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Sondage des spécialistes de l’orientation professionnelle 2011 RAPPORT DES FAITS SAILLANTS

Sondage des spécialistes del’orientation professionnelle

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Le présent rapport résume les faits saillants du sondage des spécialistes de l'orientationprofessionnelle mené par le CERIC entre le 14 octobre et le 18 novembre 2011. Mille treize (1 013) personnes de la profession ont répondu au sondage en ligne.

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Sondage des spécialistes de l’orientation professionnelle

2011

RAPPORT DES FAITS SAILLANTS

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Faits saillants concernant l'évolution démographique : Les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes dans la communauté des services d'orientation professionnelle. Cette disparité entre les sexes est censée s'accroître dans un proche avenir. Dans la plupart des cas, les personnes qui travaillent dans ce secteur ont délibérément choisi leur carrière. Toutefois, le secteur semble offrir de maigres compensations dans la mesure où les acteurs sont très bien éduqués. La croissance personnelle/les nouveaux défis sont parmi les raisons principales de ceux qui songent abandonner cette profession.

Détails démographiques. La profession comprend un nombre plus important de femmes (79 %) que d'hommes (21 %). La disparité entre les hommes et les femmes va probablement s'accroître au cours des 15 prochaines années étant donné que 48 % des femmes ont entre 25 et 44 ans, pour seulement 31 % d'hommes du même groupe d'âge.

Niveau d'instruction. Pratiquement 4 personnes sur 10 (38 %) ont un baccalauréat et 44 % des autres ont une maîtrise. Ces ratios sont nettement supérieurs à ceux de l'ensemble de la population. Le counselling ou la psychologie éducationnelle (21 %), le développement professionnel (19 %) et l'éducation (16 %) sont mentionnés comme étant les trois principaux domaines d'intérêt d'études

postsecondaires des personnes œuvrant dans le secteur des services d'orientation professionnelle. Schéma de carrière. Plusieurs réponses différentes ont été enregistrées à la question « Quel a été le catalyseur de votre entrée dans le domaine du développement professionnel ? ». Les principales réponses sont : Intérêt pour le développement professionnel, désir d'aider les gens, occasion d'emploi/d'avancement professionnel, acquis scolaires, et expérience décevante en tant que client(e) à la recherche de services d'orientation professionnelle. La main-d’œuvre du secteur est relativement bien répartie entre les nouveaux arrivants et les vétérans chevronnés. Un cinquième (20 %) a travaillé dans le secteur du développement professionnel pendant 5 années ou moins, un peu plus d'un quart (26 %) entre 5 et 10 ans, environ un tiers (34 %) entre 11 et 20 ans, et un peu moins d'un cinquième (19 %) plus de 20 ans.

Caractéristiques du milieu de travail. Plus de la moitié des personnes employées dans le secteur travaillent dans un ou deux domaines particuliers. Tandis que 32 % œuvrent dans le secteur non lucratif (notamment pour les organismes caritatifs), 27 % sont dans l'enseignement postsecondaire. Le secteur privé (qui englobe les sociétés de gestion de carrière / réorientation

L'Institut canadien d'éducation et de recherche en orientation (CERIC) est une des sources principales de génération de données sur le counselling professionnel et le développement de carrière. Le CERIC s'intéresse aussi au sentiment des Canadiens vis à vis de leur lieu de travail, de leur planification de carrière et de leur formation. Les résultats de ses activités de recherche sont présentés dans des documents de synthèse qui informent les parties intéressées sur la situation du secteur et les attitudes en milieu de travail. Le CERIC utilise également ces documents pour personnaliser ses programmes pour qu'ils puissent répondre aux besoins des praticiens et aux réalités du secteur.

Le présent rapport résume les faits saillants du sondage des spécialistes de l'orientation professionnelle mené par le CERIC entre le 14 octobre et le 18 novembre 2011. Mille treize (1 013) personnes de la profession ont répondu au sondage en ligne. Les participants ont été recrutés en lançant un appel à travers la liste de diffusion du CERIC. Les organismes de soutien ont aussi envoyé l'avis de sondage à une large audience. Le questionnaire portait sur les matières de la recherche et de l'éducation, ainsi que sur les compétences professionnelles et la mobilité des praticiens. Les informations qui en découlent offrent un instantané de la composition des services d'orientation professionnelle, mais aussi de ses intérêts, de ses défis et de ses besoins en matière de développement professionnel et de sources d'information.

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professionnelle et les spécialistes indépendants de l'orientation professionnelle) représente pratiquement un cinquième (19 %) de la main-d’œuvre, tandis que les organismes gouvernementaux représentent 14 %. Plus des deux tiers (68 %) sont directement impliqués dans la prestation de services d'orientation professionnelle (individuelle, en groupe, ou à la fois individuelle et en groupe), alors que moins d'un cinquième (16 %) gère ou supervise les prestataires de services d'orientation professionnelle. Seulement 4 % développent des produits liés au secteur dans le cadre de leurs principales fonctions, et 2 % indiquent que leur rôle principal relève de la recherche générale / pédagogique.

Détails concernant l'emploi. Les professionnels du secteur travaillent à plein temps (85 %) ou à temps partiel (15 %). Parmi les personnes actuellement en emploi, 79 % ont un employeur unique et 15 % ont de multiples contrats. Les données relatives au salaire annuel brut (avant déductions diverses) ou au revenu indiquent que les spécialistes de l'orientation professionnelle perçoivent une rémunération assez modeste compte tenu de leur niveau d'instruction. Près d'un cinquième (19 %) gagne moins de 40 000 $ par an, tandis qu'environ un tiers (32 %) perçoit entre 40 et 55 000 $ par an. De plus, 23 % touchent entre 55 001 et 70 000 $ et seulement 13 % ont un salaire ou revenu annuel entre 70 et 85 000 $.

Plans de carrière. Plusieurs questions cherchaient à mieux comprendre les plans de carrière des personnes oeuvrant dans le domaine des services de développement professionnel. Il y a adéquation entre ceux qui prévoient demeurer dans la profession et ceux qui songent à faire autre chose (52 % contre 48 %). La croissance personnelle / les nouveaux défis sont la principale raison de départ (31 %), viennent ensuite la faiblesse des salaires / revenus (15 %) et le sentiment d'épuisement (11 %).

Faits saillants concernant le développement professionnel et la formation : Les spécialistes de l'orientation professionnelle s'intéressent à l'amélioration de leurs compétences dans divers domaines. De la même manière, l'accès aux informations de la profession les intéresse

énormément. Malheureusement, le soutien financier restreint et les contraintes de temps les empêchent quelquefois de tirer parti de ces occasions d'apprentissage. Le développement professionnel individuel est le mode d'apprentissage préféré. Toutefois, l'Internet est le moyen d'accès favori aux informations liées au développement professionnel.

Amélioration des compétences. Les personnes œuvrant dans le secteur de l'orientation professionnelle aimeraient concentrer leurs efforts de formation dans une vaste gamme de domaines au cours des cinq prochaines années. Tandis que 44 % aimeraient se concentrer sur les outils d'évaluation professionnelle, 36 % préfèrent focaliser sur les informations relatives aux carrières et au marché de l'emploi et 32 % pencheraient plutôt pour l'exploration des tendances futures (par exemple, les questions relatives à la macroéconomie).

Orientation thématique. Le travail avec des adultes en transition de carrière est un des thèmes du développement professionnel les plus en vue. Il est mentionné par près des deux tiers (63 %) des spécialistes de l'orientation professionnelle. Les étudiants postsecondaires, avec 40 %, reçoivent la deuxième plus grande proportion de réponses. Les chômeurs ont été mentionnés par 37 %, suivis des nouveaux Canadiens/immigrants par 34 %.

Allocation budgétaire. Les employeurs fournissent très peu de soutien financier aux spécialistes de l'orientation professionnelle pour se développer professionnellement. Alors que 26 % d'entre eux ne reçoivent aucun financement personnel pour leur développement professionnel, un tiers perçoit jusqu'à 500 $ par an. À l'autre extrémité de la chaîne, on constate que seulement 7 % ont droit à plus de 2 000 $ par an.

Répondre aux besoins de formation. La pénurie de fonds est le principal obstacle à l'accès aux informations indispensables sur le développement professionnel. Plus des deux tiers des sondés (67 %) indiquent que c'est le principal défi pour satisfaire leurs besoins de préparation professionnelle. Un manque de temps pour 46 % des sondés, et la non-accessibilité du lieu où sont

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offertes les formations pour 41 % sont les deux principaux obstacles.

Méthode de formation préférée et accès à l'information. Recevoir une formation en face à face est préféré à l'enseignement à distance. Les ateliers personnels/séminaires sont pour 51 % le type préféré de formation, suivi par les conférences (45%) et les cours dispensés en face à face (34%). Cela dit, les recherches sur le web sont de loin le moyen préféré d'accès à la recherche et aux informations sur les conseils, tendances et techniques du développement professionnel. Quatre-vingt pour cent des sondés préfèrent cette méthode, viennent ensuite les magazines et bulletins d'information en ligne (63 %), les livres (33 %) et les publications universitaires (28 %).

Faits saillants concernant la recherche : Une proportion infime de la communauté des spécialistes de l'orientation professionnelle effectue des recherches sur le secteur. Cependant, il semblerait qu'un appétit de connaissances plus important découle de ces recherches. Une proportion comparativement plus grande des spécialistes du secteur évalue le travail effectué soit en fonction du degré de satisfaction de leurs clients, soit en fonction des résultats de leurs interventions.

Participation à la recherche et approche. Moins d'un quart (23 %) de la communauté des spécialistes de l'orientation professionnelle effectue des recherches sur le secteur. La recherche qualitative est la méthode d'investigation principale, préférée à la collecte qualitative de données (50 % par rapport à 38 %). Moins d'un tiers effectue des études de suivi (28 %).

Focalisation sur la recherche. Aucun sujet de recherche particulier n'est mentionné comme particulièrement favori par ceux qui effectuent des recherches dans le domaine du développement professionnel. L'emploi des étudiants de l'enseignement supérieur et postsecondaire (12 %) est le thème le plus populaire, suivi de la recherche liée aux personnes handicapées (9 %), aux immigrants / à l'intégration des nouveaux Canadiens (8 %), à l'analyse des impacts (7 %) et

aux informations / tendances du marché de l'emploi (7 %).

Sujets d'intérêt. Les spécialistes de l'orientation professionnelle veulent que plus de recherches soient entreprises sur un certain nombre de thèmes du développement professionnel. Les cinq principales lacunes en matière de recherche sont : les tendances du marché de l'emploi, les médias sociaux / le web 2.0 / le cybercounselling, la santé mentale, l'enseignement postsecondaire et les problèmes de carrière concernant les immigrants / nouveaux Canadiens.

Évaluation des interventions. Six spécialistes de l'orientation professionnelle sur dix évaluent l'impact de leurs programmes ou services de counselling / développement professionnel. Les évaluations reposent principalement sur deux critères. Tandis que 57 % évaluent le degré de satisfaction de leurs clients, 53 % examinent les résultats obtenus par le client (c.-à-d.. l'obtention d'un emploi / le retour aux études).

Faits saillants concernant les compétences / la mobilité des spécialistes de l'orientation professionnelle : Les spécialistes de l'orientation professionnelle pensent qu'une accréditation professionnelle est importante dans leur travail. Un certain nombre de gens possède déjà l'accréditation d'une association / d'un organisme national ou provincial qui décerne des diplômes pertinents pour la profession. Parvenir à l'échelon supérieur de sa carrière est dans l'esprit de nombre de personnes opérant dans le domaine du développement professionnel. Une forte proportion espère en fait occuper un poste de direction dans ce secteur.

Accréditation. La majorité des spécialistes de l'orientation professionnelle pensent qu'il est utile d'avoir une accréditation professionnelle dans leur travail. Plus d'un sur quatre (37 %) pense que c'est extrêmement important, et environ un tiers (31 %) dit que c'est important. En revanche, seulement 7 % considèrent que ce n'est pas important du tout. Selon nos informations, les spécialistes de l'orientation canadiens obtiennent leur accréditation de 7 organismes nationaux et de 16 associations / organismes provinciaux.

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Aspirations professionnelles. La possibilité de superviser ceux qui fournissent des services d'orientation professionnelle attire près de la moitié des spécialistes de l'orientation professionnelle. Tandis que 18 % se disent très intéressés par un poste de direction dans le secteur du développement professionnel, 29 % déclarent être également quelque peu intéressés.

Répondre aux besoins des employeurs. Il a aussi été demandé aux participants au sondage quelles étaient, à leur avis, les compétences de la profession que leurs employeurs aimeraient les voir acquérir. Tandis que le leadership et l'initiative individuelle (66 %), l'évaluation des performances et le soutien (65 %) soient les choix les plus souvent cités, la prédisposition au service à la clientèle (48 %) et la sensibilité au fonctionnement opérationnel (36 %) sont en queue de liste.

Faits saillants concernant l'accès et la sensibilisation à la technologie : La technologie électronique (médias sociaux, logiciels ou applications mobiles) liée au développement professionnel est perçue comme étant très utile par les spécialistes du développement professionnel. Toutefois, seule une proportion infime des personnes de ce groupe savent comment parfaitement utiliser ce type d'outils. Un taux semblable de personnes s'applique à apprendre aux clients comment se servir des médias sociaux à des fins de développement professionnel.

La place des médias sociaux. Les médias sociaux sont reconnus comme étant un outil important pour les spécialistes de l'orientation professionnelle. Vingt-quatre pour cent des sondés pensent que c'est extrêmement important, et 41 % disent que c'est important. Seulement 4 % pensent que ce n'est pas important du tout.

Compétences en matière de médias sociaux et de formation des clients. Plus de quatre personnes sur dix n'utilisent jamais ou rarement les médias sociaux dans leur travail (respectivement 16 et 26 %). En outre, 7 % des sondés connaissent mal les outils des médias sociaux disponibles, et 29 % n'ont aucune compétence pour les utiliser comme outils de développement professionnel. Seuls 11 % des sondés sont très qualifiés. Cela explique peut-être pourquoi une infime partie des spécialistes de l'orientation professionnelle s'applique à apprendre aux clients comment utiliser les outils des médias sociaux. Seuls 12 % d'entre eux sont très impliqués dans ce processus, alors que 42 % ne sont pas impliqués du tout.