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8 / Juin 2015 SONDAGE SANOFI : LES EMPLOYEURS PEU CONSCIENTS DE LA PRÉVALENCE DES MALADIES CHRONIQUES LA PROPORTION D’EMPLOYÉS atteints de maladies chroniques dans les milieux de travail est sous-estimée par les employeurs, tandis que les soins paramédi- caux offerts par les régimes d’assurance collective gagnent en popularité, révèle l’édition 2015 du Sondage Sanofi Canada sur les soins de santé. Un important décalage existe entre la perception des promo- teurs et la réalité vécue par les employés au sujet des maladies chroniques. En effet, les promo- teurs estiment qu’environ un quart de leur effectif est atteint d’une maladie chronique, alors qu’en fait plus de la moitié (56 %) des participants disent souffrir d’un tel problème de santé. Chez les employés de plus de 55 ans, cette proportion grimpe à 78 %. « Les employeurs ne sont pas conscients de la prévalence des maladies chroniques dans leur organisation. On peut supposer que plusieurs employés atteints de ces maladies vont au travail quand même sans qu’il n’y ait d’impact à court terme sur leur productivité. À plus long terme, des problèmes importants peuvent toutefois sur- venir », commente Nathalie Laporte, vice-présidente, Développement et Commercialisation, Assurance pour les groupes et entreprises chez Desjardins Assurances. Le sondage constate également que près de la moitié (47 %) des participants à un régime ont soumis au moins une demande de règlement relative à des services paramédi- caux au cours de la dernière année, et que ceux-ci ont présenté en moyenne 7,3 demandes. Ce type de demandes occupe le deuxième rang en matière de volume, après celles pour les médicaments sur ordonnance (9,5 demandes). La massothérapie (57 %) est le ser- vice paramédical qui figure le plus souvent dans les demandes de règlement, particulièrement chez les femmes (62 %) et les jeunes employés de 18 à 34 ans (68 %). Pour Pierre Marion, directeur principal, ventes et relations avec la clientèle à Croix Bleue Medavie, les services paramédicaux peuvent servir à valoriser les régimes pour les faibles utilisateurs. « La masso- thérapie peut être un moyen pour les gens en bonne santé qui utilisent peu leur régime de le rentabiliser. » Même si les entreprises cana- diennes sont de plus en plus nombreuses à vouloir soutenir leurs employés en ce qui a trait à la santé, elles admettent avoir de la difficulté à voir les liens qui unissent les régimes de soins de santé, le mieux-être, la gestion des maladies chroniques et la productivité des salariés. Parmi les promoteurs, 72 % souhaitent disposer de meil- leurs rapports et évaluations du rendement du capital investi dans les programmes de santé et de mieux-être, alors que 76 % veulent mieux comprendre l’incidence de leur régime d’avantages sociaux sur la santé, la productivité et l’absentéisme des employés. La plupart des promoteurs consi- dèrent les régimes de soins de santé comme une forme de rémunération ou de récompense (39 %), ou comme le prix à payer pour être concur- rentiels dans le monde des affaires (26 %). Parallèlement, près d’un tiers (31 %) reconnaissent le lien entre la santé des employés et la santé de l’entreprise, ce qui, selon le conseil consultatif, constitue la bonne approche. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que 77 % des partici- pants à un régime affirment qu’ils n’accepteraient pas un emploi n’offrant pas de régime de soins de santé. Les médicaments (94 %), les soins dentaires (soins de base : 92 %; soins majeurs : 83 %) et les soins de la vue (89 %) demeurent les composantes des régimes de soins de santé auxquelles les parti- cipants accordent le plus de valeur. Les participants sont néan- moins nombreux à désirer une couverture plus adaptée à leur situation personnelle. Alors que 77 % d’entre eux bénéficient d’un régime traditionnel, ils sont 64 % à affirmer qu’ils préfèreraient un régime à la carte. Selon les résultats du sondage, la collaboration et la communication de renseignements entre les assu- reurs, les conseillers en avantages sociaux, les promoteurs et les participants semblent cruciales pour stimuler une évolution de l’approche en matière de régimes de soins de santé et de programmes favorisant le mieux-être. Le rapport intégral du sondage 2015 de Sanofi Canada sur les soins de santé peut être téléchargé à partir du lien bit.ly/1FyaY16. — Pierre-Luc Trudel

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8 / Juin 2015 •

SONDAGE SANOFI : LES EMPLOYEURS PEU CONSCIENTS DE LA PRÉVALENCE DES MALADIES CHRONIQUES LA PROPORTION D’EMPLOYÉS atteints de maladies chroniques dans les milieux de travail est sous-estimée par les employeurs, tandis que les soins paramédi-caux offerts par les régimes d’assurance collective gagnent en popularité, révèle l’édition 2015 du Sondage Sanofi Canada sur les soins de santé.

Un important décalage existe entre la perception des promo-teurs et la réalité vécue par les employés au sujet des maladies chroniques. En effet, les promo-teurs estiment qu’environ un quart de leur effectif est atteint d’une maladie chronique, alors qu’en fait plus de la moitié (56 %) des participants disent souffrir d’un tel problème de santé. Chez les employés de plus de 55 ans, cette proportion grimpe à 78 %.

« Les employeurs ne sont pas conscients de la prévalence des maladies chroniques dans leur organisation. On peut supposer que plusieurs employés atteints de ces maladies vont au travail quand même sans qu’il n’y ait d’impact à court terme sur leur productivité. À plus long terme, des problèmes importants peuvent toutefois sur-venir », commente Nathalie Laporte, vice-présidente, Développement et Commercialisation, Assurance pour les groupes et entreprises chez Desjardins Assurances.

Le sondage constate également que près de la moitié (47 %) des participants à un régime ont soumis au moins une demande de règlement relative à des services paramédi-caux au cours de la dernière année, et que ceux-ci ont présenté en moyenne 7,3 demandes. Ce type de demandes occupe le deuxième rang en matière de volume, après

celles pour les médicaments sur ordonnance (9,5 demandes). La massothérapie (57 %) est le ser-vice paramédical qui figure le plus souvent dans les demandes de règlement, particulièrement chez les femmes (62 %) et les jeunes employés de 18 à 34 ans (68 %).

Pour Pierre Marion, directeur principal, ventes et relations avec la clientèle à Croix Bleue Medavie, les services paramédicaux peuvent servir à valoriser les régimes pour les faibles utilisateurs. « La masso-thérapie peut être un moyen pour les gens en bonne santé qui utilisent peu leur régime de le rentabiliser. »

Même si les entreprises cana-diennes sont de plus en plus nombreuses à vouloir soutenir leurs employés en ce qui a trait à la santé, elles admettent avoir de la difficulté à voir les liens qui unissent les régimes de soins de santé, le mieux-être, la gestion des maladies chroniques et la productivité des salariés. Parmi les promoteurs, 72 % souhaitent disposer de meil-leurs rapports et évaluations du rendement du capital investi dans les programmes de santé et de mieux-être, alors que 76 % veulent mieux comprendre l’incidence de leur régime d’avantages sociaux sur la santé, la productivité et l’absentéisme des employés.

La plupart des promoteurs consi-dèrent les régimes de soins de santé comme une forme de rémunération ou de récompense (39 %), ou comme le prix à payer pour être concur-rentiels dans le monde des affaires (26 %). Parallèlement, près d’un tiers (31 %) reconnaissent le lien entre la santé des employés et la santé de l’entreprise, ce qui, selon le conseil consultatif, constitue la bonne approche.

Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que 77 % des partici-pants à un régime affirment qu’ils n’accepteraient pas un emploi n’offrant pas de régime de soins de santé. Les médicaments (94 %), les soins dentaires (soins de base : 92 %; soins majeurs : 83 %) et les soins de la vue (89 %) demeurent les composantes des régimes de soins de santé auxquelles les parti-cipants accordent le plus de valeur.

Les participants sont néan-moins nombreux à désirer une couverture plus adaptée à leur situation personnelle. Alors que 77 % d’entre eux bénéficient d’un régime traditionnel, ils sont 64 % à affirmer qu’ils préfèreraient un régime à la carte.

Selon les résultats du sondage, la collaboration et la communication de renseignements entre les assu-reurs, les conseillers en avantages sociaux, les promoteurs et les participants semblent cruciales pour stimuler une évolution de l’approche en matière de régimes de soins de santé et de programmes favorisant le mieux-être.

Le rapport intégral du sondage 2015 de Sanofi Canada sur les soins de santé peut être téléchargé à partir du lien bit.ly/1FyaY16.

— Pierre-Luc Trudel

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• Juin 2015 / 9

CHIFFRE DU MOISCHIFFRE DU MOIS

12,1 G$Somme versée aux bénéfi ciaires du régime des rentes du Québec en 2014

Source : Régie des rentes du Québec

LES TRAVAILLEURS SOUFFRENT DAVANTAGE DE PROBLÈMES DE SANTÉ MENTALELA PRÉVALENCE DES TROUBLES de santé mentale est 60 % plus éle-vée chez les travailleurs canadiens que dans la population en général, selon un rapport du Conference Board du Canada.

Intitulé Des cerveaux sains au travail : l’empreinte des problèmes de santé mentale, il dresse un portrait détaillé de la prévalence de la maladie mentale dans la population active.

Les femmes, les jeunes travailleurs et ceux qui œuvrent dans le secteur des services sont particulièrement vulnérables et plus susceptibles d’éprouver des pro-blèmes de santé mentale.

« Les préjugés entourant la maladie mentale persistent dans les milieux de travail canadiens et les employeurs sont souvent mal équipés pour faire face aux problèmes de santé mentale de leurs employés. Compte tenu de leur impact sur les Canadiens et des coûts qu’ils occasionnent pour les entreprises, c’est une source de préoccupation », affirme

Carole Stonebridge, chercheuse principale et coauteure du rapport.

On constate que malgré l’accès accru à des ressources et des outils efficaces pour résoudre les problèmes de santé et de maladies mentales au sein des orga-nisation, l’étendue de leur utilisation est relativement peu connue.

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de souffrir de troubles de santé mentale.

Un peu plus de 53 % de tous les tra-vailleurs canadiens ayant un problème

de santé mentale sont des femmes.

En outre, un nombre croissant de jeunes tra-vailleurs vivent avec une maladie mentale. Dans la dernière année, les jeunes âgés de 15 à 24 ans étaient les plus enclins à souffrir de troubles de l’humeur (8 %) ou d’épisodes dépressifs majeurs (7 %).

Les métiers associés au secteur des services affichent le plus fort taux de prévalence de la maladie mentale au cours de la vie d’un travailleur. En revanche, les professions liées à des secteurs tels que l’agriculture, la foresterie et l’exploitation minière avaient la plus faible prévalence de maladie mentale.

RÉSERVEZ CETTE DATE : le 5 novembre prochain, Avantages vous convie à son colloque sur la santé mentale en milieu de travail.

Avis de nominAtionFrAnçois Joseph

Poirier

VICE-PRÉSIDENT DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES ASSURANCE POUR LES GROUPES ET LES ENTREPRISES

Josée Dixon, première vice-présidente Assurance pour les groupes et les entreprises de Desjardins Assurances est heureuse d’annoncer la nomination de François Joseph Poirier à titre de vice-président, Développement des afaires, Assurance pour les groupes et les entreprises (AGE).

Bachelier en actuariat de l’Université Laval et détenteur des titres de Fellow de la Société des actuaires et de l’Institut canadien des actuaires, François Joseph œuvre dans le domaine de l’assurance collective depuis plus de 20 ans à titre de consultant, dont plusieurs années au sein des frmes de consultants Mercer et Towers Watson. François Joseph dirigera l’équipe du développement des afaires et poursuivra la consolidation de nos forces afn d’accroître notre présence dans l’industrie collective partout au Canada.

À PROPOS DE DESjARDINS ASSURANCESDesjardins Assurances propose, depuis plus d’un siècle, une vaste gamme de produits d’assurance vie, d’assurance santé et d’épargne-retraite aux particuliers ainsi qu’aux groupes et aux entreprises. Desjardins Assurances veille à la sécurité fnancière de plus de cinq millions de Canadiens, dans ses bureaux répartis d’un bout à l’autre du pays. L’entreprise se classe au cinquième rang des sociétés d’assurance de personnes au Canada et fait partie du Mouvement Desjardins, premier groupe fnancier coopératif au pays, qui compte plus de 45 000 employés.

Desjardins Assurances désigne Desjardins Sécurité fnancière, compagnie d’assurance vie.

Pour en savoir plus, visitez desjardinsassurancevie.com.

produit: avis de nomination_Poirier

format: 3,375’’ X 4.875’’

date publication: JUin 2015

publication: avantages

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10 / Juin 2015 •

CANCER : LE NOMBRE DE NOUVEAUX CAS BONDIRA D’ICI 2030 LE NOMBRE DE NOUVEAUX CAS DE CANCER au Québec devrait bondir d’au moins 35 % (près de 40 % au pays) dans les 15 prochaines années, selon un rapport de la Société canadienne du cancer.

Ainsi, on prévoit que 67 000 Québécois recevront un diagnostic de cancer, par rapport à 50 000 aujourd’hui. À titre comparatif, ces chiffres sont de 277 000 et 200 000 au Canada, ce qui représente une hausse de 40 %.

L’explosion du nombre de cas s’explique essentiellement par la croissance de la population et le vieillissement de celle-ci, souligne-t-on dans un communiqué.

On observe que, malgré l’accroissement du nombre de cas en chiffres absolus, le risque de développer un cancer (taux d’incidence) ne changera pas beaucoup d’ici 2030.

En fait, le rapport Statistiques canadiennes sur le cancer indique que le taux d’incidence va encore diminuer chez les hommes, et augmenter légèrement chez les femmes.

Quatre principaux types de cancer (poumon, sein, colorec-tal et prostate) représenteront la majorité (51 %) des cas de cancer nouvellement diagnostiqués et près du tiers des décès par cancer (31 %) seront dus au cancer du poumon (27 % au Canada).

> POUR LIRE UNE VERSION APPROFONDIE DE CET ARTICLE, VISITEZ NOTRE SITE WEB AVANTAGES.CA

LA MOTIVATION AU TRAVAIL N’EST PAS UNE AFFAIRE DE RÉMUNÉRATION TRAVAILLER EN ÉCHANGE d’une bonne rémunération, c’est bien, mais il semblerait que ce ne soit pas suffisant pour la plu-part des employés québécois, qui sont surtout motivés par la réussite et le plaisir au travail.

En effet, ce ne sont que 9 % des travailleurs de la province qui sont avant tout motivés par le niveau de vie, révèle une consultation en ligne réalisée par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés. « Cela déconstruit donc la croyance selon laquelle la rémunération est la source de motivation la plus recherchée. C’est plutôt un facteur qui peut démotiver si jugé inadéquat par le travailleur », souligne Florent Francoeur, PDG de l’Ordre.

La majorité des employés, soit 43 %, sont plutôt motivés par la réussite. Pour eux, le travail est surtout une occasion de s’accomplir et ils s’attendent à ce que leur contribution soit reconnue à sa juste valeur. « La reconnaissance, parfois négligée par certains patrons, a donc une importance capitale pour les travailleurs québécois », affirme M. Francoeur.

Le tiers des travailleurs veulent aussi s’amuser au boulot et recherchent donc un emploi où les tâches et l’environnement de travail sont agréables.

Enfin, 15 % des employés sont plutôt motivés par l’équilibre. Leur travail doit être en accord avec leurs valeurs et être suffi-samment flexible pour leur permettre de concilier les différents aspects de leur vie.

Plus de 10 000 travailleurs ont répondu à la consultation en déterminant leur profil de motivation.

Marija Finney, Première vice-présidente,

Chef des ventes et du service à la

clientèle institutionnelle, BMO Gestion

mondiale d’actifs (BMO GMA), est

heureuse d’annoncer la nomination

de Normand Vachon à titre de Vice-

président, Ventes et service à la

clientèle institutionnelle. Dans ses

fonctions, Normand sera responsable de la mise en

œuvre du plan d’affaires de BMO GMA pour le Québec et

l’Est du Canada, et de continuer à développer la présence

institutionnelle de la frme dans ces régions.

Avant de se joindre à BMO GMA, Normand a occupé

d’autres fonctions seniors de développement des affaires,

et a acquis des connaissances étendues dans les secteurs

des caisses de retraite et des placements en travaillant

pour des sociétés de gestion de placements, des cabinets

d’actuariat-conseil, ainsi que des compagnies publiques.

Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences actuarielles

de l’Université Laval, il est Fellow de la Society of

Actuaries et de l’Institut canadien des actuaires et détient

également le titre de CFA.

[email protected]

Normand Vachon, CFA, FICA, FSAVice-président, Ventes et service à la clientèle institutionnelle

BMO Gestion mondiale d’actifs

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