Songadina numéro 005 - Avril-Mai-Juin 2010 (Conservation International)

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  • 7/27/2019 Songadina numro 005 - Avril-Mai-Juin 2010 (Conservation International)

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    Bulletin trimestriel N 05 Avril - mai - juin 2010

    A chaque nouveau numro de Songadina,le comit de rdaction est plac devantun choix difficile. Il y a en effet tellement raconter, tellement dinitiatives sur leterrain aussi passionnantes les unes queles autres, dont il faut rendre compte,tellement despces rares et menaces

    faire connaitre au public, tellement desites mconnus riches dune biodiversitexceptionnelle. Ainsi, du ComplexeMangoky Ihotry dans le Sud ouest deMadagascar o Asity travaille activement la cration dune nouvelle aire protge.Ainsi galement, ces deux espces de plantesemblmatiques du complexe Ramena,gravement menaces lheure actuelle.Et plus que jamais, les communautssengagent dans la protection de leur environ-nement suivant des formes et des approchesoriginales, dans le Corridor Ankeniheny-

    Zahamena comme dans le Corridorde Bongolava.Cest tout cela et bien dautres aspectsque le prsent numro de Songadinaentend prsenter ses lecteurs. Nous avonsaussi dcid de consacrer un dvelop-pement particulier la Fondation pourles Aires Protges et la Biodiversit deMadagascar, une institution mal connuealors quelle existe depuis 2005 et quellesera appele jouer un rle crucial la prennisation financire de notre

    Systme dAire Protge.

    Lon RajaobelinaVice-Prsident RgionalConservation International Madagascar

    SongadinaE d i t o r i a l

    Le complexe Mangoky-Ihotry (CMI) fait partiedes Zones dImportance pour la Conservationdes Oiseaux (ZICOs) identifies par BirdlifeInternational en 1999. Aussi, lONG AsityMadagascar protge ce site depuis 2004.Le complexe est compos du fleuve Mangoky etde son delta, de marais, du lac saumtre dIhotryavec ses dpendants, des forts sches caducifoliesvoluant vers un fourr pineux sub-arideet dune grande partie de mangroves entreMangolovolo et Andranopasy, Morombe etBevato (29 000 ha).Une douzaine dassociations locales travaillentavec Asity. Ces associations et les autres acteursde conservation de la rgion sont regroups

    au sein dune plateforme appele Comit deGestion MIARO .La population locale y est trs motive pourla protection du site. Deux transferts de gestion Andranopasy et Ambohibe sont mis en placeet grs par les communauts locales de base.Des matriels de suivi et de pche (pirogues)leur ont t remis. Suite au concours sur le suivide la biodiversit, les associations gagnantes ontreu comme prix le financement de micro-projets par les fondations Mac Arthur et Jensendcembre dernier.Les 05 et 06 mars derniers, des manifestationspour promouvoir le Complexe Mangoky-Ihotryfurent ralises Morondava.

    Mangoky-Ihotry figure sur la liste des nouvelles aires protgesdepuis dcembre 2008. Situ cheval sur les rgions du Menabe et

    de lAtsimo-Andrefana, ce complexe occupe une superficie de 213 891 haet est peupl de plus de 200 000 habitants. Il possde diffrents habitats,hbergeant une multitude despces endmiques menaces

    la perle rare des zoneshumides deMadagascar

    MANGOKY IHOTRYLE COMPLEXE

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    Leau douce ne reprsente que 1 %seulement des eaux de notre plante,alors quelle garantit la vie de tousles tres vivants sur la terre. Il fautdonc donner une importanceparticulire cette ressource quifait partie des services principauxfournis par notre cosystme.

    Leau douce est une ressource particulire surnotre Terre. Vitale pour tous les organismesvivants, facteur principal contrlant le milieunaturel, aussi bien la vie animale que vgtale,elle est srement la plus importante de toutesles ressources naturelles.

    Leau douce dans toutes ses formesLeau douce assure plusieurs fonctions dansdiffrents domaines comme lagriculture etllevage, lalimentation, lnergie, la sant etlhygine ainsi que le transport.Madagascar dispose comme eaux courantesde plus de 3000 km de fleuves et de riviressitues entre 800 et 1400 m daltitude. Son rseauhydrographique est naturellement subdivis ensix grands bassins fluviaux dimportance ingalequi se subdivisent en 256 bassins. Les principauxplans deau douce stagnante sont forms

    essentiellement par les lacs continentaux et leslacs littoraux; ils occupent une superficie totaledenviron 2000 km2 sur 0,3 % du territoireavec 3 429 tendues deau libre. Concernantles eaux souterraines, la nappe phratique estlaquifre souterrain que lon rencontre faible

    profondeur et qui alimente traditionnellementles puits et les sources en eau potable. Cestla nappe la plus expose la pollution en prove-nance de la surface. Eaux douces continentalesreprsentes par les eaux de surface, les eauxsouterraines et les eaux de prcipitation constituent

    en majeure partie les zones humides.

    Scuriser leau !Assurer la disponibilit en permanence et la qualitde leau dans les endroits o les tres vivants enont besoin tout au long de leur vie sont parmiles objectifs des activits de CI actuellement.Depuis lavnement du Code de lEau,limplmentation des projets uvrant pourleau potable et lassainissement se fructifie.Toutefois, limportance de la prennisationde la source deau potable est oublie. Peudtudes sont consacres la recherche initiale

    et approfondie sur les bassins versants assurantlalimentation de cette eau.Le changement climatique, par les inondationset les scheresses qui en dcoulent, est la mena-ce qui affecte leau douce et les zones humides.La dgradation des bassins versants en amont

    peut entraner les rosions qui ont des impactssur les habitats de la biodiversit aquatique etla potabilit de leau. Dans les zones humidescontinentales en particulier, lextension de laconversion de certains marais et/ou lacs en ri-zicultures constitue un problme majeur de la

    gestion de cet cosystme.

    Richesse protgerLa scurisation en eau douce ne se limite pasau domaine de leau potable. Elle tient comptegalement de la faune et flore aquatique. Luti-lisation et lexploitation de ces ressources doiventtre durables, do limportance de lapplicationdes lois en vigueur. A linstar de la priodedouverture de la pche, des dimensions desmailles des filets de pche, la mise en uvrede lEtude dImpact Environnemental pour les

    projets affectant leau douce.La mise en place des nouvelles aires protgesdoit tenir compte de la protection des sourcesdeau disponibles afin que les communautsncessiteuses jouissent des services fournis parleau. Toutes les ressources naturelles dans leaudouce doivent tre gres convenablement faceaux diverses pressions existantes.En collaboration avec les communauts localeset diffrents partenaires, Conservation Interna-tional dploie ses efforts Nosivolo-Marolambo,dans le complexe Mangoky-Ihotry, dans le complexeMahavavy Kinkony pour scuriser leau mais aussi

    protger les richesses naturelles que ces zonesrenferment. A lexemple de ces poissons end-miques qui font la renomme de chaque rgion, le songatana pour Nosivolo, le damba pourKinkony. De nouvelles collaborations avecdautres partenaires sont en vue actuellement.

    LEAU DOUCEune ressource prcieuse

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    SCIENCE & DCOUVERTES

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    1 Le complexe Mangoky Ihotry :la perle rare des zones humidesde Madagascarpar Voninavoko Raminoarisoa (ASITY),Luciano Andriamaro

    2 Leau douce,une ressource prcieusepar Luciano Andriamaro

    3 Pteropus dans la rgion Ocan Indienpar Harison Randrianasolo,Michle Andrianarisataet Hajasoa Raoeliarivelo

    Delonix velutina etDiegodendron humbertiipar Jeremie Razafitsalama (MBG)

    4 TAMS : un modle derestauration de renommepar Jeannicq Randrianarisoa

    Corridor Ankeniheny Zahamena :de lespoir pour sa cogestionpar Hariniaina Rameson

    Le Complexe dAire Protge Mikeapar Toany (MNP)et Zo Lalaina Rakotobe

    5 Zapping

    6 Parcs Nationaux Baie de Balyet Tsingy de Namoroka :protection et gestion renforces !par Haingonirina Rajaofara

    Fikambanana Bongolava Maitso :communiquer pour reverdirBongolava et dynamiser lapopulationpar Charles Smon, Bruno Rajasperaet Hajasoa Raoeliarivelo

    36 Subventions accordes auxpartenaires depuis dcembre 09par Haingonirina Rajaofara

    7 Agir pour sauver la biodiversit -Fondation pour les Aires Protgeset la Biodiversit de Madagascarpar Mihary Randrianarivelo (FAPBM)

    8COP 15 Copenhague :REDD + : des rsolutions sont prisespar Pierrot Rakotoniaina

    A la loupe : DVD interactif MIAROpar Bruno Rajaspera

    Pteropusdans la rgion Ocan Indien

    Songadina n 05- Avril-Mai-Juin 2010

    Renard volant ou roussette, Fanihy en malgache, le genrePteropusregroupe les plus grandes chauves souris au monde.Le plus grand dans la rgion de lOcan Indien occidentale

    tant le Pteropus livingstoniidont lenvergure des ailes est de1 m 1,4 m, la taille entre 25 30 cm, le poids moyen de 700 g.Le plus petit, le Pteropus rodricensis, a une envergure de 50 90cm, une taille de 15 20 cm et un poids entre 300 350 g.La roussette se nourrit surtout de fruits et vit en groupe.Sept espces existent dans cette rgion. Trois ont le statutcritiquement en danger (CR) : Pteropus livingstonii(Comores),Pteropus rodricensis (Rodrigues) et Pteropus aldabrensis(Seychelles). Trois autres ont le statut vulnrable (VU) :Pteropus voeltzkowi(Pemba), Pteropus rufus(Madagascar)et Pteropus niger(Maurice). Pteropus seychellensis seychellensisest prsente aux Seychelles et aux Comores. Pteropus subniger,habitant Maurice autrefois, est aujourdhui teinte (Ex).

    Ces chauves-souris jouent un rle crucial dans la rgnrationdes forts. La pollinisation de certains arbres comme des

    baobabs de Madagascar dpend delles. La dissmination de graines de certaines espces darbresse fait grce aux djections en vol de ces mammifres ails frugivores.La dgradation de leurs habitats et la chasse menacent ces espces. Conservation International aappuy plusieurs initiatives pour la conservation du Pteropus. Citons la conservation du Pteropuslivingstoniiau Comores, du Pteropus rufus Madagascar, latelier hberg par Mauritian WildlifeFoundation (MWF) qui a permit de mettre en place un rseau dchange entre les partenairesspcialistes et travaillant sur ces animaux.

    PHOT

    O:BRENTSEWALL

    Delonix velutinaetDiegodendron humbertiiEndmiques de la nouvelle aireprotge dOronjia (Orangea),ces deux plantes sont emblma-

    tiques du Nord de Madagascar.Elles sont pourtant fortementmenaces par leur utilisationintensive pour la fabrication

    de pirogue et le charbonnage.

    Delonix velutina(FABACEAE)est un arbre de 10-15 m de haut

    ramification tale, tronc lisse.Ses feuilles sont composes

    bipennes. Ses fleurs sont jauneset ses fruits en gousses velues.

    Diegodendron humbertii(BIXACEAE) estun buisson ou un arbre pouvant atteindre 10 m de haut,reconnu par son inflorescence terminale fleurs roses.Ses feuilles alternes sont stipules, simples et entires.Ses fruits sont constitus de groupe de mricarpescharnus, couverts de grandes verrues.

    Oronjia est constitue en grande partie par une

    formation vgtale sche dgrade sur une surfacede 1642 ha. Des stratgies pour sa conservation ontt avances. Avec lappui financier de ConservationInternational, Missouri Botanical Garden et diffrentesparties prenantes mettent en uvre des activitsde conservation de cette fort.

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    FAUNE & FLORE SOMMAIRE

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    TAMS : un modle de restauration de renomme

    Le 12 fvrier dernier, la Rgion Alaotra Mangoro sest dmarque de la pratique couranteen matire de reboisement dans le pays. En effet, elle a adopt non seulement les techni-ques de restauration du projet Tetikasa Mampody Savoka (TAMS) mais a sensibilis leshabitants et les autorits sous sa juridiction planter des arbres autochtones.

    Si le maire dAndasibe a montr sa fiert

    dhberger le projet dans sa commune,le Directeur Gnral de lEnvironnement

    na pas manqu de complimenter limportancedu projet tous les niveaux en numrant

    les bnfices pour la biodiversit, le climatet les communauts.

    Partenaire fidle du projet TAMS depuis sa

    naissance en 2004, Conservation Internationala renouvel son engagement grce la

    participation de plusieurs dizaines de ses

    employs cette journe de restauration.Actuellement, ce projet pionnier est devenuun modle reconnu mondialement, une source

    dinspiration pour divers acteurs. Cest laseule plantation qui utilise plus dune cent

    vingtaine despces natives de la Rgion.

    De lui est n le seul guide des graines etplantules des espces autochtones existant

    dans le pays jusqu prsent. La multiplicationdu palissandre par bouture a t dcouverte

    au sein de ce projet et fut trs vite adopte parles centaines de paysans qui y participent

    ainsi que par dautres projets de restaurationou plantation despces autochtones de lile.Actuellement, un circuit touristique est en

    train dtre mis en place et serait opration-nel vers le dbut de la haute saison touristique.

    Ceci pour rpondre aux souhaits des visiteursdAndasibe de voir les modes de vie des

    communauts locales.

    Ces touristes compenseront leurs missionsde carbone par la contribution la plan-

    tation dun nombre quivalent despcesautochtones.

    Corridor Ankeniheny Zahamena : de lespoirpour sa cogestion

    A part les quelques proprits prives et des forts gres par des contrats de location-grance,les sites de Transfert de gestion constituent la majeure partie des units locales de gestionde la Reserve forestire du Corridor Ankeniheny Zahamena

    Une centaine de communauts locales de base se sont regroupes au sein de 6 fdrationspour la mise en uvre de la cogestion de cette Reserve forestire. La capacit aussi bienorganisationnelle que technique de ces structures de base varie lgrement dune association une autre. Celles de la partie ouest sont plus avances par rapport celles de lest, ceci est expliqu

    par lenclavement plus pouss de ces derniers. Des renforcements de capacit ont t dispenssaux membres de bureau de ces fdrations, qui vont par la suite assurer une formation en cascadepour les communauts locales de base membres. La prsence de ces fdrations comme structuredencadrement locale des communauts locales de base a veill le dynamisme de ces derniersqui se sont dcids prendre en main la gestion de leur site. Ils nont besoin que dun coup depousse pour avancer.

    Le ComplexedAire Protge Mikea

    Localis dans la Rgion dAtsimo Andrefana,dans les districts de Morombe et de ToliaraII, le Complexe dAire Protge Mikea est

    localis entre le fleuve Mangoky au nord,le fleuve Manombo au sud, la RN9 lestet le canal de Mozambique louest.La fort des Mikea est rpute de par sadiversit biologique que par lendmismedes espces (Microgale jensae, Macrotarsomyspetteri, Pyxis arachnodes brygoo, Furciferantemena, Liohidium chabaudi, Uratelonischimaera, Monias benschii, Alluaudiopsismarinierana). Elle est caractrise parla prsence des Mikea, peuple vivant endpendance de ses ressources naturelles.

    Autrefois, la zone Mikea couvrait unesuperficie de lordre de 700 000 ha dont558 870 ha recouverts par une fort denseet sche, srie Dalbergia, Commiphora,Hildegardia.Durant les annes 1980, cette fort a subiune dgradation due la culture du massur brlis et dans les annes 1990,cette dforestation sest aggrave par desexploitations commerciales illicites commela production de charbon de bois et lacollecte de bois de charpente.Grce lappui financier de ConservationInternational, de la Banque mondiale et duGlobal Environment Facility mis en uvrepar le Programme des Nations Unies pour leDveloppement, le Complexe Mikea a reuun statut de protection temporaire en avril2007. Sa superficie est de 371 340 ha dont184 630 ha pour le Parc National entour par186 710 ha daire protge communautaire.Le peuple Mikea a bnfici dun plan desauvegarde dment valid par la populationet les bailleurs de fonds.Depuis 2005, Madagascar National Parks

    (MNP) gre le Parc National Mikea. LeComplexe dAire Protge est en co-gestionavec les Partenaires comme le FikambananaMiaro ny Ala Mikea (FIMAMI) et les orga-nisations paysannes dans les 15 communesaux alentours.

    Songadina n 05- Avril-Mai-Juin 20104

    ACTIVITS

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    n3E VALUATION MARINE DANS LE NORD EST DE MADAGASCARUne quipe de neuf experts malgaches et internationaux issues de Conservation International, de CordioEast Africa, de Stanford University, du Centre National de Recherche Environnemental de Madagascar,de Wildlife Conservation Society Madagascar, de lUniversit de Floride est partie explore le nord-estde Madagascar, de la baie dAmbodivahibe jusqu Vohmar, du 27 mars au 16 avril. Mettre en videncela richesse de la biodiversit marine, collecter des donnes sur la biodiversit afin de planifier les activitsde conservation, identifier les sites prioritaires marins, analyser ltat des rcifs, valuer la vulnrabilit de

    la biodiversit marine face aux manifestations du changement climatique, amliorer les changes entre lesscientifiques malgaches et les experts internationaux sont les objectifs de cette mission. Cest la troisimevaluation rapide en milieu marin organise par Conservation International Madagascar.

    nFOZA ORANA FOREVER ?Une campagne de sensibilisation pour limiter linvasionde lcrevisse Procambarus aleni(foza orana) a t meneen fvrier par lquipe du Dpartement de BiologieAnimale de lUniversit dAntananarivo et CI suivantquatre axes diffrents : lEst, lOuest, le Sud et le Centre.Les techniciens de CI ont eu loccasion de suivre lacampagne sur laxe sud dAmoroni Mania, VatovavyFitovinany et Haute Matsiatra. Ces rgions hbergentdj le Foza orana comme Ilaka Est, Ambositra,Fandriana, Fianarantsoa II, Ambalavao et Iarintsena.Des sensibilisations savrent indispensables pourlutter contre cette espce prdatrice et fatale aussi bienpour lconomie que pour le bien-tre de la nature.

    nACCORD DE COPENHAGUE : MADAGASCAR SIGNATAIREMadagascar est lun des 122 pays (un chiffre qui volue) qui sassocie laccord de Copenhague, lequelveut stabiliser la concentration des gaz effet de serre dans latmosphre un niveau prvoyant unaccroissement de temprature global infrieur 2 C. Madagascar a soumis au CNUCC (Convention cadredes Nations Unies sur le Changement climatique) des propositions dactions appropries lattnuationet demande un appui financier de la communaut mondiale, y compris sur REDD+ (Rduction desEmissions issues de la Dforestation et de la Dgradation).

    nATELIER INTERNATIONAL SUR LE GODROKA Conservation du Prolemur simus en danger critique : ce que nous savons maintenant, ce que nous avons

    besoin de savoir et les stratgies de conservation potentielles : tel est le thme de la runion techniqueinternationale sur la conservation du Godroka qui sest tenue du 26 au 28 Janvier 2010 Antananarivo.Les participants issus de six nations ont pu discuter des populations au nord et au sud de la rivire Mangoroet de la population captive mondiale. 20 recommandations ont t produites. Un Groupe de travail surla conservation du Prolemur a vu le jour.

    nPOUR LA CONSERVATION DE LANKARATRALatelier organis par la Rgion de Vakinankaratra etla Direction rgionale de Vakinankaratra, avec lappuide Conservation International Ambatolampy du10 au 12 Fvrier 2010 sest intress la conservationet la gestion durable du massif forestier dAnkaratra.Vu sa richesse en biodiversit et limportance desservices cologiques quil offre, ce site est identifi

    prioritaire pour devenir une nouvelle aire protge.Le Mantidactylus paulianiet Boophis williamsi,deux amphibiens endmiques trs menacs etclasss critiquement en danger selon IUCN,y sont rencontrs.

    n2010 : ANNE INTERNATIONALEDE LA BIODIVERSIT2010 est dclare par lAssemble Gnrale des NationsUnies comme Anne Internationale de la Biodiversit.Madagascar, reconnue pour sa richesse en biodiversit,clbrera cette anne travers diffrentes activits organisespar les diffrents organismes et entits. La clbrationofficielle de la Journe Mondiale de la Biodiversit

    se fera Antananarivo du 22 au 25 mai 2010.

    nJOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDESMadagascar a clbr la Journe Mondiale des Zoneshumides le 02 fvrier 2010 Tsarasaotra, Antananarivo.

    Le thme tant Prendre soin des Zones Humides, unerponse aux changements climatiques . En partenariatavec lAmicale des Etudiants en Didactique/Action,Conservation International a anim la journe pardes jeux destins aux lves des coles environnantes.Une visite du lieu a permis aux invits de mieuxconnaitre lhistoire de ce site Ramsar priv mais aussises richesses en biodiversit, en particulier enoiseaux deaux douces.

    nCORRIDOR ANKENIHENY ZAHAMENA :DES PEACE CORPS POUR APPUYER LES

    FDRATIONS DES VONDRONOLONA IFOTONY

    Dans le cadre de la gestion de lAire Protge

    Ankeniheny Zahamena, les fdrations jouent unrle important dans le renforcement de capacitdes VOI membres. Trois volontaires du corps de lapaix sont engags pour appuyer les deux fdrationsdans le district de Moramanga : Melissa Rheinfieldet Leticia Alvarez avec la fdration MIARADIA etRyan Marsh avec la fdration VAHATRINIALA.

    nDIDY BNFICIE DES PACTESDE CONSERVATIONLe site de Didy comprenant 8 communautsayant renouvel leur transfert de gestion, bnficieactuellement des financements travers lapproche pactes de conservation grce au ConservationStewardship Program de CI. Ces pactes concernant

    les forts villageoises en priphrie du noyau durde la rserve du CAZ ont t signs en dcembre 2009entre CI et les 8 communauts locales de base.

    nCOMPLEXE RAMENA : FMI, PILIERDE LA GESTION COMMUNAUTAIREDES RESSOURCES MARINESLassociation de pcheurs Fikambananny MpanjonoIvovona (FMI), a reu de CI des matriels depche et un renforcement de capacit de gestion.De cette association de 30 membres sappuiela gestion des ressources marines dIvovona,village limitrophe dAmbodivahibe Antsiranana.FMI suit lapplication rigoureuse du Dina, une rgle

    communautaire, et essaie de maitriser lintrusiondes pcheurs voisins utilisant le Ragiragy ,une senne de plage petite maille et la techniquede pche Serisery dans leur zone de pche.Ces pratiques affectent en effet les ressources marines.

    nSEYCHELLES : LA MAREAUX COCHONS, UN DES PLUS PETITSSITES RAMSAR DU MONDELa Mare aux Cochons, une partie du Parc Nationalde Morne Seychellois, a t rcemment class siteRamsar et figure parmi les plus petits sites Ramsardu monde avec une superficie de 0,315 ha

    nSEYCHELLES : TUDESSUR DES AMPHIBIENS MENACESGrce au financement de CI Madagascar, NatureSeychelles a ralis une tude sur lvaluation du statutde conservation des quatre espces damphibiensglobalement menaces dans la famille endmiquede Sooglossidae. Les espces habitent les deux les,Silhouette et Mah.

    En chiffres

    nLa liste des 25 primates en prils

    dans le monde en 2008-2010 a tpubli dans le rapport biennal laborpar les experts en la matire. Prs delamoiti des 634 primates dans lemonde est actuellement menace.

    n5 de ces primates en prils sont deslmuriens de Madagascar : le grand hapa-lmur (Prolemur simus), le lmurien

    collier blanc (Eulemur cinereiceps),le lmurien aux yeux bleus (Eulemur

    flavifrons), le lpilemur du Nord(Lepilemur septentrionalis) et le propithquesoyeux (Propithecus candidus).

    Songadina n 05- Avril-Mai-Juin 2010 5

    ZAPPING

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    Parcs NationauxBaie de BalyetTsingy de NamorokaPROTECTION ET GESTIONRENFORCES !

    Une vedette rapide de 60 CV avec en rserveun moteur de 25 CV, deux motos de 200 CC,auxquels sajoutent quatre GPS et douze vlos

    tout terrain : tels ont t les quipements dots

    par CI pour renforcer la protection et lagestion du Parc National Baie de Baly - Tsingyde Namoroka, dans le cadre de la Conventionde subvention avec Madagascar NationalParks (MNP).Grace la vedette rapide, toute la Baie ainsique la cte ouest longeant le Parc se trouventainsi mieux surveilles des actions des tra-fiquants des tortues Angonoky (Astrochelysyniphora), les patrouilles et interventions encollaboration avec la brigade mixte peuventtre menes trs rapidement.Outre ceci, la surveillance et le contrle des

    deux parcs ainsi que lentretien des postes de

    garde qui servent dabri aux agents du Parc,aux VaomieranNy Ala et aux Comits deVigilance se trouvent ainsi renforces. Il en estde mme pour lentretien des limites externesdes Parcs et celles du noyau dur.De ce partenariat CI/MNP, on note la conso-lidation du partenariat local entre la Directiondes Parcs Baie de Baly - Tsingy de Namoroka,le Comit dOrientation et de Soutien de lAireProtge (COSAP), la PlateForme de Soalala,les Fokontany de la Commune de Soalala,et les autorits locales, pour une meilleureprotection et gestion de ces deux parcs.

    Le Fikambanana Bongolava Maitso (FBM)est devenu une rference en matire decommunication et de sensibilisation auniveau local actuellement !

    Cr en 2005 par une Plate-Forme pour laGestion du Corridor Bongolava la recher-che de solutions face aux diverses pressionsanthropiques sur les ressources naturellesde Bongolava, cette association opre PortBerg et Mampikony. Bnficiant de lappuifinancier de CI, cette association constitue de20 membres adopte pour objectifs la rductionde la pauvret en milieu rural travers la valori-

    sation des services cologiques du corridor,la protection et la restauration du corridorforestier de Bongolava.La communication de proximit relative laprotection du corridor forestier de Bongolava

    fait la renomme de cette association, amenant lamise en place de structure relais appeles ClubBongolava Maitso ou CBM au niveau local.Actuellement, la FBM sactive sur le terrainpour redynamiser et renforcer la capacit desCBM en gestion durable du corridor, poursensibiliser la population sur le changementclimatique et sur le changement de comportementface aux ressources naturelles.

    La communication pour la mise en place desUnits de Gestion (UG) de la rserve deBongolava et de ses futurs gestionnaires estune de ses priorits pour cette anne.

    FIKAMBANANA BONGOLAVA MAITSOCommuniquer pour reverdir Bongolava et dynamiser la population

    36 SUBVENTIONS ACCORDEES AUX PARTENAIRES DEPUIS DECEMBRE 09

    Douze subventions pour les organisations communautaires de base,

    16 pour les actions lies la gestion des Nouvelles Aires Protges

    (communication, renforcement de capacits, laboration de plan

    daffaires), 07 pour les partenaires uvrant dune manire scientifique

    dans la recherche sur les espces, 01 pour permettre la participation

    dun responsable la 15e confrence des Parties CITES Qatar :

    telle a t la rpartition des 36 subventions que CI a accordes aux

    partenaires depuis Dcembre 2009. Le cot total de ces subventions

    slve 959.011.396 MGA. Parmi les partenaires ayant bnfici

    de ces subventions, on peut citer, entre autres, une association des

    pcheurs Ivovona (Complexe Ramena), les Vondronolona Ifotony

    de Maroseranana Brickaville et de Vondrozo, lassociation

    Ny Tanintsika (partenaires-relais de CI pour le programme Node au COFFAV), le Fikambanana Bongolava Maitso, le Centre Valbio

    pour le projet Tropical Ecology Assessment and Monitoring , Mauritian Wildlife Foundation, MATE, Royal Botanic Garden-Kew,

    Association des Mdia dAntsiranana.

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    NOS PARTENAIRES

    Songadina n 05- Avril-Mai-Juin 2010

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    Deux nouveauxfinancements en 2010Cette anne, la Fondation a financ des airesprotges partir des revenus de son capital.Les heureux bnficiaires sont le Parc Nationalde Masoala et le Complexe MahavavyKinkony. Les deux nouvelles conventionsde financement, dun montant respectif de

    168 500 dollars et 61 500 dollars, viennentdtre signes en fvrier/mars 2010.

    Le Parc National MasoalaMasoala, complexe daires protges terrestreet marine de 230 000 ha, a t rendu tristementclbre par lexploitation illgale de bois derose durant lanne 2009. La Fondation adcid de soutenir la conservation durablede ce patrimoine naturel mondial et decontribuer la protection de sa biodiversit travers la rduction de lexploitation de

    bois prcieux (bois de rose, bois dbne).Lobjectif tant daider progressivement le Parc atteindre une autonomie financire pourassurer sa prennisation.La communaut locale simpliquera dansla gestion du parc grce de nombreusesactivits, des microprojets et des transfertsde gestion. Ce qui diminuera la dpendancede la population locale sur les ressourcesnaturelles et donc de rduire les pressionsanthropiques sur la biodiversit exceptionnelle,tels le vari roux (Varecia variegata rubra),

    la plante carnivore (Nepenthes masoalensis),des palmiers (Dypsis pachyramea, Dypsis moorei),la tortue cailles (Eretmochelys imbricata),laigle serpentaire (Eutriorchis astur), la gre-nouille tomate (Dyscophus antongilii), le hibourouge (Tyto soumagnei), etc.

    Le Complexe Mahavavy KinkonyLe Complexe Mahavavy Kinkony qui prsenteune varit remarquable dcosystmes terrestreset aquatiques dune superficie de 268 236 ha,est la premire nouvelle aire protge (NAP)finance par la Fondation. Il est gr par

    Asity Madagascar, une association malagasyaffilie Birdlife International. Le finance-

    ment de la Fondation servira la rductiondes pressions exerces par les communautslocales sur les ressources naturelles, la crationdactivits gnratrices de revenus et au suivides menaces qui psent sur le site, lhabitatnaturel et les espces.Le site recense 100 % des oiseaux de lOuest,tels le Gravelot de Madagascar, le RledOlivier et lAigle pcheur de MadagascarHaliaeetus vociferoides. Mahavavy-Kinkony,cest aussi des poissons (Paretroplus dambabe,Paratilapia polleni, Paretroplus petiti), des

    reptiles (Erymnochelys madagascariensis ouGrande Tortue deau douce), des lmuriens(Propithecus verreauxi coronatus, Hapalemur

    griseus occidentalis) et des plantes (Eugeniasakalavarum, Borassus madagascariensis).

    7 aires protges finances, soit805 000 haDepuis Juin 2007, la Fondation finance cinqparcs nationaux - Andringitra, Ankarafantsika,Kirindy Mite, Marojejy et Tsimanampetsotsasur un sinking fund issu de la conversion de

    la dette allemande slevant 425.000 Eurospar an jusquen 2020.Avec le financement du parc national Masoalaet du Complexe Mahavavy Kinkony en 2010,le nombre daires protges finances est port 7, soit un total de prs de 805 000 ha !

    FONDATIONPOURLESAIRESPROTGESETDELA BIODIVERSITDEMADAGASCARAGIRPOURSAUVERLA BIODIVERSIT

    2010 est dclare par lAssemble Gnrale des Nations Unies commeAnne Internationale de la Biodiversit (AIB).A cette occasion, faisons connaissance de la Fondation pour les AiresProtges et la Biodiversit de Madagascar (FAPBM).

    La plus importante

    Fondation dAfrique pourles Aires Protges

    Reconnue dutilit publique, la FAPBM a tfonde en 2005 par lEtat malgache, le WWFet CI. Sa mission est dapporter un appui laconservation de la biodiversit Madagascar parla promotion et le financement de lexpan-sion, de la cration, de la protection et de lavalorisation des aires protges.Dans la foule, dautres bailleurs ont apport leurcontribution : lIDA (Banque Mondiale) et leGouvernement franais (AFD, FFEM), mais aussides donateurs individuels. Le capital scuris dela Fondation slve aujourdhui 35 millions dedollars (dont 22 millions de dollars effectivementencaisss), faisant delle la plus grande Fondationenvironnementale en Afrique. Avec dautrescontributions en cours de ngociation (GEF,KFW et GCF), le pari de la Fondation est quasi-assur : mobiliser un capital de 50 millions dedollars dici 2012 !

    La Fondationcomprend un ConseildAdministrationcompos essentiellementde personnalits dela socit civile et dusecteur priv malgache.Si le Conseil dfinitles orientations strat-giques de la Fondation,la Direction Excutiveen assure la gestionoprationnelle.Pour mener bien

    sa mission, la Fondation investit son capital(endowment fund) sur les marchs financiers etutilise les revenus pour financer les aires protges.

    Les donateurs peuvent aussi lui confier des fondsdamortissement (sinking fund) qui seront dcaisssprogressivement sur une priode dfinie au profitdune ou de plusieurs aires protges queles donateurs auront choisies.

    7

    IN FOCUS

    Songadina n 05- Avril-Mai-Juin 2010

  • 7/27/2019 Songadina numro 005 - Avril-Mai-Juin 2010 (Conservation International)

    8/8

    Si vous connaissezLe nom de cette espce, envoyezvos rponses avant le 10 mai 2010 [email protected] gagnant recevra le livre Birds ofthe Indian Ocean Islands .

    Et bravo VololomboahangyRANDRIANJAFYqui a gagnle livre Ny amphibia sy reptilia aniMadagasikara . Rponse du jeu deSongadina 4 : Brookesia superciliaris .

    B U L L E T I N T R I M E S T R I E L

    N 05 - Avril-Mai-Juin 2010

    Rdactrice en chef

    Hajasoa Raoeliarivelo

    Comit de rdaction

    Lon Rajaobelina

    Sahondra Rajoelina

    James MacKinnon

    Pierrot Rakotoniaina

    Michle Andrianarisata

    Haingo Nirina Rajaofara

    Bruno Rajaspera

    Photographes

    Mamonjy Razafindrakoto

    Bruno Rajaspera

    Brent Sewall

    Jeremie RazafitsalamaFAPBM

    Johnson Rakotoniaina

    Luciano Andriamaro

    Harison Randrianasolo

    Madagascar National Parks

    Zo Lalaina Rakotobe

    Alain Andriamamonjisoa

    Toky Rasolofoarimanana

    Maquette :

    Carambole - 22 207 40

    Songadinaest une publication

    de Conservation

    International

    Explorer Business Park,

    Batiment C2 Ankorondrano,

    Antananarivo Madagascar

    e-mail :

    [email protected]@conservation.org

    www.conservation.org

    Un DVD interactif intitul Appui la Mise en Place duSystme des Aires Protges deMadagascar a t confectionnpour prsenter les ralisations duprojet MIARO de 2004 2009.

    Ce projet est le fruit dun par-

    tenariat entre ConservationInternational, WWF, WCS etMadagascar National Parks,financ par USAID pour dvelopperet tendre le rseau des aires pro-

    tges et renforcer la gestion desparcs et reserves existantes.Les ralisations de ce projet sontregroupes suivant les diffrentsmodules de rsultats, savoir : Le maintien et ltablissementdes liens cologiques par la miseen place daires protges ;

    Lamlioration de lefficacitde lamnagement des zones deconservation par la productiondoutils de gestion adquats ; Lappui aux activits de con-

    servation du rseau MadagascarNational Parks ; Le dveloppement de mcanismesde financement durable de la bio-diversit et des aires protges.

    Ce DVD regroupe les documentsrelatifs au cadre rglementaire du

    SAPM, les manuels et guidespour les divers outils de crationet de gestion des aires protges,ainsi que des rapports de travauxde consultances et dateliers.

    A la Loupe : DVD interactif MIARO

    COP 15 Copenhague : REDD +, des rsolutions sont prises

    Si la confrence sur le change-ment climatique Copenhaguena pas abouti aux rsultatsattendus, des rsolutions sur

    REDD+ ont t prises lors decette 15e confrence des partiessur le changement climatique.

    Ladoption des orientations mtho-dologique pour les activits relatives la rduction des missions degaz rsultant des dboisements etde la dgradation des forts, durle de la conservation, de la gestiondurable des forts et du renforcementdes stocks de carbone forestiersdans les pays en dveloppement,

    de la reconnaissance de limpor-tance de limplication des com-munauts locales dans le processusREDD+ sont parmi ces rsultats.

    Sur le plan financier, 3,5 milliardsUSD sont disponibles jusquen2012. Mais le fonctionnementdu mcanisme financier resteencore dfinir, que ce soit parle fonds publics qu travers lessources fondes sur le march.Ce financement sera prvu pourle dmarrage rapide de REDD+pour les pays en voie de dvelop-pement. Madagascar a ses prioritsen matire de REDD+. A partle renforcement de la capacit

    nationale, la finalisation de la RPP(Readiness Preparation Proposal),une proposition du plan de prpa-ration de REDD+ est en cours.

    Ce plan dfinit les actions entre-prendre dans llaboration de lastratgie nationale qui fait lobjetde demande de financement auxbailleurs de fonds.Des expriences sur REDD+ surle terrain tels que dans les CorridorsdAnkeniheny Zahamena et deFandriana-Vondrozo mritent aussidtre continues, renforces, valorises.Les acquis de ces projets contri-buent au dveloppement de notrestratgie nationale sur REDD+.

    Agenda

    nRandrianasolo H. et al.(2009) Dfinir lvaluationbiologique rapide (RAP) :Outil scientifique fondamental

    dans le processus de crationdune aire protge.Pages 185-204 in P. Triplet,editor. Manuel de gestiondes aires protges dAfriquefrancophone. Awely, Paris.http://www.awely.org/images/stories/Docutheque/Fr/Pdf/2-3la%20programmation.pdf

    nRogers H.M. et al. (2010)Prioritizing key biodiversityareas in Madagascar by includingdata on human pressure and

    ecosystem services. Landscape andUrban Planning. doi:10.1016/j.landurbplan.2010.02.002

    nUSAID (2010) Conservationde la Biodiversit Madagascar -un recueil des articles. 74pp

    Publications22 mai :

    Journe Mondiale

    de la Biodiversit.

    Thme :

    Biodiversit etDveloppement

    5 juin :Journe mondiale

    de lEnvironnement.

    Thme : Many

    Species. One Planet.

    One Future

    8 juin :Journe Mondiale

    de lOcan.

    Thme : Nosocans : opportu-

    nits et dfis

    22 juin :20e anniversaire de

    CI Madagascar

    8

    EN SAVOIR PLUS

    Songadina n 05 - Avril-Mai-Juin 2010