouancharissi.

A.K.

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursQuotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursRégionsParamédicaux d’Oued Fodda

Le syndicat tire la sonnette d’alarme

Par Amel Korchi

D e prime abord, lesmalades qui se pré-sentent pour des soins

sont accueillis dans le manquedes règles de bienséance.Cependant, cet aspect de lagestion de cette structure desanté n’est guère importantface au manque de moyenshumains et matériel. A com-mencer par le manque demoyens matériels les plusindispensables tels les outilsde la stérilisation, et du ban-dage. La stérilisation occupéune place privilégiée au ser-vice de l’hygiène hospitalière.Le laboratoire est servi par unseul biologiste, dans le cadrede filet social, et ne peut répon-dre à tous les besoins. Les ser-vices de la radiologie sont fer-més. Et pour ce, les maladesdoivent se rabattre sur lesautres centres de santé, ou lescentres d’imagerie privés. Pisencore, une conséquence

fâcheuse s’est produite en l’ab-sence d’une ambulance pourévacuer les malades. Une par-turiente à perdu son bébé, et aété orientée vers des servicesprivés. La situation va de mal

en pis, insalubrité régnante,l’inexistence des repas pourles malades, et même le per-sonnel en garde. Dans sa péti-tion, le syndicat requiert et réi-tère la présence d’une com-

mission d’enquête sur les lieuxafin de s’enquérir sur ce dys-fonctionne-ment et mettre finau calvaire et aux doléancesdes malades.

A.K.

Journée d’étude à Chlef

La justice et les médias en débatS ous le thème «la justice et les

médias», la salle de la délibérationde la cour de justice a abrité une jour-née d’étude. Elle a été programmée àl’intention des magistrats et des journa-listes. Il y figure trois commu-nications«le secret de l’institution», «les principesde la liberté d’opinion et d’expression»,«les réglés juridiques et morales pour lapratique de la tâche journalistique». Cesinterventions ont été animées par BelaidFarid, juge d’instruction, Noureddine

Sayah, magistrat au tribunal de Chlef,etSaouli Salim, procureur de laRépublique près le tribunal de Chlef. Unfructueux débat a eu lieu, entre les diffé-rents participants. Le premier conféren-cier a axé son intervention sur le secretd’instruction et d’investigation ainsi queles précautions à prendre, de la part dujournaliste, pour ne pas toucher à la vieprivée des personnes, respecter la pré-somption d’innocence jusqu’au verdictfinal. Cependant, la deuxième communi-

cation a porté sur les principes régissantla liberté d’expression qui accorde unelarge place à l’esprit de réserve et aurespect de la déontologie profession-nelle dans la couverture des affairesjudiciaires. Le conférencier a insisté surla source de l’information.

Comme il a abordé la relation de lacellule de communication de la couravec le journaliste. En ce qui concerneM. Saouli, il a mis l’accent sur les vérita-bles relations de travail qui doivent exis-

ter entre la justice et les médias. Desrelations fondées sur le respect et laconfiance mutuels comme sur l’entraidepouvant conduire à une justice démocra-tique pour que personne, l’accusécomme la victime, ne soient lésé dansleurs droits. Il a lancé un appel à l’en-semble des médias pour mesurer l’im-pact de l’information avant sa publica-tion. «L’information est pour apaiser etnon pour créer le désordre».

A.K.

Centre d’instruction de commandos de Boghar

Baptisé du nom du chahid M’barek Derbal L e Centre d’instruction des comman-

dos (CIC) de Boghar, à 67 km ausud de Médéa, a été baptisé, lundi, dunom du chahid M’barek Derbal, lorsd’une cérémonie présidée par le chef dela 1re Région militaire, le général HabibChentouf. Membre des commandos del’Armée de libération nationale (ALN), lechahid Derbal rejoint la révolution en1956 et intégra, une année après, uneunité de commandos opérant dans l’estdu pays, avec le grade d’officier. Il parti-cipa à de nombreuses opérations militai-res contre les troupes coloniales, dont lacélèbre bataille de Ouled Saâda, à Draâ-el-Kaid, dans la wilaya de Setif, et DjebelTella, au cours de laquelle un avion mili-taire français fut abattu par les élémentsdu commando de l’ALN.

Blessé après une tentative d’assautcontre caserne de l’armée coloniale, lechahid réussit à s’échapper de sa cham-bre d’hôpital, pour reprendre, aussitôt,les armes. Il tomba au champ d’honneur,l’année 1961, en compagnie d’un autrechahid, Abdelhamid Sabri, dans larégion de Sédrata. Le centre d’instruc-tion de commandos, crée en novembre1993, forme les commandos d’élite desforces spéciales de l’armée nationalepopulaire (ANP). Véritable pépinière des«Maghawirs», nom qui désigne les com-

mandos d’élite, le centre d’instruction decommandos de Boghar, a assuré, aucours des vingt dernières années, la for-mation des troupes opérationnelleschargées des missions délicates et péril-leuses. Les Maghawirs, engagés depuisplusieurs années, sur les différentsfronts de la lutte contre le terrorisme,constituent le «fer de lance» de l’arméenationale populaire.

Une fierté pour les héritiers de la glo-rieuse Armée de libération nationale(ALN), eu égard au sens très élevé dusacrifice de ces troupes, que résume leslogan arboré à l’entrée du centre :

«L’Algérie ne portera jamais l’habit dudeuil, tant qu’existent les forces spécia-les». La réputation du CIC, sur le plan dela formation aux techniques de combat,de lutte antiguérilla, lui ont valu d’êtresollicité régulièrement par d’autres corpsconstitués, comme la Garde républi-caine, la défense aérienne du territoireou la sûreté nationale, pour former desunités appelées à effectuer certainesmissions au sein de leur juridiction decompétence.

Avant de se voir attribuer le titre deMaghawirs, les nouvelles recrues, triéssur le volet, doivent suivre un entraine-

ment intensif et très dur, qui s’étale surplusieurs semaines. Des instructeurs,d’anciens commandos d’élite pour laplus part, assurent la formation desfuturs Maghawirs.

Outre l’instruction militaire classiquede maniement des armes, de tirs de pré-cision et «au jugé», les nouvellesrecrues reçoivent une formation trèspoussée dans les techniques de lutteantiguérilla et de contre embuscade,avec des exercices de simulation, par-fois, à balles réelles, en vue de mettredes stagiaires dans des situations decombat «proche de la réalité».

Alger

Une bande de malfaiteurs démantelée La section de recherche de la Gendarmerie nationale a

procédé à l’arrestation d’une bande de malfaiteurs composéede sept individus qui avaient enlevé en janvier dernier uneétudiante, de 20 ans, de nationalité nigériane, a indiqué uncommuniqué lundi du Commandement de la gendarmerienationale. Les accusés ont été présentés la semaine dernièredevant le procureur de la République auprès du tribunal d’ElHarrach qui a ordonné la détention de cinq d’entre eux à l’éta-blissement de rééducation d’El Harrach pour association demalfaiteurs, enlèvement, attentat à la pudeur, vol à l’arraché,dissimulation d’un délit alors que les deux autres ont été mis

sous contrôle judiciaire pour avoir caché des objets volés.Les faits remontent, selon le communiqué, au 2 janvier 2014lorsque la victime, une employée à l’ambassade du Nigeria àAlger, qui se trouvait à la gare de Caroubier de retour àAnnaba, avait demandé de l’aide auprès d’un chauffeur detaxi stationné près de la gare. Il s’agit de D. F qui lui avait indi-qué la station de bus vers Annaba. Les investigations de lasection de recherche s’étaient appuyées au départ sur lesinformations recueillies à El Harrach ce qui a permis deremonter à deux suspects. La victime a pu les identifier et areconnu l’endroit où elle a été séquestrée.

Dans une pétitionenvoyée au directeur

de la santé et de lapopulation de Chlef, leSyndicat algérien des

paramédicaux de OuedFoda déplore la

situation pitoyabledans laquelle se trouve

l’Etablissement publicde santé et de

proximité, et tire lasonnette d’alarme. Rienne va bien au niveau de

cette structure, allantdu dysfonctionnement à

la mauvaise gestion.

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursCultureMois du patrimoine

Une vocation culturelle pour la Grande Poste

Joyau architectural etrepère pour les Algérois,la Grande Poste, édifice

emblématiqueactuellement en

restauration, semblevivre dans l’isolement

alors même que sesattributs patrimoniaux la

promettent à unedestinée muséale, en

plus de sa fonctionpremière d’utilité

publique. Par Said Ait Cherkit

“E n passant devant cet édi-fice-monument, rien nem’invite à monter ses mar-

ches, car il est en rupture totale avec laville et ses habitants, n’appelant ni àl’échange ni à la découverte”, regrettel’architecte et musicien Mahrez Bennani.Construite en 1911 par les architectesJules Voinot et Denis Marius Toudoire, laGrande Poste, un édifice représentatifde l’architecture néo-mauresque, “estdotée de techniques d’ornement intelli-gentes qui donnent à la construction uneesthétique à la dimension culturelle ethistorique”, note l’architecte restaurateurKamel Samar dans une étude consa-crée à l’imposant bâtiment algérois.Ravagée en partie par un incendie en2012, la Grande Poste vit depuis près detrois mois au rythme de travaux de res-tauration d’urgence, entamés suite auconstat du CTC (Contrôle technique dela construction).

“Les travaux en cours, concernentuniquement le renforcement et la sécuri-sation de la structure dont certaines par-ties sont en état de dégradation avan-cée”, explique le directeur opérationnel

des Télécommunications d’Alger Centre,Sid Ali Merah. Propos confirmés parKamel Zmirli, chargé d’étude récemmentdésigné pour suivre les travaux de res-tauration de l’édifice qui déplore “l’ab-sence totale de coordination” entreAlgérie Télécom, Algérie Postes etMobilis, les trois entreprises “héritières”de la Gande Poste que l’architecte res-taurateur souhaite voir coordonner leuraction pour une prise en charge “rigou-reuse” et “effective” de l’édifice commebien patrimonial “à même de permettrel’ouverture d’un espace-musée”, dit-il.Mahrez Bennani est séduit, lui aussi, parl’idée d’un espace offrant un servicepublic par excellence, poste et télécom-munication, en même temps que la pos-sibilité à ses usagers d’admirer des oeu-vres d’art: “ce beau bâtiment historique(La Grande Poste) offre la perspectived’un lieu culturel central (...) et devraitêtre rendu à la ville pour accueillir unmusée”, soutient-il. Comme tous les édi-fices publics en attente d’être classés, la

Grande Poste “figure bien dans les car-nets” du ministère de la Culture, affirmele directeur de la protection légale dupatrimoine au ministère de la Culture,Mourad Betrouni qui précise, en revan-che, qu’ “aucune demande de classe-ment de l’édifice n’a été formulée jusqu’àprésent” par le ministère des Postes.

Un musée thématique Favorables au classement de ce bâti-

ment emblématique d’Alger, des artisteset architectes interrogés par l’APS, s’en-thousiasment à l’idée de donner unedimension culturelle à la Grande Poste,un édifice central qui draine chaquejours des centaines d’usagers.

“Le rapport de la poste avec la villeest depuis toujours des plus forts”, faitremarquer Arezki Larbi, plasticien etscénographe qui préconise un muséethématique lié à l’histoire de l’édifice etretraçant ses différentes étapes depuisson inauguration. “Opter pour un muséede la poste, par exemple, fera revivre

des milliers d’objets propres à la poste età ses employés à travers les époques”,plaide cet artiste qui rappelle que beau-coup de timbres postaux portent la griffede peintres prestigieux, commeMohamed Racim, M’hamed Issiakhem,Mohamed khedda, Baya, entre autresartistes “méritant d’être célébrés à tra-vers des expositions permanentes ouponctuelles” dans les murs mêmes de laGrande Poste.

D’aucuns verraient d’un bon oeil leretour des portraitistes qui ont long-temps occupé les marches et le parvisde la Grande Poste, proposant leurs ser-vices aux clients et aux passants.Contraints de quitter les abords de l’édi-fice, quelques uns de ces artistes seretrouvent dans d’autres artères de laville où ils poursuivent difficilement leurart, une activité qui aurait toute sa raisond’être dans le prolongement d’un muséequ’abriterait la Grande Poste et viendraitcompléter sa vocation culturelle,estime-t-on.

Activités culturelles à Constantine

Un kit de presse électronique attenduU n kit de presse électronique

sera opérationnel “inces-samment”, a affirmé lundi àConstantine le responsable dudépartement de la communica-tion du commissariat de la mani-festation “Constantine capitalede la culture arabe”, Mohamed-Kamel Belkacem. Ce kit appeléà une meilleure diffusion de l’in-formation autour des activitésculturelles de l’événement, des-tiné aux représentants desmédias, regroupera “les infor-mations essentielles” liées,notamment, aux conférences depresse organisées par les diffé-rents départements du commis-sariat, a précisé ce responsable,au cours d’une rencontre avecles journalistes.

Affirmant qu’une “meilleurevisibilité” des différentes activi-tés de l’événement culturelarabe, phare de l’année, est “le

souci majeur” du départementde la communication, M.Belkacem a souligné qu’un“espace presse”, comprenantles activités du jour de la mani-festation, sera prochainementintégré au site web du commis-sariat. De plus, a-t-il égalementsouligné, une “actualisation duprogramme culturel des troispremiers mois de la manifesta-tion sera opérée et mise à la dis-position des différents organesde presse”. Relevant les “insuffi-sances” rapportées par les jour-nalistes et les correspondantsde presse au sujet notammentde la diffusion en temps réel del’information, M. Belkacem aaffirmé que son départementoeuvre à “rectifier le tir et à com-bler les lacunes”, en prenant enconsidération toutes les doléan-ces formulées.

Pour ce responsable, une

“meilleure coordination entre lesdifférents départements du com-missariat contribuerait à amélio-rer la qualité de la communica-tion”. A une question relative à la

“visibilité de ce grand événe-ment culturel” dans les médiasinternationaux, le responsablede la communication, concédantqu’une “révision de la méthode

de communication” pour attirerdavantage de médias étrangers“s’imposait”, a souligné qu’une“stratégie” sera élaborée et miseen oeuvre dans ce sens.

9ème édition du festival culturel national du théâtre demarionnettes

Aïn Témouchent en fête La 9ème édition du festival culturel national du théâtre de marionnettes (FCNTM) d’Ain

Temouchent, aura lieu, du 10 au 16 juin prochain, a-t-on appris, mardi, du Commissaire de cettemanifestation. Cette nouvelle édition sera marquée par le relèvement de la valeur du grand prix dufestival qui passera de 350.000 à 600.000 DA et par l’instauration d’un prix pour le meilleur confec-tionneur de marionnettes, a déclaré Karim Bouarfa. “La programmation du festival coïncidera avecune quinzaine dédiée à l’enfance, prévue du 1er au 15 juin”, a-t-il indiqué. En prévision de la tenuede cette 9ème édition, le commissariat du festival a reçu 24 oeuvres sur CD provenant de différen-tes troupes du pays désirant participer à cette manifestation culturelle nationale. Un jury de présé-lection se chargera de retenir les spectacles en compétition pour briguer les différents prix, à savoirle grand prix du festival, les prix de la meilleure réalisation, du prix du jury, de la meilleure scéno-graphie, du meilleur manipulateur de marionnettes, du meilleur confectionneur de marionnettes etdu meilleur texte.

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursMonde

Par Rafik Chibane

M algré les derniers développe-ments menaçant enregistrésces derniers jours, la campagne

électorale jumelée pour les législativeset les communales du 26 mai, précédantla présidentielle du 26 juin, a été officiel-lement ouverte dimanche. Près de 300femmes ont réussi à manifester la veilledans le centre-ville "contre le 3e man-dat". Descendues de divers quartiers parpetits groupes, elles se sont rassem-blées devant le ministère de l'Intérieuravant de tenter de se diriger vers laplace de l'Indépendance, au cœur ducentre-ville. Dans plusieurs quartierscontestataires de la capitale, police etarmée sont parvenues à démanteler lesprincipales barricades érigées par lesopposants. A Nyakabiga, des barricadesobstruant les routes principales ont étéretirés, alors que le bilan des manifesta-tions s'est élevé à 18 morts. Auparavant,les autorités avaient exigé que cesse"immédiatement et sans conditionaucune, ce mouvement d'insurrection" etordonné aux forces de l'ordre de "libérerles voies de communication" sous 48heures, à Bujumbura et dans le reste dupays. Le Collectif contre un 3e mandat,qui regroupe un millier d'associations dela société civile et les deux centralessyndicales du pays, a qualifié cetteinjonction de "déclaration de guerre aupeuple burundais".

Candidatures déposées pour la présidentielle malgré la crise

Contesté par la rue, le président sortant,Pierre Nkurunziza, a officiellementdéposé pour un troisième mandat, imitépar, Agathon Rwasa, principal opposantpolitique au Burundi. A son arrivée à laCommission électorale nationale indé-pendante (Céni), M. Nkurunziza a pro-mis que les manifestations, devenues

selon lui une "insurrection", seront "maî-trisées d'ici peu" et que les élections"vont bien se dérouler". Quant à Rwasa,chef historique des Forces nationales deLibération (FNL), plus ancienne rébellionhutue devenu parti politique, a perdu ladirection de son mouvement en 2010,après avoir été écarté par JacquesBigirimana, associé à un de ses ancienslieutenants. Rwasa dénonce depuis unemanœuvre du pouvoir pour le priver departi, ce qui le contraint à se présenteren tant que candidat indépendant. Cequi l'empêche de tenir des réunions poli-tiques hors des 15 jours de campagneélectorale.

Descente de l'UA sur le terrain pour l'ouverture d'un dialogue

L'Union africaine (UA) a envoyé unedélégation de haut niveau au Burundipour tenter de résoudre pacifiquement lacrise actuelle que vit le pays, appelantau dialogue et à la retenue pour mettrefin à la crise dans ce pays de la régiondes Grands Lacs. La présidente de la Commission de l'UA,Nkosazana Dlamini-Zuma, avait aupara-vant indiqué que l'environnement actueln'est "pas propice" à la tenue d'électionsau Burundi. "On ne peut pas aller dans un pays,rencontrer des réfugiés qui fuient,et dire 'nous allons observer les élec-tions'", a-t-elle souligné, ajoutant que"dans l'état actuel des choses, je ne voismême pas comment des élections peu-vent avoir lieu". Ces dernières semaines, selon l'ONU,plus de 35.000 Burundais se sont réfu-giés dans les pays voisins: Républiquedémocratique du Congo (RD Congo),Tanzanie et surtout Rwanda. "De monpoint de vue, s'il y a une Constitution,elle doit être respectée", a-t-elle ajouté."S'il y a besoin de l'amender, il faut unconsensus à travers tout le pays sur son

amendement. Cela ne peut pas être faitunilatéralement par une partie de lapopulation".

Elections: l'UE exige des conditions convenables

Le chef de la mission d'observation élec-torale de l'Union européenne (UE),David Martin, avait insisté, à Bujumbura,sur des "conditions nécessaires" pour latenue d'élections inclusives, transparen-tes, pacifiques et crédibles, avant d'ap-peler au report pur et simple de ces élec-tions. Arrivée au Burundi à l'invitation dugouvernement burundais, la missionqu'il présidait est chargée d'observer lesélections législatives du 26 mai, le scru-tin présidentiel du 26 juin et le caséchéant, le deuxième tour prévu le 27juillet. Pour mettre en place "les condi-tions minimales favorables à la tenuedes élections", le chef de la missiond'observation de l'UE a indiqué qu'il estnécessaire de privilégier le dialogue, delibérer les manifestants interpellés, depermettre la réouverture des radios etémetteurs, ainsi que le rétablissement

de l'accès aux médias sociaux sur lestéléphones mobiles, le respect des liber-tés et du droit à manifester.

ONU: consultations à huit clos sur la crise au Burundi

Les membres du Conseil de sécurité del'Onu entamé le week-end dernier desconsultations à huis clos à New York surla crise au Burundi. La Russie a bloquéde précédentes tentatives du Conseil deprendre position sur la controverse àpropos d'un troisième mandat du prési-dent sortant Pierre Nkurunziza, arguantque le Conseil ne devait pas s'immiscerdans "les affaires constitutionnelles d'unEtat souverain", selon l'ambassadeurrusse Vitali Tchourkine. Au cours de cette réunion demandée parla France, les ambassadeurs des 15pays devaient entendre un exposé de lasituation fait par vidéoconférence par,Saïd Djinnit, l'envoyé spécial de l'ONUsur place. En parallèle, L'Union euro-péenne, les Etats-Unis et la Suisse ontappelé lundi le gouvernement burundaisà reporter les élections.

L a violation des droits de l'hommedans les territoires occupés du

Sahara occidental est érigée comme unmode gestion systématique par le Marocpour mater toute action et expressionrevendiquant l'indépendance de ce terri-toire, déplorent des associations dedéfense des droits de l'homme. En prorogeant d'une nouvelle année lemandat de la Minurso, le Conseil desécurité de l'ONU n'a pas pris en consi-dération les appels insistants pour l'élar-gissement des prérogatives de cettemission onusienne à la surveillance desdroits de l'homme dans les territoiresoccupés du Sahara occidental. Il s'était en effet contenté de souhaiterque l'état des droits de l'homme dans ceterritoire occupé par le voisin marocain,"connaisse une amélioration", faisantainsi fi des attentes exprimées non seu-lement par les Sahraouis mais égale-ment par des Organisations régionales,à l'instar de l'Union africaine (UA), d'unepartie de la communauté internationale,de mouvements et autres associationssolidaires de la cause sahraouie, de poli-tiques et de défenseurs des droits del'homme des quatre coins de la planète.Si cette exigence est, depuis quelquesannées déjà, remise fréquemment sur letapis, c'est parce qu'elle est justifiée par

les pratiques répressives des forcesd'occupation marocaines face auxrevendications de l'indépendance pacifi-quement exprimées par les Sahraouisdans leurs territoires occupés.L'actualité qui parvient de ce territoireest ainsi faite d'épisodes quasi quoti-diens de répression, de violence et d'in-timidations répétitifs et systématiques dela part des forces de sécurité marocai-nes à l'encontre des manifestants sah-raouis qui réclament leur droit à l'autodé-termination. Comme pour chaque action similaire, lesforces de sécurité marocaines ripostentpar l'arrestation des auteurs de l'initia-tive, amenant il y a quelques jours, desfamilles sahraouies à observer, en guisede réaction, un rassemblement de pro-testation devant le siège de la police deDakhla, exigeant la libération de tous lesdétenus politiques. Vendredi dernier, une manifestationpacifique de jeunes chômeurs sahraouisa été réprimée par les forces d'occupa-tion marocaines, pour avoir exigé, à l'oc-casion de la célébration de la journéeinternationale du travail, leur droit à l'em-ploi. Le sort des disparus sahraouis(plus de 500 dénombrés) constitue, parailleurs, une expression évidente de laviolation du droit le plus sacré, à savoir

celui à la vie. Les familles des disparus,organisées au sein d'une association quiporte leur nom, continuent à revendiquerde connaître le sort des leurs pour pou-voir faire leur deuil. Récemment, elles ont interpellé la com-munauté internationale afin qu'elleexerce des pressions sur le Maroc surce dossier, au moment ou il est égale-ment acculé sur sa responsabilité ausujet des fosses communes, dévoiléesen 2013 dans les territoires libérés sah-raouis, une pratique qui reflète la naturerépressive et meurtrière du régimemarocain, avaient alors alerté lesSahraouis.

Un front international de solidaritéélargi et agissant

Face aux dénis de la légalité internatio-nale commis par le Maroc, la cause sah-raouie bénéficie de plus en plus d'unfront international de solidarité élargi etagissant. En témoignent les nombreu-ses manifestations de soutien expriméestout au long de l'année réclamant aussibien la reconnaissance du droit à l'auto-détermination des Sahraouis que la ces-sation des violations répétées des droitshumains dans les territoires occupés duSahara occidental. Il en est ainsi des conférences interna-

tionales de solidarité abritées dans desvilles d'Europe, d'Afrique ou d'Amériquelatine qui voit, à chaque fois, une pluslarge participation des délégations étran-gères représentant tous les continents etdivers pays, de même qu'une plusgrande adhésion de sympathisants et dedéfenseurs de la cause sahraouie.Même depuis la France, un pays ouver-tement aligné sur la thèse marocaine,les voix appelant à l'exercice de la léga-lité internationale pour les Sahraouis sefont nombreuses. Il y a quelques jours, un vingtaine d'as-sociations avaient lancé un appel auprésident français, François Hollande,dans ce sens l'alertant, par ailleurs, surles pratiques de la torture et de larépression exercées couramment dansles territoires sahraouis occupés, dontles richesses naturelles sont pillées parle Maroc et certaines firmes internationa-les en violation du Droit international. En plus du recouvrement de lasouveraineté du peuple sahraouisur son territoire, le respect des droitsde l'homme constitue ainsi une autrepriorité pour les défenseurs de la causesahraouie, et une responsabilitéqui interpelle l'organisation onusienneainsi que l'ensemble de la communautéinternationale.

Violation des droits de l'homme au Sahara occidental par le Maroc

Un mode de gestion systématique

Pouvoir et opposition durcissent leurs positions

Burundi

Les opposants à un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza maintenaient lundi leur bras de fer avec legouvernement en dépit de la détermination des autorités à mettre un "arrêt immédiat" à la contestation, alors que les efforts sepoursuivent en vue d'une solution pacifique à la crise politique.

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursQuotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs Jeudi 14 mai 2015 Jeudi 14 mai 2015Monde

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L es autorités sahraouiesont averti que l'année2015 sera celle de grands

défis et de difficultés, qui affecte-ront directement la situation éco-nomique des réfugiés sahraouis,exigeant ainsi une intervention"urgente" de la communautéinternationale. Les autorités sah-raouies ont mis en garde la com-munauté internationale, aprèsavoir constaté une réduction descontributions des bailleurs defonds, en raison de la crise éco-nomique actuelle, et l'apparitionde nouveaux foyers de tension àtravers le monde, entraînant unaccroissement du nombre deréfugiés dans le monde, en plusde l'augmentation des prix deproduits de première nécessitésur le marché international. Lesorganisa-tions humanitaires acti-vant dans les camps des réfugiéssahraouis ont attiré l'attention, enfévrier dernier, contre les consé-quences du manque de fondsnécessaires pour subvenir auxbesoins des réfugiés sahraouisdurant le second semestre del'année en cours, contraignant, sila situation persiste, l'ONU à sus-pendre, dès juillet prochain, unepartie des aides alimentaires. Le

représentant permanent del'Unicef en Algérie, ThomasDavine, a fait part, dans un com-muniqué, de l'"inquiétude desréfugiés sahraouis quant à uneréduction des aides humanitai-res". "Le programme alimentairemondial (PAM) a d'ores et déjàprocédé, face à ce manque defonds, à la réduction des articlesdu panier alimentaire pour lesréduire de neuf à sept seulement,selon le même communiqué. Lasous-directrice de la PAM enAlgérie, Francesca Kaponiera, asouligné que "la suspension desaides alimentaires aura unimpact sévère sur la sécurité ali-mentaire et l'état nutritionnel desréfugiés sahraouis, et éventuelle-ment des répercus-sions néfas-tes imprévisibles sur la stabilitéde la région". L'étude menée enoctobre 2010 par le Haut com-missariat aux réfugiés (HCR),avec le concours de la PAM surun échantillon d'enfants et defemmes au niveau des campsdes réfugiés sahraouis, a révéléune situation "critique" de l'ac-croissement des maladies indui-tes par la sous-alimentation, dontl'anémie chez les enfants et lesfemmes, avec des taux de 30%

chez les enfants de moins decinq ans, de 67% chez les fem-mes allaitantes et de 55% chezles femmes enceintes. La mêmeétude, qui montre que les fem-mes en âge de procréer affichentun taux d'atteinte d'anémie deprès de 50%, a fait état aussi destaux "préoccupants" d'atteinte demaladies chroniques, dont le dia-bète et l'hypertension artérielle(HTA). Le HCR s'est attelé, avecle concours des différentes orga-nisa-tions humanitaires activant

au niveau des camps de réfugiéset des institutions sahraouis, à laréalisation, en novembre dernier,d'une évaluation des besoinsminimas, hors produits alimentai-res, estimés à plus de 37 millionsde dollars US, et ne trouvant pasde financements. Le HCR aaccordé un montant de 9 millionsde dollars pour couvrir lesbesoins de 2015 des réfugiéssahraouis, alors que les besoinsréels, hors produits alimentaires,s'établissement à plus de 29 mil-

lions de dollars et ne trouvent pasencore qui les financer. Le réfu-gié sahraoui, Ahmed Mebarek,père d'une famille de 6 mem-bres, a estimé que "la situationhumanitaire est devenue inquié-tante, eu égard à la faible quan-tité de denrées alimentaires ser-vies, ne permettant guère de sub-venir aux besoins alimentairesréels de la famille". "Cet état defait a amené les réfugiés sah-raouis à rechercher d'autres res-sources, pour couvrir leurs

besoins nécessaires, sachantque les réfugiés éprouvent degrandes difficultés à faire faceaux rudes conditions de vie", a-t-il soutenu. Le Maroc a lancé cesdernières années une campagne

visant la réduction des aideshumanitaires destinées aux réfu-giés sahraouis, tentant, à traversce geste, à briser leur résistance.Le président du Croissant-Rougesahraoui, Yahia Bouhbini, a, à cetitre, mis en garde la commu-nauté internationale contre lestentatives marocaines visant àinciter les bailleurs de fonds àrenoncer à aider les réfugiés, endéterrant un rapport européendatant de 2007 sur les aideshumanitaires, appelant la com-munauté internationale à éviterde se laisser entraîner par lesmanipulations et les mauvaisesintentions. Le secrétaire général de l'ONU,Ban Ki-Moon, a appelé, dans sonrapport lu devant le Conseil desécurité, à consacrer, par le biaisdu HCR, un finance-ment supplé-mentaire "urgent" pour couvrirdes besoins dans des sensiblesdomaines tels que la santé etl'alimentation. La décision historique du gou-verne-ment algérien de 1975d'accueillir des réfugiés sah-raouis ayant fui l'invasion maro-caine d'octobre 1975, demeureun évènement phare dans l'his-toire du peuple sahraoui, a souli-gné, Mohamed Sid Ahmed, nota-ble du camp d'Ousserde. Celui-cia reconnu que "l'Algérie a ouvertses bras aux réfugiés en lesaccueillant sur une partie de saterre et en défendant la voix duSahara occidental à travers lemonde".

La question des réfugiés sahraouis est l'une des plus grandesquestions humanitaires auxquelles fait face l'Organisation des

Nations unies (ONU), et ce depuis plus de quarante ans,date de l'invasion militaire des territoires sahraouis.

La situation que vivent les réfugiés sahraouis, en l'absencede solution à leur question, est à l'origine de l'apparition denombreux problèmes humanitaires menaçant les réfugiés

sahraouis installés dans des camps près de la ville de Tindouf,depuis 1975. La vie des réfugiés sahraouis, accueillis

au niveau de cinq grands camps (El-Ayoune, Ousserde, Smara,Dakhkla et Boudjedour), dépendent largement, si ce n'est

principalement, des aides humanitaires.

Depuis maintenant quaranteans qu'elle a la charge dudossier du Sahara occidental,occupé par le Maroc,l'Organisation des Nationsunies (ONU) peine à luitrouver une issue compatibleavec le principe del'autodétermination despeuples sous dominationqu'elle a elle-même établi,il y a 55 ans.

D ernière colonie en Afrique, leSahara occidental a été occupé

puis annexé par le Maroc il y a pres-que 40 ans, en 1975, après ledépart des troupes espagnoles, etreste à ce jour inscrit à l'ONU auchapitre des territoires à décolo-niser selon les règles du droit inter-national en la matière. Malgré larésistance - armée et diplomatique -du représentant légitime du peuplesahraoui, le Front Polisario, unemultitude d'actions internationalesde solidarité et une longue série derésolutions onusiennes favorables àl'autodétermination de ce peuple,l'heure est au statu quo qui éloignechaque jour davantage les perspec-tives d'un règlement politique de ceconflit opposant le Maroc auPolisario. L'incapacité du systèmedes Nations unies à sortir ce dossierde l'impasse s'est confirmée unenouvelle fois le 28 avril dernier, avecl'adoption au Conseil de sécuritéd'une résolution de routine secontentant de renouveler le mandatannuel de la Mission de l'ONU auSahara occidental (Minurso) et deréitérer les appels à des négocia-tions directes entre les deux partiesen conflit. La résolution souhaitecependant que ces négociations,entre le Maroc et le Polisario, soientcette fois "plus intensives et plussubstantielles", et ne perdent pas devue la nécessité d'assurer l'autodé-termination des populations sah-raouies sur la base d'une solutionjuste, durable et négociée sousl'égide des Nations unies. Pourtant,depuis l'inscription, en 1965 parl'ONU, du Sahara occidental sur laliste des "territoires non autonomes",c'est-à-dire à décoloniser selon ledroit des populations qui l'habitent àchoisir librement leur destin, le pro-blème n'a jamais quitté la table desNations unies. Ceci était d'autantplus vrai à partir de 1975, lorsque laCour internationale de justice (CIJ),sollicitée par l'ONU, a décrété sansambiguïté "l'inexistence de lien desouveraineté territoriale" entre leSahara occidental d'une part, leMaroc et la Mauritanie, d'autre part.La sentence sans appel de la CIJaccordait de jure au peuple sahraouison droit légitime à l'autodétermina-tion, mais de résolution en résolutionet en l'absence de mesures contrai-gnantes contre la puissance occu-pante, l'Onu, à travers son conseilde sécurité dominé par les plusgrands, a paradoxalement aidé àl'enlisement du problème dont lamanifestation la plus douloureusereste la précarité des conditions devie des milliers de familles de réfu-giés sahraouis installées dans lesud-ouest algérien, aux limites deleur pays occupé. La "marcheverte", un coup de force organisé en1975 par le Maroc pour envahir leterritoire et imposer le fait accompli,fut simplement "déplorée" par leConseil de sécurité de l'ONU qui a

"demandé" au Maroc de retirer lescentaines de milliers de personnesqu'il a engagées dans son entre-prise. Cette résolution inauguraitune longue série d'autres mais sansparvenir à résoudre le conflit, quis'est vite transformé en guerremeurtrière de plus de dix ans entreles deux parties. Le même sort seraréservé aux initiatives du SG del'ONU Javier Perez de Cuellar,auteur des premières propositionsde règlement, acceptées par lesdeux parties en 1988 (cessez-le-feuet organisation d'un référendumd'autodétermination) et confirméespar une résolution du Conseil desécurité de 1990, qui décida decréer la Mission des Nations uniespour l'organisation d'un référendumau Sahara occidental (Minurso) pourla mise en œuvre de l'accord. Descinq principales missions dévolues àla Minurso jusqu'à l'organisation d'unréférendum "libre, régulier et impar-tial", seule la première, qui consisteà surveiller le cessez le feu, a puêtre menée à bien, mais celle-ci n'apas de lien direct avec la prépara-tion du référendum (comme l'identifi-cation du corps électoral) et traduitdonc, jusqu'à présent, l'échec decette initiative onusienne vieille de25 ans. Le plan de paix onusien estainsi mis en place en 1991 et le ces-sez le feu respecté, avec en ligne demire l'organisation, en 1992, d'unréférendum d'autodéterminationmais cette échéance capitale est,depuis, repoussée d'année enannée au motif, invoqué par leMaroc, d'un absence d'accord entreles deux belligérants sur la listeélectorale définitive. La commissiond'identification des votants dirigéepar la Minurso et confrontée auxpires difficultés à l'instigation de l'oc-cupant marocain et certains de sesalliés occidentaux, selon les accusa-tions du Polisario ainsi que d'asso-ciations internationales, finit par êtredissoute 12 ans après son installa-tion, soit en 2014, et signe quasi-ment la fin d'un processus de paixlaborieusement mis en place parl'Onu.

Vaine "diplomatie de la navette" Dans un climat de blocage entretenudes tentatives de règlement politi-que, intervint ensuite la valse des"envoyés personnels" du SG del'ONU, ou ce que d'aucuns appelle-ront "la diplomatie de la navette",dont les résultats mitigés sont diver-sement appréciés. Le premier d'en-tre eux, James Baker envoyé deKofi Annan, tentera d'emblée deremettre en cause le plan onusienet, avec lui, la tenue d'un référen-

dum en proposant une "troisièmevoie", qui prévoit d'octroyer une"large autonomie" aux Sahraouisdans le cadre de la souverainetémarocaine. L'échec de cette initia-tive sonna le gel de toute démarchesérieuse sur la voie d'une solutionconduite par l'Onu. D'autres proposi-tions marocaines d'autonomie reje-tées par le Polisario, ainsi que des"entretiens informels" organiséesentre les deux parties entre 2009 et2012 n'ont pu aboutir au déblocageattendu. A partir de là, relèvent desspécialistes de la question, l'Onu estpassée subrepticement du rôle de"médiateur" à celui de "facilitateur"d'un processus où elle n'a plus véri-tablement l'initiative, celle-ci ayantété de fait transférée, supposent-ils,à certains Etats membres du Conseilde sécurité où a été créé un "groupedes amis du Sahara occidental"composé de cinq puissants pays(USA, Russie, GB, France,Espagne). Ceux-ci sont chargés - s'ily a unanimité entre eux sur tel ou telpoint- d'assister les envoyés du SGde l'ONU dans leurs discussionsavec les parties au conflit. Dans ceschéma, ces derniers deviennent de"simples intermédiaires" face à lavolonté d'Etats puissants, estimentdes observateurs avertis. Et les der-nières difficultés à intégrer, dans lesprérogatives de la Minurso, la sur-veillance du respect des droitshumains au Sahara occidentaloccupé, en raison des blocages dela partie marocaine, ne semblentpas de nature à améliorer la margede manoeuvre de l'Onu dans unconflit où les perspectives de règle-ment paraissent entravées aussi parles interférences de grandes puis-sances étrangères. Résumant bienles enjeux dans un récent appel inti-tulé "40 ans d'exil, les réfugiés sah-raouis abandonnés par la commu-nauté internatio-nale", l'ONG OxfamInternational a invité le Conseil desécurité de l'ONU à faire montred'une "volonté politique de parvenirà une solution durable conforme audroit interna-tional", tout en estimantque "doivent être guidées par lesengagements pris envers le peuplesahraoui plutôt que par leurs intérêtsnationaux". Pour sa part, le FrontPolisario assure que "sa coopérationa été et restera toujours et unique-ment dans le cadre de l'engagementsouscrit par les Nations unies, àsavoir la tenue d'un référendumd'autodétermination pour le peupledu Sahara occidental", selon derécents propos du représentant duFront à l'ONU, Ahmed Boukhari.

Sahara occidental

L'ONU interpelléeCE GRAND DÉFI POUR L'ONU

L' armée sahraouie a saisiprès de trois tonnes de

drogue provenant du Marocdepuis janvier 2015, a indiquélundi le ministre sahraoui de laDéfense, Mohamed LamineBuhali. Dans une déclaration àl'APS en marge des festivitésmarquant le 42ème anniver-saire de la création du FrontPolisario, Buhali a précisé quel'armée sahraouie a réussi, lorsde cinq opérations distinctes, àsaisir environ trois tonnes de kifmarocain depuis janvier 2015. Ila affirmé que "la drogue saisie,produite dans des champsappartenant à la famille royale

marocaine, était en voie d'êtreacheminée vers le sud algérienet le nord du Mali", soulignantque "les narcotrafiquants arrê-tés étaient tous armés". Lesrésultats de l'enquête menéepar l'armée sahraouie ont faitétat d'une "interconnexion entreles narcotrafiquants marocainset les groupes terroristes acti-vant dans le Sahel", a-t-il souli-gné. "Le régime marocain sou-tient les groupes terroristesdans le Sahel afin de maintenirun climat d'instabilité dans cettepartie de l'Afrique", a ajouté leministre sahraoui de laDéfense.

L a surveillance électroni-que et les mises sur

écoute sont des pratiquestrès répandues au Maroc, oùdes journalistes et des mili-tants des droits de l'hommeont été particulièrement victimes de vio-lations de vie privée, selon un rapportétabli récemment par l'ONG PrivacyInternational, qui dénonce une très graveatteinte aux libertés individuelles et droitsfondamentaux. Privacy International quia rencontré des militants et des journalis-tes marocains espionnés par le gouver-nement du Maroc et des organisationsassociées au pouvoir, a indiqué dans sonrapport que les victimes ont été notam-ment mises sur écoute ou surveillées àl'aide de logiciels informatiques onéreuxachetés à des sociétés étrangères.Grâce à l'Association des droits numéri-ques, son partenaire local, l'Ong aaffirmé avoir pu retracer plusieurs casdérangeants de surveillance particulière-ment intrusive au Maroc, citant le cas dequatre citoyens marocains placés soussurveillance, et l'impact que cela a eu surleurs vies et celles de leurs familles.Certaines victimes ont été visées par "unlogiciel espion extrêmement onéreux" dela société italienne de surveillanceHacking Team. Ainsi d'après un rapportpublié en 2014 par Citizen Lab û legroupe de recherches interdisciplinairesde l'université de Toronto û HackingTeam aurait vendu son logiciel espionRemote Control System à 21 pays,

connus notamment pour leur peu deconsidération à l'égard des droits del'homme et des libertés. Dans d'autrescas, la surveillance au Maroc, selonPrivacy International, se fait par un "pas-sage en force numérique". Des journalis-tes et des militants ont ainsi vu leursadresses e.mail et comptes Facebookpiratés par des groupes de hackers"nationalistes". Le rapport fait état derécits de voisins et de proches visités parles forces de l'ordre pour obtenir desinformations ou "simplement pour intimi-der les militants" ou simplement desécoutes téléphoniques. "Ces activitésillégales sont par ailleurs restées impu-nies", dénonce l'ONG, qui signale que lasurveillance s'effectue aussi par des tac-tiques policières plus traditionnelles,mais non moins intimidantes et douteu-ses d'un point de vue légal.L'organisation soutient dans son rapportque l'Etat marocain a investi "massive-ment" dans l'espionnage de ses citoyensafin de surveiller leurs activités et deréprimer toute forme de dissidence. De précédentes révélations avaient déjàmis en lumière l'achat en 2011 par legouvernement marocain des infrastruc-tures de surveillance Eagle pour unevaleur de 2 millions d'euros. Eagle per-

met au gouvernement de censurerInternet et de surveiller le trafic Internet,en utilisant une technologie nomméeDeep Packet Inspection. Eagle a étévendu au Maroc par Amesys Bull, uneentreprise française "tristement célèbre"pour avoir déjà vendu une technologiedu même type à d'autres pays. L'ONGcite également l'exemple dans son rap-port de Mamfakinch, un collectif decitoyens reporters critiques à l'égard durégime, créé parallèlement au mouve-ment du 20 Février et qui a été visé parun logiciel espion développé et commer-cialisé par Hacking Team. Grâce à celogiciel espion, estimé à 200 000 Ç, lehacker pourrait avoir accès à tous lesfichiers de l'ordinateur visé, d'espionneren temps réel l'usage qui est fait de l'or-dinateur et de voir ce qui apparaît surl'écran, d'enregistrer toutes les touchessur lesquelles l'utilisateur tape, révélantainsi les mots de passe saisis, de fairedes captures d'écrans, d'enclencher lacaméra pour prendre des photos et fairedes vidéos sans que l'utilisateur leremarque. Trois membres du collectif deMamfakinch, des journalistes et militants,Hisham Almiraat, Samia Errazzouki etYassir Kazar, ont été pratiquement vic-time de ces pratiques. Autre cas, celui

d'une personnalité bienconnue au Maroc, le journa-liste d'investigation et lerédacteur en chef du médiaindépendant en ligneLakome, Ali Anouzla, bloqué

par le gouvernement marocain depuisoctobre 2013 et accessible seulementvia des sites miroirs. Les articles d'Ali Anouzla ont fréquem-ment mécontenté le régime : il a en effettoujours fait partie des rares journalistesqui ont osé écrire sur la monarchie et asouvent enquêté sur les scandales decorruption. Le récit d'Ali Anouzla révèle l'existenced'un réseau de "milices hackers" préten-dant défendre les valeurs du Maroc enpiratant les sites et les comptes person-nels des opposants au régime. Ces grou-pes ont diverses appellations : "LesJeunesses monarchistes", "Les Forcesde répression marocaines", "MoroccanGhosts" ou encore "les Brigades royalesde dissuasion". Privacy International est une organisa-tion caritative qui a pour objectif dedéfendre le droit à la vie privée à traversle monde. Elle enquête sur l'universsecret de la surveillance gouvernemen-tale et dévoile le rôle des entreprises quipermettent cette surveillance. Basée à Londres et possède desbureaux à Washigton, L'ONG mèneégale-ment des actions en justice afinque la surveillance soit toujours prati-quée dans le cadre de la loi.

Atteintes aux libertés au royaume chérifien

Des pratiques très répandues

Réfugiés sahraouis

Près de trois tonnes de drogue marocaine saisie par l'armée sahraouie depuis janvier 2015

Au royaume des narcotrafiquants

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursMonde

"Où est passée la grande maison aux voletsbleus qui se dressait ici?""elle a été détruite par l'armée israélienne""pourquoi?""elle avait été construite sans aucun permisde construire""permis délivré par qui?""l'armée israélienne""eeuuhh...""quoi?""qui lui a donné le permis de démolir?""...!?"

NB : Avant, une grande maison aux volets

bleus se dressait ici et 17 personnes yvivaient. Mais quelques heures et deuxbulldozers de l'armée israélienne d'occupa-tion ont suffi à tout raser car elle a étéconstruite sans permis, comme plus de lamoitié des maisons du village palestinien deDeirat.Dans ce village de 1 800 habitants perchésur une colline ouverte à tous les vents dansle sud de la Cisjordanie occupée, la plupartdes familles ont préféré construire sans l'au-torisation qu'elles doivent demander auxforces d'occupation, alors même qu'ellesbâtissent sur des terrains leur appartenant.

ENTRE LES LIGNES

Le permis

Par Fatiha KHALEF

Z iad Hamouri, directeurdu Centre d'El Qodspour les droits sociaux et

économiques, cité par PalestineInfo, a déclaré que plus de 20000 maisons palestiniennessont menacées d'être démoliespar une décision de l'occupantisraélien sous prétexte deconstruction sans permis, alorsque le nombre de colons attein-dra, à ce rythme de colonies les600 000 d'ici à 2019. Il a ajouté que l'occupationexploite la loi du défaut d'autori-sation comme un outil deguerre contre la présencepalestinienne, soulignant qu'ungrand nombre de Palestiniensne peuvent pas répondre auxprocédures israéliennes diffici-les et les montants exorbitantsdemandés par la municipalitéde l'occupation pour obtenir unpermis de construction.

Zone C réservée à laconstruction des colonies

Plus de 60% --soit environ 360000 hectares - de la Cisjordanieoccupée se trouvent en zone C,où Israël exerce seul le contrôlemilitaire mais aussi administra-tif, confié à un organe du minis-tère de la Défense. Selonl'ONU, 298 000 Palestiniensvivent dans 533 zones résiden-tielles en zone C, ainsi que 341000 Israéliens installés dans135 colonies et une centaine decolonies sauvages, selon deschiffres fournis par lesIsraéliens. Moins de 1% de la zone C estréservé au développement dela construction pour lesPalestiniens, contre 70% pourles colons, selon l'ONU. Les29% restants sont soumis à dedrastiques restrictions qui ren-dent quasi-impossible toute

construction par lesPalestiniens.

Ordre de démolition contrepermis de construire

Depuis la signature desAccords d'Oslo sur l'autonomieen 1993, Israël a délivré plus de14 600 ordres de démolition -qui peuvent viser jusqu'à septstructures chacun -, indiquel'ONG israélienne Bimkom.Selon un membre de l'ONG,chaque ordre vise en moyennedeux bâtiments, ce qui signifiequ'en deux décennies, Israël aordonné la démolition de prèsde 30.000 structures apparte-nant à des Palestiniens. Dansla zone C, c'est un système àdeux vitesses basé sur la discri-mination, qui est en place,affirme l'ONG israélienneRabbins pour les droits del'Homme: "civil et représentatifpour les colons israéliens etmilitaire pour les Palestiniensqui ne sont pas consultés".Dans les villages palestiniens,l'objectif est d'encourager laconstruction dans un espacerestreint, tandis que dans les

colonies, à l'inverse, l'idée estd'élargir au maximum les zonesde construction, selon l'ONG.Sur les 533 zones résidentiellesrépertoriées par l'ONU dans lazone C, seules 75 --soit 1.800hectares ou 0,5% de laCisjordanie - ont un plan d'urba-nisme approuvé par lesIsraéliens. Des plans faits sansconsulter la population et qui neprennent pas en compte sesbesoins.

77 bâtiments détruits en 2015 en Cisjordanie

Les démolitions extrajudiciairesd'Israël se poursuivent en 2015.Rien qu'en janvier, les autorités

d'occupation ont détruit 77 bâti-ments appartenant à desPalestiniens en Cisjordanie, fai-sant, dans le froid de l'hiver, 110sans-abri dont près de la moitiésont des enfants. En 2014, 590bâtiments palestiniens ont étédétruits en Cisjordanie, El-Qods-Est, déplaçant 1177 per-sonnes, selon une nouvelleétude de l'Office des Nationsunies pour la coordination desaffaires humanitaires (OCHA).Selon Amira Hass de l'OCHA,en trois jours, du 20 au 22 jan-vier, 77 Palestiniens, desenfants pour plus de la moitié,sont devenus des sans-abri parces démolitions. James W. Rawley, coordinateurrésident et humanitaire desNations unies, soutient que lesdémolitions violent le droit inter-national. "Les démolitions qui aboutis-sent à des expulsions et à desdéplacements forcés vont àl'encontre des obligationsd'Israël stipulées dans le droitinternational et créent inutile-ment des souffrances et destensions", dit-il, ajoutant: "Ellesdoivent cesser immédiatement.OCHA écrit, dans un communi-qué officiel: "La politique d'urba-nisme mise en œuvre par Israëlen Zone C et à El-Qods-Estengendre une discriminationenvers les Palestiniens, rendantextrêmement difficile pour eux

l'obtention d'un permis deconstruire".

Zone C sous contrôle israélien total

Les 493 bâtiments détruits enCisjordanie étaient en Zone C,une division administrative défi-nie dans les Accords II d'Osloen 1995 et qui recouvre prèsdes trois-quarts de laCisjordanie. La Zone Cdemeure sous le contrôle del'armée israélienne, Israëll'ayant occupée, illégalementen 1967. Aujourd'hui, lesPalestiniens n'ont aucuncontrôle sur 99% de la Zone C,laquelle représente 61% detoute la Cisjordanie. C'est danscette région que sont concen-trées les ressources les plusimportantes et les plus lucrati-ves de Cisjordanie. Dans unrapport de 2013, la Banquemondiale estime que sans "lacapacité d'exercer une activitééconomique résolue en ZoneC, l'espace économique de laCisjordanie restera encombréet appauvri". Entre 300 et 400000 colons israéliens se sontinstallés illégalement en ZoneC. D'autres affluent toujours, larégion est de plus en plus colo-nisée. En 2014, le ministre de laConstruction et du Logementisraélien déclarait que la popu-lation de colons allait monter à550 ou 600 000 d'ici à 2019.

Cisjordanie et El-Qods-Est

Israël intensifie sa politiquede colonisation

Plus de 20 000 maisons palestiniennes sont menacées de démolition dans le cadre de la politique d'urbanisme mise enoeuvre par Israël en Zone C, où se trouvent plus de 60% de la Cisjordanie occupée et à El-Qods-Est en violation du droit

international, ouvrant la voie à l'installation illégale de plus de 400 000 colons israéliens.

U ne quarantaine de soldats américainssont arrivés en Turquie jeudi pour

entraîner des rebelles syriens, a rapporté lequotidien turc Hurriyet. Les soldats améri-cains, qui sont tous membres des forcesspéciales, vont rejoindre leurs collèguesturcs pour former les rebelles syriens dans

une base militaire de la province turque deKirsehir, située dans le centre de l'Anatolie,selon le journal. Ankara et Washington ontsigné en février dernier un accord selonlequel 2 000 membres de l'Armée syriennelibre seront entraînés en un an et 5 000 entrois ans en Turquie.

Chargés d'entraîner des "rebelles" syriens

Des soldats américains en Turquie

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs Jeudi 14 mai 2015Contribution

Soixante-sept ans aprèsl’expulsion massive de

Palestiniens de leurs foyers etde leurs terres, le tableau en

Palestine est plus sombre quejamais. Nous observons par

exemple que, après près d’unan de réunions, les

négociations, soutenues parles États-Unis, entre l’Autoritépalestinienne (AP) et Israël sesont désagrégées en avril de

l’an dernier. Il s’en est suivipendant l’été une escalade

dans la violence et une guerredestructrice sur Gaza.

Par Samah Jabr

B ien qu’un accord de réconcilia-tion ait été signé par les partispolitiques palestiniens en conflit

en 2014, nous vivons toujours avec leseffets dévastateurs de la guerre surGaza et de la polarisation politique –laquelle, au lieu d’aller en se résorbantest maintenant à son maximum. Lareconstruction de Gaza est en suspens; les employés du gouvernement deGaza embauchés entre 2007 et 2014n’ont toujours pas reçu leurs salaires parle gouvernement de l’AP en dépit de la «réconciliation » ; l’électricité et l’eaupotable ne sont pas disponibles encontinu à Gaza ; et son entrée de Rafaha été bloquée pendant plus de cent joursconsécutifs. Les dirigeants de l’AP pré-tendent que le Hamas a pris part à desnégociations secrètes avec Israël à pro-pos de son projet pour transformer labande de Gaza en une entité palesti-nienne séparée. L’AP considère ce plancomme une « conspiration scandaleuse» et promet de ne pas le laisser se réali-ser. Dans le même temps, les dirigeantsà Gaza rejettent de telles allégationscomme n’étant que de « fausses polé-miques » et ils précisent qu’ils négo-cient simplement pour mettre fin ausiège, échanger les prisonniers, et par-venir à une trêve à long terme. Malgrétoutes ces années de négociations, l’APn’a jamais abordé la levée du siège de labande de Gaza. Et, s’agissant du sort deJérusalem-Est où l’AP espère établir lacapitale de l’État palestinien en vertu desAccords d’Oslo, pour ses dirigeants cene sont guère que des paroles en l’air. Etle pire de tout, c’est que personne n’oseintervenir sur le droit au retour.Au cours des récents affrontementsentre l’ « État islamique » et les com-battants palestiniens au camp de réfu-giés d’Al Yarmouk à Damas (où la popu-lation assiégée et affamée s’est réduitede 150 000 à environ 16 000 au fil desquatre dernières années de violences enSyrie), il y a eu un décret présidentiel

pour que tous les employés du secteurpublic « se portent volontaires pouroffrir » un jour de leur salaire pour sau-ver Al Yarmouk. C’était la réponse, aulieu d’utiliser cette crise comme levierpour faire connaître la difficile situationdes réfugiés palestiniens et mobiliserpour faire appliquer le droit au retourpour tous les réfugiés palestiniens !

Souveraineté contre État

En décembre, les dirigeants palestiniensont soumis au Conseil de sécurité desNations-Unies une résolution deman-dant qu’il soit mis fin à l’occupation parIsraël de la Cisjordanie d’ici deux ans,une proposition qui a été battue auxvoix. Nous nous souvenons qu’en 1974,l’Assemblée générale des Nations-Uniesavait reconnu le droit du peuple palesti-nien à l’autodétermination, à l’indépen-dance nationale, et à la souveraineté –mais nos dirigeants se comportentcomme des gestionnaires sous-traitantsimpuissants, au service de l’occupation.À la fête du Pessah il y a quelquessemaines, la Cisjordanie a été coupéeen deux ; les Palestiniens n’ont pu tra-verser la route Ramallah-Naplouse pouraller travailler afin que les colons israé-liens puissent courir le Marathon de laBible. Cette action n’a rencontré aucuneopposition de la part de l’AP.Récemment, l’armée israélienne a arrêtéKhalida Jarrar, élue au Parlement pales-tinien, portant à seize le nombre dedéputés palestiniens actuellement endétention israélienne et paralysant notreConseil législatif. Jarrar et bien d’autresont été arrêtés en « Zone A » - une zonesous l’entier contrôle de l’AP, où les for-ces israéliennes coordonnent leurentrée avec celles de l’AP. Ici comme ail-leurs, l’Autorité palestinienne reste enétroite coordination avec la sécuritéisraélienne, même après l’assassinatsauvage de 2200 Palestiniens à Gazal’été dernier, et après la mort du ministreZiad Abu Ein en décembre dernier lorsd’une violente confrontation avec les for-ces d’occupation ; un acte pour lequelnul n’a été puni.Dans son discours en septembre dernieraux Nations-Unies lors du 69e Débatgénéral annuel, le Président palestinienAbbas a déclaré qu’ « Il est impossible,

et je répète – il est impossible –, de reve-nir au cycle de négociations qui ne sesont pas attaquées au cœur du pro-blème et à la question fondamentale ».Et pourtant, aujourd’hui, malgré le récentdésaveu flagrant du Premier ministreisraélien d’une solution à deux États, lePrésident annonce que « les négocia-tions avec Israël sont toujours sur latable », lors de l’ouverture d’une confé-rence en Cisjordanie pour discuter del’avenir de l’Autorité palestinienne.L’AP est devenue membre officiel de laCour pénale internationale, mais les diri-geants de l’AP signalent que s’ils sontallés à la CPI, c’est pour dissuader Israëlde seulement commettre de futurs cri-mes contre les Palestiniens. À la diffé-rence de Shurat Ha Din, une organisa-tion juridique aux USA proche d’Israël,qui déjà a lancé des actions contre lesPalestiniens avec l’intention affichée depousser les institutions palestiniennes àl’effondrement. En février, un jury new-yorkais a imposé des dommages à hau-teur de 218 millions de dollars à l’AP, àtitre de compensation pour six attaquesqui se sont déroulées il y a plus d’unedécennie et dans lesquelles desIsraéliens ayant la citoyenneté US ontété tués ou blessés. Un autre procès dumême genre, contre la Banque arabe, aété engagé pour des transactions versdes comptes appartenant à des mem-bres du Hamas. La dernière plaintedéposée contre des Palestiniens est liéeà la brève fermeture qu’imposa leHamas à l’aéroport Ben Gourion d’Israëlpendant l’attaque d’Israël contre Gazal’été dernier. Où est la justice pour tousles Palestiniens tués ou blessés par desarmes parrainées par les USA ? Pourles Palestiniens ayant la citoyennetéétats-unienne tués ou torturés par Israël? Pour Rachel Corrie, écrasée par unbulldozer Caterpillar de l’armée israé-lienne ?En plus de ces actions, les lois anti-ter-rorisme aux États-Unis isolent la plusgrande partie des Palestiniens des sour-ces de financement potentielles, mani-pulent leur agenda national, et donnentle pouvoir à la minorité politique de met-tre en œuvre ses programmes enPalestine. La participation du Hamas augouvernement mettrait en danger les400 millions de dollars que Washingtonfournit à l’Autorité palestinienne chaque

année -, conséquence qui a influencél’AP dans sa remise en cause de l’ac-cord de réconciliation qu’elle avait signéun an plus tôt. Même parmi les institu-tions palestiniennes non gouvernemen-tales et les gens ordinaires, l’argent USet les lois US ne sont pas utilisés pourfaire avancer le bien-être du peuple,mais pour promouvoir le ressentiment,intimider, faire taire les voies dissiden-tes, et inciter les Palestiniens à se boy-cotter les uns les autres.

L’audace face à l’intimidation

Les étudiants universitaires palestiniensvotent contre le parti soutenu par l’AP,bien que ces opposants soient souventarrêtés et harcelés au moment des élec-tions. Les Palestiniens dans les territoi-res et dans les camps de réfugiés pour-raient aussi faire entendre leurs voixface à une direction accaparante qui aconduit la cause palestinienne dans uneimpasse, face à la stagnation politiqueimposée par l’occupation violente et lapolitique non contraignante de ses alliésinternationaux qui nous mettent la pres-sion pour que nous nous conformionsaux normes coloniales. C’est en osantnous exprimer que nous trouveronsnotre chemin pour revenir les uns versles autres, pour préserver notre capacitéde rapprochement et d’empathie, et poursurvivre à notre angoisse, à notre peuret à notre victimisation.Lorsque je contemple le monde intimidéautour de moi, souvent je suis effrayée –mais je reviens à mes espoirs intimespour y puiser la force. J’attends lemoment où les réfugiés reviendront à lamaison, où le mur de séparation s’écrou-lera, où ceux qui sont considéréscomme dangereux et ont été réduits ausilence pendant si longtemps serontfinalement reconnus et entendus.J’espère, également, que ceux qui ontétouffé nos voix avec tous les outils àleur disposition seront encore capablesd’écouter et de parler aussi.Samah Jabr est psychiatre et psychothé-rapeute, jérusalémite, qui se préoccupedu bien-être de sa communauté, au-delàdes questions de maladie mentale.

S.J.Traduction : JPP pour les Amis deJayyous

A un sombre momentCommémoration de la Nakba

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

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Sports

L' Office public omnisportsde la wilaya (OPOW) de

Boumerdes Djilali-Bounaàma,est actuellement le théâtre depréparatifs intenses en prévi-sion de l'accueil de quatre (4)finales de Coupe d'Algérie defootball 2015, prévues le week-end prochain (vendredi etsamedi). "Tout est fin prêt, sur le doubleplan matériel et humain, pour laréussite de cette fête du foot-ball, qui sera accueillie pour lapremière fois à Boumerdes" aindiqué à l'APS le président dela ligue de football de la wilaya,Said Bakri, également déléguépar la FAF pour l'organisationde ces finales.

Il a souligné, à ce propos, queles préparatifs ont été "entaméstrès tôt, en coordination avectous les partenaires concernésde la wilaya, tant sur le planstructurel (stade et gradins) quesur le plan de l'accueil des invi-tés (entre supporters et journa-listes) de la wilaya". Ce complexe olympique, ayantune imprenable vue sur mer, abénéficié d'une opération deréhabilitation, lancée en 2014 etréceptionnée récemment, pourune enveloppe de 75 millionsde DA. Selon le directeur de LaJeunesse et des Sports de lawilaya, Djamel Zebdi, les tra-vaux de réaménagement de ce

complexe, mis en exploitationen 1996, ont consisté, entreautres, en la pose de gazonsynthétique au profit de son airecentrale (terrain de football)après de multiples opérationspour sa réhabilitation, toutesvouées à l'échec, dans lepassé, outre l'aménagementd'une unité de médecine spor-tive. Parallèlement, ce complexe abénéficié de travaux de réfec-tion de son réseau d'éclairageet d'aménagement d'espacesverts, en plus de la réhabilita-tion des vestiaires des joueurset des arbitres, et de la réfectionde sa clôture interne. Au titre du programme de déve-

loppement 2015, cette structuresportive a fait l'objet de travauxsupplémentaires portant surl'extension de sa capacité d'ac-cueil avec 500 sièges supplé-mentaires, outre la pose d'unepelouse synthétique au profit deson annexe réplique, et l'instal-lation d'un grillage pour séparerles gradins des espaces verts,en plus du nettoyage de tout lecomplexe. Le complexe olympique Djilali-Bounaama (12.500 places)assure différentes prestationssportives, grâce notamment à 4terrains de jeux de proximité,une annexe de réplique en fibresynthétique pour les entraîne-ments, un parcours d'athlé-

tisme, trois (3) cabines, unestructure médicale, une dou-che, une salle de boxe, unecafeteria et un parking.

Programmes des finales :

Demain :Finale U20 féminine - (15h00) :CF Akbou-FC Béjaïa Finale seniors féminine -(17h00) : AS Sûreté nationale-FC Constantine Samedi :Finale U17 féminine - (15h00) :ASE Alger Centre- CF Akbou Finale U20 garçons - (17h00) :AC Paradou-USFBB Arreridj.

Coupe d'Algérie 2015 (féminines et jeunes catégories) :

Boumerdes accueille plusieurs finales ce week end

USM BLIDA :Mobilis sponsor officiel pour uneannée renouvelable

Le Président directeur général (P-dg) de Mobilis, Saad Damma et le pré-sident du club de football, USM Blida,Mohamed Douidene ont signé uncontrat de partenariat d'une annéerenouvelable. "Pour nous, il s'agit d'un +contrat deperformance+ régi par des objectifsdéfinis, dont le plus important est que leclub soit compétitif la saison prochaine,et que le comité des supporters contri-bue efficacement à l'arrêt de la violencedans les stades", a indiqué M. Damma,après avoir félicité les habitants deBlida pour l'accession "méritée" de leurclub, en première ligue de footballMobilis. L'opérateur national Mobilis continueraà accompagner les jeunes et le sport,notamment le football, a-t-il ajouté, sou-lignant le sponsoring, à ce jour, de sept(7) clubs de football, en plus du parrai-nage officiel de la Fédération algé-rienne de football (FAF) et du ComitéOlympique Algérien (englobant 17 dis-ciplines), faisant ainsi de l'opérateurpublic, le premier partenaire du sportalgérien, et du football national notam-ment. "Notre stratégie vise l'accompagnementmatériel des clubs, de même que lesoutien des comités de supporters£uvrant pour la réduction du phéno-mène de la violence dans les stades,pour en faire un lieu de spectacle et defootball propre" a encore ajouté le P-dgde Mobilis. Il a, en outre, observé que les clubssponsorisés représentent les quatrecoins du pays, et que l'opérateurMobilis s'intéresse particulièrement aux"clubs formateurs" , et "dotés de comi-tés de supporters actifs". S'exprimant au nom des habitants deBlida, M. Douidene s'est félicité de ce"grand exploit", estimant que sonéquipe est "appelée à faire montre d'unhaut niveau, durant la prochaine saison,afin d'honorer Blida et Mobilis, qui aplacé sa confiance en ce club".

L e FC Barcelone s'est qualifié pour lafinale de la Ligue des champions mal-

gré sa défaite 3 à 2 sur le terrain duBayern Munich, mardi à l'Allianz Arena. Les buts munichois ont été inscrits parBenatia (7), Lewandowski (59) et Müller(74) et les buts barcelonais par Neymar(15, 29). A l'aller, Barcelone l'avait emporté 3 à 0.

Bayern 3 - FC Barcelone 2 :Barcelone en

finale de la Liguedes champions

Par Ahmed Amine B.

L a 29e journée de la Ligue 2Mobilis sont au programmedemain avec quelques explica-

tions " décisives "e entre clubs jouant larétrogradation tel ce WAT-CRBAF.D'ailleurs, trois matchs de cette 29e jour-née se joueront à huis clos. Il s'agit desrencontres : CA Bordj Bou Arreridj - ABoussaâda, USMM Hadjout - US Chaouia et CA Batna- ESM Kolea sejoueront à huis clos. Si l'USM Blida est déjà assurée de lamontée en Ligue 1, les joueurs sontconcentrés sur leur derby de la Mitidjaface à leurs voisins de l'O. Médèa oùcette dernière voudrait bien assurer elleaussi son accession dès aujourd'hui.Le derby est donc très attendus y com-pris par les autres équipes jouant l'ac-cession tel le DRB Tadjenanet qui reçoitle dernier classé l'AB Merouna. Cettedernière n'aura, pour ainsi dire, rien àperdre puisqu'elle a déjà un pied en divi-sion inférieure, mais il n y a pas pire

qu'une équipe blessée…Le RC Relizane pourrait également pro-fiter de cette journée en recevant uneéquipe de la JSM Béjaia, assurée déjàde rester dans ce palier.L'ESM Koléa effectuera un périlleuxdéplacement à Batna pour y rencontrerle CAB local. Les gars de Koléa se doi-vent d'arracher la victoire sous peine dese diriger vers la descente aux enfers….Hadjout qui se trouve premier relégabledoit profiter de l'avantage du terrain seu-lement puisque le match se déroulerasans son public pour tenter d'arracherles trois points en recevant l'US Chaouiaqui se trouve dans le ventre mou duclassement.Quant au match CABBA-ABS, il ne com-porte aucun enjeu, les deux équipes ontassuré leur maintien…

A.A.B.

Programme :Demain à 17h00 :CABBA-ABSUSMB-OM

USMMH-USCCAB-ESMKASK-MCSRCR-JSMBWAT-CRBAFDRBT-ABM

Rappel du classement. Pts J

1. USM Blida 51 28 2. RC Relizane 45 28 - . DRB Tadjenanet 45 28 4. O. Médéa 43 28 5 . CA Batna 40 28 - . MC Saïda 40 28 7 . CA Bordj Bou Arréridj 39 28 - . A Boussaâda 39 28 9 . JSM Béjaïa 38 28 10. US Chaouia 37 28 11. AS Khroub 36 28 12. CRB Aïn Fekroun 34 28 13. WA Tlemcen 32 28 14. USMM Hadjout 31 28 15. ESM Koléa 30 28 16. AB Merouana 27 28.

29e journée de la Ligue 2 Mobilis:

Plusieurs chocs pour la montée et le maintien

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Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursSportsTOURNOI "FUTURES 2" :

Les AlgériensBendjemaâ, Benaissaet Kerroum éliminésdès le 1er tour Les Algériens Karim Bendjemaâ,

Yacine Benaissa et Mohamed AmineKerroum, entrés en lice dans le tour-noi international "Futures 2" deTennis, organisé du 9 au 16 mai autennis club "Les Palmiers" deBenaknoun (Alger) ont été éliminésdès le 1er tour. Bendjemaâ a perdu (6-4, 6-4) face auFrançais Medi Chettar, au moment oùBenaissa s'est incliné (6-0, 6-1)devant l'Espagnol Mario Martinez, etKerroum (7-5, 6-2) face à un autreEspagnol, Adrien Mascolo. Sur les neuf joueurs Algériens enga-gés dans ce tournoi, doté de 10.000Dollars, seuls Hicham Yassri etAbdelhak Hameurlaine ont réussi àse qualifier au 2e tour, dont lesmatchs se jouaient hier au momentoù on mettait sous presse.Ce tournoi international, dirigé par lejuge-arbitre Tunisien Kamel BelhadjAlaya a été marqué par la participa-tion de 13 pays : France, Espagne,Portugal, Brésil, Irlande, Allemagne,Pays-Bas, Turquie, Inde, Chine,Macédoine, Maroc et l'Algérie, paysorganisateur. Au départ, l'Algérie a engagé 12joueurs dans ce tournoi, mais MoncefMansour, Walid Bendifallah etMohamed Réda Boukhobza ont étéprématurément éliminés.

L'Algérien Hameurlaine qualifié au 2e tour

Par ailleurs, l'Algérien AbdelhakHameurlaine s'est qualifié au 2e tourdu tournoi international "Futures 2"suite à sa victoire (6-1, 6-0) contreson compatriote Walid Bendifallah, enmatch disputé pour le compte du 1ertour. Hameurlaine devait affronter initiale-ment le Marocain Yassine Idmbarek(28 ans) qui après son désistementfut remplacé par l'AlgérienBendifallah, jusque-là en liste d'at-tente. Hameurlaine rejoint un autre de sescompatriotes, Hicham Yassri, qualifié Lundi dernier au 2e tour, suite à savictoire (6-1, 6-2) contre l'AlgérienRéda Mokhtari.

COUPE D'ALGÉRIE 2015 DE BASKET-BALL :

Le GS Pétroliers qualifié en demi-finale L'équipe du GS Pétroliers

(seniors / messieurs) de basket-balls'est qualifiée en demi-finale de lacoupe d'Algérie 2015 suite au désis-tement du CSMBB Ouargla, ayantdéclaré forfait en quart de finale, aindiqué la Commission nationale descompétitions (CNC). Les trois quarts de finale restants,entre US Sétif, CRB Dar El Beïda,COBBOran, OMS Miliana, AB Skikdaet O. Batna se joueront les 15 et 16mai courant, selon le programme sui-vant :

Demain à 16h30 : Tizi-Ouzou : US Sétif - CRB Dar ElBeïda.

Samedi 16 mai, à 15h30 : Mascara : COBB Oran - OMSMiliana. M'Sila : AB Skikda - O. Batna.

L' Algérien Abdelatif Baka s'estadjugé la médaille d'or de

l'épreuve du 1500m (T13) mardi à Séoulen Corée du Sud, pour le compte desJeux Mondiaux-2015 (réservés aux han-dicapés visuels) qui se poursuiventjusqu'au 18 mai. Dans une finale qui a enregistré la parti-cipation de sept athlètes, l'Algérien Bakan'a pas trouvé de gros problèmes pourremporter le titre en 3:58.34, devant leRusse Alexandr Kostin (4:00.58) et leTurc Mehmet Nesim oner (4:02.14).

Pour sa part, la sprinteuse Lynda Hamris'est contentée d'une 4è place en finaledu 100m (T12), courue en 13.21. Endemi-finale de sa 1re série, l'athlètealgérienne a pris la seconde place en13.46, derrière la Mexicaine CarlaSarabia (13.37), mais assurant uneplace en finale, grâce à un des meilleurstemps des deux séries. Le podium de la finale du 100m (T12)est revenu respectivement à la Mozambicaine Maria Elisa Muchavo(12.80), la Mexicaine Daniela

Maldonado (12.92) et sa compatriote Carla Sarabia(13.16). Pour le programme des Algériens, lajournée d'hier au moment où on mettaitsous presse qui devrait voir l'entrée enlice de l'athlète Bentria Firas au Triplesaut (T11) et de Nacereddine Karfas enfinale du 5000m (T12). Les judokasalgériens devraient également être àl'oeuvre hier, avec la catégories des -60kg et Mouloud Noura et MohamedBelabès Kamel, et celle des -66kg avecl'engagement de Sid Ali Lamri. La journée d'aujourd'hui sera marquéepar le concours de la Longueur pour Bentria Firas et la poursuite des élimina-toires du Judo et les catégories (-73kg, 81kg et -52kg (dames).

Mondiaux-2015 de handisports (athlétisme):

Médaille d'or pour l'AlgérienAbdelatif Baka au 1500m

Tournoi ITF "juniors " de tennis de Citta' DiSanta Croce (2e tour) :

Ibbou bat la Chinoise Zheng (19e mondiale)

L'Algérienne Inès Ibbou s'est qualifiée au 3e tour du tournoi internationaljuniors "Citta' Di Santa Croce", organisé du 11 au 16 mai en Italie, suite à savictoire (6-1, 6-0) contre la Chinoise Wushuang Zheng (19e mondiale) enmatch disputé mardi pour le compte du 2e tour. Au tour précédent, disputé lundi, la championne d'Afrique en titre chez lesmoins de 18 ans avait éliminé la Colombienne Juliana Valero (6-2, 6-1). Ibbou(16 ans) s'est engagée dans quatre tournois internationaux, qu'elle doit dispu-ter successivement en Italie et en France, à commencer par celui de "Citta DiPratto", de grade 2, organisé du 5 au 10 mai Florence, puis celui "Citta' DiSanta Croce", de grade 1, du 11 au 16 mai, avant de se rendre à Milan, pourson 3e et dernier tournoi international en Italie, qui sera également de grade1, du 18 au 24 du même mois. La tournée européenne de la jeune algérienne prendra fin à Paris, après saparticipation au tournoi de Roland Garos "Juniors". Un prestigieux grand chelem, programmé du 31 mai au 6 juin.

Jeux africains 2015 (Voley-ball)

La sélection tunisienne

à Alger La sélection tunisienne féminine de volley-

ball se trouve depuis hier à Alger pour prendrepart au tournoi de qualification aux jeux afri-cains prévus du 4 au 19 septembre 2015. Au cours de ce tournoi qualificatif, l'équipe tuni-sienne affrontera son homologue algérienne,les 14 et 15 mai à Mila. En prévision de cette double confrontation,l'entraîneur de la Tunisie a retenu 12 joueuses. Il s'agit de Kaouther Jmaii, Jihène Mohamed,Rahma Snoussi, Rahma Agrebi, FatmaAgrebi, Abir Othmani, Maroua Barhoumi,Khouloud Jenhani, Mayssa Lengliz, MariemMami, Rania Jouini, Chaima Gobji.

L' attaquant international algé-rien du Sporting Lisbonne,Islam Slimani, est convoité

par la formation italienne de laFiorentina (Serie A de football), rap-porte mardi le quotidien sportif A Bola. La "Viola" veut dépasser l'autre clubitalien de Naples qui s'intéresse égale-ment aux services du joueur algérien,précise la même source. Outre ces deux clubs italiens, l'ancien

buteur du CR Belouizdad (Ligue 1/Algérie) intéresse le trio anglais :Leicester City, Tottenham et WestHam. La direction du Sporting Lisbonne afixé la clause libératoire de Slimani à15 millions d'euros. Blessé à la cuisse, Slimani devrait seremettre sur pied en vue de la finale dela Coupe du Portugal, le 31 mai faceau Sporting Braga.

Le joueur algérien a déjà raté les ren-contres de cette fin saison en étantabsent lors des trois derniers matchsde son équipe en championnat, face àMoreirense, Nacional, et Estoril. Slimani (26 ans), auteur de 11 buts en"Liga Sagres", 13 toutes compétitionsconfondues, avait rejoint le club portu-gais en 2013, pour un contrat de qua-tre saisons.

Transfert :

Slimaniconvoité

par laFiorentina

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursMagazine

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Page animée par Cylia Tassadit

Quicheà la viande

hachée

Ingrédients :Pâte brisée 2 tomates râpées 1c.à.s de concentré de tomates 2càs d'huile d'olive Sel, poivre, thym selon goût un peu de persil haché 250g de viande hachée 100g de champignon en boîte 200g de fromage rouge râpé

Préparation :Préparez la pâte brisée, laissez-la reposer 30minutes. Entre temps, faites chauffer dans unpoêle deux cuillerées à soupe d'huile, ajou-tez les tomates râpées, le concentré detomates, sel, poivre, laissez réduire à feumoyen jusqu'à l'évaporation totale d'eau.Ajoutez la viande hachée, le persil haché, lethym. Etalez la pâte sur une planche farinée,coupez-la en petits cercles, déposez chaquecerclesur un moule beurré, marquez bien les bordsde la pâte dans le moule, piquez légèrementavec une fourchette. Faites cuir au four à180°c pendant 20 minutes. Couvrez chaquepâte brisée d'une cuillerée à café de saucetomate et viande hachée, ajoutez les mor-ceaux de champignon, le fromage rougerâpé. Laissez dorée pendant 15. minutes.Servir bien chaud.

Glaceà la banane

Ingrédients : 500g de banane 200g de crème fraîche 100g de sucre glacé

Préparation :Battre la crème fraîche avec un batteur électri-que. Quand elle est montée ajouter le sucreglacé en continuant à battre. Ajouter les bana-nes mixées très lisse à la crème. Verser cemélange dans un moule et mettre au congéla-teur au moins 4 heures.

Soins et beauté

Lutter contre les cernesL es cernes sont des ennemis

redoutables de la beauté duregard. Ces variations de

coloration de la peau, juste sousl'œil, sont disgracieuses et obscur-cissent le contour des yeux à vitessegrand V. Leur apparition est souventassimilée à un manque de sommeilmais ce n'est pas le seul facteur res-ponsable. En effet, selon votre typede cernes, bleutés ou dorés, deuxcauses sont possibles.

Les cernes bleutés ou violets :Ils sont liés à une mauvaise circula-tion sanguine souvent induite par lafatigue. La peau du contour de l'œilétant extrêmement fine, lorsque lesang circule mal, il stagne. Résultat ?Des auréoles bleutées ou violacéesapparaissent.

Les cernes dorés ou sombres :Ces cernes que l'on appelle égale-ment "cernes bistres" sont liés à unesurproduction naturelle de mélanine.Le contour de l'œil est plus foncé,dans des teintes allant du doré aumarron. Héréditaires, ces cernessont plus fréquents chez les peauxméditerranéennes.

Les bons gestes pour estomperles cernes

L'élimination des cernes commencepar une routine beauté à adopter auquotidien : bien dormir, éviter defumer et prendre le temps de sedétendre. Mais, si ces gestes élé-mentaires sont insuffisants pour venirà bout de ces colorations disgracieu-ses, pas de panique, il existe dessolutions (encore) plus efficaces.

Bien se démaquillerUn regard sombre, c'est avant tout lesigne d'une peau fatiguée. Alorspour l'aider à retrouver son éclat et lasoulager, un bon démaquillage estindispensable. Au lait, avec une huile ou un gel net-toyant, l'objectif est d'éliminer lesimpuretés qui, à termes, ternissent leregard. La peau du contour de l'œil est trèsfragile, car elle est très fine, il estdonc essentiel de la chouchouteravec un vrai démaquillage qui va luipermettre de respirer et de se délas-ser. Si cette phase est bâclée mêmeun bon soin n'aura pas l'effetescompté.

Masser le contour de l'œilAfin d'optimiser l'efficacité devotre soin l'idéal est de l'appli-quer en effectuant de légers mas-sages. Christine Mas expliqueque "ces massages circulairesvont permettre d'optimiser lapénétration du soin et d'activerles fonctions naturelles de lapeau afin que le sang circulemieux". Mais si pour vous il estimpensable de passer plus decinq minutes dans la salle debain, de nombreuses marquesont imaginé des soins anticernesavec un embout métallique quioffrent les mêmes bienfaits qu'unmassage manuel.

CO

IN

CUISINE

P our chouchouter le contourde l'œil et mettre K-O vos

cernes à moindres frais, à vousles astuces de grand-mère.Souvent naturelles et parfoissaugrenues, vos aînées les onttestées et approuvées.

Des cuillères au congélateurPour retrouver un regard fraisen dix minutes chrono, placezdeux petites cuillères pendant15 minutes au réfrigérateuravant de les appliquer sur lesyeux. Certes, ce n'est pas très agréa-ble mais le froid réveille leregard en activant la microcircu-lation.

La purée de café :Cette astuce n'est pas très gla-mour mais elle a le mérite d'êtretrès efficace. En effet, la puréede café appliquée quelquesminutes sur le contour de l'œilpermet d'éliminer les cernes. Leregard est instantanément plusclair.

Les rondelles de concombre :Ce légume gorgé d'eau offredes vertus hydratantes bénéfi-ques pour l'éclat du regard.Appliquez une rondelle sur cha-que œil le soir, avant le coucher,et laissez poser dix minutes.Les yeux sont reposés et vrai-ment délassés.

Atténuer les cernes

Les astuces de grand-mères qui marchent

Enlever les taches difficilesS i comme moi, vous ne

savez pas manger etque vous faites régulière-ment des taches sur vosvêtements, voici quelquesconseils qui pourront vousêtre utiles.

Enlever une tache de caféou de thé

Pour enlever la tache encirefraiche, trempez le vêtementdans de l'eau froid puis lavezen machine avec une lessiveen poudre. Si la tache esttoujours là, tamponnez avecune solution faite à base d'al-cool à bruler et de vinaigreblanc puis relavez enmachine.

Tache de vernis à onglesPrenez du papier absorbantsur lequel vous posez la par-tie tachée du tissu. Sur l'en-vers du tissu, humectez avecdu dissolvant tout en veillantà changer régulièrement lepapier absorbant. Procédezde cette façon jusqu'à ce quela tache s'en aille puis pas-sez le vêtement à lamachine.

Tache de chewing-gumPrenez un glaçon et appli-quez sur le tissu afin de fairedurcir le chewing-gum.Grattez ensuite avec le dosd'un couteau puis passez levêtement à la machine.

Conseils pratiques

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursDétenteMots fléchés N° 285 SSuuddookkuu NN °° 285

Mots croisés N° 285

Compléter la grille en utilisant les chiffres de 1 à 9. Le même chiffre ne doit se retrouver qu'une seule

fois dans chacune des colonnes horizontales,verticales de même que dans chacune des boîtes de9 cases tel qu'illustré.

Mots croisés N° 284

SOLUTIONS SOLUTIONS SOLUTIONS SOLUTIONS

Mots fléchés N° 284 Sudoku N ° 284

Horizontalement :1 - Couleur d'automne2 - Torcheraient3 - Dit lettre à lettre - Abri de chiens de meute4 - Exceptionnel - Ota les aspérités5 - Collera - Hachis de viande - Oiseau voleur6 - Mollusques en forme de coeur - 7 - Virage sur les pistes - Il vaut bien l'argent - Métal depépite8 - Qui ne peut être cédé9 - Unités de distance - Surveillai10 - Quatre saisons - Pronom familier - Esquisse

Verticalement :A - Merveilleux spectacles - PossessifB - Pièce de mâture - A toiC - AbimeraientD - Mille-pattes - Trés élégantE - Fond de cuve - Eau de Turin - Loup d'antanF - Chemin de halage - NouaisG - Lieu écartéH - Fusil de guerre - ApparueI - Grasses volailles - Linges de literieJ - Remis en état - Encore !K - Puissant explosif - Séparai de toutL - Guillotiné - Rognon

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes LecteursPetit écran

La beauté à prix cassés. Depuis quelques années,des produits cosmétiques à bas prix sont proposés

aux femmes, chamboulant ainsi les codes dumarché de la beauté. Enquête sur leurs secrets defabrication et leurs effets sur la santé • L'île auxrequins. De 2011 à la mi-avril 2015, les squalesont happé seize surfeurs et baigneurs sur la côte

ouest de La Réunion. Sept personnes sontdécédées. L'île n'avait guère connu une série de

drames de cette envergure.

A Montréal, Pi Patel, originaire de Pondichéry,reçoit la visite d'un écrivain, qui a entendu parler

de son histoire souhaite en tirer un livre. Pi luiraconte alors l'origine de son prénom, inspiré par

les piscines Molitor, et son enfance en Inde,parmi les animaux du zoo que tenait son père. Il

raconte ensuite le naufrage, où périt toute safamille, et qui le laisse seul, sur un canot de

sauvetage, en compagnie d'un tigre.

Alors qu'elle subit une intervention chirurgicale,Alice se réveille. Une vision semble l'avoirchoquée. Quelques jours plus tard, Camille

Verdier, psychiatre et experte auprès du tribunal,est victime d'une chute mortelle au Palais de

justice. Selon le médecin légiste, il ne s'agit pasd'un accident. La victime a été empoisonnée. Alice,

encore convalescente, et Marquand prennent ledossier en main.

Alice Nevers,le juge est une femme

Sur France 2 - 20h55

Sur TF1 - 20h55

Envoyé spécial

Sur M6 - 20h55L'odyssée de Pi

AAuujjoouurrdd’’hhuuii

11h30 Documentaire 12h30 Khousoussiat MinAâlem13h00 Journal Televisé13h30 Hayati Aâdab15h00 Long métrageanimé 16h30 Spider-Man 18h00 Journal télévisé18h35 Malaïbe Aâlem 20h00 Journal Televisé20h50 Magazine du festival 22h30 Chants patriotiques

06:25 : TFou 08:25 : Météo 08:30 : Téléshopping 09:20 : Météo 09:25 : Nos chers voisins 10:00 : Le professeurFoldingue 11:55 : Petits plats enéquilibre 12:00 : Les douze coupsde midi 12:50 : L'affiche du jour 13:00 : Journal 13:40 : Petits plats enéquilibre 13:45 : Météo 13:55 : Hitch, expert enséduction 16:00 : Spéciale bêtisier 17:00 : L'addition, s'ilvous plaît 18:00 : Bienvenue au cam-ping 19:00 : Money Drop 19:55 : Météo 20:00 : Journal 20:30 : Météo 20:40 : Nos chers voisins 20:45 : C'est Canteloup 20:55 : Alice Nevers, lejuge est une femme 21:55 : Alice Nevers, lejuge est une femme 23:00 : Alice Nevers, lejuge est une femme

06:00 : Les Z'amours 06:25 : Point route 06:30 : Journal 06:35 : Télématin 06:57 : Météo 2 07:00 : Journal 07:10 : Télématin (suite) 08:00 : Journal 08:10 : Télématin (suite) 09:00 : Dans quelle éta-gère 09:02 : Orthodoxie 09:30 : Chrétiens orien-taux : foi, espérance et tra-ditions 10:00 : Présence protes-tante 11:00 : Messe del'Ascension 12:01 : Tout le monde veut

prendre sa place 12:55 : Météo 2 13:00 : Journal 13:50 : Météo 2 13:52 : Consomag 14:00 : Toute une histoire 15:10 : L'histoire continue 15:40 : Comment ça vabien ! 16:40 : Comment ça vabien ! 17:15 : Mon food truck àla clé 17:50 : Paris-SG (Fra) /Francfort (All) 19:55 : Météo 2 20:00 : Journal 20:40 : Parents moded'emploi 20:45 : Parents mode

d'emploi 20:46 : Alcaline l'instant 20:50 : Météo 2 20:55 : Envoyé spécial 22:25 : Complément d'en-quête 23:35 : Alcaline le mag

10:45 : Consomag 10:50 : Midi en France 11:55 : Météo 12:00 : 12/13 : Journalrégional 12/13 : Journal régional12:25 : 12/13 : Journalnational 12/13 : Journal national12:55 : Météo à la carte 13:50 : Un cas pour deux 14:55 : Un cas pour deux 16:10 : Des chiffres et deslettres 16:50 : Harry 17:25 : Un livre, un jour 17:30 : Slam 18:10 : Questions pour unchampion 19:00 : 19/20 : Journalrégional 19/20 : Journal régional19:18 : 19/20 : Editionlocale 19/20 : Edition locale19:30 : 19/20 : Journalnational 19/20 : Journal national19:58 : Météo 20:00 : Tout le sport 20:15 : Météo régionale 20:20 : Plus belle la vie 20:50 : De Gaulle 1940-1944, l'homme du destin 22:25 : Bir Hakeim 1942 23:25 : Météo 23:30 : Soir 3

08:30 : Homeland 09:15 : Homeland 10:05 : Homeland 10:50 : La cour de Babel 12:25 : La nouvelle édition 12:45 : La nouvelle édition, 14:05 : Blood Ties 16:08 : Filles d'aujourd'hui 16:10 : L'effet papillon 16:50 : Diplomatie

18:10 : Pendant ce temps... 18:12 : Pendant ce temps... 18:15 : Le Before du grand 18:45 : Le JT19:05 : Le grand journal 20:05 : Le grand journal 20:25 : Le petit journal 21:00 : Gomorra 21:50 : Gomorra 22:35 : Spécial investiga-tion23:30 : L'oeil de Links 23:55 : Situation amoureuse: c'est compliqué

10:30 : Cuisines des ter-roirs 11:00 : Escapade gour-mande 11:20 : Le peuple desocéans 12:05 : 360°-GEO 12:50 : X:enius 13:20 : Arte journal 13:35 : Quai des brumes 15:10 : Dans tes yeux 15:40 : Ports d'attache 16:30 : Torpillé à l'aube 17:20 : X:enius 17:50 : Curiosités anima-les 18:15 : Indochine sauvage 19:00 : Le voyage de lachouette harfang 19:45 : Arte journal 20:05 : 28 minutes 20:45 : Silex and the City 20:50 : Bad Lieutenant : 22:45 : Madame et sesflirts

06:00 : M6 Music 07:05 : Météo 07:10 : Les blagues deToto 07:20 : La maison deMickey 07:45 : Princesse Sofia 08:10 : Sammy & Co 08:20 : Alvinnn !!! et lesChipmunks 08:35 : Alvinnn !!! et lesChipmunks 08:50 : Météo 08:55 : M6 boutique 10:00 : 90210 10:50 : Devious Maids 11:45 : Devious Maids 12:40 : Météo 12:45 : Le 12.45 13:05 : Scènes de ména-ges 13:40 : Météo 13:55 : Tempête de bou-lettes géantes 15:35 : High SchoolMusical 3 : nos annéeslycée 17:40 : Les reines dushopping 18:50 : En famille 19:40 : Météo 19:45 : Le 19.45 20:10 : Scènes de ména-ges 20:55 : L'odyssée de Pi 23:05 : Sept vies

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Jeudi 14 mai 2015Quotidien national d’information

TTRRIIBBUUNNEEDes LecteursDes Lecteurs

Le don du sang d'une députée noire refusé en IsraëlL’ affaire scandalise en Israël. Le

refus du Magen David Adom,l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, d'accepter le don de sang dela députée noire d'origine éthio-pienne Pnina Tamano-Shata a faitgrand bruit, mercredi, dans l'Étathébreu. L'élue a souhaité offrir sonsang à l'occasion d'une opération dedon organisée dans l'enceinte duParlement à Jérusalem. Mais une res-ponsable de cet organisme, filmée etenregistrée par une caméra vidéo, luia expliqué : "Selon les directives duministère de la Santé, il n'est pas pos-sible d'accepter le sang spécial d'ori-gine juive éthiopienne." Selon lesmédias, le ministère de la Santéestime que le sang des juifs d'origineéthiopienne, les Falash Mura, qui nesont pas nés en Israël, est susceptible

de propager des maladies, notam-ment le sida. La députée s'est insur-gée lors d'une interview sur la chaîne

de télévision privée 10 contre "cetaffront fait à toute une communautéen raison de la couleur de sa peau".

"J'ai 32 ans, je suis arrivée à l'âge de3 ans en Israël, j'ai effectué mon ser-vice militaire et j'ai deux enfants. Iln'y aucune raison de me traiter de lasorte", s'est-elle indignée. Elle a rap-pelé qu'il y a 16 ans une grande mani-festation de la communauté des juifséthiopiens avait eu lieu à Jérusalemlorsque les médias avaient révélé queles autorités sanitaires se débarras-saient sans l'utiliser du sang donnépar les membres de cette commu-nauté. "Depuis cette époque où j'aimoi-même manifesté, rien n'achangé", a-t-elle déploré. Après desconsultations, les responsables duMagen David Adom ont indiquéqu'ils étaient prêts à accepter le sangde la députée, mais que celui-ci seraitcongelé et ne serait pas utilisé, a pré-cisé le site internet Ynet.

Mohamed Aboutrikaaccusé de terrorisme

(PAS DE) TEHLAB

- Nouvel incident notable en Egypte. - De quoi s'agit-il cette fois-ci ? - Le ministre de la justice du maréchalputschiste Al-Sissi a été forcé de démis-sionner avec fracas. - Et pourquoi donc ? - Il a claironné à la télé que la fonction deprocureur, beaucoup trop noble, n'étaitpas faite pour le fils d'un balayeur. - Bah, tout le monde sait que le systèmedes collèges existe en Egypte. - Ouai, mais fallait pas le dire. C'est uncode tacite entre les gens du système. - Je vois. Et pourquoi avoir choisicette illustration pour accompagner cettetrès enrichissante discussion ? - Car je n'aurais franchement rien eu àdire face à un peuple qui se goinfre chezun dégueulasse, qui le reconnait lui-même. - Aucune chance qu'il devienne balayeuralors ? - Absolument pas. - Aucune chance, non plus, qu'il devienneprocureur ? - Bah si ! - Ayhouh !

M. A.

Coup de cœur, coup de gueule ?

Une seule adresse : [email protected]

MMIIEEUUXX VVAAUUTT EENN RRIIRREE……" L'opérationmilitaireconduite parl'Arabiesaoudite auYémen aempêché uncomplot visant

à ébranler la sécurité des pays de larégion ", Salmane Ben Abdelaziz,souverain saoudien. Mais oui, bien sur

M ohamed Aboutrika a été surpris cevendredi avec ses biens confisqués par

les autorités égyptiennes. L'ex-star del'Egypte, en retraite depuis deux ans, estaccusé d'avoir soutenu le président MohamedMorsi lors de sa campagne électorale en2012. L'adjoint du ministre de la Défenseégyptienne, également président de la com-mission de la gestion de l'argent des FrèresMusulmans a annoncé la confiscation desbiens de son agence de voyage lui soupçon-nant d'appartenance à la confrérie des Frèresmusulmans, une organisation qualifiée de ter-roriste et très détestée par les autorités enplace. L'ex-gloire des Pharaons ne s'inquiètepas, il a le soutien de tout un peuple. " Prenezl'argent, ou prenez celui qui a de l'argent, jene quitterai pas le pays, et je continuerai àtravailler pour sa sécurité ", a-t-il fait savoirsur Twitter.

" De manièregénérale, ceproblème dejoueurs immigrésme tarabuste. Cen'est pas que lefait que l'Algériesoit devenue uneéquipe demercenaires qui me gêne. C'est que nosjoueurs locaux ont été complètementdélaissés. C'est à eux que je pense. Ils n'ontplus aucun espoir d'aller en sélection. Lesélectionneur vient en Europe voir lesmatches. Qu'est-ce que ça signifie ? Ce queje vais dire ne sera pas apprécié en Algérie,où les supporters veulent des victoires toutde suite, mais je suis tout à fait contre cettepolitique qui consiste à tenter de faire venirdes Fekir à tout prix. À la longue, ellerisque bien de faire disparaître notrefootball national ", Rachid Makhloufi, stardu foot algérien, et membre fondateur de laglorieuse équipe du FLN.Et pan, sur le bec de Raouraouaet consort !

Directeur de la publicationMohamed Abdoun

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Quotidien national d’informationDes LecteursDes LecteursTTRRIIBBUUNNEE

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Passage, non pas sage du tout… - Qui se souvient, ou connait, l'âne de Buridon ? - Heu… achou ? - C'est un célèbre philosophe français. - Bof ! - Il a développé une théorie aussi célèbre que lui. - Dis toujours, on verra bien… - A l'en croire, si un âne mourant de faim, avait en facede lui deux repas absolument identiques, séparés de luipar deux chemins également identiques, il finirait par mourir de faim ! - Achou ? - Selon lui, il n'arriverait jamais à se décider pour l'un ou l'autre repas… - Un peu farfelu comme théorie… - Comme le sont presque toutes les théories philosophiques. - bah, ya qu'à essayer pour prouver à ce mec qu'il a tout faux. - Impossible. - Et pourquoi donc ? - Comment disposer de deux repas absolument identiques, et les placer à desdistances et sur des chemins également identiques ? Des différences infinité-simales, qui feront quand même la… différence, apparaitront forcément. - Donc, cette théorie est bel et bien farfelue, irrecevable… - Pas si on l'applique à l'homme. - N'importe quel homme ? - Il faudrait d'abord qu'il ait faim. - Ensuite ? - Ensuite quoi ? - Je sais plus… - J'ai l'impression que tu tournes en rond histoire de semer d'éventuels pour-suivants… - Y a un peu de ça, ouai… - Et quoi d'autre ? - L'homme mourra de faim aussi bien pour confirmer la théorie de Buridon que

par esprit de défit et par dépit… - Explique… - Il refusera forcément et férocement de suivre les deuxchemins qui lui auront été tracés, afin de ne pas servirde cobaye, et préfèrera donc tourner le dos à ces deuxrepas, pour s'en aller au loin, mourant de faim. - C'est pas en Algérie qu'on risquerait de voir ça. - T'as raison. Ici, y sont prêts à suivre le diable en per-

sonne s'il y a ripaille au bout du chemin… - Ayhouh !

M. A.

Mohamed AbdounCOMMENT-TAIRE

" Regretter ce que l'on aime estun bien, en comparaison devivre avec ce que l'on hait. "

Jean de La Bruyère

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7ÈME ANNÉE - N° 1887 - JEUDI 14 MAI 2015 - PRIX 10 DA.Quotidien national d’information

TRIBUNEDes LecteursDes LecteursFedjr Dohr Assar Maghreb Ichaâ03:56 12:44 16:31 19:43 21:19

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, areçu ce mardi à Alger le ministre français des Affairesétrangères et du Développement international, LaurentFabius. L'audience s'est déroulée en présence des ministresdes Affaires étrangères Ramtane Lamamra, de l'Industrieet des Mines Abdeslem Bouchouareb, des Transports AmarGhoul, ainsi que le ministre délégué chargé des Affairesmaghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

Bouteflika reçoit Fabius Coopération

L es auteurs des recom-mandations et des pro-positions de ces ateliers

ont mis en avant la nécessitéde " valoriser les zones de libreéchange pour relancer la coo-pération dans divers secteursau profit des populations desrégions frontalières des deuxpays frères". Ces ateliers englo-bent les secteurs de l'agricul-ture, des forêts, de l'hydrauli-que, du tourisme, de l'artisanat,de la communication, des trans-ports, les télécommunications,

la santé, le commerce, l'indus-trie, l'énergie et les mines, l'en-seignement supérieur, l'éduca-tion, la jeunesse, les sports, l'équipement et la protectioncivile. Les propositions et lesrecommandations présentées àla fin de la rencontre, qui inter-vient en application des déci-sions des présidents des deuxpays en l'occurrence AbdelazizBouteflika et Beji Caid Essebciet traduisent les résultats de larencontre entre les ministres del'Intérieur des deux pays à l'oc-

casion de la commémoration du57e anniversaire des événe-ments de Saquiet Sidi Youcefvisent à créer une dynamiquede développement global auprofit des régions frontalières ,a indiqué le wali de Tebessa.De son côte, le wali de GafsaTayeb Zarii a indiqué que cetterencontre profitera aux popula-tions des régions frontalièresavant de réitérer l'engagementdes walis tunisiens à veiller à laconcrétisation des recomman-dations issues de cette rencon-tre. Les deux parties ontconvenu d'une série de recom-mandations à même de permet-tre aux walis des régions fronta-lières des deux pays de prendreles décisions les concernant auniveau local. L'organisation dejournées d'études techniques,des visites pour l'échange deconnaissances et expériences

entre les deux parties, lamodernisation des routes etaccès aux postes frontaliers àmême de faciliter les déplace-ments entre les deux pays figu-rent parmi les propositions etrecommandations issues desateliers des travaux publics etde la protection civile. Il s'agit également de relier leswilayas frontalières aux auto-routes et voies express etl'aménagement de passagesfrontaliers pour relancer leszones de libre échange entreles deux pays. Les participants

ont préconisé le développementdes expériences dans lesdomaines culturel et touristique,l'ouverture de destinations tou-ristiques communes, l'organisa-tion de semaines culturelles etexpositions sur l'artisanat, lamise en place de programmesd'information communs, le ren-forcement de la coopérationpour l'alimentation des zonesfrontalières en eau potable etl'échange d'expériences enmatière d'exploitation des eauxsouterraines.

R. N.

Une passerelle pour le développementFrontière algéro-tunisienne

"Les frontières algéro-tunisiennes doivent être une passerelle pour le développement, le partenariat et lalutte contre la marginalisation et la pauvreté" ont souligné lundi les participants aux 9 ateliers algéro-

tunisiens mis en place lors d'une rencontre tenue dans la ville tunisienne de Gafsa en présence du Walide Tébessa Mabrouk Beliouz et des walis de Gafsa, de Kasserine et de Touzer (Tunisie).

Par Amel Korchi

D eux terroristes ont étéabattus et un pistolet

mitrailleur de type Kalachnikov,un fusil semi-automatique detype Simonov et une quantitéde munitions ont été récupé-rés, mardi après-midi, par lesforces de l'Armée nationalepopulaire (ANP) suite à uneembuscade tendue près de lalocalité d'Amrouna au sud dela wilaya d'Ain Defla, indiqueun communiqué du ministèrede la Défense nationale. "Dansle cadre de la lutte antiterro-

riste, un détachement del'Armée nationale populairerelevant du secteur opération-nel d'Ain Defla (1ère régionmilitaire) a abattu deux (02)terroristes, aujourd'hui 12 mai2015 à 15h00, suite à uneembuscade tendue près de lalocalité d'Amrouna au sudd'Ain Defla", a relevé la mêmesource, a joutant que l'opéra-tion "a permis de récupérer un(01) pistolet mitrailleur de typeKalachnikov, un fusil semi-automatique de type Simonovet une quantité de munitions".

A.K.

Deux terroristes abattusAïn Defla

L es éléments de la Brigadede recherche et d'investi-

gation (BRI) de la Sûreté dewilaya de Tlemcen ont saisi,mardi, une quantité de 32quintaux de kif traité, indiqueun communiqué de la cellule

de communication dela direction de cettesûreté. Exploitant des infor-mations en leur pos-

session, les éléments de laBRI se sont déplacés à l'entréeSud de la ville de Tlemcen, surla RN 7 menant vers Sebra,pour intercepter un camionchargé de bois. La fouille dece véhicule a permis de

découvrir cette quantité de dro-gue dissimulée sous le charge-ment de bois, précise le com-muniqué, ajoutant que la mar-chandise prohibée ainsi que lecamion ont été saisis. Leconducteur a été égalementarrêté. Une enquête a étéouverte pour déterminer ladestination de cette drogue etidentifier les autres membresdu réseau.

Lutte contre le trafic de drogueSaisie de 32 quintaux

de kif traité