DELEGATION SYNDICALE NATIONALE ONATRA

Arrestation des syndicalistes de la Société Commerciale des Transports et des Ports « SCTP » (Ex.ONATRA)

Les camarades : AGBAYO André vital, Président de la Délégation Syndicale Nationale de la SCTP

(Ex.ONATRA). MUKULUNGUZU Puis, Vice – Président LINO METIKWIZA Olivier, Délégué Syndical/Services Généraux YILU YILU, Délégué Syndical du Port de Kinshasa

Ont été arrêtés le jeudi 07 Avril 2011 et conduit au cachot au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe au moment où avec l'autorisation des représentants de l'employeur particulièrement le Directeur des ressources humaines, le bureau national de la délégation syndicale devait s'adresser aux travailleurs pour la levée de l'arrêt de travail et des résultats des négociations qui ont eu lieu sous la conciliation de l'Inspecteur Général du Travail.

Ces camarades ont été arrêtés sur plainte de l’employeur, l’ADG de l’ONATRA suite aux revendications des travailleurs qui réclamaient les arrières de leurs salaires (3 mois à Kinshasa et 24 mois à l’intérieur sur l’axe fleuve et Kasaï) ainsi que le réajustement de l’indemnité de transport suivant l’arrêté du Gouverneur de la Ville de Kinshasa fixant les trajets et prix des transports dont les négociations avaient abouti au niveau de l’Inspection Générale du Travail.

Les camarades LINO METIKWIZA Olivier et YILU YILU sont déjà transférés à la prison centrale de MAKALA depuis le samedi 09 Avril courant. L’ensemble des travailleurs s’inquiètent de leurs conditions de détention et surtout de leur état de santé dont nous n’avons des nouvelles. Les autres camarades délégués syndicaux sont encore recherchés par la police et seront certainement écroués à la prison centrale de MAKALA une fois rattrapés.

Ils sont poursuivis pour la défense des droits syndicaux des travailleurs que l’employeur de la SCTP (EX. ONATRA) bafoue depuis plusieurs années.Par cet appel pathétique nous sollicitons la solidarité de différents syndicats des organisations de droit de l’homme ainsi que les hommes de bonne volonté épris de paix et des justices pour la libération des camarades en état d’arrestation d’une part et la fin de poursuite par l’employeur, la police et la justice d’autre part car ils défendent une cause juste.

Nous devons faire savoir que l’employeur à mis tous les moyens et tout en œuvre pour museler les syndicalistes afin de fragiliser l’action syndicale et priver les travailleurs de leurs droits fondamentaux et syndicaux spécialement ceux édictés par les conventions 87, 98 et 135 de l’OIT.

SOS SOS SOS SOS SOS SOS SOS SOS SOS SOS SOS SOS SOS SOS