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FORUM AFRISANTÉ 2017 ROYAUME DU MAROC Sous l’égide du Ministère de la Santé Rapport Post-Événement FAS 2017

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Royaume du maRocSous l’égide du Ministère de la Santé

Rapport Post-Événement FAS 2017

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L’étabLissement de soins au cœur de la réforme des systèmes de santé africainsCette 4° édition du Forum AFRISANTE, lieu privilégié de rencontres entre professionnels et acteurs de la santé au sens le plus large, a répondu aux attentes de tous, en termes de débats, d’intérêt des conférences, de rayonnement et de participation avec les 23 pays représentés.

Dans la continuité des forums précédents, cette édition 2017 a été appréhendée autour de 3 grands thèmes qui se sont recoupés tout au long de ces 2 journées.

Tout d’abord celui très stratégique de la mise en perspective des différentes visions gouvernementales pour répondre aux besoins de santé des populations (en termes d’accessibilité, par la construction de nouveau centre de soins, accessibilité pour les zones rurales, accessibilité dans la prise en charge, sans oublier les synergies à développer entre le publique et le privé).

Dans son allocution inaugurale, le Dr Khalid Zinjari, directeur régional, représentant le ministère de la santé du Maroc a présenté un bilan 2012-2016 des réalisations du ministère, articulées autour de 80 textes de loi. On retiendra la généralisation du Ramed aux plus démunis, la couverture universelle, l’AMO, le développement du concept d’hopital mobile pour les zones enclavées, dont ceux des FAR, les projets de télé-médecines, la politique du médicament…

Avec tout le brio qu’on lui connait, le Pr Heikel a ensuite introduit l’executive roundtable en dressant un panorama exhaustif de la santé en Afrique et de ses principaux enjeux dans le contexte du tournant décisif, d’un taux élevé de croissance économique et sociale. L’Afrique subsaharienne, avec 12 % de la population mondiale, ne représente que 1% des dépenses mondiales de santé, donc un financement insuffisant et inéquitable. Il a évoqué le besoin de 550 000 lits supplémentaires d’ici à dix ans, un marché porteur qui devra concilier les financements possibles des bailleurs et les fonds propres des États avec ce clin d’œil « ce n’est pas la maladie qui va nous tuer mais sa facture ». Puis il a terminé sur les atouts du Maroc (institutions, expertises publiques et privées, PPP) autour du concept de plateforme sanitaire, un « HUB » sanitaire entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen Orient.

Dans son allocution, SE Mme Fernande Ndjengbot, ministre de la santé de la République Centrafricaine, a particulièrement insisté sur le nœud du problème que constitue la recherche de financement. La difficulté du dialogue avec le ministère des finances est pour elle un manque de vision stratégique dans la mesure où le secteur de la santé correspond à un large secteur économique et devrait être considéré comme un investissement et pas seulement comme une dépense.

La délégation du ministère de la santé du Sénégal, représenté par le Dr Bineta Sene a choisi de compléter le panorama en revenant sur les objectifs du Millénaire pour le Développement. Tout d’abord, de bonnes réponses ont pu être apportées dans la lutte contre le paludisme (OMD 6) ainsi que dans la réduction de la mortalité infantile des enfants de moins de cinq ans (OMD 4), même si beaucoup reste à faire dont l’amélioration de la santé maternelle. Quant aux entraves rencontrées, ont été citées la gestion déficiente des ressources humaines, des médicaments et des technologies médicales, des systèmes d’information et de gestion des données peu performants, des prestations de services inefficaces et à faible productivité, ainsi que des problème de gouvernance. Tout cela dans un contexte de faible mobilisation des financements, de gaspillage des ressources (20 à 40%) et de dépendance excessive aux paiements directs (> 40 % des DTS).

Inscrite dans le plan Sénégal émergent (PSE), la couverture sanitaire universelle (CSU) se veut une réponse pour améliorer l’offre de santé en quantité, en qualité et en équité, pour réduire les risques financiers (ex : Assurance Maladie Universelle) et pour limiter les autres risques ( déterminants sociaux, géographiques, etc…).

En Tunisie, dans un contexte de changements démographiques, socio-économiques et environnementaux, la nouvelle Constitution (01/2014) reconnait au citoyen le droit à la santé et à la couverture sociale. Le Pr Nebiha

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Borsali Falfoul, directrice générale de la santé au ministère a présenté dans le détail, le diagnostic du système actuel et les 8 chantiers qui doivent répondre aux attentes des citoyens et à la réalisation des ODD dont la CSU d’ici 2030. Là encore, on retiendra l’axe primordial de la prévention, la valorisation de la santé comme investissement économique et surtout une politique du médicament très aboutie, autant de sujets qui ont fait l’objets de nombreuses questions et d’un débat animé avec l’auditoire : déficit RH, détournement de compétence formé par le public au profit du privé, concurrence déloyale privé/public, niveau de soins, etc…

Dans une présentation particulièrement pertinente, le Dr Florence Veber (AP/HP) a fait le point des partenariats hospitaliers de la France avec l’Afrique sub-saharienne sous l’angle des avantages et des limites sur l’amélioration de l’offre de soins. Certes, à travers la carte qui a été présentée, on a pu constater que de nombreux hôpitaux sont jumelés avec des hôpitaux français mais souvent à l’initiative de liens interpersonnels et sous forme de volontariat dans l’esprit du compagnonnage « citoyen du monde », avec des échange de savoir-faire au niveau individuel. Mais ce mode de fonctionnement est difficile à inscrire dans la durée car les thématiques médicales sont ciblées et il n’y a pas de réelle évaluation des autorités, ni françaises, ni africaines. Très clairement, ces partenariats ont peu d’impact sur l’amélioration de l’offre de soins car ils ne peuvent remplacer une politique hospitalière cohérente. Ont ensuite été exposés les prérequis d’une politique de santé, d’une politique hospitalière et ceux d’un hôpital moderne et performant.

Prérequis d’une politique de santé : gouvernance forte ( budget conséquent, légitimité, CMU..), approvisionnements réguliers et accessible en médicaments et dispositifs médicaux, réforme hospitalière lisible et sur le long terme.

Prérequis d’une politique hospitalière : carte sanitaire, évolution du statut de la fonction publique hospitalière (à rattacher au ministère de la santé et non à celui de la fonction publique), autonomie de gestion des établissements…

Prérequis d’un hôpital moderne et performant indépendamment de sa taille : plateau médicotechnique performant (imagerie, biologie, bloc opératoire, réanimation), du personnel compétent en nombre suffisant, des fonctions transversales indispensables.

Le 2° grand Theme a porté sur les différents déterminants de la performance des établissements de santé : enjeux de gouvernance, de politique RH santé, de compétences médicales, de formation, d’accès aux médicaments

Les débats ont montré combien cette notion était complexe et perçue très différemment selon les interlocuteurs. Cependant un constat unanime s’est imposé : les médecins sont peu impliqués dans la gestion alors qu’ils savent être très critiques à son égard. Pour le Pr Chefchaouni du Maroc, il n’y a pas de spécificité africaine car les déterminants de la performance sont identiques dans tous les pays ; mais comme l’importance de chaque déterminant dépend de la culture et de la maturité du système de santé, c’est la mesure de la performance qui doit être différente. Ainsi tout référentiel de performance doit être établi par chaque pays en fonction de ses objectifs stratégiques, de ses priorités et de ses ressources.

La contribution de Mr Mamady Sissoko, ancien manager des hopitaux, a porté sur les résultats d’une enquête dans les établissements de santé du Mali qui a porté sur les moyens de production, les processus, les résultats des soins et la satisfaction des usagers.

Le faible taux de satisfaction de la qualité des soins (49%) a mis en évidence les manques de performances suivants : faible disponibilité des examens de laboratoire et d’imagerie médicale, la non-conformité des commodités des salles d’hospitalisation, la non adéquation du processus d’hygiène hospitalière, du processus de prise en charge des urgences et du processus de maintenance des équipements.

Ainsi, la vision du Mali pour une meilleure gouvernance des hôpitaux et une performance de qualité doit passer par une meilleure autonomie du manager dans les prises de décision, la révision du statut fonctionnaires des agents de la santé, la professionnalisation du rôle des administrateurs et une définition claire de compétences managériales à chaque niveau de responsabilité.

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Pour la Tunisie, une meilleure gouvernance du système de santé doit s’articuler autour de 3 axes : coopération, formation et recherche. L’objectif est de renforcer les compétences administratives aux différents niveaux par des sessions de formation, des stages à l’étranger, des participations aux congrès et workshops scientifiques, des échanges d’expériences et de compétences. Tout cela souligne l’importance d’établir des relations de partenariat et de coopération avec des structures et des organismes similaires de pays étrangers.

Pour attirer des investisseurs et des banques, le représentant d’un fond d’investissement a mis en avant la nécessité d’avoir une approche régionale, de valoriser l’idée de regroupement de médecins pour aller vers des cliniques plus grandes et plus multidisciplinaires et d’aller vers une séparation de la gestion entre les murs d’un côté et la partie médicale de l’autre à l’instar de ce qui se fait dans l’hotellerie. Cette approche d’une nouvelle gouvernance a entrainé quelques réactions vives de la salle relançant le débat public/privé, investisseurs médecins et non médecins, avantages donnés à certains investisseurs étrangers (terrain et exonération diverses)….

Le focus très intéressant sur le positionnement de l’industrie pharmaceutique au sein de l’économie de la santé a permis de rappeler toute son importance économique sachant qu’en Afrique 80% des médicaments sont importés et 20% fabriqué en local. Le retour d’expérience sur la politique du médicament au Maroc présenté par le président de l’AMIP, a mis en évidence la force d’un éco-système pluriel (2/3 de fabrication locale) répondant à l’enjeu de sécurité sanitaire, à l’accessibilité géographique, à la maitrise des tarifs (les génériques) à la moindre dépendance aux importations, à un meilleur contrôle national (qualité et prix).

Pour le LEMM (les entreprises du médicament au Maroc), qui opère dans 32 pays depuis 10 ans, l’industrie est prête à opérer en Afrique pour répondre à ses besoins spécifiques et aux futures pathologies. Une approche régionale intégrant les PPP a toute sa raison d’être en particulier pour répondre aux défis du coût de la R&D et pour lutter contre la contrefaçon.

Enfin, le 3° thème, celui de l’e-santé (révolution digitale, nouvelles technologies médicales, télé-médecine, objets connectés..) a fait l’objet de présentations très denses et a répondu aux attentes d’un auditoire particulièrement attentif et prêt à rêver d’un nouveau modèle pouvant permettre un saut de génération, plus efficace et plus économique et répondre à des besoins qui iraient de la prévention, à la production de soins puis au suivi ultérieur des patients à domicile. Pour Mr Temsamani, expert auprès de la Berd, cette vision de « l’hopital numérique à l’hopital étendu » est inéluctable. Selon lui, d’ici à 2020, les gouvernements vont déployer des plans de e-santé intégrant les usages de la télémédecine.

Pour le Dr Etienne, président de MIS, la médecine 3.0 est un modèle de mise en perspective de l’extraordinaire potentiel des technologies médicales et de la révolution digitale. Il y a là des solutions pour diminuer les flux en amont de l’hôpital, pour améliorer la prévention, pour désenclaver les zones de désertification, pour améliorer les flux intra hospitaliers, pour améliorer la formation et la régulation médicale ainsi que le suivi post-hospitalier.

Pour les 3 intervenants les bénéfices attendus seront donc bien aux 4 niveaux suivants: celui des autorités de santé (amélioration de la santé des populations et maitrise des couts), les directions des hôpitaux ( amélioration et efficience du service rendu, recueil des données avec les objets connectés, et traçabilité), les professionnels de santé (épidémiologie en temps réel, formation, partage des données, gain de temps….), les patients (meilleurs accès aux soins, sécurité accrue, insertion dans la boucle de décision).

Puis l’Hôpital Universitaire International Cheikh Khalifa de Casablanca a présenté son expérience et ses orientations vers l’hôpital numérique avec l’éviction progressive des supports matériels et la dématérialisation complète.

On retiendra des nombreuses questions qui ont suivies et des réponses apportées que le médecin reste au centre du dispositif !

Lors de la séance consacrée à la gestion des déchets médicaux, il a été rappelé que les établissements de

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soins sont des lieux de risques pouvant causer un préjudice au patient mais aussi aux soignants, aux visiteurs voire à la population. Par exemple, chaque année, 16 milliards d’injections sont effectuées dans le monde mais toutes les aiguilles et les seringues usagées ne sont pas correctement éliminées.

Le Sénégal et le Maroc ont présenté dans le détail leurs problématiques dont il ressort que la gestion appropriée des DMP doit s’inscrire dans une démarche d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, s’appuyant sur une politique d’hygiène adaptée, une réglementation adéquate et des moyens humains, matériel et financiers suffisants. Puis ont été présentées des solutions industrielles concrètes et parfaitement opérationnelles, garantissant le respect et la préservation de l’environnement dans un contexte mondial d’engagement en matière de développement durable..

Les débats sur la problématique des Ressources Humaines, déterminant essentiel de la performance des établissements de soins, a été d’une grande densité avec un large état des lieux des RH de santé en Afrique. Ce thème largement transnational à mis en évidence les enjeux d’une stratégie de formation à l’échelle régionale pour répondre à la mobilité des étudiants en médecine, à l’harmonisation des programmes et à la construction de structure de formation par le biais des PPP.

En conclusion, une grande convergence des constats, des analyses et des défis à relever ressort de ce 4° AFRISANTE. Les axes stratégiques sont clairement identifiés mais les enjeux financiers restent énormes, comme l’ont montré, entre autre, les appels à projet qui ont été présentés (Sénégal, Burkina, Niger, Congo-Brazzaville, République Centrafricaine).

On retiendra la grande maturité de ce Forum, par la qualité des intervenants, la cohérence des thèmes, l’implication et l’engagement des participants, sans oublier la multiplicité des prises de contact grâce l’innovation apportée par l’application « Whova ».

Cette synthèse ne pouvant se substituer à la richesse des débats, les présentations ayant reçues l’accord des intervenants sont disponibles sur la plateforme de i-conférences pour vous permettre de retrouver en détail les sujets présentés.

synthèse

* Pour télécharger les présentations de cette édition, visitez www.i-conferences.org

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Ce fut un forum très riche, varié et marquant. Merci pour votre accueil, votre professionnalisme et le choix du thème. Toutes les conférences sont d’une qualité excellentes et les organisateurs et animateurs d’un niveau professionnel et humain hors norme. Au prochain forum Inchallah et mille merci.

Pr. Nebiha Borsali FalfoulDirectrice Générale de la Santé

Ministère de la Santé, Tunisie

Je voudrai par ces quelques mots adresser aux organisateurs les remerciements de la République du Congo pour nous avons fait l’honneur de présenter le Centre Hospitalier de Brazzaville. …vous devez continuer à travailler pour le maintien de cette plateforme d’échanges et du niveau d’intervention des panelistes. Soyez rassurés du soutien du Congo lors des prochaines éditions.

Gisèle ambieroDirectrice du CHU de Brazzaville

République du Congo

Au nom de la délégation du Niger, je réitère mes remerciements pour l’invitation au forum Afrisanté 2017 et toutes mes félicitations pour la qualité de l’organisation.

dr Hamidou oum Ramatou Ganda Directrice de l’Organisation des Soins,Ministère de la Santé Publique, Niger

Merci pour ces moments d’échanges fructueux sur des préoccupations communes partagées. Merci pour les moments de convivialité en toute cordialité.

mohamadou Guélaye SallProfesseur de Pédiatrie

UCAD, Sénégal

Merci à tous les participants et intervenants d’Afrisanté 2017. Depuis 3 ans MIS est présent à ce grand rendez-vous de l’Afrique. Les enjeux, les besoins, les attentes de la Santé en Afrique sont tels que l’on peut féliciter les organisateur d’avoir réussi le challenge de coordonner les attentes et même permettez-moi…les égos…Merci d’avoir permis d’aborder beau-coup de sujets majeurs ! a nous de poursuivre les pistes de réflexions annoncées…..Avec le recul Afrisanté 2017 est une réussite pour la dynamique, le bouillonnement des initiatives, les succès annoncés afin d’apporter la santé à ceux qui n’y ont pas ou pas assez d’accès ! A l’année prochaine.

michel FrainDirecteur Marketing et Communication

Medical Intelligence Service, France

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Loïc etiennePrésident, Medical Intelligence Service,France

dr. Binèta Séne DGS, Ministère de la Santé et de l’ActionSociale, Sénégal

abdou diopExecutive PartnerMazars, Maroc

Khalid ZenjariDirecteur RégionalMinistère de la Santé, Maroc

Hicham Belkassem TemsamaniExpert auprès de la BERDCEO, HBT, France

Brahim GuessousDirecteur AssociéCDG Capital, Maroc

Pr. Nebiha Borsali FalfoulDirectrice Générale de la SantéMinistère de la Santé, Tunisie

Florence VeberDirectrice de la Délégation aux RelationsInternationales, AP-HP, France

ayman cheikh-LahlouCEO, Cooper Pharma Président, AMIP, Maroc

Pr. abdelmajid SaouraPrésident Directeur GénéralPolyclinique Internationale de Rabat, Maroc

mehdi LahrichiDirecteur AssociéMcKinsey, Maroc

dr. Saad chaachoDirecteur des Systèmes d’InformationHôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid, Maroc

Francis LopezExpert ConsultantFLC, France

dr. ahmed BoudakDirecteur des hôpitaux et des soins ambulatoires, Ministère de la Santé, Maroc

dr. mustapha ouzouhou,ONG Yenda

S.e Fernande NdjengbotMinistre de la Santé Publique, des Affaires Socialesde la Promotion du Genre et de l’Action Humanitaire République Centrafricaine

dr. Ndeye Ndella Ndiaye KonatéCoordonnateur Programme National Qualité Ministère de la Santé et de l’Action Sociale - Sénégal

cédric Tavernier Président Directeur GénéralIMAGE, France

Tintignac PhilippeCEOAfrique Telecom, France

dr. Samuel opoko Gyamfi,ONG Yenda

mamady SissokoManagers Des HôpitauxMinistère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Mali

Pr. Redouane SamlaliDirecteurClinique le Littoral, Maroc

myriem TamimySecrétaire GénéralLes Entreprises du Médicament au Maroc

Pr. mohamed Khaled Choulli, PrésidentONG Yenda, Maroc

Jeff SqualliPrésidentEcodas, France

Pr. Jaafar Heikel Président, INISAN, Maroc

Pr. al mountacer charif chefchaouniGestionnaire hospitalieret expert International, Maroc

Karim BendhaouPrésidentMerck Group NW Africa, Maroc

Henry aussavyPrésidentForum AfriSanté 2017

P

intervenants

Pr. Isakha dialloDirecteurConvergence Santé, Sénégal

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La séance inaugurale a été marquée par la présence des Ministères de la santé de la région.

Des délégations en provenance du Mali, de la République Centrafricaine, de la Tunisie, du Niger, du Burkina Faso, du Maroc … ont contribué à enrichir le débat de cette 4ème

édition.

250 participants représentant 23 pays ont pris partaux travaux de cette édition 2017 du Forum Afrisanté

fas en images

Séances plénières et innovation sessions

intervenants

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Espace b2b, déjeuners & dîner de gala

L’espace B2B, les déjeuners de Networking ainsi que le dîner VIP du FAS 2017 ont permis aux particpants d’échanger, de débattre et de nouer des partenariats dans un cadre convivial.

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...et la presse en parle!

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...et la presse en parle!

«Les établissements de soin dans les pays africains né-cessitent des financements

accrus. Malheureusement, les ministères des finances n’en sont pas convaincus». C’est le constat établi par Fernande Ndjengbot, ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la population de la République Centrafricaine lors de la 4e édition du forum Afrisanté qui s’est tenu les 1er et 2 mars à Marrakech sous le thème : «L’établissement de soins au cœur de la réforme des systèmes de santé africains». L’investissement des Etats africains dans le secteur de la santé ne répond pas aux at-tentes des populations. Pour-tant, les dépenses de santé des Africains poursuivent leur trend haussier dans le conti-nent au milliard d’habitants.

D’après une étude du cabi-net Mckinsey & Company, la dépense des Africains dans le secteur de la santé en 2015 est estimée à 125 milliards de dollars. Elle est en hausse de 7% par rapport à celle de 2010 où elle était établie

à 103 milliards de dollars. Même la capacité litière et l’effectif du corps médical ont connu une forte croissance dans certains pays africains. Dans l’échantillon choisi par le cabinet, englobant 6 pays d’Afrique, à savoir le Ghana, l’Egypte, le Maroc, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Nigéria, le nombre de lits est passé de 390 000 en

Santé : les investissements sont encore insuffisants dans beaucoup de pays africainsn La capacité litière et l’effectif du corps médical sont en forte croissance dans certains pays mais les besoins sont énormes n Les experts soulignent la nécessité pour le continent d’avoir des centres hospitaliers innovants pour faire face à la transition épidémiologique.

gaspillées dans ces structures de soins. Aujourd’hui encore, l’Etat sénégalais alloue moins de 15% de son budget au secteur de la santé, soit 44 dollars/tête.

Parmi les solutions préconi-sées, on peut citer la révision de la carte sanitaire, l’accrois-sement de la productivité et l’amélioration de l’accès aux médicaments. La mise en place de la mutualisation, d’initiatives de gratuité et d’un plan d’urgence pour les soins de santé aidera égale-ment à atteindre les objectifs du millénaire pour le déve-loppement.

Dans ce cadre, en Afrique subsaharienne, les Etats se sont engagés à réduire drastiquement les épidé-mies comme c’est le cas du paludisme au Sénégal qui est tombé à 33% au niveau national. Au même moment, une transition épidémio-logique est déjà amorcée. Aujourd’hui, les maladies in-fectieuses et chroniques aug-mentent en Afrique à cause des changements de modes de vie des populations. D’où la nécessité de la création de structures de soins adaptées et la formation de ressources humaines qualifiées.

Toutefois, il n’est pas utile de suivre les modèles euro-péens où les grands hôpitaux

2005 à 522 000 en 2015. Le nombre de médecins est, lui, estimé à 440 000 en 2015. Ce qui équivaut à 201 000 médecins qui se sont ajou-tés en 5 ans. Mais le marché africain de la santé reste tou-tefois immature. Le potentiel de croissance est encore élevé et les besoins sont criards. L’Afrique ne compte que 3% des effectifs de santé au ni-veau mondial et le continent a besoin de créer 550 000 lits supplémentaires dans 10 ans.

20 à 40% des ressources gaspillées dans les structures de soins

Comme solution, les pro-fessionnels préconisent la création de partenariats pu-blic-privé. «L’Etat seul n’est pas en mesure de développer le secteur», déclare la ministre de la santé centrafricaine. En attendant, dans un pays comme le Sénégal, les centres de santé qui reçoivent 80% des patients continuent à re-cevoir des financements mi-nimes. Selon Bineta Sène, di-recteur général de la santé au Sénégal, ces centres souffrent d’insuffisance dans la gestion des ressources humaines, de faiblesse de la réponse secto-rielle, d’inégalités sociales et d’utilisation inefficiente des ressources. On note que 20 à 40% des ressources sont

souffrent de faibles taux d’oc-cupation comme c’est le cas des hôpitaux de Paris. «Nous cherchons à diminuer nos lits, rassembler ainsi 2 hôpitaux et développer la chirurgie ambula-toire», déclare Florence Veber, directrice de la délégation aux relations internationales de l’assistance publique des hô-pitaux de Paris France. Pour diminuer les coûts, l’Etat et les investisseurs créent doré-navant des hôpitaux d’une capacité de 1 000 lits au lieu de 1 600 lits centrés sur le patient. Et pour subvenir à la demande, les professionnels recommandent le recours à la chirurgie ambulatoire.

Des cliniques privées marocaines à la rescousse des pays subsahariens

En Afrique, vu l’éloigne-ment des hôpitaux et l’épar-pillement des populations, les établissements de santé garderont forcément les malades plus longtemps. Ce qui permettra d’augmenter les taux d’occupation. Du moins, c’est l’ambition des centres hospitaliers africains. Un investissement accru reste tout de même nécessaire. Et pour cause, dans un échan-tillon de 22 pays africains, la capacité litière est estimée à 1 lit pour 10 000 habitants. Selon Montassir Chefchaou-ni, chirurgien et gestionnaire du CHU Ibn Sina, on assiste encore à un mode de stan-dardisation des hôpitaux dans le continent, du type des hôpitaux français des années 1970, alors que nous avons besoin de structures hospitalières innovantes. En l’absence de structures adap-tées, des cliniques privées, notamment marocaines, prennent le relais pour ac-cueillir les patients africains. Elles se sont positionnées sur un créneau porteur en atten-dant une réelle mise à niveau des structures hospitalières africaines et une couverture médicale élargie n

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20 La Vie éco – Vendredi 10 mars 2017Suivez-nous sur acebook.com/lavieeco L’info continue sur lavieeco.com

E-santé : une opportunité pour l’AfriqueL’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans les systèmes de santé est une opportunité historique pour les pays africains. Et ce, pour la simple raison que les TIC n’engagent pas de lourds investissements. Une entreprise française, Medical Intelligence Service, a développé un dispositif de télémédecine permettant de réaliser un diagnostic du patient.Utilisée par un infirmier ou un pharmacien, la machine peut réaliser jusqu’à 700 diagnostics. Ce dispositif est dédié aux zones qui pâtissent de l’absence de médecins. Ces mallettes ne se substitueront pas aux médecins, mais aideront à diagnostiquer les maladies et à trier les patients pour diminuer les temps d’attente dans les centres de soin. Selon Loïc Etienne, PDG de Medical intelligence service, 20 mallettes devraient être disponibles dans les centres de santé ou les dispensaires notamment dans les zones enclavées de l’Atlas au Maroc et 20 supplémentaires au Sénégal. Encore faut-il trouver des moyens de financement de ces acquisitions grâce aux PPP, aux banques ou simplement à des donateurs. La mallette coûte entre 1500 et 2000 euros/unité n

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Echanger, optimiser … pour plus d’éfficacité :le crédo du Forum AfrisantéPlusieurs rendez-vous devenus annuels permettent désormais aux professionnels de santé du conti-nent de se rencontrer et d’échanger. Les principaux (par le nombre, la diversité et la qualité des partici-pants) se tiennent au Maroc.Le plus connu - dont la 4ème édition s’est tenue à Marrakech en mars 2017 - est sans doute le Forum Afrisanté, sous l’égide du Ministère marocain de la Santé. Sur deux journées denses, 25 intervenants délivrent des contributions qui offrent des regards croisés, souvent interpellateurs, aux 200 participants venus de plus de 20 pays. La plupart sont effectivement originaires d’Afrique, mais la force des partena-riats établis, souvent historiques, la recherche de débouchés commerciaux nouveaux ou la volonté de partager des «best practices» éprouvées ailleurs, conduisent également d’autres nationalités - notam-ment européennes - à rejoindre l’événement.La santé est un vaste domaine où se croisent nombre de professions. De la programmation stratégique à la réalisation effective d’une intervention dans ce domaine, voire à son fonctionnement, bien des experts et des professionnels de santé vont intervenir, interagir parfois… ou se succéder sans jamais se rencontrer. Les décideurs institutionnels et politiques jouent aussi leur rôle, souvent décisif. Toutes ces compétences, ces savoir-faire, ces volontés, dialoguent au sein du Forum Afrisanté.Les interventions et prises de parole attestent que les lectures, parfois contradictoires, des probléma-tiques posées à tous ou presque, bien souvent dans des termes voisins, s’expriment ici avec la volonté de dégager des solutions opérationnelles synonymes de progrès et de partager des réflexions pour l’avenir qui fassent avancer la noble cause de la santé publique dans les pays du continent. Contraints par les logiques financières, affaiblis par la fuite des cerveaux, limités par les difficultés économiques des populations, les responsables des systèmes de santé et les professionnels affrontent partout des contextes compliqués où les priorités ne sont pas obligatoirement ce qu’elles devraient être.Néanmoins, chaque nouveau Forum Afrisanté marque les progrès accomplis, les étapes franchies, les succès rencontrés, et ouvre des perspectives nouvelles.Au delà des frontières et nationalités, on dialogue de plus en plus de Région à Région, ce qui n’est pas sans conforter l’évolution constitutionnelle marocaine avec l’instauration du principe de Régionalisation avancée.Ce grand brassage annuel de métiers, de responsabilités et de nationalités souligne aussi davantage à chaque édition à quel point la problématique majeure reste bien le grand écart à maîtriser entre les impératifs financiers et l’imperium moral de la santé publique. Si la santé n’a pas de prix… il y aura grand intérêt à ce que l’on trouve les chemins pour en optimiser le coût.Et ça, précisément, c’est bien l’objectif du Forum Afrisanté.

Article de la rédaction de la Revue Oriental.ma

Echanger, optimiser … pour plus d’éfficacité :le crédo du Forum AfrisantéPlusieurs rendez-vous devenus annuels permettent désormais aux professionnels de santé du conti-nent de se rencontrer et d’échanger. Les principaux (par le nombre, la diversité et la qualité des partici-pants) se tiennent au Maroc.Le plus connu - dont la 4ème édition s’est tenue à Marrakech en mars 2017 - est sans doute le Forum Afrisanté, sous l’égide du Ministère marocain de la Santé. Sur deux journées denses, 25 intervenants délivrent des contributions qui offrent des regards croisés, souvent interpellateurs, aux 200 participants venus de plus de 20 pays. La plupart sont effectivement originaires d’Afrique, mais la force des partena-riats établis, souvent historiques, la recherche de débouchés commerciaux nouveaux ou la volonté de partager des «best practices» éprouvées ailleurs, conduisent également d’autres nationalités - notam-ment européennes - à rejoindre l’événement.La santé est un vaste domaine où se croisent nombre de professions. De la programmation stratégique à la réalisation effective d’une intervention dans ce domaine, voire à son fonctionnement, bien des experts et des professionnels de santé vont intervenir, interagir parfois… ou se succéder sans jamais se rencontrer. Les décideurs institutionnels et politiques jouent aussi leur rôle, souvent décisif. Toutes ces compétences, ces savoir-faire, ces volontés, dialoguent au sein du Forum Afrisanté.Les interventions et prises de parole attestent que les lectures, parfois contradictoires, des probléma-tiques posées à tous ou presque, bien souvent dans des termes voisins, s’expriment ici avec la volonté de dégager des solutions opérationnelles synonymes de progrès et de partager des réflexions pour l’avenir qui fassent avancer la noble cause de la santé publique dans les pays du continent. Contraints par les logiques financières, affaiblis par la fuite des cerveaux, limités par les difficultés économiques des populations, les responsables des systèmes de santé et les professionnels affrontent partout des contextes compliqués où les priorités ne sont pas obligatoirement ce qu’elles devraient être.Néanmoins, chaque nouveau Forum Afrisanté marque les progrès accomplis, les étapes franchies, les succès rencontrés, et ouvre des perspectives nouvelles.Au delà des frontières et nationalités, on dialogue de plus en plus de Région à Région, ce qui n’est pas sans conforter l’évolution constitutionnelle marocaine avec l’instauration du principe de Régionalisation avancée.Ce grand brassage annuel de métiers, de responsabilités et de nationalités souligne aussi davantage à chaque édition à quel point la problématique majeure reste bien le grand écart à maîtriser entre les impératifs financiers et l’imperium moral de la santé publique. Si la santé n’a pas de prix… il y aura grand intérêt à ce que l’on trouve les chemins pour en optimiser le coût.Et ça, précisément, c’est bien l’objectif du Forum Afrisanté.

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Le maroc dispose des potentialités requises pour devenir un hub sa-nitaire en afrique (directeur régional de la santé à marrakech)

Marrakech 01/03/2017 (MAP), Le Maroc dispose de l’ensemble des potentialités requises pour devenir un hub sanitaire en Afrique a indiqué mercredi, à Marrakech, le Directeur régional de la santé à Marrakech, Khalid Zen-jari.«Grâce à ses potentialités humaines et technologiques, le Maroc peut se positionner en tant qu’un hub sanitaire en Afrique, un continent en plein croissance et dont la population a besoin de soins de qualité pour mener une vie décente», a relevé M. Zenjari qui s’exprimait à l’ouverture de la 4ème édition du Forum Afrisanté (FAS), qui se tient les 1 et 2 mars à Marrakech, sous le thème «L’Etablissement de soin au cœur de la réforme des systèmes de santé africains».Il a de même noté que cette rencontre constitue une occasion idoine pour promouvoir les échanges avec les pays du contient dans le domaine de la santé, en s’informant sur les bonnes pratiques et les expériences réus-sies dans le domaine.Même son de cloche chez l’expert du management sanitaire et président du comité scientifique du Forum, Haikal Jaafar, qui a signalé que le Maroc constitue un acteur de la santé en Afrique, un continent qui a besoin d’au moins 550.000 lits supplémentaires d’ici à dix ans.«Le Maroc pourra être une plateforme sanitaire du Nord au Sud de la méditerranée et un relai européen. L’idée est de créer un «HUB» sanitaire entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen Orient», a-t-il estimé, ajoutant que le Royaume dispose d’atouts énormes par ses institutions et ses expertises publiques et privées.Et de préciser que le Partenariat public privé, constitue une stratégie à développer pour la prévention, les infras-tructures, les médicaments et les ressources humaines.Pour sa part, la directrice générale de la Santé, en Tunisie, Nebiha Borsali Falfoul, a présenté les grandes lignes de la réforme de santé en Tunisie, soulignant que son pays, en plein transition socio-économique et épidémiolo-gique, s’est attelé à la réalisation des objectifs du développement durable de manière à assurer un meilleur état de santé et de bien-être pour la population, à travers notamment 8 chantiers pour le développement du système de sanitaire.De son côté, la représentante de la Santé et de l’Action Sociale au Sénégal, Dr. Bineta Sène, s’est félicitée de l’expérience marocaine dans le domaine de la Santé, appelant à investir en l’infrastructure sanitaire du continent qui constitue un passage irréversible pour sa promotion socioéconomique.Organisé par i-conférences, sous l’égide du ministère de la Santé, le Forum «Afrisanté», qui constitue un évé-nement régional du secteur de la santé en Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale offre une plateforme de débat horizontal loin des préoccupations technico-médicales qui dominent les congrès de spécialistes tournés principa-lement vers les problématiques des pays du Nord.Cette édition prévoit une séance focus sur le positionnement de l’industrie pharmaceutique au sein de la dyna-mique naissante des systèmes de santé, outre une séance d’appels à projets, en présence d’une dizaine de pays à savoir, Tchad, Guinée-Conakry, Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Tunisie.

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appel à marrakech pour le renforcement des plateformes sanitaires en afrique pour des soins de qualité

Marrakech 03/03/2017 (MAP), Les participants à la 4ème édition du Forum Afrisanté (FAS) ont plaidé, jeudi à Marrakech, pour le renforcement des plateformes sanitaires en Afrique de manière à garantir des soins de qualité pour l’ensemble de la population du continent.Lors d’une séance consacrée à des appels de projets organisée lors de la clôture du Forum, des responsables et experts de santé en Afrique ont présenté leurs programmes d’investissement dans les établissements de soins, en mettant l’accent sur les déterminants de la performance des établissements de santé à travers notamment une bonne gouvernance sanitaire et des équipements technologiques médicaux de qualité. S’exprimant à cette occasion, la représentante du ministère de la Santé et de l’Action Sociale au Sénégal, Dr. Bineta Sène, a fait savoir que le forum a constitué, deux jours durant, une plateforme propice pour fructifier l’échange autour des expériences réussies dans le domaine de la santé au niveau des pays du nord et du sud de l’Afrique. Elle a, à cet effet, souligné que les pays du continent, qui ont pratiquement les mêmes préoccupations, sont appelés à garantir des services de soins de qualité, en mettant l’accent sur la nécessité de garantir une meilleure gestion des ressources humaines et du corps médical au niveau du continent, de manière à atteindre une cou-verture sanitaire universelle dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Mme Sène n’a pas manqué de se féliciter des exploits considérables enregistrés par le continent dans la lutte contre les maladies infectieuses, relevant toutefois la nécessité de consolider les efforts pour la lutte contre les maladies émergentes dont le diabète, l’hypertension artérielle et le cancer.«Aujourd’hui il faut véritablement lutter contre les maladies émergentes et chroniques sans pour autant relâcher les efforts fournis pour la lutte contre les maladies infectieuses», a appelé la responsable africaine de santé. Organisé, les 1 et 2 mars, par i-conférences, sous l’égide du ministère de la Santé, le Forum «Afrisanté», consti-tue un événement régional du secteur de la santé en Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale et offre une plate-forme de débat horizontal loin des préoccupations technico-médicales qui dominent les congrès de spécialistes tournés principalement vers les problématiques des pays du Nord. Cette édition inscrite sous le thème «L’établissement de soin au cœur de la réforme des systèmes de santé africains», a consacré une séance focus sur le positionnement de l’industrie pharmaceutique au sein de la dyna-mique naissante des systèmes de santé avec la participation d’une dizaine de pays africains à savoir, le Tchad, la Guinée-Conakry, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine et la Tunisie.

NA---BR.

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télémédecine : l’opportunité pour l’afrique d’optimiser le rendement de son personnel de santé

Alors que le continent africain reste à la traîne en termes d’importance quantitatif de son personnel de santé, 1 médecin pour 10 000 habitants, la télémédecine s’avère désormais une opportunité pour optimiser le rendement du personnel de santé. C’est ce qui ressort de la 4e édition du Forum Afrisanté qui s’est achevé à Marrakech le 2 mars dernier.

La santé reste un des défis majeurs pour les politiques africaines. S’exprimant sur cette question, le professeur Abdelmadjid Saoura et panéliste lors de cette quatrième édition du Forum Afrisanté qui s’est tenu les 1 et 2 mars dernier à Marrakech, évoque un manque criant de personnel de la santé. Une situation due à la croissance importante de la population africaine qui ne forme que 20 000 médecins par année. Le président directeur géné-ral de la polyclinique internationale met en cause la lourdeur des procédures, le nombre de médecins ainsi que celui des lits disponibles. Un lit pour 10 000 habitants et un médecin pour 10 000 habitants, les chiffres en croire le professeur, seraient catastrophiques sur l’étendue du territoire africain.

Les ressources disponibles peuvent toutefois être utilisées à bon escient grâce aux nouvelles technologies, référence faite à la télémédecine évoquée plusieurs fois au cours de ce forum. Hicham Belkassem, ‎Healthcare Consultant, International Business Adviser - ‎EBRD, assure que les nouvelles technologies ouvrent la voie à de nouveaux soins avec des équipes médicales à distance. Le fait permet un partage de la même compétence au sein d’un même pays et peut être déployé au niveau régional. Précisons que cela nécessite la mise en place des moyens technologiques nécessaires ainsi que l’arrivée d’une législation favorable à cet état de chose. De l’avis des experts cette pratique permet à un médecin camerounais de répondre à un besoin au Maroc et vice versa.

Hicham Belkassem appelle à déployer le numérique au niveau du plateau technique, ce qui va contribuer à optimiser, pour le moins, l’usage des lits. A noter que dans le contexte africain, un lit est pour 10 000 habitants. L’Afrique peut compter sur d’autres pratiques expérimentées sous d’autres cieux pour atténuer le déficit de son personnel et le manque de structures hospitaliers. C’est le cas de la téléconsultation, la téléassistance, la télé-diagnostique, la téléexpertise, la télésurveillance, la régulation médicale, autant de pratiques qui vont permettre d’opérer le tri des patients à distance afin de retenir seulement les cas nécessitant une hospitalisation. A ce pro-pos Etienne Loïc recommande de faire de l’innovation, affirmant que « la transformation est inéluctable, elle est nécessaire » pour faire face au nombre de patients sans cesse croissant. Précisons à ce propos que la télémé-decine permet de faire le maillage de vastes territoires allant jusqu’à 500 km. Quoi de mieux dans une Afrique où un médecin est au service de 10 000 habitants.

La télémédecine : une option pouvant parer la désertification médicale

Grâce à la télémédecine la problématique de la désertification médicale devrait être régulée. La relation entre le médecin et le patient peut être assurée, cela même si le coût pour la mise en place d’un dispositif pouvant assurer ces services est de l’ordre de 75 000 euros et que ces discussions télématiques ne permettent pas une certaine traçabilité entre le médecin et le patient. Etienne Loïc soutient précise que cette forme de médecine restent alternative mais ne sauraient remplacer le médecin.

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Le président de Médical Intelligence Service met en garde contre les risques liés à la dérive des objets connec-tés qui pourront communiquer entre eux bientôt ainsi que contre la cybercriminalité qui constitue un danger, pour le moins grave. Les rançons se chiffrent en millions de dollars ! « La télémédecine est une formidable avancée mais il faut que nous en maîtrisions les tenants et les aboutissants », affirme Etienne Loïc.

Le Cardiopad d’arthur ZanG, inventeur camerounais

Plus tôt au cours de l’année 2014 c’est l’invention camerounaise du Cardio Pad, par Arthur ZANG, ingénieur informaticien, qui a permis de révolutionner la médecine dans le monde. Une vraie bouffée d’énergie pour le continent africain qui souffre d’un manque criant de cardiologues. Au Cameroun on compte une cinquantaine pour une population dépassant la barre de 20 millions d’habitants. Grâce à cet appareil tactile les consultations de patients souffrant de pathologies cardiaques peuvent se faire à distance, suite à quoi un rendez-vous est accordé au patient si cela est nécessaire.

Les initiatives en tout cas se sont multipliées ces dernières années pour pallier au manque de médecins et de personnels de la santé. Mais il faut dire que le défi est loin d’être fini dans un continent qui connait une augmen-tation de sa population de 30 millions d’hommes toutes les années. Onésiphore NEMBE/Afrique Progrès Maga-zine

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4éme Forum afrisanté 2017: Quel type d’établissement de santé en afrique demain ?S.E.M.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO , Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise , près le Royaume du Maroc , à la tête d’une délégation de la Mission Diplomatique Gabonaise , est présent à ce Forum Afrisanté 2017, qui , dans sa quatrième édition , se tient, cette année dans la ville de Marrakech. Avec pour thé-matique principale « l’établissement de soin au cœur de la réforme des systèmes de santé africains ». L’événement voit la participation de plus de 200 experts, et praticiens venus d’Afrique et d’un peu partout, à travers le monde. Plusieurs intervenants de rang mondial et de différents pays africains devraient tenir des conférences qui oscilleront entre impératifs de la bonne gouvernance et les problèmes et contraintes des inves-tissements publics et privés. Plusieurs questions devraient, en effet, pouvoir être débattues :

Quel établissement de soin pour demain en Afrique ?Quelles stratégies pour améliorer l’accessibilité, la qualité des soins et faire face aux défis de la transition épidé-miologique ?Gouvernance, compétences médicales, répartition régionale…quels sont les vrais enjeux ?Quelle analyse faire du cadre légal et contractuel pour réaliser et exploiter des établissements de soin ? Com-ment capitaliser sur l’infrastructure sanitaire existante ?Quelles synergies créer entre le publique et le privé ?Comment profiter du potentiel des technologies médicales et de la révolution digitale ? Autant d’interrogation qui renseignent sur les grands axes de ce quatrième forum africain dédié aux systèmes de santé en Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale. Selon les organisateurs, ce conclave important qui se veut « un forum de débat horizontal loin des préoccupations technico-médicales, qui dominent les congrès de spécialistes tournés principalement vers les problématiques des pays du Nord », entend imprégner aux efforts des gouver-nants, « cette vision horizontale des systèmes de santé africains, qui a souvent manqué et nous considérons l’approche nécessaire et capable de soutenir les politiques et les efforts des décideurs africains pour apporter des réponses pragmatiques aux défis de la santé ».

En marge de cette 4ème édition, les organisateurs prévoient , également , une séance d’appels à projets, en présence de plusieurs pays africains . Assurément , cette édition promet d’être une réelle plateforme B2B de débats et d’échanges entre gouvernements, professionnels et opérateurs du secteur, organismes de financement et de coopération, experts internationaux, fournisseurs de solutions et de matériel, ainsi que toutes les parties prenantes au développement du secteur de la santé dans la région.

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Ambassade du Gabon au MarocAmbassade - Haute Représentation de la République

Gabonaise au Royaume du Maroc

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Forum afrisanté : coup d’envoi des travaux à marrakech de la 4e édition Jusqu’à demain, représentants des ministères de la santé Africains, experts et praticiens sont réunis à Mar-rakech. . Cette 4e édition du Forum Afrisanté a pour thème «l’Établissement de soin au cœur de la réforme des systèmes de santé africains».Cet événement régional du secteur de la santé en Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale, est un forum de débat horizontal loin des préoccupations technico-médicales qui dominent les congrès de spécialistes tournés principa-lement vers les problématiques des pays du Nord.«FAS 2017» est l’occasion pour les leaders africains et internationaux d’échanger autour des déterminants de la performance des hôpitaux, du rôle de la gouvernance ainsi que du potentiel des technologies médicales.Par ailleurs, cette édition prévoit une séance focus sur le positionnement de l’industrie pharmaceutique au sein de la dynamique naissante des systèmes de santé.En marge de cette 4e édition sera organisée une séance d’appels à projets, en présence d’une dizaine de pays africains.Le forum Afrisanté est un événement initié par i-conférences, organisateur de forums B2B en Afrique du Nord du Centre et de l’Ouest, sous l’égide du ministère de la Santé et en partenariat avec 2M.

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«Le seCteUR de La santé CentRaFRiCain attend Les inVestisseURs maRoCains»Après la guerre civile traversée par la Centrafrique, le secteur de la santé essaie de se remettre en marche, mais les défis sont immenses. Dans cette interview, Fernande Ndjengbot, la ministre centrafricaine de la Santé fait le point sur la situation et invite les investisseurs marocains à aller ouvrir des cliniques privées dans son pays.

Les Inspirations ÉCO : Quel est l’objet de votre déplacement au Maroc ?Fernande Ndjengbot : J’ai participé au Forum Afrisanté à Marrakech et j’en ai profité également pour avoir des discussions avec les autorités marocaines afin de préparer une réunion des ministres africains de la Santé qui aura lieu en avril prochain.

Comment se porte le secteur de la santé en Centrafrique ?Nous sommes en phase de relèvement après la crise que nous avons traversée. Ainsi, nous invitons toutes les bonnes volontés à venir nous appuyer pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés. Durant la crise, les infrastructures ont été détruites soit totalement ou partiellement. Nous sommes en train de les réhabili-ter et de les équiper. C’est une tâche très importante.

En termes d’épidémiologie, quelle est aujourd’hui la situation ? Ce sont toujours les maladies les plus classiques qui prévalent, notamment le paludisme, la tuberculose, ainsi que le VIH. Chez les enfants aussi, ce sont les maladies classiques, telle la diarrhée, qui prédominent. Vous savez, il est très difficile de traverser une crise semblable à celle que nous avons connue, sans que cela ne laisse des séquelles. Tous les piliers de notre système de santé se sont effondrés. Nous avons également des problèmes d’approvisionnement en médicaments. Le système de santé a besoin d’être soutenu afin que nous puissions donner des soins de qualité à notre population.

Quelles mesures ont-elles été prises par le gouvernement centrafricain pour faire face à cette situation ? Nous avons décidé de prendre le problème à bras le corps et de relever le système de santé du pays à travers ses 6 piliers, dont notamment les infrastructures, les médicaments et l’information sanitaire que nous devons maîtriser. Si nous parvenons à rétablir ces piliers, le système pourra se remettre en marche.

De quel soutien avez-vous besoin de la part de pays comme le Maroc ?La coopération dans le domaine de la santé entre le Maroc et la République Centrafricaine est une vieille coopé-ration. Notre grand hôpital, à savoir le Centre hospitalier de Bangui est en train d’être rénové par le Maroc. À tra-vers cette coopération, nous aimerions que le Maroc nous appuie à le réhabiliter, mais aussi à la rééquiper. Nous allons également étudier les moyens de développer la coopération afin que le Maroc nous appuie en ressources humaines, car c’est l’une des faiblesses de notre système de santé. Nous n’avons pas assez de ressources humaines pour soutenir le système de santé. Nous pouvons donc voir avec le Maroc afin d’avoir des médecins marocains sur place, le temps que nous formions de nouvelles compétences pour renforcer l’effectif existant. Des étudiants centrafricains sont formés au Maroc, mais ce que nous voulons aujourd’hui, c’est augmenter cette quantité afin de combler le déficit.

Vous prévoyez de participer à une réunion des ministres africains de la santé à Casablanca en avril. De quoi allez-vous discuter ?

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Nous parlerons de deux problématiques. D’une part, nous discuterons des maladies infectieuses, dont l’hépa-tite C et d’autre part de l’approvisionnement en médicaments. Le Maroc nous a montrés qu’il a l’expertise pour pouvoir accompagner ses pays frères africains afin de lutter contre l’hépatite C. Cette maladie fait déjà partie des programmes de lutte contre les pathologies dans les pays africains. Le Maroc va donc nous accompagner afin que ces programmes puissent se concrétiser. Les industriels pharmaceutiques marocains se disent disposés à nous accompagner en fourniture de médicaments. L’approvisionnement en médicaments est un volet important du système de santé. Nous étudierons les moyens de nous approvisionner au Maroc à des prix plus abordables, en quantité et en qualité.

Avez-vous besoin d’investissements dans le secteur privé de la santé en Centrafrique ?Le secteur de la santé a besoin de partenariats public/privé. J’ai été impressionnée par la modernité des cli-niques privées au Maroc. Si cette offre peut être exportée en Centrafrique, ce serait très salutaire. Ces investis-sements sont effectivement les bienvenus.

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Le secteur de la santé en afrique placé sous la loupe à marrakech Le secteur de la santé en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre a été passé à la loupe récemment à Marrakech, lors de la quatrième édition du Forum «Afrisanté» (FAS 2017) qui avait réuni quelque 300 participants, dont des ministres, des professionnels, des opérateurs du secteur, des experts internationaux et des représentants d’organismes de financement et de coopération en provenance de 23 pays.

Placée sous le signe «L’établissement de soins au cœur de la réforme des systèmes de santé africains», la quatrième édition du Forum «Afrisanté» (FAS 2017), qui a eu lieu le 1er et 2 mars dernier, a été l’occasion d’échanger autour des déterminants de la performance des établissements de santé, du rôle de la gouvernance, du potentiel des technologies médicales, de la formation et de l’accès au médicament.

Réelle plateforme B2B de débats et d’échanges, FAS 2017 a également consacré une séance focus au positionnement de l’industrie pharmaceutique au sein de la dynamique naissante des systèmes de santé.Aux yeux des organisateurs, cette conférence, initiée sous l’égide du ministère de la Santé, se veut un forum de débat horizontal loin des préoccupations technicomédicales qui dominent les congrès de spécialistes tournés principalement vers les problématiques des pays du Nord. Cette approche horizontale des systèmes de santé africains est nécessaire pour soutenir les politiques et les efforts des décideurs africains destinés à apporter des réponses pragmatiques aux défis de la santé, estiment-ils, faisant observer que cet événement annuel confirme leur engagement à contribuer à la promotion du partenariat Sud-Sud dans ce secteur névralgique. Et de préciser que la thématique de cette édition s’est imposée comme une suite logique d’autant plus que la réforme hospitalière est plus que jamais une nécessité pour adapter les structures de santé aux changements socio-économiques que connaissent les pays de la région.

À son tour, le directeur régional de la santé à Marrakech, Khalid Zenjari, qui s’exprimait au nom du ministère, a souligné que «grâce à ses potentialités humaines et technologiques, le Maroc peut se positionner en tant qu’un hub sanitaire en Afrique, un continent en pleine croissance et dont la population a besoin de soins de qualité pour mener une vie décente».

Après avoir relevé que ce forum offre l’opportunité pour promouvoir les échanges interafricains en matière de santé et aussi s’informer sur les bonnes pratiques et les expériences réussies dans le domaine, il a passé en revue les grands chantiers menés par le Maroc dans ce secteur clé, notamment la généralisation du Régime d’assistance médicale (Ramed), le Plan national des urgences médicales, la baisse des prix de plus de 2.000 médicaments, le développement des greffes d’organes et l’acquisition d’un hôpital mobile de campagne moderne. Dans le même ordre d’idées, l’expert du management sanitaire et président du comité scientifique du Forum, Jaafar Heikel, a indiqué que «le Maroc pourra être une plateforme sanitaire du nord au sud de la Méditerranée et un relai européen. L’idée est de créer un hub sanitaire entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient». Le Royaume, qui dispose d’énormes atouts de par ses institutions et ses expertises tant publiques que privées, est un acteur de la santé en Afrique, un continent qui a besoin d’au moins 550.000 lits supplémentaires d’ici à dix ans, a-t-il dit.

Il a, en outre, mis l’accent sur l’importance du partenariat public-privé en tant que stratégie à développer pour la prévention, les infrastructures, les ressources humaines et les médicaments. Il convient de signaler que FAS 2017 a été marqué par l’organisation d’une séance d’appels à projets au cours de laquelle les ministères de la Santé d’une dizaine de pays du continent ont présenté leurs programmes d’investissements dans les établissements de soins ainsi que leurs besoins en termes d’expertise et d’accompagnement technique, juridique et financier.

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Pour toutes informations sur FAS 2016 contactez Mehdi Amrani sur [email protected]

Pour toutes informations sur le AAF 2016 contactez Zineb Aba sur [email protected]

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22, 23 février

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